Regard sur le passé – La collaboration

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Regard sur le passé – La collaboration
Regard sur le passé – La collaboration
Lorsque vous pensez à l’Armée du Salut, vous ne pensez pas à des détectives ni à des
enquêteurs, et pourtant, mener des enquêtes est l’essence même de l’un de nos plus anciens
programmes. Mis sur pied en 1885, le programme Help and Enquiry Department (service
d’aide et d’enquête), maintenant le service de recherche de parents disparus, aidait les parents
à retrouver leurs filles disparues. Cette initiative a été lancée lors de la campagne de l’Armée du
Salut pour accroître l’âge du consentement en Angleterre. Voici un extrait d’un article de la
revue War Cry de 1891 qui décrit bien le travail fait par cette équipe :
« Un tiers des demandes proviennent de l’étranger. Il faut traiter une importante
quantité de courrier le plus rapidement possible et communiquer avec des agents dans
d’autres pays. L’ampleur de la tâche n’a fait qu’augmenter sous l’effet de la publicité
vantant l’existence de ce service « spécial » qui a élucidé certains dossiers, et en raison,
en grande partie, de la parution de In Darkest England.
Pour bien illustrer les effets de ces deux phénomènes sur le service, il est primordial de
jeter un coup d’œil aux statistiques. Par exemple, en août, en septembre et en octobre de
l’année dernière, soit les trois mois précédents les observations mentionnées
préalablement, nous avons mené 486 nouvelles enquêtes et retrouvé 115 personnes. En
novembre, en décembre et en janvier, soit les trois mois qui ont suivi la publication de In
Darkest England, nous avons reçu 594 nouvelles demandes dont 132 ont été résolues.
Nous élucidons donc en moyenne une affaire sur quatre. Pour mener ces enquêtes, les
représentants du service ont interrogé au bas mot 2490 personnes, et ce, uniquement
pour les cas signalés à Londres et dans les comtés avoisinants. »
Il est évident que la collaboration – travailler avec les familles, les autorités et les autres
agences – est un des principes fondateurs de ce service de détectives de l’Armée du Salut.
De nos jours, ce n’est pas seulement le service de recherche de parents disparus qui assume ce
rôle dans notre territoire. Le service d’aide aux réfugiés et aux immigrants de l’Armée du Salut
de la région de l’Atlantique aide à la réunification des familles. Ce service, qui a pignon sur rue
dans le centre de ressources familiales et l’église communautaire de Spryfield, prête assistance
à 300 clients annuellement. Environ une cinquantaine de nouveaux dossiers sont ouverts
chaque année, et il faut compter plus ou moins trois ans pour les conclure. C’est grâce au travail
d’équipe et aux partenariats réels, ayant la collaboration comme pivot, que ce ministère
ambitieux remporte autant de succès.