Novembre 2006

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Novembre 2006
Août 2016
Dossier Destination
Liverpool, berceau des Beatles
A l’occasion de la diffusion au cinéma (100 salles en France), le 15 septembre 2016 à 20h00, du
documentaire « The Beatles, Eight Days a Week » de Ron Howard, une visite de la ville qui a vu naître et
grandir les Fab Four, s’impose…
John, Paul, George, Ringo, si ces quatre prénoms évoquent instantanément le groupe pop le plus célèbre
de l’histoire, ils résonnent aussi comme Liverpool, leur ville d’origine.
C’est en effet dans cette ville portuaire du Nord-Ouest de l’Angleterre, Capitale Européenne de la Culture
en 2008 et classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, que grandirent les quatre garçons qui allaient
révolutionner le monde de la musique au début des années 60. Aujourd’hui encore, témoin de leurs débuts
et inspiratrice de nombre de leurs chansons, la ville continue de célébrer ses enfants prodiges. De Penny
Lane à Strawberry Fields, Liverpool regorge d’étapes incontournables qui raviront tous les fans, et ils sont
encore nombreux.
Sommaire
Home Sweet Home, les maisons d’enfance des Beatles
Mathew Street, la rue de la consécration
De Penny Lane à Strawberry Fields... forever !
Attractions et visites guidées
Evénements
Les Beatles - Petite biographie des Fab Four
Liverpool, portrait d’une cité éclectique
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Pages 3 et 4
Pages 4 et 5
Pages 5 et 6
Page 6
Pages 7 et 8
Pages 9 et 10
Contact Presse
Florence Valette
Tél. 01 44 51 34 95
[email protected]
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Home Sweet Home, les maisons d’enfance des Beatles
John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr sont tous quatre originaires de Liverpool.
Quasiment voisins, les quatre garçons ont en commun des origines modestes, comme en témoignent les
maisons dans lesquelles ils ont grandi et qui existent toujours, pour le plus grand plaisir des inconditionnels
des Beatles.
Mendips, la maison d’enfance de John Lennon, a ouvert pour la première fois au public en 2003,
permettant aux fans de se plonger dans l’univers qui abrita les premières créations du génie musical.
John Lennon arrive dans cette petite maison du 251 Menlove Avenue à l’âge de 5 ans pour y vivre avec sa
tante Mimi. Il y habite jusqu’à ses 23 ans, avant que la carrière internationale des Beatles ne l’oblige à
quitter le foyer familial. Sa tante ne l’autorisait pas à jouer de la guitare à l’intérieur et c’est donc sous le
porche que le jeune John s’exerce, compose et répète ses premières chansons, dont quelques tubes.
Lorsqu’en 1967, à 16 ans, il rencontre Paul McCartney (14 ans) et lui propose de rejoindre le petit groupe
qu’il a fondé, les Quarrymen, le porche demeure un lieu de création.
Souhaitant que cette maison soit soigneusement entretenue et puisse profiter aux nombreux fans de son
mari, Yoko Ono fit don de Mendips au National Trust. Aujourd’hui, restaurée au plus proche de ce qu’elle
était à l’époque où John y vécut, Mendips s’annonce comme un nouveau lieu culte de la Beatlemania.
Au 20 Forthlin Road dans le quartier d’Allerton, l’ancienne maison des McCartney est une autre étape
incontournable de l’histoire des Beatles. C’est dans cette petite maison mitoyenne à deux étages typique
des années 50 que Paul McCartney passa son adolescence et ses premières années d’adulte, jusqu’à
l’incroyable succès des Beatles. Lorsqu’il rencontre John Lennon, le duo s’y retrouve pour répéter. John et
Paul font d’ailleurs régulièrement l’école buissonnière pour venir y composer. “Love Me Do”, le premier 45
tours des Beatles et “I Saw Her Standing There” furent écrites dans le salon, de même que de nombreuses
chansons de leurs débuts, une centaine dit-on. La maison et son quartier deviennent aussi une grande
source d’inspiration pour Paul. “Penny Lane” se trouve à deux pas et le barbier et la banque mentionnés
dans la chanson ont réellement existé. La maison des McCartney appartient également au National Trust.
Photos de famille, mobilier d’époque, objets ayant appartenu aux jeunes Beatles, les fans du groupe se
bousculent pour découvrir l’intérieur de la maison de Forthlin Road.
Appartenant toutes deux au National Trust, ces propriétés se découvrent ensemble, au cours de visites
guidées organisées tous les jours sauf les lundis et mardis, d’avril à fin octobre, au départ d’Albert Dock de
ou de Speke Hall.
George Harrison et Paul McCartney sont adolescents lorsqu’ils se rencontrent à un arrêt de bus. Georges
vit alors dans la zone industrielle de Speke, quartier où résident aussi les McCartney avant qu’ils ne
déménagent pour Forthlin Road. Sur Arnold Grove, allée sans issue toute proche de Penny Lane, au
numéro 12, on peut apercevoir l’extérieur de la petite maison natale de George.
Richard Starkey, alias Ringo Starr (il fut surnommé Ringo en raison de son goût immodéré pour les
bagues !) naît dans une petite maison en briques rouges habitée par sa famille au 9 Madryn Street. Il
grandit ensuite dans le quartier populaire « The Dingle », au 10 Admiral Grove, dans une toute petite
maison à deux étages que l’on peut apercevoir de l’extérieur.
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
Mathew Street , « la » rue de la consécration
Impossible d’envisager une promenade sur les traces des Beatles sans s’arrêter à Mathew Street. Située
près d’Albert Dock, en plein centre-ville, cette petite rue animée marque le début de la gloire des “quatre
garçons dans le vent”.
Au numéro 10, le Cavern Club, première salle de concert des Beatles, est désormais célèbre dans le
monde entier. Ouvert dans les sous-sols d’un entrepôt victorien en 1957, le club de jazz (son nom s’inspirait
d’ailleurs du célèbre club de jazz parisien “Le Caveau”) devient rapidement le lieu d’expression du Mersey
Beat qui caractéristique alors le son des groupes de rock de la région. Les Beatles y font des débuts très
prometteurs en février 1961, attirant un nombre incroyable de spectateurs et devenant très vite le groupe
vedette du lieu. Quelques mois plus tard, c’est au Cavern Club que le producteur Brian Epstein les
découvre et leur fait signer leur premier gros contrat. Lorsqu’ils donnent leur dernier concert au Cavern Club
en 1963 (le lieu est devenu trop petit pour accueillir leur public), les Beatles y ont joué près de 275 fois en
seulement 30 mois !
Fermé en 1973 puis détruit, le Cavern Club est reconstruit à l’identique au même emplacement en 1984.
Exacte réplique de l’original avec ses salles voûtées en sous-sol et sa petite scène (même les briques du
premier Cavern Club ont été récupérées, traitées et utilisées pour sa construction), l’actuel Cavern Club est
aussi «électrique » que dans les années 60. Et ce n’est pas sans émotion que l’on descend les escaliers en
colimaçon comme le firent les Beatles à de maintes reprises avant leurs concerts.
Ouvert sept jours sur sept, le Cavern Club reste une des salles de concerts live les plus connues de
Liverpool. Chaque année au mois d’août, il reprend sa place au coeur de l’histoire des Beatles pendant la
Beatle Week.
Juste en face, se trouve un petit pub à la façade de bois peint, The Grapes. Les Beatles venaient y prendre
un verre avant ou après leurs concerts au Cavern Club, celui-ci n’étant pas à l’époque autorisé à vendre de
l’alcool. Aujourd’hui encore, accrochée à l’endroit même où elle fut prise, on peut apercevoir une photo du
groupe prise au Grapes dans les années 60.
Un peu plus loin, des instruments de musique mythiques ayant appartenu aux Beatles, dont une guitare
offerte et signée par Paul McCartney, sont exposés au Cavern Pub. A l’extérieur, juste à côté de l’entrée,
une statue de bronze de John Lennon à la posture nonchalante rappelle volontairement la pochette de son
l’album « Rock’n’Roll » sorti en 1975.
Le Cavern Pub rend d’autre part hommage aux grandes années du Cavern Club. Sa façade a été
transformée en « Wall of Fame » dont chaque brique a été gravée au nom d’un des 1801 groupes qui s’y
sont produits de 1957 à 1973, y compris les Beatles. A l’intérieur, des plaques de cuivre accrochées aux
murs rappellent que les plus grandes stars rock, pop, soul, blues ou jazz ont également descendu les
marches du Cavern Club de 1957 à 1973 pour s’y produire : Chuck Berry, Eric Clapton, les Rolling Stones,
les Who, Queen, Stevie Wonder, les Temptations, Elton John, Jimi Hendrix et bien d’autres.
Au numéro 31, les collectionneurs ne manqueront pas le Beatles Shop, véritable paradis d’objets souvenirs
associés aux Beatles. Depuis bientôt vingt ans, les fans du monde entier viennent y acheter posters,
affiches, photos et gadgets à l’effigie des « Fab Four », sans oublier leurs disques. Véritable pièce de
collection, un juke-box de 1959 y joue en permanence tout le répertoire du groupe.
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On connaît John Lennon auteur, interprète et star, mais on le connaît moins pour ses talents de
dessinateur. Au moment de sa disparition, il laissa plusieurs centaines d’oeuvres que Yoko Ono mit en
vente au public à partir de 1986, en série limitée. La Mathew Street Gallery, au premier étage de la
Beatles Shop, expose et vend ces dessins signés de John Lennon (ou de Yoko) avec un certificat
d’authenticité.
Non loin de Mathew Street, le Jacaranda Club était, à la fin des années 50, un café étudiant qui donnait de
petits concerts le soir. Les Beatles venaient régulièrement y prendre un snack la journée et, pour égayer les
murs du Club, John Lennon et son ami Stuart Sutcliffe, alors étudiants en arts, acceptèrent d’y peindre des
fresques murales en échange de cafés et de collations gratuites. Paul et George les y retrouvaient
régulièrement et c’est au sous-sol du Jacaranda Club qu’ils donnèrent leur premier concert amateur, avant
même de s’appeler les Beatles. Le Jacaranda Club est aujourd’hui un bar branché où l’on peut toujours
admirer les fresques réalisées à l’époque.
Un autre lieu à ne pas manquer à Liverpool, c’est le Casbah Coffee Club où le groupe se produit pour la
première fois avec un précédent batteur, Pete Best, remplacé par Ringo Starr. Paul McCartney le décrit
comme « le club personnel » du groupe. L’établissement appartient aujourd’hui à la mère de Pete. Des
visites guidées y sont proposées.

De Penny Lane à Strawberry Fields.... forever !
Les fans seront certainement étonnés de découvrir à quel point, attachés à leur ville natale, les Beatles se
sont inspirés de lieux réels de Liverpool dans leurs chansons. Et que d’émotion de visiter les lieux qu’ils
fréquentaient quotidiennement !
Penny Lane (« is in my ears and in my eyes... ») n’est pas une invention, de même que le barbier, la
banque et l’abri sur la place que John et Paul évoquent avec nostalgie dans le texte de la chanson
éponyme sortie en février 1967. Penny Lane se trouve en effet à quelques centaines de mètres des
maisons d’enfance de Paul McCartney et de John Lennon. Paul fut d’ailleurs enfant de coeur en l’église St
Barnabé qui donne sur Penny Lane. La plaque indiquant le nom de la rue a été volée si souvent que
« Penny Lane » est désormais peint à même la pierre !
Large bâtisse victorienne entourée d’un parc boisé, Strawberry Fields (« ...forever ! »), se dresse sur
Beaconsfield Road, juste au bout de Menlove Avenue, à 5 minutes à pied de Mendips où John Lennon
habitait. Chaque année, sa tante l’emmenait à la grande kermesse organisée dans les jardins de cet
orphelinat de l’Armée du Salut. John était tellement fasciné par ses bois que, lorsqu’il découvrit un raccourci
pour s’y rendre depuis chez lui, Strawberry Fields devint son lieu d’escapade favori où il se laissait aller à
ses rêveries d’enfant. La chanson Strawberry Fields Forever sort en 1967, empreinte de ces doux
souvenirs. Aujourd’hui, la demeure a été détruite mais la grande grille peinte en rouge qui marque l’entrée
de la propriété est toujours là.
John Lennon et Paul McCartney se rencontrent pour la toute première fois en juillet 1957 dans le hall de St
Peter’s Church à Woolton, village de la banlieue de Liverpool. Paul est venu écouter un concert des
Quarrymen, le premier groupe de John Lennon, qui se produit dans l’église pour le festival de Woolton. Une
plaque dans le hall commémore cette rencontre historique. Dans le cimetière de la petite église se dresse
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la pierre tombale d’une certaine... Eleanor Rigby disparue au début du siècle et dont les Beatles
immortalisent le nom à la fin des années 60, dans la chanson du même nom. Les visiteurs découvriront
Eleanor, ou plutôt sa statue, sur Stanley Street, au bout de Mathew Street. Devenue un symbole, cette
oeuvre fut réalisée en 1982 par Tommy Steele, une des figures du rock et de la pop britanniques des
années 60 et 70 qui souhaitait remercier les habitants de Liverpool pour les agréables moments qu’il y
passa.
Pour la somme symbolique d’un demi penny (0,75 centimes d’euros), il céda à la ville cette sculpture en
bronze représentant Eleanor solitaire, assise sur un banc de la ville et la dédia à « all the lonely people ».
John Lennon fréquenta la Quarry Bank Grammar School et c’est cet établissement qui lui inspira le nom
de son premier groupe : les Quarrymen. L’école se situe sur Harthill Road, près des Jardins Botaniques de
Liverpool. John entre ensuite au Liverpool College of Arts où il se lie d’amitié avec Stuart Sutcliffe, le
troisième guitariste du groupe. Le Liverpool College of Arts est depuis devenu la Liverpool School of Art and
Design mais le bâtiment principal, monument classé où John étudia, se dresse toujours au 68 Hope Street.
Paul McCartney et George Harrison furent tous deux acceptés au prestigieux Liverpool Institute, sur
Mount Street près de la cathédrale anglicane qui domine la ville de Liverpool. Le Liverpool Institute existe
toujours aujourd’hui, grâce à Paul McCartney qui le réhabilita il y a quelques années, le transformant en une
grande école d’art et de spectacles : la Liverpool Institute for Performing Arts.

Attractions et visites guidées
Sur l’Albert Dock, en plein coeur de Liverpool, plus d’un million de fans ont déjà franchi les portes de The
Beatles Story, véritable musée consacré à l’histoire des Beatles sous forme de plongée dans l’univers des
années 60. Cette visite guidée à travers la formidable épopée des «quatre garçons dans le vent » entraîne
les visiteurs à travers les rues pavées de Hambourg où les Beatles donnèrent leurs premiers concerts à
l’étranger avant même de connaître la célébrité internationale. Au coin d’une rue, on se retrouve en 1962,
dans Mathew Street, la rue du Cavern Club. Le Club est sombre, les caves quelque peu humides mais
l’ambiance est à son comble et, au moment où les visiteurs s’assoient près de la toute petite scène, les
premières notes de «Twist and Shout » déchaînent l’atmosphère. Encore quelques pas et c’est le summum
de la Beatlemania : une horde de fans hystériques apparaît guettant le moindre geste de leur Beatle
préféré. Un peu plus loin, le monde devient soudain plus coloré, la musique planante. Nous sommes en
1967, Sergent Pepper et le « flower power » influencent toute une génération. L’aventure continue avec la
séparation du groupe mythique en 1970 et les carrières en solo de chacun de ses membres, avant de
s’achever avec la « White Room », hommage à John Lennon et réplique de la pièce totalement blanche de
son dernier appartement New Yorkais.
Parmi les objets mythiques exposés à The Beatles Story se trouvent le piano sur lequel John Lennon
composa ‘Imagine’, un authentique sous-marin jaune et la toute première guitare de George Harrison.
Cédée au musée par un collectionneur privé britannique vivant aux Etats-Unis, cette guitare acoustique
toute simple, de fabrication néerlandaise, revient enfin dans la ville du plus discret des Beatles, décédé en
novembre 2001. Achetée à un camarade de classe dans les années 50 pour la modique somme de trois
livres (l’équivalent de 4,40 euros), la première guitare de George Harrison est aujourd’hui évaluée à
734 000 euros !
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Et pour la petite histoire, le Conservation Centre, musée consacré à la restauration d’art, possède un
exemplaire extrêmement rare du disque d’or consacrant le succès de l’album Hard Day’s Night. Celui-ci fut
saisi par les douanes en 1964 suite à des tracasseries administratives. A l’époque, le fils du douanier avait
assuré à son père que les Beatles n’était qu’un groupe sans lendemain et que le disque ne vaudrait bientôt
plus rien !
Le célèbre Magical Mystery Tour conduit les visiteurs sur les pas des Beatles à travers Liverpool à bord
d’un bus à impériale coloré. Chaque jour, en deux heures, il parcourt 30 lieux directement associés aux
quatre musiciens et à leurs proches dont The Beatles Story. A bord, des guides experts des Beatles
racontent des anecdotes précises sur les endroits de la ville où ils sont nés, les lieux où ils ont vécu, les
écoles qu’ils ont fréquentées, et les incontournables Penny Lane et Strawberry Fields, avant de finir par le
Cavern Club pour une photo souvenir de cette expérience unique.
Pour ceux qui ont un faible particulier pour un des Beatles, Fab4 Tours propose des visites guidées pour
chacun en taxi.

Evénements
Les Beatles sont un des rares groupes au monde à faire l’objet d’un festival annuel. Liverpool résonnera cet
été encore au son de la musique des Fab Four pendant une semaine entière : la 24ème édition de
l’International Beatle Week se déroulera du 24 au 30 août 2016. L’ambiance sera à son comble chaque
jour avec des concerts de rue et des soirées organisés dans de nombreux lieux de la ville dont les Cavern
Club et Pub. Venus du monde entier, soixante groupes sosies aux noms les plus extravagants (tels que les
« Lenny Pane » de Suède ou les « Australian Beatal s») interpréteront les grands succès du groupe
mythique. Une grande vente aux enchères organisée par The Beatles Shop aura lieu au Cavern Club et au
Cavern Pub. Le samedi soir, une grande représentation intitulée «The Reel Years » reprendra la musique
de Hard Day’s Night, Help, Magical Mystery Tour, Yellow Submarines et Let It Be, les cinq films tournés par
les Beatles. Elle sera suivie d’une grande fête qui durera jusqu’au petit matin.
Le dimanche 28 août, place à la traditionnelle convention annuelle des Beatles. Toute la journée, une
quarantaine de groupes sosies interpréteront les tubes des Fab Four, à l’occasion de concours désignant le
meilleur groupe. Des projections de vidéos et de films des Beatles seront organisées. Un marché aux puces
proposera des disques et objets à l’effigie du groupe tandis que les fans pourront également découvrir une
exposition consacrée aux « quatre garçons dans le vent » et assister à une pièce de théâtre. Les festivités
de ce « Convention Day » battront leur plein jusqu’au milieu de la nuit.
L’International Liverpool Music Festival, célébration du patrimoine musical de la ville, se déroule tous les
ans en juillet (20 au 23 juillet en 2016). Pendant 3 jours, plus de 120.000 spectateurs viennent assister aux
représentations dans une ville transformée en salle de concert géante, consacrant son statut de « capitale
de la musique pop et rock ». Chaque bar, chaque pub palpite au son de tous les styles musicaux, du rock à
la pop en passant par la country, le reggae, le jazz, la soul et le folk, et la musique classique.
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LES BEATLES
Petite biographie des « fab four »
Artistes inégalés de la musique populaire contemporaine, John Lennon, Paul McCartney, George Harrison
et Ringo Starr sont tous les quatre issus des milieux ouvriers de Liverpool, ville portuaire du Nord-Ouest de
la Grande-Bretagne.
Leur histoire commence simplement, en 1956. Cette année-là, John Lennon, qui a alors seize ans, fait la
connaissance de Paul McCartney (quatorze ans) et l'invite à rejoindre le groupe de skiffle qu'il a fondé, les
Quarrymen. Le skiffle est alors un courant très populaire en Grande-Bretagne, où se mêlent musiques
traditionnelles anglaises et musiques américaines, comme le blues et le rock'n roll. Le duo est bientôt rejoint
par George Harrison puis par Stu Ratcliffe, un troisième guitariste.
Ils se produisent dans des fêtes paroissiales, des radio-crochets et quelques boîtes de nuit de leur ville
avant de changer leur nom en Silver Beetles puis en Beatles. En 1960, rejoints par le batteur Pete Best, les
jeunes musiciens partent plusieurs fois en tournée à Hambourg pour accompagner des musiciens
britanniques tels que le chanteur Tony Sheridan, vedette de l’époque.
De retour à Liverpool en 1961, ils déchaînent le public au Cavern Club et deviennent un des groupes les
plus prestigieux de la ville. Les Beatles vont rapidement acquérir une dimension nouvelle lorsqu'ils se
donnent un manager, Brian Epstein. Celui-ci limoge le batteur Pete Best et fait appel à Ringo Starr (Stuart
Sutcliffe décède en 1962) : le groupe est définitivement constitué, en route pour le succès.
Leur premier disque, « Love Me Do » sorti en septembre 1962, est classé 17ème au hit parade tandis que
leur second hit, « Please Please Me » se classe numéro un, marquant le début d’une véritable Beatlemania.
Partout où ils passent, les Beatles déclenchent un enthousiasme frénétique. Les titres se succèdent: She
Loves You et Can't Buy Me Love en 1964, Eight Days a Week, Yesterday et Michelle en 1965, Yellow
Submarine et Paperback Writer en 1966. Les tournées s’enchaînent, notamment aux États-Unis, en Asie et
en Australie et leurs films A Hard Day's Night (1964) puis Help! (1965) sont autant de succès musicaux. En
juillet 1965, les « quatre garçons dans le vent » sont même décorés de l'ordre de l'Empire britannique.
En pleine gloire, les Beatles font leurs adieux à la scène pour se consacrer à la création en studio. Leur
albums Rubber Soul en 1965, puis Revolver en 1966, rassemblent des compositions originales, se
distinguant par l'utilisation d'accompagnements inhabituels (fanfares, clavecin, cordes, effets électroniques),
de rythmes inconnus, mais aussi d'une écriture rompant avec les conventions, ouvrant la voie aux
confessions, aux propos aigres-doux sur la vie sociale, et parfois même à la poésie surréaliste.
Vient ensuite, en juin 1967, un disque considéré comme une des œuvres les plus marquantes de l'histoire
du rock: Sergeant Pepper's Lonely Hearts Club Band. On y trouve tous les ingrédients de la musique pop
du moment (rock'n roll, musique psychédélique, musique indienne, ritournelles traditionnelles), juxtaposés
ou entremêlés grâce à la technologie de pointe employée pour l'enregistrement en studio. Musique et texte
offrent un panorama de tous les grands thèmes de la «contre-culture» en vogue dans les années 1960 et
l’album Sergeant Pepper's Lonely Hearts Club Band se veut un voyage dans l'espace géographique et dans
l'espace psychique, un disque qui agit sur les consciences.
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À la fin de l'année, les Beatles se rendent en Inde et méditent sur le thème de la paix. Cette retraite n'arrête
cependant pas leur production de 45 tours. All You Need is Love connaît un grand succès, en même temps
qu’ils produisent un film, Magical Mystery Tour. Ils sont au sommet de leur gloire.
Ils produisent ensuite encore quelques albums (The Beatles surnommé l'Album blanc en 1968, Abbey Road
en 1969, Let It Be en 1970) et de grandes chansons (Lady Madonna et Hey Jude en 1968, Get Back en
1969). En 1968, ils créent même leur propre maison de disques, Apple. Mais les deux piliers du groupe,
John et Paul, se disputent la direction et chacun des membres vit de son côté, cultivant ses propres idées.
Au début de l'été 1970, l'annonce de la séparation des Beatles clôt définitivement l'histoire des «fab four»
qui s’étaient fait porte-parole de leur génération. La carrière des quatre garçons dans le vent continue mais
en solo, avec les formidables succès que l’on connaît mais le groupe ne se reforme plus jamais.
Extrait de Yahoo !Encyclopédie sur http://fr.encyclopedia.yahoo.com,
Copyright © 2001 Hachette Multimédia / Hachette Livre, © 2001 Yahoo! France
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LIVERPOOL
Portrait d’une cité éclectique
La plus belle vue de Liverpool s’apprécie depuis la mer, à bord de l’un des ferries qui traversent
l’embouchure du fleuve Mersey. Les quelques 2500 bâtiments classés de la ville se détachent sur le front
de mer et témoignent du riche patrimoine architectural bâti à l’époque victorienne. La ville s’étend au-delà,
dominée par ses deux cathédrales : Liverpool Cathedral, au style néogothique et Metropolitan, chefd’œuvre moderne à l’époustouflant design intérieur en forme de rotonde.
Liverpool est, devant Manchester (distante de seulement soixante kilomètres), la ville principale du NordOuest de L’Angleterre. Ville maritime depuis le Moyen Age et cité portuaire particulièrement prospère au
18ème siècle, elle a su se réinventer en utilisant les atouts de son passé pour devenir une ville moderne et
dynamique.
S’appuyant sur son histoire maritime et sur l’énergie de sa population, Liverpool est ainsi devenue une ville
animée, riche en événements culturels, ce qui légitime son titre de Capitale de la Culture 2008.
Complètement restaurés, certains quartiers historiques comme l’Albert Dock sur le front de mer, se sont
transformés et sont désormais particulièrement prisés par les touristes pour leurs restaurants, cafés,
boutiques et musées.
Liverpool est fascinante par son éclectisme. Tandis que le Merseyside Maritime Museum raconte le passé
de la ville et que la « Walker Art Gallery » expose ses collections classiques, la Tate Liverpool donne dans
l’ultra moderne, présentant la plus grande collection d’art contemporain en Grande-Bretagne après Londres.
Tous les deux ans, la Biennale de Liverpool attire près de 300 artistes à la pointe de l’art visuel.
Côté sorties, Liverpool n’est pas en reste. Plus de 250 pubs, cafés et bars, sans oublier de nombreux
restaurants, animent les rues de la ville, des lieux les plus branchés aux petites adresses traditionnelles et
chaleureuses.
La dualité de la ville s’exprime aussi dans la culture. Liverpool, c’est aussi bien le Liverpool Playhouse,
théâtre classique majeur, que l’Everyman, haut lieu du théâtre avant-gardiste, sans oublier l’Empire, le plus
grand théâtre régional consacré à la mise en scène de ballets, opéras et comédies musicales.
La musique tient une place importante dans cette ville passionnée. Avec les Beatles bien sûr mais aussi
grâce à de nombreuses salles de concerts classiques (dont le Royal Philarmonic Hall) et contemporains. Le
Cavern Club reste un des incontournables pour les concerts « live », de même que le Heebeejeebies,
temple du jazz et du blues.
Liverpool est également réputée pour le shopping. Les plus grands noms de la mode et du prêt à porter se
trouvent sur Bold Street, Mathew Street ou Cavern Walks tandis qu’artisanat et petites boutiques côtoient
bars, cafés et restaurants dans le quartier d’Albert Dock.
Enfin, Liverpool, c’est aussi le football, avec son équipe mondialement connue et largement primée. Le
Liverpool Football Club Museum and Tour ravit les passionnés avec des visites guidées des coulisses de
l’équipe championne.
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Classée en 2004 au Patrimoine Mondial de l’Unesco, Liverpool est Capitale Européenne de la Culture
2008. Cette reconnaissance internationale salue le passé portuaire de la ville et son influence sur
l’économie britannique à la grande époque coloniale. Les quartiers concernés comprennent le front de mer
(Waterfront) et un certain nombre de quartiers économiques et culturels tel que les entrepôts, le Pier Head
et les docks historiques. Liverpool, troisième ville britannique classée par l’UNESCO, reçoit ainsi les villes
de Bath (Somerset) et Edimbourg (Ecosse).
Etroitement associée au Beatles, Liverpool est également reconnue comme la Capitale Mondiale de la
Pop, « World Capital of Pop ».
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