Suresnes Magazine
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suresnes T O U T E L’ A C T U A L I T É D E V O T R E V I L L E N°184 - JANVIER 2008 magazine SURESNES CITÉS DANSE Roméos & Juliettes FORMATION : ÉVÈNEMENT : ASSOCIATIONS : EXPOSITIONS : Des auxiliaires à croquer p. 12 Le festival Suresnes Cités Danse p. 22 Bénévolat, je m’engage ! p. 28 Le livre comme objet d’art p. 32 Sommaire Suresnes magazine - N° 184 - Janvier 2008 LEX VŒUX p.5 EN IMAGE p.6 ACTU p. 8 à 19 Construction d’un nouveau foyer Le Vélib’ à Suresnes On se retrouve, de 5 à 75 ans p.10 p.6 ÉVÉNEMENT p.22 Suresnes Cités Danse Scène phare du paysage chorégraphique français, Suresnes Cités Danse est un lieu de rencontres où s’élaborent des aventures artistiques, des univers singuliers et poétiques. Roméos et Juliettes, la création très attendue de Sébastien Lefrançois, en est l’éclatante illustration . p.32 ASSOCIATIONS p.28 Je m’engage ! p.22 EXPOSITION p.32 Le livre comme objet d’art INSTITUTIONS p.34 Mais que fait la Mairie ? p.38 SPORTS p.38 Le volant qui fait mouche p.42 SPECTACLES p.42 Cinéma : Cortex Médiathèque : l’univers de Sara s’expose LA PAROLE AUX GROUPES p.44 Le magazine est téléchargeable sur www.ville-suresnes.fr suresnes magazine ISSN 1143 3035 N° 184 - Janvier 2008 2, rue Carnot, 92151 Suresnes Cedex, tél 01 41 18 15 67 - Fax 01 41 18 17 79. Directeur de la publication : Christian Dupuy. Directrice de la communication : Karine Pueyo. Rédactrice en chef : Cécile Oriol. Rédaction : Laurence Cavé, Céline Gazagne, Lionel Bros. Secrétaire de rédaction : Joëlle Druel. [email protected]. Conception graphique : Jacqueline Bretar. Couverture : Dan Aucante. Photogravure et impression : Touraine Rotos / 02 47 37 65 75. Régie publicitaire : Eser / 01 40 35 77 60. Dépôt légal : 1er trimestre 2008. 5 Dans le cadre des dispositions de l’article L.52-1 et suivants du code électoral, l’éditorial de Christian Dupuy est suspendu jusqu’aux élections municipales de mars 2008. N° 184 - Janvier 2008 5 En image Noël © Céline Dégremont Le marché de 6 N° 184 - Janvier 2008 N° 184 - Janvier 2008 ¨¨¨ Du 8 au 15 décembre, le froid et le chaud ont soufflé sur la Cité-jardins, entre températures de saison et animations du marché de Noël. Au dernier jour des festivités, Sabine, qui jongle et danse avec le feu, est venue réchauffer et illuminer une nuit d’hiver glacée. Avant elle, tout au long de la semaine, artistes, artisans, associations et commerçants ont insufflé l’esprit de Noël à ciel ouvert ou dans le chalet des découvertes. Caricaturiste, atelier Kapla, orgue à parfums, spectacle de magie, atelier d’émaillage, contes, chorale, spectacles… Les animations ont fait le bonheur des petits et des grands. Visiteurs, touristes et habitants ont pu rejoindre le haut de Suresnes grâce au petit train gratuit. 7 Actualite´s TELEX Cités danse connexion logement 1er lieu dédié au hip hop Construction d’un nouveau foyer O. Meyer, C. Albanel, C. Dupuy L 'office public départemental de l'Habitat procède à la construction d'un nouveau foyer de jeunes travailleurs de 140 chambres, rue Locarno, en remplacement du bâtiment existant. Les travaux ont démarré le 26 novembre par l'installation du chantier : clôture, mise en place de bungalows. En janvier, fêtes Un Noël solidaire © Christian Daumerie Les fonds recueillis lors de l’atelier “carte de vœux” ont été reversés à la Maison de parents de l’hôpital Foch. 8 Le village du marché de Noël, deuxième édition, s’est posé place de la Paix, à la Cité-Jardins, du 8 au 15 décembre dernier. 25 chalets traditionnels ont abrité les artisans, artistes et commerçants et leurs produits authentiques. Après une première journée animée par la Chorale Résonnances, la semaine a mis en lumière la solidarité, avec la présence de nombreuses associations : l’association d’entraide franco-libanaise, le Secours catholique, le Comité catholique contre la faim et pour le développement, les Papillons blancs, le Secours populaire, l’église luthérienne de Suresnes, et l’Unicef. Le marché de Noël est aussi l’occasion de mettre en valeurs des initiatives suresnoises. Ainsi, une vingtaine d’élèves de 4ème et de 3ème du collège Henri Sellier se sont relayés au chalet du collège pour vendre gâteaux, plateaux, objets brodés, peluches et portes-clés réalisés pour partie par les mini-entreprises du collège, afin de partir en Louisiane rencontrer les élèves d’une école de Lafayette. Certains jeunes bénéficiaires de la Bourse permis de conduire ont effectué leur « contrepartie citoyenne » en participant à l’atelier “carte de vœux” au profit de la Maison de parents de l’hôpital Foch ou en assurant l’accueil et la sécurité sur le petit train. Enfin, l’association Accueil et loisirs de Suresnes a remis les bénéfices de la vente de Noël à l’association Cécile Sala. N° 184 - Janvier 2008 © Dan Aucante deux grues seront montées. Le gros œuvre devrait être achevé au troisième trimestre 2008 et le bâtiment livré courant 2009. A l'issue de la construction, le foyer ancien sera démoli. Le nouveau bâtiment, spacieux, d'une conception architecturale plus fidèle à l'esprit de la Cité-jardins, sera mieux intégré au quartier et à son environnement. L'office départemental et plus particulièrement la délégation de Suresnes sont mobilisés pour éviter aux riverains, dans la mesure du possible, les nuisances liées à cette opération. Promouvoir l'excellence, tel est l'objectif du 1er pôle de création, de diffusion et de formation de danse hip hop inauguré le 14 décembre par Christine Albanel, ministre de la Culture, et Patrick Devedjian, président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Intégré au sein du théâtre Jean Vilar dans les anciens locaux du conservatoire, Cités Danse Connexions est un lieu professionnel de développement de la danse hip hop qui a pour vocation de mettre en lumière le potentiel créatif des artistes. Ce pôle d'excellence portera les danses dites urbaines au plus haut niveau d'exigence. Pour accompagner l'évolution et l'ouverture de la danse hip hop et répondre à une nouvelle génération de danseurs et de chorégraphes, Olivier Meyer, directeur du théâtre, a souhaité mettre à disposition des artistes une structure permanente permettant de créer tout au long de l'année. Un chorégraphe orga- La Société Historique de Suresnes vous invite le vendredi 18 janvier à 20h30 précises, salle de conférence de la Médiathèque, à une conférence-projection, par l’Aumônier militaire du Mont-Valérien, sur Franz Stock, aumônier des prisons françaises en 1940-1944, témoin des exécutions au Mont-Valérien et artisan de la réconciliation franco-allemande. Entrée libre. ASSÉDIC nisera des classes hip hop chaque saison et l'insertion professionnelle des danseurs sera accompagnée par le biais de formations mises en place et par la réalisation de productions. Un programme d'éducations artistiques sera développé en direction des jeunes. Deux studios de répétitions, une salle de documentation avec écran de projection, un accès internet, une cuisine équipée pour une restauration légère, une salle de gym, des vestiaires avec douches… sont à la disposition des artistes. Ce nouveau lieu sera celui de toutes les rencontres : chorégraphes, danseurs participant ensemble à l'évolution de la danse hip hop. Suresnes magazine vous fera prochainement découvrir l'intimité de ce lieu. Cités Danse Connexions rassemblera les talents et fera rayonner la danse tout au long de l'année dans le département mais aussi en France et à l'étranger. Un nouveau numéro d’appel unique : 39 49. Avec ce numéro, tous les services de l’assédic sont accessibles à distance pour s’inscrire, actualiser sa situation, gérer son compte… ou se renseigner directement auprès d’un conseiller. Un seul point d’entrée sur internet : www.assedic.fr ENQUÊTE Du 2 janvier au 31 mars : enquête sur le cadre de vie et la sécurité. Un enquêteur de l’INSEE se présentera chez des personnes retenues dans un échantillon. Ces personnes seront avisées par les soins de l’Insee du passage de l’enquêteur qui sera muni d’une carte officielle l’accréditant. RECTIFICATIF “CRÈCHE FOCH” concours environnement Devenir infirmier Où jeter ses D3E ? Vous êtes en classe de terminale, bachelier ou déjà salarié et vous recherchez une formation alliant qualité, rigueur et humanisme, l’Institut de formation en soins infirmiers peut vous apporter cet enseignement. Par sa grande diversité de services, l’hôpital vous offrira l’opportunité d’exercer dans de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales en équipes pluridisciplinaires. Un concours d’entrée est programmé le 16 avril, date limite de dépôt de dossiers : le 16 mars. Réunions d’informations les mercredis 16 janvier et 20 février de 14h à 16h. Vous pouvez vous inscrire dès aujourd’hui par courrier (IFSI, 11 rue Guillaume Lenoir 92151 Suresnes, tél. 01 46 25 21 82) ou par mail : [email protected] N° 184 - Janvier 2008 Les déchets d’équipements électriques et électroniques (ordinateur, machine à laver, grille-pain, fer à repasser etc) sont collectés le même jour que les encombrants. Afin de faciliter le travail des services, veillez à déposer les encombrants et les D3E en deux tas bien distincts sur le trottoir. Lancée en août dernier, la collecte spécifique des D3E a bien démarré. Le service environnement enregistre une collecte d’en moyenne 6 tonnes de D3E par mois. “ Avant sa gestion concédée à People and Baby, la gestion de la crèche de l’hôpital Foch était confiée par la Fondation Foch, sa propriétaire, à l’association Hôpital Foch et non au comité d’entreprise de l’hôpital, comme nous demande de le préciser celui-ci à la suite de notre article du mois de novembre”. © DR © DR Le nouveau bâtiment situé rue Locarno. Esquisse d’architecte. CONFÉRENCEPROJECTION SAPIN DE NOËL Déposez votre sapin nu de toute décoration sur le trottoir devant chez vous les veilles de jours de collecte qui auront lieu les lundis 7 et 14 janvier. 9 Actualite´s Extension de Vélib’ à Suresnes Rame de vainqueur décoration 10 © Christian Daumerie Pendant Rames Guyane (19 novembre 2006 5 janvier 2007), il a perdu 15 kilos. Ce Nanterrien, qui travaille à Suresnes, prépare déjà son prochain défi. Il s’est mis dans la tête de prendre le départ, à l’automne 2008, du pont de Suresnes pour rejoindre Cap-Haïtien, une façon pour lui de « donner un coup de projecteur supplémentaire à la coopération entre les deux villes ». L’idée en est au stade de l’intention, mais Patrick souhaiterait reverser une partie des fonds récoltés pour financer la traversée à la ville de Cap-Haïtien et construire un projet pédagogique pour travailler avec des écoliers. Suresnes magazine suivra de près cette aventure dans les prochains mois. © DR © DR P Depuis le lancement de Vélib’ à Paris le 15 juillet dernier, les communes limitrophes ont été sollicitées par la ville de Paris pour élargir l’opération Vélib’ à leur territoire. Suresnes a participé à toutes les réunions de présentation du cadre juridique, technique et financier du projet d’extension de Vélib’ aux communes limitrophes de Paris. Une première réunion Une borne Vélib’ à Paris. technique spécifique à Suresnes a eu lieu le 7 décembre dernier afin de connaître les propositions de la ville de Paris et l’APUR (Atelier parisien de l’urbanisme). L’extension du réseau Vélib’ vise à favoriser les circulations douces entre les communes limitrophes et Paris, contribuant ainsi à la diminution du trafic automobile et de la pollution en ville. Le 11 novembre dernier, Christian Dupuy a remis les insignes de chevalier de l’ordre national du mérite à Yves Laurent, président de l’Union Nationale des Combattants de Suresnes, pour ses quarante années de service militaire actif et réserve. légende photo atrick Favre est un battant. Au nombre de ses faits d’arme, la Route du rhum 2002 (course à la voile en solitaire entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre) et Rames Guyane 2006 (1ère course à la rame en solitaire à travers l’Atlantique). Il n’est pas du genre à raconter qu’au milieu de l’océan, il se sent vulnérable et dérisoire : « Tu te sens bien. Tu t’es battu comme un chien pour être au départ, alors être sur l’eau c’est déjà une victoire. Je ressens du plaisir toute la journée, je ne demande rien d’autre. Mon moral est toujours au beau fixe. C’est mon corps qui souffre le plus. Je suis parfois si faible que je ne peux rien faire. Attendre, immobile, que les forces reviennent ». Yves Laurent médaillé rencontre commerce Adolescence : on s’amuse ou on abuse ? Réouverture provisoire Le lycée Paul Langevin et Suresnes information jeunesse organisent une rencontre pour les parents d’adolescents samedi 26 janvier de 9h45 à 12h à la salle des fêtes. Inquiets, irrités, désarmés, découragés, les parents d’enfants de cet âge si complexe ne savent parfois plus comment réagir. Lors de cette rencontre, gratuite et ouverte à tous les parents de collégiens et de lycéens, vous pourrez vous informer, échanger, débattre avec des professionnels de la santé et de la famille sur divers thèmes concernant les ados et notamment sur les expériences du samedi soir, l'alcool, les drogues. Rens. 01 47 42 20 13 ou sur www.sij.asso.fr ou sur www.lyc-langevin-suresnes.ac-versailles.fr La commission communale de sécurité du 18 octobre avait ordonné, pour des raisons de sécurité, la fermeture du centre commercial “Pont de Suresnes” donnant accès au magasin Leader Price et au laboratoire d'analyses médicales. Considérant que des travaux de mise aux normes ont été réalisés, il a été décidé l'ouverture temporaire du centre commercial jusqu'au 14 janvier avec la mise en place obligatoire de trois agents de sécurité incendie, dans l’attente de la complète mise aux normes du centre par ses propriétaires. N° 184 - Janvier 2008 PLAN D’OCCUPATION DES SOLS La ville de Suresnes étudie, pour le moment, les emplacements possibles pour ces bornes destinées à des locations de vélos pour assurer la liaison avec Paris. Il s’agit bien de permettre aux habitants des villes situées en limite de Paris de bénéficier du réseau parisien résultant du marché passé par la ville de Paris avec JC Decaux. Les bornes installées à Suresnes n’auront aucune contrepartie à la charge de la ville. Par ailleurs, les trentesix communes des Hauts-de-Seine, par l’intermédiaire de l’association départementale des Maires, étudient avec le Conseil général la modalité d’un réseau de vélos de location par un marché passé à l’échelon départemental après mise en concurrence. Dans la cadre de la modification du POS, une enquête publique est en cours jusqu'au 11 janvier. Murielle Lescop, commissaire enquêteur, recevra le public le lundi 7 janvier de 8h30 à 10h30 et le vendredi 11 janvier de 14h à 17h. Service aménagement urbain, 61 rue Carnot. MISSION LOCALE La Mission locale accompagne les jeunes déscolarisés âgés de 16 à 25 ans dans leur recherche d'emploi et / ou de formation professionnelle. Chaque 2e mardi de chaque mois, une permanence est assurée par un conseiller professionnel à Suresnes information jeunesse, PIJ Caron, 27 ter rue Albert Caron. Prochaine permanence : mardi 8 janvier de 10h à 13h. POINT CYB Suresnes information jeunesse vous propose un atelier « Gérer sa photothèque avec Picassa » mercredi 23 janvier de 14h30 à 16h au Point Cyb, 27 ter rue Albert Caron. Tél. 01 41 38 29 83. pédibus réaménagement IL RESTE DES PLACES ! Nouvelles lignes en perspective La fontaine a retrouvé sa place Malgré l’hiver, le pédibus fonctionne toujours dans trois écoles de Suresnes : Raguidelles, Berty Albrecht et Cottages. Aujourd’hui, six lignes permettent aux enfants d’aller à pied vers ces trois écoles, en suivant des trajets balisés. L’école Marcel Mouloudji se lance à son tour dans cette démarche d’écomobilité. Une réflexion sera lancée dès ce mois-ci pour définir les trajet des futures lignes. Les parents d’élèves de l’école Mouloudji sont ainsi conviés à une première réunion de restitution des résultats de l’enquête sur leurs déplacements entre le domicile et l’école. Cette réunion publique aura lieu le 18 janvier à 19h dans la salle de motricité de l’école. Suite à cette rencontre, les parents qui le souhaitent pourront s’inscrire dans un groupe de travail pour organiser le pédibus. Les cours loisirs de Suresnes animation peuvent encore accueillir quelques élèves pour les activités suivantes : danse orientale, modern jazz et photo au centre d’animation Gambetta et hip hop aux Chênes, ainsi que pour les cours d'encadrement, cartonnage, peinture, dessin au centre d’animation des Chênes et aux Sorbiers. Renseignements et inscriptions directement auprès des structures concernées. Gambetta : 01 42 04 20 96 / Sorbiers : 01 45 06 64 51 / Chênes : 01 42 04 75 56. Après avoir subi quelques petits travaux de rafraîchissement, ça y est, la fontaine a retrouvé le centre de la place du Puits d’Amour, devant l’entrée du nouveau conservatoire. Elle fonctionnera jusqu’aux prochaines gelées. Le service Parcs et jardins a, par ailleurs, installé tout autour, des bacs ornés de houx panachés et d’ifs. N° 184 - Janvier 2008 © Christian Daumerie Patrice Favre franchit la ligne d’arrivée de la transatlantique le 5 janvier 2007, en 2e position. TELEX mobilité aventures 11 Actualite´s citoyenneté animation Le CCJ en séminaire Des auxiliaires à croquer F aisant fi de la saison hivernale, courgettes et fraises se sont invitées à la salle des fêtes le 13 décembre dernier. Les enfants de la crèche du Petit Poucet, du jardin d’enfants Darracq, de la halte-garderie Ma mère l’Oye et du relais assistantes maternelles-assistantes parentales ont pu dévorer… des yeux les trente élèves auxiliaires de puériculture de la première promotion en apprentissage, déguisées, le temps d’une animation pédagogique, en fruits et légumes. Les jeunes femmes, préparées et mises en scène par leur formatrice Valérie Auville, ont offert plus d’une heure de spectacle sur le thème de l’alimentation. Le ragga du repas, Le marché de Zaza, Bonbons et chocolats, L’histoire des « 2 Po », Mangez-moi ! Contes, marionnettes, chansons, les élèves ont imaginé et écrit chaque saynette et conçu tous les costumes elles-mêmes. Réaliser une animation pédagogique s’inscrit dans la validation de plusieurs modules de leur formation. Suresnes a été la première ville de France à créer sa propre école d’auxiliaires de puériculture pour pallier la pénurie d’auxiliaires diplômés dans le secteur de la petite enfance et pouvoir accueillir plus d’enfants suresnois dans les structures de la ville. En formation traditionnelle ou en formation en alternance, depuis sa création en 2005, l’école a déjà formé 36 professionnels qui ont intégré les crèches de Suresnes. ECOLE D’AUXILIAIRES DE PUÉRICULTURE, 22 RUE DES CARRIÈRES. TÉL. 01 42 04 94 79 (S. COHEN). démocratie 12 CCQ CITÉ-JARDINS C’est sous la pluie que se sont réunis de nombreux Suresnois venus se réchauffer autour de boissons chaudes le samedi 8 décembre, place de la Paix de 17h à 19h. Le CCQ Cité-Jardins a souhaité organiser au cœur du Marché de Noël un moment de convivialité autour d’une dégustation gratuite. © C. Daumerie CCQ CARNOT-GAMBETTA Comme l’an passé, le CCQ Carnot-Gambetta organise une dégustation de crêpes qui se tiendra dans l’après-midi du samedi 9 février, place du Ratrait. Vous êtes tous conviés – petits et grands – à venir partager ce moment avec les membres du Conseil de quartier. © Christian Daumerie Les Conseils de quartier communiquent CCQ RÉPUBLIQUE Malgré la fraîcheur hivernale du samedi 15 décembre s’est tenue, place de la République entre 11h et 13h, une dégustation de vin chaud et de chocolat chaud organisée par le CCQ République. Ses membres ainsi que leur présidente tiennent à remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées pour apporter des jouets et montrer ainsi solidarité et générosité. N° 184 - Janvier 2008 © DR © Christian Daumerie La première promotion en apprentissage vante les qualités des fruits et légumes auprès des enfants. Les quarante nouveaux élus du conseil communal de la jeunesse (CCJ) se sont retrouvés, le temps d’un week-end début décembre à Buthiers près de Fontainebleau, pour faire connaissance, apprendre le fonctionnement du conseil et déterminer les commissions de travail pour ce mandat 2007-2008. Cette année, l’assemblée générale en a déterminé quatre : vie scolaire, sportculture et loisirs, solidarité et environnement. Véritable assemblée consultative, le CCJ est composé de jeunes, âgés entre 10 et 15 ans, scolarisés en CM2 (24 élus aux conseil des enfants) et au collège (16 élus au conseil des jeunes), élus par les élèves. Les jeunes conseillers sont à l’écoute des élèves Suresnois qu’ils représentent et proposent des projets d’intérêt général. Lors de ce week-end de travail et de détente, de nombreuses initiatives ont été évoquées. Pour le conseil des enfants : reconduction du « run and bike », fabrication d’objets et de tableaux vendus au profit d’une association, stand « quiz sport et culture » lors de la kermesse du centre de loisirs, et pour le conseil des jeunes : participation à la brocante pour récolter des fonds au profit de l’école française de Cap Haïtien, création d’un spectacle pour les résidents d’une maison de retraite, organisation d’un tournoi sportif inter-collèges, proposition de construction de parkings à vélos à proximité des collèges et lieux publics. Suresnes Magazine ne manquera pas de vous faire part de la concrétisation de toutes ces bonnes idées au fil des mois. bacs verts et bleus Nouvelles étiquettes A partir de ce mois-ci, des agents de la société Plastic Omnium sont susceptibles de vous solliciter, gardiens et propriétaires de pavillon, afin d’équiper les conteneurs, bacs bleus et bacs verts, de nouvelles étiquettes destinées à faciliter la collecte. Ces agents seront porteurs d’une lettre délivrée par la mairie et signée par un élu. Par ailleurs, le service environnement vous informe que les ordures ménagères de Suresnes sont désormais déversées, depuis le 10 décembre dernier, au centre de valorisation énergétique Isséane à Issy-les-Moulineaux. cpam culture nouvelles technologies Les conférences du musée Le label internet citoyen Autour de l’exposition « La vigne en haut, la ville en bas », le musée et la médiathèque vous proposent un cycle de conférences sur l’histoire de l’évolution de Suresnes, du village de vignerons à la ville industrielle. - Jeudi 17 janvier 2008 à 20h30, médiathèque de Suresnes : La Cité des Parfums de François Coty à Suresnes, 1909-1934, par Ghislaine SicardPicchiottino, professeur agrégée d’histoire-géographie, auteur d’un ouvrage intitulé François Coty, un industriel corse sous la Troisième République. - Samedi 2 février à 14h30, à l’Esplanade : L’histoire des établissements Olibet, maîtres de la biscuiterie 1872-1940. Inscriptions auprès du musée : 01 41 18 18 75 ou de la médiathèque : 01 41 18 16 69. Pour sa première participation, Suresnes a été distinguée le 28 novembre 2007 en recevant le label @@@ Ville internet, décerné aux municipalités s'engageant activement dans les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication auprès des citoyens. Ce label est une évaluation nationale de l'Internet local et citoyen. Sont pris en compte : les accès au net (point cyb, médiathèque etc), la démocratie locale (comptes-rendus du conseil municipal téléchargeables en ligne...), les aides aux associations (répertoire en ligne des associations...), aux jeunes (salle informatique dans les écoles) etc. Retrouvez toutes les informations de votre ville en vous abonnant à la newsletter www.ville-suresnes.fr N° 184 - Janvier 2008 Nouvel espace Modernisé, le centre d’assurance maladie du 26 rue Pagès propose aux assurés une cyberzone avec : accès à des sites internet de santé, affiches des campagnes de communication, guichets automatiques, messages d’information et spots de campagnes de prévention. Un préaccueil permet aux assurés de régler rapidement des questions pratiques simples. Bureaux ouverts du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30, tél. 0 820 904 192. 13 Actualite´s animations seniors On se retrouve, de 5 à 75 ans © Cécile Dégremont Dans la grande salle du foyer Payret Dortail, on joue aux cartes, on dispute une partie de billard. D’une salle au fond, porte amicalement ouverte, nous parviennent bavardages et gazouillis. On papote, on découpe, on colle… de 5 à 75 ans et plus. En mars dernier, l’unité animation seniors du CCAS a inauguré une nouvelle forme d’activité avec les rencontres intergénérationnelles. Chaque mercredi, des enfants du centre de loisirs maternel CottagesPontillon prennent le chemin du foyer Payret Dortail pour partager quelques heures avec des retraités. A chaque mois, son thème, décliné en ateliers. Il y a eu le jardinage, le conte et la création d’un livre géant, Pâques au Mexique… Décembre, c’est le mois des fées. Petites et grandes mains confectionnent ensemble des fées pour suspendre dans le traditionnel sapin de Noël. Ce jour, Colette, Jacqueline, Roberte et Nicole sont « les grandes mains ». Elles sont aux petits soins pour Anaëlle, Mareva, Coline, Salomé, Louise, Fayssal, Sabrine, Amelle et Lilia, bouts de chou de 5 et 6 ans. En début d’atelier, les petits sont réservés, ils s’adressent à leurs aînés avec une discrète mais sincère déférence. Les voix sont fluettes, attendent l’approbation : « Dis, c’est pas grave si j’y arrive pas ? », « Tu vois, regarde c’que j’ai fait », « Est-ce que je peux faire les yeux ? »… Doucement, chacun se met à l’aise. Les visages se rapprochent, les mains se touchent, ta fée c’est un peu ma fée. Les enfants se posent en égaux des adultes. C’est peut-être ça le partage… Lors de la dernière séance, petits et grands se sont offerts leurs créations, tout en croquant des sablés. Ces rencontres donnent parfois lieu à des moments d’incompréhension cocasse. Exemple. Anaëlle montre la tête de sa fée à Colette, qui apprécie ses « jolis » yeux. « Mais non ! C’est pas ses yeux, c’est ses joues », s’offusque mollement la petite. Colette, dubitative : « Ah, bon. C’est les joues… ». Ou bien, Lilia à Nicole « Je veux les cheveux comme Zohra ». Nicole : « Comme sur sa tête ou comme sur sa fée ? ». « Je veux les cheveux comme l’animatrice ! ». « Mais moi je ne comprends pas ce que tu veux », se désole Nicole. La petite Amelle intervient : « Ben, elle veut les cheveux comme elle a fait ». Mais bien sûr ! Colette explique que, « quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent, ce n’est pas vexant. On ne reste pas longtemps avec eux, alors on reste cool ». « C’est vrai, précise Roberte. Ce n’est pas un rapport familial qui nous lie, nous ne sommes pas là pour les surveiller ! J’ai envie de garder un contact avec les plus jeunes, c’est intéressant d’observer les enfants d’aujourd’hui, de les voir évoluer ». Aline, animatrice de ces rencontres, estime « qu’elles permettent de tisser des liens qui ne sont pas toujours naturels entre deux publics pas forcément proches et qui ont parfois des préjugés les uns sur les autres ». Pour les enfants, le mercredi après-midi reste un moment pour s’amuser, avec une dimension supplémentaire, celle de l’échange. Pour les retraités, « c’est valorisant, car ils ont un savoir-faire à partager, c’est aussi un échange affectif et, surtout pour ceux, plus souvent celles qui ont la fibre « grand-mère ». L’intergénération, résume Aline, c’est un rayon de soleil ». Les enfants sont très demandeurs, et comme ils sont trop nombreux, ils doivent tourner. Quand ils ne peuvent pas venir, certains pleurent. Et du côté des retraité(e)s, on compte de plus en plus d’inconditionnel(le)s. C.G. RENSEIGNEMENTS : UNITÉ ANIMATION RETRAITÉS, TÉL. 01 41 18 19 63. Les rendez-vous de janvier : Le 9 à 10h, foyer Payret Dortail : réunion sur la “randonnée pédestre” • Le 12 de 10h à 12h30 : vœux dans les foyers et résidences • Le 20 à 14h30, salle des fêtes : thé dansant (8 sur présentation de la carte d’adhésion / 10 pour les non-adhérents et hors Suresnois) • Le 22 à 15h, foyer Payret Dortail : conférence sur le “Chocolat” (4 pour les adhérents/6 pour les non-adhérents) • Le 24 : cinéma au Capitole (réservé aux adhérents, ticket cinéma janvier obligatoire) et à 10h, foyer Payret Dortail : appel à témoins de Suresnois durant la Seconde guerre • Le 29 : randonnée pédestre pour les adhérents. RDV à 14h30 devant la mairie annexe, 100 rue de la République • Inscriptions du 14 au 18 (uniquement de 9h à 12h au 7 rue du Mont-Valérien) pour le goûter festif du 14 février (adhérents), pour la conférence sur les “Métiers d’art” du 19 février (4 et 6 ), pour la sortie au musée Jacquemart André du 21 février (20 et 23 ). Rens. au 01 41 18 18 46. N° 184 - Janvier 2008 15 Actualite´s ÉTAT CIVIL Les associations communiquent NAISSANCES Dap L’association, créée en 1989, œuvre pour la stérilisation, la castration, le tatouage et la vaccination des chats errants. Chaque jour, cinq bénévoles se relaient, matin et soir, pour nourrir les bêtes recueillies et nettoyer les emplacements où elles sont soignées, dans un local situé au 10 rue Florent Dancourt. Une dizaine de félins est à demeure, trop vieux ou trop sauvages, les autres sont redéposés à l’endoit de leur capture. Certains chats ont plus de “chance” et sont adoptés. L’association vit grâce à une subvention de la ville et aux dons des adhérents et des adoptants. Cette année, la fondation Bardot a aidé aux frais de vétérinaires qui pratiquent des tarifs préférentiels. En décembre, pour la 2e année consécutive, la Dap a organisé un week-end “marché de Noël” avec des stands de poterie, peinture sur bois, peinture sur toile et aquarelle, La traditionnelle vente de Noël, les 15 & 16 décembre, à la salle des fêtes. © Christian Daumerie Défense des animaux et des plantes confitures, gâteaux… Les exposants ont rétrocédé 20% de leurs ventes pour que l’association puisse continuer ses actions. Vous voulez adopter, aider ou signaler un chat errant, appelez le 01 42 04 40 47. 25/10 : Nolan Apparu • 26/10 : MariamBakary Doumbia, Jules Durand • 27/10 : Louis Millot • 28/10 : Coline Stévenin, Alexandre Stévenin • 29/10 : Nathan Preynat, Syana Sahiri, Lyna Sahiri, Adam Hammoudi, Violette Oddon • 31/10 : Lenny Goullart--Dagron, Jules Masia, Marie Taubrégeas • 1/11 : Grégoire Heude, Nizar Bouktir • 4/11 : Apolline Aima • 5/11 : Maxime Bossart, Cian Da Cunha • 6/11 : Anton Pelras--Béziel • 7/11 : Adame Khalfaoui Hassani, Ambrine Chiesa • 8/11 : Léo Defonte, Alexis Morin, Faustine Pagès, Axil Benbouabdellah, Gabriel Ruh • 9/11 : Noémie Dumoulin • 10/11 : Chris-Gabriel Tambwe Tshomba, Mathilde Corthier • 11/11 : Baptiste Lemale • 12/11 : Carmen Gayes, Ian Cardoso • 13/11 : Thomas Hénoux, Mila Dinand • 14/11 : Léonard Richer, Albane Sicre de Fontbrune • 15/11 : Rose Doutriaux • 18/11 : Edgar Maigrot • 19/11 : Isaure Tricou • 20/11 : Tom Tosici, Timo Drouet, Lisa Saulière, Manelle Ahmed Chichi • 21/11 : Augustin Lelong, Océane Tribouillard, Elisa Seillier, Elia Yacoubi • 22/11 : Haroun Chaarana, Iban Dumanowski, Sarrah Akbaraly • 23/11 : Gabriella Pereira Alves--Monteiro de Barros, Apolline Rouveyrol--Peyrat • 24/11 : Inès Bachiri, Lukas Vertot • 26/11 : Lahna Baadj. MARIAGES FAMILLES DE FRANCE L’association propose des permanences d’accueil 2 jours par semaine (mardi et vendredi de 9h30 à 11h30) et un certain nombre d’activités : massage maman/bébé avec une thérapeute confirmée, activités manuelles, cours d’italien. Garderie gratuite pour les enfants… Inscriptions sur place les jours de permanence au 5 rue Louis René Nougier. Rens. au 01 47 71 39 90/001 41 42 38 62. JOURNÉE MONDIALE DES LÉPREUX Les samedi 26 et dimanche 27 janvier : journée mondiale des lépreux. En 2007, les bénévoles de l’Ordre de Malte France ont collecté près de 950 000 euros pour lutter contre la lèpre. Cette année, l’association a pour objectif de collecter un million d’euros N° 184 - Janvier 2008 afin de secourir, de soigner et rendre leur dignité à plusieurs centaines de milliers de malades à travers le monde. Soyez solidaire. Vous pouvez également devenir bénévole en joignant Bertrand Guyard, 64 rue des Moulineaux, tél. 01 45 06 48 02/06 60 21 15 59. Courriel : [email protected] UNAFAM 92 L’Union nationale des amis et familles de malades psychiques du 92 ouvre les portes de l’Escapade, espace convivial d’échanges et d’entraide. La 1ère rencontre aura lieu le lundi 21 janvier à partir de 11h30, à la mairie annexe, 100 rue de la République. Renseignements au 01 46 95 40 92 ou par mail : [email protected] ACCUEIL ET LOISIRS Lundi 7 janv. à 14h : jeux de société, et galette des rois (4 ) • Lundi 14 : repas à l’école hôtelière Belliard à Paris (25 ) • Lundi 21 à 14h : film • Lundi 28 à 14h : conférence “ En Toscane, région du chianti et des poteries, la ville de Sienne “ (4 ). Accueil et loisirs, 26 ter rue Albert Caron, tél. 01 47 28 85 00. VEILLÉES COMMUNALES Vendredi 11 janvier : visite du musée Pierre Cardin à ST Ouen (38 ) • Dimanche 20 janvier : Fête de l’amitié au restaurant Le Coq au vin à Triel (65 ). Permanences à la mairie-annexe, 100 rue de la République, les jeudis de 15h30 à 17h. Renseignements complémentaires : Mme Pierson au 01 47 28 02 09 ou 06 64 37 71 14. 3/11 : Henri Pallot et Monique Baudelocque • 16/11 : Armando Da Costa et Thi Dao • 24/11 : Rachid Rabeh et Lana Mouatadiri • 1/12 : Tayeb Gouzali et Khadija Bizguern. DÉCÈS 25/6 : Suzanne Ruwet veuve Jacquet • 19/10 : Claude Spagnoli • 22/10 : Ali Hamdaoui • 26/10 : Ginette Vinchon épouse Roselli • 27/10 : Christophe Martinet • 28/10 : Marguerite Mony, André Rakotomanga • 30/10 : André Vandeputte • 31/10 : Georges Legal • 2/11 : Jeannine Faligot • 6/11 : Gérard Gladine • 7/11 : Germaine Lematte veuve Lenoir • 9/11 : Gilberte Farcy veuve Le Roy, Cécile Bricard veuve Klarnet • 11/11 : Véronique Redlinger épouse Benarie • 12/11 : Elise Jeanjean veuve Guiguet • 14/11 : Jeanne Watel veuve Castaing • 15/11 : Claude Boudvin, Bernard Jourquin • 17/11 : Robert Nierat • 18/11 : Marie-Germaine Conte-Briscoulet • 20/11 : Nuno Afonso • 22/11 : Denis Morand • 26/11 : René Joré • 31/11 : Germaine Marliat veuve Biout. 3 Si votre logement appartient à l’échantillon recensé cette année, des agents recenseurs, identifiables grâce à une carte officielle tricolore sur laquelle figurent leur photo et la Vie pratique REPÈRE ≥ INFORMATIONS Heures d’ouverture de l’Hôtel de ville : du lundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 19h, et le samedi : 8h30 à 12h. Pendant les congés scolaires, la mairie ferme à 18h. Le maire et les élus reçoivent sur rendez-vous. signature du maire, déposeront les imprimés à remplir. Ils devront être remis à l’agent recenseur, ou retournés à la mairie ou à l’Insee, avant le 23 février. RÉPONSES IMPORTANTES ET ABSOLUMENT CONFIDENTIELLES. Transmises à l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), elles ne peuvent donner lieu à aucun contrôle administratif ou fiscal. PERMANENCE TÉLÉPHONIQUE DU MAIRE 1ER LUNDI DE CHAQUE MOIS DE 18H À 20H TÉL. 01 41 18 19 20. LE Les services municipaux sont ouverts au public du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h (fermeture à 17h le vendredi). Certains services assurent une permanence le jeudi jusqu’à 19h : Urbanisme et aménagement - Enseignement Personnes âgées - Solidarité - Logement Petite enfance - Sports. Etat civil/Affaires générales : du lundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 18h (19h le jeudi et 17h le vendredi) et le samedi : 9h à 12h. Police municipale : du lundi au vendredi : 8h à 19h Tél. 01 41 18 69 32. J’arrive en fin de droits Assedics, ai-je droit au RMI ? Si vous êtes seul et que ce sont vos seules ressources, vous pouvez prétendre au RMI (revenu minimum d’insertion) à taux plein. Il est alors procédé à la neutralisation des Assedics pour pouvoir prétendre au RMI le mois suivant. Cette neutralisation permet à la personne constituant sa demande d'avoir un revenu minimum pour vivre. Dans le cas contraire, la totalité des ressources du trimestre précédant la demande de RMI devrait être prise en compte. Attention, le RMI est une allocation différentielle. Si l'ensemble de vos ressources, ou celles de votre foyer, sont supérieures au RMI malgré votre fin de droits aux Assédics, vous ne pourrez prétendre à rien ou à un différentiel jusqu'à hauteur du RMI si le montant total de vos ressources est inférieur au RMI. Pour simplifier vos démarches administratives et favoriser votre retour à l’emploi (bénéficiaires du RMI et de l’Allocation de parent isolé), une seule adresse à Suresnes : l’Espace insertion, 14 avenue du général de Gaulle. Tél. 01 41 38 90 60. Entretien individuel avec un interlocuteur unique pour toutes vos démarches. Je cherche un local pour mon entreprise, qui peut m’aider ? Toutes les informations relatives aux locaux vacants sont disponibles sur le site de l'ADES (Association pour le Développement Economique de Suresnes) : www.suresneseco.com Vous y trouverez une base de données comprenant des locaux de toute superficie mise à jour quotidiennement : descriptif des locaux, surface, adresse, parfois accompagnée d’une photo. Pour toute question, vous pouvez vous rapprocher de l’ADES : 5 rue Salomon de Rothschild. Tél : 01 46 97 21 57 ou Maïté Herrero, chargée des relations avec les entreprises au sein du SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE 13/15 RUE LEDRU ROLLIN - TÉL : 01 41 18 16 63. Je souhaite acheter un logement à Suresnes, quelles aides puis-je obtenir ? Pour les locataires du secteur social (HLM) et les locataires du secteur privé ayant un enfant à charge ou à naître, le Conseil général des Hautsde-Seine a mis en place le Prêt logement 92. Réservé à l’achat d’une résidence principale, ce prêt, d’une durée de quinze ans, est à taux zéro. Il peut être cumulé avec le prêt à taux zéro national. Tous deux sont octroyés sous condition de ressources. Ces deux prêts dont le montant varie en fonction de la taille de la famille sont à compléter par un prêt bancaire classique. Exemple, pour l’acquisition d’un logement ancien, un couple avec un enfant pourrait bénéficier du Prêt logement 92 d’un montant de 30 000 si son revenu fiscal est inférieur à 60 436 , d’un prêt à taux zéro de 22 500 s’il est inférieur à 50 000 . MAISON POUR LA VIE CITOYENNE ET L’ACCÈS AU DROIT, 28 RUE MERLIN DE THIONVILLE. TÉL. 01 41 18 37 36. POUR SES DIFFÉRENTS SERVICES, LA MAIRIE RECRUTE : Mairie de Suresnes, 2 rue Carnot 92150 Suresnes. Tél. 01 41 18 19 20 www.ville-suresnes.fr. Renseignements : 2 La mairie répond à vos questions © Christian Daumerie UN, DEUX, TROIS… Recensement du 17 janvier au 23 février 2008 01 41 18 16 16 / 16 07 N° 184 - Janvier 2008 > Auxiliaires de puériculture > Educatrices de jeunes enfants > Diplômés du CAP petite enfance > Radiologue > Manipulateur en radiologie > Animateurs diplômés > Psychomotricienne > Policiers municipaux titulaires ou N° 184 - Janvier 2008 lauréats du concours > Aide à domicile > Conducteur de travaux > Médecin du travail > Psychologue pour les crèches > Technicien support > Technicien micro et réseaux > Contrôleur de gestion en CDD > Chauffeur rippeur > Livreur installateur avec permis poids lourds Adresser lettre de motivation, CV et photo à M. le Maire, 2 rue Carnot - BP 24 - 92151 Suresnes cedex. Profils des postes proposés sur www.ville-suresnes.fr rubrique la mairie recrute. 19 Suresnes Scène phare du paysage chorégraphique français, Suresnes Cités Danse est cette année encore un lieu de rencontres où s’élaborent des aventures artistiques, des univers singuliers et poétiques. Roméos et Juliettes, la création très attendue de Sébastien Lefrançois, en est l’éclatante illustration. E´ve´nement par Lionel Bros Cités Danse Marie-Priska Caillet (Juliette) en répétition publique dans la salle Aéroplane au théâtre. ROMÉOS ET JULIETTES Chorégraphie : Sébastien Lefrançois 22 Suresnes Magazine : Pourquoi avoir choisi cette œuvre de Shakespeare ? Sébastien Lefrançois : Il m’a semblé que la confrontation avec une pièce classique était en quelque sorte un passage obligé dans un parcours de chorégraphe. Roméo et Juliette s’est imposée, d’une part parce que c’est une histoire intemporelle qui nous parle toujours, et d’autre part parce qu’elle sonnait juste par rapport à mon travail et à ce que je souhaitais raconter. Disons > © Dan Aucante Breaker de grand talent et fondateur de la compagnie Trafic de styles en 1994, Sébastien Lefrançois est l'un des chefs de file du hip hop made in France, dont la trajectoire artistique est indissociable de Suresnes Cités Danse. Présent lors des dernières éditions avec des chorégraphies remarquées, ses hardiesses et son éclectisme l’ont rendu parfaitement inclassable et le poussent à s'aventurer dans des territoires de création insondés. Tout en demeurant ancré dans l'univers du hip hop, il s'est progressivement ouvert aux influences des arts plastiques (L'incroyable Mister Pulp, 2001), de la danse théâtre (Attention travaux, 2002) et du cirque (Le Poids du ciel, 2003, Spécimen, 2006). A son parcours éclectique, il ajoute cette fois le répertoire classique et se frotte au mythe par excellence : Roméo et Juliette. De l’histoire d’amour magnifiée par Shakespeare, Sébastien Lefrançois en retire un mélodrame d’aujourd’hui, avec sa violence, sa passion et surtout sa gestuelle très contemporaine, entre hip hop et techniques circassiennes. Sans les interprètes habituels de sa compagnie Trafic de Styles, mais avec de jeunes danseurs (auditionnés dans le cadre du centre de formation aux danses urbaines Cités Danses Connexions), il propose une nouvelle lecture passionnante d’un mythe éternel. N° 184 - Janvier 2008 N° 184 - Janvier 2008 23 que je m’y suis retrouvé. J’ai évidemment regardé avec beaucoup d’intérêt à peu près toutes les versions contemporaines qui ont déjà proposé une relecture de l’œuvre : le film Roméo + Juliette de Baz Luhrmann, les versions de chorégraphes comme Rudolph Noureev, Angelin Preljocaj ou John Cranko. E´ve´nement S. M. : Comment se sont mises en place les différentes facettes de cette création, entre la musique, le décor, la chorégraphie, la dramaturgie ? S. L. : A vrai dire, tout est atypique dans cette création. A commencer par le fait de travailler avec une équipe que je ne connaissais absolument pas ! C’est une proposition d’Olivier Meyer, qui m’a suggéré de mettre entre parenthèse le réseau amical et professionnel que j’ai tissé au fil des années, pour me confronter avec des personnalités venues d’autres univers. J’ai travaillé avec Laurent Couson pour la composition musicale, Magali Léris pour la dramaturgie, Giulio Lichtner pour la scénographie, Mario Faundez pour les costumes et Tom Klefstad pour les lumières. Et voilà, ils font maintenant partie du réseau… Le projet a été réalisé en moins d’un an, ce S.M. : Peut-on parler de spectacle de hip hop ? S L. : Mon objectif c’est d’avoir quelque chose de pertinent à raconter et de trouver le moyen de le faire. Je ne cherche pas à mentir au public, en disant vous allez voir de la danse hip hop – le nom « Trafic de styles » indique d’emblée que cela n’en est pas... Mais on part de ce matériau-là, qui est un outil de travail, avec ses multiples courants en évolution permanente (break dancing, house danse, new style, popping etc.), mais il y a aussi un circassien, un acteur. Et le résultat est beaucoup plus riche que si nous restions juste entre nous, avec ce matériau qui n’accepterait pas d’être bousculé, travaillé. En fait, à la base, le hip hop n’a rien à voir avec le théâtre, ce n’est pas fait non plus pour raconter des histoires, et pourtant c’est ce que l’on fait. On construit, on déconstruit, on reconstruit, jusqu’à ce que l’on arrive à une proposition intéressante. Ce qui m’intéresse ici, c’est de laisser au spectateur un champ ouvert en matière d’interprétation de la pièce – je ne suis pas certain que l’on puisse la lire à proprement parler en regardant le spectacle. Avec 9 interprètes pour une quinzaine de personnages, il y a des changements de personnages à vue, il y a une farce permanente en direct, mais cela reste un spectacle de danse. Cités Danse Variations Depuis 1996, Cités Danse Variations permet chaque année à des chorégraphes contemporains de travailler en résidence avec des danseurs hip hop, amateurs ou semi-professionnels, sélectionnés sur audition. A la clef, deux pièces d’une trentaine de minutes chacune, présentées au cours d’une même soirée. Au programme cette année, deux créations d’Amala Dianor et d’Emanuel Gat. jeu. 31 janv., vend. 1er fév., sam. 2 , mar. 5, mer. 6 à 21h, dim. 3 à 17h / salle Jean Vilar RARETÉ WINDUNGEN Chorégraphie : Amala Dianor Chorégraphie : Emanuel Gat De notre façon de consommer les gens comme s'il s'agissait de programmes télé est né un spectacle drôle sur le thème des rencontres manquées. Conçu sous forme de courtes séquences ponctuées par un beatboxeur (bruiteur qui se sert de sa bouche et d'un micro à la façon d'un DJ), il illustre la dispersion des sentiments sur un ton piquant et amusé. Danseur remarqué chez Abou Lagraa et Roland Petit, Amala Dianor a fait ses premiers pas de chorégraphe avec un duo baptisé "Tranche de vie", primé en 2006 aux Synodales de Fontainebleau. Ancien sportif de haut niveau, le chorégraphe israélien, Emanuel Gat, partage avec les danseurs hip hop un même goût pour l'engagement physique et la passion du mouvement. Pour sa première participation au festival, fidèle à la méthode initiée lors de ses précédentes créations, il aborde cette nouvelle pièce telle une page blanche dont l'écriture s'invente avec ses interprètes au fil du travail, sur l'espace même du plateau, avec une seule exigence : expérimenter tous les possibles du langage des corps, afin que du chaos surgisse l'harmonie. Emanuel Gat durant ses auditions dans la salle Jean Vilar. © Dan Aucante > par Lionel Bros qui est très court pour ce genre d’entreprise. Mais ce ne fut pas sans difficultés, justement parce que le pari était singulier. Pour la musique par exemple. Laurent Couson, qui est de formation classique, a écrit une pièce, orchestrée à Budapest par un ensemble ; ce matériau classique a ensuite fait l’objet d’un travail numérique pour lui conférer une dimension plus électro et pour retrouver une sonorité avec des beat afro, de manière à tisser des liens entre cette matière brute, classique, et celle avec laquelle on a l’habitude de pratiquer. Même pari un peu fou pour la scénographie, avec au final un résultat assez exceptionnel. Le décor est essentiellement constitué de 8 plaques aimantées (2,70m x 1,20m) – l’aimant étant la métaphore de l’attraction – et d’une douzaine de cubes noirs. Ce sont les danseurs qui manipulent ces éléments pour créer des espaces différents à mesure que l’histoire progresse. © Dan Aucante © Dan Aucante sam. 12 janv. à 18h30, dim. 13 à 15h, lun. 14 à 21h, mer. 16 à 21h , jeu. 17 à 21h, sam. 19 à 18h30, dim. 20 à 15h / salle Aéroplane. Le danseur Cyrille Musy en répétition dans la salle Aéroplane . PETITES HISTOIRES.COM Chorégraphie : Kader Attou Compagnie Accrorap 24 nes Cités Danse 2003. Nul, mieux que ce chorégraphe des émotions, pouvait mettre la danse urbaine au service de la légèreté grave de l'enfance, et tel un réalisateur de court-métrage, aller droit à l'essentiel. Sans en dire trop ni pas assez. Toujours juste. sam. 12 janv. à 21h, dim. 13 à 17h, mar. 15 à 21h./ salle Jean Vilar. N° 184 - Janvier 2008 © Dan Aucante Parti en quête de sa mémoire, Kader Attou a rapporté les mille et un fragments de vie sur lesquels se superposait jadis son imaginaire enfantin. Autour de ces sensations fragiles, le fondateur de la compagnie Accrorap a tissé sa nouvelle création, conçue pour six danseurs hip hop dont une femme. Il renoue ici avec la grâce poétique de « Pourquoi pas », grand succès de Sures- 25 N° 184 - Janvier 2008 Amala Dianor. Fabrice Lubrana dans "Four men(and Woman)" de R.Obadia TRICÔTÉ URBAN BALLET Compagnie Käfig / chorégraphie de Mourad Merzouki E´ve´nement par Ce´line Gazagne Chorégraphie : Anthony Egéa Compagnie Rêvolution RENCONTRES HIP HOP Compagnie Wanted Posse / Transe Compagnie Azaria / Unis Vers Deux spectacles dans une même soirée consacrée au hip hop dans tous ses états, où des danseurs virtuoses abordent toutes les facettes du genre : smurf, lockin’, break, pass-pass… Deux spectacles à haut degré d’énergie ! © Dan Aucante © Dan Aucante mar. 22 et 23 janv. à 21h / salle Jean Vilar. LA 16e ÉDITION EN Leïla Château, Elisabeth Demba, C. M. Tchanga, Soussaba Tounkara de la Cie Azaria. GÉNÉRATION CITÉS DANSE Les rares différences Chorégraphie : Marie-Agnès Gillot Four men (and woman) Chorégraphie : Régis Obadia Confronter la danse hip hop aux autres formes d’expression artistique : pari tenu et gagné dans ce programme. La danseuse étoile de l’Opéra de Paris, Marie-Agnès Gillot, rêvait de se confronter à l’oeuvre du sculpteur Auguste Rodin. Elle s’offre ici un défi à sa mesure avec cette création hip hop conçue pour un trio sensuel de danseurs, deux hommes et une femme, qui font face à cette « mobilité sculpturale, cette vie musculaire des oeuvres de Rodin ». Régis Obadia règle quant à lui une chorégraphie pour quatre hommes (originaires d’Afrique, d’Algérie et du Laos) et une femme (d’origine russe) sur l’Art de la fugue de J.S. Bach. sam. 26 janv. à 18h30, dim. 27 à 15h, lun. 28 à 21h, mar. 29 à 21h, mer. 30 à 21h, sam. 2 fév. à 18h30, dim. 3 à 15h / salle Aéroplane QUELQUES CHIFFRES créations : Kader Attou, Amala Dianor, Emanuel Gat, Anthony Egéa, Mourad Merzouki, Sébastien Lefrançois • 31 représentations • 11 chorégraphes et 60 danseurs invités • 125 jours de répétitions au Théâtre pour le programme Cités Danse Variations et la création Roméos et Juliettes • 509 300 euros de budget (hors budget de fonctionnement du Théâtre) dont 70 % de budget artistique. • 5 partenaires institutionnels : La Ville de Suresnes, l’Etat par le biais de la DRAC d’Ile-de-France, la Région Ile-de-France, le Conseil général des Hauts-de-Seine, la Mission Mécénat de la Caisse des dépôts et consignations. 26 © Dan Aucante •6 © Benjamin Lebreton Vend. 18 et sam. 19 janv. à 21h, dim. 20 à 17h / salle Jean Vilar. © Dan Aucante A la tête de la compagnie Rêvolution, Anthony Egéa a toutes les audaces : marier l'énergie de la gestuelle hip hop à la précision rigoureuse de la danse classique ; unir la beauté plastique des peaux et des corps à l'intériorité de l'émotion ; confronter, sur une même bande-son, Ravel, Vivaldi, Xenakis et Franck II Louise. Après les succès de Triptyk (2001), Amazones (2003) et de Soli (2005), il exauce enfin, avec Urban Ballet, ce rêve longuement mûri d'une « fusion danse » capable de briser les frontières et de mixer les techniques et les écoles. Un des grands rendez-vous de Suresnes Cités Danse 2008. Benjamin Lebreton, scénographe de la Cie Käfig depuis 2005, réalise aussi les “stroy board” des créations de Mourad Merzouki. Une maille à l’endroit : avec sa nouvelle création, Mourad Merzouki retisse le lien avec le jeune public grâce à un spectacle dédié tout particulièrement aux enfants (et à la curiosité des adultes !). Une maille à l’envers… du décor. Comment fabrique-t-on un spectacle ? Par quoi et par où commence-t-on ? Comment choisit-on les danseurs, la musique… ? Le chorégraphe nous aiguille sur les chemins de la création en répondant aux questions que les spectateurs posent souvent aux artistes. Sous toutes les coutures, il met en scène et chorégraphie les coulisses d’un spectacle. Les auditions d’abord, les répétitions puis le temps de premières représentations… Trois côtés pour tricoter et dérouler le fil qui nous mène de la conception à la réalisation, trois moments pour voir de fil en aiguille se monter devant nos yeux un spectacle cousu main ! En résidence à Chalon-sur-Saône depuis plus de deux mois, Mourad Merzouki tricote, détricote pour son public une pièce pour 5 danseurs sur mesure. La première sera donnée le 14 janvier à Chalon, quelques jours avant sa présence à Suresnes Cités Danse. « Ce spectacle est une réponse, ma réponse aux questions des spectateurs, explique le chorégraphe. Il n’y a pas de formule universelle, je donne une piste, tirée de mon expérience personnelle, à partir de laquelle chacun va se faire sa propre idée de la création. Je sais que c’est difficile pour le public d’imaginer ce qui se passe avant le spectacle, le tricotage. L’accent est donc porté sur le processus de création, avec les auditions et les répétitions. Il y a eu une grande réflexion pour aboutir à Tricôté, qui accorde une place au Informations et réservations 01 46 97 98 10 (mardi à samedi à 13-19h) et www.suresnes-cites-danse.com Les rares différences de Marie-Agnès Gillot. N° 184 - Janvier 2008 N° 184 - Janvier 2008 réalisme, à la parodie et au texte. Et pour me faire comprendre du jeune public, j’ai voulu avoir un propos simple, mais pas simpliste ». Vendredi 25 janvier à 21h, samedi 26 janvier à 21h, dimanche 27 janvier à 17h. L’OEIL DU FESTIVAL Avant ou après une représentation, laissez-vous entraîner au cœur du festival. Les spectacles de l’édition 2008, les répétitions, les coulisses ont été saisis par l’objectif de Dan Aucante. Dan Aucante photographie Suresnes Cités Danse depuis l’édition 1996. Ses images seront exposées aux foyers des salles Jean Vilar et Aéroplane pendant toute la durée du festival. Photographe professionnel depuis une douzaine d’années, les domaines privilégiés de Dan sont le reportage et le portrait, notamment pour Suresnes magazine. Parallèlement, il poursuit depuis plusieurs années une série sur l’enfance et une série sur les bords de mer. www.temoin-oculaire.com 27 Associations par Laurence Cave´ ˙˙˙ La coordination des associations et organismes de solidarité vous invite le 2 février prochain à un colloque sur l’engagement associatif. uresnois, associations, entreprises, services de la ville, le colloque du 2 février prochain à la salle des fêtes s’adresse à tous les partenaires impliqués ou intéressés par l’engagement associatif. Cet événement réunira tous les acteurs du monde associatif et ceux qui souhaitent les rejoindre, que ce soit dans le domaine de la solidarité mais aussi du sport, de l’éducation, de la culture, des loisirs ou de l’emploi. « Ce colloque a pour but de favoriser le développement de l’engagement associatif à Suresnes », précise Béatrix Roberti, adjoint au maire délégué à la Famille, à la Solidarité et à la Santé. Abordées au sein de plusieurs tables rondes, des questions très diverses seront abordées de 13h30 à 17h30, telles que le statut du bénévole, comment toucher les entreprises, l’animation des équipes, les plans de financement, la communication. Le colloque s’achèvera par un temps de rencontre autour d’un verre. De nombreuses personnalités seront présentes telles que Philippe Da Costa, directeur de la Vie associative à la Croix-Rouge française, Gérard Laville, du Centre d’information à la vie associative, Vincent Gavériaux, président du Centre d’information et de communication sociale, la Fondation de France, France Bénévolat et HEC Bénévolat. Suresnes bénéficie d’une vie associative très dynamique. Il existe 106 associations liées à la culture qui comptent 2 604 adhérents, le sport regroupe 60 associations qui fonctionnent grâce à plus de 350 bénévoles pour les 9 219 adhérents répertoriés en 2007 (6 482 en 2002), la défense des consommateurs, les amicales, les anciens combattants, le commerce, les corporations professionnelles, l’emploi, l’environnement représentent 67 associations et 777 adhérents. La solidarité, enfin, compte plus de 40 associations et 350 bénévoles dont 130 à la Courte Echelle pour le soutien scolaire. Elle concerne les personnes en difficulté (épicerie sociale de la Croix-Rouge, etc), les personnes âgées (Les Amis des Couvaloux, etc), les personnes handicapées (Les Fourneaux de Marthe et Matthieu, l'UNAFAM, etc), les personnes malades (La Maison de parents S 28 © Cécile Dégremont Je m’engage ! de l’hôpital Foch, etc), la solidarité internationale (CCFD…), l'insertion et l'emploi (SNC…). Au total, ce sont près de 1 000 bénévoles qui donnent de leur temps aux centaines d’associations et à leurs adhérents tout au long de l’année. COLLOQUE : « L’engagement associatif, pour mieux vivre ensemble dans notre ville », samedi 2 février de 13h30 à 19h à la salle des fêtes, 2 rue Carnot. Renseignements : 01 41 18 15 67. N° 184 - Janvier 2008 Tables rondes : Le recrutement des bénévoles de 14h à 15h / Le management et la formation des équipes de 15h15 à 16h15 / Le financement des associations de 16h30 à 17h30. Services Vie associative, Culture, Sports : 6 allée des Maraîchers (esplanade N° 184 - Janvier 2008 des Courtieux) . Tél. 01 41 18 19 42. Service Solidarité : 01 41 18 19 61. www.ville-suresnes.fr Vous souhaitez devenir bénévole ? Renseignements : 01 41 18 19 67 / [email protected] Michaël Venet s’est investi pour redynamiser le club de volley de Suresnes. 29 Associations par Laurence Cave´ « LE BÉNÉVOLAT, C’EST UNE FAMILLE » > Micheline Barsacq, bénévole aux Fourneaux de Marthe et Matthieu Ingénieur-chimiste dans l’agro-alimentaire, maman d’un fils handicapé, Micheline Barsacq était trop occupée pour s’impliquer dans un engagement bénévole durant son activité professionnelle. A l’approche de la retraite, cette dynamique Suresnoise depuis 1949 ne se voyait pas partager son temps entre des mots croisés et la télé. Dans la vie « CONSERVER UN ESPRIT DE CONVIVIALITÉ » Michaël et Enguerran, bénévoles au volley-ball club de Suresnes © Cécile Dégremont Enguerran et Michaël, au stade Maurice Hubert. C’est l’histoire de cinq garçons qui voulaient sauver leur club de volley-ball : Michaël, Enguerran, Choukri, Mounir et Sébastien, tous sportifs et passionnés. « Au départ, notre démarche était plutôt personnelle, reconnaît Michaël. Le club était en train de s’essouffler et nous avions vraiment envie de continuer à pratiquer ce sport à Suresnes. Nous n’avions aucune envie d’aller jouer ailleurs, alors il n’y avait 30 plus qu’un seul moyen : reprendre les choses en main nous-mêmes ! » Et c’est ce qu’ils ont fait avec succès. En quelques mois, le nombre de licenciés a triplé passant de 38 à 108. Pour y parvenir, qu’ils soient étudiants ou dans la vie active, les cinq amis n’ont ménagé ni leur temps ni leur peine, de manière totalement bénévole. Trouver des sponsors, faire connaître le club, chacun dans son rôle consacre beaucoup de temps à son développement. Enguerran, le responsable sportif qui a créé la section jeunes, entraîne quatre équipes plusieurs fois par semaine, Sébastien, également entraîneur, est le président du club, Choukri, le vice-président, Mounir, le trésorier et Michaël, le secrétaire général. « Au départ, nous nous sommes investis pour nous, c’est vrai, mais quel plaisir de pouvoir désormais partager notre passion avec d’autres ! Et notamment les jeunes qui n’étaient que 8 et qui sont aujourd’hui 25 ». Les responsables sont surtout très fiers de l’ambiance qu’ils sont parvenus à créer au sein du club. « Nous souhaitons bien sûr développer le volet compétition mais nous tenons avant tout à rester un club convivial où chacun a sa place, y compris dans une pratique loisirs ». Cette belle énergie a bien sûr ses conséquences. Le club est aujourd’hui victime de son succès et aspire à des créneaux horaires supplémentaires pour satisfaire une demande croissante… Suresnes volley-ball club. Tél. 06 63 47 05 34 / 06 07 16 47 30. www.suresnesvolley.com N° 184 - Janvier 2008 Mathilde Crespo, bénévole à l’écoute cancer Les Alizés Une demi-journée par semaine, Mathilde, 35 ans, accueille, écoute et renseigne des personnes souffrant d’un cancer ainsi que leurs proches qui en ressentent le besoin, aux Alizés, une structure créée spécifiquement à leur attention, au sein du centre médical municipal R. Burgos. Mais le terme un peu froid de structure n’est pas tout à fait approprié pour désigner ce lieu de chaleur, de partage et de vie. Tout au long de la semaine, les visiteurs des Alizés, les « Alizéens » comme ils s’appellent entre eux non sans humour, se retrouvent quand ils le souhaitent autour d’un café ou d’un thé, en compagnie de l’un des dix bénévoles présents à tour de rôle, selon un planning établi à l’avance. « Créé en avril dernier, Les Alizés est un espace de détente, une parenthèse pendant et après la période des soins ». Cheminot ingénieur en mécanique, Mathilde, sensible à l’action menée par Naïma MidounMouaci, médecin-chef du centre médical municipal, pour des raisons familiales, a rejoint l’équipe de bénévoles sans aucune hésitation. « Je voulais faire quelque chose. Je ne savais pas trop quoi au début mais j’étais disponible et pleine de bonne volonté ! Un jour, je me suis rendue au CMM, j’ai vu l’affiche des Alizés, et je me suis dit allons-y ! ». Les personnes qui poussent la porte des Alizés vivent des choses éprouvantes physiquement et moralement. « Au-delà de l’écoute, nous leur apportons également une aide administrative, © Cécile Dégremont Rendre service, le sourire en prime. de petits fours. La concentration est extrême, le rythme soutenu. Il faut que tout soit prêt pour leurs deux mille clients parmi lesquels des entreprises, des administrations, des hôpitaux, des universités ou des particuliers. « Je mets la main à la pâte avec eux. Nous devons être des moteurs nous les bénévoles. Le travail s’effectue dans la convivialité. L’ambiance est très joyeuse. Je m’éclate ! Je me rends aux Fourneaux toujours de gaieté de cœur. C’est formidable ce qu’a fait Suzanne Vidon, la responsable ». Micheline donne beaucoup mais elle reçoit aussi énormément. « Je ne vois pas le temps passer. Vous ne pouvez pas savoir quelle chaleur vous est renvoyée quand vous entendez un : Merci Micheline ! ou un : Heureusement qu’elle était là Micheline pour nous aider ! S’occuper des autres, le bénévolat c’est une famille dans laquelle je me retrouve ». Les Fourneaux de Marthe et Matthieu, 25 rue Emile Duclaux. Tél. 01 46 97 04 09. Mathilde, écoutante et Françoise, animatrice de l’atelier cuisine “La main à la pâte”. un soutien qui peut alléger leur quotidien ». Un soutien et une présence qui se manifestent également par toutes les activités proposées par les Alizés : séances de massages, de maquillage et de soins esthétiques, atelier de peinture, de chorale, de cuisine, de jardinage, d’arts plastiques dont un pour les enfants, club de lecture etc. « Toutes ces activités permettent de réapprendre à s’occuper de soi, retrouver le goût de cuisiner, manger, communiquer avec les autres ». Même s’ils ne font que se croiser la plupart du temps, les bénévoles des Alizés tissent des liens entre eux, se télé- phonent et se retrouvent une fois par mois autour d’un déjeuner convivial. « Chaque bénévole est différent. Nous essayons simplement de faire du mieux que l’on peut avec les personnes que l’on accueille ici. Accepter de donner de son temps, être assidu, patient et savoir écouter avec empathie et sans juger, tel est le rôle d’un bénévole ». Les Alizés, au CMM R. Burgos, 12 rue Carnot, 3e étage, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 18h. Tél. 01 41 18 18 03, vous souhaitez devenir bénévole aux Alizés, tél. 01 41 18 16 21 ou 16 26. L’ENTREPRISE AU SERVICE DES JEUNES Philippe Bessières œuvre de manière originale pour la formation et l’embauche de jeunes apprentis Philippe Bessières, directeur régional du groupe SNEF, entreprise de génie électrique, constatait depuis longtemps une pénurie de main d’œuvre dans les métiers du bâtiment. En 2005, ce fondu de rugby, qui a joué pendant vingt ans au Rugby Club Suresnois a eu l’idée de créer un CAP un peu particulier. Né d’un partenariat entre le lycée professionnel Louis Blériot, le RCS et la SNEF, il s’agit d’un CAP préparation d’ouvrages électriques en contrat de professionnalisation avec le rugby comme support et vecteur de valeurs que les apprentis pourront être amenés à rencontrer dans leur travail : esprit d’équipe, entraide… « Mais le but premier est d’en faire des électriciens, pas des rugbymen professionnels ». Partagés entre N° 184 - Janvier 2008 © Cécile Dégremont © Cécile Dégremont « ECOUTER SANS JUGER » de Micheline, il faut que ça bouge utile ! Les autres sont sa passion. Rendre service, une vocation. Des voisines isolées à visiter, des coups de main à donner à droite à gauche, cette femme joyeuse et généreuse est souvent sollicitée. Micheline a aussi donné quatre ans aux personnes accueillies au Square. Aujourd’hui, elle se rend plusieurs fois par semaine à La Ruche, l’épicerie sociale de la Croix-Rouge pour mettre en rayon les denrées collectées et, deux fois par semaine depuis 2000, elle endosse le costume de cuisinière pour concocter buffets et petits plats aux côtés des travailleurs des Fourneaux de Marthe et Matthieu. Cet établissement social d’aide par le travail (ESAT) réinsère, par l’activité de traiteur, des convalescents en psychiatrie. En cuisine, une quarantaine de travailleurs et une dizaine de moniteurs épluchent, émincent, rôtissent, dressent et mettent en place des arbres de fruits, des escaliers de canapés, des plateaux Les élèves en terminale BEP électricité-rugby dans l’atelier câblage du lycée Louis Blériot la formation au lycée, le travail sur les chantiers pour le compte de la SNEF et le rugby tous les vendredis après-midi, les jeunes, qui touchent dès leur formation 60 % du Smic, ont l’assurance, une fois diplômés, d’être embauchés en CDI par la SNEF. « Je souhaitais donner un coup de pouce à ces jeunes qui se retrouvent orientés parce qu’ils ont été en échec en filière générale. C’est une chance pour eux : apprendre un métier avec la garantie de travailler en CDI à l’issue de leur formation ». Une fois leur CAP obtenu, les apprentis du lycée Blériot peuvent poursuivre leurs études en BEP, Bac Pro et BTS. Essai transformé pour Philippe Bessières. Depuis 2005, aucun élève n’a abandonné la formation en cours de route et toute la première promotion a été embauchée. Lycée professionnel Louis Blériot, 67 rue de Verdun. Tél. 01 45 06 21 36. GRETA La Défense. 31 Exposition par Ce´cile Oriol le livre I nstallé à Suresnes depuis un an, Bernard Chauvau n'est pas issu du sérail de l'édition. Cet ancien juriste économiste a choisi ce nouvel itinéraire professionnel il y a six ans. « Lorsque l'on est face à une œuvre quelle qu'elle soit, on doit pouvoir exprimer simplement ses émotions, dire sans contrainte pourquoi on aime ou pourquoi on n'aime pas. C'est un grand oncle architecte qui m'a appris cela. Cela forge l'indépendance du goût et la personnalité. J'essaie d'avoir cette même démarche en tant qu'éditeur. Je travaille sur des coups de cœurs, des rencontres…» In fine, pour Bernard Chauvau, c'est le livre qui est important, conçu comme une petite œuvre d'art. La réalisation d'un livre Ci-contre, « La chevelure » une des œuvres de Matisse, comme objet d'art est le réalisée en papier résultat d'une subtile alchigouaché découpé. Ci-dessus, « La danseuse mie. Il y a tout d'abord des aux bas verts ». rencontres. « Pour moi un beau livre, explique Beret couleurs présente des œuvres d'artistes modernes ou nard Chauvau, c'est une contemporains. Couleurs contemporaines est consacrée réunion de compétences en aux arts décoratifs et au design. Les ouvrages commétiers d'art de la typograportent une édition limitée de planches rasphie, en passant par le semblées dans un porte folio. Enfin, Couleurs pochoir, à la lithographie, contemporaines - Les cahiers propose une au façonnage… La mise approche inédite de créations et d'objets en page puise son inspicontemporains. Les ouvrages de cette collecration dans l'objet même tion sont accompagnés d'une illustration origidu livre. C'est une œuvre nale en édition limitée, spécialement réalisée par unique qui témoigne du le créateur. talent des métiers du Bernard Chauvau présentera, lors de sa rencontre livre. Et puis il y a la avec le public à la médiathèque, le samedi 12 janvier, rencontre de l'objet avec un superbe ouvrage édité à 350 exemplaires, Gobele sujet, en l'occurrence lins Beauvais Savonnerie-Tissage contemporains, paru l'artiste dont on va évoquer une en avril 2007, à l'occasion du 400e anniversaire de la partie de l'œuvre…» Pour étayer ses propos, Bernard Chauvau évoque le manufacture des Gobelins. Sous forme de porte folio, minutieux travail réalisé pour publier les cet ouvrage présente un ensemble d'œuvres contempo3 volumes Les Nus bleus de Henri Matisse, édité raines ayant servi à la réalisation de tapisserie. Chaque en 2005. Cet ouvrage présente le travail de papiers planche d'illustrations est mise en couleur à la main au gouachés découpés réalisé par Matisse entre 1951 et pochoir. Les couleurs ont été réalisées d'après la couleur 1952. Il a fallu convaincre les héritiers du peintre du bien des fils de tissages originaux. Ce travail planche à planche a fondé du projet. Ceux-ci ont accepté de confier à Bernard nécessité une centaine de pochoirs différents pour rendre les Chauvau des chutes de papier gouaché par l'artiste. « Grâce à nuances et l'intensité des couleurs tissées. Un livre "œuvre d'art " ces échantillons, nous avons pu retrouver la teinte du bleu de Matis- à part entière. se. Puis nous avons récupéré des tirages des œuvres à partir desquelles nous avons réalisé des pochoirs. Les illustrations sur vélin d'Arches sont mises en couleurs au pochoir à la main par un atelier d'art d'après la couleur d'origine. Les formes des pochoirs sont décou- Exposition Bernard Chauvau, un éditeur d'art à Suresnes, chaque livre est une pées en respectant le geste incisif des ciseaux de Matisse sur les histoire du 9 au 31 janvier. 7 créations seront à découvrir. originaux. Au total 15 illustrations au pochoir composent les trois Samedi 12 janvier à 17h : Livres d'artiste, livre objet Bernard Chauvau et Michel volumes de ce qui est un livre unique. Véritable création autour d'une Lécluse, journaliste et critique d'art, raconte à deux voix l'aventure de la création création… L'unicité de l'objet livre est notre identité éditoriale ». d'un livre objet d'art. Inscription à l'accueil de la médiathèque. Sa maison d'éditions de livres d'art propose trois collections. Cahiers ENTRÉE LIBRE. ˙˙˙ Du 9 au 31 janvier, Bernard Chauvau, comme objet d’art © DR © Succe ssion Hen ri Matisse éditeur suresnois de livres d'art, exposera quelques-unes de ses réalisations à la médiathèque, avec en point d'orgue une rencontre le samedi 12 janvier prochain. Cet ouvrage, édité à 350 exemplaires, présente un ensemble exceptionnel de réalisations d’artistes. Chaque recueil est accompagné d’un véritable morceau de tapisserie réalisée par la Manufacture des Gobelins pour son anniversaire. 32 N° 184 - Janvier 2008 N° 184 - Janvier 2008 33 Institutions par Ce´line Gazagne ˙˙˙ Routes, écoles, parcs… on se demande souvent quels sont les domaines d’intervention de la mairie. Etat, région, département, commune : qui fait quoi dans ce casting à quatre. 1789 mairie ? Mais que fait la Plan de Suresnes, 1813. A droite : le cachet de la première municipalité de Suresnes, en 1789. C’est à cette date que tout commence. La commune devient la cellule administrative de base. L’année suivante, la France est divisée en 83 départements. Les 8 départements de la région parisienne sont eux créées par redécoupage en 1964. Pour les collectivités territoriales, le grand tournant est pris en 1982 et 1983, avec les lois de décentralisation appelées « Deferre », du nom de son artisan. Ces lois visent trois objectifs : rapprocher les citoyens des centres de décision, responsabiliser les autorités élues et leur donner de nouvelles compétences, favoriser le développement des initiatives locales. Au sommet, il y a toujours l’Etat, qui, dans tous les domaines, fixe les grandes orientations de l’ensemble des politiques. L’Etat est le stratège. La région est l’échelon de la cohérence, elle veille à la cohésion des actions des différents territoires. Le département gère les politiques de solidarité et les grands équipements de proximité. La commune assure quant à elle les services de proximité. . Famille et Education La mairie crée, construit et gère les équipements pour la petite enfance (crèches, jardins d’enfants, haltes-garderies, relais assistantes maternelles et relais assistantes parentales). Elle crée, construit et gère les écoles maternelles et élémentaires, leurs équipements sportifs et de restauration scolaire, les centres d’accueil et de loisirs. Les personnels sont des agents communaux, à l’exception des enseignants. Le département crée, construit et gère les collèges. Il a en charge le personnel non-enseignant. La région est responsable des lycées, de l’apprentissage, de la formation professionnelle, elle intervient dans l’enseignement supérieur et la recherche. L’Etat définit la politique pédagogique et le contenu des enseignements, fixe le nombre de classes et de professeurs, délivre les diplômes. © DR . légende photo jacq 34 N° 184 - Janvier 2008 N° 184 - Janvier 2008 Voies et transports La mairie construit, aménage, entretient et réglemente les voies communales (les voies départementales relèvent du Conseil géné- ral). Mais l’Etat, via la Direction départementale de l’Equipement (DDE), veille à la cohérence du réseau routier. Le maire a un pouvoir de police de la circulation sur son territoire, y compris sur les voies départementales et nationales (interdictions de circulation, stationnement…). La commune finance et assure le fonctionnement des transports scolaires (cars scolaires, Pédibus). La région gère les transports ferroviaires. . Urbanisme La commune organise et gère l’espace grâce au Plan d’occupation des sols (le POS, valant PLU, plan local d’urbanisme). Le Plu délimite différentes zones et leurs affectations, détermine les droits et restrictions à l’utilisation du sol. Des contraintes s’imposent aux communes : le Schéma directeur d’Ile-de-France (Sdrif) est un document, établi au niveau de la région, de planification de l’urbanisme à long terme qui intègre des critères de mixité sociale et fonctionnelle, de densité, de protection de l’environnement. Par ailleurs, la convention d’équilibre habitatactivités impose aux communes un ratio entre bureaux et logements. Enfin, la commune doit tenir compte du Plan de prévention de risques. . Développement économique La commune développe des aménagements permettant une intégration équilibrée des activités, met en œuvre des actions pour dynamiser le tissu commercial, accompagne les commerçants et les artisans, la création et le développement des activités. La région impulse une stratégie régionale et soutient les entreprises par des aides financières… L’Etat est responsable de la politique économique et sociale, de l’emploi. Il initie la politique industrielle, impulse et accompagne les politiques en faveur du commerce et de l’artisanat, fixe les régimes d’aides aux entreprises. . Action sociale Dans le domaine de l’emploi, la mairie aide, accompagne et conseille les personnes à la > 35 > recherche d’un emploi. Par le biais du CCAS (Centre communal d’action sociale), elle analyse les besoins sociaux et intervient dans les demandes d’aides sociales. L’intervention du département est très importante dans le domaine de l’aide sociale. C’est lui qui gère l’aide sociale à l’enfance, l’aide aux personnes handicapées, l’aide aux personnes âgées (maisons de retraite, Apa) et l’insertion professionnelle et sociale, par le biais du RMI (ouverture des droits, versement, radiation, insertion). . Logement L’Etat définit des objectifs et finance le logement social. Mais les collectivités territoriales interviennent dans le financement de la construction. La loi « Solidarités et renouvellements urbains », entrée en vigueur en 2000, impose aux communes de disposer au moins de 20% de logements sociaux. . Sport et Culture La commune intervient dans l’animation de la vie sportive et culturelle : création d’équipements sportifs, soutien aux clubs et associations, organisation d’événements, création et gestion de bibliothèques, de musées, de conservatoires municipaux. Elle organise l’enseignement artistique initial (dans les conservatoires et les écoles d’arts plastiques). . Environnement La collecte des déchets de ménages, des déchets collectifs et des déchets de petites entreprises, ainsi que leur élimination, incombent aux communes. Les maires sont responsables de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement de leur commune. www.ville-suresnes.fr www.hauts-de-seine.net www.iledefrance.fr François Bougault, premier maire de Suresnes. 1789-92. Henri Sellier, maire de Suresnes de 1919 à 1941, et son conseil municipal. C’EST QUOI ? - la « déconcentration » ? Les élus locaux doivent pouvoir s’adresser au niveau local à un représentant de l’Etat qui peut engager ce dernier sans en référer systématiquement à l’échelon central. Les services déconcentrés de l’Etat sont placés sous l’autorité du préfet. - la « démocratie locale » ? Cette notion apparaît dans la loi d’orientation de 1992. Elle affirme le droit des populations à l’information (mise à disposition des documents budgétaires, publication des délibérations autorisant des interventions économiques…). - la « démocratie de proximité » ? La loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité vise à permettre une meilleure association de citoyens aux décisions locales. Elle rend notamment obligatoire la création de conseils de quartiers dans les communes de plus de 80 000 habitants. Associant des habitants des quartiers et de membres de la municipalité, ils ont un rôle consultatif, un pouvoir de proposition pour la réalisation d’équipements de proximité. INTERVIEW Trois questions à Christian Dupuy, maire de Suresnes, vice-président du Conseil général Suresnes Magazine : Vous avez été élu pour la 1ère fois en 1983, l’année des lois sur la décentralisation, comment cela s’est-il mis en place ? Christian Dupuy : Très progressivement. Par exemple, une des grandes nouveautés pour les communes, en matière d’urbanisme, a été la délivrance des permis de construire. Cela ne s’est pas fait brutalement, la DDE, qui délivrait auparavant les permis pour l’Etat, nous a accompagnés. Nous avons dû étoffer le service urbanisme. De nombreux agents ainsi que l’ensemble des élus (tous nouveaux) ont été formés. S.M. : L’un des objectifs de la décentralisation était de mieux répondre aux besoins des citoyens. Est-ce réussi ? C.D. : Quand l’organe de décision est plus proche de la demande, il y répond mieux. La décentralisation a eu deux effets. Il y a d’une part moins de dépenses inutiles car moins de perte de temps et moins de méandres administratifs. Par ailleurs, nos réponses sont plus appropriées, plus fines et de meilleure qualité et coûtent donc plus cher… Il y a des économies d’un côté, des dépenses d’un autre, mais plus légitimes ! Chaque euro dépensé est un euro utile. S.M. : Quels sont les enjeux actuels et à venir pour les communes ? C.D. : L’autonomie financière. L’Etat tente d’alléger la fiscalité qui pèse sur les ménages et les entreprises en diminuant les recettes fiscales des communes. Or, elles sont de plus en plus impliquées dans les politiques publiques du logement et de la famille. Dans les textes, il est prévu que le logement social soit financé en intégralité par l’Etat, or les collectivités territoriales y participent de plus en plus. Les communes doivent faire de plus en plus face à des responsabilités nouvelles ne résultant pas directement de la loi, comme la garde d’enfants. C’est une charge supportée essentiellement par les communes, celà implique des dépenses très lourdes, dont il faudrait revoir le mode de financement. N° 184 - Janvier 2008 Le volant En direct des clubs badminton par Lionel Bros qui fait mouche ˙˙˙ Discipline © Hervé Boutet olympique depuis 1992, le badminton est aujourd’hui dans le trio de tête des sports les plus pratiqués sur la planète. A Suresnes, 350 joueurs se retrouvent dans un club particulièrement convivial pour partager leur passion. Les 1er et 2 décembre, le BCS a organisé son traditionnel tournoi qui a permis d’accueillir 200 compétiteurs en provenance d’Ile-de-France et de Normandie. 38 E n France, l’essor du badminton a des allures de success story : en 1979, lors de la création de la Fédération française de badminton, on dénombrait 2500 licenciés et 90 clubs ; ils sont aujourd’hui respectivement 115 000 et 1500… Entre temps, il est vrai, le badminton s’est définitivement délesté de son image de jeu de plage avec son intronisation dans la sphère des disciplines olympiques lors des J. O. de Barcelone (1992). Destiné à tous les publics, à la fois ludique et spectaculaire (le volant peut circuler à 300 km/h chez les pros), il a en effet tout pour plaire, d’autant qu’il permet de développer l’adresse, la vitesse, l’intelligence tactique, les capacités athlétiques, sans oublier un rôle clef du mental, comme dans la plupart des sports de raquette. Autrement dit, ce sport a le vent en poupe et le Badminton club suresnois reflète assez bien la dynamique ambiante. Fondé en 1992, le club présidé par Eric Bochman accueille aujourd’hui 350 licenciés, dont un tiers de jeunes (6-18 ans). « Nous avons décidé de mettre l’accent sur la formation des jeunes en créant une section Baby bad, précise le président. C’est une demande forte du public, mais c’est aussi une priorité qui doit permettre, à terme, d’élever le niveau du club en compétition. Le meilleur est à venir avec les benjamins actuels, comme Chloé Gardes et Bilal El Arab, qui sont les deux meilleurs joueurs benjamins du département, et qui sont suivis par le Comité départemental, avec notamment des entraînements individualisés ». Une formation qui passe également par des stages sportifs et ludiques : 12 jeunes sont partis cet été en Bretagne, et un stage associant badminton et ski est programmé prochainement à Lamoura. Bref, l’excellence en compétition est de rigueur, en témoignent également les résultats des cinq équipes suresnoises engagées dans les compétitions départementales et régionales ; mais le BCS a également ce > 39 escalade > petit quelque chose qui le distingue d’un banal club de sport : un goût prononcé pour la convivialité, l’humour et le plaisir d’être ensemble. « Je crois que ce compromis entre convivialité et performance a toujours fait partie de nos objectifs et que cela se confirme avec le temps. Les joueurs sont manifestement attachés au club et à ses valeurs ». La clef de cette réussite ? « Pour qu’il y ait convivialité, encore faut-il que les gens se connaissent. Les tournois internes comptent pour beaucoup, comme le fait d’organiser le mélange entre les joueurs confirmés et ceux qui ont une pratique loisir, de faire en sorte que les compétiteurs encadrent les débutants, que le jeu libre côtoie le jeu encadré lors d’une même séance, etc. Début décembre, lors du tournoi de Suresnes que nous venons d’organiser, 60 bénévoles étaient présents pendant deux jours. Idem pour le Téléthon. Ce n’est pas rien. Et on ne les remercie d’ailleurs jamais assez ». Renseignements : 06 87 82 66 81 www.badmintonclubsuresnois.com [email protected] Trois podiums pour Suresnes Escalade Champagne à Suresnes Escalade avec trois podiums remportés lors des derniers championnats des Hauts-de-Seine (2 décembre, Champigny-sur-Marne). Sarah Le Lostec (junior) et Gilles Puyfages (senior) sont vice-champions, Romane Grandcoing (junior surclassée senior) décroche quant à elle la médaille de bronze. Avec ses 280 licenciés, le club dirigé par Bonaventure Le Roy est en plein boom. Outre son rôle moteur dans le Téléthon (article ci-contre), Suresnes Escalade fourmille de projets. Le 20 janvier prochain, les dirigeants organisent une compétition départementale pour les minimes et les cadets, en association avec Clamart. Quant aux sorties in situ, elles prennent une nouvelle tournure avec de multiples initiatives : au printemps 2008, jeunes et adultes se déplaceront en Ardèche, mais un séjour dans les Calanques et un week-end autour de Paris sont égale- ment programmés ; en janvier prochain, séquence sensation avec une sortie en cascade de glace dans la Vallée de la Maurienne pour un groupe de 12 adultes. Les enfants ne seront pas en reste et sept petits veinards vont tâter du glacier, à coup de piolets et de crampons, accompagnés par un guide de haute montagne. D’une manière générale, l’accent est porté sur l’encadrement des jeunes, en externe (les adultes ont en effet plus d’autonomie pour se rendre sur les multiples sites d’escalade que compte le pays) et en interne : deux créneaux supplémentaires ont été ouverts pour les 9-14 ans. Enfin, fidèle à l’idée d’être ouvert à tous, le club a pris les dispositions nécessaires afin d’accueillir un jeune autiste et de l’intégrer à part entière dans la structure. Un club à suivre. Renseignements : 06 17 62 01 66 / 06 14 63 24 67 ; www.suresnes.escalade.free.fr solidarité 1640 paniers de basket ont été marqués. 3 536 euros, c’est le montant des dons collectés lors du Téléthon suresnois des 7 et 8 décembre derniers et remis à l’AFM. A la générosité des donateurs – le montant dépasse de loin les sommes récoltées lors de précédentes mobilisations -, il faut également associer l’engagement des bénévoles des clubs et des personnels de la ville, sans lesquels cette manifestation n’aurait pu avoir lieu, sans oublier l’altruisme de commerces qui ont approvisionné gracieusement les buvettes des sites (Supermarché Casino et Magasin Casse- 40 Les ascensionnistes ont gravi deux fois la hauteur du Mont-Blanc. croûte). L’opération s’est déroulée sur 3 spots (gymnases du Belvédère, des Raguidelles, Aubry) et a été l’occasion de multiples challenges sportifs. Suresnes animation a organisé deux tournois de foot en salle (120 personnes) et un concours de jonglage qui s’est soldé par un score de 235 pour le lauréat ; 1640 paniers ont été marqués dans le cadre des animations proposées par Suresnes Basket Club et le robot installé par le Tennis de Table Suresnois a eu fort à faire avec un total de… 41 000 échanges en l’espace d’une journée. Les membres de Suresnes Escalade avaient installé une tyrolienne à travers le gymnase et avaient par ailleurs fixé l’objectif de grimper l’équivalent de la hauteur du Mont-Blanc (4810 m). En réalité, la performance était pulvérisée dès la mi-journée et ils escaladèrent au final plus de deux fois la hauteur visée. Du côté du Badminton Club Suresnois, Vincent Poteaux et Alexandre Larnier ont réalisé un échange ininterrompu de… 4h53’. En toute simplicité. Enfin, l’association afro-antillaise suresnoise, Di Fé Pri, a organisé un débat sur la drépranocytose, un spectacle de danse et un dîner antillais de 150 personnes. Bravo à toutes et à tous. © Hervé Boutet © Hervé Boutet Le Téléthon cartonne N° 184 - Janvier 2008 Cine´ma 5, RUE LEDRU ROLLIN, TÉL. 01 41 18 16 69 Programmation sous réserve de modifications de dernière minute Mardi, jeudi, vendredi de 12h30 à 19h, mercredi et samedi de 10h30 à 18h30. CINÉ JEUNE PUBLIC Cortex BIG CITY DE NICOLAS BOUKHRIEFF de Djamel Bensalah avec Eddy Mitchell, Vincent Valladon, Paolina Biguine, Nicolas Thau. A partir de 5 ans Un western où les enfants font la loi. Le film est une allégorie du monde qui nous entoure et une critique du racisme ordinaire. © DR Samedi 5 janvier à l'issue de la séance de 16h : Rencontre exceptionnelle avec les jeunes acteurs du film dont le Suresnois, Nicolas Thau. © DR Sweeney Todd. TOUS À L’OUEST Me´diathe`que Par Ce´cile Oriol LE CAPITOLE, 3 RUE LEDRU ROLLIN. HORAIRES : 08 92 68 22 74 L’univers de Sara s’expose D u 18 au 25 janvier, la médiathèque propose, en partenariat avec le Capitole, de découvrir l'univers de Sara illustratrice pour enfants. On découvre l'univers de l'artiste sur la pointe des pieds, d'abord dans un coin de page. Puis au fil des albums, des vies entières humaines, animales nous sont dévoilées sans qu'un seul mot, le plus souvent, n'est besoin d'être dit. Papiers déchirés, assemblés donnent corps, à ces visages, profils, silhouettes qui racontent des solitudes habitées "Mon chien et moi", des affections contenues "Mon papa",… Sara met en scène un théâtre d'ombres. Le lecteur en imaginant l'histoire devient auteur, comme une écriture à quatre mains. Laissez libre cours à vos émotions, écoutez vos sensations et entrez sans retenue dans l'univers de Sara. MERCREDI 23 JANVIER : • De 10h30 à 12h : Atelier d'Arts plastqiues, le papier déchiré selon Sara. Autour de l'exposition des dessins originaux de l'illustratrice, elle propose de réaliser à sa manière des images en papiers déchirés et collés. A partir de 7 ans • A 13h45 : Séance ciné-goûter au Capitole, Sara fait son cinéma. Au programme, cinq courts métrages d'animation utilisant des techniques différentes : dessin, papier, ordinateur… Une séance unique en présence de l'artiste Sara. A partir de 6 ans de Olivier Jean-Marie. A partir de 5 ans. © DR © DR New York 1855. Lucky Luke escorte les Daltons qui en profitent pour s’évader et piller au passage quelques banques. avec André Dussolier, Marthe Keller, Julien Boisselier. Charles Boyer, policier à la retraite atteint par la maladie d'Alzheimer, intègre une maison de repos spécialisée. Très vite, il soupçonne des crimes dans l'établissement. Armé de son petit cahier qui ne le quitte jamais, il griffonne des notes, tente d'émettre des hypothèses avant que sa mémoire n'efface tout. Sur un scénario très original melant thriller et maladie, André Dussolier livre une très belle performance d'acteur. Toujours juste, sans excès, économe de mots son personnage nous entraîne dans un huis clos oppressant. No country for old man. A partir du 9 janvier LES TROIS BRIGANDS de Hayo Freitag. A partir de 3 ans Et aussi… Trois méchants brigands passent leur temps à détrousser les voyageurs en diligence. Rien ne les arrête jusqu'au jour où ils croisent la route de Tiffany, une petite fille orpheline. A partir du 30 janvier A partir du 16 janvier de Ken Loach avec Kierston Wareing, Juliet Ellis, Leslaw Zurek. de Mike Nikols avec Tom Hanks, Julia Roberts, Philip Seymour Hoffman. Angie se fait virer d'une agence de recrutement et fait équipe avec sa colocataire pour ouvrir une agence Le destin hors norme d'un membre du Congrès texan qui se fait appeler Good time Charlie en raison de son penchant pour l'alcool et les femmes. de Chris Kraus avec Monica Belitreu, Hannah Herzsprung, Sven Pippig. Depuis soixante ans, Traude Krüger enseigne le piano à des détenues. Quand elle rencontre Jenny, jeune femme incarcérée pour meurtre, elle devine qu'elle a à faire avec une musicienne prodige. A partir du 16 janvier INTO THE WILD (EN PLEINE NATURE) de Sean Penn avec Emilie Hirsch, Vince Vaughn, Catherine Keener. Un jeune diplômé décide de tourner le dos à un brillant avenir en prenant la route et en laissant tout derrière lui. Son voyage le conduira seul dans les grandes étendues de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature. A partir du 16 janvier 42 A partir du 16 janvier de Charles Chaplin. A partir de 5/6 ans. de Joel et Ethan Coen avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin. Charlot, pris pour un pickpocket, se réfugie dans un cirque et déboule sur la piste en plein spectacle. Son arrivée fait rire le public et le directeur l'engage aussitôt comme clown. La cavale à travers le Texas d'un homme ayant découvert une malette lui ouvrant le chemin vers la richesse et… les ennuis. A partir du 23 janvier Quatres films d'animations scandinaves venus de Finlande, Norvège, Suède, qui invitent les enfants du monde à se rencontrer en abordant les thèmes de la guerre et du racisme. Mon papa. A partir de 4 ans A la découverte des sons et des timbres. Places limitées. Inscription à l'accueil. Mercredi 16 janvier Contes ALVIN ET LES CHIPMUNKS DE TIM HILL. de Tim Burton avec Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Alan Rickman. A partir de 3 ans de Tim Hill. A partir de 6 ans Contes d'hiver A l’approche de Noël, le sapin où vivent trois frères écureuils est abattu pour être installé dans le hall d’une maison de disques. Mardi 29 janvier de 17h à 18h Atelier Internet A partir du 30 janvier Sweeney Todd, un barbier injustement envoyé en prison, jure de se venger à sa sortie. De retour en ville, il devient "Demon barber of Fleet Street" et rase la gorge des gentilhommes… Mardi 8 janvier de 17h à 18h Atelier musical A partir du 23 janvier Into the wild. SWEENEY TODD, LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET A partir du 23 janvier A partir de 3 ans LE CIRQUE NO COUNTRY FOR OLD MEN © DR QUATRE MINUTES Sara, artiste contemporaine, présente un choix de films et viendra à la rencontre des enfants à l'occasion de la séance. En partenariat avec le Conseil général et la médiathèque de Suresnes. Mercredi 23 janvier : séance Ciné gouter A partir de 14 ans et adultes © DR A partir du 2 janvier It’s a free world. Cinéma programmes de courts-métrages d'animation. A partir de 6/7ans © DR LA GUERRE SELON CHARLIE WILSON SÉANCE CINÉMA RETRAITÉS JEUDI 24 JANVIER POUR OBTENIR LA CARTE : 01 41 18 19 63 Renseignements et inscriptions Espaces multimédia. © DR IT'S A FREE WORLD © DR SARA FAIT SON CINÉMA Mon chien et moi. Les trois brigands. N° 184 - Janvier 2008 Les mardis et vendredis de 17 h à 19 h / samedis de 10h30 à12h30 43 La parole est aux groupes En application de l’article L.52-1 du Code électoral et du règlement intérieur du Conseil municipal de Suresnes, les groupes d’élus doivent veiller à ce que les sujets et la tonalité de leur tribune conservent la neutralité nécessaire par rapport aux élections municipales et cantonales à venir. Relancer le pouvoir d’achat en créant les conditions de la croissance Groupe d’Union de la Majorité Le 29 novembre dernier Nicolas Sarkozy a annoncé une série de mesures destinées à améliorer le pouvoir d’achat des Français. Dans la foulée le Premier ministre, François Fillon réunissait ses ministres chargés de l’application de ces différentes mesures pour mettre en œuvre un dispositif législatif avant la fin de l’année. Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité a présenté au Conseil des ministres du 12 décembre, avec Christine Lagarde, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi et la ministre du Logement et de la Ville, Christine Boutin, un projet de loi pour le pouvoir d’achat, présenté en 1ère lecture à l’Assemblée nationale le 18 décembre. Ce projet de loi comporte cinq mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français applicables au 1er janvier 2008: 1 - Permettre aux salariés de racheter des jours de repos (RTT et récupérations) acquis au 1er décembre 2007 : 38 % des salariés sont concernés par un dispositif de JRTT et ont en moyenne acquis 13 jours de congés par an. Enfin, les salariés qui disposent d’un compte épargne-temps pourront également demander à leur employeur la conversion des droits stockés en argent : 4,6 millions de salariés ont la faculté d’ouvrir un compte épargne-temps et 720 000 d’entre eux y ont déjà stocké l’équivalent de 15 jours de droit à congés. Tous ces salariés pourront demander le rachat à leur entreprise de ces jours : la rémunération reçue sera à la fois majorée, comme le sont les heures supplémentaires, et exonérée de cotisations sociales dans la limite de dix jours par salarié. 2 - Possibilité pour les salariés de débloquer de manière anticipée, entre le 1er janvier et le 30 juin 2008, les sommes qui leur ont été attribuées au titre de la participation aux résultats de l’entreprise dans la limite de 10 000 euros. Ces sommes seront exonérées de cotisations (hors contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale) et d’impôt sur le revenu. 3 - Dans un souci d’équité, le projet de loi permet aux petites entreprises, qui ne sont pas assujetties à l’obligation de versement de la participation, d’accorder, entre le 1er janvier et le 30 juin 2008, une prime exceptionnelle à leurs salariés. Cette prime, qui ne peut se substituer à une hausse de la rémunération, est soumise au régime fiscal de l’intéressement. 4 - En matière de logement, le projet de loi prévoit une indexation complète des loyers sur l’évolution des prix à la 44 consommation pour les nouveaux contrats mais aussi pour l’ensemble des contrats en cours. Cette mesure aura pour effet de réduire les dépenses supportées par les locataires tout en apportant une garantie de revenus pour les propriétaires indexés sur l’inflation. 5 - Le projet de loi prévoit également de réduire le montant maximum de dépôt de garantie qui peut être exigé par le bailleur : pour tous les nouveaux contrats, le montant maximum du dépôt de garantie sera ainsi ramené de deux à un mois de loyer. Ces diverses mesures sont destinées à donner un « coup de pouce » au pouvoir d’achat des Français et devraient avoir des effets positifs dans les prochains mois. Pour autant, l’Etat ne peut pas tout. Il peut donner des impulsions, ouvrir la voie de nouvelles libertés mais il ne peut agir à la place des citoyens et des acteurs économiques. La véritable relance durable du pouvoir d’achat ne pourra résulter que de la croissance économique, laquelle est subordonnée, certes, à des facteurs nationaux, pression fiscale, dynamique de production industrielle, consommation intérieure … mais surtout à la conjoncture économique mondiale : prix des matières premières, taux de change du dollar, prix du baril de pétrole… Ainsi, les premières mesures annoncées par le Président de la République sont-elles indissociablement liées à son action internationale visant à aider nos industries à obtenir des marchés dans les autres pays. Ceux qui dénoncent un « Président VRP » n’ont visiblement rien compris à l’économie mondialisée qu’il serait irresponsable de ne pas prendre en considération. Plutôt que de gloser à l’infini sur la « peoplisation » de la vie politique ou sur les caprices de Khadafi en visite officielle en France, les professionnels du commentaire seraient mieux inspirés en analysant les actions concrètes engagées pour relancer notre économie pour la rendre compétitive dans la concurrence internationale. Le groupe de la majorité N° 184 - Janvier 2008 La parole est aux groupes Suppression du samedi matin dans les écoles Une mesure qu’il faut regarder de très près Groupe socialiste Cette transformation de la durée du temps scolaire fait partie du projet de réforme de Monsieur Xavier Darcos, ministre de l’Education Nationale. Alors que le ministre vient d’annoncer la suppression du samedi matin, il apparaît que les volontés gouvernementales s’orienteraient vers la mise à disposition de ces heures pour le traitement de la difficulté scolaire en dehors du temps de classe. La plus grande méfiance est donc à accorder à ce nouveau dispositif, le risque étant entre autre par : - la suppression du RASED (Réseau d’aide spécialisé composé d’un psychologue et d’enseignants spécialisés, intervenants sur le temps scolaire) - l’augmentation du temps de présence pour ces enfants repérés en difficulté et contraints d’avaler deux heures supplémentaires par semaine et, par là-même, la stigmatisation de leurs difficultés, encore accentuée par l’unique préoccupation de l’organisation des stages de remise à niveau “pour les mauvais élèves de CM1 et CM2”. Et pourtant, l’école doit être le lieu où la transmission des savoirs favorise l’émancipation et l’épanouissement des enfants, où la prise en charge de tous les enfants soit une pratique ancrée dans la réalité. A contrario, les mesures annoncées développent des orientations qui relèvent d’une conception de l’école laissant peu de place à sa mission d’éducation. Il en va de la distinction entre le temps de la transmission des savoirs et celui de l’accompagnement éducatif. C’est oublier qu’à l’école primaire, les apprentissages sont une combinaison de l’enseignement et de l’éducation. C’est oublier qu’avant d’être un élève, on est d’abord un enfant et que l’enfance ne doit pas être soumise à une obligation de résultat, même si la réussite de tous reste la principale mission de l’enseignement public, laïc et obligatoire. Malgré toutes les difficultés ressenties par beaucoup d’entre vous, nous voulons vous apporter en cette fin d’année une note d’espoir et vous souhaiter de bonnes fêtes. Andrée SALMON : 01 45 06 53 76/ 06 81 93 18 53 / [email protected] Denis HUBERT : 01 42 04 38 90/ 06 11 61 81 12 / [email protected] Pour une bonne année 2008 Groupe communiste Mangez des fruits, mangez des légumes ! Les prix constatés sur les marchés de Suresnes et de France mettent ces précieux aliments hors de portée de beaucoup de gens ! Le pouvoir d’achat ne suit pas l’évolution réelle des dépenses des foyers. Certes, le prix des ordinateurs baisse, mais l’électricité, le gaz, le fioul, les loyers, le pain, l’essence, la viande, les fruits, etc…Toutes ces dépenses obligatoires grimpent bien plus vite que les salaires et les retraites. Alors que le froid commence à sévir, se repose la question des SDF. Phénomène nouveau, de plus en plus de SDF sont des gens qui travaillent mais les loyers privés sont trop chers et le logement social inaccessible parce qu’insuffisant. Pourtant M. Sarkozy choisit de vendre une partie du patrimoine social et s’emploie à jeter la responsabilité du manque criant de logements sur les retraités accusés de les suroccuper et sur ceux qui dépassent un plafond très bas alors qu’aucune offre alternative sérieuse autre que le privé, hors de prix, n’est proposée. L’argent manque pour répondre aux besoins de santé, de logement, mais cet été 2007 aura été celui des cadeaux fiscaux pour ceux qui sont déjà très riches : 15 milliards d’euros. Rassuronsnous, le gouvernement a trouvé d’autres ressources financières : les franchises médicales avec 50 euros non remboursés par an. C’est lourd pour les foyers les plus modestes. Les retraités non imposables payeront leur redevance TV : la moitié en 2008, la totalité à partir de 2009 soit plus de 100 euros. Dur ! Gageons qu’après une nouvelle augmentation du gaz en début d’année, la TVA sociale va refaire son apparition après les élections. Les élus communistes vous souhaitent une bonne année 2008. Pour cela, agissons ensemble pour le droit au logement pour chacun, l’accès aux soins pour tous, un pouvoir d’achat permettant la consommation sans mesure, des fruits et légumes. Dominique Bertrand, Gisèle Cailloux, tél. 06 84 43 59 53 / courriel : [email protected] Mes vœuxLespour 2008… Verts Au plan politique tout d'abord, j'espère que l'année 2008 permettra à certains de mes collègues de retrouver un peu le sens de la mesure ... Que ne ferait-on pas pour se distinguer ... C'était sans doute le but espéré d'un des groupes de la majorité qui a en effet affirmé le mois dernier que pour les Français "La durée de retraite est souvent supérieure à la durée d'activité" ... Rapide calcul : 40 ans de cotisations et une retraite prise à 60 ans ... QUI DURERAIT DONC PLUS DE 40 ANS ... Suresnoises, Suresnois, comme nous avons de la chance, nous vivons dans LE pays des centenaires et nous l'ignorions !! ... Ces élucubrations sont aussi crédibles que de pester contre la pollution engendrée par des bus qui ne roulent pas en temps de grève alors qu'on ne les emprunte jamais soi-même, préférant rouler dans une grosse cylindrée climatisée ou sur un quad ... Au plan personnel ensuite, je souhaite à toutes les Suresnoises et tous les Suresnois que l'année 2008 soit celle où se réalisent leurs projets, où s'anéantissent leurs angoisses face à l'avenir et où le seul indicateur à la baisse soit celui de la pollution. Les Verts-Suresnes, Viviane MEILHAC : 2ter, rue du Clos des Ermites-92150 Suresnes / Mail : [email protected] Non inscrite La fin de l’année 2007 aura été marquée par une véritable prise de conscience de l’importance du développement durable tant au niveau national qu’au niveau mondial. Il faut pouvoir assurer les besoins des populations actuelles sans nuire gravement à ceux des générations futures. Dans ce sens, le Parlement Européen vient d’approuver une directive sur la qualité de l’air. Elle introduit pour la première fois des normes sur le taux de particules fines dont on connaît maintenant l’effet délétère sur les poumons et le système cardiovasculaire. Après le Grenelle de l’Environnement la signature du protocole de Kyoto vient de fêter ses 10 ans à Bali. Un rapport de l’ONU rendu public à Bali conclut que si le problème du changement climatique n’est pas contrôlé, non seulement les catastrophes dites naturelles comme celle du Bangladesh se multiplieront mais certaines parties du monde jusque là épargnées risqueront de sombrer dans la violence et la guerre pour l’appropriation des ressources naturelles. On sait que l’accès au pétrole et à l’eau devient un enjeu majeur de survie et peut entraîner de graves conflits mondiaux. Souhaitons que l’année 2008 apporte enfin la paix dans le monde ; un nouvel espoir de paix au Proche Orient vient également de naître suite à la conférence qui vient de se tenir à Paris ; souhaitons qu’il aboutisse et que la paix règne enfin dans cette partie du monde si durement éprouvée. Dr Béjean Lebuisson. E-mail : [email protected] N° 184 - Janvier 2008 Groupe d’Union Locale Comme chaque année, à l’aube de cette nouvelle année, chacun d’entre nous va se souhaiter de bons vœux. Nous espérons plus que jamais que ces bonnes résolutions porteront leurs fruits et que l’année 2008 sera une bonne et excellente année pour chacun d’entre nous et que notre pays renouera dans les mois et les années à venir avec la croissance. Croissance qui lui a tant manqué depuis de trop nombreuses années. Elle permettra de recréer un meilleur pouvoir d’achat pour chacun d’entre nous, de créer des richesses pour nos entreprises et nos commerces et sera elle-même source d’emplois. Nous sommes persuadés que, tous ensemble, grâce à notre attention et à notre vigilance, puis avec notre travail, nous mettrons en place des actions pour améliorer notre quotidien. « N’oublions jamais que la planète est l’avenir de l’humanité et que l’avenir est entre nos mains ». Thierry Burtin Stéphane Perrin Bidan Pour construire ensemble, à votre écoute sur notre adresse E-mail : [email protected] ou par courrier à notre attention à la Mairie de Suresnes : 2 rue Carnot. Thierry BURTIN et Stéphane PERRIN BIDAN vos représentants du Groupe d’Union Locale pour Suresnes, proches de Vous. Et le blog de notre Groupe : unionlocalesuresnes.com 45