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FLASH INFO Le 4 avril 2016 Un rapport qui tombe à pic ! Le rapport produit par cette institution républicaine, la Cour des comptes normalement indépendante, a bien des effets secondaires. Son orientation quasi politique a-t-elle été commanditée ? Si la République impose le respect de ses institutions, celles-ci se doivent d’être respectueuses des citoyens et des missions qui lui sont confiées. Par exemple il n’apparait pas dans ce rapport l’utilisation honorifique de l’IFCE par la Fédération Française d’Equitation (FFE) : la monnaie sonnante et trébuchante ne serait plus de rigueur, dans ce cas. Que peut-on conclure d’une telle situation : le trésorier de la FFE est également le président du conseil d’administration de l’IFCE. Pas de quartier pour la déontologie qui s’applique pourtant, selon le bon vouloir ? Les derniers communiqués, qu’ils soient issus de la Presse (explique Franck Barlet, adjoint au directeur général en charge de la valorisation immobilière des sites des Haras nationaux de l'IFCE) ou du représentant du CA sont édifiants : « Cela doit se régler avant la fin de l'année. » dit l’un, « notre établissement doit naturellement poursuivre son adaptation. » dit l’autre. Pour FO : « les liquidateurs » sont à l’œuvre et ce rapport tombe à pic. Traduction : « doit naturellement », doit mourir prochainement ; « doit se régler » doit être livré à l’acheteur. Les Administrateurs seraient mobilisés, ce qui comprend nos représentants du personnel. Nos syndicalistes sont mobilisés pour la curée ! belle manière de nous emporter dans « cette folie meurtrière ». Les conséquences de cette propagande sont significatives : les agents ont peur pour leur avenir et les départs se précipitent, les missions pour certaines abandonnées ne sont plus exercées sur l’ensemble du territoire, des délocalisations sont imposées et sans lendemain, la liste n’est pas exhaustive. FO exige que soit mis fin au démantèlement politique de l’IFCE. FO exige que toutes les missions de l’IFCE s’accomplissent sur l’ensemble du territoire national. FO exige que l’implantation territoriale de l’IFCE soit respectée selon une répartition fonctionnelle dans le respect des agents et des missions. FO exige que soit mis fin à la destruction organisée des compétences de l’IFCE. FO interpelle sur cette situation inacceptable, les ministres de tutelles et particulièrement Monsieur Stéphane LEFOLL. FO IFCE a fait le choix de combattre ! Lire la suite, extrait de Presse et communiqué du Président. Extrait de l’article de presse Ouest France : Au final, l'IFCE, qui vient de se faire sérieusement tancer dans un récent rapport de la Cour des Comptes pour cause de frais de fonctionnement trop élevés, ne doit garder que trois sites en propriété : Saumur (Maine-etLoire), où se trouvent son siège et le Cadre noir, Pompadour (Corrèze) et Uzès (Gard). Dans l'Orne, le haras du Pin est un nouvel établissement public avec une propriété conjointe de l'État et des collectivités. Et un projet à affiner au Pin, comme à Saint-Lô. Aujourd'hui, l'IFCE n'a pratiquement plus d'étalons, alors que les Haras nationaux en comptaient encore 600 au moment de la fusion, en 2010. « L'État nous a demandé de nous désengager de l'étalonnage public, ce que nous avons fait entre 2011 et 2013. Nous avons confié ce secteur à des privés. Nous nous recentrons sur des missions comme la formation », explique Franck Barlet, adjoint au directeur général en charge de la valorisation immobilière des sites des Haras nationaux de l'IFCE. « On se retrouve donc, poursuit-il, avec des sites immobiliers dont nous n'avons plus l'usage. » Le calendrier est précis : « Cela doit se régler avant la fin de l'année. » Sinon, l'IFCE se désengagera au profit de la Sovafim, une société foncière détenue par l'État. Communiqué du Président du conseil d’administration de l’IFCE : Notre établissement doit naturellement poursuivre son adaptation. La Cour des comptes l’engage à accélérer sa mutation et à mieux remplir ses missions de service public. Les ministères de tutelle ont annoncé depuis longtemps leur décision de lancer une mission visant à préciser les orientations et l’organisation permettant à l’établissement d’être plus efficace. Le conseil d’administration souhaite que cette mission soit lancée le plus rapidement possible. Il participera activement à ses travaux en associant les structures qui représentent l’élevage, les courses et l’équitation, de façon à aborder une nouvelle étape et à répondre plus efficacement aux attentes des acteurs d’un secteur qui traverse une période difficile. Cette nouvelle étape doit valoriser et inscrire dans la durée le patrimoine qui nous a été confié, en particulier le Cadre Noir, qui incarne l’équitation de tradition française inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Les administrateurs et moi-même sommes totalement mobilisés en ce sens. Olivier Klein