IMMEUBLE

Transcription

IMMEUBLE
nant une magnanerie et un grenier à fou- « précepte : Faux témoignage ne diras ni
rage.
< mentiras aucunement. >
Ce n'est qu'après de longues heures et
Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur
avec beaucoup de peine, par suite du man- en cluf, mes respectueuses civilités.
que d'eau, qu'on est parvenu à maîtriser
Séverin DEFUIDE
l'incendie qui a causé des dégâts imporcuré de Gras.
tants, couverts par deux assurances.
Cette lettre nous a été signifiée par
M* Baissac huissier. Coût pour M. le Curé
Defuide 21 fr, 05 centimes.
LUSSAS
TOURNON
M. Astier député, vient de recevoir la
Assassinat.
— Le nommé Peyrollet
lettre suivante de M. le Ministre de l'InsLouis,
âgé
de
70
ans a été trouvé assassiné
truction publique.
sur le chemin qui va de Tournon au h a Paris le 21 mars 1903.
meau des Pierres. Peyrollet avait reçu
Monsieur le Député,
plusieurs blessures à la tête, la boite crâJ'ai l'honneur de vous informer que, par dé- nienne est entièrement défoncée. Le cricision en date de ce jour, j'ai accordé à la com- me a eu le vol pour mobile.
mune de Lussas une.concession de matériel d'enseignement géographique pour l'école primaire
publique.
Je suis heureux d'avoir pu en cette circonstance vous prouver tout le prix que j'attache à
votre recommandation.
Agréez, Monsieur le député, l'assurance de ma
. haute considération.
Le Chef du Cabinet,
J. COMBARÏEU.
— 0—
AVIS
.
Monsieur et Madame Breysse Childéric
â-Mercuer, préviennent le public qu'ils ne
paieront aucune dette que pourrait contracter leur fils Breysse Clovis Elisé.
A VENDRE
Actions des Verreries de Vais
A. Astier, député, vient de recevoir de
M. le Ministre de l'Intérieur la lettre
suivante qui sera bien accueillie de nos
S'adresser au bureau du Journal.
populations.
Paris le 25 mars 1903.
Monsieur le Député,
Pour répondre au désir que vous avez bien
voulu m'exprimer, j'ai l'honneur de vous faire
connaître que je viens d'accorder une subvention
200 francs au corps de Sapeurs Pompiers de
Lussas.
EN VENTE
chez M. CHEYTON plâtrier à Pont-d'Aubenas. 200 mètres de tuyaux en fonte
de 5 centimètres 1/2 de diamètre.
GUERISON OES HERNIES
LARNAS
Une meule de paille d'une valeur de
400 francs, appartenant à M. de Lisleroy
MEMBRE DU JURY et HORS CONCOURS
BANDAGES SANS RESSORTS, breutés s.g.d.g.
et placée au milieu d'un champ a été entièD'après information de source autorisée il
rement détruite. Lorsque le fermier Stanisrésulte que la méthode Glaser est une véritable
las Gilliard, est arrivé avec des voisins, merveille et par là infaillible pour la guérison
tous secours étaient inutile?.
des hernies, le succès est tel que les guérisons
obtenues se comptent par milliers.
C'est pour cela que nous engageons les personnes a venir voir le nouveau bandage dû aux patientes recherches, aux laborieuses études scienGENESTELLE
tifiques et à la longue expérience pratique de
A Bise, le feu vient de détruire la mai- l'éminent spécialiste herniaire M. J. GLASER,
qui seul a su résoudre ce problème insoluble
son d'habitation du sieur Rascle, tout a jusqu'à lui, la guérison de la hernie, la plus danété la proie des flammes. Les dégâts éva gereuse de toutes les infirmités qui atteignent
lués à 5000 fr. sont couverts par une as- l'humanité. La nouvelle invention de M. Glaser
consiste en une ceinture sans ressorts d'acier,
surance. La violence de l'incenlte était elle se porte nuit et jour sans fatigue, ne gênant
telle que le feu s'est communiqué aux bâti- ni mouvement ni travail. Cette ceinture munie
tampon est appliqué sur l'orifice qui a
ments voisins. La maison du sieur Adrien d'un
livré passage aux viscères, et maintenue dans
Dupland a eu pour an millier de francs de cette position pendant 3 à 6 mois permet audit
dégâts et celle du sieur Calixte Avit pour orifice de se rétrécir et se ral'ermir, la guérison
obtenue. Voici une preuve entre mille.
environ 600 f r . Ces dégâts sont couverts par est ainsi Monsieur
GLASER,
des assurances.
Il y a déjà un an que je voulais vous écrire.
Ma hernie crurale a complètement disparue par
votre merveilleux bandage sans ressort. Mon
médecin a constaté ma guérison, je ne porte
plus votre ceinture et ma hernie n'a plus reparue.
-jGras (Ardcche), le 17 mars 1903. Vous m'avez rendu un fier service si j'étais riche
je ferais connaître votre méthode à tous ceux
J. M . J .
atteints de hernies, je ne le peux hélas ! mais je
Monsieur le Rédacteur en chef du vous autorise à publier ma lettre et je signe des
deux mains avec mon éternelle reconnaissance.
Journal
d'Aubenas.
Signé : femme Charles SURLEAU-AUBERT
A Luze par Héricourl
fftic-Saône.)
On me comrilunique l'édition du Jour12 octobre 1902.
nal d'Aubenas, en date du 15 mars 1903, le L'heureuse
découverte de M. Glaser rendra un
dans laquelle je lis, sous le titre de « Gras », immense service à l'humanité, aussi nous nous
des accusations et insinuations qui, de la félicitons de n'avoir pas été les derniers d'aviser
nos lecteurs. Nous engageons vivement les perpart d'un correspondant anonyme, atta- sonnes intéressées d'aller consulter M. Glaser en
quent publiquement mon honorabilité toute conliance à Aubenas le 28 Mars, hôtel de
personnelle, le titre légal que je détiens l'Union, à Largentière le 29, hôtel de l'Europe, à
Privas le 30, hôtel de la Croix d'or.
et les fonctions ecclésiastiques que je Le traité de la hernie si clairement expliqué est
remplis ; Je laisse de côté pour le moment, envoyé gratis sur demande, écrire à M. (ilaserà
la prose absolument inepte de votre corres- Héricourt Haute-Saône.
pondant qui aurait besoin, ce me semble,
de soigner sou style et probablement aussi
Etude de Mu PAUL TURIN, Notaire
sa santé physique afin de voir se réaliser
à Aubenas
en sa personne le : mens sana in corpore sano.
En même temps que ce
souhait que je lui adresse bien cordialement, j'exige de votre part, Monsieur le
Aux enchères publiques
Rédacteur en chef, et ceci, en vertu des
droits que me confère la loi sur la Presse,
concernant le droit de la réponse, que la
Dépendant de la succession bénéficiaire
lettre ci-dessus et la simple réponse cidessous soient reproduites ensemble et in- de Madame Marie Martin, en son vivant
sans profession, veuve de M. Charles Rétégralement.
gis, demeurant à Vals-les-Bains, où elle
Dans le plus prochain numéro du Jour- 6st décédée le 18 février 1900.
nal d'Aubenas,
« Le cure du chef-lieu de
a la commune de Gras (Ardèche) qu'on
Cette vente aura lieu le Dimanche 5
« scribe anonyme attaque injurieusement
avril
1903. à 1 heure 1/2 de l'après-midi
« dans l'édition du Journal
d'Aubenas
à
Vais
les-Bains, place d e l à Mairie ou
« en date du 15 mars 1903, prie l'auteur
du
Marché.
« de l'article en question de venir le
* trouver au Presbytère de Gras pour
Les objets mobiliers à vend<'0 consistent
« être édifié, devant témoins, et avec
en tables, chaises, comptoir, guéridons,
« pièces à l'appui sur l'origine, l'honopoele, fourneau, armoires, buffets, lits etc.
« rabilité, le titre, les droits, les devoirs
Le prix sera payé comptant avec cinq
« du curé de Gras et en même temps sur
pour
cent en sus, entre les mains de • M*
< les droits et devoirs qui découlent pour
Turin,
notaire, chargé de la vente.
< tout citoyen catholique et français, du
VENTE
D'OBJETS MOBILIERS
ETUOES DP M0 TURIN, notaire
à Aubenas
et de Ms GUSTAVE PROVANSAL,
licencié en droit
'
avoué à Privas,
cours du Palais, n° 3
IMMEUBLE
à vendre par licifation
•/adjudication aura lieu
le aamedi «A avril 1903, à
onze heures du matin, en
l'étude et par le ministère
de SI*. TURIN, notaire a
Aubenas.
En exécution d'uu jugement
contradictoirement tendu par le
Tribunal civil de première instance de Privas, le vingt janvier
1903, enregistré et signifié,
Entre : 1° Sieur Léon Joseph
Jouve, originaire de St-Sernin,
militaire en activité de service
au deuxième régiment de dragons,
en garnison â Lyon, domicilié à
St-Sernin ; 2° sieur Adrien Brunei, ci devant meunier, actuellement cultivateur, et de lui assistée et autorisée dame Berthe
Jouve, sans profession, son épouse, domiciliée et demeurant ensemble à St-Sernin, demandeurs,
comparant par le ministère de M0
Gustave Provensal, avoué, d'une
part,
E t : 1" Sieur Eugène Jouve,
mécanicien, demeurant au quartier de Touroulet, commune de
St-Sernin, 2° sieur Philippe Jouve, propriétaire, demeurant à StEtienne-de-Fontbellon, pris en sa
qualité de tuteur ad hoc des mineurs Georges Jean Louis Jouve,
et Colette Eugénie Jouve, à raison de leur opposition d'intérâts
avec ledit sieur Eugène Jouve,
susnommé, leur père et tuteur
légal, défendeurs, comparant par
le ministère de M" DurandSaladin, avoué, d'autre part.
Eu présence du sieur Victorin
Riflard, propriétaire, i demeurant
à la Dalmette, commune .d'Aubenas, subrogé-tuteur ad hoc
des dits mineurs Jouve, ou lui
dûment appelé :
Il sera procédé â la vente par
licitation d'un immeuble dépendant de la communauté ayant
existé entre ledit sieur Eugène
Jouve
et
dame
Victoire
Feyssau, son épouse, décédée, et
de la succession de cette dernière.
Désignation
de l'immeuble â vendre
Ledit immeuble situé sur la
commune de St-Sernin, au quartier de Touroulet. comprend :
1* un bâtiment dit le Moulin,
bâtiment dans lequel est exploité
le moulin à farine dit « Moulin
de Touroulet». Il se compose de
montée d'escaliers et terrasse donnant au midi, remise au rez-dechaussée. le moulin et deux chambres au premier étage, quatre
chambres au dessus et galetas.
2* Un bâtiment se trouvant
au midi du précédent et à l'est de
la montée d'escaliers ; ce bâtiment
qui sert de grenier et écurie ou
cave, a pour confronts: au nord et
au couchant l'article précédent, à
l'est une béalière, au midi bâtiment dépendant de la succession
de M. Paul Baratier, séparation
faite par un arceau dont le dessus
est la propriété de cette succession.
3" Un autre bâtiment servant
d'écurie et de magasin à farine ;
ce bâtiment est au nord de
l'article premier ci-dessus, séparation fait« par montée et palier
de service qui sont compris dans
la présente vente, au couchant
de l'écluse et â l'est du chemin.
4* Un fonds en nature champ,
mûriers, vigne et prairies de
la contenance d'environ soixante seize ares soixante dix centiares, comprenant un jardin clos
de murs qui n'est yéparée de
l'écluse que par la béalière, hau-
•
te béalière, qui est dite <E la grande béalière » prenant principalement à la rivière d'Auzon ses
eaux qui servent â l'exploitation
du moulin et du domaine de
Touroulet. Ce fonds a pour confias dans son ensemble : â l'ouest ladite grande béalière ; du midi
la même béalière ; encore du midi
la béalière basse ou petite béalière dont les eaux viennent égaleiuent de la rivière d'Auzon ;
et du nord Croze, dit Marnas.
5° Un petit lopin de terre en
nature champ et mûriers, confrontant du midi, par vingt deux
mètres, le chemin de service qui
va d'Auzon aux bâtiments du
domaine de Touroulet ; du couchant les bâtiments objet de l'article premier de la désignation
béalière entre Jeux ; du nord la
béalière basse, béalière qui sépare
ledit petit lopin de terre de l'article quatrième qui précède, du
levant Vianet.
6° Une aire pavée et close
de murs dés coté3 midi et couchant, qui existe â l'angle nord
est de l'article quatrième qui
précède, séparée par un chemin
du bâtiment désigné sous l'article
trois.
7° Tous meubles immeubles par
destination, agrès, mécanismes,
engrenages et moteurs hydrauliques compris dans le moulin â
farine, ainsi que tous les droits
d'eau et autres.
Ledit immeuble situé au lieu
susdit, commune da St-Sernin,
canton d'Aubenas, arrondissement
de Privas, Département de l'Ardècbe.
Il sera vendu aux enchères publiques, en l'étude et par le ministère de M" Turin, notaire à
Aubenas, â ces fins commis par
le jugement sus-énoncé, le samedi
vingt-cinq avril 1903, à onze
heures du matin, sur la mise à
prix de neuf mille francs, fixée
par ledit jugement, outre les charges, ci
9000 fr.
Le notaire commissaire e s t
autorisé à abaisser ladite mise â
prix au cas de carences d'enchères.
Le cahier des charges, clauses
et conditions auxquelles aura lieu
ladite vente est déposé aux minutes dudtt M* Turin notaire à Aubenas, ou toute personne peut en
prendre connaissance.
Ainsi dressé par M° Gustave
Provansal, avoué près le tribunal
civil de Privas, occupant pour les
poursuivants.
Signé : PROVANSAL.
Enregistré à Privas le 27 mars
1903, f° 27 case 22. Reçu un
franc quatre vingt-huit centimes,
décimes compris.
Signé . COMBIER.
TRIBUNAL Dfe COMMERCE
d'Aubenas
Les créanciers tiu sieur PEYTIER
Ludovic, ancien marchand de vins, à Antraygues, en état de faillite, sont informés que la vérification des créances
commencera le Mercredi 8 avril 1903, â
10 h . 1[2 du matin, dans la salle des assemblées de créanciers au Tribunal de
commerce d'Aubenas, Il sera en même
temps procédé â l'affirmation de la
sincérité des créances entre les mains de
M. le Juge Commissaire.
Les créanciers auront à produire leurs
titres da créance avec un bordereau sur
papier libre indicatif des sommes qui leur
sont dues par le failli.
Les créanciers du sieur ARMAND
Marius Joseph tailleur d'habits â Viviers,
en état de liquidation judiciaire sont informés que la vérification des créances
commencera le mercredi, 8 avril 1903, à
10 heures du matin dans la salle des
assemblées de créanciers au Tribunal
de commerce d'Aubenas. Il sera en même
temps procédé â l'affirmation de la sincérité des créances entre les mains de M .
le Juge-Commissaire.
Les créanciers auront à produire leurs
titrer de créance avec un bordereau sur
papier libre indicatif des sommes qui leur
sont dues par le débiteur.
Le Greffier du Tribunal.
Ch., ROBERT.