Septembre 2007 - n°68 - Saint-Ouen Luttes

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Septembre 2007 - n°68 - Saint-Ouen Luttes
Septembre 2007 - n°68
Le ciel de la tempête
immobilière américaine
va-t-il nous retomber
sur la tête ?
Cela faisait 10 ans que le marché de l'immobilier
américain montait, montait, montait. Cette montée était
présentée comme un signe que l'économie se portait bien.
Mais la bulle a éclaté, les liquidités se sont évaporées,
bref des milliards ont disparu soudainement. Que s'est-il
passé ? Comment s'est créée cette bulle et pourquoi a-telle éclaté ? Est-ce que cela représente un danger pour
l'économie mondiale ? Qui va payer ?
Le contexte qui a conduit à cette tempête sur les
marchés financiers est celui du réchauffement de la planète financière.
Les entreprises ont diminué leurs investissements
productifs pour se tourner vers les investissements spéculatifs, qui peuvent rapporter gros rapidement. Les
entreprises comme le géant de l'automobile General
Motors se sont dotées de branches financières qui brassent des sommes bien plus importantes que la vente des
voitures, même pour le numéro un mondial de l'automobile.
Bref, les capitalistes sont à la recherche d'investissements financiers, quels qu'ils soient, pourvu que ça rapporte.
Quel est le moyen classique pour gagner de l'argent ?
Prêter à des taux élevés l'argent qu'on a emprunté à
un taux plus faible, comme le font les banques. L'afflux de
capitaux à la recherche d'investissements juteux a facilité la montée des prix de l'immobilier en facilitant les
prêts. Et la montée des prix dans l'immobilier a, en retour,
causé un accroissement de capitaux pour financer les
emprunts, faisant davantage monter les prix de l'immobilier, et ainsi de suite.
Une spirale qui monte, qui monte.
Les compagnies financières font, non seulement des
profits sur les emprunts, mais également en achetant et
en revendant les emprunts à des prix toujours plus élevés.
Pure spéculation, qui a fait gagner des centaines de
millions de dollars en primes pour certains managers qui
ont orchestré ces opérations. On ne peut qu'imaginer le
montant des profits...
Tant que les prix montent, tout va bien. L'argent
continue à affluer. Mais lorsque le nombre des nouveaux
acheteurs n'est plus suffisant, la bulle ne peut plus être
alimentée.
Quand le marché a commencé à saturer, les organismes prêteurs ont prêté à des acheteurs qui n'en avaient
pas les moyens. Comment ? Avec des
emprunts à taux d'intérêt variable.
Au début on ne paye presque rien,
mais après un an ou deux, les intérêts mensuels s'élèvent trop, si bien
que des familles ne peuvent plus
payer. Lorsque que de nombreuses
familles ont vendu leurs maisons ou
logements, les prix ont commencé à
baisser et les prêteurs ne peuvent
plus rembourser les fonds d'investissement qui les financent.
Spirale vers le bas alimentée,
en plus, par les spéculateurs qui
achetaient des maisons pour les
revendre rapidement. Quand les
prix des maisons ont baissé, les spéculateurs n'ont pu, à leur tour, rembourser leurs emprunts.
(Suite en page 2)
Le patrimoine de Saint-Ouen
Samedi 15 septembre, journée du patrimoine.
Le matin, inauguration de 21 bornes touristiques
disséminées dans toute la ville. L'après-midi, une
centaine personnes en visitent quelques-unes, dans
un car de la ville.
Quel est donc le patrimoine de Saint-Ouen ?
Un « patrimoine industriel ». Mais la tournée en
car commence par le vieux Saint-Ouen, son église,
l'emplacement de ses anciennes demeures seigneuriales puis bourgeoises. Et se termine par le marché
aux Puces.
Une borne bien industrielle tout de même,
celle de la rue Farcot, retraçant l'histoire de l'usine
du même nom, devenue usine Citroën au cours du
XXe siècle. L'exposé très documenté qui est fait
tient tout entier dans une histoire de famille, celle
du patron, de son fils, de son petit-fils. « Et c'est ici
que travaillait Jean Pernin, comme forgeron, maire
de la ville en 1887 », complète un militant ouvrier.
Mais on parlait « industriel », pas ouvrier...
Le car passe rue des Bateliers, avec vue plongeante sur le bidonville des Roms. Aux Puces, la
présence des Tziganes avec leurs guitares « depuis
le Moyen-Age peut-être », est largement évoquée.
On parle « patrimoine », la réalité d'aujourd'hui
n'est pas à l'ordre du jour.
Loïc
Campement des Roms :
le maire implore la droite
Que la formation d'un bidonville de 600 Roms
« en proie à une extrême pauvreté, vivant dans des
conditions d'hygiène et de sécurité déplorable »
soit un problème, c’est l'évidence, en premier lieu
pour cette population Rom elle-même. Dans de telles conditions, que certains d'entre eux se livrent à
la mendicité ou à des activités illicites, quoi d'étonnant ?
Mais au lieu de réfléchir à des solutions véritables, qui dépassent bien sûr le cadre de la municipalité, lorsqu'on est maire et membre du parti communiste il est évidemment plus simple à notre époque de réfléchir à la Sarkozy.
Comme le maire ne dispose guère de forces
publiques, elle y est allée de sa bafouille à AlliotMarie pour l'implorer de lui envoyer des CRS.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit, et non de
table ronde réunissant les élus, les services de l'État,
les associations ou l'éducation nationale. Car on ne
voit pas en quoi des profs seraient utiles pour «
aboutir dans les délais les plus brefs à l'évacuation
de terrains occupés illégalement ».
Sarkozy se vante d'utiliser pour sa politique
des politiciens compétents du PS. Le maire se metil sur les rangs pour élargir la majorité de droite ?
Léo
Obliger le gouvernement à battre en retraite
Les attaques contre le monde du travail et la
remise en cause de nos droits sociaux, se succèdent
en rafale.
Sarkozy prétend maintenant que les « régimes
spéciaux » représentent une charge financière indigne pour la collectivité alors que seuls 4 % des salariés bénéficient d'un tel régime de retraite. Pour
situer de quoi on parle, le déficit de ces régimes
serait de 6 milliards d'euros alors que les exonérations de cotisations patronales à la sécurité sociale
s'élèvent au moins à 25 milliards d'euros.
La suppression des régimes spéciaux n'est
qu'une étape pour le gouvernement dans la prolongation de la durée des cotisations de tous les salariés
à 42 ans. Le patronat lui, souhaiterait nous imposer
de recourir aux fonds de pension pour financer nos
retraites et faire reculer l'âge légal de départ en
retraite de 60 ans à 65 ans
Une riposte générale s'impose.
Elle ne peut venir du parti socialiste qui ne
conteste pas la nécessité de « réformer », c'est-à-dire
d'aggraver le régime de retraite, il ne conteste que «
la manière ». La CFDT est pour la réforme, à condition de négocier par entreprise. F.O. et la CGT
prennent un ton scandalisé parce que la réforme a
été planifiée sans qu'ils aient été consultés. Au fond,
ils veulent avoir la possibilité de négocier des reculs.
À la fête de L'Humanité, le parti communiste
a affirmé vouloir lancer avec le parti socialiste une
riposte à Sarkozy, contre la modification du régime
des retraites, l'augmentation de la franchise médicale, les suppressions d'emplois dans les services
publics, les modifications du droit du travail mais si
la riposte se limite à des déclarations à l'Assemblée
nationale, cela ne changera rien.
Pourtant les travailleurs, par des grèves et des
manifestations, ont les moyens de faire remballer
ses projets au gouvernement, comme le projet de
retraite de Juppé en 1995 où le contrat de première
embauche sous Villepin. Avec ou sans les syndicats,
avec ou sans les partis de la gauche parlementaire,
une riposte collective s’impose.
Léo
Sol
Saint Ouen Luttes n°68 - septembre 2007
Le ciel de la tempête
immobilière américaine
va-t-il nous retomber
sur la tête ?
(suite de la page une)
Quand les acheteurs de maisons ne peuvent plus rembourser leurs emprunts, les prêteurs ne peuvent plus rembourser les fonds d'investissement, les fonds ne peuvent plus
rembourser les banques. Le château de cartes s'effondre, le
robinet d'argent s'arrête.
Puisque les fonds d'investissement et les banques ont
un besoin urgent de liquidités, ils vendent leurs avoirs (titres,
actions, etc..) ce qui fait chuter les prix dans d'autres secteurs. Du coup le problème se propage aux autres marchés
financiers, Wall Street connaît des soubresauts, le gouvernement britannique annonce qu’il garantit les dépôts de la banque Northern Rock au bord de la faillite. Les banques centrales tentent, en injectant des centaines de milliards de dollars
ou d’euros, de redonner des liquidités aux banques.
Ce choc financier va-t-il s'amplifier ? Difficile à dire
même pour les banques car ces marchés sont très opaques. Il
est difficile d'évaluer les pertes.
Le pire reste sans doute à venir car des centaines de
milliers de familles américaines, ne pouvant plus payer leurs
emprunts immobiliers, perdent ou vont perdre ce qu'elles ont.
Les grandes compagnies industrielles, telles que la
General Motors, qui ont des intérêts dans les milieux financiers, et les banques européennes elles-mêmes, qui sont dans
le coup, vont tenter de surnager en faisant payer leurs pertes aux travailleurs du monde entier, en diminuant les salaires, les retraites, les versements d’assurance-maladie, etc...
Il n'y a pas le bon capitalisme et la mauvaise spéculation. C'est le système capitaliste dans son ensemble qui est
responsable de cette situation catastrophique. La spéculation, le marché et le profit forment un ensemble, opposé aux
intérêts des travailleurs.
Le 18/09/2007
Lorsque la coupe arrive
les hôtels sont pleins...
Les 50 familles logées à l'hôtel formule 1 de la porte de
Saint-Ouen redoutent la coupe du monde de rugby. Elles
n'ont pas peur de voir la France rater sa qualification pour
la finale, mais de perdre leur hébergement. D'après le
Comité Action Logement(CAL), la venue de nombreux supporters pour les matchs joués au stade de France a créé une
inflation sur la demande des places d'hôtel. Le porte-parole
des familles mal logées indique que des familles ont déjà dû
changer d'hôtel. D'après le directeur du groupe Accor, qui
gère l'hôtel de la porte de Saint-Ouen, aucun plan n'est
prévu pour les faire partir. Cependant, la colère des mallogés demeure. Leurs conditions de logement sont désastreuses. Les chambres, trop petite par rapport à la taille des
familles, leur sont tout de même facturées une quarantaine
d'euros par jour. Les enfants sont scolarisés dans les arrondissements parisiens, loin de l'hôtel, obligeant les parents à
des déplacements longs et fastidieux.
Dire qu'on nous promettait une coupe de monde de
rugby solidaire !
Thierry
Disparition :
AREVA Saint-Ouen
et AREVA La Hague
Boudjama Merah
L'usine de Saint-Ouen est fermée depuis plus d'un an
(août 2006) mais elle est toujours leur lieu de rassemblement : 25 anciens travailleurs d'AREVA ex-Alstom se sont
retrouvés rue Adrien Meslier le 13 septembre pour prendre ensemble le métro et manifester devant le siège du
groupe AREVA, rue La Fayette à Paris. Motif : s'opposer
au licenciement du secrétaire de la CGT de l'usine de La
Hague, près de Cherbourg.
Un mouvement de grève a secoué AREVA-La Hague
en février-mars pendant 9 semaines, avec le soutien de 5
syndicats sur 6. Le litige portait sur les salaires, mais le
mécontentement englobait les conditions de travail, suppressions d'emplois, mises en sous-traitance, etc. « C'est
grave, quand on travaille dans une industrie sensible »,
commente un travailleur, ...« encore trois contaminés
récemment ».
La patronne d’AREVA Anne Lauvergeon, qui se prétendait socialiste, n'a jamais négocié avec les grévistes. Par
contre, elle a entamé une procédure de licenciement
contre le délégué pour « avoir répondu de manière inconséquente et provocatrice à quelques-uns des 400 mails
qu'il a reçus d'un collectif de non-grévistes ».
Loïc
AREVA
a licencié tout le monde,
à Mounana, au Gabon
Mounana, dans le sud-est du Gabon. La mine d'uranium exploitée pendant 40 ans par Areva, et fermée en
1999, reste au coeur des préoccupations. Dans cette bourgade de 5000 âmes, une centaine de maisons sont « marquées » radiologiquement. La population a récupéré des
résidus de traitements du minerai pour fabriquer du béton
; il y a eu un problème de gestion des déchets radioactifs.
Tous les propriétaires n'ont pas encore été prévenus pour
éviter des scènes de panique.
Les problèmes de santé et les questions environnementales se mêlent inextricablement au malaise social. La
ville est laissée à l’abandon après la fermeture de la mine,
qui a produit plus de 25 000 tonnes d'uranium. Tous les
sous-traitants ont aussi quitté les lieux et la majorité de la
population est sans emploi. Les enfants des mineurs semblent les plus aigris : « Areva aurait pu nous laisser une
petite activité avant de partir ».
« C'était le jour et la nuit entre les mines au Gabon et
en France », dit Mathurin Ango, du Collectif des anciens
travailleurs de Mounana, qui cite des cas de cancers parmi
les ex-salariés. Les mines en France « étaient bien mieux
sécurisées, l'hygiène des travailleurs était plus adaptée ; ils
ne rentraient pas à la maison avec leurs combinaisons ».
Areva a annoncé la création d'un observatoire de la santé,
chargé de suivre 6000 ex-salariés et la population de
Mounana. « L'observatoire, c'est très bien », rétorque
Mathurin Ango, « mais nous attendons des réparations et
(Extrait du journal Libération, 10 août 2007)
des indemnisations ».
Saint-Ouen, Saint-Denis, Aubervilliers :
les mal-logés doivent-ils dormir dehors pour se faire entendre?
Cinq familles expulsées de logements qu'elles avaient
occupés sans bail à Aubervilliers ont obtenu un accord de
relogement avec la sous-préfecture de Saint-Denis, et plus
de 20 autres familles qui étaient dans la même situation,
sous la menace d'une expulsion, devraient elles aussi bénéficier de mesures de relogement.
Cet accord n'a été obtenu qu'à la suite d'un campement
dans le quartier de la Maladrerie à Aubervilliers, malgré les
interventions musclées des CRS et malgré la franche hostilité de la municipalité, qui avait assigné les campeurs en
justice pour « trouble de l'ordre public ».
Le campement a été victorieux car les familles menacées d'expulsion n'ont pas sagement attendu leur tour pour
aller dormir dehors avec ceux qui ont été mis à la porte en
juillet. La préfecture n'a pas pu procéder tranquillement,
étape par étape. La venue des journalistes aura même attiré
Mme Yade, secrétaire d'État auprès du ministre des affaires
étrangères, « au-delà du périf », pour une opération démagogique.
Le campement des expulsés du 4 rue Jules Verne à
Saint Ouen en 2006 avait lui aussi permis le relogement de
toutes les familles à l'exception d'une seule, et plusieurs
régularisations.
À Saint-Denis, des familles évacués d'un hôtel insalubre, où elles avaient été placées par les services sociaux,
campent depuis juillet devant la mairie. Elles ont été
rejointe par d'autres familles expulsées de différents logements sur la ville. Ni le maire, ni le sous préfet ne proposent de relogements.
La municipalité a obtenu, par un jugement du jeudi
20 septembre, de pouvoir demander l'évacuation du campement par la force publique, après 8 jours de délais. Est-ce
un hasard ? C'est seulement après ce jugement que le sous
préfet a donné son accord pour une table ronde avec la
ville, les familles et leurs soutiens, fixée au mardi 25 septembre... Les mal logés devront donc discuter sous la
menace d'une intervention policière, du fait de la complicité entre le maire et le sous préfet.
Paul
Le « réseau solidarité logement » de Saint Denis appelle à
un rassemblement en solidarité avec les familles lundi 24
septembre à 18h30, devant la mairie (métro Basilique)
« Nous tenions à te donner notre salut
d'adieu. Certains d'entre nous t'ont connu comme
militant syndical et politique à l'usine Panhard à la
porte de Choisy, puis à Citroën Saint-Ouen. Tu as
décidé de résister au patron de cette usine particulièrement dure et à la période où c'était le plus difficile de tenir face aux brimades, à la discrimination.
La vie ne t'a pas épargné, mais tu as fait face,
faisant passer ta dignité et ton souci de liberté avant
le reste. Cela a commencé par ton engagement pour
la liberté dans ton pays, l'Algérie. C'est la maladie,
la tuberculose, qui t'a fait quitter le maquis pour te
soigner en France, grâce à la complicité d'un médecin qui t'a fait passer à la barbe de l'armée française. Ensuite tu as décidé d'y rester, de travailler
ici tout en continuant à militer pour une Algérie
libre et meilleure.
Et quand tu as eu le choix entre un poste de
fonctionnaire là-bas ou à continuer ici le combat
avec tes collègues de travail, tu as décidé de rester
ici. Tu t'es engagé aux côtés de militants de Lutte
Ouvrière pour un monde meilleur auprès de tes collègues de travail. Tu payais ton engagement par les
postes de travail les plus durs et par la paye la plus
basse. Mais tu n'as jamais cédé. Et malgré cela, tu
savais toujours trouver l'oreille de tes collègues de
travail. Tu savais trouver les mots complices pour
tenir tête et les encourager en faire autant.
Les 20 ans où tu as travaillé dans cette usine
n'ont pas été pour rien dans la fatigue que tu ressentais. Si la société était faite de gens aussi humains
que toi, le monde serait moins gris.
Je me souviendrais toujours de cette année
où tu es arrivé à la fête de Lutte Ouvrière
emmenant avec toi une douzaine de gamins du
quartier qui ne savaient quoi faire de leur temps. Tu
savais qu'ils y seraient heureux et du coup, tu
l'étais aussi. Tu n'avais pas les moyens de leur
payer à manger pour les trois jours, mais tu savais
que tu y trouverais des copains pour t'y aider.
Cela fait 20 ans que tu es parti de l'usine.
Mais tous ceux qui t'ont connu se souviennent de
toi. Quand on se voyait depuis, tu nous parlais surtout de tes enfants avec cette lumière caractéristique dans les yeux.
Adieu Boudjema. »
Allocution prononcée le 28 août 2007
par Jean-Claude Garault,
délégué CGT de Citroën Saint-Ouen.
Saint-Ouen Luttes,
animé par des communistes
révolutionnaires, des anarchosyndicalistes, des membres
d'associations de chômeurs,
de quartiers, entend dénoncer la société capitaliste et ses
défenseurs de droite, d'extrème droite, de gauche, plurielle ou pas.
Considérant que le capitalisme est un frein au développement de l'humanité, nous sommes convaincus que seuls les travailleurs ont
la capacité et la force de changer cette société, non par les élections, mais par
leurs propres luttes.
Les colonnes de cette feuille sont ouvertes à tous ceux et à toutes celles
qui se retrouvent dans cette démarche.
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(mis à jour septembre 2007)
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53 avenue Gabriel Péri à Saint-Ouen
Saint Ouen
Luttes ?

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