10-9 Fabrication d`aliments pour animaux 2014 (PDF, 376.6 Ko)

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10-9 Fabrication d`aliments pour animaux 2014 (PDF, 376.6 Ko)
Sous classe 10.91Z
Fabrication d'aliments pour animaux de ferme
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Chiffres clés 2012..........................................................................................................................1
Faits marquants.............................................................................................................................3
Présentation générale du secteur..................................................................................................3
Tendances du marché en Europe et dans les autres pays............................................................6
Qualité, innovation, normalisation..................................................................................................6
Organismes et entreprises du secteur...........................................................................................6
Cette sous-classe comprend (selon la nomenclature d’activité française de l’Insee) :
✗ la fabrication de produits pour l'alimentation des animaux de ferme, y compris les aliments concentrés
pour animaux et les aliments de complément
✗ la préparation de produits non mélangés pour l'alimentation des animaux de ferme
✗ le traitement de déchets d'abattoir pour produire des aliments pour animaux
Cette sous-classe ne comprend pas :
✗ la production de farines de viandes (cf. 10.13A) ou de poissons destinées à l'alimentation des animaux (cf. 10.20Z)
✗ la production de tourteaux oléagineux (cf. 10.41A)
✗ les activités produisant des sous-produits pouvant être utilisés comme aliments pour animaux sans
subir de traitement particulier, comme les oléagineux (cf. 10.41), les résidus de la minoterie (cf. 10.61)
 CHIFFRES CLÉS 2012
Champ : entreprises de 20 salariés et plus des divisions 10 et 11 (hors artisanat commercial 1013B, 1071B,C,D) de la
NAF rev2, DOM inclus
Sources : Insee – ESANE, LIFI, SSP - Enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie - Enquête sur
les dépenses de protection de l'environnement, traitements SSP
Principaux agrégats
Chiffre d'affaires (CA) net
Valeur pour le secteur
d'activité
Part du secteur
d'activité dans
l'ensemble des IAA
Million d'euros
%
8 367,5
5,6%
Valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges
759,4
2,7%
Résultat net comptable
124,8
2,0%
10 285,0
2,8%
9 518,3
2,8%
132,0
4,8%
Effectif salarié au 31 décembre
Effectif salarié en équivalent temps plein (ETP)
Nombre d'unités légales
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.91Z – page 1
Indicateurs de concentration et du poids des groupes
Valeur pour le secteur
d'activité
Ensemble des IAA
% des 10% les plus contributrices au chiffre d'affaires du
secteur
40,6%
66,3%
CA des 10 plus contributrices au chiffre d'affaires du
secteur
35,1%
13,8%
Nombre d'entreprises permettant de réaliser au moins
75 % du chiffre d'affaires du secteur
47
429
% d'entreprises permettant de réaliser au moins 75 % du
chiffre d'affaires du secteur
35,6%
15,7%
Part du périmètre coopératif
Valeur pour le secteur
d'activité
Ensemble des IAA
En nombre d'unités
42,4%
15,7%
En effectifs salariés au 31 décembre
13,9%
18,8%
En valeur ajoutée y compris autres produits et autres
charges
47,4%
18,4%
Ratios d'analyse économique et financière
Effectif ETP / unité légale
Valeur pour le secteur
d'activité
Ensemble des IAA
72,1
124,9
Taux de valeur ajoutée (Valeur ajoutée y compris autres
produits et autres charges / chiffre d’affaires)
9,1%
18,9%
Poids des matières premières (MP) dans les charges
totales
64,5%
50,9%
Taux de marge (Excédent brut d’exploitation / valeur
ajoutée au coût des facteurs)
28,2%
34,9%
Part des frais de personnel (FP / Valeur ajoutée y compris
autres produits et autres charges)
66,5%
59,2%
Taux d’investissement (Investissement / Valeur ajoutée y
compris autres produits et autres charges)
35,3%
41,9%
Intensité capitalistique (Immobilisations / effectif salarié en
ETP) - en € par salarié ETP
245 634
242 747
Productivité apparente du travail (valeur ajoutée y compris
autres produits et autres charges / effectif salarié en ETP) en € par salarié ETP
79 784
83 322
Taux de rentabilité économique (Excédent Brut
d'Exploitation / (Immobilisations + Besoin en Fond de
Roulement)
6,3%
8,8%
Taux d'autofinancement
(Capacité d'autofinancement/
Investissements corporels hors apport)
117,5%
169,3%
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.91Z – page 2
Ratios d'analyse économique et financière
Taux d'export (chiffre d'affaires à l'export / chiffre d'affaires
total)
Valeur pour le secteur
d'activité
Ensemble des IAA
6,2%
21,9%
Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365)
27,3 jours
50,7 jours
Délais de règlement des clients (créances clients + autres
créances) / CA x 365
55,0 jours
70,1 jours
Délais de paiement des fournisseurs (dettes fournisseurs /
(achats et charges externes) x 365)
47,3 jours
86,4 jours
Efficience des choix d'investissements (chiffre d'affaires net
/ immobilisations brutes)
356%
180%
Cycle d'exploitation de l'entreprise (BFR / chiffre d'affaires
net x 365)
35,4 jours
47,2 jours
Capacité de remboursement des dettes (dettes financières
nettes / CAF)
388,2%
280,2%
Valeur pour le secteur
d'activité
Énergie / Environnement
Consommation énergétique (en milliers de tep)
Intensité énergétique (consommation énergétique / Valeur
ajoutée y compris autres produits et autres charges)
Ensemble des IAA
420,4
4 929,6
55,4
17,3
 FAITS MARQUANTS
La profession est impactée à la fois par les évolutions des marchés des céréales et des oléo-protéagineux
pour ses approvisionnements, mais également par la dynamique de l’élevage pour ses débouchés. Sur la
période récente, ces différents facteurs ont entraîné une poursuite de l'érosion de l'activité du secteur des
fabricants d'aliments du bétail.
•
Depuis l'envolée spectaculaire des cours des céréales en novembre 2012, les marchés céréaliers
sont en repli progressif. Cette tendance baissière des prix, qui se poursuivra au cours de la
campagne 2014/15, est favorable au secteur de l'alimentation animale.
•
Dans le même temps, les matières premières riches en protéines connaissent un niveau de prix
relativement soutenu et la production des filières d’élevage poursuit sa baisse tendancielle, ce qui se
traduit par une baisse continue de l'activité pour l’alimentation animale depuis 2001.
 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU SECTEUR
TENDANCES DU MARCHÉ FRANÇAIS
La production française d’aliment du bétail a été, en 2013, de 21,1 millions de tonnes, dont 8,6 millions de
tonnes destinées à la volaille, 5,3 millions de tonnes pour le secteur porcin et 4,6 millions de tonnes (Mt)
pour les bovins. L’aliment biologique a représenté, en 2013, 275 000 tonnes, soit une hausse de 9,8 % par
rapport à 2012. Ce volume est en grande partie destiné à la production de volailles et d’œufs.
Après avoir augmenté régulièrement dans les années 1990, la production a atteint un pic en 2001 (23,3 Mt).
Depuis, elle baisse de façon tendancielle, à l’exception des années 2007 et 2008, qui ont connu un regain
d’activité, dû notamment à une forte reprise de la production laitière. Elle est stable depuis trois ans, autour
de 21 millions de tonnes. Les proportions de matières premières utilisées varient chaque année en fonction
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.91Z – page 3
des demandes des clients, des prix et de la disponibilité de chacune d’entre elles. Les céréales représentent
la plus grande part de ces utilisations.
L’alimentation animale est le premier utilisateur de blé français sur le marché intérieur. L'industrie incorpore
10 millions de tonnes de céréales, soit 15 % des disponibilités en 2012/13 1. Le blé et le maïs représentent la
plus grande partie des céréales incorporées, leur équilibre variant au gré des variations relatives des prix.
Depuis 2012, la baisse des cours des céréales a favorisé l'incorporation du blé et du maïs dans les rations.
Au niveau des matières riches en protéines, la part du tourteau de soja, majoritairement importé, est toujours
en recul : 67,8 % des tourteaux en 2004/05 contre 50 % prévus en 2013. Ce recul est dû à un coût
relativement élevé du soja sur le marché mondial et à la hausse des disponibilités du tourteau de colza et de
tournesol en France. L'incorporation de féveroles et de pois est toujours en baisse. 79 % des matières
premières incorporées par l'industrie sont d'origine française ; 6 % proviennent de l'Union européenne (UE)
et 15 % de pays tiers (principalement du soja).
Les aliments sont spécifiques pour chaque type d’élevage. Les plus gros volumes de ventes sont réalisés en
direction de l’élevage laitier (3,2 Mt), des porcs à l'engraissement (3,1 Mt) et des poulets de chair (2,4 Mt).
Les élevages de porc, de volailles et de bovins représentent 88 % des ventes. Le débouché vers l’élevage
bovin est en hausse régulière depuis 1990, tiré par le secteur laitier (+1,4 %). Ces évolutions n'ont pas
permis de compenser la forte baisse des ventes en direction de l’élevage porcin (-2,3 %), vers la volaille
(-2,5 %) et vers le secteur caprin (-9,7 %).
Évolution de la production d'aliments composés en 2012/13
Source : NA – SNIA
Catégories
Bovins lait
Bovins viande
Porcs
Volailles
dont
Œufs
Volailles chair
Divers (ovins, caprins,
lapins, mash,
allaitement, …)
Total France
Production
Évolution 2013
Part du total (%)
(tonnes)
sur 2012
3280500
15,50%
1,40%
1325800
6,30%
1,50%
5318500
25,20%
-3,60%
8628400
2391300
6237100
40,80%
11,30%
29,50%
0,30%
8,40%
-2,50%
2588700
21141900
12,20%
100,00%
1,70%
-0,30%
Les prix de l’alimentation animale peuvent être abordés par la comparaison entre les prix des matières
premières (indice IPAA4) et les prix de l’alimentation animale (indice IPAMPA)1. L’étude des courbes sur la
période 2005-2012 montre que l’industrie de l’alimentation animale a amorti l’effet de les envolées des prix
des matières premières agricoles de 2008, 2010 et 2012, puisque les prix de l’alimentation animale ont
moins augmenté, et de manière décalée dans le temps (cf figure ci-après).
1
Source : FranceAgriMer
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.91Z – page 4
LES ÉCHANGES COMMERCIAUX AVEC LE RESTE DU MONDE
La balance commerciale de la France est positive en ce qui concerne les produits d’alimentation des
animaux de ferme. D’après les données du commerce extérieur 2, le solde des échanges est excédentaire de
353 millions d'euros (M€) en 2013, en hausse de 13 % par rapport à 2012, principalement du fait d’une
baisse relative des importations de tourteaux de soja en volume et en prix.
Les exportations d'aliments du bétail concernent soit des fabricants français frontaliers qui livrent des
élevages en Allemagne, Italie ou Suisse par exemple, soit des ventes de « prémix » (compléments
alimentaires, vitamines, oligo-éléments) à destination du Maghreb, de la Russie, de l’Asie et de l’Amérique
du Sud.
Le secteur de l’alimentation animale est très dépendant du tourteau de soja pour la partie protéinée de
l’alimentation. Cette dépendance est particulièrement forte en ce qui concerne les volailles. L'Union
européenne est structurellement déficitaire en protéines pour l’alimentation animale (calculées en
MRP : matières riches en protéines). Le déficit protéique de la France est plus réduit car il est compensé en
partie par la production de colza. Il atteint cependant, en 2010/11, 40 % des besoins.
Le premier fournisseur de soja de la France est le Brésil, avec les deux tiers environ de l'approvisionnement,
suivi de l’Argentine ; vient ensuite la Belgique, qui triture des graines de soja débarquées à Anvers et les
réexpédie vers l’Europe.
STRUCTURE DU SECTEUR EN FRANCE
Le secteur de la fabrication d’aliments pour animaux en France se caractérise par une place prédominante
des coopératives agricoles qui représentent 70 % du marché national. Le secteur de la fabrication d’aliments
pour animaux rassemble en 2012, 285 usines, 190 entreprises et filiales et 144 groupes. Ces chiffres sont en
baisse constante depuis plus de vingt ans ; le nombre d’entreprises (par rachat et cessation d’activité) et de
sites (par fermeture) ont été divisés par deux depuis 1988. Le rythme de la restructuration s’est cependant
atténué depuis 2001.
2
Source : douanes/SSP
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.91Z – page 5
En conséquence, la taille moyenne des entreprises et des usines augmente rapidement. Le tonnage moyen
par entreprise se situe aujourd’hui à 107 000 tonnes par an, avec cependant un écart important entre les
coopératives, plus grosses (158 000 tonnes par an) et les entreprises privées (75 000 tonnes par an) 3.
Néanmoins, le secteur est peu concentré puisque les 10 plus grosses unités réalisent moins de 30 % du
chiffre d’affaires du secteur4. Le secteur reste par ailleurs assez peu spécialisé puisque 82 % des usines
produisent pour plus d'une catégorie d'espèces animales.
La structure du prix des aliments varie d'une usine à l'autre notamment du fait de la proximité des zones
d'élevage. En moyenne les matières premières représentent 82 % du prix de l'aliment, la fabrication 6 % et
le transport 5 %.
 TENDANCES DU MARCHÉ EN EUROPE ET DANS LES AUTRES PAYS
La production mondiale d’aliments pour animaux de rente est estimée à 843 millions de tonnes en
2011 : 45 % de ce tonnage est destiné à la volaille, 24 % à l'élevage porcin et 27 % aux ruminants. L’Union
européenne, avec 155 millions de tonnes (Mt) produites en 2013, soit 0,2 % de plus qu'en 2012, représente
près d'un cinquième de la production mondiale.
Sur la période récente, la fabrication d'aliments pour les porcs a chuté également au niveau européen, la
fabrication d'aliments pour les volailles restant stable. Les conditions météorologiques ont favorisé
l'utilisation d'aliments composés pour bovins dont la production a augmenté de 2,2 %.
Avec 21 millions de tonnes, soit 14 % du total, la France est le deuxième pays producteur européen
d’aliments, derrière l’Allemagne (22,5 Mt) et devant l’Espagne (19,5 Mt), puis les Pays-Bas, l’Italie et le
Royaume-Uni autour de 14 Mt.
La production a tendance à augmenter en Allemagne (+2,3 %), notamment en aliment pour volaille et au
Royaume-Unis avec une hausse en bovin et en porc. Elle stagne, voire diminue, en France, aux Pays-Bas et
en Espagne.
 QUALITÉ, INNOVATION, NORMALISATION
LES INNOVATIONS RÉCENTES DU SECTEUR
Les professionnels sont très attentifs à la qualité sanitaire des matières premières et des produits qu’ils
fabriquent. Ainsi, la filière a mis en place un système collectif d’autocontrôle des aliments, Oqualim. Plus de
90 % des tonnages sont certifiés Oqualim et 70 % de la production participe au plan de contrôle mutualisé.
LA NORMALISATION
Il existe une commission de normalisation à l’AFNOR : « V18A, Aliments des animaux » 5.
 ORGANISMES ET ENTREPRISES DU SECTEUR
PRINCIPAUX ORGANISMES
 Coop de France Nutrition Animale :
Fédération nationale des coopératives de production et d'alimentation animales, 43 rue Sedaine, CS9115,
75538 Paris cedex 11 ; Tél. 01 44 17 57 12, Fax 01 43 29 13 22 ; www.nutritionanimale.coopdefrance.coop
 Syndicat national des industriels de la nutrition animale (S.N.I.A.)
41 bis boulevard de La Tour-Maubourg, 75007 PARIS ; Tél. : 01 44 18 63 50 ; http://www.nutritionanimale.org
 Association des Fabricants de Compléments pour l'Alimentation animale (AFCA-CIAL)
41 bis boulevard de La Tour-Maubourg ; 75007 PARIS ; Tél. : 01 47 53 64 00
3
Source : Coop de France nutrition animale, 2012
4
Source : ministère en charge de l’agriculture/SSP
5
http://www2.afnor.org/espace_normalisation/structure.aspx?commid=2036&lang=french
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.91Z – page 6
PRINCIPALES ENTREPRISES
Coopératives :
 AGRIAL ; www.agrial.com/
 LE GOUESSANT ; http://www.legouessant.com/
 ALIOUEST
 INVIVO NSA (y compris la société Evialis,
fusion en 2010) ; http://www.invivo-nsa.com/
 AXEREAL ; http://www.axereal.com/FR/
 CAVAC ; www.cavacweb.info
 COOPERL ; www.cooperl-extranet.com
 TERRENA ; www.cieterrena.fr/
 TRISKALIA ; www.triskalia.fr
 Sud-Ouest Aliment
Entreprises privées :
 EVIALIS ; www.evialis.fr/
 RAGT; www.ragtsemences.com/
 GLON/SANDERS ; www.monde-rural.com/
 INZO ; http://www.inzo-net.com/
 HUTTEPAIN/groupe LDC
 CARGILL ; http://www.cargill.fr
 PHILICOT ; http://www.philicot.fr/
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.91Z – page 7
Sous classe 10.92Z
Fabrication d'aliments pour animaux de compagnie
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
Chiffres clés 2012..........................................................................................................................2
Faits marquants.............................................................................................................................4
Présentation générale du secteur..................................................................................................4
Tendances du marché en Europe et dans les autres pays............................................................6
Qualité, innovation, normalisation..................................................................................................6
Organismes et entreprises du secteur...........................................................................................7
Cette sous-classe comprend :
✗ la fabrication d'aliments préparés pour animaux de compagnie, notamment les chiens, les chats, les
oiseaux, les poissons, etc.
✗ le traitement de déchets d'abattoir pour produire des aliments pour animaux
Cette sous-classe ne comprend pas :
✗ la production de farines de viandes (cf. 10.13A) ou de poissons destinées à l'alimentation des animaux
(cf. 10.20Z)
✗ la production de tourteaux oléagineux (cf. 10.41A)
✗ les activités produisant des sous-produits pouvant être utilisés comme aliments pour animaux sans
subir de traitement particulier, comme les oléagineux (cf. 10.41), les résidus de la minoterie (cf. 10.61)
Conjoncture défavorable pour le petfood
L’industrie française du petfood subit ces dernières années les conséquences conjuguées d’une
baisse de la population canine, des hausses du prix des matières premières, de la pression de la
distribution et des conséquences économiques de la crise sur le pouvoir d’achat.
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.92Z – page 1
 CHIFFRES CLÉS 2012
Champ : entreprises de 20 salariés et plus des divisions 10 et 11 (hors artisanat commercial 1013B, 1071B,C,D) de la
NAF rev2, DOM inclus
Sources : Insee – ESANE, LIFI, SSP - Enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie - Enquête sur
les dépenses de protection de l'environnement, traitements SSP
Principaux agrégats
Chiffre d'affaires (CA) net
Valeur pour le secteur
d'activité
Part du secteur
d'activité dans
l'ensemble des IAA
Million d'euros
%
3 382,3
2,3%
Valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges
762,0
2,7%
Valeur ajoutée au coût des facteurs
711,8
2,8%
Résultat net comptable
244,0
3,9%
Effectif salarié au 31 décembre
6 326,0
1,7%
Effectif salarié en équivalent temps plein (ETP)
5 784,1
1,7%
25,0
0,9%
Nombre d'unités légales
Indicateurs de concentration et du poids des groupes
Valeur pour le secteur
d'activité
Ensemble des IAA
% des 10% les plus contributrices au chiffre d'affaires du
secteur
72,9%
66,3%
CA des 10 plus contributrices au chiffre d'affaires du
secteur
92,4%
13,8%
Nombre d'entreprises permettant de réaliser au moins
75 % du chiffre d'affaires du secteur
4
429
% d'entreprises permettant de réaliser au moins 75 % du
chiffre d'affaires du secteur
16,0%
15,7%
Part du périmètre coopératif
En nombre d'unités
Valeur pour le secteur
d'activité
Ensemble des IAA
16,0%
15,7%
En effectifs salariés au 31 décembre
1,0%
18,8%
En valeur ajoutée y compris autres produits et autres
charges
1,7%
18,4%
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.92Z – page 2
Valeur pour le secteur
d'activité
Ratios d'analyse économique et financière
Effectif ETP / unité légale
Ensemble des IAA
231,4
124,9
Taux de valeur ajoutée (Valeur ajoutée y compris autres
produits et autres charges / chiffre d’affaires)
22,5%
18,9%
Poids des matières premières (MP) dans les charges
totales
39,1%
50,9%
Taux de marge (Excédent brut d’exploitation
ajoutée au coût des facteurs)
43,9%
34,9%
Part des frais de personnel (FP / Valeur ajoutée y compris
autres produits et autres charges)
52,4%
59,2%
Taux d’investissement (Investissement / Valeur ajoutée y
compris autres produits et autres charges)
33,7%
41,9%
Intensité capitalistique (Immobilisations / effectif salarié en
ETP) - en € par salarié ETP
386 827
242 747
Productivité apparente du travail (valeur ajoutée y compris
autres produits et autres charges / effectif salarié en ETP) en € par salarié ETP
131 740
83 322
Taux de rentabilité économique (Excédent Brut
d'Exploitation / (Immobilisations + Besoin en Fond de
Roulement)
14,7%
8,8%
Taux d'autofinancement
(Capacité d'autofinancement/
Investissements corporels hors apport)
360,2%
169,3%
Taux d'export (chiffre d'affaires à l'export / chiffre d'affaires
total)
42,0%
21,9%
Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365)
23,1 jours
50,7 jours
Délais de règlement des clients (créances clients + autres
créances) / CA x 365
51,1 jours
70,1 jours
Délais de paiement des fournisseurs (dettes fournisseurs /
(achats et charges externes) x 365)
94,0 jours
86,4 jours
Efficience des choix d'investissements (chiffre d'affaires net
/ immobilisations brutes)
151%
180%
Cycle d'exploitation de l'entreprise (BFR / chiffre d'affaires
net x 365)
-11,6 jours
47,2 jours
Capacité de remboursement des dettes (dettes financières
nettes / CAF)
74,9%
280,2%
/
valeur
Valeur pour le secteur
d'activité
Énergie / Environnement
Ensemble des IAA
Consommation énergétique (en milliers de tep)
83,1
4 929,6
Intensité énergétique (consommation énergétique / Valeur
ajoutée y compris autres produits et autres charges)
10,9
17,3
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.92Z – page 3
 FAITS MARQUANTS
●
Baisse de production d'environ 1 % en 2013, par rapport à 2012 mais chiffre d'affaires en hausse.
●
Poursuite de la chute des aliments humides.
●
Maintien des exportations à hauteur de 45 % des volumes vendus.
 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU SECTEUR
TENDANCES DU MARCHÉ FRANÇAIS
Général
En France en 2012, 48,4 % des foyers vivent avec un animal familier, ce qui représente 63 millions
d’animaux qui se répartissent de la manière suivante :
63 millions d’animaux familiers dont 35 millions de poissons
Source : enquête FACCO 2012
12%
18%
56%
4%
Chiens
Chats
Rongeurs
Oiseaux
Poissons
10%
Selon la FACCO1 qui rassemble 23 fabricants réalisant 97 % du tonnage de petfood, la production en 2013
s’est élevée à 1,91 millions de tonnes d’aliments, dont 62 % de produits secs, en baisse de 1 % par rapport
à 2012 mais sensiblement identique à 2011.
Malgré cela, le chiffre d'affaires est en progression de près de 4 % en 2013 par rapport à 2012.
Approvisionnement en matières premières
En 2013, 73 % des matières premières des aliments pour animaux familiers fabriqués en France sont
d'origine nationale, en recul de 3 % sur un an, principalement en raison de la meilleure valorisation en
alimentation humaine de matières traditionnellement non consommées par l’homme et donc utilisées dans
les formules d’aliments2.
Ventes en France
Segmentation
Si l'on additionne la production nationale et les importations (161 000 tonnes, environ 10 %), le total des
ventes s'élève à 2,1 millions de tonnes dont 60 % en France.
La part des produits secs vendus en France continue à progresser et atteint près de 70 % en volume
(60 % en 2011) dont 69 % à destination des chiens. Contrairement aux trois années précédentes, la chute
des ventes des aliments humides concerne maintenant les chats.
Les aliments pour chats (secs et humides) sont mieux valorisés (39 % du total en valeur pour 31 % des
volumes).
1
Chambre syndicale des fabricants d’aliments préparés pour animaux familiers
2
Source : FACCO
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.92Z – page 4
Depuis deux ans on assiste à une progression importante du snacking (biscuits, friandises, produits à
mâcher...) pour chiens et chats.
Les produits pour petits animaux (oiseaux, petits mammifères, poissons...) représentent moins de 3 % des
volumes du marché des aliments pour animaux et 2 % en valeur.
Lieux de vente
Circuits de distribution du petfood en 2012
Source : LSA d'après Nielsen Scantrack
2%
8%
GMS
Circuits spécialisés
28%
Hard Discount
Magasins de
proximité
62%
Le chiffre d'affaires des ventes en hyper et supermarchés s'est élevé à 1,7 milliards d’euros en 2013, en
cumul annuel mobile à fin août, soit une progression de 3,1 % par rapport à la période précédente3.
Le marché des produits secs pour chiens et chats domine en hyper et supermarchés, puisqu’il représente
55 % en valeur du total des ventes d'aliments pour animaux. Tous les secteurs progressent sauf les
aliments humides pour chiens (-5,5 %).
En volume, la progression concerne uniquement les aliments secs pour chats (+3,6 %) et les aliments pour
autres animaux (+12,6 %).
Les segments les plus dynamiques au niveau des ventes se trouvent du côté des aliments secs et des
snacks. Les biscuits, friandises et produits d’hygiène bucco-dentaires sont toujours très dynamiques et en
progression.
Répartition des ventes en GMS selon le type de produits en 2013
Source LSA
7%
29%
30%
secs pour chiens
secs pour chats
humides pour chiens
humides pour chats
pour autres animaux
8%
26%
3
Aliments
Aliments
Aliments
Aliments
Aliments
Source LSA, hors série de décembre 2013
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.92Z – page 5
LES ÉCHANGES COMMERCIAUX AVEC LE RESTE DU MONDE
L'industrie du petfood française demeure le premier exportateur de l'Union européenne de ce secteur et, en
pourcentage du chiffre d’affaires, la troisième filière exportatrice française derrière le « travail du grain
(amidons) » et les « boissons distillées (alcools) » et devant les champagnes et autres vins effervescents.
Importations et Exportations de produits finis en 2013 : quelques chiffres…
En 2013, 45 % de la production est exporté, 82 % vers l’Union européenne (UE), et le secteur a dégagé un
solde commercial positif de 583 millions d’euros en 2011, en baisse de 19 % par rapport à 2011. Les
importations sont en hausse mais ne représentent que 7 % des volumes et 15 % en valeur4.
Les principaux clients de la France sont les états de l'UE pour 54 % (Royaume-Uni, Italie, Espagne,
Belgique, Allemagne et Pays-Bas) ainsi que la Russie et le Japon pour les pays tiers.
Parmi les pays fournisseurs de la France, on note une baisse importante des importations de Pologne et,
dans une moindre mesure, d'Italie, Allemagne et Pays-Bas. En revanche, les volumes en provenance de
République tchèque, Royaume-Uni et Belgique progressent.
La France, comme les autres producteurs européens, est peu présente sur les marchés du Brésil, Mexique
ou Argentine en raison de barrières aux échanges de nature sanitaires ou techniques.
STRUCTURE DU SECTEUR EN FRANCE
En 2013, les deux leaders du marché restent Nestlé/Purina et Mars.
Depuis 2012, Continentale Nutrition (n°1 des marques de distributeurs en Europe et troisième fabricant
national), a été concerné par plusieurs restructurations :
•
En redressement judiciaire depuis 2012, il vient d’être repris par la société financière Alandia avec
un plan de restructuration en cours qui limite ses activités au petfood humide (boites de conserve,
barquettes et sachets stérilisés).
•
Le tribunal d’Agen vient d’avaliser la reprise de Villeneuve petfood (petfood en conserve), société
filiale de Continentale Nutrition, par la société allemande Deuerer (qui a également racheté fin 2013
Vitakraft, société allemande avec filiale française).
•
Enfin, la société belge United petfood a repris en 2013 les établissements de production de produits
secs (croquettes) de Continentale Nutrition Wimille (62) et Sainte Coulombe (77) et créé United
pedfood France5.
Petfood Plus (Usine de Moulins - production d’aliments secs) est en règlement judiciaire depuis fin 2012.
Le secteur est très concentré, puisque les 10 plus grosses unités réalisent près de 92 % du chiffre d’affaires
du secteur6.
 TENDANCES DU MARCHÉ EN EUROPE ET DANS LES AUTRES PAYS
Dans les pays de l’Union européenne, en 2010, il existe près de 197 millions d’animaux familiers avec une
majorité de chats (33 %) et de chiens (31 %)7.
 QUALITÉ, INNOVATION, NORMALISATION
LES SIQO
Il existe au niveau national, un cahier des charges « aliments pour animaux de compagnie » à base de
matières premières issues du mode de production biologique.
4
Source : FACCO
5
Source : FACCO
6
Source : Ministère en charge de l’agriculture/SSP
7
Source : FEDIAF, Fédération Européenne des Industries d’Aliments pour animaux Familiers.
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.92Z – page 6
LES INNOVATIONS RÉCENTES DU SECTEUR
Les investissements dans la recherche représentent 60 millions d'euros et concernent l'amélioration des
produits, la technologie et la fabrication.
Depuis 2012, les marques ont innové dans les « snacks » pour chats et chatons (développement dans les
rayons des biscuits et des friandises) avec une très forte communication mettant en avant "santé et plaisir"
pour ces produits8.
LA NORMALISATION
Il existe une commission de normalisation à l’AFNOR : « V18A, Aliments des animaux » 9.
 ORGANISMES ET ENTREPRISES DU SECTEUR
PRINCIPAUX ORGANISMES
 FACCO, Chambre Syndicale des Fabricants d’Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres
animaux familiers ;
 FEDIAF, Fédération Européenne des Industries d’Aliments pour animaux Familiers (elle représente
les associations nationales de l’industrie des aliments familiers au sein de l’Union européenne).
PRINCIPALES ENTREPRISES
 NESTLE/PURINA ; marques : Friskies, Félix, Gourmet, Purina One, Fido,
 Groupe Mars ; marques : Pedigree, Cesar, Perfect Fit, Sheba, KitetKat, Royal Canin, Whiskas,
Frolic...
 Continentale Nutrition ; marques : Hourrah, Safari, Festi, Belamy, Lascat - Lasdog, Catstar, Harvey,
Filou, Marques distributeurs
8
Source LSA
9
http://www2.afnor.org/espace_normalisation/structure.aspx?commid=2036&lang=french
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.92Z – page 7