Les femmes pendant la 1ère guerre mondiale

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Les femmes pendant la 1ère guerre mondiale
 Les femmes pendant la 1ère guerre mondiale Lorsque l’on parle de la 1ère guerre mondiale, les 1ers mots qui nous viennent à l’esprit sont : « poilus », « front », « tranchées »….. Mais on accorde souvent très peu d’importance à l’action des femmes, qui, pour la plupart restées à l’arrière pendant plus de 4ans ont dû remplacer les hommes dans de nombreux domaines, tels que : l’agriculture (champs), la médecine (hôpitaux), ou encore l’industrie (usines). Ainsi, bien que les conditions de vie furent rudes, elles s’acquittèrent de leur tâche à merveille, et se sont révélés être des atouts indispensables à la victoire et la survie de leur nation. De ce fait, chez certaines d’entre elles, le sentiment d’infériorité à l’égard des hommes à disparus, et a laissé place à une volonté de reconsidération de la place occupée par la gente féminine dans la société de l’époque ainsi que la revendication de nombreux droits (comme le droit de vote). Dans le cadre de cette exposé, nous allons essayer de comprendre pourquoi et comment les femmes ont jouées un rôle prépondérant durant la 1ère guerre mondiale et quelles en sont les conséquences. Pour ce faire, nous allons tout d’abord voir quelle était la condition féminine dans la société avant le début des affrontements, en second lieu nous nous focaliserons sur le travail des femmes, ensuite nous étudierons les problèmes contre lesquels elles ont dû faire face, et enfin nous terminerons en analysant le phénomène d’émancipation durant la guerre. 1) La condition féminine d’avant-­‐guerre Au début du 20ème siècle, la femme avait un rôle très stéréotypé dans la société européenne. La plupart d’entre elles étaient mariés et restaient à la maison pour s’occuper de leurs enfants pendant que leurs époux travaillaient. Il faut savoir qu’à l’époque qu’une femme au travail était mal vue, donc en dehors de quelques métiers comme par exemple celui de serveuse, enseignante ou prostituée, la femme n’avait pas sa place dans ce milieu, notamment à cause de l’écrasante majorité d’hommes à la tête du gouvernement. Il en résulte que beaucoup d’entre elles étaient peu instruites, et leur rôle semblait se limiter qu’au mariage et à la satisfaction de leur conjoint. D’ailleurs ont soulignera qu’à l’époque le terme « vieille fille » était considéré comme une insulte, car il stipule que la femme en question n’était pas assez bonne pour arriver à ce trouver un mari, et donc accomplir son devoir. Cependant, certains mouvements féministes, comme celui des suffragettes, décidèrent de se battre pour essayer d’inverser la tendance et changer l’opinion publique. Ensemble elles revendiquèrent de nombreux droits à travers la presse (apparition des 1ers journaux féministes) ou les manifestations, avec en fer de lance Hubertine Auclert ou encore Marguerite Durant qui pensaient que le droit de vote devait être le préalable nécessaire à toute évolution pour les femmes, et c'est en possédant le suffrage universel que les femmes pourraient accéder au progrès politique et social. Dès lors une longue bataille politique mais aussi sociale commença. Joseph Barthélémy explique d’ailleurs que la femme devait pouvoir faire valoir politiquement ses préoccupations de mère et de travailleuse au même titre qu'elle le faisait en formant des syndicats. C'est grâce à leur sensibilité différente que les femmes apporteraient quelque chose de neuf dans la vie politique. Toutefois, bien qu’assez répandu en Angleterre, le féminisme resta timoré en France, la faute à une division du point de vu : -­‐ l'un, considérant le mouvement féministe comme une fin en soi, espérait convaincre les hommes, -­‐ l'autre, cherchant à faire admettre les femmes par la République en combattant les hommes. Hubertine Auclert 2) Les femmes au travail Les hommes partis au combat, ce fût aux femmes de prendre les rênes du pays, ainsi, dans beaucoup de pays d’Europe, les femmes sont devenues un indispensable soutien à l’effort de guerre. En France, dès le 7 août 1914, elles ont été appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani :
« Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille. Préparez-­‐vous à leur montrer, demain, la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés ! Il n'y a pas, dans ces heures graves, de labeur infime. Tout est grand qui sert le pays. Debout ! À l'action ! À l'œuvre ! Il y aura demain de la gloire pour tout le monde. »
A ce moment on dénote une mobilisation générale du pays. Les femmes se pressent d’aller remplacer les hommes et de maintenir la stabilité de la nation en couvrant divers activités. Dans les villes, elles s’engagent dans les usines, distribuent le courrier, s’occupent de tâches administratives et conduisent les véhicules de transport, alors que dans les campagnes, elles s’attèlent pour la plupart aux travaux agricoles. On dénombre également beaucoup de jeunes femmes qui s’engagent comme infirmières dans les hôpitaux qui accueillent chaque jour des milliers de blessés, parfois elles assistent les médecins qui opèrent sur le champ de bataille. Certaines sont même « marraines de guerre » : elles s’occupent d’écrire des lettres d’encouragement et envoient des colis aux soldats, qu’elles rencontrent quelquefois lors de leurs permissions, elles permettent ainsi de remotiver les troupes. Une réelle organisation voit alors naître le jour, à l’intérieur de laquelle la femme joue un rôle primordial. Nous allons à présent nous intéresser plus en détails aux différents « métiers d’hommes » que se sont appropriées les femmes: -­‐les « munitionnettes » : La grande majorité des hommes en âge de travailler avaient été mobilisés dès 1914. Au fur et à mesure que l’espoir d’une guerre courte s'envola l'espoir d'une guerre courte et joyeuse, au profit d’une guerre longue et totale, il a fallu mobiliser dans les usines les ouvriers les plus qualifiés, et aussi faire appel à la main d'œuvre féminine afin de produire des armes en plus grande quantité. Un certain nombre de femmes travaillaient déjà avant la guerre, mais elles étaient le plus souvent cantonnées dans des tâches considérées comme secondaires. Ce qui était nouveau et frappa les esprits, ce fut leur embauche dans les usines d'armement, dont les ouvrières furent bientôt désignées sous le nom de « munitionnettes ». Les « munitionnettes » s’habillent comme des hommes, font des gestes d’hommes, travaillent comme des hommes… Leur condition de travail étaient très rudes, elles étaient souvent amener à travailler debout, soulever des masses importantes… En fin de compte, elles auront fabriqués en quatre ans environ 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de cartouches. Certains témoignages nous sont notamment parvenus, comme celui de la journaliste Marcelle Capy (féministe et libéraliste) qui a travaillée quelques semaines dans une usine de guerre : « L'ouvrière, toujours debout, saisit l'obus, le porte sur l'appareil dont elle soulève la partie supérieure. L'engin en place, elle abaisse cette partie, vérifie les dimensions (c’est le but de l'opération), relève la cloche, prend l'obus et le dépose à gauche. Chaque obus pèse sept kilos. En temps de production normale, 2 500 obus passent en 11 heures entre ses mains. Comme elle doit soulever deux fois chaque engin, elle soupèse en un jour 35 000 kg. Au bout de 3/4 d'heure, je me suis avouée vaincue. J'ai vu ma compagne toute frêle, toute jeune, toute gentille dans son grand tablier noir, poursuivre sa besogne. Elle est à la cloche depuis un an. 900 000 obus sont passés entre ses doigts. Elle a donc soulevé un fardeau de 7 millions de kilos. Arrivée fraîche et forte à l'usine, elle a perdu ses belles couleurs et n'est plus qu'une mince fillette épuisée. Je la regarde avec stupeur et ces mots résonnent dans ma tête : 35 000 kg ».
On remarque que le travail à la chaîne était très pénibles (travail très physique, journées longue…), en somme un « vrai métier d’homme », qui fût néanmoins réalisé par autrui. Le maréchal Joffre leur rend d’ailleurs hommage en affirmant que : « Si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les Alliés perdraient la guerre ». On soulignera également que plus la fin de la guerre se rapprochait, plus le nombre de « munitionnettes » était élevé, et qu’elles étaient en moyenne mieux payées que leur semblables (infirmières…). -­‐Les « petites curies » : Dès le début de la guerre, Marie Curie se mobilise. A l’aide des membres de l’institut Radium, et d’Antoine Béclère, directeur du service radiologique des armées, elle participe à la création d’une 15ène d’unités chirurgicales mobiles que l’on nomma les « Petites Curies » (en raison de leur génitrice). Ces unités avait la particularité de pouvoir se rendre très près des champs de batailles et ainsi d’opérer les blessés sur place, sans qu’ils n’aient besoin de se déplacer. Elles ont également eu l’ordre de prendre des radiographies des malades, ce qui les aida grandement pour opérer (elles pouvaient savoir ou le soldat était atteint, et de quelle manière il a été blessé). Plus de 800 femmes seront formées par Marie Curie en temps de guerre, et leur action contribuera au sauvetage de nombreux blessés de guerre. Les travaux des champs : Avant la guerre les femmes ne s’occupaient pas des récoltes, c’était le travail des hommes. Mais après l’annonce de Viviani (7 août 1914). Celles-­‐ci vont devoir achever la moisson, puis entreprendre les travaux de l’automne. Elles accomplissent l’essentiel du travail dans un grand élan patriotique et avec un sens nouveau de la solidarité. Plus de 3,2 millions d’agricultrices et ouvrières agricoles, vont s’atteler à la tâche pour nourrir le peuple. Les femmes s’adonnent à divers activités, elles s’improvisent boulangère, maréchal-­‐ferrant, garde champêtre. A cause de la guerre, environ 800 000 femmes d’exploitants vont devoir réussir à gérer l’exploitation familiale et 300 000 femmes d’ouvriers agricoles ont à charge une famille. Elles ont porté de lourdes responsabilités auxquelles elles n’étaient presque pas préparées (diriger la main d’œuvre, vendre. Dans certaines régions, les femmes ont même réussi à améliorer le rendement de des exploitations, elles ont pour ainsi dire fait mieux que leurs conjoints. Quelque soit leur rang dans l’exploitation, les paysannes se joignent toutes aux tâches qui traditionnellement réservées aux hommes, même ceux qui exigent de la force ou un long apprentissage. Partout les femmes ont labourés, semé, hersé, fauché à la main ou à la machine, rentré les foins. Elles se sont familiarisées avec des instruments agricoles qui leur étaient auparavant inconnus, comme la faucheuse, la moissonneuse lieuse, la batteuse… Pour laisser le moins possible de terres en friches, susceptibles d’être réquisitionnées par la commune, les paysannes s’épuisent au travail. La réquisition des animaux de trait, chevaux et bœufs a poussée les femmes à les remplacer. Elles ont donc pris le rôle des animaux, on réalisant tout à la main. Il y a eut néanmoins quelques accidents. La non-­‐maîtrise et la non-­‐adaptation de certains outils ont conduis à des sectionnements de membres ou à des blessures plus ou moins profondes. La fatigue entraina également des maladies, des fausses couches et des naissances prématurées. On ajoutera qu’il y a également des migrations durant cette époque. Des femmes quittaient la campagne pour se réfugier en ville, et vice-­‐versa. -­‐Les infirmières : Egalement appelées les « dame en blanc », elles faisaient pour la plupart partit de communautés religieuses ou travaillaient comme infirmières de l’assistance publique. Elles ont accompagnées l’action des médecins sur le champ de bataille, elles s’occupaient de soigner et de consoler les blessées. La plupart des infirmières travaillaient dans un hôpital, mais le transport de blessés leur était souvent fatal. Les hôpitaux ne se trouvaient pas forcement à proximité des lieux d’affrontements, donc les déplacements étaient généralement trop longs et dangereux. Il en résulte qu’elles devaient se trouver le plus près possible des blessées pour espérer les soigner. Des tentes furent donc installées à côté du front, le danger que couraient les infirmières était bien réel. Bien qu’elles fassent preuve d’un courage exceptionnel, ces femmes étaient généralement volontaires et ne recevaient aucun salaire. Les conditions d’hygiène n’étaient bien évidemment pas propices à la guérison. De plus les outils de travail étaient non-­‐stériles et sommaires, les médicaments déficients étaient remplacés par des produits plus accessibles mais moins efficaces voir inappropriés… En 1916 toutes les ambulances étaient conduites par des femmes. De plus elles devaient pouvoir intervenir en toutes situations (attaques au gaz, explosions d’obus…). En conclusion, que ce soit aux champs, dans les usines, dans les hôpitaux, les femmes ont répondu présente dès 1914 à l’appel lancé par Viviani. Elles ont contribuées tout autant que les hommes à « l’effort de guerre », qui chez elles se définie comme un travail, qu’il soit bénévole, familiale, moral ou physique. De plus, malgré des conditions d’une dureté extrême, les femmes ont non seulement assuré leur rôle traditionnel mais, en l’absence des hommes, en ont assumé de nouveaux pendant ce conflit. Elles n’ont pas hésité à s’engager pour tenter de sauver les soldats et essayer d’apporter le soutien à la nation. Elles ont par ailleurs fait preuve d’un grand courage et ont prouvé qu’elles pouvaient affronter la peur, le front et les hommes. Elles furent nombreuses à donner leur vie pour sauver celle des combattants. « munitionnettes » à l’usine 3) Les difficultés rencontrées La guerre rend la vie quotidienne des femmes difficiles, elles doivent en 1er lieu essayé de se procurer de la nourriture, mais en temps de guerre au moment lorsque les productions alimentaires se font plus rares ce qui semblait banal et facile prend un tout autre enjeu. Les cultures sont moins productives en l’absence des hommes, d’animaux de traits et d’engrais. Il arrive souvent qu’il faille parfois faire la queue pendant de longs moments devant les magasins d’alimentation avant d’espérer obtenir un peu de nourriture. Celle-­‐ci est en partie rationnée au cours du conflit. Le manque de nourriture n’est pas la seule difficulté à laquelle doivent faire face les femmes, il est aussi difficile de se ravitailler en combustible de chauffage. L’essentiel des biens de la nation est d’abord affecté à l’effort de guerre et aux poilus. Cet état de fait renforce la difficulté des travaux des femmes pendant la Première Guerre mondiale, car les corps sont affaiblis par les privations. Or, certains travaux des champs et à l’usine comme le rôle de « munitionnettes » sont extrêmement physiques et éprouvants pour les corps féminins. La vie des femmes est aussi difficile en l’absence des hommes qui sont des maris, des fils, des frères. Elles vivent dans l’attente des nouvelles du front et dans l’angoisse de perdre un être cher. Elles font face à de véritables souffrances morales. On décompte près de 600 000 veuves après le premier conflit mondial. Ce sont de nombreuses vies qui sont brisées par le premier conflit mondial, beaucoup de femmes resteront seules avec leurs enfants et devront se reconstruire moralement, tout en assurant la subsistance pour tout le foyer. Il ne faut pas non plus négliger le sort très difficile des femmes vivant dans les départements occupés par l’ennemi. On est sans nouvelle des familles et des maris pendant toute la guerre et on doit subir une occupation très dure de la part des Allemands… Des viols ont parfois été commis… Malgré ces conditions d’une dureté extrême, les femmes ont non seulement assuré leur rôle traditionnel mais, en l’absence des hommes, en ont assumé de nouveaux pendant ce conflit. Au travers de ces circonstances très difficiles, la femme a connu une transformation de son rôle pendant la guerre et elle a gagnée une place plus importante dans la société. 4) Le phénomène d’émancipation La première guerre mondiale a entraîné une rupture importante dans l'ordre familial et social, notamment grâce à l'ouverture de nouvelles professions aux femmes. Certains historiens ont considéré cette période comme un événement charnier dans la voie à l'émancipation, car les relations entre les genres semblent avoir été ont modifiés en profondeur, et ce malgré le parti pris du gouvernement d’avant-­‐guerre: c'était "l'ère du possible". Pour la plupart des femmes, le fait de vivre seule, sortir seule et assumer seule les responsabilités familiales a créé un grand bouleversement. Mais, il est vrai que cette période n'a pas duré longtemps, elle fût qu'une brève parenthèse avant le retour des hommes, et de ce fait la reprise de la "normalité". Cette expérience de liberté et de prise de conscience de leurs capacités et de leur indépendance économique a donné aux femmes un apprentissage individuel et collectif, ainsi qu’un élan de confiance en soi. Cette guerre a également permis à certaines femmes d'affirmer leur personnalité et de prendre conscience de leur force alors que d'autres aspiraient à un retour aux traditions. On peut aussi remarquer que la mode reflète ces évolutions. Les femmes vont commencer s’habiller plus simplement (disparition du corset, jupes plus courtes…). Ainsi on choisissant de privilégier le pratique à « l’esthétique », elles prouvent qu’elles sont libre de choisir d’elles même, faisant fît des mentalités de l’époque. D’autre part, certains affirme que ces événements n'ont produit que des changements superficiels sans que les rôles sociaux ne soient vraiment redéfinis. En effet, ils considèrent que la femme a seulement remplacée l’homme pendant un court laps de temps, elle leur aurait donc seulement rendus un service que témoignerai de leur soumission et de leur volonté de conservation. Il demeure que l'armement a permis aux patrons de découvrir les qualités des femmes pour le travail à la chaîne et, une fois la guerre terminée, certaines structures d'apprentissage vont se développer en France. Cependant tout ceci ne sera qu’éphémère, car on considérait qu'il fallait rendre aux combattants le monde pour lequel ils avaient lutté, dans lequel la condition des femmes n'avait pas changée pas changé. En outre, les discours patriotiques sur les valeurs familiales et la mise ne place d’une politique nataliste vont sceller l’avancé de leur mouvement (on craignait également l’arrivée Femmes manifestant pour obtenir le droit de vote d’une concurrence sur le marché du travail). On notera également que cette situation ne s’applique pas à toute l’Europe, en Allemagne par exemple les femmes ont obtenues le droit de vote à partir de 1918. En définitive, Les avantages acquis n’ont donc pas été très durables. Le changement est superficiel et provisoire. Il y a tout de même eut un changement de mentalité préparant une émancipation future et montrant de nouvelles possibilités sociales et politiques pour la femme. 5) Conclusion En conclusion, on retiendra que les femmes ont joué un rôle très important durant la 1ère guerre mondiale. En plus de maintenir la nation debout, elles ont également réussit à venir en aide aux hommes qui combattaient sur le front. Que se soit sur dans les campagnes ou dans les villes, elles ont su remplacer les hommes dans de nombreux domaines, et ainsi prouver leur valeur. De plus la guerre a été à l’origine de l’émancipation des femmes. En montrant qu’elles étaient aptes à remplacer les hommes, une transformation de la mentalité de l’époque s’enclenche, qui se concrétisera par l’obtention du droit de vote en 44 (France). 6) bibliographie -­‐ http://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale -­‐ http://membres.multimania.fr/femmeguerre1/ -­‐ http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Guerre_mondiale/122569 -­‐ http://www.histoire-­‐pour-­‐tous.fr/dossiers/99-­‐xxe-­‐siecle/2633-­‐femmes-­‐dans-­‐la-­‐guerre-­‐carol-­‐
mann.html -­‐ 14-­‐18 le grand bouleversement, de Jay Winter et Blaine Baggett, aux éditions « presses de la cité » -­‐document distribué en classe concernant les femmes pendant la 1ère guerre mondiale