Artcurial | Résultats de la vente Art indien du 20e siècle | 3-12-2007

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Artcurial | Résultats de la vente Art indien du 20e siècle | 3-12-2007
BELLE PERFORMANCE POUR LA PREMIÈRE VENTE D’ART INDIEN
MODERNE ET CONTEMPORAIN EN FRANCE
LE 3 DECEMBRE 2007
Sayed Haider Raza, Rajasthan, 1984, 490 900 ! (est.450-550 000 !)
Record français pour une oeuvre de l’artiste
Commissaire-priseur : Francis Briest
Spécialistes : Hugues Sébilleau : 01 42 99 16 35
Arnaud Oliveux : 01 42 99 16 28
Consultant Art moderne et contemporain indien : Hervé Perdriolle
Artcurial. Briest - Le Fur – Poulain - F.Tajan
Hôtel Dassault. 7, Rond - Point des Champs-Elysées. 75008 Paris
tél. :+33(0)1 42 99 20 20/ fax :+33(0)1 42 99 20 21 - www.artcurial.com
contact presse : AM communication. Armelle Maquin - tél : +33 (0)1 43 14 05 69
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BELLE PERFORMANCE POUR LA PREMIÈRE VENTE D’ART INDIEN
MODERNE ET CONTEMPORAIN EN FRANCE
LE 3 DECEMBRE 2007
Alors que la création indienne contemporaine a fait une irruption magistrale en moins de
10 ans sur le marché de l’art mondial à Londres, New York et Dubaï, Paris se devait de
saluer ce phénomène hautement prometteur qui n’en est qu’à ses débuts.
Le 3 décembre, Artcurial relevait le défi avec une vente inaugurale, la première
qui soit consacrée à l’art moderne et contemporain indien en France.
Avec un produit de 1 418 000 !, cette première expérience est un succès.
Artcurial prévoit d’organiser une seconde vente d’Art indien en juin ou juillet
2008.
BEL INTERET POUR LA JEUNE SCENE INDIENNE
La vente révélait un intérêt certain pour la jeune scène indienne qui s’impose
actuellement au niveau international.
Les artistes concernés ont aujourd’hui entre 30 et 45 ans.
Une bataille d’enchères serrée, disputée par 5 téléphones indiens hissait la toile de
Manjunath Kamath, Teeth politics, 2007, à 46 600 !, six fois son estimation
(est.7600-8600 !, n°769). Elle était emportée par un grand collectionneur indien.
Un collectionneur français enlevait Stretched bodies, acrylique sur toile de 2007, de Bose
Krishnamachari, 37 200 ! (est.30-35 000 !, n°758), tandis que Stretched bodies,
sculpture peinte à l’acrylique sur un quart de sphère en fibre de verre et bois, du même
artiste, partait à 29 700 ! (est.25-30 000 !, n°759), achat du marché français.
Un toile de Shibu Natesan, On the beach, 2005, dont la peinture a la précision et le
réalisme d’un montage photographique, rejoignait une collection britannique pour
28 500 ! (est.25-30 000 !, n°764).
Shibu Natesan, On the beach, 2005
28 500 ! (est.25-30 000 !)
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L’œuvre de Farhad Hussain était quasiment inconnue il y a encore un an. Sa peinture
épingle non sans humour le stéréotype du bonheur familial qui est au centre de son
propos. Sans titre, toile de 2006, était emportée par Singapour à 23 300 ! (est.18-22
000 !, n°773).
Birendra Pani explore le thème de la dualité, à la recherche d’un équilibre entre
tradition et modernité. Risk, the double edge of society ; yoga series, 2006 partait à
9700 ! (est.6600-7600 !, n°776). Cette toile de grand format (122 x 183 cm)
représente un danseur Gotipua d’Orissa qui se détache dans une posture de yoga sur un
fond découpé en lame de rasoir, la fameuse double lame Gillette utilisée dans le monde
entier.
Autre figure importante, Surekha, dont le travail est emblématique de la
pluridisciplinarité de cette nouvelle génération pratiquant vidéo, photographie et
installation, était présente avec une installation de 2001, Fragments of a Wedding Diary.
Cette œuvre composée de 33 photographies noir et blanc, réhaussées de couleurs
évoquant le travail de retouche fait par les studios de prises de vues de mariages et
autres événements marquant la vie des familles, interroge la fragmentation de la cellule
familiale indienne. Elle rejoint une collection française à 14 200 ! (est.12-15 000 !,
n°749).
Enfin une toile du jeune peintre abstrait Manish Pushkale, Akshat, 2003, gagnait elle
aussi une collection française à 22 300 ! (est.15-20 000 !, n°716).
Farhad Hussain, Sans titre, 2006, acrylique sur toile (183x214 cm), 23 300 ! (est.18-22 000 !)
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ACCUEIL SOLIDE POUR LES ARTISTES CONTEMPORAINS
La génération des artistes nés dans les années 50 était également présente.
Atul Dodiya, considéré comme l’un des peintres indiens les plus importants de sa
génération, était représenté par une aquarelle énigmatique Sabari Streching, 2007,
emportée 38 800 ! par le marché indien (est.32-35 000 !, n°744).
Emblématique du travail d’Anita Dube, Sea Creature, 2000, spectaculaire photographie
provenant d’un tirage à 10 exemplaires, montre des mains recouvertes d’une multitude
d’yeux en céramique, ceux-là mêmes qui donnent vie aux sculptures de divinités
hindous. Sea Creature prend place dans une collection française pour 5 200 !
(est.3-3500 !, n°745).
Atul Dodiya Sabari Streching, 2007,
38 800 ! (est. 32-35 000 !)
Anita Dube Sea Creature, 2000,
5 200 ! (est.3 000-3500 !)
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PRIX SIGNIFICATIFS POUR LES OLD MASTERS INDIENS
Des prix significatifs étaient enregistrés pour les grands artistes modernes
indiens.
La plus haute enchère de la vente allait à la toile de Sayed Haider Raza, Rajasthan,
datée de 1984, emportée par le marché britannique à 490 900 ! (est.450-550 000 !,
n°691), record français pour une oeuvre de l’artiste. Rare par son imposant format
(175 x 175 cm), Rajasthan illustre deux des influences majeures de la peinture de
l’artiste, celle de l’histoire de l’art européen et américain, et celle de la pensée hindoue
caractérisée par le Bindu.
Bindu, toile éxécutée par Sayed Haider Raza en 1984 également, obtenait un très beau
prix à 223 100 ! (est.120-150 000 !, n°693), achat du marché indien.
Concentration de l’énergie en un cercle, le Bindu est l’un des éléments récurrents de la
peinture de Raza à partir des années 80.
Belle performance pour l’œuvre de Akbar Padamsee Sans titre, Paysage, 1964 qui
montait à 105 300 ! (est.60-80 000 !, n°692), achat du marché indien.
Viswanadhan est l’un des artistes indiens les plus renommés dans le monde. Sans titre,
2004, atteignait 36 200 ! (est.22-25 000 !, n°702), achat d’un collectionneur français.
L’intérêt des collectionneurs français était encore très soutenu pour les œuvres de Sohan
Qadri et Shobha Broota.
Ils faisaient doubler les estimations de celles de Sohan Qadri à 16 800 ! et 36 200 !,
pour Purusha III, 1999 (est.8-10 000 !, n°719) et Smrti, 2007 (est.18-22 000 !, n°720).
Une belle reconnaissance pour cet artiste âgé de 70 ans qui est actuellement présenté
chez Nathalie Seroussi à Paris.
Et emportaient les deux toiles de Shobha Broota, Origin 94, 1992 (est.9-11 000 !,
n°717) et Round the earth, 2001 (est.6500-7500 !, n°718) à 10 400 ! et 8400 !.
Signalons aussi les belles enchères obtenues par Satki Burman avec Fête de lumière,
circa 1984-1985, enlevée 40 900 ! par le marché indien (est. 25-35 000 !, n°729) et
Jivya Soma Mashe, avec le lot 737 monté à 10 500 ! sur une estimation de
4 400-4 800 !
La qualité de l’exposition qui a précédé la vente a été unanimement saluée.
Cette exposition a permis un travail constructif de sensibilisation à l’art moderne et
contemporain indiens.
Inaugurée en présence de Monsieur l’Ambassadeur d’Inde en France, cette preview fut
l’occasion de rencontres et de dédicaces de livres avec la participation notamment de
Sayed Haider Raza, Sujata Bajaj et Sakti Burman.
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