La Batinette - Du Rififi aux Batignolles
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La Batinette - Du Rififi aux Batignolles
Les Batinettes Page 1 of 6 La Batinette La gazette du Rififi des Batignolles aux Épinettes édito Les journées du Patrimoine Du vendredi 16 au dimanche 18 septembre 2011 Coup de chaud sur les Batignolles et les Epinettes! Les nuits blanches, la fête de la musique, celle du cinéma, le rendez-vous des voisins, les journées du Patrimoine... autant d’évènements nationaux (et internationaux) qui viennent depuis quelques années jalonner notre ordinaire. A sa manière, chaque évènement a trouvé sa place dans notre quotidien culturel et festif et ces étapes annuelles, pérennisées depuis peu, répondent sans doute à nos attentes, à nos besoins. La question sur leur existence peut se poser. "Du pain et des jeux" pourrait être une réponse simpliste et provocante mais est-ce là l’essentiel? Pour la musique et le cinéma, les explications du succès sont évidentes, semble t-il, tant le potentiel d’évasion et de rêves que ceux-ci procurent tire chacun de nous vers le haut. Mais pour le patrimoine, en l’occurrence culturel et local, comment expliquer une telle réussite? Nous sommes tous fabriqués de notre histoire récente et lointaine et apprendre du passé, savoir d’où l’on vient, est une possibilité offerte à chacun pour mieux comprendre qui nous sommes et où nous allons. Des Batignolles impressionnistes aux Epinettes ouvrières, que reste t-il? Deux quartiers, séparés par une avenue, qui ne peuvent s’exclure de leur histoire et qui gardent dans leurs murs et les personnes qui y vivent l’empreinte du passé. Un nouveau quartier émerge sur le pourtour du parc Martin Luther King. L’histoire se répète! Il y a moins de 2 siècles, Batignolles et Epinettes sortaient de terre. Les 16, 17, 18 septembre prochains, les journées du Patrimoine du Rififi tireront, une fois encore, les fils qui relient hier, aujourd’hui et demain: Des conférences itinérantes sur les traces de Jules Michelet et son voyage dans le nouveau Paris, de la déambulation dans les pas de Verlaine aux Batignolles. et aussi, de façon ludique, le nouveau spectacle de l’atelier d’histoire locale Vidocq et les Diablesses des Batignolles, entre les cours et les placettes des avenues de Clichy et de Saint-Ouen. Mettons nos pas dans ceux de ces passeurs d’histoire(s): conférenciers, historiens, comédiens, et autres curieux de la création et de la transformation de nos quartiers. Rendez-vous pour cette 9ème édition des journées du Patrimoine du Rififi. Tout le programme dans cette Batinette. Le sommaire Demandez le programme! Temps forts Vidocq et les Diablesses des Batignolles: balade théâtrale nocturne Chaque époque rêve la suivante, Jules Michelet: conférence promenade Verlaine aux Batignolles: conférence itinérante! Les bagnes portuaires au temps de Vidocq: exposition Quand Verlaine décrivait la rue des Dames! Zoom sur les artistes Pascale, illustratrice de l’une des scènes du spectacle "Vidocq" Flash back sur les raboteurs de parquet! Figures de quartier Le batignollais en 1840: une espèce à part! A venir déCLIC 17/18 présent aux portes ouvertes de Clichy Batignolles Partenaires Centre de la Jonquière: lancement du 9è festival du Rififi aux Batignolles et aux Epinettes Première journée des familles du 17e: braderie et animations Radio Nova, partenaire média exclusif et de choix du Rififi 2011! Demandez le programme! Yaka cliquer! temps forts http://durififiauxbatignolles.com/?mot65 15/09/2011 Les Batinettes Page 2 of 6 Vidocq et les Diablesses des Batignolles: balade théâtrale nocturne 20 représentations. Vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 septembre 2011 - Cour Saint Pierre – 47 Bis av de Clichy Paris 1830. Le quartier des Batignolles vit sous la crainte d’une bande de voleuses, les Diablesses. Vidocq, ancien bagnard repenti, devenu chef de la Sûreté entend bien faire régner à nouveau l’ordre dans ce quartier en pleine mutation... Au programme de «Vidocq et les Diablesses des Batignolles»: des crimes, de l’argent, de l’amour! Des frissons, des rires, de la tendresse! Et Eugène-François Vidocq pour apporter une conclusion heureuse - et morale! - à ce drame. Le nouveau spectacle de l’Atelier d’Histoire locale a été créé à partir des recherches historiques de Rodolphe Trouilleux, en partenariat avec la compagnie Clarance. Il retrace la vie de ce justicier tant décrié, dont le destin hors du commun a laissé son empreinte dans les rues de Paris. Vidocq, le Père Lathuille, madame Pochet, la bourgeoise, Mimile, Lecoq, Ficelle, Gravosse, Truffaut, Lemercier, etc… vous attendent Cour Saint-Pierre, au 47 bis, avenue de Clichy. Une occasion unique de (re)découvrir la poésie des Batignolles des années 1830, et de faire un voyage dans le temps, 1h15 durant, dans le sillage de personnages hauts en couleur! Représentations Jeudi 15 septembre: 20h30, 21h, 21h30 Vendredi 16 septembre: 20h30, 21h00, 21h30, 22h00 Samedi 17 septembre: 20h30, 21h00, 21h30, 22h00, 22h30 Dimanche 18 septembre: 20h30, 21h00, 21h30, 22h00, 22h30 Pour quelques euros! Prenez vos places Messieurs Dames! Réductions aux bonnes d’enfants et aux militaires! Entrée: 7 € - TR. 5 € - Gratuit moins de 12 ans Réservation: Vidocq et les Diablesses des Batignolles ou sur le site de la Compagnie Clarance Départ - Cour Saint Pierre – 47 bis, av de Clichy - 75017 Paris métro La Fourche, Bus 81, 54, 74 Le Blog de Vidocq! Chaque époque rêve la suivante: Jules Michelet dans le "nouveau Paris" Conférence promenade dans le "nouveau Paris", de l’Arc de Triomphe à la rue Guersant, par Lucien Maillard Une conférence promenade sur la transformation de Paris et du quartier de l’Etoile à travers le journal de Jules Michelet (1798-1874), historien. A peine l’Arc de Triomphe était-il achevé et inauguré, en 1839, que Jules Michelet montait sur la terrasse du monument pour contempler ce Paris encore ceint par le Mur des Fermiers Généraux. Déjà, il pressentait que l’avenir du nouveau Paris s’écrirait là... La Batinette: Pourquoi Michelet après Tocqueville, l’an dernier? Lucien Maillard: Comme Tocqueville, c’est un immense écrivain, un témoin lucide de ses contemporains qui n’a jamais désespéré de l’homme, qui n’a pas baissé les bras. Il justifiait son œuvre immense en peu de mots: «J’ai aimé davantage». Le premier sentiment quand on l’aborde, c’est de réagir comme lui quand il attaquait, le 21 juillet 1846, son Histoire de la Révolution Française: «Ce sujet est un océan…» La Batinette: Alors, comment se jette-t-on dans l’eau? Lucien Maillard: En prenant un cap et nageant longtemps! J’ai choisi le cap du Michelet parisien, né rue de Tracy, dans le quartier des Halles, qui déménagea dans tout Paris, entre la rue Montmartre, la rue de Buffon, près du Jardin des Plantes, la rue de la Roquette et la rue Lhomond, avant de s’installer, avec sa seconde épouse, Athénais, 45, rue de Villiers, aujourd’hui rue Guersant. C’est là qu’il retrouva l’énergie pour achever «L’histoire de la Révolution française». La balade est conçue entre sa vision épique de la Révolution – symbolisé epar l’Arc de Triomphe – et le journal de Michelet auquel l’écrivain confiait ses doutes, ses espérances, devant la transformation du Paris de LouisPhilippe et du Second Empire. Dès les premiers cahiers de son grand-œuvre, en 1846, il parle de fraternité: «Fraternité! fraternité! ce n’est pas assez de redire le mot… Il faut, pour que le monde nous vienne, comme il fit d’abord, qu’il nous vole un cœur fraternel. C’est la fraternité de l’amour qui le gagnera…» Michelet et Tocqueville, en 1848, sont les deux pôles de l’humanisme français. «Le seul romantique aura été le père Michelet, tranchait Flaubert. Quel sillon il laissera!» Propos recueillis par Barberine Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2011 , rendez-vous à 15H00, à l’angle de la place de l’Etoile et de l’avenue Carnot. P.a.f. 3€. Gratuit -12 ans Verlaine aux Batignolles, conférence itinérante Samedi 17 septembre à 14h30 - Cimetière des Batignolles. Cette balade est proposée par Anne Tricaud. Du cimetière des Batignolles jusqu’au café Guerbois près de la place de Clichy, elle évoque la présence du poète (1844-1896) dans les Batignolles: http://durififiauxbatignolles.com/?mot65 15/09/2011 Les Batinettes Page 3 of 6 rue Lécluse, rue Nollet, rue Hélène... ce quartier qu’il habita avec ses parents, puis sa femme, et où il fit venir Rimbaud. Question à Anne Tricaud. La Bbatinette: Pourquoi Verlaine? Anne Tricaud: Verlaine est un personnage très intéressant parmi ceux qui ont habité le quartier à la fin du XIXe siècle. Il a rencontré peintres et poètes. Les nombreuses plaques de rues témoignent de la notoriété qui fut la sienne. C’est quelqu’un qui a eu une vie compliquée mais quel merveilleux poète! Samedi 17 septembre - 14h30 - Cimetière des Batignolles. P.a.f. 3 €. Gratuit - 12 ans. En illustration: portrait de Paul Verlaine par Frédéric Bazille en 1868. Les bagnes portuaires au temps de Vidocq Exposition, samedi 17 et dimanche 18 septembre, à partir de 15h00, cour Saint Pierre, 47 bis avenue de Clichy Le temps des galères est fini, celui de bagnes coloniaux pas encore arrivé. Dans l’entre-deux, de 1748 à 1873, 100 000 hommes ont peuplé les bagnes de Toulon, Brest et Rochefort. Parmi eux, Vidocq. En contrepoint de la balade théâtrale "Vidocq et les Diablesses", cette exposition retrace l’univers de ces bagnards à qui l’on doit notamment le canal de Nantes à Brest et l’arsenal de Toulon...: portraits, itinéraires, quotidien, punitions, évasions, paroles. Exposition, samedi 17 et dimanche 18 septembre, à partir de 15h00, Cour Saint Pierre - 47, bis avenue de Clichy. Quand Verlaine décrivait la rue des Dames! 1895, un regard sans concession sur "l’artère principale" des Batignolles. Ah, si Verlaine avait connu le Rififi! "La rue des Dames aux Batignolles peut servir de type à ces mornes enfilades de bâtisses à suer les revenus... et la santé des braves bourgeoises qu’engouffre et pressure l’immense spéculation moderne sur les immeubles. Relativement passante et très commerçante à proportion, elle présente assez de vie normale et de mouvement nécessaire pour ne pas entrer logiquement dans la catégorie de ce que l’on a appelé des coins d’idylle parisienne. Du reste, le quartier lui-même des Batignolles ne prête pas le moins du monde à ces galantes ou sinistres suggestions, tout entier bâti qu’il est pour la location en masse, sans presque de jardins, ni de murs surmontés de branches, ni de ces terrains à gazon, théâtres de bien des scènes qui ne sont pas toujours polissonnes: l’aspect général y est mesquinement bourgeois, cossu pauvrement, rangé, chiche, mais propre autant que possible en dépit des ruisseaux taris, des bouches d’égouts insuffisamment étroites, et des bornes-fontaines ridiculement rares. Les magasins sinon beaux, du moins assez bien fournis et point trop mal décorés à l’étalage, nouveautés, merceries, boucheries quasi coquettes et charcuteries essayant de rire un brin. Des bureaux de tabac, quelques libraires et plusieurs cafés très anciens mêlent leur superflu bien modeste au confortable qui fait la gloire des ménagères et la sécurité bourgeoise des habitants de cette étroite, humide, interminable artère principale des Batignolles. De nombreuses crèmeries, à l’usage des employés pauvres et des ouvriers célibataires du quartier, complètent cette physionomie qu’on voudrait croire provinciale, n’étaient telle lacune dans la bonhommie, tel manque de naïveté forte, telle négligence, telle brutalité, telle ignorance bien faubourienne, comme une enseigne prise à un roman qui fut à la mode, comme l’affichage d’une ordure de plume ou de crayon dont Paris seul encore ne rougit pas, comme ce je ne sais quoi de trivial et de provisoire qui gâte à Paris et dans ses environ immédiats toute installation de modeste importance." Verlaine, Les confessions, 1895. zoom sur les artistes Pascale, illustratrice du spectacle «Vidocq» Rencontre avec Pascale Pascale a illustré le premier tableau du spectacle "Vidocq et les Diablesses des Batignolles". La Batinette l’a rencontrée. La Batinette: Vous illustrez l’un des tableaux du spectacle. Est-ce votre métier? Pascale: Oui, c’est mon métier. Je suis devenue aussi professeur d’illustrations. Je donne aussi des cours de dessin et de peinture à l’Interclub 17 où je m’y sens “comme chez moi”! L’illustration est un rêve d’enfant devenu réalité. Je m’ennuyais souvent, enfermée dans un appartement. Faute de jardin, j’ai eu les livres. Je comparais les illustrations d’un livre à l’autre . C’était comme courir dehors... La Batinette: Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer au projet? Pascale: J’ai été contactée par l’un des comédiens et je me suis ainsi retrouvée embarquée dans l’aventure Vidocq. D’habitude, je fais des illustrations de 30/40 cms maximum. Là, je passe au grand format, ce qui est autre chose. C’est un petit gâteau pour moi. Car cela a un côté libératoire. Le pinceau qui d’habitude est très maitrisé, là est “ lâché”. Le geste est très différent. Je retrouve aussi un amour de jeunesse… le théâtre. Et puis, c’est un challenge physique. Je passe de la position assise à la position debout! Je passe aussi d’un http://durififiauxbatignolles.com/?mot65 15/09/2011 Les Batinettes Page 4 of 6 univers à un autre. Celui des éditions pour la jeunesse, ou des illustrations pour l’industrie à celui du théâtre. En plus, j’adore l’histoire. Je me plonge dans l’atmosphère du 19ème. Je passe du format A4, celui de la maquette, au format de 3 mètres sur 2, en utilisant la technique classique de «l’agrandissement au carré». La Batinette: Quelle a été votre inspiration pour illustrer la scène? Pascale: J’ai un peu imité les images d’Epinal: des représentations par carrés juxtaposés, comme une bande dessinée un peu primitive, avec des couleurs primaires, et des stries imitant le rendu des gravures sur bois qui étaient faites à l’époque. Et à partir des personnages présents au 19e. La Batinette: Chut …! On n’en dira pas plus. Venez découvrir le tableau lors du spectacle! Lien vers site de Pascale COLLANGE: www.pascale-collange.com Merci à Pascale. Propos recueillis par Patricia Flash back sur les raboteurs de parquet! Rentrez dans le tableau peint par Caillebotte en 1875 dans un appartement de la plaine Monceau à Paris. Etrange, troublant, les personnages s’animent! Le tableau révèle-t-il des secrets? La vidéo! Un spectacle mis en scène par Jean Grimaud, avec Nicolas Rosset, David Le Rhen, Sylvain Manouvrier. Comédiens: Catherine Heimgartner Costumes et accessoires: Camille Dugas Vidéo de Gauthier Vanthiegem. figures de quartier Le batignollais en 1840: une espèce à part! 1841. Le "Journal des modes ridicules" dresse le portrait suivant du Batignollais: "Le Batignollais. Non encore décrit par les Naturalistes est un bipède amphibie, carnivore, qui avale force petits verres et denrées coloniales, ramasse de l’herbe, engraisse des lapins, et passe ses jours dans une carrière de moellons." (traduction: Le Batignollais fut longtemps considéré comme un exilé un peu excentrique et fut parfois la cible de caricaturistes. Loin de tout, il élevait des lapins pour se nourrir et construisait sa maison lui-même.) Autographie de G. Fontallard. Association pour l’étude de l’Histoire du 17ème arrondissement. a venir déCLIC 17/18 présent aux portes ouvertes de Clichy Batignolles Dimanche 25 septembre, de 14h00 à 18h00, parc Martin Luther King Rendez-vous, le dimanche 25 septembre au parc Martin Luther King, sous le parasol de déCLIC 17/18. Dans le cadre du 4è RENDEZ-VOUS DE CLICHY BATIGNOLLES, cette association soeur du Rififi propose trois animations: «Tous les chemins mènent au parc Martin Luther King»: tracez sur un calque le chemin le plus court ou le plus agréable de votre domicile au Parc. Croquez ce que vous souhaiteriez y trouver. «L’atelier histoire(s) vivante(s) des quartiers»: contribuez par le récit de vos souvenirs au «dictionnaire des rues des Batignolles, des Epinettes et des Grandes carrières", en cours d’élaboration. «Les Epinettes, conservatoire d’architecture», une exposition conçue en partenariat avec le Rififi aux Batignolles. Pour en savoir plus: [http//www.clichy-batignolles.fr] La maison du projet: 147, rue Cardinet, 75017 Paris partenaires Retour sur le lancement du 9è festival du Rififi aux Batignolles et aux Epinettes Jeudi 9 septembre: Lancement du festival par Agnès Pannier - Présidente de l’association Jeudi 8 septembre – Lancement de la 9è édition du festival "Rififi aux Batignolles et aux Epinettes "! En présence de Madame Brigitte Kuster, maire du 17è et de Madame Annick Lepetit, députée du 18è, Agnès Pannier, présidente de l’association "Du Rififi aux Batignolles" a ouvert le ban. Le centre d’animation de la http://durififiauxbatignolles.com/?mot65 15/09/2011 Les Batinettes Page 5 of 6 Jonquière a ensuite était le théâtre d’un florilège d’extraits des spectacles à venir tout au long de cette 9è édition. Et de rencontres avec les artistes du Rififi. Crédit photos: Liza et Ariane Première journée des familles du 17e: braderie et animations Dimanche 18 septembre, de 10h à 18h - Square Sainte Odile La mairie du 17e organise la 1ere édition de la Journée des Familles du 17e. Une grande braderie des familles (vêtements pour enfants, poussettes, jouets, matériel de puériculture… à prix cassés!) et des animations gratuites pour les enfants (trampoline, château gonflable, maquillage…) seront proposées tout au long de la journée. (Inscription à la braderie: voir le formulaire en ligne sur le site de la Mairie). Dimanche 18 septembre, de 10h à 18h, au square Sainte Odile (8, avenue Stéphane Mallarmé – Métro Porte de Champerret). Pour tout renseignement: [email protected] Radio Nova, partenaire média exclusif et de choix du Rififi 2011! Ecoutez ici le spot diffusé sur les ondes sur Radio Nova En apprendre plus sur le partenariat du Rififi avec Radio Nova! Les partenaires du Rififi! Contacts Concepteur et administrateur du site: Guillaume Tirard Responsable de la publication: Barberine d‘Ornano Rédacteur en chef: Jean-François Beaucher Rédacteur Adjoint: Patricia Foucher Contacts: [email protected] Site Internet: www.durififi.com http://durififiauxbatignolles.com/?mot65 15/09/2011 Les Batinettes Page 6 of 6 {LINKS} Publié le 15 septembre 2011 http://durififiauxbatignolles.com/?mot65 15/09/2011