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MASTER 2 « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE1 « Immersion »
ENSEIGNEMENT : « ambiances urbaines »
Nombre d’heures : 24 heures
Noms de l’enseignant-chercheur : Jean-Paul Thibaud
Institution de formation : Laboratoire de recherche CRESSON- Grenoble
Nombre de crédits : 2
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales ou Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master ou DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) ou équivalent
1) OBJECTIFS :
L’objectif du module est d’introduire les étudiants à la thématique des ambiances urbaines et mettre
en œuvre concrètement cette thématique à l’aide d’un travail de terrain réalisé en petits groupes.
2) CONTENU :
Le contenu du module est centré sur la notion d’ambiance urbaine. Il s’agit de mettre les espaces
publics urbains à l’épreuve de l’expérience sensible et de développer un dispositif de recherche
interdisciplinaire. Des apports magistraux sont proposés, traitant du cadre théorique et conceptuel de
cette notion (un cours sur la notion d’ambiance), des méthodologies de terrains (un panorama des
méthodes d’enquête, la proposition d’un dispositif d’enquête à mettre en œuvre, des exemples de
recherches réalisées) et des outils d’analyse qu’elle convoque (mises en vue, effets sonores). Il s’agit
ainsi de proposer une démarche transversale au croisement des formes sensibles, des formes
construites et des formes sociales. Outre l’apport magistral, un travail de terrain sera encadré, faisant
appel à diverses techniques de captations et de restitution des ambiances.
3) EVALUATION :
L’évaluation est faite sur la base d’un rapport final accompagné d’un DVD (son, image, vidéo)
restituant le travail de terrain réalisé. L’évaluation intègre également un exposé oral par groupe en fin
de séminaire.
4) BIBLIOGRAPHIE :
Les annales de la recherche urbaine. n° 57-58, 1992/1993
A l'écoute de l'environnement. Répertoire des effets sonores. sous la direction de Jean-François
Augoyard et Henry Torgue, Marseille : Editions Parenthèses, 1995
L'espace urbain en méthodes. sous la direction de Jean-Paul Thibaud et Michèle Grosjean, Marseille :
Editions Parenthèses, 2001, 219 p.
Ambiances en Débats. sous la direction de Pascal Amphoux, Jean-Paul Thibaud et Grégoire Chelkoff,
Bernin : A la Croisée, Grenoble, 2004
Marcher en ville. sous la direction de Rachel Thomas, Paris : Editions des archives contemporaines,
2010
Faire une ambiance. sous la direction de Jean-François Augoyard, Bernin : A la Croisée, 2011
MASTER 2 « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE1 « Immersion»
ENSEIGNEMENT : « Marche urbaine »
Nombre d’heures : 18 heures + 6 heures cadrage théorique immersion + plénière suivi-évaluation
Noms de l’enseignante chercheure : Pascale Pichon
Institution de formation : UJM
Nombre de crédits : 2
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales ou Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master ou DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) ou équivalent
1) OBJECTIFS :
Elaborer et pratiquer des traversées urbaines, des cheminements qui invitent à retrouver les qualités
de l’espace public : hospitalité, accessibilité, jeux de visibilités et d’invisibilités, pluralité d’usages,
pensées paysagères, contrastes d’ambiances ; cette approche par l’arpentage, la flânerie, la dérive, la
promenade et la marche doit permettre à l’étudiant une re-connaissance de la ville, de ses dimensions
spatio-temporelles et physiques ainsi qu’une compréhension sensible des espaces publics, de leurs
qualités d’usages. La micro-sociologie (situations, scènes, publics), l’ethnographie (observation
flottante, rencontre de l’altérité et position de l’observateur), et les méthodes des espaces publics
urbains (captation et expérimentation inter-subjectives par les sens, méthodes des parcours
commentés, transects) seront privilégiées.
2) CONTENUS :
Qu’est-ce qu’une promenade sociologique ? Une découverte de la ville et de ses espaces publics ?
Un outil méthodologique ? Un contre-modèle à la promenade touristique ? Tout cela à la fois sans
doute et bien d‘autres choses.
Dans ce cours et ses applications, il s’agira de trouver une nouvelle voie à l’enquête ethnographique
et micro-sociologique afin d’appréhender par l’approche sensible les formes d’urbanités
contemporaines qui se donnent à voir de façon intempestive ou discrète, voire secrète, dans de
multiples actions réciproques et dans des mises en scènes plus ou moins ritualisées de la vie
quotidienne. Co-présences, rencontres, évitements, indifférences, etc. : de multiples attitudes,
comportements dessinent une grammaire des usages et des pratiques comme autant d’indices des
qualités d’espace public.
Thème travaillé au cours de l’année 2012-2013 : De la rue au chemin- du chemin à la rue ; porosité
des frontières urbaines.
Trois étapes pédagogiques scanderont le premier semestre : l’expérimentation, l’observation et la
description et enfin le compte-rendu.
Ces étapes trouveront des prolongements dans le séminaire transversal, et lors des workshops du
second semestre.
3) TRAVAIL DEMANDE ET EVALUATION :
- Une série d’exercices sera réalisée par chaque étudiant seul ou en groupe et deux rendus à miparcours : contrôle continu
- Évaluation finale en jury : proposition d’une marche urbaine conçue grâce à un ensemble de
données sensibles et ethnographiques recueillies via l’apprentissage des méthodologies spécifiques
proposées dans ce cours.
4) BIBLIOGRAPHIE :
Une liasse de textes de référence est proposée aux étudiants pour accompagner par des lectures ce
cours.
Benjamin Walter, Paris, capitale du XIXè siècle, « D. Baudelaire ou les rues de Paris », éd. Allia, 2009,
p31-36.
De Certeau Michel, L’invention du quotidien, 1-arts de faire, « Marches dans la ville », chapitre VII,
Folio-essais, Gallimard, 1990, p. 139-146.
Sansot Pierre, Chemins aux vents, « Je marche… Je marche encore », Payot, 2000, p.292-301.
Pinçon-Charlot, Promenades sociologiques dans Paris,
Thibaud Jean-Paul, L’espace urbain en méthodes, « La méthode des parcours commentés », éd.
Parenthèses (dir. Michèle Grosjean et Jean-Paul Thibaud), 2001, p. 79-99.
MASTER 2 « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE1 « Immersion »
ENSEIGNEMENT : «Espace de l’architecte »
Nombre d’heures : 18 heures
Noms de l’enseignant-architecte : Yan Olivares
Institution de formation : ENSASE
Nombre de crédits : 2
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales ou Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master ou DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) ou équivalent
1) OBJECTIFS :
L’espace public constitue avant tout un espace partagé, un espace de friction d’aspirations différentes
à occuper un lieu. Un endroit où, la plupart du temps, l’on se sent légitime d’être là où l’on est et d’y
faire ce que l’on y fait.
D’où le compromis permanent de l’espace public d’avoir à concilier des attentes diverses, souvent
antagonistes mais qui en font toute sa qualité, celle d’être un espace ou tout reste possible car rien n’y
est définitivement acquis.
Une permissivité contenue.
Un inattendu constant.
une terre des possibles dans la ville.
Spatialement, c’est le vide qui permet cette diversité, un vide dont les nuances d’usages seront
caractérisées par des différences de matériaux, de topographie et de dispositifs spatiaux subtils. Mais
beaucoup d’autres choses entrent en jeux dans la constitution d’un projet, sa constitution est politique
tout autant que technique ou sensible, ou esthétique, ou sécuritaire, ou sociale, ou que sais-je
encore… à nous, à vous, de voir.
Le plan, la cartographie, la maquette concept, la schématisation, la photographie choisie, les mots, la
vidéo, les sons et encore bien d’autres moyens sont autant d’outils pour comprendre et donner à lire
ce «vide» rempli d’intentions.
2) CONTENUS :
Ces 7 séances d’immersion seront l’occasion d’expérimenter votre propre perception de l’espace tout
en faisant l’acquisition du vocabulaire, de la connaissance et du regard indispensable à une lecture de
l’espace public contemporain.
Il s’agit dans un premier temps de pouvoir utiliser un lexique commun, précis, à même de décrire des
notions spatiales complexes. Complexes par la diversité des acteurs qui les pensent et qui les
pratiquent.
Nous nous interrogerons sur les usages parfois détournés, sur ces espaces indéfinis mais pratiqués,
sur des notions ouvertes d’espace partagé parfois à la limite du public et du privé… bref sur toutes ces
notions qui ouvrent notre compréhension sur ces espaces qui structurent la ville par le vide.
L’étude des sites choisis seront l’occasion de mettre à l’épreuve vos connaissances et votre capacité à
initier de nouveaux outils d’analyse sur l’espace et la ville contemporaine. Chaque scéance fera l’objet
d’une présentation et d’un recadrage pour les scéances suivantes.
Une réflexion critique et une dimension expérimentale sont attendus lors de ce travail.
3) TRAVAIL DEMANDE ET EVALUATION :
L’évaluation se fera en continue en prenant en compte le suivi, l’investissement, la capacité à travailler
en groupe ainsi que la présentation finale du travail.
4) BIBLIOGRAPHIE :
Bachelard Gaston, La poétique de l’espace, Paris, Presses Universitaires de France, col.
Quadrige,1957.
Blanc Jean-Noël, Le projet et la pensée-projet, publication de l’université de Saint-Etienne, 2007.
Calvino Italo, Les villes invisibles, Seuil, 1972
Castro Roland, Chemetov Paul, Conférences «Paris d’architectes», Paris, éd. du Pavillon de l’Arsenal,
Collection Mini PA, 1995.
Certeau (de)Michel, Giard Luce, Mayol Pierre, L’invention du quotidien, Paris, Folio Essais, 1994.
Eveno Claude, Carnets de villes, les Editions de l’Imprimeur, 1994.
Müller Lars, Herzog et de Meuron, histoire naturelle, Centre canadien d’architecture, publishers, 2002.
Perec Georges, Espèces d’espaces, éd. Galilée, 1974.
Siza Alavro, Alvaro Siza, des mots de rien du tout, (traduction Dominique Machaber), publication de
l’université de Saint-Etienne, Coll. École d’architecture, 2002.
Solnit Rebecca, L’art de marche, Paris, éd. Acte sud, coll. Babel, 2002.
Tiberghien Gilles A., Land Art, éd. du Carré.
Vasset Phillipe, Un livre blanc, Paris, éd. Fayard, 2007.
Zaugg Remy, Une architecture de Herzog & de Meuron, une peinture de Zaugg une oeuvre pour
Roche Bale, éd. Birkhauser, 2005.
MASTER 2 : « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE1 « Immersion »
ENSEIGNEMENT : « objets urbains»
Nombre d’heures : 18 heures TD
Nom de l’enseignant : Laurent Grégori
Institution de formation : ESAD
Nombre de crédits : 2
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales, Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master, DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique)
1) OBJECTIFS :
Analyser les interactions que les objets urbains ont entre eux, avec l'espace public, avec l'usager et le
citoyen.
Déceler comment par leur présence visuelle et physique, par les pratiques et usages qu'ils génèrent,
ils suggèrent, orientent ou imposent un rapport à la ville et à l'espace citoyen.
Comprendre quels desseins particuliers ont déterminés leur place et leur qualité. Quelles sont les
logiques de systèmes d'objets qui peuvent soit se répondre, se compléter, se nuire dans le « vivre
ensemble ».
2) CONTENU
- Définir la notion d'objet urbain et de systèmes d'objets : fonctions, pratiques, usages, public/privé,
Mobilier, signalétiques, infrastructures...
- En immersion à l'échelle de la ville, d'un parcours urbain ou d'un espace particulier, mettre à jour par
des repérerages photographiques, croquis, shémas, dessins, mais également par une écriture
narrative, poétique ou critique, quelles histoires, quelles stratégies, quelles influences ces objets ou
systèmes d'objets apportent . De quel projet politique ou de quelle situation fortuite participent-ils ?
Quelle toile de fond finissent-ils par tisser ?
3) TRAVAIL DEMANDE ET EVALUATION :
Le contenu de cette discipline se pratique en articulation avec les deux autres enseignements du
module immersion.
Le travail est individuel, même si certaines collectes de matériau (dessins, photos, plans, etc...)
peuvent être mutualisées.
La restitution de cette étude sera construite de manière à ouvrir un questionnement particulier et à
permettre une prise de position argumentée.
Après un suivi continu au cours du semestre, l'évaluation se fera lors de la séance plénière.
4) BIBLIOGRAPHIE :
Perec, Georges. 1974, Espèces d’espaces, éd. Galilée.
1975, Tentative d'épuisement d'un lieu parisien éd. UGE
Manzini Ezio. 1991, Artefacts Vers une nouvelle écologie de l’environnement artificiel, collection Les
Essais, Centre Georges Pompidou.
Branzi, Andréa. 2006,Transmission, entretien avec Catherine Geel, La Citée du design, les éd. de
l’Amateur, France Culture.
Leclercq, François. 2006, Pour la ville quel que soit l’état du monde, éd. Jean Michel Place.
Branzi, Andréa. 1991, Nouvelles de la métropole froide, design et seconde modernité, collection Les
Essais, Centre Georges Pompidou.
Italo Calvino, Les villes invisibles, 1972, ed. Poche
Sous les pavés le design, catalogue de l'exposition, le lieu du design, 2012
Venturi, Scott Brown, Izenour, « L’enseignement le Las Vegas » , 1972 (et pourtant !)
MASTER 2 « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE2 « Séminaire de Recherche»
ENSEIGNEMENT : « Revue d’architecture »
Nombre d’heures : 15 heures CM
Noms des enseignants : Christian Drevet
Institution de formation : ENSASE
Nombre de crédits : 2
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales, Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master, DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique)
1) OBJECTIFS :
L’architecture est l’art dialectique d’aménager les ambiances, les supports, les espaces de notre
rapport au monde, habiter, créer, penser mais aussi, expérimenter, informer, partager. Il n’y a pas une
architecture spécifique pour l’espace public mais une pensée architecturale multiple pour tous les
« agencements » sujet / monde.
Il s’agit donc, quelque soit leurs formations d’origine, d’ouvrir les étudiants à l’architecture
contemporaine.
Depuis la fin du 20ème siècle, les mutations techniques, économiques, sociales et culturelles ont
engendré un renouvellement de la pensée de l’architecture et de l’urbanisme. En place des anciennes
doctrines modélisantes, classiques ou modernes, académiques ou dogmatiques, de nouveaux
référents du corpus multidisciplinaire des arts, de la philosophie et des sciences, viennent nourrir
l’imaginaire architectural et la « fabrication » du projet contemporain. Rendre compte par le biais
d’exemples concrets de l’évolution des postures architecturales et urbaines, découvrir la spécificité
des démarches des auteurs, dégager les points de vue théoriques émergeants, explorer les nouvelles
situations et matières à projet, reconnaître les nouvelles valeurs et paradigmes, tels sont les objectifs
de cet enseignement.
Ontologie, densité, complexité, pluralité, mobilité, information, visibilité, expérience sensible, sens,
signifiant, milieux, sublimation du quotidien, paysage, matérialité, ressources et énergies, empreinte
anthropique, entre autres y sont à l’œuvre et cherchent de nouveaux équilibres dans les rapports
fondamentaux qui sous tendent l’architecture comme : intérieur / extérieur, vertical / horizontal,
naturel / artificiel, micro / macro, figure / contexte, identitaire / universel, …
les nouveaux objets architecturaux s’identifient : l’interstice et l’intervalle, le lieu et l’identité
mondialisé, la perte d’espace et le vide, la verticalisation et le méta urbain, la connexion et la
fragmentation, la répétition et la singularité, la forme et le processus, la pluralité et l’ambiguïté, la
densité et la pluralité, le signe et le sens, les flux et les polarités, la peau et la façade, le brouillage des
limites et l’instabilité …
Les outils de la créativité architecturale découverts pendant l’exploration tel que « mapping »,
« datascape », maquette, protocole, diagrammisation, simulation, croquis concept, mot clé,
morphogenèse, processus, morphing, hybridation, restent à la disposition des étudiants
pluridisciplinaires pour les phases de création et de projet.
Concomitamment, pendant cet apport référentiel, passe aussi, auprès d’eux, le « plaisir
d’architecture », qu’ils soient déjà concepteur ou non. Pour ce faire, les exemples abordés présentent
toujours une qualité architecturale élevée et indiscutable.
Cet enseignement met à jour les processus, les outils et les référents du projet architectural
contemporain et permet d’établir les « correspondances » interdisciplinaires entre l’architecture, la
philosophie, les sciences et les arts et renvoie ainsi aux autres enseignements du master.
2) CONTENUS :
La poursuite des objectifs s’opérera par la présentation d’un certain nombre d’œuvres et d’auteurs
significatifs de l’architecture contemporaine perçue comme une pensée plurielle, ouverte et en
évolution, à l’instar du monde dont elle crée les espaces.
C’est donc à travers la « revue architecturale » d’auteurs comme Alvaro Siza, Toyo Ito, Steven Holl,
Enric Mirales, FOA, Sanaa, Peter Eisenman, représentant les différentes orientations actuelles de la
discipline et ayant pour la plupart abordés la question de l’espace public, que sont mesurés les enjeux
et valeurs de l’architecture contemporaine.
3) TRAVAIL DEMANDE ET EVALUATION :
Le rendu de l’enseignement « revue d’architecture » consiste en la rédaction d’un texte ou d’un article
d’environ 2 pages définissant un mot ou une notion découverte pendant les cours. Cette notion peut
être un objet, une valeur, une figure, un processus, un outil, un référant, représentatifs de
l’architecture contemporaine. On peut citer par exemple : morphing, non forme, bigness, naturalité,
image / réalité, signifiant / signifié, répétition, similarités, facialité, prégnance, consistance, présence…
Comme dans un dictionnaire chaque mot fera l’objet : d’une définition, d’exemples d’utilisation et
d’illustrations. L’ensemble des travaux constituera un dictionnaire d’architecture contemporaine. Les
critères d’évaluation de ce travail seront la cohérence et pertinence de la notion et du questionnement
problématique choisi, la clarification étayée des concepts, l’appropriation d’éléments de contenu du
cours d’architecture, le référencement, la cohérence d’ensemble et la clarté de l’écriture.
4) BIBLIOGRAPHIE :
Paul Valéry, « Pièces sur l’art, Regards sur le monde actuel », Gallimard, coll. Pléiades, II
Martin Heidegger, « Bâtir, Habiter, Penser » in Essais et Conférences, Gallimard 1951, coll. Tel
Martin Heidegger, « L’être et le temps » Gallimard 1954, coll. Tel
Gaston Bachelard, « Le rationalisme appliqué » PUF
Michel Foucault, « Des espaces autres » in Dits et Ecrits, Gallimard
Gilles Deleuze, « L’île déserte et autres textes » Ed de minuit 2002
Gilles Deleuze, « Différence et répétition », Presses universitaires de France
Gilles Deleuze, « Foucault »
Jacques Derrida, « L’écriture et la différence », Ed du Seuil, coll. Tel quel
Paul Virilio, « L’espace critique », Christian Bourgois, 1985
Paul Virilio, « La machine de vision », galilée, 1985
François Dagognet, « Le nombre et le lieu », Librairie Vrin, 1984
François Dagognet, « Rematérialiser », Librairie Vrin, 1985
Jean Baudrillard, « Le système des objets », Ed Gallimard, coll Tel
Charles Baudelaire, « Le peintre de la vie moderne »
Donald Judd, « Complete Writings »
Vassily Kandinsky, « Point et ligne sur plan »
Bernard Cache, « Terre / Meuble », Ed Hyx
Italo Calvino, « Leçons américaines », Ed du seuil
Andrea Branzi, « Nouvelles de la métropole froide », Les essais, Centre Georges Pompidou, 1991
Andrea Branzi, « Andrea Branzi, François Burkhard, Christina Morozzi », Editions Dis Voir
Andrea Branzi, « transmission 1 », Les éditions de l’amateur
Colin Rowe, Fred Koetter, Collage city», Infolio, coll Achigraphy, 2002
Gilles Clément, « Le jardin en mouvement », Sens et Tonka, 1999
François Béguin, « Le paysage », Dominos Flammarion, 1995
Raymond Depardon, « Errance », Seuil
Raymond Depardon, « Correspondances new-yorkaises »
Augustin Berque, « Les raisons du paysage », Editions Hazan, 1995
Actar, “The métapolis mictionnary of advanced architecture”
OMA, Rem Koolhaas and Bruce Mau, « S,M,L,X,XL », 010 Publishers
OMA, Rem Koolhaas, “New York Delire”
Rem Koolhas, « Mutations » Editeurs ACTAR arc en rêve
UN Studio, « Move, Effects » Rosbeek, 1999
UN Studio, « move, Techniques » Rosbeek, 1999
MVRDV, « FARMAX »
Yona Friedman, “utopies réalisables”
BIG, “yes is more”
Venturi, “De l’ambiguïté en architecture”
Antoine Picon, « Culture numérique et architecture »
Jane Burry, « Mathématiques et architecture »
René Thom, « Les systèmes d’instabilité »
Valery, « Introduction à la méthode de Leonard de Vinci »
MASTER 2 PROFESSIONNEL : « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE2
Cours théorique : art et espace public
ENSEIGNEMENT :
Nombre d’heures : 15 heures CM
Nom de l’enseignant : Alissone Perdrix
Institution de formation : ESADSE
Nombre de crédits : 2
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales, Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master, DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique)
1) OBJECTIFS :
+Construire un regard, élaborer une pensée critique sur le rapport entretenu entre art et espace
public. Recontextualiser ces productions de manière historique.
+Avoir une connaissance théorique des pratiques artistiques déployées dans l’espace public, qu’elles
soient institutionnelles ou non. Comprendre ces démarches singulières.
+Arriver à faire résonner ces pratiques avec sa propre approche et ses propres projets.
2) CONTENU :
+Art et espace public, une recontextualisation historique : la construction des places et leurs
statuaires, la question du monument.
La commande publique, le développement du 1% artistique.
Ouverture sur la question de l’in situ et du site specificity, quand l’art s’intègre à l’urbanisme.
+Le monument, la construction de la mémoire et de l’identité collective.
La notion d’identité collective : l’œuvre d’art participative et l’esthétique relationnelle, la performance et
l’inscription temporaire des artistes dans l’espace public.
Le paysage urbain devient matière à produire.
+Ouverture des possibles : la marge, avec des pratiques politiques et non institutionnelles.
Le street art, entre contestation, enjeu de visibilité et institutionnalisation.
Le non art ou l’art invisible, dissolution revendiquée des formes produites et de leur nom, basculement
du sens, parasitage, partie pris de l’expérience du réel, mouvement de balance entre l’art et la vie.
3) TRAVAIL DEMANDE ET EVALUATION :
> Evaluation continu, présence, participation.
>« Appel à projet » Les étudiants devront choisir un lieu dans la ville de Saint Etienne susceptible
d’accueillir une œuvre d’art. En fonction du site, de l’analyse qu’ils en auront produit, ils devront
solliciter (de manière factice) un artiste contemporain de leur choix, dont les problématiques de travail
pourraient prendre corps dans cet espace en particulier. Leur travail sera d’argumenter ce choix au
regard du lieu (qui pourra éventuellement être un des lieux étudiés dans le cadre d’un autre cours).
4) Bibliographie
Hakim Bey, TAZ
Marc Augé, Non lieux
Paul Ardenne, Un art contextuel
Jacques Rancière, le partage du sensible
Zones urbaines partagées
Thierry Paquot, l’espace public
Allan Kaprow, l’art et la vie
Thierry Davila, Marcher, créer
L’art dans l’espace public, Laurent Lebon, Christophe Cros
La Ville à l’œuvre, Jean Christophe Bailly
MASTER 2 PROFESSIONNEL : « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE3 MODULE :
Atelier : La fabrique de l’image
ENSEIGNEMENT :
Nombre d’heures : 18 heures TD
Nom de l’enseignant : Alissone Perdrix
Institution de formation : ESAD
Nombre de crédits : 1,5
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales, Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master, DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique)
1) OBJECTIFS :
L’idée de cet atelier est de permettre aux étudiants de se créer des outils de base pour penser,
fabriquer et lire l'image documentaire. J’insiste sur cette question du documentaire et non de
l’artistique en recontextualisant cette production dans le cadre d’un travail pluridisciplinaire s’inscrivant
au cœur d’une démarche de projet. De même « image » est entendue ici comme captation du réel,
représentation, trace, mémoire, projection, et englobe plusieurs médiums (dessin, photo, vidéo,
infographie…)
En effet qu’il s’agisse d’une phase d’immersion sur un site, d’une approche sensible d’un espace,
d’une démarche compréhensive, ou même d’une documentation, de nombreuses images sont
produites et doivent être pensées dans leur globalité.
Cet atelier sera un moyen d'aider les étudiants à prendre en charge ces gestes qui font partie de leur
quotidien et qui consistent machinalement à produire des images. De penser ces gestes et de les
affirmer dans une démarche, un contexte particulier.
Arriver à se positionner dans un mode de travail, choisir un médium et penser le rapport qu'il induit à
l'autre.
2) CONTENU :
Cet atelier développera trois problématiques larges qui en contiendront d’autres, plus précises, reliées
directement aux questionnements et aux intérêts des étudiants et de leur projets en cours.
>Comment fabriquer une image ?
A travers des séances de pratiques plastiques, nous travaillerons la spécificité des médiums
envisagés. Quel outil pour quel lieu, à quelle fin ?
L'objectif sera de comprendre concrètement l’influence du médium sur le propos.
Nous regarderons précisément à partir des travaux rapportés par les étudiants, les notions de
cadrage, et de composition.
Lors de ces séances de pratiques, nous aborderons le rapport au temps de la réalisation, à l'objet de
la prise de vue, du dessin, de la vidéo. Comment se fait la rencontre avec les lieux et les personnes,
comment se capte cette rencontre ?
Nous travaillerons l'éthique/esthétique documentaire, la question de l’objectivité, la fiction, la mise en
scène, par rapport à la notion de réel.
>Pourquoi produire des images? Quand d’autres s’en charge pour l’ensemble de la planète. (google
earth, view et autres ressources débordantes de matière.)
Quel est le statut des différentes images proposées ? Par qui, pour qui ?
Pourquoi au contraire ne pas en produire ? Se pose alors la question de l’expérience.
>Comment rendre ces images? Comment les restituer? Comment les donner à voir?
Après avoir considéré la place de l’auteur, préoccupons nous de celle du spectateur, du regardeur de
ces images documentaires. Nous travaillerons sur la mise en forme, qui induit un sens nouveau. (Le
montage des images entre elles, l’association du texte, le choix d’une typographie).
Ces questionnements seront accompagnés si nécessaire d’une formation technique basique sur du
traitement d’une image (format, qualité, lisibilité, impression…)
Plusieurs scénarios s’offrent à la réflexion collective :
+Penser la forme au moment de la production des images, la question du protocole.
+Penser la forme par rapport au lieu de monstration, la question du dispositif mouvant, in situ.
+Penser la forme pour une diffusion au plus grand nombre, la question de la publication (réelle ou
virtuelle).
3) TRAVAIL DEMANDE ET EVALUATION :
Implication dans le cours, présence, réactivité.
Production des étudiants tous au long des séances de travail.
4) BIBLIOGRAPHIE ET FILMOGRAPHIE :
Filmographie
Sylvain Georges, Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerre 1)
Valérie Jouve, grand littoral,
Harun Farocki
Volko Kamensky, Oral History
Redmond Entwistle, Monuments
Lionel Rogosin, On the Bowery
Claire Demoris, Mafrouza
Louidgi Beltrame, Energodar, Brasilia Shandigar
Photographie : Jean Revillard, Bruno Serralongue
Valérie jouve
Dieter Roth, Reykjavik Slides
Mission de la DATAR
Dessin : Joe Saco
Bibliographie :
Georges Didi Huberman, quand les images prennent position, remontage du temps subi, atlas)
Jacques Rancière, le spectateur émancipé,
Le Destin des images, La Fabrique, 2003,
Le Partage du sensible, La Fabrique, 2000...)
Le statut de l’auteur dans l’image documentaire : signature du neutre, édition du jeu de paume
Roland Barthes, la chambre claire, note sur la photographie
Marie José Mondzain, L’image peut elle tuer ?
Images (à suivre), De la poursuite au cinéma et ailleurs
Revue POLI numéro 6, les promesses de l’archive
MASTER 2 « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE3 « Etudes et projets »
ENSEIGNEMENT :
« Politiques publiques et réseaux d'acteurs»
Nombre d’heures : 20 heures CM
Noms des enseignants : Fanny Herbert
Institution de formation : UJM
Nombre de crédits : 2
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales, Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master, DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique)
1) OBJECTIFS :
Comprendre l’organisation du secteur professionnel dans lequel sont amenés à travailler les
étudiants ;
Identifier les acteurs clefs de la conception des espaces publics ;
Mener individuellement et collectivement une analyse critique des organes participatifs du projet
urbain (conseil de quartier) ;
Construire un cadre de travail pluridisciplinaire ;
Découvrir et partager des outils de travail collaboratifs (cartographie des acteurs, partage de données
en ligne...).
2) CONTENUS :
Les projets de conception d’espaces publics convoquent une multiplicité d’acteurs tout au long d'un
processus complexe. L’approche phénoménologique permet de saisir la tension entre les acteurs
dans l’action même, de porter un regard sur le processus et non le résultat. C'est à travers des récits
d'expériences liées à mes propres expériences professionnelles (réaménagement d'un espace public,
étude sur l'amélioration du tri des déchets, recherches actions diverses, travail de co-conception
d'espaces publics...) que sera interrogé le projet selon deux entrées.
>Le projet négocié et les jeux d'acteurs :
Depuis une trentaine d’années, l’idée démocratique d’un débat, d’un "espace public" tel que l’a défini
Habermas comme processus au cours duquel le citoyen s’approprie la sphère publique a été défendu
comme base de la mise en place des politiques publiques, et ceci particulièrement dans le domaine
de l’aménagement urbain. Progressivement, les choix politiques se sont orientés vers des projets
concertés et la mise en place d’un dialogue au long cours entre les acteurs tout au long de la mise en
œuvre du projet urbain. De nouveaux spécialistes (des sociologues, des designers, des artistes…)
sont appelés à intervenir dans le processus. Les reconfigurations territoriales et politiques engendrent
elles aussi de nouvelles collaborations. Le processus d’aménagement urbain met alors en présence et
en scène une pluralité de compétences et de points de vue. Cette intervention tentera de modéliser
ces interactions pour permettre aux étudiants de mieux comprendre les enjeux contextuels et les
manières à l’œuvre dans la conception des espaces publics.
>Des outils au cœur du dispositif et des interactions :
La communication entre les acteurs est au centre du projet négocié. Les échanges se développent
autour d’outils qui n’ont pas les mêmes statuts, fonctions et natures. Cartes, plans, relevés
ethnographiques, images de synthèses, sites Internet, blogs, réunions d’information, débats publics
mais aussi marche urbaine, livres, expositions… les supports se multiplient, s’imbriquent, se
métissent… Les outils, variables selon les projets, peuvent être lus comme constituant la grammaire
du processus puisqu’en tant qu’outils d’élaboration et de conceptualisation (diagnostic, concertation
par exemple) ils permettent au projet de se construire. Ils permettent aussi sa ponctuation puisqu’ils
rythment le processus, faisant émerger ou accompagnant différents moments du projet (constitution
du public, communication, partage de l'analyse, synthèses et rendus…). A l‘heure de la participation,
de la pluridisciplinarité et de l’ère numérique, les outils professionnels jugés parfois hermétiques sont
reconsidérés. L’observation de la manière dont les outils sont choisis, construits, mis en scène,
articulés, apporte de nombreux éléments.
3) TRAVAIL DEMANDE ET ÉVALUATION :
- Construction d'une cartographie pour présenter un projet d'aménagement d'espace public.
- Observation d’un Conseil de quartier (Écriture, photo, croquis…) par deux ou trois repartis sur
l'ensemble des comités de quartier de la ville.
- Évaluation finale en jury (avec des représentants de la ville de Saint Étienne) : 4 minutes 4 images
pour présenter une observation menée dans un conseil de quartier de la Ville.
4) BIBLIOGRAPHIE :
BECKER Howard, Outsiders. Études de sociologie de la déviance, Métailié, Paris, 1985
FORET Catherine, Aménager les espaces publics en intégrant les "contraintes d’usages" : le recours
aux enquêtes sociologiques et à la concertation sur les projets (1990-2008), Site Millénaire 3
GOFFMAN Irving, Les Cadres de l'expérience, 1974. La mise en œuvre du projet se confronte à un
ensemble de règles et de normes. Les plus visibles sont les règles de l’urbanisme car elles sont
intangibles (bien qu’elles évoluent), mais l’approche sociologique peut révéler la présence de cadres
normatifs distincts, constitués de règles, d’usages et de coutumes que cette étude propose
d’interroger.
HABERMAS J., Théorie de l’agir communicationnel, Fayard, 1987
La 27e Région – Design des politiques publiques - La Documentation Française - édition 2010 : À
quoi ressemblerait l’action publique si elle était conçue avec et pour les populations ? À l’initiative de
la 27e Région, « labo de transformation publique » des 26 Régions de France, cet ouvrage décrit une
trentaine de réalisations dans lesquelles les habitants participent à la conception des services publics.
Ces projets visent par exemple à ouvrir l’école sur la société, à lutter contre l’isolement rural, ou
encore à répondre aux défis énergétiques. Plusieurs ont été menés sous l’égide de la 27e Région.
PICHON Pascale, « La prise en compte des compétences des usagers dans les projets urbains »,in
Les intermittences de la démocratie, L’Harmattan, 2009.
NEZ Héloïse, « Nature et légitimités des savoirs citoyens dans l’urbanisme participatif », Sociologie
[En ligne], N°4, vol. 2 | 2011, mis en ligne le 29 février 2012, URL : http://sociologie.revues.org/1098
MASTER 2 « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE3 « Etudes et projets »
ENSEIGNEMENT : « Montage d'un projet urbain »
Nombre d’heures : 24 heures
Noms de l’enseignant-ingénieur : Denis Magnard
Institution de formation : Direction départementale territoriale (DDT)
Nombre de crédits : 2,5
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales ou Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master ou DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) ou équivalent
1) OBJECTIFS :
Faire comprendre le rôle et la posture des différents acteurs intervenants dans l'élaboration d'un projet
d'aménagement d'espace public,
Faire comprendre le déroulement d'un processus d'élaboration de projet d'espace public,
Mettre les élèves en situation de travail pluridisciplinaire et de mise en pratique des connaissances
apprises par ailleurs (formation initiale et autres enseignements du MEP sur la recherche et l'analyse
de données et des usages), dans les différentes phases d'élaboration d'un projet urbain,
Faire appréhender la richesse du travail pluridisciplinaire et l'impérativité de transversalité en terme de
projet urbain, savoir mélanger ses compétences,
Positionner les élèves dans une posture d'échanges professionnels collaboratifs (plutôt que dans un
schéma classique d'enseignement scolaire),
Expérimenter les formes de réprésentation et d'argumentation des analyses et propositions apprises
par ailleurs,
Le cas échéant, alimenter la réflexion programmatique sur l'aménagement futur de cet espace et de
ses abords par les analyses et visions produites par les élèves.
2) CONTENUS :
Le cours présentera des éléments de connaissances collectives sur les acteurs et le processus
d'élaboration d'un projet urbain. Il apportera les éléments d'avancement relatifs au projet dans lequel
s'inscrit le site à étudier. Sur la base d'échanges avec des professionnels intervenant sur le secteur,
porteurs de visions différentes, il facilitera la construction d'échanges professionnels, la
compréhension du processus et du rôle des acteurs intervenants sur le projet.
Par les échanges sur les recherches et la production effectuées par équipes pluridisciplinaires entre
les séances, d'une analyse du site et l'élaboration de propositions d'aménagement, il favorisera la
mise en situation professionnelle des élèves, l'appréhension de la richesse de cette pluridisciplinarité
et de la nécessité de transversalité, l'expérimentation des dispositifs de représentation et
d'argumentation.
Les dernières séances seront consacrées à la restitution orale finale des productions des équipes.
Les rendus écrits (présentation finale et rendu collectif sur le diagnostic et propositions relatives au
projet) exigés auprès des élèves permettront le cas échéant d'alimenter la réflexion programmatique
future sur ce site.
3) TRAVAIL DEMANDÉ ET ÉVALUATION :
L'évaluation sera établie à partir de la participation en continu des élèves, de l'intégration des
observations au fil de l'avancement du cours, de la qualité des démarches, analyses et propositions
effectuées, des argumentations élaborées et des présentations orales et écrites.
4) BIBLIOGRAPHIE :
Mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques, 2001, « Les espaces publics
urbains ».
MASTER 2 « Espaces publics : design, architecture, pratiques »
Unité d’Enseignement : UE3 « Etudes et projets »
ENSEIGNEMENT : installations urbaines
Nombre d’heures : 24 heures
Noms de l’enseignant-ingénieur : Marc Chopy
Institution de formation : ENSASE
Nombre de crédits : 2,5
Pré requis : Master 1 Sciences humaines et sociales ou Diplôme d’état d’architecte conférant le
grade de master ou DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) ou équivalent
1) OBJECTIFS :
Conduire les étudiants à une réalisation plastique dans l’espace public.
Aborder les différentes questions inhérentes à l'installation urbaine:
- De quoi est constituée la différentiation de l'art d'aujourd'hui en général, de l'art dans l'espace public
comme installation urbaine.
- Comment l'installation d'art urbain revêt-elle par rapport à l'espace où on l'imagine ( un lieu choisi
après "l'immersion par la marche") des problématiques: sociale, esthétique, philosophique, poétique,
politique, ludique ?
- Comment construire son projet ?
- Quels sont les outils potentiels à utiliser pour une investigation ?
- Quelles formes peut adopter l'installation ? Quelles sont ses limites ? Quelle perméabilité a-t-elle
avec l'espace physique (in situ) où elle s'installe ?
- Peut-on lui fixer un but conceptuel ? L'oeuvre d'art publique est-elle simplement l'expression d'une
subjectivité libre et créatrice en dehors de tout contexte ?
- Peut-on investir n'importe quel lieu ? Comment rencontre t-on les publics qui ont l'usage de ces
espaces ? Comment transformer cette rencontre à travers une installation ?
2) CONTENUS :
C’est un exercice pratique qui permet à travers des installations ou des œuvres urbaines mise-enœuvres dans l’espace public : objets, travail sur les espaces, matières, matériaux, couleurs, lumière,
son, de vous offrir les bases pratiques d'un projet où les questions concrètes de sa création et de sa
réalisation peuvent être "sensiblement" abordées. Il ne s'agit pas tant d'une simulation que d'une
expérimentation cultivée de la pratique d'un travail dans l'espace public: "les délaissés urbains", en
vue d'intégrer une oeuvre d'art ou ce qui s'y apparente dans les différents flux et contraintes de
l’espace urbain.
Une oeuvre d'art ou une installation urbaine dans l'espace public est comme un lieu créé par sa
particularité où viennent butter les flux complexes de la ville en produisant un lieu et une temporalité
qui se distingue, qui détonne, qui questionne ou qui s'oppose et qui transforme l'espace quotidien. Il
s'agira soit à travers des choix d'oeuvres publiques existantes, soit à travers un projet personnel
original, de problèmatiser une réimplantation ou une implantation dans un site réel sur le parcours
définit par l'immersion.
Dans le premier cas il s'agira de transformer, d'étendre, de recréer, de reformuler le propos de ces
œuvres publiques, de le rendre possible dans un autre contexte en créant des mutations, des
adaptations, des équivalences.
Dans le second cas il s'agira ce créer son projet en lien étroit avec le lieu choisi, tant d'un point de vue
de la signif ication et du concept que d'un point de vue sensible, plastique, matériel, visuel ou sonore.
- Il s'agit d'un exercice pratique où un projet doit se matérialiser sur le terrain (une installation in situ,
matérielle: sculpture, objets, peinture, image, son, vidéo, textes, etc) soit être représenté comme
fiction dans un site choisi, à travers des médiums divers (techniques informatiques, vidéo).
- Cet exercice est conçu comme une expérimentation concrète fondée sur l'éphémère.
- On peut projeter virtuellement cette installation, par collage puisque partant d'un site réel, avec des
outils informatiques, photos vidéo, son etc.
- Le caractère temporel et éphémère de ce travail convoque nécessairement la mise en mémoire ou la
monstration de cette réalisation, qui elle aussi prendra réalité dans des photos, un film, ou tout autre
document pour produire une restitution.
3) TRAVAIL DEMANDÉ ET ÉVALUATION :
L'évaluation est faite à partir d'un rendu final qui restitue la démarche et les images de l'installation
sous forme d'exposé oral avec vidéo projection, ainsi que que d'images tirées sur papier
accompagnées d'un texte.
4) BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE :
Penser la Ville par l'art contemporain, sous la direction de Ariella Masbounghi, avec Daniel Buren,
Nathalie Dubois et Mustapha Sanaoui, Dani Karavan, Yann Kersalé, François Barré, Mario
Gandelsonas, Dominique Perrault, Jean Dominique Secondi. Projet Urbain EDITIONS DE LA
VILETTE.
Histoire matérielle et immatérielle de l'art Moderne, Florence de Méredieu, Larousse/Sejer 2005,
première édition, BORDAS 1994
UNTEL 1975/1980 Archives, ÉNSBA, La Galerie -Ville de Noisy le Sec, ENSA Dijon, CNEAI, 2004.
Villes imaginaires et constructions fictives, Quand l'art s'empare de l'architecture, sous la direction de
Robert Klanten et Lucas Feiress, Thames & Hudson 2009.
Land Art, Gilles A Tiberghien , 1993 et 201
Un philosophe en ville, essai, Thierry Paquot, INFOLIO, collection Archigraphy Poche, 2011La Fabrique du lieu (installations urbaines°, Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2004 (en
collaboration avec Francis Nordemann)
À force de descendre dans la rue l'art peut-il y monter, Daniel Buren, Dits et contredits,
SENS&TONKA 11-24
Berttand Lavier, Musée d'Art Moderne de Saint Etienne Métropole, Silvana Editoriale, 2012
Lois Wieinberger, Musée d'Art Moderne de Saint Etienne Métropole, Silvana Editoriale, 2012
Quelques artistes référents à travers des installations existantes:
Daniel Buren, Dan Graham, Thierry le Cordier, Tomas Hirschhorn, Bernard Murigneux, Flux, Miguel
Chevalier, Brad Downey, Rero, Aurélie Rault, Site DIESEL, FREAK, Stéphane Tidet, Illegal Post-It,
Poétique Blog, Candy Chang, Noah Scalin , Roadworth et Amstrong, White Arkitektur et Butong,
Soeren Korsgaard, Maurice de Mademoiselle, Sculpture Urbaine en mouvement, Viviane Riberaigua,
Takeshi Myakawa, Urban Stick, Studio Tord Boontje, Public image, Les Rougisseurs, Musée des
possibles, Arnaud Lapierre, Jean Maxime Couillard, Luc Deleu, Nils Udo, Penone, Tadashi Kawamata,
Cityscape, Goldworthy, Vormann, Mark Jenkins, Delphine Deguislage, Street Art, Molenac, Vincent
Gontier, Lang Baumann, Olivier Nord, Bien Urbain, Olivier Darné, Paule Kingler, Robert Mullin, Anna
Garforth, Jordi Colomer, Banksy, Ernest Pignon Ernest, Mariusz Waras, Beatrix Von Conta, Benoit
Decques, Dimitri Xenakis, Florian Rivire, les Frères Ripoulain, Camille Rousseau, Allan Kaprow,
UNTEL: Jean Paul Albinet, Philippe Cazal, Alain Snyers, Wilfrid Rouff -, Joshua Callaghan, Slinkachu
et des anonymes...