ALGÉRIE - La Vie

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ALGÉRIE - La Vie
VOYAGES ALGÉRIE
voyageS individuels à la carte
éDITO
Construire l’avenir ensemble
En 1830, les troupes françaises débarquèrent à Alger. Dans les années 1880, la population piednoir atteignit les 400 000. À la fin des années 1950, elle dépassa le million, soit un dixième de
la population. Le 1er novembre 1954, éclata l’insurrection ; le peuple algérien ne recouvrit sa
souveraineté que huit années plus tard au terme d’une dure guerre coloniale. 1 300 000 appelés
y combattirent de 6 à 36 mois.
Aujourd’hui encore notre pays a du mal à débattre de son rôle dans une Algérie qui a profondément
changé depuis un demi-siècle. La population a été multipliée par cinq et dépasse à présent les
50 millions d’habitants. Dans les années 90, la « décennie noire », confrontation entre le pouvoir
et les islamistes, ébranla à nouveau le peuple algérien et fit de nombreuses victimes. Malgré les
riches ressources naturelles du pays, 40 % de la jeunesse est sans emploi.
La force de la fraternité transcende difficilement ces pages bouleversantes, mais l’heure est
venue de passer de la douleur à l’apaisement, des clichés à la confiance.
Nous vous proposons un projet que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Vous êtes deux, cinq,
dix ou plus, vous connaissez ou vous ne connaissez pas l’Algérie, venez en famille ou entre amis
la découvrir à votre manière. Dans l’Algérois, la plaine de la Mitidja et Tibhirine, jusqu’à Sétif,
Constantine, les Aurès, Annaba, Oran et Tlemcen, et même jusqu’aux oasis de l’entrée du Sahara
et dans le M’Zab : votre itinéraire sera le nôtre.
Vous le verrez, les Algériens réservent à chacun le meilleur accueil.
Excellente découverte.
Jean-Pierre Denis
Directeur de la rédaction
ESPAGNE
Alger
Cherchell
Mer Méditerranée
Oran
Mers el Kébir
Sidi Bel Abbès
Tipaza
Boufarik
Tibhirine
Tizi
Ouzou Béjaïa
Djemila
Bouira
Médéa
Sétif
Annaba
Constantine
Batna
Biskra
Tlemcen
Timgad
Tébessa
Sidi Okba
El Oued
MAROC
Souk Ahras
Touggourt
TUNISIE
Ghardaïa
Ouargla
L’AVIS DE VOS PRÉDÉCESSEURS
LYBIE
ALGÉRIE
« Quel bonheur vous m’avez offert dans cet itinéraire !
De ma naissance jusqu’à mes 17 ans, j’ai pu retrouver
tous les endroits où j’avais habité ».
Andrée L. Strasbourg
« Beaucoup gagneraient à faire le voyage que l’on vient de faire.
Certaines mentalités à l’égard de ce pays et des Algériens
Claude H. Annonay
évolueraient positivement ».
« Les Algériens nous ont bien accueillis et nous ont fait comprendre
que le passé n’était pas leur préoccupation,
Marc G. Le Puy
mais que c’était bien le présent et l’avenir » Photos de couverture : le front de mer d'Alger, puis de haut en bas le pont de Constantine, Tipaza, Tlemcen
Mode d’emploi
POUR CONSTRUIRE VOTRE VOYAGE
Quel que soit le nombre de personnes de votre groupe,
vous définissez votre programme personnalisé
avec La Maison des Orientalistes, notre voyagiste partenaire.
Les villes de départ et de retour en France
Les départs sont mis en place de Paris, Marseille et de nombreuses villes de
province. Selon votre ville de départ, la Maison des Orientalistes étudiera pour
vous les meilleures offres.
L’itinéraire que vous souhaitez réaliser
Nous vous proposons ici six itinéraires ; vous pouvez les ajouter les uns aux autres
et ainsi décider de la durée de votre voyage. Vous pouvez également compléter
votre séjour par des lieux de votre choix. N’hésitez pas à y insérer des temps libres
pour des visites personnelles ou des rencontres avec des personnes que vous
connaissez sur place.
La catégorie d’hôtels
Le parc hôtelier algérien est limité. Sachez que certains restaurants et hôtels ne
servent pas d’alcool et que le confort y est parfois rudimentaire. L’Algérie connaît
depuis de nombreuses années des problèmes d’approvisionnement en eau, ce
qui peut entraîner quelques coupures éphémères d’alimentation dans les hôtels.
L’agence vous conseillera à chaque étape de votre itinéraire.
Le mode de restauration
Sauf demande contraire de votre part, tous les repas sont inclus dans le prix de
votre voyage.
Dans tous les cas, vous bénéficierez :
• d’un guide local en permanence de l’aéroport d’arrivée à l’aéroport de retour
• d’un moyen de transport adapté à la taille de votre groupe (voiture, minibus, bus)
• des droits d’entrées dans tous les sites mentionnés au programme
• d’une assurance responsabilité civile et rapatriement.
BON À SAVOIR
Les formalités
• Les ressortissants de l’Union Européenne doivent être munis d’un passeport
sans cachet israélien, valide plus de six mois après la date du retour. •
Le visa est obligatoire. Il est obtenu par les soins de La Maison
des Orientalistes, une des rares agences habilitée par les autorités
algériennes. Son prix est inclus dans celui du voyage. Elle vous informera en
temps utile du contenu du dossier à lui faire parvenir.
• Aucune vaccination n’est obligatoire ce qui ne dispense pas les voyageurs d’être
à jour des vaccinations habituelles : poliomyélite, diphtérie, tétanos…
La sécurité
Le tourisme reprend en Algérie depuis quelques années. À ce jour, la sécurité ne
présente pas de problèmes particuliers pour les circuits proposés. Comme cela
se pratique dans d’autres pays, les trajets par la route s’effectuent parfois sous
escorte et le guide local doit être informé des déplacements personnels.
Idée de prix Si vous choisissez l’itinéraire 2 (6 jours dans l’Algérois) en septembre 2013 au
départ de Paris en hôtel *** dans les environs d’Alger sur la côte, il vous en coûtera
par personne : 1 650 € pour 2 personnes et 1 370 € pour 10 personnes
Alger : la statue
de l’émir
Abd el-Kader
Alger :
le monument
des Martyrs
PETITE CHRONOLOGIE
830 Les troupes françaises débarquent à Sidi-Fredj près d’Alger.
1847 Abd el-Kader se rend. L’Algérie est proclamée « territoire français » un
an plus tard.
1914
Sur les 173 000 soldats appelés et engagés, 25 000 Algériens
musulmans et 22 000 Européens meurent au cours de la première
guerre mondiale.
1942 Débarquement allié à Alger qui devient la capitale de la France libre.
1945 Le 8 mai, une centaine d’Européens sont tués au cours d’émeutes
insurrectionnelles dans les régions de Sétif, Guelma et Kherrata ; la
répression fait plusieurs milliers de morts parmi les Algériens (entre
15 000 et 45 000 selon les estimations).
1989 Le FIS, le Front Islamique du Salut, est légalisé. Il remporte les élections
un an plus tard.
1992 Mohamed Boudiaf remplace Bendjedid. Le second tour des élections
est annulé. Le FIS est dissous. Boudiaf est assassiné.
1994 Liamine Zeroual président. Apparition des Groupes islamiques armés
(GIA). La guérilla et la répression vont croissant. La « décennie noire »
fera 150 000 victimes.
1999 Abdelaziz Bouteflika président. La loi de « concorde civile » est
approuvée.
2004 Bouteflika réélu avec 85 % des suffrages.
1954 Le 1er novembre, fondation du FLN et début de la guerre d’indépendance.
2005 Le projet de « Charte pour la réconciliation nationale » est approuvé par
référendum.
1957 Bataille d’Alger.
2012 L’Algérie fête le 50e anniversaire de son indépendance le 5 juillet.
1958 Le 13 mai, l’armée prend le pouvoir en Algérie et crée le Comité de
salut public. Le général de Gaulle devient le premier président de la
Ve République.
1959 De Gaulle reconnaît le droit à l’autodétermination des Algériens.
1960 « Semaine des barricades » : des colons appellent au soulèvement.
Création de l’OAS.
1962 Signature des accords d’Evian, cessez-le-feu ; l’Algérie proclame son
indépendance. Début de l’exode des Européens. Le bilan de la guerre
est de 300 000 à 600 000 morts.
1963 Ben Bella, président de la République.
1965 Le colonel Boumediene renverse Ben Bella. La constitution est abrogée.
1979 Chadli Bendjedid remplace Boumediene décédé ; il sera réélu deux fois.
Alger : la Grande Poste
Itinéraire 1
Tlemcen et l’Oranais
ESPAGNE
Alger
Mers
el Kébir
Oran
Sidi Bel Abbès
MAROC
Tlemcen
Si au fond de sa baie,
Oran, capitale du raï,
doit sa physionomie aux travaux
entrepris par les Français,
Tlemcen possède
depuis le XIIIe siècle
une bonne partie du patrimoine
arabo-islamique de l’Algérie.
Sa réputation culturelle
et artistique n’est plus à faire.
Sidi Bel Abbès : la place Carnot
4 jours
Jour 1
Arrivée à Tlemcen : première visite.
Jour 2
Tlemcen : visite de la Grande Mosquée almoravide, l’ancienne résidence royale
du Méchouar, composée de 13 nefs et de 2 coupoles. Visite du Musée national
d’art et d’histoire avec ses faïences et ses poteries, du quartier commerçant
des Hadars, de l’ancien quartier des Andalous et ses mosquées, de la place du
Commandant Faredj devant la vieille citadelle du Méchouar, du quartier juif…
Visite du petit village d’El-Eubbad, pur joyau de l’architecture andalouse où
repose le grand marabout Sidi Bou Médine. Mais aussi les restes de l’enceinte
de Mansourah, El Kalaa et le plateau de Leila Setti.
Jour 3
Route pour Sidi Bel Abbès sur la rive droite de la Mekarra et Mers el-Kébir, le
port militaire accroché à un promontoire rocheux. Arrivée à Oran : découverte
de la ville typiquement française avec ses boulevards plantés de palmiers qui
dessinent de larges promenades sur le front de mer. Le fort de Santa Cruz sur
le mont Murdjadjo est une réalisation espagnole monumentale et la mosquée du
Pacha date de 1796. Dans la chapelle de l’évêché, recueil sur la tombe de Mgr
Claverie, l’évêque assassiné en 1996. 3 h 30 de route dans la matinée.
Jour 4
Oran : Temps libre à Oran et découverte personnelle. Surnommée « la radieuse »,
Oran est la deuxième plus grande ville d’Algérie et une des plus importantes
du Maghreb. Le front de mer offre aux visiteurs une vue magnifique sur la mer
Méditerranée et la montagne du Murdjajo. Continuation du voyage ou retour en
France.
Tlemcen : la mosquée dans
l’enceinte de Mansourah
TLEMCEN ET SES ENVIRONS
L’ancienne capitale du Maghreb central
Au VIIIe siècle, Idriss 1er venant d’Arabie fonda une ville, Agadir, sur l’emplacement
de la Pomaria romaine. L’almoravide Youssef Ben-Tachfine en fonda une autre
en face, Tagrart, à la fin du XIe siècle. Réunie à Agadir, Tagrart la remplaça puis
se développa sous les Almohades. La ville connut sa plus grande splendeur au
XIIIe siècle sous les berbères Zianides et prit le nom de Tlemcen. À la fin du
XVe siècle, elle comptait quelque cent mille habitants. Devenue simple dépendance
du beylik turc, elle perdit de sa superbe en 1555 puis Abd el-Kader en prit
possession en 1837 et les Français ne s’en rendirent maîtres qu’en 1842. Elle vit
naître l’écrivain Mohammed Dib en 1920. Messali Hadj y fit renaître le nationalisme
dès 1924 et Houari Boumediène se distingua dans la région pendant la guerre
de libération. Citadelles, minarets et mosquées andalous confèrent à la ville
un riche patrimoine. ORAN ET L’ORANAIS
Un parfum d’Espagne
Oran : le port depuis le fort de Santa Cruz
La ville passa dans les mains des différentes dynasties qui dominèrent le
Maghreb, les Fatimides, les Almohades et les Zianides. Elle s’agrandit avec
l’arrivée des derniers réfugiés de Grenade en 1492. Comme Alger, elle s’adonna à
la piraterie. L’Espagne chrétienne ne pût le tolérer et l’investit en 1509 pour s’en
débarrassa auprès des Turcs en 1792. Pendant la colonisation française, Oran
devint le débouché de l’Algérie occidentale. En 1962, la moitié de la population
européenne, soit près de 200 000 personnes, quitta la ville. Aujourd’hui, Oran est
la deuxième ville du pays. Accueillante et chaleureuse, c’est la capitale du raï,
cette musique qui fait vibrer l’âme du peuple.
Tout proche, le port de Mers el Kebir, qui connut le 3 juillet 1940, sous ordre de
Churchill, la destruction des forces navales françaises fidèles au gouvernement
de Vichy. Plus au sud, Sidi Bel Abbès dont le nom est associé à celui de la Légion
Etrangère, se situe au centre d’une vaste plaine fertile.
Itinéraire 2
L’ALGÉROIS
GNE
Tipaza
Cherchell
Oran
Tibhirine
Alger
Médéa
Le séjour à Alger
est incontournable.
La foule qui côtoie tradition
musulmane et modernisme
cosmopolite déambule
sur les places, les parcs,
les escaliers et les marchés
à l’architecture d’autrefois.
À ne pas manquer, les visites
de Tipaza et de Tibhirine.
Jour 1
Arrivée à Alger. Premier contact avec la ville, le monument aux Martyrs…
Jour 2
Visite du centre-ville d’Alger : la rue Didouche Mourad (ancienne rue Michelet), le
boulevard Mohamed Khémisti, l’esplanade d’Afrique (ancien Forum), le Palais du
Alger : la mosquée de la Pêcherie
6 jours
gouvernement ; la Grande Poste de style néo-mauresque, la rue Larbi Ben M’Hidi
(ancienne rue d’Isly), la place de l’émir Abd el-Kader, le front de mer et le Musée
des arts et des traditions populaire dans son palais ottoman.
Jour 3
Route dans la riche plaine agricole de la Mitidja. Arrêt au « Tombeau de la
Chrétienne ». Découverte de Cherchell de l’autre côté du massif du Chenoua,
le musée de statues antiques avec son fameux Apollon. Arrivée à Tipaza :
amphithéâtre, temples, thermes et forum, basilique chrétienne et vaste
nécropole se succèdent. 4 h de route environ dans la journée.
Jour 4
Découverte de la vieille ville d’Alger à travers les ruelles de la Casbah où plus
de 1 700 maisons datent de la période turque. Sur la place des Martyrs trônent
la mosquée de la Pêcherie et la Grande Mosquée, Djamaa el-kebir. A l’est, le
Jardin d’Essai créé à l’arrivée des Français et le quartier populaire de Bab El
Oued. Découverte des villas et des maisons mauresques d’El Biar et Hydra sur
les hauteurs puis du cimetière français. Vue de la ville depuis la basilique NotreDame d’Afrique.
Jour 5
Traversée de la plaine de la Mitidja en direction du sud vers Boufarik et montée
dans les contreforts de l’Atlas par les gorges de la Chiffa. Arrivée sur les hauts
plateaux à Médéa. Continuation pour le petit bourg de Tibhirine et évocation
des martyrs dans le monastère. 5 h de route environ dans la journée.
Jour 6
Alger : temps libre pour découverte personnelle. Continuation ou retour en France.
Tipaza : la ville chère
à Albert Camus
ALGER
La ville rebelle à toutes les tutelles
De la vieille ville arabe faite de ruelles et de maisons basses, à la ville européenne,
toute en boulevards et en arcades, Alger ou El Djazaïr, la « ville blanche », s’étale au
débouché de la Mitidja. Colonisée par les Carthaginois puis les Romains, dominée
par les Hafsides, les Mérinides, puis les Espagnols, la capitale de l’Algérie évoque
aussi la piraterie des frères Barberousse, l’époque de l’émir Abd el-Kader, un siècle
de présence française. Jusqu’à la libération de Paris, Alger remplit les fonctions de
capitale de la France Libre. Au cours de la guerre de libération, la ville joua un rôle
décisif en s’opposant aux autorités françaises dès janvier 1957 à l’occasion de la
bataille d’Alger.
TIBHIRINE
Le monastère du dialogue islamo-chrétien
Au sud de la plaine de la Mitidja après Boufarik et près de Blida, la route monte à
travers l’Atlas tout en longeant les gorges de la Chiffa. Dans le cadre somptueux
du petit bourg de Tibhirine près de Médéa au rebord des hauts plateaux, la
communauté des moines trappistes d’Aiguebelle dans le Dauphiné fonda le
Plaine de la Mitidja :
le tombeau de la Chrétienne
Le port de Tipaza
monastère Notre-Dame de l’Atlas en 1938. Dès le début, celui-ci joua son rôle de
ressourcement, d’accueil et de rencontres. Les moines ont toujours témoigné de
leur foi par la prière et travaillé avec et au service de la population. Dans la nuit du
26 mars 1996, sept moines, les frères Christian, Bruno, Paul, Célestin, Luc, Michel
et Christophe furent enlevés par le GIA. Séquestrés pendant deux mois, assassinés
le 21 mai, ils sont aujourd’hui inhumés dans le monastère.
Tipaza AU CŒUR DE LA MITIDJA
La cité chère à Albert Camus
Sur la côte, à l’extrémité des collines qui bordent la plaine de la Mitidja et à l’ombre
du massif de la Chenoua, cet ancien comptoir phénicien bâti sur trois promontoires
séparés de criques profondes, était une colonie romaine au IIe siècle. Christianisée
dès le IIIe siècle, saccagé par les Vandales, Tipaza sera reprise au VIe siècle par les
Byzantins, puis plus tard par les Arabes. En y plantant le décor de Noces, Albert
Camus a consacré des pages admirables à Tipaza. Le bleu du ciel et de la mer, le
vert de la végétation s’ajoutent au charme de la patine dorée des vieilles pierres.
Tout proche, le mausolée royal de Maurétanie, « le Tombeau de la Chrétienne »,
a été bâti au tournant de notre ère, et le bourg de Cherchell demeura longtemps la
capitale du souverain Juba II.
Itinéraire 3
La Kabylie
Alger
Tizi
Ouzou Béjaïa
Jijel
Bouira
C’est une des régions
les plus attachantes d’Algérie.
Au nord de la vallée de la Soummam,
c’est la Grande Kabylie
montagneuse et traditionnelle,
celle du Djurdjura.
La côte de la Kabylie des Babors
est une des plus belles
de la Méditerranée.
La ville de Béjaïa les partage.
5 jours
Jour 1
Arrivée à Alger. Route pour Tizi Ouzou, le « Col des Genêts », dans la vallée de
l’oued Sebaou. C’est la capitale économique de la région.
2 h de route dans la journée.
Jour 2
Découverte de la deuxième ville de Kabylie et des villages alentour. Route à travers
la Grande Kabylie : les bourgs d’Azazga et Yakouren. Le col de Tignit, la forêt de
Tizi Oufella, Adekar, l’entrée de la vallée de la Soumam. Arrivée à Béjaïa.
4 h de route dans la journée.
Jour 3
Visite de Béjaïa : la place Chérif Medjahed (ancienne place Clément-Martel), l’hôtel
de ville, la casbah de l’époque hispanique. Les caps, promontoires et presqu’îles
de la corniche de Jijel dans la Kabylie des Babords aux nombreuses forêts de
chênes-liège. 2 h de route dans la journée.
Jour 4
A partir de Béjaïa, entre Bouira et Tizi Ouzou, découverte du fameux massif du
Djurdjura dont certains sommets dépassent 2 000 m. De part et d’autre, une
myriade de petits villages s’éparpillent en chapelets sur les crêtes montagneuses,
Tikjda, Tassaft, les Beni Yenni, les Beni Ouacif, Koukou, Bou Yala… Arrivée à Tizi
Ouzou. 6 h de route dans la journée.
Jour 5
Route de Tizi Ouzou à Alger. Continuation du voyage ou retour en France.
2 h de route dans la journée.
BÉJAÏA et LA KABYLIE
Le pays berbère par excellence
Les Kabyles se désignent eux-mêmes « imazighen », c’est-à-dire berbères.
Retranchés dans la montagne, ils ont toujours opposé une résistance farouche à tous
leurs envahisseurs. Pendant la guerre de libération, la Kabylie fut une des régions
les plus touchées, du fait de l’implication des habitants. Depuis l’indépendance, la
région s’est opposée au pouvoir à plusieurs reprises. A l’est d’Alger, c’est la Grande
Kabylie dite aussi Kabylie du Djurdjura ; la Petite Kabylie ou Kabylie des Babors lui
fait suite. La ville de Béjaïa les délimite. Ce mouillage phénicien puis romain intégré
à la Maurétanie Césarienne est mentionné comme siège épiscopal au Ve siècle. Au
XIIe siècle, la ville connut un grand rayonnement. Au début du XVIe siècle, adonnée
à la piraterie, les Espagnols s’en emparèrent avant qu’elle ne tombe en ruine sous
la domination turque. Les Français l’occupèrent en 1833 et lui donnèrent le nom de
Bougie en raison de la qualité de ses chandelles faites de cire d’abeille.
pendant la période byzantine. En 904, les Kotama la prirent aux Aghlabides. En
1938, les Français en firent une ville de garnison. Construite en damiers à l’intérieur
de murailles aujourd’hui disparues, Sétif s’est étendue de toutes parts en particulier
depuis l’indépendance du pays. Le 8 mai 1945, comme à Kherrata et Guelma, des
militants nationalistes manifestèrent pour la formation d’un gouvernement algérien.
Des affrontements meurtriers avec les forces de l’ordre dégénèrent en émeutes
les jours suivants. La répression s’organisa alors de façon impitoyable et aveugle.
Djemila
DJEMILA
Une ville romaine admirablement conservée
Proche de Sétif, la ville romaine de Cuicul fondée au Ier siècle sur l’éperon rocheux
d’un étroit plateau, devint à son apogée une puissante cité de 10 000 habitants.
Les maisons débordaient de toutes parts en dehors du cardo et du decumanus,
et des monuments grandioses furent élevés. À partir du IVe siècle, les chrétiens
bâtirent deux églises à crypte, une cathédrale et un baptistère de plan circulaire.
Le schisme donatiste divisa la communauté pendant un demi-siècle. Épargnée par
les Vandales, reprise par les Byzantins en 553, la ville tomba en désuétude avec
l’arrivée des Arabes qui la nommèrent Djemila, ce qui en arabe signifie « la joie ».
SÉTIF
La mémoire du 8 mai 1945
Dans les hautes plaines, entre l’Atlas Tellien et l’Aurès, au sud de la Kabylie, la
ville de Sétif est bâtie sur un site romain où préexistait une agglomération berbère.
Elle devint la capitale de la Maurétanie centrale à la fin du IIIe siècle et le resta
Béjaïa : la mosquée Sidi El Mouhoub
Itinéraire 4
Le Constantinois et l’Aurès
Alger
Djemila
Sétif
Batna
Biskra
Constantine
Timgad
Sidi Okba
TUNISIE
Trois centres d’intérêt
dans ce circuit incontournable
dans l’Est : Constantine,
profondément arabe et musulmane,
aux traditions solides et aux mœurs
austères, Sétif et ses affrontements
de 1945 et le fier massif des Aurès.
Trois hauts lieux de la guerre
de libération nationale.
Jour 1
Arrivée à Constantine. Route pour Tiddis, « Constantine-la-Vieille », construite sur
un éperon entouré de gorges : visite du cardo, le temple de Mithra, le forum et les
thermes reliés à un château d’eau. 1 h 30 de route dans l’après-midi.
6 jours
Jour 4
Sétif : visite de la mosaïque de Dyonisos au musée de la ville. Route pour Timgad,
la Pompéi africaine : le cardo, le decumanus maximus, les thermes, le forum, les
temples, le grand théâtre de quatre mille places, l’arc de triomphe de Trajan orné
de pilastres et le fort byzantin. Arrivée à Batna. 4 h de route dans la journée.
Jour 5
Traversée du massif de l’Aurès. Route le long de l’oued el Abiod à l’écart des
grandes voies de transit : entrée dans le village de M’Chounèche, le fameux balcon
de Rhoufi, les gorges de Tighanimine, le Musée du 1er novembre 1954. Arrivée
dans la riche oasis de Biskra. 3 h de route environ dans la journée.
Jour 6
Biskra : visite de la palmeraie aux « deux cent mille palmiers » et de la mosquée
du bourg de Sidi Okba. Continuation ou retour en France.
Jour 2
Constantine : la place du 1er novembre (ancienne place de Nemours), la rue
Larbi Ben M’hidi (ancienne rue Georges Clemenceau) et la Grande Mosquée, la
rue Didouche Mourad (ancienne rue Caraman), la vieille ville, les ponts de Sidi
M’Cid et de Kantara, la nouvelle mosquée Émir Abdelkader. Temps libre.
Jour 3
Route pour la ville antique de Djemila, « la Belle ». Basilique civile, marché, thermes,
decumanus, forum, temple, théâtre de l’époque romaine, baptistères, églises et
mosaïques de l’époque chrétienne sont fort bien conservés. Arrivée à Sétif.
3 h de route dans la journée.
Le pont de Constantine
CONSTANTINE
Un nid d’aigle sur un étroit plateau
Dominant de profondes gorges au fond desquelles coule le Rhummel, elle était
une des villes les plus riches d’Afrique pendant les périodes carthaginoise
et numide. Détruite en 311 par l’empereur Maxence, elle fut reconstruite peu
après par Constantin, qui lui laissa son nom. Du VIIe au IXe siècle, pomme de
discorde entre Zirides, Hammadites et Almohades, elle vécut une période de
quasi-autonomie. Du Xe au XIIe siècle, elle passa aux mains de la Petite Kabylie
et de Béjaïa avant de se placer, les deux siècles suivants, dans la mouvance de
Tunis et de la dynastie des Hafsides. Sous domination turque à partir de 1568,
Constantine fut choisie comme capitale du beylik de l’est. Dernière grande ville
à résister aux Français, elle tomba en 1837. Un siècle plus tard, le 1er novembre
1954, c’est dans le département de Constantine que commença la guerre de
libération. Aujourd’hui, agglomération de plus de deux millions d’habitants, la ville
est la troisième d’Algérie.
Toute proche, Tiddis fut l’une des six places fortes entourant la ville ; les Arabes
l’ont nommée Constantine-la-Vieille.
TIMGAD
La dernière colonie d’Afrique romaine
Timgad dans l’Aurès est connue pour les vestiges de la ville romaine de Thamugadi
fondée par l’empereur Trajan en l’an 100. Construite par les soldats de la IIIe
légion stationnée plus tard à Lambaesis, l’empereur la dota du statut de colonie.
Il s’agit de la dernière colonie construite en Afrique romaine. Timgad est une des
plus importantes villes donatistes du IVe siècle. La faillite de l’hérésie rejeta la ville
hors de l’histoire. Détruite au début du VIe siècle par les montagnards berbères
révoltés contre les Vandales qui occupaient la Numidie, rebâtie en partie par les
Byzantins, les Arabes la détruisirent à nouveau à leur arrivée. L’état actuel date
de la fin du VIIe siècle. Bâtie au départ en forme de rectangle sur la pente de
coteaux des avant-monts de l’Aurès, Timgad, initialement d’une superficie de
douze hectares, finit par en occuper plus d’une cinquantaine.
Djemila
et ses ruines romaines
L’Aurès : l’Oued el-Abiod
vue du balcon de Rhoufi
L’AURÈS
L’irréductible pays des Chaouias
L’Aurès forme la partie orientale du massif de l’Atlas saharien dans lequel coulent
parallèlement dans deux vallées les oueds Abdi et el Abiod. A l’écart des voies de
transit, l’Aurès est toujours resté un monde à part. Il ne se soumit pas à l’autorité
romaine et l’arrivée des Vandales permit aux princes berbères dévalant les montagnes
de razzier les villes et les campagnes voisines. Sa conquête par les Arabes de Sidi
Okba se révéla difficile ; la résistance continua avec Al Kaïna, la légendaire « reine des
Aurès », qui ne fut vaincue que vers l’an 700. L’Aurès s’insurgea plusieurs fois pendant
l’occupation française et passa à la rébellion en novembre 1954 lorsque débuta la
guerre de libération. C’est le pays des Berbères chaouias qui ont su garder, comme les
Kabyles, le caractère originel de leur ethnie. Perchés tels des nids d’aigle au sommet
de montagnes isolées ou tout au bord de falaises, villages et hameaux sont des postes
d’observation autant que des retranchements, des forteresses et des greniers.
BISKRA
L’oasis aux deux cent mille palmiers
En se sédentarisant, les Berbères zénètes firent de Biskra la capitale prospère du
sud de l’Aurès. Au VIIe siècle, le grand conquérant arabe Sidi Okba Ben Nafi, partit de
Kairouan et prit la ville dans sa route vers l’Atlantique. Elle connut ensuite toutes les
dominations. Les Français en chassèrent Abd el-Kader dans les années 1840. Sidi
Okba, revenu de ses conquêtes, mourut dans la région en 883 ; il est enterré dans
l’oasis éponyme toute proche de la ville. Son tombeau attire aujourd’hui de nombreux
pèlerins.
Itinéraire 5
L’entrée du grand désert
Alger
Biskra
El Ouad
Touggourt
Ghardaïa
Ouargla
Les couleurs vives,
le ciel immense et limpide,
les dunes de sable, les murs blancs
des maisons à coupole,
les vieux quartiers des villes oasis
et aussi les palmeraies,
font de cette boucle des oasis
TUNISIE
au nord du Grand Erg oriental,
un circuit incontournable
d’Algérie.
Jour 1
Arrivée à Biskra : visite de la palmeraie aux « deux cent mille palmiers « et de la
mosquée du bourg de Sidi Okba.
Jour 2
Route pour El Oued, l’oasis à l’entrée nord du Grand Erg oriental ; les palmeraies
sont petites et dispersées, et les palmiers blottis au fond de cuvettes de sable.
Un riche marché sur la place centrale regorge de produits régionaux.
4 h de route environ.
Jour 3
Route pour Touggourt et visite. Véritable labyrinthe aux maisons en briques
d’argile séchées au soleil, les ruelles obscures du quartier de Mestaoua conduisent
à une zaouïa du XVIIIe siècle. Les palmiers dépassent le million et demi.
1 h 30 de route environ.
7 jours
Jour 4
Route pour Ouargla : promenade dans la ville créée par les Français, elle est
entourée de cinq petites oasis irrigués par des puits artésiens. Continuation pour
Ghardaïa.
5 h de route environ.
Jours 5 et 6
Visite de la pentapole du M’Zab dont la ville principale est Ghardaïa. Avec ses
maisons étagées, elle offre la forme d’une pyramide. Découverte de la place du
marché, bordée de boutiques, la Grande Mosquée et son minaret, la palmeraie…
Poursuite vers Melika, considérée comme une ville sainte, elle renferme le tombeau
de Sidi Aïssa. À Béni Isguen, visite de la plus grande mosquée du M’Zab. Vient
ensuite Bou Nourou, bâtie sur un rocher et El Atteuf, la plus ancienne des cinq cités.
Jour 7
Continuation du voyage ou retour en France.
Ghardaïa au cœur du M’Zab
GHARDAÏA
Au cœur de la pentapole du M’Zab
Les berbères ibadites, kharidjites fervents, se réfugièrent là au début du Xe siècle,
sur un plateau rocheux autour de l’oued M’Zab. Entre 1012 et 1048, ils fondèrent
successivement une pentapole de chacune des villes ou ksar bâtie autour de sa
mosquée. Cinq subsistent aujourd’hui. Avec ses maisons étagées les unes audessus des autres, la vieille ville de Ghardaïa, la principale, offre la forme d’une
pyramide. Dans la palmeraie, quatorze galeries souterraines creusées dans la roche
par les premiers Ibadites distribuent l’eau de l’oued dans les jardins.
Melika, « la Reine », garde le tombeau de Sidi Aïssa, un Malékite converti à
l’ibadisme. Beni Isguen, sa voisine imperméable aux influences extérieures, est la
ville sainte par excellence. Aujourd’hui, les temps de prière sont scrupuleusement
respectés dans sa mosquée et les portes des remparts sont encore fermées la
nuit. El Atteuf est la plus ancienne. Les palmeraies servent de résidence d’été à la
population.
EL OUED, TOUGGOURT et OUARGLA
Des oasis à l’entrée du Grand Erg oriental
C’est le nord-est du Sahara algérien. El Oued, au cœur du Souf, est la frontière nord
du Grand Erg oriental dont l’océan de dunes de sable est beaucoup plus important
que celui de son voisin occidental. Les maisons aux murs blancs n’ont pas de
terrasse plate sur le toit comme celles des autres oasis mais sont recouvertes d’une
coupole, et font de cette capitale régionale « la ville aux mille coupoles ».
Touggourt sur l’oued R’Hir s’industrialise de plus en plus. Métissée entre Arabes,
Berbères et anciens esclaves soudanais, la ville compte plusieurs quartiers.
Plus au sud encore, Ouargla fut la première étape au IXe siècle de l’exode des
Ibadites. Chassés de Tiaret par les Fatimides, ils s’installèrent dans la région avant
de rejoindre Ghardaïa et le M’Zab. À côté de l’ancien ksar dont la population est noire
en majorité, une ville nouvelle a été créée en 1928 par les Français. Aujourd’hui, les
palmiers s’épanouissent par millions.
Melika, le tombeau
de Sidi Aïssa
Itinéraire 6 Le Pays des jujubiers
Annaba
Constantine
Souk Ahras
Tébessa
TUNISIE
Après avoir visité Annaba,
l’ancienne Bône attenante à Hippone
dont Augustin son saint évêque
fit le refuge du christianisme,
poursuivez votre découverte
dans les Hauts Plateaux
au-delà du pays des Jujubiers :
Souk Ahras, Tebessa
et Constantine
vous attendent.
Jour 1
Arrivée à Annaba, proche de la frontière tunisienne. Première visite : le théâtre,
l’hôtel de ville, la bibliothèque.
Jour 2
Annaba et Hippone et le souvenir de Saint Augustin : la grande basilique chrétienne
entourée de villas des premiers siècles aux pavements en mosaïque, le forum, les
thermes dédiés à Septime Sévère et le théâtre antique. La basilique Saint-Augustin,
construite à la fin du XIXe siècle, recouvre l’emplacement d’un ancien temple païen.
Route pour Souk Ahras, l’ancienne Tagaste. 1 h 30 de route environ.
Jour 3
Souk Ahras, la patrie de Saint Augustin, haut lieu de la guerre de libération : la
place de l’Indépendance, le musée, puis route pour Tebessa.
2 h de route environ.
6 jours
Jour 4
Tebessa : l’arc de triomphe de Caracalla, le temple de Minerve bien conservé
depuis le IIIe siècle, la basilique chrétienne Sainte Crispine du IVe siècle et son
atrium tapissé de mosaïques. Route pour Constantine.
3 h de route environ.
Jour 5
Constantine : dominant les profondes gorges du Rhommel, la place du 1er
novembre (ancienne place de Nemours), la rue Larbi Ben M’hidi (ancienne rue
Georges Clemenceau) et la Grande Mosquée, la rue Didouche Mourad (ancienne
rue Caraman), la vieille ville, les ponts de Sidi M’Cid et de Kantara, la nouvelle
mosquée Émir Abdelkader.
Jour 6
Constantine, temps libre pour découverte personnelle. Continuation ou retour en
France.
TEBESSA
La Theveste des Anciens
Proche de la frontière tunisienne au sud d’Annaba, la Theveste romaine devint une
colonie forte de près de 30 000 habitants sous Trajan, après la chute de Carthage.
Pillée par les Vandales au Ve siècle, les Byzantins la relevèrent en 535 et la
protégèrent avec une enceinte. Prise par les Berbères en 597, puis par les Arabes
en 682, Tébessa, de son nouveau nom, est occupée par une petite garnison de
janissaires à l’époque turque. Dépendante du beylic de Constantine, mais dans
les faits dirigée par les Nemencha, une tribu berbère arabisée, elle ne fut occupée
par les Français qu’à partir de 1851. L’enceinte du VIe siècle est encore debout.
Tebessa est aujourd’hui un important centre commercial et agricole qui possède
de nombreuses ressources minières et forestières.
Hippone : la basilique Saint-Augustin
Tébessa :
l'arc de triomphe
dédié à Caracalla
ANNABA et HIPPONE
Un grand centre de la chrétienté
Soumise à l’hégémonie carthaginoise avant d’intégrer le royaume numide,
annexée par Rome, l’actuelle Annaba devint un grand centre de rayonnement de
la pensée chrétienne sous l’impulsion de son évêque Saint Augustin. Tombée sous
les coups des Vandales, les Byzantins ne purent lui redonner son éclat. Occupée
par les Arabes, elle fut abandonnée pour un nouveau site à trois kilomètres au
nord du premier, au début du XIe siècle. La ville gardera jusqu’au XIXe siècle la
double fonction de poste de surveillance de frontière et de port de commerce.
C’est au XIXe siècle, qu’elle reçut le nom d’Annaba, « les Jujubiers » du nom en
arabe de ces arbres alors nombreux dans la région. À leur arrivée en1832, les
Français la nommèrent Bône. Augustin, son évêque, fit d’Hippone aujourd’hui
attenante à la ville, le refuge suprême de la chrétienté. Pour lutter contre l’hérésie
donatiste, il y réunit plusieurs conciles.
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Inscriptions
Elles s’effectueront dès que vous aurez donné
votre accord au devis qui vous sera proposé. C’est
vous-même qui donnerez la liste des participants
à l’agence.
Modalités de paiement
• 20 % du prix du voyage à la réservation
• solde 45 jours avant le départ
Prix
Le prix comprendra :
• le visa
• tous les vols internationaux et nationaux mentionnés au programme en classe économique sur
lignes régulières
•
les taxes d’aéroport internationales et nationales et les taxes pétrolières sujettes à variation
jusqu’au départ
• les transferts mentionnés au programme
• une voiture ou un bus climatisé pendant toute
la durée du voyage, ainsi que tous les autres
moyens de transport indiqué
• l’hébergement en chambre double avec toilettes
et douche à chaque étape du voyage dans la catégorie d’hôtels choisie par vos soins
• la pension complète, 3 repas par jour ou la demi-pension selon votre choix
• l’eau aux repas
• les visites et les entrées dans les sites mentionnés au programme
• les services d’un guide algérien francophone en
permanence de l’aéroport d’arrivée à l’aéroport
de départ
• l’assurance assistance / rapatriement
• un dossier de voyages.
Le prix ne comprendra pas :
• les boissons supplémentaires à l’eau aux repas
• les pourboires aux guide et chauffeur
• les dépenses personnelles et toutes prestations
non mentionnées au programme
• l’assurance annulation facultative : 3,7 % du prix
total du voyage.
Assurances
Une convention d’assurance et d’assistance auprès
de la compagnie Europ Assistance est comprise
dans le prix et couvre les frais d’assistance et de
rapatriement en cours de voyage, les frais pharmaceutiques, d’hospitalisation ou chirurgicaux en
complément de la Sécurité Sociale et des mutuelles
personnelles. L’assurance annulation est facultative ; son montant est de 3,7 % du montant total du
voyage ; le participant qui souhaite la prendre doit
la souscrire dès l’inscription. Le paiement avec une
Carte Visa 1er ou Master Card Gold permet habituellement de bénéficier de l’assurance annulation
sans souscrire une autre assurance ; vérifiez en les
conditions auprès de votre banque.
Annulation
Toute annulation devra être signifiée par lettre recommandée avec accusé de réception. La date de
réception de celle-ci sera retenue pour les éventuels remboursements. Les versements effectués
seront remboursés, déduction faite des retenues
ci-dessous, et le cas échéant de la prime d’assurance qui est non remboursable :
• à plus de 45 jours : 200 e par personne
• de 44 à 36 jours avant le départ : 20 % du montant total du voyage.
• de 30 à 21 jours avant le départ : 30 % du montant total du voyage.
• de 20 à 8 jours avant le départ : 60 % du montant
total du voyage.
• de 7 à 5 jours avant le départ : 75 % du montant
total du voyage
• de 4 à 2 jours avant le départ : 90 % du montant
total du voyage
• à moins de deux jours du départ : 100 % du montant du voyage
VOCABULAIRE UTILE
Abou
père
Casbah
citadelle, place forte
Koubba
sanctuaire
Agadir
forteresse
Cheikh
homme respecté en
fonction de son âge
Minbar
chaire de mosquée
Aïd el Kebir
Fête du mouton
Aïd es Seghir
fête qui clôture
le Ramadan
Bab
porte
Ben
fils de
Bled
campagne, pays
d’origine
Bordj
bastion
Cadi
juge musulman
Caïd
notable qui cumulait
autrefois des fonctions
administratives,
judiciaires
Djebel
montagne
Douar
groupe d’habitations
fixe ou mobile
Oued
fleuve, rivière
Ouled
enfant de…
Erg
champ de dunes
Roumi
Européen
Fondouk
entrepôt
de marchandises
Sebkha
lac salé
Ghorfa
sorte de grenier
servant à emmagasiner des denrées
Souk
marché
Guelta
petit étang
Hadj
pèlerin de La Mecque
Sidi
maître
Tizi
col
Zaouia
siège d’une confrérie
religieuse
Demande de devis
Conditions générales et particulières
VOYAGES
À retourner à La Maison des Orientalistes - Algérie à la carte, à l’attention de
Madame Frédérique FASSER 76, rue Bonaparte, 75006 Paris - Tél. 01 40 51 99 44
Nos conditions de vente sont conformes aux conditions générales de vente fixées
par les articles R 211-3 à R 211-13, section 2 « Contrat de vente de voyages et
de séjours » du code du tourisme. Sur simple demande, nous pouvons vous faire
parvenir le détail de ces conditions.
M.
Nom .............................................................................................................................................
Prénom . . ......................................................................................................................................
Adresse........................................................................................................................................
Responsabilité de l’organisateur
......................................................................................................................................................
Le circuit proposé sera susceptible de légères modifications en raison de
changements intempestifs de jours et heures d’ouverture de certains sites. Si
tel était le cas, l’agence mettrait tout œuvre pour limiter cela à des modifications
dans l’ordre des visites ou, éventuellement, à vous proposer une prestation de
remplacement équivalente en intérêt. Si en raison d’évènements extérieurs
indépendants de notre volonté ou pouvant mettre en danger la sécurité des
passagers, ainsi qu’en cas de force majeure (changements ou retard dans les
horaires d’avion, manifestations culturelles ou évènements politiques, conditions
climatiques…), l’agence était obligée de modifier le programme, sa responsabilité
ne pourrait être ni recherchée, ni engagée. Le voyageur ne bénéficierait que
du remboursement des sommes correspondant aux prestations non fournies
et non remplacées à l’exclusion de tous dommages et intérêts. Les conditions
de transport et d’hébergement peuvent en particulier être modifiées pour des
raisons techniques (vols annulés, vols modifiés ou risque de sur réservation…).
Ville.....................................................................................
Code postal
Courriel..........................................................
Tél
Nationalité ..........................................................................
Né(e) le
Profession (ancienne profession si retraité) . . ........................................................................
• J’ai le projet de réaliser un voyage sur mesure en Algérie. Vous en trouverez cidessous les principales caractéristiques. Je vous remercie de me faire parvenir dans les
meilleurs délais votre devis pour sa réalisation.
• Période envisagée :
Date ou mois de votre voyage .. . . . . . . ................................................................ . . . . . . . . . .
• Nombre de participants envisagés :
2
5
10
15
20
autre : ................ . . . . . . . . .
• Itinéraire
souhaité
:
Cochez l’itinéraire de votre choix ou les itinéraires combinés. Ces itinéraires peuvent
s’ajouter les uns aux autres. Exemples : itinéraire 2 seul, soit 6 jours + itinéraire 2 et
itinéraire 3 inversés, soit 10 jours au total.
It. 1
It. 2
It. 3
• Ville de départ et retour :
It. 4
It. 5
Paris
autre : .................................... . . . . . . . .
Au départ de votre voyage, La Vie sera heureuse de vous offrir
un livre ou un DVD pour mieux connaître l‘Algérie.
It. 6
ORGANISATION TECHNIQUE • Demandes spécifiques . . . . . . . . . . . . . . . . ................................................................. . . . . . . . .
La Maison des Orientalistes
76, rue Bonaparte - 75006 Paris
....... . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................................................................. . . . . . . . .
SA au capital de 247 332 € - Licence 075 95 05 05 - RCS Paris B 382 938 009
"
Date . . . . . . . . . . . . . Signature
Crédit photos : Bénédicte Chabassol, Jean-Baptiste Marot, Henri Marot, Alain Marre, OT d’Algérie, Fotolia,
Photononstop, Guendouze-Omar Bessah.
Photos ci-contre : Timgad : la colonnade de l'ancienne ville romaine
Mme
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