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Saša Stanišić Avant la fête roman Traduit de l’allemand par Françoise Toraille P001-378-9782234078178.indd 5 11/05/15 13:28 titre original : Vor dem Fest La traduction de ce texte a été soutenue par une subvention du Goethe-Institut créé par le ministère des Affaires étrangères allemand. Illustration de bande : © Anna Sherwin/Millennium Images UK ISBN 978‑2-234‑07817‑8 © Saša Stanišić, 2014, Luchterhand Literaturverlag, a division of Verlagsgruppe Random House GmbH, München, Germany. © 2015, Éditions Stock pour la traduction française. P001-378-9782234078178.indd 6 11/05/15 13:28 Pour Katja P001-378-9782234078178.indd 7 11/05/15 13:28 For billions of years since the outset of time Every single one of your ancestors has survived Every single person on your mum and dad’s side Successfully looked after and passed on to you life. What are the chances of that like ? 1 The Streets, On the Edge of a Cliff 1. Pendant des billions d’années depuis que le monde est monde / Chacun de vos ancêtres a survécu / Chaque individu du côté de votre m’man et de votre p’pa / A réussi à veiller sur la vie en vous la transmettant / Combien y avait-il de chances pour cela ? Toutes les notes sont de la traductrice. P001-378-9782234078178.indd 9 11/05/15 13:28 I P001-378-9782234078178.indd 11 11/05/15 13:28 P001-378-9782234078178.indd 12 11/05/15 13:28 Nous sommes tristes. Nous n’avons plus de passeur. Le passeur est mort. Deux lacs, pas de passeur. Désormais, pour gagner les îles, tu devras posséder un bateau. Ou être un bateau. Ou traverser à la nage. Mais essaye donc de nager quand les blocs de glace claquent dans les vagues comme les mille tiges d’un carillon à vent. En théorie, tu peux faire le tour du lac à pied, en longeant la rive. Mais nous avons négligé l’entretien du sentier. Le sol est marécageux et les passerelles pourries et malencontreuses, les broussailles ont prospéré, elles entravent le chemin à hauteur d’homme. La nature reprend ses droits. Voilà ce qu’on dirait ailleurs. Nous ne le disons pas. Parce que c’est inconvenant. La nature n’est pas logique. On ne peut pas se fier à elle. Par conséquent, ne forge pas d’expressions sur ce à quoi tu ne peux te fier. Près des ruines de l’ancienne ferme Schielke, sur la rive en contrebas, à l’endroit où le lac caresse tendrement la route, quelqu’un s’est débarrassé de son bric-à-brac. Un frigo est englué dans le sol boueux, une boîte de conserve de thon est restée dedans. Le passeur nous l’avait raconté. Et que ça l’avait mis en colère. Pas à cause des détritus en général, mais à cause du thon en particulier. Maintenant, le passeur est mort, et ce que font les rives, nous ne savons pas qui nous le racontera. Qui dira si bien : « Où le lac caresse tendrement la route » 13 P001-378-9782234078178.indd 13 11/05/15 13:28 et « C’était du thon venu des mers lointaines, au large de la Norvège. » Des phrases comme celles-là, seuls les passeurs peuvent les dire. Depuis la chute du Mur, nous n’avons plus trouvé d’expressions qui tombent bien. Le passeur, il racontait bien les histoires. Mais ne t’imagine pas qu’en cet instant de faiblesse nous demandons au Lac Profond, qui en l’absence du passeur l’est encore davantage, comment il va. Ni au Grand Lac, qui a noyé le passeur, pourquoi il a agi ainsi. La noyade du passeur, nul ne l’a vue. C’est mieux comme ça. D’ailleurs, que voudrais-tu donc voir quand quelqu’un se noie ? Ça n’a rien de joli. Il s’était sans doute embarqué à la nuit tombée, le lac était couvert de brouillard. Au petit matin, une barque errait sur l’eau, vide et inutile comme un adieu sans personne pour le recevoir. Des plongeurs sont venus. Madame Schwermuth leur a préparé un café, ils l’ont bu, ont regardé le lac, ont plongé dedans et en ont ressorti le passeur. Des hommes grands, blonds, taciturnes, n’utilisant que l’impératif, ont transféré le passeur. Debout sur la rive, serrés dans leurs combinaisons, noirs et raides comme des points d’exclamation posés par la mort. Dégoulinants, ils ont mangé des sandwiches végétariens. Le passeur a été enterré, et le sonneur de cloches a raté son entrée, les cloches ont carillonné avec une heure et demie de retard, tout le monde était déjà attablé devant les gâteaux de l’enterrement, au café Gleis 1. Le sonneur n’arrive pratiquement plus à monter un étage sans aide. Récemment, il a sonné dix-huit coups à midi un quart et en plus il s’est démis l’épaule. Alors que nous avons un carillon automatique et Johann, l’apprenti. Mais le sonneur ne les apprécie pas vraiment, ni l’un ni l’autre. 14 P001-378-9782234078178.indd 14 11/05/15 13:28 Ils sont plus nombreux à s’en aller morts qu’à naître. Nous entendons les anciens s’esseuler. Nous regardons les jeunes forger leur manque de projet. Ou leur projet de départ. Au printemps, nous avons perdu la fréquence horaire de la ligne 419. Les gens disent : encore quelques générations, ça ne peut pas durer plus longtemps. Notre point de vue : ça va s’arranger. Ça s’est toujours plus ou moins arrangé. La peste et la guerre, les épidémies et les famines, la vie et la mort, nous avons survécu à tout. Ça va s’arranger, d’une manière ou d’une autre. Seulement, maintenant, le passeur est mort. À qui les ivrognes pourront-ils s’adresser si Ulli les a jetés dehors ? Qui organisera pour les visiteurs, venus de Berlin et environs, des chasses au trésor avec tant d’art qu’aucun trésor ne sera découvert et ensuite, dans le bac du retour, les enfants pleureront doucement, les mères se plaindront poliment au passeur et les pères se casseront la tête pendant des jours et des jours pour trouver où est l’erreur. Ils commenceront par s’en prendre aux nouveaux Länder de la République fédérale, puis s’interrogeront sur leur virilité, et arrivés sur le rivage, ils croqueront une pomme et repartiront sur leurs bicyclettes aux illusions perdues, en route vers la Baltique, départ sans retour. Qui désormais ? Le passeur est mort, et les autres morts s’étonnent : que vient faire un passeur sous la terre ? Il aurait bien pu rester tranquillement dans le lac, et basta. Personne pour dire : je suis le nouveau passeur. Les rares individus qui comprennent qu’il nous faut absolument un nouveau passeur n’y connaissent rien en matière de bacs. Ou pour ce qui est de consoler les eaux. Ou alors ils sont trop vieux. D’autres font comme si nous 15 P001-378-9782234078178.indd 15 11/05/15 13:28 n’avions jamais eu de passeur. D’autres encore disent : le passeur est mort, vivent les barques de location. Le passeur est mort et personne ne sait pourquoi. Nous sommes tristes. Nous n’avons plus de passeur. Les lacs sont redevenus sombres et sauvages et regardent alentour, aux aguets. P001-378-9782234078178.indd 16 11/05/15 13:28 La station service a mis la clé sous la porte, pour le plein, tu dois aller à Woldegk. En moyenne, depuis ce moment-là, le village tourne moins en rond sur luimême et roule davantage droit sur Woldegk, en récitant du Fontane, du moins pour ceux qui connaissent Fontane par cœur. La station service manque en moyenne plus à la jeunesse qu’aux anciens. Pas seulement pour l’essence. Pour les paquets de KitKat et les bières à emporter et pour Unforgiving, goût Orange Inferno, la boisson énergisante qui fait fureur dans les stations service est-allemandes, avec ses 32 mg de caféine pour 100 ml. Lada, qu’on appelle ainsi parce qu’il est parti à treize ans au Danemark avec la Lada de son grand-père, vient de flanquer pour la troisième fois en trois mois sa Golf dans le Lac Profond. Y a-t-il un rapport avec l’absence de station service ? Non. Il y a un rapport avec Lada. Et avec le chemin côtier qui, ici, est super adapté à une vitesse de 200 km/h. En théorie. Le lac a fait des bulles. De la rive, Johann et Suzi le muet ont commencé par trouver ça drôle, et puis plus vraiment drôle. Une minute s’est écoulée. Johann a ôté son bandeau, il est entré dans l’eau – des trois, c’est lui qui nage le moins bien. C’est aussi le plus jeune. Un gamin parmi des hommes. Aucun résultat. Lada a ressurgi tout seul. Sa clope encore entre les dents. Il lui a un peu fallu aider Johann à se sortir de là. 17 P001-378-9782234078178.indd 17 11/05/15 13:28 Fürstenfelde. Population : impaire. Nos saisons : le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. L’été l’emporte d’une bonne longueur. Notre été s’en tire à peine moins bien qu’au bord de la Méditerranée. En guise de Méditerranée, nous avons les lacs. Le printemps ne vaut rien pour les tempéraments allergiques ni pour Madame Schwermuth, de la Maison du Patrimoine, au printemps, elle déprime. L’automne est coupé en deux, automne précoce et automne tardif. C’est pendant l’automne tardif que s’est développé le tourisme autour des machines agricoles. Des pères citadins viennent avec leurs fils pour leur montrer les machines agricoles travaillant de nuit. Les fils : bouche bée devant les roues géantes, les projecteurs et le boucan. Dans un village avec deux lacs, l’histoire de l’hiver commence toujours au moment où les lacs gèlent et s’achève quand la glace fond. « Tu vas en faire quoi, de ta caisse ? » a demandé Johann à Lada, qui n’est pas un débutant en matière de voiture à sortir du lac et à remettre en marche selon les règles, et Lada a dit : « La ressortir un de ces quatre. » Suzi le muet a relancé sa ligne. Il s’était interrompu un instant à cause de la mésaventure de Lada. Suzi est un pêcheur passionné. Si tu es né muet, d’une certaine façon, tu es prédestiné pour la pêche à la ligne. D’ailleurs, muet, ça veut dire quoi ? L’expression « cordes vocales bousillées » serait politiquement plus correcte. Johann battait doucement la mesure sur sa cuisse. Son examen de carillonneur, c’est demain. Il a composé un petit air spécialement pour la fête. Au lieu de faire branler les cloches, il va les frapper avec les marteaux, on appelle ça un carillon. Lada et Suzi ne sont pas au courant. Ça vaut mieux, sinon, ils ne se priveraient pas de commentaires débiles. 18 P001-378-9782234078178.indd 18 11/05/15 13:28 Ils se sont déshabillés tous les trois, ne gardant que leur caleçon. Johann et Lada pour faire sécher leurs affaires, Suzi par solidarité. Les muscles superbes de Lada, les muscles superbes de Suzi, les côtes de Johann. Suzi se coiffe les cheveux en arrière, il a toujours un peigne sous la main, geste en voie de disparition. La queue d’un dragon sur le front, le puissant corps du dragon enroulé autour de la nuque de Suzi, la tête crachant le feu sur l’omoplate. Suzi, la beauté des films italiens des années 1950. Ceux que sa mère regarde tout le temps en chialant. Sauterelles. Hirondelles. Guêpes. Toutes lasses, très lasses. Parce que l’automne est déjà bien là. Aujourd’hui, c’était le dernier jour vraiment chaud de l’année. Le dernier jour où tu peux rester allongé dans l’herbe, en caleçon. Les insectes te grimpent dessus comme si tu étais un obstacle naturel dans ce paysage de moraine frontale, c’est aussi un peu ce que tu es. Si tu viens d’ici, tu le sais : c’est le dernier jour vraiment chaud. Pas à cause des hirondelles ou de l’appli « météo ». Tu le sais parce que tu t’es déshabillé et que tu t’es allongé, et si tu es une fille, tu as plongé tes doigts de pied dans le sable. Si tu n’es pas une fille, tu n’as rien fait avec tes doigts de pied, tu t’es simplement allongé. Couché comme ça, tu as regardé le ciel, et tout était clair : aujourd’hui, dernier jour vraiment chaud. Si par miracle il en venait quand même encore un, cela ne voudrait rien dire : le dernier, c’était aujourd’hui. Lada et Johann avaient observé Suzi et lui avaient donné des tuyaux, parce qu’il ne prenait rien. Essaye donc sous le frêne, les poissons, ils ont trop chaud, et ainsi de suite. Suzi avait coincé sa canne à pêche entre ses jambes et s’était exprimé en langue des signes. Lada 19 P001-378-9782234078178.indd 19 11/05/15 13:28 comprend assez bien la langue de Suzi. En fait, il la comprend plutôt mal, mais Suzi le muet, il le connaît depuis toujours. « Le temps joue en notre faveur », a-t-il traduit pour Johann. Qui l’a regardé d’un air interrogateur. Lada a haussé les épaules et craché dans le lac. Sur le chemin qui longe le rivage, Anna approchait sur son vélo. Petite robe à bretelles, la classe. Johann lui a spontanément fait signe, un vrai garçon. Anna regardait droit devant elle. « Comment tu lui fais signe ? » Lada a flanqué une bourrade dans l’épaule de Johann. Un bateau plein de touristes avançait sur le lac dans le ronronnement de son moteur. Lada a lancé un sifflement strident. Les touristes se sont mis à agiter leurs casquettes. Lada agitait les mains, les touristes lui répondaient. Les touristes prenaient des photos. Alors Lada leur a fait un doigt d’honneur. « Ça ne compte pas, ce sont des touristes qui font signe quoi qu’il arrive », dit Johann. Lada lui a envoyé une nouvelle bourrade. Sur l’épaule de Lada, un loup montre les dents. Sur le dos de Lada, on peut lire : The Legend. « Qu’est-ce que tu regardes ? – Je vais aussi me faire faire un tatouage. – Tu entends, Suzi ? Ce merdeux veut se faire tatouer. Cool. » Il y a une chose que Johann a apprise au contact de Lada : garder son calme. Garder la main. Se laisser provoquer : faiblesse. « Et lui, il veut dire quelque chose ? » Suzi aussi a un loup sur le mollet. Lada l’a regardé dans les yeux. A craché de côté. « Les loups sont de retour. » Il parlait très lentement : « Allemagne, de nouveau terre des loups. Venus de Pologne, de Russie. Des milliers de kilomètres. Animaux splendides. Des chasseurs. Dis : horde ! 20 P001-378-9782234078178.indd 20 11/05/15 13:28 – Horde. – Ça cogne, non ? Tant de force dans ce seul mot ! Suzi et moi, nous sommes ses alliés, au loup. » Lada a empoigné Johann par la nuque : « Ça reste entre nous, compris ? On a fait venir des loups. De Lusace. Parce que, autrefois, ici aussi il y avait des loups. Demande à ta mère. Dans la lande de Zervelin, près de la base de missiles ? C’est là qu’on les a relâchés. » Rester cool. Continuer à poser des questions. Parfois, Lada sort ce genre de choses pour faire peur à Johann. Suzi s’est retourné, il tend l’oreille, attentif. Johann s’est raclé la gorge. « Combien ? – C’est marrant. Je me disais que tu allais sûrement le demander, hein. Quatre. Deux petits, deux adultes. Écoute, vieux : c’est pas des blagues. Tu la boucles, pigé ? – Bien sûr. – Bon. » Suzi a une touche. Brève résistance. Une petite carpe. Suzi l’a remise à l’eau. Lada s’est levé. « Allez, les gars, en route, on va chez Ulli. Suzi nous paye un coup. » Et c’est ce qui est arrivé, parce que Lada, c’est un gars qui tient parole. P001-378-9782234078178.indd 21 11/05/15 13:28 La carpe peut se montrer jalouse de la nourriture des autres poissons. Quand ils mangent, elle s’approche. À l’automne, alors que la température de l’eau diminue, il lui faut de moins en moins de nourriture. Chez les frelons, les mâles fécondent les jeunes reines et s’empressent de mourir. Les jeunes reines s’enfouissent jusqu’au printemps sous la mousse, dans le bois pourri, dans les cauchemars de la libellule. Dans le Kiecker, l’antique forêt, le pic martèle les millisecondes de notre vie éphémère. Car l’automne est là. La meute est en éveil. 22 P001-378-9782234078178.indd 22 11/05/15 13:28 La Cosmopolite Collection créée par André Bay (Extrait du catalogue) Kôbô Abé Vassilis Alexakis Jorge Amado Maria Àngels Anglada Reinaldo Arenas Sawako Ariyoshi James Baldwin Jo Baker P001-378-9782234078178.indd 367 La femme des sables La face d’un autre L’homme-boîte Talgo Tieta d’Agreste La bataille du Petit Trianon Le vieux marin Dona Flor et ses deux maris Cacao Les deux morts de Quinquin-La- Flotte Tereza Batista Gabriela, girofle et cannelle La découverte de l’Amérique par les Turcs La boutique aux miracles Le violon d’Auschwitz Le cahier d’Aram L’assaut Kaé ou les deux rivales Les années du crépuscule Si Beale Street pouvait parler Harlem Quartet Une saison à Longbourn 11/05/15 13:28 Elena Balzamo (sous la dir. de) Masterclass et autres nouvelles suédoises Herman Bang Tine Maison blanche. Maison grise Julian Barnes Le perroquet de Flaubert Le soleil en face Jon Bauer Des cailloux dans le ventre Mario Bellatin Salon de beauté Karen Blixen Sept contes gothiques Britta Böhler La décision Ivan Bounine Le monsieur de San Francisco André Brink Un turbulent silence Une saison blanche et sèche Les droits du désir Louis Bromfield La mousson Ron Butlin Appartenance La vie et l’œuvre du compositeur Karel Čapek Foltyn Dulce Maria Cardoso Le retour Raymond Carver Les vitamines du bonheur suivi de Tais-toi, je t’en prie et Parlez- moi d’amour Gabriele D’Annunzio Terre vierge Kathryn Davis À la lisière du monde Aux enfers Federico De Roberto Les princes de Francalanza Lyubko Deresh Culte Anita Desai Un héritage exorbitant Tove Ditlevsen Printemps précoce Carmen Domingo Secrets d’alcôve Emma Donoghue Room Égarés Frog Music Jennifer Egan Qu’avons-nous fait de nos rêves ? Monika Fagerholm La fille américaine La scène à paillettes P001-378-9782234078178.indd 368 11/05/15 13:28 Lygia Fagundes Telles Kjartan Fløgstad Tomomi Fujiwara Claire Fuller Horst Wolframm Geiszler Alberto Gerchunoff Margherita Giacobino Robert Graves Wendy Guerra Farjallah Haïk Samantha Harvey Alfred Hayes Mark Helprin Hermann Hesse Nick Hornby E.T.A. Hoffmann Yasushi Inoué J. W. Ironmonger Jens Peter Jacobsen P001-378-9782234078178.indd 369 Les pensionnaires Grand Manila Des hommes ordinaires Le conducteur de métro Les jours infinis Cher Augustin Les gauchos juifs Toutes nos mères King Jesus Tout le monde s’en va Mère Cuba Poser nue à La Havane Negra L’envers de Caïn Joumana La mémoire égarée La vérité sur William In Love Conte d’hiver Demian Funny Girl Les élixirs du diable Le fusil de chasse et autres récits, édition intégrale des nouvelles de l’auteur publiées dans La Cosmopolite Histoire de ma mère Les dimanches de Monsieur Ushioda Paroi de glace Au bord du lac Le faussaire Combat de taureaux Le Maître de thé Pluie d’orage Le génie des coïncidences Niels Lyhne 11/05/15 13:28 Henry James Tania James Eyvind Johnson Ismaïl Kadaré Yoram Kaniuk Jack Kerouac Ken Kesey Rachel Kushner Pär Lagerkvist Selma Lagerlöf Eduardo Lago Timothy S. Lane D.H. Lawrence Sinclair Lewis Davide Longo Amy Grace Loyd Luxun Thomas Mann Katherine Mansfield Trude Marstein Ronit Matalon Predrag Matvejevitch Carson McCullers P001-378-9782234078178.indd 370 L’autel des morts suivi de Dans la cage Le regard aux aguets L’atlas des inconnus Le roman d’Olof La ville sans enseignes Adam ressuscité Confessions d’un bon Arabe Maggie Cassidy Vol au-dessus d’un nid de coucou Les lance-flammes Le nain Le bourreau Barabbas L’anneau du pêcheur Jérusalem en terre sainte L’empereur du Portugal Appelle-moi Brooklyn Voleur de cartes Devenir une légende Île mon île Babbitt L’homme vertical Le bruit des autres Le journal d’un fou Tonio Kröger La mort à Venise Nouvelles Lettres Cahier de notes Faire le bien Le bruit de nos pas Entre asile et exil Le cœur est un chasseur solitaire suivi de Écrivains, écriture et autres propos 11/05/15 13:28 Gustav Meyrink Henry Miller Henry Miller / Anaïs Nin Wu Ming-yi Antonio Monda Vladimir Nabokov Ramita Navai William Navarrete Nigel Nicolson Anaïs Nin Joyce Carol Oates P001-378-9782234078178.indd 371 Le cœur hypothéqué Frankie Addams La ballade du café triste L’horloge sans aiguilles Reflets dans un œil d’or Le Golem Tropique du Capricorne Un dimanche après la guerre Entretiens de Paris Virage à 80 Tropique du Cancer suivi de Tropique du Capricorne Correspondance passionnée L’homme aux yeux à facettes Le goût amer de la justice Don Quichotte Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson Proust, Kafka, Joyce Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski Tolstoï, Tchekhov, Gorki Vivre et mentir à Téhéran La danse des millions En fugue Portrait d’un mariage Les miroirs dans le jardin Les chambres du cœur Une espionne dans la maison de l’amour Henry et June Journaux de jeunesse (1914‑1931) Eux Bellefleur Blonde Confessions d’un gang de filles 11/05/15 13:28 Kenzaburo Oé Sofi Oksanen Olivia O. 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