Dossier de presse - Parc naturel marin
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Dossier de presse La Jument a 100 ans ! Phare de La Jument 21 décembre 1989, crédits photos : Jean Guichard Photographié, filmé, peint, sculpté, le phare de La Jument est devenu aujourd’hui le phare le plus célèbre du monde ! Mis en lumière par les plus grands artistes, notamment grâce aux exceptionnelles photographies de Jean Guichard de décembre 1989, il a tenu la vedette dans le film « l’Equipier » de Philippe Lioret en 2004… Pour célébrer les 100 ans de son allumage, les acteurs publics de la mer d’Iroise organisent, le samedi 11 juin 2011, un cortège nautique au pied du phare. 1 I-Une célébration exceptionnelle Centenaire et toujours en action ! La célébration de l’anniversaire du phare de La Jument est l’occasion de rappeler que, depuis leur création et même après leur automatisation, (en juillet 1991 pour La Jument), les phares ont suivi l’évolution des nouvelles technologies et continuent, modernisés, à remplir leur mission essentielle de signalisation maritime. Des opérations régulières de maintenance sont réalisées sur chacun d’entre eux plusieurs fois par an comme ce sera le cas cette semaine du 5 au 11 juin. Une parade nautique exceptionnelle ! Une parade nautique unique réunira au pied du phare de La Jument des bateaux de plusieurs générations, témoignant à la fois de l’évolution et de la continuité de la navigation maritime en Iroise. Rencontre de centenaires : Le trois-mâts Belem (mis en service en 1896) ouvrira la route à partir de 14 heures en direction du phare. Dans son sillage suivront des navires professionnels contemporains : navires de surveillance de l’Etat, de sécurité et de signalisation maritimes, navire scientifique (Albert Lucas), navire à passagers (compagnie Penn-Ar-Bed), vedettes de la Société Nationale de Sauvetage en Mer… A l’approche de la flottille venue le saluer, le phare de La Jument s’allumera et actionnera sa corne de brume à laquelle répondront en rythme les navires. Phare de La Jument, crédits photo : Jean Guichard Les relèves ! Une relève par hélitreuillage telle qu’il s’en pratique souvent aujourd’hui, grâce à un hélicoptère de la Sécurité Civile, sera réalisée afin de débarquer les contrôleurs et ouvriers des Parcs et Ateliers des Phares et Balises présents sur le phare depuis quelques jours pour effectuer les opérations de maintenance. Le cortège des navires gagnera ensuite le phare de Kéréon, au sud-est de l’île d’Ouessant, autre phare mythique de l’Iroise, avant de se disperser. Hélitreuillage à La Jument, crédits photo : Phares et Balises de Brest 2 Le centenaire au musée des phares et balises d’Ouessant Une journée spéciale « anniversaire de La Jument » est programmée au Musée des Phares et Balises le 11 juin 2011 de 11H à 17H. Toutes les heures, une animation gratuite sur l'histoire du phare et de sa construction sera proposée aux visiteurs. Ce jour-là, les visiteurs bénéficieront d'un tarif réduit pour l'entrée au musée. La création de l’Observatoire des phares en mer Les phares en mer français, particulièrement ceux de l'Iroise, constituent un patrimoine maritime connu dans le monde entier. Il a été proposé, dans le livre bleu du Grenelle de la Mer, au chapitre Patrimoine des phares (103), de créer un Observatoire des phares d'Iroise. L’Observatoire des phares en mer de l’Iroise sera le fruit d’un partenariat entre la Direction Interrégionale de la Mer Nord Atlantique Manche Ouest, le Parc naturel marin d’Iroise et la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne. Il prévoit plusieurs axes de travail : - Connaissance, diagnostic et études - Diffusion de la connaissance et communication - Valorisation Partenaires de l’opération : Direction des Affaires Maritimes Direction Interrégionale de la Mer Nord Atlantique Manche Ouest Armement des Phares et Balises Direction Départementale des Territoires et de la Mer Parc naturel marin d'Iroise Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne Direction de la Sécurité Civile Conseil général du Finistère Parc naturel régional d’Armorique Institut Universitaire Européen de la Mer Commune de Ouessant Société Nationale de Sauvetage en Mer Fondation Belem Compagnie Penn Ar Bed Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises Association nationale des Architectes des Bâtiments de France 3 II-LE PHARE DE LA JUMENT Un des phares de la mer d’Iroise La mer d’Iroise constitue, de par sa géographie, ses courants parmi les plus forts d’Europe (Raz de Sein, passage du Fromveur à Ouessant), la brume, les tempêtes, une zone de navigation dangereuse. Passage obligé pour les bateaux remontant du Sud vers le Nord de l’Europe en empruntant la Manche, l’Iroise a, pourtant, de tout temps, été une mer très fréquentée : petit cabotage puis commerce international, pêche artisanale puis industrielle, combats maritimes, départs pour les Grandes Expéditions… Le premier repère lumineux des côtes bretonnes est allumé sur la tour de l’abbaye de Saint Mathieu en 1691. Il est suivi en 1699 par un fanal porté par la tour du Stiff à Ouessant qui est donc le plus ancien « phare » breton encore en activité aujourd’hui. De nouveaux phares et feux sont construits dans les années 1830, dans le cadre du programme national d’éclairage de 1825 mis en place par la Commission des Phares, à proximité des sites les plus dangereux pour la navigation. Entre 1840 et 1930, une quarantaine d’ouvrages sont ainsi construits en Iroise : il s’agit de la plus grande concentration de feux du littoral français. Au total, ils sont plus d’une centaine dans le Finistère. Phares dans le Parc naturel marin d’Iroise / Agence des aires marines protégées 4 La Jument, une vieille dame… Un phare né de la générosité d’un homme : L'écueil le plus terrible des abords d'Ouessant est sans nul doute celui de la Jument. Situé à deux kilomètres au sud-ouest de l'île, il doit sa réputation d'enfer aux nombreux naufrages qui eurent lieu dans ses parages. C'est pour cette raison qu'il fut choisi en 1903 comme premier chantier en mer dans le cadre de l'opération de balisage des abords d'Ouessant. A l'époque, l'administration envisage de construire une tourelle en maçonnerie. Le décès d'Eugène POTRON, généreux bienfaiteur, va permettre ce projet. « je soussigné Charles Eugène POTRON, demeurant à Paris, rue du Sommerard, lègue la somme de quatre cent mille francs pour l'érection d'un phare bâti de matériaux de choix, pourvu d'appareils d'éclairage perfectionnés. Ce phare s'élèvera sur le roc, dans un des parages les plus dangereux du littoral de l'Atlantique, comme ceux de l'Ile d'Ouessant. La désignation sera celle de la localité. On gravera sur le granit : phare construit en vertu d'un legs de Charles Eugène, membre de la société de géographie de Paris ». Ce testament, tout en étant assez précis, laissait une certaine liberté de choix aux Phares et Balises. Le temps gagné par les travaux de la campagne de 1903, va faire que celui-ci va se porter sur l'écueil de la Jument. Une clause du testament va influencer cette décision : « au cas où la construction du phare ne serait pas terminée dans un délai de sept années, mon legs deviendrait nul et son montant devrait être versé à la société centrale des naufragés. » Plan du phare de La Jument ; crédits photo Phares et Balises de Brest 5 Une construction héroïque : La construction de ce phare va engendrer de nombreux drames. La Jument est un simple rocher complètement submergé à marée haute et découvrant à peine quatre pieds aux basses mers. L’érection du phare se fera donc au prix d’une lutte constante contre les éléments. Ce tableau fait ressortir la progression difficile des travaux : Nombre des Années 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 Totaux accostages Cube des maçonneries exécutées heures passées sur la roche 17 59 39 58 55 79 72 70 52 206,5 152 244 245,5 383,5 353,5 400 100 95 200 100 372 405 170 449 2 037 1 742 A partir de 1909, le délai imposé par Monsieur POTRON est dans tous les esprits. En définitive, la campagne de 1911 s'étant bien présentée, c'est au mois de septembre que seront posés l'appareil optique et le signal sonore du phare. Après la violente tempête de décembre 1911, l'Administration décide de consolider la tour en réalisant de nombreux travaux dans les années 1912, 1913, 1914 mais le phare connaît Construction du phare de La Jument, avril 1906 ; crédits photo : Phares et Balises de Brest de nouvelles alertes. Pour ces raisons, les gardiens seront évacués du 28 décembre 1917 au 6 novembre 1918, la Jument n'est plus alors qu'une tour sans vie. Devant cela, l'Administration augmente le cubée-poids de la tour en consolidant celle-ci par trois énormes câbles sous tension de mille tonnes scellés dans la roche. Le phare allumé en octobre 1911 est équipé d'un feu à pétrole. Ce feu de couleur rouge a une portée de dix-huit milles. L'optique de 0,70 de distance focale est actionnée par un moteur de rotation électrique qui a remplacé le système de rotation à poids en 1971. A cette date, le signal sonore à air comprimé est remplacé par un vibrateur électromagnétique de 1 200 Watts. Construction du phare de La Jument; crédits photo : Phares et Balises de Brest 6 La première phase de modernisation de ce phare a lieu en 1954 quand on installe un petit groupe électrogène pour fournir l'électricité pour les besoins domestiques des gardiens et pour faire fonctionner la radio V.H.F. L’automatisation en juin 1991 : une nouvelle étape dans l’histoire du phare L'automatisation des phares isolés en mer s'inscrit dans un contexte d'évolution technique engagée depuis 1990. Le projet d'automatisation du phare de la Jument est réalisé par les techniciens de Phares et Balises. En juin 1990, deux groupes électrogènes sont installés dans le phare. Ils doivent fournir l'ensemble de l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement des équipements. En septembre de la même année, le feu à pétrole est remplacé par une lampe électrique tandis que la rotation de l'optique est conservée. L'optique du feu principal est actionnée par une machine de rotation équipée de deux moteurs (un en secours de l'autre). Il existe de surcroît un feu de secours muni de sa propre optique et d'un dispositif de rotation. L'autonomie de ce feu de secours est d'une semaine. Le feu et la machine de rotation se mettent en fonctionnement sur ordre de la cellule photoélectrique. Cette cellule est également doublée. Le feu peut également être démarré par la télécommande. Un dispositif de télé contrôle-télécommande a été mis en place entre le phare de la Jument et le Centre d'exploitation et d'Intervention (CEI) de Brest pour recevoir à terre des informations permanentes sur le fonctionnement des installations. En cas de défaillance d'un équipement principal, l'équipement de secours prend le relais. Le centre du Créac'h est alors immédiatement averti par une télé-alarme de ce dysfonctionnement. Le signal sonore est commandé à partir du phare du Créac'h. Les techniciens des Phares et Balises peuvent "forcer" un certain nombre de commandes grâce à des liaisons hertziennes (par exemple démarrage du groupe pour l'alimentation des signaux de brume). Dans le cas où il ne peut être remédié à distance à la panne, une intervention d'urgence est alors conduite par les techniciens compétents, avec au besoin le concours des navires du service ou d'un hélicoptère de la protection civile. Les agents qui travaillaient au phare de La Jument ont été affectés à la station de contrôle du phare du Créac'h et continuent à veiller en permanence au fonctionnement de ce phare. L'automatisation a fait évoluer les métiers. Les ex-gardiens de phare sont aujourd'hui des contrôleurs des Travaux publics de l'Etat, spécialité Phares et balises, corps de catégorie B au Ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Ils assurent maintenant au sein des CEI des actions de maintenance préventive et curative des Etablissements de Signalisation Maritime réalisées sous l'autorité des chefs de subdivisions chargées des missions de signalisation maritime. Depuis octobre 2010, l'Ile Vierge est le dernier phare de la façade en site isolé à être entièrement automatisé. L'ont précédé, le feu de Tévennec (1910), les phares d'Armen (1990), La Jument (1991), les Pierres Noires (1992), le Four (1993), La Vieille (1995) et Kéréon (2004). 7 Toujours aux petits soins pour La Jument… Le phare de La Jument, comme l’ensemble des phares en mer de l’Iroise est régulièrement entretenu par les services des Phares et Balises. Ainsi, des dommages sur le soubassement de béton de la base du phare sont apparus début 2009 sur une surface d'environ 40 m2. Les grands coefficients de marées de septembre 2010 ont été l'occasion de réaliser le confortement de ce soubassement en mettant en œuvre du béton projeté par voie sèche, après avoir mis en place des armatures métalliques. Ces travaux, qui ont demandé l'intervention de l'hélicoptère de la base de la sécurité civile de Quimper et des navires de l'Armement des Phares et Balises, ont mis en évidence l’intérêt de cette technique (rapidité du chantier, facilité de mise en œuvre et d'application, qualité et solidité du résultat) qui pourrait être employée à nouveau dans le futur. Dans le cadre de la rénovation des treuils des phares en mer utilisés pour monter les agents et le matériel aux phares, un nouveau dispositif sécurisé a été mis en place au phare de la Jument, courant mai 2011. Chantier de La Jument : béton projeté ; crédits photo : Phares et Balises de Brest 8 La Jument, carte d’identité Situation Abords sud-ouest de l'Ile d'Ouessant A l'extrémité sud-ouest du passage du Fromveur Sur la roche de la Jument Phare Tour octogonale avec encorbellement supérieur, en maçonnerie de pierres apparentes sauf à la partie inférieure où la maçonnerie est lisse sur un soubassement ovoïde en maçonnerie de pierres apparentes Gris – partie supérieure rouge Hauteur de la Tour 47,40 m Position 48° 25,331' N 05° 08,033' W Fonction Phare de jalonnement Feu Sur la tour Portée feu normal 21 Milles Portée feu secours 13 Milles Caractère du feu Rouge 3 éclats L = 0,3 s (2 fois) – O = 2,7 s – L = 0,3 - O = 8,7 s – T = 15 s Alimentation normale Par deux groupes électrogènes à démarrage automatique 220/380 V – 50 hz – 8,5 KVA triphasé Secours Accumulateurs 20 V – 500 Ah Signal sonore Sur la tour : 3 sons toutes les 60 s Son 2s – Silence 3s – Son 2s – Silence 3s – Son 2s Silence 48 s – total : 60 s Liaison Téléphone – télécontrôle Accès Maritime – Hélicoptère Renseignements complémentaires Etablissement masqué par les hautes terres d'Ouessant dans un secteur de 42° entre ses relèvements approximatifs à 199° et 241° Automatisé le 26 juillet 1991 9 III-DES NOUVELLES DES PHARES La Commission des Phares (1811-2011) 200 ans au service de la sécurité de la navigation Il y a 200 ans, le 29 avril 1811, une commission composée de savants, de marins et d’ingénieurs était créée pour organiser l’éclairage des côtes de France, alors très limité par rapport à celui des îles britanniques. Augustin Fresnel (1788-1827) devient secrétaire de cette Commission des phares et propose en 1822 l’emploi d’appareils à lentilles. La Commission établit en 1825 un ambitieux programme d’éclairage d’une cinquantaine de feux majeurs. Ce programme sert de canevas à la construction d’un réseau qui deviendra à la fin du XIXème siècle un modèle pour toutes les nations maritimes. La Commission des phares joue toujours un rôle essentiel dans les décisions de création ou de suppression d’aides à la navigation. Ses décisions définissent, sur la longue durée, une doctrine qui tient compte des usages des marins et des technologies de positionnement, hier les phares, aujourd’hui le satellite. Le 1er juillet 2011, une journée organisée par le Comité d’Histoire du Ministère de l’Ecologie et la Direction des Affaires Maritimes évoquera l’histoire de la Commission, présentera les travaux de numérisation de ses archives ainsi que les enjeux contemporains de la sécurité de la navigation. Phare en fête : Cordouan, 400 ans de lumière Le phare de Cordouan, situé à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde est l’un des plus anciens et le plus remarquable des phares isolés en mer. En avril 1611, du haut de la tour construite par Louis de Foix, la lumière de Cordouan éclairait pour la 1ère fois. La tour connaîtra de nombreuses modifications dont un exhaussement de 60 pieds à la fin du XVIIIème siècle et la création d’une chapelle à la gloire de ses mécènes : les rois de France. Appelé le "Versailles de la Mer", il fut le premier phare classé au titre des Monuments Historiques en 1861. Dernier phare en mer gardé des côtes de France, il est ouvert à la visite de Pâques à la Toussaint. Le Syndicat Mixte pour le Développement Durable de l'Estuaire de la Gironde assure depuis le 1er janvier 2010 la gestion du site du phare de Cordouan en étroite collaboration avec l'Association pour la Sauvegarde du Phare de Cordouan. Une journée anniversaire "Cordouan 400 ans de lumière" est organisée le samedi 11 juin 2011. 10 12 phares classés Monuments Historiques en Bretagne Frédéric Mitterand, ministre de la Culture et de la Communication, sur proposition de la Commission nationale des monuments historiques, réunie le 22 novembre 2010, a décidé de classer au titre des monuments historiques plusieurs phares ou anciens phares. Un travail rigoureux d'inventaire scientifique engagé en partenariat avec le ministre chargé de la mer, a permis d'identifier, au sein de cet ensemble, ceux qui présentaient le plus grand intérêt patrimonial et pouvaient justifier d'une protection au titre des monuments historiques. C'est ainsi qu'en région Bretagne sont concernés neuf sites de signalisation maritime totalisant neuf phares opérationnels et trois anciens phares : . Phare et ancien phare du cap Fréhel - PLEVENON (22) . Phare des Héaux de Bréhat - au large de PLEUBIAN (22) . Phare de Pontusval - BRIGNOGAN-PLAGE (29) . Phare et ancien phare de l'Ile Vierge - PLOUGUERNEAU (29) . Phare de Saint Mathieu - PLOUGONVELIN (29) . Phare du Créac'h - OUESSANT (29) . Phare du Stiff -OUESSANT (29) . Phare d'Eckmühl et ancien phare de Penmarc'h - PENMARC'H (29) . Grand phare de Belle-Ile (phare de Goulphar) - BANGOR (56) Phare de Saint-Mathieu, Plougonvelin (29) crédits photo : Sylvain Dromzee / Agence des aires marines protégées 11 Les phares finistériens vous ouvrent leurs portes… Le musée des Phares et Balises, Phare du Créac'h, île d’Ouessant La collection du musée compte environ 800 objets et retrace l'ensemble des évolutions techniques réalisées depuis plusieurs siècles en matière d'éclairage et de signalisation maritime. La majeure partie de la collection provient de l'ancien musée installé depuis l'exposition universelle de 1878 au dépôt central des Phares et Balises du Trocadéro, à Paris. Jusqu’à sa fermeture en 1955, ce musée présentait des spécimens de divers appareils d'éclairage conservés dès le début du XIXe siècle par le service des Phares. L'exposition fait une large place à la période qui, avec Augustin Fresnel (1788-1828), a ouvert le siècle des Phare du Créac’h et musée des phares et lumières. Elle comporte également des témoignages balises, Ouessant ; crédits photo : Benoit sur la construction des phares et la vie des gardiens. Dumeau / Agence des aires marines Contact : protégées Parc naturel régional d’Armorique, gestionnaire du musée Musée des Phares et Balises, Phare du Créac'h 29242 Ouessant ; Tél : 02 98 48 80 70 Les phares visitables dans le Finistère Phares visitables du Finistère Nom du phare Dates d’ouverture Juillet - Août : Tous les jours de 13h00 à Ile de Batz 17h30. Septembre : Tous les jours (sauf mercredi) de 14h00 à 17h00. Contacts Syndicat d'initiative 02 98 61 75 70 Observations Accessible par vedette Ile Vierge Du 1 avril au 30 septembre à la demande pour les groupes. Tous les jours de 10h30 à 17h00 en fonction des horaires des marées. Ecomusée de Plouguerneau 02 98 37 13 35 Saint Mathieu Du 1er juillet au 31 août 7 jours / 7 de 10h00 à 19h30. Autres dates, se renseigner auprès de la CCPI. Communauté de Communes du Pays d'Iroise 02 98 84 28 65 Sein Du 1er juillet au 31 août De 10h00 à 17h00. Hors période prendre contact avec la mairie. Mairie – Ile de Sein 02 98 70 90 35 Accessible par bateau Stiff (Ouessant) Du 1er juillet au 31 août De 10h30/12h30 - 14h00/17h00. Hors période, prendre contact avec la mairie. Mairie de Ouessant 02 98 48 80 06 Accessible par bateau Trézien Du 1er juillet au 31 août, tous les jours de 14h30 à 18h00. Office du tourisme de Plouarzel 02 98 89 69 46 Eckmühl Du 1er avril au 30 septembre. Tous les jours de 10h30 à 18h00 (sauf conditions météo) Syndicat d'initiative 06 07 21 37 34 Accessible par vedette. Horaire en fonction des marées. 12 Informations complémentaires : Direction InterRégionale de la Mer Parc naturel marin d’Iroise Nord Atlantique-Manche Ouest, Contact : Marie Hascoët Subdivision des Phares et Balises de Brest Téléphone : 02-98-44-17-00 Contact : Marie-Renée Le Vourch Courriel : [email protected] Téléphone : 02-98-33-41-01 Courriel : [email protected] 13