Affaires résolues en mai 2012

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Affaires résolues en mai 2012
AFFAIRES RESOLUES
VIDEOPROTECTION MAI 2012
SECURITE PUBLIQUE
LIMOGES (87) – Vol à main armée au préjudice d’un chauffeur de bus – 1 interpellation
Le 20 mai 2012 à 19H00, les policiers étaient requis par un chauffeur de bus de la
société TCL pour un vol à main armée.
Il expliquait aux agents que deux individus au visage partiellement masqué avaient
fait irruption dans son véhicule à l’arrêt. L’un des malfaiteurs, armé d’un couteau,
s’emparait du contenu de la caisse (550 euros) et de tickets de transport, pendant que son
comparse, porteur d’un conteneur lacrymogène, se tenait en retrait. Le duo prenait ensuite
la fuite.
Les premières constatations permettaient de récupérer la vidéoprotection du bus, qui
confirmait les déclarations du machiniste et fournissait des éléments importants sur la tenue
vestimentaire et les attitudes des auteurs.
Les recoupements et recherches réalisés par les enquêteurs ainsi que leur
connaissance du quartier amenaient l’identification des deux mis en cause.
L’un d’eux était interpellé et placé en garde à vue. Entendu, il reconnaissait les faits
sans donner le nom de son complice. Il était mis en examen et écroué dans le cadre de
l’ouverture d’une information judiciaire
NIMES (30) : - Vol avec violences avec arme en réunion sur personnes vulnérables –
3 Interpellations
Le jeudi 3 mai 2012 à 16h00, les policiers étaient requis par une résidente d’un
foyer de personnes âgées, pour un vol à main armée.
Vers 16h, quatre individus encagoulés et gantés avaient fait irruption dans la salle.
Sous la menace de leurs armes, ils dépouillaient neuf personnes en s’emparant de leurs
bijoux et de leurs sacs. Les constatations autour du foyer permettaient la découverte d’une
arme de poing, camouflée derrière une haie, à proximité du lieu de l’infraction
Grâce aux témoignages des victimes, un mineur était rapidement interpellé et placé
en garde à vue.
Les images des caméras de vidéoprotection situé à proximité de la résidence
permettaient d’identifier un autre mineur avant qu’il n’enfile une cagoule.
Un troisième complice était également rapidement interpellé.
La sureté départementale poursuit ses investigations pour identifier le dernier mis en
cause.
MELUN (77) – Tentative de vol à la voiture bélier
Le 12 mai 2012 à 9H00, le commissariat local était informé par le directeur d’une
agence bancaire, d’une tentative de vol contre le D.A.B de son établissement au cours de la
nuit. La façade de l’automate et le mur étaient dégradés.
L’exploitation de la vidéoprotection permettait de déterminer que le conducteur
d’un véhicule Peugeot 406 avait tenté de forcer le distributeur automatique de billets en le
percutant volontairement à deux reprises. L’immatriculation du véhicule était relevée
grâce aux enregistrements.
Par la suite, la carcasse calcinée de la Peugeot incriminée était découverte. Elle était
signalée volée.
La brigade de répression du banditisme de la D.I.P.J. VERSAILLES (78) est chargée
de l’enquête.
LA TRONCHE (38) – Circ. GRENOBLE – Violences volontaires sur personne chargée
d’une mission de service publique – 2 interpellations
Le 29 avril 2012 à 18H00, trois individus faisaient irruption aux urgences de
l’hôpital et frappaient le médecin psychiatre du service, en lui portant notamment un coup
de poing à la mâchoire et en le frappant à la tête avec un combiné téléphonique (I.T.T. 2
jours). Leurs agissements étaient interrompus par l’action de trois agents hospitaliers qui
s’interposaient et étaient molestés à leur tour (1 jour d’I.T.T. pour l’un d’eux).
Les faits, médiatisés au niveau national, occasionnaient une intense émotion dans le
milieu médical et sur l’agglomération grenobloise.
La sûreté départementale de l’Isère, saisie des faits, établissait que les violences
étaient en rapport avec l’hospitalisation à la demande d’un tiers d’une femme dépressive et
suicidaire. Deux des protagonistes étaient identifiés grâce à la vidéoprotection. Les
violences commises sur les personnels y étaient également bien visibles.
Le 9 mai 2012 ces derniers se présentaient au commissariat. Ils étaient placés en
garde à vue.
L’auteur principal des violences, étant de la famille de la personne internée,
reconnaissait s’être énervé en raison du traitement subi par sa parente. Il admettait avoir
frappé le médecin à coups de poing et avec le combiné téléphonique.
Le 3ème suspect n’était pas identifié.
Après jugement en comparution immédiate, le principal mis en cause était condamné
à 10 mois de prison, son coauteur écopait d’une peine de 5 mois d’emprisonnement avec
sursis.
SAINT-ETIENNE (42) – Vols par effraction en réunion et tentatives – 3 interpellations
Le 16 février 2012, plusieurs vols avec effraction étaient commis dans des box d’un
garage souterrain.
L’exploitation des images de vidéoprotection des lieux permettaient aux
enquêteurs de déterminer que les faits avaient été commis par 2 individus et leur en
fournissait un signalement précis.
Les images des suspects étaient alors diffusées aux effectifs locaux.
L’un d’eux était très rapidement identifié. En se concentrant sur son entourage les
enquêteurs réussissaient à mettre un nom sur le second suspect.
Le 2 mai 2012 les deux mis en cause et un complice étaient interpellés. Au cours de
leurs auditions, ils reconnaissaient l’ensemble des faits. 19 vols ou tentatives de vols avec
effraction en réunion pouvaient ainsi être imputés à cette équipe.
A l’issue de leur garde à vue, les deux co-auteurs étaient condamnés à 18 mois
d’emprisonnement, dont 8 avec sursis, puis écroué. Leur complice était laissé libre, il sera
convoqué en justice par la suite.
GENDARMERIE NATIONALE
UNITE – VOL A MAIN ARMEE - BR de Salon-de-Provence (Bouches du Rhône)
Le 30 avril 2012 à 9h00, trois malfaiteurs pénètrent dans un supermarché à
Ventabren (13). Ils s'emparent de plusieurs caisses pour un préjudice d'environ 27 000
euros.
L'exploitation du système de vidéoprotection urbaine de la commune permettait
d'établir une chronologie précise des faits ainsi que des éléments qui ont conduit à
l'identification puis à l'interpellation des malfaiteurs le jour même à Aix-en-Provence (13).
Le véhiculé ayant servi à la commission des faits était saisi lors d'une perquisition
ainsi que le butin et une arme de poing.
A l'issue de leur présentation, les quatre mis en cause étaient écroués et une
information judiciaire ouverte.
PREFECTURE DE POLICE
VOL AVEC VIOLENCES COMMIS DANS UN BUREAU DE TABAC A STAINS (93)
Le 26 avril 2012 vers 14 h, la gérante d’un bureau de tabac, à Stains (93), signalait un
vol avec violences commis par deux individus en fuite.
La victime se trouvait dans la réserve du commerce, en compagnie de sa petite fille,
lorsque deux individus porteurs de cagoules et armés d’un extincteur lacrymogène
surgissaient et dérobaient la somme de 3 000 euros en numéraire, ainsi que plusieurs cartons
de cigarettes.
L’exploitation des images du système de vidéoprotection du commerce permettait
aux enquêteurs de visualiser très précisément la marque et le type des chaussures de l’un des
auteurs, ainsi que le blouson de l’autre.
Les investigations amenaient à identifier rapidement les deux auteurs qui étaient
interpellés le 2 mai 2012.
Ils reconnaissaient finalement les faits au cours de leur audition.
VOLS D’ARGENT DANS DES DISTRIBUTEURS AUTOMATIQUES DE BILLETS
Arrestation de l’auteur
Au mois de novembre 2011, deux vols de numéraire étaient commis à des
Distributeurs Automatiques de Billets (D.A.B.) situé dans le 9ème arrondissement de Paris
selon un mode opératoire spécifique.
L’auteur installait un dispositif de retenu des billets. Il attendait ensuite qu’un client
se présente pour effectuer un retrait. La victime n’obtenait pas ses billets, quittait les lieux.
L’auteur venait ensuite retirer le système et récupérait l’argent.
Les enquêteurs du Service d’Investigation Transversale découvraient qu’une carte
bancaire, au nom d’un ressortissant roumain, avait été insérée lors de la pose des dispositifs
de retenu des billets.
L’exploitation des caméras de vidéoprotection des D.A.B. permettait de repérer et
d’identifier un suspect.
Avec la collaboration du Groupement d’Intérêt Economique des Cartes Bancaires,
les policiers répertoriaient près de 65 D.A.B., où le stratagème était répété, situés
majoritairement dans des arrondissements du centre et du nord de Paris (53), dans le Val de
Marne (11) et en Seine-Saint-Denis (1).
A 16 reprises, le mis en cause était filmé par les systèmes de vidéoprotection.
Le 2 mai 2012, il était arrêté à son domicile et placé en garde à vue. Le dispositif de
rétention des billets était découvert lors de la perquisition.
Entendu, le mis en cause reconnaissait sans difficulté les vols.
A l’issue de l’enquête, le mis en cause était déféré.
VOLS EN REUNION A PARIS 7
Arrestation de trois auteurs
Le 7 mai 2012 à 4 heures 45, rue de Lille à PARIS 7ème arrondissement, l’opérateur
radio du Service Local des Transmissions remarquait, grâce à l’exploitation en temps réel
d’une caméra du Plan de Vidéoprotection pour Paris, trois individus qui tentaient de
forcer les portières des véhicules en stationnement, ainsi que les portes d’accès aux
immeubles. Les suspects parvenaient à pénétrer dans une cour intérieure après avoir dégradé
la porte d’entrée.
Les policiers de la Brigade Anti-Criminalité locale étaient immédiatement vidéoguidés sur place par l’opérateur radio et constataient, à leur arrivée, que les individus
prenaient la fuite en se débarrassant d’un appareil électronique de guidage et d’un flacon
de parfum.
Interpellés, les trois suspects étaient trouvés porteurs d’un sac à dos contenant une
Croix de la Légion d’Honneur qu’ils reconnaissaient avoir dérobé dans un véhicule à
proximité. Ils expliquaient que l’appareil de guidage et le parfum provenaient d’un vol
commis dans une autre voiture stationnée dans la cour intérieure.
A l’issue de leur garde à vue, les trois mis en cause étaient remis en liberté avec une
convocation en vue d’une mise en examen.