Papa pour Noël – Un toit pour nous – Le présent de la vie

Transcription

Papa pour Noël – Un toit pour nous – Le présent de la vie
Le plus beau des cadeaux
Papa pour Noël
Un toit pour nous
Le présent de la vie
PATRICIA THAYER
Papa pour Noël
Traduction française de
CAROLE MASSEAUT
Titre original :
DADDY BY CHRISTMAS
Ce roman a déjà été publié en 2011
© 2010, Patricia Wright.
© 2011, 2016, HarperCollins France pour la traduction française.
Ce livre est publié avec l’autorisation de HARLEQUIN BOOKS S.A.
Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de tout ou partie de l’ouvrage,
sous quelque forme que ce soit.
Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait
une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
Si vous achetez ce livre privé de tout ou partie de sa couverture, nous vous signalons
qu’il est en vente irrégulière. Il est considéré comme « invendu » et l’éditeur comme
l’auteur n’ont reçu aucun paiement pour ce livre « détérioré ».
Cette œuvre est une œuvre de fiction. Les noms propres, les personnages, les lieux,
les intrigues, sont soit le fruit de l’imagination de l’auteur, soit utilisés dans le cadre
d’une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou
décédées, des entreprises, des événements ou des lieux, serait une pure coïncidence.
Le visuel de couverture est reproduit avec l’autorisation de :
Enfant : © GETTY IMAGES/FOTOSTORM/ROYALTY FREE
Réalisation graphique couverture : L. SLAWIG (HarperCollins France)
Tous droits réservés.
HARPERCOLLINS FRANCE
83-85, boulevard Vincent-Auriol, 75646 PARIS CEDEX 13
Service Lectrices — Tél. : 01 45 82 47 47
www.harlequin.fr
ISBN 978-2-2803-6210-8
1
Mia Saunders parcourut du regard la salle commune
bondée du complexe résidentiel Mountain View Apartments.
Même si les locataires n’étaient pas sûrs d’être encore là à
la fin du mois de novembre, celle-ci était déjà décorée pour
Thanksgiving.
Autour de l’une des nombreuses tables servant à jouer aux
cartes étaient assis Emma et Charlie Lowery. Cela faisait
vingt ans qu’ils habitaient ici, de même que les Nordberg
et Ralph Parkinson, un veuf vétéran de la Seconde Guerre
mondiale. Tous vivaient là pour la même raison : les loyers
abordables permettaient à ces seniors touchant des revenus
réguliers de garder une certaine indépendance.
Agée de vingt-neuf ans, Mia était une exception : les
locataires de moins de trente ans étaient peu nombreux à
habiter cette résidence vieillissante.
— Il faut que vous nous aidiez, Mia !
Elle tourna la tête vers la frêle femme aux cheveux gris
qui se tenait à côté d’elle. Grâce aux aides sociales et à sa
petite retraite, Nola Madison vivait ici depuis la mort de
son mari, dix ans auparavant, évitant ainsi d’être un fardeau
pour ses enfants.
— Je vais essayer, Nola, mais je ne vous garantis pas
le résultat.
— Vous êtes avocate, répondit la vieille femme, ses doux
yeux noisette agrandis par ses lunettes à double foyer.
— Pas encore, je viens juste de commencer mes études
de droit.
7
Qu’elle avait d’ailleurs dû interrompre le semestre dernier,
sans la moindre idée du moment où elle pourrait les reprendre.
— Mais lorsque le propriétaire viendra vous lui parlerez
en notre nom.
— S’il vient.
Déjà, ils lui avaient transmis une demi-douzaine de
demandes afin de le rencontrer pour discuter avec lui de
l’état de délabrement du complexe vieux de cinquante ans,
dans lequel aucun entretien n’avait été assuré depuis des
années, mais toutes leurs démarches étaient restées vaines.
— J’ai l’impression qu’il nous évite.
— Eh bien moi, je sais pourquoi. Pas plus que l’ancien
propriétaire, il n’est prêt à s’occuper de son immeuble.
Joe Carson venait d’intervenir et tous s’empressèrent
d’émettre leurs commentaires. Mia leva une main pour
ramener le silence.
— Du calme, cela ne nous conduit nulle part. N’oublions
pas que M. Jarrett McKane n’a pris possession de cette résidence que depuis quelques mois.
— McKane…, répéta Nola. Je me demande s’il est de
la famille de Kira McKane, ce professeur qui enseigne au
lycée et dont ma petite-fille Hannah n’arrête pas de parler.
Joe s’avança d’un pas.
— Je me moque de ses liens de parenté. Il faut qu’il
écoute ce que nous avons à lui dire.
— Et s’il nous expulsait ? demanda, d’une voix étranglée,
sa femme Sylvia.
Des murmures s’élevèrent dans la pièce.
Mia promena son regard sur les locataires qu’elle avait
appris à connaître depuis qu’elle était arrivée à Winchester
Ridge avec son frère, le révérend Bradley Saunders. Il y a
environ trois ans, celui-ci avait été nommé pasteur à la First
Community Church, à moins de un kilomètre de là. Bradley
et sa femme Karen avaient décidé de s’installer définitivement
dans cette petite commune paisible du Colorado et elle avait
trouvé un deux-pièces dans la résidence.
Durant toute sa vie, le frère de Mia l’avait épaulée. Il avait
toujours eu foi en sa petite sœur, même quand elle-même n’y
8
croyait plus. Au fil des ans, il l’avait aidée à surmonter les
moments sombres et lui avait montré à quel point il l’aimait,
combien elle comptait pour lui. Lorsque ses parents l’avaient
reniée, seul Bradley l’avait soutenue, l’avait aidée à se ressaisir
et à rentrer à l’université.
Et elle n’avait rien fait pour lui… Un sentiment de tristesse
l’envahit brusquement : maintenant, plus jamais elle n’en
aurait l’occasion.
A ce moment, Sam Parker entra en trombe dans la salle.
— Un rutilant 4x4 noir vient juste de se garer devant
l’entrée, cria-t‑il à la cantonade.
Tous ceux qui étaient debout se précipitèrent pour trouver
un siège, comme s’ils avaient peur d’être pris en faute. Mia,
elle-même, se sentit nerveuse tandis qu’elle tirait une chaise
et s’asseyait en bout de table, avant de regarder vers la porte
qui s’ouvrit.
Rien ne l’avait préparée à un homme tel que celui-ci.
Jarrett McKane pénétra dans la pièce comme si elle lui
appartenait, ce qui était d’ailleurs le cas. Mesurant près de
un mètre quatre-vingt-cinq, il portait une veste en mouton
retourné qui soulignait encore la largeur de ses épaules ; la
froideur qui émanait de son regard d’ébène le rendait encore
plus intimidant.
Pour les autres peut-être, mais pas pour elle.
Elle était la fille de Preston Saunders. Personne ne pouvait
plus l’impressionner que le P.-D.G. de l’une des sociétés
figurant au Fortune 500.
Reprenant sa respiration, elle afficha son plus large sourire.
— Monsieur McKane. C’est très gentil à vous d’être venu.
Tournant vers elle un regard brillant d’une lueur de surprise
et d’intérêt, il lui rendit son sourire, découvrant ainsi une
rangée de dents parfaitement blanches. Allons bon, il était
en train d’essayer de la charmer !
— Mademoiselle Saunders ?
— C’est bien moi.
— C’est un plaisir de vous rencontrer, dit-il, s’avançant
vers elle en enlevant ses gants en cuir. Je dois avouer que j’ai
beaucoup apprécié vos lettres très… colorées.
9
Prenant sur elle, elle s’efforça de ne trahir aucune réaction
quand la main de Jarrett enveloppa la sienne. Reste concentrée,
s’ordonna-t‑elle, avant de se dégager doucement.
— Eh bien, elles semblent avoir été efficaces puisque
vous êtes ici. Je vous en prie, asseyez-vous afin que nous
puissions commencer la discussion.
Jarrett McKane prit place en face d’elle. Cette femme
dominait la situation et il n’aimait guère cela, mais cela
n’allait pas durer longtemps. Il examina la ravissante jeune
femme brune. Elle avait attaché son abondante chevelure en
queue-de-cheval, dont s’étaient échappées quelques boucles
qui venaient encadrer son visage, et le fixait de ses grands
yeux bleu nuit. L’intérêt avec lequel elle l’observa lorsqu’il
retira sa veste le rassura. Les choses n’allaient peut-être pas
être si compliquées que cela.
— Comme je l’ai précisé dans mes courriers, commençat‑elle en portant le regard sur le document qui se trouvait
devant elle, un certain nombre d’appartements nécessitent
une intervention immédiate. Nous avons des problèmes dans
les salles de bains et certains chauffages ne fonctionnent
plus du tout.
Levant les yeux, elle fit glisser la feuille jusqu’à lui.
— Cet immeuble devient insalubre, ajouta-t‑elle, et nous
vous demandons d’engager les travaux le plus vite possible.
Il jeta un coup d’œil sur le document mais savait déjà que
tout cela risquait de lui coûter une fortune.
— L’ancien propriétaire aurait dû s’occuper de tous ces
problèmes.
— C’est maintenant votre responsabilité puisque cette
résidence vous appartient désormais.
Il lui lança un regard noir qu’elle ignora.
— Je suis sûre que vous n’avez pas payé très cher pour
ce bien. En homme d’affaires avisé, vous deviez bien vous
douter de son état général. Puisque vous en êtes l’actuel
propriétaire, nous vous demandons donc de vous occuper
de ces travaux.
Il promena son regard sur l’assemblée. Il ne s’était pas
10
attendu à cela en entrant dans une résidence de personnes
âgées.
— Je ne peux rien faire.
— Vous ne pouvez pas ou vous ne voulez pas ?
— Je ne vois pas ce que cela change.
— Cela change beaucoup de choses pour nous.
— Eh bien, pour commencer, je n’ai pas perçu un seul
loyer depuis que j’ai racheté cette résidence.
— Et vous n’en percevrez pas tant que vous ne nous aurez
pas montré votre bonne volonté. Il y a ici des résidents qui
n’ont ni chauffage, ni eau chaude, alors que nous sommes
en hiver.
— La seule réponse que je puisse faire est : trouvez-vous
vite un autre logement, répliqua-t‑il, en se mettant debout.
Dans quelques mois, je fais raser l’immeuble.
Des murmures inquiets s’élevèrent dans l’assemblée
mais Mia Saunders continua à l’observer, l’air tranquille et
déterminée.
— Je ne crois pas, monsieur McKane, prononça-t‑elle
d’un ton calme.
Son assurance le surprit. Il n’avait pas l’habitude d’être
contredit, encore moins par une femme, à l’exception de
Kira, sa belle-sœur, qui ne cessait de le taquiner.
Mlle Saunders brandit un autre document.
— Dans nos baux, il est notifié que nous devons recevoir
un préavis de six mois avant d’être expulsés. Votre avocat
aurait dû vous en informer lors de l’achat de l’immeuble. A
moins, bien sûr, que vous n’ayez pas fait appel à un service
juridique, ce qui ne changerait d’ailleurs rien à nos droits.
Maudite jeune femme. Il n’avait rien à répondre à cela.
— Je n’ai pas le temps d’attendre. Les travaux de démolition
doivent commencer le 1er janvier prochain et je suis sûr que
la mairie ne fera rien pour s’y opposer. Nous projetons de
construire sur ce site une usine de fabrication de puces pour
ordinateurs et l’on estime à plusieurs centaines le nombre
d’emplois que cela créera dans cette ville. Je suis prêt à vous
aider à trouver un autre logement mais il m’est impossible
d’attendre six mois.
11
Sur ce, il tourna les talons et se dirigea vers la porte.
— Vous risquez fort de ne pas avoir le choix, claironna
dans son dos la voix de Mia.
Se figeant, il se retourna. Il devait avouer qu’il prenait un
certain plaisir à cet échange, à la flamme qui brillait dans les
yeux de la jeune femme, à la façon dont elle relevait crânement le menton. Comment diable pourrait-il s’y prendre pour
la faire céder ? Peut-être un dîner romantique l’aiderait-il à
plaider sa cause…
— Je ne pense pas que vous puissiez gagner ce combat,
mademoiselle Saunders mais je serais ravi d’en discuter avec
vous à un autre moment.
Ce ne fut que lorsqu’elle se leva de sa chaise qu’il remarqua
son ventre arrondi. Elle était enceinte !
Mia Saunders sembla s’amuser de sa surprise.
— Vous pouvez y compter : au tribunal, quand nous
nous reverrons.
Trente minutes plus tard, alors qu’il roulait sur l’autoroute
au volant de son Range Rover, Jarrett songeait toujours à la
séduisante Mia. Il secoua la tête. Qu’est-ce qui lui prenait
de penser à une femme enceinte portant l’enfant d’un autre ?
Il tourna pour emprunter la route qui menait au ranch
McKane. Des années auparavant, il avait vendu ses parts
du domaine familial et cela ne faisait pas si longtemps qu’il
y revenait. Pendant tout ce temps, il ne s’était pas entendu
avec son demi-frère Trace, mais les choses avaient changé
depuis. Sans doute Kira, sa belle-sœur, y était-elle pour
quelque chose.
Tout en garant sa voiture derrière la maison, il songea à
l’époque où Trace et elle avaient été sur le point de se séparer,
après cinq ans de mariage. Les difficultés de sa belle-sœur
pour avoir un enfant avaient mis à mal leur couple jusqu’au
jour où, miraculeusement, elle était tombée enceinte. Depuis,
il était devenu l’oncle d’une petite Jenna qui, âgée d’à peine
quatre ans, faisait déjà de lui absolument ce qu’elle voulait.
Il emprunta le vieil escalier dont la construction datait
de plus de un siècle, frappa à la porte et entra, sans même
attendre de réponse.
12
— Il y a quelqu’un ?
Sans hésiter, il avança jusqu’à la cuisine. Aujourd’hui il
savait qu’il serait bien accueilli mais cela n’avait pas toujours
été le cas. Il y avait eu une époque de sa vie au cours de
laquelle il ne voulait plus entendre parler ni du ranch, ni
de ce demi-frère qui était le centre de toutes les attentions.
C’est pourquoi, dès la mort de leur père, Jarrett avait préféré
accepter sa part en dollars.
Il leur avait fallu des années pour surmonter leurs différends mais ils y étaient parvenus, grâce à Kira et à une petite
fée prénommée Jenna et, aujourd’hui, à trente-sept ans, il
appréciait la relation qu’ils entretenaient, Trace et lui.
Sa belle-sœur se tenait devant la cuisinière. Elle sourit en
le voyant et s’approcha pour lui déposer un baiser sur la joue.
— Bonjour, Jarrett. Cela me fait plaisir de te voir.
— Bonjour, Kira, dit-il en lui rendant son baiser.
Au début, il avait eu du mal à s’habituer aux démonstrations d’affection de sa belle-sœur, mais elle lui avait rétorqué
qu’ils faisaient maintenant partie de la même famille et que
c’était ainsi que les familles se comportaient.
— Oncle Jay ! Oncle Jay ! s’écria Jenna, en sautant dans
ses bras.
— Comment va ma petite princesse ?
— Pas très bien. Maman m’a punie.
— Raconte donc à Jarrett pourquoi je t’ai punie, intervint
sa mère en rejetant, d’un geste tendre, les longs cheveux
blonds de sa fille en arrière.
— J’ai pris son maquillage, avoua Jenna. Je voulais me
faire aussi belle qu’elle. Tu es fâché, toi aussi ?
— Absolument pas, mais tu es très jolie et tu n’as pas
besoin de maquillage. Et puis, tu n’aimes pas qu’on fouille
dans tes affaires, c’est pareil pour ta maman.
— D’accord. Je peux aller jouer, maintenant ? demandat‑elle, en se tournant vers sa mère. Je te promets d’être sage.
Kira accepta et tous deux la regardèrent se précipiter
dans le jardin.
— Je te remercie de m’avoir soutenue, dit-elle, se tournant vers lui.
13
— Je ne comprends pas que tu puisses la punir. Cela me
fendrait le cœur si j’avais à le faire.
— Cela fait partie du rôle de parent.
— C’est un rôle que je me refuse à assumer.
— C’est parce que tu n’as pas encore trouvé la bonne
personne, répliqua-t‑elle en souriant.
— Je rencontre beaucoup de femmes, et cela me satisfait
pleinement. Je trouve quelque chose de rassurant dans la
multitude.
— C’est bien ce que je dis, tu n’as pas trouvé la femme
qu’il te faut.
— Alors que moi, j’ai trouvé la mienne !
Tous deux se tournèrent vers le seuil de la porte sur lequel
se tenait Trace. Vivement, celui-ci se dirigea vers Kira
pour l’embrasser. Jarrett détesta le sentiment d’envie qui le
submergea et son esprit qui, à sa grande surprise, s’évadait
pour se mettre encore à rêver de Mia Saunders.
— Salut, frérot, dit-il avec un sourire, lorsque Trace se
tourna vers lui. Comment se porte le bétail ?
— Tu le saurais si tu venais plus souvent.
— Tu serais capable de me mettre au travail si je venais
plus souvent, et tu sais ce que je pense des corvées dans un
ranch.
— Je vois que tu comptes toujours plus sur ton physique
et ton esprit que sur tes mains, répliqua Trace en souriant.
Tu restes dîner ?
— Avec plaisir.
Ce qui s’était passé durant leur enfance n’avait plus vraiment
d’importance. Il lui avait fallu des années, mais Jarrett avait
finalement compris que son frère n’était pas en compétition
avec lui et, lorsqu’ils avaient été amenés à travailler ensemble,
au moment où l’on avait découvert du pétrole sur les terres
McKane, ils avaient réalisé à quel point ils étaient proches.
Kira sortit voir ce que faisait Jenna tandis que Trace
remplissait deux tasses de café. Il en tendit une à Jarrett et
tous deux s’assirent autour de la grande table de cuisine.
— Alors, j’ai entendu dire que tu avais acheté l’immeuble
sur Maple.
14
Jarrett fronça les sourcils. Il avait essayé de garder cette
transaction discrète.
— Qui t’a dit ça ?
— C’est une petite ville. Tout se sait.
— Nous l’avons entendu à l’église, dimanche dernier,
intervint alors Kira, qui venait de revenir. Le frère de l’une
de tes locataires était notre pasteur, le révérend Bradley
Saunders. Sa mort a été une telle tragédie…
— Tu sais bien que je ne vais pas à l’église. Que s’est-il
passé ?
— Il y a quelques mois, Bradley et Karen, sa femme, se
rendaient à Mexico pour un voyage évangéliste lorsque leur
avion s’est écrasé. Pauvre Mia, elle se retrouve maintenant
seule.
— Et son mari ?
— Mia n’est pas mariée.
Ces paroles éveillèrent son intérêt.
— L’homme dont elle porte l’enfant doit sûrement la
soutenir.
Kira échangea un regard avec son mari.
— Il n’y a pas d’homme pour la soutenir, Jarrett. Ce
n’est pas son bébé.
15
hors
série
Le plus beau
des cadeaux
Papa pour Noël, Patricia Thayer
A l’approche de Noël, seule et enceinte, Mia redoute plus que
tout l’expulsion dont on la menace depuis que son immeuble a
été vendu à un riche propriétaire. Pour le bien-être de son bébé,
elle s’apprête donc à affronter Jarrett McKane − un homme
redoutable, mais dont le regard d’ébène la trouble dès leur
première rencontre…
Un toit pour nous, Cara Colter
Emma est ravie : cette fois, rien ne pourra l’empêcher de fêter
Noël comme il se doit. Mais c’est compter sans la violente
tempête qui éclate soudain, l’isolant dans son chalet. Alors
qu’elle se désole de devoir rester seule pour les fêtes, un
inconnu frappe à sa porte. Un homme à la beauté stupéfiante
qui lui demande de les héberger, lui et l’adorable bébé qu’il
tient dans les bras…
Le présent de la vie, Linda Goodnight
Certes, Jenna n’aurait jamais dû prendre la route en plein
milieu du neuvième mois de sa grossesse. Mais il est trop tard
pour se fustiger. Sur le point d’accoucher, quelque part au fin
fond du Texas, une seule chose la préoccupe, désormais : son
bébé. Et c’est donc avec gratitude qu’elle accueille l’homme
surgi de nulle part qui vient à son secours…
1er décembre 2016
2016.12.7855681
ROMANS RÉÉDITÉS - 7,70 €
www.harlequin.fr

Documents pareils