objectif - Groupe Entis Mutuelles

Transcription

objectif - Groupe Entis Mutuelles
“L’art,
c’est le pressentiment
de la vérité. ”
Alexandre Block
n°50
Juillet
2010
Je commence cet édito en saluant les adhérent(e)s
de la Mutuelle Familiale Centre Auvergne, de
la Mutuelle Générale de l’Oise et de la Mutuelle
Familiale de France.
En effet, ces trois mutuelles ont décidé de rejoindre le journal Bonne Santé Mutualiste pour assurer
un lien, une information mutualiste, sanitaire et sociale auprès de leurs adhérent(e)s.
Notre, votre journal a pour objet de vous apporter des éléments de réflexion sur les sujets qui intéressent notre santé en général. C’est l’objectif du dossier. Vous trouvez aussi des informations pratiques,
des conseils, des avis touchants aux risques de la vie
quotidienne et de la santé. Ce journal veut aussi être
un lien entre votre mutuelle et vous. C’est pourquoi
des pages sont consacrées à la vie et à l’expression de
votre mutuelle.
D’autre part, votre avis sur les sujets abordés et
sur la conception du journal nous intéresse. C’est
pourquoi, nous allons effectuer, par téléphone, un
sondage. Certaines et certains d’entre-vous vont
donc être contactés prochainement. Faire évoluer le
journal afin de répondre encore mieux à vos attentes, voila notre objectif. Bonne Santé Mutualiste est
aussi un outil qui apporte un éclairage concernant
les mesures gouvernementales qui impactent les
questions de santé, il présente aussi la position de
nos mutuelles sur celles-ci.
Bonne lecture à vous toutes et tous.
L’été,
objectif
bien-être
Lucien Carette,
président de l’Union de groupe Entis
et président de la Mutuelle
Familiale de Haute-Savoie
sommaire
P.4
P.7
P.8
P.11
Le coup de jeune
de la MFF
Mutuelle Générale
de l’Oise :
«Rester une mutuelle
de proximité»
3 questions à…
Bernard Vachey
président de
Mutaretraite
Les marins du ciel
sauvent des vies
L’été, objectif bien être
L’été, l’activité est réduite dans de nombreux secteurs, au niveau des entreprises ; et, concernant les écoles, les
enfants sont en congé. C’est un bon moment pour prendre le temps de vivre et trouver le chemin qui nous mènera à
un état de bien-être aussi complet que possible. De l’art comme thérapie aux médecines complémentaires, en passant par les activités de plein air et les sorties culturelles, Votre magazine vous propose d’effectuer un tour d’horizon
de techniques et de pratiques toutes simples pour se faire du bien.
“L
a santé n’est pas seulement l’absence de maladie, mais un état de bienêtre, à la fois physique et
psychique. » Cette définition utilisée par l’OMS1
depuis plus de soixante ans soutient une idée fondamentale. Nous n’avons pas à nous contenter du
minimum : ne pas être diminué ou souffrir à cause
d’une maladie. Tous les êtres humains peuvent
éprouver cette sensation de bien-être complet, aussi
bien d’un point de vue physique, mental que social.
Deux modes d’actions complémentaires existent
afin de réunir toutes les conditions pour avoir la
santé. Si on simplifie, l’un est plutôt collectif, tandis que l’autre se situe au niveau de l’individu. Le
premier consiste à agir pour obtenir et conserver le
droit à la santé. Il suppose de garantir l’accès pour
tous à des soins de qualité. C’est ce que défendent
vos mutuelles lorsqu’elles s’opposent, par exemple,
aux dépassements d’honoraires en ne les remboursant pas ou en s’associant avec ceux qui défendent
le service public hospitalier et la Sécurité sociale.
Ces acteurs majeurs de notre système de santé sont
mis à mal par les réformes libérales. Les 28 % de
hausse du reste à charge pour le patient hospitalisé
le prouvent2. D’autant que pendant ce temps-là, la
rémunération du travail continue de stagner.
Entretenir son corps
Le second mode d’action revient à prévenir - autant
que possible - l’apparition de maladies. Cela passe
par l’entretien du corps et nécessite de prendre soin
de sa santé, d’être attentif aux douleurs naissantes… Adopter ces habitudes pour garder ou retrouver la forme n’est pas forcément facile pour tout le
monde. Le dossier du numéro précédent de Bonne
santé sur la prévention l’a montré. Nous poursuivons ici par la présentation de techniques et pratiques intéressantes pour rester en bonne santé.
Ainsi, Chantal Rubin, gérante d’un institut de soins
près d’Annecy et présidente d’une mutuelle de tra-
« La santé n’est pas seulement l’absence de maladie,
mais un état de bien-être, à la fois physique et psychique. »
1-Organisation M­­­­­ondiale de la Santé.
2-Le forfait hospitalier est passé de 14 à 18 euros depuis 2005.
3-Marche au pas de course.
vailleurs indépendants, affirme qu’« entretenir son
corps, ce n’est pas superflu, mais une nécessité
absolue, surtout lorsqu’on subit un harcèlement
ou de mauvaises conditions de travail ». Elle est
intervenue lors des Rencontres Santé et Travail,
organisées le 4 mai dernier à Aix-les-Bains par
les Mutuelles de France, Unions de Savoie et de
Haute-Savoie.
“Nous sommes dans
un système économique
qui moleste les corps
en exigeant toujours
plus de rendement.”
Elle ajoute : « Nous sommes dans un système économique qui moleste le corps en exigeant toujours
plus de rendement. Il nous rend sourd à notre propre douleur. En Europe, comparé à d’autres cultures asiatiques et africaines, nous n’avons pas suffisamment conscience de l’intérêt de soins comme
les massages, l’activité physique et une bonne alimentation. Cela peut accroître les défenses immunitaires, diminuer la fatigue et les tensions… ».
Chantal Rubin a recours à la médecine chinoise,
la digipuncture. Elle a pu constater les effets bénéfiques de cette pratique, qui l’amène à utiliser ses
pouces et ses paumes, dès la première séance de
soin chez certaines personnes. Un patient qui s’était
blessé longtemps auparavant avec une tronçonneuse a retrouvé de la mobilité de ses mains grâce
à ses soins. Elle conseille, par ailleurs, à tous la pratique d’une activité physique et artistique comme
la danse. Faire du sport 30 minutes par jour avec
une intensité modérée est recommandé par l’OMS.
C’est d’ailleurs la durée de marche active3 sans
pause, à partir de laquelle on commence à brûler
ses graisses.
On peut associer le sport au voyage comme dans le
cas de la randonnée, et aussi aux loisirs culturels.
C’est par ce type d’activités qu’on peut découvrir
des choses nouvelles et s’ouvrir à d’autres horizons. Jérôme Mesnager, artiste peintre, a fait la
démarche inverse, lorsqu’il est allé à la rencontre
d’un public qui fréquente l’hôpital parisien SaintAntoine. On l’y a invité pour réaliser des fresques à
l’atmosphère joyeuse et lumineuse. Il s’est emparé
de vastes espaces à la manière d’une rue et y a fait
intervenir son “corps blanc” en mouvement dans
différents jeux et situations. « Si la présence de
l’art dans les établissements de soins n’aide pas les
patients à guérir, cela agit favorablement sur leur
moral », dit-il. « De la même façon les clowns introduisent de la gaieté auprès des enfants hospitalisés », juge Roland Petiot, de l’association Docteur
Clown, dont les artistes visitent chaque semaine
plus de dix hôpitaux de trois départements rhônalpins. « On y dédramatise l’ambiance en apportant
un peu de fantaisie », et l’artiste d’ajouter « quand
un parent assiste à une intervention, dès qu’il
montre des signes de détente, son enfant malade
commence à s’ouvrir et sourire. »
Laisser son imagination s’exprimer
« Si pour Freud, “le rêve est la voie royale vers
l’inconscient”, nous pouvons affirmer que l’art
et son contenu symbolique sont une autre voie,
certes sinueuse, mais qui mène tout aussi bien
au bout du compte à l’inconscient », écrit Elizabeth Stone Matho, psychothérapeute, qui exerce
à Grenoble. Comme elle, certains thérapeutes utilisent depuis une vingtaine d’années le potentiel
artistique des patients, pour améliorer leur état.
Ils ont parfois recours à la musique, au chant,
au théâtre ou aux arts plastiques. On les appelle
art-thérapeutes. Sylvie Basté était infirmière en
chirurgie. Elle a démissionné. « Il m’était devenu
insupportable de manquer de temps, au-delà
des actes techniques (piqûres, bandages…), pour
prendre soin des patients. » Elle s’est reconvertie après avoir mené une analyse et obtenu son
diplôme universitaire d’art-thérapie. Elle exerce
son métier en milieu psychiatrique, auprès de
l’aide sociale à l’enfance et au sein d’un atelier à
visée thérapeutique qu’elle anime seule. Sylvie
Basté explique : « Les techniques sont choisies
par le patient. Je l’accompagne pour qu’il choisisse une forme avec laquelle il puisse laisser
son imagination s’exprimer. Je donne des réfé-
… Le dossier
L’art-thérapie
une thérapie par l’action, la relation et la création
Alain Gleize, plasticien, art-thérapeute, praticien en
sophrologie, assure la direction pédagogique d’un
centre enseignant l’art-thérapie à Avignon. Il présente
ce métier.
« Créer une œuvre, c’est créer une autre image de soi à
un instant donné. La peinture permet que cette “image”
soit mise à distance, reconsidérée et modifiée à volonté.
Cette image permet de dire les émotions, les sensations,
l’espoir ou la crainte. Elle décrit cet espace intérieur où
les mots n’existent peut-être pas encore. Elle permet
d’en communiquer l’essence sinon le sens. Et lorsque le sens apparaît, il nous donne alors le choix d’un
changement ou d’une évolution de notre personnalité.
L’art-thérapeute accompagne ce changement, le processus artistique servant de support à un processus
thérapeutique. » n
3
Cyclotourisme : voyager écolo !
Pour une randonnée à vélo de plusieurs jours ou juste pour une balade, le cyclotourisme est idéal.
Mode de déplacement pacifiste et écologique, le vélo permet de se détendre, découvrir de nouveaux
lieux et de nouveaux trajets, de se dépenser physiquement et de faire du sport à son rythme avec ou
sans compétition.
En attendant de pédaler « du Léman jusqu’à la Mer »1, voici un itinéraire agréable qui ressemble plus
à une balade qu’à une difficile étape du Tour de France. Dès 2003, les départements alpins se lançaient dans les travaux de la voie verte pour descendre du lac Léman jusqu’au delta de Camargue.
Suivre à vélo les berges d’un Rhône domestiqué permet d’admirer la nature qui dessine le paysage
de la voie d’eau. Balisée sur 40 km depuis la Suisse jusqu’à Seyssel, la véloroute de la Haute-Savoie
vous offre ses paysages contrastés. Des gorges encaissées, aux grottes du mont de Cordon, sur une
voie verte de 20 km entièrement nouvelle, la Savoie vous accueille entre La Balme et St-Genix-surGuiers. Dans l’Ain, les communautés de Communes Belley Bas-Bugey et Terre d’Eau mettent à votre
disposition 33 km de voies vertes depuis Lavours jusqu’à Port de Groslée. Bonne route ! n
1-Cet itinéraire est prévu sur 650 km en véloroutes, qui sont des voies aménagées réservées aux transports doux, type vélo et roller, entre le lac Léman
et la mer Méditerranée.
La naturopathie
Emmanuelle Vuarrier et Thierry Folliard sont naturothérapeutes. Elle exerce son métier en Haute-Savoie
et lui à Paris.
rences de peintres en montrant des livres d’art. Je
ne pense pas en terme de guérison, mon but est que
le patient aille mieux, qu’il soit plus autonome, plus
libre… Mon approche est psychanalytique. Lorsque des enfants ayant des difficultés scolaires ou de
comportements me sont adressés, je sais que leurs
parents, souvent dans une situation sociale précaire,
ne veulent pas voir de psy par peur d’être jugés. »
Les art-thérapeutes peuvent apporter un mieux-être
aux jeunes et aux personnes âgées. Pour ces derniers, il s’agit de maintenir leurs capacités, notamment quand ils sont atteints par la maladie d’Alzheimer. « La plupart de mes patients âgés sont confus.
Une femme de 72 ans a commencé par dessiner au
pinceau à l’encre pour finalement écrire une lettre
à sa fille. Elle lui racontait sa souffrance d’avoir eu
une mère abusive et tyrannique, qui l’avait privée
d’enfance. Une fois veuve, elle était rongée par l’inquiétude d’être une mauvaise mère. Depuis ce courrier, elle ne vient plus chez moi mais fréquente un
atelier de création artistique sans visée thérapeutique. C’est une évolution positive. »
De l’entretien du corps à la création d’œuvres d’art,
il y a toujours cette idée de permettre une respiration dans l’enchaînement des rôles que la société
nous fait endosser, de s’autoriser une pause dans la
course continue des temps successifs de la vie. Et si
finalement, c’était cela que le Front populaire souhaitait rendre possible en instaurant les premiers
congés payés en 1936 ? n
E. V. : « La naturopathie possède un rôle complémentaire à la médecine conventionnelle. Je me vois
comme une généraliste de la bonne santé et du bienêtre et non de la maladie. Je ne prétends pas guérir
les symptômes, mais je peux transmettre le “comment vivre sainement” spécifique à chaque individu.
On peut prévenir une maladie en éliminant ses causes,
si elles sont évitables. Seul un médecin peut soigner.
Moi, j’aide les personnes à se remettre et à éviter de
retomber malade. »
T. F. : « La naturopathie consiste à maintenir, retrouver
ou optimiser la santé par des moyens exclusivement
naturels, permettant à l’organisme de se défendre
par lui-même contre les maladies. Cela signifie que
l’organisme dispose de ses propres ressources pour
résister : les défenses immunitaires. D’après le célèbre médecin Claude Bernard, “le microbe n’est rien,
le terrain est tout”. Nous estimons comme lui que le
mal provient d’un problème inhérent à la personne, le
terrain. Dans notre société, nous souffrons de nombreux troubles chroniques fonctionnels, souvent liés
aux conditions de vie et à l’environnement (sédentarisation, stress, pollution, surcharges, carences…).
Pour revenir à l’état de santé, la naturopathie dispose
de dix techniques (trois de base et sept secondaires)
et de trois cures (désintoxication, revitalisation, stabilisation). Les quatre techniques de base sont : l’alimentation, l’exercice physique, la relaxation, l’hygiène
mentale et émotionnelle. Les sept autres techniques
comprennent les exercices respiratoires, toutes les
techniques liées à l’eau et aux bains, la nourriture, la
phytothérapie, agir sur le cadre de vie, les massages,
la réflexologie… n
Les 5 principes
de la naturopathie
établis par Hippocrate
1. D’abord ne pas nuire
2. La nature est guérisseuse
3. Identifier et traiter la cause
4. Detoxifier et purifier
l’organisme
5. La naturophatie enseigne
actualités mutuelles
56 - Morbihan
Lorient
Le coup de jeune
de la Mutuelle Familiale de France
La Mutuelle Familiale de France joue la carte du recrutement et de
la formation de jeunes dans son équipe pour renforcer le service et
l’accueil des mutualistes.
La Mutuelle Familiale de France, qui se situe
actuellement dans le département du Morbihan
du fait de son histoire, va s’implanter très prochainement dans d’autres départements. Le
1er octobre prochain, elle fêtera ses 30 ans d’existence et d’expérience. Dans un contexte national
de fusions et de regroupements intermutuelles
qui a fait passer en dix ans le nombre de mutuelles de 7 000 à 500, la MFF reste présente avec
des élus reconnus qui conduisent une politique
sur la durée au service des mutualistes. Depuis
deux ans, la direction et les administrateurs
impulsent de nouvelles énergies. Des moyens
humains et techniques ont été mis en place. L’espace a été restructuré et les locaux réagencés afin
d’entretenir une proximité avec les adhérents.
Les dirigeants ont aussi choisi d’intégrer des jeunes dans l’équipe.
“L’humain est au centre
de nos préoccupations”
Du dialogue
« L’humain est au centre de nos préoccupations », explique Gilbert Hochet, président de
la mutuelle. « Il constitue la raison de notre
détermination à mieux communiquer avec
nos adhérents, mieux les informer dans leur
intérêt, mieux les recevoir pour mieux les
écouter. » Ainsi, à l’heure où les services administratifs et les entreprises se déshumanisent
en faisant appel à des services d’accueil téléphonique délocalisés ou des plates-formes de
réponses automatisées, l’équipe a fait le choix,
au contraire, de privilégier le contact direct et
individualisé pour maintenir un dialogue avec
ses adhérents. Grâce à ces choix, la MFF offre
un accueil ouvert aux mutualistes propose des
réponses efficaces et adaptées aux attentes
et besoins de chacun. « Ces valeurs, essentielles à nos yeux, conclut le président, nous
ont aussi conduits à adhérer d’une part à des
unions techniques qui partagent nos préoccupations, afin de mutualiser les moyens : Entis,
les mutuelles de l’être, et l’Union des mutuelles
familiales – et d’autre part à une union politique, l’Union alternative mutualiste. »
Recruter des jeunes
Viviane Krynicki, directrice de la MFF, a décidé,
voici quatre ans, d’embaucher des jeunes en
contrat de professionnalisation : « J’ai recruté
ces personnes venues me solliciter pour leur
donner, durant les deux années de leur contrat
de professionnalisation, une chance d’apprendre un métier tout en continuant leurs études.
C’est aussi un moyen pour notre mutuelle de
renforcer notre équipe en insufflant une nouvelle dynamique à notre développement individuel et collectif. Le regard et l’énergie des jeunes, c’est l’avenir de notre entreprise. » Depuis
2006, cinq personnes ont fait cette expérience
au sein de la mutuelle. Les trois premières ont
trouvé un emploi ailleurs. Les deux dernières
recrues prolongent leur expérience dans l’entreprise. Maxime Le Pallec, embauché en CDI
en septembre 2009, continue ses études en
faisant un master en alternance durant deux
ans. Maud Burguin se verra proposer un CDI
en septembre 2010 à la fin de son contrat de
professionnalisation (voir interviews). L’expérience se révèle positive pour la mutuelle tant
leur intégration est rapide, grâce à un engagement fort de leur part et à une implication de
toute l’équipe. « Ils sont force de propositions,
plein d’énergie et d’enthousiasme » se réjouit
Viviane Krynicki. « Cette démarche de recrutement effectuée en période de crise est très
positive. C’est une bonne façon d’être en phase
et fidèles aux idées que nous défendons, au
sein d’une véritable mutuelle solidaire. » n
Maxime
Maud
Viviane Krynicki
Nous avons recueilli les points de vue
croisés de Maxime Le Pallec et de Maud
Burguin, les deux jeunes en contrat de
professionnalisation à la Mutuelle Familiale de France.
Dans vos recherches d’entreprises, pourquoi avez-vous
privilégié la Mutuelle Familiale de France ?
Maxime Le Pallec : Je l’ai choisie car c’est une entreprise à taille humaine qui offre de meilleures conditions
et relations dans le travail et cela me convenait parfaitement. L’esprit d’équipe et la convivialité sont, pour moi,
des facteurs indispensables à la réussite dans le monde
professionnel.
Maud Burguin : Ma préférence s’est très vite portée sur la
Mutuelle Familiale de France car le poste proposé répondait plus à mes attentes. Les valeurs de la mutuelle, qui
sont l’entraide et la solidarité, sont importantes à mes
yeux et c’est ce que je veux transmettre aux adhérents.
Qu’est ce qu’une mutuelle pour vous aujourd’hui ?
Maud : Une mutuelle est une société à but non lucratif,
qui se bat pour ses idéaux et ses principes, qui sont la
solidarité, l’égalité d’accès aux soins, la réciprocité…
Son but est de rembourser au mieux les mutualistes en
privilégiant des rapports de proximité, en les conseillant
au plus juste afin de répondre à leurs attentes.
Maxime : Avant de travailler à la mutuelle, pour être
honnête, je ne connaissais ni la Mutuelle Familiale de
France, ni le principe de fonctionnement d’une mutuelle.
Aujourd’hui je sais comment cela fonctionne, avec l’esprit d’une mutualité solidaire.
Qu’est ce qui a été positif pour vous tant du point de vue
de vos études que de votre expérience en entreprise ?
Maxime : Mon expérience à la Mutuelle Familiale de
France m’a permis de concilier études et travail. Le
fait de pouvoir mettre en application les cours dans le
monde de l’entreprise est un atout considérable. En ce
qui concerne mon évolution au sein de l’entreprise, je
continue d’apprendre chaque jour et de diversifier mes
connaissances. Ce qui est appréciable dans ce rythme
d’alternance est le fait de voir la théorie en cours et de
l’appliquer en entreprise. Que ce soit le côté commercial
ou le côté management, tout ce qui se passe au quotidien est vu à l’école et les différents cours nous permettent ainsi de mieux appréhender toutes ces situations.
Maud : Pour ma part, tout est positif dans cette expérience. Le contrat de professionnalisation me donne
accès à un niveau BTS, donc un Bac + 2. De plus, ce
contrat me permet d’acquérir une expérience professionnelle de deux ans, ce qui à 21 ans n’est pas
négligeable. Humainement, cela m’a aidé à mieux me
connaître et à avoir plus confiance en moi, en somme,
d’acquérir une certaine maturité.
Pourquoi avoir choisi de continuer vos études en faisant deux autres années supplémentaires pour préparer un master ?
Maxime : Le fait de préparer un master était un objectif
personnel avant de travailler à la mutuelle. J’avais envie
de profiter d’être jeune pour approfondir au maximum
mes connaissances. Mon objectif premier étant de rester à la Mutuelle Familiale de France, j’ai présenté mon
projet à la direction qui a tout mis en œuvre pour que
je puisse y arriver. Et j’ai trouvé une école qui me permettait de poursuivre une formation en alternance au
rythme de 2 semaines en entreprise et une semaine à
l’école. J’ai ainsi signé un CDI à la Mutuelle Familiale de
France en septembre 2009. n
actualités mutuelles
Genoble
Morbihan
38 - Isère
Du cœur à la Mutuelle
Familiale de France
Permanence juridique gratuite
La Mufti offre à ses adhérents une permanence juridique
dont le succès ne s’est jamais démenti depuis de nombreuses années maintenant. Cette permanence se tient
tous les vendredis à partir de 13 heures, sur rendezvous. Elle est assurée par un avocat inscrit au barreau
de Grenoble. Les questions le plus souvent abordées
lors de ces entretiens juridiques concernent le droit de
la famille (filiation, mariage, divorce, partage, succession), le droit du travail et les recours en cas d’accident.
L’avocat de permanence répond à ces interrogations ou
oriente la personne vers la suite à donner. n
Plus de 350 personnes sur le pont.
À Lorient, un défribillateur a été installé dans les locaux
de la MFF. La mutuelle a organisé sur le thème « Prévention Santé ». L’équipe de la MFF et les adhérents ont
du cœur et l’on sait ici que sauver une vie est le geste
de solidarité suprême… On apprend en écoutant et en
regardant les démonstrations du Dr Personnic, médecin
urgentiste, qui, inlassablement et bénévolement, a expliqué lors de plusieurs sessions les gestes et les attitudes
qui sauvent. C’est un vrai moment de partage au siège
de la mutuelle, ancrée au Morbihan, entre un auditoire
attentif et un médecin de terrain passionné. Trois gestes suffisent à maintenir en vie une personne terrassée
par une crise cardiaque, en attendant les secours. À la
demande des adhérents, la mutuelle réfléchit à la mise
en place d’une programmation de formations aux gestes
qui sauvent.
Si 180 000 personnes meurent chaque année d’une
maladie cardio-vasculaire, 50 000 d’entre elles tombent
par “mort subite”, nous dévoile la Fédération française
de cardiologie. Alors il est remarquable qu’une mutuelle
organise non seulement ce genre d’événement mais
aussi installe un défibrillateur dans ses locaux. « Naturel », nous dit Mme Krynicki, directrice de MFF, « les
mutualistes nous sollicitent et veulent être actifs, les
entreprises sont demandeuses, notre voisinage proche
également. Le métier principal d’une mutuelle est de
prévenir, protéger, communiquer et éduquer, c’est bien
le rôle d’une mutuelle de proximité ! »
Ces portes ouvertes se sont achevées autour d’un cocktail
qui a rassemblé des personnalités régionales, des représentants d’entreprises, des associations et des partenaires.
Une belle journée d’échanges, de partage… De cœur. n
> Site à voir : 1vie3gestes.com
Enfants/étudiants
Pour vos enfants étudiants, à la rentrée 2010-2011,
la prise en charge par la Mufti continue jusqu’à leurs
25 ans sur présentation d’un justificatif.
N’hésitez pas à vous renseigner au 04 76 28 30 10.
Horaires d’été
Le siège de la Mufti restera ouvert de 8 h 30 à 16 h 35 du
5 juillet au 27 août inclus.
Désormais, le paiement des cotisations par carte bleue
est possible au siège de la Mufti, situé au 34, avenue
Marcellin Berthelot à Grenoble.
La MFF vous accueille aussi toute l’année :
• Lorient, 72 rue Lazare Carnot, du lundi
au jeudi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à
17 h 30 & le vendredi de 8 h 30 à 16 h.
• Vannes, au 5 passage Saint-Tropez, les
mardis et mercredis de 9 h 00 à 12 h 30 et de
13 h 30 à 17 h 00.
Fermeture en août.
Tél. : 02 97 64 17 99
www.mutuelle-familiale-56.com
(Le gagnant de la tombola est monsieur Claude Wrat, résidant à Merlevenez.)
Clermont Ferrand
63 - Puy de Dôme
Mutuelle Familiale
Centre Auvergne
Le management et la recherche du profit à tout prix :
causes de la souffrance au travail
L’organisation du travail et les méthodes de management, qui imposent de la mobilité forcée, des
objectifs intenables par un chantage permanent à l’emploi et aux délocalisations, provoquent de
la souffrance au travail. Voilà en substance le propos des deux intervenants de la conférence-débat
organisée par le Forum social de Vichyet pour laquelle la Mutuelle Familiale Centre Auvergne s’est
fortement impliquée. Le médecin psychiatre Brigitte Font-le-Bret et l’animateur de l’Observatoire
du stress de France Télécom/Orange, Patrick Ackermann, ont tous deux pointé du doigt la responsabilité d’un système qui provoque une perte de revenu pour les travailleurs et la multiplication
des emplois précaires, par la recherche du profit maximum. Ils ont appelé à une conquête, par les
salariés, du pouvoir dans l’entreprise pour tout ce qui touche à leur santé. La mutuelle avait invité
ses adhérents de la région de Vichy à venir participer à la conférence-débat. Une salle pleine et
de nombreuses interventions de participants venant du secteur privé, mais
aussi de la fonction publique, ont
démontré que ce sujet concerne
une large population. n
L’Assemblée générale de la
Mufti a eu lieu le 18 juin.
Nouvel accord entre la Mufti et le GHMG
Le Groupement Hospitalier Mutualiste de Grenoble et la
Mufti sont parvenus à un nouvel accord prévoyant qu’un
adhérent de la mutuelle n’ait pas de dépassement d’honoraire à régler en cas de soins, quelle que soit la garantie complémentaire à laquelle il a souscrit. La Mufti n’intervenant qu’à la hauteur de la garantie contractualisée
par l’adhérent.
MGP
À l’issue de son AG, le 18 juin 2010, la Mutuelle Générale de Prévoyance a organisé une rencontre-débat sur
le thème de la crise européenne animé par Marie-Louise
Benoît, professeur d’Économie, Secrétaire Nationale du
Mouvement Politique d’Éducation Populaire. n
Ouvrez
la bouche !
Soins dentaires,
que rembourse la Sécurité Sociale ?
• Soins conservateurs (carie, détartrage…) :
tarifs conventionnés, 70 % de remboursement des tarifs
définis par la CPAM.
• Couronne : remboursée à 70 % sur la base du tarif de
la Sécurité Sociale (107,50 euros).
• Bridge : la Sécurité Sociale rembourse un bridge de
3 éléments à 70 % sur la base de 279,50 euros.
• Implants : aucun remboursement par la Sécurité
sociale, coût entre 1 000 et 1 500 euros (hors frais de
couronne).
• Prothèses dentaires : prix libres, mais obligation pour
le praticien de présenter un devis.
Au-delà de ces tarifs, de nombreux praticiens facturent
des dépassements d’honoraires, sur lesquels la Sécurité Sociale ne rembourse rien.
> www.ameli.fr
Interview
Brigitte Font-Le-Bret
actualités mutuelles
« Faute inexcusable »
retenue contre l’employeur
d’un ouvrier du bitume
Le bitume va-t-il entraîner un scandale de santé
publique aussi important que l’amiante ? Un tribunal, celui des affaires de sécurité sociale (TASS) de
Bourg-en-Bresse, a reconnu, pour la première fois,
le lien entre l’inhalation de fumées de bitume et le
cancer de la peau d’un ouvrier. Le procès, intenté
par la famille de ce dernier, mort en 2008, a abouti
à la condamnation pour « faute inexcusable » de
son employeur, la société Eurovia, filiale du groupe
Vinci et géant de la construction des routes. Il a
travaillé de longues années à bitumer le macadam
sans que lui soient fournies les protections nécessaires. La France compte plus de 4 000 ouvriers
exposés aux émanations de bitume. La CGT a saisi
l’Afsset 1 qui va réaliser une évaluation générale des
risques pour la santé des travailleurs liés à l’usage
des bitumes. n
1- Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail.
Déremboursements
171 médicaments seront remboursés à hauteur de
15 % par la Sécu contre 35 % auparavant. Nifluril
anti-inflammatoire, Valium (sauf en comprimé),
Vasodilatateurs Tanakan (30 M d’euros de remboursement par la Sécurité sociale par an), antiseptiques, hexomédine & bétadine et antirhumatismal ART 50, entre autres. n
Nous avons posé quelques questions à Brigitte Font-Le-Bret, psychiatre dans
la région grenobloise, spécialisée dans la souffrance au travail. Membre de
l’Observatoire du stress et des mobilités forcées de France Télécom, elle a
récemment cosigné, avec Martin Ledun, ancien salarié de France Télécom,
l’ouvrage Pendant qu’ils comptent les morts paru aux éditions La Tengo.
Avez-vous constaté, depuis quelques années
et particulièrement ces derniers mois, alors
que les cas de suicides liés au travail se multiplient, une augmentation dans vos consultations des besoins de soin pour souffrance
au travail ? Oui, cette augmentation est exponentielle. Elle représente environ une dizaine de nouveaux patients par jour.
Y a-t-il des secteurs d’activité et des catégories socioprofessionnelles qui vous semblent plus touchés ? Tous les secteurs sont
touchés, mais je suis très inquiète par la demande
provenant de la Fonction publique territoriale.
Quelle est, selon vous, la source de l’accroissement de ces cas de souffrance au
travail et de leur aggravation, avec de plus
en plus de suicides ? La recherche éperdue
de dividendes pour les actionnaires, qui privilégient la rentabilité à court terme plutôt que l’investissement dans la recherche et le renouvellement des technologies. Je pense que l’humain est
passé derrière la valeur marchande et le profit.
Comment peut-on au mieux soigner ces
personnes ? La souffrance étant l’amputation
Saône-et-Loire
Deux inaugurations
de bureaux
mutualistes d’Entis
« L’humain est passé derrière le profit »
71 - Saône-et-Loire
Mâcon
Par ces deux nouvelles implantations, Entis, les
mutuelles de l’être, renforce le lien de proximité
avec ses adhérents de Saône-et-Loire.
Le nouveau bureau mutualiste du Cuiseaux a été
inauguré le 25 mars en présence de soixante-dix
personnes, dont le président de la communauté de
commune de Cuiseaux, qui est aussi le maire de
cette ville, un conseiller général, le président d’Entis,
les mutuelles de l’être, Lucien Carette et Gilles
Roussaux, le président de l’Union des Mutuelles
de France Mont-Blanc.
48, rue Saint Thomas - Tél. : 03 85 74 50 12
Ouverture : mercredi et vendredi
8 h 30/12 h – 13 h/17 h
Le bureau du Creusot, fort de ses 1 500 adhérents,
a été inauguré le 21 avril en présence d’élus locaux
et de responsables mutualistes. Des garanties
santé, prévoyance et retraite y seront proposées.
En effet, la Mutuelle Familiale Centre Est, la MGP
et MutaRetraite y mettront en avant leurs métiers
respectifs.
14, rue Marcel Sembat - Tél. : 03 85 73 91 91
Ouverture : mardi au vendredi 8 h/12 h –
13 h 30/18 h et 17 h 30 le vendredi
Le bureau fermera cet été du 12 juillet au
17 juillet et du 23 août au 5 septembre.
du pouvoir d’agir, il est nécessaire de leur redonner des repères dans le fonctionnement de leur
lieu de travail. Beaucoup viennent me voir en ne
sachant même plus le nom de leur entreprise ! Il
faut leur donner les noms des différents acteurs
du monde du travail (médecin et inspecteur du
travail, délégué du personnel…) mais aussi leur
redonner confiance dans leurs capacités. La plupart de mes patients se sentent incapables de
mener leur métier alors que ce sont les conditions d’exécution de leur travail qui ont changé
(plus de productivité, moins d’autonomie dans
leur poste…).
Pensez-vous que les réponses à apporter
soient plus d’ordre individuel ou collectif ? Il n’y a jamais de JE sans le NOUS, et le
travail en réseau doit être privilégié, ainsi que
l’analyse par les instances consultatives des
conditions de travail, en rappelant que l’employeur a maintenant une obligation de moyens
et de résultats.
Quels seraient, pour vous, les moyens les
plus efficaces pour traiter ce problème
de société ? Faire du travail une question
citoyenne et libérer la parole. n
Et vous, le travail et la santé,
ça va comment ?
Annecy
74 - Haute-Savoie
« La santé, c’est un esprit sain dans un corps sain »
(cit. Homère) ; mais au travail, qu’en est-il ?
Le 4 mai dernier, 550 personnes se sont rendues, sur invitation des Unions des Mutuelles de France
Savoie et Haute-Savoie, aux Rencontres Santé 2010, organisées au centre de congrès d’Aix-les-Bains.
Troubles de la concentration, stress, dépression, pertes de repères… Cette journée a confirmé que la santé
et le bien-être au travail sont malmenés et sont devenus des préoccupations centrales dans notre société.
Des chercheurs, des responsables associatifs, des médecins et des syndicalistes se sont penchés sur ces
questions et ces problèmes, en pointant, par leurs travaux, les mécanismes et les logiques qui fabriquent
ces souffrances. De Serge Dufour, qui manifeste que « le travail a deux principaux aspects : le visible
et l’invisible. Le second étant le plus difficile, car c’est celui qui prend le plus de temps, et c’est à la fois
celui qui est le moins reconnu », à Omar Brixi qui rappelle que l’État a fait du stress au travail un combat
prioritaire, tous les intervenants s’accordaient sur l’importance de revoir l’organisation du travail et de
donner la parole aux travailleurs, qui sont les mieux disposés pour témoigner de leur situation. Les différentes interventions et la table ronde ont permis d’aborder et d’étudier ces questions sous leurs multiples
facettes. Les Rencontres Santé 2010 ont rassemblé des personnes venues de tout
re nc on tr es
l’hexagone ; gageons que, d’année en année, l’affluence va continuer de grandir, et
les discours apportés auront de plus en plus de retentissement. n
santé
20 10
objectif é
bien-être & sant
au
travail
actualités mutuelles
Allier - Auvergne
Un observatoire régional
pour un égal accès aux soins de qualité
L’idée de créer un observatoire pour un égal accès aux soins de qualité est issue de la réflexion de collectifs, de syndicats, d’associations et de partis. Elle a émergé à l’occasion de l’organisation, à Issoire
(63), d’une conférence en vue d’informer sur les menaces de fermetures qui pèsent sur six hôpitaux
auvergnats. Bien évidemment, le sujet traité concerne en premier lieu la Mutuelle familiale CentreAuvergne, qui s’est toujours battue pour un égal accès aux soins de qualité pour tous. La mutuelle s’est
donc impliquée depuis le départ dans la mise en place de l’observatoire.
Cette structure a pour vocation première la création d’un maillage régional pour relayer et servir
de caisse de résonance à toutes les résistances, toutes les actions menées en Auvergne, et dont, le plus
souvent, l’écho reste local. Elle vise aussi à la mise en place d’un partenariat, axé sur la question de
l’accès aux soins, entre usagers, personnels hospitaliers et élus. L’observatoire a aussi comme objectif d’émettre des propositions pour rendre effectif le droit d’accès aux soins des usagers et pourra, si
besoin, entamer des actions juridiques auprès du tribunal administratif pour mise en danger de la vie
d’autrui. Certaines procédures judiciaires du même ordre ont abouti à Valréas (84) ou à Die (26). n Allier
Action sociale en direction des personnes précaires
La Mutuelle Familiale Centre Auvergne a signé un accord de partenariat avec la délégation de l’Allier
de l’association AGIR abcd. Cette convention vise à faire bénéficier d’une complémentaire santé, les
personnes en grande difficulté sociale et financière. Cette convention a été mise en place pour permettre aux assurés sociaux ne remplissant pas, entre autre, les conditions des « contrats aidés » (dispositif
CMU-C, aide à la mutualisation) de bénéficier d’une complémentaire santé et leur éviter ainsi une
« démutualisation » qui serait encore plus désastreuse au regard de leur situation. Le contact avec
les bénéficiaires de l’action sociale de la mutuelle passe principalement par une collaboration avec le
réseau d’assistants sociaux. De par sa vocation sociale, et fidèle à sa tradition d’entraide, la Mutuelle
Familiale Centre Auvergne s’est pleinement inscrite dans ce projet et a démontré son attachement à
son slogan « L’Humain au centre ». n
Beauvais
60 - Oise
« Nous allons rester
une mutuelle
de proximité »
Entretien avec l’ancien et le nouveau
président de la Mutuelle Générale de l’Oise
Deux hommes. Deux tempéraments. Daniel
Lebrun est un septuagénaire actif et en bonne
santé. Ce “métallo” d’origine normande est
sportif et extraverti. En 1975, il fut membre
fondateur de la MGO, puis directeur de 1976
à 1999 et président les neuf années suivantes.
Le nouveau président, Joël Soulisse, est né
en 1944 en Charente-Maritime. Cet employé
de l’industrie chimique, désormais retraité, a
pris la suite de Daniel à la tête de la mutuelle
en 2008.
Comment a été créée la Mutuelle Générale de l’Oise ?
D. L. : À l’époque, le mouvement mutualiste
encourageait la création de nouvelles mutuelles pour créer des structures de proximité,
qui bénéficiaient d’une participation forte de
leurs adhérents. On disait : « Il faut créer une
mutuelle dans chaque cage d’escalier. » Cela
explique pourquoi la Mutuelle Familiale des
Travailleurs de la Région Parisienne nous a
confié les adhérents salariés de cinq entreprises de l’Oise pour nous constituer, le premier
janvier 1975. À l’époque, ce ne sont pas moins
de dix-huit mutuelles de proximité qui furent
créées grâce à la MFTRP.
Combien de personnes bénéficient de la
couverture santé de la MGO ?
J. S. : La MGO protège 10 000 personnes. Nous
avons eu jusqu’à 12 000 adhérents. Les réductions d’effectifs et la fermeture de nombreuses
entreprises, qui avaient signé un contrat avec la
mutuelle, nous en ont fait perdre, en dépit de nos
efforts pour proposer aux adhérents licenciés des
solutions pour continuer à les couvrir.
Quels sont les défis auxquels la mutuelle
est confrontée ?
D. L. : Nous devons reconquérir le terrain perdu.
Les règles nous contraignant à accroître nos réserves financières pour notre activité et les multiples
taxes qui frappent les mutuelles conduisent à
la disparition des mutuelles de proximité. Heureusement, les partenaires de l’Union de groupe
mutualiste, Entis, les mutuelles de l’être, nous
ont aidés à résoudre nos difficultés. L’UR2S nous
substitue afin de nous permettre de continuer en
dépit de notre manque de réserves financières, au
regard de la directive européenne Solvabilité II.
Nous gardons notre autonomie. Les projets pour
les douze prochains mois sont l’ouverture d’un
bureau à Creil, puis d’un autre à Beauvais et le
déménagement de notre siège social à Clermont. n
« Joindre les actes
à la parole »
Trois questions à Daniel
Bernard, président de
la Mutuelle Familiale
Centre-Auvergne
Quelles sont pour vous les principales
valeurs portées par la mutuelle ?
Ce sont essentiellement des valeurs humaines
basées sur l’entraide, la solidarité, la proximité et la
démocratie. La mutuelle met en pratique la démocratie, car c’est l’assemblée générale qui décide
des cotisations, des prestations, du fonctionnement
interne et de la stratégie.
Quelle est votre politique vis-à-vis
de vos adhérents ?
Nous souhaitons être encore plus proches d’eux.
Pour cela, nous avons voulu créer un lien régulier
pour les informer : c’est la raison de notre venue à
Bonne Santé. Mais cela ne suffit pas, il faut aussi
qu’ils puissent s’exprimer directement. Nous avons
donc décidé d’aller au-devant de leurs attentes en
organisant des rencontres dans les grandes villes
de notre zone d’activité. La prévention sera le premier thème. Nous ne devrions pas exister en tant
que complémentaire santé. Nous ne sommes que
le résultat des désengagements successifs de l’État
du régime obligatoire de la Sécurité Sociale. Notre
véritable objet devrait être la prévention, d’une part,
et les œuvres sociales (ou à défaut l’action sociale)
d’autre part. Voilà qui explique le choix de notre
premier thème. Le débat que nous allons organiser avec nos adhérents nous permettra de connaître
leurs attentes et de dessiner avec eux les grandes
lignes de ce que sera notre action en matière de
prévention.
Pourquoi la mutuelle s’investit-elle
dans l’organisation de rencontres-débats,
la création d’un observatoire régional
et des partenariats associatifs ?
Parce que « protéger », « prévenir », « soigner » et
« aider » en faisant toujours appel à la solidarité
signifie beaucoup pour nous. On ne peut vouloir le
bien-être de nos adhérents et de leur famille sans
les sensibiliser par rapport à un des grands maux
de notre époque : le mal-être au travail. On ne peut
vouloir défendre l’hôpital public, sans être aux côtés
des assurés sociaux et des personnels de santé qui
combattent telle fermeture de maternité de proximité ou telle suppression de services hospitaliers.
Enfin, comment parler d’entraide sans chercher à
aider concrètement les personnes en situation de
précarité dénuées de couverture complémentaire
santé ? En un mot, la MFCA dit ce qu’elle fait et fait
ce qu’elle dit. Nous joignons les actes à la parole. n
“Protéger, prévenir,
soigner et aider en
faisant toujours
appel à la solidarité
signifie beaucoup
pour nous.”
actualités mutuelles
Valence
26 - Drôme
Déménagement de
l’agence de Montélimar
Depuis le 2 juin, le bureau de la Mutuelle de France
Samir, à Montélimar, a changé d’adresse. Votre
agence mutualiste se situe désormais au 2 rue
Paul Loubet 26200 Montélimar. Elle sera plus facilement accessible en voiture grâce au parking situé
à proximité. n
Recycler pour la vie
Une action écologique qui permet de surcroît de lutter contre
le cancer, c’est ce que vous
propose de faire la mutuelle
Samir en relayant la campagne de la Ligue contre
le cancer. Elle met à la disposition du public, dans
ses bureaux mutualistes, des sacs pré-affranchis
pour poster vos cartouches d’encre d’imprimante
et vos téléphones mobiles usagés à la Ligue. L’argent, ainsi collecté grâce au recyclage de ces produits, servira notamment à financer des actions en
faveur des malades du cancer et de leurs proches. n
> www.ligue-cancer.net
La mutuelle Samir
fait de l’éducation populaire
Depuis le début de l’année, la commission politique de la mutuelle Samir organise régulièrement
des conférences-débats, avec un intervenant, sur
des thèmes touchant à la santé. Les objectifs des
conférences sont, selon son président Yannick
Beaumont, « d’inscrire la mutuelle dans une action
d’éducation populaire orientée vers la bonne santé
de tous, de créer des liens avec les populations et
de développer la notoriété de la Samir au travers
de ces actions. » Ces conférences sont aussi des
moments où les élus de la mutuelle peuvent améliorer leurs connaissances et, au travers des sujets
traités, examiner ce que peut faire la mutuelle pour
agir favorablement auprès de ses adhérents sur le
thème abordé. Par exemple : prévenir les addictions,
encourager au don du sang ou faire connaître les
enjeux autour des lois bioéthiques… n
Prévenir les addictions
Le Dr Griguer, psychiatre et président de l’association nationale de la prévention de l’alcoologie
et addictologie, a entamé sa conférence avec la
définition de l’addiction : « Il s’agit d’un état psychique, et parfois physique, résultant d’une interaction
entre un organisme vivant et un produit, caractérisé
par un comportement qui amène toujours à prendre
le produit de façon régulière ou périodique pour ressentir ses effets psychiques. Le traitement de toutes
les addictions est l’abstinence. L’encadrement par
un psychothérapeute à long terme est indispensable, car les rechutes sont malheureusement très fréquentes. À l’origine d’un éventuel sevrage, il y a la
prise de conscience par la personne dépendante des
dégâts que son addiction provoque dans sa vie. » Le médecin hospitalier a finalement affirmé :
« les addictions sont de plus en plus fréquentes (alcool,
drogues, jeux, etc.) et touchent toutes les couches
sociales et tous les âges, dès l’école. » Il a donc plaidé
pour intensifier la prévention de la dépendance.
Les permanences de l’association présidée par le
Dr Griguer ont lieu à Romans les lundis, mercredis et vendredis au 10 rue Maurice Faure. n
3 questions à…
Bernard Vachey, président
de MutaRetraite depuis 2007
et trésorier adjoint de l’Union
de groupe mutualiste, Entis,
les mutuelles de l’être.
Pouvez-vous nous présenter
MutaRetraite ?
Notre caisse de retraite, dont le siège se situe au
Creusot (71), est issue de l’ancienne caisse des
salariés des usines Schneider Creusot-Loire, créée
en 1930. Elle est devenue indépendante de l’entreprise il y a une trentaine d’années. Elle connaît
un développement national depuis plus de dix
ans. Nous proposons des solutions d’épargne
pour la retraite complémentaire qui s’adressent à
toute personne, quelle que soit sa situation professionnelle ou personnelle (célibataire, mariée,
pacsée). À titre collectif, nous travaillons avec des
entreprises et en particulier les PME. À titre individuel, nous accueillons aussi bien les travailleurs
non-salariés, qui peuvent bénéficier d’avantages
fiscaux sur nos produits (loi Madelin), que les
artisans, commerçants ou professions libérales,
mais également le public spécifique des anciens
combattants, y compris certains militaires en
fin de carrière. MutaRetraite offre un système
de retraite volontaire qui vient en complément
du régime obligatoire. Il permet à chacun de se
constituer une rente à son rythme et de manière
souple, avec des interruptions à la demande, en
cas de difficultés passagères, et la possibilité de
moduler le montant des versements au fil du
temps.
Pourquoi avez-vous adhéré à l’Union de
groupe mutualiste Entis, dont vous faites
partie des membres fondateurs ?
Nous étions à la recherche de partage des coûts,
nous avons décidé d’aller de l’avant. Nos valeurs
sont les mêmes que celles des autres mutuelles
de l’Union de groupe Entis. À savoir : la solidarité, l’échange et la proximité. L’entité Entis, les
mutuelles de l’être, est désormais propriétaire
de l’agence du Creusot - siège de MutaRetraite et nous bénéficions de la visibilité de l’union de
groupe avec une possibilité de proposer aux adhérents de toutes les mutuelles adhérentes d’Entis
nos produits de retraite complémentaire. Notre
conseillère mutualiste, basée au Creusot, propose
aussi bien des garanties de retraite complémentaire MutaRetraite que des prestations en complémentaire santé ou en prévoyance. Nous tenons
beaucoup à rester un bureau mutualiste de proximité pour être à l’écoute de nos adhérents.
Pouvez-vous nous donner votre position
sur le dossier actuel des retraites ?
J’estime que notre système de santé et de protection sociale est menacé dans ses valeurs. Après la
seconde guerre mondiale, le Conseil national de la
Résistance avait mis en place un système de protection sociale juste et égalitaire. Depuis près de
30 ans, les plans gouvernementaux successifs et
le patronat n’ont cessé de démolir ce système en
rendant ainsi encore plus vulnérable la population déjà la plus fragilisée. Aujourd’hui, la retraite
à 60 ans est plus que menacée. On nous dit qu’il
faut allonger la durée des cotisations pour résorber le problème de financement. Je pense que
l’on nous ment ! Quand on voit toutes les exonérations accordées au patronat, on se dit que des
tas de cotisations ne vont pas là où elles devraient
aller. Qui sont les vrais prédateurs de notre système de santé, protection sociale et retraite ? Les
actifs ou le gouvernement et le patronat ? Voilà
la raison pour laquelle nous nous battons. Nous
souhaitons maintenir une politique de santé, une
protection sociale et un système de retraite solidaires, performants, justes et efficaces. n
“Nous souhaitons maintenir une politique de santé,
une protection sociale et un système de retraite solidaires,
performants, justes et efficaces.”
> Infos MutaRetraite au 03 85 73 91 92 et sur la plate-forme téléphonique Entis au 0820 802 801
La solidarité comme traitement
Nous avons rencontré Jean
Manesse, président des
Amis de la santé de HauteSavoie. Il témoigne :
« J’étais un malade alcoolique. L’alcoolisme est une maladie
que l’on attrape avec la main - en levant son verre, mais que
l’on soigne main dans la main. Cette formule explique qu’elle
ne se soigne pas avec des médicaments, mais exige d’avantage un traitement fortement dosé de solidarité.» Militant
depuis plus de 25 ans à la Fédération nationale des amis de la
santé, il connaît le sujet, et si on lui demande ce qu’il faut faire
pour s’en sortir, il répond, humble : «ne jamais rester seul».
Pour s’en sortir, Jean Manesse a été épaulé par le médecin
Pierre Fauquet, alcoologue, à la clinique Des Pages, à Vésinet, puis par des psychiatres lors d’autres cures. Aujourd’hui
encore, Jean Manesse milite avec l’Association de lutte contre
la maladie alcoolique. Il ne pourrait être qu’entièrement d’accord avec le Dr Griguer, puisque lui-même dit : «Je resterai
militant et abstinent jusqu’à la fin de mes jours. Je veux transmettre mon savoir et mon expérience aux autres pour qu’ils
retrouvent leur santé, leur travail et surtout leur famille.» n
actualités mutuelles
un bilan de prévoyance, gratuit !
Mutuelle des Frontaliers
et Internationaux
Je travaille en Suisse,
quelle couverture santé choisir ?
Depuis cinq ans, le nombre de travailleurs frontaliers a augmenté de
26 %. Soit environ 114 000 personnes qui ne bénéficient plus de la
Sécurité sociale et qui doivent s’assurer intégralement auprès d’un
organisme privé.
Si vous êtes dans cette
situation, les Mutuelles de
France, grâce à l’offre de
la Mutuelle des Frontaliers et Internationaux
vous proposent des contrats
frontaliers adaptés à vos
besoins, avec une prise en
charge immédiate et à vie de
vos soins et ceux de toute la
famille. Il ne vous sera pas
demandé de remplir un questionnaire médical. Le service
de proximité est garanti aux
adhérents frontaliers grâce
aux dix bureaux d’accueil sur
la zone limitrophe. Ils bénéficient d’un suivi personnalisé
de leur contrat et des remboursements rapides. Le service de tiers payant est éga-
lement mis à leur disposition
auprès d’un grand nombre
d’établissements dans toute
la France. Les Mutuelles de
France ont pu vérifier que
cette augmentation du nombre de frontaliers concerne,
au premier chef, des jeunes
de 20 à 30 ans. Pour mieux
répondre à leurs besoins,
elles ont mis au point un
contrat pack complet “santé
et prévoyance” pour moins de
65 euros par mois. Lors d’un
changement de statut professionnel, les Mutuelles de
France s’engagent également
à leur proposer une protection sociale adaptée à leur
nouvelle situation, sans délai
d’attente et sans interruption
des remboursements. Pour
plus d’information, n’hésitez pas à vous renseigner
auprès de votre conseiller
mutualiste. Les Mutuelles de
France proposent également
des contrats pour les fonctionnaires
internationaux
bénéficiant d’une couverture de base à 80 % ou 90 %
(ONU, OMS, BIT, Cern…)
avec des remboursements
rapides (moins de 8 jours) et
partout dans le monde. Nous
disposons d’un bureau spécialisé dans le traitement de
ce type de dossiers à FerneyVoltaire. Pas d’exclusion :
toute personne travaillant au
sein d’une organisation internationale est la bienvenue ! n
Les vacances approchent…
Pensez aux soins à l’étranger pour les frontaliers !
Tous nos adhérents frontaliers bénéficient d’une garantie “rapatriement et soins à l’étranger”
souscrite auprès de S.O.S. International Genève. Celle-ci couvre tous les soins survenant en cas
d’urgence lors d’un séjour à l’étranger. Pour disposer d’une attestation d’assurance, pensez à
signaler votre départ.
Infos adhérents
L’envoi des décomptes aux adhérents sera… trimestriel !
Comme la Sécurité Sociale envoie désormais ses remboursements une fois par trimestre, il
est plus simple de vérifier les remboursements de sa mutuelle au même rythme. C’est pour
cela que le décompte des adhérents, qui était expédié chaque mois, l’est désormais tous
les trois mois. Cela permet aussi de faire des économies substantielles de papier et de coût
d’affranchissement. « Les adhérents qui le souhaitent peuvent aller plus loin : Ils peuvent recevoir
leurs décomptes par message électronique. Il faut rappeler que certaines mutuelles permettent
aussi à leurs adhérents d’accéder en ligne à leur compte afin de savoir au jour le jour où en sont
les remboursements », explique Denise Cusin, responsable de la plate-forme appels entrants
d’Entis, les mutuelles de l’être. Pour cela : se connecter sur www.cetremut.fr, cliquer sur
« ESPACE ADHÉRENTS » les identifiants et mot passe sont délivrés lors de la première connexion,
Vous pourrez télécharger ou visualiser vos décomptes en cliquant sur « vos prestations ». n
Journées techniques d’Entis
Le nombre de mutuelles adhérentes approchant les 70, la direction d’Entis, les mutuelles de
l’être, réaffirme sa volonté d’avoir des moments d’échanges et de réflexion en commun. Les
journées techniques d’avril ont été l’occasion de mettre ce vœu en pratique.
Les participants ont pris part aux journées techniques le 27 et 28 avril. La première matinée fut
consacrée à quatre thèmes que les participants ont, par la suite, jugés utiles et pertinents. Tout
d’abord, un point sur la mise en place du Contrôle Interne et sur l’innovation de l’offre mutualiste, puis une présentation du nouveau logiciel de Santé (CIM) et des échanges sur la formation
ont eu lieu. L’après-midi a été consacrée à l’évolution de la protection sociale et des dépenses
de santé, à partir d’une intervention appuyée par un sondage et une étude de Jalma*. « Malgré
la jeunesse de l’intervenante de Jalma, celle-ci a su faire face aux nombreuses questions, souvent très
politiques, indique un responsable mutualiste. Nous devons, même si le discours entendu n’est pas
le nôtre, connaître les perspectives tracées par nos gouvernants. Cela permet de mieux les appréhender et d’affiner notre stratégie. » n
* Jalma : consultant de référence en matière de protection sociale et d’assurance de personnes.
Depuis le mois d’avril dernier, nous mettons à la disposition de tous
nos adhérents un nouvel accompagnement gratuit : le bilan de prévoyance. Son objectif est simple : vous informer et vous conseiller
sur votre couverture de prévoyance grâce à l’OFFRE SÉRÉNITÉ,
composée de plusieurs garanties de prévoyance au choix dont l’objet est essentiel : aborder votre avenir en toute confiance. Ce service innovant rapporte l’adhésion de grand nombre d’entre vous.
En effet, depuis 2 mois, plus de 28 000 adhérents ont été informés
par courrier de ce nouvel accompagnement et déjà près de 6 500
d’entre vous nous ont demandé d’établir leur bilan personnalisé.
L’approche qualitative est très appréciée car elle prend en compte
les besoins et les attentes particulières de chacun.
Vous n’avez pas encore demandé VOTRE BILAN DE PRÉVOYANCE ?
N’hésitez plus, découvrez le détail de nos offres et leurs conditions d’adhésion auprès de votre conseiller mutualiste
par téléphone au 0820 802 801
ou par mail : [email protected]
La Prévoyance couvre de nombreux domaines
CONSTATEZ PAR VOUS-MÊME !
• Une garantie hospitalière : La garantie Mut’Hospit vous
permet de bénéficier d’une aide financière quel que soit le motif
de VOTRE hospitalisation : maladie, accident, maternité.
Cette garantie réunit de nombreux avantages :
- une allocation versée dès le premier jour d’hospitalisation variant entre 14 et 40 €, utilisable comme bon vous semble ;
- jusqu’à 30 jours d’indemnisation par an quel que soit le lieu de l’hospitalisation, en France comme à l’étranger ;
- une couverture à vie ;
- pas de questionnaire médical.
• Une garantie accident :
La garantie MUT’ACCIDENT vous
permet de bénéficier de prestations spécifiques dans le cadre de
l’hospitalisation ou du décès lié à un accident domestique, professionnel ou de la circulation :
- le versement d’une allocation dès le premier jour d’hospitalisation variant entre 20 et 155 €/jour ;
- le versement d’un capital en cas de décès variant entre 10 et 155 K € ;
- une assistance accident qui prend en charge :
- l’intervention d’une aide ménagère,
- le transfert et la garde des animaux domestiques,
- le rapatriement sanitaire,
- les frais médicaux et d’hospitalisation à l’étranger.
• Une garantie obsèques : la garantie Mut’ualité Obsèques
qui prend en charge les frais consécutifs à l’organisation des
obsèques :
- le versement d’une allocation à vos proches variant entre 800 et 8 000 € ;
- une assistance complémentaire qui prend en charge l’assistance aux proches lors du décès (garde des enfants de moins de 16 ans,
frais de déplacement…), rapatriement du corps en cas de décès
survenu à plus de 50 km du domicile, aide à l’organisation des
obsèques (démarches administratives, cérémonie, crémation)
conseils juridiques et fiscaux.
prévention / social
Prévention
50 ans : Ayez le réflexe
Connaissez-vous l’âge
de vos artères ?
83 % des hypertendus ont un âge vasculaire supérieur à leur âge civil. Le Comité français de lutte
contre l’hypertension vous permet de calculer
l’âge de vos artères et donc d’évaluer le risque. n
> www.comitehta.org
Les ARS mises en place
dans chaque région
Les agences régionales de santé vont bouleverser
le système de soins, favorisant le secteur privé au
détriment du service public, et instituant un désert
médical là où la rentabilité n’est pas assurée. Ces
nouvelles structures regroupent les compétences de
l’État et de l’assurance maladie au plan régional.
Elles assument diverses missions dans les secteurs
sanitaire et médico-social, notamment la répartition
territoriale de l’offre de soins, ce qui suppose qu’elles
arbitrent les décisions en identifiant les services et
les hôpitaux qui seront fermés. n
À votre service
le centre dentaire
de Beauvais
Beauvais
60 - Oise
« C’est pour répondre à la demande de nos adhérents que le centre a investi cette année dans un
pôle orthodontie. Notre objectif, en tant qu’association à but non lucratif, est d’offrir le meilleur service
au meilleur prix afin de permettre l’accès aux soins
de bouche pour tous », dit Valérie Ménard, la directrice du centre de santé de la MGOS à Beauvais.
« Nous avons une grande amplitude horaire et nous
pratiquons le tiers payant, ce qui permet aux adhérents de mutuelles conventionnées de ne pas payer
la part prise en charge par la Sécurité Sociale, soit
un tiers des frais. Nous sommes ouverts à tous et
nos cinq chirurgiens dentistes, plus un orthodontiste, reçoivent sur rendez-vous. Les adhérents de
la Mutuelle Générale de l’Oise bénéficient de tarifs
préférentiels, car leur mutuelle a permis l’ouverture
du centre.  Enfin pour les jeunes de 6 à 16 ans,
nos praticiens effectuent un dépistage gratuit en
partenariat avec la Sécu. Ils en profitent pour donner des conseils de prévention, car l’objectif de nos
dentistes est de conserver nos dents saines le plus
longtemps possible. » n
Pour venir consulter, téléphonez au 03 44 15 54 29
25, rue Desgroux 60000 Beauvais
Lundi, mardi, jeudi et vendredi : 8 h 30 – 19 h
Mercredi ouverture dès 8 h.
Samedi : 8 h – 13 h
Les RDV d’orthodonties ont lieu le
samedi et le mardi après-midi.
Fermeture annuelle du 9 au 21 août.
dépistage !
À partir de 50 ans, la santé devient fragile. Il est donc très important et hautement recommandé par les médecins d’effectuer quelques examens médicaux en prévention : test auditif, bilan sanguin et
test urinaire pour repérer les éventuelles maladies rénales, dépistage
du diabète de type 2, contrôle systématique de la tension artérielle,
prise de tension oculaire, réalisation d’un champ visuel et d’un fond
d’œil si nécessaire, mesure de la densité minérale osseuse, etc. Ces
examens devront être effectués tous les uns ou deux ans selon le cas.
La plupart de ces tests de dépistage sont pris en charge soit par le
régime obligatoire, soit par la complémentaire santé, soit par les deux
organismes. n
Le saviez-vous ?
Vous pouvez bénéficier tous les cinq ans d’un bilan de santé gratuit durant lequel un examen clinique
et une batterie de tests (analyse de sang, d’urine, contrôle de la vue et de l’audition, évaluation de la
capacité respiratoire, électrocardiogramme et dépistage bucco-dentaire) sont réalisés. Pour en bénéficier,
contactez votre caisse d’assurance maladie, qui vous adressera un formulaire à remplir. Vous recevrez par
la suite une convocation.
MFHS
En selle avec
Annecy
74 - Haute-Savoie
Neuf de Cœur
« Que suis-je venu faire ici ? » est une
question que nombre de cyclotouristes engagés, dans la montée finale
des Carroz d’Arraches, ont dû se
poser en gravissant les derniers lacets
les menant de Cluses à la station de
Haute-Savoie. Le 12 juin dernier, ils
ont enfourché leur vélo pour défendre une cause, celle de Neuf de Cœur,
derrière l’énergie sportive et humaine
de Jean-Pierre Papin, ambassadeur de
l’événement.
À cet appel, ils furent quelque huit cents amoureux de la “petite reine” à aider ainsi l’association
à collecter des fonds de soutien, en participant à ce
double circuit (un de 80 km, l’autre de 120 km), et
porter haut les cœurs à chaque coup de pédale leur
solidarité aux enfants atteints de lésions cérébrales.
Depuis maintenant 14 ans, Jean-Pierre Papin, lutte
et milite au sein de Neuf de Cœur, pour soigner sa
petite Emily, et aider les familles confrontées au
désarroi ; les informer aussi sur les différentes techniques de rééducations pour améliorer les capacités
motrices et intellectuelles des enfants lésés cérébraux. Il met la solidarité au centre de cette journée : « Vous le savez comme moi, un peloton lancé
à pleine vitesse est toujours plus fort qu’un homme
seul. Alors, c’est ensemble que l’on bousculera les
montagnes et que l’on changera les choses».
« La présence des Mutuelles de France, en tant que
partenaires, apporte un soutien concret et une réelle
implication dans le combat de Neuf de cœur » nous
explique M. Sattori, chargé de développement, derrière le stand de la Mutuelle Familiale de Haute-Savoie à l’arrivée de la course. « Elle réactive aussi une
présence sur le terrain des manifestations populaires associatives et caritatives » poursuit-il, « Nous
sommes là, à l’arrivée de cette course solidaire, pour
aider avec efficacité cette cause, quoi de plus normal
pour une vraie mutuelle »… n
> www.9decoeur.org
prévention / social
Soleil, méfiez-vous de l’astre qui brille.
Les marins du ciel
sauvent des vies
Des équipes de la Marine nationale assurent à Lanvéoc, sur la presqu’île de
Crozon, la surveillance et le sauvetage en mer par hélicoptère, toute l’année, de jour comme de nuit et par tous les temps. Récit.
Minuit. Le téléphone réveille chez lui Jacques
Verpoest, lieutenant de vaisseau de la Marine
nationale dans le Finistère. Un homme âgé a été
victime d’un accident cardiaque ou accident vasculaire cérébral sur un ferry. Vingt minutes plus
tard, le chef de bord arrive à la base de Lanvéoc,
sur la presqu’île de Crozon, où l’attend son équipe
de permanence – copilote plongeur, mécanicien
de bord/treuilliste, médecin et infirmière – prête
à décoller à bord de l’hélicoptère Dauphin. Le vol
de 20 minutes les conduit plein Nord, à 100 km
de là. Plongeur et médecin sont treuillés vers
le pont du ferry avec une civière. L’hélicoptère
tourne en orbite à basse vitesse pour économiser
du carburant, alors que le patient est en situation
critique entre la vie et la mort. Une heure plus
tard, le blessé, pris en charge médicalement, est
délicatement remonté avec les soignants jusqu’à
l’hélicoptère qui file jusqu’à l’hôpital de Brest.
« Aux dernières nouvelles, le patient est en vie,
même si on n’est pas encore sûr qu’il soit sauvé »,
raconte le pilote.
La mer, un milieu traître
Les détachements de la flottille 35F de la Marine
nationale, basés à Lanvéoc dans le Finistère,
mais aussi à La Rochelle, Cherbourg, Le Touquet et Hyères assurent le secours des personnes en haute mer par hélicoptère. Ces dix dernières années, ont été dénombrées en moyenne
450 sorties par an, pour secourir environ 180
personnes par année. « 70 % de notre activité
consiste à aller chercher des blessés ou des malades en mer pour les conduire à l’hôpital », décrit
Jacques Verpoest. Les hélicoptères décollent de la
presqu’île de Crozon 3 à 4 fois par semaine pour
des missions de sauvetage couvrant une partie
de l’Atlantique et la Manche. Les interventions
vont de la recherche de véliplanchistes portés
disparus à des secours de plaisanciers sur leurs
bateaux ou de marins pêcheurs fréquents dans la
région. Sur la base finistérienne, deux équipes de
six personnes se relaient 24/24 h, 365 jours par
an, par périodes de quinze jours en alternance.
Durant ces deux semaines, le pilote de l’hélicoptère, son copilote, un mécanicien treuilliste, un
plongeur, ainsi qu’un médecin et une infirmière
restent en alerte de jour et de nuit et peuvent
mettre en œuvre, à tout moment, de manière
autonome, un sauvetage en mer hélitreuillé, avec
l’assistance mécanique de deux techniciens qui
entretiennent le véhicule. Les appels téléphoniques arrivent des deux centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (Cross)
situés à Brest et à Lorient.
Depuis les années 1970, le nombre de cancers cutanés
est en forte augmentation. Celle-ci est largement liée aux
nouvelles habitudes d’expositions au soleil sans protection et à la mode du bronzage. Car, les facteurs de risque des cancers de la peau sont d’une part génétique et
d’autre part lié aux expositions solaires. La dermatologue
Nora Kramkimel nous conseille sur les meilleures façons
de se protéger contre les effets nocifs du soleil.
« L’exposition aux rayons ultra-violets (UVA et UVB) est
responsable de coups de soleils, de cancers cutanés
(mélanomes et carcinomes) et d’un vieillissement cutané
accéléré avec apparition plus précoce de rides et tâches
solaires. Il existe un certain nombre de précautions à
prendre pour se protéger des dommages provoqués par
les rayons ultra-violets. Il est fortement recommandé
d’éviter les expositions solaires entre midi et seize heures, et ce, dès le plus jeune âge. Les coups de soleil sont
particulièrement dangereux lorsqu’ils surviennent dans
l’enfance. En cas d’exposition au soleil, il est vivement
conseillé de porter un chapeau à large bord permettant
de couvrir les oreilles et de protéger le visage, des lunettes de soleil filtrant les UVA et B et des vêtements. L’application de crèmes solaires, toutes les une à deux heures,
sur les zones exposées est indispensable. Mais celle-ci
n’a d’intérêt qu’en association avec les mesures précédemment mentionnées. La majorité des produits photoprotecteurs, à partir d’un indice SPF supérieur ou égal à
30, couvrent la totalité du spectre des UV, c’est-à-dire les
UVA et B. Il faut rappeler aussi que plus un vêtement est
épais et foncé, mieux il protège du soleil. J’ajouterai enfin
qu’une fois la peau bronzée, celle-ci a moins de risques
d’être atteinte de coups de soleil. Dès lors, une exposition
solaire progressive, en prenant les précautions nécessaires, peut permettre d’éviter de se brûler la peau. » n
« Nous travaillons tous
dans un même but,
noble et gratifiant,
qui est de sauver les gens »
Technicité et noblesse
« Notre métier demande des compétences et une
expérience aéromaritime très pointue » relate le
lieutenant de vaisseau. Formé comme pilote de la
Marine, il possède l’expérience de dix-neuf ans de
métier dont huit années à bord d’un bateau qui
l’ont initié aux dangers de la mer. Intervenir en
haute mer ne s’improvise pas. Ces « marins du
ciel » doivent parfois décoller et secourir des personnes dans des conditions météorologiques très
mauvaises, avec du vent fort, une mer déchaînée
et très peu d’espace pour treuiller, y compris la
nuit, ce qui complique encore les manœuvres.
La gestion de l’autonomie en carburant, limitée,
constitue la seconde difficulté. Le chef de bord
doit opérer des choix entre la distance à parcourir
(les interventions peuvent aller jusqu’à 300 km
des côtes) et la possibilité ou non de voler en
orbite au-dessus du lieu de secours, pour que
le médecin puisse apporter des soins d’urgence
avant le treuillage en civière. Les équipes n’ont
pas le droit à l’erreur. Pour cela, elles s’entraînent
au moins deux fois par semaine, en particulier de
nuit, pour s’habituer aux situations les plus complexes. « Nous travaillons tous dans un même
but, noble et gratifiant, qui est de sauver les
gens », conclut Jacques Verpoest. « Il nous arrive
d’avoir des nouvelles de ceux que nous avons
secourus, avec toujours de la reconnaissance ! » n
Allô Maladies rares
Une maladie est dite rare lorsqu’elle touche moins
d’une personne sur 2 000. 7 000 maladies rares et
3 millions de malades en France sont actuellement
recensés. Pour faire face à la souffrance et à l’incertitude des malades et de leur famille, Maladies Rares Info
Services crée un soutien téléphonique personnalisé.
N° azur : 0810 63 19 20
> www.maladiesraresinfo.org
Cancer
L’INCa a rendu public une cartographie
de tous les établissements français traitant le cancer. On y trouve par région
l’ensemble des établissements autorisés à effectuer chimiothérapie, chirurgie
et radiothérapie.
> www.e-cancer.fr
12
à lire…
prévention / social
La rando accessible à tous
Atelier cuisine
Bien manger
sans se ruiner
Un Français sur deux consomme au moins une fois par semaine des plats cuisinés
selon une enquête de l’INPES. Cuisiner soi-même, c’est meilleur pour la santé et cela coûte moins cher. Des
ateliers « cuisine » seront bientôt organisés par votre mutuelle pour vous le démontrer. Réservés aux assurés
sociaux, ils seront organisés par vos mutuelles et la Caisse nationale d’assurance maladie. Les premiers auront
lieu en Haute-Savoie, dès le dernier trimestre 2010. Objectif : convaincre les participants que cuisiner permet
d’avoir une alimentation plus saine et équilibrée. L’atelier commence par l’achat des produits. Il se termine
par le partage d’un repas ou d’un plat, réalisé ensemble en respectant les conseils diététiques du Dr Véronique
Poquet, médecin directeur du centre d’examens de santé d’Annecy. Nathalie Hiraux, la directrice Prévention
d’Entis, les mutuelles de l’être, prévoit « d’organiser dans d’autres régions des animations similaires à partir
de cette expérience. On peut faire de la prévention et déculpabiliser les gens, en leur montrant qu’il est possible
de manger équilibré même avec un budget serré ». n
En ligne…
La santé vient en mangeant
Bien manger est la base d’une bonne santé, c’est pourquoi votre revue
mutualiste vous propose la lecture du Guide nutrition des enfants et ados
de l’INPES.
De l’allaitement à la diversification alimentaire, un enfant qui refuse les
fruits et légumes ou un ado qui mange un peu n’importe comment…
Autant de questions qu’on se pose sur lesquelles plein de choses contradictoires sont souvent racontées. Ce guide apportera à ceux qui s’occupent d’enfants tous les conseils simples et pratiques pour se repérer
dans l’alimentation des jeunes. Il a été sélectionné par le service prévention d’Entis, les mutuelles de l’être, pour être mis à disposition dans
les bureaux mutualistes. Vous pouvez aussi le télécharger. n
Ta santé t’appartient
> www.mangerbouger.fr
Maîtriser le volume de son MP3,
c’est protéger son audition
Selon une récente enquête, les baladeurs MP3 entraîneraient un risque de surdité précoce… À trop vouloir monter le son et à garder ton casque vissé sur les
oreilles, tu risques d’avoir les capacités auditives bien diminuées, voire même de
finir sourd à 40 ans, ce n’est pas terrible !
À l’occasion de la « Journée nationale de l’audition », une enquête
a été réalisée auprès des jeunes
pour évaluer la façon dont ils écoutent leur baladeur MP3. Résultat :
trop long et trop fort ! Si les moins
de 25 ans l’utilisent tous les jours
pendant 1 h 38 en moyenne, les
15-17 ans sont les plus accrocs : ils
passent plus de 2 heures par jour
les écouteurs aux oreilles. Ils sont
même 15 % à dépasser les 3 heures d’écoute ! L’enquête a aussi
démontré que plus on s’en sert,
plus on l’écoute fort… Du coup, à
partir d’un certain seuil, la mélodie
disparaît, on n’entend plus que la
rythmique : c’est plutôt dommage !
Le problème principal est le manque d’information concernant les
risques qui découlent de l’écoute
intensive du MP3 : difficultés
d’audition, acouphènes (bourdonnements, sifflements), hyperacou-
sie parfois (le seuil de tolérance au
bruit devient anormalement bas
et donc les bruits du quotidien,
comme celui du frigo, peuvent vite
être insupportables), et enfin la
surdité des personnes âgées, qui
peut naître vers 40-50 ans. L’étude
montre que 40 % des jeunes sondés
ont déjà ressenti des acouphènes
après l’écoute de leur MP3 ou en
sortant de boîte : ça devrait commencer à faire réfléchir !
Aujourd’hui en France, le niveau
des baladeurs est limité à 100 décibels : c’est déjà bien trop pour préserver la santé de nos oreilles !
De nombreux spécialistes estiment en effet que la limite
supportable
est
de
85 dB…
En plus,
les baladeurs ache-
tés dans certains pays n’ont pas de
limite… Nos oreilles ont du souci à
se faire ! Certains demandent donc
que l’intensité des baladeurs
PA S S Abaisse
GES
encore. Ainsi Meglena Kuneva,
commissaire européen en charge
de la protection des consommateurs, souhaite, qu’avant la rentrée
2011, le volume sonore à l’allumage
des baladeurs ne puisse pas dépasser les 89 décibels. n
confidences et transmissions
1 4
F E M M E S ,
6
Q U E S T I O N S ,
Passages est un ouvrage qui s’intéresse aux femmes, ou plutôt à deux générations de femmes, les
jeunes filles et les dames âgées.
Laure et Magali nous présentent 14 portraits
racontés par la photo, le dessin et des interviews.
Sur six questions posées à chacune à propos de
leur éducation ou de leur sexualité, combien de
réponses font apparaître le fossé entre ces générations ? Autant de différences que de rêves
communs se dévoilent à travers ces réactions
pleines de sincérité. Des réponses aux questions
que chaque jeune femme a pu se poser…
Comment étaient nos grand-mères à nos âges ?
et à l’inverse, aux interrogations des plus âgées
sur le devenir des droits pour lesquels elles se sont
battues.
8 4
R É P O N S E S
Monique, 76 ans : Car, faire l’amour, c’était un
calvaire. À chaque fois, nous nous disions : « Estce que je vais être enceinte, est-ce que je ne vais
pas l’être ? »
Sophie, 20 ans : Pour moi c’est normal de mettre
un préservatif. On ne se demande même pas.
C’est à lui de prendre l’initiative. Je veux me protéger pour faire des études longues.
De ces portraits, se dégagent des histoires de
vie où apparaissent de grandes espérances, des
déceptions, de l’insouciance, de l’amertume, de
la joie… sentiments immuables dans une société
en constante mutation.
Préface de Thérèse Clerc.
www.criteres.org
passages couv. - copie.indd 1
Bonne Santé est la revue trimestrielle d’Entis, Les Mutuelles de l’Être - 39, rue du Jourdil - Cran-Gevrier - BP 9029 - 74991 Annecy Cedex 9 • Juin 2010 • n°50 • Directeur de la publication : Lucien Carette •
Directeur de la rédaction : Damien Fortun • Conseil éditorial : Didier Levallois • Direction artistique et maquette : Romain Fourcy • Rédaction : Robin Assous, Marie Remande Archer • S. R. : Jérémy Echard • Conception et réalisation : Critères • Photographies : Critères, Phovoir, Fotolia • Imprimé sur papier recyclé.
numéro de CPPAP : 0910 M 05566
Une cinquantaine de sentiers aménagés sont
accessibles à tous et sécurisés pour les personnes à mobilité réduite en Rhône-Alpes. L’association ABC Rando, pionnière de l’accès des personnes non-valides à la randonnée et à la nature,
les a recensés dans deux guides très complets,
parus respectivement en 2004 et 2008 aux
éditions Libris. Marie-Luce Frescurat et Michel
Poirier, accompagnateurs de haute montagne
et spécialistes de l’accessibilité, ont décrit ces
itinéraires de manière détaillée dans des fiches
techniques : description de l’intérêt naturel et
patrimonial, durée de parcours moyen, dénivelé, type de terrain, accès et parkings, etc. Une
pleine bouffée d’infos pratiques, d’astuces et
de bonnes adresses accompagne également les
personnes handicapées dans leur lecture et les
invite à sortir. Une démarche pas si facile quand
on sait que les sites naturels accessibles sont
rares et souvent mal connus et que le contact
avec la nature n’est pas permis à certains faute
d’aménagements. Le premier guide amorce le
chemin en Haute-Savoie, Savoie et dans l’Ain, le
second le complète plus largement et ajoute des
itinéraires dans ces départements mais aussi en
Isère, dans la Loire et dans le Rhône. n
> www.abcrando.com
Salon international du livre
insulaire 2010
Du 18 au 22 août 2010
sur l’île d’Ouessant,
participez à la douzième édition du salon
international du livre
insulaire. Vous y retrouverez des éditeurs, des
écrivains, des libraires
avec qui vous pourrez
(re)découvrir les classiques et les nouveautés de la littérature
insulaire. Cette année, les îles de Bretagne sont
à l’honneur. n
> www.livre-insulaire.fr
Passages - confidences
et transmissions
Laure et Magali, Critères éditions.
Deux générations de
femmes sont présentées
à travers 14 portraits.
Laure et Magali ont
confidences et transmissions
interrogé, photographié,
et recueilli les témoignages de jeunes femmes
de moins de 20 ans, et
de femmes de plus de
70 ans. Sexualité, éducation, histoires personnelles, les réponses sont mises en regards,
et le constat est frappant : un grand fossé s’est
creusé ; les droits pour lesquels les plus âgées
se sont battues sont des acquis pour les
jeunes.
À la lecture, on découvre finalement des
sentiments immuables dans une société en
constante mutation… n
> www.criteres.org
PA S S A G E S
3/05/10 17:07:58
LES MUTUELLES DE L'ÊTRE
L E S
M U T U E L L E S
D E
L ' Ê T R E