Découvrir plusieurs versions de « La soupe au caillou »
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Découvrir plusieurs versions de « La soupe au caillou »
Découvrir plusieurs versions de « La soupe au caillou » Définition: La soupe au caillou est une soupe paysanne traditionnelle française où un caillou est ajouté pendant la cuisson. Ce mode d'élaboration a été longtemps utilisé dans la vallée de la Mozelle en amont d'Epinal. La soupe au caillou est une recette traditionnelle de la soupe paysanne qui s'adapte aux variétés de légumes du lieu, avec une base de pomme de terre, navet, carotte, poireau, plus selon la saison une poignée de pois, des haricots verts ; saler, ajouter du persil et du laurier. Du lard fumé, des saucisses, ou une poule peuvent y être ajoutés. Un caillou propre est plongé dans la casserole pendant la cuisson qui dure 3 heures. En Lorraine, un caillou de rivière est utilisé. Sa forme est importante : il est choisi biconvexe, presque plat sur une face et de forme harmonieuse. La cuisson étant maintenue à petit feu, le galet est en perpétuel mouvement et agit comme un pilon qui écrase les différents composants de la soupe, en affinant la texture et en répartissant les sucs. Littérature La soupe au caillou est un thème récurrent de la littérature populaire européenne. Il en existe de nombreuses variantes, la plus courante mettant en scène une soupe cuisinée avec un caillou. Ces multiples versions du conte populaire mettent en avant des valeurs et des thèmes universels, tels que : ➢ ➢ ➢ l'ermite, l'errant, l'étranger, rejeté par tout un village parce qu'il fait peur ; la capacité à tirer parti d'une situation difficile par la ruse (soutirer les composants d'une soupe indispensable pour se nourrir), l'absence de recours à la violence pour dépasser un obstacle ; la solidarité, la générosité, le partage avec les plus pauvres ; Cette vieille fable populaire de la " soupe de cailloux " est connue dans ses grandes lignes par de nombreuses personnes en Europe et aux États-Unis. Il en existe plusieurs versions, mais les principes sous-jacents de la préparation de la soupe de cailloux restent les mêmes<; Une jeune fille doit gagner de l'argent car ses parents sont de pauvres fermiers qui MG CPC Saint-Omer 2 ne peuvent plus nourrir trois personnes avec leur maigre récolte. Sa mère lui prépare, entre autres, du pain et du fromage pour le voyage, et la jeune fille s'en va à pied. Cependant, la ville est plus éloignée qu'elle le croyait. Plusieurs jours passent, elle est fatiguée, ses vivres s'épuisent et elle a très faim. Elle demande aux habitants des villages qu'elle traverse de lui donner quelque chose à manger, mais tous refusent de lui faire l'offrande ne serait-ce que d'un croûton de pain. En fait, les villageois ont caché leurs réserves de nourriture pour éviter qu'on les leur dérobe, car il est manifeste qu'ils ont de quoi manger, même si c'est en quantité réduite. Toutefois, ils refusent de partager ne serait-ce qu'une infime partie de ce qu'ils possèdent. Le désespoir de la jeune fille grandit. Sans nourriture, elle n'a plus la force de marcher, et elle comprend qu'elle ne parviendra jamais à rejoindre la ville si elle ne trouve pas rapidement de quoi manger. Épuisée, elle s'installe sous un arbre, au bord du chemin, à quelques encablures d'un petit village. Comme elle contemple tristement le chemin caillouteux, elle a une idée : puisque les villageois affirment qu'ils n'ont pas assez à manger pour eux-mêmes, elle leur proposera de faire de la soupe de cailloux pour tout le village. Elle leur demande de lui fournir une grande marmite, de l'eau et un endroit pour installer le foyer. Les villageois n'ont jamais entendu parler de la soupe de cailloux et se demandent comment une telle chose est possible, mais ils acceptent et lui apportent une marmite et de l'eau tout en l'aidant à allumer le feu. Elle trouve plusieurs pierres de la bonne taille et les dépose dans l'eau bouillante sous les yeux de quelques habitants. Au bout d'un moment, elle leur dit qu'il faut ajouter du sel pour réussir la soupe et un villageois en offre de son plein gré. D'autres villageois viennent regarder. Elle explique que ces genres de pierres font une soupe savoureuse, mais que des carottes lui donnent un goût excellent, et, aussitôt, des villageois apportent des carottes, puis des pommes de terre, et, par la suite, des choux et des oignons. Elle indique que si la soupe contenait du bœuf, elle serait digne de figurer à la " table d'un homme riche ". Les villageois sentent le délicieux arôme que diffuse la marmite et s'émerveillent que des cailloux puissent donner une aussi bonne soupe. Quelqu'un propose de fournir le bœuf, et, peu après, elle déclare que la soupe est prête et qu'elle conviendrait à un " homme riche ". Elle invite les villageois à partager la soupe. Ils se dépêchent d'installer des tables, de chercher des bols et des cuillères. Certains apportent du pain et du cidre. Bientôt, tout le monde est assis autour des tables et déguste un excellent repas, dont la soupe de cailloux constitue le plat principal. Tout le monde est plein de bonne volonté, et, après le repas, les villageois chantent et dansent. Ils invitent la jeune fille à rester pour la nuit. Le lendemain matin, ils lui offrent le petit déjeuner et de la nourriture pour la route. Les villageois se rassemblent pour lui dire au revoir et la remercient. L'un d'entre eux dit : " Nous n'aurons plus faim maintenant que nous savons comment faire de la soupe avec des cailloux ". La morale de l'histoire est que, si suffisamment de gens partagent leurs ressources, même si la contribution de chacun est minime, tout le monde y trouvera son compte. MG CPC Saint-Omer 2 Présentation de quelques versions Titre:Une soupe au caillou Auteur:Anaïs Vaugelade Edition: école des loisirs En une froide nuit d'hiver, un vieux loup arrive dans un village d'animaux, frappe chez la poule et la convainc de lui ouvrir : curieuse de voir un loup, et de goûter à sa soupe au caillou, elle surmonte sa peur. Ils se mettent donc à préparer la soupe au caillou, à laquelle la poule propose d'ajouter du céleri. Petit à petit, ils sont rejoints par les autres animaux, inquiets, venus s'enquérir de la poule. Chacun apporte un légume de son goût, pour obtenir finalement une délicieuse soupe qu'ils partagent, ensemble, dans la bonne humeur : quel bonheur de goûter au plaisir d'une veillée entre amis ! A la fin de la soirée, le loup s'en va après avoir repris son caillou. Les personnages • • • Le loup.: Il est vieux et n’a plus de dents, mais il fait peur à cause de tout ce qu’il représente. La poule, à la fois naïve, bavarde et curieuse. Elle occupe une place importante dans le récit, car toute l’intrique se déroule chez elle, et sa simplicité contribue à créer la bonne atmosphère qui se dégage de cette veillée. Les autres animaux, chacun avec un trait de caractère particulier, le canard vantard, le cochon à l’humour bien gras… Le récit prend la forme d’un conte philosophique. Il est porteur de valeurs universelles : la solidarité au sein d’une communauté, les préjugés envers les étrangers qu’il faut surmonter, la ruse (et donc la non violence) pour dépasser un obstacle (ici, la faim et la pauvreté du loup). MG CPC Saint-Omer 2 Titre:la soupe au caillou Auteur:Tony Bonning et Sally Hobson Edition:Milan La figure du errant prend ici la forme d'un renard. A son arrivée dans une ferme, il sollicite de la nourriture auprès des animaux, qui se montrent très hostiles à son égard. Rusé, le renard se lance dans la concoction d'une soupe au caillou… Les animaux, les uns après les autres, contribuent à enrichir la soupe. A l'issue de la dégustation finale autour de la marmite, le renard poursuit son voyage. Les personnages Les actions des personnages sont en rapport avec leur stéréotype : • Le personnage principal : le renard. IL est rusé ; ce n’est pas un animal de la ferme, mais au contraire l’ennemi redouté, et il est un voyageur. Par ces trois caractéristiques, il incarne l’étranger, l’errant qui fait peur, obligé de se tirer d’une situation difficile par la ruse. • Le mouton se montre le plus amical, clin d’oeil à sa réputation (être doux comme un mouton). • Le chien est l’animal le plus hostile au renard (visible par sa réponse « Passe ton chemin. » et son air méchant à l’arrivée du renard) ; il est le seul à ne donner aucun aliment pour la soupe. Il incarne ici le gardien le plus farouche des animaux de la ferme. L'auteur a mis l'accent sur les thématiques du rejet de l'étranger, suscité par la peur, de l'efficacité de la ruse pour renverser une situation difficile, et de la connivence qui s'est nouée entre la communauté et l'étranger. MG CPC Saint-Omer 2 Titre:la soupe au caillou Auteur:Jon J. Muth Edition: Circonflexe Trois moines chinois s'arrêtent dans un village dont les habitants, très repliés sur eux-mêmes après avoir été frappés par de terribles fléaux, n'entretiennent aucun rapport entre eux. Méfiants vis-àvis de l'étranger, ils ferment portes et fenêtres à l'arrivée des moines. Ceux-ci décident alors de mitonner une soupe aux cailloux. Intrigués par cette étrange cérémonie, les villageois, tour à tour, vont proposer qui du sel, qui du tofu ou encore des légumes. S'opère ainsi un beau partage qui finira par un vrai banquet. Les personnages • Les personnages principaux : les trois moines zens Hok, Lok et Siew. L’auteur explique, à la fin de l’album, que ce sont trois divinités du folklore chinois qui symbolisent la santé, la prospérité, le bonheur. Ils incarnent des « fripons divins » qui viennent éclairer les esprits. • La petite fille : l’auteur la qualifie « d’exceptionnelle », en ce qu’elle incarne l’ouverture vers l’étranger, elle va ramener la solidarité parmi les habitants. Le jaune de ses vêtements est l’emblème du soleil, couleur portée par les impératrices. • Les villageois, austères et hostiles autant à leurs voisins qu’à l’étranger. Le récit prend la forme d’un conte philosophique, ce qui le rapproche de la parabole littéraire de la soupe au caillou, porteuse de valeurs universelles : la pauvreté, la solidarité au sein d’une communauté et envers les étrangers, la ruse (et donc la non violence) pour dépasser un obstacle. J. J. Muth revendique ouvertement la filiation littéraire avec l’histoire traditionnelle de la soupe au caillou. Voulant pointer le fait que ce thème traverse des cultures très différentes, il a placé son propre récit en Chine. MG CPC Saint-Omer 2 Titre:la soupe au caillou Auteur:: Tony Ross Edition: flammarion jeunesse Un loup à l'allure désinvolte de truand annonce à une poule qu'il envisage de la manger avant de lui voler ses affaires. Celle-ci ne perd pas son aplomb et trouve une ruse. Elle propose de lui préparer une soupe au caillou avant de réaliser son projet. Intrigué, il accepte. N'ayant à disposition d'autre ingrédient que le caillou, elle lui propose d'aller en chercher pendant qu'il s'occupe de la vaisselle. A chaque ingrédient ajouté, il goûte la soupe, se déclare insatisfait, et la poule en profite pour lui confier une nouvelle tâche, alors qu'elle part chercher quelque chose d'autre. Le temps d'ajouter tout le nécessaire, le loup a effectué toutes les tâches ménagères, et coupé du bois pour tout l'hiver. Il finit par déguster la fameuse soupe, mais n'a plus assez faim ni assez d'énergie pour manger la poule… Les personnages • • Le personnage principal : la poule, intelligente, qui a beaucoup d’aplomb. Le second personnage : le loup, très caricatural au début, méchant et cruel, qui finit par se faire totalement berner. Le récit est du type « rira bien qui rira le dernier. » La conclusion que l’on peut en tirer est que l’intelligence et la ruse peuvent permettre de vaincre la force et la cruauté. De plus, c’est le fameux méchant, méchant loup qui est berné (inversement des fonctions habituelles). Dans cette version de la soupe au caillou, c’est la ruse qui est mise en valeur avec beaucoup d’humour. L’étude de cet album, en réseau avec les autres, permet, outre son intérêt littéraire, de mettre en valeur le stratagème. MG CPC Saint-Omer 2 Titre:la soupe au caillou Auteur:: Robert Giraud Edition: Père Castor flammarion L'aîné d'une famille de paysans pauvres décide de partir en ville chercher du travail. Après une journée de marche, épuisé et affamé, il s'arrête dans une ferme pour demander gîte et couvert. La fermière le chasse tout d'abord comme un vagabond, puis se ravise intriguée, en entendant sa proposition de préparer une soupe aux cailloux. Le jeune paysan jette quelques cailloux et du sel dans une marmite d'eau chaude, puis invite la fermière à ajouter progressivement d'autres légumes, car il souhaite que la soupe soit la meilleure possible pour elle qui y goûte pour la première fois. Celle-ci se prend au jeu et propose d'autres ingrédients de son propre chef. Finalement, ils la dégustent ensemble avec plaisir, et lui passe la nuit dans la grange. Les personnages Le personnage principal : Le jeune paysan, dévoué à sa famille qu’il souhaite aider. • Le personnage secondaire : la fermière qui vit seule, repliée sur elle-même, fait preuve d’avarice, et se méfie des étrangers. Le récit s’apparente plutôt à une farce, car la fermière reste persuadée qu’il s’agit d’une soupe économique. Elle n’a pas changé (notamment son avarice) après sa rencontre avec le jeune garçon. La soupe au caillou est une ruse employée par le jeune garçon pour déjouer son avarice. Dans cette version de la soupe au caillou, l’auteur insiste plutôt sur l’aspect ruse de la soupe au caillou. • MG CPC Saint-Omer 2 Titre:la soupe au caillou Auteur: Michel Hindenoch Edition: paroles de conteurs Un soldat qui rentre chez lui à pied demande l’hospitalité à une vieille femme, qui l’envoie promener : - Il n’y a déjà pas assez à manger pour les habitants (…) ! T’as qu’à manger de la soupe au caillou ! Dépité, le soldat s’apprête à s’en retourner, lorsqu’il baisse la tête et voit Dans cette interprétation malicieuse de "La soupe au caillou", Michel Hindenoch fait l’ éloge du partage et de la générosité. Michel Hindenoch est conteur, chanteur, musicien et plasticien, amoureux des traditions orales. Au cours de ses conteries, dans la tradition des bardes et des aèdes, il s’accompagne avec des instruments comme la cithare hongroise ou la flûte de Pan. Sa ré-écriture de la soupe aux cailloux est très proche du récit que l’on trouve dans "40 petits contes", de Margret et Rolf Rettich, édités il y a longtemps au Centurion-jeunesse, mais que l’on trouve encore en bibliothèque. La soupe au caillou Margret et Rolf Rettich, 40 petits contes, Centurion Jeunesse Il était une fois, un soldat qui rentrait chez lui après une guerre perdue. Il était tout en haillons et déguenillé. Il avait encore un long chemin à faire. Il avait mal aux pieds et son estomac criait famine, Lorsqu’il fut trop fatigué pour faire encore un seul pas, il frappa à une porte et une vieille femme avare lui ouvrit. Il lui demanda une assiettée de soupe, et elle lui cria en colère : Moi non plus je n’ai rien à manger et je mange des cailloux ! Le soldat renifla et sentit bien qu’elle venait tout juste de se servir quelque chose de bon. Alors il souleva une pierre qui était à côté de la porte et dit : Je ne demande rien d’autre qu’une soupe, faite avec ce caillou, Prête-moi une marmite et laisse-moi cuire le caillou dans ta cheminée, Je t’inviterai à partager ma soupe. La vieille était bien curieuse de goûter cette soupe. Elle permit au soldat de prendre une de ses marmites, de la remplir d’eau, d’y mettre le caillou et de la poser MG CPC Saint-Omer 2 sur le feu. Elle lui prêta même une cuillère en bois, Bientôt l’eau se mit a frémir puis à bouillir et la vapeur emplissait la cuisine, Le soldat regardait de temps en temps la marmite, il y trempait la cuillère et goûtait. Finalement il dit : Ca va être une soupe délicieuse, mais elle serait encore meilleure avec un peu de sel. Si ce n’est que cela, dit la vieille, j’ai bien du sel. Elle fouilla derrière son buffet et en tira le pot à sel, Le soldat jeta une poignée de sel dans la marmite, goûta et dit : C’est parfait, je ne pourrais l’améliorer qu’avec un peu d’orge. Si ce n’est que cela dit la vieille, j’ai de l’orge. Et elle apporta aussitôt un gros sac plein. Le soldat en versa une bonne quantité dans la soupe et laissa l’orge gonfler, puis il y trempa la cuillère, il goûta encore et dit : Elle ne pourrait être meilleure, à la rigueur, si nous y mettions du beurre, mais qui donc a encore du beurre par les temps qui courent ? Si ce n’est que cela, dit la vieille j’ai du beurre ! Et vite elle alla chercher un tonnelet dans sa chambre. Le soldat en mit un gros morceau dans la soupe. Il tourna, goûta une cuillerée et déclara : Personne n’a jamais goûté une meilleure soupe ! Il y a bien des gens qui l’amélioreraient avec des oeufs mais peu importe, puisque nous n’en n’avons pas ! Si ce n’est que cela, s’écria la vieille, j’ai des oeufs ! Et vite elle courut à l’étable et en revint avec une corbeille pleine, Le soldat cassa cinq oeufs dans la soupe et tourna vigoureusement, goûta et leva les yeux au ciel : C’est exquis, s’exclama-t-il, Nous pourrions la manger telle qu’elle est. Les fins gourmets disent pourtant, qu’elle est meilleure avec de la crème, mais puisque nous n’avons pas de crème… Si ce n’est que cela, interrompit la vielle, j’ai de la crème. Et aussitôt elle apporta une cruche pleine, que le soldat vida dans la soupe jusqu’à la dernière goutte, Puis il dit : Maintenant il ne manque plus que le sucre, Je ne dis pas que c’est obligatoire, mais un peu de sucre ferait ressortir le goût, Si ce n’est que cela dit la vieille, j’ai du sucre. Et elle tira de derrière le poêle une caisse pleine de sucre. Le soldat versa presque tout. Il fit bouillir encore la soupe et goûta une dernière fois : C’est prêt grand-mère, fais-moi la joie de partager avec moi cette misérable soupe au caillou. Bien volontiers, dit la vieille avare qui était bien aisée être invitée de quelqu’un. Et ils se régalèrent tous les deux : la vieille , toute heureuse de se faire offrir la meilleure soupe qu’elle eût jamais goûtée, le soldat, enchanté de déguster un délicieux repas à bon compte. MG CPC Saint-Omer 2 Exploitations pédagogiques ➢ Comparer les versions ➢ Choisir quelques versions, comparer les personnages principaux et en faire leur portait moral, en déduire des similitudes et des différences. Exemples Anaîs Vaugelade Le loup Il est vieux, il n'a plus de dent, il n'est pas dangereux mais il fait peur à cause de ce qu'il représente. Il est malin Tony Bonning Sally Hobson Le renard Il est rusé Tony Ross La poule Elle est rusée, intelligente, elle a beaucoup d'aplomb ➢ ➢ ➢ ➢ MG Faire de même avec les personnages secondaires. Vocabulaire: Relever les mots ou expressions se rapportant à la nourriture, la faim, la malice, le rejet de l'autre... Exemples: Le lexique culinaire : aliments, verbes d’action (éplucher, assaisonner, frémir, mijoter, goûter, se lécher les babines). Les verbes énonciatifs : dire, demander, répondre, déclarer, s’exclamer, renchérir, affirmer, murmurer, annoncer, ajouter. Expressions contenant le mot soupe: • A la soupe! • Soupe populaire • Soupe à la grimace • Soupe au lait • Gros plein de soupe • Par ici la bonne soupe • Cracher dans la soupe • Arriver comme un cheveu sur la soupe CPC Saint-Omer 2