awra de la femme musulmane (FR/AR)

Transcription

awra de la femme musulmane (FR/AR)
La
‘awra
de
la
musulmane (FR/AR)
femme
Une courte recherche sur la ‘awra de la femme musulmane écrite
par un professeur malikite dans le fiqh mais non dans la
‘aqida (acharite et soufi) et qui démontre la position de
l’école (défendue même par eux, même si la masse l’ignore)
la-awrah-de-la-musulmane
Athars
(AR/FR)
de
l’Imam
Malik
‫ﻗــﺎل اﺑــﻦ وﻫــﺐ‬
‫« ﺣــﻖ ﻋﻠــﻰ ﻣــﻦ ﻃﻠــﺐ اﻟﻌﻠــﻢ أن‬
: ‫ﺳﻤﻌــﺖ ﻣﺎﻟﻜــﺎ ﻳﻘــﻮل‬
‫ﻳﻜــﻮن ﻋﻠﻴــﻪ وﻗــﺎر وﺳﻜﻴﻨــﺔ وﻳﻜــﻮن ﻣﺘﺒﻌــﺎ ﻵﺛــﺎر ﻣــﻦ‬
‫ﻣﻀــﻰ‬
» .
(‫( و )اﻟﺠﺎﻣــﻊ‬1/52‫( و )اﻹﻟﻤــﺎع ﻟﻠﻘﺎﺿــﻲ ﻋﻴــﺎض‬6/320 ‫اﻟﺤﻠﻴــﺔ‬
1/156 ‫)ﻷﺧــﻼق اﻟــﺮاوي ﻟﻠﺨﻄﻴــﺐ اﻟﺒﻐــﺪادي‬
1. Ibn Wahb a dit : J’ai entendu Malik dire : Il incombe à
celui qui recherche la science d’avoir une bonne
conduite, d’être calme et qu’il soit suiveur des athars
(traces) du passé .
(al-hulya 6/320) (al-ilma’ du Qadi ‘Iyad 1/52) (Jami’ alakhlaq arawi de Khatib al-Baghdadi 1/156)
‫ ﻗــﺎل ﻳﻌﻘــﻮب ﺑــﻦ ﺣﻤﻴــﺪ ﺑــﻦ ﻛﺎﺳــﺐ‬:
‫ « ﻟــﻮ ﻟﻘــﻲ اﻟﻠﻪ رﺟــﻞ ﺑﻤــﻞء اﻷرض‬: ‫ﻗــﺎل ﻣﺎﻟــﻚ ﺑــﻦ أﻧــﺲ‬
‫ذﻧﻮﺑــﺎ ﺛــﻢ ﻟﻘــﻲ اﻟﻠﻪ ﺑﺎﻟﺴﻨــﺔ ﻟﻜــﺎن ﻓــﻲ اﻟﺠﻨــﺔ ﻣــﻊ‬
‫اﻟﻨﺒﻴﻴــﻦ واﻟﺼﺪﻳﻘﻴــﻦ واﻟﺸﻬــﺪاء واﻟﺼﺎﻟﺤﻴــﻦ وﺣﺴــﻦ أوﻟﺌــﻚ‬
‫رﻓﻴﻘــﺎ‬
(881‫رﻗﻢ‬-122-4/121 ‫ )ذم اﻟﻜــﻼم و اﻫﻠــﻪ ﻟﻠﻬــﺮوي‬.
2. Ya’cub ibn Humeyd ibn Kaçib a dit : Malik ibn Anas a dit
: si la personne rencontre Allah avec la terre remplie de
péchés, puis rencontre Allah sur la Sounna, elle sera alors
au paradis avec les prophètes, les véridiques, les martyrs,
et les vertueux, et quels compagnons que ceux-là !
(dham al kalam wa ahlihi de Al-Harawi 4/121-122 numéro 881)
‫ ﻗــﺎل ﻳﺤﻴــﻰ ﺑــﻦ ﺳﻠﻴﻤــﺎن ﺑــﻦ ﻧﻀﻠــﺔ‬:
‫« ﻣــﻦ ﻣــﺎت ﻋﻠــﻰ اﻟﺴﻨــﺔ‬
‫ » ﻓﻠﻴﺒﺸــﺮ‬.
: ‫ﺳﻤﻌــﺖ ﻣﺎﻟــﻚ ﺑــﻦ أﻧــﺲ ﻳﻘــﻮل‬
(880‫رﻗﻢ‬-4/121 ‫ )ذم اﻟﻜــﻼم و اﻫﻠــﻪ ﻟﻠﻬــﺮوي‬.
3. Yahya Ibn Suleymen Ibn Nadla a dit : J’ai entendu Malik
Ibn Anas dire : Celui qui décédera dans la Sounnah, que la
bonne nouvelle lui soit annoncé.
(dham al kalam wa ahlihi de Al-Harawi 4/121-Numéro 880)
(6/360) ‫ وﻋﻦ ﺧﺎﻟﺪ ـ ﻳﻌﻨﻲ اﺑﻦ ﻧﺰار ـ ﻗﺎل‬:
‫ « ﻳﺎ اﺑﻦ أﺧﻲ ﺗﻌﻠﻢ اﻷدب‬: ‫ ﻳﻘﻮل ﻟﻔﺘﻰ ﻣﻦ ﻗﺮﻳﺶ‬، ‫ﺳﻤﻌﺖ ﻣﺎﻟﻚ ﺑﻦ أﻧﺲ‬
‫ » ﻗﺒﻞ أن ﺗﺘﻌﻠﻢ اﻟﻌﻠﻢ‬.
‫أﺑﻮ ﻧﻌﻴﻢ ﻓﻲ اﻟﺤﻠﻴﺔ‬
4. Khalid, c’est-à-dire Ibn Nazar, a dit : J’ai entendu
Malik Ibn Anas dire à un enfant des Qureych : ô fils de mon
frère, apprend le bon comportement avant d’apprendre la
science.
(Abou Naim dans Al Houliya 6/360)
(6/355)‫ ﻗﺎل‬، ‫ وﻋﻦ اﺑﻦ أﺑﻲ أوﻳﺲ‬:
‫ وﻛﻼم اﻟﻠﻪ ﻣﻦ‬،‫« اﻟﻘﺮآن ﻛﻼم اﻟﻠﻪ‬
: ‫ ﻳﻘﻮل‬، ‫ﺳﻤﻌﺖ ﻣﺎﻟﻚ ﺑﻦ أﻧﺲ‬
‫ وﻟﻴﺲ ﻣﻦ اﻟﻠﻪ ﺷﻲء ﻣﺨﻠﻮق‬، ‫ « اﻟﻠﻪ‬.
‫أﺑﻮ ﻧﻌﻴﻢ ﻓﻲ اﻟﺤﻠﻴﺔ‬
5. Ibnu Abi Aws a dit : J’ai entendu Malik ibn Anas dire :
Le Coran est la parole d’Allah, la parole d’Allah émane
d’Allah, et rien n’émanent d’Allah n’est créé.
(Abou Naim dans Al-Houliya 6/355)
‫ ﻳﻘﻮل‬، ‫ ﺳﻤﻌﺖ اﻟﺸﺎﻓﻌﻲ‬: ‫ﻗﺎل أﺑﻮ ﺛﻮر‬
: ‫ أﻣﺎ إﻧﻲ ﻋﻠﻰ‬: ‫ ﻗﺎل‬،‫ﻛﺎن ﻣﺎﻟﻚ ﺑﻦ أﻧﺲ إذا ﺟﺎءه ﺑﻌﺾ أﻫﻞ اﻷﻫﻮاء‬
‫ وﻛﺎن‬، ‫ وأﻣﺎ أﻧﺖ ﻓﺸﺎك إﻟﻰ ﺷﺎك ﻣﺜﻠﻚ ﻓﺨﺎﺻﻤﻪ‬، ‫ﺑﻴﻨﺔ ﻣﻦ رﺑﻲ ودﻳﻨﻲ‬
‫ ﻟﺴﺖ أرى ﻷﺣﺪ ﻳﺴﺐ أﺻﺤﺎب اﻟﻨﺒﻲ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻓﻲ اﻟﻔﻲء‬: ‫ﻳﻘﻮل‬
ً‫ ﺳﻬﻤﺎ‬.
6/354) ‫)أﺑﻮ ﻧﻌﻴﻢ ﻓﻲ اﻟﺤﻠﻴﺔ‬
6. Abou Thawr a dit : j’ai entendu A-Chafii dire : Malik Ibn
Anas, lorsque certaines personnes des passions et de
l’égarement venait à lui, leur disait : Quant à moi, je suis
sur une preuve évidente de mon Seigneur et de ma religion,
quant à toi tu vas d’un doute vers un doute, je suis en
désaccord avec des gens comme toi. Je ne vois pas dans les
personnes insultant les Compagnons du prophète une ombre
d’action.
Abou Naim dans Al Houlya (6/354)
‫ﻗﺎل اﺑﻦ ُ وﻫﺐ‬:
ُ‫ »اﻟﺴ ُّﻨَّﺔ‬:ٌ ‫ ﻓﻘﺎل ﻣﺎﻟﻚ‬،ُ‫ﻛ ُﻨَّﺎ ﻋﻨﺪ ﻣﺎﻟﻚ ٍ ﻓﺬ ُﻛ ِﺮ َتْ اﻟﺴ ُّﻨَّﺔ‬
‫ﺳَﻔِﻴﻨَﺔُ ﻧُﻮح ٍ؛ ﻣَﻦ ْ ر َﻛ ِﺒَﻬ َﺎ ﻧَﺠ َﺎ وﻣَﻦ ْ ﺗَﺨ َﻠَّﻒَ ﻋ َﻨْﻬ َﺎ‬
َ‫»ﻏ َﺮ ِق‬
[«‫( واﻟﺨﻄﻴﺐ ﻓﻲ »ﺗﺎرﻳﺦ ﺑﻐﺪاد‬872) «‫رواه اﻟﻬﺮويّ ﻓﻲ »ذمّ اﻟﻜﻼم‬
7/336))].
7. Ibn Wahb a dit : Nous étions chez Malik lorsque fut cité
la sounnah. Malik dit alors : la Sounnah est le bateau de
Nouh, celui qui y monte sera sauvé ; quant a celui qui s’y
oppose, il coulera
Rapporté par al-Harawi dans << Dham al Kalam>> 872 et AlKhatib dans <<Tarikh Baghdad>> 7/336
‫ـ ﻗﺎلَ أﺷﻬﺐ‬:
‫ ﻳﺎ أﺑﺎ‬:َ ‫ »إﻳَّﺎﻛ ُﻢْ واﻟﺒِﺪ َع! ﻗﻴﻞ‬: ُ‫ﺳﻤﻌﺖُ ﻣﺎﻟﻚ َ ﺑﻦ َ أﻧﺲ ٍ ﻳﻘﻮل‬
‫ـﻦ‬
‫ـﺪ َعِ اﻟَّﺬِﻳـ‬
‫ـﻞ ُ اﻟﺒِـ‬
‫ أﻫـ‬: َ‫ـﺎل‬
‫ـﺪ َع؟ ﻗـ‬
‫ـﺎ اﻟﺒِـ‬
‫ـﻪ! وﻣَـ‬
‫ـﺪ اﻟﻠـ‬
‫ﻋﺒـ‬
ِ‫ﻳَﺘَﻜ َﻠَّﻤُـﻮنَ ﻓـﻲ أﺳـﻤﺎءِ اﻟﻠـﻪِ وﺻـﻔﺎﺗﻪ وﻛﻼﻣِـﻪِ وﻋ ِﻠْﻤِـﻪ‬
ُ‫ وﻻ َ ﻳَﺴ ْﻜ ُﺘُﻮنَ ﻋ َﻤَّﺎ ﺳَﻜ َﺖَ ﻋ َﻨْﻪُ اﻟﺼ َّﺤ َﺎﺑ َﺔ‬،ِ‫وﻗ ُﺪ ْر َﺗِﻪ‬
«‫واﻟﺘَّﺎﺑِﻌُﻮنَ ﻟﻬ ُﻢْ ﺑﺈِ ﺣ ْﺴ َﺎنٍ«]رواه اﻟﻬﺮويّ ﻓﻲ »ذمّ اﻟﻜﻼم‬
858))].
8. Achhab a dit : j’ai entendu Malik ibn Anas dire : prenez
garde de la bida’ ! On lui dit : ô Aba Abdillah ! Mais
qu’est ce la bida’ ? Il dit : les gens de la bida’ sont ceux
qui discutent sur les attributs d’Allah, ses qualités, sa
parole, sa science, sa puissance et ne se taisent pas la où
se sont tus les Compagnons et les Suiveurs de la meilleure
des façons
Rapporté par al-Harawi dans <<Dham al Kalam>> 858
َ‫ﻗﺎلَ ﻋ ُﺒﻴﺪ ﺑﻦ أﺑﻲ ﻗ ُﺮ َّة‬
: ْ ‫ ﴿ﻧَﺮ ْﻓ َـﻊُ دَر َﺟ َـﺎتٍ ﻣَـﻦ‬: ُ‫ﺳـﻤﻌﺖُ ﻣﺎﻟـﻚ َ ﺑـﻦ َ أﻧـﺲ ٍ ﻳﻘـﻮل‬
ِ‫ »ﺑِﺎﻟﻌِﻠْﻢ‬: َ‫ ﻗﺎل‬،﴾ُ‫»ﻧَﺸ َﺎء‬
[251) «‫])رواه اﻟﺒﻴﻬﻘﻲ ّ ﻓﻲ»اﻟﻤﺪﺧﻞ إﻟﻰ اﻟﺴ ّﻨﻦ‬.
9. Obeyd ibn abi Qourata a dit : J’ai entendu Malik Ibn Anas
dire: ﴾Nous élevons en degré qui nous désirons﴿, << par la
science >>
Rapporté par El-Bayhaqi dans <<al-Moudkhal ila Sounan>> 251
10. Un jour, quelqu’un posa une question à l’Imam Mâlik en
ajoutant : « En fait, c’est un problème qui est simple.
». L’Imam Mâlik s’irrita et dit : « Un problème simple ?! Il
n’y a aucune chose qui soit simple dans le domaine de la
science ! N’as-tu pas connu la Parole d’Allah qui dit: {
ً‫ – } إ ﻧَّﺎ ﺳَﻨُﻠْﻘِﻲ ﻋ َﻠَﻴ ْﻚ َ ﻗ َﻮْﻻً ﺛَﻘِﻴﻼ‬Nous allons te
ِ
révéler des paroles lourdes. (Al-Mouzamil, verset
5). L’ensemble de la science religieuse est lourde, surtout
ce qui va en être demandé lors du Jour de la Résurrection. »
(Al-Qâdî ‘Iyâd dans « Tartîb al-madârik wa-taqrîb al-masâlik
»)
11. L’Imam Mâlik Ibn Anas
a dit : « Les débats religieux
(controverses) n’ont aucune valeur. Ils éteignent la lumière
dans le cœur du serviteur. »
(Tartîb Al- Madârik – ‫)ﺗﺮﺗﻴﺐ اﻟﻤﺪارك وﺗﻘﺮﻳﺐ اﻟﻤﺴﺎﻟﻚ‬
12. Nous étions avec l’Imam Mâlik Ibn Anas et ses compagnons
étaient autour de lui. Un homme du peuple de Nasabin dit : «
Nous avons des gens appelés les soufis qui mangent beaucoup,
puis mentionnent des lignes de poésie, et après se lèvent
pour danser. » L’Imam Mâlik Ibnou Anas dit : « Sont-ils des
enfants ? » Il dit : « Non » L’Imam Mâlik Ibnou Anas dit : «
Est-ce qu’ils sont possédés ? » Il dit: « Non, ils sont âgés
et généralement sains d’esprit [quand ils ne font pas cela]
» L’Imam Mâlik Ibnou Anas dit : « Je n’ai jamais entendu qui
que ce soit des gens de l’Islam faire cela ! » L’homme dit :
« Plutôt, ils mangent, puis ils se mettent debout et
dansent. Certains frappent leurs têtes et certains frappent
leurs visages. » Alors l’Imam Mâlik Ibnou Anas a ri, puis il
se leva et partit chez lui. Les compagnons de l’Imam Mâlik
Ibn Anas (‫ )رﺣﻤﻪ اﻟﻠﻪ‬dirent à l’homme: « Tu es chanceux avec
notre compagnon, nous nous sommes assis avec lui pendant une
trentaine d’années et nous ne l’avons jamais vu rire, sauf
en ce jour. »
(Tartib al-Madarik de Qaadi ‘Iyyadh 2/54)
13. Ibn Kharach demanda à l’imam Mâlik Ibn Anas : «
Conseille-moi ! » Il répondit : « Craint Allah et demande la
science auprès de ses adeptes »
(Tartib Almadarik d’Alqadi ‘iyad 1/59)
14. L’imam Ibn ‘Abdul-Barr rapporte dans son livre Jami’ou
bayaan al-‘ilm wa fadlihi, ainsi que l’Imam Ibn Battah dans
son livre Al-Ibaanah Al-Koubraa, qu’un homme a demandé à
l’imam Mâlik Ibnou Anas : « Ô Abou ‘Abdillah ! À partir de
quel endroit dois-je faire mon Ihraam ? [C’est-à-dire: «
Entrer dans l’état de sacralité relié au Hajj ou à la
‘Oumrah. »] L’imam Mâlik Ibn Anas répondit : « À partir de
Dhoul-Houlayfah, de là où le messager d’Allah faisait son
Ihraam. » L’homme dit : « Je voudrais faire mon Ihraam à
partir de la mosquée [Al-Masjid An-Nabawwi] et à partir de
la tombe [du prophète]. » L’imam Mâlik Ibnou Anas dit : « Ne
le fait pas, car sinon je crains pour toi une Fitnah!
» Alors l’homme dit : « Et où se trouve la fitnah en cela ?
Je ne fais qu’ajouter quelques kilomètres! » L’imam Mâlik
Ibnou Anas lui dit : « Et y a-t-il une fitnah plus grande
que de concevoir qu’il y aurait un mérite auquel tu aurais
devancé le messager d’Allah et qu’il aurait négligé ! Allah
a dit : {Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement
prennent garde qu’une fitnah [épreuve] ne les atteigne, ou
que ne les atteigne un châtiment douloureux.} S24 V63
(Al-Ibaanah Al-Koubraa de Ibn Battah)
15.L’imam Malik Ibn Anas a dit : « Des gens ont cherché
l’adoration en délaissant la science, ainsi ils ont levé les
armes contre la communauté de Muhammad. Et s’ils avaient
cherché la science, ils s’en seraient abstenus. »
(Miftah dar As-sa’adah 1/119)
16. Yahya Ibn Yahya a dit : « Un homme a demandé à Malik
Ibnou Anas : « Ô Abu ‘Abd-Allah ! Y a-t-il quelque chose
qui améliorera ma mémoire ? » Il a dit : « Si quelque chose
peut l’améliorer, c’est de renoncer au péché.»
17. Ibnou Wahb rapporte : « On demanda à la sœur de Malik :
« Que faisait Malik chez lui ? » Elle répondit: « Il
récitait Le Coran. »
(As-Siyar 7/273) (Al-Khatib dans Al-Jami’ 2/387)
18. L’Imam Mâlik Ibnou Anas (‫ )رﺣﻤــﻪ اﻟﻠــﻪ‬a dit : « Ce qui
n’était pas une religion à l’époque [de la révélation] ne
peut pas être une religion aujourd’hui, et la dernière
génération de cette communauté ne peut être rectifiée que
par ce qui a rectifié sa première génération. »
(Châttiby dans Al-i’tisam p.29)
19.L’Imam Mâlik Ibn Anas (‫ )رﺣﻤــﻪ اﻟﻠــﻪ‬a dit : « Celui qui
introduit une bid’a dans la religion et pense que c’est une
bonne chose, affirme par cela que le Prophète a failli dans
la transmission du message divin. »
(Châttiby dans Al-i’tisam p.49)
20. Ibn Wahb a dit : « J’ai entendu Malik répondre à une
question à propos du fait de se laver l’espace entre les
doigts de pied pendant les ablutions. Celui-ci répondit :
cela n’est pas nécessaire. J’attendis alors jusqu’à ce qu’il
ne reste plus grand monde autour de lui, puis je lui dis :
pour nous, cela est une Sunna. Il me répondit : et quelle
est-elle ? Je lui dis : El-Layth ibn Sa’d, ibn Luhay’a et
‘Amru ibn El-Harith m’ont rapporté d’après Yazid ibn ‘Amru
El-Ma’afiri d’après Abu Abderrahmane El-Halabi d’après ElMustawrid ibn Shaddad El-Qorachi qu’il a dit : j’ai vu le
Prophète frotter l’espace entre ses doigts de pied avec son
auriculaire. L’Imam Malik me dit alors : ce hadith a une
bonne chaîne de transmission et jamais je ne l’avais entendu
auparavant, si ce n’est aujourd’hui. Plus tard, j’entendis
Malik répondre à cette question en ordonnant de se laver
entre les doigts de pieds. «
Rapporté par Ibn Abi Hatim dans l’introduction de son
ouvrage El-Djarh wa-t-Ta’dil (p.31-32)
‫ ﻗﺎل اﺑﻦ اﻟﻘﺎﺳﻢ‬:
‫ « ﻻ ﻳﺤﻞ ﻷﺣﺪ أن ﻳﻘﻴﻢ ﺑﺄرض ﻳﺴﺐ ﻓﻴﻬﺎ اﻟﺴﻠﻒ‬:‫» ﺳﻤﻌﺖ ﻣﺎﻟﻜﺎ ﻳﻘﻮل‬
(5/350 ‫( و )ﺗﻔﺴﻴﺮ اﻟﻘﺮﻃﺒﻲ‬1/611‫)اﺣﻜﺎم اﻟﻘﺮآن ﻻﺑﻦ اﻟﻌﺮﺑﻲ‬
21. Ibnoul Qaçim a dit : J’ai entendu Malik dire : »Il n’est
pas permis à l’un d’entre vous de résider sur une terre où
on y insulte les salafs »
(Ahkam Al-Qoran d’Ibnu Arabi 1/611 et Tafsir Al-Qortobi
5/350)
ْ ‫ « ﻣَﻦ‬: ُ‫ ﺳَﻤِﻌْﺖ ﻣَﺎﻟِﻜ ًﺎ ﻳَﻘُﻮل‬:ٍ‫ﻗ َﺎلَ ﻫ ِﺸ َﺎمُ ﺑ ْﻦ ُ ﻋ َﻤَّﺎر‬
َ‫ وَﻣَﻦ ْ ﺳَﺐ َّ ﻋ َﺎﺋ ِﺸ َﺔ‬،َ‫ﺳَﺐ َّ أَﺑ َﺎ ﺑ َﻜ ْﺮ ٍ وَﻋ ُﻤَﺮ َ أُدِّب‬
ُ‫ﻗ ُﺘِﻞ َ؛ ﻷِ َنَّ اﻟﻠَّﻪَ ﻳَﻘُﻮل‬:
َ
َ
ْ‫ﻟِﻤِﺜ ْﻠِﻪِ أ ﺑ َﺪ ًا إن‬
‫ﻳَﻌِﻈ ُﻜ ُﻢْ اﻟﻠَّﻪُ أ نْ ﺗَﻌُﻮدُوا‬
َ‫ﻛ ُﻨْﺘُﻢْ ﻣُﺆْﻣِﻨِﻴﻦ َ{ ﻓ َﻤَﻦ ْ ﺳَﺐ َّ ﻋ َﺎﺋ ِﺸ َﺔَ ﻓ َﻘَﺪ ْ ﺧ َﺎﻟَﻒ‬
َ ‫ وَﻣَﻦ ْ ﺧ َﺎﻟَﻒَ اﻟْﻘُﺮ ْآنَ ﻗ ُﺘِﻞ‬،َ‫{اﻟْﻘُﺮ ْآن‬
(12/205‫( و )ﺗﻔﺴﻴﺮ اﻟﻘﺮﻃﺒﻲ‬3/366‫)اﺣﻜﺎم اﻟﻘﺮآن ﻻﺑﻦ اﻟﻌﺮﺑﻲ‬
22. Hicham Ibnou Amar a dit : J’ai entendu Malik dire :
« celui qui insulte Abou Bakr et Omar, qu’on le corrige,
quant à celui qui insulte Aïcha, qu’on le tue, car Allah a
dit: {Allah vous exhorte à ne plus jamais revenir à une
chose pareille si vous êtes croyants.} (nour, v.17) Celui
qui insultera Aïcha aura contredit le Coran et celui qui
contredit le Coran, qu’on le tue.
(Ahkam Al-Qoran d’Ibnou Arabi 3/366) et ( Tafsir Al-Qortobi
12/205)
23. Ibn uyaynah a dit : << Malik est le savant des gens du
Hijaz, il est la preuve évidente de son époque >>
Abou Naim dans << Al-Houlya >> 6/318 et Ibn Abi Hatim dans
<< Jarh wa ta’dil >> 1/206
24. Ismail Ibn Abi Ouways a dit : << J’ai interrogé mon
oncle Malik sur une question, il me dit : prends place. Il
fit ses ablutions, puis s’assit sur son lit et dit : la
hawala wa la qouata ila billah. Il ne donnait pas la fatwa
sans avoir prononcé cette parole.
Adhahabi dans << Sira ‘ilam anoubala >> 8 / 66
25. Ach-hab a dit : j’ai questionné Al moughirata ibn
Abderahman sur Malik et Ibn Majichoune, il éleva Malik et
dit : Il n’y a personne à son niveau dans ce monde.
Adhahabi dans << Sira ‘ilam anoubala >> 8 / 74
26. Mâlik Ibn Anas dit : « Cette science est une religion,
soyez donc attentifs à ceux qui vous la transmettent. »
27. « Aucune personne ne se détourne de ce bas-monde sans
qu’Allah lui octroi
la sagesse. »
28. « La science est une lumière qui n’accompagne que les
cœurs pieux et respectueux. »
29. « Si Allah est le but de ta quête, alors tu trouveras ce
qui peut t’être profitable, mais si c’est le bas-monde que
tu recherches, alors tu ne gagneras rien. »
(Tartîb Ul Madârik – ‫)ﺗﺮﺗﻴﺐ اﻟﻤﺪارك وﺗﻘﺮﻳﺐ اﻟﻤﺴﺎﻟﻚ‬
30. L’Imâm Jalâl ud-Dîn As-Souyûtî rapporte également une
parole semblable de l’Imâm Mâlik Ibn Anas : « Personne
n’obtiendra quoique ce soit de cette science (le fiqh) tant
qu’il n’endurera pas la pauvreté et ne la préférera pas à
toute chose. ».
31. Dans un autre passage As-Souyûtî rapporte une parole au
sujet de l’Imâm Malik -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- : Al
Layth Ibn Sa‘d -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- qui a dit :
« La science de Mâlik est la science d’un homme pieux, elle
garantit la réussite à celui qui sait en tirer profit. ».
[Source : Tazyîn Ul Mamâlik fî Manâqib Al Imâm Mâlik.]
32. Mâlik Ibn Anas a dit : « Quoi que tu joues avec, ne joue
pas avec ta religion. »
{Al Ibâna al Kubra d’Ibn Battâ (2/506).}[‫اﻹﺑﺎﻧﺔ اﻟﻜﺒﺮى ﻻﺑﻦ‬
٥٠٦/٢ ‫]ﺑﻄﺔ‬
33. L’Imam Mâlik Ibn Anas a dit : « Il ne me sera pas donné
de voir un homme se permettant d’expliquer le Livre d’Allah,
alors qu’il n’est pas savant dans la langue des arabes, sans
que je ne le corrige d’une manière exemplaire ! »
rapporté par Al-Bayhaqi dans Chou’ab
al Iman
34. L’imam Ash-Shâfi`î (‫ـﻪ‬
‫ـﻪ اﻟﻠـ‬
‫ )رﺣﻤـ‬rapporte : « Lorsqu’un
adepte des passions venait trouver Mâlik, il lui disait : «
Pour ma part, ma religion repose sur des preuves évidentes;
quant à toi, tu doutes, alors va trouver le doute d’un de
tes semblables et débat avec lui. »
(As-Siyar 8/99)
35. L’imam Malik Ibn Anas a dit : « Ne prenez pas la science
de 4 personnes et prenez-la d’autres en dehors de ceux-là :
1- Ne la prenez pas d’un stupide qui met sa stupidité en
apparence, même s’il est le plus rapporteur des ahadiths
parmi les gens.
2- Ne la prenez pas d’un menteur qui ment dans ses discours
ordinaires avec les gens, même s’il ne se préoccupe pas de
mentir sur le Messager d’Allah (‫)ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ‬
3- Ne la prenez pas aussi d’une personne de passions [et
dans certains récit : d’un innovateur] qui appelle les gens
vers sa passion.
4- Et ne la prenez pas d’un shaykh de bienfaisance et
d’adoration, s’il ne sait pas de quoi il parle. »
(At-Tamhid de Ibn 3Abdelbarr vol.1 p.66)
36.
‫ » ﻛﺎن ﻣﺎﻟﻚ ﻻ ﻳﺒﻠﻎ‬: (1/150) (‫اﺑﻦ ﻋﻴﻴﻨﺔ – ﻛﻤﺎ ﻓﻲ )ﺗﺮﺗﻴﺐ اﻟﻤﺪارك‬
‫ » ]ﻣﻦ[ اﻟﺤﺪﻳﺚ إﻻ ﺻﺤﻴﺤﺎً وﻻ ﻳﺤﺪث إﻻ ﻋﻦ ﺛﻘﺔ‬.
Ibnou Uyaynah a dit : Malik ne transmettait le hadith
que si il était vraiment authentique, et il ne rapportait que
de gens digne de confiance .
(Tartib Al-Madarik 1/150)
37. Ibnou Ouyeynah a dit : Malik est le savant des gens
du Hijaz, il est la preuve évidente de son époque.
Adhahabi dans << sira i’lam anoubala tome 8 page 57 >>
‫اﻟﻌﺮف اﻟﻨﺎﺷﺮ ﻓﻲ ﺷﺮح وأدﻟﺔ ﻓﻘﻪ‬
‫ﻣﺘﻦ اﺑﻦ ﻋﺎﺷﺮ‬
43_orf_nashr
Hidayat al mouta’abid as
salik
–
le
meilleur
commentaire d’al Akhdari (AR)
hidayat sans notes
Halou
al
Masa’il
–
commentaire d’al Akhdari (AR)
charh_akhdari
Moukhtasar al Akhdari (FR/AR)
akhdari_fr-1
La parole d’ibn al Majishoun
rapportée dans al Fatwa al
Hamawiyya al Koubra
Les paroles d’al Mâjishûn sur la description du Seigneur
Al-Athram rapporte dans al-Sunna ainsi qu’Abû ‘Abd Allah Ibn
Batta dans al-Ibâna, Abû ‘Umar al-Talamankî et d’autres, avec
une chaîne de transmission authentique d’après ‘Abd al-‘Azîz
Ibn ‘Abd Allah Ibn Abî Salama al-Mâjishûn – l’un des trois
éminents Imams de Médine avec Mâlik Ibn Anas et Ibn Abî Dhi’b
– qui fut interrogé sur ce qu’ont les jahmites : « Ainsi donc,
j’ai bien compris l’objet de ta question concernant le
fourvoiement des jahmites et de ceux qui les contredisent au
sujet de la description du Seigneur le Majestueux dont la
majesté dépasse toute description et mesure. Les langues
s’avèrent inefficaces à expliquer Sa description et les
esprits incapables de connaître Sa valeur. Sa majesté a
contraint les raisons qui, n’ayant troué nulle facilité, s’en
sont retournées viles tout en étant frustrées. Il ne leur a
été ordonné que d’observer et de méditer ce qu’Il a créé avec
mesure.On ne demande « Comment ? » qu’à propos de ce qui
n’était pas, puis fut. Quant à Celui qui ne change pas ni ne
disparaît, qui a toujours été et qui n’a point d’équivalent,
nul ne sait comment Il est, si ce n’est Lui-même. Comment donc
connaître la valeur de Celui qui n’a jamais péri ni n’a connu
la mort ni la vieillesse ? Comment la description de quelque
partie de Lui pourrait-elle avoir une limite ou un seuil que
quelqu’un connaîtrait ou dont il définirait précisément la
valeur ? Il est néanmoins la Vérité éclatante, point de vérité
plus vraie que Lui et rien n’est plus évident que Lui. La
preuve de l’incapacité des esprits à déterminer Sa description
est qu’ils sont incapables de déterminer la description de la
plus petite de Ses créatures. On la voit à peine tellement
elle est petite, elle change et disparaît, on ne lui remarque
ni ouïe ni vue. Et ce,parce qu’elle change, bien que celui qui
la médite cherche à l’appréhender. Tu auras plus de difficulté
[à l’appréhender] et cela te sera plus obscur que ce qu’elle
voit et entend en apparence. Exalté soit donc Allah le
Meilleur des créateurs, leur Créateur, le Maître des maîtres
et leur Seigneur ! ((Rien ne Lui ressemble et Il est l’Oyant,
le Clairvoyant)) (Coran, 42 :11). Sache – qu’Allah te fasse
miséricorde – que tu n’as guère besoin de t’efforcer de
décrire ce par quoi le Seigneur ne S’est pas décrit, dans la
mesure où tu es incapable de connaître la valeur de la
description qu’Il en a donnée. Puisque tu ne connais pas la
valeur de ce qu’Il a décrit, en quoi t’efforces-tu de savoir
ce qu’Il n’a pas décrit ? Cela te servira-t-il d’argument pour
Lui obéir de quelque façon ou pour éviter de quelque manière
de Lui désobéir ? Par contre, celui qui rejette ce par quoi le
Seigneur S’est décrit, par approfondissement ou par
formalités, alors ((les diables l’ont séduit et il erre
perplexe sur terre)) (Coran, 6 :71). Ainsi se met-il à
argumenter – comme il le prétend – le reniement de ce par quoi
le Seigneur S’est décrit et S’est nommé, en disant : « S’Il a
telle chose, Il doit avoir telle chose ». Ce qui est caché l’a
empêché de voir ce qui est clair et il a renié ce par quoi
Allah S’est nommé à cause du silence du Seigneur concernant ce
par quoi Il ne S’est pas nommé. Le diable n’a cessé de Lui
faire des suggestions au point qu’il a renié la parole du
Seigneur swt : ((Ce jour-là, il y aura des visages
resplendissants, qui regarderont leur Seigneur)) (Coran, 75 :
22-23). Il a alors affirmé que personne ne Le verra le Jour de
la Résurrection. Par Allah ! Il honorera Ses alliés le Jour de
la Résurrection, qui consistera en ce qu’ils regardent Son
Visage et qu’Il les regarde ((dans un séjour de vérité, auprès
d’un Souverain Omnipotent)) (Coran, 55 :55). Il a en outre
décrété qu’ils ne mourront pas et qu’ils resplendiront en Le
regardant ». Al-Mâjishûn ajoute : « Il n’a renié la vision
d’Allah le Jour de la Résurrection que pour faire valoir
l’argument dévoyé et trompeur, car il sait que s’Il se montre
à eux le Jour de la Résurrection, les croyants verront de Lui
ce en quoi ils croyaient auparavant et ce que lui reniait. Les
musulmans demandèrent : « Ô Messager d’Allah, verrons-nous
notre Seigneur ? » L’Envoyé d’Allah S répondit : « Avez-vous
du mal à voir le soleil quand aucun nuage ne le cache ? » – «
Non », dirent-ils. –« Avez-vous du mal, reprit-il, à voir la
lune quand elle est pleine ? » – « Non, Messager d’Allah »,
répliquèrent-ils. Il répondit : « Certes, vous Le verrez ainsi
». Il S dit aussi : « L’Enfer ne se remplira pas jusqu’à ce
que le Contraignant y pose Son Pied et qu’il dise : « Ça
suffit ! Ça suffit ! Et il se repliera sur lui-même » ». Il S
dit également à Thâbit Ibn Qays : « Allah a ri de la façon
dont tu as traité ton invité hier ». Il S dit encore, selon ce
qui nous est parvenu : « Allah rit certes de votre embarras,
de votre désespoir et de la rapidité de votre exaucement ». Un
homme parmi les bédouins lui demanda : « Notre Seigneur rit-Il
? » Il S répondit : « Oui ». Le rapporteur [Abû Razîn] ajoute
: « Nous ne serons pas privés d’un Seigneur qui rit ». Parmi
d’autres choses semblables que nous ne pouvons
dénombrer. Allah le Très-Haut dit : ((Et Il est l’Oyant, le
Voyant)) (Coran, 52 :48), ((Et supporte patiemment la décision
de son Seigneur. Car en vérité, tu es sous Nos yeux)) (Coran,
20 :39), ((Qu’est-ce qui t’a empêché de te prosterner devant
ce que J’ai créé de Mes mains ?)) (Coran, 38 :75), ((Il fera
de la terre entière une poignée, et les cieux seront pliés
dans Sa (Main) droite. Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce
qu’ils Lui associent)) (Coran, 39 :67). Par Allah ! Rien ne
leur a indiqué l’éminence de ce par quoi Il S’est décrit ni de
ce que Sa Poigne appréhende si ce n’est la petitesse de son
pendant en eux et chez eux. Tel est Celui qui a inspiré leur
esprit et a créé conformément à la connaissance de leurs
cœurs. Ce par quoi Allah S’est décrit et qu’Il a ainsi nommé
de la bouche de Son Messager S, nous le nommons comme Il l’a
nommé et ne nous efforçons pas d’en décrire autre chose – que
l’un ou que l’autre – ni ne dénions-nous ce qu’Il a décrit ni
ne nous efforçons de connaître ce qu’il n’a pas décrit. Sache
– qu’Allah te fasse miséricorde – que l’infaillibilité dans la
religion consiste en ce que, dans son domaine, tu t’arrêtes là
où elle t’arrête, sans outrepasser ce qu’elle te délimite.
Connaître le convenable et réprouver le blâmable s’inscrit en
effet dans le fondement de la religion. Ce que la connaissance
englobe, qui apaise les esprits, donc le fondement est évoqué
dans le Livre et la Sunna et dont la communauté a hérité de la
connaissance, ne crains aucune honte à le mentionner et à
l’attribuer à ton Seigneur tel qu’Il S’est décrit, ne
t’efforce pas d’évaluer ce qui t’en est décrit. Ce que ton âme
réprouve et dont tu ne trouves aucune évocation ni dans le
Livre de ton Seigneur ni dans le hadith de ton Prophète S
–concernant la mention de ton Seigneur-, ne t’efforce pas de
le connaître par ta raison et ne le décris pas par ta langue.
Garde le silence à son sujet comme le Seigneur a gardé le
silence là-dessus de Lui-même. T’efforcer de connaître ce par
quoi Il ne S’est pas décrit est semblable à rejeter ce par
quoi Il S’est décrit. Tout comme tu juges grave ce que les
incrédules ont dénié parmi ce par quoi Il S’est décrit, juge
grave également ce que les gens décrivent parmi ce qu’Il ne
S’est pas attribué.Par Allah ! Rares sont certes les musulmans
qui connaissent le convenable et grâce à leur connaissance il
est perçu, et réprouvent le blâmable et grâce à leur
réprobation il est condamné. Ils écoutent ce par quoi Allah
S’est décrit dans Son Livre et qui leur parvient de semblable
de la part de Son Prophète S. Aucun cœur de quelque musulman
ne devient malade en évoquant et en nommant ceci, et aucun
croyant ne s’efforce d’en décrire la valeur ni d’en désigner
autre chose par rapport au Seigneur. Ce qui est mentionné
d’après le Messager S de la description de Son Seigneur qu’il
a désignée, est du même rang que ce que le Seigneur a désigné
et S’est attribué. Ceux qui sont versés dans la science – qui
s’arrêtent où leur savoir prend fin, attribuent à leur
Seigneur ce qu’Il S’est attribué et renoncent à ce qu’Il a
renoncé à citer – ne rejettent pas par déni la description de
ce qu’Il en a désigné ni ne s’évertuent-ils à outrance à Le
décrire tel qu’Il ne l’a pas désigné, car la vérité consiste à
délaisser ce qu’Il a délaissé et à désigner ce qu’Il a
désigné. ((Et quiconque fait scission avec le Messager, après
que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre
que celui des croyants, alors Nous lui ferons endosser ce
qu’il a endossé et le brûlerons dans l’Enfer. Et quelle
mauvaise destination !)) (Coran, 4 : 115). Qu’Allah nous
accorde ainsi qu’à vous-mêmes une autorité et qu’Il nous fasse
rejoindre les vertueux ». Fin de citation.
Ceci, dans son intégralité, est la parole d’al-Mâjishûn,
l’Imam. Médite-le et observe comment il a confirmé les
Attributs et nié la connaissance de la modalité en concordance
avec les autres Imams, et comment il a récusé ceux qui ont nié
les Attributs en prétextant que les confirmer implique telle
et telle chose, comme les jahmites qui affirment que ceci
implique qu’Il soit un corps ou un accident et qu’Il soit donc
contingent.
La parole d’Ibn Abi Zamanin
rapportée dans al Fatwa al
Hamawiyya al Koubra
La parole d’Ibn Abi Zamanîn
Abû ‘Abd Allah Muhammad Ibn ‘Abd Allah Ibn Abi Zamanîn – Imam
réputé parmi les Imams malikites – dit dans son livre composé
dans les fondements de la Sunna : « Chapitre de la foi au
Trône :
Parmi ce que proclament les gens de la Sunna :
Allah SwT a créé le Trône et l’a spécifiquement doté de la
transcendance et de la hauteur au-dessus de tout ce qu’Il a
créé, puis Il S’est établi au-dessus comme Il l’a voulu, tel
qu’Il en a informé à propos de Lui-même dans Ses paroles,
exalté soit-Il : ((Le Tout-Miséricordieux S’est établi sur le
Trône)) et ((Puis Il S’est établi sur le Trône, Il sait ce qui
pénètre dans la terre)). Gloire donc à Celui qui est à la fois
loin et proche par Sa science et qui entend la conversation
confidentielle ! »
Il cita ensuite le hadith d’Abû Razîn al‘Uqaylî : « Je dis : « Ô Messager d’Allah ! Où était notre
Seigneur avant de créer les cieux et la terre ? » Il S
répondit : « Dans la brume. Il n’y avait pas d’air ni en
dessous ni au-dessus de Lui. Puis, Il créa Son Trône sur
l’eau » ».
Muhammad [Ibn Abi Zamanîn] dit : « La brume
est un nuage épais et opaque tel que le mentionne al-Khalîl ».
Il cite d’autres narrations puis dit :
« Chapitre de la foi au Marchepied : Parmi ce que proclament
les gens de la Sunna : le Marchepied (al-Kursî) est devant le
Trône et est l’emplacement des Pieds ».
Il cite ensuite le hadith d’Anas mentionnant
l’apparition [divine] dans l’au-delà le vendredi, où il est
dit : « Le jour du vendredi, Il descendra du ciel supérieur
sur Son Marchepied, puis des chaires d’or couronnées de
pierres précieuses entoureront le Marchepied. Viendront
ensuite les Prophètes qui s’assiéront dessus ».
Salâm, l’auteur
nous rapporte,
Jubayr, d’après
les cieux et la
Il mentionne également ce qu’évoque Yahyâ Ibn
de l’exégèse célèbre : « Al-Mu’allâ Ibn Hilâl
d’après ‘Ammâr al-Duhanî, d’après Sa’îd Ibn
Ibn ‘Abbâs Ra : « Le Marchepied qui embrasse
terre est certes l’emplacement des Pieds, et
nul ne connaît la mesure du Trône si ce n’est Celui qui l’a
créé » ».
Il cite en outre le hadith d’Asad Ibn Mûsâ :
« Hammâd Ibn Salama nous rapporte, d’après ‘Âsim, d’après
Zirr, d’après Ibn Mas’ûd Ra : « Entre le ciel inférieur et
celui qui le suit, il y a une distance de cinq cents ans de
marche, et entre deux cieux il y a cinq cents ans. Entre le
septième ciel et le Marchepied, il y a cinq cents ans, et
entre le Marchepied et l’eau il y a cinq cents ans. Le Trône
est quant à lui au-dessus de l’eau et Allah est au-dessus du
Trône et Il sait votre condition » ».
Puis il dit : « Chapitre de la foi aux Voiles
(al-hujub) : Parmi ce que proclament les gens de la Sunna :
Allah est séparé de Sa création et est caché d’eux par les
Voiles. Ainsi Allah est-Il bien au-dessus de ce qu’affirment
les injustes : ((Quelle monstrueuse parole que celle qui sort
de leur bouche ! Ce qu’ils disent n’est que mensonge)) (Coran,
18 : 5) ». Il cita ensuite des narrations au sujet des Voiles.
Il dit ensuite : « Chapitre de la foi à la
Descente : Parmi ce que professent les gens de la Sunna :
Allah descend au ciel inférieur. Ils y croient sans en
déterminer la moindre délimitation ».
Puis, il cita le hadith par la voie de Mâlik
et d’autres, jusqu’à ce qu’il dit : « Wahb nous informe,
d’après Ibn Waddâh, d’après Zuhayr Ibn ‘Abbâd : « Ceux que
j’ai atteints parmi les cheikhs – Mâlik, Sufyân al-Thawrî,
Fudayl Ibn ‘Iyyâd, ‘Îsâ, Ibn al-Mubârak et Wakî’ – disaient :
la Descente est vérité ».
Ibn Waddâh dit : « J’ai interrogé Yûsuf Ibn
‘Adî sur la Descente et il répondit : « Oui, j’y crois, sans
en déterminer aucune délimitation ». J’ai interrogé Ibn Ma’în
à ce sujet et il répondit : « Je la reconnais, sans en
déterminer aucune délimitation ». »
Muhammad [Ibn Abi Zamanîn] poursuit : « Ce
hadith démontre qu’Allah SwT est sur Son Trône aux cieux et
non sur terre. C’est manifeste dans le Livre d’Allah et dans
plus d’un hadith d’après le Messager d’Allah S. Le Très-Haut
dit : ((Du ciel à la terre, Il administre l’affaire, laquelle
monte ensuite vers Lui)) (Coran, 32 : 5), ((Êtes-vous à l’abri
que Celui qui est au ciel vous enfouisse en la terre ? Et
voici qu’elle tremble ! Ou êtes-vous à l’abri que Celui qui
est au ciel envoie contre vous un ouragan de pierres ? Vous
saurez ainsi quel fut Mon avertissement)) (67 : 16-17), ((Vers
Lui monte la bonne parole, et Il élève haut la bonne action))
(35 : 10), ((C’est Lui le Dominateur Suprême au-dessus de Ses
serviteurs)) (6 : 18), ((Ô Jésus, vertes Je vais mettre fin à
ta vie terrestre et t’élever vers Moi) (3 : 55) et ((Mais
Allah l’a élevé vers Lui)) (4 : 158) ».
Il cita de même, par la voie de Mâlik, la
parole du Prophète S à la servante : « Où est Allah ? » Elle
répondit : « Au ciel ». Il poursuivit : « Qui suis-je ? » Elle
répondit : « Tu es le Messager d’Allah ». Il dit : « Libèrela, car c’est une croyante ».
Il conclut : « Les hadiths semblables à ceuxci sont très nombreux. Gloire donc à Celui dont la science de
ce qui se trouve au ciel est semblable à Sa science de ce qui
est sur terre. Point de divinité à part Lui, l’Elevé, le
Majestueux ».
Il dit de plus avant cela : « Chapitre de la
foi aux Attributs et Noms d’Allah le Très-Haut : Sache que
ceux qui détiennent le savoir concernant Allah et ce que Ses
Prophètes et Ses Messagers ont apporté considèrent l’ignorance
de ce que le Très-Haut n’a pas informé à Son sujet comme une
science, et l’inaptitude à concevoir ce à quoi Il n’a pas
appelé comme une foi. En outre, ils se limitent dans Sa
description par Ses Attributs et Noms à ce à quoi Il S’est
limité dans Son Livre et par l’intermédiaire de Son Prophète
S.
Allah le Très-Haut dit d’ailleurs – et Il est
le plus véridique de ceux qui parlent : ((Tout est voué à
périr, sauf Son Visage)) (28 : 88), ((Dis : Qu’y a-t-il de
plus grand en fait de témoignage ? » Dis : « Allahg est témoin
entre moi et vous »)) (6 : 19), ((Allah vous met en garde
contre Lui-même)) (3 : 30), ((Quand Je l’aurai bien formé et
lui aurai insufflé de Mon Esprit…)) (38 : 72), ((Car en
vérité, tu es sous Nos yeux)) (52 : 48), ((Afin que tu sois
élevé sous Mon œil)) (20 : 39), ((Et les juifs disent : « La
Main d’Allah est fermée ! » Que leurs propres mains soient
fermées, et maudits soient-ils pour l’avoir dit. Au contraire,
Ses deux mains sont largement ouvertes)) (5 : 64).
Le Très-Haut dit aussi : ((Il fera de la terre
entière une poignée le Jour de la Résurrection)) (39 : 67),
((Je suis certes avec vous deux, j’entends et je vois)) (20 :
46) ; ((Allah a parlé à Mûsâ de vive voix)) (4 : 164), ((Allah
est la Lumière des cieux et de la terre)) (24 : 35), ((Allah,
nulle divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par
Lui-même)) (2 : 255), ((C’est Lui le Premier et le Dernier,
l’Apparent et le Caché et Il est Omniscient)) (57 : 3). Le
Coran abonde de ce qui est semblable à ceci. Béni et exalté
soit-Il, Il est la Lumière des cieux et de la terre, comme Il
en a informé à propos de Lui-même. Il a un visage et un esprit
entre autres choses par lesquelles Il S’est décrit. Il entend,
voit et parle, Il est le Premier, sans rien avant Lui, le
Dernier qui subsistera sans fin et après qui il n’y a rien,
l’Apparent qui S’élève au-dessus de toute chose, le Caché dont
le savoir embrasse Sa création et qui dit : ((Et Il est
Omniscient)) (2 : 29).
Il est vivant et subsiste par Lui-même, ni
somnolence ni sommeil ne Le saisissent.
Il cita les hadiths relatifs aux Attributs et
dit ensuite : « Tels sont les Attributs de notre Seigneur par
lesquels Il S’est décrit dans Son Livre et L’a décrit Son
Prophète. Aucun n’implique la moindre délimitation,
assimilation ou évaluation. ((Rien ne Lui est semblable, et Il
est Celui qui entend tout, qui voit tout)) (42 : 11). Les yeux
ne L’ont jamais vu de sorte qu’ils déterminent comment Il est,
mais les cœurs L’ont vu à travers les vérités de la foi ». Fin
de citation.
Les paroles des Imams à ce sujet sont trop
longues et trop nombreuses pour que le dixième puisse être
inclus dans cette fatwa, de même que les dires de ceux qui ont
transmis leur doctrine.
Al Khourashi et la musique
L’imâm al-Khurashî déclare dans son commentaire du Mukhtasar
de Khalil :
« Le fait qu’une personne écoute le chant suffit à ce que son
témoignage soit rejeté si cela ne comprend pas d’instruments
et arrive à plusieurs reprises, car l’écoute de quelque chose
de (déconseillé) makrûh devient dans ce cas makrûh (c’est à
dire si cela se reproduit à plusieurs reprises). Cela
s’explique par le fait que ça interfère avec l’intégrité
morale d’une personne. Quant à au chant qui est (accompagné
par des instruments de musique), il est haram »
Source : Mughnî al‐Muhtâj vol.4 pp.429‐430.
Liste de savants malikites
Tiré de Al-Madkhal al-Wajiz fi Istilat madhhab as-Sadat alMalikiyya, d’Ibrahim al-Mukhtar Ahmad ‘Umar al-Jabruti azZayla’i
Année de
Endroit
décès
d’enterrement
Malik ibn Anas
179/795
Madina
Ibn al-Qasim,
élève de l’Imam
Malik
‘Abdu’r-Rahman
ibn al-Qasim
191/806
Egypte
Ibn Wahb
‘Abdullah ibn
Wahb ibn Muslim
197/812
Egypte
Ibn Bashir
Muhammad ibn
Bashir ibn
Israfil
ca. 198/813
Cordoba
Ashhab
Miskin ibn
‘Abdu’l-‘Aziz
204/820
Egypt
Ibn Nafi’ asSa’igh
‘Abdullah ibn
Nafi’
ca. 207/823
Madina
Ibn ‘Abdu’l-Hakam
‘Abdullah ibn
‘Abdu’l-Hakam
210/826
Egypte
Asad, the author
of the basic text
of the Mudawwana
Asad ibn Furat
ibn Sinan
214/829
Sicile
Connu comme
Nom
Imam
Malik, fondateur
de l’école
Ibn al-Majishun
Ibn Nafi’ the
Younger azZubayri
‘Abdu’l-Malik
ibn ‘Abdu’l‘Aziz
‘Abdullah ibn
Nafi’
214/829
Madina
216/831
Madina
Ibn Maslama alMakhzumi
Muhammad ibn
Maslama
221/216/831
Madina
Mutarrif
Mutarrif ibn
‘Abdullah ibn
Mutarrif
220/835
Madina
Ibn Maslama alQa’nabi
‘Abdullah ibn
Maslama
221/836
Madina
Yahya ibn Yahya
224/839
Cordoba
Asbagh ibn alFaraj ibn Sa’id
225/840
Egypte
38/852
Andalusia
Yahya al-Laythi,
the transmitter
of the Muwatta’
of Malik
al-Asbagh,
student of Ibn
al-Qasim
Ibn Habib, author
of the Wadiha
‘Abdu’l-Malik
ibn Habib asSulami
Sahnun
‘Abdu’s-Salam
ibn Sa’id
240/854
Qayrawan
Al-‘Utbi, author
of the
Mustrakharja
Muhammad ibn
Ahmad ibn
‘Abdu’l-‘Aziz
255/869
Andalusia
Ibn Sahnun
Muhammad ibn
Sahnun
257/871
Andalusia
Ibn ‘Abdus
Muhammad ibn
Ibrahim
261/875
Ibn ‘Abdu’l-Hakam
the younger
Ibn al-Mawwaz,
the student of
Ibn al-Majishun
Qadi Isma’il,
author of alMabsuta
Muhammad ibn
‘Abdullah ibn
‘Abdu’l-Hakam
Muhammad ibn
Ibrahim
Isma’il ibn
Ishaq
268/882
Egypte
281/894
Damas
282/895
Irak
355/966
Egypte
391/1001
Qayrawan
Bagdad
Ibn Sha’ban
Muhammad ibn
al-Qasim ibn
Sha’ban
Ibn Shiblun al-
‘Abdu’l-Khaliq
Qayrawani
ibn Abi Sa’id
Al-Abhari
Muhammad ibn
‘Abdullah
355/996
‘Abdullah ibn
‘Abdu’r-Rahman
386/996
‘Ali ibn Ahmad
398/1008
Muhammad Abu
Bakr ibn at-
403/1013
Bagdad
al-Qabisi
‘Ali ibn
Muhammad alMaghafiri
404/1014
Tunis
Ibn al-Fakhkhar
al-Qurtubi
Muhammad ibn
‘Umar ibn Yusuf
419/1019
Valenica
Qadi ‘Abdu’lWahhab alBaghdadi
‘Abdu’l-Wahhab
ibn Nasr
422/1031died
Egypt
Ibn Abi Zayd alQayrawani, author
of the Risala
Ibn al-Qassar alBaghdadi
al-Baqillani
Tayyib
Ibn al-Qassar alQurtubi
Yunus ibn
Muhammad
429/1038
Ibn Battal, the
commentator on
al-Bukhari
‘Ali ibn Khalaf
444/1054
Ibn Yusuf asSiqilli, author
of al-Jami’
Muhammad ibn
‘Abdullah
451/1061
Ibn ‘Abdu’l-Barr
Yusuf ibn ‘Umar
463/1071
Shatiba
al-Baji, author
of al-Muntaqa
Sulayman ibn
Khalaf
474/1081
Almeria
498/1092
Sfax
Muhammad ibn
Ahmad
520/1126
Cordoba
Muhammad ibn
al-Walid
520/1126
Alexandrie
Muhammad ibn
‘Ali at-Tamimi
536/1142
Sanad ibn ‘Inan
541/1147
al-Lakhmi, author
of al-Tabsira
Cordoba
‘Ali ibn
Muhammad arRib’i
Ibn Rushd (alJadd, ‘the
grandfather’),
author of alMuqaddimat
at-Tarushi,
author of Siraj
al-Muluk
al-Maziri,
student of alLakhmi
Qadi Sanad,
commentator on
the Mudawwana
Alexandrie
Qadi Abu Bakr ibn
al-‘Arabi*,
commentator on
at-Tirmidhi
[The name of this
Ibn al-‘Arabi is
with the definite
article (al-) to
distinguish him
from Shaykh alAkbar Ibn
‘Arabi.]
Muhammad ibn
‘Abdullah ibn
al-‘Arabi
543/1148
Fes
‘Iyad ibn Musa
544/1149
Marrakesh
Abu’l-Qasim ibn
Fira ibn Khalaf
590/1193
Muqattam,
Caire
Muhammad ibn
Ahmad
595/1198
Cordoba
‘Abdullah ibn
Muhammad
616/1188
Damietta,
Egypte
Ibn al-Hajib,
author of Jami’
al-Ummahat
‘Uthman ibn
‘Umar
646/1221
Alexandrie
Ibn Daqiq al-‘Id
Muhammad Abu’lFath
667/1268
Qarafa, Caire
al-Qurtubi,
author of the
Tafsir
Muhammad ibn
Ahmad ibn Abi
Bakr
671/1272
Munya
Qadi ‘Iyad
ash-Shatibi,
author of the
Hirz al-Amani
Ibn Rushd (alHafid, « the
grandson ») the
philosopher,
author of Bidayat
al-Mujtahid
Ibn Shas, author
of al-Jawahir
ath-Thamina
al-Qarafi, author
Ahmad ibn Idris
of adh-Dhakhira
Ibn Abi Jamra
Ibn ash-Shat,
author of Anwar
al-Buruq
‘Abdullah ibn
As’ad
Qasim ibn
‘Abdullah
684/1285
Qarafa, Caire
699/1300
Qarafa, Caire
723/1333
Ceuta
Ibn al-Hajj,
author of alMadkhal
Muhammad ibn
Muhammad al‘Abdari
737/1347
Qarafa, Caire
Abu Hayyan alAndalusi
Muhammad ibn
Yusuf ibn ‘Ali
745/1355
Egypte
‘Abdullah
748/1358
Qarafa, Caire
Ahmad ibn
Muhammad
765/1364
Sale, Maroc
Ibn ‘Ashir
Khalil ibn
Ishaq
767/1366
Qarafa, Caire
Ar-Rahuni,
commentator of
the Mukhtasar of
Ibn al-Hajib
Yahya ibn Musa
775/1374
Ibn Marzuq atTilimsani the
grandson
Muhammad ibn
Ahmad ibn
Muhammad
842/1439
Tlemcen
Al-Mawwaq, the
author of at-Taj
wa’l-Iklil
Muhammad ibn
Yusuf al‘Abdari
year
897/1491
Granada
as-Sayyid
‘Abdullah alManufi, the
teacher of Abu’dDiya Khalil
Ibn ‘Ashir alAndalusi
Abu’d-Diya
Khalil, author of
the famous
Mukhtasar
At-Tata’i, the
commentator on
the Mukhtasar of
Khalil
Muhammad ibn
Ibrahim
940/1533
Egypte
Abu’l-Hasan,
commentator of
the Risala
‘Ali ibn
Muhammad alManufi
939/1532
Egypte
Al-Hattab, author
of Mawahib alJalil
Muhammad ibn
Muhammad ibn
‘Abdu’r-Rahman
954/1547
Al-Ujhuri,
glossator on
Khalil
‘Abdu’r-Rahman
ibn ‘Ali
957/1550
Nasiru’d-din alLaqqani
Muhammad ibn
Hasan
958/1551
Egypte
Ahmad ibn Turki
ibn Ahmad
979/1571
Mugawarin,
Caire
Muhammad ibn
Ahmad
781/1379
Egypte
Ibrahim ibn
‘Ali
790/1388
Ibn Farhun,
author of adDibaj
Ibrahim ibn
‘Ali
799 /1397
Madina
Ibn ‘Arafa
Muhammad ibn
Muhammad ibn
‘Arafa
803/1401
Tunis
Bahram, the
author of the
commentary on the
Mukhtasar
Bahram ibn
‘Abdullah
805/1403
Egypte
Ibn at-Turki, the
commentator on
‘Ashmawiya
Ibn Marzuq atTilimsani the
grandfather
Ash-Shatibi,
author of alMuwafaqat
Ibn Khaldun,
author of the
History
Al-Afqahasi,
commentator on
the Risala
Ibn ‘Asim, author
of Tuhfa alHukkam
Al-Ujhuri, author
of 3 commentaries
on the Mukhtasar
‘Abdu’r-Rahman
‘Abdullah ibn
Miqdad
Muhammad ibn
Muhammad ibn
‘Asim
‘Ali ibn Zayn
807/1405
Egypte
823/1420
Egypte
829/1426
1066/1656
Qarafa, Caire
‘Abdu’s-Salam
ibn Ibrahim
1078/1667
Egypte
‘Abdu’l-Baqi
1099/1688
Mugawarin,
Caire
Muhammad ibn
‘Abdullah
1101/1689
Mugawarin,
Caire
Ibrahim ibn
Mar’i
1106/1694
drowned in
the Nile
Al-‘Adawi,
glossator on alKharashi
‘Ali ibn Ahmad
ibn Mukarram
1119/1707
Caire
An-Nafrawi,
commentator on
the Risala
Ahmad ibn
Ghanim ibn
Salim
1124/1712
Al-Laqqani,
author of Ithaf
al-Murid
al-‘Abidin
Az-Zurqani,
commentator on
Mukhtasar
Al-Kharashi.
commentator on
the Mukhtasar
Ash-Shibrakhiti,
commentator on
the Mukhtasar and
other books
Al-Bunani alMaghribi,
glossator on Jam’
al-Jawami’
ad-Dardiri,
author of the
commentaries, alKabir and asSaghir
ad-Dasuqi,
glossator on the
Great Commentary
‘Abdu’r-Rahman
ibn Jadullah
Ahmad ibn
Muhammad
1198/1784
1201/1787
Egypte
Egypte
Ka’kabin
Muhammad ibn
Ahmad ibn
‘Arafa
1230/1815
Mugawarin,
Caire
Muhammad ibn
Muhammad
1232/1817
Caire
1241/1826
Nabi
Muhammad ibn
Ahmad
1299/1882
Mugawarin,
Caire
Shaykh Hasan al‘Adawi, author of
the Tabsira
Hasan al-Adawi
al-Hamzawi
1303/1886
Egypte
Al-Hamid,
glossator of alKafrawi
Isma’il ibn
Musa
1316/1898
Al-Amir al-Kabir,
author of alMajmu’
as-Sawi,
commentator on
the Small
Commentary
Ahmad ibn
Muhammad
Shaykh ‘Illysh,
author of Manh
al-Jalil and
other books
Shaykh Salim alBashari
Shaykh al-Islam
Abu’l-Fadl alJizawi
Muhammad
1335/1917
Egypte
1346/1927
Egypte
Mahmud ibn
Muhammad
Khattab
1352/1933
Egypte
As-Salmaluti,
author of Dala’il
al-Adab
Muhammad ibn
Ibrahim ibn
‘Ali
1353/1934
Egypte
Shaykh Muhammad
Hasanayn Makluf
al-‘Adawi
Muhammad
1355/1936
Shaykh Mahmud asSabaki
Shaykh Dasuqi
‘Abdullah al‘Arabi
al-Haddad, Shaykh
of the reciters
of Egypt
Muhammad ibn
‘Ali ibn Khalaf
Mugawarin,
Caire
1356/1937
Caire
1357/1938
Mugawarin,
Caire

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