LA CFDT DANS LA reCherChe eT L`eNSeigNemeNT Supérieur
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LA CFDT DANS LA reCherChe eT L`eNSeigNemeNT Supérieur
LA CFDT DANS la recherche et L’enseignement supérieur Ce que la CFDT défend : La CFDT défend un grand service public de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soutien du développement des connaissances, de l’insertion professionnelle et de la démocratisation de la réussite des étudiants. Pour cela, la CFDT exige de l’État qu’il assume ses responsabilités, notamment en matière de financement et de définition d’une stratégie nationale pour l’ESR. La CFDT défend un projet ambitieux pour l’ESR qui englobe l’ensemble des formations post-bac et une recherche de qualité, faisant travailler ensemble tous les acteurs d’une recherche portée aussi bien par les universités que par ses organismes publics, en lien avec le privé. Syndiquant l’ensemble des personnels, la CFDT se bat pour défendre l’intérêt général et porte un projet de société plus juste et solidaire. Ce que la CFDT veut pour l’enseignement supérieur et la recherche : Une recherche et un enseignement supérieur collaboratifs : • plutôt que de se livrer à la concurrence, développer la coopération entre établissements et coordonner l’ensemble de l’ESR à l’échelle nationale et territoriale ; • représenter démocratiquement l’ensemble des personnels dans les instances ; • revoir la répartition et les modes d’attribution des crédits alloués à l’ESR ; • rééquilibrer les financements des établissements et organismes en faveur des dotations récurrentes, afin de mettre fin à la précarité des recrutements (qu’engendre le financement sur projet) et de • • • • • leur permettre d’assurer solidement dans le temps leur équilibre financier ; investir dans des outils de recherche ; garantir des emplois et des crédits suffisants pour la maintenance et la mise en sécurité des bâtiments ; évaluer et modifier le crédit Impôt Recherche en conséquence pour notamment favoriser davantage les PMI-PME et les structures de recherche publiques (Epic, laboratoires) ; financer des mesures nouvelles afin de répondre aux ambitions affichées pour l’ESR français, et notamment par des contrats de projet État/Région ; développer la dimension internationale de l’ESR : la CFDT défend un modèle de recherche collaborative au niveau européen. La stratégie ESR française ne peut se construire comme un bastion isolé : il faut aussi l’articuler avec des politiques européennes. La CFDT, ce sont aussi des actions en direction des jeunes diplômés afin que leur insertion professionnelle soit réussie, et un travail de proximité avec les doctorants et les jeunes chercheurs. Les instances nationales Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) Le Comité technique ministériel de l’enseignement supérieur et de la recherche (CTMESR) Le Cneser assure la représentation des EPSCP (universités, grandes écoles...), des organismes de recherche (EPST, Epic), ainsi que des grands intérêts nationaux économiques et sociaux. Il compte 100 membres, dont 54 élus personnels et étudiants. Le Cneser est un organe consultatif placé auprès du ministre chargé de l’enseignement supérieur. Il donne un avis sur la politique d’enseignement supérieur et de recherche, et sur les formations (budget, ouverture d’un nouveau diplôme, création de nouveaux établissements...). Le Cneser a également une fonction disciplinaire à l’égard des enseignants-chercheurs et des étudiants. Avec 14 représentants (dont 12 élus), la CFDT est la première organisation syndicale dans cette instance. Le CTMESR se compose de 2 représentants de l’administration et de 15 représentants des personnels. Le Sgen-CFDT compte 3 élus. Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ministériel (CHSCT MESR) Le CHSCT MESR définit annuellement les orientations stratégiques en matière de politique de prévention des risques professionnels. Celles-ci découlent d’une réflexion nourrie par des rapports annuels. Le Sgen-CFDT compte 1 siège et assure la responsabilité du secrétariat du CHSCT MESR. Représentation syndicale du Cneser La CFDT obtient 12 élus (et leurs Résultats de la CFDT par collège suppléants) sur les 43 attribués CFDT FSU CGT Unsa Sud FO CFE-CGC QSF SNPTES Collège 1 - Collège A professeurs et personnels de niveau équivalents 22,29 % Collège 2 - Collège B autres enseignants chercheurs, enseignants et chercheurs 18,61 % Collège 3 - Personnel scientifique des bibliothèques 42,10 % Collège 4 - BIATSS - personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service 11,48 % Collège 5 - EPST chercheurs 26,79 % Collège 6 - EPST - ITA 27,86 % Collège 7 - EPIC 40,11 % Les établissements concernés Lycées (BTS, CPGE) Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) : • universités et instituts nationaux polytechniques • ComUE • Grands Établissements (ENS, Observatoire...) • IEP Organismes de recherche LES COMUE • Créées par la loi ESR de 2013 en remplacement des PRES, les communautés d’universités et d’établissements (ComUE) sont au nombre de 20. • Autour du CA, des instances variées, composées d’élus et de nommés, définies par des statuts adoptés par tous les établissements membres. N. B. : il existe des regroupements d’établissements qui n’ont pas la forme de ComUE : fusions, associations. Les universités • 73 universités en 2015, certaines sont en cours de fusion. • Autonomie pédagogique et scientifique, administrative et financière. • Gestion démocratique et soucieuse du respect de la pluridisciplinarité. • Composantes universitaires à part entière, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Espé) ont été créées par la loi sur l’école de 2012 pour remplacer les IUFM. Fonctionnement DES EPSCP • Gouvernance dans le cadre des responsabilités et compétences élargies (RCE) dans le domaine budgétaire, en gestion des RH et en matière immobilière. • Principe constant : élaboration et évaluation des projets tous les 5 ans (formation, établissement, recherche…). • Principe de collégialité : l’université est gouvernée par des élus. • Conseils centraux : conseil d’administration (CA), conseil académique (CAC) qui regroupe la commission de la recherche (CR) et la commission de la formation et de la vie étudiante (CFVU). • CT, CHSCT, commission paritaire d’établissement (CPE), comités et commissions ad hoc. • Instances élues dans les composantes et services. • évaluation par le Haut Conseil de l’évaluation, de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES). Pour mémoire... La réglementation relative à l’ESR a profondément évolué sur une période très courte. • 2000 : intégration dans partie législative du Code de l’éducation. • 2004 : intégration dans partie réglementaire du Code de l’éducation. • 2007 : loi « LRU » (libertés et responsabilités des universités) no 2007-1199. • 2013 : loi « ESR » no 2013-660. La loi « LRU » de 2007, dite « loi Pecresse », portait notamment sur : • la modification de la gouvernance (taille du conseil d’administration, élection et pouvoirs du président, représentants étudiants… ) ; • la mise en place du CTP, les fusions, la dévolution du patrimoine immobilier… • des responsabilités et compétences élargies ; • de nouvelles missions (orientation et insertion, construction de l’espace européen). La Loi ESR de 2013, dite « loi Fioraso » portait en particulier sur : • la modification de la gouvernance ; • l’organisation des regroupements d’établissements ; • la relation entre le ministère et les établissements (accréditations…). Contact : [email protected] http://blog.sgen.net/campus/ Sgenfb @sgencfdt