Présentation PowerPoint - dentiste et posture Sandretto lyon
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Présentation PowerPoint - dentiste et posture Sandretto lyon
Pour diverses raisons (caries importantes, fracture, usure), nous sommes amenés à dévitaliser une dent dans laquelle nous extirpons le nerf mais aussi les artérioles et les veinules qui assurent l’apport minéral de la dent. Une dent dévitalisée ne reçoit plus de minéraux mais ne fait qu’en rejeter ; dès lors elle devient progressivement fragile puis casse. C’est pour cette raison qu’une dent dévitalisée doit être cerclée par une couronne pour éviter son éclatement à long terme. L’autre hypothèse correspond à la mortification spontanée de la dent par nécrose gangréneuse qui se traduit par une grosse « chique ». Nous effectuons alors le drainage et la désinfection du canal avant de l’obturer hermétiquement. Une bonne dévitalisation est cruciale pour l’avenir de la dent car au bout de quelques mois ou de quelques années, des bactéries peuvent se développer dans le système canalaire et provoquer à un abcès. Cette infection peut aboutir à la perte de la dent ou tout au moins à la destruction des prothèses qui reposent sur la racine infectée afin de tenter une désinfection. Les raisons de cet échec sont de trois ordres : •Durant l’acte de soin initial, la protection pour éviter que la salive rentre dans la dent ouverte n’ a pas été suffisante. Des bactéries ont été ainsi enfermées dans le ciment d’obturation et ce sont développées petit à petit. •La complexité de l’anatomie des fins canaux cheminant dans les racines n’ont pas permis aux instruments métalliques utilisés de passer toutes les courbures. •La coopération du patient, la pugnacité du praticien ont fait défaut. Il faut préciser que la valeur de l’acte de dévitalisation en France est en dessous du coût matériel nécessaire à son exécution. Par comparaison, le Portugal pourtant moins développé rémunère deux fois mieux et les anglo-saxons où la responsabilité professionnelle est exacerbée 4 à 8 fois plus. Ainsi, tenant compte de ces difficultés techniques et anatomiques des études ont permis de cibler la proportion de « réussites » : En première intention , le taux de succès s’établit entre 46 et 87 % selon les études en fonction de critères et de pays différents..Par conséquent, il en résulte que beaucoup de patients présentent des dents infectées avec ou sans présence d’un premier traitement de dévitalisation. Ci joint, les différentes études qui ont permis de montrer que plus de la moitié de la population présente une infection au bout des racines. Situation préoccupante lorsque l’on sait que la mort par endocardite infectieuse (5° cause de mortalité en France) peut être imputée dans 50% des cas à l’infection du cœur par des bactéries venant de dents infectées. Un abces pururlent est apparu dans la gencive en regard d’une molaire du haut. La pose d’un cône de matériau radio-opaque dans le chemin de sortie de l’abcès permet à la radiographie de voir que l’origine provient de l’extrémité de l’une des racines de cette molaire. On s’aperçoit que sous la couronne à pivot, le ciment d’obturation des canaux ne ferme pas totalement les canaux ce qui explique cette infection plusieurs années après le traitement. Le traitement consiste à déposer la couronne, dissoudre l’ancien ciment puis élargie la partie des canaux infectée par les bactéries. Le passage d’instruments métalliques dans ces portions s’avère souvent délicat et quelques fois impossible. La désinfection est obtenue par le rinçage régulier à base d’eau de javel diluée. Enfin, les racines nettoyées doivent être obturées parfaitement par injection d’un matériau neutre en pression. La guérison radiographique à un an et le confort retrouvé à la mastication sur cette dent signent la guérison de l’os et sa régénération. Radio 1 an après montrant le succès sur l’os Radio2 après obturation canalaire Radio initial montrant l’infection Après obturation des racines Le patient est venu consulter pour un abcès sur la première molaire du bas à droite, le 24/11/2000. La couronne en place a été déposée et le traitement canalaire a été « repris » jusqu’à l’extrémité des racines. Un mois après, la couronne laissée intacte par sa dépose a été recollée. La radiographie de septembre 2001 permet de vérifier que l’os qui avait été détruit par l’infection s’est bien régénéré. En mai 2000, Mme C. consulte pour une molaire inférieure droite douloureuse à la mastication. Il s’avère que la dent est fêlée sur toute sa longueur et que le nerf s’est nécrosé, entraînant une gangrène débutante. La désinfection et l’obturation des racines ont permis de réduire les sensibilités sans toutefois les faire disparaître. La pose d’un tenon en fibres de carbone et d’un renfort collé, associé à un cerclage par la couronne provisoire suivent. A la pose de la couronne définitive métallique 3 mois plus tard, les douleurs redémarrent. Il est décidé de cureter par voie chirurgicale externe le bout infecté des racines. Un mois après, la couronne est remise et le contrôle radiographique à un an confirme la guérison en septembre 2001. Contrôle radio après chirurgie et pose couronne