Suresnes Magazine

Transcription

Suresnes Magazine
suresnes
T O U T E L’ A C T U A L I T É D E V O T R E V I L L E
N°184 - JANVIER 2008
magazine
SURESNES
CITÉS DANSE
Roméos & Juliettes
FORMATION :
ÉVÈNEMENT :
ASSOCIATIONS : EXPOSITIONS :
Des auxiliaires
à croquer
p. 12
Le festival
Suresnes Cités Danse
p. 22
Bénévolat,
je m’engage !
p. 28
Le livre comme
objet d’art
p. 32
Sommaire
Suresnes magazine - N° 184 - Janvier 2008
LEX VŒUX p.5
EN IMAGE p.6
ACTU p. 8 à 19
Construction d’un nouveau foyer
Le Vélib’ à Suresnes
On se retrouve, de 5 à 75 ans
p.10
p.6
ÉVÉNEMENT p.22
Suresnes Cités Danse
Scène phare du paysage chorégraphique
français, Suresnes Cités Danse est un lieu
de rencontres où s’élaborent des aventures
artistiques, des univers singuliers et
poétiques. Roméos et Juliettes, la création
très attendue de Sébastien Lefrançois, en
est l’éclatante illustration
.
p.32
ASSOCIATIONS p.28
Je m’engage !
p.22
EXPOSITION p.32
Le livre comme objet d’art
INSTITUTIONS p.34
Mais que fait la Mairie ?
p.38
SPORTS p.38
Le volant qui fait mouche
p.42
SPECTACLES p.42
Cinéma : Cortex
Médiathèque : l’univers de Sara s’expose
LA PAROLE AUX GROUPES p.44
Le magazine est téléchargeable sur www.ville-suresnes.fr
suresnes
magazine
ISSN 1143 3035
N° 184 - Janvier 2008
2, rue Carnot, 92151 Suresnes Cedex, tél 01 41 18 15 67 - Fax 01 41 18 17 79. Directeur de la publication : Christian Dupuy.
Directrice de la communication : Karine Pueyo. Rédactrice en chef : Cécile Oriol. Rédaction : Laurence Cavé, Céline Gazagne, Lionel Bros.
Secrétaire de rédaction : Joëlle Druel. [email protected]. Conception graphique : Jacqueline Bretar. Couverture : Dan Aucante.
Photogravure et impression : Touraine Rotos / 02 47 37 65 75. Régie publicitaire : Eser / 01 40 35 77 60. Dépôt légal : 1er trimestre 2008.
5
Dans le cadre des dispositions de l’article L.52-1 et suivants du code électoral,
l’éditorial de Christian Dupuy est suspendu jusqu’aux élections municipales de mars 2008.
N° 184 - Janvier 2008
5
En image
Noël
© Céline Dégremont
Le marché de
6
N° 184 - Janvier 2008
N° 184 - Janvier 2008
¨¨¨ Du 8 au 15
décembre, le froid et
le chaud ont soufflé
sur la Cité-jardins,
entre températures
de saison et animations
du marché de Noël.
Au dernier jour des
festivités, Sabine,
qui jongle et danse
avec le feu, est venue
réchauffer et illuminer
une nuit d’hiver glacée.
Avant elle, tout au long
de la semaine, artistes,
artisans, associations
et commerçants ont
insufflé l’esprit de Noël
à ciel ouvert ou dans le
chalet des découvertes.
Caricaturiste, atelier
Kapla, orgue à parfums,
spectacle de magie,
atelier d’émaillage,
contes, chorale,
spectacles…
Les animations ont
fait le bonheur des
petits et des grands.
Visiteurs, touristes et
habitants ont pu
rejoindre le haut de
Suresnes grâce au
petit train gratuit.
7
Actualite´s
TELEX
Cités danse connexion
logement
1er lieu dédié au hip hop
Construction
d’un nouveau foyer
O. Meyer, C. Albanel,
C. Dupuy
L
'office public départemental de l'Habitat procède à la
construction d'un nouveau foyer de jeunes travailleurs de
140 chambres, rue Locarno, en remplacement du bâtiment
existant. Les travaux ont démarré le 26 novembre par l'installation
du chantier : clôture, mise en place de bungalows. En janvier,
fêtes
Un Noël solidaire
© Christian Daumerie
Les fonds recueillis lors de
l’atelier “carte de vœux” ont
été reversés à la Maison de
parents de l’hôpital Foch.
8
Le village du marché de Noël, deuxième édition, s’est posé place
de la Paix, à la Cité-Jardins, du 8 au 15 décembre dernier. 25 chalets
traditionnels ont abrité les artisans, artistes et commerçants et
leurs produits authentiques. Après une première journée animée
par la Chorale Résonnances, la semaine a mis en lumière la solidarité, avec la présence de nombreuses associations : l’association
d’entraide franco-libanaise, le Secours catholique, le Comité
catholique contre la faim et pour le développement, les Papillons
blancs, le Secours populaire, l’église luthérienne de Suresnes, et
l’Unicef. Le marché de Noël est aussi l’occasion de mettre en
valeurs des initiatives suresnoises. Ainsi, une vingtaine d’élèves
de 4ème et de 3ème du collège Henri Sellier se sont relayés au
chalet du collège pour vendre gâteaux, plateaux, objets brodés,
peluches et portes-clés réalisés pour partie par les mini-entreprises
du collège, afin de partir en Louisiane rencontrer les élèves d’une
école de Lafayette. Certains jeunes bénéficiaires de la Bourse
permis de conduire ont effectué leur « contrepartie citoyenne » en
participant à l’atelier “carte de vœux” au profit de la Maison de
parents de l’hôpital Foch ou en assurant l’accueil et la sécurité sur
le petit train. Enfin, l’association Accueil et loisirs de Suresnes a
remis les bénéfices de la vente de Noël à l’association Cécile Sala.
N° 184 - Janvier 2008
© Dan Aucante
deux grues seront
montées. Le gros œuvre
devrait être achevé au
troisième trimestre 2008
et le bâtiment livré courant
2009. A l'issue de la
construction, le foyer
ancien sera démoli.
Le nouveau bâtiment,
spacieux, d'une conception
architecturale plus fidèle
à l'esprit de la Cité-jardins, sera mieux intégré au quartier et à
son environnement. L'office départemental et plus particulièrement
la délégation de Suresnes sont mobilisés pour éviter aux
riverains, dans la mesure du possible, les nuisances liées à cette
opération.
Promouvoir l'excellence, tel est l'objectif du 1er pôle
de création, de diffusion et de formation de danse hip
hop inauguré le 14 décembre par Christine Albanel,
ministre de la Culture, et Patrick Devedjian, président du Conseil général des Hauts-de-Seine.
Intégré au sein du théâtre Jean Vilar dans les
anciens locaux du conservatoire, Cités Danse
Connexions est un lieu professionnel de développement de la danse hip hop qui a pour vocation de
mettre en lumière le potentiel créatif des artistes.
Ce pôle d'excellence portera les danses dites
urbaines au plus haut niveau d'exigence. Pour
accompagner l'évolution et l'ouverture de la danse
hip hop et répondre à une nouvelle génération de
danseurs et de chorégraphes, Olivier Meyer, directeur du théâtre, a souhaité mettre à disposition des
artistes une structure permanente permettant de
créer tout au long de l'année. Un chorégraphe orga-
La Société Historique de Suresnes
vous invite le vendredi 18 janvier
à 20h30 précises, salle de
conférence de la Médiathèque,
à une conférence-projection, par
l’Aumônier militaire du
Mont-Valérien, sur Franz Stock,
aumônier des prisons françaises
en 1940-1944, témoin des
exécutions au Mont-Valérien et
artisan de la réconciliation
franco-allemande. Entrée libre.
ASSÉDIC
nisera des classes hip hop chaque saison et
l'insertion professionnelle des danseurs sera
accompagnée par le biais de formations mises en
place et par la réalisation de productions. Un programme d'éducations artistiques sera développé en
direction des jeunes. Deux studios de répétitions,
une salle de documentation avec écran de projection, un accès internet, une cuisine équipée pour
une restauration légère, une salle de gym, des vestiaires avec douches… sont à la disposition des
artistes. Ce nouveau lieu sera celui de toutes les
rencontres : chorégraphes, danseurs participant
ensemble à l'évolution de la danse hip hop. Suresnes
magazine vous fera prochainement découvrir l'intimité
de ce lieu. Cités Danse Connexions rassemblera les
talents et fera rayonner la danse tout au long de
l'année dans le département mais aussi en France
et à l'étranger.
Un nouveau numéro d’appel
unique : 39 49. Avec ce numéro,
tous les services de l’assédic
sont accessibles à distance pour
s’inscrire, actualiser sa situation,
gérer son compte…
ou se renseigner directement
auprès d’un conseiller.
Un seul point d’entrée sur internet :
www.assedic.fr
ENQUÊTE
Du 2 janvier au 31 mars : enquête
sur le cadre de vie et la sécurité.
Un enquêteur de l’INSEE se
présentera chez des personnes
retenues dans un échantillon.
Ces personnes seront avisées par
les soins de l’Insee du passage de
l’enquêteur qui sera muni d’une
carte officielle l’accréditant.
RECTIFICATIF “CRÈCHE
FOCH”
concours
environnement
Devenir infirmier Où jeter ses D3E ?
Vous êtes en classe de terminale, bachelier ou déjà
salarié et vous recherchez une formation alliant
qualité, rigueur et humanisme, l’Institut de formation
en soins infirmiers peut vous apporter cet enseignement.
Par sa grande diversité de services, l’hôpital vous
offrira l’opportunité d’exercer dans de nombreuses
spécialités médicales et chirurgicales en équipes
pluridisciplinaires. Un concours d’entrée est programmé
le 16 avril, date limite de dépôt de dossiers : le 16 mars.
Réunions d’informations les mercredis 16 janvier et 20
février de 14h à 16h. Vous pouvez vous inscrire dès
aujourd’hui par courrier (IFSI, 11 rue Guillaume
Lenoir 92151 Suresnes, tél. 01 46 25 21 82) ou par
mail : [email protected]
N° 184 - Janvier 2008
Les déchets d’équipements
électriques et électroniques
(ordinateur, machine à laver,
grille-pain, fer à repasser
etc) sont collectés le même
jour que les encombrants.
Afin de faciliter le travail des
services, veillez à déposer
les encombrants et les
D3E en deux tas bien distincts sur le trottoir.
Lancée en août dernier, la collecte spécifique des
D3E a bien démarré. Le service environnement
enregistre une collecte d’en moyenne 6 tonnes de
D3E par mois.
“ Avant sa gestion
concédée à People and Baby,
la gestion de la crèche de l’hôpital
Foch était confiée par la
Fondation Foch, sa propriétaire,
à l’association Hôpital Foch et
non au comité d’entreprise de
l’hôpital, comme nous demande
de le préciser celui-ci à la suite
de notre article du mois de
novembre”.
© DR
© DR
Le nouveau bâtiment
situé rue Locarno.
Esquisse d’architecte.
CONFÉRENCEPROJECTION
SAPIN DE NOËL
Déposez votre sapin nu de toute
décoration sur le trottoir devant
chez vous les veilles de jours de
collecte qui auront lieu les lundis
7 et 14 janvier.
9
Actualite´s
Extension de Vélib’
à Suresnes
Rame de vainqueur
décoration
10
© Christian Daumerie
Pendant Rames Guyane (19 novembre 2006 5 janvier 2007), il a perdu 15 kilos. Ce Nanterrien,
qui travaille à Suresnes, prépare déjà son prochain
défi. Il s’est mis dans la tête de prendre le départ,
à l’automne 2008, du pont de Suresnes pour
rejoindre Cap-Haïtien, une façon pour lui de
« donner un coup de projecteur supplémentaire à
la coopération entre les deux villes ». L’idée en est
au stade de l’intention, mais Patrick souhaiterait
reverser une partie des fonds récoltés pour financer
la traversée à la ville de Cap-Haïtien et construire
un projet pédagogique pour travailler avec des
écoliers. Suresnes magazine suivra de près cette
aventure dans les prochains mois.
© DR
© DR
P
Depuis le lancement de
Vélib’ à Paris le 15 juillet
dernier, les communes
limitrophes ont été sollicitées par la ville de
Paris pour élargir
l’opération Vélib’ à leur
territoire. Suresnes a
participé à toutes les
réunions de présentation du cadre juridique,
technique et financier
du projet d’extension de
Vélib’ aux communes
limitrophes de Paris.
Une première réunion
Une borne Vélib’ à Paris.
technique spécifique à
Suresnes a eu lieu le 7
décembre dernier afin de connaître les propositions
de la ville de Paris et l’APUR (Atelier parisien de
l’urbanisme). L’extension du réseau Vélib’ vise à
favoriser les circulations douces entre les communes limitrophes et Paris, contribuant ainsi à la diminution du trafic automobile et de la pollution en ville.
Le 11 novembre dernier,
Christian Dupuy a remis
les insignes de chevalier
de l’ordre national du
mérite à Yves Laurent,
président de l’Union
Nationale des Combattants
de Suresnes, pour ses
quarante années de
service militaire actif
et réserve.
légende photo
atrick Favre est un battant. Au nombre de
ses faits d’arme, la Route du rhum 2002
(course à la voile en solitaire entre
Saint-Malo et Pointe-à-Pitre) et Rames Guyane
2006 (1ère course à la rame en solitaire à travers
l’Atlantique). Il n’est pas du genre à raconter qu’au
milieu de l’océan, il se sent vulnérable et dérisoire :
« Tu te sens bien. Tu t’es battu comme un chien
pour être au départ, alors être sur l’eau c’est déjà
une victoire. Je ressens du plaisir toute la journée,
je ne demande rien d’autre. Mon moral est toujours
au beau fixe. C’est mon corps qui souffre le plus.
Je suis parfois si faible que je ne peux rien faire.
Attendre, immobile, que les forces reviennent ».
Yves
Laurent
médaillé
rencontre
commerce
Adolescence :
on s’amuse ou on abuse ?
Réouverture
provisoire
Le lycée Paul Langevin et Suresnes information jeunesse organisent une
rencontre pour les parents d’adolescents samedi 26 janvier de
9h45 à 12h à la salle des fêtes. Inquiets, irrités, désarmés, découragés,
les parents d’enfants de cet âge si complexe ne savent parfois plus comment
réagir. Lors de cette rencontre, gratuite et ouverte à tous les parents de
collégiens et de lycéens, vous pourrez vous informer, échanger, débattre avec
des professionnels de la santé et de la famille sur divers thèmes
concernant les ados et notamment sur les expériences du samedi soir,
l'alcool, les drogues. Rens. 01 47 42 20 13 ou sur www.sij.asso.fr ou sur
www.lyc-langevin-suresnes.ac-versailles.fr
La commission communale de sécurité du 18 octobre
avait ordonné, pour des raisons de sécurité, la fermeture
du centre commercial “Pont de Suresnes” donnant
accès au magasin Leader Price et au laboratoire
d'analyses médicales. Considérant que des travaux de
mise aux normes ont été réalisés, il a été décidé
l'ouverture temporaire du centre commercial jusqu'au
14 janvier avec la mise en place obligatoire de trois
agents de sécurité incendie, dans l’attente de la complète mise aux normes du centre par ses propriétaires.
N° 184 - Janvier 2008
PLAN D’OCCUPATION
DES SOLS
La ville de Suresnes
étudie, pour le moment,
les emplacements possibles pour ces bornes
destinées à des locations de vélos pour
assurer la liaison avec
Paris. Il s’agit bien de
permettre aux
habitants des villes
situées en limite de
Paris de bénéficier du
réseau parisien résultant du marché passé
par la ville de Paris avec
JC Decaux. Les bornes
installées à Suresnes
n’auront aucune contrepartie à la charge de la ville. Par ailleurs, les trentesix communes des Hauts-de-Seine, par
l’intermédiaire de l’association départementale des
Maires, étudient avec le Conseil général la modalité
d’un réseau de vélos de location par un marché passé
à l’échelon départemental après mise en concurrence.
Dans la cadre de la modification
du POS, une enquête publique est
en cours jusqu'au 11 janvier.
Murielle Lescop, commissaire
enquêteur, recevra le public le
lundi 7 janvier de 8h30 à 10h30 et
le vendredi 11 janvier de 14h à
17h. Service aménagement
urbain, 61 rue Carnot.
MISSION LOCALE
La Mission locale accompagne les
jeunes déscolarisés âgés de 16 à
25 ans dans leur recherche
d'emploi et / ou de formation
professionnelle. Chaque 2e mardi
de chaque mois, une permanence
est assurée par un conseiller
professionnel à Suresnes
information jeunesse, PIJ Caron,
27 ter rue Albert Caron. Prochaine
permanence : mardi 8 janvier de
10h à 13h.
POINT CYB
Suresnes information jeunesse
vous propose un atelier « Gérer
sa photothèque avec Picassa »
mercredi 23 janvier de 14h30 à
16h au Point Cyb, 27 ter rue Albert
Caron. Tél. 01 41 38 29 83.
pédibus
réaménagement
IL RESTE DES PLACES !
Nouvelles lignes
en perspective
La fontaine a
retrouvé sa place
Malgré l’hiver, le pédibus fonctionne toujours dans
trois écoles de Suresnes : Raguidelles, Berty
Albrecht et Cottages. Aujourd’hui, six lignes
permettent aux enfants d’aller à pied vers ces trois
écoles, en suivant des trajets balisés. L’école Marcel
Mouloudji se lance à son tour dans cette démarche
d’écomobilité. Une réflexion sera lancée dès ce
mois-ci pour définir les trajet des futures lignes.
Les parents d’élèves de l’école Mouloudji sont ainsi
conviés à une première réunion de restitution des
résultats de l’enquête sur leurs déplacements entre
le domicile et l’école. Cette réunion publique aura
lieu le 18 janvier à 19h dans la salle de motricité de
l’école. Suite à cette rencontre, les parents qui le
souhaitent pourront s’inscrire dans un groupe de
travail pour organiser le pédibus.
Les cours loisirs de Suresnes
animation peuvent encore
accueillir quelques élèves pour
les activités suivantes : danse
orientale, modern jazz et photo au
centre d’animation Gambetta et
hip hop aux Chênes, ainsi que
pour les cours d'encadrement,
cartonnage, peinture, dessin au
centre d’animation des Chênes et
aux Sorbiers. Renseignements et
inscriptions directement auprès
des structures concernées.
Gambetta : 01 42 04 20 96 /
Sorbiers : 01 45 06 64 51 / Chênes :
01 42 04 75 56.
Après avoir subi quelques petits travaux de
rafraîchissement, ça y est, la fontaine a retrouvé
le centre de la place du Puits d’Amour, devant
l’entrée du nouveau conservatoire.
Elle fonctionnera jusqu’aux prochaines gelées.
Le service Parcs et jardins a, par ailleurs, installé
tout autour, des bacs ornés de houx panachés et d’ifs.
N° 184 - Janvier 2008
© Christian Daumerie
Patrice Favre franchit la ligne
d’arrivée de la transatlantique
le 5 janvier 2007, en 2e position.
TELEX
mobilité
aventures
11
Actualite´s
citoyenneté
animation
Le CCJ en séminaire
Des auxiliaires à croquer
F
aisant fi de la saison hivernale, courgettes et fraises se sont
invitées à la salle des fêtes le 13 décembre dernier. Les
enfants de la crèche du Petit Poucet, du jardin d’enfants
Darracq, de la halte-garderie Ma mère l’Oye et du relais assistantes
maternelles-assistantes parentales ont pu dévorer… des yeux les
trente élèves auxiliaires de puériculture de la première promotion
en apprentissage, déguisées, le temps d’une animation pédagogique,
en fruits et légumes. Les jeunes femmes, préparées et mises en
scène par leur formatrice Valérie Auville, ont offert
plus d’une heure de spectacle sur le thème de
l’alimentation. Le ragga du repas, Le marché de
Zaza, Bonbons et chocolats, L’histoire des « 2 Po »,
Mangez-moi ! Contes, marionnettes, chansons, les
élèves ont imaginé et écrit chaque saynette et
conçu tous les costumes elles-mêmes.
Réaliser une animation pédagogique s’inscrit dans
la validation de plusieurs modules de leur formation. Suresnes a été la première ville de France à
créer sa propre école d’auxiliaires de puériculture
pour pallier la pénurie d’auxiliaires diplômés dans le secteur de
la petite enfance et pouvoir accueillir plus d’enfants suresnois
dans les structures de la ville. En formation traditionnelle ou en
formation en alternance, depuis sa création en 2005, l’école a
déjà formé 36 professionnels qui ont intégré les crèches de
Suresnes.
ECOLE D’AUXILIAIRES DE PUÉRICULTURE, 22 RUE DES CARRIÈRES.
TÉL. 01 42 04 94 79 (S. COHEN).
démocratie
12
CCQ CITÉ-JARDINS
C’est sous la pluie que se sont réunis de
nombreux Suresnois venus se réchauffer autour de
boissons chaudes le samedi 8 décembre, place de
la Paix de 17h à 19h. Le CCQ Cité-Jardins a souhaité
organiser au cœur du Marché de Noël un moment
de convivialité autour d’une dégustation gratuite.
© C. Daumerie
CCQ CARNOT-GAMBETTA
Comme l’an passé, le
CCQ Carnot-Gambetta
organise une dégustation de crêpes qui se
tiendra dans
l’après-midi du samedi
9 février, place du
Ratrait. Vous êtes tous
conviés – petits et
grands – à venir partager
ce moment avec les
membres du Conseil de
quartier.
© Christian Daumerie
Les Conseils de quartier
communiquent
CCQ RÉPUBLIQUE
Malgré la fraîcheur hivernale du samedi 15 décembre
s’est tenue, place de la République entre 11h et 13h,
une dégustation de vin chaud et de chocolat chaud
organisée par le CCQ République. Ses membres
ainsi que leur présidente tiennent à remercier
toutes les personnes qui se sont mobilisées pour
apporter des jouets et montrer ainsi solidarité et
générosité.
N° 184 - Janvier 2008
© DR
© Christian Daumerie
La première promotion
en apprentissage
vante les qualités des
fruits et légumes
auprès des enfants.
Les quarante nouveaux
élus du conseil communal
de la jeunesse (CCJ) se sont
retrouvés, le temps d’un
week-end début décembre à Buthiers près de
Fontainebleau, pour faire
connaissance, apprendre le
fonctionnement du conseil
et déterminer les commissions de travail pour
ce mandat 2007-2008.
Cette année, l’assemblée
générale en a déterminé
quatre : vie scolaire, sportculture
et
loisirs,
solidarité et environnement. Véritable assemblée consultative, le CCJ
est composé de jeunes,
âgés entre 10 et 15 ans, scolarisés en CM2 (24 élus
aux conseil des enfants) et au collège (16 élus au
conseil des jeunes), élus par les élèves. Les jeunes
conseillers sont à l’écoute des élèves Suresnois
qu’ils représentent et proposent des projets
d’intérêt général. Lors de ce week-end de travail et
de
détente,
de
nombreuses initiatives
ont
été
évoquées.
Pour le conseil des
enfants : reconduction
du « run and bike »,
fabrication d’objets et de
tableaux vendus au
profit d’une association,
stand « quiz sport et
culture » lors de la
kermesse du centre de
loisirs, et pour le conseil
des jeunes : participation
à la brocante pour
récolter des fonds au
profit de l’école française
de Cap Haïtien, création
d’un spectacle pour les
résidents d’une maison
de retraite, organisation d’un tournoi sportif
inter-collèges, proposition de construction de
parkings à vélos à proximité des collèges et lieux
publics. Suresnes Magazine ne manquera pas de
vous faire part de la concrétisation de toutes
ces bonnes idées au fil des mois.
bacs verts et bleus
Nouvelles
étiquettes
A partir de ce mois-ci,
des agents de la société
Plastic Omnium sont
susceptibles de vous
solliciter, gardiens et
propriétaires de
pavillon, afin d’équiper
les conteneurs, bacs
bleus et bacs verts, de
nouvelles étiquettes
destinées à faciliter la
collecte. Ces agents
seront porteurs d’une
lettre délivrée par la
mairie et signée par un
élu. Par ailleurs, le service environnement
vous informe que les
ordures ménagères de
Suresnes sont désormais déversées, depuis
le 10 décembre dernier,
au centre de valorisation
énergétique Isséane à
Issy-les-Moulineaux.
cpam
culture
nouvelles technologies
Les conférences
du musée
Le label internet
citoyen
Autour de l’exposition « La vigne en haut, la ville en
bas », le musée et la médiathèque vous proposent
un cycle de conférences sur l’histoire de l’évolution
de Suresnes, du village de vignerons à la ville industrielle.
- Jeudi 17 janvier 2008 à 20h30, médiathèque de
Suresnes : La Cité des Parfums de François Coty à
Suresnes, 1909-1934, par Ghislaine SicardPicchiottino, professeur agrégée d’histoire-géographie, auteur d’un ouvrage intitulé François Coty, un
industriel corse sous la Troisième République.
- Samedi 2 février à 14h30, à l’Esplanade : L’histoire
des établissements Olibet, maîtres de la biscuiterie
1872-1940.
Inscriptions auprès du musée : 01 41 18 18 75 ou de
la médiathèque : 01 41 18 16 69.
Pour sa première participation, Suresnes a été
distinguée le 28 novembre 2007 en recevant
le label @@@ Ville internet, décerné aux
municipalités s'engageant activement dans les
Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication auprès des citoyens.
Ce label est une évaluation nationale de l'Internet
local et citoyen. Sont pris en compte : les accès au
net (point cyb, médiathèque etc), la démocratie
locale (comptes-rendus du conseil municipal
téléchargeables en ligne...), les aides aux associations
(répertoire en ligne des associations...),
aux jeunes (salle informatique dans les écoles) etc.
Retrouvez toutes les informations de votre
ville en vous abonnant à la newsletter
www.ville-suresnes.fr
N° 184 - Janvier 2008
Nouvel
espace
Modernisé, le centre
d’assurance maladie du
26 rue Pagès propose
aux assurés une cyberzone avec : accès à des
sites internet de santé,
affiches des campagnes
de communication, guichets automatiques,
messages d’information
et spots de campagnes
de prévention. Un préaccueil permet aux assurés de régler rapidement
des questions pratiques
simples. Bureaux
ouverts du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30,
tél. 0 820 904 192.
13
Actualite´s
animations seniors
On se retrouve, de 5 à 75 ans
© Cécile Dégremont
Dans la grande salle du foyer
Payret Dortail, on joue aux cartes,
on dispute une partie de billard.
D’une salle au fond, porte amicalement ouverte, nous parviennent
bavardages et gazouillis. On papote, on découpe, on colle… de 5 à 75
ans et plus. En mars dernier,
l’unité animation seniors du CCAS
a inauguré une nouvelle forme
d’activité avec les rencontres
intergénérationnelles.
Chaque
mercredi, des enfants du centre de
loisirs
maternel
CottagesPontillon prennent le chemin du
foyer Payret Dortail pour partager
quelques heures avec des retraités. A chaque mois, son thème,
décliné en ateliers. Il y a eu le jardinage, le conte et la création d’un
livre géant, Pâques au Mexique…
Décembre, c’est le mois des fées.
Petites et grandes mains confectionnent ensemble des fées pour
suspendre dans le traditionnel
sapin de Noël. Ce jour, Colette,
Jacqueline, Roberte et Nicole sont
« les grandes mains ». Elles sont
aux petits soins pour Anaëlle,
Mareva, Coline, Salomé, Louise,
Fayssal, Sabrine, Amelle et Lilia, bouts de chou de 5 et 6 ans. En
début d’atelier, les petits sont réservés, ils s’adressent à leurs aînés
avec une discrète mais sincère déférence. Les voix sont fluettes,
attendent l’approbation : « Dis, c’est pas grave si j’y arrive pas ? »,
« Tu vois, regarde c’que j’ai fait », « Est-ce que je peux faire les yeux ? »…
Doucement, chacun se met à l’aise. Les visages se rapprochent, les
mains se touchent, ta fée c’est un peu ma fée. Les enfants se posent
en égaux des adultes. C’est peut-être ça le partage… Lors de la
dernière séance, petits et grands se sont offerts leurs créations,
tout en croquant des sablés.
Ces rencontres donnent parfois lieu à des moments
d’incompréhension cocasse. Exemple. Anaëlle montre la tête de sa
fée à Colette, qui apprécie ses « jolis » yeux. « Mais non ! C’est pas ses
yeux, c’est ses joues », s’offusque
mollement la petite. Colette, dubitative : « Ah, bon. C’est les
joues… ». Ou bien, Lilia à Nicole «
Je veux les cheveux comme
Zohra ». Nicole : « Comme sur sa
tête ou comme sur sa fée ? ». « Je
veux les cheveux comme
l’animatrice ! ». « Mais moi je ne
comprends pas ce que tu veux »,
se désole Nicole. La petite Amelle
intervient : « Ben, elle veut les cheveux comme elle a fait ». Mais bien
sûr ! Colette explique que, « quoi
qu’ils disent, quoi qu’ils fassent,
ce n’est pas vexant. On ne reste
pas longtemps avec eux, alors on
reste cool ». « C’est vrai, précise
Roberte. Ce n’est pas un rapport
familial qui nous lie, nous ne
sommes pas là pour les surveiller ! J’ai envie de garder un
contact avec les plus jeunes,
c’est intéressant d’observer les
enfants d’aujourd’hui, de les voir
évoluer ».
Aline, animatrice de ces rencontres, estime « qu’elles permettent de tisser des liens qui ne
sont pas toujours naturels entre
deux publics pas forcément proches et qui ont parfois des préjugés les uns sur les autres ». Pour les enfants, le mercredi
après-midi reste un moment pour s’amuser, avec une dimension supplémentaire, celle de l’échange. Pour les retraités,
« c’est valorisant, car ils ont un savoir-faire à partager, c’est
aussi un échange affectif et, surtout pour ceux, plus souvent
celles qui ont la fibre « grand-mère ». L’intergénération, résume Aline, c’est un rayon de soleil ». Les enfants sont très
demandeurs, et comme ils sont trop nombreux, ils doivent tourner. Quand ils ne peuvent pas venir, certains pleurent. Et du côté
des retraité(e)s, on compte de plus en plus d’inconditionnel(le)s.
C.G.
RENSEIGNEMENTS : UNITÉ ANIMATION RETRAITÉS, TÉL. 01 41 18 19 63.
Les rendez-vous de janvier :
Le 9 à 10h, foyer Payret Dortail : réunion sur la “randonnée pédestre” • Le 12 de 10h à 12h30 : vœux dans les foyers et résidences
• Le 20 à 14h30, salle des fêtes : thé dansant (8 sur présentation de la carte d’adhésion / 10 pour les non-adhérents et hors Suresnois)
• Le 22 à 15h, foyer Payret Dortail : conférence sur le “Chocolat” (4 pour les adhérents/6 pour les non-adhérents) • Le 24 : cinéma au
Capitole (réservé aux adhérents, ticket cinéma janvier obligatoire) et à 10h, foyer Payret Dortail : appel à témoins de Suresnois durant la
Seconde guerre • Le 29 : randonnée pédestre pour les adhérents. RDV à 14h30 devant la mairie annexe, 100 rue de la République •
Inscriptions du 14 au 18 (uniquement de 9h à 12h au 7 rue du Mont-Valérien) pour le goûter festif du 14 février (adhérents), pour la conférence sur les “Métiers d’art” du 19 février (4 et 6 ), pour la sortie au musée Jacquemart André du 21 février (20 et 23 ). Rens. au 01 41 18 18 46.
N° 184 - Janvier 2008
15
Actualite´s
ÉTAT CIVIL
Les associations
communiquent
NAISSANCES
Dap
L’association, créée en 1989, œuvre
pour la stérilisation, la castration, le
tatouage et la vaccination des chats
errants. Chaque jour, cinq bénévoles
se relaient, matin et soir, pour nourrir
les bêtes recueillies et nettoyer les
emplacements où elles sont soignées,
dans un local situé au 10 rue Florent
Dancourt. Une dizaine de félins est à
demeure, trop vieux ou trop sauvages,
les autres sont redéposés à l’endoit de
leur capture. Certains chats ont plus de
“chance” et sont adoptés. L’association
vit grâce à une subvention de la ville et
aux dons des adhérents et des adoptants. Cette année, la fondation Bardot
a aidé aux frais de vétérinaires qui pratiquent des
tarifs préférentiels. En décembre, pour la 2e année
consécutive, la Dap a organisé un week-end
“marché de Noël” avec des stands de poterie,
peinture sur bois, peinture sur toile et aquarelle,
La traditionnelle vente de
Noël, les 15 & 16 décembre,
à la salle des fêtes.
© Christian Daumerie
Défense des animaux
et des plantes
confitures, gâteaux… Les exposants ont rétrocédé
20% de leurs ventes pour que l’association
puisse continuer ses actions. Vous voulez adopter,
aider ou signaler un chat errant, appelez le
01 42 04 40 47.
25/10 : Nolan Apparu • 26/10 : MariamBakary Doumbia, Jules Durand • 27/10 :
Louis Millot • 28/10 : Coline Stévenin,
Alexandre Stévenin • 29/10 : Nathan
Preynat, Syana Sahiri, Lyna Sahiri, Adam
Hammoudi, Violette Oddon • 31/10 :
Lenny Goullart--Dagron, Jules Masia,
Marie Taubrégeas • 1/11 : Grégoire
Heude, Nizar Bouktir • 4/11 : Apolline
Aima • 5/11 : Maxime Bossart, Cian Da
Cunha • 6/11 : Anton Pelras--Béziel •
7/11 : Adame Khalfaoui Hassani, Ambrine
Chiesa • 8/11 : Léo Defonte, Alexis Morin,
Faustine Pagès, Axil Benbouabdellah,
Gabriel Ruh • 9/11 : Noémie Dumoulin •
10/11 : Chris-Gabriel Tambwe Tshomba,
Mathilde Corthier • 11/11 : Baptiste
Lemale • 12/11 : Carmen Gayes, Ian
Cardoso • 13/11 : Thomas Hénoux, Mila
Dinand • 14/11 : Léonard Richer, Albane
Sicre de Fontbrune • 15/11 : Rose
Doutriaux • 18/11 : Edgar Maigrot •
19/11 : Isaure Tricou • 20/11 : Tom Tosici,
Timo Drouet, Lisa Saulière, Manelle
Ahmed Chichi • 21/11 : Augustin Lelong,
Océane Tribouillard, Elisa Seillier, Elia
Yacoubi • 22/11 : Haroun Chaarana, Iban
Dumanowski, Sarrah Akbaraly • 23/11 :
Gabriella Pereira Alves--Monteiro de
Barros, Apolline Rouveyrol--Peyrat •
24/11 : Inès Bachiri, Lukas Vertot •
26/11 : Lahna Baadj.
MARIAGES
FAMILLES DE FRANCE
L’association propose des permanences d’accueil 2 jours par
semaine (mardi et vendredi de
9h30 à 11h30) et un certain nombre
d’activités : massage maman/bébé
avec une thérapeute confirmée,
activités manuelles, cours d’italien.
Garderie gratuite pour les
enfants… Inscriptions sur place
les jours de permanence au 5 rue
Louis René Nougier. Rens. au 01
47 71 39 90/001 41 42 38 62.
JOURNÉE MONDIALE DES LÉPREUX
Les samedi 26 et dimanche 27
janvier : journée mondiale des
lépreux. En 2007, les bénévoles
de l’Ordre de Malte France ont
collecté près de 950 000 euros
pour lutter contre la lèpre. Cette
année, l’association a pour objectif de collecter un million d’euros
N° 184 - Janvier 2008
afin de secourir, de soigner et
rendre leur dignité à plusieurs
centaines de milliers de
malades à travers le monde.
Soyez solidaire. Vous pouvez
également devenir bénévole en
joignant Bertrand Guyard, 64 rue
des Moulineaux, tél. 01 45 06 48
02/06 60 21 15 59. Courriel :
[email protected]
UNAFAM 92
L’Union nationale des amis et
familles de malades psychiques
du 92 ouvre les portes de
l’Escapade, espace convivial
d’échanges et d’entraide. La 1ère
rencontre aura lieu le lundi 21
janvier à partir de 11h30, à la
mairie annexe, 100 rue de la
République. Renseignements
au 01 46 95 40 92 ou par mail :
[email protected]
ACCUEIL ET LOISIRS
Lundi 7 janv. à 14h : jeux de
société, et galette des rois (4 )
• Lundi 14 : repas à l’école hôtelière Belliard à Paris (25 ) •
Lundi 21 à 14h : film • Lundi 28 à
14h : conférence “ En Toscane,
région du chianti et des poteries, la ville de Sienne “ (4 ).
Accueil et loisirs, 26 ter rue
Albert Caron, tél. 01 47 28 85 00.
VEILLÉES COMMUNALES
Vendredi 11 janvier : visite du
musée Pierre Cardin à ST Ouen
(38 ) • Dimanche 20 janvier : Fête
de l’amitié au restaurant Le Coq
au vin à Triel (65 ). Permanences
à la mairie-annexe, 100 rue de la
République, les jeudis de 15h30 à
17h. Renseignements complémentaires : Mme Pierson au
01 47 28 02 09 ou 06 64 37 71 14.
3/11 : Henri Pallot et Monique Baudelocque
• 16/11 : Armando Da Costa et Thi Dao •
24/11 : Rachid Rabeh et Lana Mouatadiri •
1/12 : Tayeb Gouzali et Khadija Bizguern.
DÉCÈS
25/6 : Suzanne Ruwet veuve Jacquet •
19/10 : Claude Spagnoli • 22/10 : Ali
Hamdaoui • 26/10 : Ginette Vinchon
épouse Roselli • 27/10 : Christophe
Martinet • 28/10 : Marguerite Mony, André
Rakotomanga • 30/10 : André Vandeputte
• 31/10 : Georges Legal • 2/11 : Jeannine
Faligot • 6/11 : Gérard Gladine • 7/11 :
Germaine Lematte veuve Lenoir • 9/11 :
Gilberte Farcy veuve Le Roy, Cécile
Bricard veuve Klarnet • 11/11 : Véronique
Redlinger épouse Benarie • 12/11 : Elise
Jeanjean veuve Guiguet • 14/11 : Jeanne
Watel veuve Castaing • 15/11 : Claude
Boudvin, Bernard Jourquin • 17/11 :
Robert Nierat • 18/11 : Marie-Germaine
Conte-Briscoulet • 20/11 : Nuno Afonso •
22/11 : Denis Morand • 26/11 : René Joré
• 31/11 : Germaine Marliat veuve Biout.
3
Si votre logement appartient à l’échantillon
recensé cette année, des agents recenseurs,
identifiables grâce à une carte officielle
tricolore sur laquelle figurent leur photo et la
Vie pratique
REPÈRE
≥ INFORMATIONS
Heures d’ouverture
de l’Hôtel de ville :
du lundi au vendredi : 8h30 à 12h et
13h30 à 19h, et le samedi : 8h30 à 12h.
Pendant les congés scolaires,
la mairie ferme à 18h.
Le maire et les élus reçoivent sur rendez-vous.
signature du maire, déposeront les imprimés
à remplir. Ils devront être remis à l’agent
recenseur, ou retournés à la mairie ou à
l’Insee, avant le 23 février.
RÉPONSES IMPORTANTES ET ABSOLUMENT
CONFIDENTIELLES.
Transmises à l’Institut national de la statistique
et des études économiques (INSEE),
elles ne peuvent donner lieu à aucun contrôle
administratif ou fiscal.
PERMANENCE TÉLÉPHONIQUE DU MAIRE
1ER LUNDI DE CHAQUE MOIS DE 18H À 20H
TÉL. 01 41 18 19 20.
LE
Les services municipaux sont ouverts
au public du lundi au vendredi
de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h
(fermeture à 17h le vendredi).
Certains services assurent une permanence
le jeudi jusqu’à 19h : Urbanisme et
aménagement - Enseignement Personnes âgées - Solidarité - Logement Petite enfance - Sports.
Etat civil/Affaires générales :
du lundi au vendredi :
8h30 à 12h et 13h30 à 18h
(19h le jeudi et 17h le vendredi)
et le samedi : 9h à 12h.
Police municipale :
du lundi au vendredi : 8h à 19h
Tél. 01 41 18 69 32.
J’arrive en fin de
droits Assedics,
ai-je droit au RMI ?
Si vous êtes seul et
que ce sont vos seules
ressources, vous
pouvez prétendre au
RMI (revenu minimum
d’insertion) à taux
plein. Il est alors procédé
à la neutralisation des
Assedics pour pouvoir
prétendre au RMI le
mois suivant. Cette neutralisation permet
à la personne constituant sa demande
d'avoir un revenu minimum pour
vivre. Dans le cas contraire, la totalité des
ressources du trimestre précédant la
demande de RMI devrait être prise en
compte. Attention, le RMI est une allocation
différentielle. Si l'ensemble de vos ressources,
ou celles de votre foyer, sont supérieures
au RMI malgré votre fin de droits aux
Assédics, vous ne pourrez prétendre à rien
ou à un différentiel jusqu'à hauteur du RMI
si le montant total de vos ressources est
inférieur au RMI. Pour simplifier vos
démarches administratives et favoriser
votre retour à l’emploi (bénéficiaires du
RMI et de l’Allocation de parent isolé), une
seule adresse à Suresnes : l’Espace
insertion, 14 avenue du général de Gaulle.
Tél. 01 41 38 90 60. Entretien individuel
avec un interlocuteur unique pour toutes
vos démarches.
Je cherche un local pour mon entreprise,
qui peut m’aider ?
Toutes les informations relatives aux
locaux vacants sont disponibles sur le
site de l'ADES (Association pour le
Développement Economique de Suresnes) :
www.suresneseco.com
Vous y trouverez une base de données
comprenant des locaux de toute superficie
mise à jour quotidiennement : descriptif des
locaux, surface, adresse, parfois accompagnée d’une photo. Pour toute question, vous
pouvez vous rapprocher de l’ADES : 5 rue
Salomon de Rothschild. Tél : 01 46 97 21 57
ou Maïté Herrero, chargée des relations
avec les entreprises au sein du
SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE
13/15 RUE LEDRU ROLLIN - TÉL : 01 41 18 16 63.
Je souhaite acheter un logement à
Suresnes, quelles aides puis-je obtenir ?
Pour les locataires du secteur
social (HLM) et les locataires
du secteur privé ayant un
enfant à charge ou à naître, le
Conseil général des Hautsde-Seine a mis en place le
Prêt logement 92. Réservé à
l’achat d’une résidence principale, ce prêt, d’une durée de
quinze ans, est à taux zéro. Il
peut être cumulé avec le prêt à
taux zéro national. Tous deux
sont octroyés sous condition
de ressources. Ces deux prêts
dont le montant varie en fonction de la taille de la famille sont à compléter par un
prêt bancaire classique. Exemple, pour l’acquisition d’un logement ancien, un couple avec un
enfant pourrait bénéficier du Prêt logement 92 d’un montant de 30 000 si son revenu fiscal
est inférieur à 60 436 , d’un prêt à taux zéro de 22 500 s’il est inférieur à 50 000 .
MAISON POUR LA VIE CITOYENNE ET L’ACCÈS AU DROIT, 28 RUE MERLIN DE THIONVILLE. TÉL. 01 41 18 37 36.
POUR SES DIFFÉRENTS SERVICES, LA MAIRIE RECRUTE :
Mairie de Suresnes,
2 rue Carnot
92150 Suresnes.
Tél. 01 41 18 19 20
www.ville-suresnes.fr.
Renseignements :
2
La mairie répond à vos questions
© Christian Daumerie
UN, DEUX, TROIS…
Recensement
du 17 janvier au 23 février 2008
01 41 18 16 16 / 16 07
N° 184 - Janvier 2008
> Auxiliaires de puériculture
> Educatrices de jeunes enfants
> Diplômés du CAP petite enfance
> Radiologue
> Manipulateur en radiologie
> Animateurs diplômés
> Psychomotricienne
> Policiers municipaux titulaires ou
N° 184 - Janvier 2008
lauréats du concours
> Aide à domicile
> Conducteur de travaux
> Médecin du travail
> Psychologue pour les crèches
> Technicien support
> Technicien micro et réseaux
> Contrôleur de gestion en CDD
> Chauffeur rippeur
> Livreur installateur avec permis poids
lourds
Adresser lettre de motivation, CV et
photo à M. le Maire, 2 rue Carnot - BP
24 - 92151 Suresnes cedex. Profils des
postes proposés sur www.ville-suresnes.fr
rubrique la mairie recrute.
19
Suresnes
Scène phare
du paysage
chorégraphique
français, Suresnes
Cités Danse est
cette année encore
un lieu de
rencontres où
s’élaborent des
aventures
artistiques, des
univers singuliers et
poétiques. Roméos
et Juliettes,
la création très
attendue de
Sébastien
Lefrançois, en est
l’éclatante
illustration.
E´ve´nement
par Lionel Bros
Cités Danse
Marie-Priska Caillet (Juliette)
en répétition publique dans la
salle Aéroplane au théâtre.
ROMÉOS ET JULIETTES
Chorégraphie : Sébastien Lefrançois
22
Suresnes Magazine : Pourquoi avoir choisi cette œuvre de Shakespeare ?
Sébastien Lefrançois : Il m’a semblé que
la confrontation avec une pièce classique
était en quelque sorte un passage obligé
dans un parcours de chorégraphe. Roméo
et Juliette s’est imposée, d’une part parce
que c’est une histoire intemporelle qui nous
parle toujours, et d’autre part parce qu’elle
sonnait juste par rapport à mon travail et à
ce que je souhaitais raconter. Disons >
© Dan Aucante
Breaker de grand talent et fondateur de la
compagnie Trafic de styles en 1994, Sébastien Lefrançois est l'un des chefs de file du
hip hop made in France, dont la trajectoire
artistique est indissociable de Suresnes Cités
Danse. Présent lors des dernières éditions
avec des chorégraphies remarquées, ses hardiesses et son éclectisme l’ont rendu parfaitement inclassable et le poussent à
s'aventurer dans des territoires de création
insondés. Tout en demeurant ancré dans
l'univers du hip hop, il s'est progressivement
ouvert aux influences des arts plastiques
(L'incroyable Mister Pulp, 2001), de la danse
théâtre (Attention travaux, 2002) et du
cirque (Le Poids du ciel, 2003, Spécimen,
2006). A son parcours éclectique, il ajoute
cette fois le répertoire classique et se frotte
au mythe par excellence : Roméo et Juliette.
De l’histoire d’amour magnifiée par Shakespeare, Sébastien Lefrançois en retire un
mélodrame d’aujourd’hui, avec sa violence,
sa passion et surtout sa gestuelle très
contemporaine, entre hip hop et techniques
circassiennes. Sans les interprètes habituels
de sa compagnie Trafic de Styles, mais avec
de jeunes danseurs (auditionnés dans le
cadre du centre de formation aux danses
urbaines Cités Danses Connexions), il propose une nouvelle lecture passionnante d’un
mythe éternel.
N° 184 - Janvier 2008
N° 184 - Janvier 2008
23
que je m’y suis retrouvé. J’ai évidemment
regardé avec beaucoup d’intérêt à peu près
toutes les versions contemporaines qui ont
déjà proposé une relecture de l’œuvre : le
film Roméo + Juliette de Baz Luhrmann, les
versions de chorégraphes comme Rudolph
Noureev, Angelin Preljocaj ou John Cranko.
E´ve´nement
S. M. : Comment se sont mises en place les
différentes facettes de cette création, entre
la musique, le décor, la chorégraphie, la dramaturgie ?
S. L. : A vrai dire, tout est atypique dans cette
création. A commencer par le fait de travailler
avec une équipe que je ne connaissais absolument pas ! C’est une proposition d’Olivier
Meyer, qui m’a suggéré de mettre entre parenthèse le réseau amical et professionnel que
j’ai tissé au fil des années, pour me confronter avec des personnalités venues d’autres
univers. J’ai travaillé avec Laurent Couson
pour la composition musicale, Magali Léris
pour la dramaturgie, Giulio Lichtner pour la
scénographie, Mario Faundez pour les costumes et Tom Klefstad pour les lumières. Et
voilà, ils font maintenant partie du réseau…
Le projet a été réalisé en moins d’un an, ce
S.M. : Peut-on parler de spectacle de hip hop ?
S L. : Mon objectif c’est d’avoir quelque
chose de pertinent à raconter et de trouver
le moyen de le faire. Je ne cherche pas à
mentir au public, en disant vous allez voir
de la danse hip hop – le nom « Trafic de styles » indique d’emblée que cela n’en est pas...
Mais on part de ce matériau-là, qui est un
outil de travail, avec ses multiples courants
en évolution permanente (break dancing,
house danse, new style, popping etc.), mais
il y a aussi un circassien, un acteur. Et le
résultat est beaucoup plus riche que si nous
restions juste entre nous, avec ce matériau
qui n’accepterait pas d’être bousculé, travaillé. En fait, à la base, le hip hop n’a rien
à voir avec le théâtre, ce n’est pas fait non
plus pour raconter des histoires, et pourtant c’est ce que l’on fait. On construit, on
déconstruit, on reconstruit, jusqu’à ce que
l’on arrive à une proposition intéressante.
Ce qui m’intéresse ici, c’est de laisser au
spectateur un champ ouvert en matière
d’interprétation de la pièce – je ne suis pas
certain que l’on puisse la lire à proprement
parler en regardant le spectacle. Avec 9
interprètes pour une quinzaine de personnages, il y a des changements de personnages à vue, il y a une farce permanente en
direct, mais cela reste un spectacle de danse.
Cités Danse Variations
Depuis 1996, Cités Danse Variations permet chaque année à des chorégraphes contemporains de
travailler en résidence avec des danseurs hip hop, amateurs ou semi-professionnels, sélectionnés
sur audition. A la clef, deux pièces d’une trentaine de minutes chacune, présentées au cours
d’une même soirée. Au programme cette année, deux créations d’Amala Dianor et d’Emanuel Gat.
jeu. 31 janv., vend. 1er fév., sam. 2 , mar. 5, mer.
6 à 21h, dim. 3 à 17h / salle Jean Vilar
RARETÉ
WINDUNGEN
Chorégraphie : Amala Dianor
Chorégraphie : Emanuel Gat
De notre façon de consommer les gens
comme s'il s'agissait de programmes télé est
né un spectacle drôle sur le thème des rencontres manquées. Conçu sous forme de
courtes séquences ponctuées par un beatboxeur (bruiteur qui se sert de sa bouche
et d'un micro à la façon d'un DJ), il illustre
la dispersion des sentiments sur un ton
piquant et amusé. Danseur remarqué chez
Abou Lagraa et Roland Petit, Amala Dianor
a fait ses premiers pas de chorégraphe avec
un duo baptisé "Tranche de vie", primé en
2006 aux Synodales de Fontainebleau.
Ancien sportif de haut niveau, le chorégraphe israélien, Emanuel Gat, partage avec les
danseurs hip hop un même goût pour
l'engagement physique et la passion du
mouvement. Pour sa première participation
au festival, fidèle à la méthode initiée lors
de ses précédentes créations, il aborde cette
nouvelle pièce telle une page blanche dont
l'écriture s'invente avec ses interprètes au
fil du travail, sur l'espace même du plateau,
avec une seule exigence : expérimenter tous
les possibles du langage des corps, afin que
du chaos surgisse l'harmonie.
Emanuel Gat durant ses
auditions dans
la salle Jean Vilar.
© Dan Aucante
>
par Lionel Bros
qui est très court pour ce genre d’entreprise.
Mais ce ne fut pas sans difficultés, justement
parce que le pari était singulier. Pour la
musique par exemple. Laurent Couson, qui
est de formation classique, a écrit une pièce,
orchestrée à Budapest par un ensemble ; ce
matériau classique a ensuite fait l’objet d’un
travail numérique pour lui conférer une
dimension plus électro et pour retrouver une
sonorité avec des beat afro, de manière à tisser des liens entre cette matière brute, classique, et celle avec laquelle on a l’habitude
de pratiquer. Même pari un peu fou pour la
scénographie, avec au final un résultat assez
exceptionnel. Le décor est essentiellement
constitué de 8 plaques aimantées (2,70m x
1,20m) – l’aimant étant la métaphore de
l’attraction – et d’une douzaine de cubes
noirs. Ce sont les danseurs qui manipulent
ces éléments pour créer des espaces différents à mesure que l’histoire progresse.
© Dan Aucante
© Dan Aucante
sam. 12 janv. à 18h30, dim. 13 à 15h, lun. 14 à 21h, mer. 16 à 21h , jeu. 17 à 21h, sam. 19 à 18h30, dim. 20 à 15h /
salle Aéroplane.
Le danseur Cyrille Musy en répétition
dans la salle Aéroplane .
PETITES HISTOIRES.COM
Chorégraphie : Kader Attou
Compagnie Accrorap
24
nes Cités Danse 2003. Nul, mieux que ce
chorégraphe des émotions, pouvait mettre
la danse urbaine au service de la légèreté
grave de l'enfance, et tel un réalisateur de
court-métrage, aller droit à l'essentiel. Sans
en dire trop ni pas assez.
Toujours juste.
sam. 12 janv. à 21h, dim. 13 à 17h, mar. 15 à 21h./
salle Jean Vilar.
N° 184 - Janvier 2008
© Dan Aucante
Parti en quête de sa mémoire, Kader Attou
a rapporté les mille et un fragments de vie
sur lesquels se superposait jadis son imaginaire enfantin. Autour de ces sensations
fragiles, le fondateur de la compagnie
Accrorap a tissé sa nouvelle création,
conçue pour six danseurs hip hop dont une
femme. Il renoue ici avec la grâce poétique
de « Pourquoi pas », grand succès de Sures-
25
N° 184 - Janvier 2008
Amala Dianor.
Fabrice Lubrana dans
"Four men(and Woman)"
de R.Obadia
TRICÔTÉ
URBAN BALLET
Compagnie Käfig / chorégraphie de Mourad Merzouki
E´ve´nement
par Ce´line Gazagne
Chorégraphie : Anthony Egéa
Compagnie Rêvolution
RENCONTRES HIP HOP
Compagnie Wanted Posse / Transe
Compagnie Azaria / Unis Vers
Deux spectacles dans une même soirée consacrée au hip hop dans tous ses états, où des
danseurs virtuoses abordent toutes les facettes du genre : smurf, lockin’, break, pass-pass…
Deux spectacles à haut degré d’énergie !
© Dan Aucante
© Dan Aucante
mar. 22 et 23 janv. à 21h / salle Jean Vilar.
LA 16e ÉDITION EN
Leïla Château, Elisabeth Demba, C. M. Tchanga,
Soussaba Tounkara de la Cie Azaria.
GÉNÉRATION CITÉS
DANSE
Les rares différences
Chorégraphie : Marie-Agnès Gillot
Four men (and woman)
Chorégraphie : Régis Obadia
Confronter la danse hip hop aux autres formes d’expression artistique : pari tenu et
gagné dans ce programme. La danseuse étoile de l’Opéra de Paris, Marie-Agnès Gillot,
rêvait de se confronter à l’oeuvre du sculpteur Auguste Rodin. Elle s’offre ici un défi
à sa mesure avec cette création hip hop
conçue pour un trio sensuel de danseurs,
deux hommes et une femme, qui font face
à cette « mobilité sculpturale, cette vie musculaire des oeuvres de Rodin ».
Régis Obadia règle quant à lui une chorégraphie pour quatre hommes (originaires
d’Afrique, d’Algérie et du Laos) et une
femme (d’origine russe) sur l’Art de la fugue
de J.S. Bach.
sam. 26 janv. à 18h30, dim. 27 à 15h, lun. 28
à 21h, mar. 29 à 21h, mer. 30 à 21h, sam. 2 fév.
à 18h30, dim. 3 à 15h / salle Aéroplane
QUELQUES CHIFFRES
créations :
Kader Attou, Amala Dianor, Emanuel Gat, Anthony
Egéa, Mourad Merzouki, Sébastien Lefrançois
• 31 représentations
• 11 chorégraphes et 60 danseurs invités
• 125 jours de répétitions au Théâtre pour le
programme Cités Danse Variations et la création
Roméos et Juliettes
• 509 300 euros de budget (hors budget de
fonctionnement du Théâtre) dont 70 % de budget artistique.
• 5 partenaires institutionnels : La Ville de Suresnes,
l’Etat par le biais de la DRAC d’Ile-de-France, la
Région Ile-de-France, le Conseil général des
Hauts-de-Seine, la Mission Mécénat de la Caisse
des dépôts et consignations.
26
© Dan Aucante
•6
© Benjamin Lebreton
Vend. 18 et sam. 19 janv. à 21h, dim. 20 à 17h /
salle Jean Vilar.
© Dan Aucante
A la tête de la compagnie Rêvolution, Anthony Egéa a toutes les audaces : marier
l'énergie de la gestuelle hip hop à la précision rigoureuse de la danse classique ; unir
la beauté plastique des peaux et des corps à
l'intériorité de l'émotion ; confronter, sur
une même bande-son, Ravel, Vivaldi, Xenakis et Franck II Louise. Après les succès de
Triptyk (2001), Amazones (2003) et de Soli
(2005), il exauce enfin, avec Urban Ballet, ce
rêve longuement mûri d'une « fusion danse »
capable de briser les frontières et de mixer
les techniques et les écoles. Un des grands
rendez-vous de Suresnes Cités Danse 2008.
Benjamin Lebreton, scénographe
de la Cie Käfig depuis 2005,
réalise aussi les “stroy board”
des créations de Mourad Merzouki.
Une maille à l’endroit : avec sa nouvelle création,
Mourad Merzouki retisse le lien avec le
jeune public grâce à un spectacle dédié tout
particulièrement aux enfants (et à la curiosité
des adultes !).
Une maille à l’envers… du décor. Comment
fabrique-t-on un spectacle ? Par quoi et par
où commence-t-on ? Comment choisit-on les
danseurs, la musique… ? Le chorégraphe
nous aiguille sur les chemins de la création en
répondant aux questions que les spectateurs
posent souvent aux artistes. Sous toutes les
coutures, il met en scène et chorégraphie les
coulisses d’un spectacle. Les auditions
d’abord, les répétitions puis le temps de premières représentations… Trois côtés pour tricoter et dérouler le fil qui nous mène de la
conception à la réalisation, trois moments
pour voir de fil en aiguille se monter devant
nos yeux un spectacle cousu main !
En résidence à Chalon-sur-Saône depuis
plus de deux mois, Mourad Merzouki tricote, détricote pour son public une pièce pour
5 danseurs sur mesure. La première sera
donnée le 14 janvier à Chalon, quelques
jours avant sa présence à Suresnes Cités
Danse.
« Ce spectacle est une réponse, ma réponse aux questions des spectateurs, explique
le chorégraphe. Il n’y a pas de formule universelle, je donne une piste, tirée de mon
expérience personnelle, à partir de
laquelle chacun va se faire sa propre idée
de la création. Je sais que c’est difficile
pour le public d’imaginer ce qui se passe
avant le spectacle, le tricotage. L’accent
est donc porté sur le processus de création, avec les auditions et les répétitions.
Il y a eu une grande réflexion pour aboutir à Tricôté, qui accorde une place au
Informations et réservations
01 46 97 98 10 (mardi à samedi à 13-19h)
et www.suresnes-cites-danse.com
Les rares différences
de Marie-Agnès Gillot.
N° 184 - Janvier 2008
N° 184 - Janvier 2008
réalisme, à la parodie et au texte. Et pour
me faire comprendre du jeune public, j’ai
voulu avoir un propos simple, mais pas
simpliste ».
Vendredi 25 janvier à 21h, samedi 26 janvier à 21h,
dimanche 27 janvier à 17h.
L’OEIL DU FESTIVAL
Avant ou après une représentation, laissez-vous
entraîner au cœur du festival. Les spectacles de
l’édition 2008, les répétitions, les coulisses ont
été saisis par l’objectif de Dan Aucante.
Dan Aucante photographie Suresnes Cités Danse
depuis l’édition 1996. Ses images seront exposées
aux foyers des salles Jean Vilar et Aéroplane
pendant toute la durée du festival. Photographe professionnel depuis une douzaine d’années, les domaines privilégiés de Dan sont le reportage et le portrait,
notamment pour Suresnes magazine. Parallèlement,
il poursuit depuis plusieurs années une série sur
l’enfance et une série sur les bords de mer.
www.temoin-oculaire.com
27
Associations
par Laurence Cave´
˙˙˙ La coordination des
associations et organismes
de solidarité vous invite le
2 février prochain à un
colloque sur l’engagement
associatif.
uresnois, associations, entreprises,
services de la ville, le colloque du
2 février prochain à la salle des fêtes
s’adresse à tous les partenaires
impliqués ou intéressés par l’engagement
associatif. Cet événement réunira tous les
acteurs du monde associatif et ceux qui souhaitent les rejoindre, que ce soit dans le
domaine de la solidarité mais aussi du sport,
de l’éducation, de la culture, des loisirs ou
de l’emploi. « Ce colloque a pour but de favoriser le développement de l’engagement associatif à Suresnes », précise Béatrix Roberti,
adjoint au maire délégué à la Famille, à la
Solidarité et à la Santé. Abordées au sein de
plusieurs tables rondes, des questions très
diverses seront abordées de 13h30 à 17h30,
telles que le statut du bénévole, comment
toucher les entreprises, l’animation des équipes, les plans de financement, la communication. Le colloque s’achèvera par un temps
de rencontre autour d’un verre. De nombreuses personnalités seront présentes telles que Philippe Da Costa, directeur de la
Vie associative à la Croix-Rouge française,
Gérard Laville, du Centre d’information à
la vie associative, Vincent Gavériaux, président du Centre d’information et de communication sociale, la Fondation de France, France Bénévolat et HEC Bénévolat.
Suresnes bénéficie d’une vie associative très
dynamique. Il existe 106 associations liées à
la culture qui comptent 2 604 adhérents, le
sport regroupe 60 associations qui fonctionnent grâce à plus de 350 bénévoles pour les
9 219 adhérents répertoriés en 2007 (6 482
en 2002), la défense des consommateurs,
les amicales, les anciens combattants, le
commerce, les corporations professionnelles, l’emploi, l’environnement représentent
67 associations et 777 adhérents. La solidarité, enfin, compte plus de 40 associations et 350 bénévoles dont 130 à la Courte Echelle pour le soutien scolaire. Elle
concerne les personnes en difficulté (épicerie sociale de la Croix-Rouge, etc), les personnes âgées (Les Amis des Couvaloux, etc),
les personnes handicapées (Les Fourneaux
de Marthe et Matthieu, l'UNAFAM, etc), les
personnes malades (La Maison de parents
S
28
© Cécile Dégremont
Je
m’engage !
de l’hôpital Foch, etc), la solidarité internationale (CCFD…), l'insertion et l'emploi
(SNC…). Au total, ce sont près de 1 000
bénévoles qui donnent de leur temps aux
centaines d’associations et à leurs adhérents
tout au long de l’année.
COLLOQUE :
« L’engagement associatif, pour mieux
vivre ensemble dans notre ville », samedi
2 février de 13h30 à 19h à la salle des
fêtes, 2 rue Carnot.
Renseignements : 01 41 18 15 67.
N° 184 - Janvier 2008
Tables rondes : Le recrutement des bénévoles de 14h à 15h / Le management et la formation des équipes de 15h15 à 16h15 / Le
financement des associations de 16h30 à
17h30. Services Vie associative, Culture,
Sports : 6 allée des Maraîchers (esplanade
N° 184 - Janvier 2008
des Courtieux) . Tél. 01 41 18 19 42.
Service Solidarité : 01 41 18 19 61.
www.ville-suresnes.fr
Vous souhaitez devenir bénévole ?
Renseignements : 01 41 18 19 67 /
[email protected]
Michaël Venet
s’est investi pour
redynamiser
le club de volley
de Suresnes.
29
Associations
par Laurence Cave´
« LE BÉNÉVOLAT, C’EST UNE FAMILLE »
>
Micheline Barsacq, bénévole aux Fourneaux de Marthe et Matthieu
Ingénieur-chimiste dans l’agro-alimentaire,
maman d’un fils handicapé, Micheline Barsacq était trop occupée pour s’impliquer
dans un engagement bénévole durant son
activité professionnelle. A l’approche de la
retraite, cette dynamique Suresnoise depuis
1949 ne se voyait pas partager son temps
entre des mots croisés et la télé. Dans la vie
« CONSERVER UN ESPRIT DE CONVIVIALITÉ »
Michaël et Enguerran, bénévoles au volley-ball club de Suresnes
© Cécile Dégremont
Enguerran et Michaël,
au stade Maurice Hubert.
C’est l’histoire de cinq garçons qui voulaient
sauver leur club de volley-ball : Michaël,
Enguerran, Choukri, Mounir et Sébastien,
tous sportifs et passionnés. « Au départ, notre
démarche était plutôt personnelle, reconnaît
Michaël. Le club était en train de s’essouffler et
nous avions vraiment envie de continuer à pratiquer ce sport à Suresnes. Nous n’avions aucune envie d’aller jouer ailleurs, alors il n’y avait
30
plus qu’un seul moyen : reprendre les choses en
main nous-mêmes ! » Et c’est ce qu’ils ont fait
avec succès. En quelques mois, le nombre
de licenciés a triplé passant de 38 à 108.
Pour y parvenir, qu’ils soient étudiants ou
dans la vie active, les cinq amis n’ont ménagé ni leur temps ni leur peine, de manière
totalement bénévole. Trouver des sponsors,
faire connaître le club, chacun dans son rôle
consacre beaucoup de temps à son développement. Enguerran, le responsable sportif
qui a créé la section jeunes, entraîne quatre équipes plusieurs fois par semaine, Sébastien, également entraîneur, est le président
du club, Choukri, le vice-président, Mounir,
le trésorier et Michaël, le secrétaire général. « Au départ, nous nous sommes investis pour
nous, c’est vrai, mais quel plaisir de pouvoir désormais partager notre passion avec d’autres ! Et
notamment les jeunes qui n’étaient que 8 et qui
sont aujourd’hui 25 ». Les responsables sont
surtout très fiers de l’ambiance qu’ils sont
parvenus à créer au sein du club. « Nous souhaitons bien sûr développer le volet compétition
mais nous tenons avant tout à rester un club
convivial où chacun a sa place, y compris dans
une pratique loisirs ». Cette belle énergie a
bien sûr ses conséquences. Le club est
aujourd’hui victime de son succès et aspire
à des créneaux horaires supplémentaires
pour satisfaire une demande croissante…
Suresnes volley-ball club. Tél. 06 63 47 05
34 / 06 07 16 47 30.
www.suresnesvolley.com
N° 184 - Janvier 2008
Mathilde Crespo, bénévole à l’écoute cancer Les Alizés
Une demi-journée par semaine, Mathilde,
35 ans, accueille, écoute et renseigne des
personnes souffrant d’un cancer ainsi que
leurs proches qui en ressentent le besoin,
aux Alizés, une structure créée spécifiquement à leur attention, au sein du centre
médical municipal R. Burgos. Mais le terme
un peu froid de structure n’est pas tout à
fait approprié pour désigner ce lieu de chaleur, de partage et de vie. Tout au long de
la semaine, les visiteurs des Alizés, les « Alizéens » comme ils s’appellent entre eux non
sans humour, se retrouvent quand ils le souhaitent autour d’un café ou d’un thé, en
compagnie de l’un des dix bénévoles présents à tour de rôle, selon un planning établi à l’avance. « Créé en avril dernier, Les Alizés
est un espace de détente, une parenthèse pendant et après la période des soins ». Cheminot
ingénieur en mécanique, Mathilde, sensible à l’action menée par Naïma MidounMouaci, médecin-chef du centre médical
municipal, pour des raisons familiales, a
rejoint l’équipe de bénévoles sans aucune
hésitation. « Je voulais faire quelque chose. Je
ne savais pas trop quoi au début mais j’étais
disponible et pleine de bonne volonté ! Un jour,
je me suis rendue au CMM, j’ai vu l’affiche des
Alizés, et je me suis dit allons-y ! ». Les personnes qui poussent la porte des Alizés vivent
des choses éprouvantes physiquement et
moralement. « Au-delà de l’écoute, nous leur
apportons également une aide administrative,
© Cécile Dégremont
Rendre service,
le sourire en prime.
de petits fours. La concentration est extrême, le rythme soutenu. Il faut que tout soit
prêt pour leurs deux mille clients parmi lesquels des entreprises, des administrations,
des hôpitaux, des universités ou des particuliers. « Je mets la main à la pâte avec eux.
Nous devons être des moteurs nous les bénévoles. Le travail s’effectue dans la convivialité.
L’ambiance est très joyeuse. Je m’éclate ! Je me
rends aux Fourneaux toujours de gaieté de
cœur. C’est formidable ce qu’a fait Suzanne
Vidon, la responsable ». Micheline donne
beaucoup mais elle reçoit aussi énormément. « Je ne vois pas le temps passer. Vous
ne pouvez pas savoir quelle chaleur vous est
renvoyée quand vous entendez un : Merci
Micheline ! ou un : Heureusement qu’elle était
là Micheline pour nous aider ! S’occuper des
autres, le bénévolat c’est une famille dans
laquelle je me retrouve ».
Les Fourneaux de Marthe et Matthieu,
25 rue Emile Duclaux. Tél. 01 46 97 04 09.
Mathilde, écoutante et Françoise,
animatrice de l’atelier cuisine “La main à la pâte”.
un soutien qui peut alléger leur quotidien ». Un
soutien et une présence qui se manifestent
également par toutes les activités proposées
par les Alizés : séances de massages, de
maquillage et de soins esthétiques, atelier
de peinture, de chorale, de cuisine, de jardinage, d’arts plastiques dont un pour les
enfants, club de lecture etc. « Toutes ces activités permettent de réapprendre à s’occuper de
soi, retrouver le goût de cuisiner, manger, communiquer avec les autres ». Même s’ils ne font que
se croiser la plupart du temps, les bénévoles
des Alizés tissent des liens entre eux, se télé-
phonent et se retrouvent une fois par mois
autour d’un déjeuner convivial. « Chaque
bénévole est différent. Nous essayons simplement de faire du mieux que l’on peut avec les
personnes que l’on accueille ici. Accepter de donner de son temps, être assidu, patient et savoir
écouter avec empathie et sans juger, tel est le rôle
d’un bénévole ».
Les Alizés, au CMM R. Burgos, 12 rue Carnot,
3e étage, du lundi au vendredi de 9h à 12h
et de 13h30 à 18h. Tél. 01 41 18 18 03, vous
souhaitez devenir bénévole aux Alizés, tél.
01 41 18 16 21 ou 16 26.
L’ENTREPRISE AU SERVICE DES JEUNES
Philippe Bessières œuvre de manière originale pour la formation et l’embauche de jeunes apprentis
Philippe Bessières, directeur régional du
groupe SNEF, entreprise de génie électrique,
constatait depuis longtemps une pénurie
de main d’œuvre dans les métiers du bâtiment. En 2005, ce fondu de rugby, qui a
joué pendant vingt ans au Rugby Club Suresnois a eu l’idée de créer un CAP un peu
particulier. Né d’un partenariat entre le
lycée professionnel Louis Blériot, le RCS et
la SNEF, il s’agit d’un CAP préparation
d’ouvrages électriques en contrat de professionnalisation avec le rugby comme support et vecteur de valeurs que les apprentis
pourront être amenés à rencontrer dans leur
travail : esprit d’équipe, entraide… « Mais le
but premier est d’en faire des électriciens, pas
des rugbymen professionnels ». Partagés entre
N° 184 - Janvier 2008
© Cécile Dégremont
© Cécile Dégremont
« ECOUTER SANS JUGER »
de Micheline, il faut que ça bouge utile ! Les
autres sont sa passion. Rendre service, une
vocation. Des voisines isolées à visiter, des
coups de main à donner à droite à gauche,
cette femme joyeuse et généreuse est souvent sollicitée. Micheline a aussi donné quatre ans aux personnes accueillies au Square.
Aujourd’hui, elle se rend plusieurs fois par
semaine à La Ruche, l’épicerie sociale de la
Croix-Rouge pour mettre en rayon les denrées collectées et, deux fois par semaine
depuis 2000, elle endosse le costume de
cuisinière pour concocter buffets et petits
plats aux côtés des travailleurs des Fourneaux de Marthe et Matthieu. Cet établissement social d’aide par le travail (ESAT)
réinsère, par l’activité de traiteur, des convalescents en psychiatrie. En cuisine, une quarantaine de travailleurs et une dizaine de
moniteurs épluchent, émincent, rôtissent,
dressent et mettent en place des arbres de
fruits, des escaliers de canapés, des plateaux
Les élèves en terminale BEP électricité-rugby dans
l’atelier câblage du lycée Louis Blériot
la formation au lycée, le travail sur les chantiers pour le compte de la SNEF et le rugby
tous les vendredis après-midi, les jeunes, qui
touchent dès leur formation 60 % du Smic,
ont l’assurance, une fois diplômés, d’être
embauchés en CDI par la SNEF. « Je souhaitais donner un coup de pouce à ces jeunes qui
se retrouvent orientés parce qu’ils ont été en
échec en filière générale. C’est une chance pour
eux : apprendre un métier avec la garantie de
travailler en CDI à l’issue de leur formation ».
Une fois leur CAP obtenu, les apprentis du
lycée Blériot peuvent poursuivre leurs études en BEP, Bac Pro et BTS. Essai transformé
pour Philippe Bessières. Depuis 2005, aucun
élève n’a abandonné la formation en cours
de route et toute la première promotion a
été embauchée.
Lycée professionnel Louis Blériot,
67 rue de Verdun. Tél. 01 45 06 21 36.
GRETA La Défense.
31
Exposition
par Ce´cile Oriol
le
livre
I
nstallé à Suresnes depuis un an, Bernard Chauvau n'est
pas issu du sérail de l'édition. Cet ancien juriste économiste a choisi ce nouvel itinéraire professionnel il y
a six ans. « Lorsque l'on est face à une œuvre quelle qu'elle
soit, on doit pouvoir exprimer simplement ses émotions, dire
sans contrainte pourquoi on aime ou pourquoi on n'aime pas. C'est un
grand oncle architecte qui m'a
appris cela. Cela forge
l'indépendance du goût et la
personnalité. J'essaie d'avoir
cette même démarche en tant
qu'éditeur. Je travaille sur des
coups de cœurs, des rencontres…» In fine, pour Bernard
Chauvau, c'est le livre qui est
important, conçu comme
une petite œuvre d'art.
La réalisation d'un livre
Ci-contre, « La chevelure »
une des œuvres de Matisse,
comme objet d'art est le
réalisée en papier
résultat d'une subtile alchigouaché découpé.
Ci-dessus, « La danseuse
mie. Il y a tout d'abord des
aux bas verts ».
rencontres. « Pour moi un
beau livre, explique Beret couleurs présente des œuvres d'artistes modernes ou
nard Chauvau, c'est une
contemporains. Couleurs contemporaines est consacrée
réunion de compétences en
aux arts décoratifs et au design. Les ouvrages commétiers d'art de la typograportent une édition limitée de planches rasphie, en passant par le
semblées dans un porte folio. Enfin, Couleurs
pochoir, à la lithographie,
contemporaines - Les cahiers propose une
au façonnage… La mise
approche inédite de créations et d'objets
en page puise son inspicontemporains. Les ouvrages de cette collecration dans l'objet même
tion sont accompagnés d'une illustration origidu livre. C'est une œuvre
nale en édition limitée, spécialement réalisée par
unique qui témoigne du
le créateur.
talent des métiers du
Bernard Chauvau présentera, lors de sa rencontre
livre. Et puis il y a la
avec le public à la médiathèque, le samedi 12 janvier,
rencontre de l'objet avec
un superbe ouvrage édité à 350 exemplaires, Gobele sujet, en l'occurrence
lins Beauvais Savonnerie-Tissage contemporains, paru
l'artiste dont on va évoquer une
en avril 2007, à l'occasion du 400e anniversaire de la
partie de l'œuvre…» Pour étayer ses
propos, Bernard Chauvau évoque le
manufacture des Gobelins. Sous forme de porte folio,
minutieux travail réalisé pour publier les
cet ouvrage présente un ensemble d'œuvres contempo3 volumes Les Nus bleus de Henri Matisse, édité
raines ayant servi à la réalisation de tapisserie. Chaque
en 2005. Cet ouvrage présente le travail de papiers
planche d'illustrations est mise en couleur à la main au
gouachés découpés réalisé par Matisse entre 1951 et
pochoir. Les couleurs ont été réalisées d'après la couleur
1952. Il a fallu convaincre les héritiers du peintre du bien
des fils de tissages originaux. Ce travail planche à planche a
fondé du projet. Ceux-ci ont accepté de confier à Bernard
nécessité une centaine de pochoirs différents pour rendre les
Chauvau des chutes de papier gouaché par l'artiste. « Grâce à
nuances et l'intensité des couleurs tissées. Un livre "œuvre d'art "
ces échantillons, nous avons pu retrouver la teinte du bleu de Matis- à part entière.
se. Puis nous avons récupéré des tirages des œuvres à partir desquelles nous avons réalisé des pochoirs. Les illustrations sur vélin
d'Arches sont mises en couleurs au pochoir à la main par un atelier
d'art d'après la couleur d'origine. Les formes des pochoirs sont décou- Exposition Bernard Chauvau, un éditeur d'art à Suresnes, chaque livre est une
pées en respectant le geste incisif des ciseaux de Matisse sur les histoire du 9 au 31 janvier. 7 créations seront à découvrir.
originaux. Au total 15 illustrations au pochoir composent les trois Samedi 12 janvier à 17h : Livres d'artiste, livre objet Bernard Chauvau et Michel
volumes de ce qui est un livre unique. Véritable création autour d'une Lécluse, journaliste et critique d'art, raconte à deux voix l'aventure de la création
création… L'unicité de l'objet livre est notre identité éditoriale ». d'un livre objet d'art. Inscription à l'accueil de la médiathèque.
Sa maison d'éditions de livres d'art propose trois collections. Cahiers ENTRÉE LIBRE.
˙˙˙ Du 9 au 31 janvier, Bernard Chauvau,
comme objet d’art
© DR
© Succe
ssion Hen
ri
Matisse
éditeur suresnois de livres d'art, exposera
quelques-unes de ses réalisations à la
médiathèque, avec en point d'orgue une
rencontre le samedi 12 janvier prochain.
Cet ouvrage, édité à 350 exemplaires, présente un ensemble
exceptionnel de réalisations d’artistes. Chaque recueil est accompagné
d’un véritable morceau de tapisserie réalisée
par la Manufacture des Gobelins pour son anniversaire.
32
N° 184 - Janvier 2008
N° 184 - Janvier 2008
33
Institutions
par Ce´line Gazagne
˙˙˙ Routes, écoles, parcs…
on se demande souvent quels sont
les domaines d’intervention de la mairie.
Etat, région, département, commune :
qui fait quoi dans ce casting à quatre.
1789
mairie ?
Mais que fait la
Plan de Suresnes, 1813.
A droite : le cachet de la première
municipalité de Suresnes, en 1789.
C’est à cette date
que tout commence. La commune
devient la cellule administrative de base.
L’année suivante, la France est divisée en 83
départements. Les 8 départements de la
région parisienne sont eux créées par redécoupage en 1964. Pour les collectivités territoriales, le grand tournant est pris en 1982
et 1983, avec les lois de décentralisation
appelées « Deferre », du nom de son artisan.
Ces lois visent trois objectifs : rapprocher
les citoyens des centres de décision, responsabiliser les autorités élues et leur donner de
nouvelles compétences, favoriser le développement des initiatives locales.
Au sommet, il y a toujours l’Etat, qui, dans
tous les domaines, fixe les grandes
orientations de l’ensemble des
politiques. L’Etat est le stratège. La région est
l’échelon de la cohérence, elle veille à la cohésion des actions des
différents territoires.
Le département
gère les politiques
de solidarité et les
grands équipements
de proximité. La
commune assure
quant à elle les services de proximité.
. Famille et Education
La mairie crée, construit
et gère les équipements pour
la petite enfance (crèches, jardins d’enfants, haltes-garderies, relais
assistantes maternelles et relais assistantes
parentales). Elle crée, construit et gère les
écoles maternelles et élémentaires, leurs
équipements sportifs et de restauration scolaire, les centres d’accueil et de loisirs. Les
personnels sont des agents communaux, à
l’exception des enseignants.
Le département crée, construit et gère
les collèges. Il a en charge le personnel
non-enseignant.
La région est responsable des lycées, de
l’apprentissage, de la formation professionnelle, elle intervient dans l’enseignement
supérieur et la recherche.
L’Etat définit la politique pédagogique et le
contenu des enseignements, fixe le nombre de classes et de professeurs, délivre les
diplômes.
© DR
.
légende photo jacq
34
N° 184 - Janvier 2008
N° 184 - Janvier 2008
Voies et transports
La mairie construit, aménage, entretient et
réglemente les voies communales (les voies
départementales relèvent du Conseil géné-
ral). Mais l’Etat, via la Direction départementale de l’Equipement (DDE), veille à la
cohérence du réseau routier. Le maire a un
pouvoir de police de la circulation sur son
territoire, y compris sur les voies départementales et nationales (interdictions de circulation, stationnement…). La commune
finance et assure le fonctionnement des
transports scolaires (cars scolaires, Pédibus).
La région gère les transports ferroviaires.
.
Urbanisme
La commune organise et gère l’espace grâce
au Plan d’occupation des sols (le POS, valant
PLU, plan local d’urbanisme). Le Plu délimite différentes zones et leurs affectations,
détermine les droits et restrictions à
l’utilisation du sol. Des contraintes s’imposent aux communes
: le Schéma directeur
d’Ile-de-France (Sdrif)
est un document,
établi au niveau de
la région, de planification
de
l’urbanisme à long
terme qui intègre
des critères de
mixité sociale et
fonctionnelle, de
densité, de protection
de
l’environnement. Par
ailleurs, la convention
d’équilibre habitatactivités impose aux
communes un ratio entre
bureaux et logements. Enfin,
la commune doit tenir compte du Plan de
prévention de risques.
. Développement économique
La commune développe des aménagements
permettant une intégration équilibrée des
activités, met en œuvre des actions pour
dynamiser le tissu commercial, accompagne les commerçants et les artisans, la
création et le développement des activités. La région impulse une stratégie régionale et soutient les entreprises par des
aides financières…
L’Etat est responsable de la politique économique et sociale, de l’emploi. Il initie la
politique industrielle, impulse et accompagne les politiques en faveur du commerce
et de l’artisanat, fixe les régimes d’aides aux
entreprises.
. Action sociale
Dans le domaine de l’emploi, la mairie aide,
accompagne et conseille les personnes à la
>
35
>
recherche d’un emploi. Par le biais du CCAS
(Centre communal d’action sociale), elle
analyse les besoins sociaux et intervient dans
les demandes d’aides sociales.
L’intervention du département est très
importante dans le domaine de l’aide sociale. C’est lui qui gère l’aide sociale à l’enfance,
l’aide aux personnes handicapées, l’aide aux
personnes âgées (maisons de retraite, Apa)
et l’insertion professionnelle et sociale, par
le biais du RMI (ouverture des droits, versement, radiation, insertion).
.
Logement
L’Etat définit des objectifs et finance le logement social. Mais les collectivités territoriales interviennent dans le financement de la
construction. La loi « Solidarités et renouvellements urbains », entrée en vigueur en
2000, impose aux communes de disposer
au moins de 20% de logements sociaux.
.
Sport et Culture
La commune intervient dans l’animation de
la vie sportive et culturelle : création
d’équipements sportifs, soutien aux clubs
et associations, organisation d’événements,
création et gestion de bibliothèques, de
musées, de conservatoires municipaux. Elle
organise l’enseignement artistique initial
(dans les conservatoires et les écoles d’arts
plastiques).
.
Environnement
La collecte des déchets de ménages, des
déchets collectifs et des déchets de petites
entreprises, ainsi que leur élimination,
incombent aux communes. Les maires sont
responsables de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement de leur commune.
www.ville-suresnes.fr
www.hauts-de-seine.net
www.iledefrance.fr
François Bougault,
premier maire de
Suresnes. 1789-92.
Henri Sellier, maire de Suresnes de
1919 à 1941, et son conseil municipal.
C’EST QUOI ?
- la « déconcentration » ? Les élus locaux doivent pouvoir s’adresser au niveau local à un
représentant de l’Etat qui peut engager ce
dernier sans en référer systématiquement à
l’échelon central. Les services déconcentrés
de l’Etat sont placés sous l’autorité du préfet.
- la « démocratie locale » ? Cette notion apparaît
dans la loi d’orientation de 1992. Elle affirme le droit des populations à l’information
(mise à disposition des documents budgétaires, publication des délibérations autorisant
des interventions économiques…).
- la « démocratie de proximité » ? La loi du 27
février 2002 relative à la démocratie de proximité vise à permettre une meilleure association de citoyens aux décisions locales.
Elle rend notamment obligatoire la création
de conseils de quartiers dans les communes de plus de 80 000 habitants.
Associant des habitants des quartiers et
de membres de la municipalité, ils ont un
rôle consultatif, un pouvoir de proposition pour la réalisation d’équipements de
proximité.
INTERVIEW
Trois questions à Christian Dupuy, maire de Suresnes,
vice-président du Conseil général
Suresnes Magazine : Vous avez été élu pour la 1ère fois en 1983, l’année des lois
sur la décentralisation, comment cela s’est-il mis en place ?
Christian Dupuy : Très progressivement. Par exemple, une des grandes nouveautés pour
les communes, en matière d’urbanisme, a été la délivrance des permis de construire.
Cela ne s’est pas fait brutalement, la DDE, qui délivrait auparavant les permis pour l’Etat,
nous a accompagnés. Nous avons dû étoffer le service urbanisme. De nombreux agents
ainsi que l’ensemble des élus (tous nouveaux) ont été formés.
S.M. : L’un des objectifs de la décentralisation était de mieux répondre aux besoins
des citoyens. Est-ce réussi ?
C.D. : Quand l’organe de décision est plus proche de la demande, il y répond mieux.
La décentralisation a eu deux effets. Il y a d’une part moins de dépenses inutiles car
moins de perte de temps et moins de méandres administratifs. Par ailleurs, nos réponses
sont plus appropriées, plus fines et de meilleure qualité et coûtent donc plus cher…
Il y a des économies d’un côté, des dépenses d’un autre, mais plus légitimes !
Chaque euro dépensé est un euro utile.
S.M. : Quels sont les enjeux actuels et à venir pour les communes ?
C.D. : L’autonomie financière. L’Etat tente d’alléger la fiscalité qui pèse sur les ménages
et les entreprises en diminuant les recettes fiscales des communes. Or, elles sont de plus
en plus impliquées dans les politiques publiques du logement et de la famille. Dans les
textes, il est prévu que le logement social soit financé en intégralité par l’Etat, or les
collectivités territoriales y participent de plus en plus. Les communes doivent faire de plus
en plus face à des responsabilités nouvelles ne résultant pas directement de la loi, comme
la garde d’enfants. C’est une charge supportée essentiellement par les communes, celà
implique des dépenses très lourdes, dont il faudrait revoir le mode de financement.
N° 184 - Janvier 2008
Le volant
En direct des clubs
badminton
par Lionel Bros
qui fait
mouche
˙˙˙ Discipline
© Hervé Boutet
olympique depuis
1992, le badminton est
aujourd’hui dans le
trio de tête des sports
les plus pratiqués sur
la planète. A Suresnes,
350 joueurs se
retrouvent dans un
club particulièrement
convivial pour
partager leur passion.
Les 1er et 2 décembre, le BCS a organisé
son traditionnel tournoi qui a permis
d’accueillir 200 compétiteurs en provenance
d’Ile-de-France et de Normandie.
38
E
n France, l’essor du badminton a des
allures de success story : en 1979,
lors de la création de la Fédération
française de badminton, on dénombrait 2500 licenciés et 90 clubs ; ils sont
aujourd’hui respectivement 115 000 et
1500… Entre temps, il est vrai, le badminton s’est définitivement délesté de son image
de jeu de plage avec son intronisation dans
la sphère des disciplines olympiques lors
des J. O. de Barcelone (1992). Destiné à tous
les publics, à la fois ludique et spectaculaire (le volant peut circuler à 300 km/h chez
les pros), il a en effet tout pour plaire,
d’autant qu’il permet de développer
l’adresse, la vitesse, l’intelligence tactique,
les capacités athlétiques, sans oublier un
rôle clef du mental, comme dans la plupart
des sports de raquette. Autrement dit, ce
sport a le vent en poupe et le Badminton
club suresnois reflète assez bien la dynamique ambiante.
Fondé en 1992, le club présidé par Eric
Bochman accueille aujourd’hui 350 licenciés, dont un tiers de jeunes (6-18 ans).
« Nous avons décidé de mettre l’accent sur la
formation des jeunes en créant une section Baby
bad, précise le président. C’est une demande
forte du public, mais c’est aussi une priorité qui
doit permettre, à terme, d’élever le niveau du
club en compétition. Le meilleur est à venir avec
les benjamins actuels, comme Chloé Gardes et
Bilal El Arab, qui sont les deux meilleurs joueurs
benjamins du département, et qui sont suivis par
le Comité départemental, avec notamment des
entraînements individualisés ». Une formation
qui passe également par des stages sportifs
et ludiques : 12 jeunes sont partis cet été
en Bretagne, et un stage associant badminton et ski est programmé prochainement à
Lamoura. Bref, l’excellence en compétition
est de rigueur, en témoignent également les
résultats des cinq équipes suresnoises engagées dans les compétitions départementales
et régionales ; mais le BCS a également ce
>
39
escalade
>
petit quelque chose qui le distingue d’un
banal club de sport : un goût prononcé pour
la convivialité, l’humour et le plaisir d’être
ensemble.
« Je crois que ce compromis entre convivialité et
performance a toujours fait partie de nos objectifs et que cela se confirme avec le temps. Les
joueurs sont manifestement attachés au club et à
ses valeurs ». La clef de cette réussite ? « Pour
qu’il y ait convivialité, encore faut-il que les gens
se connaissent. Les tournois internes comptent
pour beaucoup, comme le fait d’organiser le
mélange entre les joueurs confirmés et ceux qui
ont une pratique loisir, de faire en sorte que les
compétiteurs encadrent les débutants, que le jeu
libre côtoie le jeu encadré lors d’une même séance, etc. Début décembre, lors du tournoi de Suresnes que nous venons d’organiser, 60 bénévoles étaient présents pendant deux jours. Idem
pour le Téléthon. Ce n’est pas rien. Et on ne les
remercie d’ailleurs jamais assez ».
Renseignements : 06 87 82 66 81
www.badmintonclubsuresnois.com
[email protected]
Trois podiums pour Suresnes Escalade
Champagne à Suresnes Escalade avec trois
podiums remportés lors des derniers
championnats des Hauts-de-Seine (2
décembre, Champigny-sur-Marne). Sarah
Le Lostec (junior) et Gilles Puyfages (senior)
sont vice-champions, Romane Grandcoing
(junior surclassée senior) décroche quant à
elle la médaille de bronze. Avec ses 280
licenciés, le club dirigé par Bonaventure Le
Roy est en plein boom. Outre son rôle
moteur dans le Téléthon (article ci-contre),
Suresnes Escalade fourmille de projets. Le
20 janvier prochain, les dirigeants organisent une compétition départementale pour
les minimes et les cadets, en association
avec Clamart. Quant aux sorties in situ, elles
prennent une nouvelle tournure avec de
multiples initiatives : au printemps 2008,
jeunes et adultes se déplaceront en Ardèche, mais un séjour dans les Calanques et
un week-end autour de Paris sont égale-
ment programmés ; en janvier prochain,
séquence sensation avec une sortie en cascade de glace dans la Vallée de la Maurienne pour un groupe de 12 adultes. Les
enfants ne seront pas en reste et sept petits
veinards vont tâter du glacier, à coup de
piolets et de crampons, accompagnés par
un guide de haute montagne. D’une manière générale, l’accent est porté sur
l’encadrement des jeunes, en externe (les
adultes ont en effet plus d’autonomie pour
se rendre sur les multiples sites d’escalade
que compte le pays) et en interne : deux
créneaux supplémentaires ont été ouverts
pour les 9-14 ans. Enfin, fidèle à l’idée
d’être ouvert à tous, le club a pris les dispositions nécessaires afin d’accueillir un jeune
autiste et de l’intégrer à part entière dans
la structure. Un club à suivre.
Renseignements : 06 17 62 01 66 / 06 14 63 24 67 ;
www.suresnes.escalade.free.fr
solidarité
1640 paniers de basket
ont été marqués.
3 536 euros, c’est le montant des dons collectés lors du Téléthon suresnois des 7 et 8
décembre derniers et remis à l’AFM. A la générosité des donateurs – le montant dépasse de
loin les sommes récoltées lors de précédentes
mobilisations -, il faut également associer
l’engagement des bénévoles des clubs et des
personnels de la ville, sans lesquels cette
manifestation n’aurait pu avoir lieu, sans
oublier l’altruisme de commerces qui ont
approvisionné gracieusement les buvettes des
sites (Supermarché Casino et Magasin Casse-
40
Les ascensionnistes ont gravi deux fois
la hauteur du Mont-Blanc.
croûte). L’opération s’est déroulée sur 3 spots
(gymnases du Belvédère, des Raguidelles,
Aubry) et a été l’occasion de multiples challenges sportifs. Suresnes animation a organisé deux tournois de foot en salle (120 personnes) et un concours de jonglage qui s’est
soldé par un score de 235 pour le lauréat ;
1640 paniers ont été marqués dans le cadre
des animations proposées par Suresnes Basket Club et le robot installé par le Tennis de
Table Suresnois a eu fort à faire avec un total
de… 41 000 échanges en l’espace d’une journée. Les membres de Suresnes Escalade
avaient installé une tyrolienne à travers le
gymnase et avaient par ailleurs fixé l’objectif
de grimper l’équivalent de la hauteur du
Mont-Blanc (4810 m). En réalité, la performance était pulvérisée dès la mi-journée et
ils escaladèrent au final plus de deux fois la
hauteur visée. Du côté du Badminton Club
Suresnois, Vincent Poteaux et Alexandre Larnier ont réalisé un échange ininterrompu
de… 4h53’. En toute simplicité. Enfin,
l’association afro-antillaise suresnoise, Di Fé
Pri, a organisé un débat sur la drépranocytose, un spectacle de danse et un dîner antillais
de 150 personnes. Bravo à toutes et à tous.
© Hervé Boutet
© Hervé Boutet
Le Téléthon cartonne
N° 184 - Janvier 2008
Cine´ma
5, RUE LEDRU ROLLIN, TÉL. 01 41 18 16 69
Programmation sous réserve de modifications de dernière minute
Mardi, jeudi, vendredi de 12h30 à 19h, mercredi et samedi de 10h30 à 18h30.
CINÉ JEUNE PUBLIC
Cortex
BIG CITY
DE NICOLAS BOUKHRIEFF
de Djamel Bensalah avec Eddy Mitchell, Vincent
Valladon, Paolina Biguine, Nicolas Thau.
A partir de 5 ans
Un western où les enfants font la loi. Le film
est une allégorie du monde qui nous entoure
et une critique du racisme ordinaire.
© DR
Samedi 5 janvier à l'issue de la séance de 16h :
Rencontre exceptionnelle avec les jeunes acteurs du
film dont le Suresnois, Nicolas Thau.
© DR
Sweeney Todd.
TOUS À L’OUEST
Me´diathe`que
Par Ce´cile Oriol
LE CAPITOLE, 3 RUE LEDRU ROLLIN. HORAIRES : 08 92 68 22 74
L’univers de Sara s’expose
D
u 18 au 25 janvier, la médiathèque
propose, en partenariat avec le Capitole, de découvrir l'univers de Sara
illustratrice pour enfants.
On découvre l'univers de l'artiste sur la pointe des pieds, d'abord dans un coin de page.
Puis au fil des albums, des vies entières
humaines, animales nous sont dévoilées sans
qu'un seul mot, le plus souvent, n'est besoin
d'être dit. Papiers déchirés, assemblés donnent corps, à ces visages, profils, silhouettes
qui racontent des solitudes habitées "Mon
chien et moi", des affections contenues "Mon
papa",… Sara met en scène un théâtre
d'ombres. Le lecteur en imaginant l'histoire
devient auteur, comme une écriture à quatre
mains. Laissez libre cours à vos émotions,
écoutez vos sensations et entrez sans retenue
dans l'univers de Sara.
MERCREDI 23 JANVIER :
• De 10h30 à 12h : Atelier d'Arts plastqiues,
le papier déchiré selon Sara.
Autour de l'exposition des dessins originaux de
l'illustratrice, elle propose de réaliser à sa manière des images en papiers déchirés et collés.
A partir de 7 ans
• A 13h45 : Séance ciné-goûter au Capitole,
Sara fait son cinéma.
Au programme, cinq courts métrages d'animation
utilisant des techniques différentes : dessin,
papier, ordinateur… Une séance unique en présence de l'artiste Sara.
A partir de 6 ans
de Olivier Jean-Marie. A partir de 5 ans.
© DR
© DR
New York 1855. Lucky Luke escorte les Daltons qui en profitent pour s’évader et piller au
passage quelques banques.
avec André Dussolier, Marthe Keller, Julien Boisselier.
Charles Boyer, policier à la retraite atteint par la maladie d'Alzheimer, intègre une maison
de repos spécialisée. Très vite, il soupçonne des crimes dans l'établissement. Armé de son
petit cahier qui ne le quitte jamais, il griffonne des notes, tente d'émettre des hypothèses
avant que sa mémoire n'efface tout. Sur un scénario très original melant thriller et maladie, André Dussolier livre une très belle performance d'acteur. Toujours juste, sans excès,
économe de mots son personnage nous entraîne dans un huis clos oppressant.
No country for old man.
A partir du 9 janvier
LES TROIS BRIGANDS
de Hayo Freitag. A partir de 3 ans
Et aussi…
Trois méchants brigands passent leur temps
à détrousser les voyageurs en diligence. Rien
ne les arrête jusqu'au jour où ils croisent la
route de Tiffany, une petite fille orpheline.
A partir du 30 janvier
A partir du 16 janvier
de Ken Loach avec Kierston Wareing, Juliet Ellis,
Leslaw Zurek.
de Mike Nikols avec Tom Hanks, Julia Roberts, Philip Seymour Hoffman.
Angie se fait virer d'une agence de recrutement
et fait équipe avec sa colocataire pour ouvrir
une agence
Le destin hors norme d'un membre du
Congrès texan qui se fait appeler Good time
Charlie en raison de son penchant pour
l'alcool et les femmes.
de Chris Kraus avec Monica Belitreu, Hannah Herzsprung,
Sven Pippig.
Depuis soixante ans, Traude Krüger enseigne
le piano à des détenues. Quand elle rencontre
Jenny, jeune femme incarcérée pour meurtre,
elle devine qu'elle a à faire avec une musicienne prodige.
A partir du 16 janvier
INTO THE WILD (EN PLEINE NATURE)
de Sean Penn avec Emilie Hirsch, Vince Vaughn,
Catherine Keener.
Un jeune diplômé décide de tourner le dos
à un brillant avenir en prenant la route et
en laissant tout derrière lui. Son voyage le
conduira seul dans les grandes étendues de
l'Alaska pour vivre en totale communion avec
la nature.
A partir du 16 janvier
42
A partir du 16 janvier
de Charles Chaplin. A partir de 5/6 ans.
de Joel et Ethan Coen avec Tommy Lee Jones,
Javier Bardem, Josh Brolin.
Charlot, pris pour un pickpocket, se réfugie dans un cirque et déboule sur la piste
en plein spectacle. Son arrivée fait rire le
public et le directeur l'engage aussitôt
comme clown.
La cavale à travers le Texas d'un homme
ayant découvert une malette lui ouvrant le
chemin vers la richesse et… les ennuis.
A partir du 23 janvier
Quatres films d'animations scandinaves venus
de Finlande, Norvège, Suède, qui invitent les
enfants du monde à se rencontrer en abordant les thèmes de la guerre et du racisme.
Mon papa.
A partir de 4 ans
A la découverte des sons et des timbres.
Places limitées. Inscription à l'accueil.
Mercredi 16 janvier
Contes
ALVIN ET LES CHIPMUNKS DE TIM HILL.
de Tim Burton avec Johnny Depp, Helena Bonham
Carter, Alan Rickman.
A partir de 3 ans
de Tim Hill. A partir de 6 ans
Contes d'hiver
A l’approche de Noël, le sapin où vivent trois
frères écureuils est abattu pour être installé
dans le hall d’une maison de disques.
Mardi 29 janvier de 17h à 18h
Atelier Internet
A partir du 30 janvier
Sweeney Todd, un barbier injustement
envoyé en prison, jure de se venger à sa sortie. De retour en ville, il devient "Demon
barber of Fleet Street" et rase la gorge des
gentilhommes…
Mardi 8 janvier de 17h à 18h
Atelier musical
A partir du 23 janvier
Into the wild.
SWEENEY TODD,
LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET
STREET
A partir du 23 janvier
A partir de 3 ans
LE CIRQUE
NO COUNTRY FOR OLD MEN
© DR
QUATRE MINUTES
Sara, artiste contemporaine, présente un
choix de films et viendra à la rencontre des
enfants à l'occasion de la séance. En partenariat avec le Conseil général et la médiathèque de Suresnes.
Mercredi 23 janvier : séance Ciné gouter
A partir de 14 ans et adultes
© DR
A partir du 2 janvier
It’s a free world.
Cinéma
programmes de courts-métrages d'animation.
A partir de 6/7ans
© DR
LA GUERRE SELON CHARLIE WILSON
SÉANCE CINÉMA RETRAITÉS
JEUDI 24 JANVIER
POUR OBTENIR LA CARTE : 01 41 18 19 63
Renseignements et inscriptions Espaces
multimédia.
© DR
IT'S A FREE WORLD
© DR
SARA FAIT SON CINÉMA
Mon chien et moi.
Les trois brigands.
N° 184 - Janvier 2008
Les mardis et vendredis de 17 h à 19 h / samedis de
10h30 à12h30
43
La parole est aux groupes
En application de l’article L.52-1 du Code électoral et du règlement intérieur du
Conseil municipal de Suresnes, les groupes d’élus doivent veiller à ce que les sujets
et la tonalité de leur tribune conservent la neutralité nécessaire par rapport aux
élections municipales et cantonales à venir.
Relancer le pouvoir d’achat en créant
les conditions de la croissance
Groupe d’Union de la Majorité
Le 29 novembre dernier Nicolas Sarkozy a annoncé une
série de mesures destinées à améliorer le pouvoir d’achat des
Français. Dans la foulée le Premier ministre, François Fillon
réunissait ses ministres chargés de l’application de ces différentes mesures pour mettre en œuvre un dispositif législatif
avant la fin de l’année.
Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales
et de la Solidarité a présenté au Conseil des ministres du 12
décembre, avec Christine Lagarde, ministre de l’Economie, des
Finances et de l’Emploi et la ministre du Logement et de la
Ville, Christine Boutin, un projet de loi pour le pouvoir d’achat,
présenté en 1ère lecture à l’Assemblée nationale le 18
décembre.
Ce projet de loi comporte cinq mesures en faveur du
pouvoir d’achat des Français applicables au 1er janvier 2008:
1 - Permettre aux salariés de racheter des jours de repos
(RTT et récupérations) acquis au 1er décembre 2007 : 38 % des
salariés sont concernés par un dispositif de JRTT et ont en
moyenne acquis 13 jours de congés par an. Enfin, les salariés
qui disposent d’un compte épargne-temps pourront également
demander à leur employeur la conversion des droits stockés
en argent : 4,6 millions de salariés ont la faculté d’ouvrir un
compte épargne-temps et 720 000 d’entre eux y ont déjà
stocké l’équivalent de 15 jours de droit à congés.
Tous ces salariés pourront demander le rachat à leur
entreprise de ces jours : la rémunération reçue sera à la fois
majorée, comme le sont les heures supplémentaires, et exonérée de cotisations sociales dans la limite de dix jours par
salarié.
2 - Possibilité pour les salariés de débloquer de manière
anticipée, entre le 1er janvier et le 30 juin 2008, les sommes
qui leur ont été attribuées au titre de la participation aux
résultats de l’entreprise dans la limite de 10 000 euros. Ces
sommes seront exonérées de cotisations (hors contribution
sociale généralisée et contribution au remboursement de la
dette sociale) et d’impôt sur le revenu.
3 - Dans un souci d’équité, le projet de loi permet aux
petites entreprises, qui ne sont pas assujetties à l’obligation
de versement de la participation, d’accorder, entre le 1er janvier
et le 30 juin 2008, une prime exceptionnelle à leurs salariés.
Cette prime, qui ne peut se substituer à une hausse de la
rémunération, est soumise au régime fiscal de
l’intéressement.
4 - En matière de logement, le projet de loi prévoit une
indexation complète des loyers sur l’évolution des prix à la
44
consommation pour les nouveaux contrats mais aussi pour
l’ensemble des contrats en cours. Cette mesure aura pour
effet de réduire les dépenses supportées par les locataires
tout en apportant une garantie de revenus pour les propriétaires indexés sur l’inflation.
5 - Le projet de loi prévoit également de réduire le montant
maximum de dépôt de garantie qui peut être exigé par le
bailleur : pour tous les nouveaux contrats, le montant
maximum du dépôt de garantie sera ainsi ramené de deux à
un mois de loyer.
Ces diverses mesures sont destinées à donner un « coup de
pouce » au pouvoir d’achat des Français et devraient avoir des
effets positifs dans les prochains mois.
Pour autant, l’Etat ne peut pas tout.
Il peut donner des impulsions, ouvrir la voie de nouvelles
libertés mais il ne peut agir à la place des citoyens et des
acteurs économiques.
La véritable relance durable du pouvoir d’achat ne pourra
résulter que de la croissance économique, laquelle est subordonnée, certes, à des facteurs nationaux, pression fiscale,
dynamique de production industrielle, consommation intérieure … mais surtout à la conjoncture économique mondiale :
prix des matières premières, taux de change du dollar, prix du
baril de pétrole…
Ainsi, les premières mesures annoncées par le Président
de la République sont-elles indissociablement liées à son
action internationale visant à aider nos industries à obtenir
des marchés dans les autres pays.
Ceux qui dénoncent un « Président VRP » n’ont visiblement
rien compris à l’économie mondialisée qu’il serait irresponsable de ne pas prendre en considération.
Plutôt que de gloser à l’infini sur la « peoplisation » de la
vie politique ou sur les caprices de Khadafi en visite officielle
en France, les professionnels du commentaire seraient mieux
inspirés en analysant les actions concrètes engagées pour
relancer notre économie pour la rendre compétitive dans la
concurrence internationale.
Le groupe de la majorité
N° 184 - Janvier 2008
La parole est aux groupes
Suppression du samedi matin dans les écoles
Une mesure qu’il faut regarder de très près
Groupe socialiste
Cette transformation de la durée du temps scolaire fait partie du projet de
réforme de Monsieur Xavier Darcos, ministre de l’Education Nationale.
Alors que le ministre vient d’annoncer la suppression du samedi matin,
il apparaît que les volontés gouvernementales s’orienteraient vers la
mise à disposition de ces heures pour le traitement de la difficulté scolaire en dehors du temps de classe.
La plus grande méfiance est donc à accorder à ce nouveau dispositif, le
risque étant entre autre par :
- la suppression du RASED (Réseau d’aide spécialisé composé d’un
psychologue et d’enseignants spécialisés, intervenants sur le temps
scolaire)
- l’augmentation du temps de présence pour ces enfants repérés en difficulté et contraints d’avaler deux heures supplémentaires par semaine
et, par là-même, la stigmatisation de leurs difficultés, encore accentuée
par l’unique préoccupation de l’organisation des stages de remise à
niveau “pour les mauvais élèves de CM1 et CM2”.
Et pourtant, l’école doit être le lieu où la transmission des savoirs favorise l’émancipation et l’épanouissement des enfants, où la prise en
charge de tous les enfants soit une pratique ancrée dans la réalité. A
contrario, les mesures annoncées développent des orientations qui
relèvent d’une conception de l’école laissant peu de place à sa mission
d’éducation. Il en va de la distinction entre le temps de la transmission
des savoirs et celui de l’accompagnement éducatif. C’est oublier qu’à
l’école primaire, les apprentissages sont une combinaison de
l’enseignement et de l’éducation. C’est oublier qu’avant d’être un élève,
on est d’abord un enfant et que l’enfance ne doit pas être soumise à une
obligation de résultat, même si la réussite de tous reste la principale
mission de l’enseignement public, laïc et obligatoire.
Malgré toutes les difficultés ressenties par beaucoup d’entre vous, nous
voulons vous apporter en cette fin d’année une note d’espoir et vous
souhaiter de bonnes fêtes.
Andrée SALMON : 01 45 06 53 76/ 06 81 93 18 53 / [email protected]
Denis HUBERT : 01 42 04 38 90/ 06 11 61 81 12 / [email protected]
Pour une bonne année 2008
Groupe communiste
Mangez des fruits, mangez des légumes ! Les prix constatés sur
les marchés de Suresnes et de France mettent ces précieux aliments hors de portée de beaucoup de gens ! Le pouvoir d’achat
ne suit pas l’évolution réelle des dépenses des foyers. Certes, le
prix des ordinateurs baisse, mais l’électricité, le gaz, le fioul, les
loyers, le pain, l’essence, la viande, les fruits, etc…Toutes ces
dépenses obligatoires grimpent bien plus vite que les salaires et
les retraites.
Alors que le froid commence à sévir, se repose la question des
SDF. Phénomène nouveau, de plus en plus de SDF sont des gens
qui travaillent mais les loyers privés sont trop chers et le logement social inaccessible parce qu’insuffisant. Pourtant M. Sarkozy choisit de vendre une partie du patrimoine social et
s’emploie à jeter la responsabilité du manque criant de logements sur les retraités accusés de les suroccuper et sur ceux qui
dépassent un plafond très bas alors qu’aucune offre alternative
sérieuse autre que le privé, hors de prix, n’est proposée.
L’argent manque pour répondre aux besoins de santé, de logement, mais cet été 2007 aura été celui des cadeaux fiscaux pour
ceux qui sont déjà très riches : 15 milliards d’euros. Rassuronsnous, le gouvernement a trouvé d’autres ressources financières :
les franchises médicales avec 50 euros non remboursés par an.
C’est lourd pour les foyers les plus modestes. Les retraités non
imposables payeront leur redevance TV : la moitié en 2008, la
totalité à partir de 2009 soit plus de 100 euros. Dur ! Gageons
qu’après une nouvelle augmentation du gaz en début d’année,
la TVA sociale va refaire son apparition après les élections.
Les élus communistes vous souhaitent une bonne année 2008.
Pour cela, agissons ensemble pour le droit au logement pour
chacun, l’accès aux soins pour tous, un pouvoir d’achat permettant la consommation sans mesure, des fruits et légumes.
Dominique Bertrand, Gisèle Cailloux, tél. 06 84 43 59 53 /
courriel : [email protected]
Mes vœuxLespour
2008…
Verts
Au plan politique tout d'abord, j'espère que l'année 2008 permettra à certains de mes collègues de retrouver un peu le sens de la mesure ... Que ne
ferait-on pas pour se distinguer ... C'était sans doute le but espéré d'un
des groupes de la majorité qui a en effet affirmé le mois dernier que pour
les Français "La durée de retraite est souvent supérieure à la durée
d'activité" ... Rapide calcul : 40 ans de cotisations et une retraite prise à 60
ans ... QUI DURERAIT DONC PLUS DE 40 ANS ... Suresnoises, Suresnois,
comme nous avons de la chance, nous vivons dans LE pays des centenaires et nous l'ignorions !! ... Ces élucubrations sont aussi crédibles que
de pester contre la pollution engendrée par des bus qui ne roulent pas en
temps de grève alors qu'on ne les emprunte jamais soi-même, préférant
rouler dans une grosse cylindrée climatisée ou sur un quad ...
Au plan personnel ensuite, je souhaite à toutes les Suresnoises et tous les
Suresnois que l'année 2008 soit celle où se réalisent leurs projets, où
s'anéantissent leurs angoisses face à l'avenir et où le seul indicateur à la
baisse soit celui de la pollution.
Les Verts-Suresnes, Viviane MEILHAC : 2ter, rue du Clos des Ermites-92150 Suresnes /
Mail : [email protected]
Non inscrite
La fin de l’année 2007 aura été marquée par une véritable prise de conscience
de l’importance du développement durable tant au niveau national qu’au niveau
mondial.
Il faut pouvoir assurer les besoins des populations actuelles sans nuire gravement à ceux des générations futures.
Dans ce sens, le Parlement Européen vient d’approuver une directive sur la
qualité de l’air. Elle introduit pour la première fois des normes sur le taux de
particules fines dont on connaît maintenant l’effet délétère sur les poumons et
le système cardiovasculaire.
Après le Grenelle de l’Environnement la signature du protocole de Kyoto vient
de fêter ses 10 ans à Bali.
Un rapport de l’ONU rendu public à Bali conclut que si le problème du changement climatique n’est pas contrôlé, non seulement les catastrophes dites naturelles comme celle du Bangladesh se multiplieront mais certaines parties du
monde jusque là épargnées risqueront de sombrer dans la violence et la guerre
pour l’appropriation des ressources naturelles.
On sait que l’accès au pétrole et à l’eau devient un enjeu majeur de survie et
peut entraîner de graves conflits mondiaux.
Souhaitons que l’année 2008 apporte enfin la paix dans le monde ; un nouvel
espoir de paix au Proche Orient vient également de naître suite à la conférence
qui vient de se tenir à Paris ; souhaitons qu’il aboutisse et que la paix règne
enfin dans cette partie du monde si durement éprouvée.
Dr Béjean Lebuisson. E-mail : [email protected]
N° 184 - Janvier 2008
Groupe d’Union Locale
Comme chaque année, à l’aube de cette nouvelle année, chacun
d’entre nous va se souhaiter de bons vœux.
Nous espérons plus que jamais que ces bonnes résolutions porteront
leurs fruits et que l’année 2008 sera une bonne et excellente année
pour chacun d’entre nous et que notre pays renouera dans les mois et
les années à venir avec la croissance.
Croissance qui lui a tant manqué depuis de trop nombreuses années.
Elle permettra de recréer un meilleur pouvoir d’achat pour chacun
d’entre nous, de créer des richesses pour nos entreprises et nos
commerces et sera elle-même source d’emplois.
Nous sommes persuadés que, tous ensemble, grâce à notre attention
et à notre vigilance, puis avec notre travail, nous mettrons en place
des actions pour améliorer notre quotidien.
« N’oublions jamais que la planète est l’avenir de l’humanité et que
l’avenir est entre nos mains ».
Thierry Burtin
Stéphane Perrin Bidan
Pour construire ensemble, à votre écoute sur notre adresse E-mail :
[email protected] ou par courrier à notre attention à la Mairie de Suresnes :
2 rue Carnot.
Thierry BURTIN et Stéphane PERRIN BIDAN vos représentants du Groupe d’Union Locale pour
Suresnes, proches de Vous. Et le blog de notre Groupe : unionlocalesuresnes.com
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