BARCO montage5
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BARCO montage5 6/03/06 17:11 Page 1 5 000 à 10 000 € essai vidéoprojecteur 101 CINEVERSUM CV 70 ULTRA prix indicatif 9 150 € Le vidéoprojecteur Cineversum 70 Ultra fait partie d’une gamme de 5 modèles répondant aux exigences de la diffusion des images dans le cadre du home cinéma. Cineversum s’appuie sur la technologie BARCO qui est synonyme de Rolls Royce en matière de vidéoprojecteurs professionnels. C’est la « référence », le mètre étalon. Les concurrents se sont souvent essoufflés à vouloir courir après des images aussi définies et à la colorimétrie aussi naturelle que celles diffusées par les machines d’exception de ce constructeur qui a su se tenir à la pointe de la technologie. A ce sujet, il y a quelques mois, nous avons été sidérés à la Nuit de la Haute Définition, par les images diffusées sur une base d’écran de 20 m par les vidéoprojecteurs professionnels Barco tri DLP avec objectif HD. Nous sommes restés « scotchés » par des images au ralenti d’un match de football en vraie HD. Le ballon sur l’écran géant avait un diamètre de 1 m ! il apparaissait avec toute la granulation des pores du cuir ainsi que les petits morceaux de terre arrachés. On pouvait compter, pour ainsi dire, chaque brin d’herbe du terrain au moment du rebond. Ce véritable exploit technique (surtout au ralenti) n’est possible que par la maîtrise d’une technologie de pointe depuis la prise de vue jusqu’à la diffusion. Or, Barco est particulièrement impliqué dans la diffusion du « Digital Cinema ». On est en plein dans une révolution en marche. La prise de vue argentique avec des caméras 16/35/76 mm, laisse peu à peu la place à celle de caméras vidéo HD. Le traitement, le montage, les effets spéciaux s’effectuent eux aussi en numérique. Quant à la distribution vers les salles, celle-ci ne nécessitera plus de bobines, les copies en pellicules sont coûteuses, mais s’effectuera à partir d’une transmission protégée directement soit par câbles, soit par disques durs vers les vidéoprojecteurs HD. BARCO montage5 6/03/06 17:12 Page 2 essai vidéoprojecteur 102 LA TECHNOLOGIE PAR L’IMAGE Panneau de liaison avec les différentes prises d’entrée composite/S Video/ component/RGB HVV ou component/ RGB HV (D VGA correcteur) HDMI et de contrôle RS 232. Vue interne du 70 Ultra sans le bloc lampe ni le chemin de lumière et les cartes principales de formatage d’entrée et de traitement ont aussi été retirées. A remarquer le radiateur (1) avec micro ventilateur pour la matrice DMD Dark Ship 3. 1 Carte formateur avec ses circuits à haute intégration de traitement des signaux (la qua7 3 lité des images, la fluidité des 6 mouvements sont dues à ces 2 4 circuits), 1 - Entrée HMDI. 5 2 - Traitement du signal VGA 4 3 – Traitement du signal HDMI 4 – Traitement de l’image. 5 – Circuit OSD. 6 – Traitement du signal S/Video. 7 – Traitement du signal 5/3. 1 Chemin de lumière scellé pour éviter que la poussière ne rentre. La roue codeuse a été retirée de son logement. Elle est découplée mécaniquement pour limiter le bruit. 8 2 1 4 6 5 7 3 Schéma de principe de fonctionnement du projecteur mono DMD. 1 – Lampe avec reflecteur parabolique. 2 – Roue codeuse. 3 – tunnel intégrateur concentrant le faisceau Ce petit préambule sur un inéluctable changement dans les années à venir du cinéma argentique vers le numérique de qualité, pour mettre en exergue tout l’immense potentiel de Barco dans ce domaine. Il est ainsi encore plus à même de décliner une gamme « grand public » sous l’appellation Cine Versum avec de sérieux atouts technologiques. A ce sujet, la firme française Tec France est désormais propriétaire de tous les domaines d’applications dans le monde entier de Cineversum (voir son site : www.cineversum.com). Le 70 Ultra, par ses performances visuelles subjectives, apportent une réponse « qui saute aux yeux ». ANALYSE D’IMAGES FIXES Tout d’abord, les différentes turbines de refroidissement liées à une architecture de coffret bien pensée pour un écoulement de l’air maîtrisé, plus le découplage mécanique de la roue codeuse, font du 70 Ultra l’un des vidéoprojecteurs les plus silencieux du marché. On est loin des ronflements persistants de certains concurrents. Donc, pas besoin de l’isoler dans une cabine spécifique qui vous transformerait en projectionniste « Fellinien ». On peut être à côté du 70 Ultra sans être perturbé, même quand la bande son « joue pianissimo ». Ce point acquis, le 70 Ultra a passé « brillamment » toute la série de tests des mires. La première, celle des barres verticales de dégradé des noirs (du noir absolu vers le blanc) est apparue avec des noirs profonds (merci à la nouvelle puce DMD avec ses micro-miroirs qui s’inclinent de 12°), des transitions vers le gris qui s’effectuent sans franges, mais à couper au rasoir. Les différents gris ont une texture uniforme sans côté granuleux. La mire de définition sur un écran de 2,50 m de base a permis au 70 Ultra de révéler un excellent pouvoir séparateur entre les plus fines lignes jusque dans les coins de l’écran. La mire des E, toujours en noir et blanc, n’a pas révélé de différences notables dans le détourage des lettres, du centre par rapport à celles aux quatre coins. Les barres de couleurs verticales sont restées totalement stables. Nous n’avons pas détecté de traces de franges qui montent ou descendent sur les lignes verticales virtuelles de séparation. Les couleurs sont plutôt chaudes avec des rouges qui ne virent pas aux marrons et des bleus un peu veloutés. lumineux. 4 – Lentille intermédiaire. 5 – Lentille relais. 6 – Prisme. 7 – Ship DMD avec ses micro-miroirs. 8 – Objectif de projection. IMAGES ANIMEES Principe de fonctionnement du DMD basé sur la réflexion ou la non réflexion d’une source lumineuse incidente sur des micro-miroirs qui s’inclinent ou non sur plus ou moins 12°, cela entraîne en pleine réflexion un pixel blanc et, dans l’autre sens, un pixel noir. Le temps de réflexion joue sur l’échelle des gris. La roue codeuse avec sa synchronisation induit la couleur. L’espace entre les micro-miroirs est infime (moins de 1 micron) procurant à l’image, une structure très homogène (pas d’effet de puzzle). Avec ce principe de réflexion, on peut obtenir une très grande luminosité , et avec une inclinaison de12° des noirs plus denses. Nous avons pu visionner certains passages d’émissions expérimentales de Canal + pour vanter les vertus de la HD. Pour cela, les signaux captés par antenne satellite étaient traités par un démodulateur HD Quali TV, puis acheminés par l’intermédiaire de la prise HDMI soit en format 720 p soit en 1080 i Ainsi, sur des travellings de courses hippiques, nous avons pu nous rendre compte de l’excellent traitement vidéo. En effet, la haie au premier plan défilait tout en fluidité, sans saccade ou apparition subite de paquets de pixels tandis que les chevaux, au second plan, restaient d’une netteté parfaite. Nous avons apprécié la rutilance des couleurs des BARCO montage5 6/03/06 17:12 Page 3 casaques des jockeys avec ce côté soyeux bien transcrit que l’on perçoit dans la réalité. Les arrière-plans d’arbres ne sont pas figés, les branches bougent sous le vent. La bonne synchronisation de la roue à 6 segments avec l’impulsion en tension supplémentaire appliquée à la lampe au moment du passage des filtres rouges, évite concrètement certains phénomènes de scintillement. Même en bougeant rapidement la tête dans le plan horizontal, nous n’avons pas perçu de sensation d’arc-en-ciel en diagonale de l’écran. La sensibilité à cet effet varie beaucoup d’une personne à l’autre et aussi selon l’état de fatigue. Dans tous les cas, suite à la visualisation du 70 Ultra, personne ne s’en est plaint. L’excellent objectif qui équipe le Cineversum contribue lui aussi grandement au pouvoir séparateur des « micro détails ». Cela est parfaitement visible sur la granulation de la peau des journalistes présentant les informations. Le maquillage n’apparaît pas comme appliqué par « aplats à la truelle », mais laisse apparaître la texture de la peau. Sur la chevelure, les reflets des puissants éclairages n’entraînent pas de moirage. On reste confondu sur une image d’aussi grande taille par la belle uniformité de luminosité sur toute la surface de l’écran. Sur certains passages assez sombres de films, le 70 Ultra s’en tire bien en gardant toujours suffisamment de pouvoir séparateur pour ne pas tout « boucher » dans le gris foncé. Même sur des passages noir et blanc, le 70 Ultra ne tend pas vers le verdâtre ou le bleu, les noirs sont propres, doux dans leur intensité et les dégradés de gris, même sur des mouvements brusques, conservent leurs subtilités, sans effet de marches d’escalier. SWISS MADE Dirondo Player SYNTHESE DES PRESTATIONS Le Cine Versum 70 Ultra est un remarquable projecteur vidéo par le rendu de ses images en provenance d’un large éventail de sources actuelles ou futures. La maîtrise de la technologie mono DMD est totale. L’expérience inégalée de Barco dans le domaine de la projection pro se constate non seulement par la qualité de fabrication du 70 Ultra, mais surtout par la beauté des images projetées, unanimement appréciée. Spécifications constructeur Principe de fonctionnement : simple DMD, matrice Dark Ship 3 Résolution DMD : 1280 x 720 Format DMD : 16/9 plein écran Lampe, puissance : 250 W, durée 1500 heures Optique : version normale : zoom 1,80 – 2,40 Version courte distance : 1,40 – 1,80 Zoom et mise au point : manuel Basculement : manuel Correction de trapèze : électronique Entrées : 1 Cinch Video Composite, 1 mini Din 5 broches S Video, 1 Video Component (3 Cinch), 1 RGB HV ou component (5 Cinch), 1 RGB HV (correcteur VGA D15), 1 HDMI. Rapport de contraste : 3800/1 Luminosité : 1200 lumens ANSI Dimensions : 44,9 x 15,6 x 42 cm Poids : 7,9 kg Figura Fuoco Distribué par Tél. : 01 45 63 22 46 Port. : 06 86 90 98 68 sur le Point