les details de l`etude
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LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR www.labo-immo.org 18 novembre 2015 Méthodologie Préambule L’objectif de cette étude est d’analyser les 50 premières communes les plus peuplées de France métropolitaine et de les classer selon l’existence de conditions de marché favorables ou non pour y réaliser un investissement locatif immobilier neuf. Cette approche globale à l’échelle de la commune ne saurait en aucun cas se substituer à une analyse plus fine par quartier, par rue, par immeuble et même par logement, tant la diversité des marchés et des programmes immobiliers est grande. Elle permet toutefois d’éclairer le lecteur sur la présence de facteurs favorables à la réalisation d’une opération d’investissement locatif sur une commune et de le sensibiliser à quelques indicateurs clés. Enfin, gardons toujours ce qui suit à l’esprit : le logement très bien situé, dans une commune dynamique, à proximité du métro, des établissements scolaires de renom et des commerces, le tout au calme, à prix réduit, avec un bon rendement locatif, en synthèse le logement parfait… n’existe pas ! Le choix se fera donc en fonction de la situation particulière de l’investisseur (patrimoine, revenus, situation matrimoniale, etc.), de ses objectifs (retraite, revenus complémentaires, défiscalisation…) et fera nécessairement l’objet d’arbitrages, en particulier entre un produit patrimonial et un produit de rendement. www.labo-immo.org LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR 2 Les critères retenus • La population communale : il s’agit de la population légale 2012, dernière publication de l’Insee en vigueur au 1er janvier 2015. • L’évolution du nombre de ménages : le terme de ménage, selon l’Insee, désigne « l'ensemble des occupants d'un même logement sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté (en cas de cohabitation, par exemple) ». Ainsi, les besoins de logements sont-ils directement liés au nombre de ménages et non simplement à l’évolution démographique. A période étudiée va de 1999 à 2012. • Le taux de vacance au sein du parc de logements : un peu de vacance au sein d’un parc de logements est nécessaire. Elle permet la mobilité au sein du parc et offre le choix aux candidats à l’achat ou à la location : les logements les plus adaptés, les plus confortables et au prix du marché trouvent preneur tandis que les autres (insalubres, vétustes ou trop chers) sortent du marché. La vacance tire ainsi la qualité du parc de logements vers le haut. A contrario, un excès de vacance traduit une surabondance de l’offre et/ou une inadéquation entre l’offre et la demande. • Le ratio (variation du nombre de logements) / (variation du nombre de ménages) : mesuré sur la période 1999-2012, cet indicateur est sans doute l’un des meilleurs révélateurs de la présence d’une tension ou d’une sur-offre sur un marché immobilier. On estime qu’il faut produire un peu plus d’un logement pour chaque ménage supplémentaire (environ 1,1 afin de maintenir un peu de vacance et d’assurer un renouvellement du parc le plus ancien). • La proportion de logements sociaux : 2 points clés à travers cet indicateur. Tout d’abord, les logements sociaux concurrencent directement la location privée car une forte proportion de locataires peut prétendre à un logement social et se rabattre sur un logement plus abordable s’il est disponible en abondance. Sur un tout autre registre, une forte proportion de logements sociaux sur une commune donne une image peu valorisante et joue un rôle répulsif (NIMBY…), tant pour bon nombre de locataires que pour des investisseurs. Une commune à connotation sociale est très rarement assimilée à une commune résidentielle recherchée, ce qui minore la valeur de son patrimoine immobilier. 3 www.labo-immo.org LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR • La part de résidences principales occupées par un locataire : la proportion de résidences principales louées (parc privé uniquement) nous renseigne sur la profondeur du marché locatif et la présence d’un réservoir de locataires potentiels. • Le revenu moyen : le revenu moyen des ménages est l’ensemble des revenus fiscaux de référence à l’échelle d’une commune divisé par le nombre de ménages fiscaux de cette même commune. Il constitue un indicateur de la solvabilité des ménages présents sur une commune ainsi qu’un marqueur de la notoriété et de la qualité résidentielle d’une commune. • Le taux de pauvreté : l’Insee le définit comme la proportion d'individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté (exprimé en euros), égal à 60 % du niveau de vie médian. Le niveau de vie est quant à lui égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (uc). • Le taux de chômage : outre l’existence d’une population plus fragile économiquement et donc moins solvable, une faible proportion d’actifs occupés révèle un moindre potentiel locatif. Cette catégorie de population, en début de parcours résidentiel, privilégie la location privée par choix (mobilité professionnelle en début de carrière, foyer pas encore créé et besoins de logements évolutifs…) ou par nécessité (contrat à durée déterminée, revenus encore trop faibles pour l’accession à la propriété mais trop élevés pour prétendre à un logement social…). • Le nombre d’entreprises implantées sur la commune par actif : la présence de nombreuses entreprises sur une commune est le gage de l’existence d’un bassin d’emploi significatif. Or on sait combien l’emploi joue un rôle structurant dans l’organisation de l’habitat : les ménages se concentrent sur les aires urbaines où les possibilités d’emploi demeurent les plus élevées. • Le taux de création d’entreprises / entreprises existantes : qui dit création d’entreprises dit nouveaux emplois et donc arrivée de nouveaux actifs sur la commune. Si le nombre d’entreprises donne une indication du potentiel d’emplois (situation existante), le taux de création nous informe sur le dynamisme économique d’une commune et sa capacité à générer les emplois de demain et donc de nouveaux besoins de logements. www.labo-immo.org LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR 4 Les critères qui comptent double • La population : la taille du bassin démographique est un gage de profondeur de marché et de récurrence des besoins de logements. Une garantie de pérennité pour l’investisseur. • Le ratio (nouveaux logements) / (nouveaux ménages) : indicateur clé de l’évolution de la demande (en règle générale 1 ménage = 1 logement) et de l’offre (construction neuve) sur une période longue • Le ratio entreprises / actifs : la présence d’emplois (qualifiés) joue un rôle essentiel dans l’attractivité des agglomérations et donc les besoins en logements Ces 3 critères comptent double pour le classement. 5 www.labo-immo.org LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR Le TOP 10 ❽ LILLE BOULOGNE BILLANCOURT ❿ ❺❹ STRASBOURG PARIS ❼ NANTES ❸ LYON ❶ BORDEAUX ❷ TOULOUSE ❻ MONTPELLIER ❾ MARSEILLE www.labo-immo.org LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR 6 Principales forces & faiblesses du TOP 10 Commune Forces Faiblesses 1-Bordeaux • Peu de logements construits au regard de l’évolution du nombre de ménages, • Une très forte proportion de résidences principales occupées par des locataires, • Un tissu dense d’entreprises • De bonnes notes sur les autres critères : pas de faiblesse particulière 2-Toulouse • Un important bassin démographique • Une forte proportion de locataires au sein des résidences principales • Une forte évolution du nombre de ménages • Un parc assez récent donc concurrence forte entre les logements neufs 3-Lyon • Un bassin d’emploi majeur • Une population au revenus aisés • Une forte proportion de locataires logés au sein du parc privé • Un taux de vacance un peu élevé au sein du parc de logements 4-Paris • Un bassin démographique majeur • Un tissu d’entreprises très dense • Une forte proportion de locataires logés au sein du parc privé • Une très faible évolution du nombre de ménages • Un faible taux de création d’entreprises 5-BoulogneBillancourt • Un excellent niveau de revenus • Une forte densité d’entreprises et d’emplois • Une forte proportion de locataires • Une très faible évolution du nombre de ménages • Peu de créations d’entreprises 6-Montpellier • Une forte proportion de résidences principales occupées par des locataires • Une forte progression du nombre de ménages • Une production de logements neufs insuffisante par rapport à l’évolution du nombre de ménages • Un taux de chômage élevé • Un taux de pauvreté élevé 7 www.labo-immo.org LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR Commune Forces Faiblesses 7-Nantes • Réservoir démographique de taille significative • Proportion élevée de locataires occupant les résidences principales • Un faible taux de vacance au sein du parc de logements • Une proportion élevée de logements sociaux sur la commune • Un taux de chômage sensiblement supérieur à la moyenne • De nombreuses constructions récentes et donc une offre neuve très concurrentielle 8-Lille • Faible construction de logements par rapport à l’évolution du nombre de ménages • Une forte proportion de résidence principales occupées par des locataires • Un taux de pauvreté élevé • Un taux de chômage élevé • Un parc social très développé 9-Marseille • Bassin démographique majeur • Une bonne proportion de locataires au sein du parc • Des constructions insuffisantes pour accompagner l’évolution du nombre de ménages (pourtant modeste) • Évolution modeste du nombre de ménages • Un taux de chômage élevé • Des revenus plutôt modestes 10-Strasbourg • Une forte proportion de locataires hébergés dans le parc privé • Très peu de constructions pour accompagner l’évolution du nombre de ménages (pourtant modeste) • Faible évolution du nombre de ménages • Fortes concentrations de logements sociaux • Taux de chômage élevé • Taux de pauvreté élevé www.labo-immo.org LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR 8 TOP 50 - Le classement RANG 9 COMMUNE RANG COMMUNE 1 BORDEAUX 26 ROUEN 2 TOULOUSE 27 NÎMES 3 LYON 28 ARGENTEUIL 4 PARIS 29 CAEN 5 BOULOGNE-BILLANCOURT 30 TOURS 6 MONTPELLIER 31 GRENOBLE 7 NANTES 32 BESANÇON 8 LILLE 33 REIMS 9 MARSEILLE 34 NANCY 10 STRASBOURG 35 TOURCOING 11 SAINT-DENIS 36 ROUBAIX 12 COURBEVOIE 37 CLERMONT-FERRAND 13 VERSAILLES 38 SAINT-ÉTIENNE 14 VILLEURBANNE 39 ANGERS 15 MONTREUIL 40 LIMOGES 16 DIJON 41 POITIERS 17 TOULON 42 ORLÉANS 18 RENNES 43 BREST 19 NICE 44 AVIGNON 20 VITRY-SUR-SEINE 45 AMIENS 21 AIX-EN-PROVENCE 46 METZ 22 PERPIGNAN 47 DUNKERQUE 23 CRÉTEIL 48 LE MANS 24 COLOMBES 49 MULHOUSE 25 NANTERRE 50 LE HAVRE www.labo-immo.org LE TOP 50 DES VILLES OÙ INVESTIR Sources • CCMSA - Caisse Centrale de la Mutualité Sociale Agricole • CGDD - Commissariat Général au Développement Durable • CLAMEUR - Connaître les Loyers et Analyser les Marchés sur les Espaces Urbains et Ruraux • CNAF - Caisse Nationale des Allocations Familiales • CNAV - Caisse Nationale d‘Assurance Vieillesse • DARES - Direction de l‘Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques • DGFIP - Direction Générale des Finances Publiques • INSEE - Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques • POLE EMPLOI 14