Les liaisons dangereuses

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Les liaisons dangereuses
Les liaisons dangereuses :
Quand la théorie de l'évolution engendre le racisme
scientifique et l'eugénisme
Le Créationnisme, participant d'une vision chrétienne intégrale du monde,
assume très bien une anthropologie fondée sur les déclarations de la
Bible…
Le Dieu qui a fait le monde
et toutes les choses qui y sont,
étant le Seigneur du ciel et de la terre…
a fait d'un seul sang toutes les nations des hommes,
pour habiter sur toute la face de la terre,
ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation…
Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l'être…
de Lui nous sommes aussi la race…Étant donc de la race de Dieu…
(Actes 17, 24-31)
Les chrétiens évangéliques de tous les âges n'ont eu nul besoin de recourir
aux lumières de la science des hommes pour savoir ceci :
Il n'y a qu'une seule race,
l'homme créé à l'image de Dieu, selon sa ressemblance,
distinct des animaux
et appelé à dominer la terre.
Il n'en va pas ainsi en ce qui concerne les tenants de la fausse théorie de
l'évolution, qui, s'ils ne s'en targuent pas, ont néanmoins un lourd passif. En
effet, les théoriciens de ce mouvement ont, directement ou
indirectement, généré une justification prétendûment scientifique au
racisme et à l'eugénisme à l'époque où ceux-là mêmes prétendaient tout
expliquer par la science moderne.
Le scientisme ayant remplacé progressivement la religion dans les
consciences, la théorie de l'évolution a justifié les vieilles rancœurs, les
vieux préjugés raciaux et le désir d'amélioration, de "purification" de
l'espèce humaine. Sordide mayonnaise qui montera jusqu'au paroxysme
nazi et ses actes effroyables…
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Après la seconde guerre mondiale et son cortège d'horreurs, les
évolutionnistes ayant réussi à s'approprier le terrain scientifique, ont alors
subitement oublié, voir nié leur responsabilité dans le désastre génocidaire
auquel ils avaient largement concouru. Rappelez-leur les faits, et ils se
dédouanent aussitôt en transférant la faute sur le compte du « darwinisme
social », qu'ils distinguent commodément de la doctrine de l'évolution, ne
le reconnaissant plus leur.
Pourtant, les faits sont tenaces ; les paroles s'envolent, mais les écrits
restent.
Nous avons sélectionné ici un grand nombre de citations extraites de
publications d'évolutionnistes avérés, à commencer par le plus
emblématique d'entre eux, Ch. Darwin lui-même.
AVERTISSEMENT: qu'il soit clair pour tous que nous réprouvons
absolument les propos que nous rapportons. Nous le faisons, non sans
douleur, certes, mais dans le souci historique de mettre en évidence la
pleine responsabilité de l'évolutionnisme dans la déferlante raciste et
eugéniste que l'Occident a connu au XIXème et au XXème siècle.
Charles Darwin
Sa théorie affirme que la nature sélectionne les espèces animales et
végétales les mieux adaptées à leur environnement, les autres étant
vouées à la disparition.
Dans La descendance de l'homme (The descent of Man ,1871), il voit la
disparition des «races inférieures» colonisées par les Européens comme le
résultat d'une concurrence impitoyable pour la survie. Et dans L’expression
des émotions chez l'homme et les animaux, 1872, il tente de montrer que
la société serait gouvernée par la sélection naturelle.
« Chez les sauvages, les individus faibles de corps ou d’esprit sont
promptement éliminés, et les survivants se font ordinairement remarquer
par leur vigoureux état de santé. Quant à nous, hommes civilisés, nous
faisons, au contraire, tous nos efforts pour arrêter la marche de
l’élimination ; nous construisons des hôpitaux pour les idiots, les infirmes
et les malades ; nous faisons des lois pour venir en aide aux indigents ; nos
médecins déploient toute leur science pour prolonger autant que possible
la vie de chacun. On a raison de croire que la vaccine a préservé des
milliers d’individus qui, faibles de constitution, auraient succombé à la
variole. Les membres débiles des sociétés civilisées peuvent donc se
reproduire indéfiniment. Or, quiconque s’est occupé de la reproduction
des animaux domestiques sait, à n’en pas douter, combien cette
perpétuation des êtres débiles doit être nuisible à la race humaine. On est
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tout surpris de voir combien le manque de soins, ou même des soins mal
dirigés, amènent rapidement la dégénérescence d’une race domestique ;
en conséquence, à l’exception de l’homme lui-même, personne n’est assez
ignorant ni assez maladroit pour permettre aux animaux débiles de
reproduire. »
La descendance de l’homme et la sélection sexuelle (1871), Charles Darwin, éd.
C.Reinwald et Cie, 1891, p. 144
« Ces malheureux sauvages ont la taille rabougrie, le visage hideux,
couvert de peinture blanche, la peau sale et graisseuse, les cheveux mêlés,
la voix discordante et les gestes violents. Quand on voit ces hommes, c’est
à peine si l’on peut croire que ce soient des créatures humaines. On se
demande souvent quelles jouissances peut procurer la vie à quelques-uns
des animaux inférieur ; on pourrait se faire la même question, et avec
beaucoup plus de raison, relativement à ces sauvages ».
Voyage d’un naturaliste autour du monde, Charles Darwin (trad. Edmond Barbier), éd.
C. Reinwald, 1875, p. 229
« Dans un avenir, pas très lointain en comptant par siècles, les races
civilisées de l'homme vont sans doute exterminer et prendre la place des
races sauvages à travers le monde. Dans un même temps, les singes
anthropomorphes seront sûrement exterminés. La séparation entre
l'homme et ses alliés les plus proches s'intensifiera car elle touchera, je
l'espère, l'homme dans son état plus civilisé, le Caucasien et certains singes
aussi inférieurs que le babouin, au lieu comme c'est le cas aujourd'hui
entre le nègre, ou l'Australien et le gorille ».
Charles Darwin, The Descent of Man, 2ème éd., New York: A.L. Burt Co., 1874, p.178
Herbert Spencer
Savant contemporain de Charles Darwin, il était un disciple de Lamarck,
croyant en l'hérédité des caractères acquis. Il est l'auteur de l'expression
« sélection des plus aptes » (les peuples les moins « adaptés » à la lutte
pour la survie seraient restés « figés » au stade primitif). Il a notamment
étudié son extension à des domaines comme la philosophie, la psychologie
et la sociologie.
« La morale ne sait rien des frontières géographiques, ou des distinctions
de race ».
Pt. IV, Ch. IV, ch. 30, General Considerations
« Nous avons la preuve indubitable qu'au cours de tous les temps passés, il
ya eu une incessante "dévoration" des faibles par les forts ».
First Principles
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John Fiske
Influencé par Darwin et par Herbert Spencer, il croyait à la
supériorité raciale des Anglo-Saxons comme produit de la sélection
naturelle. Fiske a contribué à la transformation du Darwinisme social en
racisme.
« Nous témoignons maintenant en faveur d'un travail constructif sur une
fondement qui perdurera au travers des âges. Cette fondation est le dieu de
la science, qui se révèle à nous en des termes qui s'harmoniseront avec
notre intelligence ».
« La race est particulièrement ma propre contribution à la doctrine de
l'Évolution. »
IDEA (Gr. Ibia, connected with i&eiv, to see; cf. Lat. species from specere, to look
at) IDEA (Gr. IBIA, liées à l'i & EIV, à voir, cf. Lat. Specere espèces, à regarder)
James George Frazer
Anthropologue britannique il dressa un inventaire mondial des mythes et
des rites. Il exposa une conception évolutionniste fondée sur l'idée que
l'humanité serait passée par trois âges successifs : ceux de la magie, de la
religion et de la science.
« Le respect et la crainte avec lesquels le sauvage ignorant considère sa
belle-mère sont parmi les faits les plus connus des anthropologues ».
Le Rameau d'or (1890-1915), XVIII ],sir James George Frazer
Edward Tylor
Anthropologue britannique, adepte de la thèse évolutionniste à laquelle il
adjoint son idée sur la religion et les mythes, qu'il envisageait comme une
rémanence de l'état sauvage. Avec son livre Primitive Culture, il fonda
l'ethnologie en tant que science autonome et y développa une vision
animiste.
« l’animisme est le fondement de la religion, depuis celle des sauvages
jusqu’à celle des civilisés »
E.B. Tylor, Primitive Culture, 1903, I, p.426
Marcel de Serres
« Les nègres comparés aux autres variétés sont la limite extrême des races
inférieures; tout comme les blancs, le terme extrême des races
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supérieures ; les uns et les autres sont donc comme des points d'arrêt. En
effet, les premiers ne peuvent pas descendre au-delà de leur imperfection
et les seconds arriver à une plus grande perfection physique. Les nègres,
les plus laids, les plus farouches et les plus stupides des hommes, ont suivi
une direction bestiale, si l'on peut s'exprimer ainsi, tandis que les blancs
ont conservé la direction intellectuelle propre à notre nature, et qui nous
distingue d'une manière si éminente entre tous les êtres vivants. »
Recueil des Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de
Bordeaux (1848), Marcel de Serres, éd. Lawalle, 1848, De l'ancienneté des diverses
races humaines, p. 234
Arthur de Gobineau
« La variété mélanienne [à pigment de peau foncé] est la plus humble et
gît au bas de l'échelle. Le caractère d'animalité empreint dans la forme de
son bassin lui impose sa destinée, dès l'instant de la conception. Elle ne
sortira jamais du cercle intellectuel le plus restreint. Ce n'est cependant
pas une brute pure et simple, que ce nègre à front étroit et fuyant, qui
porte, dans la partie moyenne de son crâne, les indices de certaines
énergies grossièrement puissantes. Si ces facultés pensantes sont
médiocres ou même nulles, il possède dans le désir, et par suite dans la
volonté, une intensité souvent terrible. Plusieurs de ses sens sont
développés avec une vigueur inconnue aux deux autres races : le goût et
l'odorat principalement.
Mais là, précisément, dans l'avidité même de ses sensations, se trouve le
cachet frappant de son infériorité...
Pour terminer le tableau, j'ajoute que l'immense supériorité des blancs,
dans le domaine entier de l'intelligence, s'associe à une infériorité non
moins marquée dans l'intensité des sensations. Le blanc est beaucoup
moins doué que le noir et que le jaune sous le rapport sensuel. Il est ainsi
moins sollicité et moins absorbé par l'action corporelle, bien que sa
structure soit remarquablement plus vigoureuse..
La race blanche possédait originairement le monopole de la beauté, de
l'intelligence et de la force. À la suite de ses unions avec les autres
variétés, il se rencontra des métis beaux sans être forts, forts sans être
intelligents, intelligents avec beaucoup de laideur et de débilité. Il se
trouva aussi que la plus grande abondance possible du sang des blancs,
quand elle s'accumulait, non pas d'un seul coup, mais par couches
successives, dans une nation, ne lui apportait plus ses prérogatives
naturelles. Elle ne faisait souvent qu'augmenter le trouble déjà existant
dans les éléments ethniques et ne semblait conserver de son excellence
native qu'une plus grande puissance dans la fécondation du désordre. Cette
anomalie apparente s'explique aisément, puisque chaque degré de mélange
parfait produit, outre une alliance d'éléments divers, un type nouveau, un
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développement de facultés particulières. Aussitôt qu'à une série de
créations de ce genre d'autres éléments viennent s'adjoindre encore, la
difficulté d'harmoniser le tout crée l'anarchie, et plus cette anarchie
augmente, plus les meilleurs, les plus riches, les plus heureux apports
perdent leur mérite et, par le seul fait de leur présence, augmentent un
mal qu'ils se trouvent impuissants à calmer...
C'est là ce que nous apprend l'histoire. Elle nous montre que toute
civilisation découle de la race blanche, qu'aucune ne peut exister sans le
concours de cette race, et qu'une société n'est grande et brillante qu'à
proportion qu'elle conserve plus longtemps le noble groupe qui l'a créée et
que ce groupe lui-même appartient au rameau le plus illustre de l'espèce.
Pour exposer ces vérités dans un jour éclatant, il suffit d'énumérer, puis
d'examiner les civilisations qui ont régné dans le monde, et la liste n'en est
pas longue. »
Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855), Paris, Éditions Pierre Belfond,
1967
« Les deux variétés inférieures de notre espèce, la race noire, la race
jaune, sont le fond grossier, le coton et la laine, que les familles
secondaires de la race blanche assouplissent en y mêlant leur soie, tandis
que le groupe arien, faisant circuler ses filets plus minces à travers les
générations ennoblies, applique à leur surface, en éblouissant chefd’œuvre, ses arabesques d’argent et d’or »
Comte de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, Vol. II, Librairie FirminDidot & Cie, Paris, seconde édition, 1884, p. 539.
« Viennent ensuite des tribus dont l'aspect flatte moins encore que celui du
nègre
Congo l'amour-propre de l'humanité. C'est un mérite particulier de
l'Océanie que de fournir les spécimens à peu près les plus dégradés, les
plus hideux, les plus repoussants de ces êtres misérables, formés, en
apparence, pour servir de transition entre l'homme et la brute pure et
simple. Vis-à-vis de plusieurs tribus australiennes, le nègre africain, luimême, se rehausse, prend de la valeur, semble trahir une meilleure
descendance. »
Essai sur l’inégalité des races humaines, Livre I, Chap X
Francis Galton
Cousin de Darwin et un des fondateurs de l'eugénisme qu'il définissait
ainsi :
«Science de l’amélioration de la race, qui ne se borne nullement aux
questions d’unions judicieuses, mais qui, particulièrement dans le cas de
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l’homme, s’occupe de toutes les influences susceptibles de donner aux
races les mieux douées un plus grand nombre de chances de prévaloir sur
les races les moins bonnes».
« Un des effets de la civilisation est de diminuer la rigueur de l'application
des lois de la sélection naturelle. Elle préserve la vie des plus faibles qui
auraient péri en des terres barbares ».
Francis Galton, 1865. Hereditary talent and character. MacMillan's Magazine, 12, 157166; 318-327.
« Il ya un point sûr dans une civilisation ancienne concernant la fertilité
des classes ABLER: les imprévoyants et sans ambition sont surtout ceux
qui maintiennent l'espèce. Ainsi, la race se détériore peu à peu, devenant
à chaque génération moins digne d'une grande civilisation. »
Francis Galton, 1869 (p.414). Hereditary Genius. London: MacMillan.
Clémence Royer
Féministe éprise des Lumières et antichrétienne, elle traduisit et
introduisit Darwin en France. Elle fut considérée comme la : « figure
capitale de la sélection sociale et raciale à la Française ».
« Les hommes sont inégaux par nature : voilà le point d’où il faut partir. »
Préface à l’ouvrage maître de Darwin qu’elle à traduit en français, 1862
C. Royer dénonce une société qui fait primer le faible sur le fort sous
prétexte d’une «protection exclusive et inintelligente accordée aux
faibles, aux infirmes, aux incurables, aux méchants eux-mêmes, à tous les
disgraciés de la nature ».
Ernest Renan
« La race sémitique et la race indo-européenne, examinées au point de vue
de la physiologie, ne montrent aucune différence essentielle; elles
possèdent en commun et à elles seules le souverain caractère de la
beauté. [...] Il n'y a donc aucune raison pour établir, au point de vue de la
physiologie, entre les Sémites et les Indo-Européens une distinction de
l'ordre de celles qu'on établit entre les Caucasiens, les Mongols et les
Nègres. [...] Tour à tour les Juifs, les Syriens, les Arabes sont entrés dans
l'œuvre de la civilisation générale, et y ont joué leur rôle comme parties
intégrantes de la grande race perfectible; ce qu'on ne peut dire ni de la
race nègre, ni de la race tartare, ni même de la race chinoise, qui s'est
créé une civilisation à part. Envisagés par le côté physique, les Sémites et
les Ariens ne font qu'une seule race, la race blanche; envisagés par le côté
intellectuel, ils ne font qu'une seule famille, la famille civilisée. »
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Histoire générale et système comparé des langues sémitiques (1855), Ernest Renan, éd.
Imprimerie impériale, 1858, p. 479-480
« La nature a fait une race d'ouvriers. C'est la race chinoise d'une dextérité
de main merveilleuse, sans presque aucun sentiment d'honneur ;
gouvernez-la avec justice en prélevant d'elle pour le bienfait d'un tel
gouvernement un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera
satisfaite ; une race de travailleurs de la terre, c'est le nègre : soyez pour
lui bon et humain, et tout sera dans l'ordre ; une race de maîtres et de
soldats, c'est la race européenne. Que chacun fasse ce pour quoi il est fait
et tout ira bien ».
La Réforme intellectuelle et morale (1871), Ernest Renan, éd. Editions Complexe,
1990, p. 94
Gustave Le Bon
« Appliquées à l’homme, les méthodes de classification des naturalistes
ont permis d’établir un certain nombre de types parfaitement tranchés. En
se basant sur des caractères anatomiques bien nets, tels que la couleur de
la peau, la forme et la capacité du crâne, il a été possible d’établir que le
genre humain comprend plusieurs espèces nettement séparées et
probablement d’origines très différentes. Pour les savants respectueux des
traditions religieuses, ces espèces sont simplement des races. Mais, comme
on l’a dit avec raison, « si le nègre et le caucasien étaient des colimaçons,
tous les zoologistes affirmeraient à l’unanimité qu’ils constituent
d’excellentes espèces, n’ayant jamais pu provenir d’un même couple dont
ils se seraient graduellement écartés ».
Lois psychologiques de l'évolution des peuples, Gustave Le Bon, Chap I
« Bien que le séjour des Arabes en France n'ait été constitué que par une
série de courtes invasions, ils ont laissé des traces profondes de leur
passage dans la langue, et [...] ils en ont laissé également dans le sang.
[...] L'ethnologie nous en fournit la preuve, en retrouvant, après tant de
siècles, des descendants des Arabes sur plusieurs parties de notre sol. Dans
le département de la Creuse, dans les Hautes-Alpes, et notamment dans
plusieurs localités situées autour de Montmaure (montagne des Maures),
dans le canton de Baignes (Charente), de même que dans certains villages
des Landes, du Roussillon, du Languedoc, du Béarn, les descendants des
Arabes sont facilement reconnaissables. On les distingue à leur peau
basanée, leurs cheveux couleur d'ébène, leur nez aquilin, leurs yeux foncés
et perçants. Les femmes se reconnaissent à leur teint olivâtre, leur figure
allongée, leurs grands yeux noirs, leurs sourcils épais, la forme conique de
leurs seins, etc. »
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La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, éd. La Fontaine au Roy, 1990, Livre
troisième, chapitre septième, Les Arabes en Sicile, en Italie et en France, p. 237
« Ni les changements de milieu ni les conquêtes ne suffisent à modifier
l'âme d'un peuple. Sa transformation n'est possible qu'au moyen de
croisements répétés. Le sol, les institutions, la religion même ne changent
pas l'âme d'une race.
Les croisements n'ont d'ailleurs d'influence que s'ils s'opèrent entre peuples
de mentalité voisine. Entre peuples de mentalité trop différente, ils sont
désastreux. L'union des blancs avec les noirs, des Hindous ou des PeauxRouges n'a d'autre résultat que de désagréger chez les produits de ces
unions tous les éléments de stabilité de l'âme ancestrale sans en créer de
nouveaux. Les peuples de métis, tels que ceux du Mexique et des
républiques espagnoles de l'Amérique, restent ingouvernables par cette
seule raison qu'ils sont des métis. L'expérience a prouvé qu'aucune
institution, aucune éducation ne pouvait les sortir de l'anarchie. »
Lois psychologiques de l'évolution des peuples, Gustave Le Bon, éd. Félix Alcan, 1927,
partie Préface à la douzième édition, p. 7-8
« Les individus qui composent les races inférieures présentent en-tre eux
une égalité manifeste. A mesure que les races s’élèvent sur l’échelle de la
civilisation, leurs membres tendent à se différencier de plus en plus.
L’effet inévitable de la civilisation est de différencier les individus et les
races. Ce n’est donc pas vers l’égalité que marchent les peuples, mais vers
une inégalité croissante.
Les individus qui composent les races inférieures présentent entre eux une
égalité manifeste. A mesure que les races s’élèvent sur l’échelle de la
civilisation, leurs membres tendent à se différencier de plus en plus.
L’effet inévitable de la civilisation est de différencier les individus et les
races. Ce n’est donc pas vers l’égalité que marchent les peuples, mais vers
une inégalité croissante. »
Lois psychologiques de l'évolution des peuples, Gustave Le Bon, conclusions générales
Ernst Haeckel
Biologiste, philosophe et libre penseur allemand. Il fit connaître les
théories de Charles Darwin en Allemagne et développa une théorie des
origines de l'homme. .Ernst Haeckel, qui mêlait scientisme, convictions
pangermanistes et aversion pour le christianisme. En 1883 son livre, La
lutte des races, fut tiré à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires. On
en retrouve les idées centrales dans le Mein Kampf, de Hitler.
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« Au plus bas niveau de développement mental humain sont les
Australiens, quelques tribus de Polynésiens, les Bushmen, les Hottentots,
et certaines tribus de nègres. »
Ernst Haeckel, The History of Creation
Ludwig Woltmann
«Pour conclure, les hommes les plus grands, qui ont un plus grand crâne,
une dolichocéphalie frontale et une pigmentation claire, et donc celle de
la race du nord de l’Europe (homo europaeus d’Ammon, Lapouge, etc.)
sont les parfaits représentants du genre humain et constituent le produit le
plus élevé de l’évolution».
Ludwig Woltmann (1903)
Madison Grant
Il exhiba le pygmée Ota Benga au Zoo du Bronx, avec des singes, et un
écriteau indiquant « le chaînon manquant ».
Ses idées racistes sur les Indo-Européens ont fortement influencé les
dirigeants nazis Alfred Rosenberg et Adolf Hitler. Grant magnifie la
théorie du Nordique incarnant «l'homme blanc par excellence», que ce soit
des Anglais, des Scandinaves, des Allemands ou des « nobles Russes ». Il
oppose la « race alpine » et la « race méditerranéenne », qui souffre de
métissages divers avec les peuples négroïdes, à la race nordique : « Le
Nordique est dominateur, individualiste, confiant en lui-même et jaloux de
sa liberté politique et religieuse. Il s'ensuit qu'il est généralement
protestant. »
The Passing of the Great Race, 1916 (publié en français en 1926 chez Payot sous le titre
de Le déclin de la grande race et préfacé par Georges Vacher de Lapouge
Georges Vacher de Lapouge
« Il y a dans la France continentale (en 1926) environ vingt millions de
Français bien purs d'origine, à peu près dix millions de Français mélangés,
contaminés par des infiltrations anciennes provenant de pays voisins, par
des importations d'esclaves faits sur les musulmans, et même par des
nègres introduits en grand nombre pendant les trois derniers siècles dans
les provinces de l'Ouest, enfin près de dix millions de métèques arrivés
d'hier ou depuis un siècle au plus, les uns naturalisés souvent par l'autorité
de la loi et presque de force, les autres restant étrangers, les uns mariés à
des françaises ou même fils de françaises, les autres mariés à des
étrangères. »
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Lapouge va fournir plus tard les éléments fondateurs de l'antisémitisme
nazi.
Le déclin de la Grande Race (1916), Madison Grant, éd. L'Homme Libre, 2002, préface
de Vacher de Lapouge (1926), p. 23
« Le prince, roi, ministre ou Parlement ne peut pas plus faire un Français
d'un Grec ou d'un Marocain, qu'il ne peut blanchir la peau d'un nègre,
débrider les yeux d'un Chinois ou changer une femme en homme. [...] Pour
qu'un Français soit Français, il faut qu'il soit issu d'un Français et d'une
Française, et de siècle en siècle. On ne devient pas Français, et d'ailleurs
pas davantage Anglais, Russe ou Japonais. De telles choses ne sont
possibles que dans le temps de la fondation, d'une nation neuve en pays
inhabité. »
Le déclin de la Grande Race (1916), Madison Grant, éd. L'Homme Libre, 2002, préface
de Vacher de Lapouge (1926), p. 24
Alexis Carrel
« En Allemagne, le gouvernement a pris des mesures énergiques contre
l'augmentation des minorités, des aliénés, des criminels. La situation
idéale serait que chaque individu de cette sorte soit éliminé quand il s'est
montré dangereux. »
1936, dans Préface à l'édition allemande de L'Homme, cet inconnu, paru dans L'affaire
Alexis Carrel, un Prix Nobel précurseur des chambres à gaz, Amnistia, 14/02/2000,
Didier Daeninckx.
« César, Napoléon, Mussolini, tous les grands conducteurs de peuples,
grandissent au-delà de la stature humaine, et enveloppent de leur volonté et
de leurs idées des foules innombrables...
Il est nécessaire de faire un choix parmi la foule des hommes civilisés. Nous
savons que la sélection naturelle n'a pas joué son rôle depuis longtemps. Que
beaucoup d'individus ont été conservés grâce aux efforts de l'hygiène et de la
médecine. Que leur multiplication a été nuisible à la race...
Le conditionnement des criminels les moins dangereux par le fouet, ou par
quelque autre moyen plus scientifique, suivi d'un court séjour à l'hôpital
suffirait probablement à assurer l'ordre. Quant aux autres, ceux qui ont tué,
qui ont volé à main armée, qui ont enlevé des enfants, qui ont dépouillé les
pauvres, qui ont gravement trompé la confiance du public, une établissement
euthanasique, pourvu de gaz appropriés, permettrait d'en disposer de façon
humaine et économique. Le même traitement ne serait-il pas applicable aux
fous qui ont commis des actes criminels ? Il ne faut pas hésiter à ordonner la
société moderne par rapport à l'individu sain. »
Winston Churchill
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Il voulait stériliser tout une partie de la population anglaise, « 100.000
personnes inférieures et moralement dégénérées, qui contribuent au déclin
de la race britannique. « (les archives nationales)
« La multiplication contre nature et de plus en plus rapide des faibles
d'esprit et des malades psychiatriques, à laquelle s'ajoute une diminution
constante des êtres supérieurs, économes et énergiques, constitue un
danger pour la nation et pour la race qu'on ne saurait surestimer... Il me
semble que la source qui alimente ce courant de folie devrait être coupée
et condamnée avant que ne s'écoule une nouvelle année. »
1910, dans Propos de Churchill au premier ministre Herbert Henry Asquith, paru
dans The Churchill you didn't know, Guardian, 28/11/2002, Amy Iggulden.
« Je ne comprends pas la pruderie que l'on manifeste envers l'utilisation du
gaz. Je suis profondément favorable à l'utilisation de gaz-poison à
l'encontre de tribus barbares. »
1919, dans Courrier écrit lorsqu'il était président du Air Council, paru The Churchill
you didn't know, Guardian, 28/11/2002, Amy Iggulden.
Nietzsche
« L'objectif sera donc le suivant : constituer à l'échelle de l'humanité, les
conditions qui ont permis l'apparition des Grands Hommes ; ne plus
compter sur le « hasard », sur le fait que des « mémoires » spéciales,
raffinées, sélectionnées de générations en générations, se sont
« miraculeusement » condensées sur un seul ; tout au contraire, accumuler
les forces, méthodiquement, scientifiquement, pour créer une autre
« race » [...] Tout d'abord il ne faut pas craindre de se conduire comme
l'évolution s'est elle-même conduite, c'est-à-dire tout essayer, tout tenter,
produire des sortes de « prototypes » qu'on n'hésitera pas à jeter au rebut.
L'évolution, dit-on, « bricole », et il ne faut pas hésiter à « bricoler » ; ou
mieux encore on procèdera à la manière de l'artiste qui ne cesse de
tâtonner, qui dessine ébauche sur ébauche avant de parvenir à une forme
convenable. On essaiera donc de modeler l'homme en divers sens, pour
tirer de lui ses diverses virtualités, le briser dès qu'un certain type a
atteint son apogée, de travailler ainsi à construire et à détruire. »
Volonté de puissance, IV, § 144, remarque : édition posthume et contestée de
fragments de Nietzsche
Charles Robert Richet
Professeur à la Faculté de Médecine de Paris
Prix Nobel (1913)
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« Hé mais ! au fait, en prétendant que chaque individu doit être l'unique
artisan de sa fortune, et que le bien-être sera réservé à ceux qui l'ont
gagné, nous voici revenus à la bonne loi de Nature, au combat pour
l'existence, au struggle for life, si magistralement exposé par Ch. Darwin.
Tous les êtres de notre pauvre petit globe se livrent d'incessantes batailles,
et la victoire est aux plus habiles, aux mieux armés, aux plus nombreux.
Ceux qui succombent méritent de succomber, parce qu'ils ont des armes
moins puissantes. Leur infériorité explique, justifie et légitime leur
écrasement. De même, dans nos sociétés humaines, les plus intelligents,
les plus vigoureux, les plus braves, doivent l'emporter sur ceux qui sont
mols, efféminés et bêtes. »
L’homme stupide, 1919, Chap VI, p 27
« Après l’élimination des races inférieures, le premier pas dans la voie de
la sélection, c’est l’élimination des anormaux [...] On va me traiter de
monstre parce que je préfère les enfants sains aux enfants tarés [...] Ce
qui fait l’homme c’est l’intelligence. Une masse de chair humaine, sans
intelligence, ce n’est rien ».
Charles Robert Richet, 1919, dans L'Eugénisme, paru chez Hatier, 1995, p.14, A. Pichot.
Otmar von Verschuer
Médecin allemand eugéniste qui a été l'un des théoriciens majeurs des
politiques racistes du Troisième Reich pendant la période nazie.
Sur Hitler: « Le chef de l'ethno-empire [qui] est le premier homme d'Etat
qui ait fait des données de la biologie héréditaire et de l'eugénique un
principe directeur dans la conduite de l'Etat. »
En 1935 il déclarait être « responsable d’assurer que les soins des gènes et
de la race, dans lesquels l’Allemagne était un leader mondial, aient une
base si forte qu’ils puissent résister à toute attaque de l’extérieur. »
En 1937, lors d’une conférence, il distinguait « la politique démographique
quantitative et l’hygiène sociale pratique » visant « la limitation de la
reproduction de ceux qui sont héréditairement malades et de peu de
valeur » et enfin la « politique raciale au sens restreint » qui avait pour
but « le maintien de la spécificité raciale du peuple » en particulier « la
lutte contre l’intrusion d’éléments raciaux étrangers. »
Theodore Roosevelt
« Je souhaiterais beaucoup que l’on empêchât entièrement les gens de
catégorie inférieure de se reproduire, et quand la nature malfaisante de
ces gens est suffisamment manifeste, des mesures devraient être prises en
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ce sens. Les criminels devraient être stérilisés et il devrait être interdit
aux personnes faibles d’esprit d'avoir des descendants. »
Theodore Roosevelt on Race, Riots, Reds, Crime, Theodore Roosevelt, éd. Probe, 1968,
(1913), p. 27
Francis Crick
« Aucun enfant nouveau-né ne devrait être reconnu humain avant d'avoir
passé un certain nombre de tests portant sur sa dotation génétique. S'il ne
réussit pas ces tests, il perd son droit à la vie. »
Francis Crick , cité par Pierre Thuillier, La Recherche, n° 155, mai 1984
Frederick Osborn
« Je pense que nous avons omis de prendre en compte un trait de
caractère presque universel très implanté dans la nature humaine. Les
gens ne veulent tout simplement pas accepter l'idée que la base génétique
formant leur caractère est inférieure et ne devrait pas être répétée dans la
génération suivante. Nous avons demandé à des groupes entiers de gens
d'accepter cette idée. Ils ont constamment refusé, et nous n'avons fait que
tuer le mouvement eugénique.
Les gens accepteront l'idée d'un défaut héréditaire spécifique. Ils vont aller
à une clinique de l'hérédité et demander quel est leur risque d'avoir un
enfant défectueux. Ils comparent ce risque à la probabilité d'avoir un
enfant sain, et ils finissent habituellement par une décision intelligente.
Mais ils n'accepteront pas l'idée qu'ils sont en général de deuxième choix.
Nous devons nous appuyer sur d'autres motivations. »
Frederick Osborn, Président de l'Eugenics Society (avril 1956)
Encyclopédie:
« La Race Blanche, au profil harmonieux, régulier, progresse dans une
activité fiévreuse, triomphe dans la Science après avoir excellé dans les
Arts, s'efforce de plus en plus vers un idéal mesuré, raisonnable, pratique.
La Race Jaune, épuisée sans doute d'avoir engendré une des premières
civilisations et les plus anciennes philosophies, réagit partiellement contre
un passé qui l'écrase et, hostile aux conceptions modernes, passe dans ses
villes murées des jours gris, ombre diaphane, d'aspect fragile, aux yeux
bridés, au nez épaté, qui semble vouloir se volatiliser parmi l'âcre fumée
de l'opium. Sommeil ? léthargie ? où se préparent peut être des forces
nouvelles ? [...] La Race Rouge, sauvage à la façon des grands oiseaux de
nuit que la lumière du jour éblouit, disparaît peu à peu d'un monde où la
forêt vierge, où la place elle-même, lui sont de plus en plus mesurées. La
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Race Noire, enfin, - la plus proche de la nature, - brutale, solide dans sa
taille bien prise, la face et le crâne en bélier, le nez écrasé, l'oeil bestial
et la chevelure crépue, dispute à l'invasion blanche ses villages, ses
chasses, ses libertés. Ainsi, entre les quatre races qui peuplent la terre,
des différences profondes, physiques et morales, existent, insondables. »
Les Merveilles des races Humaines, Collectif, éd. Hachette, 1908, p. 55
En 1910, le sociologue J. Novicow dira:
"Le darwinisme social peut être défini :
la doctrine qui considère l'homicide collectif
comme la cause des progrès du genre humain."
Citations rassemblées par Gilles Veuillet :
Contact : [email protected]
Sites :
Le Site de Gillovy
En finir avec l’évolution !
Le bêtisier de l’évolutionnisme
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