conseil des recherches en pêche et en agroalimentaire
Transcription
conseil des recherches en pêche et en agroalimentaire
CONSEIL DES RECHERCHES EN PÊCHE ET EN AGROALIMENTAIRE DU QUÉBEC Politique d'intégrité en recherche juin 1998 Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec ISBN 2-550-336852 TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS............................................................................................ 3 OBJET DE LA POLITIQUE ............................................................................. 4 CLIENTÈLE VISÉE ......................................................................................... 4 POSTULATS DE BASE .................................................................................. 4 PRINCIPES DIRECTEURS............................................................................. 5 ANNEXES Procédure de résolution des situations de conflits d'intérêt ................ 11 Procédure de traitement des allégations d'inconduite ........................ 11 Procédure d'appel sur les décisions prise par le CORPAQ concernant le programme d'aide financière à la recherche ................ 13 Liste des membres du Comité de travail sur la Politique d'intégrité en recherche ...................................................................... 14 LISTE DES OUVRAGES CONSULTÉS........................................................ 15 2 AVANT-PROPOS L'intégrité scientifique a largement suscité l'attention de la communauté scientifique depuis quelques années. Plusieurs réflexions et synthèses sur le sujet ont d'ailleurs été publiées depuis le début de la décennie. Le CORPAQ a cru important de se prononcer clairement sur l'intégrité dans les activités scientifiques sous sa responsabilité, de façon à ne laisser aucune équivoque sur l'importance qu'il y accorde, et pour lui permettre d'agir avec promptitude et équité si des allégations d'inconduite sont portées à sa connaissance. En tant qu'organisme de coordination de la recherche, le CORPAQ a également voulu s'assurer que la réflexion sur l'intégrité recevrait toute l'attention qu'elle mérite de la part des intervenants en recherche du secteur bioalimentaire québécois. Le présent document est le fruit de la réflexion effectuée par un comité auquel le CORPAQ a confié la rédaction de cette politique. Toutefois, le comité a eu le souci d'inscrire sa démarche dans la continuité d'un mouvement déjà bien amorcé. Ainsi, rappelons que de nombreuses exigences en matière d'intégrité ont été formulées dans le passé par le Conseil. Celui-ci en a tenu compte dans la rédaction de cette politique d'intégrité. Le Conseil s'est également inspiré du contenu de publications provenant d'organisations canadiennes ou québécoises intervenant en recherche.1 Précisons finalement que cette politique doit être située dans la perspective plus large d'une réflexion du Conseil sur l'éthique dans les activités de recherche. C'est ainsi que le CORPAQ tient à mentionner ici son appui aux recommandations en matière de bioéthique formulées dans les documents suivants : Ø «Code d'éthique de la recherche avec des êtres humains» (publié conjointement par le Conseil des recherches en sciences humaines –CRSH-, le Conseil des recherches médicales du Canada –CRM- et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada –CRSNG-. Ø «Manuel sur le soin et l'utilisation des animaux d'expérimentation» (Conseil canadien de protection des animaux). 1 Principalement : CREPUQ, 1996. Principe et normes d'éthique des établissements universitaires du Québec en enseignement et en recherche. − CRM, CRSNG et CRSH, 1995. L'intégrité dans la recherche et les travaux d'érudition. Compte rendu de la conférence. − CRM, CRSNG et CRSH, 1994. L'intégrité dans la recherche et les travaux d'érudition, une politique inter-conseils. − Fonds FCAR, 1994. Politique en matière d'éthique et d'intégrité en recherche. − (Voir plus loin la liste complète des ouvrages consultés.) 3 Ø OBJET DE LA POLITIQUE Fixer les règles, les devoirs, les comportements basés sur les principes de l'équité et de la morale, auxquels les différents intervenants engagés en recherche scientifique doivent souscrire. CLIENTÈLE VISÉE La politique d'intégrité du CORPAQ est destinée à ses membres et à toutes les personnes liées au CORPAQ, qui devront s'y conformer dans le cadre des activités supervisées par le Conseil, notamment celles qui concernent le programme d'aide financière à la recherche. Les partenaires du CORPAQ sont également invités à s'inspirer du contenu de ce document pour les activités de recherche conduites dans leur organisation ou encore pour amorcer, poursuivre leur réflexion sur le sujet de l'intégrité. POSTULATS DE BASE Ø L'avancement des connaissances ne doit jamais prévaloir sur le bien-être des individus et de la collectivité. Ø Le respect des individus dans les activités de formation et de recherche fait partie des impératifs d'intégrité. Ø L'approche et la rigueur scientifiques doivent constituer l'assise du travail de recherche. 4 PRINCIPES DIRECTEURS Pour chacune des clientèles visées, A : chercheurs et chercheuses; B : évaluateurs et évaluatrices; C : organisations, les postulats de base trouvent leur application dans les principes directeurs suivants, regroupés selon les sujets abordés (texte en italique). A : chercheurs et chercheuses 2 Façon de travailler en recherche 1. L'approche et la rigueur scientifiques doivent constituer l'assise du travail de recherche. Signature des publications 2. Seules les personnes qui ont fourni une contribution intellectuelle ou créatrice, décisive et «assignable», à la réalisation des travaux de recherche qui donnent lieu à une publication, peuvent signer cette publication, à titre d'auteur ou de coauteur. 3. L'apport intellectuel de chaque chercheur/chercheuse (sans égard à son statut), y compris celui des personnes en formation, doit être reconnu de façon juste et équitable. 4. L'ordre des signatures ne doit pas faussement représenter l'importance des contributions respectives des signataires. 5. Les signataires d'une publication en assument la responsabilité scientifique. Conflits d'intérêt 6. 2 Une personne ne peut, par suite d'exigences contradictoires liées à son emploi du temps, à ses compétences et à ses activités, abuser de la confiance qui lui est accordée, ainsi que de ses responsabilités et engagements, pour obtenir des gains de pouvoir ou de prestige, des bénéfices matériels ou tout autre type d'avantages, personnels ou non. Le contenu de la section A est largement inspiré de : CREPUQ, 1996. Principes et normes d'éthique des établissements universitaires du Québec en enseignement et en recherche. 5 Plagiat 7. Les travaux de recherche doivent émaner de leurs auteurs, et ces derniers doivent reconnaître la contribution d'autrui, ainsi que l'utilisation de textes ou d'idées qui proviennent d'autrui. Rémunération du personnel de recherche 8. Le personnel de recherche doit être rémunéré de façon juste et équitable pour son travail. Formation de chercheurs et chercheuses Certains principes doivent guider la communauté scientifique concernant la formation de chercheuses et de chercheurs dans le cadre des activités de recherche : 9. Les formateurs doivent être compétents dans leur domaine de spécialisation et les personnes en formation doivent collaborer avec les formateurs et être engagées positivement dans leur propre formation. 10. Formateurs et personnes en formation ont un devoir de disponibilité mutuelle dans les limites raisonnables de la relation pédagogique. 11. Tout processus pédagogique doit favoriser l'acquisition de connaissances et d'habiletés nouvelles ainsi que le développement des personnes en formation. 12. La recherche réalisée en partenariat avec le secteur privé ne doit pas nuire à la progression des études des personnes en formation qui y sont associées. Utilisation des fonds de recherche 13. Les montants accordés dans le cadre d'une subvention ou d'un contrat doivent être utilisés exclusivement aux fins du projet approuvé et selon les modalités convenues avec le pourvoyeur de fonds. 14. Pertinence et efficience doivent prévaloir dans toute décision de dépenser. Loyauté 15. Les connaissances et les habiletés professionnelles d'un chercheur ou d'une chercheuse font partie de sa personne et de son patrimoine et il/elle a le droit de les utiliser pour son compte ou pour un concurrent. Un chercheur ou une chercheuse ne peut cependant, sans autorisation, divulguer, ni utiliser des informations confidentielles qui lui ont été communiquées sous le sceau de la confidentialité. 6 B : évaluateurs et évaluatrices Rigueur scientifique 16. Une personne évaluant un projet doit faire preuve d'exactitude, de précision, de logique et se conformer aux exigences de la méthode scientifique. 17. Une personne qui évalue un projet doit y porter l'attention nécessaire, notamment en évaluant consciencieusement et de façon homogène chacun des projets qui lui sont confiés. Objectivité 18. Une personne en situation d'évaluation doit faire preuve d'impartialité, de neutralité, éviter toute forme de biais, notamment les conflits d'intérêt, les décisions partisanes ou encore celles qui sont basées sur des préjugés. Confidentialité 19. La personne évaluant un projet ne peut en divulguer le contenu, ni donner des informations sur les résultats des délibérations en comité de pairs, les projets évalués, leurs auteurs, les personnes qui les ont évalués. 20. Cette personne doit prendre toutes les dispositions visant à assurer la sécurité des documents qui lui sont confiés. Plagiat 21. Une personne ne peut reprendre pour son propre compte les idées, concepts nouveaux développés par les responsables des projets évalués, sans avoir au préalable obtenu leur permission. 7 C : organisations Le CORPAQ doit : 22. Être un modèle de transparence et d'objectivité dans toutes ses décisions. 23. Privilégier l'approche éducative à l'approche réglementaire dans son intervention auprès du milieu de la recherche en matière d'intégrité (il est plus constructif de sensibiliser et de responsabiliser, et pour ce faire il faut davantage encourager la réflexion sur des principes, que le simple apprentissage de règles). 24. Assurer le traitement des allégations d'inconduite conformément aux prescriptions prévues à l'annexe. 25. Créer (par les règles rattachées au programme, notre façon de l'administrer, etc) un environnement encourageant le respect des règles d'intégrité, cela dit sans nier la responsabilité des individus dans les actes commis. 26. S'assurer que le non-respect des règles et des principes qu'il a déterminés, entraîne systématiquement des conséquences pour les contrevenants. 27. Tenir les gestionnaires des organisations subventionnées dans le cadre des programmes dont le CORPAQ a la charge, au courant des décisions prises concernant les projets financés dans leur établissement. 28. S'assurer de la concordance entre les buts visés des projets financés et les résultats obtenus. 8 Les organisations qui s'associent au CORPAQ dans le cadre de ses activités d'orientation et de financement de la recherche, de même que celles qui sont responsables ou partenaires dans la réalisation d'un projet financé dans le cadre des programmes dont le Conseil a la responsabilité, doivent : 29. Adhérer aux principes d'intégrité déterminés par le Conseil, les promouvoir, être engagés activement dans la sensibilisation à ces principes et en assurer l'application à l'intérieur de leur établissement. 30. Assurer le traitement des allégations d'inconduite conformément aux prescriptions prévues à l'annexe. 31. S'assurer que l'argent versé est utilisé aux fins des projets de recherche concernés et en conformité avec les règles, conditions, procédures et directives du programme d'aide financière dont s'occupe le CORPAQ. 32. S'assurer également que les travaux de recherche dans leur établissement respectent les lois et règlements en vigueur et les règles de déontologie acceptées. 33. Faire respecter les droits et obligations relatifs à la propriété intellectuelle, qui résultent de la recherche effectuée avec l'argent reçu. 9 ANNEXES 10 PROCÉDURES DE RÉSOLUTION DES SITUATIONS DE CONFLITS D'INTÉRÊT Toute personne ou organisation placée en situation de conflit d'intérêt (apparent, réel ou potentiel) dans le cadre d'activités ayant un lien avec le CORPAQ, est tenue d'en informer le secrétariat du Conseil et toute autre personne ou organisation concernée. S'il y a lieu, des mesures propres à résoudre le conflit seront alors prises, d'un commun accord entre la personne présidant le Conseil et les intervenants concernés. PROCÉDURE DE TRAITEMENT DES ALLÉGATIONS D'INCONDUITE Toute allégation de manquement à l'intégrité présentée au CORPAQ doit être traitée confidentiellement par toutes les parties concernées, de façon à ne pas porter atteinte aux réputations, et dans le respect de tous les intervenants. Dans la mesure du possible, c'est-à-dire lorsque l'impartialité de l'établissement de recherche de la personne accusée n'est pas mise en doute par la plainte, la responsabilité d'enquêter sur les allégations d'inconduite revient en premier lieu à l'établissement de recherche où œuvre cette personne. Le représentant de cet établissement doit s'assurer qu'un rapport d'enquête sera transmis au CORPAQ, dans les meilleurs délais et à l'entière satisfaction du Conseil. Ainsi, sauf avis contraire, la procédure de traitement d'une plainte est la suivante: • Réception de l'allégation par le Conseil (adressée au président ou à la présidente du Conseil ou encore à la personne responsable de l'administration du programme). • La personne présidant le Conseil accuse réception auprès de l'individu ayant porté plainte et l'informe des modalités de la démarche suivi par le Conseil. • Le président ou la présidente du Conseil réfère le dossier au Comité d'intégrité 3, chargé d'étudier l'allégation reçue et de décider s'il y a lieu de faire enquête. 3 Comité formé par le CORPAQ, chargé de traiter les allégations d'inconduite qui lui sont présentées. 11 • La personne présidant le Conseil, sur recommandation du Comité intégrité, transmet le contenu de la plainte à la personne en charge de l'établissement concerné, avec demande d'enquêter. • Enquête, par l'établissement concerné. • Réception du rapport d'enquête par le Comité. • Analyse du rapport d'enquête par le Comité, lequel peut demander un complément d'information. • Décision du Comité sur les mesures à prendre. • Réponse du président ou de la présidente du CORPAQ à la personne qui a porté plainte. • Suivi par le CORPAQ et l'établissement concerné. S'il est démontré qu'il y a eu manquement à l'intégrité, l'établissement concerné doit imposer des sanctions et prendre toute autre mesure appropriée par ailleurs. Le Conseil peut imposer également des sanctions, pouvant inclure : • L'interdiction de présenter un nouveau projet pour une période donnée. • L'interdiction de participer à la réalisation d'un projet subventionné via le CORPAQ. • L'annulation d'une subvention accordée. • La suspension de la personne dans ses fonctions d'évaluation. 12 PROCÉDURE D'APPEL SUR LES DÉCISIONS PRISES PAR LE CORPAQ CONCERNANT LE PROGRAMME D'AIDE FINANCIÈRE À LA RECHERCHE Les étapes sont les suivantes : • Envoi par le chercheur, la chercheuse ou l'organisation, d'une lettre demandant la révision de la décision prise (adressée à la personne assumant la présidence du Conseil ou l'administration du programme). • Le président ou la présidente du CORPAQ demande au Comité de révision d'étudier la demande. • Étude du dossier par le comité et décision. La décision du comité est finale. • Réponse au chercheur ou à la chercheuse, par le président ou la présidente du Conseil. 4 Comité formé par le CORPAQ, chargé de traiter les demandes de révision des décisions prises par le Conseil. Les décisions du comité sont finales. 13 4 LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ DE TRAVAIL SUR LA POLITIQUE DE TRAVAIL SUR LA POLITIQUE D'INTÉGRITÉ EN RECHERCHE En 1995 : Jean Hébert (MAPAQ), président Yvan Grégoire (Agropur) Alfred Marquis (UNIVERSITÉ LAVAL) Suzanne Pilote (MAPAQ) Angèle St-Yves (Agriculture et Agroalimentaire Canada) Vincent Moffet (MAPAQ), secrétaire En 1996 et 1997 : Daniel Chez (MAPAQ), président Guy Debailleul (UNIVERSITÉ LAVAL) Pierre-Paul Léger (CINTECH AA) Suzanne Pilote (MAPAQ) Angèle St-Yves (Agriculture et Agroalimentaire Canada) Vincent Moffet (MAPAQ), secrétaire 14 LISTE DES OUVRAGES CONSULTÉS − Association canadienne-française pour l'avancement des sciences, 1995. L'intégrité en recherche. INTERFACE, vol. 16, numéro 1, janvier-février. PP 42 à 53. Série d'entrevues avec Denis Gagnon, Roch Denis, Louis Racine, Daniel E. Koshland Jr. (propos recueillis par Sophie Malavoy ou Douglas Beeson), et d'articles par Marie-France Gagnier, Keith Arnold et Diane Huberman-Arnold. − Conseil canadien de protection des animaux, 1980. Manuel sur le soin et l'utilisation des animaux d'expérimentation. Volumes 1 et 2. − Conseil des recherches en pêche et en agroalimentaire du Québec, 1996. Brochure explicative du Programme de recherche pour l'année 1997-1998. Entente Canada-Québec sur le développement agroalimentaire. − Conseil des recherches en pêche et en agroalimentaire du Québec, 1996. Pratiques d'évaluation des projets de recherche en vigueur au CORPAQ pour 1996-1997. Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. − CREPUQ, * 1996. Principe et normes d'éthique des établissements universitaires du Québec en enseignement et en recherche. − CRM, CRSNG et CRSH, êtres humains. − CRM, CRSNG et CRSH, 1997. Guide d'éthique de la recherche avec des sujets humains. Rapport préliminaire préparé par le Groupe de travail des trois Conseils. − CRM, CRSNG et CRSH, 1995. L'intégrité dans la recherche et les travaux d'érudition, une responsabilité collective. Compte rendu de la conférence. − CRM, CRSNG et CRSH, 1994. L'intégrité dans la recherche et les travaux d'érudition, une politique inter-conseils. − CRM, CRSNG et CRSH, 1994. L'éthique de la recherche sur des sujets humains. Note de service. * CRM : CRSNG : CRSH : CREPUQ * 1997. Code d'éthique de la recherche avec des Conseil de recherches médicales du Canada Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec 15 − Duquet Diane, 1993. L'éthique dans la recherche universitaire : une réalité à gérer. Édité par la Direction des communications du Conseil supérieur de l'éducation. − Fonds FCAR, 1994. Politique en matière d'éthique et d'intégrité en recherche. − Gouvernement du Québec : Ministère du Conseil exécutif, 1990. L'éthique dans la fonction publique québécoise. − Larivée, Serge, 1995. Fraudes individuelles, fraudes collectives et éthique. Dans : Recherche sociale, Conseil québécois de la recherche sociale. Ministère de la Santé et des Services sociaux, Gouvernement du Québec. − Larivée, Serge; Baruffaldi, Marie. 1992. La science et son péché : la fraude. Dans : Interface, mars-avril 1992. ACFAS. − Université de Montréal : Secrétariat général, 1995. Politique de l'Université de Montréal sur la probité intellectuelle en recherche. − Université Laval : Vice-rectorat à la recherche, 1995. Politique relative à l'intégrité scientifique. − Université Laval : Vice-rectorat à la recherche, 1995. Politique relative au transfert de connaissances et de technologies. 16