Emanuel Gat Dance - Archives
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Emanuel Gat Dance - Archives
SAISON 09/10 Emanuel Gat Dance © Thomas Amerphool © Cathy Peylan Le jeudi 25 mars 2010 Au Grand T © Gadi Dagon Dossier Jeune Public Sommaire Présentation p.3 Emanuel Gat, chorégraphe p.4 Voyage d’Hiver p.5 My Favorite Things p.6 Le Sacre du Printemps p.7 2 Emanuel Gat Dance Direction artistique Emanuel Gat Assistant Roy Assaf Chorégraphies, lumières et costumes Emanuel Gat Voyage d’Hiver Musique Interprètes Franz Schubert Roy Assaf et Emanuel Gat Durée : 17 minutes Production Emanuel Gat Dance Coproduction Suzanne Dellal Center (Israël), Festival Uzès Danse (France), Monaco Dance Forum (Monaco) My Favorite Things Musique Interprète John Coltrane Emanuel Gat Durée : 17 minutes Production Emanuel Gat Dance Coproduction Festival Movimentos, Festwochen der Autostadt – Wolfsburg, Centre national de la danse – Pantin, La Maison des arts de Créteil, Arcadi, Festival d’automne à Paris Le Sacre du Printemps Musique Interprètes Igor Stravinsky Noa Gimelshtein, Lise Tiller, Mia Alon, Roy Assaf et Emanuel Gat Durée : 35 minutes Production Emanuel Gat Dance Coproduction Suzanne Dellal Center (Israël), Festival Uzès Danse (France), Monaco Dance Forum (Monaco) Le jeudi 25 mars 2010 à 20h au Grand T Durée de la soirée : 1h10 (sans entracte) e Public : à partir de la 3 / Tarif : 9€ par élève ou un pass-culture 3 Emanuel Gat, chorégraphe Emanuel Gat est né en 1969. Après son service militaire (1987-90), il étudie la musique à l’Académie de Tel Aviv. Il découvre la danse lors d'un atelier d'amateurs sous la direction du chorégraphe Israëlien Nir Ben Gal. En 1992, il intègre la compagnie Liat Dror Nir Ben Gal avec laquelle il tourne partout dans le monde. Deux ans plus tard, il débute sa carrière de chorégraphe indépendant. Il crée son premier solo, Four Dances, sur une musique de Bach, en 1994. Pendant dix ans Emanuel collabore en tant qu'artiste chorégraphe à différents projets, parmi lesquels : Al-kuds (96-98) en collaboration avec le musicien et auteur Mariano Weinstein, Kasha (1999) duo dont il crée aussi la musique, Good Year pièce pour 9 danseurs commandées par la Kibbutz Dance Company sur une musique originale qu’il écrit, A Local récital performance autour d’un solo, en collaboration avec cinq chorégraphes israéliens, Two stupid dogs (2002) création pour 5 danseurs accompagnés du groupe de rap Arabe MWR, commande du Israël/Jésuralem festival. Il reçoit par ailleurs une bourse de la fondation du Ballet Master Albert Gaubiers en 1995, le prix Rosemblum en 2003, le prix Landau en 2004. Son travail est présenté en Israël et sur les scènes du monde entier. En 2004, il crée sa compagnie – Emanuel Gat Dance, qui reçoit en 2005 le prix du Ministère de la Culture Israélien. En 2006 il est nommé membre de la fondation de l’Excellence de la Culture Israélienne, une des plus grandes distinctions pour les artistes Israéliens. La compagnie a depuis créé six pièces. Winter voyage et The Rite of Spring proposées en 2004 au festival d’Uzès connaissent un énorme succès et seront représentées plus de cent cinquante fois partout dans le monde. En 2006, Emanuel Gat reçoit un Bessie Award pour la présentation de ce programme au Lincoln Center Festival à New York. Il compose par la suite une pièce pour 8 danseurs sur le Requiem de Mozart : K626 qui sera présentée en 2006 au festival de Marseille. L’année suivante, Emanuel Gat chorégraphie 3for2007, programme composé de 3 pièces : My Favorite things solo interprété par lui-même sur une musique de John Coltrane, Petit torn de dança duo sur une musique médiévale française, et Through the center… pièce pour 8 danseurs sur une musique électronique de Squarepusher. La dernière pièce de la compagnie: Silent Ballet a été présentée en juillet 2008 au Festival Montpellier Danse. Coproduite entre autres par le Lincoln Centre à New York, le Festival RomaEuropa, le Théâtre Sadler’s Wells à Londres et le Festival Montpellier Danse, cette pièce est la première à être créée sur le territoire français. Emanuel Gat s’associe à d’autres structures artistiques, dont il reçoit des commandes. C’est le cas notamment du Ballet de Brême (octobre 2007) et de Suresnes Cité Danses (janvier 2008). À l’invitation de Brigitte Lefèvre, il créera en avril 2009 une pièce pour le Ballet de l’Opéra de Paris. 4 Voyage d’Hiver Depuis cinq ans maintenant, Emanuel Gat et Roy Assaf interprètent ensemble Voyage d’hiver, pièce emblématique de la compagnie qui en 2006 a remporté un Bessy Award. Avec plus de 250 représentations partout dans le monde, ce duo a été le point de départ d’une collaboration artistique unique qui les conduit aujourd’hui à explorer de nouvelles propositions. © Cathy Peylan Les échos de la presse « Deux hommes, la tête rasée, pieds nus, vêtus d’une tenue androgyne, une simple robe sans manches couleur bleu acier sur un pantalon sombre, prennent des poses, se baissent, jouant des épaules et des bras en silence. Puis vient le premier des trois airs du Voyage d’hiver de Schubert, chanté par Dietrich Fischer-Dieskau accompagné du pianiste Gérald Moore. Dans cette pièce, le synchronisme d’Emanuel Gat et de Roy Assaf est incroyable, hypnotique. Dans le dernier air « Le joueur d’orgue de Barbarie », les deux danseurs paraissent comme deux vieillards voûtés, cheminant vers la mort. Mais la chorégraphie d’Emanuel Gat sait se libérer du texte, dans une danse variée, rapide, proche de la transe. Ils se dévisagent, se tiennent côte à côte, les bras s’effleurent, les mains ne se touchent jamais. De bout en bout, la tension reste palpable tant la virtuosité de leurs mouvements fascine tout au long du spectacle. Emanuel Gat qui a débuté la danse après son service militaire en Israël et des études de musique, est un magnifique danseur, qui comme son partenaire Roy Assaf, possède une maîtrise remarquable du corps. » The New York Times « Emanuel Gat, assène un uppercut bien ajusté. Dans un duo avec Roy Assaf, sur quatre lieder du Voyage d’hiver de Franz Schubert, il avait subjugué par son imprévisibilité gestuelle et son sens de l’occupation du plateau. Emportés dans une série de trajets en diagonale, les deux hommes en faisaient non seulement sentir I’envergure mais lui donnaient une sorte d’élasticité comme si la scène était un tissu extensible à loisir. » Le Monde 5 My Favorite Things Emanuel Gat revient dans My Favorite Things, avec une musique de John Coltrane, sur l'histoire privée et intime qu'il entretient avec la danse et le mouvement. © Thomas Amerphool « C'est cette My Favorite Things qui est, de tous ceux que nous avons enregistrés, mon morceau préféré. Je ne pense pas que j'aimerais le refaire d'une autre façon, alors que tous les autres disques que j'ai faits auraient pu être améliorés par quelques détails. Cette valse est fantastique : lorsqu'on la joue lentement, elle a un côté gospel qui n'est pas du tout déplaisant ; lorsqu'on la joue rapidement, elle possède aussi certaines qualités indéniables. C'est très intéressant à découvrir, un terrain qui se renouvèle selon l'impulsion qu'on lui donne ; c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous ne jouons pas toujours cet air sur le même tempo. » John Coltrane Entretien publié par Jazz Hot en janvier 1962 My Favorite Things (les choses que je préfère) est une chanson de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, écrite pour la comédie musicale de Broadway La Mélodie du bonheur (The Sound Of Music). La chanson a été créée sur scène par Mary Martin, l'interprète du rôle de Maria à Broadway, en 1959. Dans le film La Mélodie du bonheur sorti en 1965, elle est chantée par Julie Andrews pour la version originale, et par Mathé Altéry pour la version française, sous le titre Mes Joies quotidiennes. Le morceau est devenu un standard de jazz et a été repris de nombreuses fois, notamment par John Coltrane qui lui a consacré un album appelé My Favorite Things et par Al Jarreau. 6 Le Sacre du Printemps La partition de Stravinsky, Le Sacre du printemps, a inspiré à Emanuel Gat une chorégraphie implacable, presque austère, et néanmoins haletante. Au centre du plateau noir et vide, un carré flamboyant, un tapis oriental de couleur rouge. Cinq interprètes, deux hommes et trois femmes. Dans cet espace resserré, le corps arrimé à la musique, empreint de la nervosité de la salsa, le quintette semble se jouer de la partition, dansant en constant et imprévisible déséquilibre entre chaos tempétueux et calmes reprises. Le mouvement impulsé par l'écriture du chorégraphe israélien s'impose par sa puissance lancinante, avec ses phrases en boucle, ses trajets qui expulsent momentanément les interprètes hors de l'aire de jeu, les glissements d'un danseur à l'autre, jusqu'au sacrifice rituel de l'Elue. Le Sacre du printemps est un ballet composé par Igor Stravinsky et chorégraphié originellement par Vaslav Nijinski pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev. Sa création au théâtre des Champs-Élysées à Paris, le 29 mai 1913 avait provoqué un véritable scandale. On considère aujourd'hui la partition de Stravinsky comme une des œuvres les plus importantes du 20e siècle. © Gadi Dagon Les échos de la presse « Danser la salsa sur Stravinsky, c’est possible. Pour preuve : la prestation brûlante du chorégraphe Emanuel Gat. […] L’artiste israélien a misé sur la nervosité lascive de la salsa qui se coule dans le ruissellement percussif de la musique. Quant à la montée du sexe, elle explose avec cette pointe de fatalisme qui est au cœur de l’engrenage amoureux. À toute allure, les couples se forment, chaloupent et se brisent pour changer de partenaire sans que le mouvement ne s’arrête, composant une chaîne ininterrompu de salsa au point que l’on finit par ne plus repérer les interprètes. Dans ce tourbillon, on perçoit avec acuité, la pulsion de la musique de Stravinsky. Tout est beau et dangereux, dans cette partie de chasse moderne, où le suspense reste vif : les hommes désignent une élue alternativement, pour mieux faire monter l’angoisse jusqu’au choix final. » Le Monde 7 SAISON 09/10 Contacts Jeune Public Le Grand T Marion Echevin / 02 28 24 28 18 [email protected] Pascale Degrieck / 02 28 24 28 08 [email protected] Florence Danveau / 02 28 24 28 16 [email protected] Clémence Jouin / 02 28 24 28 17 [email protected] Dossier réalisé à partir des documents fournis par la compagnie Emanuel Gat De nombreuses pistes de travail autour des spectacles dans le document « Aller au théâtre… » http://www.legrandt.fr/IMG/pdf/Aller_au_theatre.pdf Le Grand T - BP 30111 - 44001 Nantes cedex 01 Tel 02 28 24 28 24 / Fax 02 28 24 28 38 8