Lire un extrait - Page des libraires

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Saša Stanišić
Avant la fête
roman
Traduit de l’allemand
par Françoise Toraille
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titre original :
Vor dem Fest
La traduction de ce texte a été soutenue par une
subvention du Goethe-Institut créé par le ministère des
Affaires étrangères allemand.
Illustration de bande : © Anna Sherwin/Millennium Images UK
ISBN 978‑2-­234‑07817‑8
© Saša Stanišić, 2014, Luchterhand Literaturverlag, a division of
Verlagsgruppe Random House GmbH, München, Germany.
© 2015, Éditions Stock pour la traduction française.
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Pour Katja
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For billions of years since the outset of time
Every single one of your ancestors has survived
Every single person on your mum and dad’s side
Successfully looked after and passed on to you life.
What are the chances of that like ? 1
The Streets, On the Edge of a Cliff
1. Pendant des billions d’années depuis que le monde est monde / Chacun
de vos ancêtres a survécu / Chaque individu du côté de votre m’man et de
votre p’pa / A réussi à veiller sur la vie en vous la transmettant / Combien y
avait-il de chances pour cela ? Toutes les notes sont de la traductrice.
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Nous sommes tristes. Nous n’avons plus de passeur.
Le passeur est mort. Deux lacs, pas de passeur. Désormais, pour gagner les îles, tu devras posséder un bateau.
Ou être un bateau. Ou traverser à la nage. Mais essaye
donc de nager quand les blocs de glace claquent dans
les vagues comme les mille tiges d’un carillon à vent.
En théorie, tu peux faire le tour du lac à pied, en
longeant la rive. Mais nous avons négligé l’entretien du
sentier. Le sol est marécageux et les passerelles pourries
et malencontreuses, les broussailles ont prospéré, elles
entravent le chemin à hauteur d’homme.
La nature reprend ses droits. Voilà ce qu’on dirait
ailleurs. Nous ne le disons pas. Parce que c’est inconvenant. La nature n’est pas logique. On ne peut pas se
fier à elle. Par conséquent, ne forge pas d’expressions
sur ce à quoi tu ne peux te fier.
Près des ruines de l’ancienne ferme Schielke, sur la
rive en contrebas, à l’endroit où le lac caresse tendrement
la route, quelqu’un s’est débarrassé de son bric-à-brac.
Un frigo est englué dans le sol boueux, une boîte de
conserve de thon est restée dedans. Le passeur nous l’avait
raconté. Et que ça l’avait mis en colère. Pas à cause des
détritus en général, mais à cause du thon en particulier.
Maintenant, le passeur est mort, et ce que font les
rives, nous ne savons pas qui nous le racontera. Qui
dira si bien : « Où le lac caresse tendrement la route »
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et « C’était du thon venu des mers lointaines, au large
de la Norvège. » Des phrases comme celles-là, seuls les
passeurs peuvent les dire.
Depuis la chute du Mur, nous n’avons plus trouvé
d’expressions qui tombent bien. Le passeur, il racontait
bien les histoires. Mais ne t’imagine pas qu’en cet instant
de faiblesse nous demandons au Lac Profond, qui en
l’absence du passeur l’est encore davantage, comment
il va. Ni au Grand Lac, qui a noyé le passeur, pourquoi
il a agi ainsi.
La noyade du passeur, nul ne l’a vue. C’est mieux
comme ça. D’ailleurs, que voudrais-tu donc voir quand
quelqu’un se noie ? Ça n’a rien de joli. Il s’était sans
doute embarqué à la nuit tombée, le lac était couvert de
brouillard. Au petit matin, une barque errait sur l’eau,
vide et inutile comme un adieu sans personne pour le
recevoir.
Des plongeurs sont venus. Madame Schwermuth leur
a préparé un café, ils l’ont bu, ont regardé le lac, ont
plongé dedans et en ont ressorti le passeur. Des hommes
grands, blonds, taciturnes, n’utilisant que l’impératif,
ont transféré le passeur. Debout sur la rive, serrés dans
leurs combinaisons, noirs et raides comme des points
d’exclamation posés par la mort. Dégoulinants, ils ont
mangé des sandwiches végétariens.
Le passeur a été enterré, et le sonneur de cloches a raté
son entrée, les cloches ont carillonné avec une heure et
demie de retard, tout le monde était déjà attablé devant
les gâteaux de l’enterrement, au café Gleis 1. Le sonneur
n’arrive pratiquement plus à monter un étage sans aide.
Récemment, il a sonné dix-huit coups à midi un quart
et en plus il s’est démis l’épaule. Alors que nous avons
un carillon automatique et Johann, l’apprenti. Mais le
sonneur ne les apprécie pas vraiment, ni l’un ni l’autre.
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Ils sont plus nombreux à s’en aller morts qu’à naître.
Nous entendons les anciens s’esseuler. Nous regardons les jeunes forger leur manque de projet. Ou leur
projet de départ. Au printemps, nous avons perdu la
fréquence horaire de la ligne 419. Les gens disent :
encore quelques générations, ça ne peut pas durer
plus longtemps. Notre point de vue : ça va s’arranger.
Ça s’est toujours plus ou moins arrangé. La peste et la
guerre, les épidémies et les famines, la vie et la mort,
nous avons survécu à tout. Ça va s’arranger, d’une
manière ou d’une autre.
Seulement, maintenant, le passeur est mort. À qui
les ivrognes pourront-ils s’adresser si Ulli les a jetés
dehors ? Qui organisera pour les visiteurs, venus de
Berlin et environs, des chasses au trésor avec tant d’art
qu’aucun trésor ne sera découvert et ensuite, dans le bac
du retour, les enfants pleureront doucement, les mères
se plaindront poliment au passeur et les pères se casseront la tête pendant des jours et des jours pour trouver
où est l’erreur. Ils commenceront par s’en prendre aux
nouveaux Länder de la République fédérale, puis s’interrogeront sur leur virilité, et arrivés sur le rivage, ils croqueront une pomme et repartiront sur leurs bicyclettes
aux illusions perdues, en route vers la Baltique, départ
sans retour. Qui désormais ?
Le passeur est mort, et les autres morts s’étonnent :
que vient faire un passeur sous la terre ? Il aurait bien
pu rester tranquillement dans le lac, et basta.
Personne pour dire : je suis le nouveau passeur. Les
rares individus qui comprennent qu’il nous faut absolument un nouveau passeur n’y connaissent rien en matière
de bacs. Ou pour ce qui est de consoler les eaux. Ou
alors ils sont trop vieux. D’autres font comme si nous
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n’avions jamais eu de passeur. D’autres encore disent :
le passeur est mort, vivent les barques de location.
Le passeur est mort et personne ne sait pourquoi.
Nous sommes tristes. Nous n’avons plus de passeur.
Les lacs sont redevenus sombres et sauvages et regardent
alentour, aux aguets.
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La station service a mis la clé sous la porte, pour
le plein, tu dois aller à Woldegk. En moyenne, depuis
ce moment-là, le village tourne moins en rond sur luimême et roule davantage droit sur Woldegk, en récitant
du Fontane, du moins pour ceux qui connaissent Fontane
par cœur. La station service manque en moyenne plus à
la jeunesse qu’aux anciens. Pas seulement pour l’essence.
Pour les paquets de KitKat et les bières à emporter et
pour Unforgiving, goût Orange Inferno, la boisson énergisante qui fait fureur dans les stations service est-allemandes,
avec ses 32 mg de caféine pour 100 ml.
Lada, qu’on appelle ainsi parce qu’il est parti à treize
ans au Danemark avec la Lada de son grand-père, vient
de flanquer pour la troisième fois en trois mois sa Golf
dans le Lac Profond. Y a-t-il un rapport avec l’absence
de station service ? Non. Il y a un rapport avec Lada.
Et avec le chemin côtier qui, ici, est super adapté à une
vitesse de 200 km/h. En théorie.
Le lac a fait des bulles. De la rive, Johann et Suzi le
muet ont commencé par trouver ça drôle, et puis plus
vraiment drôle. Une minute s’est écoulée. Johann a ôté
son bandeau, il est entré dans l’eau – des trois, c’est lui
qui nage le moins bien. C’est aussi le plus jeune. Un
gamin parmi des hommes. Aucun résultat. Lada a ressurgi tout seul. Sa clope encore entre les dents. Il lui a
un peu fallu aider Johann à se sortir de là.
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Fürstenfelde. Population : impaire. Nos saisons : le
printemps, l’été, l’automne et l’hiver. L’été l’emporte
d’une bonne longueur. Notre été s’en tire à peine moins
bien qu’au bord de la Méditerranée. En guise de Méditerranée, nous avons les lacs. Le printemps ne vaut rien
pour les tempéraments allergiques ni pour Madame
Schwermuth, de la Maison du Patrimoine, au printemps,
elle déprime. L’automne est coupé en deux, automne
précoce et automne tardif. C’est pendant l’automne tardif
que s’est développé le tourisme autour des machines
agricoles. Des pères citadins viennent avec leurs fils
pour leur montrer les machines agricoles travaillant de
nuit. Les fils : bouche bée devant les roues géantes, les
projecteurs et le boucan. Dans un village avec deux lacs,
l’histoire de l’hiver commence toujours au moment où
les lacs gèlent et s’achève quand la glace fond.
« Tu vas en faire quoi, de ta caisse ? » a demandé Johann
à Lada, qui n’est pas un débutant en matière de voiture
à sortir du lac et à remettre en marche selon les règles,
et Lada a dit : « La ressortir un de ces quatre. »
Suzi le muet a relancé sa ligne. Il s’était interrompu
un instant à cause de la mésaventure de Lada. Suzi est
un pêcheur passionné. Si tu es né muet, d’une certaine
façon, tu es prédestiné pour la pêche à la ligne. D’ailleurs,
muet, ça veut dire quoi ? L’expression « cordes vocales
bousillées » serait politiquement plus correcte.
Johann battait doucement la mesure sur sa cuisse.
Son examen de carillonneur, c’est demain. Il a composé
un petit air spécialement pour la fête. Au lieu de faire
branler les cloches, il va les frapper avec les marteaux,
on appelle ça un carillon. Lada et Suzi ne sont pas au
courant. Ça vaut mieux, sinon, ils ne se priveraient pas
de commentaires débiles.
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Ils se sont déshabillés tous les trois, ne gardant que leur
caleçon. Johann et Lada pour faire sécher leurs affaires,
Suzi par solidarité. Les muscles superbes de Lada, les
muscles superbes de Suzi, les côtes de Johann. Suzi se
coiffe les cheveux en arrière, il a toujours un peigne
sous la main, geste en voie de disparition. La queue
d’un dragon sur le front, le puissant corps du dragon
enroulé autour de la nuque de Suzi, la tête crachant le
feu sur l’omoplate. Suzi, la beauté des films italiens des
années 1950. Ceux que sa mère regarde tout le temps
en chialant.
Sauterelles. Hirondelles. Guêpes. Toutes lasses, très
lasses.
Parce que l’automne est déjà bien là.
Aujourd’hui, c’était le dernier jour vraiment chaud
de l’année. Le dernier jour où tu peux rester allongé
dans l’herbe, en caleçon. Les insectes te grimpent dessus
comme si tu étais un obstacle naturel dans ce paysage
de moraine frontale, c’est aussi un peu ce que tu es. Si
tu viens d’ici, tu le sais : c’est le dernier jour vraiment
chaud. Pas à cause des hirondelles ou de l’appli « météo ».
Tu le sais parce que tu t’es déshabillé et que tu t’es
allongé, et si tu es une fille, tu as plongé tes doigts de
pied dans le sable. Si tu n’es pas une fille, tu n’as rien
fait avec tes doigts de pied, tu t’es simplement allongé.
Couché comme ça, tu as regardé le ciel, et tout était
clair : aujourd’hui, dernier jour vraiment chaud. Si par
miracle il en venait quand même encore un, cela ne
voudrait rien dire : le dernier, c’était aujourd’hui.
Lada et Johann avaient observé Suzi et lui avaient
donné des tuyaux, parce qu’il ne prenait rien. Essaye
donc sous le frêne, les poissons, ils ont trop chaud, et
ainsi de suite. Suzi avait coincé sa canne à pêche entre
ses jambes et s’était exprimé en langue des signes. Lada
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comprend assez bien la langue de Suzi. En fait, il la
comprend plutôt mal, mais Suzi le muet, il le connaît
depuis toujours. « Le temps joue en notre faveur », a-t-il
traduit pour Johann. Qui l’a regardé d’un air interrogateur. Lada a haussé les épaules et craché dans le lac.
Sur le chemin qui longe le rivage, Anna approchait sur
son vélo. Petite robe à bretelles, la classe. Johann lui a
spontanément fait signe, un vrai garçon. Anna regardait
droit devant elle.
« Comment tu lui fais signe ? » Lada a flanqué une
bourrade dans l’épaule de Johann. Un bateau plein de
touristes avançait sur le lac dans le ronronnement de son
moteur. Lada a lancé un sifflement strident. Les touristes
se sont mis à agiter leurs casquettes. Lada agitait les mains,
les touristes lui répondaient. Les touristes prenaient des
photos. Alors Lada leur a fait un doigt d’honneur.
« Ça ne compte pas, ce sont des touristes qui font
signe quoi qu’il arrive », dit Johann.
Lada lui a envoyé une nouvelle bourrade. Sur l’épaule
de Lada, un loup montre les dents. Sur le dos de Lada,
on peut lire : The Legend.
« Qu’est-ce que tu regardes ?
– Je vais aussi me faire faire un tatouage.
– Tu entends, Suzi ? Ce merdeux veut se faire tatouer.
Cool. »
Il y a une chose que Johann a apprise au contact de
Lada : garder son calme. Garder la main. Se laisser provoquer : faiblesse. « Et lui, il veut dire quelque chose ? »
Suzi aussi a un loup sur le mollet.
Lada l’a regardé dans les yeux. A craché de côté. « Les
loups sont de retour. » Il parlait très lentement : « Allemagne, de nouveau terre des loups. Venus de Pologne,
de Russie. Des milliers de kilomètres. Animaux splendides. Des chasseurs. Dis : horde !
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– Horde.
– Ça cogne, non ? Tant de force dans ce seul mot !
Suzi et moi, nous sommes ses alliés, au loup. » Lada a
empoigné Johann par la nuque : « Ça reste entre nous,
compris ? On a fait venir des loups. De Lusace. Parce
que, autrefois, ici aussi il y avait des loups. Demande à
ta mère. Dans la lande de Zervelin, près de la base de
missiles ? C’est là qu’on les a relâchés. »
Rester cool. Continuer à poser des questions. Parfois,
Lada sort ce genre de choses pour faire peur à Johann.
Suzi s’est retourné, il tend l’oreille, attentif. Johann s’est
raclé la gorge.
« Combien ?
– C’est marrant. Je me disais que tu allais sûrement
le demander, hein. Quatre. Deux petits, deux adultes.
Écoute, vieux : c’est pas des blagues. Tu la boucles, pigé ?
– Bien sûr.
– Bon. »
Suzi a une touche. Brève résistance. Une petite carpe.
Suzi l’a remise à l’eau.
Lada s’est levé. « Allez, les gars, en route, on va chez
Ulli. Suzi nous paye un coup. » Et c’est ce qui est arrivé,
parce que Lada, c’est un gars qui tient parole.
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La carpe peut se montrer jalouse de la nourriture
des autres poissons. Quand ils mangent, elle s’approche. À l’automne, alors que la température de l’eau
diminue, il lui faut de moins en moins de nourriture.
Chez les frelons, les mâles fécondent les jeunes reines
et s’empressent de mourir. Les jeunes reines s’enfouissent
jusqu’au printemps sous la mousse, dans le bois pourri,
dans les cauchemars de la libellule.
Dans le Kiecker, l’antique forêt, le pic martèle les
millisecondes de notre vie éphémère.
Car l’automne est là.
La meute est en éveil.
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La Cosmopolite
Collection créée par André Bay
(Extrait du catalogue)
Kôbô Abé
Vassilis Alexakis
Jorge Amado
Maria Àngels Anglada
Reinaldo Arenas
Sawako Ariyoshi
James Baldwin
Jo Baker
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La femme des sables
La face d’un autre
L’homme-­boîte
Talgo
Tieta d’Agreste
La bataille du Petit Trianon
Le vieux marin
Dona Flor et ses deux maris
Cacao
Les deux morts de Quinquin-­La-­
Flotte
Tereza Batista
Gabriela, girofle et cannelle
La découverte de l’Amérique
par les Turcs
La boutique aux miracles
Le violon d’Auschwitz
Le cahier d’Aram
L’assaut
Kaé ou les deux rivales
Les années du crépuscule
Si Beale Street pouvait parler
Harlem Quartet
Une saison à Longbourn
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Elena Balzamo (sous la dir. de) Masterclass et autres nouvelles
suédoises
Herman Bang
Tine
Maison blanche. Maison grise
Julian Barnes
Le perroquet de Flaubert
Le soleil en face
Jon Bauer
Des cailloux dans le ventre
Mario Bellatin
Salon de beauté
Karen Blixen
Sept contes gothiques
Britta Böhler
La décision
Ivan Bounine
Le monsieur de San Francisco
André Brink
Un turbulent silence
Une saison blanche et sèche
Les droits du désir
Louis Bromfield
La mousson
Ron Butlin
Appartenance
La vie et l’œuvre du compositeur
Karel Čapek
Foltyn
Dulce Maria Cardoso
Le retour
Raymond Carver
Les vitamines du bonheur suivi de
Tais-­toi, je t’en prie et Parlez-­
moi d’amour
Gabriele D’Annunzio
Terre vierge
Kathryn Davis
À la lisière du monde
Aux enfers
Federico De Roberto
Les princes de Francalanza
Lyubko Deresh
Culte
Anita Desai
Un héritage exorbitant
Tove Ditlevsen
Printemps précoce
Carmen Domingo
Secrets d’alcôve
Emma Donoghue
Room
Égarés
Frog Music
Jennifer Egan
Qu’avons-­nous fait de nos rêves ?
Monika Fagerholm
La fille américaine
La scène à paillettes
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Lygia Fagundes Telles
Kjartan Fløgstad
Tomomi Fujiwara
Claire Fuller
Horst Wolframm Geiszler
Alberto Gerchunoff
Margherita Giacobino
Robert Graves
Wendy Guerra
Farjallah Haïk
Samantha Harvey
Alfred Hayes
Mark Helprin
Hermann Hesse
Nick Hornby
E.T.A. Hoffmann
Yasushi Inoué
J. W. Ironmonger
Jens Peter Jacobsen
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Les pensionnaires
Grand Manila
Des hommes ordinaires
Le conducteur de métro
Les jours infinis
Cher Augustin
Les gauchos juifs
Toutes nos mères
King Jesus
Tout le monde s’en va
Mère Cuba
Poser nue à La Havane
Negra
L’envers de Caïn
Joumana
La mémoire égarée
La vérité sur William
In Love
Conte d’hiver
Demian
Funny Girl
Les élixirs du diable
Le fusil de chasse et autres récits,
édition intégrale des nouvelles
de l’auteur publiées dans La
Cosmopolite
Histoire de ma mère
Les dimanches de Monsieur Ushioda
Paroi de glace
Au bord du lac
Le faussaire
Combat de taureaux
Le Maître de thé
Pluie d’orage
Le génie des coïncidences
Niels Lyhne
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Henry James
Tania James
Eyvind Johnson
Ismaïl Kadaré
Yoram Kaniuk
Jack Kerouac
Ken Kesey
Rachel Kushner
Pär Lagerkvist
Selma Lagerlöf
Eduardo Lago
Timothy S. Lane
D.H. Lawrence
Sinclair Lewis
Davide Longo
Amy Grace Loyd
Luxun
Thomas Mann
Katherine Mansfield
Trude Marstein
Ronit Matalon
Predrag Matvejevitch
Carson McCullers
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L’autel des morts suivi de Dans
la cage
Le regard aux aguets
L’atlas des inconnus
Le roman d’Olof
La ville sans enseignes
Adam ressuscité
Confessions d’un bon Arabe
Maggie Cassidy
Vol au-­dessus d’un nid de coucou
Les lance-flammes
Le nain
Le bourreau
Barabbas
L’anneau du pêcheur
Jérusalem en terre sainte
L’empereur du Portugal
Appelle-­moi Brooklyn
Voleur de cartes
Devenir une légende
Île mon île
Babbitt
L’homme vertical
Le bruit des autres
Le journal d’un fou
Tonio Kröger
La mort à Venise
Nouvelles
Lettres
Cahier de notes
Faire le bien
Le bruit de nos pas
Entre asile et exil
Le cœur est un chasseur solitaire
suivi de Écrivains, écriture et
autres propos
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Gustav Meyrink
Henry Miller
Henry Miller / Anaïs Nin
Wu Ming-­yi
Antonio Monda
Vladimir Nabokov
Ramita Navai
William Navarrete
Nigel Nicolson
Anaïs Nin
Joyce Carol Oates
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Le cœur hypothéqué
Frankie Addams
La ballade du café triste
L’horloge sans aiguilles
Reflets dans un œil d’or
Le Golem
Tropique du Capricorne
Un dimanche après la guerre
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Tropique du Cancer suivi de
Tropique du Capricorne
Correspondance passionnée
L’homme aux yeux à facettes
Le goût amer de la justice
Don Quichotte
Austen, Dickens, Flaubert,
Stevenson
Proust, Kafka, Joyce
Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski
Tolstoï, Tchekhov, Gorki
Vivre et mentir à Téhéran
La danse des millions
En fugue
Portrait d’un mariage
Les miroirs dans le jardin
Les chambres du cœur
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l’amour
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Journaux de jeunesse
(1914‑1931)
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Bellefleur
Blonde
Confessions d’un gang de filles
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Kenzaburo Oé
Sofi Oksanen
Olivia
O. Henry
Robert Penn Warren
Jia Pingwa
Kevin Powers
Ruth Prawer Jhabvala
Lucía Puenzo
Thomas Rosenboom
Vita Sackville-­West /
Virginia Woolf
Moshe Sakal
Arthur Schnitzler
James Scudamore
Mihail Sebastian
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Nous étions les Mulvaney
La fille tatouée
La légende de Bloodsmoor
Zombi
Les mystères de Winterthurn
Marya, une vie
Corky
Une affaire personnelle
Purge
Les vaches de Staline
Quand les colombes disparurent
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La malédiction de Jacinta
La fureur de la langouste
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Le danseur de tango
Correspondance
Yolanda
Madame Béate et son fils
La ronde
Mademoiselle Else
La pénombre des âmes
Vienne au crépuscule
Mourir
L’étrangère
La clinique de l’amnésie
Journal (1935‑1944)
11/05/15 13:28
Kamila Shamsie
Isaac Bashevis Singer
Ersi Sotiropoulos
Muriel Spark
Saša Stanišić
Sara Stridsberg
Junichiro Tanizaki
Bilal Tanweer
Rupert Thomson
Carl Frode Tiller
Léon Tolstoï
Ivan Tourgueniev
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Là où commencent
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Le magicien de Lublin
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L’esclave
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Mariapia Veladiano
Ernst Emil Wiechert
Oscar Wilde
Christa Wolf
Virginia Woolf
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Le visiteur du soir
Le défaut
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Journal intégral (1915‑1941)
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Kikou Yamata
Stefan Zweig
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Instants de vie
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Masako
La dame de beauté
Nietzsche
Vingt-­quatre heures de la vie d’une
femme
Le joueur d’échecs
La confusion des sentiments
Amok
Lettre d’une inconnue
11/05/15 13:28

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