MG 1 : Facteurs influençant la composition d`un système en
Transcription
MG 1 : Facteurs influençant la composition d`un système en
MG 1 : Facteurs influençant la composition d'un système en équilibre chimiques (équilibres ioniques exclus) Introduction : Définitions système, équilibre chimique, variance Brenon-Audat. Il faut v>2 pour équilibre, sinon si on change un facteur, rupture d’équilibre. Cet équilibre peut être influencé par de nombreux facteurs qu’il est important de maîtriser pour avoir le meilleur rendement possible (industrie).On envisage la modification d’un seul paramètre, tous les autres étant maintenus constants, cette modification entraînant soit la variation de la constante d’équilibre thermodynamique (cas de T et du solvant), soit la variation du quotient réactionnel. Lors de la présentation, il faudra s’efforcer de bien mettre en évidence le fait que le système est à l’équilibre chimique, et qu’un seul paramètre a été modifié. I. Equilibre en phase gaz 1) Influence de la pression BUP 879 dec 2005 p 1173 Etude de l'équilibre entre NO2 et N2O4 MOI Phase de manip : Réaction + qualitatif, tests de la pression à la seringue Remarques: Déplacement d'équilibre, parler lois de LeChatelier. Faire calculs de variance. Ici on est à T fixé, on fait varier P. Jusitifier que seule la pression a changé si on attend suffisament longtemps. Montage tricol avec septum, ajout de HNO3 par le haut? 2) Influence de la température BUP 879 dec 2005 p 1173 Etude de l'équilibre entre NO2 et N2O4 MOI Phase de manip : qualitatif, tests des températures dans bain chaud et bain de glace. Remarques : Déplacement d'équilibre, parler des lois de Van't Hoff. Faire calculs de variance. Ici on est à P fixé, on fait varier T. Noter la relation pour exploiter au max que l'équilibre évolue dans le sens endothermique. Transition : La température intervient aussi en phase condensée II. Equilibres en phase condensées 1) Influence de la température JD 90 Synthèse d'une chalcone Phase de manip : recristallisation, CCM Remarques : Bien dire qu'ici on considère des espèces physico-chimiques Transition : On fixe mnt T et P et on fait varier paramètre de compostion de système. 2) Influence de l'ajout ou du retrait d'un constituant du système Synthèse de l'éthanoate d'isoamyle JFLM-Barbe p.86 Phase de manip : CCM, indice de réfraction, Dean-Stark Remarques : CCM (pentane/AE 80/20,révélation KMnO4), réaction catalysée, assistance électrophile de H+, méthode basée sur hétéroazéotrope entre cyclohexane et eau. dcyclo<deau donc retour cyclohexane dans le mélange réactionnel. Pour prouver présence de l'eau séparer les deux phases dans deux béchers différents et ajouter CuSo4 anhydre dans les deux, un se colore et l'autre non. (cyclohexane pas assez solvatant), donner % du catalyseur acide. 2 énantiomères n'ont pas la même odeur : récepteurs du nez. Faire la même manip sans Dean-Stark en parallèle pour pouvoir comparer le rendement. 3) Influence du solvant Blanchard p.278 et JD 12 Equilibre céto-énolique Phase de manip : Lancement, dosage colorimétrique et potentiométrique : chute de burette Remarques : Mode op du JD et solvants du Blanchard. Justifier le choix des différents solvants pour calculer la fraction énolisée. Ajout d'empois d'amidon pour mieux repérer l'équivalence. Si le temps faire plusieurs expérience concordantes par solvant. Même volume totale pour avoir même dilution pour expérience comparées. Faire aussi avec le double de solvant en gardant même quantité de réactifs pour voir influence du solvant avec dilution. Préciser que la constante d'équilibre et le quotient de réaction sont modifiés car les mélanges étudiés ne sont pas idéaux. Conclusion : Importance en industrie de maîtriser les équilibres. Aspect cinétiques à étudier également pour que les réactions soient rapides. Ammoniac, Bottin Mallet T2 MG 2 : Exemples de détermination de grandeurs standard de réaction (ΔrG°, ΔrS°, ΔrH°) Introduction : Définitions grandeurs standards de réaction, formule Brénon-Audat (cours). Les grandeurs standards sont attachées à une équation de réaction, fonctions uniquement de la température, ne dépendent pas de l'avancement et calculables à partir des tables de données thermodynamiques. On s'intéresse ici à ΔrG°, ΔrS° et ΔrH° reliées par la relation ∆rG°= -T∆rS°+ ∆rH°. Ainsi, on peut les déduire les uns des autres avec une étude de la température. Cela permet d'accéder à la constante d’équilibre car ∆rG° = -RTlnK°. (mettre les différentes relations citées au tableau) et c'est important à connaître car détermine équilibre d’une réaction, et donc en partie son rendement ! (industrie) On va voir qu’il existe une large gamme d’expériences pour les déterminer. 1) d'une réaction rédox par mesure de tension à vide (suite de 1. 2) Influence de la température sur la tension à vide de la pile Brenon-Audat p.131 Phase de manip : mise en place de la pile (béchers déjà thermostatés à une température pas traitées en préparation, on ajoute les électrodes, le pont salin et on ferme le circuit) mesurer la tension à vide et insérer point sur la droite. Remarques : Avec les concentrations utilisées, les grandeurs thermo sont sensées se rapprocher des valeurs des grandeurs standards de réaction. Comparer avec les valeurs tabulées. Mesplède p.144 Calculs d'erreurs. Transition : L'évolution de la température permet aussi de déterminer ΔrH° et ΔrS° à partir de ΔrG° lors d'un changement d'état 2) d'un changement d'état par colorimétrie et pH-métrie Enthalpie de dissolution de l’acide benzoïque Fosset p 106 Phase de manip : chute de burette, ne montrer que le suivi colorimétrique. Remarques : Faire suivi pH-métrique et colorimétrique en préparation. Attention, solubilité KCl dépend de température, bien vérifier que c’est saturé. Etalonner le pHmètre pour chaque T. Attention! On mesure ΔX, donc bien faire le lien avec ΔrX° ! I. Détermination de ΔrG° 1) d'une réaction acide/base par spectroscopie UV/visible pka du BBT JFLM p.142 + Cachau AB p.132 Phase de manip : préparation d'une solution et prise d'un spectre UV/visible Remarques: Diviser quantité d’indicateur par 2 sinon saturation de l’absorbance ! Faire calcul d'incertitudes. Discussion : lien avec ∆rG° = -RTlnK°. Pendant la prise de mesure de l'absorbance, expliquer l'intérêt des indicateurs colorés. Attention : pour mesurer un pKa, on peut simplement faire un dosage acide/base, ici c'est pédagogique pour varier les manip présentées. Si pris par le temps, pas besoin de tout le spectre mais seulement à un λ donné. Différence entre état standard et état standard de référence. Transition : une autre manière de déterminer ΔrG° est d'étudier des couples oxydant/réducteur car ΔrG°= -nFE°. 2) d'une réaction rédox par mesure de tension à vide II. Détermination de ΔrH° et ΔrS° MOI Influence de la température sur la tension à vide de la pile Brenon-Audat p.131 Phase de manip : pile pas thermostatée mais à TA, presque prête, verser les solutions dans les béchers mesurer la tension à vide et la température de la pièce. Remarques: Comparer avec valeurs théoriques avec E°, relations de Nernst. Transition : En faisant l'approximation d'Ellingham, avec mesure prise à différentes températures, on peut accéder à ΔrS° et ΔrH° à partire de ΔrG°car obtention d'une droite. Transition : Parfois on ne cherche à remonter qu'à une seule grandeur standard de réaction par étude d'un dégagement de chaleur par exemple. 3) d'une réaction acide/base par calorimétrie Dosage calorimétrique de H3PO4 Souil TP p73, Cachau AB p 190, Fosset p 83 Phase de manip : préparation de la solution et chute de burette Remarques : S’arranger dans les quantités pour avoir un Veq de 15 mL (Il faut un volume d’environ 150 mL dans le Dewar, doser avec soude environ 5M une concentration d’environ 0,20M d’acide (soit 120 mL d’eau et 30 mL d’acide 1M). Détermination de la valeur en eau du Dewar Duffait Théorie Cachau AB p.130 Conclusion : Importance des grandeurs de réaction mais il ne faut pas oublier cinétique... II. Mélange binaire liquide-vapeur MG 3 : Diagrammes binaires (solide-liquide; liquide-vapeur) 1) Tracé d'un diagramme binaire Introduction : Souvent on a affaire à des mélanges qui ont des comportements différents. On peut montrer les deux corps purs solides menthol-phénol on les met ensemble : fusion. JCE 1990 p.156 Et les propriétés du mélange notamment les conditions de changement d’états vont dépendre de la composition du mélange. Dans le cadre du montage deux composés dans deux phases. Deux cas différents : miscibilité totale dans la phase la plus condensée ou non miscibilité totale. La variance est alors v= n-k+2-φ. On va voir des exemples de tracé de diagramme et des applications. I. Mélange binaire solide-liquide 1) Tracé du diagramme binaire BUP 573 p 810 Diagramme naphtalène-naphtol Phase de manip : on sort le tube de l'huile et on commence à prendre des températures sur un tube. Remarques: Tracé par courbes d'analyse thermique, diviser les quantités par 100 et ne pas faire tous les tubes, attention à bien placer le thermomètre, si possible mettre une agitation dans le tube. Discussion : On montre la courbe attendue sur celui qui est en train de se faire, explication de la rupture de pente. On montre les courbes obtenues en préparation et obtention du diagrammes, solidus, liquidus. Sources d'erreurs : temps de réponse du thermomètre (prendre un thermocouple si possible), incertitudes sur les masses pesées, puretés des produits, agitation? Transition : ok, on est content mais à quoi ça sert? 2) Application : abaissement cryoscopique BUP 879 p.135 Diagramme acétone-chloroforme Phase de manip : prélèvement phase vapeur/phase liquide et indice de réfraction Remarques : suivre le protocole proposé par le BUP, ne pas faire avec le montage avec le robient bizarre. Incertitude sur pesée, pureté des produits et mesure de n. JD 90 Synthèse d'une chalcone MOI Phase de manip : prise d'un point de fusion. Discussion : Retour aussi sur la manip d'intro, application au salage des routes en hiver, bain eau glace? Explication abaissement cryoscopique Tf diminue, si solide pas sec, solvant qui s'évapore, une partie de l'énergie thermique est consommée et Tf augmente. Lancement de la manip du limonène. Transition : Et avec les diagrammes binaires liquide-vapeur, comment ça se passe? Transition : A nouveau, à quoi ça sert? Application avec hétéroazéotrope. 2) Hydrodistillation Chimie des odeurs et des couleurs p.207 Extraction du limonène Phase de manip : montage hydrodistillation, extraction, polarimétrie Remarques : Diviser par 2. Valeurs correctes pour polarimétrie dans le handbook. Ne pas prendre de Vigreux car hétéroazéotrope. Discussion : parler d'entraînement à vapeur : plus doux et moins de risque de dégradation. Limonène (+/-) dans tous les agrumes. Transition : Mais il n'y a pas toujours d'hététoazéotrope, dans ce cas-là utilisation de la distillation fractionnée. 3) Distillation fractionnée (peut-être ou juste montrer Vigreux) Transétherification JD 62 Phase de manip : lancement de la manip et explications Remarques : avoir un diagramme et expliqué le principe. Attention ici ce n'est pas un binaire => ouverture, diagramme pas souvent juste binaire mais avec plusieurs produits. Conclusion : Grand intérêt de l’étude de ces diagrammes binaires. Pour de nombreuses applications de séparations de produits et purification de produits. Dans la vie courante le salage des routes, antigel dans les radiateurs de voitures (eau/glycol), soudure (étain),.. Diagramme ternaire entre eau, éthanol absolu et benzène. Composé défini? MG 4 : Interactions soluté-solvant et soluté-soluté Biblio : Gershell, Atkins, Miomandre… Introduction : Gershell Définition d’une solution. BA Pris séparément, les molécules de solvant et celles de soluté peuvent interagir entre elles via des interactions qui dépendent plus ou moins de leurs structures (charge, polarité, proticité…). Lorsqu’on met un soluté dans le solvant, on remplace des interactions solvant-solvant et solutésoluté par solvant-soluté. Ces interactions peuvent être de même nature. Il faut tenir compte de ces deux types d’interaction. On va voir par énergie d’interaction croissante. Attachons-nous à décrire ces interactions intermoléculaires. ICO : pour constantes des solvants Il est important dans chacune des manipulations présentées de mettre en avant les caractéristiques du solvant et celles du soluté afin de pouvoir discuter pour chacune des manipulations des interactions soluté-solvant d’une part et soluté-soluté d’autre part. I. Interactions faibles 1) Interactions de Van der Waals Solubilité et coefficient de partage du diiode dans le DCM et l'eau -2h30- Fosset p.115 Phase de manip : extraction, dosage dans l'eau Remarques : Attention être à saturation est difficile surtout dans l’eau (cinétique lente) ! Thermostater les solutions lors de la mise à saturation. Si il fait vraiment trop chaud, remplacer DCM par toluène moins volatile… mais pas de valeurs pour comparer. Discussion : Sa solvatation dans l’eau pourrait être favorable si elle ne cassait pas le réseau de LH. Par contre, dans les solvants non ou peu polaires comme CH2Cl2, interactions de London permettent sa solvatation efficace. C’est l’idée du grand principe « like dissolve like » ! Couleur (Housecroft) : dans l’eau ou solvant donneur, formation de complexes de transfert de charge fugaces.σ* basse en énergie interagit avec NL du solvant, et monte en énergie, d’où transition π*->σ* de plus haute énergie et passage du violet-rose au jaunemarron (essentiel dans ce montage de parler de cela !!) Application : Purification par extraction liquide/liquide en chimie organique. (plutôt interaction soluté-solvant) Pb d’interaction I3- à expliquer ??? 2) Liaison hydrogène Dimérisation par liaison H -3hFosset p.383 Phase de manip : préparation solution, dosage Remarques : Boucher les erlen où l'on prépare les solutions si il fait chaud. Discussion : Dans un solvant non protique, un soluté protique peut établir des LH avec une autre molécule de soluté : ODG : supérieur aux interactions de VdW (Gerschel). Influence de la polarité du solvant sur la formation de ces oligomères (notamment son pouvoir donneur et accepteur), empêchant la dimérisation efficace de l’acide acétique (cas de l’eau). Application : CCM. Solubilisation de produit (plutôt interaction soluté-soluté) Transition : Des interactions plus fortes peuvent avoir lieu si les solutés sont chargés. II. Interactions électrostatiques 1) Interaction ion-dipôle Solvatation relative des cations alcalins -2h30- Fosset p.354 + Atkins Phase de manip : chute de burette, préparation de la solution Remarques : Thermostater à 25 °C Discussion : ODG interaction : Gerschell Kohlrausch donne accès à Λ°, puis λ°(M+), puis r (Fosset). Terme en : effet de relaxation de l’atmosphère ionique et effet électrophorétique (contrecourant). Interaction électrostatique entre les ions et les molécules d’eau. Eau diminue les interactions électrostatiques entre les ions due à la forte constante diélectrique. Application : Permet aussi de renforcer la basicité d’une base -> capture de son contreion. O-alkylation, permet de libérer la nucléophilie des alcoolates. Ou au contraire Calkylation avec solvant très peu dissociant. (plutôt interaction soluté-solvant) 2) Interactions ion-ion Mise en évience de la formation de paires d'ions -2hFosset p.374 Phase de manip : préparation solution, extraction, UV-visible Remarques : Essayer de rendre quantitatif l’extraction, ce qui veut dire solutions de même concentration et volumes mélangés égaux. Ou bien, s’il y a un excès de l’un des deux composés, mettre en évidence cet excès par un spectre UV de la phase aqueuse. Discussion : Interaction électrostatique entre les ions, influence du solvant sur cette attraction. ODG (Gerschel). Application : catalyse de transfert de charge : contre-ion à chaîne lipophile permet d’augmenter drastiquement la concentration du réactif ionique en phase organique où se trouve le substrat (exemple JD, Blanchard…). (plutôt interaction soluté-soluté) Conclusion : Ces phénomènes sont importants à considérer non seulement pour la solubilité (puis la miscibilité) de composés, leur extraction (traitement de réactions de synthèse), mais aussi quand on étudie les différentes chromatographies où les composés interagissent à la fois avec une phase mobile et stationnaire. Le monde du vivant (structures des biomolécules, reconnaissance moléculaire…) est structuré autour de ces mêmes interactions. MG 5 : Couple acide/base, constante d'acidité, influence du milieu Introduction : Il existe deux définitions pour la notion d’acide et de base, celle de Lewis : acide avec une BV basse en énergie et et base avec une HO haute en énergie et celle qui va nous intéresser ici, celle de Bronsted. Acide, espèce capable de cèder un proton et base, espèce capable de céder un proton.. Notion de base forte ou faible, stabilisation de la base. Notion d’équilibre acide base → équilibre associé à une constante d’acidité Ka définie pas la loi de Guldberg et Waage (loi d’action de masse). Utilité du Ka. Phénomène d’acido-basicité important, par ex : dans l’organisme humain où des systèmes complexes contrôlent l’acidité du sang : une faible variation même faible de cette acidité peut provoquer la mort. Le pH du sang est naturellement tamponé. I. Notion de couple acide/base 1) Détermination d'une constante d'acidité JFLM p.142 PKa du BBP Cachau AB p.132 + Daumarie p.103 Pour utiliser les constantes d'acidité, il faut connaître leur valeur qui sont tabulées. Voici une méthode de détermination d'une constante d'acidité pour l'indicateur coloré BBP. Définition d'un indicateur coloré. Phase de manip : préparation d'une solution d'un nouveau pH intermédiaire, acquisition spectre UV + insertion de point dans la droite obtenue en préparation Remarques : quantité d'indicateur coloré à diviser par 2 sinon saturation de l'absorbance. Obtention d'un point isobestique, donner valeur du pH avec une décimal, attention à ne pas commencer le spectre UV trop bas en λ car au début pas stable et pas trop explicable. Attention à copier correctement les formules semi-développées sur transparents. Transition : Connaitre pKa d’un indicateur coloré va être utile pour effectuer des dosages colorimétriques ! On va voir aussi influence sur comportement d’un couple de la valeur de son pKa. 2) Dosage d'un mélange d'acide Souil Capes p.145 Dosage de HCl et CH3COOH par NaOH MOI Selon leur pKa, les couples acido basique n'ont pas le même comportement. Il existe une échelle qui classe les couples selon la force de leur acidité. Phase de manip : dosage colorimétrique + conductivmétrique : chute de burette avec hélianthine et passage passage de la première équivalence avout de la phénolphtaléine pour voir la deuxième équivalence. En même temps, vérifier qu'on a les bonnes variations de σ. Discussion sur la courbe obtenue. On retrouve les concentrations en acides forts et faibles. Remarques : Marche très bien!! Ne pas faire le mélange trop concentré sinon trop gros volumes équivalents. (10 mL de HCl 0,5M, 10mL de CH3COOH 0,5M et diluer dans 20 mL d'eau) Les deux acides ne sont pas dosés en même temps : on dose l'acide fort en premier HCl, CH3COOH est un acide faible, justification avec axe en pKa, discuter de notions acides forts et faibles. Bain thermostaté! Transition : On a vu la notion de couple acide-base et la constante d'acidité. Quelle est l’influence du milieu sur l'acidité des couples ?... II. Influence du milieu 1) Influence de la complexation Des expériences de la famille Dosage de l'acide borique en présence de mannitol acide/base p.215 + Fosset p.73 Phase de manip : préparation d'une nouvelle solution de concentration en mannitol. Dosage par NaOH, si possible retrouver Kapp et insertion dans la droite. Remarques : Attention à erreur de signe en fin de protocole (Fosset). Pour ce montage, plutôt que de retrouver constante de formation du complexe, dire qu'on la connaît et remonter à pKa de l'acide borique avec la formule, pka qui est difficile à déterminer car saut de pH pas bien défini. Quelques compléments culturel dans les expériences de la famille acide-base. Attention acide borique : acide de Lewis, acide de Bronsted : B(OH)3H2O. Transition : et le solvant? Jusque là, expérience réalisée en milieu aqueux, comment ça se passe dans l'acide acétique? 2) Influence du solvant Brenont-Audat p.145 Fosset p.68 Dosage potentiométrique de HBr et HCl en milieu acide acétique Phase de manip : mise en place du dosage, dosage de HBr Remarques : Bien attendre 30 min avant d'utiliser les solutions pour que l'eau ait bien disparue. Tracer pH=f(V). Ne pas laisser les électrodes plongées plus de 20 min dans la solution d'acide acétique, bien rincer à l'eau après. Parler de l'évolution de l'acidité dans les acides halogénés. Expérience pas quantitative car on ne peut pas étalonner pHmètre Conclusion : Dans l’industrie : une grande quantité d’acide sulfurique produite chaque année permet par exemple de fabriquer des engrais ou des polymères. Importance de connaître le pKa en chimie organique pour choisir base pour déprotonner par exemple, Wittig, Williamson. MG 6 : Titrages Introduction : Définition titrage : IUPAC : A une solution de A qu'on veut doser, on ajoute B en quantité connue (B titrant). Quand tout A a disparu si on ajouté une quantité stoechiométrie de B où on est à l'équivalente => permet de connaître la quantité de A en solution. Titrage : sous-famille de dosage où intervient une réaction chimique. (on va en voir plusieurs au cours de ce dosage, des réactions de types A/B, rédox, précipitation, complexation. Mais également il existe différentes manières de suivre un titrage. I. Titrage colorimétrique Dosage de O2 par la méthode Winckler JFLM p.77, Porteu p.248, Cachau Phase de manip : ajout de l'acide, prise de pH, ajout de KI, dosage. Remarques: bien penser à acidifier jusqu'à pH~1 et à ne pas laisser de bulles d'air pour ne pas surestimer la concentration en O2 dissous. Rechercher tous les E° du manganèse Handbook 77th edition et Bernard-.Brusnot. Avoir diagramme E-pH complet Tec&Doc Chimie PC Méthode Winckler Diminution par 2 de la concentration en thiosulfate par rapport au JFLM pour avoir un volume équivalent ~10mL; ajout de l'indicagteur coloré juste avant l'équivalence pour ne pas fausser le dosage. Avoir une idée de l'incertitude même si la principale dans un dosage colorimétrique est de déterminer la zone de virage. Discussion : ici méthode de titrage impliquant une réaction d'oxydo-réduction II. Titrage potentiométrique Solubilité de NaCl dans l'eau et l'éthanol -2h30Daumarie p.131 Phase de manip : prélèvement de la solution saturée dans l'eau, dosage potentiométrique. Remarques : Attention aux chiffres significatifs dans l’éthanol car grosse imprécision sur Veq. Les valeurs mettent du temps à se stabiliser, donc prendre les valeurs à un temps constant après l’ajout. Connaître les moments dipolaires et les constantes diélectriques de l’éthanol et l’eau sachant qu’elles sont écrites dans le Daumarie III. Titrage conductimétrique Dosage de KCl à l’aide d’éthers couronne Fosset p 385 Phase de manip : mesure de conductimétrie, rajout de points sur la courbe Remarques : éther couronne très hygroscopique (peser rapidement), dissolution très lente et laborieuse de KCl dans le chloroforme, donc ultrasons + chauffage + s’y prendre à l’avance. Tenter la manip en dissolvant d’abord le KCl dans du méthanol, puis en ajoutant du chloroforme. Je n’ai fait que dans le méthanol, ici la seule chose qui nous intéresse c’est de montrer un titrage conductimétrique, donc pas besoin de montrer les effets de solvant. Discussion : Bien parler du fait qu’ici TOUS les points sont importants pour déterminer l’équivalence (puisqu’on veut l’intersection de 2 droites) alors que dans les 3 méthodes précédentes, c’était le point équivalent qui nous intéressait. Transition : On a vu ici trois méthodes différentes méthodes mais il faut bien comprendre qu'une technique n'est pas spécifique d'un type de réactions, on va choisir celle qui va nous permettent d'avoir la meilleure précisions sur l'équivalence. On va voir sur l'exemple d'un titrage acide-base la confrontation de 2 (ou 3^^) de ces méthodes. IV. Confrontation des méthodes de titrages Titrage de HCl et CH3COOH par NaOH suivi colorimétrique, pH-métrique et conductimétrique Souil Capes p.145 + Cachau + Daumarie p.131 Phase de manip : triateg colorimétrique + conductimétrique : chute de burette avec hélianthine et passage passage de la première équivalence ajout de la phénolphtaléine pour voir la deuxième équivalence. En même temps, vérifier qu'on a les bonnes variations de σ. Discussion sur la courbe obtenue. On retrouve les concentrations en acides forts et faibles. Remarques : Marche très bien!! Ne pas faire le mélange trop concentré sinon trop gros volumes équivalents. (10 mL de HCl 0,5M, 10mL de CH3COOH 0,5M et diluer dans 20 mL d'eau) Les deux acides ne sont pas dosés en même temps : on dose l'acide fort en premier HCl, CH3COOH est un acide faible, justification avec axe en pKa, discuter de notions acides forts et faibles. Bain thermostaté! A un moment le pH ne bouge pas trop quand on est dans la zone où acide éthanoïque joue le rôle de solution tampon. Application : dosage des acides : exemple dans la nourriture (pH de l'estomac : pH=3 après le repas : sécrétion de sucres gastrique) Discussion : en quoi titrage pH-métrique est de la potentiométrie. Conclusion : Bilan, on peut voir d’autres méthodes de titrage non abordées ici : titrage par potentiométrie à courant imposé, par coulométrie (génération électrochimique in situ de l’espèce titrante). Très utilisé en contrôle qualité. En chimie organique, on préfère souvent des méthodes non destructives (RMN, UV) qui sont des dosages. effet, sur la bouteille de Badoit, on voit qu’il y aussi des ions chlorures ! MG 7 : Techniques électrochimiques d'analyse : méthode potentiométrique II. Détermination de grandeurs thermodynamiques Dosage d’un mélange d’halogénure ntroduction : Particulièrement intéressant de connaître la concentration d’un composé en solution. Question de pollution, contrôles des taux règlementés de certaines espèces etc. Il existe de nombreuses méthodes pour doser des solutés. Des techniques électrochimiques peuvent être utilisées pour cela. La détermination du potentiel de la solution va nous permettre de remonter la concentration d’espèce en solution, le suivi E=f(V) est plus précis que les dosages colorimétriques. Fil conducteur comment doser les ions fluroures contenue dans une eau de badoit ? On commence par montrer une nouvelle technique : la potentiométrie qui a l’avantage que même sans couleur on peut connaître la concentration d’un ion . I. Titrages potentiométriques concentration d’analytes : détermination de la Fosset p. 298 (+ Sarrazin p.83 + Miomandre) Méthodes potentiométriques : dosage du fer par l’ion KMnO4- Phase de manip : Dosage à courant nul, montage à deux électrodes indicatrices, préparation solution, dosage à intensité imposée. Vérification de la cohérence avec colorimétrie. Remarques: Utiliser une solution fraichement préparée . Equivalence mise en évidence par deux méthodes : potentiométrie à courant nul à une électrode indicatrice et potentiométrie à courant imposé. -A courant nul : 2électrodes : ind=Pt et ref=ECS -A courant nul : 2électrodes ind=Pt et graphite -A courant imposé : 2 électrodes ind : 2 Pt, 1microA ; avec agitation constante afin d’avoir une couche de diffusion constante. Choisir la fonction géné de courant du potentiomètre pour avoir de plus belles courbes.. Au début c’est un potentiel mixte donc c’est normal qu’il varie d’une fois sur l’autre. Justifier l’allure des courbes de dosages avec des courbes I-E : faire buller N2, électrode tournante Pt, ECS, contre électrode Pt et garder les conditions du dosage. Calcul d’incertitudes ! Fin de réaction : qd la coloration du permanganate persiste. Comparer la précision avec le dosage potentiométrique ? Calculs d'erreur. Attention aux chiffres significatifs. Transition : Et pour F- ? Il faudrait trouver une réaction ou F- apparaît. On sait que les halogènes forment un précipité avec Ag+. Peut-on doser un mélange d’halogène ? En JFLM p 85 (mode op) Brenon Audat p 265(calculs) Phase de manip : protection électrode de référence, dosage du mélange AgCl, AgI, détermination de Ks et E° + incertitudes ! Remarques : - L’électrode d’argent doit être impérativement propre => nettoyer avec HNO 3 (autre méthode : électrolyse) ! - Il faut connaître les concentrations pour déterminer les grandeurs thermodynamiques et donc NE PAS ajouter une quantité d'eau inconnue. - Mettre en évidence le point anguleux. - Ecart avec valeurs tabulées : température, force ionique trop forte pour assimiler activités et concentrations. - La méthode des tangentes n'est pas pas valable en théorie pour le premier saut, car l'équivalence n'est pas au milieu du saut, mais plutôt au début. Le potentiel 'saute' de la valeur fixée à l'équivalence par l'équilibre Ag+ + I- -> AgI(s). L'ajout d'une goutte d'ions argent provoque la précipitation de AgCl(s), et une variation de potentiel puisqu'il y a maintenant deux équilibres. Du coup, à quasiment la même abscisse, il y a le saut de potentiel lié à l'équivalence de la première réaction de dosage, et le saut de potentiel lié à l'apparition du deuxième précipité. La méthode des tangentes n'est donc pas valable. En pratique, le saut est bien vertical donc ça vous donnera quand même la bonne valeur de l'équivalence. - En théorie il y a un point anguleux au moment de la précipitation de AgCl(s), mais c'est quasi impossible de l'observer expérimentalement : il faut une précision immense pour pouvoir voir ce changement brusque de pente. Transition : mais AgF est soluble dans l’eau donc il n’y aura pas consommation de F- par précipitation ! Il existe des électrodes particulières qui permettent de connaître la concentration d’une seule espèce. Ce sont des électrodes spécifiques. Comment fonctionnent- elle ? Construction de l’électrode en verre son E dépend uniquement de la concentration en H+ III. Electrodes spécifiques 1) Aux protons Fosset p.257 Electrode à hydroquinone MOI Phase de manip : préparation solution tampon, vérification avec papier pH, mesure de ddp, report de point sur droite. Remarques : Solution tampon à différents pH, courbe d’étalonnage pour l’électrode à quinone ; mesure pH d’une eau distillée et comparer à valeur donnée par pH-mètre. Pas vraiment une électrode mais permet d'expliquer le principe d'un électrode spécifique. 2) Aux fluorures Electrode à fluorures BUP 664 p.1059 Phase de manip : Mesure pour étalon, mesure eau badoit Remarques : - Méthode d’étalonnage (décrite dans le BUP) : bien faire dilution avec une solution de NACl 1M car il faut fixer la force ionique. Même chose : ajouter NaCl(s) à l’eau de badoit avant de mesurer. Pb avec la méthode car pour l’eau de Badoit on n’est plus dans le domaine de linéarités de la courbe d’étalonnage => ajouter volontairement un peu de F - en quantité connue ???? - Méthode des ajouts dosés (à connaitre !) : pas de référence => voir TP L3, manuel référence de l’électrode et skoog Facile à mettre en place et marche très bien : 50mL d’eau et ajout n fois de 20 microL de NaF à 0.1M. Erreurs dues à : force ionique variant au cours de la méthode des ajouts dosés, imprécision sur la lecture de ΔE. * Constitution L’électrode à fluorures est une électrode à membrane, constituée par un monocristal de fluorure de lanthane LaF3, la solution interne d’activité constante étant une solution de fluorures, l’élément de référence interne du type Ag/AgCl. La différence de concentration entre l'intérieur et l'extérieur de la membrane crée une ddp qui est reliée directement à la différence de concentration. Vérifiez que vous avez besoin de brancher une référence, ce genre d'électrode peut être combinée (avec une électrode de référence interne incluse) comme pour certaines électrodes de verre *Réponse de l’électrode : aux faibles concentrations, la relation linéaire n’est plus applicable, la solubilité intrinsèque du cristal de LaF3 n’étant plus négligeable devant la molarité des ions F- introduits. On veillera à ne pas travailler en milieu basique, les ions HO- pouvant entrer en compétition avec les ions F. Je n'ai rien trouvé par rapport à sa sensibilité aux autres ions halogénures donc l'utilisation de NaCl ne devrait a priori pas poser de problème. * Expérience On maintient la force ionique constante grâce à une solution de NaCl molaire. Dans ce cas, la différence de potentiel est une fonction linéaire de pF. *Attention aux fluorures, dangereux car complexants du calcium. Conclusion : Large utilisation de l’électrode de verre. Technique ampérométrique aussi exploitée pour doser une espèce + polarographie. MG 8 : Piles électrochimiques; accumulateurs dans une résistance => courant diminue : la pile est morte =(. Remarque : Mettre l'agar-agar en dernier. Discussion : avantage par rapport à pile Daniell (dépolarisation, pas liquide…). Utilisation dans le commerce. Comparer avec une pile ouverte ! OU ne discuter que de la pile ouverte si pas le temps ? … Biblio : Miomandre, Actualité chimique mars 2009 (piles à combustibles), BUP 663 ; JFLM Transition : Problème : ce n’est pas rechargeable… Introduction : II. Les accumulateurs But délivrer un courant électrique dans un circuit extérieur. Réactions mises en jeu : oxydoréduction. Transformation de l'énergie chimique en énergie électrique. Pile : stock de réactifs chimiques. A jeter une fois que la pile ne délivre plus de courant.Transformation spontannée. Accumulateur : stock de réactifs chimiques. Fonctionne comme une pile, mais les réactions sont renversables et permettent la recharge du dispositif. Historiquement apparition des piles avec Galvani et Volta (empilement=>pile). Aujourd’hui 600 millions de piles par an. Utilité : tous les dispositifs mobiles qui fonctionnent à l'électricité. I. Piles électrochimiques : présentation 1) La pile Daniell Caractéristique de la pile Daniell – 1h - JFLM p.189, Sarrazin p.283 Phase de manip : Montage de la pile. Prise d'un nouveau point et placement sur la caractéristiques Remarques: en préparation, tracé des courbes i-E (montages à 3 éltrodes avec voltamaster, v=20 mV/s) ou utiliser le montage du Sarrazin p.283. Cette pile n'est pas rechargeable car le potentiel standard du couple Zn2+/Zn est trop bas (on réduirait l'eau en H2 avant) Discussion : Mise en évidence des 2 demi-cellules électrochimiques. Nécessité de séparer les 2 systèmes électrochimiques. Nécessité du pont salin (+ caractéristiques de celui-ci). => induit une chute ohmique Rappel sur la notation conventionnelle d'une pile. Rappel de la loi de Nernst. Courbes iE => sens du courant. On voit qu’il faut prendre en compte la cinétique (et pas seulement la thermo). Définition de l'anode et de la cathode. Transition : Mais ce n'est pas ce qui est utilisé car liquide. 2) Pile Leclanché Pile Leclanché Brenon Audat p.219 + JFLM pour infos Phase de manip : Mesure de E de la pile faite en préparation, montrer la pile qui débite Accumulateur au plomb Sarrazin p.281 + JFLM p.201 Cachau + Porteu de Buchère pour cbes iE. – 2h – Phase de manip : lancement d’un cycle de charge et décharge. Décharge dans une ampoule ?? Remarques : en préparation : acquisition de E en fonction du temps avec synchronie : faire plusieurs cycles de charge et décharge. Regarder Irecharge et Idécharge. Calcul de rendement. Montage : Partir du montage du Sarrazin (pour l’acquisition synchronie) et modifier ac le JFLM (pour avoir les intensités) Rajouter un interrupteur pour basculer entre le circuit de charge et de décharge. Dans le circuit de charge : générateur, électrodes de Pb, ampèremètre, résistance (environ 40 ohm d’après JFLM). Dans le circuit de décharge : cellule, résistance variable, ampèremètre. Ajuster éventuellement la R pour que idécharge soit environ constante. Tension lors de la charge de 2V. Il faut que la tension imposée par le générateur pour faire l'électrolyse soit > 2V. /!\ il rest pour chaque partie métallique une polarisation rémanente ! Donc ne pas faire les branchements au hasard ! Le 1er cycle n’est pas idem que les suivants… Un accumulateur au plomb : 2V. Dans une voiture, 6 mis en parralèle => 12V. Accumulateur intéressant, car fém grande (2V) et échange de 2 équivalents d'électrons => accumulateur puissant. Li-ion pas assez puissant pour faire démarrer le moteur d'une voiture. Transition : on peut utiliser ces différents générateurs pour remonter à des grandeurs thermo. III. Détermination de grandeurs thermodynamiques 1) Détermination du pKs de AgCl MOI Pile de concentration – 30min– Brenon Audat p 129 (+ Bernard et Busnot) Phase de manip : Montage de la pile (prélèvement à la pipette…) 2) Influence de T, détermination de grandeur de réaction Influence de T – 2h – Brenon Audat p 130 Phase de manip : mise en place de la pile (béchers déjà thermostatés à une température pas traitées en préparation, on ajoute les électrodes, le pont salin et on ferme le circuit) mesurer la tension à vide et insérer point sur la droite. Remarques : En préparation : Mesure de la tension à vide pour plusieurs températures. Tracé de e = f(T). En déduire l'enthalpie de réaction et l'entropie de réaction par linéarisation. Grande importance de l'état de surface de l'électrode ! Le potentiel standard d'oxydoréduction d'un couple varie avec T (et uniquement avec T!) ΔrG = -nFe (e = fém) pour une équation bilan ΔrĞ = -nFE pour une demi équation Ox + ne- = Réd. Valeurs tabulées : ΔfH° et Sm° En général : ΔrH° ≈ ΔrH , mais ΔrS° ≠ ΔrS (varie beaucoup suivant les conditions opératoires). On prend des complexes de Fe car Fe2+ s'oxyde spontanément en Fe3+ au contact de l'air. La pile n’est pas à l’équilibre mais chaque demi-pile l’est. Comparer avec les valeurs tabulées Mesplède manip p.144. Calculs d'erreurs. Avec les concentra-tions utilisées, les grandeurs thermo sont sensées se rapprocher des valeurs des grandeurs stan-dards de réaction. Conclusion : Bilan. Ouverture sur les piles à combustibles (Actu chimique) MANIP de conclusion : pile à combustible Réalisation de l'électrolyse de l'eau (les gaz produits sont stockés). Puis branchement du générateur sur un petit moteur pour illustrer la décharge. MG 9 : Electrolyse, courbes intensité-potentiel; réactions aux électrodes Introduction : Précédemment on a vu les piles qui mettaient en jeu des réactions redox spontanées, aujourd’hui on va s’intéresser au processus inverse c’est-à-dire à l’électrolyse. Les électrolyses vont être très utiles dans de nombreux domaines industriels tels que la protection contre la corrosion ou l’obtention de certain métaux. Lors d’une électrolyse on va imposer une tension et l’objet de ce montage va être aussi de avoir comment choisir la valeur de cette tension, quelles électrodes choisir…bref, les paramètres qui pilotent une électrolyse ! I. Principe de l'électrolyse Electrolyse de l'eau – 30 min – TP L3 + Cachau p.249 Phase de manip : lancement de l’électrolyse Remarques: On peut caractériser les gaz formés éventuellement… Bien insister sur la limite thermo/cinétique : comme explication, proposer chute ohmique mais dire que c’est pas la seule raison et que l’on verra les vraies raisons plus tard. Utiliser KNO3 pour l’électrolyte support. Attention les E° sont donnés à pH=0. Parler de domaine d’électroactivité. Attention, le protocole est adapté! Dans deux bechers reliés par un pont salin introduire de l’eau (environ 40 mL pour pouvoir plonger les electrodes en Pt) et un électrolyte support (privilégier KNO3 au KCL car on risque de former du dichlore sinon E° Cl2/Cl- =1, 36V). Mettre de la phénolphtaléine dans le bécher où il y a réduction (se colore en rose au niveau de l’electrode>formation de HO-) du BBT de l’autre côté (coloration pour la formation de H+) ! Discussion : Réactions aux électrodes mises en évidence avec IC, dégagement gazeux. Sert à faire l'eau deutéré (lourde) parler du procédé chlore-soude. Transition : limite thermo/cinétique. Indispensable de s’appuyer sur l’utilisation de courbe i/E donc. Faire spitch sur la correspondance entre i et la cinétique. II. Courbes intensité-potentiel 1) Notion de surtension Cachau + Brénon-Audat p.189 (apprendre par coeur cf TP L3) rendre les manip + reproductibles) + tracer de la courbes iE de l’eau de la manip précédente pour expliquer. Montage : acide sulfurique 0, 5 molaire, Anode en Pt, cathode en Pt, Cu, Pb, Zn, Fe ou C. Commencer par imposer i=-5mV puis prendre une mesure de i toute les 30 s environ : il ne faut pas trop attendre ! * Il faut bien prendre les mesures point par point (imposer I et lire le potentiel correspondant (ouvrir une nouvelle séquence File> New sequence, pour pouvoir accéder à l’onglet où figure la méthode Visual IFV, une fenêtre s’ouvre et on peut fixer i ) et pas essayer de tracer la courbe en direct. *Attention le calcul des surtensions doit prendre en compte Nernst et décalage par rapport à ECS ! *Si le temps on regarde également l’influence de l’électrolyte support (et donc du pH : prendre NaOH 1M) Discussion : *On regarde l’influence des électrodes sur la réduction de H+ en H2. Faire de la chimie ici, interpréter la notion de surtension avec les mains : Pt pas de surtension car Pt catalyseur et ici catalyse la réaction de réduction de l’eau ! *La surtension est une grandeur cinétique elle s’explique par l’occupation et l’encadrement des sites favorables à la réduction de H+ en H2. Le facteur cinétique limitant est le départ de H2 (l’arrivée de H+ est indépendante du métal). *Explication de la manip précédente. 2) Couple rapide et lent Système rapide/lent – 1h – MOI Sarrazin p 227 Méthode : Montage à trois électrodes voltalab, ne faire que le couple rapide Phase de manip : montage et tracé de courbe i-E pour couple rapide On trace pour une large gamme de potentiel pour observer limitation du transport de matière, transfert de charge, mur du solvant … Discussion ; *Profiter de cette partie pour montrer l’interêt des courbes I E et ce qu’on peut en extraire (poten-tiel de demi vague = E° , hauteur des paliers liée aux concentrations, réaction spontanée ou pas, explique le fait qu’on doivent imposer des tension plus grande que ce que prévoit la thermo, parler de TC ou TE limitant et influence sur l’allure de la courbe… évoquer Butler volmer) *Dire que couple de l’eau lent et que celui qu’on trace est rapide. -1h- Phase de manip : relever de qq points et report sur la courbe Remarques : surtension (éventuellement mettre une i=-5mA pdt 5 min au début pour Transition : on a vu la notion de domaine d’électroactivité avec électrolyse de l’eau et notion de surtension. On va voir maintenant qu’il existe différents comportements redox, application des courbes I-E pour réaliser des dosages. III. Applications 1) En chimie analytique : dosage Dosage de FeII par le permanganate -1h30Fosset p.298 Phase de manip : préparation solution. Acquisition courbe i/E avec volta lab. Remarques : Dosage de FeII par MnO4-. Attention MnO4- est un couple lent !! On fait un dosage potentiométrique en fixant l’intensité à 5 microampère et en regardant l’évolution de la DDP en fonction de V (montage à deux électrodes), et on enregistre les courbes i/E pour x=0, x=0,5 et x=1. Dosage plus classique avec Cerium…mais plus toxique aussi ! Comment prévoir que KMnO4/MnO2 est un couple lent ? Plusieurs DO d’écart, on change le nombre d’oxygène, on rompt des liaisons et finalement propriétés de solvatations différentes ! Transition : utilisation en industrie pour obtenir certains métaux comme le cobalt ! 2) Electrodéposition du cobalt Electrodéposition du Co -2hGrüber Phase de manip : lancement de l’électrolyse Remarques : Electrodéposition de Co sur une plaque de cuivre. Calcul d’un rendement faradique. Intérêt : mimer l'obtention du cobalt en industrie. Ou Anodisation Al -2hSarrazin et Cachau Redox Phase de manip : lancement de l’électrolyse, dépôt de colorant Remarques : faire avec une trace de doigt ou graisse pour montrer que pas de dépôt. Conclusion : Courbes i/E trop cool. On a vu technique d’electrolyse où on force des reactions tout en controlant la nature des réactions aux electrodes(applications en industrie : protection des métaux , synthese electrochimiques …), tout ceci grace au tracé et à l’interpretation des courbes I/E. Celles-ci nous informent a la fois sur la thermodynamique des systemes electrochimiques et la cinetiques des réactions mises en jeu d’où leur importance. Utilisation en industrie ave procédé chlore soude. Obtention de métaux à très grande échelle comme Zn. MG 10 : Méthodes non stationnaires en électrochimie : chronoampérométrie et voltampérométrie sur électrode Introduction : 3 types de transport en solution : migration, convection, diffusion. On se place dans certaines conditions : – pas d'agitation pour ne pas avoir de convection forcée ainsi il ne reste que la convection naturelle qui est négligeable – on met un électrolye support dans la solution pour pouvoir faciliter le passage du courant et pouvoir négliger le phénomène de migration. On ne pend donc en compte plus que la diffusion : principal type de transport pour les espèces d'intérêt, l'épaisseur de la couche de diffusion n'est pas fixe et dépend du temps! (Revenir sur l'évolution de δ tout au long du montage) Lancer la dernière manip (synthèse du polymère) avec juste explication du montage à trois électrodes. I. Principe et comparaison Problème de définition du potentiel en solution non aqueuse (surtout pour faire des comparaisons entre solvants) Il existe des systèmes dont le potentiel varie très peud'un solvant à l'autre : grand rayon, faible charge, couple rapide, peu de changement géométrique entre réducteur et oxydant, réducteur et oxydant solubles et stables dans de nombreux solvants. Ces sytèmes sonstituent des références selon Strehlow. On va s'intéresser au ferrocène 1) Voltampérométrie cyclique Etude du ferrocène dans différents solvants – 1h30 – BUP n°899 p.23 Phase de manip : préparation solution, dégazage, acquisition. Remarques: Ne faire les manip que pour trois solvants. Ferrocène : solution jaune : transition d-d dans le métal. Discussion : Ici, on va s’intéresser à la réponse en courant du système suite à l’imposition d’une rampe de potentiel en fonction du temps et à vitesse imposée. Détermination du coefficient de diffusion dans différents solvants. On vérifie qu'il s'agit bien d'un couple rapide : cinétiqque grande par rapport à la vitesse de diffusion. Ici régime statio, donc [C] dépends du temps et de la distance à l’électrode. - néglige courants de migration et convection car présence électrolyte support. => on s’intéresse un uniquement au courant de diffusion. - Vérifier que le couple est bien un système rapide est réversible (transfert électronique rapide) car Δ(E1/2)=59/n mV -détermination du coefficient de diffusion à partir de la loi de Randles Sevcik (Ipic=f(v0,5)). Transition : On peut réaliser la même étude mais avec une autre technique : chronoampérométrie. 2) Chronoampérométrie Etude du ferrocène dans différents solvants – 1h30 – BUP n°899 p.23 Phase de manip : préparation solution? acquisition + analyse des résultats Remarques: Ne faire les manip que pour trois solvants. Discussion : Ici, on va s’intéresser à la réponse en courant du système suite à l’imposition d’un saut de potentiel en fonction du temps Détermination du coefficient de diffusion dans différents solvants. On vérifie qu'il s'agit bien d'un couple rapide. Utilisation de la loi de Cottrell (issu de la résolution de la loi de fick (x, t) via transformée de Laplace). => Tracer I=f(t1/2) et déterminer D - loi valable temps qu’approximation linéaire de la droite justifiée.(fenêtre de temps à déterminer). - à t<5 ms, courant de charge affecte le courant du à la réaction électrochimique. (Courant capacitif augmente avec l’amplitude du saut de potentiel et décroît rapidement avec temps I=dq/dt). - à t trop grand, on à la convection naturelle qui devient non négligeable (solution non infinie donc δ devient similaire à dbécher) devant le phénomène de diffusion puisque (si δ augmente, Idiff diminue ) - On utilise des solvants peu dissociant, donc σ (conductivité molaire ionique faible). faible. 2impacts : 1) R=l/(σS), entraine une chute ohmique élevée qui diminue la valeur de E1/2 car U est imposée (U= fem-RI). E1/2 n’est plus une constante avec la vitesse de balayage! 2) σ est faible, or σ est proportionnelle à la mobilité électrochimique et D est proportionnelle à μ. Transition : Méthodes qui permettent de caractériser c'est cool! Mais elles permettent aussi de pousser l'étude encore plus loin. II. Applications 1) Etude mécanistique Etude d’un système irréversible : la thyronine -1hJCE 1983 p.707 Phase de manip : préparation de solution + lancement de cycle. Remarques : demander les produits intermédiaires (tyrosine, benzoquinone et hydroquinone) Discussion : Ici, nous allons nous intéresser à l’oxydation d’un antibiotique, la thyronine. Cela va nous permettre de valider les différentes étapes du mécanisme postulé dans la littérature. On voit ici que la prise de 2 cycles à la suite ne vont pas donner les même pics => on à un système irréversible donc chaque pic correspond à une espèce oxydée ou réduite qui va intervenir au sein de la réaction chimique. Discussion sur le mécansime. 2) Synthèse d'un polymère Synthèse électrochimique d’un polymère – 1h30 – Bup 830 p193 Phase de manip : prise des voltampérogrammes. + Miomandre Remarques : Principe : Synthèse d’un polymère conducteur et dopage de ce polymère. La croissance du polymère se voit facilement et en direct grâce à la volta cyclique, car apparition de pics dont la taille augmente avec l’augmentation de la concentration au niveau de l’électrode (le polymère se dépose dessus !)… et les micelles la dedans ? Servent à solubilisé le monomère et à la transporter jusqu’à l’électrode. On peut penser que le monomère est solvaté à l’intérieur de la micelle, dans la partie plutôt apolaire/hydrphobe ! Cette fois ci, passer la cmc, les micelles sont thermodynamiquement stables (pour une température donnée) !! En préparation, faire un essai sans le surfactant ! Le polymère se dépose sur l’électrode de travail qui est une électrode de platine (plane) et non sur l’électrode auxiliaireen graphite (surtension grande surface grande donc intensité surfacique petite donc pas de réaction… Conclusion : Comme on l’a vu au cours de ce montage, l’électrochimie en régime non stationnaire requiert l’utilisation de d’équations complexes. Il est néanmoins possible d’exploiter les voltampérogrammes de façon aisés pour confirmer des étapes de mécanismes ou déterminer des paramètres physico-chimique de composés dans différents solvants. Ces méthodes sont donc toujours d’actualité actuellement. MG 11 : Méthodes stationnaires en électrochimie : polarographie et voltampérométrie sur électrode tournante IMPASSE !!! Désolée.... MG 12 : Diagrammes potentiel-pH et potentiel-pL concentration de tracé bien plus faible. On peut ainsi évoquer les domaines d’immunité, de passivation et de corrosion. Transition : Application des diagrammes E-pH en chimie analytique Introduction : Diagramme de prédominance des acides/bases et complexes montrent l’importance du pH et de pL mais ces espèces peuvent aussi intervenir dans des réactions redox. D’où dépendance en potentiel. Intéressant de tracer diagrammes pour voir influence de ces deux paramètres . Intérêt : permet de voir l'existence ou la prédominance d'espèce, intéressant d'un point de vue industriel de connaître les espèces qu'on a dans le milieu. Grâce à ces diagrammes on peut prévoir la thermodynamique. Attention quand on trace un tel diagramme, on fixe concentration = activité. On va parler de diagrammes simplifiés où on ne prend pas en compte toutes les espèces. Les diagrammes sont construits à partir de grandeurs thermodynamiques après avoir fixé un certain nombre de convention entre autre la concentration de tracé comme on va le voir tout de suite. HP I. Diagramme potentiel-pH 1) Tracé du diagramme pour le fer Sarrazin p.118 + Diagramme E-pH du fer MOI + Cachau RO p.232 + Porteu p.185 Phase de manip : zéro burette, prise d'un point, retrouver E° et pente de la frontière. Remarques: Bottin-Mallet pour E°. Calculs E° et pente frontière T&D PC p.699, superposer diagramme de l'eau, parler des conventions de tracé et domaine de passivité, de corrosion, d'immunité. Faire le diagramme pour deux concentrations en fer différentes. Grüber p.175 et T&D PC p.701. Attention à bien faire une solution équimolaire, dissolution difficile mais ça marche quand même! Y aller goutte à goutte pour ne pas louper des points. Comme le couple Fe(III)/Fe(II) est un couple rapide sur le platine en milieu acide, on peut ici tenter de retrouver les droites frontières en précisant les conventions à la frontière. En effet, le potentiel pris par l’électrode de platine qui plonge dans la solution correspond au potentiel d’équilibre du couple rédox, potentiel donné par la loi de Nernst. Peu de manipulations de tracé s’avère possible (on connaît : couple Ag(I)/Ag ou quinone, hydroquinone sur platine. Justifier le choix de notre concentration de tracé. On ne peut pas tracer la partie relative au couple Fe(II)/Fe(0) car c’est un couple lent. Ecarts observés avec la théorie peuvent être dus entre autres à la complexation par les sulfates, à la température de la manipulation (pente), à l’assimilation activité et concentration. Il faut l’interpréter en superposant les droites de l’eau et en rappelant les conventions à la frontière pour les frontières gaz/soluté. Il faut conclure en disant par exemple que si on veut s’intéresser à des phénomènes de corrosion, on utilisera un diagramme simplifié faisant intervenir les oxydes et non les hydroxydes et pour une 2) Application JFLM p.77 +Porteu Buchère p. 248+ T&D PC p.719 Dosage de O2 par la méthode Winckler Phase de manip : ajout de l'acide, vérif pH, ajout de KI, dosage Remarques : Superposition de tous les diagrammes pour pouvoir expliquer ce qui se passe Porteu Buchère p.248+ T&D PC p.719. Pour le dosage on peut s’assurer qu’on était bien en excès de KI en rajoutant une pointe de spatule de KI à la solution de diiode qu’on titre en retour et ce quand le volume équivalent paraît atteint. Préciser la relation entre les concentrations du diiode et de I- à la frontière. Attention Mn(III) : oxyde mixte Bien qu’à priori envisageable, le dosage direct du dioxygène par les ions iodures ne peut être réalisé en raison de la lenteur de réaction et parce qu’il ne serait pas possible dans ce cas d’empêcher l’entrée d’air au cours du dosage ni de détecter simplement l’équivalence . Le dosage d’une eau du robinet traité au chlore peut être faussée en raison de l’oxydation des ions iodures par les composés chlorés oxydants contenu dans l’eau, le diiode alors formé étant également dosé. Transition : On a étudié l’échange de protons, maintenant on va étudier l’échange de ligands. En effet les ligands aussi influent sur les potentiels d'oxydo-réductions. II. Diagramme potentiel-pL 1) Tracé du diagramme E-pNH3 pour Ag(NH3)2+/Ag Fosset p.149 Diagramme E-pNH3 Phase de manip : Dilution solution, prise de points Remarques : La connaissance précise du volume de solution dans le bécher permet le calcul de la concentration en ammoniaque puis le calcul de pNH3. Une erreur de 0,05 unité de pNH3 correspond à une erreur relative de 10 % sur la valeur de [NH3], cela justifie pleinement le fait que l’on puisse négliger l’ammoniaque ayant servi à complexer le cation métallique. Il ne faut pas se contenter du tracé, il faut exploiter complètement le diagramme obtenu. Transition : Application, parfois, on contaste sur un diagramme E-pH qu'une espèce n'est pas stable, les diagrammes potentiel pL permettent de voir si l'espère est stable avec des ligand. Mise en évidence pour le cuivre. 2) Application ; stabilisation du Cu(I) en milieu ammoniacal Artéro p.125 + Sarrazin p.111 + Fosset p.174 Stabilisation du Cu(I) en milieu ammoniacal. Phase de manip : mise en solution cuve + indicateur coloré + lancement mesure ; calcul des potentiels standards des couples mis en jeu en milieu ammoniacal à partir des potentiels de demi-vague (et comparaison au grandeur tabulée). Remarques : Mettre beaucoup de rouge de méthyl. Ne pas oublier qu’ici on mesure des potentiels Cu(II) ou Cu(I) /amalgame Cu-Hg et non Cu. Application : chimie organique : Sandmeyer, on stabilise Cu (I) avec des chlorures. Diagramme dans Grüber On peut assimiler le potentiel de demi-vague au potentiel standard du couple si le couple est rapide et le couple est rapide si à 25°C. E3/4- E1/4 =0,06/n à 25°C. Conclusion : Grand intérêt, corrosion, hydrométallurgie du zinc, procédé Bayer,… MG 13 : Conductivité des électrolytes : mobilité des ions Introduction : Placer le contexte. Définir ion, phénomène de transport, électrolyte. Les ions sont les porteurs de charges en solution. Plongé dans un champ électrique ils vont alors subir une attraction/répulsion qui va les mettre en mouvement. On va pouvoir alors définir une mobilité, grandeur caractéristique de chaque ion. Au cours de ce montage on montrera les utilisations de cette mobilité et on verra qu’elle est reliée à la conduction du courant en solution. On pourra alors définir la conductivité d’un ion et celle d’un électrolyte, c'est-à-dire une espèce capable de se dismuter sous forme ionique en solution. Miomandre I. Mobilité des ions 1) Mise en évidence : frontière mobile Frontière mobile -2h30Fosset p.365 Phase de manip : lancement Remarques: En préparation : tracé de v=f(t) => pente permet de remonter à t+, comparaison avec la théorie. =>Préparatoin de l’électrode Ag/AgCl (attention pas décrit): par électrolyse d’une solution d’HCl 0.1M entre une électrode d’Ag et une de Pt, qq mA, 15min. Attention en mettre beaucoup pour que coule dans la seringue Ne pas mettre trop d’héliantine (5 gouttes), vérifier que l’intensité reste constante au cours de la manip et appliquer une tension d’au moins 200V. Lancer le chrono à partir de la pointe seulement. Prendre pas mal de points au début car ensuite pb de gravité, diffusion. Discussion : *Mobilité : vitesse de migration d’un ion (v) = mobilité (u) * E ; u = ze/ffrottement Nombre de transport : fraction du courant total transportée par les ions d’un type donné. Dans le cas simple où il n’y a que deux ions de charges opposées : t+ + t- = 1. Et t+ =I+/I =zuν/( zuv+zuν) *Mesures : L’élévation de la couleur rose indique le nombre d’ions qui se sont déplacés : n = c*V (volume lu). Donc la quantité de charge : z = z+*c*V*F. Ainsi t+ = z+*F*c*V/(I*Δt) (I mesurée sur ampèremètre). *Discussion : Mobilité augmente avec la charge, diminue avec la taille, dépend de la viscosité du solvant, rayon hydrodynamique. Particularité de HO- et H3O+ avec le mécanisme de Grotus Transition : on a vu que les ions se déplacent avec une valeur de mobilité différente, on peut donc les séparer ! 2) Application en biologie Electrophorèse d'aa Chimie du petit déjeu ner p.71, Rouessac BUP n°664, 1984, 1043-1049 Phase de manip : dépôt des aa sur papier et lancement électrophorèse, révélation à la ninhydrine à la fin (séchage au sèche cheveux)? Remarques : i=5mA U=200V pdt 2h (1h30 peut suffire) ; manipuler avec des gants pour ne pas mettre d'aa sur le papier, parler de point isoélectrique, ici méthode analytique sur papier mais peu se faire sur gel et être quantitatif par découpage et dissolution du gel pour récupérer des aa. Connaitre le mécanisme de révélation à la ninhydrine (BUP ou Rouessac), la proline n’est pas révélée car amine secondaire. Discussion : calcul du u ? (avec la longueur de la bande on peut déterminer u et donc déterminer la distance théorique parcourue et comparer avec l’expérience) Transition : A travers ces expériences on voit que les ions sont les porteurs de charge qui permettent de boucler le circuit électrique, notamment dans l’électrophorèse, on a utilisé une solution d’ions phosphates. Dans une solution, ils permettent donc le passage du courant électrique. II. Conductivité des électrolytes 1) Electrolyte fort : loi de Kolrausch Conductivité équivalente limite de KNO3 Kolrausch – 20 min – Daumarie p 125 Phase de manip : Etalonnage, préparation de solution, prise de quelques points Remarques : Bien étalonner et thermostater, bien agiter entre chaque ajout. Discussion : Atkins On s’intéresse à la conduction électrique dans les solutions, assurée par les ions. Ces ions peuvent être issus de la dissolution d’un sel, appelé électrolyte. On s’intéressera d’abord aux électrolytes forts. Ces ions, on l’a vu, permettent de conduire le courant de par leur mobilité ! On définit donc une grandeur pour caractériser cette propriété : Conductivité molaire ionique : σ = z*u*F en S.m²/mol et vaut en général 10 mS.m²/mol. Pour un électrolyte : Ʌ = Σ λi. Pour notre électrolyte, on a Ʌ = (λ (K+) + λ (NO3-)). Cette valeur est donc caractéristique de la conductivité de l’électrolyte. Cependant elle varie avec la concentration. En effet, plus il y a d’ions, plus il y a d’interaction entre eux, freinant la mobilité. On va vérifier ici la loi de Kohlrausch pour les électrolytes Λ = Λ ° A.A ne dépend que de la stoechiométrie de l’électrolyte. Pour avoir accès à cette valeur, on va donc mesurer la conductivité de la solution. Principe du conductimère : Fosset => à bien expliquer + faire un schéma 2) Electrolyte faible : Loi d’Ostwald Détermination de Ka de l’acide acétique par conductimétrie – 2h – Phase de manip : Préparation solution, prise de conductivité Discussion : Atkins Fosset p 53 Conclusion : Lors d’expérience en électrochimie ou on veut s’affranchir du courant de migration on utilise un électrolyte support fort. MG 14: Exemples de dosages des ions métalliques en solution Introduction : Def dosage → remonter à la concentration Importance des ions métalliques : nous en avons dans notre corps, il y en a dans l’eau, contrôler leur quantité est important car en trop forte concentration ils peuvent devenir toxiques, et en trop faible quantité ça amène des carences. Différence titrage/dosage : titrage on fait réagir l’espèce à doser contrairement au dosage. Condition : réaction doit être rapide et totale. Différentes manières de réaliser ces dosages... I. Dosage colorimétrique –1h – MOI Ecolochimie p.305, Cachau p.253, JFLM p45 Dosage Ca2+ et Mg2+ d'une eau minérale : dureté de l'eau Phase de manip : Préparation solution, dosage Remarques: 2 dosages : 1 pour doser la concentration totale en ions Ca et Mg, le 2eme juste pour les ions calcium. Rq : ajout d’un peu d’acide nitrique permet d’éviter formation de CaCO3. 2eme dosage : utiliser le Calcon (écolochimie) et pas le Net (JFLM). Discussion : On détermine la dureté de l’eau car ça reflète sa qualité. Eau riche en ions métalliques bon pour la santé. Forme libre et complexée : couleurs différentes. Contrôle de la qualité d’une eau à usage ménager ou indstriel. Les chauffage des eaux entraîne la précipitation de calcaire. Transition : Dosage sur lequel difficile d’évaluer les erreurs (cf dépend de l’opérateur) il existe d’autres techniques qui utilisent des grandeurs mesurables liées à la concentration en l’espèce étudié : on va voir dosage spectrophotométrique. II. Dosage spectrophotométrique Dosage spectro des ions Ce4+ Florilège p.218_227 Phase de manip : Préparation solution de concentration connue, spectre UV-visible, report de point sur droite d'étalonnage, vérif cohérence. Remarques : Principe : Cérium jaune en solution, mesure d’absorbance, on utilise une courbe d’étalonnage puis on cherche à retrouver la concentration d’une solution « inconnue ». On fait des solutions acides (H2SO4 0,5mol/L) c’est pour eviter la précépitation de l’hydroxyde de Cérium. Attention : les quantités indiquées dans le protocole sont trop grandes, on peut diviser par 5 la quantité de Ce(SO4)2 pesée au départ, tout en dissolvant toujours dans 250mL et faire des solutions diluées issues de cette solution mère , le spectrophotomètre sature à partir de [Ce4+] = 2 . 10 E-3 mol.L-1. La toxicité du cérium doit être liée à son pouvoir oxydant (E° Ce(IV)/Ce(III) = 1, 72V/ENH cf Bernard Busnot) et surement au fait qu’il précipite à pH physiologique. Plus un métal est chargé plus ses hydroxydes se forment à pH faible. Transition : jusqu’ici on a dosé des espèces grâce à leur couleur, dans le cas où il l’espèce qui nous interesse est incolore et/ou que le dosage ne permet pas d’utiliser un indicateur coloré adapté, nous avons à notre disposition d’autre techniques d’analyse. La suivante mets en jeu la précipitation d'un métal de transition Ag+. III. Dosage potentiométrique Dosage de Ag+ par des halogénures JFLM p.185 + BA p.260 Phase de manip : installation du dosage, mettre garde sur ECS + chute de burette Remarques : inverser titrant et titré du protocole en gardant même concentration pour que ce soit bien les ions argent que l'on dose. IV. Dosage conductimétrique Dosage des ions K+ par un éther couronne -2h30Fosset p.387 Phase de manip : Préparation solution, dosage, report de 2 points. Remarques : On étudie le dosage d’une solution de KCl. On exploite la complexation par l’éther-couronne 18-C-6 de l’ion potassium. K+ et [K(18-C-6)]+ ont des mobilités différentes et donc des propriétés de conductivité différentes. Le dosage est suivi par conductimetrie Attention faire seulement dans le méthanol, thermostater le montage, laver la cellule conductimétrique avec du méthanol. Conclusion : MG 15 : Complexation : applications aux dosages et aux extractions Le dosage est suivi par conductimetrie Attention faire seulement dans le méthanol, thermostater le montage, laver la cellule conductimétrique avec du méthanol. II. Applications aux extractions 1) Extraction de l'alumine de la Bauxite Introduction : Définition d’un complexe : liaisons de coordination de l’ordre de la 100aine de kJ.mol-1 (liaisons covalentes 300 à 400 kJ.mol-1). Définition dosage, définition extraction. La complexation peut intervenir d’une part pour la réaction de dosage proprement dite et d’autre part pour la détection du point équivalent (indicateur colore). On réalisera le titrage de la dureté d’une eau ou la complexation interviendra sous ces deux rôles… I. Application aux dosages 1) Dosage de Mg2+ et Ca2+ dans une eau – 2h – JFLM p.45 (protocole + Ecolochimie p.305 (Calcon et formes IC) + Cachau p.253 Dureté de l'eau Phase de manip : préparation soltuion, dosage avec des tubes témoins Remarques: On détermine la dureté de l’eau car ça reflète sa qualité. Eau riche en ions métalliques bon pour la santé. Forme libre et complexée : couleurs différentes. Contrôle de la qualité d’une eau à usage ménager ou industriel. Le chauffage des eaux entraîne la précipitation de calcaire. 2 dosages : 1 pour doser la concentration totale en ions Ca et Mg, le 2eme juste pour les ions calcium. Attention ! Ajout d’un peu d’acide nitrique permet d’éviter formation de CaCO3. 1e dosage : on utilise directement le tampon ammoniacal pH=10, en ajouter une bonne quantité pour que le virage soit bien visible (plus que pour arriver juste à pH=10). 2eme dosage : utiliser le Calcon (écolochimie) et pas le Net (JFLM), utiliser une bonne quantité de NaOH 1M sans dépasser pH=12 (sinon les ions calcium commencent à précipiter sous forme d’hydroxyde). Utiliser de petites quantités d’indicateurs colorés. Transition : On a dosé une espèce cationique au cours de cette expérience grâce à la formation de complexe coloré. Mais complexe peut jouer sur d’autres caractéristiques… 2) Dosage de K+ par un éther-couronne Dosage des ions K+ par un éther couronne -2h30Fosset p.387 Phase de manip : Préparation solution, dosage, report de 2 point. Remarques : On étudie le dosage d’une solution de KCl. On exploite la complexation par l’éther-couronne 18-c-6 de l’ion potassium. K+ et [K(18-c-6)] + ont des mobilités différentes et donc des propriétés de conductivité différentes. Séparation de Fe et Al de la bauxite -2hBUP 790 janv 1997 p.35 Phase de manip : -Dissolution de la bauxite restante dans la solution basique, filtration de l’hydroxyde de fer(III). -Sur le filtrat de préparation, mise en évidence de l’aluminium en abaissant le pH (formation d’un précipite blanc d’hydroxyde d’aluminium) -puis redissolution de ce mm précipité avec un excès d’acide. Enfin, test caractéristique des ions fer(III) : formation d’un complexe rouge avec l’ion et comparaison avec le tube témoin. Remarques: En préparation : doubler les quantités lors de la fabrication de la bauxite. Réserver la moitiée de la bauxite pour la présentation et sur la seconde moitie réaliser la dissolution en milieu basique et la filtration de l’hydroxyde de fer. Réserver le filtrat pour la présentation. Préparation du tube témoin contenant une solution de fer III acidifiée + thiocyanate. Discussion : En se basant sur le diagramme de stabilité et d’existence des espèces hydratées, on remarque que le fer précipite sous forme de Fe(OH)2 -> coloration rouge. L’aluminium, à un pH bien élevé pourra former un complexe et sera donc stable dans la soude. On réalise une extraction de l’aluminium. On filtre pour séparer physiquement les deux phases. Vérifier avec papier pH. Ce procédé est utilisé industriellement pour traiter la bauxite, dont la couleur varie selon le pourcentage d’hydroxyde de fer. Procédé Bayer 1984. Les domaines de prédominance ou d’existence en fonction ont été calculés à partir des pKs et des log(β) tabulées dans le Bernard-Busnot (ou HPrépa). Pour le fer(III), seul Fe3+ et Fe(OH)3 sont a prendre en compte, pour Al(III) : Al3+, Al(OH)3 et Al(HO)4-. Le BUP propose uniquement la re-précipitation des ions aluminium(III) comme caractérisation après extraction. On peut aller plus loin en observant la redissolution du précipite en milieu très acide et mettre en évidence l’absence de fer(III) a l’aide de thiocyanate. 2) Extraction de Cu(II) à l’aide de 8-hydroxyquinoléine Extraction de Cu(II) à l’aide de la 8-hydroxyquinoléine – 2h30Fosset p.226 Une solution aqueuse contenant un ion métallique, un ligand ayant des propriétés acidobasiques et le complexe formé est en équilibre avec une phase organique. Le dosage par spectrophotométrie du complexe dans la phase organique en fonction du pH permet de déterminer la stoechiométrie et la stabilité de celui-ci. Phase de manip : ajout de NaOH, mesure du pH et de l’absorbance (appareils déjà étalonnés). Ajouter le point sur la courbe. Visualisation de la couleur quand ajout d’encore plus de soude Remarques : En péparation : Réaliser une fois l’expérience pour avoir le tracé de log(P)=f(pH). Préparer deux solutions A et B initialement et faire une première phase d’extraction pour permettre à l’oxine de se séparer entre la phase aqueuse et organique avant la présentation. -Remplacer le bécher recouvert d’un couvercle d’une boite de pétri par une ampoule a décanter de 400mL -Oublier l’hypothèse du bouquin d’écrire [OxH]orga=[OxH]0, c’est faux (il le démontre même à la page suivante) et cette hypothèse ne sert a rien pour l’exploitation des résultats (il suffit de supposer que la concentration en OxH dans la phase organique est constante après la première extraction). -De même, pour obtenir la valeur de la pente, le protocole propose de tracer une droite avec les points expérimentaux puis a l’aide de courbe extrapolée de lire 8 points pour tracer une nouvelle droite et faire une régression lineaire : c’est étrange, on réalise la régression linéaire directement avec les points expérimentaux (sans inventer de nouveaux points). -Faire le zéro d’absorbance a 410nm avec du solvant seul (et non la solution B comme propose dans le protocole) sinon les absorbances sont négatives (a cause du fait que lors de la première extraction l’oxine se dissout partiellement dans l’eau). -Constante de formation du complexe dans le JCE 47 p.661 de la biblio de la manip. Conclusion : Autre application de la complexation : catalyse, magnétisme … MG 16 : Couleur et luminescence II. Emission de lumière : luminescence 1) Chimiluminescence Le luminol Introduction : Définition de couleur = perception de certaines longueurs d’onde par l’oeil (entre 400 et 800 nm). Vue des contrastes grâces aux cônes, des couleurs grâce aux bâtonnets (R, V, B). Les rayonnements peuvent être hors de cette gamme de longueurs d’onde. Il y a plusieurs façons de produire un rayonnement (pas forcément une couleur) On peut avoir de la chimiluminescence : réaction chimique qui produit un rayonnement, de la photoluminescence : diagramme de Perrin-Jablonski pour expliquer fluorescence et phosphorescence, bioluminescence (GFP, finalement c’est aussi de la fluorescence, liée à 3 aa, la sérine, la tyrosine, la glycine). Prévoir spectre EM pour indiquer où on se situe en longueur d’onde. I. Notion de couleur 1) Couleur des complexes Série spectrochimique du nickel – 2h30 – Fosset p.192 Phase de manip : synthèse d'un complexe, UV visible Remarques: Prévoir diagramme de Tanabe-Tsugano (Bernard-Busnot). Discuter champ fort/champ faible selon la valeur de Δo. => Faire 2 complexes seulement: l’eau et l’en. Et pour les mesures d’absorbance faire 0,3g de chaque dans 20 mL (ou 50mL pour l’en). Marche en partant de Ni(NO3)2 hydraté. Transition : dans la vie de tous les jours, couleurs utilisées pour peinture, textiles, alimentaire => colorants. 2) Synthèse d'un colorant Synthèse du colorant Soudan I -2hJFLM Barbe p 126 Phase de manip : étape ajout du sels de diazonium au naphtol, CCM? Remarques : Utiliser le moins possible d’éthanol lors du lavage (on perd du produit), ne pas mettre l’étuve trop chaud (décomposition du produit). Attention, à la gestion de la température, refaire le sel de diazonium juste avant la présentation car dégradation du réactif. -30 min- Porteu de Buchère – Oh la Chimie – Paul Depovere Phase de manip : ajout de H2O2 dans B, mélange de A et B et observation Remarques : être dans la pénombre, préparer les solution A et B (sans H2O2) en avance 2) Photoluminescence Détermination d’un rendement quantique de fluorescence Phase de manip : préparation d’une solution, dilution Remarques: -1h- Grüber p 287 Détermination du pKa de l’état excité de 2-naphtol par fluorimétrie -1h30-Grüber p 167 Phase de manip : mesure d'un pH, lancement d'un spectre de fluorescence Remarques : Conclusion : La fluorescence a plein d’applications en bio (microscopie à fluorescence, permet de visualiser sélectivement certaines parties de la cellule, de faire de la colocalisation, première étape pour postuler l’interaction de deux protéines). Ouverture bioluminescence : poissons des fonds abyssaux émettent des signaux lumineux pour diverses raisons, par exemple pour compenser leur ombre et rester furtif. MG 17 : Solubilité et produit de solubilité Introduction : Définition de Ks et de s. On dit qu’on va se limiter à la solubilité des solides mais que les gaz aussi on une solubilité. Important à connaître car paramètre à maîtriser pour solubiliser un produit pour le faire réagir ou au contraire pour le faire précipiter pour l’éliminer. Ks est une constante d’équilibre => donc T va jouer un rôle. On va voir ça tout de suite. I. Facteur influençant Ks 1) Influence de la température a) Mise en évidence Enthalpie de dissolution de l'acide benzoïque – 2h – Fosset p.106 Phase de manip : dosage colorimétrique, chute de burette + ajout d'un point Remarques: Faire suivi pH-métrique et colorimétrique en préparation. Attention, solubilité KCl dépend de température, bien vérifier que c’est saturé. Etalonner le pHmètre pour chaque T. Il faut prélever la solution dans les béchers sans prendre de cristaux d’acide : on met un petit morceau de tuyau en caoutchouc au bout de la pipette et on bouche avec du coton. C’est un peu long à pipeter mais ça marche bien. Bien rincer la pipette parce que l’acide benzoïque recristallise sur les parois. Transition : On utilise l'influence de la température sur le produit de solubilité en chimie organique pour purifier des produits. b) Application à la recristallisation Recristallisation de la chalcone MOI -2hPhase de manip : recristallisation, Tfus? JD 90 Transition : dans la définition de Ks intervient le solvant. Quel est son rôle? 2) Influence du solvant Détermination de Ks de NaCl dans l'eau et éthanol -2hDaumarie p.131 Phase de manip : dosage Remarques : Les valeurs mettent du temps à se stabiliser : prélever les valeurs à un temps arbitraire constant pas trop élevé. Utiliser une ECS avec allonge KNO3. Mettre des gants pour AgNO3(sinon taches). Dans l’eau solubilité très grande => force ionique importante on ne peut plus assimiler activité et concentration => calculer γ avec Debye Hückel. ? Application : purification du sel de guérande. Ne pas faire la manip. II. Facteurs influençant s à Ks fixé 1) Effet d'ions communs NaCl -5 minMesplède Phase de manip : ajout de HCl concentré à NaCl saturé Remarques : Attention on fait aussi varier le pH ici, ajouter un autre acide dans un tube témoin pour montrer que ce n'est pas le pH qui joue. 2) Influence du pH : application au procédé Bayer Séparation de Fe et Al de la bauxite -2hBUP 790 janv 1997 p.35 Phase de manip : -Dissolution de la bauxite restante dans la solution basique, filtration de l’hydroxyde de fer(III). -Sur le filtrat de préparation, mise en évidence de l’aluminium en abaissant le pH (formation d’un précipite blanc d’hydroxyde d’aluminium) -puis redissolution de ce mm précipité avec un excès d’acide. Enfin, test caractéristique des ions fer(III) : formation d’un complexe rouge avec l’ion et comparaison avec le tube témoin. Remarques: En préparation : doubler les quantités lors de la fabrication de la bauxite. Réserver la moitiée de la bauxite pour la présentation et sur la seconde moitie réaliser la dissolution en milieu basique et la filtration de l’hydroxyde de fer. Réserver le filtrat pour la présentation. Préparation du tube témoin contenant une solution de fer III acidifiée + thiocyanate. Discussion : En se basant sur le diagramme de stabilité et d’existence des espèces hydratées, on remarque que le fer précipite sous forme de Fe(OH)2 -> coloration rouge. L’aluminium, à un pH bien élevé pourra former un complexe et sera donc stable dans la soude. On réalise une extraction de l’aluminium. On filtre pour séparer physiquement les deux phases. Vérifier avec papier pH. Ce procédé est utilisé industriellement pour traiter la bauxite, dont la couleur varie selon le pourcentage d’hydroxyde de fer. Procédé Bayer 1984. Les domaines de prédominance ou d’existence en fonction ont été calculés à partir des pKs et des log(β) tabulées dans le Bernard-Busnot (ou HPrépa). Pour le fer(III), seul Fe3+ et Fe(OH)3 sont a prendre en compte, pour Al(III) : Al3+, Al(OH)3 et Al(HO)4-. Le BUP propose uniquement la re-précipitation des ions aluminium(III) comme caractérisation après extraction. On peut aller plus loin en observant la redissolution du précipite en milieu très acide et mettre en évidence l’absence de fer(III) a l’aide de thiocyanate. Conclusion : En industrie c’est très important de connaître tous les pKs car on va s’en servir pour faire précipiter sélectivement les impuretés comme par exemple pour la purif du Zn. Retour sur la solubilité des gaz. On a fait varier solvant, T, mais en biologie ce sont des paramètres fixés, donc la nature a créé des ligands (cf hémoglobine) pour augmenter la solubilité d’O2 dans le sang. MG18 : Facteurs influençant les équilibres hétérogènes; dissolution et partage Introduction : Définition d’un équilibre hétérogène : équilibre entre plusieurs phases différentes (solide-liquide, liquide-liquide, liquide-gaz) Ici, uniquement solide-liquide et liquide-liquide. Définition dissolution (solide-liquide) et partage (liquide-liquide) Définition constante d’équilibre et différents facteurs influençant l’équilibre. JD 90 Recristallisation de la chalcone. => Equilibre de dissolution Phase de manip : recristallisation, point de fusion Remarques: Application: industrie pharmaceutique ; où la recherche de pureté absolue est le défi. La solubilité n'augmente pas toujours quand T augmente. Ex : CaCl2, NaOH réaction exothermique. On mesure l'endo ou l'exothermicité d'une réaction par calorimétrie. NB: Par chauffage, on diminue la solubilité des gaz. Le processus de solubilisation de gaz dans un liquide est toujours exothermique! En effet, les molécules de gaz sont forcément stabilisés par solvatation, il n'y a pas de processus de ionisation-dissociation au préalable comme pour les solides, ce qui rend le bilan positif ou négatif. Transition : 2) Influence du solvant Fosset p.115 Solubilité et coefficient de partage du diiode dans le DCM et l'eau => Equilibre de dissolution et de partage Phase de manip : chute de burette, extraction Remarques : solubilité de I2 dans le DCM et l'eau. Faire le coefficient de partage (plus précis, reproductible) Dosage de I2 en phase aqueuse. Faire spectre UV. Discussion : Diiode apolaire, très polarisable, préfère solvant organique... Application : Purification par extraction liquide/liquide en chimie organique. Si il fait vraiment trop chaud, remplacer DCM par toluène moins volatile... mais pas de valeurs pour comparer Transition : 1) Influence du pH MOI Daumarie p.142 Equilibre de partage d'un indicateur coloré => Equilibre de partage Phase de manip : tout : extraction liquide/liquide Remarques : Utiliser DCM au lieu de chloroforme, insister sur l’équilibre de partage et non sur influence solvant ! En utilisant éther, les phases sont inversées, faire spectres UV-visibles : forme acide rouge (λmax = 529 nm), forme basique bleue (λmax = 605 nm). Faire dosage pour établir coefficient de partage entre phase aqueuse et phase orga. Application : extraction de la bauxite : faire varier le pH pour l’extraction sélective des ions d’un minerais Transition : I. Facteurs influençant la constante d'équilibre 1) Influence de la température II. Facteurs influençant l'équilibre à constante d'équilibre fixée 2) Influence de la force ionique Influence force ionique sur solubilité de PbSO4 dans l’eau => Equilibre de dissolution Daumarie p.136/Fosset p 104 Phase de manip : mesures de conductivité pour 6 volumes différents de solution de KNO3 (0, 2, 4, 6, 8 et 10 mL) et report des points pour exploitation Remarques : Modop du daumarie mais on utilise PbSO4 au lieu de CaSO4 (valeurs Fosset) car CaSO4 fait des paires d’ion qui faussent le dosage). Attention aux erreurs de calcul dans le Daumarie. Bien agiter la solution pour atteindre la saturation de la solution. Dans l’idéal, thermostater. Conclusion : on aurait pu aussi étudier l’influence de la complexation sur un équilibre de partage, et équilibre de partage liquide-gaz. Application à la CPV. MG19 : Méthodes de séparation des constituants d'un mélange homogène ou d'une solution de pétrole/acétate d'éthyle, colonne à phase inverse à connaître, employer termes analytique, préparative. Transition : On a joué sur la gravité pour séparer les produits, s’ils sont chargés, on peut jouer sur leurs charges Introduction : Définition mélange homogène, solution Brénon-Audat. A l'isue des réactions de synthèse d'une molécule, on obtient généralement un mélange de constituants, comprenant par exemple le produit désiré et les produits secondaires de la réaction. Le but est d'isoler le produit. Pour cela, le chimiste dispose de plusieurs méthodes. I. Séparation par changement de phase 1) Extraction liquide/liquide Florilège p.149 séparation des constituants d’un mélange : 2-naphtol, 1-chlorobutane, toluène, 1e partie. Phase de manip : extraction à NaOH, précipitation avec HCl, vérif pH Remarques: extraction avec NaOH 1M, faire une CCM, recri que si nécessaire, manip purement pédagogique, Tfus avant et après recri, lors de la précipitation : méthode de séparation d'un mélange hétérogène.Transition : Ici, on a pu voir comment on peut extraire d’une solution certains produits en jouant sur leur fonction chimique (H mobile- diff de pKa – diff de solubilité). Maintenant, on va voir comment en jouant sur les propriétés purement physiques il est possible de séparer des produits ! 2) Par distillation Florilège p.149 séparation des constituants d’un mélange : 2-naphtol, 1-chlorobutane, toluène : 2e partie Phase de manip : introduction réactif et lancement distillation, indice de réfraction Remarques : pas la peine d'être sous pression réduite, chercher indice de réfraction dans le Handbook, attention éther sort en premier, bien calorifuger et commencer à faire chauffer. Transition : Cependant, des composés peuvent avoir des températures d’ébullition trop proches ou trop élevées. Il faut jouer sur autre chose, la chromato, différence d’affinité pour phases stationnaires. II. Séparation par migration 1) Sur chromatographie d'adsorption Séparation des pigments d'épinards Florilège p.159 Phase de manip : élution anneau jaune, spectre UV Remarques : Faire CCM avant et après colonne, utiliser directement éluant 90/10 éther 2) Par électrophorèse Séparation d'aa. Chimie du petit déjeuné p.71 BUP n°664, 1984, 1043-1049 Phase de manip : dépôt des aa sur papier et lancement électrophorèse. Remarques : 5mA, 200V pdt 1h30; manipuler avec des gants pour ne pas mettre d'aa mais le papier, parler de point isoélectrique, ici méthode analytique sur papier mais peu se faire sur gel. Conclusion : Au cours de ce montage, on a pu voir différentes techniques de séparation de produits chimiques. Cependant, il en existe d’autres telles que les différents types de chromatographies (adsorption, partage, exclusion, échangeuse d’ions) qui jouent un rôle très important. Industrie, distillation des coupes de pétrole, extraction par le procédé Bayer. Ces méthodes ont bien évoluées...Par exemple pour séparer des stéréoisomères on peut utiliser des chromatographies chirales sans avoir à séparer à la pince des cristaux comme l’avait fait Pasteur avec l’acide tartrique. MG20 : Chromatographie Introduction : définition chromato. La chromatographie est une technique de séparation des substances chimiques qui repose sur des différences de comportement entre une phase mobile et une phase stationnaire. Il existe différents types de chromatographies que l'on peut classer suivant la nature des phases, les domaines d'applications ou les phénomènes mis en jeu, ce qu'on va faire ici. I. Chromatographie d'adsorption 1) Chromatographie sur couche mince Fosset p.372 Liaison H + Identification des pigments d'épinard Florilège p.167 Phase de manip : réalisation CCM nouvelle condition Remarques : CCM liaison H sur silice ou sur alumine + CCM épinards, différentes sortes d'éluants. 2) Chromatographie sur colonne d'alumine Florilège p.167 Identification des pigments d'épinard Phase de manip : dépôt sur colonne et élution jusqu'à obtention anneau jaune. Remarques: comencer directement avec éluant 70/30. II. Chromatographie de partage Nitration du toluène Blanchard p.135 Phase de manip : extraction/lavage, injection CPV Remarques : parler de coeff de partage III. Chromatographie échangeuse d'ions Extraction de Ni2+ et Co2+ Chimie tout p.38 Phase de manip : préparation colonne et élution, test caractéristiques Remarques : tests caractéristiques à discuter Conclusion : Bilan , HPLC : automatisée, pression et débit plus important. Chromatographie souvent utilisée couplée par exemple avec la spectro de masse dans l'industrie pharmaceutique. évidence de la formation de micelle par suivi conductimétrique ! MG21 : Systèmes colloïdaux Introduction : Atkins Un colloïde est une dispersion de petites particules d’un matériau dans un autre. « Petit » signifie ici d’un diamètre compris entre 500nm et 1mm. Trop petit pour être visible au microscope, mais peuvent être détecter par diffraction de la lumière, sédimentation ou osmose. Définition d’un sol (dispersion d’un solide dans un liquide comme agrégat d’argent dans l’eau), d’un aérosol (dispersion liquide dans un gaz comme le brouillard), d’une émulsion (liquide dans un autre liquide comme le lait). Un colloïde est thermodynamiquement instable par rapport au reste de la solution. Notion de tension de surface qui tend à réduire la taille des colloïdes…Donc stable sur un plan cinétique ! On va voir différents types de colloïdes avec plusieurs mécanismes de stabilisation. I. Mise en évidence de la formation de système colloïdaux 1) Mise en évidence de la formation de colloïdes de soufre Effet Tyndall – 10min – Sarrazin p182 Phase de manip : montage optique ou sur un rétroprojecteur. Ajout d’acide pour montrer la formation des colloïdes et explication. Remarques : Donner les grandeurs thermo associées à cette transformation Cachau + équation bilan de la réaction mise en jeu : 3 S2O32- + 4 H(aq)+ = 4 S(s) + 2 HSO4- + H2O(l) Principe : Manipulation dite du coucher de soleil. En milieu acide, S2O32- se dismute en milieu acide pour former S(s) et HSO4-. Justification avec diagramme de Latimer ou Frost (Cachau RedOx p471). D’abord petites particules de soufre, diffusion de Rayleigh, puis les particules grossissent, l’intensité diffusée devient indépendante de la longueur d’onde. Chaque particule est transparente mais c’est l’amas de particule qui entraîne une multitude de réflexion/réfraction qui va rediriger la lumière vers l’observateur qui va faire que la surface paraît blanche (Hecht p954). 2) Les colloïdes dans notre quotidien Beurre et systèmes colloïdaux – 1h JCE Septembre 1996 p844 Phase de manip : faire une vinaigrette ! Remarques : Principe : Montre que le beurre est un système colloïdal (explication dans La chimie du petit dej). Faire aussi une vinaigrette et montrer qu’elle est stable cinétiquement grâce à la moutarde qui libère des phospholipides (tensio-actif). Parler de métastabilité, de tension de surface, d’interaction hydrophobe/hydrophile. Transition : tout cela était très qualitatif ! On va voir maintenant comment mettre en 2) Formation de micelles Détermination de la cmc – 2h – Fosset p391 Phase de manip : dilution, mesure de la conductivité, et ajout de point sur la courbe. Remarques : Déterminer les équations des deux portions de droites avec Excel ou Regressi, avec regressi, on a incertitude sur les coefficients directeurs et abscisses à l'origine et permet donc de donner un ordre de grandeur de l'incertitude due à la répétabilité de l'expérience. Parler de tension de surface et de tensioactif. Donner formule de Lewis de la molécule et la forme du micelle. Parler interactions hydrophobes/hydrophile (origine entropique) pour justifier la stabilité des micelles. Principe : Au-delà d’une certaine c pour un tensio-actif, on a formation de micelle. Comment le comprendre ? Les queues hydrophobes tendent à se rassembler, les têtes hydrophiles formant une protection. Analogie avec exp précédente : intérieur d’une micelle ressemble à une gouttelette d’huile. Formation de micelles endothermiques avec ΔrH de l’ordre de 1 à 2 kJ/mol (cf compétition interactions favorables, défavorables), mais entropiquement favorisée (ne pas s’arrêter à l’équation bilan, il faut considérer le solvant et le gain important au niveau du solvant lorsque l’on forme des micelles !). cf Atkins Attention : si on n'étalonne pas, être conscient que ce qu'on mesure n'est pas une vraie conductivité. Transition : Les micelles sont très utilisées en industrie pour leurs propriétés solubilisantes : certaines substances dissoutes dans le coeur hydrocarboné des micelles peuvent ensuite être transportées l’eau ! II. Propriétés physico-chimiques et applications des systèmes collloïdaux 1) Utilisation des micelles pour la synthèse d'un polymère Synthèse électrochimique d’un polymère – 1h30 – Bup 830 p193 Phase de manip : prise des voltampérogrammes. Remarques : Principe : Synthèse d’un polymère conducteur et dopage de ce polymère. La croissance du polymère se voit facilement et en direct grâce à la volta cyclique, car apparition de pics dont la taille augmente avec l’augmentation de la concentration au niveau de l’électrode (le polymère se dépose dessus !)… et les micelles la dedans ? Servent à solubilisé le monomère et à la transporter jusqu’à l’électrode. On peut penser que le monomère est solvaté à l’intérieur de la micelle, dans la partie plutôt apolaire/hydrphobe ! Cette fois ci, passer la cmc, les micelles sont thermodynamiquement stables (pour une température donnée) !! En préparation, faire un essai sans le surfactant ! Le polymère se dépose sur l’électrode de travail qui est une électrode de platine (plane) et non sur l’électrode auxiliaireen graphite (surtension grande surface grande donc intensité surfacique petite donc pas de réaction… ). 2) Résonance plasmon et nanoparticules d'argent Etude de nanoparticules d’argent – 3h – JCE 2007 p323 Phase de manip : synthèse du colloïde, observation couleur jaune, UV? et ajout de NaCl Remarques : plus d'explications sur les couleurs de snanoparticules et la résonance plasmon dans le BUP 952 et Actualité chimique nov 2009, pour avoir un peu de culture sur utilisation des nanoparticules. Représenter le colloïde (nanoparticule) et les ions BH4- autour de la nanoparticule. Principe : NaBH4 peut réduire Ag+ en Ag qui forme alors des nanoparticules d’Ag. Justification avec couples RedOx. Intérêt de NaBH4 car permet de stabiliser les nanoparticules entre elles. On a donc ici une stabilisation par répulsion électrostatique entre les différentes nanoparticules d’argent qui vient contre-balancer les forces de VdW attractives. Si on ajoute NaCl, on a floculation : augmentation de la force ionique ce qui écrante les charges entre elles. En préparation, faire spectre UV. Conclusion : Bilan. Colloïdes présents partout : lait.. MG22 : Structures et propriétés physico-chimiques des complexes des métaux de transition Introduction : Housecroft Def métal de transition, complexes. Historique : découverte en 1913 par Werner. Propriétés et structures intimement liées. On va donc au cours de ce montage discuter des différentes propriétés que présentent les complexes et voir leur lien avec leur structure. Importance des métaux de transition dans les organismes vivants pour former des métalloprotéines (ex du fer = métabolisme du dioxygène) ; richesse de ces complexes provient de la grande variété des ligands, la géometrie... =>propriétés variées. I. Structure des complexes des métaux de transition 1) Stoechiométrie d'un complexe de cuivre Détermination de la stoechiométrie d'un complexe de cuivre -1hFosset p.152 Phase de manip : extraction, prélèvement, dosage Remarques : L'équivalence n'est vraiment pas évidente à repérer, il faut faire des tubes témoins des indicateurs colorés dans l'eau et dans le chloroforme. Transition : On connaît la stoechiométrie mais pas la géométrie car plusieurs sont possibles. 2) Structure d'un complexe de cobalt Complexes octaédrique ou tétraédrique du Co(II) -1hMOI Fosset p.185 Phase de manip : préparation solution, UV-visible Remarques: Ici c'est sutout la valeur de ε qui permet de discrimer les complexes octaédrique et tétraédrique. Diagramme de TS peu exploitable car des 3 transitions d-d prévues, seul υ3 est visible car les autres sont dans l'IR. On peut quand même prévoir le diagramme de TS sous la main au cas ou... II. Propriétés physiques et chimiques des complexes des métaux de transition 1) Propriétés physiques : magnétisme Etude dun complexe de fer et de manganèse -2h- Grüber n°16 Phase de manip : essorage et lavage à l'eau glacée, balance d'Evans Remarques : Ne faire que la synthèse de Mn(acac)3 et Fe(acac)3, Ligand bidentate, effet chélate. Caractérisation du BA par Tfus tout pourri. Faire IR. On voit l'affaiblissement de la liaison C=O du ligand. Diamagnétisme omni-présent dans la matière et le paramagnetisme s'ajoute au diamagnétisme. Résultats magnétisme bien expliquer dans Grüber. UV-Vis dans THF : transition π -> π* et épaulement transition d ->d. Discussion : Diagramme de Frost : dans l'eau Mn3+ se dismute car situé sur un point concave sur le diagramme. Par conséquent, il faut le stabiliser, pour cela on le fait complexer ave le ligand acetylacetonate. Le diagramme de Frost est dans le Housecroft. 2) Propriétés chimiques : catalyse à l'aide de complexe de métaux de transition Couplage de Heck -3hFuxa p.107 Phase de manip : filtration à chaud Remarques : Conserver l'entonnoir et le papier filtre dans l'étuve avant la filtration. Discussion : Couplage au palladium. Présenter le cycle catalytique (Rabasso T2 et Kurti), nombre d'oxydation du palladium, reduction in-situs. Conclusion : PN 2010. Grand intérêt de comprendre leur structure, leur propriétés complexantes et leur réactivité pour en faire des médicaments, cis-platine ou des sondes RMN... MG23 : Corrosion, protection de la corrosion, passivation des métaux Introduction : Parmi les réactions spontanées, les réactions de corrosion et leur contrôle thermodynamique et cinétique sont d’une énorme importance pratique et économique : chaque année la corrosion humide provoque la destruction d’environ 150 millions de tonnes de fer ou d’acier (1/5 de la production). Conséquences économiques importantes (dizaines de milliards d’euros par an) : la protection du fer et de l’acier et plus généralement de tous les métaux corrodables, est donc un objectif primordial (HP intro courbe i-E) De façon générale, la corrosion est une réaction d’oxydoréduction qui se produit entre un métal et son environnement lorsque celui-ci contient des agents oxydants. Définition : la corrosion désigne l’ensemble des phénomènes par lesquels un métal ou un alliage métallique tend à s’oxyder sous l’influence des réactifs gazeux ou en solution. Elle est dite sèche lorsque les agents oxydants ne sont pas en solution (ex par le dioxygène de l’air); elle est dite humide dans le cas contraire (corrosion en milieu marin). On va s’intéresser à deux aspects de la corrosion humide : la thermodynamique qui grâce à l’utilisation de potentiels rédox et de diagrammes E-pH va pouvoir offrir des prévisions. C’est ensuite l’aspect cinétique qui doit venir valider ces prévisions et permettre d’explorer les facteurs qui vont déterminer la vitesse d’échange d’électrons. On utilisera notre connaissance de la corrosion pour essayer de protéger les métaux de ce phénomène. Miomandre I. Mise en évidence et caractérisation de la corrosion 1) Thermodynamique de la corrosion Cachau p.168 Corrosion du fer par aération différentielle – 1h – Sarrazin p 290 et Fosset p 252 Phase de manip : ajout des indicateurs colorés, démarrage de la pile, observation des couleurs, lecture du courant. Remarques : Donner les E°, connaître [O2] en solution Discussion : Dire qui est l'anode et qui est la cathode. Parler de ce qu'il se passe dans le cas des objets piqués => réduction de O2 là où il y a bcp d'oxydant, oxydation du méta là où il n'y a pas bcp d'oxydant. => destruction du métal en profondeur. Mettre à buller les gaz juste avant l’arrivée du jury, ainsi les solutions sont bien saturées proprement. On peut laisser le flux de gaz en surface lorsqu’on met les plaques en court circuit pour garder les solutions saturées. Le caractère a priori contre intuitif de la manip (le fer est oxydé là où le dioxygène est le moins concentré) tient au fait qu’on met ici en évidence un phénomène électrochimique (pile de corrosion) et non pas chimique. Pour expliquer cette manip, écrire la loi de Nernst du couple dioxygène/eau et constater que les potentiels ne sont pas égaux des deux côtés à cause de la pression partielle en dioxygène, et en déduire le sens du courant (le système va tendre à égaliser les potentiels)… c’est la manière simple et claire d’expliquer la manip. Le bleu de Prusse/de Turnbull est sous forme d’une suspension colloïdal en solution. La rouille n’a pas de composition totalement déterminée et connue. C’est un mélange complexe d’oxydes et d’hydroxydes de fer. Transition : ici on a considéré que des effets thermo. Qu'en est-il de la cinétique? 2) Cinétique de la corrosion Diagrammes d’Evans – 1h30 – Fosset p 280 et Sarrazin p 293 Phase de manip : prise de quelques points Remarques: donner l'allure des courbes i-E. Détermination de Ecorr et icorr. Transition : Mais comment lutter contre la corrosion? II. Protection contre la corrosion et la passivation 1) Protection cathodique de Cu Sarrazin p.255 + Fosset Phase de manip : tout (pendant l'électrolyse on montre les résultats obtenus en préparation) Remarques : Calcul de faradique. Discussion : Ni : anode sacrificielle qui protège Cu, protection physique et chimique. Donner les E°. Autres exemples de dépôt d'or en électronique. Attention, ½ L de solution suffit. Choix du pH : on limite la réduction de l'eau. Remarque : lancer la dernière manip, vérifier que le courant est stabilisé et chronométrer! 2) Passivation et protection anodique a) du fer Potentiel de Flade – 1h – Fosset p 283 et Sarrazin p 236 + Cachau Phase de manip : tout (sauf préparation des solutions) Remarques : Faire 2 cycles, avec diagramme E-pH du fer! Discussion : Voltampérométrie : méthode de choix pour étudier les phénomènes de surface et les interpréter en terme mécanistique => passivation pas très efficace (aération différentielle) Transition : pour l'aluminium, couche plus solide b) de l'aluminium Anodisation de l’aluminium – 2h30 – JFLM p 184 et Fosset p 292 Phase de manip : arrêt de l'électrolyse + coloration (qq gouttes d'éosine dans l'eau bouillante) Remarques : Détermination de l'épaisseur de la couche passivante. Discussion : Méthode exploitée pour protéger Al + déco Conclusion : Bilan , ouverture peinture (ex :Tour Eiffel) MG 24 : Spectrophotométrie IR, UV-visible Introduction La spectrophotométrie est l'étude de l'interaction de la lumière et de la matière. L'énergie du système peut s'écrire : E = E état électronique + Evibrationnel + Erotationelle. Les différentes spectroscopies permettent de s'intéresser aux différentes contributions. Manipulation d’introduction la matière absorbe le rayonnement avec un réseau + lentille + fente + lampe KMnO4 absorbe certaines longueurs d’onde. (permet de présenter les différents éléments des appareils que l'on va étudier. Utilisation en chimie, important pour accéder aux informations structurelles, détection de composés et quantification. I. Principe des spectrophotométries IR, UV-visible 1) Loi de Beer-Lambert Dosage du Ce4+ – 3h – Daumarie p.227 Phase de manip : préparation d'une solution, prise d'un spectre UV Remarques : On reporte sur la droite d’étalonnage et on a la concentration ! Transition : Même principe dans l’IR sauf qu’on étudiera pas l’intensité des pics mais plus leur position et leur éventuel décalage. 2) Loi de Hooke Grüber p.142 Phase de manip : prise de spectre, le blanc et le vrai Préparation pastille? Remarques : prise de différents spectres pour pouvoir comparer nombre d'onde en fonction de différents paramètres => explication par la loi de Hooke a) effets isotopiques : spectres de (CH3)2CO et de (CD3)2CO b) effets électroniques : influence sur k de CH3COX avec X=Cl, OH, OR', H, CH3 c) effets de la liaison : spectres de l'acétone et du propan-2-ol Résultats : υCH2COCl > υAcOEt > υacétone> υDMF L'indluence sur υCO se justifie très bien avec analyse des formes mésomères limites (ne pas oublier hyperconjugaison de CH3 qui stabilise l'ylure) Discussion sur l'origine des pics du blanc (spectre de l'air) II. Application 1) En chimie inorganique : structure d’un complexe Série spectrochimique du Ni – 2h30 – Fosset p 192 Phase de manip : Synthèse d'une complexe, mise en solution, UV-vis Remarques : Diagramme Tanabé Tsugano en d 8!! Champ fort/faible …On retrouve la série spectrochimique habituelle : DMSO <H2O < DMF< MeCN< NH3< en. Pas nécessaire de sécher Ni(NO3)2. Diminuer les concentrations car difficile de solubiliser et on sature en UV. Attention, comme le dit le Fosset, on n'observe pas υ1 mais υ2 et υ3. La bande vers 300 nm est une bande à transfert de charge de NO3- (resté dans la sphère de solvatation) Diagrammes dans Bernard Busnot et Cotton et Wilkinson. Evoquer les différences spectroscopiques pouvant être observées entre un complexe octaédrique et un complexe tétraédrique. 2) En chimie organique : Structure d’un composé organique Synthèse de l'anhydride phtalique MOI – 30 min– Phase de manip : lancement, IR Remarques : IR ! on voit que ça a bien marché! Disctuer bandes IR. Conclusion : Grand intérêt, riches en information. Autres : RMN. Blanchard p.311 MG 25 : La réaction chimique : mise en évidence des caractéristiques cinétiques à partir de quelques exemples Introduction : Définition de la cinétique. Enjeu loi de la cinétique à déterminer. Pour optimiser les réactions et comprendre le mécanisme des réactions. Nombreuses techniques que l’on peut exploiter pour suivre la cinétique d’une réaction que l’on va illustrer ici. Rajouter la notion de réaction chimique : à priori on s’intéressera au domaine macroscopique : déterminer de quoi dépend macroscopiquement la cinétique d’une réaction chimique et comment influencer cette dernière ! I. Etudes de lois cinétiques Détermination de l'ordre d'une réaction, suivi cinétique de la décoloration de l'érythrosine B Grüber p. 131-1h30 (+ Porteu de Buchère pour explication du dosage del’hypochlorite) Phase de manip : Dosage de l'hypochlorite de sodium. Préparation d'une solution, acquisition de spectre UV. Remarques: Discuter des incertitides du dosage. Faire des acquisitions un peu plus longue si on veut infirmer les autres ordres, au moins jusqu’à 500s (attention que l’absorbance ne soit pas trop faible). Infirmer les autres ordres (0 et 2). On peut tester la méthode différentielle mais ne donne pas une jolie courbe (mais bon ordre de grandeur pour l’ordre partiel)… Transition : Quels sont les facteurs influençant la cinétique...? II. Facteurs influençant la cinétique 1 ) Influence de T : loi d'Arrhénius Solvolyse du chlorure de tertiobutyle Blanchard + Daumarie p.71 Phase de manip : ajout de tBuCl, prise des premiers points Remarques : la méthode de Guggenheim ne marche que pour les cinétique d'ordre 1 ce qui est le cas ici. 2) Influence de la force ionique Influence de la force ionique – 2h – Fosset p 324 (+ Sarrazin p.184) Préparation : faire un test pour savoir combien de temps met l’indicateur pour virer de couleur (solution de KI + amidon + peroxodisulfate) Phase de manip : Lancement réaction jusqu'à changement de couleur. Remarques: Attention, solution de peroxodisulfate instable, il en faut un excès, préparer la solution soit mm. Attention le Fosset est faux ! On montre que la vitesse augmente lorsque la force ionique augmente ! On peut alors faire le lien macro/micro en utilisant la théorie de Debye-Hückel et en montrant que l’ECD est bien l’approche entre un ion iodure et un ion peroxodisulfate et non deux ions iodures comme le bilan global le laisse entendre !! Attention la solution contenant les ions thiosulfates et les ions peroxodisulfates se dégradent rapidement. De plus il faudrait trouver les E° des couples correspondant à chaque fois pour bien mener la discussion. Discussion : Loi de Debye Huckel Transition : Comment accélérer une réaction ?! III. Catalyse Phénomène d’oxydoréduction interne catalysé par le cobalt – 1h30 – Artero p135 Phase de manip : ajout de H2O2, trempe, UV. Remarques : En l’absence de cobalt(II), la réaction est cinétiquement bloquée. Quand on rajoute les ions cobalt(II) on forme un complexe Co(II)-tartrate (Co(II) très labile vis-àvis de la substitution au contraire de Co(III)) qui peut être oxydé par H2O2 (car la complexation abaisse le E° du couple Co(II)/Co(III) car le complexe Co(III)-tartrate est beaucoup plus stable thermodynamiquement que Co(II)-tartrate). Co(III)-tartrate peutêtre isolé car durée de vie longue (inertie cinétique vis-à-vis de la substitution des ions Co(III)) et va oxyder les tartrates. Attention le mécanisme n’est pas connu car complexe… Conclusion : Autres méthodes pour déterminer lois de vitesse, autres facteurs qui influencent, application courbe i-E à corrosion, enjeux. MG 26 : Méthodes de détermination de l'ordre d'une réaction chimique Introduction : Définition de la cinétique. Enjeu loi de la cinétique à déterminer pour obtenir des informations quant au mécanisme. La loi de vitesse, Van't Hoff pour un acte élémentaire, définition ordre partiel, ordre global. Nombreuses technique que l’on peut exploiter pour suivre la cinétique d’une réaction. Apparition ou disparition d’un composé coloré, d’un composé ionique, d’un changement du pourvoir rotatoire. Hypothèses sur une loi de vitesse. Intégration. Puis vérification expérimentale. Et on doit aussi vérifier que la réaction n’a pas un autre ordre I. Méthode intégrale 1) Détermination d'un ordre global Fosset p.331 Etude cinétique de la saponification de l'acétate d'éthyle Phase de manip : Préparation d'une solution, prise de quelques points Remarques: Bien être en quantité stoechiométrique Transition : On peut également affiner l'étude et déterminer un ordre partiel 2) Détermination d'un ordre partiel Grüber p. 131 Suivi cinétique de la décoloration de l'érythrosine B Phase de manip : préparation d'une solution, acquisiton de spectre UV Remarques : Transition : On suit en fonction du temps... fastidieux. II. Méthode du temps de ½ réaction Mutarotation du glucose Blanchard p.259 et Brenon-Audat p.161 Phase de manip : lancement, zéro, report de quelques points, mesure de αo Remarques : Mode op à adapter pour avoir t1/2 = (αo+α∞)/2. Faire la manip pour 4 concentration en glucose différentes (2, 4, 6, 8 g). On peut tracer t1/2 = f([G]o²) et t1/2=f(1/[G]o) pour infirmer ordre 0 et 2. Faire mesure de αo le plus vite possible. Chauffer les réactions pour avoir α∞. On peut remonter à k grâce au temps de demiréaction. Transition : Il existe une méthode encore plus rapide... III. Méthode des vitesses initiales Oxydation de I- par S2O82- Sarrazin p.184, Fosset p.325, Bernard et Maire p.101, Mesplède p.194 Phase de manip : préparation de la solution de peroxodisulfate + lancement réaction jusqu'à changement de couleur Remarques : Attention, solution de peroxodisulfate instable, il en faut un excès. Conclusion : Enjeu dans les laboratoires : Permet l’étude des mécanismes réactionnels puisque un mécanisme sera rejeté si la loi de vitesse théorique ne correspond pas à la loi de vitesse mesurée expérimentalement. Facteur influençant la cinétique comme la température, les conditions de solvants ou bien la présence d’un catalyseur pourront être étudié. MG 27 : Catalyse par les métaux de transition et leurs composés Introduction : Définition d’un catalyseur. Courbe d’énergie potentielle=f(CR). Un catalyseur : plus vite mieux et moins cher ! Deux types de catalyse : homogène et hétérogène Définition du métal de transition. DO nombreux, catalyse d’oxydoréduction. Soit sous forme de solide, soit sous forme de complexe soluble (coordination des ligands change ses propriétés). Notamment, grâce à leurs nombreux degrés d’oxydation et leur nombre de coordination élevé, ils peuvent rapprocher les réactifs et catalyser la réaction. Mettre pour chaque manip la quantité de catalyseur utilisé et le nombre d’équivalent !! Pour chaque manip, écrire la quantité de catalyseur utilisé et le nombre d’équivalent ! I. Etude de la catalyse 1) Mise en évidence : les sels de Seignette MOI Phénomène d’oxydoréduction interne catalysé par le cobalt – 1h30 – Artero p.135 Phase de manip : Ajout de H2O2 => pas de réaction, ajout de CoCl2 => la réaction démarre, eau de chaud se trouble (formation de CO2), trempe, UV Remarques: Faire spectre UV complexe initial, IR, solution finale. Utiliser H2O2 à 30% massique dilué 5 fois (environ 2 mol/L). Permet de mettre en évidence l’accélération de la cinétique, mais surtout que le catalyseur entre en jeu dans le mécanisme sous une forme différente de celle introduite, est regénéré en fin de réaction. Noter que E°(Co3+/Co2+) = 1,92 V (complexes hexaaqua) et E°(H2O2/H2O) = 1,78 V => H2O2 ne peut oxyder Co(H2O)6 2+ ; il y a donc bien un complexe tartrate qui se forme en solution, et l’effet des ligands sur le E°app est à noter pendant le montage. Permet donc de parler de 3 composés de cobalt à différents instants de la manip. Discussion : Le dégagement de CO2 montre qu’il y a eu la réaction attendue. Pendant, cette réaction le mélange réactionnel a changé de couleur. Il y a donc eu formation d’un nouveau composé caractérisé par son spectre UV (trempe effectué pour l’isoler). Il montre les transitions d-d. Il a ensuite disparu pour revenir à la couleur initiale a priori et vérifions tout de suite si c’est bien la même couleur et donc le même composé. Ainsi le complexe tartrate-Co a formé un IR avec le peroxyde d’hydrogène. Il a donc permis de passer par un autre chemin réactionnel avec Ea plus faible. Ensuite il a été régénéré. Donc on a bien eu catalyse. Transition : Comment quantifier cette accélération? 2) Effet sur la cinétique Dismutation H2O2 – 2h30 – JFLM p 280 et Fosset p 336 Phase de manip :Ajout H2O2, (prise de points), rallume une buchette incandescente. Test avec fil de Pt. Remarques : Recyclage du catalyseur : ici difficile car trop fin. Calcul de TON et TOF. TON : moles de réactifs consommés/moles de cata (normalement calculé jusqu'à la mort du catalyseur, ici on dit qu'on fait un calcul de TON sur durée de l'expérience); TOF : moles de réactifs consommés/moles de cata par untié de temps (pente de notre droite) si on n'obtient pas vraiment une droite, on peut calculer le TOF à différents endroits et dire qu'il diminue au cours du temps. *Préparation : faire réaction avec différentes masses de cata (0 .3; 0.5 ; 1g). Essayer de récupérer le cata, pesée et réutilisation. (ou à la fin de la réaction rajouter H 2O2 pour voir qu’il y a encore réaction => le cata a été régénéré) Récupérer du O 2 dans un erlen et faire le test de la buchette incandescente. *Remarque : Faire les calculs pour que remplisse la burette de 25 mL mais pas trop (1 mol/L)! (on veut une belle courbe). Au début l’eau est au dessus de la graduation la + haute. Lancer le chrono quand on dépasse la graduation la + haute. *Discussion : Réaction thermo favorisée mais cinétiquement lente => nécessité d’un cata. Cinétique dépend de la masse du catalyseur ->sites actifs. Discussion des différentes courbes obtenues avec des masses différentes Pour 1g pas vraiment en qté catalytique mais régénéré… Discussion sur la récupération du cata et le fait qu’il marche encore ! Phénomène d’induction avant que la réaction ne démarre. Due sois au mécanisme de la réaction (formation d’IR lente) soit plus probablement à la sursaturation de la solution en O2 + bulles restent accrochées sur les parois…=> agiter ! essayer de garder la mm agitation pour les différentes expériences. Transition : En industrie, le mieux c’est d’avoir une vitesse grandement accélérée par peu de catalyseur car en général cher comme on va le voir. En effet, on utilise souvent des métaux nobles comme le Pd, Ru, Rh, Ni,… II. Applications 1) Catalyse hétérogène Hydrogénation catalytique des alcynes – 3h – Actualité chimique mars 2011 Phase de manip :fin des purges, filtration sur Célite, CPV Remarques : Discussion : -Présentation du catalyseur : Pd Lindlar = Pd supporté sur CaCO 3 empoisonné à l’acétate de plomb. Ajout quinoléine qui s’adsorbe à la surface ->meilleure sélectivité. Mécanisme : adsorption de Langmuir -> hypothèses = sites indépendants et monocouche. PN 1912 par Sabatier (avec le Ni). -Calcul du TOF (tracer P=f(t), en utilisant la loi des GP la pente nous donne accès à la variation de quantité de matière en fonction du temps TOF=Δn/(Δt . ncata) Calcul du TON ? Remarque : TON=nbre de mol de réactif transformée par une mol de cata. TOF=TON par unité de temps, Laidler) -En IR on peut voir si formation de (Z) ou (E) avec les déformations hors du plan de la liaison C-H (820 cm-1 pour Z et 976 cm-1 pour E) Propriétés intéressantes des complexes des métaux de transition, leurs orbitales d permet une rétrodonnation sur H2 => affaiblissement de la liaison. Intérêt de la catalyse hétérogène : filtration facile. Parler de surface spécifique. Application industrielle : hydrogénation des acides gras pour faire la margarine. Utilisation de catalyseur dans l’industrie (TI J1255 Pd ou Pt supporté sur Al2O3 et avec In ou Sn pour améliorer activité). Gros tonnage ! Transition : Mais le Pd peut également se retrouver sous forme complexer avec ligands et faire de la catalyse homogène 2) Catalyse homogène Couplage de Heck – 3h – Fuxa p 107 Phase de manip : filtration à chaud, CCM Remarques : Discussion : * Description: On va effectuer une catalyse homogène en utilisant un complexe de Pd (5e ligne, II, d8). Quantité catalytique. Description du cycle catalytique. Intervient dans le mécanisme, régénéré. * Intérêt de la catalyse homogène : Chimie fine, grande sélectivité, facilité de changement de structure. * Intérêt synthétique : Autres : Heck, Stille,…. Grand intérêt de coupler pour synthèse convergente avec grande stéréosélectivité. Conclusion : Bilan + discuter des avantages/inconvénients de catalyse homo/hétérogène + industrie Choix des ligands permet d'induire de la chiralité. Catalyse organosupportée avantage de la catalyse homogène sélectivité et hétérogène filtration. Lier efficacité et productivité. Catalyse enzymatique. MG 28 : Catalyse hétérogène Introduction : Définition catalyseur + diagramme Ep=f(C.R) avec et sans catalyseur. Bien préciser qu’un catalyseur peut permettre de passer par un autre mécanisme réactionnel. Défintion catalyse hétérogène. Intérêts catalyse hétérogène = séparation facile réactifs/produits, très utilisée en industrie (cf. procédé Haber) I. Principe de la catalyse hétérogène 1) Mise en évidence Dismutation H2O2 – 2h30 – JFLM p 280 et Fosset p 336 Phase de manip :Ajout H2O2, (prise de points), rallume une buchette incandescente. Test avec fil de Pt. Remarques : Recyclage du catalyseur : ici difficile car trop fin. Calcul de TON et TOF. TON : moles de réactifs consommés/moles de cata (normalement calculé jusqu'à la mort du catalyseur, ici on dit qu'on fait un calcul de TON sur durée de l'expérience); TOF : moles de réactifs consommés/moles de cata par untié de temps (pente de notre droite) si on n'obtient pas vraiment une droite, on peut calculer le TOF à différents endroits et dire qu'il diminue au cours du temps. *Préparation : faire réaction avec différentes masses de cata (0 .3; 0.5 ; 1g). Essayer de récupérer le cata, pesée et réutilisation. (ou à la fin de la réaction rajouter H 2O2 pour voir qu’il y a encore réaction => le cata a été régénéré) Récupérer du O 2 dans un erlen et faire le test de la buchette incandescente. *Remarque : Faire les calculs pour que remplisse la burette de 25 mL mais pas trop (1 mol/L)! (on veut une belle courbe). Au début l’eau est au dessus de la graduation la + haute. Lancer le chrono quand on dépasse la graduation la + haute. *Discussion : Réaction thermo favorisée mais cinétiquement lente => nécessité d’un cata. Cinétique dépend de la masse du catalyseur ->sites actifs. Discussion des différentes courbes obtenues avec des masses différentes Pour 1g pas vraiment en qté catalytique mais régénéré… Discussion sur la récupération du cata et le fait qu’il marche encore ! Phénomène d’induction avant que la réaction ne démarre. Due sois au mécanisme de la réaction (formation d’IR lente) soit plus probablement à la sursaturation de la solution en O2 + bulles restent accrochées sur les parois…=> agiter ! essayer de garder la mm agitation pour les différentes expériences. Transition : Avantage d'un catalyseur, c'est sélectif! 2) Sélectivité du catalyseur Déshydratation/oxydation d’alcool – 3h30 – Mesplède p.213 + Blanchard p.206 Phase de manip : Mise en place et lancement, montrer test 2-4 DNPH de préparation (faire des tests en tube à essais pour montrer ce qu’il se passe ?) Remarque : * Préparation : faire les 2 réactions, garder les tubes pour parler de changements de couleurs. * Discussion : sélectivité Eau de brome : mise en évidence de C=C 2,4-DNPH : mise en évidence de l’aldéhyde. Avec Cu on forme de l’éthanal ->test 2,4 DNPH mais on observe une décoloration de l’eau de brome (sélectivité partielle, empoisonnement via formation d’oxyde de cuivre) : métal de transition adsorbe H2. Avec alumine on forme de l’éthylène -> test Br2 : alumine adsorbe l’eau (acide , base de Lewis) donc favorise la déshydratation. Il existe différents types d’alumine (α, β, γ ) mais on ne sait pas ce que l’on utilise. Transition : déshydrogénation, maintenant hydrogénation ! II. Applications 1) Hydrogénation Hydrogénation catalytique des alcynes – 3h – Actualité chimique mars 2011 Phase de manip :fin des purges, filtration sur Célite, CPV Remarques : Discussion : -Présentation du catalyseur : Pd Lindlar = Pd supporté sur CaCO 3 empoisonné à l’acétate de plomb. Ajout quinoléine qui s’adsorbe à la surface ->meilleure sélectivité. Mécanisme : adsorption de Langmuir -> hypothèses = sites indépendants et monocouche. PN 1912 par Sabatier (avec le Ni). -Calcul du TOF (tracer P=f(t), en utilisant la loi des GP la pente nous donne accès à la variation de quantité de matière en fonction du temps TOF=Δn/(Δt . ncata) Calcul du TON ? Remarque : TON=nbre de mol de réactif transformée par une mol de cata. TOF=TON par unité de temps, Laidler) -En IR on peut voir si formation de (Z) ou (E) avec les déformations hors du plan de la liaison C-H (820 cm-1 pour Z et 976 cm-1 pour E) Propriétés intéressantes des complexes des métaux de transition, leurs orbitales d permet une rétrodonnation sur H2 => affaiblissement de la liaison. Intérêt de la catalyse hétérogène : filtration facile. Parler de surface spécifique. Application industrielle : hydrogénation des acides gras pour faire la margarine. Utilisation de catalyseur dans l’industrie (TI J1255 Pd ou Pt supporté sur Al2O3 et avec In ou Sn pour améliorer activité). Gros tonnage ! Transition : Mais le Pd peut également se retrouver sous forme complexer avec ligands et faire de la catalyse homogène 2) Acétalisation Acétalysation catalysée par montmorillonite – 1h30 – JD 63 Phase de manip : Filtration, CCM Remarques : si montmorillonite trop vieille la passer 3 min au microonde pour l’activer. Faire la réaction avec et sans montmorillonite K10 avec le même temps de réaction Discussion : Montmorillonite Greenwood vient de Montmorillon (ville près de Poitiers ^^) et ayant subi un traitement en pH acide. Argile, acide de Lewis ou de Bronsted. Propriétés = aluminosilicate (de magnésium) lamellaire (on parle d’argile smectique càd structures en feuilles), acide le Lewis, hydratée Permet de former in-situ le méthanol responsable de l’attaque nucléophile sur l’aldéhyde.. Acétalisation : acide de Bronsted en homogène ici argile acide de Lewis et adsorbe l’eau -> double effet Conclusion : Réaction d’hydrogénation =>on peut citer l’hydrogénation des huiles végétales en margarines. Utilisation des Zéolithes on peut penser au craquage du pétrole. Et pour citer d’autres métaux comme le Pd ou Pt on peut citer les pots catalytiques des voitures. Comparaison avec la catalyse homogène. => catalyse supportée pour combiner les avantages des 2. MG 29 : Le magnésium et ses composés. Principaux degrés d'oxydation. Introduction : Le magnésium, métal de la colonne des alcalino-terreux, n’existe pas à l’état libre dans la nature, mais l’abondance de ses composés est telle qu’il occupe le huitième rang dans la lithosphère (chlorophylle, eau de mer, roches). Il est considéré comme un élément biogénétique indispensable. Le magnésium a pour configuration électronique 1s²2s²2p63s² et il est donc caractérisé par une seule valence habituelle de 2, qui lui donne un nombre très restreint de composés. Au cours du montage, on s’intéressera aux propriétés du magnésium au degré 0, qui est un puissant réducteur, puis à celle de magnésium au degré +II en mettant en avant l’importance biologique de cet élément ainsi que son rôle en chimie organique. I. Le magnésium au degré d'oxydation (0) => réducteur Comme tous les métaux, il s'agit d'un réducteur, déterminons son E°. 1) Détermination du potentiel standard Sarrazin p76-77 Détermination du potentiel standard de Mg2+/Mg Cachau p.216+ JFLM p252 Protection du fer par anode sacrificielle Fosset p 279, Cachau p 198 Phase de manip : préparation du gel, présentation des résultats. Remarques : Deux boîtes de petri : clou seul et clou avec un ruban de magnesium. Bien decaper les clous avant utilisation. On utilise ici le magnesium pour la protection du fer par anode sacrielle. En pratique, ce n'est pas tres utilisé car le magnésium peut s'enammer en presence d'eau (production de H2 et reaction exoT). Ce type de protection est utilise en aeronautique et aerospaciale car le magnesium est le metal le plus leger utilisable en industrie. On montre un test avec le fer seul, la phénolphtaléine pour montrer la réduction de l’eau ou celle du dioxygène et le ferricyanure de potassium comme indicateur « bleu de prusse » de la présence de Fe(II) résultant de l’oxydation On peut aussi prendre des lames de magnésium et de fer parallèle et proches. On les plonge dans un bécher d’eau distillée, et on regarde le sens du courant : du fer vers le magnésium à l’extérieur de la pile. Discussion sur le E° et sur l’importance de la protection du fer (ex dans le Miomandre) Transition : On a vu l'intérêt du magnésium (0) engagé dans le couple Mg(0)/Mg(+II), ce deuxième degré d’oxydation a un grand nombre d’applications. On va voir dans un premier temps ses propriétés complexantes, qui peuvent être utilisées pour réaliser un dosage Phase de manip : Mesure de Ti, introduction de Mg dans le Dewar, visualisation de l’élévation de températuren, mesure Tf. Calorimétrie. Remarques: On mesure l’élévation de T induite par l’oxydation de Mg dans HCl à 6M, et on en déduit l’enthalpie de la réaction. Prendre plutôt [HCl]=1M (la dissolution est alors moins violente). Evaluer les incertitudes! Qualité du Mg utilisé? En première approximation on assimile HCl 1M à de l’eau. On détermine la masse en eau du calorimètre (dans le JFLM : on pèse le Dewar vide, on ajoute de l’eau chaude, on pèse à nouveau et on prend la température. On ajoute un quantité d’eau froide de température et masse connue. On mesure la température finale du mélange) On mène l’expérience et on a accès à l’élévation de la température. Mg + 2H+ -> Mg2+ + H2 On relie l’élévation de la température et les échanges thermiques Q=(Meau+MDewar)*C*(Tf-Ti) on néglige le Mg. On détermine l’enthalpie de la réaction on l’assimile à l’enthalpie standard, on connaît S°, on a accès à enthalpie libre standard de la réaction et donc au potentiel d’oxydoréduction. Pour calcul Mdewar voir Florilège-Daumarie. II. Le magnésium au degré d'oxydation (+II) Transition : On a un métal très réducteur, une autre façon de le voir, c’est avec la formation de MgO (En présence d’air il brûle avec production de lumière intense et trouve son application dans les flash. Conclusion : Le magnésium présent une grande réactivité chimique et ses ions sont assez largement répandus dans la nature. Le principal emploi du magnésium est la fabrication d’alliages légers utilisés en particulier dans l’industrie automobile, aéronautique et spatiale. Le magnésium fait partie des oligo éléments nécessaires à la vie. 2) Application à la protection du fer Sarrazin p.290-296 1) Utilisation en chimie analytique => complexation Mesure de la dureté de l'eau Ecolochimie p305, Cachau p253 Phase de manip : dosage, chute de burette Remarques : La dureté de l’eau (titre hydrotimétrique de l’eau) est due dans la plupart des cas aux ions Ca2+ et Mg2+ .Sans être nocive pour l’homme une eau dure présente des inconvénients, surtout reliés au dépôt de calcaire dans les conduits de certains appareils ménagés. En préparation on a réalisé le dosage des ions calciums par le Patton en faisant précipiter le magnésium(II). On en déduit la concentration des ions magnésiums. Comparaison avec la valeur indiquée sur l’étiquette. 2) Utilisation en chimie organique => électronégativité Synthèse et réacitivité d'un organomagnésien Grüber + Fuxa p.49 (dosage) Phase de manip : lancement de la synthèse magnésienne, dosage? Remarques : . mettre les courbes i-E. Puis on se place en milieu basique (Al(OH)4-) ya plus de protection donc dégagement important. Remarque : Exploitation dans le Sarrazin avec les couples, on observe un dégagement de H2, on écrit les couples, on justifie l’utilité d’un protection. L’aluminium qui a été protégé par une couche d’alumine, qui n’est pas très rapidement soluble dans HCl. MG 30 : L'aluminium et ses composés. Principaux degrés d'oxydation; alumine Introduction : L’aluminium, qui possède une configuration électronique 1s²2s²2p63s²3p1, est extrêmement répandu dans la nature, il entre pour 8,3% dans la composition de l’écorce terrestre. Son nom « aluminium » vient de « alumine », on verra à quels points la transformation de l’un en l’autre est importante au cours du montage. L’alumine Al203, est au do III, c’est le do stable, on va étudier d’autres composés à ce do et leurs applications. I. Propriétés acido-basiques 1) Au sens de Brönsted MOI JFLM p.109 Caractère amphotère de Al (III) Phase de manip : Mise en place du dosage et chute de burette Remarques: Bien parler de la couleur : complexes incolores car pas d’orbitales d. Faire suivi pH-métrique et conductimétrique. HP PCSI Chimie 2 montre la dépendance de la solubilité par rapport au pH. Application : extraction de la bauxite. Le principal minerai d’aluminium est la bauxite, composé d’oxyde hydraté d’aluminium, de silice et d’oxyde de fer qui lui donne sa couleur rouge. Conductimétrie surtout utile car deuxième saut de pH pas assez grand. 1er saut de pH, on repère la fin de formation du précipité (apparaît dès la première goutte) Transition : Possède donc acide de Brönsted mais du fait de sa lacune on a vu qu'il avait (Al(OH)4-) une acidité de Lewis => possibilité de faire des complexes et permet d'activer réactivité en synthèse organique. 2) Au sens de Lewis JD55-JD92 Acylation de Friedel et Craft Phase de manip : ajout de l'anisole, extraction/lavage Remarques : Parler des complexes avant AlCl3, complexe à transfert de charge. II. L'alumine 1) Anodisation de l'aluminium MOI Cachau Mise en évidence qualitative Sarrazin 287, Anodisation aluminium JFLM 184 Manip qualitative : plaque non décapée ya Al(OH)3 en surface. Quand on met dans HCl, dégagement faible. Plaque décapée dans HCl, gros dégagement, donc Al(OH)3 protège ! Anodisation et coloration JFLM p.184 + BUP 790 Phase de manip : électrolyse et coloration d'une plaque en préparation Remarques : Anodisation : Un métal conducteur peut être protéger de la corrosion par la formation par exemple par électrolyse d’une couche compacte et adhérente d’oxyde. On nettoie une partie de la plaque d’aluminium avec de l’acide sulfurique, on la relie au pôle + du générateur et deux autres plaques d’aluminium au pôle -. J=5mA/cm2. On mesure bien le temps d’électrolyse. On peut calculer en pesant avant et après la plaque le rendement faradique, ou le supposer de 100% et regarder l’épaisseur de la couche. Si l’aluminium se recouvre naturellement d’alumine, elle est relativement fragile. Ici on forme un couche d’amine poreuse, on fixe le colorant. Plongée dans l’eau bouillante l’alumine cristallise en böhmite. Utilisée dans l’industrie. Transition ; en synthèse, il est souvent impératif de séparer des produit, une technique la chromatographie, très répandu sur silice, mais parfois pas adapter, autre support possible. 2) Utilisation en chromatographie Séparation des pigments d'épinards Florilège p.167 Phase de manip : Début d'élution (anneau jaune), UV Remarques : On montrera bien les CCM pour conditions de la colonne. Eluant : EP/AE 90/10 pour l’anneau jaune, puis AE seul ensuite. On explique l’intérêt de l’alumine si on a un produit sensible. Conclusion : L’aluminium a de nombreuses propriétés chimiques (pouvoir réducteur, acidité) que l’on peut mettre à profit pour exploiter ses intéressantes propriétés physiques. Il est présent dans la plupart des objets du quotidien, car par constitution d’alliage, il peut s’adapter à des nombreuses contraintes. MG 31 : Propriétés comparées des halogènes Introduction : Généralités sur les halogènes (Housecroft chapitre sur les halogènes + JFLM) : position dans la classif, configuration de valence, citze les 5 composés et où on les trouve dans la nature... Composés très intéressants en synthèse, industrie. Existe une large gamme de DO, digrammes de Frost. Description des différents degrés d’oxydation qui existent et dire qu’à cause de sa toxicité on ne pourra pas faire de manipulations incluant le difluor (ou HF). Et aussi que l’astate est rare et radioactif. Questions : toxicité = réactivité pour les halogénures d’hydrogène. Les halogénures d’autre chose, pas dangereux (ex. fluorures dans le dentifrice etc.). Préciser que tous les halogènes utilisés vont être traités par Na2S2O3 ou NaOH. I.Les halogènes (0) : propriétés comparées 1) Présentation JFLM-Barbe p.265 + Cachau rédox p.146 Etats pysiques et couleurs Phase de manip : Présenter cristaux de I2, eau de brome en tube à essai. Synthèse de Cl2 à partir de eau de javel + HCl (bulles). Test de quenchage avec Na2S2O3 ou NaOH, pour illustrer fin de l'intro. => disparition couleur et dire les équation bilan de ce qu'il se produit. Remarques: Couleur et état physique des halogènes. Toute première observation : Cl2 gazeux, Br2 liquide, I2 solide. Pas même état physique ! Montrer sur un diagramme potentiel pH pour expliquer formation Cl2. On avait le chlore au DO +1. Réaction de quenchage. Transition : On les a vu pur ou en solution mais quelle phase ils préfèrent? 2) Solubilité JFLM, Cachau, Fosset p.115 Solubilité des halogènes Phase de manip : * Test qualitatif : Ajout d'un peu de cyclohexane à l'eau de brome : passage en phase orga, idem avec eau de chlore. => première conclusion plus soluble en phase orga, est-ce quon peut quantifier ça? * Test quantitatif : solubilité de I2 dans le DCM et l'eau. Faire le coefficient de partage (plus précis, reproductible) Dosage de I2 en phase aqueuse + faire spectre UV. Remarques : X2 soluble préférentiellement dans un solvant apolaire -->dans le bilan des interactions soluté-soluté, soluté-solvant et solvant-solvant, les interactions de London entre X2 explique ce comportement. Ensuite, I2 plus soluble car plus polarisable. Comparaison de la solubilité des différents dihalogènes. Si il fait vraiment trop chaud, remplacer DCM par toluène moins volatile... mais pas de valeurs pour comparer. Autre méthode de dosage : spectro UV-vis. Transition : Ces composés peuvent se trouver sous plusieurs états d'oxydation, on vient de voir (0) mais il y a aussi (-I). Les dihalogènes sont des oxydants! 3) Propriétés rédox BUP 684 p.889 : à adapter Comparaison de pouvoir oxydant Phase de manip : lancement, montrer des tubes témoins faits en préparation ou les faire pendant le réaction (Br2 + fluorescéine ; I2 + empois d’amidon). On génère du dichlore dans un ballon par oxydation de HCl (ajouté par une ampoule de coulée) par action du permanganate (cristaux de KMnO4 dans le ballon) et le dichlore dégagé passe dans différents pièges : Piège 1 : fiole de garde Piège 2 : contient de l’indigo (à doluer dans éthanol) qui est décoloré en présence de dichlore (formule dans le JFLM) Piège 3 : contient une solution aqueuse de KI et de l’empois d’amidon (formule Cachau) Piège 4 : contient une solution aqueuse de KBr et de la fluorescéine (à diluer dans l’eau) Fiole de garde Piège 5 : contient de la soude avec bleu de bromothymol pour neutraliser Cl2, Br2… Ceci permet de montrer que le dichlore est le plus oxydant et donc de placer les couples rédox les uns par rapport aux autres. (structure des différents composés utilisés dans le Cachau Hereillat à la fin) Diagrammes de Pourbaix pour expliquer dans quelle zone on se place. Voir la fin du chap du JFLM Barbe. Interprétation : + at EN + OA basses en énergie donc F2 + apte à accepter des électrons donc le + oxydant. Discussion : Ceci permet de montrer que le dichlore est le plus oxydant et donc de placer les couples rédox les uns par rapport aux autres. (justification : Cl + EN que les autres) JFLM Remarques : si on génère Cl2 trop rapidement Cl2 en excès coloration des tests disparait car formation des composés interhalogénés : ICl détruisant le I2 formé ou ICl3, BrCl détruisant le dibrome. Prendre des petits barboteurs. Le test à la fluorescéine avait bien marché en préparation mais pas en présentation : pas assez ? c’était dégradée ? la mettre seulement au dernier moment ! Transition : D'ailleurs en général, on trouve l’élément halogène sous forme d’halogénure (-I) (pollution), intérêt théorique en chimie orga pour les composés halogénés… II. Les halogénures (-I) : propriétés comparées 1) Propriétés acido basiques Dosage de HBr, HCl en mileu acide acétique Brenon-Audat p.145 + Fosset p.68 Phase de manip : mise en place du dosage, faire le zéro, chute de burette jusqu'à équivalence. Remarques : Bien attendre 30 min avant d'utiliser les solutions pour que l'eau ait bien disparue. Tracer pH=f(V). Ne pas laisser les electrodes plongées plus de 20 min dans la solution d'acide acétique, bien rincer à l'eau apres. Parler de l'évolution de l'acidité dans les acides halogènes. Expérience pas quantitative car on ne peut pas étalonner pHmètre HBr acide plus fort que HCl car liaison plus polarisable. On s’intéresse à l’allure de la courbe de dosage. HCl acide faible dans ces conditions => couple HCl/Cl- qui est dosé. HBr étant fort c’est le couple CH3CO2H2+/CH3CO2H le couple effectivement titré (ie le couple solvant) Discussion : Allure des courbes nous renseigne sur forces des acides : -aspect de la courbe pour V=0mL -point d’inflexion à la demi-équivalence pour l’acide chlorhydrique -saut de pH moins important pour l’acide faible. HCl acide faible dans ces conditions => couple HCl/Cl- qui est dosé. HBr étant fort c’est le couple CH3CO2H2+/CH3CO2H le couple effectivement titré (ie le couple solvant) HBr acide plus fort que HCl car liaison plus polarisable => justification à revoir d’après correcteurs 2) Propriétés de base de Lewis Fosset p.212 Synthèse de complexes de cobalt Phase de manip : Balance d’Evans, préparation solution, UV, test équilibre Oh-Td en solution pour CoCl2pyr2 (ajour de pyridine) Remarques : Attention est-ce qu’on peut vraiment appliquer la formule du spin seul si Td ???? Discussion : L’allure des spectres UV des complexes Co(halogénure) 2(pyridine)2 et la balance de Gouy permettent de trouver la structure octaédrique ou tétraédrique des complexes. Co(Cl)2(pyridine)2 est octaédrique sous forme solide et tétraédrique sous forme liquide. Co(Br)2(pyridine)2 est tout le temps tétraédrique. Donner les valeurs des rayons pour expliquer pourquoi (Housecroft) Pour comprendre pourquoi la formule du spin seul ne marche pas vraiment ici lire le Shriver p. 231 et suivantes). Pour avoir une idée de ce que veulent dire les épaulements sur les spectres UV lire le Greenwood p.1132 sur les complexes de cobalt. Conclusion : Utilisation des halogénures d’aryles pour les couplages C-C en orga. ; utilisation industrielle, production de Cl2 et eau de javel, blanchiment du papier, toxicité des X2 Biblio : JFLM-Barbe, Housecroft p.541, HP MG 32 : L'azote et ses composés III. Propriétés oxydoréductrices Anneau de Richmond Mesplède n°94 Phase de manip : Manip Tube à essais si complexes foirent ? Introduction : Greenwood et Shriver Atkins ; Housecroft Chimie inorganique, (un peu) le Shriver Atkins Chimie inorganique et le Bernard Cours de chimie minérale, Grüber. Place dans la CP. Configuration électronique. Electronegativite. Nom « azote » donne par Lavoisier au 18eme siècle, signifie « prive de vie » en grec en référence au caractère asphyxiant du gaz diazote mais azote quand même nécessaire à la vie (ADN, proteines). N2 corps simple accessible à l’homme le plus abondant : 78,1% en volume de l’atmosphère, mais azote peu abondant dans les sols et la croute terrestre. Source primaire industrielle d’azote : ammoniac, produit par le procédé Haber (prix Nobel 1918) : N2(g) + 3 H2(g) -> 2 NH3(g) à 450°C et 100 atm (blocage cinétique ; réaction exothermique), catalyseur de fer dopé par des oxydes. Donner la valeur de ΔrH°. Parler aussi du procédé Oswald. Stabilité de nombreux DO : diagramme E-pH (livre de Pourbaix) et de Frost (Greenwood p.438). Préciser à quel pH est donné le diagramme de Frost. I. Propriétés acido-basiques de Brönsted Dosage de l’ammoniac du DesTop – 2h – Cachau AB p 296 (Mesplède 93) Phase de manip : Préparation solutions, dosage colorimétrie Remarques : Etre très soigneux sur les manips ! On ne fait pas le dosage direct pour rendre la réaction spécifique de l’ammoniac. NH3 dans le DesTop pour que ça pue ? Transition : Propriétés acido-basique mais ça complexe aussi :-) II. Propriétés complexantes Série spectrochimique – 3h – Grüber Phase de manip : synthèse d'un complexe, UV Remarques : près ajout de H2O2, après arrêt de l'effervescence, faire bouillir doucement le mélange pendant 30min. Concentrer la solution ! Puis suite normal, ajout de HCl et EtOH. En concentrant la solution, une impureté précipite, sans doute [Co(en)2Cl2]+ qui se forme en milieu HCl concentré. Faire un spectre IR ? Transition : et il y a aussi des propriétés rédox^^ Détermination de la teneur en nitrate d’un engrais – 2h – Porteu de buchère p 249 (+Grüber pour infos sur engrais) Phase de manip : préparation engrai, observation dégagement, (dosage si le temps) Remarques : phase de chauffage pendant laquelle il se dégage NO (incolore) qui s’oxyde à l’air en NO2 (vapeurs brunes). Transition : et on utilise aussi en orga wouhou IV. Utilisation en chimie organique Synthèse colorant soudan I – 2h – JFLM Barbe p 126 Phase de manip : formation du colorant, UV, CCM (conditions à trouver) Remarques : Marche très bien. Lors du lavage à l’éthanol on perd du produit donc en utiliser le moins possible. Avant passage a l’etuve le point de fusion etait ok (130°C pour 131-133 tabulé dans catalogue de Sigma Amdrich), mais apres etuve le produit avait noirci et se decomposait sur le banc Kofler, donc ne pas mettre l’étuve trop chaud. Conclusion : on a vu plusieurs composes mais liste non exhaustive. Industrie : engrais, explosifs, fibres plastiques (Nylon), carburant de fusee (hydrazine)… MG 33 : Le manganèse et ses composés. Principaux degrés d'oxydations, structure électronique, synthèse et propriétés des complexes Transition : Mn utilisé ici sous forme complexe en chimie organique par exemple pour couplage des phénols mais utilisé aussi sous forme d'oxyde. En particulier MnO 2, principal minerai du manganèse, trouvé dans la couche terrestre peut-être réduit pour donner Mn(s) mais aussi utilisé directement comme dans la pile Leclanché. III. Utilisation de Mn (IV) dans une pile Introduction : Le manganèse fait partie des éléments de transition. Il appartient à la 1ère ligne du bloc d du tableau périodique. Numéro atomique : 25 et configuration électronique [Ar] 4s² 3d 5. Il s'agit de l'élément possédant le plus grand nombre de degré d'oxydation accessible de 0 à 7. La chimie du manganèse est majoritairement celle de l'oxydo-réduction. Diagramme de Frost Housecroft p.228, présentant différents composés que l'on va voir dans le montage et analyser avec diverses techniques spectroscopiques et magnétiques. I. Utilisation du Mn(II) en chimie analytique Cachau Dosage de O2 par la méthode Winckler JFLM p.77, Porteu p.248 Phase de manip : ajout de l'acide, prise de pH, ajout de KI, dosage Remarques: bien penser à acidifier jusqu'à pH~1 et à ne pas laisser de bulles d'air pour ne pas surestimer la concentration en O2 dissous. Rechercher tous les E° du manganèse Handbook 77th edition et Bernard-.Brusnot. Avoir diagramme E-pH complet Tec&Doc Chimie PC Méthode Winckler Diminution par 2 de la concentration en thiosulfate par rapport au JFLM pour avoir un volume équivalent ~10mL; ajout de l'indicagteur coloré juste avant l'équivalence pour ne pas fausser le dosage. Avoir une idée de l'incertitude même si la principale dans un dosage colorimétrique est de déterminer la zone de virage Transition : on a vu Mn(II) mais aussi Mn(III) mais toute petite zone sur diagramme EpH, en général pas stable en solution aqueuse (diagramme de Frost) II. Stabilisation du Mn(III) par complexation Synthèse et caractérisation de Mn(acac)3 Grüber p.209 BUP 908 nov 2008 p.48 Phase de manip : essorage et lavage à l'eau glacée, balance d'Evans. Remarques : Faire IR du complexe et du ligand seul. Faire UV-visible du complexe et du ligand seul (THF).Faire balance d'Evans, effet Jahn Teller. Point de fusion, mauvaise caractérisation pour un complexe. Attention à bien connaître tous les termes des formules du magnétisme, attention aux pièges des unités. Diamagnétisme omni-présent dans la matière et le paramagnétisme s'ajoute au diamagnétisme. Pile Leclanché Brénon-Audat p.218 Phase de manip : fabrication de la pile, mesure de la tension à vode d'une pile faite en préparation Remarques : Attention faire bien bouillir l'eau et ajouter l'agar-agar en dernier pour éviter la prise en masse trop tôt. Il faut prendre en compte le couple MnO 2/MnO(OH) (manganite) pour le calcul de la tension à vide théorique et c'est bien le couple considéré, pas H2O/H2. Transition : MnO2 utilisé aussi comme oxydant en chimie organique, oxydant doux, spécifique des alcools allyliques et benzyliques. Mais autre composé du manganèse qui est un oxydant puissant par contre : KMnO4. IV. Préparation et réactivité de Mn(VII) Obtention de KMnO4 par électrolyse de Mn MOI Brénon-Audat p.222 Cachau p.343 Phase de manip : mise en place du montage et lancement de l'électrolyse; UV-visible. Remarques : Faire droite d'étalonnage UV-visible avec des solutions de concentrations entre 10-4 et 10-5. Fixer intensité à 200 mA pendant 5 min d'électrolyse pour pouvoir calculer rendement faradique. Dans un volume de 100 mL, concentration ok avec droite d'étalonnage. Attention, faire spectre tout de suite après l'électrolyse, KMnO 4 se dégrade rapidement en milieu basique. Oxydation du cyclohexène MOI Blanchard p.115 Phase de manip :en tube à essai, KMnO4 avec cyclohexène et cyclohexane pour comparer. Remarques : Même si c'est qualitatif, avoir une idée du nombre d'équivalent. Réaliser la manip en mileu basique. Coloration verte, observation de Mn(VI) le manganate (MnO42-) Conclusion : Large gamme de DO de Mn utilisée aussi dans la nature : photosystème II des plantes avec 4 atomes de Mn aux DO II, III, IV et V. Biochimie Berg MG 34 : Le fer et ses composés. Principaux degrés d'oxydations, structure électronique, synthèse et propriétés des complexes Introduction : Fer constituant du noyau de la Terre, stabilité particulière du noyau de fer dans les roches le 4e le plus abondant (après O, Si, Al), fer natif rare, souvent combiné à l’oxygène (oxydes). Lié à l’histoire de l’Homme : âge de fer, révolution industrielle (oxydes de fer réduit par le coke). Configuration électronique et principaux DO : 0, II et III dans ce montage. Greenwood II. Etude du complexe trisacétonate de fer (III) 1) Synthèse du complexe Grüber p.211 ou Microchimie p.158 BUP 908 nov 2008 p.48 Phase de manip : essorage et lavage à l'eau glacée Remarques : Transition : On connaît plusieurs caractérisations des complexes qui nous permettent de remonter à leur structure électronique et leurs propriétés. 2) Caractérisations et propriétés du complexe UV-vis et balance d'Evans Grüber Phase de manip : spectre Uv-visible et balance d'Evans Remarques: faire l’IR du ligand seul et du complexe, idem pour l’UV + pour l’UV, le solvant est le même que celui de la recri, bizarre….mais le complexe est soluble et on peut faire l’UV sans soucis. I. Les états d'oxydations du fer dans l'eau 1) Diagramme E-pH de Fe(II)/Fe(III) Cachau Rédox p.232 Phase de manip : chute de burette avec report de point sur le diagramme E-pH, mise en évidence des différents DO du fer Cachau Rédox p.161 + voir Sarrazin et Verdaguer p.126. Remarques: Attention à bien faire un mélange équimolaire. Mélange équimolaire de sulfate ferreux et de sulfate ferrique. Transition : Qu'en est-il du fer au degré d'oxydation (0)? 2) Corrosion et passivation du fer a) Mise en évidence de la corrosion Clou dans l'agar-agar Cachau Rédox p.170 + Fosset p.279 Phase de manip : préparation du gel. Remarques: Attention à bien faire un mélange équimolaire. L’interprétation de la corrosion doit se faire avec un diagramme i-E, éviter les échelles de potentiel. b) Mise en évidence de la passivation Potentiel de Flade Cachau Rédox p.268 + Fosset p.283 Phase de manip : installation des électrodes, tracé d'une courbe Remarques: Contrôler le pH initial qui doit être de 2,5 pour obtenir une courbe convenable. Conclusion : Ouverture sur les complexes de fer à transition de spin : hémoglobine complexée ou non par le dioxygène et spintronique. Ferrocène, autre complexe de Fe, Wilkinson prix Nobel en 1973. ou Aujourd’hui, on a vu l’une des faiblesses de fer à savoir la corrosion. Cependant, il reste le plus utilisé car il est très bon marche. Expérimentalement, on a fait un rapide tour des techniques expérimentales de base en chimie générale pour synthétiser et caractériser les produits issues du fer. Mais on aurait pu aussi s’occuper les méthodes industielles de préparation et de protection du fer afin de voir comment de protéger de manière plus pérène ce matériau simple et pourtant si utile. MG 35 : Le cobalt et ses composés. Principaux degrés d'oxydation; structure électronique; synthèse et propriétés des complexes. Introduction : Greenwood 2600 av JC utilisé en Egypte pour bijoux et poterie pour la couleur bleue. Reconnue en 1780 comme élément par Bergman. L’origine du nom est assez discutée, peut-être de l’allemand Kobold pour gnome, géni souterrain gardien des trésors de la terre. Position dans la CP et configuration électronique pour amener les différents degrés d’oxydation et les principaux qu’on va illustrer au cours du montage. Etat naturel : rare à l’état natif. 0,001% de la croute terreste, sinon présent sous forme de sulfure, arséniures, arséniosulfures et oxydes. Cobaltite CoAsS. I. Principaux degrés d'oxydation 1) Le cobalt métallique (0) -2h- Grüber n°4 Electrodéposition du cobalt Phase de manip : électrodéposition, on pèse la plaque, on lance la manip et on y reviendra. Remarques : Electrodéposition du cobalt à la surface d’une électrode de cuivre. Tracé des courbes i/E puis électrodéposition. Intérêt ici : mimer ce que l’on fait dans l’industrie. Autre intérêt, ferromagnétique. Utilisation dans les aimants. Transition : On a vu le DO (0) qu'en est-il des autres? 2) Co (II) et Co (III) -2h3+ Grüber n°6 Voltampérométrie cyclique de [Co(en)3] Phase de manip : introduction des réactif, dégazage avec N2, aquisition d'une courbe. Acquisition avec EN en défaut pour montrer la labilité. Remarques : Voltampérométrie cyclique du complexe [Co(en)3]3+. Permet de remonter au E° du complexe et montrer l’influence de la complexation sur les E°. Ici E° diminue car complexe de Co(III) thermodynamiquement plus stable que celui avec Co(II). Discussion sur le E° et sur l’importance de la protection du fer (ex dans le Miomandre) Les complexes de Co(I)I sont également cinétiquement moins stable que ceux avec Co(III). C’est pour ça qu’on utilise un excès d’éthylènediamine car sinon lors de phases d’oxydation, on aurait échange de ligand avec l’eau. Montrer avec un diagramme d’OM (champ des ligand) pourquoi Co(II) est moins stable cinétiquement que Co(III) . Transition : on a vu l’influence de la complexation sur le E°, on s’en servira plus tard pour les propriétés catalytiques ! On a vu également complexe avec CoII facile à former car ligand très labiles. II. Propriétés complexantes 1) Complexes tétraédrique et octaédrique Testeur d'humidité -30minMOI JFLM p.96+Fosset p.187 Phase de manip : manipulation en tube à essais, spectre UV-vis Remarques : Interconversion rapide des ligands dans la sphère de coordination de Co(II). Attention, en Oh, épaulement à cause de JT. En Td, épaulement à cause du couplage spin-orbite ! * Expérience : Solution de Cobalt en milieu aqueux ou HCl. Spectres. Un pic à chaque fois sur les trois possibles. Les autres en IR, donc pas de Tanabe-Sugano. Discuter de la position des pics sur les différents spectres UV pour dire que correspond bien à la couleur observer. On peut seulement discuter sur les coefficients d’extinction molaires. En déduire Td et Oh. Bien montrer les deux fioles, les deux couleurs (bleu plus intense !) * Discussion : Caractéristique du Cobalt de pouvoir facilement passer de la géométrie Td à la Oh. En effet, d’après la théorie du champ cristallin, la stabilisation dans les deux géométries est très importante. Td : -3/5 Δt = - 12/45Δo Oh : - 2/5 Δo Ni fait ça aussi. Labilité des ligands de Co2+. De ce fait, complexe de Cl, très dur à isoler ! Ligands s’échangent très rapidement ! C’est pour ça qu’on ne regarde que des spectres ! * Application : Testeurs d’humidité : complexe de butanol, quand il y a de l’eau, l’eau remplace le butanol, changement de couleur ! Transition : on a vu que les complexes de Co(II) étaient moins stables cinétiquement donc idée, pour former des complexes de Co(III), on passe par le complexe de Co(II) facile à former puis on oxyde ! 2) Synthèse de [Co(en)3]3+ et de [Co(NO2)]3Synthèse de ligands azotés -2h- Grüber n°19 Phase de manip : lancement d'une des synthèses +essorage Remarques : Synthèse de 2 complexes en changeant les ligands. Série spectrochimique avec analyses des spectres UV. Faire la balance de gouy mais peut être ne pas la montrer ! Car galère ! Attention, protocole Grüber pas bon ! Après ajout de H2O2, après arrêt de l'effervescence, faire bouillir doucement le mélange pendant 30min. Concentrer la solution ! Puis suite normal, ajout de HCl et EtOH. En concentrant la solution, une impureté précipite, sans doute [Co(en)2Cl2]+ qui se forme en milieu HCl concentré. Transition : on va voir la catalyse maintenant! III. Propriétés catalytiques des compelxes de Co Oxydation des sels de Seignette -1h- MOI JFLM p.287 + Artero p.135 Phase de manip : lancement de la réaction, observation des changements de couleurs Remarques : oxydation par les sels de Seignette. Cycle catalytique entre Co(II) et Co(III) (IR). Trouver E du tartrate pour montrer la thermodynamique possible ou non. E(Co III/Co II) = 1,98 V > E(H2O2/O2) = 1,78 V > E(Co III tartrate/Co II tartrate) Ainsi le Co peut être oxydé en III et il active le ligand tartrate pour qu’il soit décomposé en CO2 (affaiblissement des liaisons C-C). L’intermédiaire réactionnel est particulièrement stable car le Co III en champ fort est très stabilisé. Conclusion : vitamine B12 (seul organométallique naturel !). Importance du cobalt dans les super aimants et en industrie en catalyse avec procédé oxo ! MG 36 : Le nickel et ses composés. Principaux degrés d'oxydation; structure électronique; synthèse et propriétés des complexes. Introduction : Greenwood Ethymologie : du suédois kopparrnickel, faux cuivre; de nickel, mauvais génie qui, selon la croyance populaire, vivait dans les mines; de l'allemand kupfernickel, cuivre du diable; en lien avec l'impossibilité d'extraire le cuivre du minerai de cuivre; on croyait que ce minerai avait subi un mauvais sort des démons. En fait, ce n'était pas un minerai de cuivre, mais bien de nickel Présence dans la nature. Abondance. Résistant à la corrosion, dans les alliages. Etait dans pièces de monnaie mais très allergisant. Place dans la CP, métal de transition, configuration électronique => différents degrés d'oxydation dont les principaux qu'on va étudier : 0, II. I. Propriétés d'oxydo-réduction du nickel Nickelage du cuivre -3hSarrazin p.254 Phase de manip : Tracé d’une courbe i-E, lancement electrolyse. Faire que pH=1,5 et 3,5, avec et sans Ni, toujours avec acide borique. Remarques : Electrolyse : 30 min avec 100 mA. Intérêt industriel : casserole, tube, éléments thermochauffant en cuivre nickelé. On a également une méthode passive, où l’on applique sur le métal un revêtement protecteur, tels que des peintures, des vernis, des revêtements par d’autres métaux. Par électrolyse d’une solution contenant le cation à déposer : électrozingage, chromage, le nickelage... Bien que le zinc soit plus réducteur que le fer, il résiste mieux à la corrosion atmosphérique car il se recouvre d’une couche d’hydrocarbonate de zinc, adhérente et imperméable. Deux cas de figures : - si le métal protecteur est plus oxydable (pas de gros soucis s’il y a des défauts, mais grosse couche est nécessaire) Le nickelage du cuivre et l’électrozingage du fer. - si le métal protecteur est moins oxydable (pas de défauts, sinon corrosion rapide, mais une fine couche suffit). Remarque : On peut former une couche superficielle protectrice grâce à une réaction chimique, on plonge une pièce d’acier dans une solution chaude avec des ions phosphates, on provoque ainsi l’apparition d’une couche de phosphate de fer imperméable. Il s’agit de la parkérisation, utilisée dans l’industrie automobile pour protéger les carrosseries HP E = f(t) droite. Rendement faradique constant pour tout t. Mais en doublant le courant on double pas tout à fait l’épaisseur (résistance de la solution ? ) Sécher la plaque pour pouvoir la peser et déterminer rendement faradique. Rappel calculs Grüber Transition : Le nickel est allergène, il est important de pouvoir le doser. II. Utilisation du nickel en chimie analytique Dosage du nickel par l'EDTA -1hMOI Brénon-Audat p.73 + 90 Phase de manip : dosage colorimétrique Remarques : Bien lire les pages avant le dosage (p.90-91) pour comprendre ce qui se passe. Transition : On a complexé le nickel pour pouvoir le doser mais on peut aussi former bien d'autres complexes. III. Synthèses et propriétés des complexes du nickel 1) Propriétés optiques Série spectrochimique du nickel -2h30Fosset p.192 Phase de manip : synthèse d'un complexe, spectre UV-vis Remarques : Diagramme Tanabé Tsugano. Champ fort/faible ... Faire que 3 complexes : l’eau, l’ammoniac et l’en. Et pour les mesures d’absorbance faire 0,3g de chaque dans 20 mL (ou 50mL pour l’en). Et ça marche en partant de Ni(NO3)2 hydraté. Série spectrochimique et néphélauxetique globalement en accord avec la littérature. L’eau et le DMSO ont des paramètres de champ très proches et peuvent être inversés dans la série. 2) Propriétés magnétiques Synthèse d'un complexe de nickel – 2h – Bup 908 nov 2008 p41 Phase de manip : synthèse d'un complexe, balance d'Evans Remarques : NiI2(Et2en)2 et NiCl2(PPh3)2 seulement. On détermine leur structure. Un IR peut montrer l’affaiblissement de la liaison métal ligand pendant la complexation et les propriétés magnétiques donnent la géométrie. Biblio : Cotton & Wilkinson p.741+ Conclusion : Le nickel est le plus allergisant de tous les métaux. Pour cette raison, le nickel a été exclu de l'alliage utilisé pour les nouvelles pièces de monnaie européennes. Il y a des polémiques sur l'utilisation du Nickel dans les amalgames dentaires sous la forme de Ni/Cr. Rôle en catalyse : Ni de Raney MG 37 : Le cuivre et ses composés. Principaux degrés d'oxydation; structure électronique; synthèse et propriétés des complexes. Introduction : Connu depuis très longtemps (référence dans la Bible et l’Iliade) car la métallurgie du cuivre natif est simple et le cuivre est l’un des éléments les plus abondants dans la nature. Produit à des millions de tonnes par an et c’est un des métaux de transition bon marché. Il est principalement utilisé pour ses propriétés de bon conducteur. (cf Greenwood et BUP 790 p12) Z=29 Configuration électronique. Le cuivre possède une sous-couche d remplie et un électron s. Ses propriétés sont très différentes des alcalins, car les électrons de la couche d écrantent de façon bien moins efficaces la charge nucléaire ressentie par l’électron s. Il existe des degrés 0, I, II III ou IV, les deux derniers étant beaucoup moins fréquents. Cotton I. Degré d'oxydation 0 : purification d'un minerai par électrolyse Lixiviation de minerai de cuivre avec agitation -1h30BUP 790 p.12 +Miomandre pour courbe i-E Phase de manip : Précipitation du fer, filtration. Lancement électrolyse. Remarques : Utilisation des E-pH. Bien polir les électrodes. Ne pas dépasser 2V sinon on franchi le mur du solvant à la cathode et on décolle le Cu déposé. L’anode utilisée est en plomb, la cinétique étant lente il faut être patient et attendre que la péaction démarre. Laisser tourner au moins 30 min. Filter sur fritté (porosité 4) mais attention à ne pas le boucher ! Transition : on a vu que le cuivre II servait à produire le cuivre 0 et donne une couleur bleue, pourquoi? complexe! II. Degré d'oxydation II : synthèse et étude de complexes de cuivre 2) Etude spectroscopique Idem Phase de manip : UV-vis, solution On retrouve la série spectrochimique (les azotes sont à champ plus fort que les oxygènes). En ce qui concerne l’absorbance, le complexe aqua a un très faible coefficient (ce qui est en accord avec Oh). Pour les deux autres complexes, le coefficient est bien plus grand mais relativement faible (<100). Ils sont Oh également mais présentent des déformations de Jahn-Teller qui abaisse la symétrie (effet de pince des ligands bidentates et hexadentates qui différencient les ligands). Remarque : l’effet JT ne se voit pas sur le spectre. 3) Mise en évidence de la structure électronique BUP 908 nov 2008 p.48 (sur le Ni mais infos sur balance) Phase de manip : Mesure III) Degré d’oxydation I : Stabilisation du degré d’oxydation I du cuivre en milieu ammoniacal Stabilisation Cu(I) milieu ammoniacal – 1h – Artero p 125 (Sarrazin 111 MOI pour le diagramme)- hotte Phase de manip : mise en solution cuve + indicateur coloré + lancement mesure + calcul des potentiels standards des couples mis en jeu en milieu ammoniacal à partir des potentiels de demi-vague (et comparaison aux grandeurs tabulées). Remarques : Mettre beaucoup de rouge de méthyl. Ne pas oublier qu’ici on mesure des potentiels Cu(II) ou Cu(I) /amalgame Cu-Hg et non Cu. Le degré d’oxydation I du cuivre peut être stabilisé en solution par complexation. L’étude polarographique permet de mettre en évidence ce phénomène par le changement de forme du polarogramme de réduction d’une solution de cuivre II en fonction de la quantité de ligand introduite. On peut assimiler le potentiel de demi-vague au potentiel standard du couple si le couple est rapide et le couple est rapide si à 25°C. E3/4- E1/4 =0,06/n à 25°C. OU manip de secours si la polaro n’est pas dispo : Synthèse de CuI et détermination de la stoechiométrie JCE 1991 p.249 ou JCE 2001 p.235 1) Synthèse Etude spectroscopique de complexes de cuivre -1hArtero p.31 Phase de manip : Précipitation, filtration/lavage, lancement Remarques : recri non nécessaire. Mettre à l’étuve avant balance d'Evans. On ajoute en goutte à goutte pour n’en mettre que 2 et I sert de contre ion plus petit que acétate. Conclusion : Cu est surtout utilisé sous son degré 0 dans l’industrie mais en orga on l’utilise sous différents degrés, notamment dans les réaction d’orga (organocuprate, couplage de sonogashira). Donner les DO ! De plus il faut savoir que Cu est essentiel dans notre corps car il va sous forme de métalloprotéine (protéine bleue à cuivre) s’occuper en grande partie du transfert monoélectronique (Cu(II) / Cu(I)) + hémocyanine (enzymes respiratoires pour des mollusques).