BARCO montage5

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5 000 à 10 000 €
essai vidéoprojecteur
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CINEVERSUM
CV 70 ULTRA
prix indicatif
9 150 €
Le vidéoprojecteur Cineversum 70 Ultra fait partie d’une gamme de 5 modèles répondant aux
exigences de la diffusion des images dans le cadre du home cinéma. Cineversum s’appuie sur
la technologie BARCO qui est synonyme de Rolls Royce en matière de vidéoprojecteurs
professionnels. C’est la « référence », le mètre étalon. Les concurrents se sont souvent
essoufflés à vouloir courir après des images aussi définies et à la colorimétrie aussi naturelle
que celles diffusées par les machines d’exception de ce constructeur qui a su se tenir à la
pointe de la technologie.
A ce sujet, il y a quelques mois, nous avons été sidérés à
la Nuit de la Haute Définition, par les images diffusées sur
une base d’écran de 20 m par les vidéoprojecteurs professionnels Barco tri DLP avec objectif HD. Nous sommes restés « scotchés » par des images au ralenti d’un match de
football en vraie HD. Le ballon sur l’écran géant avait un
diamètre de 1 m ! il apparaissait avec toute la granulation des pores du cuir ainsi que les petits morceaux de
terre arrachés. On pouvait compter, pour ainsi dire, chaque brin d’herbe du terrain au moment du rebond. Ce
véritable exploit technique (surtout au ralenti) n’est possible que par la maîtrise d’une technologie de pointe
depuis la prise de vue jusqu’à la diffusion. Or, Barco est
particulièrement impliqué dans la diffusion du « Digital
Cinema ».
On est en plein dans une révolution en marche. La prise
de vue argentique avec des caméras 16/35/76 mm, laisse
peu à peu la place à celle de caméras vidéo HD. Le traitement, le montage, les effets spéciaux s’effectuent eux
aussi en numérique. Quant à la distribution vers les salles,
celle-ci ne nécessitera plus de bobines, les copies en pellicules sont coûteuses, mais s’effectuera à partir d’une
transmission protégée directement soit par câbles, soit
par disques durs vers les vidéoprojecteurs HD.
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LA TECHNOLOGIE PAR L’IMAGE
Panneau de liaison avec les différentes prises d’entrée
composite/S Video/ component/RGB HVV ou component/ RGB
HV (D VGA correcteur) HDMI et de contrôle RS 232.
Vue interne du 70 Ultra sans le
bloc lampe ni le chemin de lumière et les cartes principales de formatage d’entrée et de traitement
ont aussi été retirées. A remarquer
le radiateur (1) avec micro ventilateur pour la matrice DMD Dark
Ship 3.
1
Carte formateur avec ses circuits à haute intégration de
traitement des signaux (la qua7
3
lité des images, la fluidité des
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mouvements sont dues à ces
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circuits), 1 - Entrée HMDI.
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2 - Traitement du signal VGA
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3 – Traitement du signal HDMI
4 – Traitement de l’image. 5 – Circuit OSD. 6 – Traitement du signal
S/Video. 7 – Traitement du signal 5/3.
1
Chemin de lumière scellé
pour éviter que la poussière ne rentre. La roue
codeuse a été retirée de
son logement. Elle est
découplée mécaniquement pour limiter le
bruit.
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3
Schéma de principe
de fonctionnement
du projecteur mono
DMD. 1 – Lampe
avec reflecteur parabolique. 2 – Roue
codeuse. 3 – tunnel
intégrateur concentrant le faisceau
Ce petit préambule sur un inéluctable changement dans
les années à venir du cinéma argentique vers le numérique de qualité, pour mettre en exergue tout l’immense
potentiel de Barco dans ce domaine. Il est ainsi encore
plus à même de décliner une gamme « grand public »
sous l’appellation Cine Versum avec de sérieux atouts
technologiques. A ce sujet, la firme française Tec France
est désormais propriétaire de tous les domaines d’applications dans le monde entier de Cineversum (voir son site :
www.cineversum.com). Le 70 Ultra, par ses performances
visuelles subjectives, apportent une réponse « qui saute
aux yeux ».
ANALYSE D’IMAGES FIXES
Tout d’abord, les différentes turbines de refroidissement
liées à une architecture de coffret bien pensée pour un
écoulement de l’air maîtrisé, plus le découplage mécanique de la roue codeuse, font du 70 Ultra l’un des vidéoprojecteurs les plus silencieux du marché. On est loin des
ronflements persistants de certains concurrents. Donc, pas
besoin de l’isoler dans une cabine spécifique qui vous
transformerait en projectionniste « Fellinien ».
On peut être à côté du 70 Ultra sans être perturbé, même
quand la bande son « joue pianissimo ».
Ce point acquis, le 70 Ultra a passé « brillamment » toute la série de tests des mires.
La première, celle des barres verticales de
dégradé des noirs (du noir absolu vers le blanc) est apparue avec des noirs profonds (merci à la nouvelle puce
DMD avec ses micro-miroirs qui s’inclinent de 12°), des
transitions vers le gris qui s’effectuent sans franges, mais
à couper au rasoir. Les différents gris ont une texture uniforme sans côté granuleux. La mire de définition sur un
écran de 2,50 m de base a permis au 70
Ultra de révéler un excellent pouvoir séparateur entre les plus fines lignes jusque dans
les coins de l’écran.
La mire des E, toujours en noir et blanc, n’a
pas révélé de différences notables dans le
détourage des lettres, du centre par rapport
à celles aux quatre coins.
Les barres de couleurs verticales sont restées
totalement stables. Nous n’avons pas détecté de traces de franges qui montent ou descendent sur les lignes verticales virtuelles de séparation.
Les couleurs sont plutôt chaudes avec des rouges qui ne
virent pas aux marrons et des bleus un peu veloutés.
lumineux. 4 – Lentille intermédiaire. 5 – Lentille relais. 6 – Prisme.
7 – Ship DMD avec ses micro-miroirs. 8 – Objectif de projection.
IMAGES ANIMEES
Principe de fonctionnement du DMD
basé sur la réflexion ou la non
réflexion d’une source lumineuse incidente sur des micro-miroirs qui s’inclinent ou non sur plus ou moins 12°,
cela entraîne en pleine réflexion un
pixel blanc et, dans l’autre sens, un
pixel noir. Le temps de réflexion joue
sur l’échelle des gris. La roue codeuse avec sa synchronisation induit la
couleur. L’espace entre les micro-miroirs est infime (moins de 1 micron)
procurant à l’image, une structure très homogène (pas d’effet de puzzle). Avec ce principe de réflexion, on peut obtenir une très grande
luminosité , et avec une inclinaison de12° des noirs plus denses.
Nous avons pu visionner certains passages d’émissions
expérimentales de Canal + pour vanter les vertus de la
HD. Pour cela, les signaux captés par antenne satellite
étaient traités par un démodulateur HD Quali TV, puis
acheminés par l’intermédiaire de la prise HDMI soit en
format 720 p soit en 1080 i
Ainsi, sur des travellings de courses hippiques, nous avons pu nous rendre compte de
l’excellent traitement vidéo. En effet, la
haie au premier plan défilait tout en fluidité, sans saccade ou apparition subite de paquets de pixels tandis que
les chevaux, au second plan, restaient d’une netteté parfaite. Nous avons apprécié la rutilance des couleurs des
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casaques des jockeys avec ce côté soyeux bien transcrit
que l’on perçoit dans la réalité. Les arrière-plans d’arbres
ne sont pas figés, les branches bougent sous le vent. La
bonne synchronisation de la roue à 6 segments avec l’impulsion en tension supplémentaire appliquée à la lampe
au moment du passage des filtres rouges, évite concrètement certains phénomènes de scintillement. Même en
bougeant rapidement la tête dans le plan horizontal,
nous n’avons pas perçu de sensation d’arc-en-ciel en diagonale de l’écran. La sensibilité à cet effet varie beaucoup
d’une personne à l’autre et aussi selon l’état de fatigue.
Dans tous les cas, suite à la visualisation du 70 Ultra, personne ne s’en est plaint.
L’excellent objectif qui équipe le Cineversum contribue lui
aussi grandement au pouvoir séparateur des « micro
détails ». Cela est parfaitement visible sur la granulation
de la peau des journalistes présentant les informations. Le
maquillage n’apparaît pas comme appliqué par « aplats
à la truelle », mais laisse apparaître la texture de la peau.
Sur la chevelure, les reflets des puissants éclairages n’entraînent pas de moirage. On reste confondu sur une
image d’aussi grande taille par la belle uniformité de
luminosité sur toute la surface de l’écran.
Sur certains passages assez sombres de films, le 70 Ultra
s’en tire bien en gardant toujours suffisamment de pouvoir séparateur pour ne pas tout « boucher » dans le gris
foncé. Même sur des passages noir et blanc, le 70 Ultra ne
tend pas vers le verdâtre ou le bleu, les noirs sont propres,
doux dans leur intensité et les dégradés de gris, même sur
des mouvements brusques, conservent leurs subtilités,
sans effet de marches d’escalier.
SWISS MADE
Dirondo Player
SYNTHESE DES PRESTATIONS
Le Cine Versum 70 Ultra est un remarquable projecteur
vidéo par le rendu de ses images en provenance d’un
large éventail de sources actuelles ou futures. La maîtrise
de la technologie mono DMD est totale. L’expérience inégalée de Barco dans le domaine de la projection pro se
constate non seulement par la qualité de fabrication du
70 Ultra, mais surtout par la beauté des images projetées,
unanimement appréciée.
Spécifications constructeur
Principe de fonctionnement : simple DMD,
matrice Dark Ship 3
Résolution DMD : 1280 x 720
Format DMD : 16/9 plein écran
Lampe, puissance : 250 W, durée 1500 heures
Optique : version normale : zoom 1,80 – 2,40
Version courte distance : 1,40 – 1,80
Zoom et mise au point : manuel
Basculement : manuel
Correction de trapèze : électronique
Entrées : 1 Cinch Video Composite, 1 mini Din 5
broches S Video, 1 Video Component (3 Cinch), 1
RGB HV ou component (5 Cinch), 1 RGB HV (correcteur VGA D15), 1 HDMI.
Rapport de contraste : 3800/1
Luminosité : 1200 lumens ANSI
Dimensions : 44,9 x 15,6 x 42 cm
Poids : 7,9 kg
Figura
Fuoco
Distribué par
Tél. : 01 45 63 22 46
Port. : 06 86 90 98 68
sur le Point

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