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AFFAIRES RESOLUES
VIDEOPROTECTION octobre 2011
VIDEOPROTECTION : Sécurité publique
CHARTRES (28) – Vols par effraction – 1 interpellation
Le 12 octobre 2011, les policiers étaient requis sur les lieux d’un vol par effraction
commis au préjudice d’un restaurant. L’exploitation de la vidéoprotection de
l’établissement permettait une identification. L’individu était également confondu par le
prélèvement de l’une de ses empreintes papillaires sur l’accès forcé. Il était interpellé et
placé en garde à vue.
L’enquête permettait de le confondre sur deux autres faits de vol avec effraction et
tentative, commis au préjudice de particuliers. La perquisition de son domicile permettait
d’y découvrir plusieurs chargeurs de téléphone volés au domicile de l’une de ses victimes.
Le mis en cause reconnaissait les faits et justifiait ses agissements en prétextant un
besoin d’argent pour satisfaire sa toxicomanie.
Présenté devant le parquet, il était écroué en attendant son jugement.
MARSEILLE (13) – Homicide volontaire – 8 interpellations.
Le 19 mars 2011, les policiers étaient requis dans le 13ème arrondissement de la cité
phocéenne, pour un individu venant de se faire poignarder et rouer de coups.
La victime décédait quelques heures plus tard à l’hôpital.
Les premières investigations laissaient apparaître que la victime avait été agressée
par une dizaine d’individus, à la sortie du métro, à la suite d’un différend portant sur le vol
d’un scooter.
Les minutieuses investigations menées par les enquêteurs de la sûreté départementale
des Bouches-du-Rhône permettaient, notamment à la suite de l’exploitation de clichés
extraits de dispositifs de vidéoprotection, d’identifier et d’interpeller 8 auteurs.
Présentés devant le parquet, les malfrats étaient écroués.
AVIGNON (84) – Vol à main armée – 1 interpellation
Le 8 octobre 2011, un vol à main armée était commis dans une agence bancaire. Le
préjudice était évalué à près de 3 000 €. Les policiers obtenaient un descriptif détaillé du
malfaiteur, étayé par les images de vidéoprotection.
Le 10 octobre 2011, les policiers de la B.A.C. contrôlaient un individu correspondant
en tous points au signalement de l’auteur du braquage. Interpellé et placé en garde à vue, il
reconnaissait immédiatement les faits et était remis aux enquêteurs de la police
judiciaire.
SAINT-DIZIER (52) – Vols et destructions volontaires de biens privés – 3 interpellations
Le 1er octobre 2011, les services de police de la sécurité publique étaient requis pour
un incendie dans l’enceinte d’une société spécialisée dans le recyclage de métaux. Sur les
lieux, les policiers constataient que les pompiers étaient confrontés à un brasier de grande
ampleur touchant près de 400 carcasses de voitures.
Durant l’intervention des pompiers, les policiers étaient requis par un responsable de
l’entreprise qui leur déclarait que des vols avaient été commis après dégradations dans
trois camions stationnés sur le parking privé.
Les enquêteurs de la B.S.U. locale exploitaient la vidéoprotection de l’établissement
et constataient que ces vols avaient été perpétrés une heure avant l’incendie par au moins
deux mineurs. Après une enquête de voisinage ciblée, ils étaient interpellés et placés en
retenue.
Le duo reconnaissait son implication dans cette affaire et ajoutaient même avoir
commis plusieurs autres vols dans cette société depuis plusieurs semaines.
Ils étaient laissés libres avec une convocation devant le juge des enfants.
MEAUX (77) – Participation armée à un attroupement – 2 interpellations
Le 6 octobre 2011, au cours d’une rixe entre une vingtaine d’individus sur la voie
publique, les opérateurs de la vidéoprotection de la municipalité signalaient au
commissariat local qu’un des protagonistes, dont il fournissait le signalement, était porteur
d’un couteau de cuisine.
Celui-ci était interpellé et son arme blanche était retrouvée sous un véhicule en
stationnement. Un de ses camarades, ayant tenté de s’opposer à cette interpellation, était
arrêté à son tour.
Le premier mis en cause niait les faits malgré les détails apportés par les
enregistrements de la vidéoprotection.
A l’issue de leurs gardes à vue, le porteur du couteau était présenté au procureur, le
second était laissé libre.
TARASCON (13) – Vols avec violences au préjudice de personnes vulnérables – 2
interpellations.
Le 2 octobre 2011 sur la voie publique, une femme âgée de 86 ans était victime de
jets de pierres de la part d’un adolescent puis, concomitamment, d’un vol à l’arraché
commis par un autre individu circulant à vélo. La violence de l’agression entraînait sa chute
au sol (ITT de 2 jours).
Une première exploitation de la vidéoprotection de la municipalité permettait de
localiser un groupe d’individus mineurs présents sur les lieux au moment des faits.
Le 4 octobre 2011, deux nouvelles plaintes étaient enregistrées pour des faits
identiques perpétrés à TARASCON le 1er octobre.
L’exploitation rigoureuse de la vidéoprotection et une minutieuse enquête de
voisinage débouchaient sur l’identification d’un collégien. Il était interpellé et placé en
garde à vue le 5 octobre. La perquisition de son domicile amenait la découverte d’objets
provenant des vols.
Son complice était identifié comme étant un de ses camarades de collège, il avouait
avoir jeté des pierres sur la dame âgée et reconnaissait sa présence sur place au moment des
autres vols à l’arraché.
A l’issue de leurs gardes à vue ils faisaient l’objet d’une convocation devant la
justice.
MULHOUSE (68) – Suspicion d’homicide par défenestration – 1 interpellation
Le 2 octobre 2011, les policiers étaient requis par les sapeurs-pompiers pour un
suicide par précipitation. Sur place, la patrouille constatait que les secours s’affairaient
auprès d’un homme d’une quarantaine d’années, gisant à l’arrière d’un immeuble. Le décès
était aussitôt prononcé.
Le corps était allongé sur le dos, à l’aplomb d’une fenêtre ouverte au 6ème étage du
bâtiment, structure d’hébergement des personnes sans abris. La victime partageait le
logement du 6ème étage avec un individu entendu en tant que témoin par les enquêteurs.
Toutefois, l’exploitation des caméras de vidéoprotection, réalisée durant l’aprèsmidi, révélait des contradictions avec les premières déclarations du colocataire de la
victime.
A 22H10, le colocataire était placé en garde à vue. Le 3 octobre 2011, un examen
psychiatrique était sollicité, celui-ci révélait que l’intéressé était intellectuellement limité. Il
voyait sa garde à vue prolongée.
A l’issue de la garde à vue, la procédure était transmise au parquet.
VIDEOPROTECTION : Gendarmerie nationale
UNITE – BR de Bourg-en-Bresse (Ain) : Le 3 octobre 2011 un père de famille circulant
avec ses trois enfants s’arrête à la station service d'un supermarché de Culoz (01). Après
avoir aspergé sa voiture d’essence, il y met le feu et s’y enferme avec ses enfants. Il périt
dans l'incendie ainsi que deux de ses enfants. Le fils aîné de 11 ans qui parvient à
s’échapper du brasier, est gravement brûlé. Avant d'être évacué, le jeune rescapé signale que
son père aurait attenté à la vie de sa mère au domicile familial à Bourg-en-Bresse (01). Les
policiers découvrent dans l’appartement le cadavre de la mère ligoté et dissimulé sous des
couvertures. Sur instructions du parquet, la BR de Bourg-en-Bresse (01) est saisie de
l’ensemble des faits. L’enregistrement de la vidéoprotection de la station service retrace
et confirme le déroulement des faits.
UNITE – SR de Chambéry (Savoie) : Le 26 février 2011, la régulation SNCF de
Chambéry détecte un acte de vandalisme sur la ligne reliant Albertville à Frontenex, sur la
commune de Tournon (73). Trois câbles servant à la signalisation et aux liaisons entre les
gares ont été sectionnés. Les dégradations perturbent la circulation d'une centaine de TGV.
Au cours de l'enquête de voisinage, les gendarmes recueillent le signalement d'un suspect.
Le 1er mars 2011 un groupe de travail « Rail 73 » dirigé par la SR Chambéry est installé à
Albertville. Le 4 mars, une nouvelle dégradation est découverte sur la même ligne à moins
d'un kilomètre de la précédente. En accord avec le parquet une diffusion des clichés de
vidéoprotection est réalisée dans la presse locale. Le 17 octobre 2011. Un individu se
présente dans les locaux de la SR de Chambéry et reconnaît être l'auteur des faits. Il est mis
en examen puis placé sous contrôle judiciaire.
UNITE – SR de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) : Le 11 octobre 2011, dans le cadre
d’une commission rogatoire, à la suite d'une première saisie de 11,5 kg de cocaïne, la SR de
Clermont-Ferrand, en partenariat avec le groupe d’intervention régionale (GIR) d’Auvergne
et la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Bourg-en-Bresse (01) a conduit une opération
judiciaire dans 6 départements au cours de laquelle 17 individus sont interpellés. 100 000 €
et une importante quantité de résine de cannabis sont saisis. C’est l’identification du
conducteur de la voiture ouvreuse grâce à l’exploitation des enregistrements du dispositif
de vidéoprotection d’une aire d’autoroute et a l’analyse de son téléphone portable, puis son
interpellation, qui ont permis aux enquêteurs de démanteler cette filière.
UNITE – BR de Rambouillet (Yvelines) : Le 2 octobre 2011 en fin de matinée, à
Montfort-l'Amaury (78), trois individus commettent un vol avec violences au domicile d'un
homme âgé de 88 ans. Ils dérobent du numéraire, un téléphone portable et une carte
bancaire. Les investigations portant notamment sur l'exploitation de la téléphonie et des
images de vidéoprotection (DAB et magasin de sport) permettent l'identification d'un
mineur comme étant l’un des trois auteurs. Les investigations menées par la compagnie de
Rambouillet (78) permettent d'identifier un second auteur, qui est interpellé le 25 octobre
2011. Le premier mis en cause reconnaît de manière circonstanciée les faits reprochés. Il est
mis en examen et écroué. Les investigations pour identifier ses complices se poursuivent.
UNITE – BR de Pont-Audemer (Eure) : Le 24 octobre 2011, les gendarmes de la BR de
Pont-Audemer (27) interpellent quatre individus suspectés d'avoir commis un vol à main
armée dans une station service autoroutière à Beuzeville (27), le 29 mars 2011. Les
investigations, en particulier l'exploitation de la vidéoprotection du parking qui a permis
d'observer une Renault Super 5 de couleur blanche ainsi que les recherches en matière de
téléphonie, permettent d'identifier quatre suspects. Trois d'entre eux sont mis en examen.
L'instigateur des faits est écroué.