Aridi jette l`éponge, sur fond de rupture avec le - L`Orient

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Aridi jette l`éponge, sur fond de rupture avec le - L`Orient
ABONNEMENT
mardi 17 décembre 2013 | N°13924
Quotidien libanais d’expRession française
www.lorientlejour.com | 2000 L.L.
Réfugiés syriens Page 3 / Sylviane ZEHIL
Investissements Page 8
Irak Page11
Contestation Page 10
Conférence des pays donateurs
au Koweït le 15 janvier
La diaspora libanaise
continue de croire au Liban
Assaut spectaculaire
contre la mairie de Tikrit
Kiev s’enfonce dans
la crise politique
Aujourd’hui
Ukraine
Est contre
Ouest
Page 10, l’article
de Christian MERVILLE
Ici et ailleurs
Potins
Quelqu’un m’a
dit ...
Page 16, la rubrique
hebdomadaire
de Dita VON BLISS
Ciné/Expos/Spectacles 6
Carnet 7
Bourse 8
Petites annonces,
météo 13
Horoscope, jeux 14
Télévision 15
BEYROUTH
min.
max.
10° / 18°
Aridi jette l’éponge, sur fond
de rupture avec le PSP
Page 2
Retour au calme au Sud, mais
l’armée toujours en état d’alerte
Un retour au calme a été enregistré hier au Liban-Sud,
mais l’armée reste sur le qui-vive. À Saïda, la troupe
a renforcé les mesures de sécurité après le double
attentat-suicide qui a pris pour cible ses barrages. À
Naqoura, l’incident qui a entraîné le décès d’un soldat
israélien à la frontière, dans des circonstances non
encore élucidées, a été circonscrit et le pire a été évité.
Page 3
La Syrie, plus grand
défi humanitaire
pour l’ONU
Page 11
Le « cadeau » de la Sûreté
générale aux mères et aux
enfants du Liban
Page 4, l’article d’Anne-Marie El-HAGE
World Policy Conference
Turki al-Fayçal s’élève contre
« l’agressivité » de Nasrallah
à l’égard de l’Arabie Page 4, la
correspondance à Monaco de Michel TOUMA
Molhem Barakat/Reuters
Pour faire face au grand défi humanitaire qu’est la Syrie, l’ONU a
réclamé à la communauté internationale 6,5 milliards USD pour
2014, un montant record pour un seul pays.
Le bloc-notes
de Abdo Chakhtoura
Dans le même sac !
J’ai honte de te dire où en
est le pays... C’est à son père
Gebran Tuéni que Michèle
s’est adressée lors de la
huitième commémoration de
son assassinat. Mais Gebran
a quand même le droit de
savoir...
D’abord une évidence, et
Platon en frémit dans sa tombe : cette simili-République
qui n’a jamais su ou pu protéger les siens est plus que
jamais une jungle où la seule
loi qui y règne est celle du
plus fort. Chacun dans sa
région, sa ville ou son quartier. On étale sa force sans
vergogne ; on exhibe ses escroqueries, sûr de son impunité. On impose ses idées
et sa politique, label d’importation garanti, manu
militari s’il le faut – et ils le
veulent. Tout ceci au nom
de Dieu et de ses prophètes.
Il y a pire : alors que les
religions monothéistes, musulmane et chrétienne, professent qu’il n’y a de Dieu
que Dieu, que Dieu est un et
qu’il est amour et espérance,
chacun se
prévaut ces
temps-ci de
son propre
dieu,
un
dieu étranger à toute
bonté, synonyme désormais de
malheurs et
d’excès innommables.
Le Hezbollah d’abord,
puisque c’est la star incontestée et, de fait, incontestable
du moment. Un parti de Dieu
qui avait pour objectif à ses débuts de transformer le Liban
en une République islamique.
Plus réalistes avec le temps,
ses dirigeants ont arrondi les
angles, mais ne cachent pas
qu’ils sont les petits soldats
du waliy el-faqih iranien au
service, façade officielle, de
la moumanaa et de la
résistance
contre l’ennemi israélien. C’était
relativement vrai
j u s q u ’e n
2000 et le
retrait de
l’État hébreu, mais faux, totalement faux, depuis la victoire
divine massivement destructrice de 2006. À ce momentlà, les masques tombent et les
armes changent de direction :
on en arrive alors aux mains
Le Liban devient l’abcès de
fixation de fous kamikazes
pour aiguiser la haine
sunnite contre le chiisme
conquérant venu d’ailleurs...
que l’on veut couper et aux volontés que l’on veut briser. Le
Hezb décide d’engranger les
dividendes de cette victoire à
la Pyrrhus en imposant par la
force sa suprématie militaire
et sa vision idéologique sur le
plan politique interne. Il commet alors le péché originel en
menant une razzia sanglante
contre Beyrouth la sunnite et
la Montagne druze.
Ce qui n’était alors qu’un
ruisseau chiite frémissant
dans un océan sunnite agité
devient un torrent impétueux
qui prend sa source à Téhéran
puis, passant par Damas, menace d’emporter tous les fondamentaux libanais sur son
passage. Alors, la moitié, au
moins, du pays, ne supporte
plus le Hezbollah.
Suite page 3
2
Liban
Aridi jette l’éponge, sur fond
de rupture avec le PSP
Polémique « S’il était certain que l’enquête mènerait à révéler la vérité, je serais resté
au bureau du procureur sans chercher à m’adresser au public. »
La décision annoncée hier
par le ministre démissionnaire des Travaux publics et
des Transports, Ghazi Aridi,
d’arrêter d’expédier les affaires courantes, est liée en
apparence aux dossiers de
corruption qu’il avait choisi
d’ouvrir, une semaine plus
tôt. Il s’était d’ailleurs rendu hier, préalablement à sa
conférence de presse, dans
le bureau du procureur général financier, le juge Ali
Ibrahim, pour être entendu
au sujet des accusations qu’il
avait lancées contre le ministre des Finances Mohammad
Safadi.
« Ce qui est important
pour moi est de protéger les
intérêts des citoyens », a-t-il
affirmé. « S’il était certain que
l’enquête mènerait à révéler
la vérité dans son intégralité, je serais resté au bureau
du procureur sans chercher à
m’adresser à vous en public »,
a-t-il ajouté.
S’il a affirmé que « le ministère des Finances n’a rien
à voir » avec les inondations
qui ont eu lieu au début du
mois, alléguant de « rapports
contradictoires sur l’état du
système d’évacuation des
eaux du tunnel », il a mis
en doute une nouvelle fois
la société privée chargée par
contrat avec l’aéroport d’entretenir le système d’évacuation des eaux du tunnel.
S’agissant de l’affaire des
empiètements sur les biensfonds maritimes à Barbara,
il a estimé que le permis accordé par le ministre Safadi
« est valable, mais les travaux
effectués y contreviennent ».
Assurant qu’il n’a aucune
animosité personnelle contre
le ministre Safadi, il lui a
souhaité bonne route s’il venait à être désigné Premier
ministre.
Il est également revenu sur
le dossier de la réhabilitation
de la prison de Roumieh,
déplorant « toutes les pressions subies pour protéger
l’entrepreneur ».
Communiqué du PSP
aujourd’hui
Si Ghazi Aridi a achevé sa
conférence de presse sur des
remerciements au chef de
l’État, les présidents Fouad
Siniora, Saad Hariri et Nagib
Mikati, sa sortie a été aussi
marquée par un hommage
rendu à Walid Joumblatt.
C’est que son retrait de l’expédition des affaires courantes
s’inscrit dans le prolongement
de sa rupture avec Moukhtara,
annoncée depuis que son nom
n’a pas figuré dans la liste des
candidats du Parti socialiste
progressiste aux législatives.
D’une manière presque ironique, cette rupture aurait été
provoquée par des affaires de
corruption par lesquelles le
ministre Aridi aurait trahi la
confiance du leader druze, à
en croire des milieux proches
de Moukhtara. Il reste que la
réaction de Walid Joumblatt,
via des médias télévisés, a été
ferme hier : « Ghazi Aridi est
membre d’un parti dont relèvent ses choix politiques. »
Le PSP devra donc s’exprimer dans un communiqué
aujourd’hui sur ce retrait.
Selon la chaîne LBC, le ministre aurait pris mercredi
dernier sa décision de se retirer de la politique, deux jours
après avoir coupé tout contact
avec le chef du Front de lutte
nationale.
Notons que l’on ne peut
parler de « démission des affaires courantes », puisque le
ministre est déjà démissionnaire. Il reste donc tenu d’expédier les affaires courantes, à
moins de refuser de s’en acquitter, auquel cas il aurait des
comptes à rendre à la justice.
Quoi qu’il en soit, lorsque ce
refus est confirmé, le chef de
l’État et le Premier ministre
ont la compétence de nommer un suppléant à sa place
pour assurer la continuité du
service public, selon l’expert
Maged Fayad cité par le site
d’informations NowLebanon.
Les milieux du Grand Sérail
assurent néanmoins qu’aucune mesure ne sera prise dans
ce sens, et le ministre Ahmad
Karamé, désigné en tant que
ministre intérimaire des Travaux publics par le décret de
formation du cabinet Mikati,
remplacera Ghazi Aridi.
mardi 17 décembre 2013
L’ambassadeur du Qatar chez Naïm
Kassem : le rapprochement se
confirme entre Doha et le Hezbollah
La classe politique scrute
avec intérêt le rapprochement entre le Qatar et le
Hezbollah que le secrétaire
général de ce parti, sayyed
Hassan Nasrallah, avait
confirmé lors de sa dernière
apparition télévisée.
Hier, le numéro 2 du
Hezb, cheikh Naïm Kassem,
a reçu le nouvel ambassadeur
du Qatar, Ali ben Hamad
al-Marri, dans le cadre d’une
visite qui a été désignée,
selon les informations officielles, comme étant protocolaire. Il s’agit, en effet, de
la première visite d’un diplomate qatari à un responsable
du Hezbollah.
Selon l’Agence nationale
d’informations, les deux
hommes « ont fait connaissance puis ils ont passé en
revue la situation au Liban
et dans la région ». Ils ont
souligné, dans un communiqué, l’importance des solutions politiques, les présentant comme « fondamentales
pour des règlements qui sont
dans l’intérêt des peuples ».
Concernant le Liban,
cheikh Kassem et M. Marri
ont estimé qu’une « coopération entre toutes les parties est de nature à offrir à
ce pays le remède dont il a
besoin ».
Pour l’ambassadeur Ali, la coopération
entre les gouvernements libanais
et syrien a besoin d’être dynamisée
L’UE appelle au respect de la déclaration de Baabda
Diplomatie L’Union européenne a appelé hier toutes les parties libanaises à respecter
la politique de distanciation du Liban vis-à-vis de la crise syrienne et à soutenir le
président Michel Sleiman dans ses efforts pour mettre en application la déclaration
de Baabda.
Le Conseil ministériel européen qui s’est réuni hier à
Bruxelles s’est penché, entre
autres, sur la situation au
Liban et a fait paraître au
terme de ses délibérations un
communiqué en dix points
dans lequel il a réaffirmé son
attachement à l’unité, la stabilité, l’indépendance et la
souveraineté du Liban.
Il a condamné les actes
de violences et les incidents
sécuritaires, notamment les
attaques terroristes ayant
pris pour cible l’ambassade
d’Iran et les affrontements à
Tripoli, avant de saluer les
efforts déployés par les différents services de sécurité
pour contrôler les frontières.
« L’UE appelle toutes les
parties, dont le Hezbollah,
à agir avec responsabilité, à
respecter pleinement la politique de distanciation du
Liban et à soutenir les efforts
du chef de l’État pour faire
appliquer la déclaration de
Baabda qui avait été agréée
par toutes les parties », toujours selon le communiqué,
qui juge « urgente » la formation d’un gouvernement et
insiste sur la tenue de la présidentielle et des législatives
dans les délais constitutionnels, tout en « encourageant
le Liban à réaliser les réformes électorales nécessaires ».
Dans ce même contexte, le
Conseil ministériel européen
a mis l’accent sur l’importance de la reprise du dialogue national entre toutes les
parties « afin de surmonter
les divisions actuelles et de
parvenir à une entente sur
l’avenir du pays » et a invité « les acteurs régionaux à
jouer un rôle constructif à ce
niveau ».
Il a abordé le dossier de la
guerre en Syrie et des réfu-
giés syriens, en soulignant
son inquiétude pour « les effets sans précédent de la crise
qui secoue le pays voisin sur
la stabilité au Liban ainsi que
sur ses ressources naturelles
et économiques, ses systèmes
pédagogique et de santé ainsi
que sur le marché local du
travail ».
Tout en réaffirmant son
engagement à répondre aux
besoins grandissants des populations déplacées et des
localités hôtes, le Conseil
a appelé ses partenaires internationaux à relever le niveau de leur aide au Liban,
notamment à la prochaine
conférence des pays donateurs à Koweït et à soutenir
en particulier les communautés hôtes.
L’UE a ensuite réaffirmé
son appui aux forces de sécurité, en précisant qu’elle
continue d’explorer les possibilités d’un soutien plus soutenu à l’armée, avant d’inviter par ailleurs les autorités
libanaises à honorer leurs engagements vis-à-vis du Tribunal spécial pour le Liban,
en s’acquittant notamment
de leurs obligations financières à cet égard.
L’ambassadeur de Syrie a rendu visite hier à Sélim Hoss. En visite chez l’ancien Premier ministre Sélim Hoss,
l’ambassadeur de Syrie Ali
Abdelkarim Ali a affirmé que
la Syrie tient à une relation
fraternelle et profonde avec
le Liban et que quelles que
soient les campagnes de dénigrement qui la visent, son
discours n’a pas changé et ne
changera pas.
Au sujet de la situation des
réfugiés syriens au Liban,
l’ambassadeur Ali a précisé
que la Syrie a un gouvernement. « En dépit de tous les
terroristes qui ont été importés dans notre pays et de tout
l’argent qui leur a été fourni,
l’État syrien et le gouvernement continuent d’assumer
leurs fonctions et d’essayer
de trouver des solutions aux
problèmes en cours. La Syrie
cherche sérieusement à trouver une solution au problème
des réfugiés et nous espérons
que les ministères libanais
concernés coopéreront profondément avec nous pour
trouver des solutions. La situation des réfugiés syriens
au Liban et dans d’autres pays
voisins pose un grave problème humanitaire. Ceux qui
sont réellement soucieux de la
dignité des réfugiés et du peuple syrien en général devraient
Photo ANI
s’adresser aux pays qui aident
et soutiennent les terroristes
pour leur demander de cesser
cette action. Au lieu de réclamer des aides aux réfugiés, ils
devraient demander à l’Arabie
saoudite, au Qatar et à la Turquie de cesser d’aider les terroristes », a ajouté le diplomate.
Interrogé sur le niveau de
coopération du gouvernement
libanais avec son homologue
syrien, l’ambassadeur Ali a répondu qu’il a besoin d’être dynamisé, ajoutant qu’au final,
la Syrie sortira de cette crise
« renforcée, grâce à sa résistance, en tant qu’État, peuple
et armée ».
Liban
mardi 17 décembre 2013
Les deux attaques contre les
barrages de l’armée à Saïda sont
inquiétants à plus d’un niveau
Terrorisme Les responsables de l’opération seraient liés à la brigade Abdallah Azzam
ainsi qu’à l’auteur de l’attentat-suicide contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth.
Deux attentats-suicide visant des barrages de l’armée à Saïda qui auraient été
exécutés par le même groupuscule se sont soldés par la
mort d’un soldat de 29 ans
et des quatre islamistes qui
ont pris part à l’agression,
deux d’entre eux en se faisant exploser aux barrages,
et deux autres par les tirs de
l’armée. Trois autres soldats
ont été blessés au cours de
l’opération.
Selon la chaîne NTV,
les responsables de l’opération sont liés à la brigade
Abdallah Azzam ainsi qu’à
l’auteur de l’attentat-suicide
contre l’ambassade d’Iran à
Beyrouth.
Dans les faits, trois individus on abordé, à 21 heures, à pied, un barrage de
l’armée au niveau du pont
du fleuve Awali. L’un des
soldats a trouvé leur comportement suspect et les a
sommés de présenter leurs
papiers d’identité. À ce mo-
ment, l’un d’entre eux – dont
l’identité est encore inconnue – a rapidement avancé
en direction du soldat tout
en brandissant une grenade.
Le soldat a tiré dans sa direction, déclenchant l’explosion de la grenade qui a
tué son porteur sur le coup,
blessant deux militaires. Les
deux autres individus qui
l’accompagnaient ont réussi
à prendre la fuite.
Les soldats ont retrouvé
sur le corps du jihadiste une
seconde grenade qui a aussitôt été désamorcée. Selon la
NTV, des billets de banque
syriens et américains ont été
retrouvés également sur lui.
Quelques minutes plus
tard, soit à 21 h 45 précises, et à l’occasion de l’installation d’un autre barrage
militaire après le premier
incident, un second attentat-suicide du même genre
s’est produit au carrefour de
Majdelyoun-Bkessta.
Alors que les soldats ve-
naient d’arrêter une voiture
de type Envoy à bord de
laquelle se trouvaient trois
passagers pour la fouiller,
l’un des passagers, Bahaëddine Mohammad Sayyed,
un ressortissant palestinien, est sorti du véhicule et
s’est rapproché de l’un des
soldats, le sergent Samer
Rizk, qu’il a embrassé en
se faisant exploser avec lui,
à l’aide d’une grenade. Les
deux hommes ont trouvé la
mort sur-le-champ. Un des
soldats a été blessé.
Les soldats ont immédiatement tiré sur les deux
autres passagers, Mohammad Jamil Zarif et Ibrahim
Ibrahim el-Mir, des Libanais, les tuant sur le coup.
L’armée a retrouvé dans
leur voiture une ceinture
d’explosifs, des détonateurs
électriques et des goupilles.
L’armée poursuit son enquête pour essayer d’établir
un lien entre les deux attaques, a précisé un commu-
niqué publié par la troupe.
Dans une version plus
touffue, la NTV a établi,
sur base de certaines informations, le lien entre les
deux opérations, précisant
que Bahaëddine Mohammad Sayyed et Ibrahim elMir (Abou Abbas) auraient
fui le premier lieu du crime
avant d’être rejoints par
Mohammad Jamil Zarif
qui les a retrouvés à bord de
l’Envoy pour les aider à fuir.
Les trois passagers ont été
surpris par le barrage que
venait d’installer la troupe
au niveau de MajdelyounBkessta.
Toujours selon la NTV,
Bahaëddine
Mohammad
Sayyed, alias Abi Hourayra,
est marié à la nièce d’un
membre influent de Fateh
el-Islam, Oussam Chahabi,
l’un des hommes forts sur
lequel comptent militairement les brigades Abdallah
Azzam, plus particulièrement l’émir de ce groupe,
Abou Mohammad Toufic
Taha, qui avait pris part aux
batailles de Abra, contre
l’armée libanaise.
Quant à Mohammad Zarif (Abou Obeyda), un proche d’Ahmad el-Assir, et le
beau-frère de Bahaëddine
Sayyed, il est soupçonné
d’avoir également participé
aux batailles contre l’armée
à Abra. Les sources citées
par cette chaîne ont assuré
que Zarif est en relation
avec Mouïn Abou Zaher,
qui a commis l’opérationsuicide contre l’ambassade
d’Iran.
Sur les lieux, l’armée a fait
circuler des patrouilles, renforçant un peu plus les mesures de sécurité déjà prises
à la veille des fêtes. Des
informations publiées par
l’agence al-Markaziya ont
précisé que la troupe a effectué une série d’arrestations
dans le cadre de l’agression
contre ses troupes, dont un
partisan d’Ahmad el-Assir.
Cascade d’appels à la solidarité avec la troupe
et dénonciation en série du terrorisme
La double attaque-suicide
contre des barrages de l’armée
à Saïda a suscité une cascade
de condamnations de la part
des hauts responsables ainsi
que dans les milieux politiques de tous bords.
Unanimement, les forces politiques du 8 et du 14
Mars ont lancé un appel en
faveur du soutien à l’armée,
soulignant la nécessité de
faire preuve de solidarité
avec l’institution militaire,
« seul rempart contre la déstabilisation du pays ».
« Nous invitons l’ensemble
des Libanais à se solidariser
pour faire face à ce fléau qui
tranche avec leur culture et
le fondement même de la
philosophie de l’entité libanaise », a déclaré le chef de
l’État, Michel Sleiman, qui a
vivement dénoncé « l’attentat
terroriste et criminel » contre
les soldats.
Un appel semblable en
faveur d’un rassemblement
solidaire avec l’armée et les
forces de l’ordre a été lancé
par le Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati,
qui a invité les Libanais à ne
pas permettre la violation de
la sécurité et l’atteinte aux
institutions militaires et à
leur prestige.
« L’armée restera le bastion qui protège le Liban et
les Libanais, l’institution qui
garantit leur sécurité et la
stabilité », a dit pour sa part
le Premier ministre désigné,
Tamam Salam, qui a estimé
que toute attaque contre la
troupe est une attaque dirigée contre le peuple tout
entier. Même condamnation
de la part de la rencontre
consultative de Saïda, qui a
notamment regroupé la députée Bahia Hariri et l’ancien chef de gouvernement,
Fouad Siniora.
Dans un communiqué, les
participants ont affirmé que
les habitants de « Saïda et ses
environs se trouvent » dans
une même tranchée « avec
l’armée qu’ils soutiennent
contre le terrorisme ».
Dénonciation
virulente
également de la part de l’ancien Premier ministre Saad
Hariri qui a considéré cette
attaque comme une tentative
visant à « entraîner le pays
dans un bourbier » et provoquer une discorde.
Dans un communiqué publié par leur ambassade, les
États-Unis ont stigmatisé
l’opération, rendant hommage au passage à l’armée
libanaise.
Les Nations unies ont dénoncé à leur tour l’attaque
par l’intermédiaire de leur
coordinateur spécial, Derek
Plumbly, qui a également
exprimé le soutien de l’organisation internationale à
l’institution militaire.
En chœur, plusieurs voix
au sein des forces du 8 et du
14 Mars ont appelé à la lutte contre le terrorisme et la
culture propagée par les jihadistes, invitant les citoyens à
soutenir la troupe, les Kataëb
ayant estimé pour leur part
que l’agression contre l’armée « est un développement
dangereux ».
Nakoura : le Liban affirme qu’il s’agit d’un incident
isolé et Israël accuse le gouvernement et l’armée
L’incident qui s’est produit
dimanche à la frontière libano-israélienne au niveau de
Ras Nakoura continue d’occuper les milieux politiques,
diplomatiques et militaires.
L’armée libanaise, la Finul et
le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati ont
étudié ce dossier tout au long
de la journée d’hier pour tenter de savoir ce qui s’est exactement passé.
La version libanaise officielle insiste sur le fait qu’il
s’agit d’un incident isolé et
que le soldat libanais, qui a
tiré sur une patrouille israélienne tuant un soldat israélien, l’a fait de sa propre
initiative. D’ailleurs, durant
toute la nuit de dimanche,
le soldat libanais soupçonné
d’avoir tiré sur les Israéliens a
été perdu de vue par ses supérieurs. Il n’est revenu à son
poste qu’hier dans la journée.
Interrogé par les autorités militaires – qui ont refusé de divulguer son identité –, le soldat a déclaré qu’il s’était caché
toute la nuit dans les champs
voisins du lieu à partir duquel
il avait tiré, profitant de l’obscurité pour rester indécelable.
Pourtant, en dépit de la
réaction rapide des autorités
libanaises et des efforts de la
Finul pour maintenir la situation sous contrôle, la ten-
sion est restée grande tout au
long de la journée d’hier, à la
frontière libano-israélienne.
Durant la nuit de dimanche,
les avions et les hélicoptères
militaires avaient survolé la
région, alors qu’aussi bien
l’armée israélienne que l’armée libanaise avaient levé
leur état d’alerte. Des tirs
d’armes légères et moyennes
ont aussi été entendus. Dans
la journée d’hier aussi, des
avions israéliens ont survolé
le Sud et la Békaa-Ouest,
effectuant même des raids
virtuels dans le ciel libanais
au-dessus de Saïda et de ses
environs. Le correspondant
de l’Agence nationale d’information (ANI, officielle) a fait
même état d’activités intenses
et inhabituelles de l’autre côté
de la frontière, notamment
au niveau de Kfarkila, Kfarchouba, Chebaa et Jabal elCheikh.
De même, une réunion
extraordinaire tripartite a eu
lieu au siège de la Finul à
Ras Nakoura, regroupant des
officiers libanais, israéliens
et de la force intérimaire de
l’ONU. Elle avait été d’abord
fixée à 10h, mais elle a dû être
reportée à 14h. En même
temps, le Premier ministre
sortant Nagib Mikati a reçu
le représentant du secrétaire
général de l’ONU au Liban
Ristorante
Italiano
ů͛KĐĂDĂƩĂ͕Đ͛ĞƐƚĚĠũăEŽĞů͊ĠŶĠĮĐŝĞnjĚĞ
ŶŽƚƌĞĐĂƌƚĞĚĞƐǀŝŶƐĞƚĐŚĂŵƉĂŐŶĞƐăƉƌŝdž
ĐŽƵƚĂŶƚĚƵƌĂŶƚƚŽƵƚůĞŵŽŝƐĚĞĚĠĐĞŵďƌĞ͊
WŽƵƌǀŽƐƌĠƐĞƌǀĂƟŽŶƐ͕
merci d’appeler le 01442444. Cheers!
Derek Plumbley à qui il a affirmé que le commandement
de l’armée lui a confirmé que
l’incident de dimanche soir
était isolé. M. Mikati a émis
le souhait que le calme soit
préservé au Sud et que la résolution 1701 continue à être
respectée.
Plus tard, en début de soirée, l’armée a publié un communiqué officiel dans lequel
elle a confirmé le fait que le
soldat auteur des tirs avait
agi de sa propre initiative et
qu’il s’agissait d’un incident
isolé. Le communiqué de
l’armée ajoute que la troupe
coordonne son action avec la
Finul pour circonscrire l’incident et éviter qu’il ait des
répercussions sur la situation
en général.
De son côté, le bureau de
l’AFP à Jérusalem a rapporté
que l’armée israélienne « a
riposté de manière limitée
à la mort d’un de ses soldats
touché par des tirs à la frontière libanaise ». L’agence cite
aussi le ministre israélien de
la Défense, Moshe Yaalon,
qui a fait assumer au gouvernement libanais et à l’armée
la responsabilité de l’attaque.
Parallèlement, un porte-parole de l’armée israélienne,
Arye Shalicar, a déclaré à
l’AFP qu’après les tirs en provenance du Liban, les militaires israéliens envoyés dans
le secteur avaient repéré deux
suspects de l’autre côté de la
frontière. Ils ont tiré sur eux
et au moins l’un d’entre eux a
dû être touché. Le porte-parole de l’armée israélienne a
ajouté qu’il pense qu’il s’agit
de « deux soldats de l’armée impliqués dans les tirs »
contre les Israéliens.
Pourtant l’armée libanaise
n’a fait état d’aucun blessé
dans ses rangs et continue
d’affirmer qu’il s’agit d’un
incident isolé effectué par un
soldat qui a agi de sa propre
initiative. Rappelons qu’il
s’agit de l’incident frontalier
le plus grave depuis août 2010
quand un soldat israélien,
deux soldats et un journaliste
libanais avaient été tués.
Toutefois, les commentateurs israéliens ont multiplié
hier les analyses pour dire
que dans la période actuelle,
même si le Hezbollah a des
raisons de vouloir se venger
d’Israël qu’il accuse d’avoir
tué un de ses chefs, Hassane
Lakkis, ni le parti chiite ni
Israël ne souhaitent une vaste
confrontation militaire. L’un
des commentateurs glisse
malgré tout que l’idée que
« le Hezbollah pourrait préférer des attaques discrètes,
en agissant par exemple par
l’intermédiaire de soldats libanais pour ne pas être accusé
directement et pour éviter
d’être entraîné dans une véritable guerre contre Israël,
alors qu’il est empêtré dans la
guerre en Syrie ».
La Finul confirme : un acte individuel
La Finul a confirmé que les tirs
à travers la ligne bleue étaient
« un acte individuel commis par
un soldat » libanais. Cette mise
au point fait suite à la réunion
tripartite qui s’est tenue à Ras
Nakoura avec des officiers
israéliens et libanais. « Toutes
les circonstances exactes de cet
incident ne sont pas claires pour
Ban Ki-moon annonce, pour le 15 janvier
au Koweït, la tenue de la conférence
internationale des pays donateurs
NEW YORK, de notre
correspondante aux Nations
unies, Sylviane ZEHIL
Le secrétaire général de l’ONU,
Ban Ki-moon, a lancé un appel
à une aide immédiate à la population syrienne, la situation
humanitaire due à la guerre en
Syrie étant, selon lui, « des plus
troublantes », que ce soit à l’intérieur du pays ou dans les pays qui
accueillent les réfugiés, comme
au Liban.
Les Nations unies essaient de
s’attaquer à tous les aspects de
cette guerre, tels que le recours
aux armes chimiques dont le
rapport a été discuté hier à huis
clos au Conseil de sécurité de
l’ONU. « Mais ce qui est important et triste est la condition
tragique d’impuissance du peuple
syrien avec le nombre croissant
de femmes et d’enfants parmi
les réfugiés. Les Nations unies
ont mobilisé toutes les agences
humanitaires connexes, pour leur
venir en aide », a indiqué hier à
L’Orient-Le Jour le secrétaire général de l’ONU, qui s’exprimait
dans le cadre de la conférence
de presse « traditionnelle de fin
d’année » en présence d’une foule
de journalistes.
Ban Ki-moon a affirmé qu’il
s’est entretenu « avec tous les
leaders mondiaux pour les encourager à venir en aide » aux
réfugiés, même si la « plupart de
ces pays passent en ce moment
par une crise économique difficile ». « Lorsqu’une telle tragédie se poursuit de cette manière
sans qu’on ne sache quelle en sera
l’issue, il devient très difficile de
s’attendre à une aide continue et
généreuse, ce que je comprends
parfaitement », a-t-il noté. Et
de poursuivre : « Je pense quand
même que la communauté internationale et les leaders mondiaux
doivent assumer leurs responsabilités. Plus de 9,5 millions de
personnes ont été affectées par la
crise syrienne, ce qui représente
la moitié de la population », a-til estimé. Il a aussi déploré avec
force la destruction de la plupart
de l’infrastructure syrienne, y
compris les écoles, les hôpitaux et
les institutions gouvernementales. « Les gens sont tout simplement en train de mourir » dans ce
pays, a-t-il ajouté.
Lançant un appel à une aide
immédiate, M. Ban a affirmé
qu’il est impératif « de traiter ce
problème de manière sérieuse et
humaine ». Plus de 3,3 millions
de personnes sont maintenant
des réfugiés dans les pays voisins.
« Le Liban en compte une grande
partie avec un million de réfugiés,
la Jordanie, la Turquie, l’Irak, et
l’Égypte avec 100 000 ainsi que
d’autres pays africains », a-t-il
précisé. C’est pour cette raison
précise que Ban Ki-moon a décidé de convoquer la conférence
des donateurs pour le 15 janvier
prochain au Koweït. « J’appelle
les États membres à venir au
Koweit pour montrer leur solidarité humanitaire », a-t-il lancé.
« Situation politique très
compliquée au Liban »
Tout en exprimant son empathie pour le Liban, Ban Ki-moon
a aussi déploré la situation « très
compliquée qui y prévaut maintenant ». « L’absence d’un gouvernement en place et la pression
que représente la tragique dimension humanitaire du dossier
des réfugiés syriens rendent la situation politique encore plus difficile dans ce pays », a-t-il dit, en
rappelant qu’il avait soulevé ces
questions à maintes reprises lors
de ses rencontres avec le Premier
ministre sortant, Nagib Mikati,
et le président libanais, Michel
Sleiman. C’est pour cette raison
qu’il avait d’ailleurs lancé en septembre dernier le Groupe international de soutien au Liban, afin
que soient discutées des questions
politiques, économiques et sécuritaires ayant trait au Liban, a-t-il
rappelé à L’Orient-Le Jour.
Dans ses remarques, le secrétaire général de l’ONU a mis
l’accent sur les défis principaux
qui ont marqué 2013, notamment « le conflit syrien avec une
détérioration de la situation qui
dépasse l’imagination ». « Les
Syriens ne peuvent plus se per-
mettre une autre année, un autre
mois et même un autre jour de
brutalité et de destruction », a-t-il
noté, en ajoutant qu’il vient d’informer le Conseil de sécurité du
rapport final de la mission d’enquête dirigée par le professeur
Åke Sellström. « Nous devrions
tous être profondément préoccupés par ses conclusions, à savoir
l’utilisation d’armes chimiques
non seulement dans l’attaque
d’août dans la région de Ghouta
à proximité de Damas, mais aussi
à plusieurs autres occasions, y
compris contre les civils », a-t-il
déclaré.
Ban Ki-moon a aussi indiqué qu’il va bientôt lancer des
invitations à la Conférence internationale sur la Syrie qu’il va
convoquer à Genève le mercredi
22 janvier prochain. « Toutes les
personnes impliquées doivent
faire tout ce qui est en leur pouvoir pour contribuer au succès de
cette conférence », a-t-il insisté.
« Je lance un appel aux autorités
syriennes pour mettre fin à la
violence et faciliter l’accès humanitaire à la population. J’appelle
les États et les organisations qui
ont une influence sur les parties
syriennes à les aider à se préparer à un engagement constructif.
Encore une fois, c’est la situation
humanitaire qui est la plus troublante », a martelé Ban Ki-moon.
Il a rappelé que l’appel lancé hier
à Genève est le plus important
dans l’histoire des Nations unies :
avec 6,5 milliards de dollars pour
répondre aux besoins à l’intérieur
de la Syrie et pour venir en aide
de plus de 2 millions de personnes qui ont fui le pays.
Le secrétaire général de l’ONU
a ensuite abordé le dossier iranien,
en faisant remarquer que l’élan
diplomatique enregistré en 2013,
à savoir l’accord entre l’Iran et le
P5+1 sur le programme nucléaire
iranien, devra déboucher en 2014
sur un accord global sur toutes
les questions en suspens. « Nous
devons faire de 2014 l’année de
la protection des personnes, y
compris leur sécurité, leurs droits
fondamentaux et leur bien-être
de base » a-t-il enfin souhaité.
La France appelle à la retenue
PARIS, d’Élie MASBOUNGI
Le porte-parole adjoint du
ministère français des Affaires étrangères a condamné les
« nouvelles attaques perpétrées
le 15 décembre contre les forces
armées libanaises » ainsi que
« le meurtre d’un soldat israélien à la frontière libanaise ».
Sur l’attaque d’un poste militaire près de Saïda, le porteparole a déclaré : « La France
condamne les nouvelles attaques perpétrées (...) et exprime
ses condoléances à la famille
de la victime et sa solidarité
avec les blessés. » « Elle réitère
son engagement en faveur de
la stabilité du Liban et appelle
l’ensemble des Libanais à œuvrer pour éviter une escalade de
la violence et préserver l’unité
nationale, conformément à la
déclaration de Baabda », a-til ajouté avant de « renouveler
l’appui de Paris aux efforts déployés en ce sens, sous l’autorité
du président Sleiman ».
Sur l’incident frontalier, le
porte-parole a déclaré : « La
France condamne le meurtre
d’un soldat israélien à la fron-
tière libanaise. Elle appelle au
calme et à la retenue, à respecter et à mettre en œuvre la
résolution 1701 du Conseil de
sécurité des Nations unies. »
Inquiétudes accrues
Ces deux incidents sont de
nature à accroître l’inquiétude
déjà très grande du gouvernement français à l’égard de la situation au Liban, a déclaré une
personnalité proche du Quai
d’Orsay et de l’Élysée. Une situation proche de l’explosion, a
ajouté cette personnalité qui a
estimé que l’initiative française
sur le Liban, dont l’idée est déjà
bien avancée, devrait prendre
forme dès le début de l’année.
Il s’agit, comme rapporté
dans une de nos récentes éditions, d’une conférence internationale sur le Liban. Celle-ci
pourrait être coprésidée par la
France et le Qatar qui avait, ces
derniers temps, laissé entendre
que ses vues et ses inquiétudes
au sujet du Liban sont les mêmes que celles de Paris.
Pour des observateurs arabes
à Paris, il faudrait agir vite pour
éviter qu’une série d’incidents
mettant en cause des organisations islamistes, ajoutés à
d’autres incidents frontaliers,
ne mettent le feu aux poudres
avant la grande concertation
projetée, qui pourrait se tenir
soit à Paris, soit à Doha.
Cette concertation, concluent
ces observateurs, se propose
d’initier des négociations entre toutes les parties libanaises
autour d’un « accord historique » qui permettrait d’éviter
le vide que l’on craint au printemps prochain en cas d’impossibilité d’élire un nouveau président et d’établir un consensus
solide et viable pour que le Liban ne subisse pas les affres de
la guerre en Syrie, d’autant que
celle-ci risque de se prolonger.
Pour la diplomatie française,
tout accord interlibanais devrait
se baser sur la déclaration de
Baabda et se placer sous l’autorité de M. Sleiman. Ce dernier, convient-il de signaler, se
trouve en France pour une série
d’examens médicaux (dont un
pour détecter et traiter un problème à l’œil droit). Il regagnera
aujourd’hui Beyrouth sur un vol
régulier de la mi-journée.
Suite du bloc-notes de Abdo CHAKHTOURA, p. 1
La Finul a fait circuler hier des patrouilles tout le long de la ligne
bleue.
le moment, mais des premiers
résultats de l’enquête, il ressort
qu’il s’agit d’une action individuelle de la part d’un soldat
contrevenant aux règles et aux
procédures opérationnelles »,
a affirmé le commandant de la
Finul, le général Paolo Serra.
« À ce stade, il est impératif que
l’enquête de la Finul, en coopé-
ration avec les parties et en particulier avec l’armée (libanaise),
aboutisse le plus tôt possible »,
a-t-il ajouté. Le général Serra
s’est dit « encouragé par la totale
coopération (des deux parties)
pour rétablir le calme dans la
région ». Il a souligné que « ce
grave incident devrait rester un
incident isolé ».
3
Car les institutions sont désorganisées, bousculées, ignorées,
puis complètement marginalisées
; l’économie est dépecée et la primauté de l’État foulée aux pieds.
Les exactions du Hezbollah exacerbent à fond toutes les dérives
sunnites extrémistes, centuplées
après l’intervention massive de
ses combattants en Syrie. Les représailles sont immédiates, et le
Liban devient l’abcès de fixation
de fous kamikazes manipulés
souvent par les services de tous
bords pour aiguiser la haine
sunnite contre le chiisme
conquérant venu d’ailleurs.
Quelle(s) mouche(s) a
(ont) donc piqué les caciques hezbollahis à l’intelligence tactique pourtant
unanimement reconnue,
pour leur faire croire qu’ils
peuvent réussir à imposer
leur seule loi à tous les Libanais, là où les sunnites
n’ont pu le faire avec l’aide
des Palestiniens ni les
chrétiens en s’alliant avec Israël ?
En attendant, les sunnites libanais ne savent plus aujourd’hui
à quel dieu se vouer – du moins
les modérés d’entre eux, surtout
en l’absence d’un chef. Faudraitil rappeler à Saad Hariri que
plusieurs de ses amis politiques,
aussi importants que lui, ont eu
à déplorer l’assassinat d’un père,
d’un fils, d’un frère, d’un neveu,
d’un oncle ou d’un cousin, et
sont quand même restés au poste, aussi menacés soient-ils ? Voilà les seconds couteaux sunnites
de Beyrouth et de Tripoli dépassés par des jusqu’aux-boutistes
ignares, grugés par des meneurs
obscurantistes et une apologie de
la violence qui n’a plus rien à voir
avec la moindre religion... Pareil pour ces quelques ministres
et députés sunnites du LibanNord, dont la puissance financière est presque toute entière
mise au service, discret, de chefs
rare, en est réduit à naviguer à
vue, souvent entre deux eaux...
Quant aux chrétiens, s’ils sont
d’accord pour adorer un même
Christ, ils n’en sont que plus
fautifs. Hiérarchies politiques et
religieuses confondues ont raté
une occasion unique de redevenir des partenaires à part entière,
de se retrouver, comme avant,
aux avant-postes des révolutions
au lieu de se ranger frileusement
derrière les régimes en place, aussi honnis soient-ils... Ils auraient
réussi, comme dans les années 50 avec la Renaissance
arabe, aux côtés des musulmans modérés et des démocrates laïcs, à combattre
la répression tyrannique et
contrer en même temps les
dérives extrémistes. N’estce pas mieux que de pleurer
leur âme et de se faire jeter,
comme dans d’autres pays,
sur les chemins de l’exode ?
Alors que se profilent
de cyniques redécoupages
au gré des intérêts des grandes
puissances et qu’ils ne savent pas
encore lequel de ces loups va les
dévorer, les Libanais, qu’aucun
ciment national n’a vraiment
réunis, sont encore – quelle infinie tristesse – une bande hétéroclite d’individus sur un morceau
de terre.
Et dire que c’est pour eux que
tu as donné ta vie, Gebran mon
ami !
La frilosité des chrétiens,
hiérarchies politiques et
religieuses confondues, risque,
cette fois-ci encore, de les jeter
sur les routes de l’exode...
de guerre pour le moins instables et qu’ils s’emploient à noyer
de dollars. Tout cela plutôt que
d’afficher courageusement leurs
convictions, de calmer les esprits,
de faire face pour bâillonner les
agitateurs et les faux prophètes.
Chez les druzes, au Dieu
mystérieux, Walid Joumblatt, le
roi de la manœuvre, aussi flanqué reste-t-il de cette immense
culture et d’une vision politique
4
Liban
mardi 17 décembre 2013
Turki al-Fayçal : Depuis qu’il est chef Le « cadeau » de la Sûreté
générale aux mères et aux
du Hezbollah, Nasrallah ne cesse
enfants du Liban
de s’en prendre à l’Arabie saoudite
MONACO, de Michel TOUMA
Avec le début des soulèvements arabes en 2011, la
physionomie politique et
l’histoire de l’ensemble du
Moyen-Orient connaissent
un profond bouleversement,
mettant fin à des décennies
d’hibernation politique au
niveau de la société civile.
La région a franchi dans la
tourmente et la violence –
c’est le propre de toutes les
révolutions – un point d’inflexion crucial sans qu’on ne
sache réellement dans quelle
direction, vers quel équilibre
sociopolitique évoluent les
populations de cette partie
du monde. À l’aune de tels
enjeux existentiels, il était
donc naturel que le MoyenOrient occupe une bonne
place dans les débats sur la
gouvernance mondiale qui
ont marqué la 6e édition de
la « World Policy Conference » qui s’est tenue le
week-end dernier à l’hôtel
Fairmont de Monaco grâce
à l’appui dynamique du
prince Albert II de Monaco
et aux efforts inlassables du
président de la « World Policy Conference », Thierry
de Montbrial, par ailleurs
directeur général de l’Institut français des relations
internationales (IFRI).
Le Liban n’était pas en
reste à cette conférence internationale qui a regroupé
non moins de 300 faiseurs
d’opinion et personnalités
prestigieuses de très haut
rang du monde politique,
diplomatique, économique,
académique et de la presse.
Sous l’impulsion de M. Riad
Tabet, membre de l’IFRI
et proche conseiller de M.
Thierry de Montbrial, la
participation libanaise s’est
distinguée par la présence de
notre ambassadeur à Berlin,
Moustapha Adib, et Mounir
Douaydi, directeur général
de « Solidere », Samir Nasr,
directeur du bureau d’Études
et de consultations économiques (ECE), Sélim Zeeni,
président de la Chambre de
commerce libano-américaine, et Mohammad Sammak,
secrétaire général du Comité national pour le dialogue
islamo-chrétien.
L’impact sur le Liban des
différentes crises qui ébranlent plusieurs pays de la région a pu ainsi être évoqué
et commenté au cours de
plusieurs de ces séances de
travail qui ont jalonné, trois
jours durant, le forum. Le
cas libanais, sous l’angle notamment des rapports sunnito-chiites, était plus particulièrement présent lors de
la neuvième session plénière,
très remarquée, consacrée au
prince Turki al-Fayçal, ancien ambassadeur d’Arabie
saoudite à Washington et
président du Centre du Roi
Fayçal pour la recherche et
les études islamiques.
Le prince Turki n’a pas
caché à cette occasion son
amertume face à l’attitude
de l’Iran et du Hezbollah
à l’égard de l’Arabie saoudite. À une question de
Riad Tabet qui lui demandait si l’antagonisme saoudien à l’égard de l’Iran ne
risquait pas d’engendrer un
vaste conflit sunnito-chiite,
l’émir Turki a déclaré : « Il
faudrait inverser la question. C’est un antagonisme
iranien
envers
l’Arabie
saoudite qui entretient la
tension entre les deux pays.
Le roi Abdallah a proposé à
plusieurs reprises des idées
pour bâtir des relations bilatérales amicales. Il a même
convoqué une conférence
islamique à La Mecque afin
de discuter de la divergence
entre chiites et sunnites.
Le président Ahmadinejad
avait participé à cette conférence et on avait convenu
de créer un centre pour le
dialogue sunnito-chiite. Au
niveau libanais, avez-vous
entendu les derniers propos
tenus par Hassan Nasrallah ? Il s’agit là de l’un des
exemples de ce que Nasrallah dit au sujet de l’Arabie
saoudite. En revoyant tout
ce que Nasrallah a dit de
l’Arabie saoudite depuis
qu’il est le chef du Hezbollah, vous comprendrez alors
qui a une attitude agressive
envers l’autre. Il suffit aussi
d’écouter les discours des
imams chiites en Irak et en
Iran contre l’Arabie saoudite. Il ne faut pas oublier
en outre que c’est l’Iran qui
a des troupes en Syrie, c’est
l’Iran qui a engagé le Hez-
bollah et les milices chiites
irakiennes dans l’invasion de
la Syrie, et c’est l’Iran qui a
fait pression pour obtenir la
nomination de Maliki à la
tête du gouvernement irakien. Cette attitude hégémonique de l’Iran dans la
région est inacceptable. »
Le dossier nucléaire et
l’échange avec Meir
Sheetrit
Le lourd contentieux avec
l’Iran a évidemment amené
le prince Turki à aborder le
dossier du nucléaire iranien.
Il a prôné à cet égard une
dénucléarisation du MoyenOrient, soulignant à ce sujet
que le problème du programme nucléaire iranien
ne se limite pas uniquement
au volet militaire, mais il
se pose aussi en termes de
sécurité, la population de
certaines régions d’Arabie
saoudite étant exposée aux
conséquences de tout accident qui pourrait survenir
dans les installations nucléaires de l’Iran. Le prince
Turki a préconisé sur ce
plan qu’une dénucléarisation du M-O se fasse avec la
garantie des cinq membres
permanents du Conseil de
sécurité qui s’engageraient
à assurer une « ombrelle de
sécurité » pour assurer la
neutralisation des armes de
destruction massive, cette
garantie devant prévoir également des sanctions non
seulement
économiques
mais aussi militaires contre
tout État qui ne se conformerait pas à ce plan.
Le député israélien Meir
Sheetrit, ancien ministre
en charge des Services de
renseignements et ancien
membre du cabinet retreint
de sécurité en Israël, a alors
pris la parole pour appuyer la
proposition du prince Turki,
affirmant au passage, sur un
ton très sérieux, qu’Israël a
contribué à la dénucléarisation de la région... en bombardant les installations nucléaires en Irak et en Syrie (!).
Le prince Turki a répondu
sur un ton très courtois et
serein, loin de toute passion,
en soulignant, avec un brin
de plaisanterie, que suite au
commentaire de M. Sheetrit
sur la contribution d’Israël à
la dénucléarisation du M-O,
il aimerait voir l’aviation israélienne bombarder un jour
les installations nucléaires...
israéliennes. « Débarrassezvous de vos armes nucléaires », a lancé le prince Turki
au député israélien, toujours
sur un ton calme et courtois.
Allant au-delà du dossier
nucléaire, M. Sheetrit a ensuite rendu un hommage
marqué à l’initiative arabe de
paix lancée en 2002 lors du
sommet de Beyrouth, sous
l’impulsion du roi Abdallah,
exprimant le souhait que
l’Arabie saoudite contribue
à l’instauration d’une paix
globale dans la région en
jouant le rôle de catalyseur
d’un rapprochement entre
Israël et la cinquantaine de
pays islamiques, suggérant
aussi dans ce cadre que le
prince Turki se rende à
la Knesseth. Ce à quoi le
prince Turki a répondu en
relevant que lorsque l’initiative arabe de paix avait été
lancée, Israël s’était abstenu
de l’appuyer en dépit du fait
qu’elle incluait une reconnaissance explicite par les
pays arabes de l’existence
d’Israël. Le prince Turki a
relevé dans ce cadre qu’en
1981 déjà, le royaume wahhabite avait lancé le plan
Fahd qui comportait aussi
une reconnaissance de l’État
d’Israël. « Tous les pays arabes avaient alors appuyé ce
plan Fahd, mais il n’y avait
eu aucune réaction de la part
d’Israël », a déploré Turki
al-Fayçal qui a souligné en
outre à l’adresse de M. Sheetrit qu’en ce qui concerne
une visite à la Knesseth, il
faudrait au préalable régler
le problème israélo-palestinien. « Après ce règlement,
on verra », a-t-il déclaré.
Itamar Rabinovich
Cet échange franc mais
courtois s’est poursuivi lorsque M. Itamar Rabinovich,
président de l’Institut d’Israël et professeur émérite à
l’Université de Tel-Aviv, a
succédé au prince Turki à
la tribune, ce qui a donné
lieu à une chaleureuse poignée de main entre les deux
hommes.
M. Rabinovich a tenu,
d’emblée, à rendre hommage
à l’intervention de Turki alFayçal, « tant au niveau de la
forme que du fond », a-t-il
précisé, avant de se lancer
dans un hommage marqué à
la famille royale saoudienne.
Abordant ensuite le problème de la guerre syrienne,
M. Rabinovich a estimé que
le régime n’est plus en mesure de rétablir son autorité
sur tout le pays, de même
que l’opposition n’a pas les
moyens de remporter une
victoire militaire. D’où la
nécessité d’une solution
politique qui devrait être
conclue entre l’opposition
et une partie du pouvoir en
place. Il a relevé à ce propos
que le précédent de l’éviction de Saddam Hussein a
montré qu’il est préférable
de « décapiter un régime
plutôt que de le démembrer
totalement ».
M. Rabinovich s’est par
ailleurs montré très critique
à l’égard de la position du
président Obama concernant
le dossier syrien. « Le secrétaire d’État John Kerry avait
déclaré que Bachar el-Assad
a perdu toute légitimité et
qu’il devait être sanctionné
pour l’utilisation des armes
chimiques, mais peu de
temps plus tard, le président
Obama a changé totalement
la donne », a-t-il souligné
avant de lancer : « Comment dès lors faire confiance
aux dirigeants américains
lorsqu’ils s’engagent à fournir des garanties de sécurité
dans la perspective d’un règlement israélo-palestinien ? »
M. Rabinovich a clôturé
son intervention en rendant
hommage aux efforts soutenus déployés par John Kerry
afin d’aboutir à un accord
entre Israël et les Palestiniens, soulignant toutefois,
non sans une certaine amertume, que Mahmoud Abbas
n’a peut-être pas l’autorité
requise pour amener les Palestiniens à avaliser un accord de paix.
Au terme de cette séance
plénière, M. Rabinovich
s’est dirigé vers le prince
Turki, assis au premier rang,
qu’il a chaleureusement salué, échangeant avec lui
quelques propos de courtoisie.
Les requins pêchés à Tyr pourraient En commissions
appartenir à une espèce menacée
parlementaires
Neuf requins d’une cinquantaine de kilos chacun
ont été pêchés dimanche au
large de Tyr, au Liban-Sud,
rapporte l’Agence nationale
d’information (ANI).
Les requins auraient été
désorientés par la tempête
de neige Alexa qui a frappé
la région du Moyen-Orient
la semaine dernière, explique Maged Bawab, l’un des
deux pêcheurs à l’origine de
cette découverte.
Des spécialistes se penchent actuellement sur la
photo des requins pêchés
pour tenter de déterminer
l’espèce exacte des requins
et voir si elle figure parmi
les espèces menacées mondialement. En effet, selon
l’Union internationale de
conservation de la nature
(UICN), un tiers des espèces de requins sont menacés
de disparition (surpêche,
prise accessoire, élimination
gratuite, etc). Cinq espèces
seulement sont dangereuses
pour l’homme.
De plus, est-il vrai que les
requins pourraient avoir été
désorientés par la tempête,
comme le croient les pêcheurs, dont celui cité par
l’ANI ? Il faut savoir que
les requins ont un odorat
très développé qui leur sert
non seulement à repérer
leur proie mais qui facilite
aussi leur orientation dans
l’eau.
Enfin, est-il permis de
pêcher un si grand nombre
de ces poissons qui commencent à se faire rares ?
En tout cas, le spectacle
de ces requins ensanglantés fait écho aux photos de
centaines d’oiseaux exhibés
par des chasseurs sans scrupules sur le capot de leurs
voitures... Ni vu ni connu.
La sous-commission chargée d’examiner l’amendement de la
loi sur la pollution de l’air résultant du trafic, réunie sous la
présidence du député Mohammad Kabbani.
– Le projet de loi sur le traitement des déchets ménagers a
été examiné hier par une souscommission
parlementaire
découlant des commissions
mixtes, lors d’une session qui
s’est déroulée hier en matinée,
présidée par le député Akram
Chehayeb et en présence des
députés Simon Abiramia et
Michel Moussa. Le projet de
loi porte le numéro 8003 et
entend ouvrir la voie à une
gestion complète des déchets
solides dans le pays. Son adoption est supposée permettre au
Liban de passer à une étape
au cours de laquelle il pourra
envisager un plan efficace pour
régler le problème des déchets.
Hier dans son communiqué,
la sous-commission a affirmé
avoir « examiné la plus grande
partie du projet de loi ». Une
session prochaine devrait permettre de terminer l’examen
du texte.
Neuf requins exhibés par des pêcheurs à Tyr.
Photo Ismaïl Sabrawi
– L’utilisation des voitures
hybrides (essence et électricité)
a été la principale recommandation hier de la sous-commission parlementaire char-
gée d’étudier l’amendement
de la loi 341 sur la pollution
de l’air résultant du secteur du
trafic. Un projet de loi a été
proposé, rappelons-le, par le
ministère de l’Énergie, pour
varier les choix de carburants,
afin de réintroduire « le mazout vert » et d’autoriser le gaz
naturel pour les voitures. Le
député Mohammad Kabbani
a souligné hier que la possibilité de développer l’utilisation
des voitures électriques était
en cours d’examen. Concernant le gaz naturel, il a évoqué
une tendance « à l’autoriser
pour les grands bus de transport public seulement, afin de
ne pas généraliser la création
de stations sur tout le territoire ». Enfin, pour ce qui est
du mazout, il a rappelé qu’il
est autorisé actuellement pour
les grands bus et les poids
lourds, et que l’utilisation
d’un mauvais carburant est
une cause supplémentaire de
pollution. « Comment, en ces
circonstances, ouvrir la voie à
son utilisation pour tous les
genres de véhicules ? » s’est-il
demandé.
Droits de la femme Les épouses cosigneront les
demandes de passeport de leurs enfants mineurs
dès janvier prochain.
Anne-Marie EL-HAGE
Une timide étape est franchie
dans la reconnaissance aux
mères libanaises de leurs droits
sur leurs enfants et notamment dans le partage de l’autorité parentale : dès le 2 janvier
2014, leur signature sera obligatoire aux côtés de celle du
père pour toute demande de
passeport pour leurs enfants
mineurs de moins de 18 ans,
effectuée auprès du moukhtar.
Même chose pour l’autorisation de voyage, sur laquelle les
signatures des deux parents
revêtiront la même importance. Jusque-là, la signature des
deux conjoints n’était nécessaire que pour les enfants de
moins de 7 ans. Dès l’âge de 7
ans, seule la signature du père
de l’enfant était requise pour
une demande de passeport.
Ces nouvelles instructions
ont été adoptées et publiées
sur le site Web de la Sûreté
générale, sur base d’une requête présentée par l’Institute
of Progressive Women, une
association féminine proche
du PSP.
« Une requête qui a récolté
2 900 signatures », affirme la
présidente de l’association,
Wafa’ Abed, contactée par
L’Orient-Le Jour. « Cette mesure est le fruit d’un lobbying
de 18 mois auprès de la Sûreté
générale », indique-t-elle, saluant l’initiative. L’association
avait présenté à la SG une
étude complète sur la problématique liée au droit des
femmes à voyager avec leurs
enfants mineurs, réalisée par
l’avocat Paul Morcos. La militante exprime toutefois un
regret : « Nous aurions voulu
consacrer l’égalité totale entre
les droits de l’homme et de la
femme. Cette mesure n’est
qu’une étape. »
Cette initiative constitue-telle une réelle avancée ? « C’est
un pas positif qui consacre
au moins le droit de veto de
la mère de famille libanaise,
assure l’avocat Roland Tawk,
fervent défenseur des droits de
l’homme. Mais c’est un droit
qui demeure incomplet car il
ne met pas l’homme et la femme sur un pied d’égalité sur le
plan de l’autorité parentale »,
explique-t-il. L’idéal, selon
l’avocat, serait que chacun des
deux conjoints, l’homme ou
la femme, puisse signer tout
seul. Et en cas de conflit, la
justice trancherait.
Me Tawk fait toutefois part
de sa réserve, liée au manque
de clarté des instructions de la
SG, en cas de décès d’un des
deux conjoints, de divorce ou
d’abandon de domicile. « Que
se passe-t-il si le père décède ?
La mère sera-t-elle le tuteur
légal de ses enfants ? Sinon, sa
signature est-elle aussi obligatoire ? Rien ne l’indique dans
l’article 22 du site Web, qui
traite pêle-mêle les décès et
conflits », constate-t-il. Mais
Wafa’ Abed tient à préciser ce
point : « Si son mari décède,
la nouvelle décision de la SG
exige qu’une mère de famille
doit avoir sa signature sur une
demande de passeport. Elle
peut aussi demander au tribunal d’être la tutrice de ses
enfants. »
Quelques améliorations au
texte seraient les bienvenues,
vu les interrogations qu’il
suscite. Sans mentionner que
pour certains, cette initiative
n’est qu’une mesure destinée
à « compliquer la vie des couples qui vivent en bonne harmonie » et à « engendrer des
dépenses supplémentaires ».
« Il faut accorder le droit à
égalité au père et à la mère,
autrement dit exiger la signature de l’un et/ou de l’autre,
martèle un autre défenseur
des droits de l’homme, qui a
requis l’anonymat. La signature conjointe, elle, ne serait
requise qu’en cas de conflits
au sein du couple. » La mesure n’a pas encore été mise en
application qu’elle suscite déjà
de fortes réactions. Il reste à
espérer qu’elle permettra de
donner un nouveau souffle au
dossier du droit des femmes
libanaises. Affaire à suivre...
http ://www.general-secu
rity.gov.lb/Leb_passports/
new_pass.aspx
Réfugiés syriens : Mikati demande
près de 2 milliards de dollars à la
communauté internationale
Vue d’ensemble du hall du Grand Sérail, où s’est tenue la cérémonie de lancement du 6e rapport
sur le plan gouvernemental visant à faire face à la crise engendrée par l’afflux de réfugiés syriens.
A l’heure où le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU
(HCR) indiquait hier que 20 %
des habitants du Liban sont des
réfugiés ayant fui la Syrie, le Premier ministre démissionnaire
Nagib Mikati a parrainé hier le
lancement du sixième rapport sur
le plan gouvernemental visant à
faire face à la crise engendrée par
l’afflux de réfugiés syriens.
S’exprimant devant les représentants des États donateurs au
Grand Sérail, il a estimé à près
de deux milliards de dollars les
besoins du Liban pour faire face
au poids des réfugiés syriens
sur son sol. « Après l’évaluation
de l’impact socio-économique
du conflit syrien sur le Liban,
effectuée en collaboration avec
la Banque mondiale et l’ONU,
et après la mise au point d’une
feuille de route sur les actions
prioritaires pour le maintien
de la sécurité, nous avons élaboré une liste de projets visant
à limiter les répercussions de la
crise syrienne sur notre pays »,
a expliqué le Premier ministre
Mikati.
« Les efforts coordonnés entre
les ministères, les associations
locales et les organisations internationales nous ont permis de
rédiger un plan sur la base d’une
approche unifiée de la gestion
de la crise syrienne, contenue
dans le sixième rapport », a-t-il
précisé. Remerciant chaleureusement les États donateurs « qui
ont assuré plus de 840 millions
de dollars US, c’est-à-dire près
de 69 % des aides requises par le
cinquième rapport », il a sollicité
une nouvelle fois l’aide de leurs
représentants. « L’assistance humanitaire urgente, détaillée dans
le sixième rapport, nécessite une
aide supplémentaire de près d’un
milliard et 850 millions de dollars », a-t-il déclaré.
Ce montant devrait couvrir
les besoins des réfugiés syriens
au Liban, ceux des réfugiés palestiniens ayant fui la Syrie, ceux
des Libanais résidant en Syrie et
qui ont été contraints de quitter
le pays, ainsi que ceux des régions libanaises qui accueillent
les réfugiés.
Il a appelé dans ce cadre la
communauté internationale à
« empêcher l’échec du modèle
humanitaire adopté par le Liban dans sa gestion du dossier
des réfugiés syriens ». « Cet
échec tuerait l’humanité dans
ce monde », a-t-il déploré, en
s’adressant au coordonnateur
spécial des Nations unies pour
le Liban, Derek Plumbly ; la
chef de la délégation de l’Union
européenne, l’ambassadrice Angelina Eichhorst ; le représentant
permanent du PNUD au Liban,
Robert Watkins ; l’adjoint de la
représentante du Haut-Commissariat pour les Réfugiés,
Jean-Paul Cavalieri ; ainsi que
l’ambassadeur des États-Unis
David Hale. Ce dernier a réaffirmé, dans un communiqué
distribué lors de la conférence,
l’engagement continu de son
pays, « dont la contribution est
la plus grande », pour aider le
Liban à faire face à cette crise
humanitaire.
Le Premier ministre Mikati
n’a pas manqué de rappeler enfin que si « le Liban a choisi de
se distancier du conflit syrien,
c’est uniquement d’un point de
vue politique, et non humanitaire ».
Nagib Mikati, entouré par (de gauche à droite) : les diplomates Robert Watkins et Derek Plumbly, le
responsable au sein du HCR, Jean-Paul Cavalieri, et l’ambassadrice Angelina Eichhorst.
Photos Dalati et Nohra
Liban
mardi 17 décembre 2013
Un repas chaud pour fêter Noël
dignement avec Rifaq el-Darb
5
Associations Comme chaque année, l’association Rifaq el-Darb organise un déjeuner
de Noël le 28 décembre pour apporter un peu de chaleur en cette période de fêtes à
des personnes âgées et démunies.
Catherine-Léa OTAYEK
Le pas lourd, un groupe de
seniors avancent l’un après
l’autre vers le grand portail de
l’église Saint-Joseph. Leurs
visages, sur lesquels le temps
a creusé son passage, laisse
transparaître des existences
chargées d’émotions, de rires,
de chagrins, de passions et de
peines.
Souvent, ces gens n’ont besoin que d’un peu de compagnie, d’une âme généreuse qui
serait prête à passer un peu
de temps à leurs côtés. C’est
essentiellement pour les aider
à fuir leur solitude que l’association Rifaq el-Darb prend
soin, depuis une vingtaine
d’années, des personnes du
troisième âge.
Comme chaque dernier
samedi du mois, ils sont plus
de soixante à se rassembler
dans l’ancien bâtiment de
l’Université
Saint-Joseph.
Après une petite prière, ils se
réunissent autour d’un repas
chaud et convivial, souvent
leur seul vrai repas du mois.
Certains viennent seuls,
d’autres viennent entre amis,
d’autres encore sont accompagnés de tous les membres
de la famille.
Grâce à des amies, Jeannette a découvert l’association
il y a quelques mois. Le regard
triste, dans un arabe hésitant,
elle explique : « Quand j’ai assez d’argent, je viens en voiture, sinon je dois venir à pied
de Bourj Hammoud. » « C’est
le prix à payer pour bien manger », lâche-t-elle.
Il y a quatre ans pourtant,
Jeannette vivait bien. Elle travaillait dans un restaurant à
quelques minutes de chez elle,
mais celui-ci a changé d’emplacement et depuis, elle peine à retrouver un emploi. Elle
a du mal à retenir les larmes
qui lui perlent aux paupières
lorsqu’elle parle de son fils.
« Cela fait trente ans qu’il est
malade, et moi je n’ai personne pour m’aider à subvenir à
mes besoins ! Je viens ici pour
manger et parfois, quand il y a
De jeunes bénévoles servant des plats chauds, en l’occurrence de la moghrabiyé, à
des personnes âgées.
des restes, j’en apporte à mon
fils », poursuit-elle d’une voix
qui chavire.
Des causes identiques
Ce même discours est malheureusement récurrent chez
les têtes blanches que Rifaq
el-Darb aide. Le chômage,
une retraite mal rémunérée et
difficile, ou encore l’incapacité
de leurs proches à les soutenir :
l’histoire se répète et les principales causes de leur détresse
sont identiques.
C’est pour compenser ces
manques que les jeunes bénévoles de Rifaq el-Darb
interviennent auprès des personnes âgées. Karen Kassis,
17 ans, est venue assister les
têtes banches dans le cadre
d’une activité des jeunes en
marche du groupe NotreDame de Jamhour. « C’est la
première fois que je participe
à un repas de Rifaq el-Darb.
C’est une expérience très bénéfique pour nous et pour les
personnes âgées. Elle nous
a appris à penser aux autres.
C’est surprenant de voir qu’il
y a des gens qui habitent si
près de nous et qui vivent si
différemment ! », commente-t-elle. « On a tendance à
oublier ces personnes sous
prétexte qu’elles sont âgées »,
ajoute Sarah Saroufim, une
des camarades de Karen. « On
dit qu’en vieillissant, les gens
redeviennent des enfants, et
Les volontaires s’occupent régulièrement du bien-être de leurs convives.
Opinion
L’Orient des mythes destructeurs
Suite aux premiers enthousiasmes générés par ce qui
fut communément appelé « le
printemps arabe », une morosité générale s’est vite propagée au Moyen-Orient. Avec la
mort des idéologies et l’échec
des projets nationaux et régionaux, les anciens démons
de la haine confessionnelle et
religieuse ont refait surface.
La guerre civile qui fait ravage de la Libye jusqu’à l’Irak
agit de sorte que le monde
arabe fait figure d’homme
malade de la modernité. Face
aux mutations que connaissent d’autres parties du globe,
de l’Inde jusqu’au Brésil, ce
même monde arabe paraît à
l’écart des pays émergents,
comme mis en quarantaine.
L’Orient est en fait prisonnier de ses mythes destructeurs. Grete de Francesco,
dans son ouvrage intitulé Le
pouvoir du charlatan, souligne
que l’homme est en général
prédisposé à prêter l’oreille au
merveilleux, surtout dans les
périodes de l’histoire où les
certitudes de la vie paraissent
ébranlées, et où les valeurs
économiques ou spirituelles
prises jusque-là pour sûres
et acquises ne peuvent plus
servir d’appui. Ainsi s’est décuplé le nombre des victimes
des charlatans, « des victimes
suicidaires », pour reprendre
l’expression d’un Anglais du
XVII siècle.
En effet, le monde arabe
est actuellement ravagé par
les sectes. Sectes que tous et
chacun connaissent de nom.
Cependant, ce terme a pris
une dimension polémique
et désigne de nos jours un
groupe ou une organisation,
le plus souvent à connotation
religieuse, dont les croyances
ou le comportement sont jugés obscurs ou malveillants
par le reste de la société. Généralement, les responsables
de ces groupes sont accusés,
d’une part, de brimer les libertés individuelles au sein du
groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples, afin
de s’approprier leurs biens et
de les maintenir sous contrôle, et, d’autre part, d’être une
menace pour l’ordre social.
Or, pour créer une secte, il
est essentiel d’attirer l’attention par des mots vagues et
trompeurs. Il faut, d’une part,
porter la promesse de quelque chose de grand, de nature
à révolutionner la vie de chacun, et, de l’autre, maintenir
un flou total. Il faut ensuite
créer un ennemi : la dynamique du « nous contre eux ». Si
l’ennemi n’existe pas, les sectes vont en inventer un. Les
sectes ont besoin d’une cause
à défendre et des infidèles à
exterminer. C’est le cas des
salafistes contre les chafiites,
des sunnites contre les chiites, des musulmans contre
les chrétiens et les juifs. Or,
selon Nietzsche, pour fonder
une religion (voire une secte),
il faut savoir reconnaître à
coup sûr un type précis de
gens médiocres et leur révéler
que l’on est de même nature.
Les gourous du nationalisme
arabe, Nasser et consorts,
ainsi que ceux de l’islam radical, Ben Laden et consorts,
réussirent à envoûter les masses arabes. D’après Machiavel, les hommes sont si aveugles, si entraînés par le besoin
du moment qu’un trompeur
trouve toujours quelqu’un
qui se laisse tromper. Ces
gourous agissent comme une
sorte d’aimant sur les masses.
Ils acquièrent un grand pouvoir en offrant simplement
la possibilité aux hommes et
aux femmes de croire ce qu’ils
voulaient croire de toute façon. Les crédules ne peuvent
pas garder leurs distances ;
ils s’agglomèrent autour du
thaumaturge, entrent dans
son aura et s’abandonnent
à l’illusion avec une lourde
solennité, comme du bétail.
(Grete de Francesco)
Derrière La Confession
d’un fou (Bleu autour, 2001)
de Leïla Sebbar, ouvrage de
ton tolstoïen divisé en 122
versets de longueur inégale
et se présentant comme un
journal personnel confidentiel, se dessinent à la fois le
« printemps arabe » et le portrait vague d’une barbarie qui
pourrait exister n’importe
où mais qui se situe ici, de
toute évidence, en Méditerranée arabe ou musulmane.
La voix du héros narrateur
Cycle de vie d’un crime
Ces assassinats politiques
avec leurs dommages collatéraux qui se sont égrenés
depuis 2004, sans oublier
les précédents, sont-ils tous
si parfaits pour que les données d’enquête préliminaire,
restées confidentielles pour
les besoins de ladite enquête
(même rengaine), et donnant
matière à des fuites aux médias qui en font des rumeurs
destinées à défouler et à fourvoyer l’opinion publique, demeurent finalement secrètes
et sans suite, confinées dans
les placards des enquêteurs et
des procureurs, et refoulées
dans notre inconscient collectif... puis inconscience ?
Étant donné que les assassins ne m’auraient pas épargné si j’avais eu la malchance
(que d’autres ont eue) de me
trouver au mauvais endroit au
mauvais moment, j’estime être
en droit, en tant que victime
potentielle, de savoir ce qu’il
est advenu de ces enquêtes
(toujours) préliminaires et à
quoi elles ont abouti. Qu’elles
aient abouti à un cul-de-sac,
à une brèche, à un canal, à un
caniveau, à un passage secret,
à une chasse gardée, à un périmètre sécurisé ou à une quadrature du cercle, les autorités
sécuritaires et judiciaires sont
tenues, ne serait-ce qu’éthiquement, d’informer une
opinion publique matériellement, psychologiquement et
physiquement endommagée,
surtout si chaque opinion privée de l’opinion publique est
une cible potentielle pour les
assassins actuels. Il convient de
rendre publics les résultats officiels de l’enquête, quels qu’ils
soient, après avoir consommé
les précautions de confidentialité « pour les besoins de l’enquête »... qui s’éternise. Je ne
sais pas s’il existe (ou devrait
exister) une loi qui oblige la publication du rapport officiel de
l’enquête après épuisement de
celle-ci et son hibernation au
placard, afin de rendre compte
des résultats des investigations
(qui n’a pas de nom) est celle
d’un homme jeune qui joue le
rôle de « justicier » et ne tue
qu’à l’arme blanche (couteau
ou rasoir). S’il n’était pas du
bon côté (qui est celui de la
révolte contre des chefs corrompus et meurtriers), il
pourrait être considéré comme un terroriste. Récit circulaire, récit spiralé, mais aussi
récit posthume puisque les
trois dernières phrases (voix
du héros) sont : « Je suis loin.
Je vis outre-tombe. D’autres
viendront. » Ça va sans dire
qu’il s’agit d’une grande impasse. Or, selon les rapports
de développement humain
arabe des Nations unies, trois
cents millions d’Arabes traduisent par an sept fois moins
de livres que dix millions de
Grecs. D’après un rapport de
l’Unesco de 2008, soixantedix millions d’Arabes de plus
de quinze ans d’âge seraient
analphabètes. Tandis qu’en
1970, il n’existait que cinquante millions d’analphabètes, ils sont soixante et un
million en 1990, et en 1995
soixante-cinq millions. Près
de 40 % de la population des
pays arabes, soit cent quarante
millions de personnes, vit en
dessous du seuil international
(fixé à deux dollars par jour)
de pauvreté. Il n’y a pas eu de
réduction des taux de pauvreté au cours des vingt dernières années. Les données
recueillies auprès de l’Organisation arabe du travail
Les têtes blanches réunies pour le repas.
c’est vrai ! On a l’impression
qu’ils ont tout le temps besoin
que quelqu’un reste à leurs
cotés », ajoute-t-elle. Parce
que, en vieillissant, la solitude
pèse sans doute autant que
l’absence de moyens, surtout
en période de fêtes. Ces repas sont pour tout le groupe
dont s’occupe Rifaq-el Darb
l’occasion d’une évasion salutaire lors d’une journée, d’une
récréation, de retrouvailles,
et d’échange d’histoires et de
souvenirs. Une occasion qu’ils
sont nombreux à attendre avec
impatience.
Le 28 décembre, d’autres
jeunes seront présents toute
la journée afin d’égayer la
Noël de neuf cents personnes
âgées. Un repas au restaurant
Casino Assaf à Kattine, dans
le Kesrouan, est prévu. Une
prière, une distribution de
cadeaux, qui est un must, et
une animation assurée par le
chanteur professionnel Doumit Khoury seront aussi au
programme.
« Nous avons des sponsors
et une chaîne d’amis qui financent une partie de nos
activités, mais nos revenus
principaux viennent des calendriers que nous vendons à
25 000 LL », précise Joe Taoutel, président de l’association.
Les activités de
l’association
Comme le précise le frère
Aoun, « l’association ne nourrit pas uniquement les têtes
blanches physiquement, mais
elle s’occupe d’eux psychologiquement aussi et prend soin
de nourrir également leurs
âmes ». Au moins une fois par
mois, les bénévoles rendent visite aux personnes âgées pour
éviter qu’elles se sentent seules
et pour contribuer de la sorte
à leur assurer un bien-être et
un environnement sain.
Nohad est handicapé. Il sort
rarement et ne participe donc
pas aux repas que Rifaq elDarb organise. Dès qu’elle le
peut, Aziza passe le voir dans
son appartement à Sodeco, un
trois-pièces avec pour seuls
meubles un lit, une commode,
un petit écran, un frigo et quelques chaises en plastique. Elle
lui apporte des plats qu’elle
cuisine elle-même et lui tient
compagnie pendant quelques
heures. Il a le pied enflé posé
sur la semelle d’un vieux soulier déchiré, les cheveux en
bataille et la barbe mal entretenue. Depuis plusieurs années déjà, Nohad habite seul.
« J’ai pourtant été riche et bien
entouré autrefois, avant d’être
licencié du ministère du Tourisme à cause de mon handicap », indique-t-il en sortant
quatre chéquiers vides qu’il
garde avec soin dans un tiroir.
Ses proches avec qui il a vécu
vingt-sept ans, finançant leurs
études et leurs loisirs, l’ont
délaissé. « J’ai perdu espoir. Je
suis fatigué. », murmure-t-il,
abattu.
Ils sont des milliers à vivre
dans des situations semblables à celle de Nohad. Petit
à petit, les bénévoles de Rifaq el- Darb comblent leur
solitude et prennent la place
de leurs familles. À part les
retrouvailles mensuelles, les
visites à domicile et les repas
de gala, l’association organise
entre autres des colonies de
vacances, des excursions et
des pèlerinages adressés aux
personnes du troisième âge.
De quoi leur permettre autant
que possible de mener une vie
normale et d’échapper brièvement à la solitude.
Les lecteurs ont voix au chapitre
Roquettes et défense
(OAT) font état d’un taux de
chômage moyen (majoré à la
baisse) dans les pays arabes en
2005 d’environ 14,4 % contre
6,3 % pour l’ensemble du
monde. Cependant, ce taux
varie largement d’un pays à
un autre. Il est compris entre
un maximum de près de 46 %
en Algérie et un minimum de
6,3 % dans les Émirats arabes unis. À l’exception des
Émirats, les autres nations
arabes à revenu élevé ont un
taux de chômage des jeunes à deux chiffres. D’après
des estimations des Nations
unies, la population des pays
arabes s’élèvera à près de 385
millions de personnes d’ici
à 2015 (contre environ 330
millions en 2007). Compte
tenu du dynamisme démographique, l’enjeu est colossal : il faudrait créer pas
moins de cinquante et un
millions d’emplois nouveaux
au cours des dix prochaines
années simplement pour empêcher la situation d’empirer... Or, ce sont ces mêmes
mythes pseudo-fondateurs
des sociétés arabes, ces sectes
qui prolifèrent par dizaines,
ces tyrans qui monopolisent
les richesses nationales, ces
gourous qui envoûtent des
masses analphabètes et pauvres qui font que le monde
arabe risque de louper le wagon du XXIe siècle comme ce
fut déjà le cas au XXe.
Peter GERMANOS
Il est bon de retourner un
demi-siècle en arrière. En
1960, l’ambitieux Liban
voulait lui aussi conquérir
l’espace, défiant ainsi l’URSS
et les USA. Tout commence
donc avec la passion de M.
Manougian, un physicien
inspiré probablement par
Jules Verne, qui développa,
avec vingt-cinq étudiants du
Haigazian College, la Société
de la roquette. Disposant
au début de peu de moyens,
sacrifiant son salaire, il réussira
avec l’aide de sa femme à
mettre au point la première
roquette pouvant atteindre
une altitude de mille mètres
; puis deux mille mètres
avec la suivante. Ce qui
attira l’attention d’un jeune
officier, le lieutenant Youssef
Wehbé, responsable des armes
balistiques à l’époque. Les
équipements nécessaires ne
tardèrent pas à être assurés
par la France et les USA. M.
Manougian sera reçu par le
président Chéhab en 1963
avant de faire breveter son
invention et d’élever ainsi le
pays du Cèdre à la hauteur
des grands. La poste émettra
en édition limitée des timbres
à l’effigie de la fusée. Mais
comme la politique dans notre
pays détruit tout, et avant
la guerre de 1967, les USA
empêchèrent notre jeune
inventeur de poursuivre son
projet. La Grande-Bretagne,
en constatant qu’une de
ces roquettes était tombée
aux frontières maritimes de
Chypre, combattit le projet.
Lors de la guerre de 1975,
tous les papiers et documents
furent dispersés.
Antoine SABBAGHA
à l’opinion publique, à l’instar
du droit à l’information des
victimes (vivantes) et leurs
proches.
Or les enquêtes sur les assassinats et tentatives d’assassinat,
et sur les attentats et incidents
en général, suivent la même
courbe de cycle de vie d’un
produit commercial : « lancement » médiatique, « croissance » verbale, escalade, récriminations et condamnations
crescendo, recherche tonitruante de vérité, poursuite véhémente en justice, enquête en
cours, confidentialité pour les
besoins de l’enquête, filtrations
aux médias, rumeurs (fondées
ou infondées), déclarations
« Cette année, notre objectif
est de vendre au moins mille
calendriers. Il y a quelques
années, l’association avait les
moyens d’organiser deux repas par mois, aujourd’hui, par
manque de financement, on
n’en offre plus qu’un seul »,
explique-t-il.
decrescendo puis « maturité »
sous forme de palier à durée
variable, selon l’importance
du « produit », puis « déclin »...
avec rien en main.
Il faut dire que le « Collège
invisible » compte justement
sur l’infaillibilité de cette courbe et l’effet érosif du temps
sur la mémoire collective. Il
compte aussi sur le manque de
suivi des médias qui subissent
également l’inexorable loi de
cette courbe... à moins qu’ils
ne courbent sous quelque
pression visible ou invisible
pour nous rendre aveugles par
leur black-out systématique.
Ronald BARAKAT
À nos lecteurs
Nos lecteurs sont priés de tenir compte d’un double impératif : les articles adressés au journal ne devraient pas dépasser 4 000/5 000 signes et respecter les règles de la déontologie.
De plus, les courriers publiés n’engagent que leurs auteurs et en aucun cas le journal.
Le lac Mandela
Étonnant : le lac Victoria, en
Afrique orientale, le deuxième
plus grand lac d’eau douce
du monde, « découvert »
et dénommé ainsi par le
Britannique John Hanning
Speke en 1858 en l’honneur
de la reine Victoria, n’a pas
encore officiellement recouvré
son ancien nom « Nyanza »
(qui signifie la « grande masse
d’eau » ) ou été rebaptisé.
Pourquoi ne pas revenir aux
sources et le rebaptiser du
nom d’une figure de proue
africaine du XXe siècle,
Nelson Mandela, qui vient de
rendre l’âme ?
Il en va de même des
spectaculaires chutes
Victoria, en Afrique australe,
« découvertes » et dénommées
par le Britannique David
Livingstone en 1855,
qu’enserrent la Zambie et le
Zimbabwe, à mi-chemin entre
les villes de... Livingstone
et... Victoria Falls. Avant
cette « découverte », déjà, les
Nguni les avaient dénommées
« Mosi-oa-Tunya » (qui
signifie la « fumée qui tonne »
).
La dénomination actuelle de
plusieurs grands sites naturels
africains, connus à travers
le monde, apparaît comme
une noire empreinte du
colonialisme, mais délébile.
Plusieurs pays d’Afrique ayant
déjà modifié leurs noms pour
affirmer leur indépendance et
célébrer leur histoire, pourquoi
n’en irait-il pas de même
des sites les plus prestigieux
qui, avant la venue des
colonisateurs et des « grands
découvreurs », étaient « pure
laine » africains ? Les cinq
pays en question en auraient le
pouvoir.
Sylvio Le BLANC
Montréal (Québec)
Alexa, ou la prévoyance
Exagérée, la peur de la
tempête Alexa ? La polémique
suscitée par les précautions
prises par les autorités a fait
couler beaucoup d’encre et
suscité maintes discussions.
Mais l’image lors du journal
télévisé d’un pied d’enfant
nu bleui de froid, dépassant
une boule blottie contre le
cœur de sa mère au seuil d’un
campement de fortune, reste
d’une poignante actualité. Et
c’est là toute la tragédie.
Qu’a-t-on prévu pour les
milliers de personnes dans
des conditions précaires,
y compris les sans-abri de
nationalité libanaise, pour
un hiver qui s’annonce rude
? La question s’adresse non
seulement aux autorités,
mais surtout aux multiples
organisations locales et
internationales censées avoir
levé des fonds à cet effet.
Peut-on laisser mourir de
froid ces enfants et ces vieux ?
Dolly TALHAMÉ
Sexy Alexa
Mois de décembre typique
sauf que... Panique en
république bananière. Il faisait
10 degrés à Beyrouth. Une
pseudo-tempête répondant au
doux nom d’Alexa est arrivée
à grands pas. Il faut dire que
son nom tellement sexy a fait
frémir tous les bien-pensants
du gouvernement soucieux
de préserver la bonne morale
de la plèbe. Résultat : les
ministères de l’inculture, de
l’incompétence publique et
de l’immobilité publique
décident à l’unisson et d’une
même voix de fermer les
écoles. Il y a danger pour nos
petites têtes. Rare entente
nationale lorsqu’il s’agit du
nivellement par le bas. Il faut
dire que durant quinze ans,
ils ont appris à l’école que
les chandails tricotés par les
tétas centenaires devant la
cheminée, telles que décrites
dans les livres d’arabe au
chapitre hiver, ne suffiront pas
à réchauffer nos morveux par
des températures polaires. Il y
avait risque de s’enrhumer. Ça
plombera le budget médical
de la CNSS. Ce n’est pas
sans rappeler que lors de la
dernière éclipse solaire il y a
quelques années, le ministère
de l’insalubrité publique
a recommandé aux bons
citoyens de s’enterrer dans
les abris, Moyen Âge oblige.
De toute façon, l’éducation
représente un danger majeur
car elle pousse les nouvelles
générations à réfléchir.
Dangereux, ça...
Alexa ne fut finalement qu’un
bref crachin. Il est vrai que les
crachins « y a pas bon » pour
les bananes, unique richesse
nationale. Bref, le monde
avance, nous on recule à
grands pas, mais nos moutards
sont contents. Ils ont raté
quelques cours d’arabe. C’est
l’important et certainement
un avantage ces jours-ci, vu le
niveau.
Jo HADDAD
Quatre bougies pour le
Liban
A- La bougie de la paix :
cette paix tant recherchée,
tant désirée et si souvent
malmenée... Les vents de la
violence ont eu raison d’elle
et elle s’est éteinte.
B-La bougie de la foi :
la foi en un Liban fort et
uni par sa fidélité au pacte
national établi par les héros
de l’indépendance. Là aussi,
hélas, des souffles maléfiques
ont éteint cette belle bougie.
C- La bougie de l’amour :
l’amour pour cette patrie
unique dans le monde par
sa formule de coexistence
communautaire. Des
courants extérieurs ont
disloqué cette formule et
éteint cette bougie.
D- La bougie de l’espérance :
plus de larmes de colère et de
désespoir, car il nous reste la
bougie de l’espérance que rien
ne peut atteindre, ni éteindre.
Avec l’espérance, nous ferons
renaître la flamme de la paix,
de la foi, de l’amour.
L’espérance fait renaître...
comme Noël chaque année.
Christian MATHIEU
6
Culture
mardi 17 décembre 2013
Félicitations aux Muhr
Les musiques sans frontières d’Élie
Maalouf et de Gilbert Yammine
Le Festival du film international de Dubaï a été clôturé ce week end. Au programme,
Musique C’est dans le cadre de la programmation
une cérémonie de remise des prix, la projection le lendemain du film « American
toujours originale et éclectique de l’Institut du
Hustle », grand nominé aux Golden Globes avec un tapis rouge rutilant. Une dixième
monde arabe à Paris qu’Élie Maalouf au piano et
édition réussie qui témoigne des énormes progrès du cinéma arabe.
au bouzouk, et Gilbert Yammine au qanoun ont
Colette KHALAF
offert, à un public totalement charmé, un concert
La cérémonie a eu lieu vendredi dernier en présence de
cheikh Mansour ben Mohamhaut en couleurs orientales.
mad ben Rached al-Maktoum
et devant un parterre d’acteurs,
d’actrices, de réalisateurs et
réalisatrices, ainsi que des médias du monde arabe et international. À cette occasion, le
président du festival, Abdel
Hamid Joumaa, s’est dit ravi
de cette édition qui marque le
dixième anniversaire de cette
grande manifestation cinématographique à Dubaï. « Ces
prix couronnent le travail des
réalisateurs au courant de l’année et c’est grâce à l’équipe de
travail du festival que cette
riche sélection s’est faite. Par
ailleurs, a-t-il poursuivi, le
cinéma arabe est en train de
s’affirmer et de s’imposer,
pour notre grand bonheur, sur
la carte cinématographique
mondiale. »
Une vitrine au monde
Pour sa part, le directeur
artistique, Massoud Amralla
al-Ali, a affirmé que « les cinéastes peuvent être fiers de
leurs efforts car ils sont indépendants de tout circuit et ne
travaillent pas dans le cadre
de Hollywood ou Bollywood.
C’est d’ailleurs pour cette raison que le Festival international du film de Dubaï représente pour eux une visibilité et
une plateforme où ils peuvent
présenter leurs œuvres ».
Place ensuite aux récompenses, nombreuses, puisque
les films de la section arabe,
africo-asiatique et émiratie
ont leurs propres trophées.
C’est donc le film Omar qui a
été récompensé de deux prestigieux Muhr. D’abord celui
du meilleur réalisateur pour
Une remarquable formation musicale qui a fait la joie du public.
Tous en scène pour recevoir les prix au courant de la la cérémonie de clôture du Festival du film international de Dubaï.
Hany Abou Assaad ( Paradise Now) ainsi que le Muhr
du meilleur film attribué au
scénariste Walid Zoueiter
dans la sélection arabe. Le Liban, pour sa part, n’a pas été
en reste des récompenses. Si
Zeina Daccache a reçu le prix
de l’Union nationale des critiques de cinéma ainsi qu’un
certificat d’appréciation pour
Shehrazade Diaries, Ali Sherri,
lui, a reçu le prix du meilleur
réalisateur de court métrage
pour L’Intranquille, alors que
Camille Salameh a reçu un
certificat d’appréciation pour
son rôle dans le court métrage
Troubled Waters. La Fille de
l’usine (Factory Girl) d’Ahmad
Khan a obtenu pour sa part
le prix de la meilleure actrice
pour son interprète principale Yasmine Raes ainsi que le
prix d’appréciation de l’Union
des critiques pour le meilleur
film de fiction. The Lunchbox,
projeté auparavant à Beyrouth dans le cadre du festival
Le président du festival, Abdel Hamid Joumaa, sur le tapis rouge avec le réalisateur David O’Russell
et son équipe de travail.
« Semaine de la critique » au
Métropolis Empire Sofil, a été
aussi récompensé deux fois.
Muhr du meilleur acteur pour
Irrfan Khan et certificat d’appréciation pour le metteur en
scène Ritesh Batra.
Une édition remarquable. À
l’année prochaine donc.
Hommage à Gibran par l’association « Amitiés Neuilly-Liban »
Pour la troisième année consécutive, l’association « Amitiés Neuilly Liban », emmenée
par son président Carlos Faddoul et par la dynamique Alia Atieh, a organisé avec
succès sa soirée culturelle sous le signe de l’hommage à Gibran Khalil Gibran, à
l’occasion du 130e anniversaire de la naissance du grand poète et écrivain libanais.
Une rencontre qui s’est déroulée avec la participation des
écrivains Salah Stétié, Carole
Dagher et Alexandre Najjar,
et sous le patronage de l’ambassade du Liban en France
et de la mairie de Neuilly-surSeine. Dans un amphithéâtre
plein, le député-maire JeanChristophe Fromantin puis le
chargé d’affaires de l’ambassade, Ghady el-Khoury, ont
célébré l’amitié entre la ville de
Neuilly et le Liban, qui s’est
manifestée au cours des dernières années par la plantation
d’un cèdre sur l’une des places
de la ville, ainsi que par les visites de M. Fromantin au Liban et ses rencontres avec les
divers responsables politiques.
Réitérant ses encouragements
à l’association organisatrice de
l’événement, Ghady el-Khoury a souligné combien Gibran
était devenu un symbole du
Liban, comme les cèdres à
l’ombre desquels il est né.
Les écrivains invités ont
ensuite abordé la vie et l’œuvre de Gibran sous l’angle des
influences et des inspirations
qui ont marqué l’auteur du
Prophète. Alexandre Najjar
devait exposer le parcours biographique de Gibran, à travers
les étapes majeures de sa vie,
du Liban à Boston et de Paris
à New York. Carole Dagher,
animant le débat, a mis en
exergue, avec Najjar, la question de l’exil, de l’inspiration
biblique et de l’influence de
la mère et des femmes dans
l’œuvre de Gibran. Quant à
Salah Stétié, il devait évoquer
l’œuvre picturale en véritable
critique d’art et collectionneur
d’œuvres de peintres qu’il a
personnellement fréquentés
et avec lesquels il a collaboré.
Tout en soulignant l’influence
de Léonard de Vinci et celle
de Puvis de Chavannes sur
l’imaginaire du poète libanais,
Stétié a livré une analyse rigoureuse, voire sévère, de la
peinture de ce dernier, insistant sur la prépondérance de
l’œuvre poétique de Gibran et
celle picturale.
Au cours de la soirée a été
projetée aussi la bande annonce d’un film-documentaire sur
Gibran, en cours de réalisation
par le cinéaste et chercheur
Cinéma
Premières visions
★★ The Hobbit (3D) de Peter Jackson, avec Martin Freeman. Second
volet de la trilogie. Pour les amateurs
de ce cinéma fantastique, ils ne seront
pas déçus. CinemaCity et Beirut Souks, Em-
des années plus tard, qu’il est le père
de centaines d’enfants. Planète Abraj/
Agenda
■ Last Vegas de John Turteltaub,
avec Robert De Niro, Michael Douglas
et Morgan Freeman. Quand quatre
copains de longue date partent à Las
Vegas, c’est une occasion pour régler
leurs comptes. CinemaCity (Dora et Beirut
Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy,
Espace, Vox B.C. Center
★ Les
Gamins un film d’Anthony
Marciano, avec Alain Chabat et Max
Boublil. Tout juste fiancé, un jeune
homme devient le complice de son
futur beau-père et tous deux vont
s’amuser comme des gamins. Si
vous n’avez rien d’autre à faire. Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh
Pour connaître les horaires du
circuit Empire, appeler le 1 269.
Planète Abraj
01/292 192
PLANÈTE St-Élie
04/406 706
Grand Cinemas
01/209 109
ABC Achrafieh
Grand Cinemas
04/444 650
ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143
Grand Las Salinas 06/540 970
Grand Saïda Mall 07/723 026
CinemaCity
01/899 993
Métropolis Cinéma01/204 080
KASLIK
09/912 503
Vox B.C. Center
01/285 582
À voir absolument À voir
À voir à la rigueur
Ne pas se déranger
Pas vu
★★★
★★
★
❍
■
pire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las
Salinas/Saïda Mall, Vox B.C. Center.
En salle
★★ Asfouri film libanais de Fouad
Alaywan, avec Wissam Farès, Yara
Abou Haïdar et Majdi Machmouchi.
Ce film narre l’histoire d’un immeuble,
avant et pendant la guerre. Planète Abraj
■ Bad Grandpa de Jeff Tremaine,
avec Johnny Knoxville et Spike Jonze.
Un vieil homme entreprend un voyage
à travers les États-Unis en compagnie
de son petit-fils. Une épopée. Cinemall
■ Bébé film libanais. Grand Cinemas ABC
Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/
Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli,
CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall
★★ Captain Philips
un film d’aventure réalisé par Paul Greengrass qui
fait référence au capitaine Philips pris
en otage par les Somaliens en 2009.
Empire Première, Vox B.C. Center
★ Diana d’Oliver
Hirschbiegel, avec
Naomi Watts et Naveen Andrews. Ce
biopic s’étale sur seulement deux ans
de la vie de Diana, c’est-à-dire sa
liaison avec le chirurgien pakistanais Hasnat Khan. Grand Cinemas ABC
Achrafieh, CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Empire Première, Cinemall
Delivery man un film de Ken Scott,
avec Vince Vaughn et Chris Pratt. Un
ancien donneur de sperme découvre,
■
City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC
Achrafieh/Dbayeh, Vox B.C. Center, CinemaCity
(Dora et Beirut Souks), Cinemall
Devil’s pass de Renny Harlin, avec
Holly Goss. Un groupe d’étudiants
américains va sur les traces des skieurs
russes qui ont péri dans la montagne
russe en 1959. Un mystère encore
insolvable. Grand Concorde/Saïda Mall
■ Djinn film d’horreur de Tobe
Hooper, avec Razane Jammal et Khalid
Laith. L’action tourne autour d’un enfant mi-humain, mi-djinn. Vox B.C. Center
★★★ Ghadi film libanais d’Amin Dora,
produit par The Talkies et interprété par
Georges Khabbaz. Lorsque dans un
village libanais naît Ghadi, un garçon
pas comme les autres, les esprits
s’échauffent. Doit-on le garder ? Le
chasser ? Comment feront ses parents
pour faire accepter Ghadi. Grand
■
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity
(Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Espace,
Vox B.C. Center, Planète Abraj, Cinemall
★ Habbet
Loulou film libanais avec
Takla Chamoun Farjallah et Lorraine
Kodeih. Planète Abraj, Grand Concorde, Vox
B.C. Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks)
★ Homefront de Gary Fleder, avec
Jason Statham et James Franco.
Lorsqu’un ancien agent de la DEA
apprend que son voisin est un dealer,
il reprend vite les armes. Grand Cinemas
ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/
Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox
B.C. Center, Cinemall
★★ L’apprenti
père Noël et le
flocon magique film d’animation
de Luc Vinciguerra, avec Nathan Si-
Ghady el-Khoury prononçant son mot de bienvenue et, au
second plan, les trois intervenants. Photo Abed Karout
australien d’origine libanaise,
Glen Kalem. Des extraits du
Prophète ont été lus également,
ponctuant les interventions
des participants.
La soirée devait être suivie
par un cocktail et une séance
de signature de la part des
auteurs présents. Comme chaque année, les bénéfices de la
vente des livres ont été versés
au profit d’une œuvre sociale
au Liban ; cette fois-ci, c’est
l’IRAP qui en a bénéficié.
mony et Benoît Allemane. Le nouveau
père Noël est un garçon de 7ans ! Vat-il réussir dans la tâche ? Grand Cinemas
de Marvel. Pour les aficionados des
superhéros, pas mal. Grand Concorde,
ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity, Empire
Galaxy, Espace, Vox B.C. Center (anglais),
Cinemall
★ Little
brother big trouble
film d’animation essentiellement
pour les fêtes et pour jeune public.
Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/
Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et
Beirut Souks), Empire Dunes, Vox B.C. Center,
Cinemall
★ Only
God Forgives de Nicolas
Winding Refn, avec Ryan Gosling et
Kristin Scott Thomas. Après le film
culte Drive, le réalisateur danois retrouve son acteur fétiche dans ce film
vengeance à l’aspect très très violent
(gratuitement). Non, certes, il n’y a
pas à comparer. Métropolis Empire Sofil
★★ The Counselor thriller de Ridley
Scott, avec Michael Fassbender et
Penélope Cruz. Un avocat à court
d’argent accepte de convoyer un
chargement de cocaïne depuis la
frontière mexicaine. Empire Première
★ The Hunger games, catching
fire de Francis Lawrence, avec
Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson.
Suite du premier opus de cette série
science-fiction assez accrocheuse sur
la chasse à l’homme dans un monde
futuriste. Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall,
Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy,
Espace, Vox B.C. Center, Cinemall
★★ Thor,
the dark world (3D)
d’Alan Taylor, avec Chris Hemsworth.
La suite de la série sur ce superhéros
Vox B.C. Center, Planète Abraj/City Complex
Tripoli.
N.B. : Les programmes ci-dessus sont
donnés sous toute réserve.
CONCERTS
Beirut chants : Francesca Diego
et Francesca Leonardi à l’église
Saint-Élie Kantari à 20h00. Tél. :
03/208412
Christmas at the Souks aux Souks
de Beyrouth jusqu’au 30 décembre.
Tél. : 01/612929
Censervatory Big band à l’amphithéâtre Pierre Aboukhater rue de
Damas à 20h00. Tél. : 01/421000.
CINÉ-CLUB
Theatre in a women’s Prison au
palais de l’Unesco à 18h00.
CONFÉRENCES
Un culte à Byblos : Le temple
L par Julien Chanteau à la salle de
conférences de l’Institut français du
Liban à 18h00. Tél. : 01/420200
Vins du Liban par Charles Ghostine
à l’hôtel Le Gabriel à 18h30. Tél. :
01/203700.
Expos
Beyond Relief à la galerie Espaces
éphémères Saïfi Port district centre-ville
jusqu’au 31 janvier. Tél. : 01/442265
L’Empire des sens à Artheum La
Ces deux grands instrumentistes sont aussi compositeurs et leurs musiques ne
connaissent pas de frontières.
Mélange détonnant de jazz
oriental, de chansons traditionnelles arabes, de rythmes
latino-américains ou de musiques savantes, les sonorités
de leurs œuvres s’entrelacent,
se répondent, s’interpellent et
fusionnent dans une parfaite
homogénéité.
Entourés d’une remarquable formation musicale, Krasten Lutkanov au saxophone
alto et à la flûte bulgare, Emek
Evci à la contrebasse, Youssef Hobeich aux percussions
et Baptiste de Chabaneix à
la batterie, Élie Maalouf et
Gilbert Yammine ont fait
dialoguer leurs instruments
pendant près de deux heures,
complices,
complémentaires, généreux. Dans la grande
tradition du jazz classique, ils
donnent la parole tour à tour
à chacun des musiciens, lui
offrant un espace de soliste,
laissant libre cours à l’improvisation et à la créativité, voire
au déchaînement de chacun,
mais sans jamais sacrifier à la
rigueur.
Les morceaux se succèdent,
tantôt mélopée triste ou ballade
mélancolique qui, soudain, enfle et se développe jusqu’à devenir rythme endiablé, tantôt
pot-pourri de chansons traditionnelles libanaises, ou encore
sonate orientale pour trio instrumental dont le raffinement,
la simplicité et le dépouillement vont droit au cœur.
Élie Maalouf passe avec
un égal bonheur du piano au
bouzouk, instrument qu’il a
spécialement fait fabriquer
avec un mélange de bois de
noyer occidental et de cèdre
du Liban, comme pour mieux
faire dialoguer l’Orient et
l’Occident.
Quant à Gilbert Yammine,
il impressionne par sa virtuosité et son agilité à se servir de
son qanoun dont il tire une sonorité riche et chatoyante.
En mariant ainsi des instruments musicaux orientaux
et occidentaux qui n’étaient
pas initialement prévus pour
cohabiter au sein d’une même
formation, en assumant avec
Élie Maalouf.
naturel et sensibilité un hardi mélange des genres, Élie
Maalouf et Gilbert Yammine
réussissent, au-delà de la performance musicale pure, un
audacieux pari : celui de renforcer davantage le dialogue
des cultures par le biais de la
musique, concept dont les
artistes libanais à travers le
monde sont les incontestables
champions.
Zeina SALEH KAYALI
Brève
Le « Prix des prix »
littéraires décerné à Marie
Darrieussecq
Le « Prix des prix » littéraires,
qui récompense le lauréat
d’un des grands prix de
l’année, a été décerné à Marie
Darrieussecq pour Il faut
beaucoup aimer les hommes
(P.O.L), prix Médicis 2013.
Elle a obtenu cinq voix, contre
trois à Christophe Ono-ditBiot pour son roman Plonger
(Gallimard) qui a reçu le
prix de l’Académie française,
et deux à Pierre Lemaitre
pour Au revoir là-haut (Albin
Michel), qui a obtenu le prix
Goncourt.
Le jury, dans un communiqué,
se dit « heureux de couronner
le plus beau livre d’une
romancière qui construit peu
à peu une œuvre véritable.
Racontant ici une histoire
de passion amoureuse,
Marie Darrieussecq réussit
brillamment à renouveler
un thème atemporel avec
une écriture et un style
parfaitement maîtrisés ».
Quarantaine jusqu’au 6 janvier. Tél. :
71/781783
Spectrum à Art Factum Gallery
jusqu’au 25 janvier. Tél. : 01/443263
Mahmood al-Daoud : In the
emptiness au 392 Rmeil jusqu’au 10
janvier. Tél. : 03/242193
Exposition collective à la galerie
Hamazkayin Bourj Hammoud centre
Shaghzoyan jusqu’au 10 janvier. Tél. :
01/241262
George Beilouni : Sole
reflections à la galerie 169 Saifi
Village jusqu’au 28 décembre. Tél. :
03/292576
Tammam Azzam : Moi le syrien
à la galerie Ayyam jusqu’au 30 janvier.
Tél. : 01/374450
Dagmar Schenk-Gullich et
Hans Kasselmann à la galerie
Chahine jusqu’au 20 décembre. Tél. :
01/346522
100 petits formats pour grands
collectionneurs à la galerie
Alice Mogabgab Achrafieh imm.
Karam jusqu’au 29 décembre. Tél. :
03/210424
Henry Dakak jr., TouFic el-Zein
et Lee Frederix au Rosa Maria
Concept Mar Mikhaël 56 rue Madrid
jusqu’au 10 janvier. Tél. : 01/571985
Albert Camus 1913-2013 aux
Instituts français de Saïda, de Nabatieh
et de Deir el-Qamar jusqu’au 10
janvier. Tél. : 07/762744 – 07/720192
– 05/510016
Akram Zaatari : This day @ Ten à
la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La
Quarantaine jusqu’au 22 mars. Tél. :
01/566550
Lamia-Maria Abillama : Your
Excellencies à la galerie Tanit Mar
Mikhaël après EDL jusqu’au 27 janvier.
Tél. : 76/557662
Palettes libanaises à la galerie
Zamaan jusqu’au 28 décembre. Tél. :
01/745571
Souad Saidi : The Trees and I – A
personal Vision of Nature à SV
Gallery rue Aris Kanafani imm. 1064
Saifi Village jusqu’au 28 décembre.
Tél. : 01/975655
Michel C. Zoghzoghi : A
Vanishing World à Smogallery
77 rue Sénégal La Quarantaine imm.
Dagher jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/572202
Virginie Corm : Fashionless
Fashion à la galerie Janine Rubeiz
Raouché imm. Majdalani jusqu’au 28
décembre. Tél. : 01/868290
Nagi Abboud : L’Éden retrouvé
à la galerie Surface libre jardin Dadour
Jal el-Dib jusqu’au 18 décembre. Tél. :
04/715500
Mahmoud Hojeij à la galerie Agial
rue Abdel Aziz jusqu’au 30 décembre.
Tél. : 01/345213
Exposition collective à la galerie
Alwane Saifi Village jusqu’au 31 mars.
Tél. : 01/975250
Georges David Corm : Lebanese
Painterly humanism à Art Gallery
de l’AUB jusqu’au 19 avril. Tél. :
01/350000 ext. : 4375
Paul Guiragossian : The Human
Condition au Beirut Exhibition
Center BIEL jusqu’au 6 janvier. Tél. :
01/962000, ext. : 2 883
Émilio Trad : Hommage aux
grands maîtres de la peinture
à la galerie Aïda Cherfan place de
l’Étoile jusqu’au 29 décembre. Tél. :
01/983111
Exposure 2013 et Niko
Koronis : LED is more au Beirut Art
Center Jisr el-Wati Adlieh jusqu’au 11
janvier. Tél. : 01/397018
Haig Aivazian à la galerie Sfeir
Semler La Quarantaine imm. Tannous jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/566550 .
Théâtre
Icha’at à la LAU les 17 et 18 décembre à 20h30. Tél. : 01/796464
Kan ya ma kan au théâtre Caracalla
centre Ivoire Horch Tabet à 20h45.
Tél. : 01/999666
El-Wawiyeh avec Nidal al-Achkar,
mise en scène par Nagy Souraty au
théâtre al-Madina à 21h00 du jeudi au
samedi jusqu’au 28 décembre. Tél. :
01/753010
Shadowland au Casino du Liban à
17h30 et 21h30. Tél. : 01/999666
Spike Heels au théâtre Monnot
à 20h30 jusqu’au 19 janvier. Tél. :
01/202442 – 01/999666
Marionnettes : Tine et Zbib
présentées par Nayla Khayath et
Formula Fun à la Planète de
la découverte rue Ayass Souks de
Beyrouth jusqu’au 31 décembre. Tél. :
01/980650
Le tour du monde en 80 jours
par la Compagnie du Midi au théâtre
Monnot rue de l’USJ les samedis à
16h00 jusqu’au 21 décembre. Tél. :
01/218078
ossa kbiré à l’hôtel Monroe à
21h30. Tél. : 03/217062
Comedy Night au Playroom à
Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. :
70/757500.
Carnet
mardi 17 décembre 2013
Pour placer vos annonces Carnet à partir du web :
www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ».
Pour les hommages, s’adresser
à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444.
Nécrologie
Odette Raphaël Salha
Dr Raphaël Tabet et famille
Dolly, épouse de l’ingénieur Georges Haddad, et famille
La juge Joyce Tabet, épouse Me Samir Tabet, et famille
Marie-Reine, épouse Jean Hanna, et famille
L’ingénieur Gaby Tabet et famille
La famille de feu Antoine Tabet
La famille de feu Dr Michel Tabet
Marcelle, Vve Joseph Massabki
ainsi que les familles Tabet, Salha, Baz, Haddad, Hanna, tous les
habitants de Deir el-Qamar, et leurs alliés au Liban et à l’étranger
ont la douleur d’annoncer le décès, survenu dimanche 15 décembre
2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, frère, beaufrère et oncle
FRANÇOIS YOUSSEF TABET
La dépouille mortelle sera transférée aujourd’hui mardi 17 décembre
à 11h au salon de l’église Saydet al-Tallé, à Deir el-Qamar, où
l’absoute sera donnée à 15h, suivie de l’inhumation dans le caveau
de la famille.
Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, dans le
salon de l’église Saydet al-Tallé, à Deir el-Qamar, ainsi que mercredi
18 et jeudi 19 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église NotreDame des Dons, à Achrafieh.
z
Le bureau de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de
musique au Liban (Sacem)
a la douleur de faire part du décès de son fondateur, le regretté
FRANÇOIS YOUSSEF TABET
z
Kayssar Ziadé
Camille Ziadé, son épouse Nisrine Méchantaf et famille
Viera, Vve Émile el-Asmar, ses enfants et leurs familles
Richard el-Asmar, époux de feue Marie-Thérèse Hokayem, ses enfants
et leurs familles
Georgette, Vve Nicolas Chaccour, ses enfants et leurs familles
ainsi que les familles el-Asmar, Hortova, Méchantaf, Choueiri,
Gabriel, Awad, Hokayem, Chaccour et tous les habitants de Kneisseh
et Lehfed
ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, grand-mère, sœur et tante
LUDMILA EID EL-ASMAR
Vve Georges Kayssar Ziadé
L’absoute sera donnée aujourd’hui mardi 17 décembre à 13h30, en
l’église Sainte-Takla, à Hazmieh.
La dépouille mortelle sera inhumée dans le caveau de la famille, à
Kneisseh.
Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi
que demain mercredi 18 décembre, de 11h à 19h, dans le salon de
l’église Sainte-Takla, à Hazmieh.
z
Monique Samir Dagher
Paul-Haykal et Patrick
Sylvia Castillo Raidé
Hanibal, son épouse Nicole Kassab et leur fille Christina
Gebran
Laure Raidé
Martha Castillo, épouse du professeur Georges Torbey, et famille
Samir Dagher, son épouse Jacqueline Dagher et famille :
Dr Antoine Dagher, son épouse Nathalie Zakhem et famille
Carine, épouse du Dr Maroun Dagher, et famille
ont la profonde douleur de faire part du décès de leur regretté époux,
père, fils, frère, neveu et beau-fils
MARCEL HAYKAL RAIDÉ
Ingénieur
Les obsèques auront lieu demain mercredi 18 décembre à 12h, en la
cathédrale de la Résurrection, à Rabieh.
L’inhumation aura lieu dans les caveaux de la famille, à Tannourine
el-Fawka.
Les condoléances seront reçues aujourd’hui mardi 17 et jeudi 19
décembre, de 11h à 19h, ainsi que mercredi 18 décembre, de 9h à 13h,
dans le salon de la cathédrale de la Résurrection, à Rabieh.
z
Le président du conseil d’administration et les employés de la société
Butec
ont la profonde douleur de faire part du décès de leur regretté
MARCEL HAYKAL RAIDÉ
Ingénieur
Condoléances
Johnny Stéphan, son épouse Rima Baz et leurs enfants
Samir Stéphan, son épouse Viviane Karkour et leurs enfants
Nicolas Stéphan, son épouse Nayla Khoury et leur fille
Mirna Stéphan, épouse Chérif Lteif, et leurs enfants
Roula Stéphan, épouse Peter Smat, et leur fille
Lutfallah Nagib Razzouk et famille
Gisèle, Vve Alex Zreik, et ses enfants
ont la douleur d’annoncer le décès de leur regrettée mère, belle-mère,
grand-mère, sœur, belle-sœur et tante
GEORGETTE NAGIB RAZZOUK
Vve Stéphan Hanna Stéphan
Les condoléances seront reçues aujourd’hui mardi 17 décembre, de
10h à 18h, dans le salon du Centre paroissial global, Mar Mitr, face
Spinneys
z
Geneviève, épouse Youssef Radi
Joséphine Louis Merhi
Mrad Antonios et son épouse Hanadi Mechleb
Nada Louis Merhi
Joumana Louis Merhi
Georgio Louis Merhi et son épouse Carine Tabet
Majdala Louis Merhi, épouse du Dr Ziad Sleiman
Rindala Louis Merhi
Rachad Radi et son épouse Micheline Zamel
Nehmé Merhi et famille
Antoine Merhi et famille
Les enfants de feu Ghandour Merhi et leurs familles
ainsi que les familles Merhi, Abi Nader, Sfeir, Radi, Antonios, Mechleb,
Tabet, Sleiman, Zamel, Elia, Antoun, Khoury, Ghantous, Tannous,
Abdel Salib, Yazbeck et Saouma
ont la douleur de faire part du décès, survenu vendredi 13 décembre
2013, de leur sœur, belle-sœur, tante et cousine
THÉRÈSE EL-KHOURY GERGÈS MERHI
Ancienne inspectrice à la Caisse nationale de Sécurité sociale
Les condoléances seront reçues aujourd’hui mardi 17 décembre, de
11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Georges, à Hadeth.
z
Marine Bachro Saleh
Me Nada, épouse du Dr Sélim Chrabieh, et famille
La juge Mona, épouse du juge Fady Sawan, et leur famille
Nayla, épouse du Dr Élie Attié, et leur famille
Jana, Alexandra, Charles Edmond, Christiane et Anthony
Laure, Vve Élias Saleh, et ses enfants : Nassif, Gaby, Charles, Rita et
leurs familles
ont la douleur d’annoncer le décès, survenu vendredi 13 décembre
2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère
et oncle
Me MICHEL NASSIF SALEH
Les condoléances seront reçues aujourd’hui mardi 17 décembre, de
11h à 18h, dans le salon de l’église du Sacré-Cœur, avenue Sami elSolh, Badaro.
Requiem
Martine Van der Werf (à l’étranger)
Nohad Hanna el-Daher, Vve Antoine Achy (à l’étranger)
Romain, Loïc, Nils et Noé Naji Achy (à l’étranger)
Négib Achy (à l’étranger)
Nabil Achy, son épouse Nathalie, née Rebeiz, et famille
La famille de feue Youmna, Vve du Dr César Mahfoud
La famille de feue Marie, Vve Habib Keyrouz
La famille de feue Isabelle, Vve René Ehrentrant
La famille de feue Daisy, Vve Jean Franceschi
La famille de feue Fawzi Hanna Daher
ont la douleur de faire part du décès, survenu à l’étranger vendredi 29
novembre 2013, de leur regretté époux, père, fils, frère et allié
NAJI ANTOINE ACHY
Une messe sera célébrée pour le repos de son âme, aujourd’hui
mardi 17 décembre à 19h, en la chapelle du Collège de La Sagesse,
à Brasilia.
Les condoléances seront reçues avant la messe à partir de 17h30,
dans le salon du collège, ainsi que demain mercredi 18 décembre,
de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Joseph de La Sagesse, à
Achrafieh.
Commémoration
Pour la première commémoration du décès du regretté
ROBERT MICHEL TRAD
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain mercredi
18 décembre à 18h, en l’église Saint-Dimitrios des grecs-orthodoxes
(Mar Mitr).
Les condoléances seront reçues après la messe dans le salon de
l’église.
La famille du disparu prie les parents et amis de s’associer à ses
prières et de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part
personnel.
Pensée pieuse
Samar Salamé à N-D du Liban à Paris :
d’inoubliables « Carillons de Noël »
PARIS, d’Élie MASBOUNGI
En la cathédrale N-D du Liban pleine à craquer, la soprano libanaise Samar Salamé a
chanté dimanche soir un Noël
latino-syriaque qui a le plus
harmonieusement du monde
mêlé un morceau intitulé Noël
syriaque (composé par Stéphan Émiyan et interprété par
l’organiste Georges Daccache)
et des mélodies sur le thème
de la Nativité extraites d’œuvres de Mozart, Bach, Vivaldi
et Haendel. Aux Domine Deus,
Rejoice, Exultate et un original
et magnifique Ave Maria signé Georges Baz ont succédé
d’émouvants chants traditionnels de notre enfance. Adeste
Fideles ; Silent Night, L’Enfant
au tambour (le célébrissime
rapapampam...) et, pour terminer en beauté, Les anges
dans nos campagnes et son retentissant « Gloria » repris en
chœur par toute l’assistance.
Une inoubliable soirée intitulée « Carillons de Noël ».
La faculté des langues de
l’Université Saint-Joseph et la
Fondation Rafic Hariri organisent, en collaboration avec
l’ambassade d’Espagne, une
journée « Arabe et compagnie », qui se tiendra le mercredi prochain au campus des
sciences humaines (amphithéâtre Pierre Y. Abou Khater). La journée s’ouvrira sur
les allocutions respectives du
doyen de la faculté des langues, le Pr Henri Awaiss, et
de la directrice générale de la
Fondation Rafic Hariri, Salwa Siniora Baassiri.
Deux tables rondes sont
prévues jusqu’à 13h30. La
première, sur le thème « Parlez-moi d’arabe », sera modérée par le recteur de l’USJ,
le père Salim Daccache s.j.,
avec la participation de l’ambassadrice de l’Union européenne, Angelina Eichhorst ;
l’ambassadeur de France, Patrice Paoli ; l’ambassadeur de
Russie, Alexandre Zasypkin ;
ainsi que des représentants de
l’École des traducteurs de Tolède (Espagne), Luis Miguel
Canada, et de l’Université de
Mainz (Allemagne), Martin
Forstner.
« Parlez-moi d’autres lan-
Fêtes
Le festival « Vivre Noël »
de la Fondation Safadi,
édition 2013
z
Il y a 14 ans, nous quittait
La chorale de Tripoli.
Rencontre-débat
aujourd’hui de l’UMP-Liban
Une rencontre-débat sur
l’actualité politique française
est organisée par l’UMPLiban, aujourd’hui mardi 17
décembre à 19h à l’hôtel The
Smallville, près du Musée
national. Plusieurs sujets sont
à l’ordre du jour : l’intervention militaire de la France en
Centrafrique, l’évolution de
la guerre en Syrie, les élections municipales, européennes, consulaires.
Un verre de l’amitié clôtu-
rera cette rencontre.
Sur un autre plan, Fabienne
Blineau-Abiramia,
suppléante du député Alain
Marsaud, tiendra sa dernière
permanence pour 2013 le
mercredi 18 décembre entre
10h et midi, au Café des lettres (consulat de France – rue
de Damas).
www.facebook.com/UMPLiban et du député Alain
Marsaud : www.alainmarsaud.fr
Concert de Noël de Ayadina
L’association Ayadina organise son huitième concert
de Noël le 18 décembre, à
l’Assembly Hall de l’AUB,
en collaboration avec le bureau du doyen des affaires
estudiantines de l’université. Cette année, le concert
sera donné par la chorale de
l’International College (IC)
de Ras-Beyrouth et de Aïn
Aar, des élèves âgés de 9 à
15 ans. Les tickets seront en
vente au Virgin.
Tous les bénéfices iront
aux activités de l’ONG,
dont les bénéficiaires sont
des enfants et des personnes
du troisième âge de milieux
défavorisés. Ayadina utilise l’art comme outil pour
transformer les communautés et prévenir la délinquance juvénile.
Concert de Noël de l’École
libanaise de musique
L’École libanaise de musique
organise un concert de Noël,
le dimanche 29 décembre à
20h, à la paroisse Notre-Dame de la Délivrance à Zouk.
Pour plus d’informations,
appeler au 01/902686. Site
Web : www.lebanesemusics
chool.com e-mail : info@le
banesemusicschool.com
Centre social du CJC – cas 4612
Une malade âgée de 52
ans, présentant une hernie ombilicale, doit être
hospitalisée pour une cure
chirurgicale. Son mari est
sans travail, et elle a un fils
malade à sa charge. Elle
est sans couverture sociale.
Souhaiterions réunir une
somme de 300 000 LL
comme contribution à ce
cas. Le cas 4611 est couvert.
Merci. Fransabank – Tabaris
n° 20.10.0302648.03. Tél. :
01/335844, cell. : 70/145301,
après-midi 01/335750.
Ptoto Toni el-Hage
Une journée « Arabe et compagnie » mercredi
prochain au campus des sciences humaines
Il y a six ans déjà, le 17 décembre 2007, nous quittait pour un monde
meilleur
LÉNA HRAOUI
Ayons une pensée pieuse pour cette femme que nous avons tant
aimée.
« Si le grain ne meurt lorsqu’il est tombé à terre, il reste seul, mais s’il
meurt, il porte beaucoup de fruits. » Jean 12-24
ZIAD ZADA
Il reste présent dans les cœurs el les pensées de tous ceux qui l’ont
connu et aimé.
7
gues » fera l’objet de la seconde table ronde, modérée
par le professeur Salah Abou
Jaoudé, directeur de l’Institut
des lettres orientales. Celle-ci inclura une conférence
donnée par Michael Ustinoff
(Université Nice-Sophia Antipolis), suivie d’un débat entre Bassima Kamel Baassiri,
directrice du Lycée Hariri
II ; Nadine Riachi Haddad,
vice-doyenne et directrice
de formation à la faculté des
lettres ; Mona Fayed Hamed,
directrice du Lycée Hariri
III ; Isabelle Negrel, proviseure du Lycée Abdel Kader ;
Gina Abou Fadel Saad, directrice de l’École de traducteurs
et d’interprètes de Beyrouth
(ETIB-faculté des lettres).
Une synthèse, élaborée par
Rana el-Hakim Begdache,
directrice du département recherche et créativité au sein de
la faculté des lettres, clôturera
la journée, qui sera présentée
par ailleurs par Elsa Yazbeck
Charabati, chef de la section
d’interprétation à l’ETIB.
Des interludes musicaux
animeront la journée, au
cours de laquelle sera remis le
prix Joseph Zaarour pour la
meilleure traduction.
Séminaire et soirée annuels
de l’AMFL
Le séminaire et la soirée de
l’AMFL (Association médicale franco-libanaise) ont eu
lieu samedi dernier dans la
salle Fontenoy de l’Unesco à
Paris.
Il s’agissait en fait de l’assemblée générale ordinaire de
l’association qui groupe, rappelons-le, plus de deux mille
cinq cents praticiens français,
franco-libanais et d’autres
professionnels de la santé.
La réunion a été suivie
d’un colloque qui a débuté à
16 heures et dont la dernière
séance s’est tenue à 19h40.
Plus de 10 panels ont
traité de sujets aussi divers
que la « chirurgie digestive de demain » (le Dr Élie
Chouillard) et la « maniacodépression et obsession » (le
professeur Sami-Paul Tawil),
en passant par la « stratégie
du traitement chirurgical de
la maladie coronarienne » (le
Dr Gabriel Ghorayeb) et la
« cigarette électronique » (le
professeur Bertrand Dautzenberg.
Conférenciers spécialisés et
modérateurs hautement compétents ont mené les débats
permettant à l’assistance de
s’informer des plus récentes
techniques et innovations, et
d’échanger des vues et des expériences sur divers domaines
médicaux.
En soirée, le traditionnel
dîner, animé par M. Georges
Nasr, secrétaire général de
l’AMFL, a réuni les participants à cette journée, ainsi
que leurs familles et les sponsors de l’événement.
Le séminaire de Chawki
Azouri, ce jeudi 19 décembre 2013 à 19h30, à l’Hôpital Mont-Liban, Hazmieh,
porte sur la projection suivie
d’une discussion du film de
Luis Buñuel, Cet obscur objet
du désir. On accède à la salle
en longeant les urgences, sans
y entrer, jusqu’à l’ascenseur
(GF), parking extérieur assuré.
E.M.
« Cet obscur objet du désir »
de Luis Buñuel à l’ELPP
Les résultats du Loto n° 1153
Rencontre festive autour de l’arbre de Noël après le récital.
La Fondation Safadi a lancé
sa quatrième édition du festival « Vivre Noël » à Tripoli,
qu’elle organise annuellement
avec le Centre culturel Safadi.
À la cérémonie d’ouverture,
l’« arbre des souhaits » a été
illuminé, préparé par l’association italienne Dante Alighieri qui a un siège à Tripoli,
en coopération avec le Lycée
français. Ce qui caractérise
le festival cette année est la
participation de 300 élèves
du Lycée et de 50 autres de
Dante Alighieri, qui ont tous
accroché des papiers exprimant sur l’arbre leurs souhaits
et leurs espoirs pour l’avenir,
en plusieurs langues.
La cérémonie s’est terminée
par une soirée de Noël animée
par les chanteurs de la chorale
« al-Fayha’ », qui ont entonné
a cappella plusieurs chants de
Noël. Le festival offrira aux
enfants la chance d’assister
à des représentations de pièces de théâtre, et comportera
également une exposition de
Noël le 20 décembre, qui durera deux jours.
We Art for Peace-Afkart
Pour la 12e année consécutive,
Afkart organise pour les fêtes
une exposition regroupant de
nombreux esprits créatifs venant des quatre coins du Liban et du Moyen-Orient. La
mission d’Afkart consiste à
promouvoir les artistes et designers locaux en leur offrant
une plateforme, tremplin pour
leur succès à venir. Mais ce n’est
pas tout ! Cette année, Afkart
a rajouté un nouvel objectif
à son agenda : une levée de
fonds pour le Centre al-Majal
pour enfants en difficultés.
Pour cela, Afkart a fait appel à des artistes et jeunes
créateurs afin de transformer
des symboles de paix en œu-
vres d’art qui seront vendues
au profit de cette cause. Parmi
ceux qui ont répondu présent,
Jean-Marc Nahas, Mouna
Bassili Sehnaoui, Roger Moukarzel, Simone Kosremelli,
Elga Trad, Nevine Mattar,
Hadi Beydoun, Zeina Selwan,
Hania Rayess, etc. Expositions
artistiques, animation, gastronomie et un espace pour enfants seront à la disposition du
public tout au long de l’événement. « We Art for Peace »,
soyez au rendez-vous et venez
nombreux, et faisons ensemble
de ce moment un voyage mémorable pour tous !
BIEL – salle 3, du 17 au 22
décembre 2013, de 15h à 21h.
4
5
9
15
24
38
42
1er rang (6 bons numéros) : pas de grilles gagnante
2e rang (5 bons numéros + 1 complémentaire) :
Valeur totale des lots : 147 836 255 LL
Nombre de grilles gagnantes : 1
Lot pour chaque grille : 147 836 255 LL
3e rang (5 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 78 333 390 LL
Nombre de grilles gagnantes : 29
Lot pour chaque grille : 2 701 151 LL
4e rang (4 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 78 333 390 LL
Nombre de grilles gagnantes : 1 587
Lot pour chaque grille : 49 359 LL
5e rang (3 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 204 664 000 LL
Nombre de grilles gagnantes : 25 583
Lot pour chaque grille : 8 000 LL
Sommes cumulées du 1er rang pour le prochain tirage
n° 1154 : 3 880 489 251 LL.
Les résultats du Zeed n° 1153
Numéro gagnant : 96003
1er rang : 36 302 154 LL
Numéro gagnant : 96003
Montant total des lots : 36 302 154 LL
Nombre de billets gagnants : 1
Lot unitaire par billet : 36 302 154 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 6003
Lot unitaire par billet : 450 000 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 003
Lot unitaire par billet : 45 000 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 03
Lot unitaire par billet : 4 000 LL
Cumul reporté du 1er lot Zeed : 75 000 000 LL.
Économie
8
S&P 500
1 786,6
mardi 17 décembre 2013
Dow Jones
Nasdaq 100
Euro Stoxx 50
CAC 40
+0,82 %
+0,56 %
+1,95 %
+1,48 %
15 885
+0,63 %
3 475,8
Bourse de Beyrouth
Volume
Les valeurs
–
BLOM Stock Index
10 827
Solidere A
1 517
Solidere B
41 438
Solidere - GDR
–
Bank Audi - SAL
–
Bank Audi - GDR
–
Bank of Beirut
–
Byblos Bank
–
BEMO Bank
637
250
BLOM Bank
1 000
BLOM Bank - GDR
–
Rasamny Younis Motor
–
Holcim Liban SAL
Taux de change (L.L.)
Devise
Dollar US
Livre syrienne
Dinar irakien
Dinar koweïtien
Dinar jordanien
Dinar bahreïni
Dirham EAU
Rial qatari
Rial saoudien
Livre égyptienne
Livre sterling
Franc suisse
Yen (100)
Franc CFA (1 000)
Dol. canadien
Dol. australien
Euro
Prix
Var. (%)
Montant
1 151,50
11,29
11,20
11,05
6,20
6,50
19
1,57
1,84
8,25
8,80
0
–0,09
+0,09
–1,34
0
0
0
0
0
0
+0,34
–
121 954
16 992
463 391
N/A
N/A
N/A
N/A
N/A
5 257 313
8 800
3,50
14,37
0
0
N/A
N/A
Achat
1 501
10,66
1,29
5 257,44
2 118,56
3 981,43
408,66
412,25
400,26
217,95
2 450,08
2 461,94
14,57
2,92
1 476,64
1 983,72
2 068,98
Vente
1 514
10,76
1,30
5 302,98
2 136,91
4 015,92
412,20
415,82
403,72
219,84
2 471,30
2 483,26
14,69
2,95
1 489,42
2 000,90
2 086,90
Taux croisés
$ USD
£ GBP
CHF
¥ YEN
€ EUR
–
1,63
1,12
0,0097
1,3764
£ Sterling
0,61
–
0,69
0,0060
0,84
CHF Franc suisse
0,88
1,44
–
0,0088
1,22
102,98
167,86
116,04
–
141,69
0,72
1,18
0,81
0,0071
–
Devise
$ Dollar US
¥ Yen
€ Euro
Taux d’intérêt
Devise
2 j.
1 m.
3 m.
6 m.
1 an
$ USD
0,25
0,16
0,24
0,34
0,57
£ GBP
0,50
0,48
0,52
0,60
0,87
CHF
1,00
–0,005
0,02
0,07
0,20
¥ YEN
0,10
0,10
0,14
0,20
0,37
€ EUR
0,25
0,19
0,26
0,34
0,52
Bons du Trésor
Nom
Rendement
Euro obligations libanaises - 5 ans
Euro obligations libanaises - 10 ans
Obligations américaines - 10 ans
Obligations du Trésor français - 10 ans
Obligations du Trésor allemand - 10 ans
Obligations du Trésor britannique - 10 ans
Obligations du Trésor japonais - 10 ans
5,11 %
6,40 %
2,88 %
2,44 %
1,83 %
2,88 %
0,68 %
FOMC : pour une réduction
du QE... dès décembre
La
question
n’est pas tant
de savoir si la
Fed va sortir
du QE, mais
quand ? Amorcer la sortie
cette semaine
ou un peu plus
tard ? Il y a des
arguments dans
les deux sens
(voir paragraphe ci-dessous).
Le consensus
table en majorité pour le
statu quo (un
tiers environ des observateurs
penchent pour une réduction
des achats de titres publics).
En faveur d’une sortie
immédiate, l’argument majeur est la bonne tenue du
marché du travail, illustrée
par une multiplicité d’indicateurs et, par-dessus tout,
un taux de chômage tombé
à 7 % en novembre. Il y a six
mois, Ben Bernanke (qui le
regrette peut-être) disait que
le QE sera terminé quand le
chômage serait à 7 % ! De
plus, l’économie a résisté à
la remontée des taux. Enfin,
la conclusion d’un accord sur
le budget pour 2014 et 2015
2 978,8
4 119,9
Nikkei
Pétrole WTI
–1,62 %
+0,73 %
15 152,9
Or
97,3
1 240,8
–0,44 %
Argent
20
–0,98 %
Euro
Yen
+0,13 %
+0,01 %
1,3764
103
Liban
Abboud à Mohammad el-Hout :
Je ne suis pas l’ennemi de la MEA
Polémique Le ministre sortant du Tourisme, Fadi Abboud, est revenu hier sur son cheval de bataille,
la cherté des tarifs pratiqués par la Middle East Airlines. Une déclaration qui intervient après de
nombreuses joutes verbales qui l’ont opposé au président de la compagnie, Mohammad el-Hout.
« Il est étrange que le ministre sortant du Tourisme, Fadi
Abboud, soit perçu comme
l’ennemi de la Middle East
Airlines (MEA) parce qu’il
cherche à défendre les intérêts de celle-ci », a relevé hier
un communiqué du ministère
du Tourisme. « Nous considérons en effet que l’application de la politique de ciel
ouvert, telle qu’approuvée en
Conseil des ministres, et la
concurrence qui en découlerait ne pourraient que lui
être bénéfiques » ainsi qu’au
Liban, a ajouté le communiqué. « Pour preuve, les pays
touristiques encouragent la
concurrence entre compagnies aériennes, car celle-ci
fait baisser les prix des billets
d’avion » et encourager l’arrivée des touristes, a-t-il noté.
Cette déclaration intervient après de nombreuses déclarations de part et
d’autre dans les médias de
la part du ministre Abboud
et du président de la MEA,
Mohammad el-Hout. Cela
fait en effet des années que
M. Abboud dénonce la cherté des tarifs pratiqués par la
compagnie nationale, une
accusation fermement réfutée par M. Hout.
Le mois dernier, le ministre avait réitéré son appel à la
réduction des tarifs pratiqués
lors d’une entrevue accordée
à la radio la Voix du Liban,
puis lors d’un entretien avec
L’Orient-Le Jour. Il avait alors
déploré que les prix affichés
par la MEA, trop onéreux,
constituaient pour le Liban
un manque à gagner « important » en termes de touristes.
« Open sky » et
concurrence = tarifs plus
bas
Dans les détails, le communiqué du ministère du Tourisme a d’abord tenu à spécifier
que, « contrairement à ce qui
a pu être affirmé par M. Hout,
le Conseil des ministres n’a jamais octroyé un monopole de
12 années à la MEA ». « Un
principe de non-concurrence,
par contre, interdit la création
au Liban d’une nouvelle compagnie d’aviation qui pourrait
rivaliser avec la MEA sur le
plan des itinéraires empruntés », a ajouté le communiqué.
Sur le plan du ciel ouvert
(open sky), qui promeut la
libéralisation des règles et
régulations de l’industrie aéronautique internationale (et
donc encourage la concurrence), le ministère du Tourisme a
tenu à rappeler que le Conseil
des ministres a publié un décret
(daté du 08/11/2000) approuvant cette politique. « Cette
politique n’a pas été appliquée ; nous ne blâmons pas la
MEA » – mais tout comme la
clause de non-concurrence se
doit d’être respectée, la politique de ciel ouvert se doit de
l’être également, a souligné le
communiqué.
Au niveau des prix des
billets d’avion, le ministère
du Tourisme a, une fois encore, déploré leur cherté.
« Les tarifs des vols opérés
par des compagnies étrangères à destination de Beyrouth
sont bien plus chers que ceux
en partance pour des destinations à proximité de la capitale
libanaise, comme Le Caire ou
Larnaca », a relevé le ministère. À cet égard, il convient
de rappeler que M. Abboud
est un ardent défenseur des
compagnies charter/low-cost.
« À noter que les taxes d’aéroport au Liban sont composées
Fady Abboud : « L’application de la politique de ciel ouvert, et la concurrence qui en découlerait, ne
pourraient qu’être bénéfiques à la MEA et au Liban. »
de la taxe de départ (50 000
livres) et de la taxe d’arrivée (5 000 livres) destinées
à la réhabilitation de la Cité
sportive et non au ministère
– contre des montants de 120
dollars en moyenne pratiqués
dans d’autres aéroports... », a
ajouté le communiqué.
La diaspora libanaise continue de croire au Liban
Investissements Selon un rapport récent publié par la Banque mondiale, le Liban fait preuve de
résilience pour ce qui est des investissements directs étrangers (IDE). Malgré les turbulences politiques,
la diaspora libanaise continue de tabler sur le pays du Cèdre.
La Banque mondiale (BM) a
récemment publié un rapport
sur l’instabilité politique dans
la région du Moyen-Orient et
d’Afrique du Nord (MENA)
et le flux des investissements
directs étrangers (IDE).
Dans son étude, la BM indique que deux tiers des IDE
dans la région MENA sont
passés des pays importateurs
de pétrole à ceux qui en produisent et exportent.
En ce qui concerne le Liban, le rapport de la BM repris par le Lebanon Brief de la
Blominvest Bank, met l’accent sur le fait que la stabilité
politique a empiré entre le
quatrième trimestre de 2010
et le premier trimestre de
2012, soit la période labellisée « printemps arabe ». Dans
les détails, la BM souligne
une corruption toujours plus
galopante, un environnement
de moins en moins propice
aux affaires et une instabilité
gouvernementale. Malgré ces
facteurs, la performance du
Liban a dépassé les attentes, le pays continuant d’être
perçu comme un refuge sûr
pour les IDE. En atteste la
récente crise du système bancaire chypriote où les non-résidents libanais ont transféré
leurs dépôts vers le Liban.
En parallèle, le rapport
de la BM met l’accent sur le
fait que la stabilité politique
n’est pas le seul facteur qui
« contrôle » les flux d’IDE.
Selon l’institution mondiale,
le niveau d’éducation, l’innovation et la maturité technologique jouent également
un rôle essentiel. Dans les
détails, la BM a souligné que
les firmes mondiales se sont
taillé la part du lion en termes
de développement de nouvelles gammes de produits
et d’investissements dans les
départements de recherche
et de développement. Toutefois, l’écart entre le nombre
de projets locaux et de projets
étrangers a été d’autant plus
évident au Liban, en Égypte
et en Algérie.
Pour ce qui est des investissements directs étrangers
sur des sites vierges, le Liban
a reçu entre 2012 et 2013 la
plus grande part des investissements en provenance
des Émirats arabes unis, soit
40 %, et des autres pays de la
région MENA (également à
hauteur de 40 %). Les IDE
sur des sites vierges sur ladite période ont totalisé 142
projets pour le Liban avec
un investissement de capital estimé à 10 milliards de
dollars, dont l’impact sur la
création d’emplois se chiffre à 30 000 nouveaux emplois. En d’autres termes, la
moyenne de chaque investissement s’est chiffrée à 70
millions de dollars par projet,
générant ainsi une moyenne
de 211 emplois, soit 3 000
emplois par chaque milliard
investi.
Malgré les turbulences politiques, le Liban a réussi à attirer la majeure partie des IDE en provenance
des Émirats arabes unis, sur la période 2012-2013.
Pour ce qui est de la distribution sectorielle des IDE
sur les sites vierges, la BM a
révélé que 54 % du total de ce
Commerce
Industrie
Élie MASBOUNGI
Le ministre sortant de l’Industrie Vrej Sabounjian a
rencontré hier l’émissaire
spécial du secrétaire général
de l’ONU au Liban, Robert
Watkins. Les deux hommes
ont poursuivi les discussions
portant sur le dossier des
besoins des organisations
internationales basées au Liban et des réfugiés syriens,
qui pourraient être assurés
par les usines libanaises. M.
type d’IDE a été concentré
dans des services commerciaux, 31 % dans des secteurs
non marchands, 11 % dans la
production manufacturière
non pétrolière et 4 % dans
des ressources manufacturières pétrolières.
Inauguration d’un espace « Adnane Achats internationaux : les produits
Kassar » à Paris
libanais auront la préférence
devrait réduire l’incertitude
fiscale, facteur qui avait joué
un rôle important dans la décision du FOMC de ne rien
changer en septembre. À noter que cet accord ne prévoit
pas la prolongation de la durée des allocations chômage,
qui était passée de 6 mois à
près de 2 ans depuis 2008. Si
cette mesure devait expirer,
le taux de chômage pourrait
même techniquement baisser
d’un demi-point et atteindre le seuil critique de 6,5 %.
Garder le QE inchangé dans
ces conditions compliquerait
beaucoup la communication
de la Fed.
En partenariat avec
www.fidus.com.lb
Un nouvel espace « Adnane
Kassar » a été inauguré dans
les locaux de la Chambre de
commerce internationale
(CCI) à Paris. L’ancien
ministre libanais Adnane
Kassar avait, rappelle-ton, présidé cette institution
dans les années 2000.
L’événement a eu lieu à
l’occasion de l’inauguration
des nouveaux locaux de la
CCI en présence de M.
Kassar et des présidents des
Chambres de commerce,
d’industrie et d’agriculture
arabes. Le président en
exercice de la CCI, Harold
McGraw III, et le secrétaire général Jean-Guy Carrier ont rendu hommage à
M. Kassar, qui de son côté
s’est félicité de l’expansion constante de la CCI,
« institution au service du
commerce et des échanges
internationaux ».
Rappelons que la CCI
emploie 200 personnes de
30 nationalités différentes
et comprend plus de six
millions d’entreprises de
Sabounjian a exprimé sa reconnaissance envers l’accord
de principe établi avec M.
Watkins, pour que l’industrie locale, dans la mesure
de ses moyens, se charge
des achats internationaux,
et que les commerçants libanais assurent le reste des
besoins qui ne peuvent être
fabriqués au Liban. Il a par
ailleurs été question de créer
un bureau qui facilite la par-
ticipation des industriels,
des commerçants et des
chefs de petites et moyennes entreprises dans les appels d’offres. Enfin, les deux
hommes se sont mis d’accord pour annoncer les mécanismes qui seront mis en
place pour donner la préférence aux produits libanais,
au cours d’une conférence de
presse qui se tiendra bientôt
au ministère de l’Industrie.
croissance nationale » et
insisté sur la nécessité de
prendre « toutes les mesures
qui s’imposent pour soutenir
le secteur en ces temps
de crise ». Il a par ailleurs
vivement encouragé la
délégation à participer à la
Semaine du Liban à Djeddah
en Arabie saoudite, « car les
pays du Golfe représentent
un marché important pour le
Liban à tous les nivaux ».
Finances Mohammad
Safadi s’est entretenu hier
avec le ministre sortant de
l’Agriculture Hussein Hajj
Hassan pour une mise au
point des problèmes liés à
l’agriculture. Par ailleurs,
M. Safadi a rencontré une
délégation de la Banque
mondiale (BM) présidée
par Férid Belhadj. Les
deux hommes ont discuté
des projets que la BM
exécute au Liban dans les
secteurs des transports, de
l’eau, de l’environnement
et de la lutte contre la
pauvreté.
Brèves
Choucair reçoit
une délégation
d’entrepreneurs
et de promoteurs
immobiliers
M. Kassar au cours de l’inauguration de l’espace « Adnane
Kassar » à la CCI à Paris.
130 pays regroupés en bureaux régionaux à travers le
monde.
Par ailleurs, M. Kassar avait organisé une réception dans les locaux
parisiens de la Fransabank
sur les Champs-Élysées où
s’est déroulée la passation
des pouvoirs entre l’ancien
et le nouveau directeur général.
Le président de la Chambre
de commerce, d’industrie et
d’agriculture de Beyrouth et
du Mont-Liban (CCIAB)
Mohammad Choucair a
rencontré hier une délégation
de l’Association des
entrepreneurs et promoteurs
immobiliers, présidée par
Élie Sauma. M. Choucair a
souligné « l’importance de
la contribution du secteur
de l’immobilier dans la
Safadi rencontre
Hajj Hassan et une
délégation de la BM
Le ministre sortant des
Économie 9
mardi 17 décembre 2013
International
En Chine avec Dongfeng,
Le charbon va continuer à
Renault à l’assaut de « la nouvelle progresser trop vite, avertit l’AIE
Énergie La Chine comptera pour 60 % de la hausse de la demande
frontière »
Auto La production, qui débutera en 2016, sera initialement de
150 000 voitures par an, mais il est déjà prévu de pouvoir la doubler.
Renault a signé hier en Chine
l’accord lançant sa coentreprise
avec le constructeur Dongfeng
et entend prendre ainsi son essor sur « la nouvelle frontière »
que représente pour lui le premier marché automobile du
monde.
La concrétisation de cette
entreprise, attendue de longue
date, intervient alors même
que l’autre groupe automobile français, PSA Peugeot
Citroën, a indiqué jeudi dernier être en discussions avec
Dongfeng, qui pourrait entrer
à son capital.
Carlos Ghosn, PDG de
Renault, a vanté hier « un
rapprochement stratégique » :
« Dongfeng a une incomparable connaissance du marché
chinois », ce qui permettra à
Renault d’« explorer de nouvelles frontières », a-t-il expliqué lors d’une cérémonie
à Wuhan, capitale de la province centrale du Hubei où la
coentreprise sera basée.
Renault était le seul parmi
les dix plus grands constructeurs automobiles du monde à
ne pas assembler de véhicules
en Chine.
« Or, si vous ne produisez
pas en Chine, vous n’avez
aucune chance de dépasser le
demi-point ou point de parts
de marché, nous en avons fait
l’expérience », a indiqué M.
Ghosn dans un entretien à
l’AFP.
Les deux groupes posséderont chacun 50 % des parts de
la nouvelle entité, fruit d’un
investissement commun de
7,76 milliards de yuans (932
millions d’euros). La production, qui débutera en 2016,
sera initialement de 150 000
voitures par an, mais il est déjà
prévu de pouvoir la doubler.
Carlos Ghosn, PDG de Renault, a vanté hier « un rapprochement
stratégique » avec Dongfeng.
Wang Zhao/AFP
À moyen terme, Renault
vise des ventes « de l’ordre de
500 000 unités », a indiqué
Gilles Normand, directeur
des opérations pour la région
Asie-Pacifique, lors d’une
conférence téléphonique.
Nouveaux modèles
L’usine de Wuhan assemblera dans un premier temps
des 4x4 urbains, dont Renault
écoule déjà quelques dizaines
de milliers d’unités chaque
année sur le marché chinois. Il
s’agira de deux nouveaux modèles, a précisé le président de
la coentreprise Dongfeng Renault Automotive Company
(DRAC), Jacques Daniel, lors
de la conférence téléphonique.
Mais à terme, les deux
groupes, qui mettront en place
un centre de recherche et développement avec 200 per-
sonnes en Chine, projettent
de développer de nouvelles
technologies pour des voitures
électriques et hybrides, et d’en
produire de concert.
« La Chine a le plus gros
potentiel de croissance (pour
les ventes automobiles) », et
« parmi les plus grosses opportunités, il y a le développement
de véhicules à faibles émissions, créneau sur lequel Renault est leader en Europe », a
souligné M. Ghosn, insistant
sur la « volonté forte » des
autorités dans ce domaine.
Si le Français compte sur
son partenaire pour lui ouvrir
les portes de la Chine, Dongfeng entend, lui, profiter du
savoir-faire technologique de
Renault en matière de véhicule électrique ou hybride.
Avec Dongfeng, la marque
au losange s’offre un partenaire de poids : avec 3,08
millions de voitures vendues
en 2012 (16 % du marché), il
s’agit du deuxième constructeur chinois.
Surtout, Dongfeng possède
déjà depuis dix ans une coentreprise avec Nissan – l’allié
japonais de Renault, qui en est
le premier actionnaire.
Dongfeng-Nissan a prospéré en Chine, y occupant
jusqu’à près de 8 % de parts
du marché et se hissant parmi
les dix premières marques du
marché, avec 773 000 voitures
écoulées en 2012.
« Nous espérons un succès
similaire », a assuré Xu Ping,
président de Dongfeng, assurant que la coentreprise entre le constructeur chinois et
Nissan « avait jeté des bases
solides ».
« Nous gagnerons en compétitivité, et cela nous aidera
dans notre développement à
l’étranger », s’est réjoui M.
Xu, soulignant que les trois
constructeurs
profiteraient
tous des « synergies » au sein
de ce « triangle d’or ».
Évoquant brièvement PSA
Peugeot Citroën, le patron de
Dongfeng s’est borné à rappeler le succès de leur coentreprise existante, qui devrait dépasser cette année les 550 000
véhicules produits.
La Chine, où les ventes de voitures connaissent
une croissance insolente, est
considérée comme un marché
crucial pour les constructeurs
étrangers confrontés à une demande morose dans le reste du
monde.
Sur les onze premiers mois
de 2013, les ventes de voitures
ont grimpé de 13,5 % sur un
an, pour atteindre un total de
19,86 millions d’unités.
(Source : AFP)
dans le monde dans les cinq ans à venir.
L’Agence internationale de
l’énergie (AIE) a prédit hier
un taux de croissance légèrement moindre de la demande
mondiale de charbon d’ici à
2018, citant des efforts environnementaux en Chine,
la concurrence du gaz aux
États-Unis et la fin d’un
rebond « temporaire » en
Europe, mais sa croissance
restera « intenable » pour la
planète.
Dans son rapport annuel
sur l’énergie fossile la plus
émettrice de gaz à effet de
serre, l’agence énergétique
des pays développés prévoit
une croissance annuelle de
2,3 % de la demande mondiale d’ici à 2018, contre
2,6 % dans l’édition précédente.
« Malgré un rythme de
croissance légèrement plus
lent, le charbon prendra une
part plus importante de la
croissance de la demande
mondiale d’énergie que le
pétrole et le gaz, poursuivant
une tendance observable depuis plus d’une décennie »,
souligne l’AIE.
Entre 2007 et 2012, « King
Coal » (« le roi charbon ») a
affiché un taux de croissance
de 3,4 % par an, le plus élevé
des énergies fossiles. « Plus
des trois cinquièmes de la
hausse des émissions mondiales de CO2 depuis 2000
vient de la combustion du
charbon pour produire de
l’électricité et de la chaleur »,
rappelle l’AIE.
En 2012, ce sont quelque
7,7 milliards de tonnes de
charbon qui ont été consumées dans le monde, soit 170
millions de tonnes de plus
sur un an.
Rappelant les raisons du
succès du charbon – une ressource « abondante et géopolitiquement sûre, avec des
centrales électriques au charbon facilement intégrables
dans des systèmes existants »,
la patronne de l’AIE Maria
Van der Hoeven avertit toutefois qu’il lui faut « souligner
que le charbon dans sa forme
La patronne de l’AIE Maria Van der Hoeven estime que « le charbon dans sa forme actuelle est (tout)
simplement intenable » pour l’environnement local et contre le réchauffement climatique.
Wolfgang Rattay/Reuters
actuelle est (tout) simplement intenable » pour l’environnement local et contre le
réchauffement climatique.
Retour à la baisse
en Europe
Si d’ici à 2018 « le gros de
la hausse (de la demande)
viendra de la Chine, comme
cela a été le cas depuis dix
ans », (la Chine a représenté
en 2012 47,8 % de la consommation mondiale, nouveau
record) les politiques lancées
par Pékin pour freiner la
gloutonnerie de l’économie
chinoise en charbon polluant
« affectent d’ores et déjà le
marché mondial du charbon », note l’AIE.
La croissance de la
consommation de charbon
en Chine, premier consommateur mondial depuis 1984,
est ainsi passée de +9,4 % en
2011 à +4,7 % en 2012, pour
atteindre 3,68 milliards de
tonnes.
« Même si la Chine comptera pour 60 % de la hausse
de la demande dans le mon-
de dans les cinq ans à venir,
les efforts du gouvernement
pour encourager l’efficacité
énergétique et diversifier la
production d’électricité va
peser sur cette croissance,
ralentissant la hausse de la
demande », selon le bras
énergétique de l’OCDE.
L’AIE note cependant que
Pékin a approuvé plusieurs
projets d’usines de transformation de charbon en gaz
ou en diesel synthétique
(« coal-to-gas » et « coalto-liquids »), qui pourraient
certes réduire la pollution
des villes chinoises mais soutiennent la demande charbonnière chinoise et entraînent de grosses émissions de
CO2 et de consommation
d’eau supplémentaires.
La Chine a brûlé autant de
charbon pour la seule année
2012 que l’Allemagne depuis
1990, l’Union européenne
depuis 2006 ou les ÉtatsUnis depuis 2009.
Le Japon post-Fukushima
verra sa consommation progresser de 1,3 % par an en
moyenne d’ici à 2018, selon
l’AIE. Mais en Europe, où
un rebond du charbon en
2012-13 du fait d’un prix
avantageux par rapport au gaz
suscite des inquiétudes environnementales, la consommation des pays européens
membres de l’OCDE devrait
baisser d’environ 6 % en cinq
ans.
Pour l’AIE, « c’est seulement une hausse temporaire » et des prévisions de
croissance faible, la hausse
des
renouvelables
dans
l’électricité et des centrales
charbon plus efficaces ramèneront la demande à la
baisse.
Aux États-Unis, après une
chute de 10,7 % en 2012
(le deuxième plus fort recul
annuel enregistré) de la
consommation de charbon
du fait essentiellement de la
concurrence du gaz de schiste bon marché, la demande
du deuxième consommateur
mondial devrait rester stable
d’ici à 2018.
(Source : AFP)
Au pays de l’essence la moins chère du monde,
des Vénézuéliens prêts à payer plus
Subventions Aucun gouvernement n’a encore osé toucher au prix du
carburant, bien que le débat surgisse régulièrement.
« Bien sûr ! » s’exclame, tout
en rangeant sa monnaie,
Jecson Barrientos, pompiste
à Caracas, interrogé pour
savoir s’il accepterait une
augmentation du prix des
carburants par le gouvernement au pays de l’essence la
moins chère du monde.
« Elle est trop bon marché », poursuit-il, racontant
en riant qu’un moto-taxi fait
le plein pour un bolivar (0,15
dollar au taux de change officiel, neuf fois moins au
taux parallèle). « Et il gagne
1 000 bolivares (160 dollars) par jour. Comment ça
peut-il lui faire mal au portefeuille ? » demande-t-il.
Gelé depuis 1996, avant
la première élection de l’ancien président Hugo Chavez (1998-2013), le prix de
l’essence au Venezuela, pays
disposant des plus importantes réserves de pétrole
de la planète, échappe à une
inflation annuelle de plus de
54 %.
Si le plein d’une voiture
coûte un demi-dollar, une
bouteille d’eau de 600 millilitres est, elle, facturée deux
dollars...
Depuis presque 20 ans,
le litre de super 95 est ainsi
fixé à 0,097 bolivar (0,015
dollar), très en dessous des
coûts de production et d’entretien des stations-service.
En comparaison, le galon
(3,78 litres) est vendu entre
trois et quatre dollars aux
États-Unis, pourtant connus
pour leur essence bon marché. En Colombie, la même
quantité coûte 4,5 dollars
contre deux en Équateur, ou
91 cents le litre au Mexique
et deux dollars en France.
Source
d’innombrables
plaisanteries au Venezuela,
le prix des carburants n’en
Si le plein d’une voiture coûte un demi-dollar, une bouteille
d’eau de 600 millilitres est, elle, facturée deux dollars...
Leo Ramirez/AFP
demeure pas moins un sujet explosif, et aucun gouvernement n’a encore osé y
toucher, bien que le débat
surgisse régulièrement.
Dernière tentative en
date, au début du mois de
décembre, au lendemain
d’élections
municipales
remportées par le pouvoir en
place, le vice-président Jorge
Arreaza a évoqué la « nécessité de payer l’essence » dans
un pays soumis à une grave
crise où les subventions à
d’innombrables
secteurs
tiennent lieu de politique
économique.
Cette mesure permettrait
d’améliorer les comptes de
la principale – et quasiment
unique – source de richesse
du Venezuela : la compagnie
pétrolière publique PDVSA,
asphyxiée par les dettes, la
chute de sa production et de
ses capacités de raffinage.
Une augmentation des
prix des carburants aurait
également l’avantage de limiter la contrebande à destination du Brésil et de la
Colombie voisins.
Pertes de 2,6 milliards
de dollars
Selon des analystes du
secteur, le blocage des tarifs de l’essence a généré 2,6
milliards de dollars de pertes pour PDVSA en 2013.
Selon eux, pour couvrir les
coûts de revient, le super
devrait être vendu entre 1,5
et trois bolivares le litre, 100
à 200 fois plus qu’actuellement.
Victoriano Briceño, réparateur de téléphones de
48 ans, fait ses comptes et
affirme : « Nous devrions
payer au moins 10 bolivares
(1,58 dollar) le litre. » Puis
il ajoute : « Regarde sur la
caisse combien je paye » :
2,82 bolivares (0,44 dollar).
« Même après le pourboire,
vous pensez qu’une augmentation me ferait mal ? » interroge-t-il.
José Quiceno, chauffeur
de taxi de 60 ans bloqué
dans les sempiternels bouchons de Caracas, suggère,
lui, une augmentation de
cinq bolivares (0,80 dollar).
« Et encore, ça me paraît
toujours bon marché », commente-t-il.
Mais d’autres s’opposent
à un déblocage des prix. À
l’instar par exemple de la
principale figure de l’opposition, le gouverneur Henrique Capriles, qui critique
l’éventualité de cette mesure
en rappelant que parallèlement, le pays offre du pétrole à ses alliés régionaux,
notamment via l’alliance
Petrocaribe.
Pour l’analyste Diego
Gonzalez, le tarif de l’essence n’est qu’une « goutte
d’eau » face aux problèmes financiers de la PDVSA, dont
la production et les exportations ont chuté de 400 000
barils par jours entre 2008
et 2012, la contraignant à
importer ces derniers mois
28 000 barils d’essence par
jour des États-Unis, selon
le département américain de
l’Énergie.
Toutefois, « il est incorrect de dire que le gouvernement propose cette mesure
seulement pour améliorer la
trésorerie de PDVSA. C’est
aussi que la Banque centrale
ne peut plus fournir de dollars pour la maintenir » à
flot, ajoute M. Gonzalez.
« Les États ne devraient
pas faire des affaires (...)
L’idéologie (socialiste) du
gouvernement
empêche
de trouver des solutions »,
estime l’analyste, qui cite
comme exemple le Brésil,
dont la compagnie pétrolière publique Petrobras « est
seulement (une entreprise)
de plus sur le marché », soumise à la concurrence.
(Source : AFP)
10 International
Chine
De nouvelles violences au
Xinjiang font 16 morts
Seize personnes dont deux
policiers ont été tuées lors
d’une opération des forces de
l’ordre dans une ville chinoise
du Xinjiang, sept semaines
après un attentat à Pékin officiellement imputé à des
extrémistes de cette région
musulmane, a rapporté hier
un média d’État.
Ces nouvelles violences
se sont déroulées dimanche
non loin de la cité de Kashgar, une ancienne étape de
la route de la Soie située aux
confins occidentaux de la
Chine. Des policiers étaient
venus procéder à des interpellations de suspects dans
le canton de Shufu quand
ils ont été attaqués par des
« malfrats » armés d’explosifs
et de couteaux, a indiqué le
site d’information Tianshannet, contrôlé par les autorités locales. Quatorze des
assaillants ont été tués par
balles, a-t-il précisé.
Cette version des faits a
été rejetée en bloc par Dilshat Rexit, un porte-parole du
Congrès mondial ouïghour,
organisation en exil de défense des Ouïghours, des
musulmans turcophones qui
forment la première ethnie du Xinjiang. Selon lui,
les décès sont intervenus
quand des policiers armés
ont fait irruption dans une
maison où s’étaient réunis
des Ouïghours. « Selon les
nouvelles règles en vigueur
au Xinjiang, les policiers
ont le droit de tirer en premier, a déclaré Dilshat Rexit.
Quatorze Ouïghours ont été
tués et deux autres ont été
arrêtés. » Le Xinjiang est régulièrement secoué par des
troubles en raison des fortes
tensions entre Hans (ethnie majoritaire en Chine) et
Ouïghours. Ces derniers se
disent victimes d’une politique répressive à l’encontre
de leur religion, leur langue
et leur culture, tandis que les
autorités accusent invariablement de « terrorisme » les
militants ouïghours.
(Source : AFP)
Collision évitée en mer de
Chine : le bateau US menaçait
la sécurité chinoise
Un navire de guerre américain manœuvrant la semaine
dernière en mer de Chine
« représentait une menace »,
a assuré hier le journal chinois
Global Times, qui a une ligne
nationaliste. Des responsables du Pentagone avaient
indiqué vendredi que le navire
américain avait été forcé de
manœuvrer pour éviter d’entrer
en collision avec le navire
chinois qui lui avait coupé la
route avant de s’arrêter, dans
les eaux internationales de la
mer de Chine méridionale le
5 décembre. Cet épisode s’est
terminé sans incident, mais il
souligne les tensions actuelles
entre les États-Unis et la Chine
après que Pékin a unilatéralement instauré le 23 novembre
une zone aérienne d’identification sur une grande partie de la
mer de Chine orientale, entre
la Corée du Sud et Taïwan.
Brèves
Polémique
La France rouvre le
débat sur « la fin de
vie », ou euthanasie
Les conclusions d’un
rapport préconisant la
légalisation du suicide
assisté a rouvert en France
le très délicat débat sur la
légalisation de l’euthanasie.
À la demande du président
François Hollande, un panel
représentatif d’une vingtaine
de « citoyens » s’est réuni à
huis clos pour discuter de
l’euthanasie, une pratique
qu’une majorité de Français
souhaitent voir autorisée
selon plusieurs sondages.
Dans ses conclusions
présentées hier à la presse,
le panel accorde le droit
à un patient de décider
« en pleine conscience »
de mourir mais refuse à
la famille et au personnel
médical de pratiquer
l’euthanasie sauf quand le
patient est incapable, en
raison de son état, de décider
de sa mort.
Pakistan
Assassinat d’un imam
chiite et manifestations
à Lahore
Des hommes armés ont
assassiné un imam chiite à
Lahore, deuxième ville du
Pakistan moins touchée
depuis quelques années
par les attentats, dans le
dernier épisode des violences
sectaires qui endeuillent le
pays, ont indiqué hier les
autorités. L’imam Nasir
Abbas a été abattu dimanche
par des hommes armés après
avoir pris la parole lors d’un
rassemblement à Lahore,
capitale de la province du
Pendjab, la plus peuplée du
pays. Depuis le début de
l’année, plus de 400 chiites
ont été tués au Pakistan dans
des attentats ciblés ou à la
bombe contre cette minorité
musulmane qui constitue
20 % de la population de
ce pays de 180 millions
d’habitants, selon Human
Rights Watch.
Défense
La Russie déploie des
missiles Iskander dans
sa région ouest
La Russie a déployé des
batteries de missiles de
courte portée Iskander-M
dans sa région ouest, qui
jouxte l’Union européenne,
a confirmé hier le ministère
russe de la Défense interrogé
sur des informations du
journal Bild concernant leur
installation à Kaliningrad,
précisant que ce déploiement
ne « viole aucun traité ou
accord international ». La
région militaire de l’ouest
couvre une large zone qui
comprend aussi Moscou
et Saint-Pétersbourg, et va
jusqu’à l’océan Arctique au
nord et jusqu’à l’Ukraine
au sud. Le Kremlin avait
averti en 2011 que la Russie
pourrait installer dans la
région de Kaliningrad
des batteries de missiles
Iskander, afin de répondre
aux « menaces » représentées
par le projet de « bouclier
antimissile » de l’OTAN
en Europe, en vue d’une
éventuelle menace balistique
iranienne, mais la Russie le
perçoit comme mettant en
danger sa propre sécurité.
Chili
Bachelet devra batailler
ferme pour mener à
bien ses ambitieuses
promesses
La socialiste Michelle
Bachelet, à nouveau élue,
dimanche, présidente du
Chili, a promis de mener
à bien de « profondes
transformations » dans son
pays, mais les fortes attentes
de la population et un
contexte politique incertain
pourraient lui compliquer
la tâche. Après un premier
mandat en 2006-2010,
Michelle Bachelet, 62 ans,
médecin de formation et
première femme élue à la
tête d’un pays sud-américain,
s’est imposée en obtenant
62,1 % des suffrages face
à la candidate de droite
Evelyn Matthei (37,8 %),
et ce malgré une abstention
supérieure à 50 %. Son
programme prévoit une
réforme fiscale prévoyant
notamment une forte hausse
des impôts sur les sociétés.
Ceci devrait permettre de
financer une refondation
du système éducatif (avec
la gratuité des études
universitaires d’ici à six ans),
ainsi que l’amélioration
du système de santé et des
services publics.
Corée du Nord
Hommage de milliers de
soldats à Kim Jong-il
Des milliers de soldats nordcoréens se sont rassemblés hier
pour rendre hommage à Kim
Jong-il, l’ancien dirigeant et
père de l’actuel, près de deux
ans après sa mort, a rapporté
l’agence officielle. Des photos
publiés par l’agence nordcoréenne KCNA montrent
des soldats debout sur la vaste
place devant le palais du Soleil
Kumsusan, qui renferme les
corps embaumés du fondateur
de la Corée du Nord Kim
Il-sung et de son fils Kim
Jong-il, mort le 17 décembre
2011. Kim Jong-un, petit-fils
du premier et fils du second
avait alors pris la tête du pays,
continuant la lignée de cette
dynastie communiste. Les
soldats ont réaffirmé leur
loyauté au jeune dirigeant, âgé
d’une trentaine d’années, selon
la légende d’une des photos
diffusées.
mardi 17 décembre 2013
Kiev s’enfonce dans la crise
politique
Le point
Est contre Ouest
Contestation Le parti au pouvoir demande un remaniement à 90 %
du gouvernement, avant la visite de Ianoukovitch à Moscou.
L’Ukraine s’est enfoncée un
peu plus hier dans la crise politique à la veille d’une visite
controversée du président Viktor Ianoukovitch à Moscou,
au lendemain d’une nouvelle
manifestation monstre d’opposants à Kiev et tandis que
les contestataires, mobilisés
depuis plus de trois semaines,
accusent M. Ianoukovitch de
vouloir « vendre » leur pays à
la Russie.
« Nous recevons des informations selon lesquelles le
président peut obtenir un rabais sur le prix du gaz russe en
échange des gazoducs ukrainiens, une composante stratégique de l’économie ukrainienne », a déclaré hier soir
Vitali Klitschko, l’un des dirigeants de l’opposition. « Nous
ne voulons pas que les intérêts
nationaux soient trahis », a-til poursuivi. Pour Oleg Tiagnibok, un autre chef de file
de l’opposition, le président
ukrainien va chercher à obtenir à Moscou un crédit de cinq
milliards de dollars et la baisse
du prix du gaz à 200-300 dollars contre plus de 400 actuellement. Le quotidien russe
Kommersant estimait pourtant
hier que la situation devenait
« pratiquement une impasse »
pour M. Ianoukovitch, entre
l’opposition soutenue par les
Occidentaux, d’un côté, et, de
l’autre, une Russie qui pourrait
ne pas vouloir tout miser sur
un leader à l’avenir peut-être
compromis.
Les députés du Parti des
régions, au pouvoir, ont réclamé, à l’occasion d’une rencontre avec le Premier ministre Mykola Azarov hier, de
« remanier à 90 % le gouvernement », a déclaré la parlementaire Anna Guerman.
« Azarov a dit qu’il informerait
aujourd’hui le président (...) et
que des conclusions en seraient
tirées », a-t-elle ajouté.
Les autorités ukrainiennes
sont embourbées dans une
crise politique inédite depuis la
révolution « orange » de 2004,
née du refus fin novembre de
Viktor Ianoukovitch de signer
un accord d’association avec
l’Union européenne, pourtant
prévu de longue date, y préfé-
Depuis quatre semaines, les manifestants pro-UE sont présents place de l’Indépendance, où ils ont
érigé des barricades et établi des campements.
Yuriy Dyachyshyn/AFP
rant un rapprochement avec la
Russie. Le chef de l’État a fait
valoir que cet accord, vu d’un
très mauvais œil par Moscou,
aurait des conséquences désastreuses pour l’économie de
l’Ukraine, déjà en récession et
au bord de la faillite, et très
dépendante de son puissant
voisin.
L’opposition maintient
la pression
Cette décision a poussé des
centaines de milliers d’Ukrainiens prœuropéens à descendre dans la rue. Ils exigent la
démission du Premier ministre, et des élections législatives
et présidentielle anticipées. Le
pouvoir ukrainien a affirmé à
plusieurs reprises ne pas avoir
définitivement renoncé à
conclure cet accord d’association et maintenir l’orientation
européenne du pays. Dans leur
quatrième semaine de protestation, plusieurs milliers de
personnes campaient toujours
dans la neige hier sur la place
de l’Indépendance à Kiev, où
une manifestation avait rassemblé dimanche environ
300 000 personnes.
Elles se préparaient à un
nouveau
rassemblement
aujourd’hui, jour où M. Ianoukovitch va rencontrer le
président Vladimir Poutine
à Moscou. Plusieurs accords
devraient être signés à cette
occasion, mais aussi bien les
autorités ukrainiennes que
russes ont affirmé que l’adhésion de l’Ukraine à l’Union
douanière pilotée par la Russie n’était pas à l’ordre du jour
de cette visite. Toutefois, le
ministre russe de l’Économie
Alexeï Oulioukaïev a déclaré
hier qu’une « feuille de route »
portant bien sur l’abolition des
barrières commerciales entre
les deux pays serait examinée.
Le conseiller économique du
Kremlin, Andreï Belooussov, a
pour sa part déclaré que Moscou pourrait accorder un important crédit à l’Ukraine pour
l’aider à sortir de la crise.
Face aux atermoiements du
pouvoir ukrainien, le commissaire européen à l’Élargissement Stefan Füle a annoncé
dimanche que les discussions
en vue d’un accord d’association avec l’Ukraine étaient
suspendues, faute d’ « engage-
de Christian MERVILLE
ment clair » de M. Ianoukovitch à signer ce document.
Mais plusieurs ministres des
Affaires étrangères de l’Union
européenne ont affirmé hier à
Bruxelles que la porte restait
« ouverte » à un accord d’association. « Nous pensons qu’il
est important que l’Ukraine
puisse décider sans pressions extérieures », a déclaré
William Hague, le ministre
britannique, avant une rencontre entre les ministres des
Affaires étrangères de chacun
des 28 États membres avec
leur homologue russe Sergueï
Lavrov. « S’il y avait un message clair de Kiev, par exemple
demain, nous pourrions signer
d’ici à la fin de la semaine », a
estimé pour sa part le ministre suédois, Carl Bildt, ardent
défenseur du rapprochement
entre l’Ukraine et l’UE.
Enfin, les ministres européens des Affaires étrangères
ont tenté de rassurer M. Lavrov, affirmant qu’un éventuel
rapprochement entre l’Ukraine et l’UE n’aurait « aucun
impact négatif » sur la Russie.
(Source : AFP)
L’Afrique du Sud invitée à s’unir à l’ombre
du colosse Mandela
« East is East and West is
West, and never the twain
shall meet » : il ne pensait
certainement pas à l’Ukraine,
Rudyard Kipling, en écrivant
cela*. Mais le jugement, ou
le constat, ou la prophétie
s’applique parfaitement,
aujourd’hui, au cas de cette
république où l’on voit depuis
quelques jours deux camps se
déchirer autour de l’adhésion
à l’Europe.
Il est plus facile, ces tempsci, de dresser la liste des
points d’accord entre les
deux régions que d’évoquer
les sujets qui fâchent tant ils
sont nombreux. Question :
en quelle langue deux amis
bavardent-ils ? Réponse :
l’un s’exprime en ukrainien et
l’autre en russe, une langue
parlée par un habitant sur
trois. Et ce n’est pas un hasard
si le premier est occidental
(Ouest) et le second oriental
(Est), et, si contrairement à
sa voisine – à l’exception de la
province de Volyn –, Lviv et
ses environs n’ont jamais fait
partie de l’empire russe. Avec
beaucoup de bonne volonté,
il faudrait aussi voir dans le
seul hasard le fait que dans
les grandes cités de l’Ouest,
la criminalité est moins forte,
loin derrière Zaporizhia, Krivoy Rog et Luhansk, situées
toutes dans la partie est.
Du temps de l’Union soviétique, l’Ukraine constituait, après le grand frère, la
composante économique la
plus importante de l’Union.
Un sol extrêmement riche
lui permettait, en outre, de
jouer le rôle de grenier tandis
que son industrie lourde
lui fournissait l’occasion de
jouer un rôle non négligeable. Aujourd’hui encore, elle
affiche des chiffres enviables
en matière de croissance (4,1
pour cent en 2010, 5,2 pour
cent en 2011, 3 pour cent en
2012), mais sensiblement
moins importants s’agissant
du revenu par tête d’habitant
(7 000 dollars en 2010, 7 600
dollars en 2012), avec 35 pour
cent de la population vivant
en deçà du seuil de pauvreté
et un taux de chômage à deux
chiffres.
Depuis que le centre de Kiev
est occupé par des manifestations qui réclament le départ
du gouvernement et du président de la République, le ton
est devenu acrimonieux. L’Est
a pris fait et cause pour Viktor
Ianoukovitch et invité l’autre
partie à rentrer dans le rang
non sans avoir, auparavant, fait
amende honorable. Problème
numéro un : cette dernière
croyait jusque-là avoir déjà fait
son choix en se tournant vers
l’Union européenne. Problème numéro deux : Moscou
a sa propre idée d’alliance
politico-économique avec
le Belarus, le Kazakhstan et
maintenant cette Ukraine à
qui tout le monde fait les yeux
doux et qui, après avoir dit
oui avec la tête à l’UE, vient
de dire non avec le cœur. Le
chef de l’État, qui a longtemps
balancé, a fini par accepter
le principe d’une reprise du
dialogue avec l’Europe... à
condition toutefois que cela ne
soit pas assorti d’une rupture
avec le Kremlin. Car tourner
le dos à une offre du camarade
Poutine peut coûter fort cher,
comme le prouve l’affaire
Roshen, récemment signalée
par la revue bimensuelle The
National Interest. Le chocolatier, fournisseur de la Russie
depuis 1996, aura été la première victime collatérale de la
guerre que se livrent la Russie
et le monde dit libre, après la
décision d’interdire l’importation de ses produits. Serguei
Glazyev, principal conseiller
du chef de l’État en matière de
tarifications douanières, avait
pourtant averti : « Nous nous
préparons à renforcer nos mesures de protection si l’Ukraine
venait à commettre l’imprudence de signer l’accord avec
l’UE. » Très vite, la Biélorussie
et le Kazakhstan ont suivi le
mouvement. Les pertes pour
le fabricant sont estimées à
l’équivalent de 200 millions
de dollars. Et, laisse-t-on entendre, des mesures similaires
vont toucher bientôt le vin.
Tout cela, à n’en pas douter,
va contribuer à renforcer les
liens entre le frère aîné et le
benjamin, comme l’a annoncé
le Premier ministre ukrainien
Mykola Azarov.
La partie qui se joue présentement à Kiev revêt une
importance primordiale pour
les deux camps sur le double
plan stratégique et sécuritaire.
Jusqu’à présent, tout se déroule
comme si ne comptaient pas
les manifestants de la place
de l’Indépendance, la sourde
inquiétude que l’on sent monter
dans les rangs des pays de
l’ancienne Union et l’inexplicable apathie d’une Europe qui
semble résignée à l’inéluctable,
pendant que les USA achèvent de se tourner vers la zone
Pacifique.
Yalta n’est pas loin, qui abrita
jadis les rencontres RooseveltStaline-Churchill d’où devait
émerger un partage du monde
dont nous payons encore le
prix.
* On a tendance parfois à
oublier que l’écrivain britannique terminait sa célèbre
« ballade » par ces deux vers :
« Mais il n’y a ni Est ni
Ouest, ni frontière, ni race, ni
origine,
Quand deux hommes forts
se trouvent face à face, même
venant chacun d’un bout du
monde. »
« But there is neither East nor
West, Border, nor Breed, nor
Birth,
When two strong men stand
face to face, tho’ they come
from the ends of the earth. »
Hommage Une statue de bronze de neuf mètres de haut représentant Centrafrique
Madiba a été inaugurée hier, « Jour de la réconciliation ».
« L’honneur de la France »
Après dix jours d’hommages
planétaires et de deuil national, la « Journée de la réconciliation », fériée en Afrique
du Sud, était encore dédiée
hier à Nelson Mandela avec
l’inauguration d’une statue
colossale au siège de la présidence.
Neuf mètres de haut, 4,5
tonnes de bronze : la statue
est présentée comme la plus
grande au monde du Nobel de la Paix, qui se tient
souriant, les bras largement
ouverts sur les pelouses de
l’Union Buildings, à Pretoria. De nombreuses statues
de Mandela le représentent
le poing levé « en train de
crier “Amandla” (pouvoir),
en référence à la lutte contre
l’apartheid », a souligné le
président sud-africain Jacob Zuma. « Cette pose est
différente : il ouvre les bras
pour embrasser tous les SudAfricains. Et il est en mouvement, il va à la rencontre
de la nation », a-t-il ajouté.
Il « nous invite à nous unir,
nous, la nation arc-en-ciel. »
Cette statue « est le dernier clou dans le cercueil de
l’apartheid. Il (Mandela) se
tient là comme le père de la
nation et nous invite à adopter ses valeurs », a renchéri
Cyril Ramaphosa, vice-président du Congrès national
africain (ANC), le parti de
Mandela au pouvoir depuis
l’avènement de la démocratie en 1994. « Soyons démocrates comme l’était Nelson
Mandela, a-t-il poursuivi
alors que l’ANC est régulièrement accusé de ne pas
être à la hauteur de son héros. Soyons disciplinés, au
service du peuple, honnêtes,
attentifs et emplis de compassion comme l’était Nelson Mandela. »
L’inauguration de cette
statue colossale était prévue
de longue date pour fêter
La statue, la plus grande au monde représentant Nelson
Mandela, le montre souriant, les bras largement ouverts, comme
pour embrasser tous les Sud-Africains.
Alexander Joe/AFP
le centième anniversaire de
l’Union Buildings, décrété
monument national à cette
occasion. C’est ici que Nelson Mandela avait prêté serment comme président en
1994, devenant le premier
chef d’État noir de l’Afrique du Sud. C’est ici aussi
que 100 000 personnes sont
venues saluer sa dépouille la
semaine dernière.
« L’heure n’est plus
aux pleurs »
Hasard
du
calendrier,
l’inauguration a eu lieu au
lendemain des funérailles
d’État du héros national,
inhumé dans le village rural
de son enfance, Qunu, à un
millier de kilomètres de Johannesburg. Les funérailles
ont conclu dix jours de deuil
national marqués par une
multitude de cérémonies
dans le pays et aux quatre
coins du monde avec, en
point d’orgue, un hommage
en présence d’une centaine
de dirigeants étrangers mardi à Soweto. Les drapeaux
aux couleurs de la nation
arc-en-ciel, en berne depuis
l’annonce de sa mort le 5
décembre au soir, flottaient
à nouveau hier dans tout le
pays. « L’heure n’est plus
aux pleurs. Nous devons fêter Madiba et faire vivre son
héritage, a lancé le président
Zuma. Demain, remettonsnous tous au travail pour une
meilleure Afrique du Sud. »
Lutte pour la liberté,
l’égalité et la paix, mais aussi
pour le pardon, et contre les
injustices sociales et économiques : les combats de
Nelson Mandela ont été
multiples. Mais, près de 20
ans après l’avènement de la
démocratie multiraciale, si
les Noirs ont retrouvé leur
liberté, la pauvreté subsiste,
surtout chez la majorité noire, et les inégalités se creusent. « Les Noirs vont un
peu mieux, mais les Blancs
vont beaucoup mieux sur le
plan économique », a relevé
le militant des droits civiques américain Jesse Jackson
présent à l’inauguration de la
statue. « C’est dans l’intérêt
de tous maintenant d’aller
vers plus de justice économique. » Autour de lui, Blancs
et Noirs se mêlaient, unis
dans leur hommage au père
de la nation. Erna Laubscher, une Afrikaner, descendante des premiers colons blancs, souhaitait ainsi
« communier avec le reste
de la population et fêter la
liberté avec eux ». À côté de
membres de la famille Mandela, dont l’aîné des petitsfils Mandela, se trouvaient
des représentants de la famille de Barry Hertzog, le
fondateur du Parti national
qui avait institué l’apartheid.
Ses descendants ont accepté
que sa statue soit remplacée
par celle de Mandela.
(Source : AFP)
est de « s’engager » face aux
« crimes contre l’humanité »
Le président François Hollande a estimé que « l’honneur
de la France » était de « s’engager » et « sans la moindre hésitation » pour mettre fin à « des
crimes contre l’humanité », en
rendant hommage hier aux
deux soldats français tués en
Centrafrique.
Le chef de l’État a de nouveau
justifié l’intervention française :
« Il y avait urgence », a-t-il fait
valoir, rappelant que « plus de
600 personnes y avaient été
tués en deux jours » et que « les
affrontements confessionnels
risquaient de dégénérer en un
immense bain de sang ». Les
forces françaises n’ont cependant « pas vocation à rester durablement en Centrafrique »,
a-t-il réaffirmé devant les deux
cercueils recouverts du drapeau
tricolore, dans la cour de l’hôtel
des Invalides, à Paris. Les soldats français « seront progressivement relayés par la montée
en puissance des forces africaines dont les effectifs vont doubler en quelques semaines pour
atteindre 6 000 hommes », at-il poursuivi. Quelque 1 600
soldats français sont déployés,
ainsi que 2 500 soldats de la
force africaine Misca.
Les soldats de 1re classe
Nicolas Vokaer et Antoine
Le Quinio, du 8e régiment de
parachutistes d’infanterie de
marine de Castres, âgés respectivement de 23 et 22 ans,
sont décédés dans la nuit du
9 au 10 décembre des suites
de leurs blessures à l’antenne
chirurgicale de l’aéroport de
Bangui. Ils ont été élevés au
rang de caporaux et décorés de
la Légion d’honneur par François Hollande. Les deux jeunes
parachutistes avaient été pris
dans un accrochage à proximité de l’aéroport de Bangui,
quatre jours après le début de
l’opération militaire française
Sangaris.
Avant cet hommage officiel,
un autre hommage, officieux
celui-là, leur avait été rendu
comme il est désormais de tradition quand des soldats français sont tués en opération, sur
le pont Alexandre III à Paris,
face aux Invalides. Plusieurs
centaines de personnes, dont
de nombreux militaires et anciens combattants, se sont figées, parfois au garde-à-vous,
quand le cortège funèbre a
franchi le pont, à faible allure
dans un silence total, précédé
de motards de la garde républicaine.
Par ailleurs, le ministère
français des Affaires étrangères
a indiqué hier que le limogeage
de trois ministres et du directeur du Trésor en Centrafrique,
décidé par le président Michel
Djotodia, est en contradiction
avec les accords de transition
conclus à Libreville en janvier 2013 et risque d’aggraver
l’instabilité dans ce pays. Trois
ministres centrafricains, Josué
Binoua, ministre de la Sécurité publique, Christophe Bremaïdou, ministre des Finances
et du Budget, et Joseph Bendounga, ministre de l’Élevage,
ont été limogés dimanche,
ainsi que le directeur du Trésor
et de la comptabilité publique
Nicolas Geoffroy GournaDouath. Une source proche du
pouvoir a affirmé que ces ministres ont été limogés « parce
qu’on ne sait pas où ils sont. Ils
ne gouvernaient plus ».
(Source : AFP)
International 11
mardi 17 décembre 2013
La Syrie, plus grand défi Assaut spectaculaire
humanitaire pour l’ONU contre la mairie de Tikrit
Conflit Le raid de l’armée sur Alep à fait 76 morts dont 28 enfants.
Après 33 mois d’un conflit ravageur faisant plus de 126 000
morts, la Syrie est le plus grand
défi humanitaire auquel l’ONU
a été confronté : elle représente
le groupe de population le plus
important nécessitant de l’aide
humanitaire, suivie par le Yémen, l’Afghanistan, le Soudan et
la Centrafrique. Faute d’accord
de paix, l’ONU a annoncé hier
que ce conflit pourrait pousser
4,1 millions de Syriens à fuir à
l’étranger d’ici à fin 2014, contre
2,4 millions actuellement. C’est
ainsi que pour venir en aide aux
victimes du conflit, les agences de
l’ONU ont réclamé à la communauté internationale 6,5 milliards
USD pour 2014, soit un montant
record pour un seul pays.
En outre, la moitié des 23 millions d’habitants de Syrie vivent
dans « l’insécurité alimentaire »,
selon le Programme alimentaire
mondial (PAM) qui a annoncé
son intention de nourrir plus de
7 millions de déplacés et de réfugiés. « Il s’agit de la pire crise
humanitaire survenue depuis
des décennies », a affirme Mouhannad Hadi, coordonnateur
de l’aide d’urgence en Syrie du
PAM.
Dans ce contexte, le prix du
pain a augmenté de plus de
500 % en deux ans en Syrie, selon une étude du International
Rescue Committee (IRC), basé
à New York. « Nous assistons
à une catastrophe humanitaire
qui n’attire pas l’attention du
monde », a estimé le président de
l’IRC, David Miliband.
Les barils d’explosifs
Sur le terrain, l’armée de
Après les raids de l’armée contre Alep, les rebelles inspectent voitures et bâtiments.
l’air syrienne a mené un de
ses raids les plus meurtriers
sur des quartiers rebelles
d’Alep dimanche, tuant 76
personnes dont 28 enfants,
a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme
(OSDH). Selon des militants
d’Alep, l’intensité de ces raids
sur la métropole, autrefois
important centre économique, a été « sans précédent ».
Des images publiées sur Internet montrent d’importants
dégâts dans des immeubles
et des bulldozers dégageant
les décombres tandis que des
hommes cherchaient encore
des survivants. Selon l’Observatoire et des militants,
l’armée utilise dans sa guerre
contre les insurgés des barils
Vifs échanges au Conseil de
sécurité après le rapport Sellström
La Russie et les Occidentaux
se sont vivement opposés une
nouvelle fois hier au Conseil de
sécurité de l’ONU sur le camp
responsable de l’utilisation
d’armes chimiques en Syrie,
après la publication du rapport
final de la mission d’enquête
onusienne conduite par le Pr
Aake Sellström. Moscou a une
nouvelle fois crié à la provo-
cation d’opposants syriens
tandis que Washington maintenait que toutes les attaques
chimiques avaient été le fait
des forces gouvernementales
syriennes. Les débats à ce sujet
au Conseil ont été « acrimonieux et non concluants », a
indiqué l’ambassadeur français
Gérard Araud, qui préside le
Conseil en décembre.
en métal à l’intérieur desquels
il y a une couche de béton et
qui sont remplis de TNT,
armes moins précises mais
bien moins coûteuses que
les missiles. Ces barils d’explosifs « sont largués par les
avions militaires sans système
de guidage, c’est pour cela
qu’ils font un grand nombre
de victimes », indique Rami
Abdel Rahmane, directeur de
l’OSDH.
Une source de la sécurité
syrienne a réfuté l’utilisation
de barils, affirmant que « des
bombes ont été larguées sur
Alep » et que « toutes les poches terroristes seraient atta-
Molhem Barakat/Reuters
quées (...) sans pitié ». Une
autre source de la sécurité a
précisé pour sa part que l’armée préfère utiliser ces barils
au lieu des missiles qui sont
plus onéreux car importés de
Russie.
Par ailleurs, une enfant a
été tuée hier par un obus de
mortier près d’une école du
quartier Alep al-Jadida, tenu
par le régime.
Et à Soueida, la province à
majorité druze relativement
épargnée, trois officiers de
l’armée ont été tués dans une
attaque de rebelles contre un
bus militaire.
(Source : AFP)
La Turquie aurait fourni 47
tonnes d’armes à la rébellion
La Turquie a livré depuis
juin 47 tonnes d’armes et
de munitions à la rébellion
syrienne, malgré ses dénégations répétées, affirme hier
le journal turc Hürriyet qui
s’appuie sur des statistiques
tirées de la base de données
statistiques des Nations unies
sur le commerce des marchandises et de l’Institut turc
des statistiques. Un diplomate turc, qui s’exprimait sous
le couvert de l’anonymat, a
refusé hier de commenter
les affirmations de Hürriyet,
se contentant de répéter que
« la Turquie ne fournit des
armes à aucun groupe »
rebelle en Syrie. Il a en outre
souligné que les chiffres cités
par le quotidien pouvaient
concerner des « armes
n’ayant pas d’utilisation militaire », comme par exemple
des fusils de chasse.
Coup d’État déjoué au Sud-Soudan
Troubles L’ancien vice-président Riek Machar est mis en cause.
Le président du Soudan du
Sud, Salva Kiir, a déclaré hier
avoir déjoué une tentative de
coup d’État, attribuée à son
rival limogé en juillet, l’ancien
vice-président Riek Machar, à
l’issue d’intenses combats dans
la nuit et la matinée à Juba.
« Les assaillants ont fui et nous
sommes à leur poursuite », a
dit le président Kiir à la presse,
vêtu de façon inhabituelle d’une
tenue militaire couleur camouflage. Le sort de M. Machar,
personnalité controversée au
Soudan du Sud pour ses renversements d’alliance durant la
guerre civile entre la rébellion
sudiste – désormais au pouvoir
à Juba – et Khartoum (19832005), était inconnu hier. Ni
lui ni ses proches n’étaient joignables.
Un couvre-feu a été mis en
place « jusqu’à nouvel ordre »
dans la capitale, où les combats se sont déroulés durant la
nuit, puis hier dans la matinée,
autour de bâtiments militaires.
Aucun tir n’était plus entendu
depuis environ 06h00 GMT
et la ville était quadrillée hier
par les forces de sécurité. Selon
un porte-parole de la Mission
de l’ONU au Soudan du Sud
(Minuss), Joseph Contreras,
« plus de 800 civils, surtout des
femmes et des enfants », se sont
réfugiés dans un complexe de
l’ONU adjacent à l’aéroport,
fermé jusqu’à nouvel ordre. La
Minuss a fermement démenti
« héberger toute personnalité
politique ou militaire ».
Selon le président sud-soudanais, les combats ont commencé dimanche avec « l’attaque du QG de la SPLA »
– l’ex-rébellion sud-soudanaise
devenue armée nationale à
l’indépendance du Soudan du
Sud en juillet 2011.
Le « dictateur »
« Mon gouvernement ne
permettra pas que se répètent
les évènements de 1991 », a-til martelé, faisant référence à
la scission survenue à l’époque
au sein de la rébellion sudiste
avec la défection de M. Machar. Ce dernier avait créé un
mouvement rival et s’était plus
tard allié un temps à Khartoum, avant de réintégrer ses
troupes à la SPLA au début
des années 2000.
Le jeune et pauvre Soudan
du Sud est en proie à de graves tensions politiques depuis
que M. Machar – qui avait
annoncé son intention de se
présenter contre Salva Kiir à
la présidentielle de 2015 – a
été limogé en juillet avec l’ensemble du gouvernement. Ce
limogeage avait laissé craindre
un retour des clivages de la
guerre civile entre les partisans
de M. Kiir, pour beaucoup
issus de l’ethnie Dinka, et la
communauté des Nuer à laquelle appartient M. Machar.
Début décembre, M. Machar
avait étalé au grand jour les
graves dissensions au sein du
régime sud-soudanais en dénonçant, avec d’autres figures
politiques majeures, l’attitude
« dictatoriale » du président
Kiir au sein du parti au pouvoir, le Mouvement populaire
de libération du Soudan, ancienne branche politique de la
rébellion sudiste.
(Source : AFP)
Coopération
Turquie-UE : premier pas vers la fin des visas
Le lent réchauffement entre la
Turquie et l’Union européenne a
connu une nouvelle étape hier :
Deux mois après avoir relancé ses discussions d’adhésion
avec Bruxelles, engluées depuis
trois ans, Ankara s’est engagé à
accepter le retour sur son territoire des migrants clandestins
partis de Turquie expulsés par
les Européens. En échange,
l’UE a accepté de garantir dans
un délai de trois ans et demi la
libre entrée des ressortissants
turcs dans ses États membres.
Le gouvernement islamoconservateur turc avait paraphé
cet accord de réadmission dès
2012, mais il avait suspendu sa
signature formelle à un engagement de l’UE à étendre la libre
circulation sur son territoire aux
citoyens turcs. Cette signature
était attendue avec impatience
à Bruxelles, la Turquie étant
l’un des principaux couloirs empruntés par les migrants clandestins originaires d’Afrique,
du Moyen-Orient et d’Asie qui
souhaitent se rendre en Europe.
De son côté, le gouvernement
turc était lui aussi pressé de
conclure cet accord sur l’immi-
gration clandestine. Associée à
l’Europe depuis 1963, membre
de l’Union douanière depuis
1995, candidate à l’UE depuis
1999, la Turquie considère
comme un droit légitime la libre circulation de ses citoyens.
Pour rassurer les Européens,
le Premier ministre turc Recep
Tayyip Erdogan a jugé hier sans
fondement la « crainte » de voir
des cohortes de Turcs se presser
aux portes de l’Union. « Grâce
aux réformes que nous avons
accomplies, la Turquie n’est
plus un pays que l’on quitte,
mais un pays que l’on rejoint »,
a-t-il assuré.
Réchauffement
Le chef du gouvernement a
également plaidé hier pour un
raccourcissement du délai fixé
à 2017 pour la levée des visas,
qu’il a estimé « beaucoup trop
long ».
Signé par le ministre turc de
l’Intérieur Muammer Güler
et la commissaire européenne
aux Affaires intérieures Cecilia Malmström, cet accord
doit encore être validé par
les Parlements turc et européen, ainsi que par les États
membres de l’Union. Le chef
de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu l’a dès hier
jugé « historique ». Et Mme
Malmström a salué « une
nouvelle étape de la coopération » euro-turque.
Après des années de bloca-
ges et de tensions, ce pas en
avant vient confirmer l’amélioration des relations entre
Ankara et Bruxelles. Jusquelà très réservés sur l’entrée
d’un pays à très forte majorité
musulmane dans l’UE, Paris
et Berlin ont finalement levé
cette année leur veto à l’ouverture d’un nouveau chapitre de
discussion, formellement engagé en octobre. Signe de ce
réchauffement, M. Erdogan a
annoncé hier qu’il rencontrerait le 21 janvier les responsables européens à Bruxelles
et qu’il recevrait une semaine
plus tard, les 27 et 28, le président français François Hollande.
(Source : AFP)
Un soldat arménien tué par des tirs à la frontière
azerbaïdjanaise
Un soldat arménien a été
tué par des tirs à la frontière avec l’Azerbaïdjan, a
annoncé hier le ministère
arménien de la Défense,
affirmant que les tirs venaient
des forces armées azerbaïd-
janaises. Grant Pogossian,
26 ans, a été visé par des
tirs azerbaïdjanais dimanche
alors qu’il patrouillait le secteur nord-est de la frontière,
a déclaré le ministère dans
un communiqué. « L’Azer-
baïdjan continue de violer le
cessez-le-feu », a souligné le
ministère, ajoutant que les
forces armées arméniennes
allaient prendre des mesures
« préventives et sévères »
après cette attaque.
Terrorisme Les violences en Irak ont fait hier au moins 68 morts.
Des hommes armés ont brièvement pris d’assaut hier la
mairie de Tikrit, au nord de
Bagdad, tandis que d’autres
attaques ont fait au moins
68 morts à travers l’Irak, ont
annoncé des responsables.
L’une de ces attaques a eu lieu
à Mossoul, dans le nord du
pays, où des hommes armés
ont tué 12 personnes dans un
bus, selon la police et un employé de la morgue.
À Tikrit, les assaillants ont
fait exploser une voiture piégée devant la mairie, avant
d’occuper le bâtiment, selon
des responsables qui n’étaient
pas en mesure de fournir un
premier bilan des victimes.
En milieu de journée, les
autorités ont annoncé que les
forces de sécurité avaient repris le contrôle de la mairie et
libéré 40 otages. « Nos forces
ont tué un kamikaze, mais
deux autres se sont fait exploser », a déclaré Sabah Noori,
porte-parole des services an-
titerroristes. Un conseiller
municipal et deux policiers
ont été tués, ont ajouté un officier de police et un médecin,
sans préciser s’ils l’avaient été
lors de l’attaque des hommes
armés ou de l’assaut des forces de l’ordre. À la suite de
cette attaque, qui illustre une
nouvelle fois l’inefficacité des
imposantes mesures de sécurité mises en place autour
des bâtiments publics, tous
les fonctionnaires de la ville,
y compris les enseignants, ont
été priés de rentrer chez eux.
Dans la même région, des
kamikazes ont attaqué hier
matin un poste de police à
Baiji de la même manière
que la mairie de Tikrit : l’un a
fait exploser sa voiture piégée
devant le portail, puis trois
autres sont entrés, tuant un
officier et un policier, avant
d’attendre l’arrivée des forces spéciales. En reprenant le
poste, ces forces ont tué l’un
des assaillants, tandis que les
deux autres se sont fait exploser, tuant trois policiers.
Toujours près de Tikrit, des
hommes armés ont tué hier
trois soldats qui assuraient la
surveillance d’un oléoduc.
Les pèlerins chiites
Dans la province de Bagdad, quatre voitures piégées
et une bombe accrochée à un
véhicule ont fait au moins 17
morts et 43 blessés. L’un des
attentats les plus meurtriers a
tué quatre personnes sur un
parking près des locaux du
conseil provincial de Bagdad.
Par ailleurs, un double attentat à la voiture piégée a
visé hier soir des pèlerins
chiites au sud de Bagdad, faisant 24 morts et 52 blessés,
selon des sources médicales
et du ministère de l’Intérieur.
L’explosion a eu lieu dans la
région de Rachid, alors que
les pèlerins se rendaient à
pied à Kerbala, ville sainte
située à 110 km de la capi-
tale Irakienne pour les commémorations religieuses de
l’Arbaïn, le 40e jour de deuil
suivant l’Achoura, la plus importante cérémonie religieuse
pour les chiites. L’Arbaïn est
commémoré le 23 décembre
cette année, mais plusieurs
milliers de fidèles prennent
des semaines à l’avance le
chemin de la ville sainte chiite
en provenance des différentes
régions du pays.
Les violences meurtrières
restent quotidiennes en Irak
malgré d’importantes mesures
de sécurité et des opérations
des forces de l’ordre. Elles
sont remontées cette année à
des niveaux semblables à ceux
de 2008 et du conflit ayant ensanglanté le pays après l’invasion menée par les États-Unis
en 2003 faisant plus de 6 500
morts depuis le début de l’année, selon un bilan compilé
par l’AFP à partir de sources
de sécurité et de santé.
(Source : AFP)
Les faux amis du Moyen-Orient
Par Bernard HAYKEL et Daniel KURTZER
Le récent accord préliminaire conclu entre l’Iran et le
groupe des « 5 + 1 » (Chine,
États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie, plus
l’Allemagne), mené par les
États-Unis, a donné lieu à
des critiques sans précédent
de la politique étrangère
américaine de la part de ses
plus fermes alliés au MoyenOrient : Israël et l’Arabie
saoudite. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu
a appelé ses ministres et ses
partisans aux États-Unis à
exercer des pressions pour
dénoncer cet accord. De
son côté, le gouvernement
saoudien a accusé Washington d’avoir laissé tomber ses
alliés sans véritable garantie
de sécurité en échange.
La convergence apparente des intérêts israéliens
et saoudiens a alimenté des
commentaires dans les médias sur l’éventuelle coordination de leurs stratégies
pour faire face à la République islamique. Certains
ont évoqué l’ouverture de
l’espace aérien saoudien en
cas d’attaque israélienne.
Bien qu’une telle coordination serait sans aucun doute tenue secrète et qu’elle
n’empêcherait pas Riyad de
critiquer par la suite une intervention militaire d’Israël,
elle servirait les intérêts nationaux des deux pays.
C’est depuis longtemps
un secret de polichinelle
que les responsables israéliens et saoudiens discutent
régulièrement et échangent
sans doute des renseignements sensibles. Mais leurs
préoccupations concernant
l’Iran sont loin d’être identiques, et leurs raisons de se
démarquer de la politique
américaine divergent énormément. Une coordination
diplomatique et militaire
entre Israël et l’Arabie saoudite fait de la bonne copie
pour les journalistes, mais
c’est probablement de la fiction.
Les Israéliens sont surtout
préoccupés par les ambitions
nucléaires de l’Iran. Contrairement au soutien apporté
par l’Iran au Hezbollah au
Liban et d’autres formes de
terrorisme que l’État hébreu
peut gérer, la question nucléaire présente une menace
existentielle. Si la diploma-
tie était parvenue à mettre
fin au programme d’armement nucléaire de l’Iran, ce
pays ne serait plus dans la
ligne de mire de la politique
étrangère israélienne.
Les préoccupations saoudiennes à propos de l’Iran
sont, elles, plus ancrées et
plus complexes. Elles tiennent surtout de l’ingérence
de l’Iran dans les affaires
intérieures arabes, en particulier en Irak, en Syrie,
au Liban, au Yémen et au
Bahreïn. Si l’inimitié entre
l’Iran et l’Arabie saoudite
Bernard Haykel est professeur
d’études proches-orientales à
l’université de Princeton.
existe depuis des décennies,
elle s’est aggravée après la révolution islamique de 1979
lorsque le guide suprême de
l’Iran, l’ayatollah Ruhollah
Khomeyni, a commencé à
propager sa version révolutionnaire de l’islam chiite
dans la région.
Ses effets ne furent pas
immédiatement perceptibles. La guerre entre l’Iran
et l’Irak dans les années
1980 et le faible cours du
pétrole dans les années 1990
ont contribué à entretenir
la faiblesse de la République islamique. La situation
a changé la décennie suivante, avec la montée en
puissance du Hezbollah au
Liban, soutenu par l’Iran,
et l’arrivée au pouvoir de la
majorité chiite en Irak, et
donc le contrôle par l’Iran
de la politique irakienne,
dans le sillage de l’invasion
américaine.
En 2006, l’Iran est également parvenu à soustraire
le mouvement palestinien
du Hamas de la sphère
d’influence de l’Arabie
saoudite pour le soumettre
à celle de son allié, la Syrie.
La résistance victorieuse du
Hezbollah lors d’un affrontement d’un mois avec Is-
raël la même année a ravivé
« l’axe de la résistance »
iranien. Durant la même
période, la hausse du prix
du brut a permis à l’Iran
de financer ses nouveaux
mandataires locaux. Cette
redistribution radicale de
l’équilibre régional du pouvoir a été particulièrement
préoccupante pour les monarchies du Golfe.
En sus de leurs inquiétudes différentes concernant l’Iran, Israël et l’Arabie saoudite entretiennent
des relations extrêmement
Daniel Kurtzer, ancien
ambassadeur des États-Unis
en Égypte et en Israël, est
professeur invité d’études de
la politique moyen-orientale
à l’école Woodrow Wilson
des affaires publiques et
internationales de l’Université
de Princeton.
différentes avec les ÉtatsUnis, qui définissent leurs
motivations à court et à
long terme. Les liens politiques, culturels et religieux
d’Israël avec les États-Unis
sont solides et l’Amérique
est par ailleurs le seul allié
constant et fiable de l’État
hébreu. Israël est toutefois
depuis longtemps prêt à
prendre indépendamment
des décisions en ce qui
concerne sa sécurité, sans
pour autant mettre en péril la relation bilatérale. En
fait, il est fort probable que
cette relation survivrait,
même si Israël attaquait
l’Iran malgré l’avis contraire des États-Unis.
La relation de l’Arabie
saoudite avec les États-Unis
est plus superficielle. Le
royaume wahhabite compte
sur les forces armées américaines pour sa protection,
sans lesquelles il serait incapable de résister à une attaque iranienne. En échange,
les Saoudiens utilisent leurs
énormes champs de pétrole
et capacités de réserve pour
assurer l’approvisionnement
mondial en pétrole et la stabilité des prix.
Contrairement à Israël,
l’Arabie saoudite n’a que
peu d’influence sur la politique intérieure américaine,
en dépit du soutien de quelques pétroliers et fabricants
d’armes. La famille royale
saoudienne ne peut même
plus se targuer de l’étroite
relation personnelle qu’elle
entretenait avec les Bush
(père et fils) et avec Bill
Clinton, qui gérait directement la relation bilatérale.
Le plus grand handicap
posé à l’éventualité d’une
coopération israélo-saoudienne est l’attitude du
monde arabe, y compris celle du royaume wahhabite,
par rapport à l’existence de
l’État hébreu en son sein.
L’utilisation de l’espace aérien saoudien par les Israéliens, par exemple, serait rapidement révélée, obligeant
les dirigeants saoudiens à
faire face à une mobilisation antisioniste massive de
sa population et du reste du
monde arabe. Si Israël peut
admettre quelques critiques
des autorités saoudiennes
pour prix de leur soutien,
il est possible que l’opinion
publique arabe ne soit pas
aussi aisément amadouée,
en particulier en l’absence
de tout progrès sur le dossier palestinien. En fin de
compte, les Saoudiens seraient perçus comme des
collaborateurs de l’adversaire le plus détesté contre
un État musulman (bien
qu’également ennemi).
La coopération entre les
Saoudiens et les Israéliens
est tout aussi improbable
que leur désir d’altérer leurs
relations avec les ÉtatsUnis. Cela ne signifie pas
pour autant que les ÉtatsUnis aient raison de négliger
le profond mécontentement
de l’un ou l’autre allié. Leurs
divergences – non seulement
à propos de l’Iran, mais également au sujet de la Syrie et
de la question palestinienne
– pourraient sérieusement
éroder l’influence des ÉtatsUnis dans la région.
Traduit de l’anglais par Julia Gallin
© Project Syndicate, 2013.
Brèves
Égypte
Les Frères musulmans
vont boycotter le
référendum sur la
Constitution
Les partisans islamistes
du président destitué
Mohammad Morsi vont
boycotter le référendum sur
une nouvelle Constitution
prévu en janvier et lancer
une campagne contre ce
scrutin, a indiqué hier un de
leurs porte-parole, Hamza
al-Farawi. L’Alliance
anti-coup d’État, dominée
par les Frères musulmans,
avait initialement envisagé
d’appeler ses partisans à
voter contre la nouvelle
Loi fondamentale. Le
référendum prévu les 14 et
15 janvier doit permettre
de ratifier la nouvelle
Constitution, qui doit
remplacer celle suspendue
par l’armée lorsqu’elle a
écarté M. Morsi en juillet.
Tunisie
Les jihadistes appellent
à commémorer la
révolution
Le groupe jihadiste
Ansar Asharia, qualifié
de « terroriste » par les
autorités, a appelé à un
rassemblement face au
siège du gouvernement à
Tunis aujourd’hui, au 3e
anniversaire du début de la
révolution tunisienne. « La
lutte est obligatoire et il
faut qu’elle soit populaire...
Pour cette raison, nous
tendons la main à toute
personne voulant faire
face à la répression et
nous soutenons la sortie
du peuple à la Kasbah
(place face au siège du
gouvernement) », annonce
le groupe sur son site
Internet.
Les autorités tunisiennes
n’ont pas réagi dans
l’immédiat à cet appel.
Démocratie
Les monarchies du Golfe
pressées de se réformer
Le Forum du Golfe des
organisations de la société
civile, qui regroupe des
dizaines de militants
libéraux, d’universitaires
et de défenseurs des droits
de l’homme des six pays
du CCG (Arabie saoudite,
Koweït, Bahreïn, Émirats
arabes unis, Qatar et
Oman), a pressé hier les
monarchies du Golfe
d’entreprendre de vastes
réformes politiques pour
adopter des Constitutions,
instaurer des Parlements
élus dotés de réels pouvoirs
et autoriser les partis
politiques.
Proche-Orient
L’UE promet un soutien
« sans précédent » en
cas d’accord israélopalestinien
Les ministres européens
des Affaires étrangères,
réunis à Bruxelles, ont
promis hier que l’UE
apporterait un soutien « sans
précédent » aux Israéliens
et aux Palestiniens si les
deux parties réussissaient à
conclure les négociations de
paix. L’UE « offrira à Israël et
au futur État de Palestine un
statut spécial de partenariat
privilégié, comprenant un
accès accru aux marchés
européens, et des relations
scientifiques et culturels
renforcées », ont-ils ajouté
dans un communiqué.
12 Sports
mardi 17 décembre 2013
Basket-ball
Portland poursuit sa marche victorieuse
Portland a poursuivi sa marche
en avant avec une victoire en
prolongation à Detroit (111109) et renforce sa place en tête
de la Conférence Ouest, mais
avec deux matches de plus que
San Antonio.
Les Trail Blazers se sont
passés de leur centre Meyers
Leonard qui purgeait un match
de suspension après une altercation samedi contre Philadelphie.
C’est Damian Lillard qui
a offert la victoire à Portland
avec un panier à moins d’une
seconde de la fin de la prolongation. LaMarcus Aldridge a
quant à lui terminé meilleur
marqueur des Trail Blazers
avec 27 points.
Oklahoma s’est imposé à
domicile face à Orlando (10198) et rejoint San Antonio au
classement de la Conférence
Ouest avec un bilan de 19 victoires pour 4 défaites.
Par ailleurs, le club de Phoenix se porte bien. Contre
Golden State, les Suns ont
remporté un cinquième match
consécutif (106-102). Avec
trois joueurs à vingt points au
moins, ils ont battu les Warriors qui sont, eux, en pleine
zone de turbulence. « J’ai l’impression que le gars en costardcravate veut davantage gagner
que ceux en tenue sur le parquet. Il leur manque la passion.
C’est décevant de tout le temps
perdre de la même façon », a
ainsi pesté l’entraîneur Mark
Les classements
Gerald Green (maillot n° 14) des Phoenix Suns en duel face à Kent Bazemore.
Jackson. Avec douze défaites
pour treize victoires, Golden
State reste calé dans le ventre
mou de la Conférence Ouest.
Pour sa deuxième prestation
avec Sacramento, Rudy Gay a
eu le droit à une standing ovation. L’ancien joueur des Raptors a marqué 26 points lors
de la victoire contre Houston
(106-91). Enfin, Denver a dominé New Orleans (102-93).
Les Nuggets effacent ainsi le
revers concédé à domicile vendredi contre Utah.
(Sources : agences)
Les résultats
Detroit-Portland
109-111
Christian Petersen/AFP
a.p.
Denver-laNouvelle-Orléans 102-93
Phoenix-Golden State 106102
Oklahoma-Orlando 101-98
Memphis-Minnesota 93101
Sacramento-Houston 10691.
Conférence Est :
1. Indiana
2. Miami
3. Atlanta
4. Boston
5. Detroit
6. Charlotte
7. Toronto
8. Chicago
9. Washington
10. Cleveland
11. Brooklyn Nets
12. New York Knicks
13. Orlando
14. Philadelphie
15. Milwaukee
%V
0,870
0,739
0,500
0,440
0,440
0,417
0,409
0,409
0,409
0,391
0,348
0,304
0,292
0,280
0,208
J
23
23
24
25
25
24
22
22
22
23
23
23
24
25
24
G
20
17
12
11
11
10
9
9
9
9
8
7
7
7
5
P
3
6
12
14
14
14
13
13
13
14
15
16
17
18
19.
Conférence Ouest :
1. Portland
2. San Antonio
3. Oklahoma
4. LA Clippers
5. Houston
6. Phoenix
7. Denver
8. Dallas
9. Golden State
10. Minnesota
11. la Nouvelle-Orléans
12. LA Lakers
13. Memphis
14. Sacramento
15. Utah
%V
0,840
0,826
0,826
0,640
0,640
0,609
0,609
0,583
0,520
0,500
0,500
0,478
0,435
0,318
0,231
J
25
23
23
25
25
23
23
24
25
24
22
23
23
22
26
G
21
19
19
16
16
14
14
14
13
12
11
11
10
7
6
P
4
4
4
9
9
9
9
10
12
12
11
12
13
15
20.
Bataille dans les airs entre Thomas Robinson des Portland Trail
Blazers (à droite) et Rodney Stuckey des Detroit Pistons.
Tim Fuller/AFP
Ski alpin
Actu Liban
Une star nommée Shiffrin au slalom
de Courchevel
La jeune Mikaela Shiffrin est
à sa place dans la station des
stars de Courchevel, où elle est
la grande favorite aujourd’hui
du slalom, comptant pour la
Coupe du monde de ski alpin.
À 18 ans et demi, la jeune
fille du Colorado, formée dans
une académie du Vermont, est
née sous une bonne étoile.
Talentueuse,
attrayante,
amusante et d’un naturel très
américain, elle a déjà remporté cinq épreuves sur le circuit
majeur, toutes entre les piquets serrés.
« C’est aussi le produit
d’un projet familial et entrepreneurial », explique un
connaisseur : ses parents, Eileen et Jeff, médecin, ont mis
les moyens pour en faire une
championne, dont ils avaient
décelé les gênes très tôt.
D’ailleurs, pour assurer le
meilleur confort à sa fille prodige, Eileen la chaperonne
durant la tournée européenne,
veillant également à ses études
par correspondance.
Schild se fait voler la
vedette
La saison dernière, qu’elle a
couronnée d’un titre mondial
et d’un petit globe de spécialité, Shiffrin s’est installée sur le
La prodige américaine Mikaela Shiffrin serait-elle capable d’un nouveau coup d’éclat aujourd’hui ?
Olivier Morin/AFP
trône du slalom, à la place de
la reine autrichienne Marlies
Schild. Opérée au genou droit
en décembre 2012, Schild, 32
ans, avait tenté un come-back
aux Mondiaux de Schaldming, où elle avait dû laisser la
vedette à l’Américaine.
Shiffrin a remis ça pour le
premier slalom de la saison,
à Levi, le 16 novembre, reléguant la grande Allemande
Maria Höfl-Riesch, pourtant
une spécialiste de la piste Noire, à plus d’une seconde.
C’est d’ailleurs le tarif que
Shiffrin, qui pointe aussi au
top en géant – 2e récemment
à Beaver Creek –, a pris l’habitude d’infliger à ses rivales.
Mais, au fait, qu’a-t-elle de
plus que les autres ? « Elle a
une taille (1,70 m) et une légèreté qui lui permettent de
dominer la piste. Grâce à sa
précision d’appui, elle raccourcit et sort vite du virage
quand les autres filles ont tendance à déraper », dissèque un
technicien français.
Nouvelle génération
Alors, y a-t-il de l’espoir
pour les autres ? Schild, 33
victoires en slalom de Coupe
du monde, à une seule unité
Ski alpin
Chamoun et Fenianos
s’envolent pour la Serbie
du record de la Suissesse Vreni
Schneider, n’a pas abdiqué.
« J’aime cette pente et cette
neige. Maintenant, je dois
m’améliorer course après
course. Je me suis bien préparée après Levi où je n’avais
pas terminé la 1re manche »,
remarque la vice-championne
olympique, double lauréate à
Courchevel (2010-2011).
« Physiquement, je suis en
forme malgré quelques problèmes de dos. Je skie vite »,
avertit la Salzbourgeoise.
Qui met en évidence, audelà de l’exception Shiffrin,
une nouvelle génération de
slalomeuses. Et parmi elles, sa
compatriote Christina Ager,
tout juste 18 ans, au pied du
podium à Levi avec le dossard
53.
Lauréate en 2012, la Slovène Tina Maze, qui avait
écrasé la saison 2012-2013
de sa polyvalence, reste pour
sa part une valeur sûre pour le
podium.
(Sources : agences)
Le programme (heure de
Beyrouth)
1re manche du slalom dames :12h30
Seconde manche du slalom
dames : 15h30.
Brèves
formule 1
Rosberg seul pilote
Mercedes aux essais de
Bahreïn
L’Allemand Nico Rosberg
sera le seul pilote de l’écurie
Mercedes-AMG de formule
1 à participer d’aujourd’hui à
jeudi à Bahreïn à des essais de
pneus Pirelli en prévision de la
saison 2014.
Contrairement à ce qui était
prévu à l’origine, l’autre
pilote titulaire, le Britannique
Lewis Hamilton, champion
du monde 2008 et 4e du
championnat 2013, continuera
sa préparation hivernale.
Trois autres écuries
participeront à ces essais
entièrement supervisés par
Pirelli, dont Red Bull Racing,
championne du monde en
titre, avec le Suisse Sébastien
Buemi, pilote de réserve, et
Toro Rosso, filiale de Red Bull,
avec les deux titulaires de 2014,
le Français Jean-Éric Vergne et
le Russe Daniil Kvyat.
Enfin, la Scuderia Ferrari
viendra avec son pilote de
réserve et d’essai habituel,
l’Espagnol Pedro de la Rosa,
et avec le Français Jules
Bianchi, reconduit comme
pilote Marussia mais toujours
membre de la Ferrari Drivers
Academy.
Pirelli a obtenu cette séance
supplémentaire pour mieux
préparer l’arrivée l’an prochain
de nouvelles monoplaces
équipées de nouveaux moteurs
V6 turbo hybrides, avec double
récupération d’énergie (freinage
et échappement), qui poseront
des contraintes nouvelles aux
gommes du manufacturier
italien, notamment au niveau
des pneus arrière.
Prix
Andy Murray, sportif
britannique de l’année
Andy Murray, qui a mis fin
à une disette de 77 années
pour le tennis britannique en
remportant Wimbledon, a été
désigné sportif britannique
de l’année 2013 lors d’une
consultation organisée par
le groupe de radiotélévision
publique BBC.
Murray a recueilli 56 % des
suffrages, soit 401 470 votes, et
a devancé l’international gallois
de rugby Leigh Halfpenny
(65 913) et le jockey AP
McCoy (57 854).
L’Écossais de 26 ans succède
au coureur cycliste Bradley
Wiggins, vainqueur en 2012 du
Tour de France et du contrela-montre des Jeux olympiques
de Londres.
« Je voudrais remercier tous
ceux qui ont voté pour moi et
qui m’ont soutenu ces dernières
années », a déclaré Murray
depuis Miami où il s’entraîne
et dont la saison avait pris fin
en septembre en raison d’une
blessure au dos.
L’équipe de rugby des Lions
britanniques et irlandais, qui
a remporté sa tournée en
Australie, a été élue meilleure
équipe de l’année, et son
entraîneur Warren Gatland
a été distingué avec le titre
d’entraîneur de l’année.
L’Allemand Sebastian Vettel,
qui a remporté au volant d’une
Red Bull son quatrième titre
de champion du monde de
formule 1, a été désigné sportif
étranger de l’année.
Allemagne : Obergföll,
Harting et le Bayern
Munich références de
l’année 2013
La championne du monde
de lancer du javelot Christina
Obergföll, le champion du
monde du lancer de disque
Robert Harting et le Bayern
Munich ont été distingués
lors de l’élection des sportifs
allemands de l’année.
Obergföll a devancé dans cette
consultation de journalistes
spécialisés avec 3 552 suffrages
la joueuse de tennis Sabine
Lisicki (2806) et la skieuse
Maria Höfl-Riesch (1 455).
Le titre de sportif masculin de
l’année est revenu, comme en
2012, à Harting. Le champion
olympique 2012 et champion
du monde 2013 a, avec 2 920
votes, devancé Sebastian
Vettel qui a pourtant remporté
en 2013 son quatrième titre
de champion du monde
de formule 1. La troisième
place est revenue à un autre
athlète, le perchiste Raphael
Holzdeppe (1 893 votes).
Pour le titre d’équipe de
l’année, le Bayern Munich,
auteur d’un inédit triplé
championnat/Coupe
d’Allemagne/Ligue des
champions, a dominé sans
surprise cette consultation avec
3 782 votes, devant l’équipe
d’Allemagne de football
féminin (1 562 votes) et
l’équipe de Wolfsburg, lauréate
de la Ligue des champions
dames (1 134 votes).
JO 2014
Un relayeur russe de la
flamme olympique meurt
d’une crise cardiaque
Un ancien entraîneur russe de
lutte gréco-romaine, Vadim
Gorbenko, 73 ans, est décédé
après avoir participé au relais
de la flamme olympique à
Kourgan (Sibérie occidentale)
pour les Jeux olympiques
d’hiver 2014 à Sotchi, ont
rapporté hier les médias locaux.
Citoyen d’honneur de la région
de Kourgan, Vadim Gorbenko
a eu une crise cardiaque
dimanche après avoir couru un
tronçon du relais, selon l’agence
de presse locale Ura.ra.
Le sportif a été hospitalisé
d’urgence, mais les médecins
n’ont pas pu le sauver, selon la
même source.
Gorbenko « s’est consacré
entièrement au sport », a
souligné l’administration de
la ville de Kourgan dans un
communiqué.
Le parcours de la flamme
olympique en Russie a été
émaillé de plusieurs incidents
depuis son début le 7 octobre à
Moscou.
Un des membres de l’équipe
russe de bobsleigh, Piotr
Makartchouk, a vu son
uniforme prendre feu
brièvement fin novembre
alors qu’il portait la torche
olympique à Abakan, en
Sibérie.
Toujours en novembre, une
torche a explosé dans les mains
d’une jeune femme, qui a reçu
des blessures légères.
À plusieurs reprises, la flamme
s’est éteinte et a dû être
rallumée, ce qui a déclenché
des commentaires ironiques
sur Internet, ce flambeau en
aluminium, alimenté par une
cartouche de gaz, ayant été
conçu et fabriqué à grands
frais par une usine construisant
également des missiles.
(Sources : agences)
Une délégation libanaise
de ski s’est envolée pour la
Serbie où elle participera aux
championnats des petites
nations organisés par la
Fédération internationale
de ski et qui se dérouleront
du 16 au 20 décembre. Naji
Khalil a été nommé chef de la
délégation, tandis que le Liban
sera représenté sur les pistes
par la skieuse Jacky Chamoun,
qui participera aux prochains
Jeux olympiques d’hiver à
Sotchi, et le skieur et Tarek
Fenianos.
Les deux athlètes participeront
tous deux aux slalom et slalom
géant.
Les deux représentants libanais.
Athlétisme
Initiation à la reine des
sports à Jamhour
Le Collège de Notre-Dame
de Jamhour a organisé sur son
terrain couvert un meeting
d’athlétisme pour la catégorie
junior, sous la supervision de
la Fédération libanaise de la
discipline et sponsorisé par la
Fransabank. Près de 70 élèves
de 7 à 12 ans et représentant
7 écoles (Melkart, Evangelical
Louaize, Institut moderne
du Liban, Arslanian, SaintGrégoire, Lycée Achrafieh
et Notre-Dame de Jamhour)
ont pris part à cette initiation
sportive qui porte sur trois
catégories d’épreuves : la
course, le saut et le lancer.
Tous les participants posant pour la photo souvenir.
Photo Profoto
Golf
Cérémonie de remise des
prix du comité féminin du
Golf Club
Une cérémonie de remise
des prix a été organisée par
le comité féminin du Golf
Club du Liban ce week-end.
Des trophées ont été remis
aux différentes championnes
des dernières compétitions
organisées par le club :
Compétition du mois de
septembre : Najwa Berro
Compétition du mois
d’octobre : Rima Arab
Compétition du mois de
novembre : Pascale Keserwani
Compétition du mois
de décembre : Catherine
Chouceir
Ladies and Caddies : Anna
Haidar Coupe d’Automne :
Bruni Harb
Basket-ball
Résultats de la deuxième
journée du championnat
interscolaire
Voici les résultats enregistrés
lors de la deuxième journée
du championnat interscolaire
pour la saison 2013-2014,
organisé par Sport Evasion et
l’entraîneur Rizkallah Zaloum
et placé sous la supervision de
la FLB (Fédération libanaise
de basket-ball) :
Markazieh bat Antonins
Ghazir 49-48
Notre-Dame de Louaizé bat
Saint-Joseph Antoura 75-66
Notre-Dame de Jamhour bat
Mont La Salle 65-41
Champville bat Saint Joseph
School 110-55.
À la fin de cette deuxième
La remise des prix.
journée, Notre-Dame de
Louaizé a pris la tête du
classement du groupe A
provisoire avec 6 points,
suivi de Antonins Ghazir (4
points), Markazieh (4 points),
Saint-Joseph Antoura (2
points) tandis que Champville
a pris la tête du groupe B avec
6 points, suivi de NotreDame de Jamhour et Saint
Joseph School (4 points) et
Mont La Salle (2 points).
Finalement, voici le
programme de la troisième
journée le 22 décembre :
10h00 : Markazieh vs SaintJoseph Antoura
11h30 : Mont La Salle vs
Saint Joseph School
13h30 : Notre-Dame de
Louaizé vs Antonins Ghazir
15h00 : Champville vs NotreDame de Jamhour.
Une phase d’un des matches de cette deuxième journée.
Sports 13
mardi 17 décembre 2013
Football
Deux affiches de rêve, ManCity-Barcelone
et Arsenal-Bayern Munich
Ligue des champions Le tirage au sort des 8es de finale de la Ligue des champions
vient d’avoir lieu. Du spectacle en perspective avec un alléchant Arsenal-Bayen de
Munich et un gros Manchester City-FC Barcelone. Le PSG a, lui, hérité du Bayer
Leverkusen.
Navas...) et un leader dans
l’entre-jeu de la trempe de
Yaya Touré, l’équipe entraînée par le Chilien Manuel
Pellegrini peut enfin frapper
un grand coup sur la scène
européenne après deux
échecs consécutifs en phase
de groupes et se montrer digne des investissements colossaux de ses propriétaires
venus d’Abou Dhabi.
C’est en tout cas un festival de buts qui est attendu
puisqu’en 16 journées de
championnat, City a déjà
inscrit 47 buts, et le Barça,
qui espère d’ici là retrouver
son génie Messi (blessé à la
cuisse), 44.
Le Bayern Munich peut
également trembler. Les Bavarois, vainqueurs en 2013
et trois fois finalistes sur les
quatre dernières éditions,
n’ont pas été vernis en héritant des Gunners, auteurs
d’un beau début de saison et
en tête en Angleterre.
Les deux formations
s’étaient déjà croisées au
même stade de l’épreuve la
saison dernière et le Bayern
Deux grosses affiches seront
au programme des 8es de
finale de la Ligue des champions, dont le tirage au sort
a été effectué hier, avec un
duel entre deux grands favoris, Manchester City et
le FC Barcelone, et un affrontement entre le Bayern
Munich, tenant du titre, et
Arsenal, leader du championnat d’Angleterre.
Les matches aller auront
lieu les 18-19 février ou les
25-26 février, les matches
retour sont prévus les 11-12
mars ou les 18-19 mars.
Les Citizens, qui viennent
d’effectuer ce week-end une
démonstration contre Arsenal (6-3) lors du choc de
la Premier League, étaient
les épouvantails du plateau.
Pas de chance donc pour les
Blaugrana de Lionel Messi
et de Neymar qui devront
batailler pour se hisser pour
la 7e fois d’affilée en quart
de finale de la C1.
Avec un secteur offensif qui n’a rien à envier aux
Catalans (Agüero, Silva,
Negredo, Dzeko, Nasri,
Météo
Liban
s’en était sorti d’extrême
justesse (3-1, 0-2) malgré
un match retour à la maison, comme cette année. Un
avertissement sans frais pour
Franck Ribéry et consorts.
Le Paris SG bien servi
Le Chelsea de José Mourinho ne devra pas non plus
sous-estimer Galatasaray,
sorti indemne de sa poule
aux dépens de la Juventus
Turin. Le grand technicien
portugais pourra croiser avec
un certain plaisir son ancien
poulain Didier Drogba.
L’AC Milan, mal en
point en Italie et loin de sa
grandeur d’antan (7 C1 au
7/17°
-1/7°
-3/10°
-3/10°
10/18°
-3/10°
6/16°
Vent N-O – 8 à 25
km/h.
Humidité 50 à 70 %.
Visibilité Bonne.
Mer Peu agitée, 19°.
Zone de haute pression intéresse le BMO.
Aujourd’hui, temps partiellement nuageux à nuageux, sans
changement des températures. Risque de verglas dans la
nuit et au petit matin.
Pluviométrie
BEYROUTH-AÉROPORT
• De dimanche 8h à lundi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
210,2 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 320,4 mm. • Moyenne sur 30 ans : 249 mm.
BÉKAA-ZAHLE
• De dimanche 8h à lundi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
147,2 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 260,5 mm. • Moyenne sur 30 ans : 158 mm.
TRIPOLI
• De dimanche 8h à lundi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
230,7 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 318,7 mm. • Moyenne sur 30 ans : 251 mm.
Moyen-Orient
Abou Dhabi 18/22°
Dubaï 19/23°
Amman 3/8°
Istanbul 5/8°
Ankara -8/2°
Le Caire 11/18°
Bagdad 2/11°
Mascate 20/26°
Damas -2/7°
Nicosie 7/17°
Djeddah 18/26°
Riyad 19/28°
Doha 14/19°
Téhéran -3/4°
International
Alger 9/17°
Marrakech 7/21°
Amsterdam 5/8°
Marseille 7/13°
Athènes 7/12°
Milan 2/9°
Berlin 1/4°
Minsk -4/-1°
Bucarest -4/3°
Montréal -9/-7°
Budapest -2/3°
Moscou -3/-2°
Buenos Aires 20/35°
Munich -1/8°
Bruxelles 3/7°
New York -3/1°
Copenhague 4/5°
Paris 3/8°
Dublin 8/9°
Prague -2/2°
Genève 0/8°
Rio de Janeiro 21/25°
Kiev -5/-2°
Rome 6/14°
Lisbonne 9/16°
Tunis 9/17°
Londres 8/11°
Varsovie -1/2°
Madrid 1/12°
Vienne 0/4°
l’histoire de la C1 à avoir
inscrit 9 buts lors de la phase
de groupes), le Real n’a pour
le moment pas grand-chose
à craindre.
Le Paris SG d’Ibrahimovic et de Thiago Silva a aussi
eu de la chance avec le Bayer
Leverkusen, 2e de la Bundesliga. Ce qui devient une
habitude au fil des années
pour le champion de France
lors des tirages au sort nationaux ou continentaux.
Le PSG, devenu un mastodonte financier depuis son
rachat en 2011 par un fonds
d’investissement du Qatar,
peut ainsi se projeter sans
crainte vers les quarts de
Le secrétaire général Gianni Infantino (à gauche) et le directeur des compétitions Giorgio Marchetti
(à droite), accompagnés de l’ex-capitaine du Portugal Luis Figo, ambassadeur de la finale qui aura
lieu à Lisbonne, lors du tirage au sort des 8es de finale de la Ligue des champions hier à Nyon.
Fabrice Coffrini/AFP
finale, atteints au cours de
l’exercice précédent sous la
direction de Carlo Ancelotti, remplacé par Laurent
Blanc.
Enfin, Manchester Uni-
ted, qui a tant de mal à digérer le départ du légendaire
manager sir Alex Ferguson
et la transition avec son
successeur David Moyes
(8e en Angleterre), peut
souffler avec l’Olympiakos,
tout comme le finaliste, le
Borussia Dortmund, avec
les Russes du Zenit St Pétersbourg.
(Sources : agences)
Les déclarations
Manchester City-FC Barcelone
Manuel Pellegrini (entraîneur de Manchester City) : « Je pense que Barcelone n’est
pas ravi de son tirage au sort. Ce n’est
plus la même équipe qu’il y a deux ans.
C’est un grand match entre deux grandes
équipes. Il reste les 16 meilleures, alors le
Real, l’Atletico ou le PSG, pour moi c’était
pareil. Le plus important, et on l’a déjà fait,
c’était de se qualifier pour les 8es de finale.
Jouer contre le Bayern, c’était un bon test
qui montre ce que l’on peut faire à l’avenir.
Mais tout cela se passera en février, alors
on s’en préoccupera le moment venu. »
Bayer Leverkusen-Paris-SG
-9/3°
palmarès), risque aussi de
sérieusement souffrir face à
l’Atletico Madrid, dauphin
du Barça en Liga et emmené
par le « serial buteur » Diego
Costa, meilleur artificier en
Espagne à égalité avec Ronaldo (17 réalisations).
Les autres prétendants
peuvent, eux, respirer, à
l’image du Real Madrid, qui
sera opposé à Schalke 04. Sur
la route de la fameuse « Decima », le 10e sacre européen
qu’ils convoitent sans succès
depuis 2002, les Merengues
peuvent voir l’avenir immédiat avec sérénité. Avec un
Cristiano Ronaldo en état
de grâce (premier joueur de
Simon Rolfes (capitaine de Leverkusen) : « Il
n’y avait pas de tirage facile pour nous car
tous les adversaires possibles étaient de top
niveau européen. Et on a hérité du PSG.
C’est un énorme défi que nous acceptons
volontiers. On attend ces matches avec
impatience. »
Laurent Blanc (entraîneur du PSG) : « Ça
aurait pu être plus difficile, mais tous les
matches sont difficiles, surtout en 8e de
finale. Après, il y a peut-être un degré en
fonction de l’adversaire. Quand vous voyez
le premier match (City-Barcelone) qui a
été tiré, il n’y a que de grosses équipes.
On a évité City, qui était l’épouvantail avec
Arsenal, on va préparer ce match comme
il faut, de manière professionnelle. On a
beaucoup de respect pour Leverkusen, on
va l’étudier, il y a encore un peu de temps.
On va regarder un peu plus que d’habitude
le championnat allemand. Je les ai vus
contre Manchester United, ils avaient perdu
0-5, mais ce n’était pas leur meilleur match.
C’est une équipe de qualité, même si elle
est loin du Bayern. »
AC Milan-Atletico Madrid
Adriano Galliani (administrateur délégué de
l’AC Milan) : « Il reste deux mois, cela n’a
pas de sens de commenter un tirage au sort
maintenant. Nous ne savons pas comment
nous serons ni comment ils seront, eux. Les
tirages ne se commentent pas, ils s’acceptent.
J’ai vu jouer l’Atletico, il est en tête en Espagne
à égalité avec Barcelone et devant le Real
Madrid. Il progresse bien. »
Arsenal-Bayern Munich
Matthias Sammer (directeur sportif du Bayern
Munich) : « On n’a pas le choix, alors on
prend ce qui vient. Je ne me soucie même pas
de savoir si on se déplace dans l’île en premier ou pas, ça n’a aucun impact. L’important
est d’être deux fois en bonne forme physique
et mentale. Pour l’heure, on est concentré sur
le tournoi d’ici (NDLR : le Mondial des clubs
au Maroc). »
Olympiakos-Manchester United
John Alexander (secrétaire général de
ManU) : « Si vous regardez les prochains
adversaires d’Arsenal et de City, cela montre
l’importance de finir 1er de son groupe. Car
dans ce cas, n’importe quel adversaire est un
gros. United est un club apprécié en Grèce,
alors on sera bien suivi là-bas. »
Zenit St-Pétersbourg-Borussia
Dortmund
Jürgen Klopp (entraîneur de Dortmund) : « Je
n’ai jamais été en Russie et je me réjouis de
ces matches en février et mars. On commencera à étudier le cas St-Pétersbourg dans les
semaines à venir. Quiconque a survécu au
premier tour possède forcément beaucoup
de qualités. Mais je ne peux et ne veux pas
juger St-Pétersbourg à chaud. Ce ne serait
pas sérieux plus de deux mois avant notre
confrontation. »
Galatasaray-Chelsea
Juan Mata (meneur de Chelsea) : « Dans
l’équipe, nous sommes tous excités par ce
tour. Finalement, c’est Galatasaray et ce sera
le retour de Drogba. Didier a été une légende
ici. Je suppose qu’il sera aussi très excité par
l’idée d’un retour. Il a fait beaucoup de choses
bien ici et a marqué de nombreux buts importants. En fait, il a peut-être même marqué le
but le plus important de l’histoire du club (en
finale de C1 en 2012, NDLR). »
Schalke 04-Real Madrid
Benedickt Höwedes (capitaine de Schalke) :
« Je me réjouis d’affronter deux fois le Real
Madrid. Dommage que Sami Khedira ne
sera pas présent en raison de sa blessure.
Jouer au Bernabeu sera quelque chose de
tout nouveau pour moi. Même si le Real
sera le grand favori, je nous vois une petite
chance. »
Comme Chelsea, Tottenham finit par
remercier Andre Villas-Boas
L’aventure à Tottenham de
l’entraîneur portugais Andre Villas-Boas, déjà limogé
de Chelsea en 2012, s’est
arrêtée brutalement avec
son éviction annoncée hier
par les Spurs, au lendemain
d’une défaite spectaculaire
à domicile contre Liverpool
(5-0).
« Le club annonce qu’un
accord par consentement
mutuel a été trouvé avec
l’entraîneur Andre VillasBoas pour mettre fin à ses
services. Cette décision est
dans l’intérêt des deux parties », a annoncé Tottenham
sur son site Internet en fin
de matinée.
La veille, après le plus
lourd revers à White Hart
Lane depuis 16 ans, le « Special Two », en référence à son
ex-mentor José Mourinho,
avait assuré que, « n’étant
pas un “lâcheur” », il ne « démissionnerait pas ».
Fragilisé par les résultats
récents de son équipe, dont
il avait pris la tête après son
renvoi de Chelsea où il n’est
resté que neuf mois, le technicien de 36 ans a fini par
payer l’addition après avoir
gagné seulement deux des
sept derniers matches de
championnat.
Surtout, les deux revers
cinglants contre les Reds et
Manchester City (6-0) ne
plaidaient pas pour la cause
d’un technicien critiqué
pour ses manières de faire et
sa distance.
Sa 7e place avec 27 points
en 16 journées, alors que les
Spurs étaient encore 2e au
soir de la 5e journée après
avoir investi cet été environ
124 millions d’euros sur le
marché des transferts pour
débaucher notamment Soldado, Paulinho, Lamela ou
Eriksen, a eu raison de lui.
Avant même que la saison
ne commence, « AVB », qui
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La déroute à domicile dimanche contre Liverpool a finalement valu son poste à André Villas-Boas.
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avait déjà échoué lors de la
précédente à qualifier le club
pour la Ligue des champions
(5e) malgré le meilleur total
de points du club (72), était
également l’homme qui avait
laissé partir la pépite Gareth
Bale pour le Real Madrid,
certes contre un chèque
d’environ 100 M euros.
On parle de Capello
Villas-Boas, qui avait refusé cet été les avances du Paris SG, s’est toutefois montré incapable de construire
une équipe spectaculaire. La
sienne, cruellement victime
du manque d’adaptation de
l’ex-buteur de Valence Soldado, n’a inscrit que 15 buts
en 16 matches de championnat, malgré un parcours parfait en C3.
Dépourvu d’un passé de
joueur, l’ancien « scout »
du « Special One », qu’il
a fini par quitter fâché en
2009, s’était fait un nom en
conduisant en 2011 Porto
au triplé en championnat et
Coupe du Portugal et surtout en Europa League.
Pourtant, un malaise persistait et il était loin de faire
l’unanimité en raison de sa
personnalité contrastée ainsi
que de son approche méthodique qui l’amenait, le plus
souvent, à essayer de contrarier l’adversaire plutôt que
d’imposer son jeu.
Après Di Canio (Sunderland), Ian Holloway (Crystal
Palace), Martin Jol (Fulham)
et Steve Clarke (WBA) samedi, Villas-Boas est le 5e
entraîneur licencié cette saison en Premier League.
Reste maintenant à savoir
qui va le remplacer. Les bookmakers anglais n’ont pas eu
le courage d’attendre et ont
déjà dressé une liste de prétendants potentiels.
Parmi ceux-ci se trouvent
l’actuel directeur sportif
Franco Baldini et l’ancien
sélectionneur de l’Angleterre Fabio Capello, justement présent dimanche au
stade. Loin devant Michael
Laudrup ou Guus Hiddink,
qui attend la fin du Mondial 2014 pour rebondir aux
Pays-Bas, l’ancien technicien du Real et de la Juve est
le grand favori.
Ne manquant pas d’humour, les Anglais mettent
également dans le chapeau
Roberto Di Matteo, l’homme qui avait déjà remplacé
« AVB » à Chelsea.
(Source : AFP)
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14 Détente
mardi 17 décembre 2013
Sudoku moyen 237
SU|DO|KU
6
3 5
2 4
1
4
3
9
4
2
8
6
7
7
9
5
Moyen
2
1 8
4
9 1
7
Solution du précédent numéro
Bridge
♥♣u♠
Les problèmes de ce jour ne sont pas
difficiles, à la portée de toute personne
disposant d’un esprit de synthèse et
versée en matière de raisonnement
bridgesque :
D4
RDV63
865
R 10 7
A5
10 9
A V 10 7 3 2
V63
962
8 5 42
4
98542
R V 10 8 7 3
A7
RD9
AD
Vous défendez le contrat de Quatre
Piques en Est et votre partenaire entame de son singleton, le 4 de Carreau.
Vous plongez de l’As... Sur quelle carte de Carreau allez-vous jeter votre dévolu, en prévision de la coupe en face ?
Un 2 de Carreau minus, pour un retour, après coupe, dans la moins chère
des couleurs restantes, en l’occurrence
Trèfle ? Un Valet de Carreau gros et
gras pour un shift dans la plus chère
des couleurs, Cœur ? La carte maîtresse
du Roi de Carreau disparaissant, dans
les deux cas, sur sa consœur du Roi de
Trèfle en gagnante sur gagnante, et
ce, avant de battre atout. Aussi, après
l’As de Carreau, continuez brillamment avec la carte anonyme, ni trop
grande ni trop petite, du 7 de Carreau,
signifiant catégoriquement : ni Cœur
ni Trèfle partenaire, peut-être bien
atout... pour le massacre, dans le cas
présent, du contrat.
***
7532
8
A V 10 9
V952
D96
A 10 7 6 5 2
832
4
Règle du jeu
Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases.
Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans
un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de
neuf cases.
Les mots fléchés
V 10 8 4
V94
R76
R76
AR
RD3
D54
A D 10 8 3
Après ouverture de Deux Cœurs
faibles en Ouest, vous finissez par
négocier, en Sud, le contrat de Trois
Sans-Atout, sur entame prévue du 6
de Cœur pour le Valet à droite et votre
Roi (il ne sert à rien de duquer cette
première levée). Si vous procédez, en
lever de rideau, à l’impasse à Carreau,
vous ne triompherez qu’à 50 %, avec
le susdit Roi logeant en Ouest. Si, à
l’inverse, vous optez pour l’As de Carreau en tête talonné de l’impasse à
Trèfle, vous gagnerez toutes les fois où
le Roi de Trèfle est situé à droite, ou
alors mal placé à gauche, accompagné,
toutefois, du Roi de Carreau. Ligne de
jeu à 75 %.
***
UN MOT DE 7 LETTRES : LA DISTANCE
V84
RDV
V 10 4
D762
10 7 2
10 9 8 3
95
9843
ARD53
4
8632
A V 10
Le mot secret
96
A7652
ARD7
R5
Ouest, donneur, ouvre d’Un Pique.
Nord et Est « passent » ; assis en Sud,
vous « contrez » et, de fil en aiguille,
vous atterrissez au contrat de Quatre
Cœurs, sur entame de la tierce majeure à Pique... Vous coupez le troisième
tour de la couleur et, voulant à tout
prix vous prémunir contre des atouts
4-1, vous présentez subrepticement le
5 de Trèfle sous le Roi : si Ouest duque, le contrat est royalement gagné ;
si, par contre, Ouest plonge de l’As, il
faudra qu’il se dépasse et se surpasse,
pour vous battre, avec un quatrième
coup de Pique en coupe et défausse.
***
ANGLE
AVIDE
DROITE
DUREE
HAUT
HEURE
BAREME
EGAL
ELOIGNER
ENDROIT
ESPACEMENT
ESPACES
ESTIMER
ETEND
ETIRE
ETROIT
EXACTE
INTERVALLE
CADRE
CARRE
CHAINE
CHEMIN
COMPTEUR
CONVERGER
COUPEE
COURTES
CROCHE
DEPASSE
DETOUR
DEVANCER
DIFFERENCE
ARD
A
65432
V764
10 8 7
DV7
AD7
D852
Et nous clôturons le chapitre avec ce
très beau contrat de Trois Sans-Atout
exécuté par Sud, sur entame de la quatrième meilleure du 5 de Cœur... pour
l’As sec du mort. Et maintenant ? Sans
réfléchir, petit Carreau pour la Dame
et la chute amère, par manque de communications entre les deux mains. Il
n’est, en effet, pas dit qu’à l’issue du
troisième tour de Carreau, les adversaires vont persister à Cœur, le mort
pouvant, dans cette hypothèse-ci,
concéder un Carreau et trois Trèfles
en sus du Roi de Cœur.
Votre contrat est en béton armé si,
après l’As de Cœur, vous avancez le 2
de Carreau vers le 7 de la main (l’impasse peut attendre) : la défense est
sans défense ! Si elle continue Cœur,
vous y retrouverez votre neuvième levée ; si elle switche à Trèfle, ça sera le
bonheur total ; si, enfin, elle rentre paresseusement Pique ou Carreau, vous
aurez toujours le temps d’impasser le
Roi de carreau, de bonifier vous-même
votre levée de Cœur (la rentrée à Carreau y aidant) et de profiter pleinement
de votre résidu Carreau du mort maintenant affranchi. Morale du coup : fi
à la vilaine impasse directe au Roi de
Carreau à l’issue de l’entame !
JUSTE
LARGE
LOINTAINE
FRISE
MARCHE
MESURAGE
MESURER
MESURES
MILLAGE
GRANDE
GUIDER
NIVEAU
NOEUD
SEPAREE
TERME
TIERCE
VALEUR
VERGE
VISER
VITESSE
RAPPROCHE
RECORD
RECULER
REDUITE
RELIE
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R
A
P
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S
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R
I
J
Solution du précédent mot secret : VALEUR
4
Marche à suivre : Dès que
vous repérez un mot, rayez les
lettres de ce mot dans la grille et
barrez-le dans la liste au-dessus
de la grille. Pour plus de facilité,
commencez par les mots les plus
5
longs. Quand vous aurez inséré
tous les mots de la liste, il vous
restera les lettres formant le mot
secret. Pour former un mot, les
lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite
ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de
haut en bas et en diagonale de
droite à gauche ou de gauche
à droite. Une même lettre peut
servir pour plusieurs mots.
Le6 mot secret avec la librairie Stephan
Envoyez par SMS, au 1086, l’indicatif OLJ MOT suivi par le mot secret, vos nom et prénom
et7gagnez la nouvelle édition du Larousse encyclopédique.
Un livre est offert à chacun des participants.
Le tirage aura lieu le jeudi 19 décembre et le nom du gagnant sera publié le lendemain.
8
Charles NASR
9
Les mots croisés
L’horoscope
10
HORIZONTALEMENT
1. Non suivie. - 2. Un point à
ne pas franchir. - 3. À la mode
autrefois. Chiffres romains. Écrivain français (Michel). - 4. Jeton
d’ivoire. Gardé pour soi. - 5.
Point désobéissant. - 6. Ne
reste pas les bras ballants.
Vieilles bêtes. - 7. Petits lacs.
Cheville pas très ouvrière. - 8.
De même. Un peu piquant. - 9.
Éprouvée. Agence européenne.
- 10. Préposition. Anneaux pour
le marin.
A
Problème n° 13 924
B
C
D
E
F
G
H
I
J
1
légère irritation pour des questions d’argent
disparaît rapidement. Des démarches professionnelles dans les coulisses sont favorisées.
3
4
5
GÉMEAUX (21 mai au 20 juin) : Un
comportement de rivalité avec un être très
proche soulève des problèmes. Travaillez plutôt
ensemble si vous voulez vous faire plaisir.
6
7
8
CANCER (21 juin au 22 juillet) : Il
9
n’est pas facile de faire bon ménage avec
une personne travaillant avec vous. Toutefois, les
agréments mondains vous sont utiles vis-à-vis des
relations d’affaires nouées aujourd’hui.
Solution du n° 13 923
A
B C D
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2 A R A S
3 T O T O
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1
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Solution des mots fléchés
du précédent numéro
A
BÉLIER (21 mars au 19 avril) :
Aujourd’hui ne poursuivez pas trop ardemment vos objectifs. Vous agiriez d’une manière
exagérément fiévreuse. Les amis vous vaudront
des profits, tandis qu’une idylle est fort probable.
TAUREAU (20 avril au 20 mai) : Une
2
10
VERTICALEMENT
A. Met un disque en état d’être
exploité. - B. Partie du jour
chez les romains. Avariés. C. Quelqu’un. Fut capitale au
Vietnam. - D. A son importance
dans un constat. Dans sa totalité. - E. Brutes si elles montent.
Fin de verbe. - F. Un lien. Elles
sont nombreuses au bar en Irlande. - G. Il prépare peut-être
un mauvais coup. - H. Avisée.
Mesurés sur le chantier. - I. Menées sur les chemins de bagatelle. - J. Tableaux. Instrument
du soutien.
REPERE
RONDE
R
632
9832
R 10 9
R 10 3
V954
R 10 6 5 4
V8
A9
PARCOURIR
PARCOURS
PATTE
PENTE
PERDU
PIED
PISTE
POLE
POSITION
PRECISE
PRES
PROFONDEUR
PROXIMITE
B C D
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(Référence : Petit Larousse 2004)
Au menu
Riz vert
Pour 4 personnes.
500 g de riz long, bouillon de volaille,
500 g d’épinards, 1 bouquet de persil,
1 oignon, 250 g de crème, 100 g de
parmesan râpé, 3 cuil. à soupe d’huile,
sel, poivre.
Mesurez le volume de riz, réservez 2
fois 1/2 son volume en bouillon. Faites
cuire 5 min les feuilles d’épinard et de
persil à l’eau bouillante salée et poivrée. Égouttez, rafraîchissez, pressez
dans les mains, mixez le tout, allongez
cette purée avec le bouillon réservé.
Faites fondre l’oignon haché finement
dans l’huile, ajoutez le riz, remuez à
l’aide d’une cuillère en bois jusqu’à
ce qu’il soit translucide. Mouillez avec
le bouillon aux épinards, faites cuire
20 min à découvert (tout le liquide
doit être absorbé), ajoutez crème et
parmesan, rectifiez l’assaisonnement,
chauffez 2 min. Rincez-les ensuite
en fines lanières. Versez-les dans
le saladier. Ajoutez les noix et le
fromage. Mélangez délicatement tous
les ingrédients.
LION (23 juillet au 22 août) : Un
ami du genre arriviste vous embarrasse.
Par ailleurs, la voie est libre pour d’heureux événements dans le domaine du cœur et celui des
loisirs.
VIERGE (23 août au 22 septembre) :
Alors que le bonheur s’étend sur la maisonnée, de légers contretemps pourraient se manifester en cours de soirée.
BALANCE (23 septembre au 22
octobre) : Alors que vous n’aurez pas
de trop de toute votre attention en matière de
finances, votre vie sentimentale se trouve en pleine
floraison.
SCORPION (23 octobre au 21 no-
vembre) : Bien que là journée soit excellente du point de vue financier, il n’empêche
que vous pourriez vous trouver en conflit avec une
personne proche au sujet de l’utilisation de fonds
communs.
SAGITTAIRE (22 novembre au 21 dé-
cembre) : Vous bénéficierez aujourd’hui
de marques d’amitié et d’amour, et vous devriez
projeter une sortie spéciale. Ne passez pas le plus
clair de la soirée à danser.
CAPRICORNE (22 décembre au 19
janvier) : Vous aurez peut-être envie de
communiquer à un compagnon de travail une
partie de ce que vous savez. N’en faites rien. Les
amoureux passeront ensemble une soirée tranquille.
VERSEAU (20 janvier au 19 février) :
Ne manquez pas d’accepter les invitations
à des soirées. Les célibataires noueront des relations sentimentales. Par ailleurs, votre agitation en
cours de soirée vous posera un problème.
POISSONS (20 février au 20 mars) :
La situation telle qu’elle se présente dans
votre emploi ne peut que vous favoriser, sans préjudice d’un événement inattendu susceptible de
survenir. Des augmentations sont en route.
Santé 15
mardi 17 décembre 2013
Objectif du premier sommet du G8 sur la
démence : trouver un traitement d’ici à 2025
Le nombre des malades devrait tripler pour passer à 135 millions d’ici à 2050, selon une étude.
Les ministres de la Santé
des pays du G8 se sont fixé
pour objectif de trouver d’ici
à 2025 un traitement contre
la démence, au cours d’un
sommet sans précédent la
semaine dernière à Londres
consacré à cette « tragédie
humaine » qui affecte une
nouvelle personne toutes les
quatre secondes.
Au cours des dernières années, le monde s’est attaqué
au « paludisme, au cancer, au
VIH/sida, et nous sommes
aussi résolus aujourd’hui »
contre la démence, a déclaré
le Premier ministre britannique David Cameron, hôte du
sommet.
« Je souhaite que la date du
11 décembre 2013 marque le
début de la contre-attaque internationale » face à la démence dont souffrent quelque 40
millions de personnes dans le
monde, a-t-il lancé devant les
ministres de la Santé des huit
pays les plus riches (Royaume-Uni, France, Allemagne,
Italie, Canada, Japon, Russie
et États-Unis).
Au cours de ce sommet
inédit d’une journée, le G8
s’est fixé comme objectif « de
trouver d’ici à 2025 un remède ou un traitement modifiant » la démence, dont
l’alzheimer est la cause la plus
répandue.
Il y a urgence si l’on en
croit un récent rapport
d’Alzheimer Disease International (ADI), qui affirme
que le nombre des personnes souffrant de démence a
augmenté de 22 % ces trois
dernières années. Et les perspectives sont très sombres, le
nombre des malades devant
tripler pour passer à 135 millions d’ici à 2050, selon cette
étude.
Les pays du G8 se sont
aussi engagés à « augmenter
de façon significative » leurs
dépenses en matière de recherche médicale. Aucune
donnée chiffrée globale n’a
cependant été avancée, mais
les pays participants se sont
donné rendez-vous en 2014
pour faire le point.
David Cameron a souhaité
montrer l’exemple en annonçant sa volonté de doubler en
dix ans le budget annuel du
Royaume-Uni consacré à la
maladie, qui passerait ainsi
de 66 à 132 millions de livres
(146 millions d’euros).
Nelson Mandela, premier
président sud-africain noir et
qui est venu à bout de l’apartheid, « avait déclaré que “cela
semble toujours impossible
jusqu’au jour où cela devient
réalité”. Il y a vingt ans, le
VIH et le sida étaient associés
à la peur et à l’ignorance, mais
nous avons appris que d’importantes maladies pouvaient
être traitées, même évitées,
avec suffisamment de volonté
politique », a déclaré le ministre britannique de la Santé,
Jeremy Hunt.
Le coût de la démence « atteint la somme stupéfiante de
604 milliards de dollars (440
milliards d’euros) par an, soit
environ 1 % du PIB mondial.
Mais il ne s’agit pas seulement d’un problème économique, les conséquences de
cette maladie, non seulement
sur les patients, mais aussi sur
leur famille (...) sont difficiles
à imaginer », a-t-il estimé.
Dans une vidéo diffusée
pendant le sommet, une patiente, Hilary, qui a épousé
Peter il y a cinq ans et à laquelle on a diagnostiqué il y
a un an la maladie d’Alzheimer, a témoigné de son calvaire. « Si j’avais su cela avant
notre mariage, je ne l’aurais
jamais épousé », a affirmé
cette Britannique.
L’Organisation mondiale
de la santé (OMS) a « salué les conclusions du sommet » de Londres « avec ses
David Cameron a souhaité montrer l’exemple en annonçant sa volonté de doubler en dix ans le
budget annuel du Royaume-Uni consacré à la démence. Stefan Rousseau/Pool/Reuters
propositions innovantes pour
encourager la recherche afin
de s’attaquer à cette tragédie
humaine incontrôlée ».
Jan Lundberg, vice-président du secteur science et
technologie au laboratoire
pharmaceutique Lilly, a estimé qu’un traitement contre
la démence pourrait voir le
jour « dans les cinq ans à
venir ».
Des chercheurs britanniques ont annoncé en octobre
avoir découvert un composé
chimique qui, chez des souris, bloque une maladie à
prions, ce qui pourrait représenter une nouvelle piste thérapeutique pour les maladies
d’Alzheimer et de Parkinson.
« Nous sommes encore loin
d’un médicament utilisable
pour l’homme », avait cependant relativisé la principale
responsable de cette recherche conduite à l’université
anglaise de Leicester, Giovanna Mallucci.
(Source : AFP)
Le nombre de nouveaux cas de
cancer dans le monde a été estimé en 2012 à 14,1 millions,
avec 8,2 millions de décès, des
chiffres en hausse de 11 % et
de 8,4 % depuis 2008, selon
des estimations de l’OMS.
Qautre ans plus tôt, l’Organisation Mondiale de la
santé avait estimé qu’il y avait
12,7 millions de nouveaux cas
et 7,6 millions de décès. Ces
chiffres ont été fournis par le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC),
agence spécialisée de l’OMS
basée à Lyon (centre-est de la
France) qui dispose de données sur 28 types de cancer
dans 184 pays.
Les cancers les plus fréquemment diagnostiqués sont
ceux du poumon (1,8 million
de cas, soit 13,0 % du total),
du sein (1,7 million de cas,
11,9 % du total) et le cancer
colorectal (1,4 million de cas,
9,7 % du total).
Les causes les plus fréquentes de décès par cancer sont
les cancers du poumon (1,6
million de décès, 19,4 % du
total), du foie (0,8 million de
décès, 9,1 % du total) et de
l’estomac (0,7 million de décès, 8,8 % du total).
Selon l’OMS, le cancer
du sein a augmenté de 20 %
depuis 2008, tandis que la
mortalité liée à cette forme de
cancer a progressé de 14 %.
En outre, le cancer du sein représente 25 % des cancers diagnostiqués chez les femmes.
Au total, chaque année 1,7
million de femmes sont diagnostiquées comme souffrant
d’un cancer du sein.
En 2012, 6,3 millions de
femmes vivaient avec un
cancer du sein diagnostiqué
au cours des cinq années
précédentes.
Le cancer du sein est la cause la plus fréquente de décès
par cancer chez les femmes
(522 000 décès) et le cancer le
plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes dans 140
des 184 pays couverts.
C’est aussi l’une des principales causes de décès par
cancer dans les pays les moins
développés, et l’OMS appelle
à développer « des approches
efficaces et abordables pour la
détection précoce, le diagnostic et le traitement » du cancer
du sein chez les femmes vivant dans ces pays, selon le Dr
Christopher Wild, directeur
du CIRC.
Les projections fondées
sur ces estimations anticipent une augmentation substantielle de 19,3 millions de
nouveaux cas de cancer par
an d’ici à 2025 en raison de la
croissance démographique et
du vieillissement de la population mondiale.
Plus de la moitié de tous les
cancers (56,8 %) et des décès
par cancer (64,9 %) en 2012
ont été enregistrés dans les
régions les moins développées
du monde, proportions qui
augmenteront encore d’ici à
2025.
(Source : AFP)
« Le bon réflexe » est une rubrique mensuelle qui aborde les problèmes liés à la sûreté alimentaire, mettant l’accent sur les
bonnes habitudes à acquérir pour des repas salubres et sains. La rubrique est réalisée en collaboration avec l’Association
libanaise pour la sûreté alimentaire. Site Web : www.lafs-lb.org ; Facebook : LAFS – Lebanese Association for Food Safety ;
Twitter : @LAFS_Leb
– Les œufs crus ne doivent
pas être craquelés.
– Refuser un produit destiné à la congélation posé en
dehors du congélateur.
– Refuser une viande, un
poisson ou des volailles non
réfrigérés. Si on tarde à rentrer chez soi, ces aliments
doivent être mis dans des
sacs isothermes.
– Refuser un fromage avec
une croûte. Il doit être propre, sans fissures et emballé
dans un film alimentaire.
LBCI
07:00 Infos
07:30 Talamiz Ekher Zaman
08:30 Ahla Jalsseh
10:00 Nharkom Saïd
11:30 Fatma
13:30 Aala Marr el-Zaman
14:30 Infos
15:00 Ruby
16:00 Lara
17:00 Bab el-Hara
18:00 Star Academy
18:45 Feriha
19:53 Journal
20:35 Wa Achrakat
el-Chamess
21:30 Kalam el-Nass
23:00 Aala Marr el-Zaman
00:00 Infos.
07:00 Journal
07:30 Akhbar el-Sabah
08:00 Infos
08:15 Akhbar el-Sabah
09:00 Infos
09:15 Kalam Beyrouth
10:00 Infos
10:15 Aalam el-Sabah
11:00 Infos
11:15 Aalam el-Sabah
12:00 Infos
12:15 Aalam el-Sabah
13:00 Al-Houroub Min
al-Gharb
14:00 Oul Nchallah
15:00 Infos
16:00 Journal arménien
16:15 Journal anglais
16:40 Journal français
17:00 Souriya el-Yaoum
17:30 Sayyidat al-Mazraa
18:30 Ard al-Oussmaniyine
19:30 Journal
18:25 Bienvenue chez nous
19:20 Une famille en or
20:05 Le juste prix
21:00 Journal
21:50 Série Mentalist
22:40 Série Mentalist.
France 2
18:50 Jusqu’ici tout va bien
19:50 N’oubliez pas les
paroles!
21:00 Journal
21:45 Le plus beau pays du
monde
23:20 Infrarouge: Afrique
sauvage.
France 3
18:30 Slam
19:10 Questions pour un
champion
20:00 Le 19/20
21:15 Plus belle la vie
21:45 Téléfilm Louis la
Brocante
00:20 Drame français Jimmy
Riviere.
M6
18:30 Un dîner presque
parfait
19:40 100% Mag
21:05 Scènes de ménages
21:50 La France a un
incroyable talent
00:10 La France a un
incroyable talent.
Arte
Guide pour les repas de fêtes
Petit rappel
Chaînes locales
TF1
Le bon réflexe
– Vérifier toujours les dates
de péremption des produits.
– Acheter toujours les aliments frais ou surgelés en fin
de courses.
– S’assurer que l’employé
change les gants lorsqu’il
manipule des aliments différents.
– S’assurer que les machines utilisées pour trancher
sont propres.
Préparer la volaille
– S’assurer qu’on dispose
du temps nécessaire pour
décongeler entièrement la
volaille.
– La décongélation doit
se faire au réfrigérateur. Il
faut compter douze heures
de décongélation par kilo de
volaille. Ainsi, quatre jours
sont nécessaires pour bien
décongeler une dinde de huit
kilos !
– À la fin de la décongélation, aucun cristal de glace
ne doit être visible dans la
cavité interne de la volaille.
Les pattes ne doivent pas être
rigides.
Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve.
– Pour bien cuire la volaille, il faut compter 40 minutes par kilo, dans un four
réglé à 190° C. Ainsi, une
volaille de 8 kilos mettra 320
minutes, soit 5 heures et 20
minutes, pour bien cuire.
– Ne jamais cuire la volaille
à moitié la veille.
– Si l’on compte farcir la
volaille, il est conseillé de
cuire la farce séparément.
– Ne jamais oublier de se
laver les mains, les ustensiles
et les surfaces de travail fréquemment et avant la manipulation d’aliments différents
(viande crue, légumes...).
Conserver les aliments
– D’abord, vérifier la température du réfrigérateur et
du congélateur. Un réfrigérateur doit fonctionner à -5°C
et un congélateur à -18°C.
– La viande fraîche de
bœuf, d’agneau, de veau et de
porc, ou les abats peuvent être
conservés un à deux jours au
réfrigérateur et jusqu’à quatre
mois au congélateur.
– Les côtelettes, le rôti
et les steaks peuvent être
conservés trois à cinq jours au
réfrigérateur et jusqu’à douze
mois au congélateur.
– Les restes de bœuf,
d’agneau, de veau et de porc
peuvent être conservés trois
à quatre jours au réfrigérateur et jusqu’à trois mois au
congélateur.
– Le lard et les lardons
peuvent être conservés sept
jours au réfrigérateur et un
mois au congélateur.
– La volaille peut être
conservée un à deux jours
dans un réfrigérateur réglé à
4,4°C et jusqu’à quatre mois
au congélateur.
– Le poisson frais peut être
conservé un à deux jours au
réfrigérateur et jusqu’à huit
mois au congélateur.
– Les crustacés peuvent être
conservés un à deux jours au
réfrigérateur et jusqu’à douze
20:15 DNA
20:30 Feuilleton Mou’abbad
22:30 Automobile
23:00 Agenda
23:30 Infos
00:00 Sayyidat al-Mazraa
01:00 Ard al-Oussmaniyine
02:00 Basket-ball
06:30 Yoga.
OTV
08:00 Yaoum Jdid
11:30 Hiwar el-Yaoum
12:30 Mouhami al-Chaytane
13:45 What’s Up
14:15 Infos
14:45 Sabaya
16:30 Journal arménien
17:00 Kazadoo
17:45 Aa Nar Latifé
18:45 Feuilleton
19:45 Journal
20:30 Mich Maakoul
21:15 Bila Hassani
22:45 Sabaya
23:30 Infos.
MTV
07:30 Press Review
08:00 Infos
08:20 MTV Alive
09:00 Workout
14:00 Beyrouth el-Yaoum
16:00 Mini-studio
17:00 @ MTV
18:00 Aghani, Aghani
18:30 Property Yours
19:00 Al-Abaday
19:52 Journal
20:45 Ma Fi Metlo
21:30 Hayda Haki
23:15 Score
00:00 Journal.
Chaînes câblées
Estimations Plus de la moitié des malades et des décès en 2012 ont été enregistrés dans les régions les
moins développées du monde.
Noël et le Nouvel An riment
avec un bon repas festif au
cours duquel la charcuterie
fine, les fromages, la dinde
et les viandes délicates s’invitent royalement à la table.
S’ils sont mal manipulés et
mal conservés, ces produits
peuvent causer une intoxication alimentaire, ruinant
l’ambiance festive. Voici
quelques conseils pour mieux
guider les achats, la manipulation et la conservation des
aliments. Joyeux Noël !
Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk
Future TV
Augmentation du nombre de cancers
dans le monde, selon l’OMS
Le Premier ministre belge décorant un sapin de Noël du ruban rose, lors d’une campagne contre le
cancer du sein. Thierry Roge/AFP/Belga
Télévision
mois au congélateur.
– Le jambon de porc et
de dinde, le saumon fumé
peuvent être conservés trois
à quatre jours au réfrigérateur et jusqu’à deux mois au
congélateur.
– Le foie gras, le pâté,
les saucisses peuvent être
conservés sept jours au réfrigérateur et jusqu’à deux mois
au congélateur.
– Le fromage à pâte molle
peut être conservé jusqu’à
cinq jours au réfrigérateur.
– Le fromage à pâte dure
peut être conservé jusqu’à
deux semaines au réfrigérateur. Certains fromages à
pâte dure, comme le parmesan, peuvent être conservés
jusqu’à un mois au réfrigérateur.
– Les desserts qui contiennent de la « achta », de la
mousse ou de la crème peuvent être conservés deux à
trois jours au réfrigérateur.
– Les desserts qui contiennent des fruits peuvent être
conservés trois à cinq jours
au réfrigérateur.
18:15 Xenius
18:40 Enquête d’ailleurs
19:05 Les chemins de la
beauté. Cambodge,
nouveaux visages
20:45 Arte journal
21:50 Les Demoiselles du
swing
23:35 Les Demoiselles du
swing.
TV5 Monde Europe
08:50 Télématin
09:00 Le journal de RadioCanada
09:26 TV5 Monde le journal
09:39 Stars parade
10:05 Flash
10:08 Ricardo
10:33 Jardins
11:00 Flash
11:02 Télétourisme
11:31 Nec plus ultra la
collection
12:00 Flash
12:03 Mot de passe
12:30 Plus belle la vie
13:00 Flash
13:02 Les escapades de Petitrenaud
13:28 La cité disparue de
Pompéi
14:15 Itineris
14:30 Le journal de la RTBF
15:03 Un flic
16:30 Flash
16:32 Voulez-vous danser?
17:00 Cut
17:29 Questions pour un
champion
18:00 Flash
18:03 Temps présent
19:00 64’ Le monde en
français – 1re partie
19:23 Le journal de
l’économie
19:31 Les femmes du 6e étage
21:14 Tout le monde dit je
t’aime
21:30 Le journal de France 2
22:00 Unité 9
22:44 Unité 9
23:29 Acoustic
00:00 Le journal de la RTS
00:26 TV5 Monde le journal
d’Afrique
00:45 L’invité
00:57 Thalassa
02:48 Le point
03:43 TV5 Monde le journal.
TV5 Monde Orient
09:21 Télématin
10:05 TV5 Monde le journal
10:18 Leçons de style
10:32 Littoral
11:00 Flash
11:02 Le design est partout
11:30 Épicerie fine
12:00 TV5 Monde le journal
12:14 Plus belle la vie
12:39 Cut
13:04 Flash
13:07 Des chiffres et des
lettres
13:38 Flash
13:40 Tout le monde veut
prendre sa place
14:30 Le journal de la
RTBF
15:04 64, rue du Zoo
15:15 Les Dalton
15:23 Yakari
15:37 Marcelino
16:00 Liban, des guerres et
des hommes
16:57 Questions pour un
champion
17:28 C à vous
18:34 Le point
19:30 64’ Le monde en
français – 1re partie
19:54 Le journal de
l’économie
20:00 64’ Le monde en
français – 2e partie
20:20 L’invité
20:30 64’ L’essentiel
20:34 Mirages
21:30 Le journal de France 2
22:01 Alexandra David-Néel,
j’irai au pays des neiges
23:45 Les villages de France
00:00 TV5 Monde le journal
d’Afrique
00:21 Le journal de la
RTS
00:52 Le journal de
l’économie
00:59 Les enfants du paradis
(2e partie)
02:25 Madagascar, carnet de
voyage
02:37 Gaspé Copper.
Radio Liban 96,2 FM
07:00 RFI En direct
10:00 RL Libre cours
11:00 RL Flâneries matinales
12:00 RL Lunch Time Show
13:00 RL Journal
13:30 RFI En direct
14:00 RL C’est encore mieux
l’après-midi
15:00 RL L’heure blonde
16:00 RFI En direct
16:10 RL Carrefour du jazz
17:00 RL Vous avez dit
musique
18:00 RL Mon manège à moi
19:00 RL Journal
19:10 RFI En direct
20:00 RL Micro-ondes
21:00 RL The Trip
22:00 RL Programme arménien
22:30 RFI Le fil musical.
16 Ici et ailleurs
Quelqu'un m'a dit...
Joan Fontaine, égérie de
Block Party vs Alexa
Hitchcock, est morte à 96 ans
de Dita Von Bliss
Il y avait trois bonnes raisons
de prendre le petit déjeun=er
chez le prince des ciseaux,
Rabih Keyrouz. Un : parce
que ses brownies made by
Keyrouz Bakery sont juste
à mourir ! Deux : parce que
ses pashminas 100 % vrai
cachemire et aux couleurs
qui chantent sont en édition
limitée et qu’on va se les
arracher. Et c’est très bien
puisque 50 % de la vente du
produit seront reversés au
Children’s Cancer Center of
Lebanon (CCCL). Trois :
parce que les bracelets (argent
ou vermeil) de la magnifique
série Biomechania siglée Ranya Sarakbi sont exposés en
exclusivité à la maison Rabih
Keyrouz. C’est le must have...
et il faut en exhiber plusieurs
au poignet !
Et ce n’est pas fini. Ce vendredi-là, dans le Beirut Port
District, le seul mot d’ordre
pour Lux Café, If, Karen
Chekerdjian Store, maison
Rabih Keyrouz, Yew, Espaces éphémères, Awan thé,
Oddfish et Lebelik était très
simple : la fête à tout prix.
Qu’il vente, pleuve ou tonne,
l’ambiance se devait d’être
glamissime et festive pour enterrer 2013 en beauté. Alors
les tentes ont été dressées, les
tables garnies de boissons et
de mets libanais, la rue mise
en chansons et musique, et les
clowns ont fait leur show. Et
malgré Alexa, la Block Party
était crowded !
mardi 17 décembre 2013
Le dessin de pinter
Disparition La vie de la célèbre actrice a été marquée
par sa rivalité avec sa sœur Olivia de Havilland.
Pas de crêpage de chignons !
Un vrai Noël avant l’heure
chez Khaoula et Zeina Talal
Arslane à Khaldé. Les deux
princesses qui recevaient 80
dames à déjeuner avaient
fait les choses en grand :
deux magnifiques sapins
qui tutoyaient le plafond,
des tables avec ces nappes
rouges qu’on aime par-dessus tout et des invités de
toutes les couleurs politiques : bleu, jaune, orange,
rouge, vert, mais aussi des
centristes, des indépendantistes ou tout simplement
des social freaks. Et aucune
de ces femmes n’est allée
chercher noise à l’autre.
Ce jour-là, les ardeurs
politiciennes étaient mises
à l’écart et la convivialité
était parfaite, aidée en cela
par le repas peaufiné par
Faqra Catering. Et ce ne
sont pas Mona Hraoui, May
Richani, Nora Joumblatt,
Bahija el-Assaad, Leila Solh
Hamadé, Vivianne Debbas, Mona Issa el-Khoury,
Vivianne Ghanem, Tania
Arab, Wafa Saab, Asma
Freiha, Raja’ Salam, Patricia
Baroudi, Aline Aoun,
Wadad Merhebi, Bouchra
Kanso, Sonia Rassi et
Olguina Ferzli qui diront le
contraire !
Tsunami au Maillon : Zouzou y était
Dehors, Alexa tempêtait.
À l’intérieur du Maillon,
un hurricane sévissait.
Avec sa verve et sa faconde explosives, Zouzou
Sehnaoui a semé une bonne
humeur tellement tsunami
que Henry Hélou, Mona
Pharaon, Patrick et Noha
Baz, Bob Wehbé, Isabelle
Doumet, Raja Khoury,
Andrée Haddad, Nayla
Sfeir, Béchara et Lamita
Asmar, Nabil Ghorayeb,
Joe et Myriam Asseily,
Tony Kareh, Joe et Tania
Issa el-Khoury, Hania
Hussami, Violette Cham-
mas, etc. se sont laissé
emporter avec plaisir... La
tornade Sehnaoui a même
réussi à laisser sans voix la
chanteuse Diana, dont il
avait oublié le nom et qu’il
a inévitablement rebaptisée
Alexa : il a crooné avec une
puissance de dieu viking du
vent une ballade soul, rien
moins que le fameux I Will
Always Love You, qui a fait
chavirer tous les hearts de
ses invités, à commencer of
course par celui de Saada
son épouse, avant de passer
le relais à un DJ qui a mis le
turbo au dancefloor.
Nancy et Guillaume pop it up
Alors que Salim Harfouche
gère sa carrière de CEO de
la Cedar Petrochemicals
à New York, son épouse
Nancy monte au créneau
à Beyrouth en copilotant
avec Guillaume Escoffier,
architecte d’intérieur qui
a son magasin au cœur du
Marais parisien, un Interior
Design Pop Up Store.
Exposée sur un étage du
Gathering, la sélection de
meubles et objets d’antiquité et de design contemporain signés Fornasetti, Guy
Lefevre, Inga Sempé ou
L’Orient : Fondé par Georges Naccache
en 1924
Le Jour: Fondé par Michel Chiha
en 1934
Société Générale de Presse
et d’Édition SAL
Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour
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Directeur financier
Georges CHAMIEH
Informatique
Ghassan KHNAISSER
Département technique
Fady SAAIBY
Yehya HAMDAN
Matali Crasset s’est arrachée comme de petits pains.
Ainsi, a-t-on pu croiser Saleh et Hala Barakat, Rami
Boutros, René el-Amm, le
sémillant Souheil Hanna,
Gregory Gatserelia, Alia
Mouzannar, Marwan
Hamza, Anne Demerjian,
Malak Beydoun, Joumana
et Henry Asseily, Carole
Schoucair, Michel Habis,
Lara Debs, Karim Karagulla, Sélim Mouzannar, Hoda
Baroudy, Christiane Tawil,
Maya Barbir, Maya Mukhi,
Nour Salamé, Chérine
Tayeb, Raya Nahas, Karen
Chekerdjian, Farid et Baya
Abdelnour, et beaucoup
d’autres. Istanbul sera la
prochaine étape de Nancy
et Guillaume.
Le cinéma
s’affiche
Foires de Noël, expositions et
concerts, aux quatre coins de
la capitale, les Libanais sont
overbookés. À Mar Mikhaël,
Lina Cortas et Hala Mouzanner (Madame Rêve) dévoilent
leur collection de faux bijoux.
Mêlant pièces vintage, grigris
oubliés et pierres chinées chez
les antiquaires, leurs parures
uniques s’inspirent de toutes
les époques ...
Ailleurs, l’or et les pierres
précieuses convertis en œuvre
d’art seront en vedette samedi
et dimanche, à la rue Sursock.
Et comme cela mérite d’être
célébré, Nada Le Cavelier
présentera ses dernières
créations autour d’une coupe
de champagne !
Dans le cadre de Afkart qui
s’installe au BIEL à partir de
demain mercredi, Jean-Marc
Nahas, Mouna Bassili Sehnaoui, Simone Kosremelli,
Roger Moukarzel, Elga Trad,
Nevine Mattar, Hania Rayess
et d’autres encore déclinent
les symboles de paix en
photos et images. Les œuvres
seront vendues au profit du
Centre al-Majal pour enfants
en difficulté.
Journée dreammovies, le
samedi 21, à Sofil. En plus
des 200 affiches originales
de films anciens qui seront
mises en vente, l’association
Metropolis a sollicité quatre
designers/artistes pour revisiter les posters de Fanny and
Alexander (Krikor Jabotian) ;
In the Mood of Love (Bokja) ;
Hiroshima mon amour (Paula
K.) et Beirut Animated (Ghassan Helwani).
[email protected]
Joan Fontaine et Alfred Hitchcock lors de la 13e cérémonie des oscars.
Photo Academy of Motion Picture Arts and Sciences
L’actrice oscarisée Joan
Fontaine, figure de l’âge
d’or de Hollywood avec des
rôles dans plusieurs classiques d’Alfred Hitchcock,
est morte ce week-end à
l’âge de 96 ans, ont annoncé
des médias américains. Le
journal Hollywood Reporter
a cité l’assistante de Mme
Fontaine, Susan Pfeiffer,
selon qui l’actrice est décédée de mort naturelle dans
sa maison de Carmel, dans
le nord de la Californie.
Née au Japon de parents
britanniques, Joan Fontaine arriva en Californie
en 1919, où, tout comme
sa sœur, la célèbre Olivia de
Havilland, elle mènera une
carrière cinématographique
couronnée de succès. Joan
et Olivia représentent le
seul cas de deux sœurs ayant
toutes deux remporté l’oscar
de la meilleure actrice. Pour
autant, leur relation était
conflictuelle,
empreinte
d’une amère rivalité, comme
l’a raconté Joan Fontaine
dans son autobiographie No
Bed of Roses.
Joan Fontaine débute sa
carrière d’actrice à la fin
de son adolescence, avec
principalement des rôles
mineurs au théâtre, puis,
dans les années 1930, dans
des films de série B. C’est
le légendaire réalisateur britannique Alfred Hitchcock
qui la propulse sur le devant de la scène dix ans plus
tard. Fasciné par son regard
expressif, le maître du suspense lui donne en 1940 le
premier rôle dans son premier film américain, Rebecca, une adaptation du roman
de Daphne du Maurier. Son
interprétation d’une jeune
femme tourmentée par le
souvenir étouffant de la première épouse de son mari,
dans un sombre manoir au
bord de l’océan, lui vaut une
nomination pour l’oscar de
la meilleure actrice. Elle
remporte la statuette dorée
deux ans plus tard pour son
rôle dans Soupçons, où Cary
Grant lui donne la réplique,
devenant ainsi la première
et seule actrice à avoir jamais obtenu cette récompense pour un film d’Alfred
Hitchcock.
Si Olivia avait atteint
la première la célébrité à
Hollywood, Joan la coiffe
au poteau dans la course à
l’oscar cette année-là, les
deux sœurs se retrouvant en
compétition pour la récompense suprême, Olivia étant
nominée pour son rôle dans
Par la porte d’or, de Mitchell
Leisen. Lors de la cérémonie qui consacre Joan Fontaine, la rivalité entre les
deux sœurs est palpable. « Je
suis restée figée. J’ai regardé fixement à l’autre bout
de la table où était assise
Olivia. “Monte là-haut !”
chuchota-t-elle autoritairement, raconta-t-elle. Toute
l’animosité que nous avions
ressentie l’une envers l’autre
quand nous étions enfants...
Tout est revenu dans des
images kaléidoscopiques...
J’ai cru qu’Olivia allait sauter par-dessus la table et
m’attraper par les cheveux. »
Olivia ne remporta son premier oscar qu’en 1946, pour
son interprétation d’une
mère cherchant à retrouver son fils, un pilote de la
Première Guerre mondiale,
dans À chacun son destin, où
elle joue à nouveau sous la
Insolite
Il pillait les tombes
pour pouvoir... voler
Un Indonésien a été arrêté après avoir admis
piller des tombes à la recherche de dépouilles qu’il
croyait susceptibles de
l’aider à voler, a-t-on appris hier de source policière.
Resi Rokhis Suhana, 27 ans,
a été interpellé dimanche en
possession d’ossements et
de pièces de linceuls (utilisés par les musulmans pour
enterrer les morts), ainsi que
de sous-vêtements féminins
et d’une faucille, a-t-on
précisé de même source.
« Lors de l’interrogatoire
préliminaire, il a avoué piller
les tombes en vue d’obtenir
un pouvoir magique appelé “Chevalier magique
ultime” », censé conférer la
capacité de voler et d’être
invisible, a expliqué Andry
Triaspoetra, responsable de
la police locale de Cilacap,
où l’arrestation a été effectuée.
Resi Rokhis Suhana a
été admis à l’hôpital pour
des analyses psychiatriques.
La magie noire reste relativement courante en Indonésie, pays musulman le
plus peuplé au monde avec
près de 250 millions d’habitants.
En 2003, un homme avait
été arrêté après avoir mangé
la chair d’une femme qui
venait d’être enterrée, dans
l’espoir que cela le rende invisible.
(Source : AFP)
Le 17 décembre dans l’histoire
1830 : mort de Simon Bolivar,
« Libertador », émancipateur
d’une partie de l’Amérique du
Sud.
1903 : les frères Wilbur et
Orville Wright effectuent le
premier vol motorisé à bord du
Wright Flyer.
1987 : mort de Marguerite
Yourcenar, première femme à
l’Académie française.
1989 : insurrection à
Timisoara, début de la
révolution roumaine.
1996 : prise d’otages de 700
personnes dans l’ambassade
du Japon à Lima, qui s’achève
le 22 avril 1997 par un assaut
dans lequel 17 guérilleros, un
otage et deux officiers sont
tués.
2010 : l’immolation par le
feu en Tunisie d’un vendeur
ambulant, Mohammad
Bouazizi, donne le coup
d’envoi aux révoltes arabes.
2011 : mort du dirigeant nordcoréen Kim Jong-il.
direction de Leisen. Joan
Fontaine révéla plus tard
que sa sœur avait rejeté
sa tentative de la féliciter.
« Elle m’a jeté un regard,
a ignoré ma main, agrippé
son oscar et est partie », expliqua-t-elle.
Les sœurs étaient également rivales en amour.
Le milliardaire excentrique
Howard Hughes, qui fréquenta un temps Olivia de
Havilland, demanda à Joan
Fontaine de l’épouser à plusieurs reprises. « Je me suis
mariée avant Olivia, j’ai
remporté l’oscar avant elle
et, si je meurs la première,
elle sera sans aucun doute
furieuse que je l’aie battue ! » lança un jour Joan
Fontaine. Sa carrière cinématographique ralentissant
dans les années 1950, elle
se tourne alors vers la télévision et les dîners-spectacles,
et fait plusieurs apparitions
dans des shows de Broadway, notamment Le lion en
hiver.
Loin d’être une femme
ordinaire, Joan Fontaine
était aussi pilote d’avion,
championne de montgolfière, golfeuse accomplie,
possédait un diplôme d’architecture intérieure et cuisinait à merveille. Mariée à
quatre reprises, elle divorça
de son dernier mari, Alfred
Wright, en 1969 et déclara
un jour que « le mariage, en
tant qu’institution, est aussi
mort que l’oiseau dodo ».
Elle a une fille, Deborah.
En 1952, elle adopta une
petite fille péruvienne, Martita, qui s’enfuit de la maison onze ans plus tard.
(Source : AFP)
Cinéma
Peter O’Toole, une carrière
en dents de scie
L’Irlandais Peter O’Toole, qui
vient de mourir à l’âge de 81
ans, a connu au cinéma comme
au théâtre une carrière en dents
de scie.
La fille de l’acteur, l’actrice
Kate O’Toole, a indiqué que la
famille avait d’ores et déjà reçu
de très nombreux témoignages
« d’amour et d’affection », et
qu’une cérémonie « remplie de
chants et d’allégresse, comme
son père l’aurait souhaité », serait prochainement organisée.
Le président irlandais Michael
D. Higgins, qui a indiqué avoir
entretenu une relation d’amitié
avec l’acteur depuis 1969, a fait
part de sa « grande tristesse ».
Le Premier ministre britannique David Cameron a quant
à lui présenté ses condoléances
à la famille et aux amis de l’acteur.
Regard bleu intense et port
princier sous la tunique du
chérif de La Mecque, Peter
O’Toole est né en Irlande le 2
août 1932. Élevé à Leeds, dans
le nord de l’Angleterre, le jeune
Peter quitte l’école à 14 ans
avec une idée en tête : devenir
grand reporter et écrivain, parcourir le monde sur les traces
d’un Jack London. Sa carrière
de journaliste commence au
journal Yorkshire Evening News
à Leeds, où il fait ses premières
armes dans le métier avant de
rejoindre la Royal Navy à l’âge
de 18 ans.
Photo Gabriel Bouys/AFP
En 1952, une représentation
du Roi Lear l’incite à entrer,
avec une bourse, à la prestigieuse Académie royale d’art dramatique à Londres où il découvre le répertoire shakespearien
et côtoie Alan Bates, Richard
Harris ou Albert Finney. Il devient membre de la prestigieuse
Royal Shakespeare Company
du Bristol Old Vic, le plus ancien théâtre royal du RoyaumeUni. Il y joue une soixantaine
de pièces dont Othello, Hamlet,
Macbeth, Roméo et Juliette, Jules
César de William Shakespeare,
etc.
Il fait ses premières apparitions sur le petit écran en 1954
puis au cinéma en 1959 dans
The Savage Innocents. Cette
même année, il épouse l’actrice
galloise Sian Phillips, qui lui
donnera deux filles et dont il
divorcera 20 ans plus tard. Il a
un fils né d’un second mariage.
En 1962, le réalisateur anglais
David Lean lui propose son
premier grand rôle, celui de
l’aventurier-écrivain Lawrence
d’Arabie – qu’a refusé Marlon
Brando – dans une superproduction financée par Hollywood. Peter O’Toole accepte.
Son jeu profond et subtil le propulse instantanément au rang
de star internationale. Ce rôle
lui vaudra une première nomination aux oscars. Il continue
alors à enchaîner une colossale
carrière, multipliant les grands
rôles au cinéma comme au
théâtre.
Dans les années 70, après
Rosebud d’Otto Preminger,
la carrière de Peter O’Toole
manque de se noyer dans l’alcool et les problèmes de santé.
Ses prestations s’espacent, mais
après un traitement médical, il
fait un retour remarqué dans Le
Diable en boîte (1980) puis My
Favorite Year. Il alterne comédies, drames historiques et films
d’horreur, passe de la télévision
au cinéma et aux planches. Nominé huit fois aux pscars dans
la catégorie du meilleur acteur,
Peter O’Toole reçoit en 2003
un oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
(Source : AFP)

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