confession d`un enfant
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confession d`un enfant
Fiche n° 1019 Confession d’un enfant du siècle 12 au 25 septembre 2012 http://cinemateur01.com Confession d’un enfant du siècle de Sylvie Verheyde 2h - France - sortie 29.08.2012 avec Charlotte Gainsbourg, Peter Doherty ... Malgré l'accueil mitigé rencontré par Confession d’un enfant du siècle lors de sa présentation en mai dernier à Cannes dans la sélection Un Certain Regard, le Cinémateur a pris la décision de programmer cette adaptation du roman d’Alfred de Musset avec le soutien de Rhône Alpes Cinéma. Synopsis : Paris 1830. Octave, trahie par sa maîtresse, tombe dans le désespoir et la débauche : le “mal du siècle”. La mort de son père l’amène à la campagne où il rencontre Brigitte, une jeune veuve, de dix ans son aînée. Pour Octave, c’est à nouveau la passion. Mais aura-t-il le courage d’y croire ? NOUVEL OBS - Une grande actrice au service d'un grand texte, dans le cadre d'une reconstitution soignée, il n'existe pas de raison valable de se priver d'un plaisir devenu rare. CRITIKAT.COM - Sylvie Verheyde adapte en anglais le roman d'Alfred de Musset, "Confession d'un enfant du siècle". Peter Doherty, pour la première fois au cinéma, endosse le rôle d'un dandy, qui, alors que la vie lui a tout donné, s'ennuie. L’EXPRESS - La cinéaste mêle les corps à un romantisme mélancolique et ardent, un Doherty qui joue l'amant poupon sous ses allures de bad boy, une Gainsbourg, actrice décidément indispensable, meilleure que jamais. Du cinéma. Entièrement. Uniquement. Follement. Amoureusement. Et même courageusement, si j'en juge par la réception (très tiède) du film au Festival de Cannes, où il était présenté dans la section "Un certain regard". L'expression va d'ailleurs comme un gant à cette adaptation du roman La Confession d'un enfant du siècle, d'Alfred de Musset, par Sylvie Verheyde, qui réunit Pete Doherty et Charlotte Gainsbourg. L'affiche, déjà, bouillonne de partis pris, de grands écarts esthétiques et de ruptures de ton propices à l'éveil des sens, à l'excitation, à la curiosité et, apparemment, à l'agacement. Un roman du XIXe siècle qui creuse la passion amoureuse et dépeint un homme qui ne sait comment appartenir à son monde, une cinéaste jusque-là attachée à l'intimité (Un frère, Stella) qui mêle ici les corps à un romantisme mélancolique et ardent, un Doherty qui joue l'amant poupon sous ses allures de bad boy, une Gainsbourg, actrice décidément indispensable, meilleure que jamais et plus encore, à la fois fuyante et tourmentée. Et du cinéma, donc. Sylvie Verheyde tourne le dos à l'illustration pour s'emparer d'une histoire d'hier qui dit, aussi, l'époque d'aujourd'hui. Une époque sans lieux et sans attaches qui se cherche une raison d'être, consciente d'une page qui se tourne mais incapable d'écrire la suivante. Ainsi va sa mise en scène, qui rentre dans les personnages et les péripéties, s'autorise des écarts de grammaire, remue les images et les sons (magnifique musique signée du groupe électro-pop Nousdeux the Band), cherche à lier l'épopée romanesque à costumes et une modernité formelle. J'aime ce chaud et froid qui n'a rien de tiède. Je confesse bien volontiers regretter quelques longueurs de scénario qui empêchent le film de progresser toujours à même allure, mais je reste admiratif devant cette cinéaste qui ose avancer la tête haute, sa caméra au-dessus, et à ce point culottée qu'elle préfère l'exposition à l'indifférence. Qu'elle bouscule le conformisme ambiant est salutaire. Ça ne plaît pas à tout le monde. Tant mieux. L’Express de son alter-égo littéraire, n'a pas été épargné en amour, détruit par sa relation tumultueuse avec le top Kate Moss, mariée aujourd'hui à Jamie Hince. Dans un entretien haut en couleur accordé en exclusivité à melty.fr et qui devrait bientôt ravir vos mirettes, le jeune prodige du rock anglais, honnête et sensible déclarait récemment qu'il "ne faut pas se laisser détruire par une histoire d'amour. Mieux vaut parfois être seul". Et c'est là tout le propos du film. La fascination, la passion, la trahison. Ce sont ces trois stades d'une histoire d'amour qu'explore Octave, trompé par sa maîtresse et qui, suite au décès de son père, se rend dans un petit village où il rencontre Brigitte, jeune veuve, de dix ans son aînée. Entre les deux cœurs abîmés, l'amitié laisse vite place à une passion dévorante. Melty.fr Depuis sa présentation au festival de Cannes, Confession d'un enfant du siècle a fait couler beaucoup d'encre. Au centre de l'attention de ce film d'époque, le couple formé à l'écran par Charlotte Gainsbourg et Peter Doherty. Peter Doherty pour incarner Alfred de Musset, certains diront qu'il fallait y penser. Et ce qui frappe l'observateur, c'est la ressemblance entre les deux artistes que plus de 170 ans séparent. Alfred de Musset, dandy aux mœurs libérées et auteur de génie fait en 1834 la rencontre de George Sand avec laquelle il entamera une relation tumultueuse et destructrice. Un an après la rupture dont il se remet très mal, Musset publie en 1836 La confession d'un enfant du siècle, seul roman de son œuvre, qui s'adresse à son ancienne maîtresse. Musset, artiste sensible et romantique, invente dans son roman le terme de "mal du siècle", en référence à cet ennui lancinant qui donne lieu aux pires excès (comme le libertinage dont il est largement fait état dans le roman comme dans son adaptation cinématographique). La confession d'un enfant du siècle revêt en 2012 une dimension terriblement moderne. Et le mal du siècle a paru assez d'actualité à la cinéaste Sylvie Verheyde (Stella), pour que celle-ci s'empare du projet, entraînant dans son sillon deux enfants de notre siècle, Charlotte Gainsbourg, vulnérable et fragile fille de son artiste maudit de père, Serge, et l'icône du rock anglais Peter Doherty. Parce qu'en vérité, la star de ce film c'est bien lui, Peter. C'est son personnage, Octave, que la caméra de la réalisatrice suit tout au long du film. Et cette superposition des personnalités d'Octave, alter-égo de de Musset, lui-même interprété par l'ex-chanteur des Libertines pourrait semer le trouble dans l'esprit du spectateur, mais devient en réalité très cohérente lorsqu'on voit Peter Doherty évoluer dans les salons parisiens tendus de brocards ou déambuler, canne à la main et chemise à jabot bien remontée, dans les petites ruelles d'un village français. Pourquoi ? Parce que les trajectoires de Peter Doherty et d'Alfred de Musset semblent étonnamment similaires. Passionné par l'esprit du Dandysme (il ne faut pas chercher bien loin l'origine du nom Libertines), le jeune chanteur, à l'instar Pour incarner Octave, le personnage principal de Confession d'un enfant du siècle, Sylvie Verheyde a choisi Ptere Doherty car selon elle, "il symbolise le poète à la fois sacralisé et maudit, comme Musset en son temps". Son choix s'est avéré légitime quand les producteurs ont mesuré le degré d'implication du chanteur, qui est passionné de cinéma depuis toujours et qui connaissait le scénario par cœur un an avant le début du tournage. Contrairement à sa réputation, Peter Doherty s'est montré très sérieux et a accepté de passer des essais, mais aussi de se prêter à l'exercice de la promotion, faisant une fois de plus la preuve de sa bonne volonté. Au final, le comédien débutant livre ici une interprétation toute en retenue, "comme absent à luimême", "en quête de paix intérieure", et opte pour une composition où la pudeur est de mise. Peter Doherty, plus connu pour sa carrière de musicien et ses frasques en tous genres que pour ses talents d'acteur, a posé quelques problèmes à la cinéaste, qui a tenu à l'embaucher malgré les nombreux obstacles qu'a entrainé ce choix hors norme. En effet, les banquiers se sont soudain montrés réticents au financement du projet, et comme l'explique Sylvie Verheyde, l'image plutôt rock'n'roll de son acteur ne correspondait pas vraiment à l'idée que les producteurs se faisaient d'un film d'époque. La réalisatrice revient sur les difficultés rencontrées : "en ce qui concerne Peter [Doherty], soit les financiers ne le connaissaient pas, soit les banquiers n’en voulaient pas, soit il fallait tout réactualiser pour faire une sorte de sitcom rock pour les jeunes !", déplore-t-elle. Pas facile pour cette dernière qui avait déjà connu son lot de mésaventures avec JoeyStarr, lors de l'écriture du scénario de Scorpion. Dossier de presse En partenariat avec Rhône Alpes Cinéma, le Cinémateur reçoit la réalisatrice Sylvie Verheyde et le producteur Bruno Berthemy le mardi 18 septembre à 20h. 12 - 25 septembre 26 septembre - 2 octobre Camille redouble Journal de France sortie nationale dernier opus de Depardon dernier film de Noémie Lvovsky notre coup de cœur !