Interview - Luxuriant

Transcription

Interview - Luxuriant
Culture Luxembourg
numéro 12
‡ culture ‡ voyage ‡ mode ‡ clubbing ‡ musique ‡ voiture ‡ interviews ‡ agenda ‡
Design City Luxembourg ‡
LCD Soundsystem ‡
ExInferis ‡
LaKroix
BEL 2 € — FRA 2 €
Olé olé avec Katsuni,
ami-ami avec Kitsuné.
g
J o u e e t ga
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ne* sur w
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Photo : Gilles Uzan
dito
Certaines soifs
sont préférables
à toutes les ivresses.
[Michèle Mailhot]
Chronologiquement, dans ma quête immorale de
sensations nocturnes, c’est à l’heure de l’apéro que je
jubile le plus. C’est lors de ma première bière, pendant ce bref moment d’accalmie précédant la tempête,
que je m’amuse à imaginer les moindres imprévus de
l’emploi du temps chaotique de la future soirée. Ce
petit moment de flottement où la nuit n’a pas encore
dévoilé ses rencontres interlopes, reste pour moi un
pur condensé de plaisir hédoniste.
J’affectionne encore davantage les préparatifs éclairs
qui précèdent justement ces premiers verres, les lendemains de virées bien costauds, les soirs où nous
nous étions pourtant juré de rester bien au chaud à la
maison. Je vous parle de ces plans non programmés
qui vous arrachent brutalement de votre léthargie et
bousculent, sans vergogne, votre agenda rédempteur.
Je fais allusion au branle-bas de combat qui vous sort
de votre petite session « chillax », douce symbiose
entre un chill sur le sofa de votre collègue et le visionnage relax du film Superbad.
J’adore ces sessions avec mes frères de bringue, de
douches supersoniques sur fond de musique ultraviolente pour tenter, dans l’urgence, de gommer les
stigmates de la fête de la veille : nicotine sur le Fred
Perry, vodka sur les Nike, vomi sur le Levi’s et kebab
dans la dentition. Entre deux pschits de fragrance bon
marché et un brossage de dents à l’eau, l’excitation est
palpable sur les sourires et la motivation identifiable
parmi les étoiles dans les yeux.
Ce soir encore, nous serons les principaux acteurs de
notre nuitée, personne dans notre bande ne se contentera du rôle ingrat de spectateur. Nous vaquerons
allègrement à nos occupations en toute débilité : embrouille avec deux racailles pour une clope, discorde
avec un portier au sujet du prix d’une paire de Jordan, drague philosophique d’une entraîneuse soviet,
sms enflammé à son ex, négociation avec un vocabulaire réduit à 3 onomatopées afin d’obtenir la tournée du patron, tentative de scratch sur les platines du
DJ, breakdance mal chorégraphié à 5 h du mat sur le
dancefloor vide, parcours du combattant pour trouver
un snack pas encore fermé ou une boulangerie déjà
ouverte…
Nous réécrivons chaque nuit une version plus hardcore du synopsis de The Hangover. Quoi ? Vous n’avez
jamais vu ce documentaire païen ? Dépêchez-vous de
le télécharger et profitez-en pour brûler vos Godard,
Eisenstein et autres frères Lumière. Place au spectacle,
au vrai ; d’ailleurs Luxuriant invite le label Kitsuné, le
vendredi 9 avril, et vous convie en grandes pompes
à venir festoyer avec nous. C’est gratos et nous vous
rinçons de 21 à 22h. †
Sébastien
numéro 12

vitrine
sommaire
Luxuriant 12
Couverture :
Katsuni par Grégoire Alexandre
Editeur Responsable
...................................................
Luxuriant SARL
42 Rue de Hollerich
L-1740, Luxembourg
Sommaire
...........................................................................................................
Tirage
...................................................
20 000 exemplaires
Directrice Artistique
...................................................
Alice Litscher
assistée de Julie Lulie
Fashion & Lifestyle Editor
...................................................
Pascal Monfort
Marketing / Advertising
...................................................
Arnaud Decker
[email protected]
Tél : (+352) 27 48 95 21
GSM : (+352) 621 210 180
Rédacteur en chef
...................................................
Sébastien Vécrin
[email protected]
Tél : (+352) 27 48 95 23
GSM : (+352) 621 493 980
IT Project manager
...................................................
Laurent Childz
[email protected]
Secrétaire de Rédaction
...................................................
Stéphanie L.
Parutions
...................................................
10 numéros par an

numéro 12
Rédaction
...................................................
A.R
A.V
Antoine Weber
Barbara Cordier
Camille Fernandes
Caroline Puerta
Christian Pearson
Christine Delvaux
Christophe Hanesse
Christophe Michel
Fabien Rodrigues
François Koch
Géraldine Grisey
Laurent Bravetti
Léa Revon
Martial Martin
Régis Kuckaertz
RS.
Steve Kugener
Thomas Decker
Photographes
...................................................
Armand Wagner
Benjamin Martin
Claude Piscitelli
Dan Thuy
Emmanuel Claude
François Simoes
Frédéric Berns
James Perrin
Julian Benini
Marc Lazzarini
Mike Zenari
Vincent Habay
Illustrations
...................................................
Gilles Uzan
Minisushi
Éditorial........................................................................................03
Luxorama
Anna Loporcaro.............................................06
Shalltot.............................................................08
Décibel
LCD Soundsystem......................................... 10
Does It Offend You, Yeah?.......................... 12
ExInferis.......................................................... 14
L’écho de la Rockhal..................................... 16
Babyoil.............................................................. 18
LaKroix.............................................................20
Tunng................................................................22
Kitsuné..............................................................25
Vroom Service..............................................................................34
Art
Minisushi..........................................................36
Vitrine
Katsuni..............................................................39
Punky b............................................................46
Vitrine...............................................................48
Une fille, son look, ce jour-là.....................52
Eldoradio......................................................................................54
Trippin...........................................................................................56
La nuit..........................................................................................60
Extrabold......................................................................................64
LFI.................................................................................................66
Steve’s corner...............................................................................68
Fresh..............................................................................................70
Blabla............................................................................................72
File dans ta cuisine.....................................................................74
Abonnement et réservation
...................................................
Luxuriant magazine
42 Rue de Hollerich
L-1740, Luxembourg
T + 352 27 48 95 21
F + 352 27 48 95 25
[email protected]
www.luxuriant.lu
Hangover......................................................................................76
In web we trust............................................................................78
Agenda..........................................................................................80
Horoscope.....................................................................................82
luxorama
Interview Anna Loporcaro
« Pourquoi nos entreprises
luxembourgeoises
ne font pas appel
aux designers locaux ? »
Luxuriant s’est laissé charmer par le sourire d’Anna
Loporcaro, la commissaire du projet Design City à
Luxembourg. À force d’énergie et de volonté, Anna,
parallèlement à sa fonction de responsable de la production et des évènements au Mudam, va essayer du 23
mai au 6 juin prochains de sensibiliser nos hautes sphères politiques au design mais aussi le public lambda, via
des interventions éphémères dans la ville, sans imposer
d’architecture qui s’autosuffit ou d’installations « tape-àl’œil ».
• Le design te redonne le sourire ?
Quand on parle de design, d’aménagement urbain, on aborde
forcément le sujet du social et des gens qui vivent la ville au
quotidien. Nous pouvons alors nous demander comment vieillit
le mobilier urbain et s’il n’en existerait pas des variantes plus
ludiques.
• Investir dans le design ne présente-t-il pas un coût supplémentaire ?
Grohe, le fabriquant allemand de robinetterie, a vu ses ventes
augmenter de 40 % grâce aux 12 prix qu’il a gagnés en design,
écologie et recherche. Il est temps de se demander pourquoi nos
entreprises luxembourgeoises ne font pas appel aux designers
locaux pour dynamiser leur image, leur cadre de travail et penser que le design peut être un vecteur économique pour, notamment, traverser la crise.
• Tu es une militante ?
Je me suis calmée mais ce n’est pas normal de se retrouver avec
du mobilier urbain qui n’a ni queue ni tête, installé par des
sociétés qui uniformisent toutes les villes du monde. Si nous faisons un inventaire, nous remarquons 3 ou 4 sortes de luminaires
différents dans le centre piétonnier de Luxembourg. À un moment donné, je me suis demandé qui, au sein de la commune,
ouvre un catalogue et dit « je choisis cela » ?
• JCDecaux : ennemi ?
Pas forcément quand ils se donnent la peine de travailler avec
des designers comme Martin Szekely, Patrick Jouin ou Philippe
Starck. Ne pourrait-on pas envisager une collaboration où JCDecaux produirait du mobilier pensé par nos créatifs et adapté à
notre ville ?

numéro 12
• Qui est le grand invité de ce festival ?
Le design, mais faisons un peu de name dropping : Maarten Baas,
élu designer de l’année 2009 à Miami, présentera son projet Real
Time et Mathieu Lehanneur, que nous avions déjà accueilli en
2007, présentera, outre sa conférence le 28 avril, son dernier-né
Andrea dans la boutique du musée. D’autres designers proposeront, le long d’un parcours «outdoor design», diverses installations urbaines dans la capitale sans jamais perturber le paysage.
• Le coup d’envoi ?
Le vernissage de Design City aura lieu le vendredi 23 avril au
centre souterrain Aldringen, qui sera spécialement aménagé par
le collectif strasbourgeois d’architectes 3RS. Le lendemain débutera, au même endroit, le « designmaart » avec des exposants qui
vendront du mobilier vintage 50, 60 et 70’s.
• Où vont aller les breakdancers d’Hamilius ce week-end
là ?
Ils sont cordialement invités à rester. Étant donné que la ville a
des réticences à utiliser ce no man’s land, mon idée serait de revaloriser ce lieu en faisant un travail pédagogique avec les gens
qui le squattent. †
Sébastien
Photo : Vincent Habay
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luxorama
Interview
Collectif
Shalltot
Le collectif Shalltot offre aux passionnés de rock, une fois
n’est pas coutume, un line-up d’anthologie pour la septième édition du festival Out Of The Crowd. Le constat
est sans appel, ce sera la mort du bruit le samedi 17 avril
dans les enceintes de la Kulturfabrik.
• OOTC privilégie la découverte musicale en ouvrant sur
une scène variée mais assez peu accessible au grand public…
Avec Schalltot, notre but est justement de faire découvrir des
sons qui nous plaisent mais qui ne passent pas à la radio.
• Comment pourrait-on définir la ligne artistique ?
De la musique alternative dans tous les sens du terme. La sélection est assez large, elle va de groupes punk, pop rock à des
formations plus expérimentales.
• C’est, selon vous, un genre d’événement qui manquait au
Luxembourg ?
Schalltot fait des concerts depuis 2002. À cette époque, il n’y
avait clairement rien. Mais en 2007, Luxembourg a été élue capitale de la culture pour la deuxième fois, ce qui a dynamisé la
scène du pays. Le d:qliq et l’Exit ont ouvert, puis la Rockhal a
pris de l’ampleur. Notre but n’a, quant à lui, pas changé : nous
voulons faire venir les groupes que personne ne ferait jouer.

numéro 12
« La musique
n’a pas de
frontières. »
• Comment s’organise le line-up durant le festival ?
Les quatre derniers groupes sont des têtes d’affiche. Pour la fin,
nous gardons toujours un groupe plus atmosphérique comme
65daysofstatic cette année. La logique veut aussi que ce soit
une formation locale qui commence. Notre priorité est toujours
d’avoir au moins deux à trois groupes locaux car le Grand-Duché offre aussi de la qualité. Ensuite, peu importe, la musique
n’a pas de frontières.
• Êtes-vous aussi musiciens ?
Oui, nous sommes une dizaine dans le collectif, tous plus ou
moins musiciens dans diverses formations : Mutiny On The
Bounty, Artaban, Miaow Miaow, ExInferis, Miles To Perdition.
C’est une passion qui nous anime (rires).
• Un petit frère pour OTTC ?
Nous organisons aussi le festival Bang Your Head en décembre,
avec une ligne directrice plus métal.
• Une petite surprise pour cette année ?
Le festival est toujours accompagné d’une exposition d’art, mais
cette année ce sera un atelier de sérigraphie. Les gens pourront
amener leurs t-shirts et imprimer des motifs dessus. La grosse
surprise c’est surtout le plateau d’artistes : 65daysofstatic (UK),
Royal Bangs (USA), Tubelord (UK), Vessels (UK), Patterns (D),
Heartbeat Parade (L), Airpeople (D), Kong (UK), Electric Electric (F) et Angel At My Table (L). †
Barbara Cordier
Photo : François Simoes
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dcibel
Interview
LCD
Soundsystem
James Murphy, aka le frontman de LCD Soundsystem
aka le cofondateur du mythique label DFA (Death From
Above) aka la superstar electro new-yorkaise, viendra
traîner ses guêtres et ses claviers du côté de l’Atelier le
vendredi 7 mai. Nous nous sommes entretenus avec le
type qui a fait jouer Daft Punk chez lui.
• Tu chantais en 2005 que Daft Punk avait joué dans ta maison, info ou intox ?
Non (rires), c’était juste une grosse blague pour la chanson. Cependant, nous avions quand même essayé de les faire venir pour
tourner une vidéo à une de nos houseparty, mais ils n’étaient pas
disponibles.
• Alors idéalement, cette année qui aimerais-tu faire jouer à
ta houseparty ?
Empire Of The Sun.
• Tu définis LCD Soundsystem comme un groupe DiscoPunk, d’où vient le punk ?
Je pense qu’il faut puiser au plus profond de mon background
pour trouver la réponse ou lorsque je jouais du hardcore dans
mon ancien groupe Pony.
• Penses-tu, comme les Sex Pistols, qu’EMI craint ?
Franchement, les types d’EMI sont vraiment gentils avec moi,
peut-être un peu moins avec DFA mais nos disques représentent
une si petite part de marché…
• Tu as repris No Love Lost de Joy Division, c’est ton titre
préféré du groupe mancunéen ?
Figure-toi que non, c’est plutôt Transmission, mais j’ai choisi de
reprendre No Love Lost car ce titre dégage plus d’énergie en
live.
• Dans New York, tu préfères flâner à Williamsburg ou à
Manhattan ?
J’ai 100 fois plus de raisons de traîner dans Williamsburg pour
ses petits restos indiens et ses gens ouverts que de m’ennuyer
dans Manhattan avec son lot de businessmen.
• Dans ton track New York, I Love You But You’re Bringing
Me Down, tu parles de ta relation avec la Grosse Pomme ?
J’aime bien râler mais, je te rassure, j’adore ma ville. Toutefois,
comme tout le monde, j’ai des bons et des mauvais jours.

numéro 12
« Je ne veux pas
être un musicien
professionnel. »
• Et Los Angeles ?
J’y suis resté d’avril à juin dans une grande maison pleine de synthétiseurs pour enregistrer mon nouvel album. Cette mégalopole
est complètement dingue mais vraiment géniale.
• Fatigué d’avoir un auditoire composé de kids ultralookés ?
Je trouve ça cool tant que je n’en ai aucun sur ma guestlist.
• Es-tu meilleur DJ que musicien ?
C’est à toi de me le dire, mais les disciplines sont tellement différentes. C’est très fun de passer des disques et parallèlement, c’est
très excitant de jouer en live.
• La meilleure signature sur DFA ?
Black Leotard Front.
• Consacres-tu encore beaucoup de temps à DFA ?
Malheureusement, entre les tournées et les enregistrements studio, je n’ai quasiment plus de temps à consacrer à mon label et
c’est bien dommage.
• Tu as participé à la B.O. du film Step Brother, serait-ce un
rêve pour toi d’habiter toujours chez tes parents à 40 ans ?
Je n’aimerais pas du tout et ce serait terrible (rires).
• C’est vraiment ton dernier album et ta dernière tournée ?
Je pense que oui. J’avais déjà dit que j’arrêterais avant mes 40
piges et je viens de les avoir. Je ne veux pas être un musicien
professionnel, j’aime vraiment être un amateur. †
Sébastien
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dcibel
Does It Offend You, Yeah?
Interview
“I think twittering
and drinking are
going to be very addictive
when we're on tour”
• When there's no more room in hell, the dead will walk the
earth. (7:22 AM Jun 3rd, 2009)
I like Dawn Of The Dead 's remake too.
Four british guys became famous hitting the vocoder on
“we are rock stars”. Don’t Say We Didn’t Warn Out, their
brand new album, is a follow up, kind of a response to
You Have No Idea What You’re Getting Yourself Into,
their first album. But harder, better, faster, stronger, fitter, happier, more productive as they say. DIOYY will
play in 24 Heures Electroniques at Rockhal on april 24th.
As geek as usual, we searched in their web archives and
asked Dan Coop to comment one year of twitter posts.
• The UK is becoming a shit place to play with all the noise
restrictions. We need a revolution. (3:26 PM Jul 4th, 2009)
Festivals are becoming too quiet in the UK. It's fine in most
countries abroad, but the noise restrictions are excessive.
• The tune we're working on now has had more incarnations
than Invasion Of The Body Snatchers… (6:13 PM Mar 6th,
2009)
And it's on the new album still.
• Top tip… Don't go and see Lars Von Trier’s Antichrist if
you want to keep your lunch inside you. (2:24 AM Sep 28th,
2009)
I felt ill after I saw the last 15 minutes.
• As asked on the Myspace…What 3 movies should we take
on tour with us?!! (4:47 AM Apr 11th, 2009)
Last time it was 80's classics, this time it's War Films… Platoon,
Dirty Dozen and Full Metal Jacket.
• Name me a movie where the remake is better than the
original. (3:34 PM Oct 19th, 2009)
There isn't one.
• I think twittering is going to be very addictive when we're
on tour. (1:39 AM Apr 30th, 2009)
That and drinking.
• Why is it English people are always the bad dudes in action films. (3:54 PM May 3rd, 2009)
Watching Die Hard 4.
• Rage Against The Machine, Chuck Berry and Hole = Rage
Against The Berry Hole. (1:09 PM May 5th, 2009)
Were thinking of supergroups.

numéro 12
• What would you tell yourself if you could go back ten years
into the past? (4:07 PM Jul 13th, 2009)
You'll go on tour with some of the bands that are on your bedroom wall.
• Question… Is Myspace totally dead? (3:10 AM Nov 4th,
2009)
Pretty much I think, it's mainly bands advertising bands, everyones on Facebook or Twitter.
• What should I put on my iPod? (2:31 PM Nov 8th, 2009)
I just put on the Blade Runner Soundtrack.
• Stop drinking. (9:16 AM Dec 10th, 2009)
James got so drunk one night, I was telling him off. †
Christophe Hanesse
Audi A5 Cabriolet
3,0l TDI - 176 kw - EZ 04/2009 - 15.000km
Xenonlicht, Lederausstattung, Sportsitze
mit Sitzheizung, Aussentemperaturanzeige, Geschwindigkeitsregelanlage, Accoustig Parksystem, Navigationssystem, Radio - CD, 8 Airbags, elektr. Verdeck. 60.900 Euro
*Finanzierung ab 682 €/Monat
VW Beetle Cabriolet Freestyle
1,9l TDI-77kw -Neuwagen
17“ Aluminiumfelgen, Sportsitze, Lendenwirbelstützen
vorne, Nebelscheinwerfer, Parkpilot, Geschwindigkeitsregelanlage, Regensensor, Radio-CD 25.190 Euro
*Finanzierung ab 312 €/Monat
Audi A4 Cabriolet
2,4l Benzin-125kw -EZ 04/2005 - 48.980km
Sportsitze mit Sitzheizung, Leder, Klimaautomatik, Nebelscheinwerfer, Aussentemperaturanzeige, Holzeinlagen, RadioCD, elektr. Verdeck, Accoustig Parksystem 21.500 Euro
*Finanzierung ab 254 €/Monat
Volkswagen EOS
2,0l TDI - 103 kw - EZ 06/2009 - 15.000km
DSG, Xenonlicht, Lederausstattung, Sportsitze
, Aussentemperaturanzeige, Geschwindigkeitsregelanlage, Accoustig Parksystem, Radio - CD,
4 Airbags, elektr. Verdeck. 30.323 Euro
*Finanzierung ab 312 €/Monat
Audi A3 Cabriolet
2,0l FSI - 147 kw - EZ 04/2008 - 15.000km
Xenonlicht, Nebelscheinwerfer, Sportsitze, Klimaautomatik,
Navigationssystem, Geschwindigkeitsregelanlage, Accoustig
Parksystem, Radio-CD, elektr. Verdeck 36.500 Euro
*Finanzierung ab 390 €/Monat
Volkswagen EOS
2,0l FSI - 147 kw - EZ 03/2008 - 18.000km
Xenonlicht, Lederausstattung, Sportsitze
, Aussentemperaturanzeige, Geschwindigkeitsregelanlage,
Accoustig Parksystem, Navigationssystem, Radio - CD, 6
Airbags, elektr. Verdeck. 29.889 Euro
*Finanzierung ab 292 €/Monat
Audi TTRS Roadster
2,5l FSI - 250 kw - EZ 07/2009 - 15.000km
Xenonlicht, Nebelscheinwerfer, Sportsitze, Leder, Klimaautomatik, Navigationssystem, Geschwindigkeitsregelanlage,CDWechsler, Radio-CD, elektr. Verdeck 62.866 Euro
*Finanzierung ab 682 €/Monat
Falamoes
português
Parliamo
italiano
Wij spreken
nederlands
Wir sprechen
Deutsch
We speak
english
Nous parlons
français
Mir schwaetzen
Lëtzebuergesch
*die monatlichen Raten ergeben sich aus der Höhe der Anzahlung
und Restlaufzeit der Finanzierung
dcibel
Interview
ExInferis
Während datt dei meeschten Metaller, souguer um nationalen Niveau, vun hiiren Lieblingsbands schwätzen, kommen emmer erem sou Nimm wei Metallica, Iron Maiden,
Amon Amarth, Dio an Slayer op d’Tapéit. Mee emmer
méi interesséiert sech d’Letzebuerger Metalgemeinschaft
fir seng lokal Bands, sief et Scarlet Anger, Asathor, Abstract Rapture an ExInferis, ennert aanerem.
Dëss leschten Band, ExInferis, de Fabrice, den Angelo,
de Kevin, de Marc an de Spit, wäerten um Eat Your Feet
Festival zu Diddléng den 8ten Mai 2010 deelhuelen.
• Erklärt eis mol wei ExInferis sech gegrënnt huet, wou
hudd dir Iech begéint, an wéi hudd der d’Entscheedung getraff eng Band ze grënnen?
Kevin (Gitarrist): 1996 woren mir schon an enger Band Lowdown, den Angelo wor och schon an deer Band. Duerno huet
de Bassist eis verlooss. Eng laang Zäit laang wor neicht konkret.
1999 hun mer dann ExInferis gegrënnt, an mir hunn direkt ugefaangen en CD opzehuelen, den Numm vun deer CD wor Everything Is Burning, So Doth Your Soul.
• Ass daat deen enzëgen Album deen dir sou produzéiert
hudd?
K: Nee, et sin am ganzen 5 Alben, all des Alben kennt der op
eisem MySpace kucken.
• Fabrice, du hues eng speziell Erënnerung vun der CD Release Party vun Hidjama (Album vun 2008)?
Fabrice (Sänger): Oh jo, daat wor enorm. Mir woren an der Kufa
zu Esch, mir wollten do eis CD Release Party maachen. Mee
waat do deen Owend do passéiert wor fir eis eng Iwwerraschung.
Um 9 Auer owes, huet d’Oweskeess missten zoumaachen, an Leit
refuséieren well et strubbelvoll wor.
“Um 9 Auer owes,
huet d’Keess missten
zoumaachen well et
strubbelvoll wor.”

numéro 12
• Waat sinn dann är Zukunftspläng?
Spit (Drummer): Am Moment, sinn mer am gaangen un neien
Songs ze schaffen fir en neien Album eraus ze brengen. Och
wann eisen leschten Album reischt 2008 datéiert ass, Fans froen
no engem neien Album, an se sinn bänzeg op waat elo vun eis
kënnt. Mir spillen zwar och gären am Studio, mee den ultimaten
Reiz fir eis ass nach ëmmer live ze performen, nemmen do kënnen mer eis wierklech entfaalen.
• Ma ja, wou sinn déi nächsten Concertsdaten dann?
F: Fir puer Daten sinn mer schon gebucht. Mir hunn elo puer
Concerts am Ausland, mee natierlech frëen mer eis op den Eat
Your Feet. †
Martial Martin
Photo: François Simoes
OPEN AIR FESTIVAL
METAL FEVER
22 MAI 2010
STEINFORT / WINDHOF
TICKETS :
www.luxembourgticket.lu www.ticket-regional.de
[email protected]
INFOS : www.metalfever.lu
dcibel
L’écho
de la Rockhal
Après Noël & Saint-Nicolas, Pâques n’a pas fini de nous
gaver de chocolat et autres calories. Mais telle une bonbonnière, la Rockhal a décidé de continuer la distribution de sucreries jusqu’en été : pléthore de berlingots
d’électro, de savoureux malabars punks ou du bon rock
acidulé. Appel à tous les gourmands, avec plus d’une quarantaine de concerts, la Rockhal ne fait pas le régime de
printemps…
Editors 26 avril - Rockhal Club
Trois albums auront suffi au quatuor pour émerger comme l’un
des grands gagnants de la décennie. Rock british percutant, caramélisé aux fragrances cold wave de Joy Division, le style Editors
exprime complètement toutes ses saveurs lors de concerts aux
ambiances ahurissantes. Le 26 avril prochain, les anglais seront
de retour à la Rockhal pour un live qui, avec assurance, sera
grandiose.
Deadmau5 16 mai - Rockhal Club
Deadmau5 est une souris canadienne qui tourne plutôt sa roue
sur les dancefloors de la planète que dans les laboratoires.
Avec ses compositions atmosphériques, énergiques et terriblement efficaces, Deadmau5 a, depuis 2007 (et son titre « Faxing
Berlin »), pris l’habitude de distribuer les confiseries électroniques au kilo… For Lack Of A Better Name, album sorti en 2009,
est une boîte garnie de friandises sonores plus puissantes les
unes que les autres. Gourmandise du paquet, « Ghosts ‘N’ Stuff »
aromatisée à la voix de Rob Swire de Pendulum a permis au rongeur de partager les affiches des grands chefs comme Soulwax,
Boyznoise et autre Justice. Dimanche 16 mai, le spécimen Joel
Zimmerman (de son véritable nom) cuisinera le Club de Belval,
pour assurément faire monter le public jusqu’à ébullition…

numéro 12
New Young Pony Club
24 Heures Electroniques avec Birdy Nam Nam
+ Does It Offend You, Yeah? + Zombie Nation
& many more 24 avril - Rockhal Club
Cette troisième édition s’offre encore un ballotin rempli de dragées et pépites des plus exquises. En tête d’affiche, une spécialité française : Birdy Nam Nam qui, avec Justice et Daft Punk,
offre probablement les meilleurs shows. Pour les fines bouches,
l’électro rock corsée et croquante de Does It Offend You, Yeah?
ou encore Zombie Nation, qui revient avec sa nouvelle production zombilicious fondante comme une barbe à papa. Quelques
pralines luxembourgeoises, comme Dirty Kid, Halflavin & Crackhoe, seront également ajoutées à la soirée de dégustation électronique qui risque de casser les bonbons des voisins, mais qui,
pour 15 € (en prévente chez Extrabold ou www.rockhal.lu), est
totalement immanquable.
New Young Pony Club 12 mai – Rockhal Club
Avec Ice Cream, New Young Pony Club a, dès 2004, fait sensation.
Aujourd’hui, les Anglais considérés comme l’une des prochaines
« next big thing » débarquent en mars avec un second album
intitulé The Optimist. Pop, sucrée aux couleurs d’un paquet de
Haribo, le quintet a, comme ses amis de la New Rave ( Klaxons,
CSS, …), ce côté dansant qui enchante le magazine british NME
et qui fait désormais sa marque de fabrique. Le rendez-vous à
Luxembourg est fixé au 12 mai prochain ! †
A.V.
DIDDELENG
VILLE DES CULTURES
dcibel
Interview
Babyoil
Zu Lëtzebuerg sinn se schon laang net méi onbekannt.
Dir waart se bestëmmt am Rock um Knuedler lauschteren oder hutt se an der Kufa oder Rockhal gesinn. Mam
Sébastien vun den Babyoils hunn ech iwwer Musek an
Zukunft geschwat.
“Mir mussen eis heiansdo
an der Babyoil-Hütt
asperren!”
• Wisou de Numm Babyoil?
En Kolleg huet den Numm fonnt an mir hunn deen einfach saugudd fonnt. Babyoil will rock you all!
• Wéi géing dir är Musek definéieren?
Mir spillen eigentlech Rock, Pop-Rock. Mä mir definéieren eis
net gären. Eis Musek gehéiert an keen Genre-Tirang. Eisen
sound evoluéiert permanent an dofir ass en net an een Genre ze
klasséieren. Mir spillen einfach d’Musek déi eis gefällt.
• Wat sinn d‘Elementer vun engem Babyoil Showcase, firwat
kommen d‘Laït iech lauschteren?
En Babyoil Showcase besteet virun allem draus Emotiounen
duerch Musek ze vermëttelen. Mat eis kann een e gudde Rock
Moment erliewen. Mir rocken einfach oder wéi eisen Batteur
ëmmer seet: „et muss klaaken“! An Zukunft wäerten mir och
méi mat Video spillen.
• Wat braucht Babyoil fir kreativ ze sinn?
Sex & Drugs… nee maachen de Geck! Mir brauchen Opreegung,
schlecht Laun, gutt Laun, heiansdo e gudde Streit, ab und zu en
neit Instrument, Zäitdrock (ganz wichteg fir Lidder ofzeschléissen), e kalen Béier, eng Zigarettenpaus, de Centre de Ressources
vun der Rockhal, vill Konzerten kucken goen (aner Lëtzebuergesch Bands ënnerstëtzen). Mä villäicht am wichtegsten, eis
zesummen, weit ewech vun der Zivilisatioun, an der BabyoilHütt asperren fit neit Material ze komponéieren.
• Ginn et Virbiller fir iech? Firwat?
Mir kéinten elo hei lauter Bands nennen, mä richteg Virbiller
ginn et der net vill an der Musek. Meng zwee Bopa‘en, d‘Lumière
Bridder, den Freud, de Gandhi woren Virbiller… Als Sänger
hunn ech e Grapp voll Sänger déi ech gutt fannen; Jeff Buckley,
Matthew Bellamy, Robert Plant, … mä se sinn keng Virbiller fir
mech.
• Eng bescht Erënnerung vun der Bühn bis elo?
An der Kufa wou mir mat My Vitriol gespillt hunn well se einfach superfein woren an mir nëmmen Komplimenter vun hinne
kruten. Soss war eis Show fir d‘Préselection vum Printemps de
Bourges an der Rockhal cool well mir absolut alles ginn hunn.
• Wat sinn d‘Zukunftspläng?
Mir sinn grad fäerdeg mat ophuelen. Am Mai kennt eist neit
Wierk eraus. Et gëtt dës Kéier eng EP. Méi Info kann ech awer
elo net dozou ginn, soss ass d‘Surprise keng Surprise méi… †
François Koch
Photo : Mike Zenari

numéro 12
© 2009 The Michael Jackson Company, LLC. All Rights Reserved. “make.believe” is a trademark of Sony Corporation. © 2009 Sony Ericsson Mobile Communications AB. ©2010 Layout and Design Sony Pictures Home Entertainment. All Rights Reserved.
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dcibel
Interview
LaKroix
« Je n’ai ni famille, ni télé. »
Trois longues années se sont déjà écoulées depuis le dernier album de LaKroix, l’enfant sacré d’Echternach. Il
revient aujourd’hui, plus mature que jamais, avec Quiet
Revolution, 10 titres de synthpop vaporeuse qui squattent d’ores et déjà les charts des radios nationales.
• Tu t’es exilé en Grande-Bretagne ?
Je suis parti à Londres en 1996 pour apprendre le piano avec
une prof russe.
• Tu ne faisais pas de musique avant ?
Non, je suis complètement reparti de zéro à 27 ans. À l’époque,
pour gagner ma vie, j’étais pâtissier, mais j’ai eu de l’eczéma.
J’ai dû alors changer de métier. Il faut être ouvert, avoir de la
motivation et du courage pour se relancer dans quelque chose
de complètement différent. Comme j’avais toujours des chansons
qui me trottaient dans la tête, je me suis dit que la musique serait
une voie toute tracée.
• Laisse-moi humblement saluer ton geste.
J’ai vendu ma voiture au Luxembourg pour m’acheter un ordinateur et un synthé. Je logeais dans une petite chambre chez une
famille. En échange du loyer, je leur faisais la cuisine et je leur
filais un coup de main pour les travaux intérieurs.
• Aujourd’hui tu gagnes ta vie comment ?
Avec la musique, je fais des jingles destinés à la radio. Je ne
gagne pas beaucoup d’argent avec mon album, car c’est une
autoproduction totale. Je fais le son, la communication, la musique, j’écris les paroles mais je laisse le mixage à mon ami Joe
Lewis du studio Dojo. Quand tu écoutes 300 fois de suite un
morceau, c’est un peu compliqué d’avoir le recul suffisant pour
obtenir le mixe parfait de chaque instrument.

numéro 12
• Dans quel rayon les disquaires rangent ton album ?
Dans le bac luxembourgeois ou alors dans le crossover et
l’électro.
• Tu habites où ?
J’habite dans le quartier de Surrey Quays, situé entre Tower
Bridge et Greenwich. Ce n’est pas le grand luxe, genre baraque
d’étudiant, mais c’est financièrement abordable. Même pour obtenir de l’électricité, c’est folklorique dans mon petit appartement : je dois descendre chez l’épicier acheter un petit stick à 20
pounds pour recharger mon compteur.
• Ton mode opératoire ?
Je me lève très tôt et je commence la musique tout de suite vers
8h30 en prenant mon petit-déjeuner devant l’ordinateur. Je fais
un premier break vers midi pour prendre l’air et une seconde
pause vers 17h pour mon jogging quotidien. Sinon, je suis nonstop sur mon pc jusqu’à 23h. Je n’ai ni famille, ni télé. Je bosse
toujours sur 10 chansons en même temps et, selon l’inspiration,
je passe d’un projet à un autre. †
www.lakroix.org
Sébastien
Photo : James Perrin
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dcibel
Tunng
Interview
“I wouldn’t file this album under Folktronica.”
In the middle of the European tour promoting their critically-acclaimed 4th album, And Then We Saw Land, epic
folk disco brass magnificent extraordinaires Tunng, pop
into Luxembourg for the first time at the Exit07 on 17th
April, hear them roar…
• Have you made a voodoo doll of Sam Genders (Tunng’s cofounder and singer who left just before this album) to make
him pay for his departure?
Nobody’s pissed off about anything, it’s a decision he made about
a year and a half ago. It was a good decision in the end, as it
forced us to look into ourselves to find other ways of working. So
no voodoo dolls, we’re good friends…
• What did Sam think of the new album?
He really liked it. He heard it 6 months before it was finished,
and then heard the final thing. He made a few useful comments,
but generally really liked it, at least that’s what he said (laughs).
• When you went on tour with Tinariwen, which one of you
had more groupies waiting outside their dressing-room?
They certainly had more people coming to see them than us, and
I can recall a time when Ladu was surrounded by three beautiful
women and me by none, so that should answer your question…
• Should I file you under Folktronica on my iPod?
I wouldn’t file this album under Folktronica but maybe 5 years
ago you could have used the term, I guess… Instead you could
file us under epic folk disco brass magnificent, if that fits…
• What was your graphic designer taking when he/she misspelt your name on Good Arrows, writing Tunng with two
‘g’s?
It did happen on some promos. We spotted them at a festival
in Denmark, where we saw these CDR promos which had the
right spelling on the front and the wrong spelling you mentioned
on the side. We were pissed off and asked for them to be withdrawn. I guess they weren’t and are probably a collectors’ item
by now…
• Which are Mike Lindsay’s 5 favourite metal bands?
A 13-year-old Mike Lindsay would have said Metallica, Saxon,
Wasp, Black Sabbath and Slayer.
• And your 5 favourite bands from the Grand Duchy?
Tricky question, there’s so many I like…
• What’s the biggest stereotype you have about Luxembourg?
I’ve never been there, but I kinda heard that there was loads of
money there, but I don’t know if it’s true…
• The album sounds more pop, should we be talking about
maturity or about a will to reach a wider audience and make
more money?
It’s a natural progression, I think. This album is quite experimental for a Tunng record. We’d never used electric guitars or drums
before so from the outside looking in it’s a very pop record but
for us it’s pushing the boundaries of what Tunng is or was…
• By the way, what’s on that land?
Peace and harmony… And a long line of people in white robes
holding hands, and they were called the brotherhood of the
source… †
Jean Gabriel Becker

numéro 12
© Sébastien Agnetti
Interview
Kitsuné
Depuis 7 ans, Gildas et Masaya ont imposé, dans le
monde entier, le label Kitsuné, plateforme musicale et
fashion indispensable à tout branché qui se respecte.
Luxuriant a rencontré Gildas accompagné de Jacques
Shu - le RP le plus tendance du globe - dans un bar
jouxtant les Jardins du Palais Royal avant sa venue au
Am Puff, le vendredi 9 avril, pour la soirée Luxuriant.
Ambiance sirop de violette et musique de gitans, le
boss de Kitsuné s’est confié sur les secrets de sa réussite planétaire. Entretien avec l’homme qui a signé La
Roux, Gossip, Phoenix, Digitalism, Boys Noize ou Bloc
Party…
numéro 12

DECHMANNCOMMUNICATION
« Être has-been, je m’en fous. »
• Gildas, tout a commencé pour toi avec Roulé, le label de
Thomas Bangalter.
J’ai travaillé pendant des années avec Daft Punk et je m’occupais
entre autres de leurs labels Roulé et Crydamoure. J’ai appris le
music business à cette époque.
• Tu as imprimé des t-shirts Roulé pour un séminaire avec
toute l’équipe Roulé/Crydamoure à Las Vegas. C’est de là
que t’es venue l’idée de monter un label de musique couplé
à une marque de vêtements ?
L’idée de faire un label de musique et une marque de vêtements
est surtout venue au moment de Discovery, le second album des
Daft Punk lorque nous nous rendions beaucoup au Japon pour
la production du film Interstella 5555. Masaya nous accompagnait souvent pour une question de connections et de traduction
avec les locaux, nous avons donc sympathisé. Nous nous sommes
également rendu compte qu’au pays du soleil levant, le marché
avait une réelle demande pour de la bonne musique et des sapes
sympas.
• Vous vous connaissiez avant avec Masaya ?
Nous nous connaissons depuis l’époque où j’avais une boutique
de disques, Street Sounds, dans le premier arrondissement.
• Ta culture musicale s’est faite là ?
Non, je l’avais déjà avant (rires) ! La boutique, c’était du son
club, des conneries genre Masters At Work. Quand j’étais jeune,
j’avais une culture plutôt indie genre The Smiths, The Cure,
Bloody Valentine…
• Tu as déniché énormémént de talents comme La Roux.
Kitsuné est une plate-forme qui a un large réseau. La Roux,
par exemple, aime sortir ses premiers maxis avec nous car elle
sait que ses productions seront disponibles en même temps en
France, en Angleterre, en Scandinavie, en Allemagne, au Japon
et aux USA. Cela lui donne un rayonnement international plus
rapide que si elle signait sur un label anglais qui ne fonctionne
qu’en Angleterre.
• Tu dois recevoir énormément de démos. Tu as une armée
de stagiaires qui te font un premier tri ?
Oui, oui, bien sûr ! Je reçois énormément de sons mais je ne les
écoute pas (rires) ! En fait, je n’ai pas le temps. Je vais moi-même
chercher ce qui peut me plaire, je vais à des concerts…
• Est-ce que tu es passé justement à côté de certains groupes ?
Oui, j’imagine. Il n’y a pas que Kitsuné qui sort des disques.
Plein de labels fonctionnent et existent avec des artistes qui ont
du succès.
• Es-tu fier quand un de tes artistes signe ensuite sur une
major ?
Bien sûr et tant mieux pour eux ! Cela veut dire que nous ne
nous sommes pas forcément trompés. Quand est sorti le premier
maxi de The Klaxons et que le groupe reçoit un Mercury Price
en Angleterre, et bien voilà, cela veut dire quelque chose. Nous
apprenons le métier de maison de disques et cela ne se fait pas
du jour au lendemain. Au démarrage de Kitsuné, si nous avions
numéro 12

signé Two Door Cinema Club, nous n’aurions pas pu les placer
en radio car il faut que le programmateur connaisse bien le projet et que le label investisse de l’argent en marketing. Domino a
mis 10 ans avant de placer Franz Ferdinand ou Artic Monkeys.
En plus, il y a des gens qui sont là depuis longtemps et qui n’ont
pas forcément envie de te laisser de la place ! C’est un challenge
permanent.
• Comment as-tu déniché Two Door Cinema Club ?
Nous organisons les soirées Kitsuné Maison En Vrai qui sont la
version live de nos compilations. Je suis donc en relation avec
des agents et tourneurs qui me font des propositions. L’un d’entre eux m’a envoyé la musique de Two Door Cinema Club, nous
les avons fait venir et j’ai trouvé que c’était encore mieux que ce
que je pensais.
• Est-ce qu’ils t’ont demandé des conseils sur la production
de leur album ?
Je suis la maison de disques, c’est moi qui paie à la fin, donc
je veux donner mon avis, un peu comme le final cut dans le
cinéma. Dans leur cas, il y avait des mini-trucs de rien du tout à
modifier. Ce qui est difficile pour un groupe qui a des vélleités
pop, c’est de faire des chansons pops ! Et chez eux, c’est inné.
• Pour les DJs sets, tu fonctionnes toujours avec Masaya ?
Masaya n’a plus le temps de faire le DJ. J’y vais tout seul le plus
souvent, trois fois par mois environ.
• Vous aviez fait un remix du track « War Game » de Raw
Man. À quand un album de Gildas & Masaya ?
Ce n’était rien cet edit, juste un truc vite fait. Il n’y a pas de velleité à être producteur. D’une part, on n’a pas le temps, d’autre
part, il faut laisser cela à ceux qui savent le faire. À ce propos,
nous sortons le prochain maxi de Play Paul !
• Comment s’organise une compilation Kitsuné ?
Je viens d’en faire une. Je n’arrête jamais (rires) ! Les compilations Kitsuné, c’est beaucoup de contenus originaux, avec des
morceaux souvent faits exclusivement pour nous. Les artistes
sont payés et les droits « clearés » ! Sur la dernière, on trouve
plus de douceur et de tendresse, elle est plus vaporeuse, le tempo
est plus lent. Je ne sais pas si c’est dû au fait que je viens d’être
papa…
• Il y a eu pas mal de rumeurs autour du projet MayBB. On
a parlé de Thomas Bangalter puis de Benny Benassi.
Il y a eu beaucoup de bruit mais nous n’en avons pas vendu des
tonnes ! Nous avons essayé de faire buzzer un peu le truc mais
savoir qui est derrière ce projet, il faut le demander à l’artiste !
• Tu as collaboré également avec Phoenix.
Nous avons sorti le premier maxi de leur nouvel album avec un
package de remix, un peu plus club. Lors du premier opus, ils
ont été estampillés French Touch à cause de certains de leurs
tracks et cela les avait un peu refroidis à l’époque. Ils ne voulaient plus faire la même chose. Pourtant, je leur ai expliqué que
les DJs voulaient jouer leur musique. Ils ont accepté à nouveau
de se faire remixer, ce qui leur a servi en les reconnectant avec
la scène club et les kids.
• Pourquoi leur avoir demandé de réaliser une compilation ?
Nous produisons une série qui s’appelle Tabloïd, qui laisse carte
blanche à un artiste. La première s’est faite avec Digitalism puis
nous avons demandé à Phoenix de faire la même chose et de
sélectionner les titres qu’ils aiment. La prochaine sera peut-être
avec Classixx… À suivre.
• À quand un track de Thomas Bangalter sur une compilation Kitsuné Maison ?
Je m’entends très bien avec lui, nous sommes très amis mais je
ne sais pas où il en est avec ses productions personnelles. Ce
que je peux dire, c’est qu’il est à Los Angeles, qu’il kiffe et qu’il
bosse avec Guy-Man (ndlr Daft Punk) sur la bande originale
d’un grand film de Walt Disney. Je ne sais pas s’il y a d’autres
choses à venir !
numéro 12

dcibel
« Nous n’avons
pas des fans
genre fans
de foot. »
• Kitsuné est une marque mondialement connue, au style
plutôt épuré et classieux, parfois un peu à l’inverse des productions musicales. Pourquoi ce contre-pied stylistique ?
Je ne sais pas s’il existe un style vestimentaire qui colle avec
une compilation ou un label. Mais il existe plusieurs façons
de faire une marque de vêtements. Soit tu restes proche de
la mode et des tendances, et tu fais alors dans le fashion mais
beaucoup de monde est déjà sur ce terrain et cela demande
un gros investissement marketing. Soit tu te mets en retrait et
tu vises un projet plus qualitatif. Nous avons toujours voulu
faire du textile qui dure en restant attentifs aux fabricants avec
lesquels nous travaillons. Nous n’avons jamais pensé que la
marque de vêtement devait être le merchandising de la maison
de disques. Le label a été travaillé comme un label et la marque
de vêtements comme une marque de vêtements. Les gens pensent que nous sommes un peu bêtes et que nous devrions faire
de la sape pour les gamins qui achètent nos disques mais nous
pensons que c’est un vrai challenge de créer ses propres tenues
estampillées Kitsuné.

numéro 12
• Tout le monde est un peu jaloux de vous car on vous imagine toujours au bar des palaces les plus classieux de la planète. C’est cela la vie des Kitsuné ?
Nous sommes beaucoup demandés comme DJ, ce qui nous amène à être dans des hôtels et des avions. Mais maintenant nous
restons beaucoup dans nos bureaux à travailler.
• Si Kitsuné faisait un défilé de mode, qui s’occuperait du
son ?
Nous n’en faisons pas encore mais le son, ce serait sans doute
moi. À moins que Masaya me dise qu’il cherche quelqu’un de
plus nouveau, plus frais, plus cool (rires) !
• Une nouvelle génération émerge. Tu as peur de te réveiller
un matin en te disant que tu es dépassé ?
Tant mieux si elle émerge ! Le vrai truc qui m’embêterait, ce serait de travailler et de me dire que je suis has-been avant d’avoir
gagné un peu d’argent. Parce qu’être has-been, c’est pas grave,
quand tu es blindé, tu t’en moques ! C’est très con d’être dépassé
et de ne pas avoir gagné de quoi bien vivre ! Je ne le souhaite à
personne mais cela fait partie des potentielles options qui peuvent te tomber dessus. Maintenant, être riche, ce n’est écrit sur
aucun de nos prévisionnels pour le moment !
© Romain B James
• Combien vendez-vous de disques par sortie ?
On n’en vend jamais assez. Le vinyle, c’est mort. Et le digital,
c’est pas la folie.
« Nous n’avons jamais pensé
que la marque de vêtement
devait être le merchandising
de la maison de disques. »
numéro 12

dcibel
• C’est quoi pour toi un succès ?
C’est se faire plaisir surtout. Il y a des gens qui sont des succès.
Daft Punk en est la personnification en termes de musique. Busy
P ou Justice, c’est successfull. Colette que j’adore en est un aussi
car c’est un concept super bien réfléchi, super bien travaillé. Ensuite, on aime bien des marques comme APC ou Ralph Lauren.
• Il est comment le fan de Kitsuné ?
Il est plutôt cool, sympa, jeune, curieux, ouvert. Il n’est pas que
fan de Kitsuné. Il aime la musique. Certains labels ont LEURS
admirateurs qui ne prônent que LE label en question. Il nous est
arrivé une fois de faire le DJ avant Surkin où tu vois des adeptes
d’Institubes qui t’insultent pendant ton set et qui sont comme
des dingues quand leur idole arrive ! Mais tu ne verras pas des
fans de Kitsuné faire cela. Nous n’avons pas des fans genre fans
de foot par exemple !
• Si Kitsuné prenait un jour la direction artistique d’un
club ? Il ressemblerait à quoi ?
J’aimais bien feu le Paris-Paris. On y venait souvent faire les DJs.
La taille était parfaite avec 200, 250 personnes à l’intérieur. Tout
n’était pas parfait mais il aurait pu devenir un vrai club mythique sur la durée. André avait fait l’intérieur et c’était vraiment
chic comme il fallait.
• Il y avait eu une soirée Kitsuné mythique au Roméo en
2007 à Paris. Vous reviendrez à des évènements ponctuels et
plus underground ?
En fait, cette soirée nous avait un peu refroidis car nous avions servi trop d’alcool aux gens. C’était une orgie ! Nous nous
sommes retrouvés dans des mini-galères. Nous avons passé deux
heures à canaliser les gens qui sortaient du club trop bourrés et
qui arrivaient direct sur le boulevard Saint-Germain !
• Est-ce que tu arrives encore à sortir incognito en club ?
Je ne suis pas connu. Mais en club, le portier me connaît et c’est
ce qui m’aide à rentrer ! Par contre, cette tendance un peu naze
des mecs qui te prennent en photo pour mettre sur leur blog,
c’est un peu la zone… Sinon moi, je sors au Montana !
• Dans 10 ans, tu te vois où ?
Ici. Je suis bien ici ! C’est mon quartier le Palais Royal. J’emménage à côté d’ailleurs, j’ai eu les clés hier. Je m’en félicite, j’ai
une adresse qui bute ! Mais il faut que je gagne un peu d’argent
maintenant pour payer mon loyer !
• Une erreur commise dans le passé et que tu aimerais effacer ?
Tu ne te rends pas compte mais je suis le mec le plus honnête
au monde. Je dis juste du mal des gens même si Jacques me dit
toujours qu’il ne faut pas…
• Alors donne-nous un gossip !
J’ai rien en tête comme ça… Peut-être sur Jacques… Jacques
est gay (rires) !
• As-tu déjà cédé à la tentation des groupies ?
Nous sommes tellement chiants et désagréables que nous n’en
avons pas (rires) ! En plus, je crois vraiment que dans le deejaying et l’électro, c’est un leurre de penser qu’il y a des groupies.
J’ai passé beaucoup d’années avec les Daft Punk en backstage et
il n’y en a pas. Là où tu en trouves, c’est dans le rock avec les
guitares. Two Door Cinema Club, c’est des gamins, nous n’avions
pas encore sorti leur maxi qu’il y avait 42 filles qui faisaient la
queue devant les loges. Pour les DJs, il y avait une ou deux meufs
qui étaient là et qui étaient présentes la semaine passée dans le
même club mais avec un autre DJ ! C’est mon expertise de longues années en backstage !
Et puis moi, je n’ai pas de tentations de toutes façons. Je suis
amoureux depuis 13 ans…
• Tu vas jouer pour la première fois au Luxembourg. Quelle
vision as-tu de ce pays ?
Peut-on parler en toute franchise ? Le Luxembourgeois a l’air
comme cela, un peu tout droit, un peu tout gris mais c’est juste
l’idée qu’on s’en fait ! Je vérifierai moi-même au Am Puff le
vendredi 9 avril à la soirée Luxuriant. †
Laurent Bravetti

numéro 12
vroum service
Tough Guy
Existe-t-il une raison objective pour un européen d’opter
pour un pick-up « made in U.S. » de plus de 5 mètres de
long et équipé d’un V8 soiffard, capable d’ingurgiter près
de 17 litres de cette bonne vieille essence sans plomb 98 ?
A priori non. Mais à y regarder de plus près, ces presque 3 tonnes de rêve américain pourraient bien réjouir
certains d’entre nous, lassés de voir leur liberté automobile sacrifiée sur l’autel de l’écologisme forcé. Bien loin
des vertes préoccupations actuelles, le Ford F150 Raptor
semble tout droit sorti de la saga Jurassic Park. Petite
escapade bucolique hors des sentiers battus avec ce monstre d’efficacité, mélange d’utilitaire et de char Patton.
F-série
Le premier pick-up de la série F du géant américain a vu le jour
en 1948. Il s’agissait alors de lancer sur le marché un véhicule
utilitaire aux capacités de chargement hors-norme capable de
se sortir des pires situations. Au fil des années, de nombreuses
évolutions sont apportées au pick-up, tant en matière de motorisation que de finition. Le lancement en 1975 du F150 sera une
véritable success story puisqu’il placera l’engin en tête des ventes
mondiales pour devenir LE véhicule le plus vendu à travers le
monde… pendant 23 ans !
Fall Guy
Comme je l’avais évoqué dans un récent test de la Corvette C6,
ma tendre enfance a été copieusement abreuvée de séries télés mécaniquement bien inspirées telles que Magnum, CHiPs,
Starsky & Hutch mais surtout, surtout… l’Homme Qui Tombe À
Pic. Autant dire qu’en fermant les yeux, mon BMX rouge ketchup se transformait en monstre d’acier surélevé. Je partais à la
recherche de prisonniers en cavale, assisté de mon fidèle cousin Howard, rôle que mon propre cousin endossait un peu à
contrecœur, pas réellement enchanté de devoir jouer le rôle du
couillon de service durant nos longues vadrouilles estivales dans
les chemins de campagne de notre village d’enfance. Ces trépidantes poursuites se terminaient généralement par un crissement de gomme devant la petite boulangerie que nous prenions
d’assaut les poches remplies de pièces de 1 franc. Colt et Howard
en imposaient pas mal dans leur pick-up imaginaire bardé d’un
splendide aigle « plus patriote tu meurs ». Ce fut le début de ma
longue histoire d’amour avec les engins à benne made in U.S.
Là-haut
Je débarque un vendredi après-midi à la concession Ford Wengler d’Ettelbruck afin de prendre possession de mon exemplaire
en vue d’un test en bonne et due forme. Je gare fièrement ma japonaise flambant neuve devant le garage pour me rendre compte
quelques secondes plus tard que le gigantesque bloc d’acier noir
à ma droite n’est autre que la F150 Raptor. Je me sens minuscule
et plutôt ridicule dans ma nippone allégée. Quelques minutes de
bla-bla technique avec le passionné et convaincant Yves « drift
man » Faber et me voilà aux commandes de mon Raptor aussi
noir et massif que le mégalithe de 2001, Odyssée de l’espace.

numéro 12
Petite rotation de la clé de contact et le 5,4 litres V8 se met en
branle. Il y a plutôt de quoi voir venir sous le capot.
Gros calibre
Pour avoir appris la conduite automobile au volant du long et
pataud 4x4 familial, je reste habitué aux grands gabarits. Pour
le coup, me voilà servi ! Le Raptor affiche des mensurations
gargantuesques. Outre le lever de jambe nécessaire à l’embarquement à bord, le volume intérieur est tout simplement hallucinant. De la place, il y en a. Le rangement sous l’accoudoir
permet à lui seul d’embarquer le contenu du coffre d’une Fiat
500 ! Si les sièges avant offrent une assise parfaite et un confort
outrancier, les places arrière restent acceptables, tout en raideur
avec pour vocation de ne servir que d’assise d’appoint. Mais un
pick-up reste un pick-up, et c’est devant que ça se passe ! Niveau finition, le Raptor joue la carte de la fonctionnalité rustique
tout en offrant une impression de luxe bien senti. En témoignent
notamment le système audio Sony, la commande vocale des différentes fonctions du véhicule, la caméra de recul intégrée au rétroviseur, l’ajustement des pédales selon la taille du conducteur,
etc. Bref, le F150 survitaminé est à la hauteur de la réputation
des américaines en termes d’équipement. Côté prise en main, le
Raptor se guide du bout des doigts, idéalement épaulé par une
boîte automatique aussi fluide que bien étagée. La prise en main
est « blond proof » et l’engin avale les kilomètres d’asphalte avec
une agréable bonhomie, bercé par la sonorité envoûtante du V8.
Mais si le Raptor offre un comportement sain sur l’asphalte, c’est
hors-piste qu’il excelle. Initialement préparé pour en découdre
sur les pistes poussiéreuses de la Baja mexicaine, c’est au niveau de la suspension spécifique à cette version SVT que tout
se joue et en l’occurrence, le monstre est équipé d’amortisseurs
Fox habituellement réservés au motocross extrême. Je vous passerai les détails relatifs à la gestion manuelle et/ou assistée de
la suspension dépendant des conditions bla-bla, etc. pour vous
orienter vers une petite recherche Youtube qui vous permettra
de vous rendre compte de l’incroyable étendue des possibilités
du véhicule.
Conclusion
Le Ford F150 Raptor reste un véhicule hors-norme à des milliards d’années-lumière des préoccupations actuelles en termes
de volume, encombrement, consommation, etc. Mais qu’importe,
la vocation première de cette fausse Jurassic Car est le plaisir et
l’aventure extrême. Quant au tarif, il reste imbattable en termes
de rapport prix/plaisir.
On a aimé
L’imposante calandre.
Le V8.
La maniabilité.
Le caractère exceptionnel du véhicule.
L’esprit « forteresse imprenable ».
On a moins aimé
La consommation… mais cela reste accessoire.
Le Ford F150 Raptor est disponible en exclusivité chez Ford
Wengler à Ettelbruck. †
Christophe Michel
numéro 12

art
Interview Minisushi
« Je dois faire pipi dans un tout petit récipient. »
Minisushi définit son blog comme une vitrine décomplexée des « trop la honte », ces moments de solitude que
nous vivons tous : se casser la gueule dans la rue, déchirer son jean en faisant son lacet ou quand l’esthéticienne
trouve que vos poils s’épilent mal car vous transpirez trop.
Attention, la miss essaie malgré tout de rester digne quand
tout bascule, la preuve en BD sur www.minisushi.fr.
• La situation la plus ridicule que tu aies relayée sur ton blog ?
Comme je suis enceinte, chaque mois je dois faire pipi dans un
tout petit récipient et systématiquement, je m’en mets plein les
doigts. C’est le genre de truc que je dessine sur mon blog et que
ne je raconterais peut-être pas à mes collègues de boulot.
• Pourquoi tu blogues ?
J’ai ouvert plusieurs blogs et au fur et à mesure de mes lassitudes, je me suis rendu compte que je ne dessinais plus chez moi.
Je crayonne depuis que je suis toute petite. Le fait d’avoir un
support pour mettre mes illustrations, le retour des gens et leur
attente de ma prochaine note me motive à continuer. Et puis les
filles aiment bien raconter leur vie (sourire).
• Qui te lit ?
Des filles à 90 %, des amis et des gens que je ne connais pas du
tout. J’ai la chance de ne pas avoir trop de trolls qui viennent
pourrir mes commentaires.

numéro 12
• Ton style évolue ?
Je l’espère, surtout quand je regarde mes vieux dessins. Plus j’ai
de lecteurs et plus je me dis que je ne peux définitivement pas
leur offrir des vieux gribouillis mal faits.
• Ton rythme ?
Pas très régulier, environ 3 fois par semaine pendant une heure,
c’est selon mon inspiration et surtout s’il m’arrive des trucs rigolos à raconter. Quand ma vie est super banale, je ne dessine rien.
Je griffonne vite sur du papier, ensuite je scanne, je redessine
avec ma tablette graphique et je colorise dans Photoshop.
• Tes potes te demandent de les dessiner sur ton blog ?
Oui souvent, mais je leur réponds que je le ferai quand ils feront
un truc drôle, n’est-ce pas monsieur le Knigt clubber…
• Utilises-tu ton blog pour passer des messages à ton mec ?
Comme je vis avec lui, il interagit forcément dans mon univers et
amène inévitablement des situations cocasses à retranscrire sur
mon blog, mais je ne sais même pas s’il me lit.
• Filles With Color ?
Nous sommes 6 passionnées de graphisme et d’illustration à
alimenter le blog www.filleswithcolor.fr dans lequel petits ou
grands peuvent télécharger, chaque mois, selon un thème bien
précis, des coloriages et d’autres surprises… †
Sébastien
Illustration : Minisushi
Bistro M
VOYAGE CULINAIRE
TOUS LES 1er
JEUDIS DU MOIS
01/04
DÉLICES D'ORIENT
06/05
COMME EN ITALIE
03/06
LA RONDE DES SUSHIS
01/07
LA TRUFFE D'ÉTÉ
05/08
LE HOMARD
02/09
LES MOULES SONT ARRIVÉES
07/10
CÈPES, ESCAPADE FORESTIÈRE
04/11
A LA CHASSE !
02/12
COQUILLAGES ET CRUSTACÉS
INFO ET RÉSERVATION
TÉL:262 00 395
[email protected]
11A, AV. MONTEREY LUX-VILLE
Interview Katsuni
Katsumi n’est plus. La grande dame du cinéma coquin
a perdu un procès ridicule que lui avait intenté Mary
Katsumi, une illustre inconnue, suite aux retombées négatives engendrées par leur homonymie. Qu’à cela ne
tienne, la performeuse se dénomme désormais Katsuni
et ni son jeu d’actrice, ni son jeu de jambes, ni son succès n’en ont souffert. Notre rédac’ chef mode, Pascal
Monfort, et le styliste Thomas Giorgetti l’habillent avec
des pièces de leur propre vestiaire tandis que Grégoire
Alexandre prend un malin plaisir à la déshabiller devant
son objectif. Amateurs de films amateurs, Luxuriant vous
livre avec bonhomie les confidences exclusives de la star
du X la plus récompensée des chaînes cryptées.
« J’avais besoin
de me plonger dans
le superficiel. »
• Qu’est-ce qu’on trouve dans le iPod de Katsuni ?
J’écoute beaucoup de musique, cela dérange les sens. J’ai des
goûts extrêmement divers qui répondent à des cycles. Du classique à la variété en passant par le hard rock.
• Du hard rock ?
Les groupes de référence : AC/DC, Metallica, Guns N’ Roses. Les
grands noms, les bonnes vieilles valeurs sûres de mon adolescence auxquelles je reste très attachée. J’adore aussi Radiohead et je
suis une très grande fan de Muse, qui selon moi est le meilleur
groupe du monde. Ils savent associer la force du rock à la beauté
de la musique classique, cela me correspond totalement. Je suis
aussi allée voir Snoop Dogg en concert. J’écoute aussi beaucoup
de chanson française lorsque je suis à l’étranger. Ecouter Brel ou
Aznavour à Los Angeles, c’est décalé, magique et cela me permet
de me sentir chez moi. J’ai vu Justice en live à L.A… Je ne suis
pas une grande spécialiste mais je pioche avec beaucoup de diversité. Ce que j’aime dans la musique comme dans ma sexualité,
c’est la recherche de l’état de transe.
• Cette transe, tu peux la retrouver ailleurs, en littérature
par exemple ?
Bien sûr, mais lorsque j’ai débuté le X, j’ai ressenti le besoin
de mettre de côté mes activités intellectuelles et artistiques car
j’avais besoin de me plonger dans le superficiel et le matériel.
Aujourd’hui, je peux retourner vers la lecture et l’écriture.
Slip Kangourou American Apparel
numéro 12

vitrine
Blouson en cuir vintage, collection privée
Nœud papillon Ralph Lauren
Chemise Chanvray Bleu de Paname
Ceinture en cuir Carhartt

numéro 12
« Ce qui
m’intéresse,
c’est l’émotion. »
Chemise Comme des Garçons
Slip kangourou American Apparel
numéro 12

vitrine
• J’ai, à ce propos, appris que tu étais en plein exercice
d’écriture d’un livre. Tu peux nous en dire plus ?
J’ai envie de raconter mon parcours à travers un journal et de
toujours parler au présent pour que le lecteur m’accompagne
dans mon évolution depuis mes douze ans de X. Encore une
fois, ce qui m’intéresse, c’est l’émotion. Je tiens vraiment à écrire
moi-même cette biographie et je suis enfin prête à le faire. Je
voudrais qu’elle sorte l’année prochaine.
• Des auteurs ou des livres que tu aimes ?
Je viens de finir le dernier Beigbeder, j’aime aussi Amélie Nothomb… et j’ai un faible pour Harry Potter. J’ai beaucoup lu des
œuvres du XIXème siècle quand j’étais étudiante. Je raffolais de
romantisme noir et de littérature décadente : Baudelaire, Hugo,
Zola et je n’étais pas du tout branchée lettres contemporaines.
• C’est très bien que tu me parles des tes goûts d’étudiante
car je m’interroge sur ton parcours… On lit tellement de
choses différentes, hypokhâgne, Sciences Po ?
Hypokhâgne, c’est ce que je voulais faire, mais sur le conseil de
mes parents, après le bac, j’ai intégré Sciences Po. Cependant,
je n’étais pas suffisamment mûre pour me rendre compte de la
chance que j’avais de suivre cet enseignement. Comme ce n’était
pas mon choix, j’ai passé mon année à dessiner et à lire des poèmes. Je me suis ensuite redirigée vers les Lettres. J’ai étudié trois
ans la littérature et j’ai finalement tout arrêté pour me consacrer
au X, alors que j’envisageais de devenir enseignante.
• Pas de regret ?
Non, pas du tout. Le métier d’enseignant est très beau mais
il peut être très ingrat. Je ne m’imagine pas dans un système
de routine et de rigueur. J’ai besoin d’aventure et de prises de
risques.
• La politique t’intéresse ?
Non, je suis depuis peu l’actualité mais, comme beaucoup de
monde dans le porno, je me suis longtemps isolée de l’information. On a souvent besoin de se déconnecter de la réalité et de se
marginaliser. Nombreux sont ceux, dans l’industrie du X, qui ne
votent pas et qui s’obligent à se détacher du monde « réel ».
• Trouves-tu sexy un homme politique ?
Pas vraiment. Par contre, je considère qu’une femme politique
est sexy, de par la notion de pouvoir qui constitue son aura. Bill
Clinton m’a beaucoup fait rire mais je ne l’ai jamais trouvé sexy.
Je ne fantasme pas sur les hommes politiques même si c’est un
peu à la mode. Dans la fiction, c’est mieux. J’aime beaucoup
David Palmer dans la série 24 Heures Chrono.
En haut à gauche et en bas à droite :
Costume Dior Homme
En haut à droite et en bas à gauche :
Gilet et pantalon vintage Yves Saint Laurent, collection privée

numéro 12
• Tes goûts cinématographiques ?
Comme en musique, je suis très éclectique. Je suis attachée aux
films cultes qui ont accompagné mon adolescence : Indiana
Jones, Rocky et Star Wars. J’aime aussi beaucoup le travail de
Tarantino, Kill Bill est un de mes longs métrages fétiches. Depuis
que je vis à L.A., j’ai appris à aller dans les salles obscures voir
des œuvres cinématographiques qui ne sont pas forcément bonnes mais qui me font quand même passer un agréable moment.
Je m’assoie tous les week-ends devant des gros navets dans lesquels les États-Unis sauvent le monde et qui sont perçus comme
des chefs-d’œuvre par mes voisins de fauteuil. C’est amusant de
percevoir les différents degrés de lecture. Je suis devenue bon
public même pour des longs métrages qui exploitent de gros
clichés.
• En parlant de clichés, y en a-t-il certains qui concernent le
X que tu aimerais faire disparaître ?
Les gens font souvent la confusion entre l’image de femme soumise et sexuellement dévouée aux hommes, que l’on donne dans
les films, et la réalité. Il faut arrêter de penser que nous sommes
exploitées par la gente masculine et que nous sommes dévouées
quand la caméra s’arrête de tourner. Il faut faire la part des choses et ne pas oublier que nous jouons sur les fantasmes. On peut,
à l’écran, être un objet sexuel et se faire respecter dans la vie
professionnelle. C’est valable aussi dans le cinéma que nous appelons, nous, le cinéma traditionnel. D’autres stéréotypes sont
néanmoins souvent justifiés. Le porno n’a pas une image très
classe : ce n’est pas de l’art et on tombe souvent dans la caricature. Nous en sommes conscients et nous en jouons. Je ne suis
pas forcément contre les clichés pensés du X.
• Tu as des envies de cinéma « tradi » ?
J’ai des envies mais pas d’attentes car je suis réaliste. Je suis prête
à relever le défi si on vient me trouver avec des propositions intéressantes mais elles n’arrivent pas. Généralement, même quand
j’ai des sollicitations de la part de grands réalisateurs, c’est pour
de la figuration nue.
• Tu veux dire qu’on ne te propose que des rôles de pornstar
ou de stripteaseuse ?
Ce n’est pas le rôle qui me dérange. Je suis prête à accepter
le personnage de la prostituée dans Leaving Las Vegas ou dans
Pretty Woman mais, en général, on ne me propose que de la
figuration sans intérêt. J’aime bien les rôles torturés que joue
Juliette Lewis.
• Tes villes préférées ?
Aux Etats-Unis, San Francisco pour son mélange de cultures.
Paris, que j’ai appris à adorer à force de partir à l’étranger. J’ai
récemment été fascinée par Hong Kong qui est un bon condensé
de ce que propose l’Asie. Je rêve d’aller à Tokyo.
« J’ai intégré
Sciences Po. »
numéro 12

vitrine
« J’envisageais
de devenir enseignante. »
• Tu exposes où tous tes trophées ?
Ils étaient stockés dans ma cave mais mon mec m’a dit que c’était
dommage de ne pas les mettre en valeur. Nous les avons alors
mis sur un grand meuble Ikea qui, je l’espère, sera assez solide :
j’ai 31 awards qui commencent à être super lourds. Certaines
statuettes sont balèzes. Quand tu reçois un prix en Belgique, tu
as toujours peur d’être surtaxé à l’aéroport parce que leurs récompenses pèsent 5 kilos.
• Tu t’es déjà fait contrôler à l’aéroport ?
Un jour, je me suis fait contrôler dans un aéroport en Espagne
alors que je n’avais plus de place dans ma valise. J’avais pris mes
statuettes en cabine et à l’arrivée, une dame vide mon sac et se
met à commenter mes prix à haute voix : « Meilleure scène lesbienne ! », « Meilleure scène anale ! ». Je lui ai répondu : « Oui,
ce sont quelques petits souvenirs ». C’était drôle. Il m’arrive plein
de choses dingues lors de mes voyages. Une fois, mes vibromasseurs se sont mis en marche tout seuls dans mon sac. C’est ce
que j’aime dans mon métier, rien n’est prévisible, c’est toujours
plein de surprises.
• Tu as d’autres projets ?
Je suis en train de coécrire le scénario d’une BD et je lance bientôt ma ligne de lingerie sexy destinée à celles qui n’ont pas envie
d’aller faire leurs courses dans un sex shop. Elle va s’appeler
Petits Cœurs.
• Je m’en délecte d’avance. Merci encore. †
Pascal Monfort
Photos : Grégoire Alexandre
Coiffure et maquillage : Takako Ollivier-Noborio
Stylisme : Thomas Giorgetti et Pascal Monfort

numéro 12
numéro 12

vitrine
Interview
Punky b
« Je cartonne
en Roumanie. »
Géraldine Grisey aka Punky b aka la modasse geek, frôle
aujourd’hui le million de visites mensuelles sur la toile.
Mais attention, escroquerie notoire, c’est en pyjama
pourri en buvant une tasse de Mariage Frères, que la It
Girl 2.0 affole la blogosphère avec ses décodages de tendances.
• Tu les mets quand alors tes sapes ?
Je sais, c’est un peu l’imposture absolue (sourire). Je montre des
photos de mon look alors qu’en fait, je bosse devant mon ordinateur en pyjama. Je m’habille dans la journée mais pas trop tôt,
vers 14 h.
• Tu gagnes plus d’argent avec ton blog que ce que tu lâches
en fringues ?
Je dépense beaucoup mais comme j’ai aussi un blog de vide dressing, je revends pas mal de trucs. Je décroche des jobs réguliers
(comme pour Dim par exemple) qui me permettent de me faire
plaisir sans que ça ne craigne trop sur mon compte bancaire.
• Dim ?
J’ai été retenue depuis plus de deux ans pour animer une rubrique sur leur site et faire des vidéos d’interviews de créateurs.
• Es-tu élitiste dans ton shopping ?
Surtout pas, je peux aussi bien acheter du Chloé qu’une merde
à 2 €. J’adore mixer du super cheap avec du plus cher. Il faut
simplement que le résultat me plaise.
• Es-tu une conseillère en bon goût vestimentaire ?
Non, même si ce que je trouve beau n’est, à mon avis, pas trop
dégueulasse. Sur mon blog, je parle de ce qui me plaît, de mes
coups de cœur. Je livre mes bons plans shopping, je donne des
idées et je montre mes looks.
• Tes meilleurs échos dans la presse ?
J’ai eu des parutions sympas dans Elle, Figaro Madame, le Cosmopolitan roumain et aussi le Glamour roumain… Je cartonne
en Roumanie (sourire).
• Un truc que tu te refuses ?
Il y en a deux : mettre des bottes blanches pointues en plastique
et je refuse la plupart des partenariats qu’on me propose pour
une question d’indépendance et d’objectivité. Par contre, j’ai accepté de participer au blog de Rykiel et de présenter la collection
de sacs de Kate Moss que j’ai toujours adorée.

numéro 12
• Ta maman m’a dit qu’ado tu étais grunge…
J’ai un passé un peu douteux de joueuse de basse mais je l’assume à 100%. Si je pouvais retrouver une vidéo de cette période,
je la mettrais directement sur mon blog.
• À l’époque tu ne t’intéressais pas à la mode ?
Bien sûr que si, mais nous avions tous des looks influencés par
notre musique, bien plus que maintenant.
• Allez hop, je t’offre ton quart d’heure de promo !
Avec une copine, Marie, du site Mode Trotter, nous venons
de lancer notre propre ligne de sacs intitulée Blondie’s Back.
Notre premier modèle est « d’inspiration vintage », déjà décliné
en 4 coloris, tous sold-out en quelques heures. Le 5ème arrive très
bientôt. Plus d’infos sur www.punky-b.com. †
Sébastien
vitrine
Alexander McQueen
1969 - 2010
Réalisation :
Pascal Monfort
Photos : D.R.

numéro 12
numéro 12

vitrine

numéro 12
numéro 12

vitrine
Une fille,
son look,
ce jour-là
• Qui es-tu ?
Je m’appelle Daphné, j’ai 19 ans (bientôt 20 dans quelques
jours), je vis au Luxembourg et je suis étudiante en 2ème année
de droit.
• Quand as-tu porté ce look ?
Je dois avouer que c’est la première fois que je porte ces vêtements ensemble. J’ai concocté cette tenue spécialement pour les
photos de cet article.
• Décris-nous ce que tu portes ?
Je porte des low boots ouvertes, couleur kaki, achetées à Paris
chez New Look. Je les ai trouvées originales et pile-poil dans
la tendance du moment. Le jean que je porte, mon préféré
d’ailleurs, est un slim bleach Bershka avec des zips sur le côté.
J’aime sa texture délavée et destroy. Ma veste d’officier vient de
chez H&M, et j’ai déniché mon haut en dentelle crème dans une
friperie à Paris.
• Pourquoi ce look et pas un autre ce jour-là ?
Disons qu’après cet hiver gris et froid, voir le soleil briller m’a
donné envie de porter des pièces plus légères et plus printanières. Oublier le gros pull et les bottes Ugg, ça fait du bien !
• En quoi ce look te représente (ou pas) ?
Ce que j’aime faire, c’est changer de look, passer d’un style à un
autre, mais cette tenue me représente plutôt bien. J’adore allier
différentes pièces et mélanger les matières. Ce qui me plaît dans
ce que je porte, c’est l’union entre les pièces militaires, kaki, plus
masculines et le t-shirt en dentelle qui est plus romantique. De
plus, les talons, que j’apprécie particulièrement surtout quand ils
sont hauts, ajoutent une touche féminine à l’ensemble.
• Si tu étais un look pour une occasion particulière, tu serais ?
Oh, c’est une question délicate. Ce serait sûrement une tenue de
soirée. Je pencherais certainement pour de beaux escarpins classiques Louboutin et pour une robe haute-couture portée avec un
blazer noir. Quant à la marque, mon cœur balance, impossible
de choisir ! †
Propos recueillis par Punky b
www.punky-b.com

numéro 12
numéro 12

eldoradio
ELDORADIO CD-TIPP
The
Raveonettes: Shout
In And Out
Out Louds:
Of Control
Work
„The next big thing“ waren si ni. Wéi The Raveonettes
am Jor 2003 hiren Debütalbum „Chain Gang of Love“
eraus bruecht hunn, stoungen hinnen e sëlleche grouss
Nimm am Wee. The White Stripes zum Beispill oder The
Kills. Decouragéiert waren The Raveonettes dovun awer
net.
Ganz niewebäi hunn The Raveonettes eis kloer gemaach, dass
zwou Persounen eigentlech völleg duer ginn, fir sech „Band“ ze
nennen. De Gittarist Sune Rose Wagner an d’Bassistin Sharin Foo
deele sech d’Gesangs- a Kompositiounsarbecht. An sou hat den
Duo vu Kopenhagen säi gerechten Undeel um Garage-Sound,
deen an de leschte Joren d’Danzpisten an d’Plackeregaler gefëllt
huet.
Genee wéi di dänesch Dogma-Regisseuren hunn The Raveonettes bei hirer Grënnung e Manifest geschriwwen: All d’Lidder,
stoung doran, sollten an Zukunft a Moll geschriwwe ginn. Schéi
regelméisseg, all zwee Jor, hunn si säitdeem Alben eraus bruecht, tëschenduerch gouf et och e puer EP’en. A mat all neier
Plack hu si d’Musek an de Stil gewiesselt.
Manifest hin oder hir: The Raveonettes sinn ee Pop-Chamäleon.
Wou am Ufank nach eng schrammeleg „Wall of Sound“ stoung,
gëtt et lo eng opgeraumte Mëschung aus Surf-Gittaren, DooWop
an 80er-Jore-Syntheziser. E séisse Meedercherchouer schwéngt
op hirem neien „In And Out Of Control“ mat. E verdeckt
d‘Texter, déi ëmmer nach sou düster sinn wéi am Ufank vun
hirer Carriere. D’Band thematiséiert falsch Liewenswee’er, Drogemëssbrauch a Selbstmord.
Virum Release vum neien Albums konnten d’Fans um Internetsite vum Plackelabel d’Lidder lauschteren an hir Meenung
äusseren. Op de Votum vun der Mass Afloss op den Album geholl
hat, ass net bekannt. The Raveonettes soen awer, et wier dee beschten Album vun hirer Geschicht. Op mannst bis zur nächsten
Wandlung.

numéro 12
D’Single „Fall Hard” ass cool. Een Hit? Iergendwéi
schonn. D’Fans vun de Shout Out Louds wëssen allerdéngs, wann si ganz éierlech sinn, dass dës fënnef Jonge vu Stockholm nach besser Lidder schreiwe kënnen.
„Please Please Please” war sou ee perfekt Stéck, dat een
um Debüt-Album „Howl Howl Gaff Gaff” fanne kann.
Obwuel sou ee genialen Indie-Pop-Song net um neien
Album „Work” op eis waart, ass et bis elo dee beschten
Album vun der Band.
Den Album ass einfach iwwert di ganz Längt vun den zéng
Lidder stëmmeg a ronn. De Frontmann Adam Olenius huet
mëttlerweil säin eegene Gesangsstil fonnt. Dat sollt hoffentlech
dozou féieren dass mer an Zukunft kee Verglach méi musse liesen am Genre „hien séngt wéi de Robert Smith vun The Cure”.
A wou mer beim vergläichen sinn: „1999” ass weder ee Cover,
nach een Hommage un de Prince (oder wéi och ëmmer hien
haut heescht). D’Ziel, wéi de Prince ze sangen, hat den Adam
nëmmen am finalen Titel „Too Late Too Slow”.
Wat fir vill aner Bands eng Beleidegung wär, zeechent d’Shout
Out Louds aus a beschreift net nëmmen hir Musek op „Work”,
mee och d’Mënschen, déi se maachen: Alles ass alles hei sou
herrlech entspaant. D’Attitude, d’Posen, jo souguer d’Musek.
Den Titel „Walls” zum Beispill, mat dësem ëmmer kurz opdauchenden Saxophon, oder „The Candle Burned Out” wierken am
Ufank onscheinbar. Réischt no puer mol lauschteren mierkt ee
wéi besonnesch se sinn. Aarbecht ka sécherlech Spaass maachen,
wann se sech wéi „Work” unhéiert. †
Christine Delvaux
trippin
The
Yatch
Week

numéro 12
Henri et Jeremy, les deux beaux gosses de la délégation
luxembourgeoise de la Yatch Week, tenaient absolument
à nous présenter William Wenkel et Eric Biörklund, les
instigateurs suédois du concept de vacances le plus alléchant du panorama estival. Nous flippions de tomber nezà-nez avec une escouade de fils à papa coincés mais « que
nenni », les joyeux marins nous ont enrôlés en moins de
3 pintes afin de les rejoindre festoyer, cet été, à bord d’un
des nombreux voiliers de la Yatch Week.
• À quoi ressemble la Yatch Week ?
W : Le Gumball à la voile (sourire) ! Plusieurs semaines par an,
The Yacht Week réunit plus de 300 voiliers sur les plus beaux
rivages du globe pour s’éclater, échanger leurs cultures et découvrir de nouveaux horizons. Les équipages sont internationaux et
l’ambiance est décontractée.
• William, tu es marin ?
W : Effectivement, je travaillais dans la marine suédoise pendant
mes vacances scolaires. Après mes études, je suis parti bosser à
Londres, mais au fil des années, je m’éclatais de moins en moins
dans mon job. J’avais toujours la voile en tête et les vacances
décalées que nous passions avec mes amis sur l’eau.
• Tu as eu envie de professionnaliser tes vacances ?
W : La première fois, en 2004, nous étions uniquement 3 bateaux en Croatie, mais chaque année, notre petite escapade
rencontrait un succès grandissant chez les amis de nos amis. La
logistique commençait à devenir fastidieuse car je devais gérer
les destinations, les locations d’embarcations et les virements
bancaires. C’était une vraie galère qui me prenait énormément
de temps. Avec Eric, nous nous sommes dit qu’il était temps de
fonder notre société et de nous concentrer uniquement sur ce
business à plein temps.
• Parlons chiffres ?
W : À l’heure actuelle, nous avons déjà 345 bateaux bookés pour
l’édition 2010 et ce n’est pas fini. Nous plaçons en moyenne 9,3
vacanciers par voilier, soit entre 6 et 20 répartis par cabine double sur des bateaux de 10 à 35 mètres.
• Ok, je vois que c’est un business plan bien établi !
J : Oui mais je te rassure, la Yatch Week reste fun et c’est une
belle expérience de fête agrémentée de chouettes rencontres.
• D’accord, mais parlons vraiment chiffres, combien ça coûte ?
H : C’est relativement accessible. La location d’un bateau avoisine les 2000 € à diviser par le nombre de plaisanciers par embarcation. Le budget minimum débute donc vers les 350 € plus
les frais de voyage. Toutes nos destinations sont à proximité d’un
aéroport low-cost. En comptant les taxes portuaires, les à-côtés,
tu démarres tranquillement à 800 € la semaine.
• Comment avez-vous ouvert l’antenne luxembourgeoise ?
E : Jeremy et Henri ont participé l’année dernière à l’événement
et nous ont contactés pour nous proposer leur aide.
• Ils font bien leur boulot ?
E : En 2009, uniquement 3 bateaux faisaient partie de la délégation luxembourgeoise mais cette année, nous avons déjà deux
fois plus de réservations… et nous en aurons encore plus après
cet article dans Luxuriant (sourire) ! Sinon, il y a beaucoup de
Suédois, Danois, Norvégiens, Espagnols, Italiens, Suisses, c’est
vraiment international…
• Le public cible est étudiant ?
H : Non, même si nous nous comportons comme des étudiants
(rires). Les plaisanciers sont âgés de 21 à 30 ans, pour la plupart
ce sont des jeunes professionnels ou des étudiants avec une parité garçons, filles de 50/50. Tout le monde est détendu. L’année
dernière, un skater norvégien pro faisait même partie de l’aventure en Croatie. Avec ses potes, ils avaient loué 2000 watts de son
sur leur bateau et on entendait leur musique jusqu’à l’autre bout
de la ville. Imagine, 500 fêtards répartis sur 60 voiliers, tu vois
un peu le potentiel.
• Si tu repères une proie sur un autre bateau, tu opères comment ?
J : Des petits zodiacs sont à disposition pour partir à l’abordage
des autres voiliers ou se rendre à la plage, mais tout le monde se
les vole dans la bonne humeur (sourire).
• Alors ?
H : Et bien tu fais comme French Cuisine (ndlr le DJ de la Yatch
Week). À 5 h du matin, avec ses collègues, ils ont rejoint des
filles qu’ils avaient repérées sur un bateau voisin, à la nage, une
lampe de secours dans une main et des bières accrochées à leurs
maillots de bain (sourire).
• Ça drague un peu ?
J : Même beaucoup mais moi j’ai une copine alors je ne me prononce pas (rires). Les gens sont très ouverts, ce qui facilite pas
mal de choses, c’est très zen. Tu fais des apéros sur ton yacht, tu
invites les autres équipages.
• Une journée type ?
H : Réveil sur les coups de 10 h du matin (si le skipper est gentil),
nous naviguons pendant 2 ou 3 heures, nous récupérons nos forces en douceur, et ensuite nous nous dirigeons vers la prochaine
escale pour le chill et la teuf. Chaque soir, nous débarquons dans
un nouveau lieu idyllique.
• Faut-il être un navigateur chevronné ?
W : Non, chaque voilier est fourni avec un skipper. D’ailleurs,
tu peux lui filer un petit coup de main, cela lui fera toujours
plaisir.
• Le skipper ne disjoncte pas avec une dizaine de fous furieux à son bord ?
J : Bien sûr que non, car il a notre âge, il est cool et il vient généralement d’un Yatch Club. Nous lui payons juste sa place sur le
bateau et la bouffe. Bon des fois, il stresse un peu, surtout quand
nous avons fait la fête la veille et qu’il essaie de nous réveiller à
6 h du matin pour naviguer.
numéro 12

trippin
• C’est systématiquement une orgie tous les soirs ?
H : On choisit selon ses envies et chaque équipage possède son
propre roadbook. À la tombée de la nuit, il y a deux endroits
pour jeter l’ancre, soit un spot relax avec une crique et quelques
bateaux, soit l’endroit blindé de monde avec 40 voiliers côte à
côte. C’est super convivial. La fête se passe dans des clubs, des
bars ou des paillotes sur la plage. On a le choix de suivre ou
non les réjouissances mais les Djs envoient vraiment des super
mixes.
• Les bateaux sont tous amarrés au port ?
J : Les voiliers peuvent être amarrés au port, il leur en coûtera
des frais supplémentaires pour avoir l’eau et l’électricité, ou alors
ils peuvent rester en mer. Les bateaux sont l’un à côté de l’autre,
c’est super festif.
• Les dates ?
W : En Croatie du 17 juillet au 28 août, à Ibiza les deux premières semaines d’août et la dernière quinzaine en Grèce.
• Faut-il être un équipage complet pour réserver un bateau ?
W : Pas forcément, cette année nous avons lancé un voilier avec
des réservations par cabine où on peut venir minimum à deux
mais c’est préférable d’être un petit groupe de copains et de booker sa propre embarcation.
• Revient-on reposé d’une Yatch Week ?
W : Non, mais avec plein de souvenirs. Il est même préférable de
reprendre une semaine de vacances après pour récupérer.
• Bon les inscriptions sont par où ?
W : Sur www.theyatchweek.com. Tu peux aussi écrire à jeremy@
theyachtweek.com ou [email protected] qui t’aiguilleront le plus simplement possible. †
Sébastien
« Nous nous comportons
comme des étudiants. »

numéro 12
« 500 fêtards répartis
sur 60 voiliers. »
Hiver ou été,
le complice de tous vos voyages.
Des voyages de qualité
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la nuit
Post-report
du knight clubber !
Le Knight Clubber reçoit beaucoup d’e-mails d’hommes d’âge
mûr cherchant un peu de jeunesse dans ses chroniques d’alcoolique mondain. Mais que croyez-vous messieurs ? Sa vie est aussi
hardcore qu’un mauvais film zoophile allemand ! Par exemple,
son addiction à l’Efferalgan pour soulager ses maux de crâne n’a
d’égale que celle du Dr. House à la Dicodin. Il est aussi accro au
sexe rapide et mal fait qu’ Hank Moody aux adolescentes vite
baisées dans Californication. Son point commun avec Octave Parango, le héros de 99 Francs ? Leur ras-le-bol d’envoyer la purée
dans un bout de plastique… Vous en voulez encore ? Il passe
sa vie sur Facebook, à adhérer à des groupes sans but du genre
« Si toi aussi tu as perdu ta montre en faisant un fist-fucking » ou
« Toi, ce soir, tu es mon éthylotest : dès que tu deviens belle, c’est

numéro 12
que je suis bourré ». Il cherche sur ce réseau social à « pêcher »
(« à pécho » dirait-il verbalement) par tous les moyens, et sans
succès, des thons qui ne sont pas en voie d’extinction, eux, hélas.
Depuis sa récente découverte du philosophique site chatroulette.
com, il ne pense plus qu’à s’exhiber devant des couguars australiennes ou des MILFs munichoises. Toujours pas dégoûtés ?
Sachez que le Knight Clubber est fauché et faux chez ses potes.
Pour se nourrir, il squatte les buffets des open-bars de sordides
fêtes d’entreprises… Devant d’aussi beaux succès, il ne peut se
permettre beaucoup de conseils à ses admirateurs masculins sauf
un peut-être : arrêter les pseudos improbables et les annonces
coquines sur la partie « Rencontres Hot » du site www.lesfrontaliers.lu ! †
numéro 12

la nuit

numéro 12
numéro 12

PHOTO BY WWW.CATHERINETHIRY.COM
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extrabold
POMPOM
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GIRLSGIRLS
DRESS:
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SESSÙN
SESSÙN
HOODIE
HOODIE
& BAG:
& AMERICAN
BAG: AMERICAN
APPAREL
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SHADES:
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EXTRABOLD
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SOCKS
SOCKS
& HEADPHONES:
& HEADPHONES:
WESCWESC
SNEAKERS:
SNEAKERS:
PUMAPUMA

numéro 12
MATO MATO
HOODIE:
HOODIE:
OBEY OBEY
WATCH:
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KREWKREW
JEANS:
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WESCWESC
SNEAKERS:
SNEAKERS:
REEBOK
REEBOK
PETO PETO
SHIRT:SHIRT:
HIXSEPT
HIXSEPT
CHINOCHINO
PANTS:
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CHEAP
CHEAP
MONDAY
MONDAY
SNEAKERS:
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ADIDAS
ADIDAS
T-SHIRT:
T-SHIRT:
MATO MATO
& PETO
& PETO
BAG: NIKE
BAG: NIKE
numéro 12

lfi
Enchères : affaires à faire
C’est un homme de taille moyenne, dont le regard est
vide de substance, son squelette est déformé et sa peau
abîmée. De lui émane une force mêlée de fragilité que
seul un œil expert peut apercevoir. Lorsque ce matin-là
chez Sotheby’s le son du marteau retentit, sa destinée
s’accomplit : L’ Homme Qui Marche de Giacometti vient
d’être adjugé pour 74 millions d’euros. Au même moment quelque part dans le monde, une écharpe que l’on
pensait introuvable vient d’être achetée sur Ebay pour la
moitié de son prix boutique.
Par le même principe, celui des enchères, on peut acquérir un bien d’exception ou un bien exceptionnel sans le
moindre mal.
On pense à tort que la seule définition des enchères est
celle qui consiste à attribuer l’objet au plus offrant. En
réalité, il existe plusieurs variantes d’adjudications, chacune étant dédiée à un marché particulier auquel elle
répond par son fonctionnement.
Aujourd’hui, les sites d’enchères en ligne connaissent
un vif succès et pas seulement après Noël. Pourquoi cet
engouement ?
Le marché du mariage de Babylone relaté par Hérodote au Vème
siècle avant JC est le premier témoignage d’un système d’adjudication organisé. Celui que l’on considère comme le premier
reporter avant la lettre a décrit dans les siennes un procédé qui
attribue la main des jeunes femmes par leur père au plus offrant.
On ne trouve guère aujourd’hui d’exemples d’enchères en chair
sauf en Inde avec le système traditionnel de la dote, encore en
vigueur dans notre civilisation il y a moins d’un siècle.
On appelle enchère sous pli cacheté le processus selon lequel
chaque prétendant remet simultanément son offre sous enveloppe scellée au commissaire priseur qui attribue le bien au plus
offrant. Ce système est utilisé pour l’attribution des marchés publics et des concessions pétrolières par exemple.
Une proche variante, l’enchère de Vickrey où le vainqueur est le
meilleur enchérisseur, mais paie le prix offert par le second. Ce
système est utilisé depuis le XIXème siècle aux États-Unis pour
la vente de timbres de collection et par Google pour la mise en
vente des espaces publicitaires sur la page d’accueil.
Le format de type « all pay » désigne le principe selon lequel l’objet est attribué au plus offrant mais chacun paie le prix proposé ;
ce système est utilisé pour les biens à très haute valeur technologique, comme des logiciels par exemple. Le fait d’expliquer le
produit aux acheteurs les fait partager le secret de fabrication.
Cette clé impose donc une compensation financière.
Le marché aux fleurs coupées d’Amsterdam ou celui aux poissons
de Tokyo fonctionnent selon le principe de l’enchère hollandaise
ou inversée. On annonce un prix de départ très supérieur au
coût réel que l’on baisse progressivement jusqu’à ce qu’un acheteur se révèle. Ce processus rend l’allocation du bien très rapide
et correspond au impératifs de ces échanges.
La dernière forme d’enchères est la plus connue et la plus utilisée : l’enchère ascendante ou anglaise. Le commissaire priseur
donne un prix de départ qui correspond au prix de réserve du

numéro 12
vendeur. L’objet est attribué au plus offrant qui paie le prix proposé ou le prix le plus élevé parmi les candidats éliminés dans la
version japonaise.
À la différence que le commissaire priseur n’existe pas et que le
processus est encadré dans un temps imparti, les sites de ventes
aux enchères électroniques fonctionnent sur ce même principe.
Ebay représente aujourd’hui 85 % de ce marché et compte 56
millions d’utilisateurs actifs pour un volume de transactions annuelles dépassant 23 milliards de dollars. Un internaute sur trois
est déjà allé sur ce site et un vêtement s’y vend toutes les trois
secondes dans le monde. Au-delà de ces chiffres vertigineux,
comment expliquer cette success story ?
Tous les ingrédients d’un casino virtuel sont réunis : argent, hasard et compétition sans la culpabilité de se rendre dans une
maison de jeux grâce à l’anonymat de l’écran.
Les enchères sur internet mettent à disposition des acheteurs
potentiels une gamme infinie d’objets et le format utilisé les
rend facilement accessibles. L’argent dématérialisé fait que l’on
a l’impression de pouvoir s’offrir ce dont on a envie pour un prix
dérisoire.
Il est prouvé que les biens qui atteignent les sommes les plus
élevées sont ceux dont la mise à prix est égale à un euro. Ce prix
de départ très bas fait travailler l’imagination et attise le rêve.
Cette stratégie profite surtout aux vendeurs qui obtiennent le
prix qu’ils se sont réellement fixés, alors que les acheteurs paient
un peu plus que ce qu’ils s’étaient fixé au départ.
Il y a une partie non négligeable qui enchérit dans le dernier
quart d’heure, quand la réelle compétition commence et que
l’effervescence atteint son paroxysme, c’est ce que l’on appelle
des guetteurs. Cette stratégie assouvit leur besoin de remporter
la partie et l’acquisition du bien lui-même devient accessoire.
Paradoxalement, il y a peu d’acheteurs compulsifs puisque sur
Ebay, un acheteur qui ne règle pas son achat est automatiquement interdit d’enchères. Les déceptions surviennent en général
lors des premières acquisitions où le bien est sublimé par le psychisme des acheteurs, mais l’expérience attise la prudence pour
les emplettes suivantes.
Depuis quelques années, les contrefacteurs utilisent massivement Internet. Ainsi, pour le seul 2ème trimestre 2006, 300 000
annonces de ventes de produits Dior et 150 000 sacs Vuitton
auraient été listées sur eBay. Les deux marques ont assigné le
site américain de vente aux enchères devant le tribunal de commerce de Paris en réclamant respectivement 17 et 20 millions
d’euros de dommages et intérêts. Toutefois, en l’état actuel de la
législation, les hébergeurs sont rarement sanctionnés, car ils ne
sont tenus d’assurer qu’un contrôle a posteriori des transactions
et de prouver qu’ils ont retiré les annonces tendancieuses le plus
vite possible. Mais LVMH, en réussissant à prouver que 1341
produits contrefaits sur les 200 millions d’annonces publiées
étaient toujours accessibles sur le site, a fait condamner Ebay en
décembre 2009 à verser au groupe de luxe 1,7 million d’euros.
Le jugement en appel sera examiné en mai 2010.
Les sites de ventes en ligne ont un autre impact sur l’économie :
le fait qu’un vendeur unique propose un bien en le mettant en
concurrence entre une multitude d’acheteurs potentiels maximise économiquement son gain, par la plus simple application
de la théorie des jeux. Le format donne une vitrine virtuelle au
commerçant et n’implique aucun coût de publicité ou de communication autre qu’une description alléchante agrémentée de
mots-clés ciblés. Ils permettent un accès rapide et facile à de
nouveaux marchés. Les sites de vente aux enchères ont contribué au développement de la micro entreprise.
Les ventes par adjudication répondent à un besoin du marché
qui ne trouve pas dans les moyens traditionnels de solution adéquate pour échanger un bien donné.
Les Cols Rouges savoyards de l’Hôtel Drouot sont chargés du
transport et de la manutention dans la célèbre maison de vente
aux enchères. Le récent scandale d’une enquête sur un vaste
trafic d’objets volés au sein de cette prestigieuse institution a
eu raison de deux siècles de leur monopole dans la profession
et a contribué à amplifier le phénomène de désacralisation des
enchères qu’Internet avait amorcé.
Cependant, les salles de vente sont loin d’être essoufflées et répondent elles aussi à un besoin, celui d’un cérémonial nécessaire à certains acheteurs et à des biens dont la valeur mérite ces
précautions.
Dans son chef-d’œuvre, Les Liaisons Dangereuses, Choderlos
de Laclos écrit que « l’on peut toujours citer de mauvais vers
s’ils sont d’un grand poète ». Dans une économie, quel que soit
le système d’échange choisi, on peut tout vendre, tout acheter
du moment que l’on respecte des règles essentielles, que ce soit
celles du marché ou plus importantes encore, celles dictées par
l’éthique. †
RS.
Illustration : Gilles Uzan
numéro 12

steve's corner
Interview Dirty Kid
Hien heescht Kevin, huet 19 Joer a schon e Numm
am Lëtzebuergeer Nuetsliewen. Als Dirty Kid ass hien
eng Beräicherung fir déi national Electro Szeen. Ech
hu mat him iwwer seng Zukunftspläng a säin Sound
geschwaat…
• Dirty Kid? Wisou passt den Numm bei Dech?
Majo ech hu laang no engem passenden Numm gesicht bis mir
kloer ginn ass dass ech am beschten e ganz einfachen Numm
huelen. An “Dirty Kid” huet eben super bei mech gepasst. Ech
sinn eben net ëmmer ganz brav… mee hunn et gär “dirty” .
• Wéi géifs Du engem Däin Sound beschreiwen?
Mäin Sound ass e bëssi méi hard an verréckt. Ech hu gär tropesch Beats wou een gutt drop danzen kann, dat ganzt gemixt
mat haardem Electro.
• Vill Artisten sinn op der Sich no engem Major Label. Wéi
gesäit dat bei Dir aus?
Ech hoffen dass vläit iergendwann e Label mech entdeckt. Also
wann muer een géif een Major uklappen géif ech net nee soen,
well en richtegen Label ass eppes wat mir wierklech fehlt!
• Dëst Joer bas du bei de “24h Electro” an der Rockhal dabei, mat Top Acts wéi “Does it offend you, yeah”. Waat ass
dat fir e Gefill fir Dech?
Wéi ech d’mail vum Booking gelies hunn konnt ech net gleewen
dass d’Rockhal do wierklech u mech geduecht hat! Natierlech
ass een do opgereegt fir mat esou groussen Nimm op enger Affiche ze stoën. Elo muss ech mech dann gudd preparéieren fir
do och richteg ofzerappen! Dofir: Dot ierch warm un wann Dir
dohinner kommt…
• Electro zu Lëtzebuerg – wéi gesäis Du als jonken Dj déi
Szeen?
Se gëtt ëmmer méi grouss! All Mount kommen Artisten dabei an
et héiert een ëmmer méi vun Lëtzebuergeschen Artisten wéi z.B.
“The Criime” (Ex-Flashy Rock) oder och de “Crackhoe” (vun
Ex-Christal & Crack) den elo säin Label zu Paräis fonnt huet.
Ech mengen si hunn d’Electro Szeen hei am Land weiderbruecht. An ech well hinnen Merci soen dass si mech esou gutt ënnerstëtzt hunn. Ech hunn elo och e puer Soiréeën mam DJ Dee
gespillt a probéieren elo mat him den Electro am Norden nach
méi ze verbreeden…
• Wou gesäis Du Dech an 10 Joer?
Oh mei… dat ass schwéier ze soen. Ech probéieren emol mäin
Numm nach méi bekannt ze maachen. Ech hoffen virun allem
dass ech an 10 Joer op nach méi groussen Events kann opleeën.
Egal op elo hei zu Lëtzebuerg oder am Ausland… †
“Maïn Sound ass
hard an verréckt!”

numéro 12
Steve Kugener
fresh
FROM A.M
TO F*M
Pour plagier une petite poulette chère à F et qui a
la singulière habitude d’insuFFler une dimension
dramatique non retenue aux situations les plus
anodines : « truc de ouFFF !! ». La raison de cet engouement démesuré ? F est invité à la radio ! C’est
presque de la télé et donc presque un scoop international…
Loin d’être impressionné, F s’est préparé avec sérénité à
cet incroyable évènement… JUST KIDDIN’ !! Comme à
son habitude, il a naturellement été pris d’un accès d’hystérie incontrôlé et le voilà donc embarqué dans un périple
destiné à lui remplir les méninges et la garde-robe, et à
Faire Fumer sa carte bleue.
Histoire de se cultiver un peu et de ne pas passer pour
la version grand-ducale de David Charvet, il s’est rendu
à l’exposition Le Meilleur Des Mondes au Mudam. Comme dans toute maniFestation d’art contemporain, notre
caméléon de F a su donner le change et passer pour un
aFicionado, et ce en poussant de subtils « Oh ! » et « Ah
oui… », index contre la tempe et regard intrigué, bien que
ne sachant pas si l’extincteur à l’autre bout de la pièce Fut
une œuvre d’un jeune artiste ouzbek ou bien réellement
destiné à lui sauver la vie en cas d’incendie. Il a cependant
été très impressionné par la série de dessins Vehicles de
Steven C. Harvey et par l’installation Many Spoken Words
de Su-Mei Tse, toutes deux sorties d’une hypothétique
et incroyable saga heroic fantasy qui ne verra jamais le
jour…
Cette émulsion culturelle achevée, il a pu passer à la phase
numéro deux de son plan d’action : une nouvelle tenue !
Oui, même pour aller à la radio, F s’impose d’être au top
de son sex-appeal. Et c’est au Four Tools du Belval Plaza
qu’il a trouvé chaussures à son pied, et le reste. Il a dû un
peu chiner car il y a du très bon comme du très… original ; mais globalement, la sélection est très sympa – on y
trouve entre autres un éventail impressionnant de chèches, keffiehs et autres étoles alterno-hypes – et le staFF,
qui semble parfois naviguer sur les sombres méandres séparant la nonchalance de la gueule de bois carabinée, est
plutôt marrant.
C’est ainsi tout requinqué des neurones et du dressing que
la Future star médiatique à la mystérieuse initiale s’est
rendue dans le temple radiophonique de Radio Ara pour
Faire proFiter au plus grand nombre de son humour et de
son esprit. Et c’est plus précisément dans le Nasty Show,
présenté par un Yann Dekik qu’on ne présente plus, lui,
et co-animé par une starlette underground locale (un certain Sébastien Vécrin, allez savoir…) qu’il a été reçu avec
égards et, plus important, avec un verre de Chardonnay.
L’émission, diFFusée tous les samedis de 14H à 16H en di-

numéro 12
rect, Fait une place d’honneur à la bonne musique, grâce
entre autres à la playlist de l’invité qui commente ses choix
à son aise. La qualité de l’invité et des animateurs Faisant
la qualité de la sélection, vous pouvez imaginer sans eFFort le niveau de l’émission ce jour-là… Autre atout de
l’émission : l’agenda des vrais bons plans de chacun pour
le soir ou les jours à venir.
Par contre, tout le monde est évidemment sorti la veille,
avec l’objectiF de ne pas boire et de rentrer tôt pour être
en Forme le lendemain, objectiF naturellement oublié et
remplacé par « essayer de ne pas rouler sous TOUTES les
tables » quelques heures plus tard, et donc dans le studio
tout le monde est un peu à l’ouest, ce qui permet de laisser
libre cours à toutes les excentricités et nous n’allons pas
nous en plaindre… On a ainsi pu entendre Yann faire proFiter ses auditeurs d’un pléthore de grivoiseries ou encore
F improvisant une promo érotico-comique pour la soirée
des scouts luxembourgeois qui avait lieu le soir-même. Ils
ont dû être ravis…
BreF, le Nasty Show c’est sur Ara (103,3 et 105,2 ou
www.ara.lu) et c’est du bon. F ne savait jamais comment
s’occuper le samedi après-midi, il est à présent Fixé et il
reviendra au micro.
Video didn’t kill all the radio stars et ça Fait plaisir. F vous
salue… †
F.
Photo : Adrien Ehrhardt
numéro 12

blabla
Effort & réconfort,
un bla vaut mieux
que deux tu l’auras
Le ciel est bleu, le soleil réchauffe la peau et les terrasses
des cafés sont bondées… bon ok, je rêve. Nous ne sommes pas encore complètement sortis de l’hiver mais la
grenouille que je suis vous prédit un printemps aux hormones agitées. Alors mouvements, assouplissements, réveil musculaire et réadaptation aux crudités deviennent
obligatoires ! Je ne veux voir aucun capiton dépasser des
shorts en jean dans les semaines qui viennent, vous êtes
prévenues…
Se booster –
Health Center Orchimont, Kieser training
Pour les rouillées, les grippées, les blessées et celles qui s’estiment bien trop vieilles, trop jeunes ou complexées pour débuter,
voici LA bonne adresse des adeptes de la remise en forme en
douceur.
Le suivi est 100 % personnalisé pour un budget très mini : des
euros bien placés dans ce capital qu’est notre petit corps, que
nous nous devons d’entretenir à vie, et que nous bichonnons si
peu. Et les bénéfices se font vite sentir. Laurent, trentenaire, bien
éloigné des parcours de santé, affirme avec force « qu’ici, il n’y a
pas de chichis, personne ne parade. Nous sommes là, de 30 à 99
ans, pour travailler dans une atmosphère professionnelle, sympa,
agréable et rassurante mais sûrement pas pour nous montrer ! »
Une formule qui fonctionne puisqu’elle s’appuie sur la prestation de kinésithérapeutes experts dans tous ces bobos qui nous
empoisonnent la vie. On est quand même bien loin du club où
« quand ça fait mal, c’est que ça travaille »… Alléluia ! Terminé le
body-string collé sur le rang de devant pendant le cours de step !
Et en plus le centre vous propose même des cours de pilates pour
les connaisseuses, shuuuuut.
36-38, Rangwee - L-2412 Luxembourg
Tél : 31 31 83
www.hco.lu
Le check-up initial réalisé par des pros permet de diagnostiquer
les performances cardiaques et la masse graisseuse. Une sécurité
qui permet surtout d’adapter très précisément les programmes
de remise en forme selon les capacités précises des adhérents,
mais aussi en fonction de leurs prescriptions médicales.
Ici, on permet à tout le monde de pratiquer un sport en sécurité :
dos douloureux, manque d’endurance ou besoin de sérieux, de
calme et de solutions très personnalisées, chacun avance à son
rythme, concentré sur ses activités, dans le silence respectueux
de l’effort fourni.
Les salles sont toutes neuves et l’ambiance à la concentration :
no fun, more work, ou presque !

numéro 12
Se restaurer – le Aka
Aménagé il y a quelques mois dans les murs de l’ancien Ciné
Cité, le restaurant Aka fait escale entre la bibliothèque et l’auditorium de ce lieu chargé d’histoire, en plein cœur de Luxembourg-ville.
Pour celles qui vont flâner place d’Armes, l’Aka Cité ne passe pas
inaperçu avec ses immenses lettres rouges du logo du restaurant,
elles invitent les passants à entrer par pure curiosité et peut-être
à se laisser séduire par le menu !
La cuisine y est très intéressante esthétiquement et gustativement
bien sûr. Elle mise sur la convivialité avec son « sushi train » – le
premier du genre au Luxembourg – et la simplicité de saveurs
saines et équilibrées. Ici, pas de steak/frites, on trouvera plutôt
des mets modernes et naturels, un savant mélange de gastronomie et de tradition culinaire asiatique.
Le cadre ne pourra que séduire les spécialistes que vous êtes :
atypique avec une architecture plus qu’audacieuse où trône un
imposant dôme métallique qui occupe tout le plafond et donne
une sensation totalement dépaysante.
Des plats légers, originaux et variés, au service de votre tour de
taille mes jolies ! Une Rosport, un verre de vin, des bouchées
végétariennes et quelques sushis plus tard, c’est guillerette que
vous repartirez vers vos occupations quotidiennes, parole de
blablateuse.
3 r. Genistre- L-1623 Luxembourg
Tél. : 661 73 73 73
www.aka.lu
Secret d’alcôve – Blondie’s Back
Qui n’a jamais voulu sortir du lot avec un accessoire de choix
chic, original, et réalisé en série limitée ?! QUI ? Personne ! Alors,
voici le bon créneau les filles, l’espiègle Punky b a fait fonctionner ses antennes futées avec son amie Marie Courroy pour nous
offrir, à nous toutes seules, de superbes sacs à main en exemplaires limités.
Les deux créatrices ont donné naissance au modèle Madeleine,
un sac intemporel pour les fins limiers que vous êtes, qui est décliné en fonction de leurs envies à chaque collection, sur base de
nouvelles matières, motifs et couleurs qui les font vibrer ! Elles
font fi des tendances nos deux modeuses, elles se fient à leur sens
inné de la mode et ça marche depuis 2009.
Ce sont des sacs pour elles qui sont faits pour nous et c’est tant
mieux !
Les collections étaient sold-out à peine sorties des ateliers, alors
un seul conseil : foncez, tout début avril, sur le fameux blog
www.punky-b.com ou sur www.modetrotter.com ! Et pour les
fans du toucher ou des essayages, ces petits bijoux auront leur
propre corner au magasin Printemps de Metz à partir du mois de
mai… Patience, mais dites-vous bien que ce n’est qu’un début,
et que vous aurez été les premières à le savoir.
Chouchou vous fera bien ce petit cadeau de créateur à moins de
250 euros ? †
www.punky-b.com
www.modetrotter.com
Caro
numéro 12

 table
Luxuriant
invité à
la Cooklette
Maroussia (Andrea Crews)
et Jean-Michel (décorateur, scénographe)
C’est avec plaisir que Luxuriant s’est rendu le 12 février
à la Cooklette spéciale Saint-Valentin. Le concept ? La célébrissime boutique parisienne Colette organise des ateliers de cuisine mensuels, animés par les organisatrices
Marion et Anaïs, à l’occasion desquels une passionnée
de bouffe vient présenter à une équipe de 10 personnes triées sur le volet, sa recette originale préférée : une
grande première pour notre rédac’ chef qui a dû enfiler
le tablier.
C’est un peu surpris et flattés que nous avons découvert notre
présence sur la guest-list de la Cooklette spéciale Saint-Valentin.
Nous voilà donc, ponctuels à 17h00 au Water Bar du fameux
concept store de la rue Saint-Honoré.
Nos hôtesses Anaïs, responsable de la communication chez Colette et Marion, styliste, toutes deux passionnées de cuisine et à
l’initiative du projet, nous accueillent avec le sourire, et nous
donnent nos tabliers à l’effigie de l’atelier.
Cinq autres couples nous rejoignent dont les chefs cuistos du
jour, Maroussia (directrice et fondatrice de la marque Andrea
Crews) et Jean-Michel (décorateur, scénographe). L’équipe organisatrice a tout préparé avant notre arrivée : nos ustensiles et ingrédients ont été soigneusement disposés sur la table de travail.
Nous n’avons plus qu’à nous mettre aux fourneaux. La recette ?
Aujourd’hui, c’est une spéciale fêtes des amoureux : salade de radis noir au gingembre et cœurs soufflés à la betterave. Chanceux,
nous pouvons cuisiner en couple, car habituellement ce petit
rendez-vous mensuel est exclusivement réservé aux dames.
Suivant scrupuleusement les instructions de Maroussia et JeanMichel, notre rédac’ chef épluche, découpe, bat des œufs en neige, transpire, fait une pause-champagne, émince, goûte, assaisonne, retranspire puis refait une pause-champagne, sans heurt
ni fracas. Tout se déroule dans la bonne humeur, et après l’effort,
le réconfort. Nous dégustons les mets fabriqués de nos propres
mains et savourons une coupe de Demoiselle rosé, partenaire de
cette Love Cooklette. Fiers de notre travail et heureux d’avoir
rencontré des personnes sympathiques, nous repartons les bras
chargés de cadeaux : huiles d’olive aromatisées et chocolats PPP
(Première Pression Provence, un des partenaires de l’évènement
avec Guy Degrenne et Tupperware) ainsi que des ustensiles de
cuisine (oui, oui, pour réitérer l’opération à la maison).
Les principes-mêmes de l’évènement, encensés par la presse,
sont l’échange, la rencontre et le partage d’un bon moment aux
allures gustatives. Merci encore à nos Cooklette girls et vive
Épicure !

numéro 12
Recette des cœurs de soufflé à la betterave :
- 200 g de betteraves rouges cuites ;
- 15 g de beurre allégé ;
- 10 cl de lait demi-écrémé ;
- 2 jaunes d’œufs ;
- 3 blancs d’œufs ;
- 20 g de tahina (pâte de sésame) ;
- ½ cc de cumin en poudre ;
- 1 cs de jus de citron ;
- 1 cs d’huile d’olive ;
- sel et poivre du moulin.
Préchauffer le four à 200 °C (Th. 6-7).
Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine,
fouetter et cuire à feu doux pendant 5 min. Verser le lait pour
faire une béchamel, saler et poivrer.
Couper les betteraves en cubes, les mixer avec la tahina, le jus de
citron, les jaunes d’œufs, l’huile d’olive. Mélanger la purée obtenue à la béchamel. Monter les blancs en neige, les incorporer
délicatement au mélange précédent.
Répartir dans des petits moules en silicone Tupperware en forme
de cœur, et enfourner pendant 20 min. †
Stéphanie L.
Photo : Benjamin Martin
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premiers soins
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médicaments, des fournitures scolaires ou encore des aliments thérapeutiques à des
enfants vivant dans des pays en voie de développement.
Chaque cadeau solidaire sera expédié directement à partir de l’entrepôt international de l’UNICEF
à Copenhague dans plus de 150 pays dans lesquels œuvre l’organisation. Sur place, les
bureaux de terrain de l’UNICEF pourront s’en servir pour aider des enfants dans les
domaines tels que la santé, l’éducation et la protection.
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hangover
Zoot Woman
Interview
“Very melancholic lyrics
but with positive melodies”
Zoot Woman is back! For eight years, fans have been waiting for the new release of this most interesting English
band. The leader, Stuart Price, also Madonna’s producer,
is looking forward to performing at the Rockhal on 6th
May, and has given Luxuriant a few minutes of his time.
• Hey Zoot Woman! Why has it taken so long time to produce your new album Things Are What They Used To Be?
Hi! I know it’s been a long time, but it really came together in
the last year after we had written a lot of material. It is important
for us to have everything the way we like it before releasing an
album. After all, once it’s out, it’s always there, staring you in
the face!
• “Lonely by your side” could well be the perfect electro
pop song. The lyrics are a little bit sad but the track is
full of energy. Is this a good definition of Zoot Woman’s
sound?
I guess that song has a familiar Zoot Woman feel to it. Very melancholic lyrics but with positive melodies.
• This track was previously recorded with Johnny for Azzido Da Bass and was released on Kitsuné Maison 2.
Gildas has always had his ear to the ground which is what makes
Kitsuné so well respected. I think he helped make that song a
real success, not only in Europe but elsewhere too.
• There are many directions in this album.
I guess so. When we start a song, we have big ideas about how it
should end up, but really the song dictates the direction. It can
end up completely different from how you originally thought.

numéro 12
• You are, maybe, the perfect band for mixing music and
fashion. Why do you give such an important place to
fashion?
It makes sense, especially to people who have never been introduced to Zoot Woman music, to ‘look’ just like the band
‘sounds’.
• You have collaborated with The Knight Club. How did you
meet Rico and Guy-Man?
The Knight Club have a consistent groove that you sometimes
hear in Daft Punk. Classy stuff. It would be great to hear more of
their interpretations of Zoot Woman material.
• You remixed Phoenix. Do you still remix bands? How do
you choose them?
“Too Young” is a great song - Zoot Woman and Phoenix were
releasing debut albums at the same time. We thought it would be
cool to add a Zoot Woman style to it and they were up for it. It’s
one of only a few Zoot Woman remixes.
• How would you describe your music?
Nonchalant. I don’t know what the French translation would
be?
• Could you give us your hottest moment backstage?
A clue… It involves a hair-dryer… Won’t say any more!
• Could you give us some gossip on Madonna?
She likes to listen to Zoot Woman at least once a day… †
Laurent
LA VIE OFFRE BIEN PLUS QU’UNE VOLVO. IL Y A LES 200 JOURS
DE PLUIE PAR AN. UN PETIT CRACHIN PAR CI, UNE GROSSE
AVERSE PAR LÀ. IL PEUT PLEUVINER ET AUSSI PLEUVOIR DES
CORDES. MAIS APRÈS LA PLUIE VIENT TOUJOURS LE BEAU
TEMPS, LE MOMENT DE PROFITER DU SOLEIL, DU CIEL BLEU
ET DU VENT DANS LES CHEVEUX. ET QUAND ÇA TAPE TROP
FORT, VIENT L’ENVIE DE SE REMETTRE UN PEU À L’OMBRE.
VOILÀ POURQUOI, PEU IMPORTE LE TEMPS AU LUXEMBOURG,
VOUS ÊTES TOUJOURS PARÉ EN VOLVO C70 AVEC HARDTOP.
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« Les filles aiment les mecs aux gros atours », « honte de
votre minuscule outil ? », « équipez-vous pour les nuits
folâtres »… quand il s’agit de formules grivoises, inutile
de chercher bien loin : en une heure ou deux, votre boîte
aux lettres électronique est remplie de slogans finement
élaborés. Ce puits intarissable de double sens qu’est notre courrier indésirable doit-il vraiment finir aux oubliettes ? Pas selon Elliott Burford, ce designer qui a repris
quelques-unes de ces petites perles du vocabulaire pour
les illustrer en images (http://bit.ly/FdNRe). Aussi disponible en t-shirt svp (http://bit.ly/cU3G8w).
Quand l’un des plus grands magazines de design s’intéresse à
nous, bande d’obsédés, cela donne ce merveilleux reportage :
http://bit.ly/Iiv4g.
Oh oui, la publicité aime jouer avec le porno, le farouche, le
sexuel… les ballons Durex, les vidéos SFR, les douches Axe, les
tubes Guitar Hero (http://bit.ly/1rs2yQ). Mais n’a-t-on jamais vu
une adaptation plus hilarante que la campagne Diesel XXX ? Je
me le demande (http://bit.ly/ZvVy8).
Et pour ces messieurs-dames qui cherchent à rentrer dans le vif
du sujet, qui veulent de la chair à nu, des corps qui suintent, qui
râlent, qui crient, qui halètent et qui miaulent, Internet est une
encyclopédie abondamment illustrée — à ce qu’on raconte — entre autres par l’invitée d’honneur de ce numéro. Inutile de vous
montrer le chemin… †
Régis
Illustration Minisushi

numéro 12
Pourrais-je vous quitter sans mentionner mon héros ? Monsieur le chien, formidable illustrateur à l’imagination dévergondée (http://bit.ly/akFBDG), membre fondateur du CHIBRES
(http://bit.ly/b3eXFI), fidèle acolyte de Schrubb l’escalope qui
aimait les femmes (http://bit.ly/axuWuX), révélateur d’un secret
trop longtemps gardé (http://bit.ly/baBbJH) et bien d’autres
choses encore…
Nightshift
rs
u
e
ct
je
ro
p
s
le
s
u
so
e
g
va
u
sa
La
30.4.
2010
18:00 – 01:00
t Animation et théâtre de rue
t Night-Glow
t Work-shops et lectures
pour enfants
t Expositions
t Animations musicales
t Ouverture des musées
et espaces touristiques
t Illumination et accès au
patrimoine culturel
t «Minièresbunn»
t Concerts
Programme détaillé sur:
www.differdange.lu
Layout: Sacha Heck
Entrée gratuite
agenda
Samedi 20 mars
Säitesprong. Béckléck
Youn Sun Nah & Ulf Wakenius
Quartet. Opderschmelz
Metro. Ancien Cinéma (Vianden)
Hamilius Release Party. Exit07
Dj Jay. Rock Box
Glamorous. Cesar (Remich)
70’ and Hip-Hop. Ancien Cinéma
(Vianden)
Luxuriant Dj Crew. Rubis (Metz)
Outsiders Mood.
Centre socioculturel Prabbeli (Wiltz)
De Läb. Emile Vache (Metz)
ExInferis + Rising + guests. Verso
Die Schurken. Philharmonie
Pascal Obispo. Galaxie (Amnéville)
Dimanche 21 mars
Marc Lohr & Gerät 7.
Ab. Neumünster
IAMX. Kulturfabrik
Après Ski Season. Chocolate Elvis
Yundi Li. Philharmonie
Poppentheater Hoplabum: Dem
Frimel säin Ee (21-23-25-27-28).
Ab. Neumünster
Lila Downs. Atelier.
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Mardi 23 mars
Marc Lohr & Gerät 7. Liquid
Philip Catherine (23-24-26-27).
L’Inouï (Redange)
Jon Faddis & the Luxembourg Jazz
Orchestra. Atelier
Exit School Party.
Café Du Gymnase (Diekirch)
Forget About School
avec Dj Raymond Dela Vega.
Double Deuce
Mercredi 24 mars
Artfriendly Live. Mudam
Ouverture M-Club. Luxembourg
Blueprint. d:qliq
College Wednesday. Verso
miCkey [3d ] + Cécile Hercule.
Passerelle (Florange)
jeudi 25 mars
Uranami. Purple Lounge
(Casino 2000-Mondorf)
Miss Platnum. Atelier
Tania Maria Raquel Barreira.
Opderschmelz
Lightning Bug. Liquid
A Tribute To The Beatles Ralf Gauck. L’Inouï
Vendredi 26 mars
Ibiza Meets Byblos feat Olivier
Martinez & Johan Core. Byblos
Kastelruther Spatzen. Rockhal
Lennard Schuurmans/Via Via Ze Garage du Bubblevisor.
Extrabold
Insight into Qompendium
with Kimberly Lloyd. Mudam
Woody Allen and his New Orleans
Jazz Band. Philharmonie

numéro 12
Invitation Aux Musées. Luxembourg
Sugrcane + Cracks + Komparce +
Jacklowseven. Exit07
Weekend-Warm-Up by Sir Oliver.
New Oldie (Bettborn)
Onkelz Non Stop. Double Deuce
Black & White by DJ Mix.
Béckléck (Differdange)
Ark + The Gameboys. d:qliq
Dj Thierry. Rock Box
Primal Fear.
Centre culturel Moutfort
Les Salonnards.
Kulturhaus Niederanven
Dj Dee. Verso
Luke. Passerelle (Florange)
Karolina Glazer / Leana Sealy.
Opderschmelz
Samedi 27 mars
Vitalic. Atelier
Airbourne. Rockhal
Playsucré Party. d:qliq
De Läb. Beckleck (Differdange)
Invitation Aux Musées. Luxembourg
Honky Tonk Country
with James Intveld.
Double Deuce
Heroes Party with Dj Dee.
Chill Out Pub (Diekirch)
Gacki-Bal 2010 feat Sir Oliver.
Centre Roudemer (Steinfort)
DJ Tzerge. Rock Box
Stop the Wall. Ab. Neumünster
Salzburger Instrumentalistenduo
(Duo Preda) (De klenge Maarnicher
Festival). Cube 521
Gala Concert. Kulturzenter
Schungfabrik (Tétange)
Les Gonfleurs d’Hélices.
Café Maniac (Waldbredimus)
Martinu revisited. Château Wiltz
Vendredi, jour de liberté.
Théâtre Du Centaure
Workshop Ossu! Shugeibu (27-28).
Mudam
Dimanche 28 mars
Grégoire. Rockhal
Phoenix. Atelier
Jeff Herr. Ab. Neumünster
Ex-Ki Sunday Break Party. Ikki
Invitation Aux Musées. Luxembourg
Trio Vivente. Château Bourglinster
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Nuits de l’Erotisme. Byblos
Jeudi 1er avril
Arc Enemy + Samael. Rockhal
Vendredi 2 avril
James Harcourt feat The Gameboys.
Byblos
Schnitte. Double Deuce
dan le sac vs Scroobius Pip. Exit07
Dj Dee. Verso
R Kelly. Galaxie (Amnéville)
Sir Oliver. Hal Géitz (Wiltz)
Samedi 3 avril
Metal Battle. Kulturfabrik
Dresk. Béckléck (Differdange)
Dance Yourself To Death. d:qliq
We Love Techno. Verso
Young Ambassadors Brass Band.
Diekirch
Dimanche 4 avril
Fuck You I’m Not Famous.
Café Du Gymnase (Diekirch)
Put Your Hands Up with Fatman
Scoop. Double Deuce
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Les Nuits De l’Érotisme. Byblos
Lundi 5 avril
JugendBlasOrchester Rheinland
Pfalz. Trifolion
Mardi 6 avril
Oxygen + A-side (showcase).
Rockhal
Mercredi 7 avril
Le Laboratoire. Mudam
Beni Hemm Hemm & A Date
with J&T. d:qliq
College Wednesday. Verso
Niels Engel feat. Red Carpet
Project. Béckléck (Differdange)
Jeudi 8 avril
Autechre. Exit07
Daedalus. d:qliq
Pigalle. Trinitaires (Metz)
Mardi 30 mars
Blood Red Shoes. Atelier
Blindtest. d:qliq
Cyrill Achard. Liquid
David Gazarov - Chopin Lounge
(30-31). L’Inouï
Vendredi 9 avril
Luxuriant invite Kitsuné. Am Puff
De Läb. Rockhal
The Disliked +The Royal. Rockhal
Friday Night with Dj Dee. Verso
Piano Bar. Purple Lounge
(Casino 2000-Mondorf)
Fred’s Birthday Party
with Pitchtuner. d:qliq
Enkelz + Infinity. Double Deuce
Jugendsinfonieorchester
Eifel-Ardennen. Trifolion
Afrodisax. Kulturhaus Niederanven
Indochine. Galaxie (Amnéville)
Mercredi 31 mars
Darkness Dynamite + Callejon.
Rockhal
Alborosie. Kulturfabrik
Cedarwell & Band + Ben Andrews.
d:qliq
College Wednesday. Verso
Samedi 10 Avril
Femi Kuti & The Positive Force.
Atelier
Angerfist & Anime. Double Deuce
Dukes Day. Differdange
Hands Up 2.
Centre Culturel (Beringen)
Ky Lin. Kulturfabrik
Moof. Verso
Fréijarsconcert. Berdorf
The Convertibles.
Ancien Cinéma (Vianden)
Dimanche 11 avril
Chrystel Wautier Trio.
Ab. Neumünster
Salsa Night By Chazomba.
Béckléck (Differdange)
Les Nuits De l’Érotisme. Byblos
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Lundi 12 avril
Smetana Trio. Château Bourglinster
Mardi 13 avril
Alba Ventura. Philharmonie
Dee Dee Bridgewater - to Billie
with Love. Philharmonie
Mercredi 14 avril
Salif Keita. Philharmonie
Björn Kleinhenz & Pink Moth
& Froggy Wednesday. d:qliq
College Wednesday. Verso
Le Laboratoire. Mudam
Jeudi 15 avril
Rose. Rockhal
Dance Gavin Dance. Kulturfabrik
Bundeswehr Harmonie Orchestra.
Opderschmelz
Ottfried Fischer: Wo meine Sonne
scheint. Trifolion
Vendredi 16 avril
GlobeTekkers launch party feat
Andrew Martin & DJ Sav. Byblos
M. Rockhal
Pablo Ziegler-Sinesi-Castro.
Kulturfabrik
Gérald Toto. Purple Lounge
(Casino 2000-Mondorf)
Moulinex bros. d:qliq
Hallefest feat Sir Oliver.
Niederwampach
Friday House by Andy Weber.
Béckléck (Differdange)
Agressive Mutation. Double Deuce
Friday Night with DJ Dee. Verso
Nosferatu. Niederanven
Samedi 17 avril
Claude Muno & the Luna Boots.
Rockhal
Out Of The Crowd Festival 7.
Kulturfabrik
Tunng + Boogers. Exit07
Finale De La Coupe De Basketball.
Coque
Télévie 2010. Aal Seerei (Diekirch)
Vernissage Marina Herber.
Kulturhaus Niederanven
Music A Gogo.
Hall La Chiers (Differdange)
Ciné-concert ”Koyaanisqatsi” –
BKK Project. Ab. Neumünster
Wiener Philharmoniker /
Thielemann. Philharmonie
Carpe Diem - Unerhört : Stark wie
noch nie. Forum Geesseknaeppchen
Theodosii Spassov Trio.
Ancien Cinéma (Vianden)
The Disliked. Centre socioculturel
régional Prabbeli (Wiltz)
Journée internationale des musées.
Luxembourg
Dimanche 18 avril
Malcziki. Ancien Cinéma (Vianden)
Ciné-concert ”Koyaanisqatsi” –
BKK PROJECT.
Opderschmelz
Bozetti, Gnad, Heck & Dinev.
Ab. Neumünster
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Orchestre de Chambre
du Luxembourg. Philharmonie
Les Nuits De l’Érotisme. Byblos
Lundi 19 avril
Rodrigo y Gabriela. Atelier
Solistes Européens Luxembourg.
Philharmonie
Mardi 20 avril
Blindtest. d:qliq
Mercredi 21 avril
K’s Choice. Atelier
Maxime Bender Quartet.
Ancien Cinéma (Vianden)
Mintzkov. d:qliq
Le Laboratoire. Mudam
College Wednesday with DJ Dee.
Verso
Wayne Marshall. Philharmonie
Der Wald. Théâtre National
du Luxembourg
Jeudi 22 avril
Lesebühne by Kirps & Spada. d:qliq
Ensemble Unicorn / Posch.
Philharmonie
Vendredi 23 avril
Sum 41. Rockhal
Jeremy Hills. Byblos
Printemps des poètes
“Couleur femme”. Kulturfabrik
Design City Luxembourg.
Luxembourg
Wincklepickers.
Ancien Cinéma (Vianden)
Emily Loizeau. Atelier
READYdot. d:qliq
Friday Night with DJ Dee. Verso
Brëlls de Bal feat Sir Oliver.
Centre Culturel (Rambrouch)
Arcanto Quartett. Philharmonie
Soundscapes by Jeymore.
Béckléck (Differdange)
Exclusion sociale et exclusion
culturelle. Ab. Neumünster
Saez. Galaxie (Amnéville)
Samedi 24 avril
24 h électroniques (Birdy Nam
Nam + Does It Offend You, Yeah? +
Zombie Nation). Rockhal
Desktops. Purple Lounge
(Casino 2000 Mondorf)
80s party. Atelier
Anacrouzz. Béckléck (Differdange)
J.E. 2010 Party with DJ Dee.
Cafe du Gymnase (Diekirch)
OPL: Best of Hans Zimmer.
Centre Sportif Differdange
Rudy Giovanni & Geschwister
Hofmann. Trifolion
Skovhus. Philharmonie
Crazy Eight.
Conservatoire de Musique (Esch)
HSL in music: Nobbie Dixie Band.
Hôpital St. Louis (Ettelbruck)
Tolstoy / Karlzon / Svensson /
Khilberg. Philharmonie
Designmaart (24-25).
Centre Hamilius
Dimanche 25 avril
Natur und Geschichte
des Klëngelbourtals in Kopstal.
Parkplatz gegenüber der Einfahrt
des Klëngelbour (Bridel)
Stierle / Dardin / Brettschneider /
Schäfer / Meyer. Philharmonie
The Killers Kintet.
Brasserie « Le Neumünster »
Les Nuits De l’Érotisme. Byblos
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Lundi 26 avril
Editors. Rockhal
L’uomo dal fiore in bocca.
Ab. Neumünster
Bar des Sciences Européen.
Kulturfabrik
Mardi 27 avril
d:qliq’s 4th Birthday Party:
A Sunny Day in Glasgow
& A Date with J&T. d:qliq
Vendredi, jour de liberté.
Théatre Du Centaure
Michael Gregorio. Passerelle.
Florange.
Mercredi 28 avril
Raul Paz. Atelier
d:qliq’s 4th Birthday Party :
We Love Sweden with Holmes
& Solander & Ben Andrews. d:qliq
College Wednesday with DJ Dee.
Verso
Le Laboratoire. Mudam
Ictus Ensemble. Philharmonie
Jeudi 29 avril
Nena. Rockhal
Flamenco festival 5-Giralda.
Kulturfabrik
d:qliq’s 4th Birthday Party. D:qliq
Musica Nuda. Philharmonie
The Rabeats. Galaxie (Amnéville)
Vendredi 30 avril
Ruth Flowers aka Mamy Rock.
Byblos
Concrete Jungle Records Tour.
Rockhal
Arid. Atelier
Flamenco festival 5-A Tres
Tiempos. Kulturfabrik
Vernissage « Ceci n’est pas
un Casino ». Casino
Hip Hop Voyage by DJ Matti.
Béckléck (Differdange)
Friday Night with DJ Dee. Verso
d:qliq’s 4th Birthday Party. d:qliq
Gala 2010: Around the World.
Hall polyvalent (Clervaux)
Ilja Piko: Impressions & Sentiments.
Trifolion (Echternach)
Samedi 1er Mai
John Jorgenson Quintet.
Cube 521 (Marnach)
Birthday Bad Taste Party. d:qliq
Flamenco festival 5-Zambra.
Kulturfabrik
The Battle 3. Galaxie (Amnéville)
Dimanche 2 mai
Fettes Brot. Rockhal
Orchestre Nationl de France /
Gatti / Stotijn. Philharmonie.
Les Nuits De l’Érotisme. Byblos
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Mardi 4 mai
Rihanna. Rockhal
John McLaughlin
& the 4th Dimension. Atelier
Mercredi 5 mai
Gaetan Roussel. Rockhal
Pitbull and Band. Rockhal
Ultravox. Atelier
Hendickje Van Kerckhove /
Inge Spinette. Philharmonie
Christophe Willem.
Galaxie (Amnéville)
Froggy Wednesday - Sacré Français.
d:qliq
Jeudi 6 mai
Zoot Woman. Rockhal
Roberto Alagna.
Galaxie (Amnéville)
The’d Johanns & Martine Deny.
Mierscher Kulturhaus
Flamenco festival 5 –
Bordon de Trapo.
Kulturfabrik
Dimanche 9 mai
Maurizio Spiridigliozzi:
Een Akkordeon geet op d’Rees.
Trifolion (Echternach)
Battle Of The Year. Arsenal (Metz)
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Les Nuits De l’Érotisme. Byblos
Lundi 10 mai
Transatlantic. Rockhal
Mercredi 12 mai
New Young Pony Club. Rockhal
Hayseed Dixie. Atelier
At Home With Sophia. d:qliq
Jeudi 13 mai
Midnight Juggernauts. Atelier
Vendredi 14 mai
Seabear. Exit07
Samedi 15 mai
Max Raabe & Palast Orchester.
Philharmonie
Dimanche 16 mai
Deadmau5. Rockhal
Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Les Nuits De L’Erotisme. Byblos
Mercredi 19 mai.
Coco Rosie. Kulturfabrik
Black Rebel Motorcycle Club.
Atelier
Vendredi 21 mai
Pete Tha Zouk. Byblos
Jethro Tull. Rockhal
Découvrez lors
de chaque numéro
la sélection
d’un noctambule notoire.
Exceptionnellement
pour ce premier jet,
vous en avez trois
pour le prix d’un,
avec les coups de cœur
du crew Extrabold.
Vendredi 7 mai
LCD Soundsystem. Atelier
Plankton Waves + Calvitie
Soundsystem. Exit07
Die Zipfelbuben «Hier auf Malle
die Party». Double Deuce
Flamenco festival 5 – 7 de mayo.
Kulturfabrik
Samedi 8 mai
Mika. Rockhal
Eat Your Feet Festival.
Dudelange
The Tellers. d:qliq
Flamenco festival 5 - ¡Sur!.
Kulturfabrik
numéro 12

horoscope
powered by
EVERY SAT. 14h00 to16h00
103,3
105,2
ara.lu
FM
SEB & YANN
NASTY
SHOW
Horoscope
BELIER (21 mars — 20 avril) :
Amour : Saturne a pas mal réfléchi à votre cas… Vous
êtes privé(e) de dessert pendant 1 mois. Cela vous apprendra à reluquer le derrière de votre belle-mère / beau-père.
Travail : Braquez une banque.
BALANCE (23 septembre — 23 octobre) :
Amour : Mettez mamie en maison de retraite.
Travail : Vous devriez arrêter de dire tout ce qui
vous passe par la tête si vous ne voulez pas vous attirer les foudres de Jupiter (ben ouais).
TAUREAU (21 avril — 20 mai) :
Amour : Vous n’avez plus l’âge de traîner dans les
bacs à sables. Même si vous n’êtes là que pour draguer des mères / pères célibataires, ça craint.
Travail : Vous devriez faire plus d’exercices si vous ne voulez
pas ressembler à un gros panda. Alors, vite ! Faites du sport ! Et
pourquoi pas le curling ?
SCORPION (23 octobre — 22 novembre) :
Amour : Envie de rencontrer enfin le grand amour ?
www.chatroulette.com (à suivre).
Travail : Il paraît que manger des carottes rend plus aimable. À
votre stade, vous devriez sérieusement envisager une cure intensive de trois ou quatre mois.
GEMEAUX (21 mai — 21 juin) :
Amour : Dites non au mouvement bio ! Il y en a marre
de bouffer du tofu…
Travail : Laissez votre sensualité s’exprimer, apprenez à maîtriser votre « body language ». Prenez des cours de burlesque. En
2010, vive l’érotisme !
CANCER (21 juin — 22 juillet) :
Amour : Vous venez de vous faire larguer ? Voici
un remède efficace : un(e) ami(e), une tablette de
chocolat et Dirty Dancing. Merci Patriiiiick.
Travail : Il serait temps de traiter cette mauvaise haleine, vous
ne croyez pas ?
LION (22 juillet — 23 août) :
Amour : Nostalgique, vous repensez à votre chère
et tendre enfance. Vous n’avez qu’à aller fêter votre anniv chez Mac Do. Ronald vous offrira de beaux ballons,
veinard(e) va !
Travail : Vos proches vous mènent en bateau, alors cessez d’être
si crédule. Une douche, ça se prend une fois par jour, et non une
fois par mois ! Pas cools vos copains.
VIERGE (23 août — 23 septembre) :
Amour : Si les Mayas ont raison, la fin du monde
approche et vous n’avez plus que deux ans pour réaliser tous vos rêves. Pression ! Le compte à rebours a déjà commencé. Tic-tac, tic-tac…
Travail : Si vous jouez au Loto, vous ne gagnerez pas. Pas de
chance.

numéro 12
SAGITTAIRE (22 novembre — 22 décembre) :
Amour : Méfiez vous des hommes qui ne s’intéressent qu’à la couleur de votre petite culotte.
Travail : Dansez nu(e) dans un parc lors de la prochaine pleine
lune.
CAPRICORNE (22 décembre — 21 janvier) :
Amour : A force d’être trop gentil(le) et tolérant(e)
avec votre entourage, il y a des abus. Vous n’êtes ni
un coach, ni une assistante sociale, ni un psychologue. Je vous le
dis : trop bon, trop con.
Travail : Devenez un(e) danseur(se) professionnel(le) de Ragga
DanceHall.
VERSEAU (21 janvier — 20 février) :
Amour : Pourquoi cet intérêt soudain pour les nains
de jardins ?
Travail : Vous êtes à fleur de peau. Vos nerfs lâchent et vous menez la vie dure à vos proches. Vous devriez trouver une activité
pour vous détendre. Le catch ?
POISSONS (20 février — 21 mars) :
Amour : L’usurpation d’identité est un délit lourdement puni par la loi. Alors arrêtez de vous faire passer
pour Rocco Siffredi ou Katsuni pour entrer en boîte.
Travail : Pensez à déboucher vos toilettes. †
Mademoiselle Léa Revon
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L-1220 bEGGEN
43.52.32.1
17 Rue de Luxembourg
L-6450 EchTERNach
72.90.45.1
Et les agents du réseau Renault.
RENAULT DIEKIRCH
26 Route d’Ettelbrück
L-9230 DIEkIRch
80.88.80.1
Zone artisanale et commerciale
L-6131 JUNGLINSTER
788.22.21
RENAULT ESCH-SUR-ALZETTE
Rue Jos kieffer
L-4176 ESch-SUR-aLZETTE
57.29.76.1