Elevage de lapins -Cuniculture

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Elevage de lapins -CunicultureElevage de lapins -Cuniculture-
2011
FICHE TECHNIQUE
Codification NAA : AA 01 30
Codification ONS :
01.26
Codification Agriculture : 77
Codification Artisanat : /
Codification CNRC : /
Inscription de l’activité : Chambre d’agriculteur.
Type d’autorisation :
- Autorisation : du wali (Plus de 6 000 animaux) ou du président de
l’assemblée populaire communale (de 2 000 à 6 000 animaux) ou déclaration
auprès du président de l’assemblée (moins de 2 000 animaux).
-Agrément sanitaire-Agrément d’exploitation (l’inspection vétérinaire).
DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
Activité relevant des petits élevages qui consiste à mener techniquement et à
entretenir un élevage de lapins en clapiers pour objet principal la production
de viande, de fourrure et de poils.
Réglementation en vigueur:
 Décret exécutif N°95-66 DU 22 Ramadhan 1415 correspondant au 22
février 1995 fixant la liste des maladies animales à déclaration obligatoire et
les mesures générales qui leur sont applicables.
 Décret exécutif N°95-363 du 18 Joumada Ethania 1416 correspondant au
11 novembre 1995 fixant les modalités d’inspection vétérinaire des animaux
et des denrées animales ou d’origine animale destinés à la consommation
humaine..
 Décret exécutif n° 97-145 du 30 avril 1997 définissant les qualifications
professionnelles dans le secteur d'artisanat et des métiers.
 Décret exécutif n° 96-63 du 7 Ramadhan 1416 correspondant au
27janvier1996 susvisé, définissant les activités agricoles et fixant les
conditions et les modalités de reconnaissance de la qualité d'agriculteur.
 Décret exécutif n° 04-82 du 26 Moharram 1425 correspondants au 18 mars
2004 fixant les conditions et modalités d'agrément sanitaire des
établissements dont l'activité est liée aux animaux, produits animaux et
d'origine animale ainsi que leur transport ,
Les établissements classés :
 Décret exécutif n° 06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement
 Décret exécutif n° 07-144 du 19 mai 2007 fixant la nomenclature des
installations classées pour la protection de l’environnement.
Elevage de lapins -Cuniculture-
Intitulé du métier ou de l’activité :
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Formation de base et aptitudes requises :
 Diplôme : CAP en élevage de petits animaux ou formation de
cuniculiculteur au niveau des instituts technique des élevages-.
Ou
 savoir-faire à valider par les établissements de la formation
professionnelle locaux ou la chambre de l’agriculture de la wilaya
Liste des équipements:
 cages (clapiers)
 Mangeoires
 Abreuvoirs
 Boite à nid
 Boite à pharmacie
 Système de chauffage pour bâtiment (gaz, électrique).
 Ventilation
Accessoires :
 Cages de transport
 Chariot d’aliments
 Réservoir d’eau.
 Groupe électrogène.
 brouette
 Balance.
 Matériel de nettoyage et de désinfection
 Matériel d’intervention (vaccination, insémination).
 Matériel de tatouage
 Matériel contre incendie (extincteurs).
 Combinaison pour l’éleveur.
PRODUCTION
Matières premières et fond de roulement :
 cheptels (Mères lapines et mâles)
 Alimentation (granulés fabriqués à partir de diverses céréales)
 Insecticides, moustiquaires, raticides
 Litière (copeaux de bois).
 Produits d’hygiène et de désinfection
 Médicaments vétérinaires, vaccins
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Processus de production
Les lapines reproductrices sont placées dans des cages individuelles d’une
surface variant entre 2 500 et 3 200 cm2, munie d’un nid pour la mise bas.
Les jeunes à l’engraissement sont placées dans des cages collectives, entre
2 à 10 lapins par cage avec 450 à 600 cm2 par lapin. Les cages mesurent
entre 30 et 35 cm de hauteur.
la grande majorité des élevages pratiquent la conduite en bande. cela
consiste à mettre toutes les lapines de l’élevage à la reproduction le même
jour, de façon à ce que toutes les femelles de l’élevage soient au même stade
physiologique, ce qui simplifie la conduite de l’alimentation et permet de faire
des adoptions (les lapereaux naissent tous au même moment), par l’utilisation
de l’insémination artificielle.
La mise à la reproduction des lapines a lieu 11 jours après la naissance de la
portée précédente, soit tous les 42 jours. Pour améliorer la réceptivité des
lapines alors qu’elles sont en lactation, diverses méthodes sont employées
comme l’usage d’hormones.
Après mis bas, la lapine allaite ses petits pendant (35 jours), jusqu’au
sevrage. Au sevrage, les lapines sont transférées dans une autre partie du
bâtiment et mettent bas un nouveau lot de lapins quelques jours après le
transfert. Pour les lapereaux restés dans l’ancienne cage de la mère, suit la
phase d’engraissement (40 jours), pendant la quelle ils vont passer d’un poids
avoisinant 900 grammes à 2,5 kg. A l’abattage, les lapins sont donc âgés de
75 à 80 jours (maternité + engraissement)
Cycle de production :
Tâches principales effectuées par l’éleveur :
- Préparer les conditions d’accueil des lapins.
- Préparer et mettre en place du matériel d’élevage
- Loger, nourrir et abreuver les lapins.
- Organiser la reproduction. L’accouplement a toujours lieu dans la cage
du mâle.
- Elever les lapins dans de bonnes conditions. Il faut distinguer dans
l’élevage des lapins, deux (2) périodes : la maternité et l’engraissement
 A la maternité, les lapines sont élevées en cage individuelles.
 A l’engraissement les lapereaux sont élevés en cages collectives
- Entretenir les élevages et les bâtiments d’élevage.
- Soigner, contrôler l’allaitement des lapereaux et surveiller régulièrement
leurs comportements.
- séparer des lapereaux de la mère (33 à 35 jours après la mise bas)
- Engraisser les jeunes lapins et lapines dans les cages d’engraissement
- Certains lapins seront sélectionnés pour la reproduction. Les autres
restants sont commercialisés, abattus pour la boucherie ou vendus
vivants.
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Remarque :
la viande de lapin présente des caractéristiques intéressantes pour
l’alimentation humaine. Elle est riche en protéines et pauvres en lipides et en
cholestérol (cette viande est conseillée aux personnes ayants des problèmes
cardiovasculaires). Par ailleurs elle est pourvue en minéraux mais pas en
sodium, et apporte des Omega 3.
Produits finis :
 Des lapins destinés à l’abattage pour obtenir de la viande (préparés à la
boucherie, à la transformation agro-alimentaire de production de pâté)
 Des lapereaux destinés pour fournir d’autres élevages.
 Le poil Angora et les fourrures destinés aux accessoires de l’habillement.
 La peau employée dans la maroquinerie
 Engrais biologique (les déjections mélangées avec les débris de litière de
lapin)
IMPORTANT
 Cette activité peut être conduite en zone rurale ou suburbaine, alimentée
en eau potable et en électricité, en respectant les limites de proximité
requises avec les zones habitées.
 L’activité au niveau des zones Sahariennes doit être menée avec des
précautions et des préalables supplémentaires liés surtout à la climatisation
(la température ne doit pas descendre au dessous les 5°C et ne doit pas
excéder les 30°C), en particulier l’humidification. Ce qui va engendrer des
surcoûts à prendre en compte.

 Les établissements d’élevage doivent être conçus et équipés de façon à
assurer le bien-être des animaux et à les protéger contre les intempéries :
vents, pluies, chaleur,… et contre leurs ennemis notamment les prédateurs.
Ils doivent être construits avec des matériaux lisses et étanches faciles à
nettoyer et rendant aisée l’application des mesures de désinfection.
 Le bâtiment doit être construit en dur, équipé d’électricité et raccordé au
réseau d’AEP et d’assainissement. Il faut prévoir un espace pour
l’entreposage de l’aliment et des produits d’entretien et de soins. Le
bâtiment doit être équipé d’un plancher antidérapant et de petites fenêtres
placées en hauteur afin d’assurer une bonne aération et un bon
ensoleillement.
 les clapiers doivent être en acier supportant l’acidité des rejets urinaires du
cheptel. L’acquisition d’un matériel certifié par un laboratoire de la qualité
est primordiale.
 Il est nécessaire de connaitre les maladies les plus courantes des lapins
d’élevage. Cela permet d’avoir une action préventive afin d’éviter
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l’installation des maladies et leur propagation. Les maladies sont de
plusieurs ordres :
- Maladies virales (la myxomatose, la maladie hémorragique virale VHD),
- Autres maladies (coccidiose, le coryza, la syphilis, frigidité et stérilité,…)
- Les infections (le cannibalisme, la nécrose des pattes, la malocclusion)
- maladies parasitaires (la gale : les oreilles, le nez, les pattes, la tête, le
corps)
 La vaccination est obligatoire pour assurer une bonne santé de l’élevage et
se prémunir des virus (la maladie hémorragique virale VHD, la
myxomatose…)
 Les lapins ont besoin d’une bonne litière bien propre, donc il faut
renouveler progressivement la litière. Une hygiène rigoureuse et raisonnée
contribue à éviter les maladies et les parasites.
 Attention au traumatisme, le manque d’eau (une lapine allaitante peu boire
jusqu’à 4 litres d’eau par jour) ou un bruit, des mouvements trop brusques
peuvent la conduire au cannibalisme et donc à manger ses petits.
 La réussite d’un élevage dépend aussi bien des conditions d’élevage que
du comportement, l’effort et le savoir faire de l’éleveur.
 Un bon éleveur doit être patient, persévérant, tenace. Il ne doit pas hésiter
à rechercher des informations et surtout des formations complémentaires
(évolution des techniques et connaissances).
 Eviter de laisser un lapin atteint d’une maladie de trainer au milieu d’autres
lapins. Cela empêchera de contaminer les lapins sains.
EMPLOIS
Nombre d’emplois à créer : Deux (2) emplois au Minimum
Recommandations particulières pour le BUSINESS PLAN
RECOMMANDATIONS PARTICULIERES POUR LE BUSINESS PLAN :

Le fond de roulement pour l’activité de l’élevage doit intégrer toutes
les dépenses pendant un cycle d’exploitation. Il est évalué pour un cycle de
production et les capacités des moyens de productions : Aliment, produits
d’entretien, médicaments et autres produits de soins, frais vétérinaires, mains
d’œuvre, litière, transport, eau, électricité et gaz, et produits d’emballage et
d’entretien.
 Un élevage est encore rentable si la dépense en aliments représente 60%
à 65% des dépenses de production.
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 Rations (quantités consommées par jour) en fonction de la période de
production :
 Lapin reproducteur mâle : 120 g à 150 g par jour en fonction de son
format, et de la température.
 Lapine : 120g à 350 g par jour suivant le stade physiologique (vide,
gestante, allaitante)
 Lapine + portée de 6 à 7 lapereaux de 4 semaines : 600g à 700 g par
jours.
 Lapereau en engraissement : 100g à 120 g par jour.
 Le promoteur souhaitant investir dans cette activité doit pouvoir
répondre aux cinq questions suivantes :
I Quoi ? : Quels sont les produits fournis ?
a. Quelles sont les forces de vos produits ? Et leurs faiblesses ?
b. Quelle importance attribuez-vous à la gestion de la qualité ?
c. Qu'avez-vous prévu pour faire évoluer vos produits ?
II A qui ? Qui sont mes clients ?
a. Qui sont les principaux clients potentiels ? Et où se trouvent-ils?
b. Quelles sont vos principales cibles ? (critères géographiques,
démographiques, autres.)
III
Concurrence ? Quels seront mes concurrents et leurs
caractéristiques ?
a. Y a t il des effets de monopole?
b. Quels sont les caractéristiques de vos concurrents en terme : de qualité
de produit, prix pratiqué, leur politique commerciale ?
c. Sur quel argument allez-vous vous appuyez pour vous différenciez par
rapport à vos concurrents ?
 La reproduction des lapins:
La production est d’une quarantaine (40) de lapereaux par femelle et par an.
Un bon engraissement : petits sevrés vers 04 semaines et nourris jusqu’à un
poids de 2à 2,5 Kg atteint vers l’âge de 75 à 80 jours.
IV Comment ? Comment le client potentiel va-t-il connaître mon
produit ?
a. Quels moyens publicitaires (affiches, mailing, flyers, annonces, etc.) et
de promotion utilisez-vous ?
b. Quelle est votre politique de commerciale (directe, indirecte, intensive,
personnalisée, etc.) ?
c. Comment pensez- vous stimuler vos clients ?
V A quel prix ? Comment ai –je fixé mon prix, est-il concurrentiel ?
a. A quel prix proposez-vous vos produits ?
b. Quelle est votre stratégie en matière de prix ?
c. Comment procédez-vous pour différencier vos prix ?
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LIENS UTILES
Pour toute information utile à l’activité, pour tout conseil, s’adresser à la
Chambre de l’Agriculture et à la Direction des Services Agricoles de la
wilaya d’implantation de l’activité.
D’autres institutions sont susceptibles d’apporter un appui tels que :
Site Web: www.itelv.dz
 Le Centre Algérien du Contrôle de la Qualité et de l’Emballage –
CACQEAdresse : Route nationale n° 5 Bab Ezzouar, Alger
Tél : 021 24 32 23 / 021 24 30 86 / 021 24 31 65
Fax : 021 24 30 11
Site Web:www.casqe.org.
 Ministère de la Formation et de l'Enseignement Professionnel
Adresse : Rue des frères Aîssou Ben Aknoun, Alger.
Tél : 021 91 15 03 / 021 91 16 42
Fax : 021 91 22 66
E-mail : [email protected]
 L’institut technique des élevages qui a pour vocation la formation,
l’orientation des éleveurs et l’appui technique à la production animale en
Algérie, dispose de huit fermes démonstratives, de deux laboratoires
régionaux et de représentation régionales
 Caisse Nationale de Mutualité Agricole CNMA
Adresse : 24 Boulevard Victor Hugo Alger
Tél : 021 74 33 28 / 021 74 35 31
Fax : 021 73 34 97
Site web : www cnma.dz
 Coopératives avicoles locales.
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