Evaluation des licences de l`Université d`Angers

Transcription

Section des Formations et des diplômes
Evaluation des licences
de l’Université d’Angers
2011
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des licences
de l'Université d’Angers
2011
Section des formations et des diplômes
Rapport sur l'offre de formation
"licence" de l'Université d’Angers
Vague B – 2012-2015
Campagne d’évaluation 2010/11
Préambule
L’Université d’Angers est un établissement d’enseignement supérieur et de recherche de longue tradition
pluridisciplinaire. Son offre de formation licence couvre l’ensemble des disciplines et se répartit en quatre domaines :
Mathématiques, Sciences et techniques de l’information et de la communication (STIC), Sciences humaines et
sociales, Sciences juridiques, économiques et de gestion. La formation, proposée par les cinq Unités de Formation et
de Recherche (UFR), Droit, économie, gestion, Lettres, langues et sciences humaines, Sciences, Sciences médicales,
Sciences pharmaceutiques et ingénierie de la santé, comporte dix huit mentions : Langues étrangères appliquées
(LEA), Lettres, Langues, littératures et civilisation étrangères (LLCE), Lettres et sciences politiques, Droit,
Administration publique, Sciences économiques et de gestion, Ingénierie des services, Histoire, Géographie,
Psychologie, Informatique, Sciences physiques et chimiques, Mathématiques, Sciences du vivant et géosciences,
Sciences exactes et naturelles, Sciences pharmaceutiques, et Ingénierie et management de la santé. Environ 1800
étudiants sortent chaque année diplômés de ces mentions licence. Quarante huit licences professionnelles et un DUT
complètent l’offre de formation licence.
1  Projet pédagogique

Appréciation :
Le projet pédagogique n’est pas conçu et mis en œuvre de façon homogène au sein de la licence. Certaines
mentions apparaissent pleinement justifiées et bien structurées, alors que d’autres apparaissent beaucoup plus en
retrait sur la conception et la mise en œuvre de leur projet.
Le contenu des enseignements et leur organisation sont bien maîtrisés au sein des différentes mentions, mais
restent avant tout destinés à un public d’étudiants « standards », sans prévoir d’adaptation pour les élèves stagiaires,
en formation continue ou présentant des contraintes particulières. Les TICE sont mis en œuvre de façon quasi
systématique et à bon escient, et les compétences additionnelles sont le plus souvent l’objet de dispositifs
particuliers, comme la certification C2i. En revanche, les compétences transversales demeurent plutôt rarement
évaluées.
Les contrôles de connaissance et de compétences sont adaptés aux caractéristiques des populations étudiantes
accueillies et laissent une large part au contrôle continu, notamment en première année de licence, pour faciliter la
transition avec le lycée. L’évaluation des enseignements et de la formation, bien que prévue au niveau de
l’Université, n’est pas pratiquée de façon assez homogène et obligatoire entre les différentes mentions.

Points forts :
Les objectifs sont ceux d’une offre de formation multidisciplinaire large et cohérente, avec des
débouchés précis en termes de préparation aux concours pour certaines licences, et ouverts sur les
masters pour les plus généralistes.
 Bonne structuration semestrielle et contenu pédagogique et organisation des enseignements en
adéquation avec les objectifs des mentions.
 Présence de certaines mentions soutenant un projet pédagogique de très bonne qualité et présentant un
fort potentiel d’entrainement pour les autres mentions plus en retrait.


Points faibles :
L’évaluation des enseignements UE par UE n’est pas réalisée de façon globale et reste souvent le fruit
de pratiques individuelles des enseignants.
 La prise en compte des aspects multi-sites n’est pas entièrement achevée et est parfois passée sous
silence.
 L’adaptation des formations aux publics présentant des contraintes particulières, en formation continue
notamment, reste très limitée.
 Les bonnes pratiques trouvées dans certaines mentions ne sont pas suffisamment généralisées et
certaines mentions présentent des lacunes.

3
2  Dispositifs d’aide à la réussite

Appréciation :
L’accompagnement des étudiants est une préoccupation importante de l’Université. Dans la grande majorité
des mentions, des procédures d’orientation active sont mises en place à différentes étapes du cursus, et sont
complétées par des enseignements de mise à niveau et de méthodologie qui sont de nature à améliorer la réussite des
étudiants. Les UE d’ouverture et de culture générale et le tutorat d’accompagnement complètent souvent ce
dispositif, mais leur présence n’est pas systématique.
Le nombre et la progressivité des parcours offerts au sein de chaque mention sont satisfaisants et permettent
souvent des réorientations, notamment dans le domaine des sciences exactes. Certaines mentions restent cependant
assez tubulaires. L’aide à l’élaboration du projet personnel n’est pas encore assez développée, même si cet élément
constitue un point fort de certaines mentions.

Points forts :
Pour la majorité des licences, un bon accompagnement des étudiants, reposant sur l’ensemble des
dispositifs prévus : l’orientation active, les cours de mise à niveau ou encore le tutorat.
 Mise en place de d'UE permettant une spécialisation progressive dans le domaine des sciences.
 Procédures d’évaluation prévue de façon structurée à l’échelle de l’Université.


Points faibles :
Les bonnes pratiques ne sont pas mises en œuvre de façon assez homogène au sein de l’ensemble de la
licence.
 L’évaluation des enseignements et de la formation par les étudiants ne suit pas toujours les procédures
prévues à l’échelle de l’Université.
 Certaines mentions apparaissent encore trop « tubulaires » et réduisent la notion de passerelles à
quelques UE d’ouverture.

3  Insertion professionnelle et poursuite des études choisies

Appréciation :
Les diverses mentions de licence offrent une bonne ouverture vers les masters et une mobilité notable vers les
licences professionnelles. La mobilité internationale est quant à elle très réduite.
Les liens avec le monde professionnel, au travers d’intervenants extérieurs ou de stages, ne sont pas
développées dans toutes les mentions, notamment celles tournées vers la poursuite d’études en master recherche.
La poursuite d’études en master est par ailleurs satisfaisante, mais trop peu d’informations sont disponibles
pour évaluer l’insertion professionnelle des étudiants, les diplômés comme les non-diplômés.

Points forts :



Bonne ouverture vers les masters et vers les licences professionnelles.
Efforts d’augmenter l’ouverture à l’international dans certaines mentions.
Points faibles :
Trop peu d’information sur l’insertion professionnelle et le devenir des étudiants.
Liens avec le monde professionnel (intervenants extérieurs, stages) peu développés dans certaines
mentions.
 Quasiment pas de formation par l’apprentissage ou en alternance.
 L’international est encore très limité.


4
4  Pilotage des licences

Appréciation :
Un bon pilotage pédagogique est assuré grâce à des équipes pédagogiques souvent pluridisciplinaires,
dynamiques et bien structurées.
D’une façon générale, la population étudiante est trop mal connue pour impacter le pilotage, ce qui limite
également fortement l’efficacité des processus de suivi. De même, l’évaluation des étudiants et l’évaluation des
enseignements par les étudiants ne sont globalement pas prises en compte dans le pilotage de la licence.
La valorisation du diplôme bénéficie de dispositifs d’information vers les lycéens, mais reste limitée en
direction des entreprises.

Points forts :



Bonne structuration des équipes pédagogiques.
Efforts mis en œuvre pour l’amélioration du pilotage, se traduisant par un dossier bien préparé et une
prise en compte d’une partie des recommandations issues des évaluations précédentes de la formation.
Points faibles :
Connaissance trop imparfaite de la population étudiante et suivi trop peu systématique, ce qui ne
permet pas leur prise en compte dans le pilotage.
 L’évaluation des étudiants, de la formation par les étudiants, et d’une façon plus générale l’autoévaluation, ne sont pas utilisées dans le pilotage d’une majorité de mentions.

Recommandations pour l’établissement
Les pratiques apparaissent comme assez hétérogènes dans les différentes mentions. Alors que certaines
montrent des points très positifs, d’autres sont caractérisées par des lacunes importantes et tirent vers le bas
l’ensemble de l’évaluation. Les bonnes pratiques pourraient avoir un effet d’entraînement important en étant
généralisées.
La capacité de pilotage est trop restreinte, car elle ne se base pas assez sur des données quantitatives
systématiques concernant les caractéristiques de la population étudiante, son suivi et son devenir, notamment
professionnel. De même, l’évaluation des enseignements ne semble pas suivre les processus prévus par l’Université et
apparait souvent “artisanal”, en lien avec des initiatives personnelles de certains enseignements. Les différentes
formes d’évaluation ont vocation à être non seulement mises en œuvre de façon systématique, mais également à être
prise en compte dans le pilotage.
5
Evaluation des diplômes
Licences – Vague B
ACADÉMIE : NANTES
Établissement : Université d'Angers
Demande n° S3LI120000846
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues étrangères appliquées
Présentation de la mention
La mention Langues étrangères appliquées de l’Université d’Angers présente trois spécialités :
Anglais/Espagnol, Anglais/Allemand, Anglais/Italien, chacune assortie de plusieurs parcours :
- Anglais/Espagnol : parcours trilingue et quadrilingue ;
- Anglais/Allemand : parcours trilingue et quadrilingue ;
- Anglais/Italien : parcours trilingue, quadrilingue et pour étudiants non-francophones/non italianophones.
Elle vise la maîtrise approfondie de deux, voire trois langues étrangères, ainsi que la maîtrise de savoirs et de
savoir-faire utilisables par les diplômés dans le domaine du commerce international. En adéquation avec ces objectifs,
les étudiants sont encouragés dès la première année à mettre en œuvre un projet professionnel. Un stage en
entreprise à l’étranger est obligatoire en troisième année de licence.
Indicateurs
Nombre d’inscrits en L1
184
90
97
% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant
4%
% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant
3%
% d'abandon en L1
15,9 %
% de réussite en 3 ans
72,6 %
77,6 %
% de poursuite des études en master ou dans une école
NR
% d'insertion professionnelle
NR
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Pour faire face à la disparité des effectifs selon les spécialités, la mention joue la carte de la mutualisation des
enseignements, qu’il s’agisse de la langue principale (l’anglais), des matières d’application (droit commercial,
sciences économiques…) ou des enseignements libres.
1
Le projet pédagogique est ouvertement tourné vers la professionnalisation des étudiants et l’insertion
professionnelle de la plupart à l’issue de la licence, sans exclure totalement la formation à la recherche et la
possibilité de poursuite en master dans la même spécialité (au sein de l’établissement) ou en master professionnel
(nombreuses possibilités dans la région).
L’aide à la réussite se concrétise par un renforcement des enseignements méthodologiques et des cours de
mise à niveau en début de cursus.

Points forts :
La mutualisation d’une grande partie des enseignements donne à cette mention une réelle cohérence.
L’exigence du stage en entreprise à l’étranger assoit le côté professionnalisant du diplôme.
 L’adaptation de l’une des spécialités à un public non-francophone/non italianophone est un moyen
certain de répondre à la demande croissante d’étudiants étrangers.



Points faibles :
L’encadrement, bien qu’assuré par des enseignants de spécialités multiples, fait intervenir trop
d’enseignants vacataires. Parmi les titulaires, un seul professeur des universités enseigne en licence.
 Au vu des ambitions professionnalisantes de la mention, la part d’intervenants extérieurs pourrait être
plus importante, et leur contribution mieux intégrée au cursus.
 La justification de la mention par rapport à l’offre de formation locale et nationale n’apparaît pas
clairement.
 On constate un manque de connaissance des flux entrants d’étudiants, ainsi qu’un manque de suivi des
sortants.
 La réorientation en fin de S1 est trop difficile.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Dans l’intérêt de la mention, une attention plus soutenue devrait être portée au suivi des étudiants, diplômés
ou non, pour connaître en particulier les taux et les filières de poursuite d’études, l’insertion professionnelle. Ceci
permettrait de mieux considérer les enseignements d’ouverture, de pré-professionnalisation (incluant l’intervention
de professionnels des domaines concernés) et d’initiation à la recherche.
Il serait également souhaitable que des passerelles vers d'autres formations soient bien identifiées et des
enseignements préparatoires aux licences professionnelles pourraient être proposés.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Lettres
La mention Lettres de l'Université d'Angers est une formation qui insiste à la fois sur les acquisitions spécifiques
à la discipline, mais également sur la culture générale et les langues. Dans ce but, un renforcement en Lettres
modernes ou en Lettres anciennes est mis en place dès la L2. A partir de la L3, des UE professionnalisantes
mutualisées avec la mention LLCE et d’autres mentions de l’UFR sont proposées, afin que l'étudiant puisse bien choisir
son orientation en master.
De même, l’enseignement de la langue vivante 2 obligatoire participe à cette professionnalisation progressive.
Indicateurs
85
47
40
2%
16 %
% d'abandon en L1
25 %
74 %
80 %
NR
NR

Cette mention se distingue par un fort accompagnement de l’étudiant et une véritable aide à la réussite, et se
décline essentiellement de trois façons : une offre diversifiée, une réflexion sur l’aménagement des rythmes et un
suivi individuel de l’étudiant bien pensé.
Cet accompagnement mis au cœur de la formation s’incarne à la fois par un bon équilibre dans la composition
de la formation, par la mise en œuvre du plan licence, mais également par la mise en place en interne de dispositifs
1
spécifiques comme les deux délégués étudiants élus par année ou le renforcement des lettres et langues anciennes à
partir de L2.
Il permet une bonne réalisation du projet pédagogique. Le faible taux de sortants en L1 est la preuve de la
réussite de cette organisation.
Cependant, il est nécessaire de poursuivre cet accompagnement en sachant mieux ce que deviennent les
étudiants à la fin de la licence. La poursuite et la réussite en master ne sont pas évaluées et il n’existe pas
d’informations sur le devenir professionnel des étudiants.
Ce besoin d’informations post-licence correspond aussi à une demande de l’UFR.

Points forts :







Fort suivi et réel accompagnement de l’étudiant.
Soutien en langue pour les étudiants étrangers.
Organisation générale de la formation.
Préprofessionnalisation pour les métiers de l’enseignement.
UE de découvertes en L3 préparant aux masters.
Compétences additionnelles : certifications possibles nombreuses.
Points faibles :
Absence d’évaluation des enseignements.
Pas de suivi de cohortes sur le devenir des étudiants diplômés ou non, ce qui impacte négativement le
pilotage.
 Absence d’informations sur l’implantation locale de la mention.
 Qualité de l'autoévaluation.


Notation

L’évaluation des enseignements et le suivi de cohortes seraient intéressants à mener. Ceci permettrait de
connaître le devenir des étudiants diplômés ou non et, ainsi, pourrait enrichir ou infléchir la mention dans le sens
d’une meilleure professionnalisation. Par ailleurs, il serait bon que l'autoévaluation menée puisse réellement
contribuer à l'évolution de la formation.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Langues, littératures et civilisations étrangères
La mention Langues, littératures et civilisations étrangères de la licence Arts, lettres, langues de l’Université
d’Angers propose quatre parcours pour trois langues : trois parcours monovalents Anglais, Espagnol et Allemand, et un
parcours bivalent qui se décline en deux possibilités : Anglais-Espagnol et Anglais-allemand.
Cette formation a pour objectif de mener les étudiants à une maîtrise de la langue et de son fonctionnement,
à la constitution d’une culture générale et l'acquisition de solides connaissances dans les aires culturelles couvertes
par la mention, sans oublier les savoirs méthodologiques que sont l’expression écrite et orale et la maîtrise des outils
d’analyse critique.
Le parcours bivalent implique un nombre d’heures d’enseignement et de travail personnel supérieur à un
parcours classique de licence.
Le principal débouché de cette mention est l’enseignement des langues, soit après une poursuite d’études en
master, soit par la préparation des concours du CAPES et de l’Agrégation. D’autres débouchés professionnels sont
possibles en fin de licence (traduction, édition…).
Indicateurs
214
122
110
0,5 %
1%
% d'abandon en L1
16 %
69 %
80 %
NR
NR
1

Les efforts réalisés pour mutualiser au mieux les enseignements, à la fois non-fondamentaux de parcours à
parcours et fondamentaux entre parcours monovalents et parcours bivalent, ont permis d'aboutir à une structure
commune et claire des parcours, et de faciliter les réorientations éventuelles.
Les modalités d’enseignement sont propices à la réussite des étudiants : travaux dirigés et travaux pratiques
très fortement majoritaires au premier semestre, et majoritaires sur la totalité du cursus, accent porté sur le contrôle
continu au premier semestre, enseignements de mise à niveau (expression écrite et orale), dispositif d’enseignants
référents et tutorat d’accompagnement au cours de la première année.
Le projet pédagogique est orienté quasi-exclusivement vers la préparation aux métiers de l’enseignement
(dans le primaire ou le secondaire). En effet, la structuration en parcours sur le critère des langues ne permet pas la
création ou la mise en évidence d’autres parcours spécifiques (du type traduction, audiovisuel, histoire…) qui
pourraient offrir des débouchés supplémentaires aux diplômés. L’homogénéité de l’équipe pédagogique en termes
d’appartenance aux sections du Conseil National des Universités et l’absence d’intervenants extérieurs (hors cours de
langues rares) reflètent d’ailleurs le caractère très classique de cette formation. Il est regrettable que la structure et
le fonctionnement de l'équipe pédagogique ne soient pas connus. Le dossier ne fait malheureusement apparaître
aucune donnée sur l’insertion professionnelle des étudiants diplômés ou non, ou sur leur poursuite d'études en master
ou leur réussite aux concours de l’enseignement.

Points forts :
La restructuration des spécialités en parcours ne représente pas seulement un gain en termes
d’économie de la formation, mais permet aussi une grande clarté des parcours (diversité et similitudes)
et facilite d’éventuelles réorientations au sein du domaine.
 L’entrée dans les disciplines est progressive, avec un premier semestre dit « d’orientation », au cours
duquel sont abordés les outils méthodologiques fondamentaux.


Points faibles :
L’orientation vers les métiers de l’enseignement est trop exclusive, la profusion d’Unités
d’Enseignement Libres donnant plus l’impression d’une dispersion de l’étudiant que de la constitution
d’une véritable spécialisation.
 Le dossier manque de données chiffrées sur les flux d’étudiants, leur devenir professionnel et
académique.
 La structure et le fonctionnement de l’équipe pédagogique ne sont pas connus.

Notation

La formation gagnerait sans doute, et en particulier à cause de l’existence d’une formation similaire à
l’Université Catholique de l’Ouest, à mettre en évidence des spécialités plus marquées, qui ne se cantonnent pas aux
métiers de l’enseignement. Ceci pourrait être fait à coût constant en collaboration avec d’autres UFR ou
départements de l’établissement.
Enfin, il semble important de mettre en place ou de mieux exploiter un dispositif de suivi des étudiants après
leur sortie de la licence.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Lettres et Sciences politiques
La mention Lettres et Sciences politiques est issue d’un partenariat entre le département de lettres de
l’Université d’Angers et un établissement de formation privé, l'Institut des Relations Publiques et de la
Communication (IRCOM), situé à Ponts-de-Cé.
Cette mention consiste à donner en L1 et L2 de solides bases en culture générale afin de permettre aux
étudiants de choisir en L3, entre une licence Lettres et une licence Sciences politiques. Originale, cette formation se
propose de préparer l’étudiant à une vie professionnelle non figée. Tout en privilégiant l’expression écrite et les
savoirs, elle insiste sur l’oral et le savoir-être avec une multiplicité d’exercices oraux.
D’après la convention signée le 18 décembre 2008 entre les deux partenaires, l’IRCOM assure l’entière gestion
pédagogique de la mention, à savoir l'organisation des enseignements, le choix des programmes et le recrutement des
professeurs. L’Université a en charge, pour sa part, l’évaluation et le contrôle des connaissances.
Indicateurs
38
39
36
2,5 %
NR
% d'abandon en L1
NR
80,5 %
NR
NR
NR

Cette mention originale se propose de former des licenciés curieux, cultivés, polyvalents et mobiles,
susceptibles de se diriger vers une multiplicité de masters et de métiers.
1
Le projet pédagogique de cette mention est ambitieux et possède des qualités intrinsèques : fort apprentissage
de l’oral et de l’écrit, conjugaison du savoir-être et du savoir-faire dans la formation, équipe pédagogique
pluridisciplinaire. La bi-disciplinarité de la formation permet aux étudiants d’acquérir une solide formation en culture
générale. L’aspect professionnalisant est également perceptible, avec l’obligation de mobilité pour tous les étudiants.
Néanmoins, on peut s'interroger sur le fonctionnement du partenariat Département de Lettres- IRCOM. On
relève ainsi l’absence de nombreuses informations dans le dossier, et plus particulièrement celles concernant
l’organisation pédagogique et son fonctionnement entièrement dévolus à l’IRCOM, les confusions entre les dispositifs
de suivi des étudiants et d'orientation active, l’absence de suivis des cohortes pour évaluer l’insertion professionnelle
et la poursuite des études choisies, ce qui fragilise l’aspect professionnalisant à long terme, souhaité par la mention.
De plus, la séparation radicale entre gestion administrative et gestion pédagogique pose le problème de la bidisciplinarité et de la complémentarité entre les deux partenaires. Le pilotage partagé de la formation affermit le
choix de la bi-spécialisation en lettres modernes et en sciences politiques.

Points faibles :









Fonctionnement de l’équipe pédagogique difficile à percevoir.
Pas d’indications sur le fonctionnement des partenariats.
Absence de compétences transversales alors que la licence est bi-disciplinaire.
Absence de passerelles pour les réorientations.
Méthodologie du travail universitaire uniquement au premier semestre.
Absence de perspectives nettement définies pour les Lettres.
Suivi des étudiants non partagé entre l'IRCOM et le Département de Lettres.
Pas de suivi de cohortes.
Pas d’annexe descriptive au diplôme.
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : C
L’action des deux partenaires mériterait d'être mieux coordonnée. La répartition - gestion pédagogique pour
l’IRCOM et gestion administrative pour l’Université - pourrait être revue et partagée afin que les deux partenaires
apparaissent à égalité dans le processus de formation.
Il serait souhaitable de mettre en place des dispositifs de suivi des étudiants diplômés ou non, afin d’analyser
plus rigoureusement les débouchés, et d'affiner l’orientation après la L3, notamment pour les Lettres.
La mention, par l’introduction d’UE spécifiques en L3, pourrait mieux préparer aux concours de la fonction
publique (concours d’enseignement notamment) et aux concours d’entrée en IEP, ESC ou autres.
2
ACADÉMIE : NANTES
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit
La mention Droit de l’Université d’Angers a pour but de former les étudiants à la discipline juridique. Il s’agit
d’assurer à la fois l’acquisition des connaissances juridiques fondamentales (en droit privé, en droit public, en histoire
du droit et en science politique), mais aussi la maîtrise des divers exercices auxquels sont habituellement soumis les
étudiants en droit (dissertations, commentaires de textes ou de décisions, études de cas…). Ces connaissances et
cette méthodologie permettent aux étudiants d’envisager avec sérénité soit la poursuite de leurs études dans les
différents masters juridiques, soit une insertion professionnelle grâce aux compétences acquises (pouvoir assurer une
mission de conseil juridique, rédaction de contrats, analyse et compréhension des problèmes juridiques, préconisation
de solutions…). Ainsi, sont accessibles des emplois tels que juriste d’entreprises, responsable des ressources
humaines, juriste dans des organismes publics….
La formation est bâtie en un seul parcours cohérent afin de permettre aux étudiants une bonne maîtrise des
fondamentaux du droit. Une spécialisation est progressivement offerte par l’intermédiaire d’un choix d’options.
Indicateurs
429
272
207
1%
1%
% d'abandon en L1
10 %
8%
54 %
NR
NR

Le dossier présenté est assez hétérogène. Il comprend à la fois des éléments de grande qualité tels que la
présentation de la structure des enseignements et des compétences acquises, mais passe aussi sous silence quantité
1
d’éléments, comme par exemple l’absence de statistiques exploitables et surtout exploitées qui est préjudiciable. Au
titre des remarques générales, il apparaît, notamment, que la duplication de la licence Droit sur deux sites (Angers et
Cholet) est juste mentionnée sans être expliquée ni même analysée en termes de résultats. Les deux villes n’étant
distantes que de 60 kilomètres, ce doublon ne semble pas justifié.
Sur le projet pédagogique, le dossier est plutôt bien construit (fiche RNCP ; logique de compétences) et la
formation est bien construite (enseignements bien organisés et équilibrés). L’acquisition d’un socle de compétences
commun à tous les juristes, avec seulement une spécialisation acquise par voie d’options et non de parcours, est
justifiée. L’équilibre des semestres est remarquable. En revanche, la proportion de TD en licence est faible et n’est
pas cohérente avec l’évaluation de la L1 basée uniquement sur le contrôle continu. L’évaluation des enseignements,
insuffisamment développée, semble modérément prise en compte par l’équipe pédagogique pour améliorer la
formation.
Concernant le dispositif d’aide à la réussite, la mise en place du plan de réussite en licence s’est traduite par
des innovations intéressantes. En revanche, la licence en Droit informe peu les étudiants et le tutorat est peu
développé.
C’est sur l’insertion professionnelle et la poursuite des études choisies que le dossier est le moins performant.
Le défaut d’outil statistique sur le devenir des étudiants prive l’équipe pédagogique d’informations précieuses pour
adapter la formation de licence aux besoins des étudiants et du marché du travail. Un stage n’est pas vraiment
intégré au cursus des étudiants.
Enfin, sur le pilotage de la formation, si l’équipe s’est bien structurée pour répondre aux exigences nouvelles
d’ouverture vers les lycées et de pilotage et de suivi des étudiants, le défaut d’outil statistique est, là encore,
préjudiciable.

Points forts :
La maquette d’enseignement est bien construite et équilibrée tout au long des trois années de la
licence.
 L’équipe est bien organisée pour le pilotage de la licence.
 Les compétences additionnelles que sont l’informatique et les langues sont prises en compte à chacun
des semestres de licence.
 La liaison est bien organisée avec les masters et licences professionnelles de l’Université d’Angers.


Points faibles :
Absence d’outil statistique sur le devenir et l’origine des étudiants, interdisant un réel pilotage de la
licence.
 Défaut d’utilisation de l’évaluation des enseignements.
 Défaut de liaison avec le secteur privé et le secteur public.
 Stage non valorisé et seulement optionnel.
 Absence de justification du site de Cholet.
 Absence de dispositif spécifique pour les stagiaires de formation continue.
 Faible encouragement à la mobilité internationale.

Notation

L’Université d’Angers devrait se doter d’une organisation assurant un suivi des étudiants, diplômés et non
diplômés, et transmettre les informations recueillies aux composantes afin que les équipes pédagogiques soient en
2
mesure d’en tirer des conséquences sur les modalités d’enseignement, d’évaluation des connaissances et
compétences acquises et d’information des étudiants.
La licence en Droit pourrait offrir plus d’enseignements en travaux dirigés afin d’avoir un véritable contrôle
continu.
Une plus grande ouverture vers le monde professionnel pourrait être réalisée, notamment en intégrant
véritablement un stage dans le processus de formation.
Une prise en charge spécifique des stagiaires de formation continue pourrait être mise en place.
Un plus grand encouragement à l’ouverture des étudiants vers l’international devrait être offert.
3
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Administration publique
La licence d'Administration publique (LAP) est une formation dispensée aux titulaires d’un Bac+2 ou
équivalents. Il s’agit donc d’une formation en un an délivrant un diplôme de Bac+3.
Cette formation a pour objet de préparer au mieux les étudiants aux concours administratifs. Il s’agit donc de
leur permettre de maîtriser les matières fondamentales du droit public (droit constitutionnel, droit administratif,
finances publiques…), mais aussi des matières d’ouverture de manière à mieux les préparer aux épreuves de culture
générale (économie, problèmes politiques et sociaux contemporains).
Dans le cadre de cette mention, un souci particulier a été apporté à la méthodologie propre aux concours afin
que les étudiants se familiarisent avec ce type d’épreuves.
Indicateurs
SO
SO
NR
SO
NR
% d'abandon en L1
SO
SO
SO
NR
NR

L’existence d’une LAP à l’Université d’Angers est justifiée eu égard aux besoins de formation des étudiants aux
concours administratifs. Le dossier de présentation de cette licence est très hétérogène. Il affiche de grandes qualités
sur la construction et le contenu des enseignements proposés. En revanche, il ne mentionne pas de dispositif de suivi
1
des étudiants. De plus, certains de ses développements sont parfois inadaptés à la licence 3 en question, ce qui révèle
des « copier-coller » malheureux.
Sur le projet pédagogique, la maquette proposée apparaît convaincante, mêlant l’acquisition des
connaissances, mais aussi des méthodes nécessaires à l’obtention d’un concours administratif. On peut regretter
néanmoins que les fiches RNCP et l’annexe descriptive au diplôme aient été rédigées de façon trop sommaire. De
même, les procédures d’évaluation des cours et de la formation par les étudiants sont insuffisantes et aucune
adaptation n’est prévue pour les stagiaires relevant d’un statut de formation continue.
Sur les dispositifs d’aide à la réussite, la LAP proposée présente pour avantage des enseignements de
méthodologie sans lesquels il est impossible de décrocher un concours. L’équipe pédagogique s’est également
largement orientée vers l’aide à l’élaboration du projet professionnel des étudiants. En revanche, on peut s’étonner
que dans ce cadre aucun enseignement de mise à niveau ne soit prévu, alors que la LAP accueille des étudiants qui ne
sont pas tous titulaires d’un diplôme juridique.
Sur l’insertion professionnelle et la poursuite des études choisies, la LAP échappe assez largement à la grille
d’analyse, dans la mesure où son objet principal est la formation aux concours administratifs. Néanmoins, une
ouverture est possible vers les masters de droit public, ce qui peut être utile aux étudiants souhaitant passer des
concours de niveau A+. En revanche, le faible encouragement à réaliser un stage est regrettable. Est également
préjudiciable l’absence totale de mise en œuvre d’outils pour suivre le devenir des étudiants.
Sur le pilotage de la formation, l’absence d’outil statistique se fait encore plus ressentir. Il est alors impossible
pour l’équipe pédagogique d’adapter la formation, si ce n’est à l’occasion de remarques formulées de façon plus ou
moins informelle par les étudiants.

Points forts :





Structure des enseignements.
Enseignement de la méthodologie propre au concours.
Entretiens individuels du responsable de la formation avec les étudiants.
Ouverture possible sur des masters.
Points faibles :





Absence totale de dispositif de pilotage et de suivi des étudiants.
Défaut d’évaluation méthodique des enseignements et de la formation.
Absence d’enseignements de mise à niveau pour les étudiants non titulaires d’un diplôme juridique.
Fonctionnement de l’équipe pédagogique opaque.
Fiche RNCP et Annexe descriptive au diplôme rédigées sommairement.
Notation

L’Université d’Angers devrait se doter d’une organisation assurant un suivi des étudiants, diplômés et non
diplômés, et transmettre les informations recueillies aux composantes, afin que les équipes pédagogiques soient en
mesure d’en tirer des conséquences sur les modalités d’enseignement, sur l’évaluation des connaissances et
compétences acquises et sur l’information des étudiants. Plus spécialement, les réussites aux concours devraient aussi
pouvoir être identifiées de façon moins « artisanale ».
La LAP pourrait procéder à une évaluation systématique des enseignements et de la formation.
2
La rédaction du dossier d’habilitation et des documents annexes devrait être davantage spécifique à la
mention Administration publique, et les documents tels que l’ADD et la fiche RNCP rédigés avec davantage de soins et
en prenant en considération une logique de « compétences acquises » pour l’instant absente.
Un stage pourrait être valorisé afin de permettre aux étudiants de mieux réfléchir aux concours qu’ils
souhaitent passer.
Des enseignements de mise à niveau pourraient être mis en place.
3
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Sciences économiques et de gestion
La licence mention Sciences économiques et de gestion est issue de la fusion des licences Administration
économique et sociale et Sciences économiques et de gestion. En première année, un parcours commun est proposé à
l’ensemble des étudiants intéressés par l’économie et la gestion. Ils ont ensuite la possibilité de choisir entre trois
parcours en deuxième année : Economie, Gestion ou Administration et entre cinq parcours en troisième année :
Economie, Gestion, Banque finance assurance, Contrôle, comptabilité, audit et Management international, ces trois
derniers parcours étant sélectifs. Après avoir suivi un enseignement pluridisciplinaire (économie, gestion, droit,
histoire, techniques quantitatives, informatique), les étudiants peuvent ainsi se spécialiser progressivement en
économie ou en gestion.
Des dispositifs permettant de s’adapter aux différents publics d’étudiants accueillis sont mis en place : remises
à niveau en mathématiques, anglais ou français pour les étudiants en difficulté, et module d’approfondissement pour
les autres.
Cette licence permet aux étudiants de s’orienter, dès la fin de la deuxième année, vers des licences
professionnelles (Commerce, Hôtellerie, Management des organisations…) ou la licence d’Administration publique
(préparant aux concours administratifs) et, au sortir de la troisième année, vers des masters proposés à l’Université
(Management, Management international, Stratégies et ingénierie économiques, Banque finance assurance) ou dans
d’autres universités, ainsi que vers les écoles de commerce ou vers des métiers du type chargé d’études économiques
et statistiques, assistant de gestion ou encore chargé de mission.
Indicateurs
315
190
259
1%
4,6 %
% d'abandon en L1
8,5 %
31,6 %
5,3 %
?
?
1

Les enseignements proposés dans le cadre de la licence Sciences économiques et de gestion sont tout à fait
conformes à ce type de licence généraliste. Ils ont l’intérêt de couvrir une large palette de matières en première
année et ainsi de permettre aux étudiants de faire un choix éclairé entre l’économie et la gestion. Les possibilités
d’orientation sont dès lors nombreuses, ce qui offre de multiples débouchés aux étudiants, aussi bien au niveau
licence qu’au niveau master.
Les dispositifs d’aide à la réussite mis en place devraient permettre d’améliorer des taux de réussite
particulièrement bas. A cet égard, la mise en place de remises à niveau pour les étudiants en difficulté apparaît tout
à fait pertinente. Son corollaire, à savoir l’instauration d’une UE d’approfondissement pour les étudiants réussissant
chacun des trois tests de niveau (anglais, mathématiques et français) doit également être saluée comme une bonne
pratique, permettant de motiver les meilleurs étudiants. L’instauration du contrôle continu précoce, régulier et
progressif en première année, est également un élément qui devrait concourir à cet objectif.
Si les taux de réussite en master des étudiants inscrits dans une filière sélective en L3 sont particulièrement
élevés, on peut regretter l’absence d’informations sur le devenir des étudiants qui ont eu la licence dans les parcours
Economie ou Gestion. De la même façon, si l’on peut apprécier la présence d’un stage obligatoire dans le parcours
Gestion, on peut s’étonner que celui-ci ne soit que facultatif dans le parcours Economie, même si ces étudiants
bénéficient, comme ceux inscrits dans les autres parcours, d’une UE « projet professionnel personnel ».
L’équipe pédagogique est diversifiée, aussi bien en termes de disciplines que de statuts, et semble avoir un
mode de fonctionnement collectif propice à l’évolution de la licence, la fusion des deux anciennes licences
Administration économique et sociale et Sciences économiques et de gestion en est un parfait exemple. De plus, elle
s’est dotée d’un conseil de perfectionnement et d’une commission pédagogique qui devraient lui permettre de mieux
tenir compte des évaluations des étudiants et de mieux analyser l’efficacité des dispositifs mis en place, notamment
dans le cadre du plan réussite en licence.

Points forts :
Adaptation à la multiplicité des publics étudiants accueillis : modules de remises à niveau et
d’approfondissement.
 Spécialisation très progressive des parcours.
 Mise en place d’un anglais renforcé.
 Effort d’informations, aussi bien à l’intention des lycéens que du monde professionnel (chambre de
commerce et d’industrie, entreprises…).
 Accent mis sur le projet professionnel personnel de l’étudiant.
 Mise en place effective de procédures d’évaluation des enseignements et utilisation des résultats pour le
pilotage de la licence.
 Restructuration du projet pédagogique bien menée.


Points faibles :
Manque d’informations sur les caractéristiques des étudiants, aussi bien à l’entrée qu’à la sortie de la
licence.
 Faible prise en compte des compétences transversales.
 Faiblesse du taux de réussite peu explicitée.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
2
Il conviendrait de mettre en place un véritable suivi statistique des étudiants, et ce, afin de connaître leurs
caractéristiques à l’entrée et à la sortie de la licence et ainsi de pouvoir les utiliser pour améliorer le pilotage de la
licence. Une réflexion sur la faiblesse du taux de réussite mériterait aussi d'être menée.
Il serait également souhaitable d’envisager des procédures particulières pour permettre l’accès à la formation
des stagiaires de la formation continue ou des apprentis. De même, une politique d’accueil des étudiants ayant des
contraintes particulières devrait être développée.
3
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Ingénierie des services
La licence Ingénierie des services offre la possibilité aux étudiants de se former aux métiers du secteur des
services, et ce, sur différents sites de l’académie (Angers, Cholet, Saumur). Outre les éléments fondamentaux de
communication et de management dispensés à tous les étudiants, ceux-ci peuvent choisir entre deux aspects de la
relation de service : technique ou sociale. Six parcours, correspondant à des domaines d’application, sont proposés
dès la première année : Tourisme et loisirs (Angers), Valorisation touristique et économique de la culture, des arts et
du patrimoine (Saumur), Animation sociale, culturelle et de loisir (Cholet), Management territorial des services de
proximité (Saumur), Tourisme et loisirs sportifs (Saumur) et Maintenance et sécurité des patrimoines bâtis industriels,
d’habitation et de services (Angers).
A l’issue de cette licence, les étudiants peuvent exercer un emploi de cadre intermédiaire dans le secteur des
services ou poursuivre leurs études en master pour occuper un emploi de cadre supérieur dans ce même secteur.
Indicateurs
NR
NR
NR
NR
NR
% d'abandon en L1
NR
75 % ?
NR
NR

Grâce à la variété des enseignements proposés, la licence Ingénierie des services offre une formation
spécifique à l’ensemble des étudiants souhaitant s’orienter vers le secteur des services, et ce, que ce soit en
1
formation initiale, en formation continue ou en alternance. En cela, elle répond de façon satisfaisante aux objectifs
fixés, à savoir la formation de cadres intermédiaires capables d’occuper des emplois de service.
Les dispositifs d’aide à la réussite mis en place au sein de cette licence, comme le renforcement des TD de
méthodologie du travail universitaire, l’introduction du contrôle continu intégral en première année, le
développement d’enseignements de soutien en maîtrise de la communication écrite et orale (notamment pour les
étudiants étrangers) et la mise en place d’entretiens individuels, sont effectivement susceptibles de favoriser la
réussite des étudiants.
Outre les unités d’enseignements de projets individuels de formation, le fait que deux semestres soient
consacrés à des stages est un gage de la professionnalisation de cette formation. Cela permet aux étudiants de faire
un choix éclairé de leur future orientation professionnelle. Ils peuvent ainsi opter pour une insertion professionnelle
rapide (soit en licence professionnelle, soit en choisissant l’alternance ou l’apprentissage) ou choisir de poursuivre
leurs études en master.
Si l’on peut saluer la présence d’un conseil de perfectionnement, qui permet de s’adapter aussi bien aux
besoins des professionnels du secteur qu’aux souhaits des étudiants, on peut regretter que le fonctionnement de
l’équipe pédagogique ne repose que sur quelques personnes et s’interroger sur leur réelle collaboration, sachant
qu’ils sont chacun responsable d’un parcours différent sur un site différent.
Enfin, il convient de déplorer l’absence de toute donnée statistique dans le dossier, si ce n’est le fait que le
taux de réussite varie selon la nationalité et la série du baccalauréat de l’étudiant (35 % pour les bacs techniques et
81 % pour les bacs généraux). Ainsi, on n’a aucune idée du nombre d’étudiants inscrits dans cette licence, du nombre
d’étudiants inscrits dans chacun des parcours, de leur taux de poursuite d’études (« une majorité » étant une
indication bien vague), de leur taux de réussite en master, ou de leur insertion professionnelle.

Points forts :
Accent mis sur la professionnalisation des étudiants.
Développement important des relations internationales.
 Importance des partenariats avec le secteur professionnel, les collectivités locales et les structures
académiques.
 Multiplicité des débouchés offerts aux étudiants.



Points faibles :
Manque de progressivité de la formation, qui apparaît trop tubulaire, avec une spécialisation trop rapide
des étudiants.
 Absence de statistiques, aussi bien sur le nombre des étudiants inscrits, leur répartition sur chaque site,
que sur leurs caractéristiques à l’entrée ou leur choix d’orientation.
 Pas de tutorat, ni de méthodologie du travail universitaire.
 Manque d’explications sur le fonctionnement concret de la licence dispersée sur différents sites.
 Absence de fiche d’autoévaluation.

Notation

Il serait précieux d’organiser un véritable suivi des étudiants, de connaître leurs caractéristiques à l’entrée en
licence et à la sortie de celle-ci. Cela devrait fournir à l’équipe pédagogique des indicateurs lui permettant
d’améliorer le pilotage de cette licence.
2
Il serait aussi souhaitable de s’assurer de l'existence d'une réelle collaboration entre les membres de l’équipe
pédagogique de la licence, dispersés sur différents sites, et vérifier si les enseignements communs à l’ensemble des
parcours sont bien les mêmes d’un site à l’autre (y a-t-il mutualisation des enseignements ? ou répétition des
enseignements sur les différents sites ?).
Il apparaît enfin nécessaire de préparer les étudiants à la certification informatique et internet (C2i) et de les
faire bénéficier du tutorat, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.
3
ACADÉMIE : NANTES
Demande n°S3LI120000855
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Histoire
La mention Histoire de l’Université d’Angers constitue une filière traditionnelle dans le domaine des Sciences
humaines et sociales (SHS).
Cette formation permet une orientation progressive des étudiants dès la première année et leur offre une
diversité de choix pédagogiques comprenant une part très forte de culture générale. Les étudiants peuvent ensuite
poursuivre leurs études en master où les débouchés professionnels offerts, qui requièrent une bonne culture générale,
de solides connaissances en histoire, un esprit critique, une capacité d’analyse et de synthèse, sont plus diversifiés
(métiers de l’enseignement, métiers des archives et de la documentation, métiers de l’administration, métiers des
institutions culturelles, journalisme…).
Indicateurs
179
104
121
3%
5%
% d'abandon en L1
16 %
55 % / 84 %
84 % / 5 %
90 %
NR

La mention Histoire laisse, de manière traditionnelle, une large place à l’enseignement des quatre périodes de
la discipline (histoire ancienne, médiévale, moderne, contemporaine), tout en permettant aux étudiants de découvrir
d’autres disciplines du domaine des SHS (part importante de la géographie, langues et informatique). Les étudiants
acquièrent ainsi une solide culture générale via les enseignements qu'ils choisissent dans une longue liste proposée par
l’Université.
1
La formation permet aux étudiants de première année de se réorienter grâce à une part importante
d’enseignements mutualisés, et de construire peu à peu leur projet personnel et professionnel. En L3, des
enseignements pré professionnels sont proposés, ce qui permet aux étudiants de se diriger vers une carrière
professionnelle ou de mieux préparer leur entrée en master. La poursuite d’études en master, à l’Université d’Angers
ou ailleurs, est majoritaire après la licence.
La formation, dans les unités d’enseignement (UE) disciplinaires ou non, permet aux étudiants d’acquérir un
certain nombre de compétences transversales, telles que l'expression écrite et orale, l'esprit de synthèse ou
d’analyse, l'autonomie dans le travail personnel, la capacité d’adaptation…

Points forts :






Une spécialisation progressive accompagnée d'un large choix d'enseignements mutualisés.
Une équipe pédagogique bien structurée qui assure un bon suivi des étudiants.
Une bonne aide à la définition du projet personnel et professionnel.
Une aide à la réussite et un accompagnement fort des étudiants par l’équipe pédagogique.
Une articulation satisfaisante avec les masters de l’Université ou d’autres masters de la discipline.
Points faibles :
La lecture de l'offre de formation est rendue peu aisée compte tenu du grand nombre de choix de cours
proposés aux étudiants.
 L’évaluation des enseignements par les étudiants n'est pas effective.
 L’auto-évaluation de la formation n’est pas faite.

Notation

L'évaluation des enseignements par les étudiants mériterait d'être prise en compte pour améliorer la lisibilité
de l'offre de formation. Il serait bon également de mettre en place l'auto-évaluation.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Géographie
La mention Géographie de l’Université d’Angers offre une formation généraliste en première année, durant
laquelle de nombreux enseignements sont mutualisés, donnant à l’étudiant une bonne culture générale. L’équipe
pédagogique a simplifié sa formation pour rendre plus lisible sa spécialisation progressive avec des enseignements
professionalisants durant la dernière année de licence. Les deux grandes spécialités d’une licence de Géographie
apparaissent : l’enseignement ou l’aménagement du territoire. Des passerelles existent pour permettre aux étudiants
d’intégrer deux licences professionnelles Aménagements paysagers et Métiers du développement social urbain. Par
ailleurs, la poursuite d’études en master est prévue, avec trois parcours de master qui donnent aux étudiants des
débouchés sur les métiers pour lesquels ils ont été formés : enseignement, développement local, ingénierie
territoriale. Une partie importante des enseignements forment aux outils informatiques dans le domaine des SIG
(système d’information géographique), télédétection.
Indicateurs
48
40
33
3%
NT
% d'abandon en L1
9%
74 %
77 %

Cette mention est bien structurée par une équipe pédagogique qui se répartit l’ensemble des responsabilités
administratives, pédagogiques et transversales telles que : responsabilités « Erasmus », responsabilités « sorties de
terrain », responsabilité « tutorat », responsabilité « équipement informatique et TICE ». Le projet pédagogique est
cohérent sur les trois années de licence, avec une spécialisation progressive qui permet à l’étudiant de faire ses choix
1
de cursus vers l’enseignement ou le développement territorial. Le dispositif d’aide à la réussite combine informations,
tutorat et enseignants-référents. Par ailleurs, l’équipe pédagogique participe aux manifestations organisées par
l’Université pour l’orientation active des lycées et l’information sur la filière et ses débouchés. L’étudiant peut
poursuivre en licence professionnelle ou bien en master professionnel et de recherche, notamment à l’Université
d’Angers : masters professionnels Chargé développement entreprises et territoires ; Paysages et médiations ;
Professeur des lycées et collègues (PLC) histoire-géographie, et master recherche Territoires de l’urbain.
Classiquement, dans la formation en géographie, une part importante de celle-ci est consacrée à la maîtrise des outils
informatiques, logiciels de cartographie, de traitements de données, de traitement d’enquêtes, qui offre à l’étudiant
des débouchés supplémentaires dans les services techniques des collectivités ou une orientation vers des masters de
géomatique.

Points forts :
La progressivité de l’enseignement d’un point de vue pédagogique (équilibre des enseignements,
l’évaluation en contrôle continu et contrôle terminal) et de la spécialisation.
 Les débouchés indiqués en relation avec les enseignements dispensés.
 Le conseil de formation et les réunions avec les délégués étudiants.


Points faibles :




Manque de clarté dans la rédaction du dossier.
Données quasi-inexistantes sur les intervenants extérieurs et leur participation à la formation.
Manque d'informations sur le suivi des étudiants diplômés ou non et sur leur insertion professionnelle.
Aucune donnée concernant l'évaluation des enseignements et leur impact sur le pilotage.
Notation

La mise en œuvre d’un travail plus collaboratif dans la rédaction des documents paraît nécessaire pour
améliorer la qualité du dossier et en faciliter sa lecture.
Dans ce sens, il serait souhaitable que l'auto évaluation puisse être réalisée dans un cadre clairement défini
par l'établissement et intégrée pour améliorer l'offre de formation proposée. De même, il serait bon de prendre en
compte l'évaluation des enseignements.
Les dispositifs de suivi des étudiants et de leur insertion professionnelle sont également à mettre en place et à
utiliser. L'orientation active qui semble réduite à des avis écrits, mériterait d'être développée, tout comme les
dispositifs de valorisation qui sont apparemment inexistants.
Il serait peut être judicieux, pour améliorer la lisibilité de la formation et pour afficher clairement les relations avec
le milieu professionnel, de systématiser le stage de L3 en milieu professionnel.
Tout ceci contribuerait à faire évoluer la formation et à la rendre plus attractive.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Psychologie
La mention Psychologie de l'Université d'Angers constitue une filière traditionnelle dans le domaine des
Sciences humaines et sociales (SHS), où on relève un taux important d’inscrits en première année.
Elle permet une orientation progressive des étudiants à partir de la première année, où une partie des
enseignements proposés sont mutualisés avec d’autres mentions. Ceci aboutit à une diversité de choix pédagogiques
comprenant une très forte proportion de culture générale et une bonne professionnalisation.
Cette formation permet aux étudiants soit de s'orienter vers des licences professionnelles par le suivi de
passerelles, soit de poursuivre leurs études en master où les débouchés professionnels sont plus diversifiés
(psychologue, agent de services hospitaliers, animateur, éducateur, assistant d’éducation, éducateur de jeunes
enfants…). La culture générale acquise lors de cette formation leur permet également d'accéder au master des
Métiers de l’Enseignement et de la Formation ou aux concours administratifs.
Indicateurs
416
211
189
3%
0%
% d'abandon en L1
14 %
65 %
81 %
75 %
NR
1

Cette mention associe une solide formation disciplinaire dans les sous-disciplines de la psychologie et offre une
bonne diversification des enseignements. La part de professionnalisation est relativement importante, via
l’enseignement ou les stages de L3.
La formation permet éventuellement aux étudiants de première année de se réorienter grâce à une part
importante d’enseignements mutualisés. Elle donne aux étudiants qui poursuivent en L2 et en L3, la possibilité de
construire progressivement leur projet personnel puis professionnel. En L3, des enseignements pré-professionnels
offrent aux étudiants une ouverture vers des carrières professionnelles et améliorent leur orientation en master. La
poursuite d’études en master, à l’Université d’Angers ou ailleurs, est majoritaire après la licence (75 %).
A travers les unités d’enseignement (UE) disciplinaires ou non, les étudiants acquièrent un certain nombre de
compétences transversales et accèdent aussi à la certification en informatique et en langues.

Points forts :
La progressivité de la spécialisation tout au long de la licence, avec un large choix d’enseignements
éventuellement mutualisés.
 Une équipe pédagogique bien structurée qui assure un bon suivi des étudiants.
 Une aide à la réussite et un accompagnement fort des étudiants.
 Une bonne aide à la définition du projet personnel et professionnel avec l'implication active de l’équipe
pédagogique.
 La formation est aussi professionnalisante.
 Une articulation satisfaisante avec les masters de l’Université ou d’autres masters de la discipline.


Points faibles :
La lecture de l'offre de formation est parfois difficile compte tenu du large choix de cours proposés aux
étudiants.
 L’utilisation de l’évaluation de la formation par les étudiants est encore faible.
 Celle concernant l’autoévaluation au niveau de l’établissement n’est pas très claire.

Notation

Une meilleure utilisation de l’évaluation des enseignements par les étudiants contribuerait à améliorer la
lisibilité de la formation et pourrait servir à perfectionner le pilotage de la mention. L’autoévaluation mériterait
d'être prise en compte plus activement afin d'améliorer la qualité du dossier.
2
ACADÉMIE : NANTES
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Informatique
L’Université d’Angers propose une formation de niveau Bac+3 en Informatique conduisant à l’obtention du
diplôme de licence Sciences et technologies mention Informatique.
Au cours de cette formation, l’étudiant acquiert non seulement une culture scientifique de base, mais aussi les
fondamentaux de l'informatique et une solide compétence pour des développements informatiques professionnels. Les
débouchés sont soit la poursuite d’études en master d’Informatique à l’Université d’Angers ou dans une autre
université, soit une insertion professionnelle dans des métiers liés au développement d’applications informatiques ou
à l’exploitation et à la maintenance des systèmes informatiques de l’entreprise.
Indicateurs
204
159
28
14 %
2%
% d'abandon en L1
7%
47 %
58 %
89 %

Le dossier est détaillé et bien présenté.
L’objectif de cette mention est de former des informaticiens pouvant, selon leur choix, poursuivre des études
en master (ce qu’ils font en grande majorité) ou entrer dans la vie active.
Cette mention ne possède qu’un seul parcours, ce qui s’explique par un flux d’étudiants faible et par la
volonté de proposer une formation généraliste.
1
Les deux premières années sont effectuées dans le cadre du portail MPCIE (Mathématiques, Physique, Chimie,
Informatique, Economie) où l’étudiant est orienté progressivement vers la mention de son choix.
Les dispositifs d’aide à la réussite mis en place dans le cadre de ce portail sont nombreux. On y retrouve une
procédure d’orientation active pour les futurs L1, des enseignements de mise à niveau et une UE réservée à la
méthodologie du travail universitaire. Le dispositif de tutorat d’accompagnement, permettant à des étudiants de
master ou de L3 d’aider des étudiants moins avancés, mériterait d’être davantage développé.
Les acteurs impliqués dans le pilotage de la formation sont indiqués dans le dossier, pour le portail d’une part,
et pour la mention d’autre part. Le mode de fonctionnement de l’équipe de pilotage du portail pourrait quant à lui
être mieux détaillé. L’équipe de pilotage de la mention semble réduite, pour sa part, à son responsable, ce qui
s'explique aisément par un faible nombre d’étudiants en L3.

Points forts :




Acquisition de connaissances transversales.
Stage de deux mois encouragé en fin de cursus.
Dispositifs d’aide à la réussite.
Points faibles :



Tutorat d’accompagnement peu développé.
Pas d’intervenant professionnel en troisième année.
Statistiques sur les étudiants et leur devenir.
Notation

Il serait judicieux d'impliquer en L3 des intervenants du milieu professionnel dans la formation et de les
associer au pilotage de la mention. Il serait également intéressant de mettre en place une procédure de suivi des
étudiants diplômés ou non, qui pourrait permettre, par une meilleure connaissance de la population étudiante, de
mieux contrôler les effectifs, notamment ceux du L3.
2
ACADÉMIE :
Établissement : Université d’Angers
Mention : Sciences physiques et chimiques
La mention Sciences physiques et chimiques présentée par l’Université d’Angers est une formation généraliste
destinée à donner une solide formation de base en physique et en chimie. Sa finalité principale est la poursuite
d’études, en master, notamment dans le bassin universitaire d’Angers, dans les domaines des technologies de
l’environnement, du développement durable, des nanotechnologies, voire des télécommunications optiques. La
préparation aux concours visant les métiers de l’enseignement est également mise en avant par les porteurs de
projets. Enfin, dans la perspective d’études courtes, il est également possible à un étudiant de rejoindre le monde du
travail en fin de licence, avec une troisième année de type licence professionnelles.
La mention est déclinée au niveau L3 en quatre parcours : Physique–Applications, Physique–Chimie, Chimie–
Environnement et Chimie–Médicaments. Un cinquième, Forensic appliqué à la criminologie, est possible et nécessite
une mobilité obligatoire d’un semestre aux Etats-Unis.
Indicateurs
204
159
63
1%
22 %
% d'abandon en L1
7%
48 %
2%
NR
NR

La mention Sciences physiques et chimiques offre des débouchés diversifiés, allant des masters à finalité
recherche ou professionnelle, à des études plus courtes sanctionnées par une licence professionnelles, en passant par
des possibilités d’intégration sur titre en écoles d’ingénieurs. Cette mention de licence s’articule efficacement avec
1
l’offre locale de masters, eux-mêmes bien adossés au contexte local en recherche. La maîtrise des compétences
transversales en fin de licence est mise en avant par les porteurs de la mention, qui ont mis les moyens –dès le S1pour atteindre cet objectif : l’esprit d’analyse, la synthèse, le travail en groupe, la présentation, la mise en
perspective des résultats, l’acquisition de l’autonomie dans le travail personnel, l’esprit critique et l’adaptabilité. Le
travail amont à cette mention, i.e. l’orientation active des futurs primo-entrants, est assuré au niveau central, via un
dispositif efficace à deux volets : « portail admission post-bac conseils » et « portail admission orientation active ». La
spécialisation progressive de l’étudiant est également convaincante. Elle prend bien soin de ne pas enfermer trop tôt
l’étudiant dans une structure tubulaire, mais lui offre plutôt, à différentes étapes de son parcours, des passerelles
internes ou externes à la mention, lui donnant ainsi le droit de se chercher voire de se tromper. Enfin, en termes de
préparation à l’orientation, l’Université encourage à la mobilité, non seulement par des aides financières, mais
également dans la mention par un enseignement dispensé en anglais en L3.

Points forts :
Bonne progressivité du cursus, vastes débouchés et valorisation du projet professionnel dès le début de
la licence (utilisation d’un « Carnet de bord »).
 Une ouverture internationale développée.
 Passage au tout contrôle continu qui assure une bonne transition avec les pratiques du lycée.
 La possibilité, dans le cadre d’une mise à niveau pour les étudiants venant d’horizons variés, de faire la
L1 en deux ans.


Points faibles :



Manque d’informations concernant l’insertion professionnelle.
Proportion un peu forte des cours magistraux en L1
L’usage modéré des TICE.
Notation

Les cours de TD intégrés au niveau du L1 pourraient être généralisés, afin d'éviter un déséquilibre CM/TD au
sein de la formation, et être complétés par la mise en place de colles. Cela contribuerait à renforcer le dispositif de
suivi des étudiants, qui mérite d'être étendu aux niveaux L2 et L3.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Mathématiques
L’Université d’Angers propose une formation de niveau Bac+3 en mathématiques conduisant à l’obtention du
diplôme de licence Sciences et technologies mention Mathématiques. Tout au long de ces trois années, l’étudiant
acquiert une culture scientifique de base et les connaissances mathématiques nécessaires à des études scientifiques,
et peut suivre un parcours de spécialisation en troisième année.
Trois parcours sont offerts aux étudiants de L3: Mathématiques (LMM) qui offre de nombreuses possibilités de
poursuite d’études, comme les masters de mathématiques appliquées, l’intégration de grandes écoles et la
préparation aux carrières de l’enseignement ; Mathématiques-Finance-Economie (LMFE) qui permet d’envisager des
poursuites d’études dans des masters professionnels tels que le master Banque-Finance-Assurance de l’Université
d’Angers ; Mathématiques à distance (LAD) qui vise plus particulièrement les métiers de l’enseignement et qui est
réservé aux étudiants souhaitant suivre cette mention à distance.
Indicateurs
204
159
34
1%
4%
% d'abandon en L1
7%
46 %
58 %
100 %

Dans l'ensemble, le dossier est agréable à lire et présente de façon claire la mention. L’objectif de la
formation est de former des mathématiciens qui peuvent poursuivre leurs études en master, intégrer une grande
école ou encore se destiner aux métiers de l’enseignement.
1
Cette mention possède trois parcours. Les parcours LMM et LMFE sont bien justifiés, bien que le flux
d’étudiants pour le parcours LMFE semble incertain. Le troisième parcours, LAD, a pour objectif premier la
préparation aux métiers de l’enseignement et ne peut être suivi qu’à distance. Son existence par rapport au parcours
LMM, qui prépare aussi aux carrières de l’enseignement, aurait mérité d’être mieux expliquée.
Les deux premières années de cette licence sont effectuées dans le cadre du portail MPCIE (Mathématiques,
Physique, Chimie, Informatique, Economie) et l’étudiant est amené à faire progressivement le choix de sa mention.
Les dispositifs d’aide à la réussite mis en place dans le cadre de ce portail sont nombreux et vont de la
procédure d’orientation active pour les futurs L1 aux enseignements de mise à niveau et à l’unité de méthodologie du
travail universitaire. Le dispositif de tutorat d’accompagnement permettant à des étudiants de master ou de L3
d’aider des étudiants moins avancés mériterait d’être davantage développé.
Les acteurs impliqués dans le pilotage de la formation sont indiqués dans le dossier pour le portail d’une part
et pour la mention d’autre part. L’équipe de pilotage de la mention est composée du responsable de la mention et
d’un responsable par parcours. Le mode de fonctionnement de ces deux équipes de pilotage n'est pas assez détaillé.

Points forts :



Dispositifs d’aide à la réussite dans le cadre du portail PCMIE.
Poursuites d’études variées.
Points faibles :



Non justification de l’existence du parcours LAD par rapport au parcours LMM.
Manque d'explication du fonctionnement pédagogique du parcours LAD.
Confusion entre connaissances et compétences dans la fiche RNCP.
Notation

Il conviendrait de réfléchir à l'existence du parcours LAD par rapport au LMM. Dans ce cadre, il serait peut être
judicieux de créer un seul parcours ayant deux modes de transmissions des connaissances, l’un en présentiel et
l’autre à distance. L’expérience d’enseignement à distance proposé par cette mention est tout à fait intéressante. Il
est dommage que l’ensemble de la formation ne semble pas en tirer des bénéfices. A moins que ce ne soit un oubli
dans le dossier, aucun cadrage pédagogique de l’Université n’apparait sur l’enseignement à distance. Cela pourrait
certainement aider les formations choisissant ce mode d’enseignement.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Sciences du vivant et Géosciences
La mention Sciences du vivant et Géosciences (SVG) propose une formation pluridisciplinaire, à la fois sur les
sciences de la vie et les sciences de la Terre. Bâtie sur un portail généraliste et commun (Sciences de la vie et de la
Terre, SVT), elle propose dès les premiers semestres, et de manière progressive, des options introductives aux quatre
parcours thématiques spécifiques proposés en L3 : Biologie des organismes et des populations, Sciences des
productions végétales, Biologie cellulaire et moléculaire et Physiologie, géosciences et environnement. Un cinquième
parcours, Chimie-Environnement, est disponible à l’interface du portail Mathématiques-Physique-ChimieInformatique-Economie (MPCIE). Outre les différents masters locaux qui se situent dans le prolongement des
différents parcours, cette formation permet d’accéder au niveau L3 à des licences professionnelles et à la formation
des Maîtres via l'entrée dans le master correspondant. Cette offre a particulièrement intégré les composantes socioéconomiques locales avec une forte composante végétale et géosciences en adéquation avec le pôle de compétitivité
« Végépolys ».
Indicateurs
193
212
116
NR
NR
% d'abandon en L1
5%
NR
NR
NR
NR

La mention présentée dans ce dossier apparaît globalement satisfaisante, avec une offre cohérente adaptée au
contexte universitaire, avec des masters qui se positionnent comme des prolongements naturels des différents
parcours, mais aussi régional, en prenant en compte les caractéristiques du marché de l’emploi local.
1
La formation proposée est basée sur un portail commun de deux années pendant lesquelles des modules
optionnels sont introduits de manière progressive, en accord avec les champs d’intérêts des étudiants, mais aussi en
fonction des parcours possibles. C’est un choix stratégique qui permet aux étudiants de se spécialiser progressivement
en fonction de leur projet professionnel. Une UE « projet professionnel personnel » est ainsi rendue obligatoire dès le
S2. Le contrepoids de cette diversité d'UE optionnelles réside plus dans la difficulté d’assurer une totale liberté de
choix de ces UE que dans la mise en place de pré-parcours rigides se constituant en prérequis pour chaque parcours.
La maquette affiche donc une volonté claire de ne pas contraindre les parcours et de conserver une possibilité de
réorientation en L1 et L2. Il est cependant regrettable qu'aucune statistique ne soit donnée à ce sujet. La carte des
enseignements est en adéquation avec la formation proposée qui tient elle-même compte des ouvertures vers des
licences professionnelles, masters et des données régionales.
La lecture du projet met en évidence une préoccupation réelle de l’équipe pédagogique pour l’information,
l’orientation, l’accompagnement et le suivi des étudiants. De la même manière, l’intégration dans la formation
d’étudiants issus d’autres filières (DUT, BTS, médecine, pharmacie) a été mise en place de manière formelle et
active. L’intégration d’étudiants issus de filières non scientifiques, via des remises à niveau clairement positionnées,
n’a pas été négligée et représente un effort tout particulier de l’équipe pédagogique.

Points forts :
Formation proposée compatible avec les parcours de L3 et les masters affichés.
Parcours clairement affichés et évolutifs (via l’accord du CEVU et de la commission pédagogique).
 L’encadrement et le pilotage de l’équipe pédagogique qui prennent en compte les flux internes et
externes d’étudiants.
 Encouragement à la mobilité internationale avec quelques enseignements en anglais.



Points faibles :
Trop d’UE optionnelles en L2, avec un fléchage anticipé des parcours.
UE libre de 2 ECTS seulement par semestre.
 La faible intervention de professionnels dans la formation est regrettable au vu des ouvertures affichées
en relation avec un pôle d’activité local.
 La compensation par année qui risque de constituer un handicap pour les étudiants désireux d’intégrer
d’autres universités dont la compensation est réduite au semestre.
 L’évaluation des UE par les étudiants ne semble pas formalisée et semble dépendre de la volonté de
l’enseignant.
 L'utilisation limitée des TICE


Notation

La formation propose un nombre croissant d’UE optionnelles qui sont adaptées aux parcours affichés.
Cependant, ce nombre d’UE optionnelles, de 1 en S1, passe à 2 en S2 et atteint 4 sur 5 dès le S3. Les difficultés
qu’engendre le nombre important d’options sont évidentes et sont soulignées par l’équipe elle-même dans son
autoévaluation. Une offre plus restreinte, et donc moins immédiatement spécialisée, permettrait, d'une part, de
limiter l’apparition anticipée de parcours et, d'autre part, de faciliter les changements d’orientation en cours de L2
par exemple, et allègerait aussi la tâche de l’équipe pédagogique. Il apparaît, à la lecture du précédent rapport,
qu’une des critiques de la commission avait été le monolithisme de la formation, spécialement en Géosciences, et
que la solution proposée était l’augmentation de l’offre optionnelle. Cette remarque a été prise en compte, mais
l’affichage pléthorique des UE optionnelles, tout en étant recommandées pour tel ou tel parcours, tend à conserver la
structure qui était à l’origine de la critique. Une modification importante de la seconde année semble donc
indispensable.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Sciences exactes et naturelles
La mention Sciences exactes et naturelles (SENA) est spécifique à la 3ème année de licence. L’objectif principal
de la formation est de proposer aux étudiants issus d’une filière scientifique un niveau de connaissances leur
permettant de s’orienter vers un master spécialisé en métiers de l’enseignement.
La licence SENA de l’Université d’Angers est donc une mention délivrée en troisième année, après une
formation en L1 et L2 suivie soit en SVT (Sciences du vivant et de la Terre) soit en MPCIE (Mathématiques, Physique,
Chimie, Informatique, Economie). Par les enseignements dispensés, les étudiants prennent connaissance du milieu
éducatif et acquièrent une culture générale hors du domaine scientifique.
Indicateurs
SO
SO
48
SO
SO
% d'abandon en L1
SO
66 %
17 %
% de poursuite des études en master ou dans une école *
NR
% d'insertion professionnelle *
NR
*Masterisation de l’enseignement

La L3 Sciences exactes et naturelles de l’Université d’Angers est bien construite et cohérente. Le projet
pédagogique est clairement spécifié. Il vise à combler un déficit en termes de formation non scientifique pour les
futurs professeurs des écoles, et des enseignements ont été introduits en conséquence. L’étudiant doit réaliser un
stage en école qui lui permet de se confronter au milieu éducatif au niveau primaire et de se conforter dans ses choix
ou de se réorienter (métiers d’éducateur). Le taux élevé de réussite au concours d’entrée à l’Institut Universitaire de
1
Formation des Maîtres (IUFM), afin de préparer le concours de professorat des écoles, système disparu au profit d’un
master Métiers de l’enseignement, démontre l’intérêt et le succès de cette formation. La forte participation de
l’équipe pédagogique autour de ce projet, sa participation élevée aux différentes manifestations scientifiques dans
l’académie, soulignent son implication dans la formation.

Points forts :





Forte participation de l’équipe pédagogique aux manifestations de valorisation et d’informations.
Très bon taux d’admission à l’IUFM avec l’ancien système de formation des maîtres.
Enseignement associant sciences naturelles et sciences humaines, avec un renforcement linguistique.
Compétences transversales bien énoncées, en accord avec les attentes du projet.
Points faibles :
Manque d’informations sur la L3 lié à la construction du dossier qui apparaît comme une juxtaposition de
3 dossiers.
 Aucune donnée sur la population étudiante et le devenir des étudiants.
 Faiblesse de l’impact des évaluations des enseignements.

Notation

Il serait souhaitable, à l'avenir, de présenter un dossier spécifique à la troisième année et non une
juxtaposition de 3 dossiers. Il serait bon aussi, de compléter le dossier principal par les données qui figurent
actuellement dans la fiche d'autoévaluation.
La mise en œuvre de dispositifs concernant la connaissance de la population étudiante et le suivi des étudiants
diplômés ou non, apparaît nécessaire et serait bénéfique à l'évolution à long terme de la mention. De même,
l'autoévaluation et l'évaluation des enseignements réalisées dans un contexte bien défini par l'établissement
apparaissent indispensables et ne pourront que contribuer positivement à la formation.
2
ACADÉMIE : NANTES
Mention : Ingénierie et management de la santé
La mention Ingénierie et management de la santé (IMS), anciennement licence Technologies et
entreprise (LTE), est une licence généraliste et professionnalisante. Elle propose d’acquérir un ensemble de
connaissances scientifiques, mais aussi de compétences transversales (langage et communication, management
et gestion, formation professionnelle et métiers), qui donnent à l’étudiant l’opportunité d’une insertion
professionnelle réussie et en adéquation avec l’offre du domaine santé. Cette formation peut être finalisée et
donc permettre à l’étudiant de se positionner ensuite sur le marché du travail ou constituer une première
étape vers un cursus bac+5 grâce au master Sciences, ingénierie et management de la santé.
Elle s’adresse non seulement aux bacheliers, mais aussi aux étudiants issus des concours pharmacie ou
médecine qui peuvent intégrer la formation en S1 ou S2, ce dernier pouvant être un semestre aménagé, enrichi
en UE transversales. Les étudiants possédant un BTS ou DUT peuvent également suivre cette formation.
Indicateurs
73
62
78
2%
13 %
% d'abandon en L1
<5 %
90-95 %
NR
NR
NR

La mention IMS, issue d'une restructuration et d’un recentrage de l’ancienne LTE, intègre les données
du marché de l’emploi de la santé et propose une formation en adéquation avec les demandes des
professionnels du domaine. Celle-ci, très généraliste, ne constitue pas une fin en soi et ouvre sur un master
1
tout aussi ciblé. Ce cursus à effectifs réduits (± 70 étudiants) intègre une pédagogie dynamique, adaptée au
marché de l’emploi ciblé. Un effort particulier de réflexion et d’intégration des données du marché du travail
de la filière santé semble avoir été réalisé par l’équipe pédagogique, et la proposition de formation qui en
découle apparaît en adéquation avec l’objectif. Les projets de groupe, les stages en entreprise de plus ou
moins longue durée, en France comme à l’étranger, ainsi que l’intervention de nombreux professionnels dans
les UE constituent judicieusement les piliers de cette mention. L’ouverture à un large public d’étudiants ainsi
que les passerelles disponibles représentent aussi un atout supplémentaire pour cette structure.
Une réserve peut cependant être émise concernant le manque de rationalité entre les ECTS et le
nombre d’heures attribuées aux différentes UE dans le programme présenté dans cette maquette. Au vu de la
finalité et de l’esprit de la formation, il est regrettable de ne pas avoir de statistiques disponibles sur le
devenir des étudiants au sortir de la licence actuelle.

Points forts :






Formation professionnalisante adaptée au marché de l’emploi ciblé.
Intervention de nombreux professionnels.
Appartenance au réseau REMIS.
Evaluation par contrôle continu importante.
Stages en entreprise, en France et à l’étranger.
Points faibles :


Correspondance floue entre les ECTS et le nombre d’heures.
Pas d’information sur le suivi et l’insertion professionnelle des étudiants à la sortie du cursus.
Notation

La réserve essentielle portée sur cette maquette est l’absence de règle au niveau de la correspondance
entre les ECTS et le nombre d’heures. Il serait bon de clarifier l'attribution des ECTS. De plus, il serait
souhaitable que l’équipe s'intéresse aussi aux statistiques d’insertion des étudiants et aux retours des
professionnels.
2
Observations du président
Angers, le 18 avril 2011
Le Président de l’Université
à
Réf.
Suivi
Tél.
Courriel
Cabinet - DM/EP – 11/49
Evelyne Puglia
02 41 96 23 63
[email protected]
Objet
Observations de l’Université d’Angers
sur les rapports d’évaluation de l’offre
de formation Licence
Monsieur Alain MENAND
Directeur de la section des formations et
des diplômes
20 rue Vivienne
75002 PARIS
Monsieur le Directeur,
Je vous remercie de bien vouloir trouver ci-dessous nos observations relatives aux rapports d’évaluation
réalisés par l’AERES résultant de l’expertise des dossiers au niveau licence.
Notre réponse porte d’une part sur l’analyse globale des formations de licence et les recommandations
faites par les experts de l’AERES, d’autre part sur un certain nombre de mentions.
I - Observations et remarques sur le rapport de synthèse
Mentionnons un oubli dans le préambule concernant la liste des UFR, celle de l’UFR ITBS (Ingénierie du
Tourisme, du Bâtiment et des Services). Par ailleurs, l’Université d’Angers ne dispose pas d’un DUT mais
de six DUT développés au sein de son IUT.
Comme le formule le rapport de synthèse, l’Université d’Angers est une université pluridisciplinaire avec
secteur santé et de ce fait son offre de formation, en particulier au niveau licence, se structure en quatre
domaines. Plutôt que la nomenclature citée dans le préambule, ces domaines sont :
-
Sciences Technologies Santé (STS),
Droit Economie Gestion (DEG),
Arts Lettres Langues (ALL),
Sciences Humaines et Sociales (SHS)
1 - Le projet pédagogique
L’ensemble de l’offre de formation de licence a fait l’objet d’un cadrage général validé par les conseils afin
d’aboutir à une offre cohérente sur ses objectifs pédagogique : compétences développées et évaluées,
définition des poursuites d’études possibles, insertion professionnelle. Il nous semble que cela a été perçu
des experts de l’AERES au travers des maquettes.
Nous regrettons que les experts n’aient pas souligné, pour les licences des domaines ALL et SHS
notamment, la traduction semestre par semestre et UE par UE des compétences visées, préfiguration de la
définition des référentiels de compétences à l’étude à l’heure actuelle au niveau national et outils
indispensables pour la mise en œuvre de la VAE. C’est là un axe que l’Université continue à travailler en
interne.
L’expertise de l’AERES mentionne certains points faibles que nous reconnaissons, identifiés par notre
processus d’auto-évaluation :
1
Présidence de l'Université d'Angers
40 rue de Rennes – BP 73532 l 49035 ANGERS cedex 01 l Tél. 02 41 96 23 23 l Fax 02 41 96 23 00
- au niveau licence, l’évaluation des formations donne de bons résultats avec un taux de réponse
globalement satisfaisant et utilisable dans une démarche qualité. Il est vrai cependant que s’agissant des
évaluations UE par UE l’Université reste en retrait. La commission statutaire de l’évaluation des formations
et des enseignements travaille à l’heure actuelle aux conditions d’une mise en œuvre généralisée :
finalités, organisation et procédures, accompagnement logistique.
- l’offre de formation licence est effectivement construite pour accueillir et former un public d’étudiants en
formation initiale et reste, sauf exception, mal adaptée aux publics présentant des contraintes
particulières. Il y a là un choix qui a été fait par l’Université, celui de privilégier dans un premier temps
une structuration et des moyens adaptés à l’ensemble du plan réussite en licence en particulier et
intégrant l’ensemble de l’offre de formation, y compris les licences professionnelles. Nous prévoyons dans
un second temps une transformation de ces formations afin de les adapter à d’autres publics, les
stagiaires de la formation continue en particulier.
2 - Les dispositifs d’aides à la réussite
Les experts saluent l’importance accordée par l’Université à l’accompagnement des étudiants. La politique
de l’établissement dans ce domaine a privilégié les conditions d’une bonne transition entre le lycée et
l’université avec notamment divers projets expérimentaux donnant lieu à évaluation. En cohérence l’effort
porte sur la mise en oeuvre de passerelles effectives au niveau L1.
Concernant l’aide à l’élaboration du projet personnel et professionnel, précisons que les unités 3Pe (Projet
professionnel et personnel de l'étudiant) sont généralisés sur l'ensemble des licences avec des dispositifs
en amélioration incluant : stages de découverte et de réorientation, forums métiers-formations, appui du
SUIO-IP. Par ailleurs le carnet de bord, en phase expérimentale cette année 2010-2011 sur l'ensemble des
composantes, sera généralisé.
3 - L’insertion professionnelle et la poursuite des études choisies
L’expertise reconnaît une bonne ouverture des licences vers les masters. La poursuite d’études des L2
vers les licences professionnelles visant une insertion professionnelle en sortie de L3 est quant à elle en
amélioration.
L’expertise pointe en revanche une mauvaise connaissance du devenir des étudiants à ce niveau. Si par la
mise en place de son BAIP et de son schéma directeur, l'Université a considérablement amélioré ses
connaissances sur l'insertion professionnelle des étudiants de master, LP et DUT, ce type d’analyse
généralisé au niveau L est en effet en cours de déploiement. Elle consistera en l'étude systématique du
devenir des étudiants sortants de L3 dans une première phase et sortants de L1 dans une seconde phase.
Nous prévoyons également un accroissement des intervenants extérieurs du monde professionnel dans ce
cycle d’études aux niveaux L2 et L3, rapprochant ainsi les formations de licence générale et de licence
professionnelle.
La mobilité internationale est en progression comme cela est remarquée par l’AERES mais reste encore
trop réduite dans un certain nombre de licence. C'est là un axe de développement affiché de l'université.
4 - Pilotage des licences
Nous prenons note des points positifs soulignés par l’AERES sur les dispositifs de pilotage : structuration et
dynamisme des équipes pédagogiques, amélioration des dispositifs d’auto-évaluation.
Les points faibles mentionnés sont en phase de disparition : l’Université dispose à présent d’une
connaissance précise de sa population étudiante rentrante et complète son dispositif de suivi des
étudiants. Les outils et procédures fiabilisés permettront donc à l’Université d’Angers la mise en œuvre
d’une démarche qualité en matière de formation.
II - Observations et remarques complémentaires pour certaines mentions
II–1 Domaine Arts Lettres Langues et domaine Sciences Humaines et Sociales
Pour ces deux domaines, nous tenons à souligner que toutes les licences (hors la licence Lettres et
sciences politiques) respectent une structuration parfaitement identique, fruit de l’élaboration d’un projet
collectif validé par l’établissement. En conséquence, la lisibilité pour les étudiants est accrue, quelle que
2
soit leur mention de rattachement et malgré l’apparente abondance des unités de culture générale ou de
préprofessionnalisation mutualisées. Il en résulte aussi des passerelles facilitées ainsi que des doubles
parcours plus aisés. Le dispositif sera expliqué aux étudiants avec toute la proximité permise par les
dispositifs d’accompagnement renforcés ou mis en place à la faveur du plan réussite en licence.
La nouvelle structuration s’accompagne par un accroissement des volumes d’heures d’encadrement des
étudiants dans ces domaines.
En ce qui concerne la place des stages pendant le cursus de licence, l’existence d’un stage d’une semaine
dans le PPPE en L2 est un premier acquis. La définition exacte des modalités de fonctionnement des unités
d’enseignement préprofessionnel qui figurent dans les maquettes permettra d’augmenter le volume des
stages.
1 - Licence mention Lettres
La formation est évaluée B. Certains points faibles relèvent des réponses générales de l’établissement
faites supra. L’AERES évoque également l’absence d’informations sur l’implantation locale de la mention. Il
convient de préciser que, au sein de l’université d’Angers, la licence de Lettres propose une offre de
formation en langue et littérature qui a d’abord pour vocation généraliste ouverte vers les différents
métiers accessibles avec ce type de licence. Dès la L2 cependant et plus fortement en L3, elle oriente les
étudiants qui le souhaitent vers les différents Masters ouverts dans l’établissement :
-Masters enseignements (primaire et secondaire) en collaboration avec l’IUFM.
-Master Recherche adossé au laboratoire CERIEC et à la structure pluridisciplinaire Confluences en
encourageant l’engagement dans les axes de recherche existants («Ecritures et cultures », « Changement
social » et « Culture du végétal ») afin de les renforcer et en partenariat avec les Lyriades sur la langue
française.
-Master Didactique des langues en partenariat avec l’Université du Maine.
-Master Édition, édition multimédia, rédaction professionnelle en collaboration avec, entre autres,
plusieurs professionnels de la région et la bibliothèque universitaire d’Angers qui possède d’importants
fonds littéraires.
2 - Licence mention Langues, littératures et civilisations étrangères
La formation est évaluée B. L’une des interrogations de l’AERES porte sur les débouchés. Nous précisons
que l’orientation exclusive vers les métiers de l’enseignement ne fait pas partie du projet pédagogique de
la mention telle qu’elle a été restructurée. Les poursuites d’études en Master Métiers de la traduction, en
Master Cultures et critiques du texte ou dans les masters proposés par l’ITBS (Ingénierie du Tourisme, du
Bâtiment et des Services de l'Université d'Angers) sont fréquentes et font partie des parcours possibles
proposés aux étudiants. En outre, les unités d’enseignement préprofessionnel, mutualisées au niveau de
l’UFR, ne seront pas centrées seulement sur l’enseignement, mais permettront aux étudiants de bénéficier
de la richesse de l’offre issue de tous les départements de la composante et faciliteront la construction de
leur parcours.
Une autre interrogation de l’AERES porte sur le pilotage de la mention. Elle sera pilotée par un groupe de
trois responsables émanant de chacun des parcours (allemand, anglais, espagnol), qui assureront la
coordination du fonctionnement de la licence.
3 - Licence mention Langues Etrangères Appliquées
Afin d’avoir un meilleur suivi des étudiants, une enquête a été menée cette année par des étudiants de
Licence 3 sous la direction de l’équipe pédagogique, sur le devenir des étudiants de L1 LEA de la
promotion 2008-2009 (Etude portant sur 184 étudiants dont 135 Anglais Espagnol, 14 Anglais Italien et
35 Anglais Allemand). Il apparaît que 79% suivent toujours des études, et que 21% sont employés ou en
recherche d’emploi.
Rappelons que la politique d’établissement prévoit une systématisation de ce type d’enquête basée sur
une méthodologie commune.
Compte tenu du caractère polyvalent de la formation Langues Etrangères Appliquées, les étudiants
peuvent se réorienter vers un assez grand nombre de formations, mais il est vrai que la plupart d’entre
eux le font en fin de première année (vers Licence LLCE, AES, Tourisme, BTS d’après l’enquête
précédemment citée). Cela tient visiblement plus à la difficulté d’intégrer en cours d’année une nouvelle
3
formation, quelle qu’elle soit, qu’à un manque d’ouverture de la formation LEA. Par exemple, les BTS
n’acceptent pas de nouveaux étudiants en cours d’année : ceci devra être travaillé au plan conventionnel.
Quant aux autres formations citées, en fonction de leur spécialité, elles ne peuvent valider que certaines
unités acquises en LEA, et non leur totalité. De plus, les étudiants choisissant une réorientation sont
pratiquement tous en situation d’échec et n’ont donc pas validé entièrement leur semestre 1. Il convient
cependant de préciser que les dispositifs de détection des étudiants en situation de décrochage
(enseignants référents, etc.) peuvent permettre une amélioration des dispositifs de réorientation.
4 - Licence mention géographie
Des professionnels de l’aménagement, de l’environnement et du développement territorial sont impliqués
dans la formation. Ils interviennent soit en tant que chargés de cours, soit en tant que personnes
ressources lors des sorties de terrain. Leur intervention minimale est de trois heures. Le tableau cidessous donne les noms et les structures d’appartenance des intervenants réguliers ; d’autres acteurs de
terrain sont sollicités en fonction des thématiques privilégiées : chargés d’urbanisme dans un service
municipal, chargé d’observatoire économique et social d’un pays, chargé d’étude en chambre de
commerce et d’industrie, au comité d’expansion économique du Maine-et-Loire, à la chambre des métiers
et de l’artisanat ou à l’Association des maires de France.
Nom
Jean-Pierre Ducos
Structure
CAUE Maine-et-Loire
Office national de l’eau et des
milieux aquatiques
Coordinatrice pole territorial, mairie
d’Angers
Responsable de la maison des
solidarités (quartier Monplaisir,
Angers)
Agence d’urbanisme de la région
angevine
Communauté de communes du
pays de Château-Gontier
Viticulteur à Rablay-sur-Layon
Observatoire du pays des Mauges
Sylvain Rotillon
Audrey Lainé
Véronique Bordage
Valérie Brunet
Véronique Caillault
Joël Menard
Daphné Lucquet
Niveau d’intervention
L3 : UEP 3 et UEP 4. UEF 63 GEO
L2/L3 UEF 41 GEO ; UEF 52
GEO
L3 : UEF 42 GEO
L3 : UEF 51 GEO
L2/L3 : UEF 63 GEO, UEP 3, UEP
4
L3 UE 63 GEO
L1 : UEF 22 GEO
L3 : UEF 63 GEO
Les relations avec les professionnels prennent des formes très diverses et sont liées à la pratique très
développée de l’approche par le terrain.
5 - Licence mention Lettres et sciences politiques (partenariat avec l’IRCOM)
Nous rappelons que cette licence est faite dans le cadre d’une politique de site et dans le respect de
l’autonomie des établissements comme le précise clairement la convention du 18 décembre 2008 passée
entre l’Université et l’IRCOM.
Le pilotage de l’Université sur cette formation va cependant au-delà du simple support administratif et de
contrôle de la qualité des diplômes (jurys) puisque trois enseignants-chercheurs de l’Université participent
aux enseignements.
Le suivi de cohortes sur les six dernières promotions a été effectué et donne les résultats suivants :
COMMERCE / MANAGEMENT / ÉCONOMIE
16%
COMMUNICATION / JOURNALISME
12%
CULTURE / ART
8%
STAGES / CONCOURS 5%
Autres
14%
LETTRES / HISTOIRE
18%
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SPÉCIALISÉ 4%
SOCIAL / HUMANITAIRE 2%
THÉOLOGIE 1%
LANGUES 1%
40 rue de Rennes
– BPPOLITIQUES
73532 / l 49035
ANGERS cedex 01 l Tél. 02 41 96 23 23 l Fax 02 41 96 23 00
SCIENCES
RELATIONS
INTERNATIONALES 33%
4
II-2 Domaine Droit Economie Gestion
1. Licence mention Droit
•
S’agissant des indicateurs chiffrés
Le pourcentage de 8% de réussite en 3 ans n’est pas fiabilisé du fait d’un nombre assez important de
réorientation entrante en L1. Bien que le taux de réussite en L1 soit faible, le taux de réussite en L3 est de
86% pour 2008-2009 (source : panorama des résultats 2008-2009)
•
La proportion des TD
Cette proportion est loin d’être faible si l’on prend en compte le rythme de travail imposé aux étudiants et
non des considérations statistiques brutes. L’évaluation semble totalement passer sous silence l’impact du
plan licence et l’effort considérable qu’il suscite auprès de la communauté des enseignants chercheurs afin
d’accroître l’encadrement et l’accompagnement des étudiants.
•
Les stages, le monde professionnel
Il est en pratique difficile d’accentuer la place des stages dans le cursus de licence au regard de deux
difficultés :
- La nouvelle réglementation applicable aux stages qui rend la rémunération obligatoire au-delà de deux
mois ; ceci dissuade nombre d’organismes de recourir à des stagiaires (l’expérience des Master II le
révèle, là où les stages de 3 mois sont obligatoires)
- Le vivier d’entreprises et cabinets ou juridictions susceptibles de recevoir en stage nos étudiants reste
relativement limité dans la région angevine.
Dans la réalité cependant, de plus en plus d’étudiants choisissent des stages optionnels de 1 à 3 semaines
durant leur cursus, profitant souvent de leurs périodes de vacances. Les conclusions de l’expertise de
l’AERES sont donc à atténuer.
Observons également que de nombreux professionnels interviennent à la faculté en TD, ce qui ne semble
pas avoir été perçu par l’AERES.
•
L’ouverture vers l’international
Il est difficile de favoriser les échanges et la mobilité internationale à ce niveau d’étude en Droit : nos
étudiants sont en formation initiale et acquièrent les bases du droit français qui diffère par exemple du
droit anglo-saxon. Reste alors le développement de doubles diplômes, pour des formations allant en
général au-delà des 3 ans de la licence comme le montre diverses expériences d’autres universités.
2. Licence mention Administration Publique (LAP)
Concernant la suggestion des experts de l’AERES d'une remise à niveau, nous précisons que la vocation et
l'objet même de la Licence d'administration publique est de permettre à des étudiants venant de tous
horizons, et, en fait, dans l'immense majorité des cas des non-juristes (AES, DUT, BTS, Licence 2 ou 3,
Master dans des domaines très disparates), d'atteindre un niveau suffisant pour avoir des chances de
réussite aux concours. C'est donc tout au long de l'année que ces étudiants sont mis au niveau du
concours, de sorte qu'une remise à niveau préalable ou réservée à certains étudiants ne nous semble pas
pertinente.
3. Licence mention Sciences Economiques et de Gestion (SEG)
Nous souhaitons apporter les réponses suivantes aux points faibles mentionnés.
•
« Faible prise en compte des compétences transversales »
Les Unités d’Enseignement (UE) dédiées à l’acquisition de compétences transversales sont très
importantes, à la fois en termes de contenus des formations et en termes de volume horaire ou de Crédits
Européens attribués. En effet, les matières concernées sont nombreuses et diversifiées : anglais, LV2
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facultative, sport ou musique (facultatif), informatique (dont le C2i), Méthodologie du Travail Universitaire,
Unité d’Enseignement Libre obligatoire, remises à niveau, techniques d’enquête, matières d’ouverture
(droit, sociologie, histoire, science politique) et le stage… En outre, ces UE représentent entre 4 et 10
ECTS selon les semestres (sur 30). Elles sont évaluées par des écrits, ou oraux, sous la forme d’un travail
individuel ou en équipe. Enfin, l’économie et la gestion étant en elles-mêmes des disciplines diversifiées,
les compétences transversales peuvent aussi être considérées comme « fondamentales».
•
« Faiblesse du taux de réussite peu explicitée »
Les chiffres mentionnés dans le dossier sont ceux de 2008- 2009 pour lesquels le Plan Réussite en Licence
n’avait pas encore été mis en œuvre. Nous souhaitons ici apporter un complément d’information en
présentant des données plus récentes et en proposant plusieurs calculs de taux de réussite. En effet, le
taux de réussite «officiel » est calculé par rapport à tous les étudiants inscrits, y compris ceux qui ne se
sont pas présentés aux examens. Les résultats sont sensiblement améliorés lorsque nous calculons des
taux de réussite qui ne tiennent compte que des présents aux examens (sauf au semestre 2). C’est ce que
nous pouvons constater dans le tableau suivant.
Statistiques pour l’année 2009-2010
Semestres impairs (1, 3 et 5)
Taux de
Taux de
réussite officiel réussite 2 =
=
admis /
admis/inscrits
inscrits aux
examens
Taux de
réussite 3 =
admis /
présents aux
examens
Semestres pairs (2, 4 et 6)
Taux de réussite
Taux de
officiel = admis / réussite 1 =
inscrits
admis /
inscrits aux
examens
367
29,7 %
32,8 %
45,6 %
26,7 %
27,37 %
Taux de
réussite 2 =
admis /
présents
aux
examens
28 %
219
53,88 %
64 %
68,39 %
54 ,79 %
62,83 %
80 %
225
52,44 %
56,19 %
61,14 %
71,11 %
77,29 %
89,88 %
Inscrits
L1
SEG
L2
SEG
L3
SEG
Les chiffres de ce tableau correspondent aux effectifs additionnés des étudiants en économie – gestion et
en AES durant l’année 2009 – 2010. Les étudiants en AES à Cholet n’ont pas été retenus. Seul le nombre
des inscrits est mentionné mais, pour le calcul des différents taux de réussite, la distinction entre les
inscrits, les inscrits pédagogiques (aux examens) et les présents aux examens a été faite. Ces effectifs
variant d’un semestre à l’autre, les taux de réussite sont semestriels et non annuels.
Les résultats montrent un écart important entre les taux de réussite « officiels » et ceux qui ne sont
calculés qu’en fonction des présents (sauf au semestre 2). Cet écart peut s’expliquer par un mauvais
« appariement » entre certains étudiants et les compétences requises pour suivre dans de bonnes
conditions cette licence générale.
Plus précisément, la licence SEG s’adresse prioritairement aux bacheliers des séries S et ES qui ne s’y
inscrivent pas par défaut. Sauf exceptions, les séries technologiques ou professionnelles ne conviennent
pas.
Par conséquent, l’objectif de cette nouvelle licence de Sciences Economiques et de Gestion est triple :
réduire le nombre des étudiants qui s’inscrivent mais qui ne se présentent pas aux examens (et qui ne
sont pas assidus en cours) ;
augmenter le taux de réussite des étudiants présents (en particulier au semestre 2) ;
améliorer les résultats des admis en faisant progresser les étudiants tout au long des six semestres
(en augmentant par exemple le nombre de mentions à la sortie de la L3).
• « Manque d‘informations sur les caractéristiques des étudiants, aussi bien à l’entrée qu’à la
sortie de la licence »
6
C’est pour atteindre ces trois objectifs complémentaires que nous avons construit la licence SEG de cette
manière, en proposant plusieurs parcours distincts. Mais nous devons également mener un effort
important pour mieux connaître nos étudiants, en prenant appui sur les données centralisées fiabilisées.
Deux expérimentations financées par le Haut Commissariat à la Jeunesse et portées par l’Université
d’Angers étudient d’une part l’impact des caractéristiques des étudiants sur le décrochage (Transver’sup)
et d’autre part l’impact des relations lycées – université (Communication et orientation active) sur la
réussite des étudiants (« Développer des synergies d’avenir : du lycée à l’Université »). Trois économistes
de l’Université d’Angers participent à ces deux projets d’évaluation des politiques publiques d’éducation
qui cherchent à améliorer l’adéquation entre les profils acquis par les étudiants (et les lycéens) et les
profils requis par cette licence.
4. Licence mention Ingénierie des Services
Nous apportons les réponses suivantes aux points faibles relevés.
•
Fiche d’auto-évaluation
Par erreur des services la fiche n’a pas été transmise, l’autoévaluation a cependant bien eu lieu suivant la
démarche mise en place par l’Université.
•
Aspect tubulaire et spécialisation précoce
La licence est effectivement construite de manière à répondre aux besoins des entreprises et des
institutions de recruter après la licence des cadres intermédiaires formés aux compétences attendues dans
les secteurs visés. D’ailleurs, n’est-il pas paradoxal de souligner l’existence de deux stages (dont un dès la
rentrée de la seconde année) et de relever la précocité de l’orientation. L’efficience du stage suppose que
les étudiants soient prêts à recevoir des apprentissages au sein de l’entreprise. Cela correspond aussi à
des demandes du public.
Cependant cette dimension de spécialisation est, il nous semble, compensée par :
- un effort de communication (journées portes ouvertes, journée d’accueil de lycéens, médias…) auprès
des lycéens sur le positionnement sectoriel, nous privilégions la motivation des lycéens ;
- l’intégration d’étudiants en L2 et surtout L3 (cf effectifs ci-dessous), sur la base des crédits européens,
et l’existence réelle de véritables parcours d’insertion comprenant des mises à niveau, lesquels sont
présentés dans le dossier ;
- la pluridisciplinarité marquée (langues, économie et gestion, sciences sociales ou sciences exactes) ;
- un partenariat avec l’UFR DEG et l’IUT pour faciliter les réorientations (notamment réflexion en cours
pour la création d’un parcours en trois semestres : après un échec en semestre 1, possibilité de reprendre
un semestre 1bis, suivi d’un semestre 2 et d’un passage en L2 à la rentrée suivante, ce qui éviterait un
redoublement).
•
Organisation et fonctionnement
La répartition de l’offre de formation en trois sites semble un obstacle à une bonne coordination :
- en réalité les trois sites sont distants de 40 mn et l’équipe pédagogique est bien commune ;
- l’existence d’un coordinateur par site, qui épaule le directeur des études, lequel a en responsabilité
l’ensemble de la licence, est une garantie de l’existence réelle d’un fonctionnement d’équipe ;
- les passerelles entre les options et donc les sites ont un fonctionnement effectif.
•
Tutorat, C2I et MTU
Contrairement à ce qui est écrit le C2I est préparé, quant à la MTU il est écrit successivement qu’elle a
une place significative et en point faible qu’il n’y en a pas !
Pour le tutorat il n’est pas pratiqué car les étudiants de L2 et L3 sont en stage au moment de la rentrée,
cependant les étudiants de L1 sont accueillis lors d’une journée de prérentrée.
7
•
Effectifs
Inscrits :
2008-2009
2009-2010
2010-2011
L1
298
291
351
L2
182
245
209
L3
485
514
529
Les effectifs font clairement apparaître l’importance de l’intégration d’étudiants en L3, ainsi que le
partenariat avec l’université de Canton (60 inscrits en L3).
II-3 Domaine Sciences Technologies Santé
1. Licence mention Mathématiques
L'évaluation de l'AERES souligne l'absence d'intégration du parcours de licence à distance (LAD) dans la
licence de mathématique (LMM). Le parcours LAD a été créé pour répondre à une demande spécifique,
correspondant à un public très distinct de celui de LMM : des adultes en situation d’emploi, des
demandeurs d’emploi, des personnes handicapées, des étudiants en double cursus et toute personne
n’ayant pas la possibilité d’accéder à la formation à temps plein pour des raisons familiales, économiques
ou géographiques. Ces étudiants visent pour la plupart à acquérir un niveau en mathématiques pures leur
permettant d'accéder aux concours d'enseignement. Le programme du LAD a donc été écrit dans cette
optique, en concertation avec le M1 mathématiques à distance de l'université de Nantes, qui en est la
continuation naturelle.
Les étudiants de LAD, de l'ordre d'une vingtaine ont des contraintes professionnelles qui leur imposent un
rythme de travail plus irrégulier que celui des étudiants de LMM, et une période de cours plus étendue.
Ces différentes contraintes, au niveau des programmes comme au niveau des emplois du temps rendent
très difficile une intégration des deux parcours, sans risquer de sacrifier les intérêts des étudiants de l'un
ou l'autre des parcours.
2. Licence mention Sciences du Vivant et Géosciences (SVG)
Nous souhaitons apporter les réponses suivantes aux points faibles relevés.
•
Nombre d'UE optionnelles
L’examen de l’offre de formation en SVG dans d’autres universités montre en général des formations en
parcours déterminées dès la seconde année. L'architecture proposée pour la licence SVG résulte d'un choix
réalisé en assemblée de département élargie aux directeurs des départements des autres disciplines, et
validé par les instances. Comme précisé dans l'évaluation cette organisation est issue des remarques de la
précédente évaluation. Elle rompt le monolithisme initial de la formation avec la séparation obligatoire de
filières dès le début de la licence. Les étudiants ont la possibilité de choisir leur voie et de réorienter leur
parcours plus facilement par un choix d’option ad hoc. Une orientation malencontreuse peut facilement
être corrigée entre le S3 et le S4 en choisissant un jeu d’options différent.
Les choix d'options sont réalisés par les étudiants dans un format libre (case à cocher), après présentation
de l'ensemble des modules optionnels à la promotion par les responsables, sans fléchage, et validé par le
responsable pédagogique en fonction du projet de l'étudiant. Si des tendances se manifestent elles
résultent des choix des étudiants. Effectivement les individus attirés par la géologie ont tendance à
privilégier les options de ce domaine, néanmoins l'architecture proposée garantit une culture minimale en
biologie, et réciproquement.
Ce jeu d’options est complexe pour la mise en œuvre du planning mais reste gérable. Il résulte d'une
construction commune visant à équilibrer les enseignements de base dans toutes les disciplines avec des
enseignements représentants des pré-requis pour les parcours envisagés en troisième année. La réduction
du nombre d'UE nécessiterait des rééquilibrages complexes incluant la troisième année. Néanmoins un
8
premier effort a déjà été fait, le nombre de choix possibles passe de 5 à 4 pour 2 UE de S4, et l'équipe
pédagogique le poursuivra.
•
Faible poids des UEL et critères de compensation.
Ces éléments résultent d'un cadrage général de l’Université et valable pour toutes les licences. Il paraît
surprenant que ce point ne soit donc évalué comme faible que pour cette seule licence.
•
Faible intervention des professionnels :
Il est difficile de mobiliser des professionnels pour des effectifs importants, notamment à cause de la
charge de l'évaluation. D'autre part multiplier des interventions en petit effectif pose des problèmes de
disponibilité, d'organisation du planning par rapport aux contraintes des professionnels.
Pour sensibiliser les étudiants au monde professionnel le choix réalisé est d'utiliser le Projet Personnel et
Professionnel (PPP) de l'étudiant pour réaliser une enquête comprenant obligatoirement un entretien avec
un professionnel du domaine qui l'intéresse. Le nombre de personnes intervenant est donc très supérieur
à ce qu'il serait pour des interventions devant des groupes mais n'est pas comptabilisé en ETD.
•
Utilisation des TICE
L’utilisation des TICE s’étend d’année en année, notamment grâce à la plateforme moodle. Les étudiants
ont accès aux cours des enseignants sur internet, beaucoup de nouveaux enseignements utilisent
l’interface informatique grâce à la mise à disposition de plus en plus fournie d’un parc de matériel
informatique performant. La bibliothèque universitaire propose des moteurs de recherche adaptés aux
besoins des étudiants. La pratique de l’enseignement interactif virtuel fait l'objet de développement,
notamment en liaison avec le STIC, mais est étroitement dépendant de la disponibilité des enseignants
pour réaliser cet investissement.
3. Licence mention Ingénierie et management de la santé
Les observations de l’AERES appellent les réponses suivantes :
•
L'évaluation Correspondance entre le nombre d’heures et les ECTS
En effet, il existe une disparité entre le nombre d’heures H/E et les ECTS attribués dans certaines UE de la
licence et notamment l’UE4 « Formation professionnelle et métiers » du S2, S4 et S6. Ceci s’explique par
le fait que dans ces UE, les étudiants sont impliqués dans les groupes de PEA (Projet d’étude appliquée),
dans le PPPE (Projet Personnel Professionnel de l’Etudiant) ou encore dans les stages en entreprise. Cette
implication personnelle de l’étudiant représente dans cette formation un poids important en termes de
validation (fort potentiel d’ECTS). Cependant, ces modules de travail personnel sont accompagnés ou
suivis par l’équipe pédagogique sans que soient comptabilisées des heures devant étudiant (H/E) dans la
configuration de notre maquette.
•
Information sur le suivi et l’insertion professionnelle des étudiants à la sortie du cursus
Il est souvent difficile de parler d’insertion professionnelle directe à l’issue de cette licence L3. En effet,
dans le système QFD prôné dans la filière, l’étudiant intègre le cursus de formation en fonction du métier
et du secteur d’activité qu’il envisage au cours de son PPPE, et ce depuis la L1. A l’issue de la L3, chaque
étudiant a réalisé un bilan de compétences qui lui permet de se projeter vers un master à bac+5 soit au
sein du master « Sciences, ingénierie, management de la santé » (SIMS) lorsque celles-ci correspondent à
l’évolution de son PPPE, soit dans d’autres lorsque ces dernières sont plus en adéquation avec leurs
objectifs professionnels. Globalement 83% des étudiants de L3 intègrent le master SIMS et 17%
s’orientent vers d’autres formations de M1 professionnalisantes qui conduisent à des secteurs d’activité
différents.
Daniel MARTINA
Président de l’Université d’Angers
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Evaluation des licences de l`Université d`Angers

Transcription

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