Dossier
Transcription
Dossier
COSTAUD ! PREVIEW DE LA NVIDIA GEFORCE 7800 PC Update PCUpdate 4 juillet / août 05 n°18 Pour choisir, upgrader et booster son PC ! GUIDE P.78 DOSSIER P.36 Boostez votre connexion internet Améliorez le débit, le ping et la stabilité de votre ligne ADSL DOSSIER P.66 Pentium M Mieux que BAREBONES PROCESSEURS CARTES MERES Votre PC est il encore dans le coup ? Configurations haut de gamme : y gagne-t-on vraiment ? Spécial Performances PC HOME CINÉMA La configuration idéale l’Athlon 64 ? Est ce le moment d’y passer ? SPAM DÉTRUISEZ LE ! Une boite email propre en quelques clics GUIDE P.24 Special SATA Exploitez à fond vos disques durs SATA II, chipsets, disques : toujours plus de débit COMPARATIF P.130 Cartes mères 945P & 955X Le bon rapport qualité/prix pour processeur Intel RADEON X800XL comparatif de la bonne affaire d’ATI bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH Har dwa re DIS PON IBL E Pratiques Le PC, scaler et magnétoscope idéal Exploiter des sources analogiques : visualisation, capture, encodage EN KIO SQU E mag azin e Jouer sous Linux Pourtant, on peut de plus en plus envisager d’utiliser (presque) tous nos jeux favoris sous Linux. Cela suffit-il à se passer de Windows ? Création d’un CD de secours Tests Athlon 64 « Venice et SanDiego » Gamme Antec TX et Titan Que ce soit pour tester son matériel qui montre des faiblesses, pour effectuer des tâches de maintenance ou pour réparer/récupérer un système en panne, il existe des solutions tout-en-un Comprendre Dossiers Internet de l’autre côté de la prise Les processeurs dual core tant attendus sont enfin là. Chez AMD comme Intel, cela équivaut à avoir deux processeurs dans son PC. Que peut-on y gagner, dans quel cas, comment ? Au cœur de la mémoire Dual core : Athlon 64 X2 vs Pentium D Créez un réseau De l’Ethernet au Wi-Fi en passant par le Firewire et le CPL, tous les cas de figure et tous les pièges sont décortiqués dans ce dossier 100 % pratique ! Comparatif Cartes mères SLI AMD et Intel Le SLI est une bénédiction pour les joueurs à la recherche de performances élevées, mais aussi pour les personnes qui pensent à la pérennité de leur installation. Voici la crème de la crème. Internet existe grâce à des infrastructures complexes, peu connues et expliquées ici Comment fonctionne la mémoire ? Que se cache derrière ces petites puces ? StarForce, la protection incrackable ? Aurait-on enfin trouvé la protection incrackable ou presque ? Comment fonctionne-t-elle, comment ne pas trop en souffrir ? Comparatifs Boîtiers de transmission vidéo sans fil Ventirads Athlon 64 : toujours plus performants Tests FireWire 800, mieux que l’USB 2 ? 3 Cartes TNT Édito 38 rue garibaldi, 93100 Montreuil Email : [email protected] Abonnements : PC Update Service abonnements BP 1121 31036 Toulouse Cedex 01 Pour tout renseignement sur les abos : 08 25 15 00 95 Editeur et Rédacteur en chef : Christian Marbaix Rédacteur en chef adjoint : Jeremy Panzetta Ont participé à ce numéro : Philippe Ramelet, Thomas Olivaux, David Guillaume, Manuel Da Costa Maquettiste : Cyril Albo Président et directeur de la publication : Christian Marbaix Hardware Mag est édité par Tech.Age SAS au capital de 78300 Principaux actionnaires, Christian Marbaix et Jeremy Panzetta. Siège : 38 rue Garibaldi 93100 Montreuil RCS Bobigny B 442 769 410 Siret : 442 769 410 14. Publicité : Mediadd Directeur commercial : Jerôme Le Marec Tel : 01 49 72 59 66 L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal. Textes, photos : copyright 2005 Tech.Age SAS Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie N° de commission paritaire : 0108 K 82571 Dépôt légal : dexuième trimestre 2005 Distribution : MLP COSTAUD ! PREVIEW DE LA NVIDIA GEFORCE 7800 PCUpdate PC Update Conception graphique : David Benamou 4 juillet / août 05 n°18 Pour choisir, upgrader et booster son PC ! GUIDE P.78 DOSSIER P.36 Boostez votre connexion internet Améliorez le débit, le ping et la stabilité de votre ligne ADSL DOSSIER P.66 Pentium M Mieux que BAREBONES PROCESSEURS CARTES MERES Votre PC est il encore dans le coup ? Configurations haut de gamme : y gagne-t-on vraiment ? Spécial Performances PC HOME CINÉMA La configuration idéale l’Athlon 64 ? Est ce le moment d’y passer ? SPAM DÉTRUISEZ LE ! Une boite email propre en quelques clics GUIDE P.24 Special SATA Exploitez à fond vos disques durs SATA II, chipsets, disques : toujours plus de débit COMPARATIF P.130 Cartes mères 945P & 955X Le bon rapport qualité/prix pour processeur Intel RADEON X800XL comparatif de la bonne affaire d’ATI bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH Il n’y a rien à faire, il faut croire que les protections ont été faites pour embêter les honnêtes gens. Comme si ça ne suffisait pas de les subir pour les DVD ou les jeux, il faut aussi faire avec pour les chaînes payantes des bouquets TV. Certains opérateurs rendent heureusement les choses gérables en ouvrant leurs offres aux PC mais d’autres ne jouent pas le jeu, c’est le moins que l’on puisse dire (CF notre dossier sur le PC Home Cinéma parfait). Crainte du piratage des contenus, volonté de fourguer les décodeurs officiels, les mauvaises raisons ne manquent pas. Dommage, combien de clients un câblo-opérateur peut il perdre en faveur du satellite à cause d’utilisateurs qui veulent garder leur PC comme base centrale de leur installation audio vidéo ? Beaucoup j’espère… Profitons en pour signaler qu’il n’y a toujours pas de solution officielle de diffusion pour la future TNT payante. On sait bien sûr qu’elle utilisera le MPEG4 (au moins une bonne nouvelle) mais quid du cryptage utilisé ? Alors, messieurs les décideurs, dites-vous qu’aujourd’hui, il existe des solutions de cryptage qu’un PC ne peut pas craquer. Si vous invoquez donc cette raison pour ne pas ouvrir la TNT payante aux PC, vous ne ferez qu’encourager les coders à s’acharner sur vos protections. Les utilisateurs honnêtes seront quant à eux pénalisés une fois de plus. Allez, un bon geste, essayez un de nos PC home cinema et vous verrez qu’il n’y a pas d’outil plus pratique pour recevoir la télévision numérique, sans parler de la HD (rahhh vivement Noël !). Pour conclure, et avant que vous lézardiez au soleil, n’oubliez pas que comme d’habitude, la rédaction ne chômera pas cet été et vous préparera un numéro d’Août d’Hardware Mag, histoire de ne pas être en manque de PC sur la plage ! Vous y aurez droit entre autres à la partie software de notre PC Home Cinema idéal, et rien que ça, c’est un gros morceau ! Bonnes vacances à tous, les cartes postales étant les bienvenues ;) Sommaire News > Le meilleur du hardware > Evénement Preview de la nVidia GeForce 7 800 ! > News Les jeux du moment > Cas pratiques Pratique 6 10 12 16 > Bencher un PC « Bencher » son PC est amusant et peut aussi donner d’excellents diagnostics en cas de problèmes. Voici toute une méthodologie de tests permettant d'analyser les capacités de votre machine. 52 Dossiers > Tout sur le SATA Afin de bien choisir et exploiter vos unités de stockage, ce dossier regroupe tout ce que vous devez savoir sur le SATA et le SATA II. Performances, compatibilité, plateforme, RAID, NCQ, comment s’équiper, quand, tout y passe. 20 > Spécial performances Ce qui est vraiment utile? Quelles perfs pour quelles applications ? Top perfs : que gagne-t-on vraiment ? Que vaut encore votre PC ? 36 > PC home cinema : notre configuration idéale Le PC home cinema idéal, ce sont des éléments matériels et logiciels équilibrés, aux tarifs raisonnables. Voici la première partie de ce dossier, consacré au choix et à la configuration du matériel. Sommaire Juillet/Août > Pentium M Un processeur puissant, qui ne consomme pas et qui ne chauffe pas… l'Athlon 64 ? Perdu, il s'agit du Pentium M, un processeur Intel conçu pour les portables et qui gagne à être connu du plus grand nombre. > Boostez votre connexion ADSL 78 Ligne téléphonique, modem, routeur, interface USB ou Ethernet, OS, tous peuvent brider le débit, le ping ou affecter la stabilité. Voici toutes les optimisations matérielles et logicielles pour les améliorer. 86 130 52 66 > Lutter contre le spam Véritable fléau moderne de l’Internet, le SPAM envahit quotidiennement nos boîtes e-mails. Il est pourtant possible de se protéger efficacement avec les bons outils. > Streaming audio ou vidéo à la maison Créer votre propre radio, diffuser de la musique dans toute la maison ou profiter d’une seule carte TV sur plusieurs PC, c’est tout ça, le streaming. Voici comment faire. > Chipsets sonores, choix, réglages et optimisation L’achat d’une carte mère est rarement conditionné par sa puce audio. Et pourtant, il y a d’énormes différences de l’une à l’autre. De l’encodage Dolby temps réel à la qualité de restitution. 92 100 108 Comparatifs 124 RADEON X800XL comparatif de la bonne affaire d’ATI > Télécommandes PC et émulation via PDA 116 La souris et le clavier permettent d’utiliser pleinement le PC mais se montrent peu pratiques pour les activités multimédias. Dans certains cas, une bonne télécommande les remplace agréablement. Sans oublier un PDA qui peut faire office de télécommande universelle ! Offres d’abonnements p41 p42 Pentium M 20 BAREBONES PROCESSEURS CARTES MERES Mieux que l’Athlon 64 ? Est ce le moment d’y passer ? 66 > X800XL, la bonne affaire d’ATI124 Avec des performances supérieures à la 6 600 GT, proches même des 6 800 GT/X800 et 850 Pro, la Radeon X800 XL est une alternative très intéressante pour les joueurs ayant un budget qui ne dépasse pas 300 ¤. > Cartes mères 945p et 955TX 130 Fini les 915 et 925, Intel vient de changer sa gamme de chipsets. Voyons ce dont sont capables les nouveaux 945 et 955 face à leurs prédécesseurs, mais aussi par rapport au très performant nForce4 SLI Intel Edition de l'outsider nVidia. Faut-il repasser chez Intel ? Test > DVDR DL 136 Alors que les graveurs DVD-R DL sont disponibles depuis plusieurs mois, les médias commencent seulement à être commercialisés. Face au DVD+R DL, lequel offre la meilleure comptabilité de relecture ? Votre PC est il encore dans le coup ? 36 Configurations haut de gamme : y gagne-t-on vraiment ? Spécial Performances Boostez votre connexion internet Améliorez le débit, le ping et la stabilité de votre ligne ADSL NEWS LCD : les écrans 4 ms arrivent Transporter ses applications préférées avec soi, les utiliser depuis n’importe quel PC sans les installer, voilà ce qui sera possible avec la technologie U3. Il suffira de brancher une clef USB supportant cette technologie sur un ordinateur équipé de Windows XP/2000 pour voir apparaître un menu. On sélectionnera dans ce menu l’une des applications U3 de la clef USB (traitement de texte, navigateur… ou jeu vidéo), et on pourra l’utiliser sans avoir à l’installer. L’intérêt est aussi de conserver ses réglages d’une machine à l’autre. De passage chez un ami, vous lancez ICQ, MSN, Firefox avec vos signets, puis vous fermez le tout et retirez la clef. Il ne reste aucune trace de votre passage sur l’ordinateur. En réalité, U3 ne fait qu’offrir une plate-forme de développement standardisée pour un concept qui n’est pas nouveau. De nombreuses applications sharewares/freewares acceptent déjà de fonctionner lorsqu’on les place sur une clef USB, sans toucher à la configuration de l’ordinateur hôte. Cette pratique étant de plus en plus courante, les développeurs et fabricants de clefs ne font que s’engouffrer dans la brèche. Verbatim, Kingston, Sandisk et Memorex ont déjà décidé d’adopter U3. Tous ces écrans utilisent une dalle TN, et offrent des connecteurs VGA et DVI. Le modèle de Viewsonic offre des caractéristiques alléchantes, mais le tarif est élevé et nous ne savons encore rien de ses qualités effectives. Ces écrans devraient offrir une amélioration notable par rapport aux écrans 12 ms, mais ne se distingueront des 8 ms qu’aux yeux des plus exigeants. En attendant un test complet, nous continuons à vous recommander le Hyundai LD90D (8 ms) pour sa faible rémanence, et le Viewsonic VP191B (8 ms) pour sa polyvalence. Hardware LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC ! News <6> PC Update juillet / août 05 magazine DOSSIER AMD et Intel passent passentau au DUAL CORE COMPARATIF Athlon 64 X2 vs Pentium D : match au sommet Deux CPU en un : quels gains ? Comment profiter du multithread ? SLI Cartes mères > Tous les modèles SLI pour A64 TEST MIEUX QUE LE WINCHESTER ! ATHLON 64 “VENICE” Et la capacité mémoire ? L’évolution va bon train là aussi, puisque les clefs de 2 Go deviennent aujourd’hui accessibles. En surfant sur le net, on trouve des produits sans marque entre 80 et 90 ¤. Au même prix, on commence à trouver des clefs 1 Go chez les grandes marques (Corsair, Dane Elec, Kingston…). juin/juillet 2005 numéro 17 5,90 ¤ NOUVELLE FORMULE 2.0 et P4 au banc d’essai > Overclocking, bundle, prix... COMPARATIF PRATIQUE CRÉEZ UN RESEAU Tous nos conseils pour un réseau rapide, simple et stable ETHERNET, WIFI, CPL, ROUTAGE, PARTAGE DE CONNEXION... Ventirads toujours plus performants ! GUIDES > Mémoire vive : dissection d’un composant complexe >Transformer votre PC en scaler et magnétoscope >Jouer sous Linux TOUTES LES NOUVEAUTES ANTEC EN TEST Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$ GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH En kiosques ce mois-ci Ah, l’époque des disquettes ! 1,44 Mo de stockage ultralent et de secteurs défectueux. Qui regrette les disquettes ? Certainement pas les utilisateurs – toujours plus nombreux – de clefs USB. Car contrairement à leur ancêtre 3"1/2, les clefs USB évoluent en fonctionnalités et en capacité. Hardware magazine U3 : vos applications tiennent dans votre poche Au moment où les premiers écrans LCD 4 ms arrivent dans nos contrées, faisons le bilan des produits existant. Viewsonic a été le premier à se lancer, avec le 19" VX924. Il offre une résolution de 1280x1024, un taux de contraste de 800 :1, avec une luminosité de 250cd/m2. On le dégotte sur le net pour environ 600 ¤. Chez BenQ, les modèles 5 ms en 19 et 17" ont été baptisés FP91V et FP71V. Le premier offre un taux de constraste de 500 :1, avec une luminosité de 300cd/m2, tandis que le second est à 550 :1 et 270cd/m2. Les deux ont une résolution native de 1280x1024. Le 19" tourne autour des 500 ¤, tandis que le 17" se trouve vers 350 ¤. Comme on ne se lasse jamais de lire des taux de constraste et des luminosités, présentons maintenant les nouveaux LCD 4 ms de Samsung. Ceux-ci se nomment 930BF et 730BF, respectivement en 19 et 17". Le 930BF a un taux de contraste de 700 :1, contre 600 :1 pour le 730BF. Sa luminosité est de 270cd/m2, contre 300cd/m2 pour le 730BF. Tous deux ont une résolution de 1280x1024, et les tarifs chatouilleraient les 450 et 350 ¤, respectivement pour le 19 et le 17". CrossFire, la réponse d'ATI au SLI ATI utilise une connexion externe contrairement au système interne de nVidia. La technologie SLI de nVidia permet depuis plusieurs mois aux amateurs de performances extrêmes de satisfaire leurs exigences. L'intérêt réel est discutable, absent pour certains, solution d'upgrade pour d'autres, possibilité de disposer des performances de la future génération à l'avance pour les plus fortunés. Son premier intérêt concerne le marketing et l'image du fabricant, ce qui commence à poser problème à ATI qui ne dispose pas d’une technologie similaire, ou plutôt qui ne disposait pas. ATI vient en effet de dévoiler le CrossFire, réplique tardive au SLI de nVidia. Le principe est similaire : utiliser conjointement 2 cartes graphiques pour le rendu 3D sur un écran. Par contre l'implémentation diffère quelque peu. Pour que 2 cartes graphiques puissent fonctionner ensemble, l'une doit être capable de transférer sa partie du travail à l'autre. nVidia utilise un petit connecteur interne. ATI par contre fait appel à une solution externe, un petit peu comme le faisait 3Dfx, à l'exception qu'il s'agit ici d'un transfert digital et non analogique puisqu'ATI utilise une connexion DVI. Les composants supplémentaires nécessaires au bon fonctionnement de CrossFire, sur un prototype. Alors que nVidia a intégré la technologie SLI dans son GPU, ATI ne l'a pas fait pour le CrossFire. C'est un système externe, appelé Compositing Engine qui se charge de mélanger le travail des 2 cartes. Celui-ci est principalement constitué d'un composé FPGA, c'est-à-dire une puce programmable qu'ATI peut adapter à différents modes de rendu en la mettant à jour via les drivers. 4 modes de rendu CrossFire sont supportés. Il y a bien entendu l'AFR (chaque carte calcule une image sur deux) et le SFR (chaque carte calcule la moitié de l'image), comme chez nVidia, mais également deux modes supplémentaires : le SuperTiling et le SuperAA. Le SuperTiling est le mode qui sera activé par défaut, il divise l'image en petits carrés dont la moitié est distribuée à une carte et l'autre à la seconde. Cela permet de répartir la charge statistiquement sans avoir de gestion dynamique, comme c'est le cas avec le SLI. Le SuperAA consiste à calculer la même image sur les 2 cartes avec pour unique variation la position de la grille d'antialiasing, et à mélanger les 2 images afin de doubler la qualité du FSAA. Pour bénéficier du CrossFire il faudra disposer d'un chipset compatible (tous les chipsets devraient l'être mais peut-être pas dès le départ) et acheter une carte graphique CrossFire Edition puisque les cartes classiques ne disposent pas du Compositing Engine. Ces cartes CrossFire existeront en version X800 et X850, la différence étant leur fréquence. Particularité de la technologie CrossFire, toutes les X800 peuvent être associées entre elles, mais si une carte 12 pipelines est associée à une carte CrossFire (16 pipelines), cette dernière en désactivera 4 puisqu'elles doivent être au même niveau. La fréquence, par contre, peut être différente. Les cartes CrossFire Edition seront disponibles à partir de fin juillet au prix de 299 $ pour le X800 et de 549 $ pour la X850. Plus fort qu’un Raptor Et même plus fort que deux Raptor en RAID 0 : c’est l’i-Ram de Gigabyte. En effet, ce système de stockage offre un taux de transfert de 115 Mo/s, et des temps d’accès de l’ordre de la nanoseconde (au lieu des habituelles millisecondes). Le secret ? L’i-Ram est une carte d’extension sur laquelle on place des barrettes de mémoire RAM. Cette mémoire apparaît dès lors comme un disque dur, sur lequel on pourra par exemple installer son système d’exploitation afin de booter à la vitesse de l’éclair. Le principe est similaire à celui d’un ramdisk (disque dur virtuel stocké dans la mémoire vive), avec toutefois deux différences. Tout d’abord, le transfert des données est ici assuré par un câble S-ATA. Les performances sont donc inférieures à celles d’un ramdisk, tout en étant supérieures à celles de n’importe quel disque dur. Ensuite, la mémoire de l’i-Ram n’est pas effacée lorsqu’on éteint le PC, la carte étant continuellement alimentée par le bus PCI. Elle reçoit aussi une pile qui lui permet de tenir 16 heures si le courant venait à être coupé. On imagine d’ici le gamer bloqué dans les embouteillages : « Dépêchez-vous ! Si j’arrive trop tard à la LAN, mon disque dur sera effacé ! ». l’i-Ram peut recevoir jusqu’à 4 Go de mémoire, et requiert un port S-ATA pour les transferts. Le prix avoisinerait les 50 ¤, auquel il faudra ajouter le coût de la mémoire. Le total atteindra donc environ 200 ¤ pour 2 Go, et 500 ¤ pour 4 Go. Ce n’est pas donné, mais de telles performances n’ont pas de prix. “L’i-Ram : des taux de transfert de 115 Mo/s et des temps d’accès de l’ordre de la nanoseconde” PC Update juillet / août 05 <7> News GeForce 7 800 GTX Un peu plus d'un an après la sortie du GeForce 6 800 Ultra, nVidia lance son successeur, le GeForce 7 800 GTX. Quoi de neuf ? Plus de performances ! Contrairement à ATI qui n'avait pas réellement fait évoluer son architecture en passant de la Radeon 9 700 à la Radeon 9 800 puis à la Radeon X800, nVidia a fait fortement évoluer la sienne pour arriver au support des pixels et vertex shaders 3.0 sur les GeForce 6, tout en conservant un bon niveau de performances. News Aujourd'hui, cet avantage au niveau des fonctionnalités a permis à nVidia de se concentrer sur les performances et l'efficacité du GeForce 7 800 GTX. Sans Transparency AA <8> PC Update juillet / août 05 L'architecture globale de ce nouveau GPU est donc identique à celle du GeForce 6 800 mais, allons directement à l'essentiel, dispose d'un nombre d'unités de traitement plus important : 8 pipelines de vertex shaders au lieu de 6 et 24 pipelines de vertex shaders au lieu de 16. La puissance de calcul augmente donc de 33 % pour les vertex shaders et de 50 % pour les pixels shaders, tout ceci couplé à une autre petite augmentation puisque la fréquence passe de 400 MHz (voir un peu plus sur certains 6 800 Ultra) à 430 MHz. Avec Transparency AA Cette faible augmentation de la fréquence du GPU s'explique par plusieurs raisons : nVidia a choisi un process de fabrication, le 110 nanomètres, qui n'est pas adapté pour les hautes fréquences, mais a également privilégié la sortie d'une carte graphique qui ne chauffe pas d'une manière démesurée et qui devrait être disponible rapidement dans des quantités raisonnables. Autre petite évolution : la mémoire. Alors que nous nous attentions à une carte équipée de 512 Mo, nVidia a choisi de rester à 256 Mo pour le moment, probablement pour éviter une flambée du prix de la carte, la mémoire haut de gamme coûtant très cher. C'est également probablement pour cette raison que sa fréquence passe simplement de 550 MHz à 600 MHz, soit un peu moins de 10 % d'augmentation de la bande passante mémoire. Encore une fois, cela permettra une meilleure disponibilité de la carte, les meilleures mémoires, cadencées à 800 MHz, sont très chères et disponibles en faible quantité. Il est une tradition, pour les 2 grands fabricants de GPU, de se battre pour avoir la carte graphique la plus performante, ce qui conduit en général à la sortie de cartes surcadencées et très peu disponibles (comme les 6 800 Ultra et les Radeon X800 Pixels pipelines améliorés L'architecture est restée globalement identique, mais quelques petites améliorations y ont été apportées. Ainsi, les pipelines de pixels shaders ont une de leurs 2 unités de calcul qui est améliorée. Dans le 6800, la première unité prend en charge la multiplication, le pilotage d'une unité de texturing et une partie des opérations spéciales, alors que la seconde est capable de faire une opération MAD (multiplication + addition) et l'autre partie des opérations spéciales. Dans le 7800, un additionneur a été ajouté dans la première unité, ce qui lui permet de traiter elle aussi une instruction MAD. Si on calcule la puissance de traitement uniquement d'après le nombre de MAD qui peuvent être exécutées, comme le fait nVidia, elle est doublée. Mais ça ne correspond pas à la réalité. Le 7 800 tout comme le 6 800 a 2 unités de calcul, mais l'une d'entre elles a acquis de nouvelles capacités, ce qui augmente l'efficacité, en moyenne, du GeForce 7800, mais celle-ci est très difficile à chiffrer, d'autant plus que le plus gros avantage de cette amélioration est de permettre au compilateur de mieux ordonner les instructions. XT PE à leur sortie). Mais cette fois, la situation est différente car ATI a pris un peu de retard sur son prochain haut de gamme, ce qui permet à nVidia de lancer une carte haut de gamme sans trop se soucier du produit du concurrent, ce qui conduit à cette fréquence assez conservatrice sur le GPU. Bien entendu si le besoin s'en faisait sentir, nVidia pourrait très bien décider de sortir une carte 7 800 "Ultra" avec des fréquences plus élevées. Ces technologies souffraient de limitations et de contraintes trop fortes sur les performances dans leur première implémentation. Nous attendions donc quelques petites améliorations à leur niveau. La première possibilité permet de ne pas appliquer tout le shader à tous les pixels. Par exemple, calculer des ombres aux contours adoucis est très complexe et coûteux en termes de performances (divisées par 2 voire 3 dans Les Chroniques de Riddick !!!). Un branchement dynamique permet par exemple de détecter les pixels qui sont soit en dehors de l'ombre, soit en plein milieu de l'ombre, afin de ne calculer le filtrage de l'ombre que CE QU'ON ATTENDAIT Le GeForce 6 800 a introduit de nouvelles possibilités, principalement avec la gestion de branchements dans les pixels shaders et avec le filtrage et le blending en FP16. pour les pixels qui sont dans la zone de "pénombre". C'est ce que fait Splinter Cell Chaos Theory d'une manière très efficace. Sur 6800, les pixels shaders sont appliqués sur de gros groupes de pixels et tous les pixels de ce groupe doivent "suivre le même chemin". Cela veut dire, dans l'exemple que nous avons donné, que si un seul pixel du groupe est dans la pénombre, l'algorithme de filtrage sera appliqué inutilement à tous les autres, ce qui peut, dans certains cas, réduire les performances au lieu de les augmenter ! Avec le 7800, d'après nos tests, nVidia a amélioré ce point et décompose les triangles en plus petits paquets de pixels, ce qui augmente l'efficacité des branchements dynamiques. On est encore loin d'un fonctionnement idéal, mais ça s'améliore. Le filtrage et le blending FP16 sont très utiles, voire requis, pour rendre une scène en HDR (High Dynamic Range). Pour rappel, le HDR, permet une image plus contrastée, des couleurs moins saturées et des effets de lumière plus réalistes. Mais comme pour tout, mieux c'est, plus c'est lent. C'est particulièrement le cas du HDR qui requiert deux fois plus d'espace mémoire, consomme deux fois plus de bande passante et est traité deux fois plus lentement au niveau des unités de texturing. Mais ce n'est pas tout. L'utilisation du HDR fait en général sortir le Performances Comme vous pouvez le constater, le GeForce 7 800 GTX est ce qu'il y a de plus performant, mis à part le bi 7 800 GTX bien entendu. Malgré tout, une fois le FSAA activé, le Radeon X850 XT PE n'est pas loin, ce qui s'explique par le fait que la bande passante mémoire est un facteur limitant important dans ces conditions et elle est similaire sur les 2 cartes. 3dmark 1 024 3dmark 1 600 7 800 GTX 7 656 5 739 Doom 3 1 600 Doom 3 1 600 FSAA 4X Far Cry 1 600 Far Cry 1 600 FSAA 4X ANISO 8X Far Cry 1 600 HDR 7 800 GTX SLI 11160 9 996 7 800 GTX 130,6 70,3 6 800 Ultra 5 617 3 822 7 800 GTX SLI 177,2 120,4 6 800 Ultra 94,8 56,8 X850 XT PE 6 452 4 384 Pas de chance pour nVidia ! Il manque 4 points pour passer la barre des10000 points en 1600x1200. X850 XT PE 76,1 51,7 Nette domination de nVidia. Le SLI est inefficace en mode HDR dans Far Cry. Il n'a de l'intérêt qu'avec le FSAA mais avec ce genre de carte, il serait dommage de se passer du rendu HDR ! 7 800 GTX 79,3 56,1 7 800 GTX SLI 84,1 77,7 6 800 Ultra 67,3 43,4 X850 XT PE 68,1 54,3 53,4 57,5 38,4 n/a 7 800 GTX SLI 91 68 6 800 Ultra 36 27 X850 XT PE 41 33 71 24 n/a 7 800 GTX Splinter 1 600 52 Splinter 1 600 FSAA 37 4X ANISO 8X Splinter 1 600 HDR 36 Cette fois le SLI permet des gains importants en mode HDR. Notez qu'avec le HDR, nous avons également activé le parallax mapping (bump mapping plus évolué) et les softs shadows. PC Update juillet / août 05 <9> News GPU de son fonctionnement idéal. Par exemple, les caches internes peuvent devenir inefficaces, ce qui peut saccager les performances. Avec le 7800, nVidia a amélioré ces derniers de manière à ce qu'ils s'adaptent mieux au format FP16. Nous avons pu constater des gains réels à ce niveau, mais tout comme pour les branchements, il y a encore de la marge pour améliorer cette fonction. Le HDR de nVidia impose une limitation : pas d'antialiasing quand il est utilisé. Nous espérions mieux à ce niveau, mais il n'en est rien. nVidia justifie ce choix par le coût trop élevé en transistors de la gestion de l'antialiasing en HDR. Tout en conservant la même architecture, nVidia a pu y apporter quelques améliorations sur des points qui deviendront de plus en plus importants dans le futur. qu'utilisé par toutes les cartes graphiques modernes, ne s'occupe que de la géométrie réelle. Cette partie est donc mal rendue depuis des années, à tel point qu'on ne s'attendait plus à un changement à ce niveau. Mais surprise, nVidia permet avec le GeForce 7 800 d'appliquer un antialiasing sur ces textures ! Bien entendu, il s'agit d'un détail dans la globalité de la scène mais quand même, sur une carte haut de gamme, c'est une nouveauté intéressante. La solution de nVidia, le Transparency AA est un mélange de software et de hardware afin de transformer les données de texture en données "objet" afin de les lisser comme s'il s'agissait de géométrie réelle. Le résultat est concluant. CE QU'ON N'ATTENDAIT PAS (OU PLUS) Le filtrage de texture et l'antialiasing permettent de filtrer et d'adoucir la majorité des détails d'une image. Mais certains éléments présentent toujours un effet d'escalier : les objets dessinés à partir de textures alpha. Une texture alpha, dans le cas qui nous occupe, est une texture qui contient des zones complètement transparentes. Par exemple c'est le cas d'un grillage, d'une barrière, de certains cadres sur un mur etc. Représenter ces éléments avec des détails géométriques n'est pas possible, ou en tout cas trop coûteux en performances. Des textures "trouées" sont utilisées, mais la limite entre la partie objet et la partie vide ne peut pas être filtrée par l'unité de texturing (ce n'est pas très beau quand c'est le cas), et l'antialiasing de type multisample tel CONCLUSION Avec le GeForce 7 800 GTX, nVidia prend nettement la tête au niveau des performances. Les nouveautés ne sont pas très nombreuses, mais les quelques petites améliorations apportées au GPU, ainsi que le filtrage des objets rendus à l'aide de textures alpha sont loin d'être inintéressants. En attendant la riposte d'ATI, dont on ne sait pas quand elle arrivera et quel niveau de performances elle atteindra, le GeForce 7 800 GTX est sans conteste le GPU le plus avancé et le plus performant. Et pour les utilisateurs qui n'en auraient pas assez, la solution est simple : en mettre 2 ! Monstrueux ! News Quelle rigolade à la rédaction, lorsqu'Asus est passé nous déposer son dernier bébé ! Nous parlons ici de la EN6800DUAL, certainement la plus grosse carte graphique du monde. A la manière de la 3D1 de Gigabyte, Asus a réussi à intégrer deux GeForce 6 800 en une, exploitant bien entendu la technologie nVidia SLI. Il en résulte une carte aux dimensions phénoménales, nécessitant deux connecteurs d'alimentation… et un boîtier de bonne taille. En effet, nous n'avons pas réussi à l'installer dans les moyennes tours Cooler Master, il a fallu retirer une cage de disque dur dans les Antec Performance et même notre imposant Silverstone s'est avéré trop étroit, ou plus précisément trop court. Espérons qu'elle entre au moins dans des tours telles que la Cooler Master Stacker, Antec P160/P180 ou Thermaltake Armor. La EN6800DUAL, qui va être vendue en France prochainement au tarif de 800 ¤ environ est donc une bi 6 800 GT avec 2x 256 Mo de mémoire. Il y a quelques semaines, Asus a également produit une bi 6 800 Ultra 2x 512 Mo en série très limitée, mais tous les modèles ont d'ores et déjà été vendus. Bien que cette carte soit <10> PC Update juillet / août 05 Sur cette photo, derrière cette bi 6800 GT gargantuesque se cache une Radeon X800 XL pourtant déjà bien grosse. impressionnante et technologiquement intéressante, elle ne présente pas grand intérêt par rapport à deux 6 800 GT normales, c'est surtout un exercice de style. Pour bien imaginer sa taille, regardez le bus et le bracket DVI. Impressionnant non ? Gettyimages / Mike Powell ADSL TELE2, LE MEILLEUR MOYEN D’ALLER PLUS VITE EN CONSOMMANT PEU. ADSL jusqu’à 8 méga 14,85 € ADSL jusqu’à 8 méga (1) téléphone illimité (1) local et national 24,85 € Prix TTC/mois. Avec présélection à la téléphonie. Débit maximal valable en zones dégroupées L’ADSL TELE2 INTERNET, c’est tous les avantages de l’ADSL associés à des tarifs qui font la renommée de TELE2 • Disponibilité permanente de votre ligne téléphonique • Durée de connexion, volume d’envoi et réception de données illimités • Pas de frais de mise en service • Décidément, il est temps de passer à l’ADSL avec TELE2 INTERNET ! www.tele 2 .fr 0 805 04 11 52 Inscription en ligne sur ou au Le piratage nuit à la création artistique (loi du 21 juin 2004). (1) Offre disponible uniquement en zones dégroupées par TELE2. Tarif mensuel TTC valable pendant un an (au-delà majoration de 5€ TTC/mois), sous réserve de la souscription au service de téléphonie avec Présélection (sans souscription ou en cas de résiliation ultérieure de la Présélection, tarif majoré de 5,10€ TTC/mois) et de l’éligibilité de la ligne au service TELE2 ADSL, hors frais de résiliation (96€ TTC, diminué de 3€ pour chaque mois calendaire entier écoulé entre les dates d’activation et de résiliation) et, le cas échéant, hors location du modem (2,5 € TTC/mois). Débits ATM maximaux disponibles en fonction des caractéristiques de la ligne téléphonique : de 8 Mb/s à 608 kb/s en voie descendante et de 800 kb/s à 160 kb/s en voie ascendante. Pour le téléphone illimité : offre réservée aux particuliers pour un usage personnel et familial. Forfait mensuel d’une durée illimitée, applicable 7j/7 et 24h/24 aux appels vers un téléphone fixe, en France métropolitaine, hors : numéros spéciaux, numéros d’accès à internet et télécopie. Les appels non compris dans le forfait sont facturés selon le tarif de base TELE2 en vigueur. Services disponibles séparément : pour plus de renseignements, contacter TELE2 au 0 811 24 00 10 (prix d’un appel local avec l’opérateur historique) ou sur tele2.fr. (*) Source : L’Ordinateur Individuel n°171 daté avril 2005. News Le meilleur du jeu, Tout frais sorti ou à venir 1 Empire Earth 2 (Vivendi Universal) Empire Earth 2 déçoit aussi bien par son côté technique que design. Malgré l’apparition d’une notion de territoire, qui demande un peu plus d’efforts tactiques pour se développer, et de civilisations supplémentaires, le titre n’apporte pas de grandes nouveautés et se montre parfois brouillon dans les combats. Côté graphismes, si l’amélioration est nette face au premier opus, les textures et certains effets sont loin d’atteindre ce qui se fait de mieux actuellement. Empire Earth 2 n’en reste pas moins agréable mais il ne déboussolera pas les habitués des jeux de stratégie. 2 Cossacks II : Napoleonic War (Focus) Cossack II séduit et fait visiblement mieux que son prédécesseur. Basé cette fois à l’époque napoléonienne, le soin apporté aux détails et les impressionnantes batailles pouvant aligner des milliers d’unités apportent une excellente immersion. L’IA s’est de plus nettement améliorée en se montrant parfois surprenante, et l’aspect stratégique s’est enrichi. Cependant, le mélange de graphismes 3D pour les paysages et 2D pour les unités se montre gourmant et ne plaira pas à tout le monde. On peut également reprocher quelques bugs récurrents qui mériteront des mises à jour. Cossacks II est au final chaudement recommandé pour les initiés mais il ne fait pas oublier l’excellent Rome Total War. diplomatique, les batailles navales ou la carte stratégique, mais il a du mal à s’imposer. La gestion des batailles 3D, les difficultés de positionnement de caméra, l’IA, et le manque de possibilités en mode wargame sont ses plus grands défauts. La prise en main est néanmoins rapide, ce qui permet d’exploiter le bon potentiel stratégique du titre. Si vous aimez ou voulez découvrir ce genre de jeu de stratégie, passez donc votre chemin et dirigez-vous plutôt vers Tome Total War et Cossacks 2. 3 Juiced (THQ) Juiced s’inscrit dans la lignée des Need For Speed Underground avec ses bolides au nitro et à grosse dose de tuning. Les titres se ressemblent donc beaucoup mais Juiced propose un contenu en mode carrière plus complet gérant par exemple les paris, les bandes et le stress. Il se News démarque également par une conduite moins arcade et plus difficile à maîtriser, surtout au clavier. Les graphismes sont de qualité et les voitures très bien modélisées. Les possibilités de tuning sont en revanche plus res- treintes que dans NFS2 et les circuits sont parfois répétitifs. Juiced n’apporte donc pas grand-chose de nouveau, juste un peu d’air frais, mais il reste une bonne alternative à NFS2. 4 Area 51 (Midway Games) 2 Imperial Glory (Eidos Interactive) Impérial Glory marche sur les plates-bandes de Cossacks et de Rome Total War. Il ne manque pas d’atouts, comme l’aspect <12> 1 PC Update juillet / août 05 Comme son nom l’indique, l’action d’Area51 prend place dans la fameuse région de Roswell, avec un scénario proche de celui d’un Half Life. Ce FPS offre une excellente campagne solo qui tient le joueur en haleine tout au long de la quinzaine d’heures de jeu. L’influence de titres comme Half Life, Doom ou Halo se fait nettement sentir et les séquences d’action non-stop se montrent très bien réalisées comparées à celles de certains FPS. Le jeu est assez linéaire dans l’ensemble mais suffisamment varié pour ne pas lasser. Area 51 est un titre sans véritable originalité mais qui est parfaitement réalisé. On regrettera une durée de vie un peu faible, et un mode multijoueur qui se dispense de coopératif afin de jouer la campagne solo à plusieurs comme c’est le cas pour Halo sur consoles. SCAR Squadra Corse Alfa Romeo Proche d’un GTR, la simulation de course SCAR introduit la notion de “CARPG”. Les points gagnés lors des différentes courses permettent en effet d’augmenter les attributs de votre pilote tels que le coeur, l’endurance ou la conduite. Au total, neuf compétences de ce type sont disponibles et elles influent réellement sur la maniabilité des bolides. Un autre élément original, et qui aurait d’ailleurs mérité d’être mieux retranscrit, est la possibilité d’intimider les adversaires et de provoquer leurs erreurs grâce, là encore, à certains attributs. On retiendra également la fonction Tiger Effet permettant de remonter le temps pendant les courses et d’ainsi corriger ses erreurs de conduite. Graphiquement réussi, avec des circuits variés aux décors détaillés, le plus gros défaut de SCAR vient de la réactivité perfectible des véhicules. SCAR est un bon titre au final, qui offre une expérience de jeu un peu différente de GTR, mais qui se limite naturellement à une collection de voitures Alfa Romeo. Singles 2 : Trio d’enfer (UbiSoft) Version « trash » des Sims mettant en scène leur problème de coeur et leur appétit sexuel, Singles premier du nom n’avait pas fait l’unanimité. Cette extension ne change pas la donne et n’apporte pas d’améliorations majeures au titre. Les tâches quotidiennes sont moins contraignantes, les lieux à visiter sont plus nombreux, mais on retrouve les défauts du précédent opus avec des interactions entre les personnages limitées, peu d’activités, et au final un gameplay assez répétitif. La suite de Singles n'a donc pas beaucoup d'intérêt, mieux vaut se contenter de Sims 2 et de son extension Académie. 5 3 Sacred Underworld (SG Diffusion) Une nouvelle campagne solo, de nouvelles maps avec des monstres inédits, et deux nouvelles classes de personnages (un nain et une démone), voilà ce que propose l’extension Underworld du hack and slash Sacred. L’interface a été remaniée et certains ajouts mineurs viennent également peaufiner le titre. Il est bien sûr possible de reprendre ses anciens personnages qui devront être au minimum niveau 25, d’en créer de nouveaux directement niveau 29, ou de refaire la première campagne avec les deux nouveaux avatars. L’ensemble graphique un peu vieillot pourra néanmoins toujours en décevoir certains. Sacred Underworld est donc un addon à avoir dans sa collection si vous avez apprécié l’original. 4 5 PC Update juillet / août 05 <13> News > 1 MotoGP Ultimate Racing Technology 3 (THQ) Climax reste encore discret à propos de MotoGP Ultimate Racing Technology 3, mais les quelques informations disponibles nous laissent croire que cette suite fera certainement un carton. Comme de coutume, MotoGP URT 3 vous mettra au guidon des plus puissantes machines du moment, sur circuit mais aussi en milieu urbain, ce qui est une nouveauté par rapport à MotoGP2. Six modes de jeu seront proposés dont ce mode Extreme qui s’exploitera au travers de seize villes factices inspirées de lieux véritables. On retrouvera par ailleurs la licence MotoGP 2004 et toutes les possibilités de customisation et d’upgrade déjà vues dans la version précédente. D’après les captures d’écran, le moteur 3D et la modélisation des motos On les attend de pied ferme semblent de plus impressionnants. MotoGP URT3 est prévu pour le mois de juin en France. 2 Battlefield 2 (EA) Contrairement à Battlefield 1942, Battlefield 2 se situe à notre époque. Dans les grandes lignes, le principe de jeu reste le même et il s’agit donc d’un titre qui se joue essentiellement en multijoueur. Pas moins de 30 cartes seront proposées, et autant de véhicules parmi lesquels les tanks, les hélicos, les hovercrafts, ou les avions de chasse. Vous aurez le choix de jouer les armées US, chinoises ou d’Europe de l’Est. Battefield 2 devrait proposer une grande variété de soldats (assaut, sniper, special ops, ingénieur, antitank…), un peu plus d’éléments stratégiques, et aura la particularité de pouvoir faire progresser votre avatar au fur et à mesure des parties pour passer de simple recrue à un grade de général. Ces récompenses vous permettront d’avoir accès à plus d’armes ou de véhicules. Le titre intégrera par ailleurs une fonctionnalité très intéressante avec le support natif de la voix sur IP via un casque USB. Plus besoin d’applications telles que Teamspeak pour le chat vocal donc. Battlefield 2 est prévu pour le 2e trimestre 2005. 2 1 Dungeon Siege 2 (Microsoft Games) News Prévu pour le mois d’août, Dungeon Siege 2 ravira certainement les amateurs de hack and slash et de la première version. Il s’agit néanmoins plus d’une évolution que d’une révolution. Le système de progression des personnages reste en effet le même. Il n’y a donc pas de véritable classe à choisir, il suffit de pratiquer la disciple souhaitée pour la faire progresser (armes à distance, armes de corps à corps, magie). Ce second volet apporte tout de même quelques nouveautés comme un système de familier amélioré et plus varié avec des bêtes pouvant acquérir des aptitudes spéciales, et un moteur graphique moderne qui tirera parti des capacités des dernières générations de cartes graphiques. Espérons que les ajouts seront tout de même plus nombreux et que la campagne solo pourra toujours être faite en multijoueur, mais Dungeon Siege 2 sera sans aucun doute un très bon achat pour occuper les vacances d’été. <14> PC Update juillet / août 05 Cas Pratiques Cas Pratiques Gagnez 1 Go de mémoire Corsair ! En nous envoyant une question technique par mail, vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 2*512 Mo TWINX512-3200XL avec une latence record de 2-2-2-5, de quoi sérieusement booster les performances de votre PC… La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra le Giga de mémoire ! Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions ! Textes : Thomas "M. Scott" Olivaux Nero 6.6.0.13 me permet de graver tout ce que je désire, mais il n'offre pas l'exploration du réseau. Pour graver des fichiers stockés sur un autre PC, il faut que je les copie préalablement sur mon disque dur, c'est très peu pratique. Y a-t-il un logiciel qui permet de graver directement depuis le réseau ? Oui c'est possible, la réponse est même très simple ! Nero permet de graver depuis le réseau, mais uniquement la version "Enterprise" du logiciel. C'était du moins le cas jusqu'à très récemment. Depuis, Ahead (l'éditeur) a encore amélioré sa technologie et propose d'acheter l'extension NeroNET, à ajouter par-dessus Nero 6 Reloaded. NeroNET permet bien sûr de gra- > ver depuis le réseau… mais aussi de graver "sur" le réseau, c'est-àdire d'utiliser l'un des PC en tant que serveur et de lancer des opérations de gravure depuis n'importe quel autre PC sur celui-ci. Bien entendu, NeroNET fonctionne pour tous les médias, CD ou DVD. En revanche, à notre connaissance, il n'existe pas d'autre logiciel permettant de graver ainsi, sur ou depuis un réseau local. Avec la généralisation des miniPC, je me pose quelques questions. Les performances générales, surtout graphiques, sont-elles à la hauteur des PC de bureau ? J'ai aussi remarqué que leurs alimentations étaient de puissance inférieure à celle des PC classiques ; permettentelles de faire tourner des processeurs gourmands tels que les Pentium 4 ? Même s'ils sont tout petits, > les miniPC peuvent être très puissants. Il "suffit" de bien choisir son modèle et de l'équiper comme il faut. Sachant que les cartes mères embarquent les mêmes chipsets que nos PC de bureau et que l'on peut les équiper des mêmes composants, il n'y a aucune raison de perdre des performances. Les seules limitations sont liées au manque de place, ce qui provoque rapidement une accumulation importante de chaleur si l'on concentre des composants puissants, ainsi que l'alimentation qui peut être un facteur limitant l'usage de certains matériels. Du coup, il est vrai que <16> PC Update juillet / août 05 pour les composants les plus haut de gamme, il n'est pas toujours possible de s'en sortir. L'utilisation d'une GeForce 6 800 Ultra est par exemple déconseillée voire impossible dans de nombreux barebones. De même, l'usage des plus gros Pentium 4 Prescott génère une importante consommation électrique et un fort échauffement. En revanche, il est tout à fait possible de monter une machine de jeu en partant sur un Athlon 64 et une carte graphique type Radeon X800 XL. Avec un giga de mémoire vive, les performances seront au rendez-vous, sans que votre miniPC puisse servir de plaque de cuisson. Je viens d’acheter un écran 19" Hyundai et je souhaite conserver mon ancien 17" pour enfin profiter du biécran. Je possède une carte graphique ATi Radeon 9 800 PRO avec trois sorties (VGA, S-VHS, DVI). J’ai essayé de brancher le 2e écran sur la prise DVI à l’aide de l’adaptateur DVI/VGA fourni avec la carte, mais le pilote ATI reconnaît alors une télévision haute définition. En "bidouillant" dans le "Control Panel", il est possible d'obtenir une configuration correcte, mais il faut alors tout recommencer dès que l'affichage se réinitialise (jeux, reboot, etc.). Comment faire ? Je songe sinon à installer une seconde carte graphique, en PCI, mais alors quid des performances ? L’ensemble de l’affichage ne va t-il pas se caler sur la moins puissante ? Il est tout à fait possible > d'utiliser le biécran avec une Radeon 9 800 sans avoir à "bidouiller" comme vous le faites. Nous vous conseillons de mettre à jour les pilotes afin de corriger le problème, car les deux écrans doivent être reconnus en tant que tels, y compris en passant par un adaptateur DVI/VGA. Autrement, peut-être que votre cordon VGA est endommagé, mais il ne semble malgré tout pas "logique" qu'il soit reconnu en tant que TVHD. La configuration que vous désirez adopter, à savoir un écran principal (le 19") et un écran secondaire (le 17") est parfaitement envisageable sans avoir à racheter le moindre matériel. Que se passe-t-il lorsque vous branchez les deux écrans, seuls, séparément, y compris via l'adaptateur ? Au sujet de la seconde carte graphique, même si ce n'est pas la solution à adopter dans votre cas, c'est tout à fait possible. Windows XP sait gérer plusieurs cartes graphiques et vous pouvez définir en tant qu'écran principal le moniteur de votre choix. Il n'y a pas de notion d'alignement des performances et donc, l'utilisation d'une carte PCI de moindre qualité ne posera pas problème. Pour déplacer des fenêtres sous Windows, en usage bureautique, il n'y a pas besoin de puissance. Ça ne serait pas le cas en revanche pour de la conception 3D ou du montage vidéo, car les fonctions avancées des cartes modernes sont sollicitées. Enfin, en ce qui concerne les jeux, puisqu'ils ne se lancent que sur l'écran principal, il suffit de définir la carte graphique AGP en tant que telle. Je possède un Athlon XP 2 600+ (bus 133 MHz) sur une carte mère Asrock K7VT6. Est-il possible de baisser son coefficient multiplicateur afin de gagner en fréquence de bus, tout en gardant sensiblement la même fréquence pour le processeur ? Il me semble intéressant de passer à un bus 166, voire 200 MHz, la mémoire DDR400 étant abordable actuellement. Mais comment dois-je m'y prendre, compte tenu de ma carte mère, sans avoir trop recours au fer à souder ? Effectivement, il semble > intéressant d'augmenter la fréquence de bus de votre carte mère ainsi que celle de la mémoire pour gagner facilement des performances. Tant que vous ne dépassez pas 200 MHz de FSB, la carte mère ne sera pas overclockée et, comme vous souhai- tez réduire le multiplicateur de votre Athlon, le processeur ne le sera pas forcément non plus. Votre carte mère permet, grâce au menu Hybrid Booster, de jouer sur de nombreux paramètres, comme le multiplicateur du processeur. Toutefois, depuis fin 2003, à partir de la 39e semaine environ, le coefficient des Athlon XP est bloqué d'usine, il n'est donc plus possible de l'ajuster via le BIOS comme autrefois. Vous pouvez toutefois le modifier "en dur", une fois pour toutes, en jouant du fer à souder, ou plus exactement du stylo conducteur, sur les nombreux raccords visibles sur le dessus du processeur, les fameux "ponts". Sur l'Athlon XP, les ponts L3 sont ceux qui renseignent le multiplicateur de démarrage, initial. Nous avons déjà expliqué comment réaliser ces opérations dans un ancien numéro. Si la modification vous effraie, vous pouvez opter PC Update juillet / août 05 <17> Cas Pratiques pour une autre solution, plus simple. Il suffit, toujours avec un stylo conducteur, de relier le second pont L2, puis d'utiliser un logiciel approprié sous Windows. Le fait de relier ce pont aura pour effet de transformer votre Athlon XP en Athlon XP-M, la version mobile. Sur cette dernière, il existe une notion de changement de multiplicateur afin d'adapter la vitesse en fonction du besoin énergétique des ordinateurs portables. Une fois votre processeur modifié, vous pouvez ajuster à chaud le multiplicateur depuis Windows grâce à des programmes tels que CPUHeat+CPUMSR (www.cpuheat.wz.cz) ou CrystalCPUID (crystalmark.info). “ La DDR 266 est compatible avec un processeur ayant une vitesse de bus supérieure, mais la désynchronisation bridera la configuration ” Fab51 (fab51.com), une vraie mine d'or pour les propriétaires de processeurs AMD. Je prévois d'ici quelque temps d'upgrader ma configuration. Je possède actuellement un PC Nec amélioré avec un P4 2.0, une carte mère Gigabyte 8-SIML, 2x 512 Mo de PC2100, une MSI GeForce FX5700 LE, un disque dur Maxtor 80 Go IDE et deux lecteurs optiques. Le BIOS est bridé, dommage car le processeur n'est jamais au-dessus de 30° en pleine charge. J'envisage l'achat d'un Athlon 64 3 000+ en socket 939, peut-être même en SLI avec, pour commencer, une 6 600 GT. Depuis votre article sur les cartes mères SLI, je lorgne l'Asus A8N SLI, mais pour alléger la facture, je me suis dit que dans un premier temps, j'allais garder ma RAM. Le fait de conserver ma PC2100, est-ce une bride importante pour le processeur ? Votre choix nous semble très bon, > vous pouvez foncer sur une Asus A8N SLI et un Athlon 64 3 000+. Il est possible de conserver de la PC2100 dans un premier temps, mais cela serait effectivement dommage de ne pas passer rapidement à la PC3200, d'autant que les prix de vente ont très fortement chuté. Nous insistons sur le fait que la DDR266 permettra de faire tourner la machine mais vous ne profiterez pas du tout du potentiel de votre Athlon, il faut donc considérer cela comme une solution de dépannage plus qu'autre chose. Si vos deux barrettes sont identiques, de même configuration du moins, vous pourrez tout de même les exploiter en dual channel sur votre nouvelle carte mère. L'adoption du SLI est une bonne idée pour pérenni- <18> PC Update juillet / août 05 ser quelque peu votre achat, par contre, si vous envisagez l'achat de deux 6600GT d'un coup, nous vous conseillons alors de prendre une 6800GT à la place. Les performances seront légèrement meilleures, le prix comparable et il restera un port PCIExpress 16X de libre pour une éventuelle future 6800GT. Je viens de passer mon PC en RAID 0, avec des disques SATA pour gagner en rapidité. Auparavant, j'avais deux disques durs ATA avec Windows XP sur le principal (80 Go) et Windows 2000 sur le second (40 Go) mais depuis, j'ai retiré le 40 Go pour le placer dans un boîtier externe USB. Ma grappe RAID 0 est partitionnée en quatre et j'y ai installé Windows XP ainsi que Windows 2000. Ces deux installations ont été faites avec le disque dur de 80 Go encore présent dans la machine et il n'a pas été formaté. Depuis, si je désactive l'ancien 80 Go dans le BIOS, les partitions de mon RAID 0 ne démarrent pas, pourtant, je pense avoir tout bien installé. Existe-t-il une solution qui me permette de corriger ce problème sans tout réinstaller ? Nous voyons deux solutions > possibles à ce problème. La première est très facile, consiste à simplement changer l'ordre des périphériques de démarrage dans le BIOS. Toutefois, il est fort probable que vous ayez déjà effectué ce réglage. Autrement, il est aussi possible que Windows se soit mal installé en raison de la présence de l'ancien disque dur de 80 Go qui contenait lui aussi un Windows. Si tel est le cas, les choses ne sont pas évidentes, mais voici une procédure à essayer. Insérez votre CD-Rom de Windows XP et démarrez dessus. Une fois que le premier chargement est effectué, au lieu de continuer l'installation, optez pour la réparation d'urgence. A ce moment-là, une console s'ouvre, ressemblant à une invite MS-DOS. C'est la console de récupération de Windows. Vous devez vous retrouver sur la partition qui contient votre installation de Windows. Si jamais le programme d'installation n'a détecté aucun disque dur, vous devrez certainement relancer la machine en appuyant sur F6 au début du chargement et en installant le pilote de votre contrôleur RAID SATA. Une fois dans la console, vous pouvez exécuter certaines commandes qui permettront, peut-être, de corriger le problème de démarrage. La liste suivante décrit les commandes de la console de récupération, nous avons mis en italique celles qui sont susceptibles de vous concerner. Commande Description Attrib Batch CD Chkdsk Cls Copy Del Dir Disable Diskpart Enable Exit Expand Fixboot Fixmbr Format Help Change l'attribut d'un fichier (protection en écriture, caché…) Exécute une liste de commandes contenues dans un fichier texte Permet de changer de répertoire, "cd nomdurep" Analyse et répare les partitions Efface l'écran en cours Permet de copier des fichiers Permet d'effacer des fichiers Liste le contenu du répertoire en cours Désactive un service ou un pilote Gère les partitions Active un service ou un pilote Quitte la console de récupération Permet de décompresser le contenu d'un fichier ".cab" Réécrit le secteur de boot Réécrit le secteur d'amorce (le master boot record) Formater un disque ou un volume "help commande" affiche les informations sur l'utilisation d'une des commandes Liste les services et les pilotes Liste toutes les installations de Windows 2000 et NT Liste les disques Créé un répertoire Affiche le contenu d'un fichier texte Détruit un répertoire Renomme un fichier Ajuste les options de la console de récupération Raccourci pour retourner au répertoire initial Listsvc Logon Map Md More Rd Ren Set Systemroot PC Update juillet / août 05 <19> Dossier TOUT SAVOIR SUR LE ATA SERIAL Par : Jeremy Panzetta Alors que le Serial ATA n’a pas encore fait oublier le Parallèle ATA toujours très répandu, le Serial ATA II est déjà disponible sur les dernières générations de cartes mères et de disques durs. Offre-t-il de meilleures performances, qu’en est-il de la compatibilité entre les deux interfaces, quelle plateforme est plus avantageuse afin d’exploiter les fonctions telles que le RAID ou le NCQ, comment s’équiper, et surtout, faut-il investir et y passer dès aujourd’hui ? Afin d’être incollable et de bien choisir et exploiter vos unités de stockage, ce dossier regroupe tout ce que vous devez savoir sur le SATA et le SATA II. <20> PC Update juillet / août 05 SATA vs SATA II Quel disque SATA choisir ? Quelle plate-forme, Intel ou nVidia ? RAID, NCQ, AAM : bien exploiter ses unités de stockage PC Update juillet / août 05 <21> Dossier Quoi de neuf avec le SATA II ? Il faut bien l’avouer, le passage au Serial ATA n’a jamais été indispensable. Il offre certes un meilleur confort d’usage et quelques avantages sur des configurations matérielles précises mais le Parallèle ATA remplit toujours son office. Le SATA II a-t-il d’autres arguments à faire valoir ? résente dans nos machines depuis 1994, l’interface Parallèle ATA (Advanced Technology Attachement) a subi des améliorations majeures au fil du temps. En dehors des limitations de capacité qu’elle pouvait imposer, l’interface a pu atteindre avec l’ATA/ATAPI-7 une bande passante P maximum de 133 Mo/s. Le but recherché était donc d’avoir un débit toujours plus grand pour les données et c’est aussi le cas entre le Serial ATA et le Serial ATA II. Le principal changement vient en effet des 3 Gb/s de débit autorisés contre 1.5 Gb/s sur la première version. Et ceci pour chaque canal, aux unités de ne pas réclamer trop de courant en même temps. Il conserve ensuite bon nombre d’éléments introduits avec le Serial ATA tels que des nappes de transmission plus fines et plus longues, un plus faible voltage pour les unités (250 mV contre 5V), le procédé Native Command Queuing, l’absence de notion maître/esclave, et quelques commandes de gestion de données. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose allez- vous dire ! Nous verrons ce qu’il en est réellement dans les tests, mais le SATA a au moins l’avantage de ne pas faire augmenter les prix des composants. On trouve en effet des disques durs SATA II à seulement quelques euros de plus que leurs versions SATA ou PATA. QUELLE COMPATIBILITÉ ? Les ports SATA II des cartes mères entourent le connecteur de la nappe pour mieux le fixer. « Si votre carte mère possède une interface SATA externe, les boîtiers SATA vers SATA sont les seuls moyens de ne pas brider les performances de l’unité. » <22> PC Update juillet / août 05 contrairement au Parallèle ATA où deux unités se partagent les 133 Mo/s. Les disques ont donc de quoi respirer, en particulier dans des configurations de type RAID. Parmi les autres améliorations, le SATA II impose le support natif du Hot Plug and Play et ajoute une commande de gestion d’alimentation nommée Staggered Spin-up permettant Pour exploiter toutes les fonctionnalités du SATA II, il est nécessaire de posséder un disque dur et une carte mère à cette interface. Aujourd’hui, seules les cartes mères construites autour des chipsets Intel i945G, i945P, i955X et nVidia nForce 4 Ultra, nForce 4 SLI et nForce 4 SLI Intel Edition supportent le SATA 3Gb/s. En ce qui concerne les disques durs, Hitachi et Samsung commercialisent déjà des unités, Seagate le prévoit avec ses futurs 7200.9. Hitachi propose les 7k80 (40 et 80 Go, 2 ou 8 Mo de cache), les T7k250 (160 et 250 Go, 8 Mo) et le 7k500 (500 Go, 16 Mo) Samsung les SpinPoint P Series HD080HJ (80Go, 8 Mo), HD120IJ (102 Go, 8 Mo) et HD160JJ (160 Go, 8 Mo). Chaque constructeur décide cela dit d’intégrer ou non les fonctionnalités offertes par le SATA II. Les modèles Hitachi sont par exemple paramétrés en SATA 1.5 Gb/s par défaut. Il est alors nécessaire de lancer l’utilitaire Hitachi Feature Tools pour activer le SATA 3 Gb/s. Le constructeur a voulu éviter toute incompatibilité hardware, mais aucun problème de ce type n’a été constaté lors de nos tests. Nous avons pourtant connecté nos disques durs SATA II sur des interfaces SATA ou fait de même avec des Certaines cartes mères récentes disposent déjà de ports eSATA mais les produits n’arriveront qu’en fin d’année. disques SATA sur des interfaces SATA II. Les deux versions semblent donc être bien compatibles entre elles, ce qui facilitera les mises jour matérielles. Il existe par ailleurs des exceptions en ce qui concerne la gestion du Native Command Queuing (NCQ) dont nous expliquerons le fonctionnement par la suite. Cette fonction est supportée uniquement à partir des chipsets nForce 4 et Intel i915/925 ayant un southbridge ICH6R. Elle est donc absente sur le nForce 3 par exemple. Pour qu’un disque dur Serial ATA puisse supporter le NCQ, il doit également avoir une interface SATA native. Ce n’est pas le cas des premières versions des 7200.7 de Seagate, ni des 7k250 et 7k400 d’Hitachi, des WDJD de Western Digital, des Diamond Max Plus 9 de Maxtor ou des SpinPoint de Samsung (sauf dernière génération). Ces disques possèdent uniquement un pont PATA vers SATA. Il en est de même pour les Raptor qui supportent en revanche le Tagged Command Queuing, une version moins sophistiquée mais similaire au NCQ. CARTES ET ADAPTATEURS SATA Si vous n’avez pas mis à jour votre PC depuis un certain temps, il ne possède peut-être pas de ports SATA. Il est bien sûr possible d’opter pour un disque dur PATA en cas de besoin, d’autant plus que les gammes récentes sont déclinées avec cette interface, mais en vue d’un futur upgrade ou pour bénéficier du confort d’usage offert pas le Serial ATA, deux solutions sont disponibles afin d’ajouter des unités SATA à votre machine. La première est de passer par les cartes contrôleurs PCI offrant en général 4 ports SATA et qui sont souvent équipées de fonction RAID. Cela dit, bien que la vélocité d’un disque dur SATA puisse s’exprimer avec une carte de ce type, le débit maximum de données sera limité à celui du bus PCI soit 133 Mo/s. Il y a peu de chance que l’on voit apparaître des cartes contrôleurs SATA II en PCI, mais il en existe déjà pour le PCI-Express, ce qui permet d’étendre le nombre de disques durs tout en conservant cette bande passante de 3 Gb/s. Le prix des cartes contrôleurs SATA varie de 50 euros pour des modèles deux ports avec le support de quelques modes RAID, à 600 euros Interface Ultra ATA Ultra SCSI Serial ATA I - II eSATA Type de transfert Débit maximum Parallèle Parallèle Série Série Ultra ATA 33 : 33 Mo/s à Ultra ATA 133 : 133 Mo/s 40 Ultra SCSI 160 : 160 Mo/s à Ultra SCSI 320 : 320 Mo/s 50/68 1,5 Gb/s – 3Gb/s 3 Gb/s 7 7 2 15 1 1 46 cm Jusqu’à 25 mètres 1 mètre 2 mètres Nombre de broches Nombre de disques par canal Longueur du câble PC Update juillet / août 05 <23> Dossier Comme vous pouvez le voir entre le DiamondMax Plus 10 en SATA et le 7K80 en SATA II, l’aspect physique de l’interface n’a pas changé. pour des versions seize ports SATA avec un support RAID complet. Elles aussi doivent être compatibles NCQ si vous comptez exploiter cette fonction. Les adaptateurs Serial ATA représentent la deuxième solution pour connecter une unité SATA sur une veille carte mère. Il s’agit généralement d’une petite carte électronique à intercaler entre le disque dur et la carte. Elle se connecte directement sur un des slots 40 broches de la carte mère en offrant une ou deux connectiques SATA. Notez qu’il existe également des adaptateurs permettant de connecter un disque dur parallèle sur un port SATA. Ces composants ne peuvent pas améliorer les performances des unités mais ils ne les dégradent pas non plus. Il faut en revanche bien regarder leurs spécifications pour vérifier leur compatibilité avec les cartes mères. On trouve ces adaptateurs entre 30 et 50 euros. Faites d’autre part attention aux prises d’alimentation nécessaires pour brancher vos unités. Certains disques durs SATA sont équipés d’un seul connecteur de courant SATA et se dispensent donc de Molex. Un câble Molex/SATA sera alors nécessaire. Ce genre d’adaptateur est pratique pour relier des unités SATA sur des cartes mères équipées uniquement de Parallèle ATA. <24> PC Update juillet / août 05 LES BOÎTIERS EXTERNES Les boîtiers externes pour disques SATA les plus courants disposent d’une interface USB 2.0. Puisqu’il n’existe apparemment qu’une seule puce SATA/USB 2.0, tous ces boîtiers devraient offrir les mêmes performances. Des unités SATA I ou II sont naturellement bridées dans de tels boîtiers en raison de la bande passante limitée des interfaces. Il en est de même pour les boîtiers FireWire qui ne sont pas encore très répandus. Il n’en existe pas encore mais un boîtier FireWire 800 limitera également la vélocité des disques. Les débits seront bien plus confortables, mais les temps d’accès en souffriront toujours. Ces interfaces externes restent cela dit très suffisantes pour de l’acquisition vidéo ou pour du stockage par exemple. Mais pour exploiter toutes les fonctions de l’interface SATA sans restriction, quelques boîtiers SATA vers SATA sont aussi commercialisés. Ils serviront sur les cartes mères livrées avec des brackets de ce type. Aucune carte mère ne dispose de brackets en SATA II pour le moment, mais elles y viendront probablement. Quant aux boîtiers SATA II, rien à l’horizon. Les prix des boîtiers actuels varient entre 30 et 60 euros selon les magasins. Une autre déclinaison du SATA est par ailleurs prévue avec l’eSATA. Il s’agit aussi d’une connectique externe devant concurrencer le FireWire et l’USB. Elle autorise des débits allant jusqu’à 3Gb/sec pour des câbles pouvant atteindre deux mètres de longueur mais elle ne sera pas capable d’alimenter les unités de stockage. L’eSata est loin d’être généralisé pour le moment puisque seules quelques cartes mères disposent d’un tel port externe. Les premiers produits devraient apparaître en fin d’année. Les performances SATA I : CONFIGURATIONS DE TEST Cela a pris du temps, mais les tests de ce dossier ont permis d’examiner toutes les facettes du Serial ATA. Nous avons utilisé sept disques durs SATA, dont trois en SATA II, ainsi que quatre cartes mères, une en nForce 4 SLI, une en i915, une en i945 et une en i955. Toutes les configurations possibles ont été montées puis évaluées via quatre logiciels. PCMark 2004 et Winbench99 ont servi pour les tests applicatifs, HDTach pour les débits bruts et les temps d’accès, et IOmeter pour un usage de type serveur. Les valeurs d’un même benchmark pouvant parfois varier, chaque test a été effectué trois fois. Tous les tableaux de performances ne sont pas intégrés au dossier car il y en avait trop, mais nous avons résumé tout ce que vous devez savoir dans les paragraphes suivants. SATA 1 contre SATA 2 Disques durs SATA : - 2 Hitachi 7K80 80 Go, 8 Mo (SATA II) - 1 Hitachi T7K250 160 Go, 8 Mo (SATA II) - 2 Maxtor Diamond Max Plus 10 300 Go, 16 Mo - 1 Seagate 7200.8 400 Go, 8 Mo - 1 Western Digital Raptor 36 Go, 8 Mo (PCMark 2004) DM10 sur SATA 5493 DM10 sur SATA II Cartes mères : - 1 Asus A8N SLI Deluxe - 1 Asus P5WD2 Premium - 1 Asus P5LD2 Deluxe - 1 Epox EP-5EGA+ 5502 II : SATA I VS SATA II Afin de constater l’éventuel gain de performances apporté par le SATA II, nous avons testé les deux modèles Hitachi sur des contrôleurs SATA I et SATA II. Au niveau des débits de lecture/écriture et des temps d’accès, aucun changement n’a été constaté. En revanche, certains benchs applicatifs ont bénéficié d’un meilleur score. La différence n’est pas énorme mais suffisante pour être signalée. C’est sur- 7k80 sur SATA 4345 7k80 sur SATA II 4500 0 1000 2000 3000 4000 5000 PC Update juillet / août 05 <25> Dossier Kilo, méga, gigaoctets Contrairement à ce que l’on pourrait penser, 1 kilooctet (Ko) n’est pas égal à 1 000 octets mais à 1 024 octets. De même 1 mégaoctet (Mo) vaut 1 024 Ko et un gigaoctet (Go) vaut 1 024 Mo. Avez-vous déjà remarqué que la capacité des disques durs ou d’autres produits de stockage comme les mémoires flash USB ne correspond jamais à celle affichée sous Windows ou sous Dos ? La faute aux constructeurs qui nous volent de précieux octets ! Pour eux, 1 Ko vaut 1 000 octets alors qu’il devrait en valoir 24 de plus. Un disque dur vendu pour 250 Go avoisine plus les 228 Go et 22 Go passent à la trappe. « Les fonctions SATA, RAID et NCQ des chipsets nForce4 sont plus souples d’usage que sur les i9X5 d’Intel. » tout sur le débit maximum de données autorisé que le Serial ATA II confirme ses capacités. Il peut en effet atteindre 230 Mo/s contre 133 Mo/sec pour le SATA I. Cela dit, de tels débits ne servent à rien car même les disques les plus rapides sont loin d’atteindre de Avec ou sans Ncq PCMark 2004 tels scores. Plusieurs disques SATA ont ensuite été testés sur des contrôleurs SATA I et II. Et comme on pouvait s’y attendre, dans ce cas les disques ne bénéficient d’aucun gain de performances et les résultas sont identiques quel que soit le débit du contrôleur. III : LE NCQ ET LE SATA A : EXPLICATIONS TECHNIQUES 7200.8 sans NCQ 5080 7200.8 avec NCQ 5047 DM10 sans NCQ 5206 DM10 avec NCQ 5301 7k80 sans NCQ 4269 7k80 avec NCQ 4335 0 <26> 1000 2000 Hardware magazine juin 05 3000 4000 5000 Depuis longtemps, les constructeurs de disques durs s’efforcent de diminuer la latence de rotation de leurs unités afin d’augmenter les performances. Les têtes d’un disque dur passent en effet une grande partie de leur temps à attendre que les plateaux aient suffisamment tourné avant d’effectuer leur opération de lecture ou d’écriture. Cette latence de rotation n’est que de quelques millisecondes, mais c’est l’une des caractéristiques illustrant bien la vélocité d’un disque. Pour atténuer ce phénomène, l’une des solutions employées sur les disques durs SCSI et le Raptor de Western digital a été d’augmenter la vitesse de rotation des plateaux à des vitesses de 10 000 et 15 000 tours par minute. Mais c’est un moyen relativement brutal qui entraîne plus de soucis mécaniques, thermiques ou sonores. Le Native Command Queuing peut diminuer cette latence, non pas en faisant tourner les plateaux plus vite, mais en minimisant l’impact de la latence mécanique via une réorganisation intelligente des différentes requêtes qui lui sont adressées. Pour optimiser l’ordre de traitement des requêtes, le NCQ prend en compte de nombreux facteurs parmi lesquels la position et la direction initiale de la tête de lecture, la piste et l’angle de la piste sur laquelle se trouve la donnée à atteindre, l’accélération de l’unité contrôlant la position de la tête de lecture, la latence de rotation, ou encore l’éventuelle présence de la donnée en cache. Tout ceci dans le souci de traiter les opérations de lecture et d’écriture dans un ordre permettant au disque dur de faire le moins d’accès possible, alors qu’un disque dur non NCQ les traite dans l’ordre dans lequel il les a reçues. Le NCQ est déjà présent dans les unités SCSI. Le NCQ doit par ailleurs être supporté de manière logicielle. Si Windows est déjà prêt, la majorité des applications actuelles sont écrites pour utiliser les entrées/sorties synchrones et devront être optimisées pour des entrées/sorties asynchrones avec lesquelles la fonction NCQ devrait être théoriquement plus efficace. B : PERFORMANCES Nous avons pu le constater dans un précédent article, si le NCQ n’influence pas les débits de lecture/écriture ni les temps d’accès du disque dur, il peut avoir de bonnes comme de mauvaises répercussions sur les performances générales de l’unité. Et l’arrivée du SATA II n’y change rien. Un disque à cette interface réagit de la même façon qu’un disque SATA I à l’activation du NCQ, et quel que soit son contrôleur. Mais dans tous les cas, qu’il soit positif ou négatif, le changement de performances est minime. Le gain le plus significatif s’observe au niveau du nombre d’entrées sorties effectuées par le disque, ce qui correspond à une utilisation de type serveur. Le NCQ a très peu de répercussions sur un usage bureautique ou ludique, bien qu’il puisse théoriquement favoriser les opérations simultanées dans un environnement multitâche. Dans le cas d’un usage traditionnel, le NCQ a donc peu d’intérêt. Notez également que quel que soit le disque, le NCQ se comporte de la même manière, aucun disque ne le gère mieux qu’un autre. NCQ iometer IOMeter File Server IOMeter Web server 7200.8 sans NCQ 106 111 7200.8 avec NCQ 108 115 DM10 sans NCQ 110 104 DM10 avec NCQ 121 103 7k80 sans NCQ 90 98 7k80 avec NCQ 83 89 0 20 40 60 80 100 120 IV : LE RAID ET LE SATA A : RAPPELS Afin d’avoir tous les éléments en tête, rappelons brièvement ce qu’est le RAID. Il s’agit d’un procédé permettant de combiner plusieurs disques durs afin d’améliorer leurs performances, de sécuriser leurs données, ou les deux à la fois. Il existe plusieurs niveaux de RAID, les plus utilisés à notre niveau sont le JBOD, le RAID 0, et le RAID 1. Le JBOD fusionne plusieurs disques durs pour former une unique unité virtuelle ayant une capacité égale à la somme de tous les disques. Le RAID 0 les combine pour tirer profit des perfor- PC Update juillet / août 05 <27> Dossier Intel vs nVidia (PC Mark 04) i945 nForce 4 SLI DM10 4821 5493 T7k250 5009 5388 7K80 4330 4345 0 <28> 1000 2000 PC Update juillet / août 05 3000 4000 5000 mances de chacun et se montre d’ailleurs très efficace. La capacité du disque virtuel créé est alors égale à celle du plus petit disque multipliée par le nombre de disques. Quant au RAID 1, il permet de sécuriser les données en créant un miroir entre deux unités. Si l’une d’entre elles tombe en panne, l’autre peut alors servir en attendant une reconstruction de la grappe RAID. La capacité d’une grappe RAID 1 se limite en revanche à celle du plus petit disque dur. Si vous souhaitez en savoir plus sur tous ces modes RAID, vous pouvez consulter nos précédents articles. Notez qu’il est parfaitement possible de coupler des disques SATA et SATA II dans une grappe RAID, et s’il s’agit d’un contrôleur SATA II, les disques SATA II bénéficient toujours de la bande passante de 3 Gb/s. Il existe d’autre part de réelles différences entre les fonctions RAID proposées par des cartes mères Intel i 915/925/945/955 et nVidia nForce 4. Les niveaux de RAID disponibles sont les mêmes mais le nvRaid du nForce 4 se montre bien plus souple d’usage. Il est également capable de mélanger des disques durs PATA et SATA au sein d’une même grappe RAID, ce qui n’est pas le cas des southbridges ICH6R ou ICH7R des cartes à chipsets Intel qui se contentent de faire du RAID SATA ou PATA. B : PERFORMANCES RAID 0 Performances au PC Mark 04 Comme pour un disque exploité seul, les performances entre une grappe RAID 0 entièrement SATA et SATA II ne varient pas beaucoup. L’écart se montre cela dit plus significatif et se creuse un peu aussi bien dans les benchs applicatifs que dans le nombre d’entrées/sorties. Naturellement, le débit en mode rafale atteint un maximum plus élevé. Mais là encore, nos disques durs sont loin de saturer la bande passante du SATA 1 qui apporte environ 150 Mo/s pour chaque unité. En ce qui concerne le NCQ, les tests montrent que son impact est bénéfique sur les configurations RAID, contrairement à des disques uniques où le résultat est mitigé. Au final, une grappe RAID en 0 avec des disques SATA II, une interface SATA II et le NCQ activé sera plus performante que n’importe quelle autre combinaison. Cependant, il s’agit surtout d’optimisations et il sera difficile, voire impossible, de sentir une différence à l’usage. DM10 5493 T7k250 5388 7200.8 5047 7K80 4345 V : INTEL VS NVIDIA Nous avons remarqué une différence notable de performances entre des disques durs branchés sur des chipsets nForce 4 ou i915/944/955. Si les débits et les temps d’accès ne changent pas, le nForce 4 donne de meilleurs scores dans les benchs applicatifs comme PCMark ou Winbench. Cette amélioration vient des drivers IDE nVidia contenus dans les pilotes unifiés nForce 4. Lorsqu’on les désinstalle, les performances sont alors identiques aux chipsets Intel. Ces drivers ne sont pas obligatoires mais ils sont indispensables pour exploiter le nvRaid et le NCQ. Dans le cas du RAID, l’augmentation de performances observée avec les drivers IDE nVidia se retrouve aussi face à des chipsets Intel. L’écart de performances entre le SATA I et le SATA II est par ailleurs le même sur toutes les plates-formes. En dehors des drivers IDE, le SATA II n’apporte pas plus d’optimisations sur un chipset 0 1000 2000 3000 4000 5000 HDTach 3 Débit moyen en écriture Débit moyen en lecture T7k250 49,8 51,9 DM10 52 54 7200.8 55,1 « En attendant les futures gammes de certains constructeurs, les DiamondMax Plus 10 et leurs 16 Mo de mémoire cache font toujours la différence en 7 200 trs/min. » 59,4 7K80 47,5 48,7 0 10 20 30 40 50 PC Update juillet / août 05 60 <29> 796*,::,<9:+,769;()3,::<97*+,)<9,(< 38%/,&,7( <5(+(7;(;,<976<9*7<:0.5i(:<:4,;,5-053,:03,5*,,;3,-(0)3,+i.(., 4,5;;/,9408<,+,:69+05(;,<9:769;()3,:±3(769;i,+,:7*+,)<9,(< 6O U S Ð T E S V O U S D Ï J Ë D E M A N D Ï POURQUOI LES ORDINATEURS PORTA BLES DÏGAGEAIENT MOINS DE CHA LEUR ET DE BRUIT QUUN 0# DE BUREAU "INGO #EST LE PRO C E S S E U R Q U I F A I T T O U T E L A D I FF Ï R E N C E 0OUR ASSURER LA MEILLEURE STABILITÏ DANS UN ENCOMBREMENT AUSSI FAIBLE QUE CELUI DUN CHÉS SIS DE PORTABLE LES PROCESSEURS DE NOTEBOOK SONT CONÎUS POUR FONCTIONNER AVEC DES TENSIONS ET DES TEMPÏRATURES MOINDRES PER METTANT AINSI AU VENTILATEUR DE TOURNER MOINS VITE ET DE FAIRE MOINSDEBRUIT,ETOUTSANSAFFEC TER LES PERFORMANCES GLOBALES Q U I O FF R E P L U S D E S O U P L E S S E , E # 4 APPORTELESUPPORT DESPROCESSEURSSOCKET YCOMPRISLESRÏCENTS $OTHAN&3"-(ZTOUTEN CONSERVANTUNECARTEMÒRECOM PATIBLEAVECLESPROCES SEURSENSOCKET ,ESPROCESSEURS)NTEL¤ 0ENTIUM¤ -QUALIFIÏSSONT LES $OTHAN'(Z^'(Z "ANIAS'(Z^'(Z #ELERON-'(Z^'(: *(9;, 4Ï9, :6*2,;: , E K I T D E M I S E Ë J O U R ! 3 5 3 # 4 ESTUNETOUTENOUVELLESOLU TIONPERMETTANTDAPPORTERLES PERFORMANCESETLESILENCEDES PROCESSEURS)NTEL¤ 0ENTIUM¤ ENSOCKETAUXCARTESMÒRES ! 3 5 3 S O C K E T ! U L I E U D E PLACERLESOCKETDIRECTEMENT S U R L A C A R T E M Ò R E ! 3 5 3 A P R Ï FÏRÏLASOLUTIONDELADAPTATEUR ,ES PROCESSEURS )NTEL¤ 0 E N T I U M ¤ - h , O W 6O L T A G E v h 5 L T R A , O W 6O L T A G E v . % SONT 0! 3 SUPPORTÏS , E # 4 E S T Ï Q U I P Ï D E J U M P E R S CONTRÙLANT LE &3" FRONTSIDE BUS POUR PLUS DE SOUPLESSE %N FONCTION DU PROCESSEUR ACHETÏ LUTILISATEUR POURRA PARAMÏTRER MANUELLEMENT LA FRÏQUENCE DE BUS SUR -(Z OU -(Z LË Oá LA PLUPART DES SOLUTIONS CONCURRENTES NE GÒRENT QUE LES &3" Ë -(Z 0ROFITER DU SILENCE ET SE DÏBARASSER DE LA C H A L E U R N E R I M E N T D Ï S O R M A I S P L U S AVEC hSACRIFICE DE PERFORMAN C E S v , E # 4 EST LIVRÏ AVEC UN SYSTÒME DE REFROIDISSEMENT CONÎU POUR LE 0ENTIUM¤ - #E SYSTÒME DE VENTILATION ADOPTE UNE CONCEPTION hSANS OUTILSv CE QUI VOUS ÏVITERA LES TOURMENTS DESVISETTOURNEVIS -(09, 73<: (=,* 4605: , E # 4 A S S O C I Ï Ë U N E C A R T E MÒRE !353 3OCKET ARBORENT UN MEILLEUR RAPPORT PERFORMAN CESPRIX QUE LES SOLUTIONS CONCURRENTES ,A SOLUTION !353 GÒRE QUATRE SLOTS $)-- ET UN MAXIMUM DE 'O DE MÏMOIRE AVEC UNE ARCHITECTURE $$2 h$UAL#HANNELvETL!'0 X ,A L I STE DES CARTE S M ÒR ES !353 S U P P O R T A N T L A D A P T A T E U R # 4 NE CESSE DE S AL LONGER ET COM PORTE Ë PRÏSENT DE S CAR T ES M ÒR ES DOTÏES D UN PORT P OUR CAR T ES GR A PHI QUES 0 # ) % XPRE SS VOIR ENCA DRÏ CIDESSOUS !U FUR ET Ë MESURE DE SON ÏVOLUTION CETTE L I STESERAMI SEËJ OUR ET CONSULT A BL E SUR L E SI TE I N T ER NET D!353 W W WASUSCOM 30:;,+,:4(;i90,3:(:<::<7769;(5;3,*; 0ORTGRAPHIQUECHIPSET #ARTESMÒRES 0#)%XPRESSI !'0 XI 0'$ 0'0,8 0#% $ELUXE 003% 006- nVidia que sur un Intel. Quant au NCQ, il est géré de la même façon sur toutes les cartes mères et ne se montre pas plus performant avec un chipset plutôt qu’un autre. Les cartes contrôleurs PCI sont bridées par la vitesse du bus PCI mais les modèles PCI-Express laisseront les grappes RAID SATA respirer. VI : L’AAM ET LE SATA A : EXPLICATIONS TECHNIQUES Si la technologie Fluid Dynamic Bearing maintenant généralisée sur tous les modèles agit au niveau du bruit que peut faire un disque dur au repos, en atténuant les nuisances provenant de la rotation des plateaux grâce à un moteur sur fluide plutôt qu’un moteur à billes, elle n’influence absolument pas le bruit généré par le déplacement des bras et têtes de lecture/écriture sur les plateaux. Ce bruit se caractérise par des grattements facilement perceptibles lorsque le périphérique cherche des données. Il est provoqué par un déplacement brutal des têtes de lecture auxquelles des tensions de crêtes sont appliquées afin que leurs mouvements soient les plus rapides possibles. L’Automatic Acoustic Management permet de jouer sur ces tensions envoyées aux bras de lecture/écriture. En délivrant des tensions moins extrêmes, le procédé diminue l’accélération et la décélération du système de positionnement lors de l’alignement des têtes sur une donnée et atténue ainsi le bruit généré. sayer sur vos autres unités car la perte de performances n’est souvent pas perceptible. L’impact sur le bruit ou la vélocité du disque varie également en fonction du modèle. « N’hésitez pas à activer l’AAM de vos disques durs si vous avez besoin de silence. » Performances Winbench High-end 99 DM10 En dehors du bruit, l’AAM peut avoir d’autres avantages notamment au niveau de la durée de vie de l’unité, car le système de déplacement est sollicité moins brutalement, et sur consommation électrique du disque. Ce n’est pas une fonction supportée par tous les disques durs, certains modèles de la gamme 7200.7 de Seagate s’en dispensent par exemple mais dans la grande majorité des cas, elle est disponible sur les modèles récents. 47333 T7k250 42633 B : PERFORMANCES L’AAM a une influence bénéfique indéniable sur le bruit généré par le déplacement des têtes de lecture. La différence est aisément perceptible à l’oreille, notamment sur les tests de temps d’accès de HDTach. Son activation augmente en revanche les temps d’accès des disques durs. Dans la grande majorité des cas, les scores observés sur les benchs applicatifs comme Winbench et PCMark 2004 sont également plus faibles. Les débits d’écriture et de lecture restent par contre les mêmes. L’AAM est au final très utile pour un PC home cinema ou des disques servant uniquement pour le stockage par exemple. Mais il ne coûte rien de l’es- 7200.8 41500 7K80 39250 0 10000 20000 30000 40000 PC Update juillet / août 05 <31> Dossier Faites attention, certains disques durs SATA ne possèdent pas de prise d’alimentation Molex. « En dehors des configurations RAID, le NCQ n’a toujours pas d’intérêt. » VII : LES AUTRES CONTRÔLEURS SATA Vous l’aurez sans doute remarqué, certaines cartes mères supportent en plus du contrôleur SATA I/II principal, un deuxième contrôleur SATA I. En dehors de leur fonctionnalité RAID, de leur support TCQ/NCQ et de leur marque, ils peuvent se différencier par leur pont PCI ou PCI-Express. Cette nuance est importante si vous exploitez des configurations RAID, car via le BUS PCI, le taux maximum des échanges ne pourra pas dépasser 133 Mo/s alors qu’il peut atteindre 1.5 voire 3 Gb/s par disque en PCIx. Cette limite de 133 Mo/s peut être atteinte facilement avec plusieurs disques en RAID 0. Selon vos besoins, à l’achat d’une nouvelle carte mère, faites donc attention à cette caractéristique. Notez d’autre part que les performances de ces contrôleurs peuvent varier selon les modèles mais que la différence est souvent faible. VIII : QUEL DISQUE SATA CHOISIR ? Le Raid fonctionne aussi très bien en mode logiciel sous Windows (sauf pour un disque système), mais il occupe plus de ressources processeurs qu’un mode Raid matériel. <32> PC Update juillet / août 05 Si vous souhaitez vous équiper en SATA II, seules les gammes 7k80, T7k250, T7k500 d’Hitachi et les SpinPoint P Series de Samsung sont disponibles pour le moment. Nous n’avons pas pu avoir ces derniers modèles à temps mais les modèles Hitachi ont été examinés sous toutes les coutures. L’augmentation de performances par rapport aux 7K250 est nette avec des scores confortables dans les benchs applicatifs et de faibles temps d’accès. Mais notre référence, pour ce qui est des performances, en 7 200 tours reste au final les DiamondMax Plus de Maxtor en 16 Mo de mémoire cache. Cette quantité de mémoire est une des raisons principales de leur vélocité, les autres constructeurs y viendront prochainement. Notez que les 7200.8 sont aussi de bons disques et sont une alternative aux Maxtor dans la capacité de 400 Go puisqu’elle n’est pas disponible sur les DiamondMax Plus 10 et que les 7k400 d’Hitachi sont moins intéressants. Dans la catégorie des 500 Go, vous n’avez pas le choix, il faudra opter pour un T7k500. Les Raptor restent les meilleures options dans une optique de performances pures et de RAID, mais ils sont limités à 74 Go. Western Digital n’a donc pas le vent en poupe en dehors de ces modèles, mais le constructeur est sur le point de sortir ses nouveaux WD Caviar SE16 en SATA II et 16 Mo de mémoire cache, ce qui pourrait faire pencher la balance sur le marché des 7 200 trs/min. En ce qui concerne le silence, les gammes Samsung équipées de la technologie NoiseGuard sont des références à ce niveau. Il s’agit d’un choix particulier de matériaux permettent au disque dur d’absorber plus efficacement les nuisances sonores et les vibrations produites par l’unité. Mais les disques Samsung offrent des performances en retrait face à la concurrence. La nouvelle génération sera certainement aussi silencieuse puisque le NoiseGuard est toujours de la partie, espérons que les performances seront aussi au rendez-vous. IX : LE SATA II PEUT ATTENDRE L’arrivée du Serial ATA II ne bouleverse pas la donne. Nous devrons tous y passer un jour ou l’autre, mais pour le moment pas la peine de se presser. Si vous possédez déjà du Serial ATA I dans votre machine il est suffisant quelles que soient vos exigences. Il est vrai, en revanche, que pour des configurations RAID, le SATA est devenu une interface de premier choix, et qu’une machine SATA II complète associée au NCQ sur des grappes RAID 0 optimise un peu les performances. Les personnes très exigeantes pourront donc en profiter mais pour un usage traditionnel, il n’y a aucun changement perceptible. D’autre part, si l’on considère uniquement la partie disque dur et les fonctions RAID, le choix pour la plate-forme se tourne nettement vers les cartes mères à base de chipsets nForce 4, plus performantes et plus souples. Si vous avez des problèmes de compatibilité entre l’interface SATA II et certains disques durs, il est possible de revenir en SATA I dans le BIOS des cartes mères. Guide de configuration SATA RAID, NCQ, AAM, l’exploitation des disques durs SATA n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Pour exploiter toutes leurs capacités, il faut savoir configurer le BIOS de la carte mère et la partie logicielle de Windows. I : PLATES-FORMES INTEL I915/925/945/955 A : BIOS Pour activer le NCQ ou le mode RAID sur les derniers chipsets Intel, la première chose à faire est d’activer le SATA Advanced Host Controller Interface (AHCI) ou le mode RAID dans le BIOS de la carte mère. Dans le premier cas, le RAID est désactivé mais pas le NCQ, dans le deuxième cas le RAID et le NCQ sont supportés tous les deux. Il est indispensable de faire ce réglage avant l’installation de Windows. En général, les modes AHCI et RAID se trouvent dans le menu OnChip IDE du BIOS. Si vous ne souhaitez pas exploiter l’un ou l’autre de ces modes, il faut alors sélectionner le mode IDE qui propose également plusieurs autres options. Parmi celles-ci, l’Enhanced mode est le plus souple pour utiliser à la fois des disques durs PATA et SATA. Ensuite, dans le cas du RAID, il est également nécessaire de créer la grappe avant de lancer l’installation de l’OS. Ceci se fait en accédant aux paramètres du contrôleur dans les premiers écrans de démarrage du PC en pressant, selon les modèles, une combinaison de touches du genre Crtl+A ou sur une des touches F1-F12. Créez donc la grappe qui accueillera le système d’exploitation et n’oubliez pas de la définir comme grappe de démarrage. L’étape suivante concerne l’installation de Windows. Que ce soit pour du RAID ou le mode AHCI, il est indispensable de fournir les pilotes au tout début de son installation afin qu’il puisse détecter l’unité de stockage connectée à votre machine (ce n’est pas le cas avec les modes IDE comme le Enhanced). L’opération se fait en appuyant sur F6 dès le premier écran bleu d’installation de l’OS. Notez que vous êtes obligés de créer une disquette 1,44 Mo contenant ces drivers. Windows ne peut aller les chercher sur une clé USB ou un CD-R, c’est une limitation relativement pénible pour ceux qui se dispensent de lecteur 1,4 Mo depuis un moment, mais il n’y a pas le choix si ce n’est la création d’un CD bootable personnalisé de Windows. Vous trouverez ces pilotes sur le CD de drivers fourni avec la carte mère ou sur les sites web des constructeurs. PC Update juillet / août 05 <33> Dossier unités seules. Pour exploiter le RAID, il faut l’activer dans le BIOS de la carte mère (menu nvRaid) puis faire de même avec les ports SATA qui seront utilisés à cet effet. Identifiez ces ports via le premier menu de configuration du BIOS qui référence toutes les unités de stockage connectées à la machine. Si vous installez un OS en RAID, comme pour les cartes mères Intel, vous aurez besoin d’une disquette contenant les drivers adéquats. Elle servira au tout début de l’installation de Windows (touche F6). Mais si vous ne comptez utiliser le RAID que sur des disques annexes, ce n’est pas nécessaire, l’opération peut s’effectuer par la suite sous Windows. En ce qui concerne le NCQ, là encore pas besoin d’activer quoi que ce soit dans le BIOS, tout se fait sous Windows. B : WINDOWS Pour bénéficier du nvRaid et du NCQ, il est indispensable d’installer les drivers IDE nVidia contenus dans les pilotes unifiés nForce4. Ces derniers contiennent également l’utilitaire de configuration et de récupération des grappes RAID. La fonction NCQ est ensuite disponible dans le Gestionnaire de Périphériques. A la ligne Contrôleurs ATA/ATAPI IDE, ouvrez les propriétés d’un des contrôleurs. Aux onglets Primary et Secondary Channel, vous pouvez voir les unités connectées à chaque canal ainsi que plusieurs options dans les fenêtres Master et Slave Drive. L’activation du NCQ se fait en cochant simplement la case Enable Command Queuing puis en redémarrant la machine. B : WINDOWS Une fois sous Windows, après avoir exécuté les pilotes du chipset Intel, que vous ayez choisi le mode AHCI ou RAID, vous devez installer les pilotes Intel Application Accelerator. Ils permettent de gérer les grappes RAID et d’activer le NCQ. Veillez à utiliser la dernière version en date sur le site d’Intel baptisée Intel Raid Matrix Storage Technology. Lancez ensuite IAA sous Windows pour avoir accès aux informations de vos disques durs. En sélectionnant les unités, vous pouvez vérifier à la ligne Native Command Queuing <34> PC Update juillet / août 05 Support si la fonction est activée ou non. N’oubliez pas qu’une fois l’installation de Windows terminée, vous ne pourrez pas modifier le mode RAID, AHCI ou IDE sous peine d’avoir un système instable. II : PLATES-FORMES NFORCE 4 A : BIOS Sur les plates-formes nForce 4, la configuration des modes RAID est bien plus souple. Le nvRaid a en effet la possibilité de faire fonctionner les disques qui lui sont connectés en mélangeant les grappes RAID et les III : AAM ET ACTIVATION DU 3 GB/S A : HITACHI FEATURE TOOLS Le logiciel Hitachi Feature Tools que vous pouvez télécharger sur www.hgst.com est l’un des plus pratiques pour activer ou désactiver l’AAM d’un disque dur. Il sait également modifier plusieurs autres paramètres des unités comme leur quantité de mémoire cache ou leur capacité. Cet utilitaire ne pouvant pas être exécuté sous Windows, il doit être mis sur une disquette, une clé USB ou un CDR bootable. Pour cela, il suffit de télécharger la version appropriée sur le site d’Hitcahi. Une fois le média créé, n’oubliez pas de définir l’ordre de boot correctement dans le BIOS avant de démarrer la machine. B : RÉGLER L’AAM La fenêtre d’accueil du Feature Tools répertorie toutes vos unités de stockage et affiche certaines caractéristiques de l’unité sélectionnée comme le statut du SMART, du mode UDMA, du cache, du Power Management et bien sûr celui de l’Automatic Acoustic Management. Les fonctions du logiciel sont disponibles dans le menu Features. Sélectionnez Features/Change Acoustic level pour accéder aux paramètres de l’AAM. Trois options sont alors disponibles : AAM désactivé, AAM activé à une valeur prédéfinie, ou AAM activé manuellement. L’AAM possède 126 nuances pouvant être choisies entre des valeurs de 128 à 254. Plus la valeur est faible, plus le disque dur devrait être silencieux. Selon vos exigences, si vous voulez obtenir les meilleures performances de vos unités, désactivez l’AAM, et pour le rendre le plus discret possible activez-le en définissant sa valeur à 128. Validez ensuite votre choix, un message de confirmation vous indiquera si l’opération a pu être effectuée. Relancez ensuite votre machine. Notez qu’il nous est arrivé de recevoir deux disques durs identiques ayant un mode AAM défini différemment. Il pourrait donc être intéressant de vérifier sur quel mode sont fixés vos disques durs par défaut. Pour ce qui est de l’activation des 3 Gb/s sur les modèles Hitachi, allez dans le menu Features/SATA Settings et sélectionnez 3Gb/s. Il faudra éteindre complètement le PC pour que la modification soit prise en compte, un simple reset ne suffit pas. PC Update juillet / août 05 <35> Dossier SPECIAL PERFORMANCES Ce qui est vraiment utile Quelles perfs pour quelles applications ? Top perfs : que gagne-t-on vraiment ? Par : Thomas Olivaux Performances, puissance, ces mots reviennent systématiquement lorsque l'on parle de matériels PC. Mais que faire de ces performances, sans cesse accrues ? Que valent les PC d'hier face à ceux que nous achetons aujourd'hui ? Comprendre les performances Relativiser la puissance ur le front du hardware, la course aux performances ne s'est jamais arrêtée. Motivée par des utilisateurs de plus en plus exigeants, mais également par les médias qui n'ont de cesse de la mettre en avant, la montée en puissance de nos PC n'a connu aucune accalmie depuis plusieurs dizaines d'années désormais, depuis les origines de l'informatique même. Néanmoins malgré l'intérêt que nous lui portons, nous n'allons pas remonter l'histoire, mais plutôt nous focaliser sur les performances des PC récents ; les ordinateurs qui sont vendus neufs, aujourd'hui, mais également les configurations de ces trois dernières années. Bien sûr, il ne s'agit pas de lister simplement des résultats de benchmarks sans effectuer le moindre commentaire ; nous avons mesuré les performances de plusieurs ordinateurs, aux composants éclectiques mais de construction toujours équilibrée, pour permettre d'établir un véritable état des lieux de la puissance, afin de mieux relativiser la progression de ces dernières années, mais surtout de se rendre compte si l'investissement dans de nouveaux matériels est urgent ou non. L'idée principale de ce S Esthétiquement, le Celeron D est identique au Pentium 4 LGA775. Son manque de mémoire cache limite toutefois ses performances dans les applications exigeantes. <36> PC Update juillet / août 05 dossier consiste à apporter une bonne vue des performances de tous les PC dans un maximum d'usages afin de mieux relativiser les apports des nouvelles technologies, des nouveaux produits, lorsque nous les testons. En effet, bien que nous ne puissions pas systématiquement comparer ces nouveautés à la majorité des PC du marché, nous savons pertinemment que c'est ce qui vous intéresse. C'est pourquoi nous avons voulu cet article, afin de prendre une sorte de photographie qui servira d'état des lieux des performances des PC de ces dernières années. Autre sujet sensible dès lors que l'on discute de performances, ou plus simplement d'assemblage PC, c'est l'équilibre des machines. En effet, nous n'avons cessé de dire et répéter qu'il ne sert à rien, par exemple, d'acheter un processeur surpuissant si vous n'avez pas la bonne quantité de mémoire. Dans cet esprit de conception réfléchie, nous avons souhaité ajouter à nos nombreux résultats de benchs et analyses quelques pages spécialement dédiées à la confrontation matériels/applications afin de déterminer, du mieux possible, quels composants sont importants pour tel usage, quels composants pour tel autre et ainsi de suite. Comme vous pourrez le constater, un PC peu puissant suffit pourtant à plus de 50 % des usages que nous pouvons imaginer sur un ordinateur ! Un portable où l'on peut jouer à tous les jeux ? Presque ! A défaut d'avoir la meilleure carte graphique, l'Asus W2 propose un processeur très performant. S C'EST LE RÊVE Pour finaliser ce dossier consacré aux performances, nous avons pour la première fois réuni face à face des machines très haut de gamme, d'origines complètement différentes. Effectivement, un PC 100 % "gamers" du fabricant Alienware a été confronté à une station de travail professionnel de HP, à un portable de rêve en provenance d'Asus, mais aussi à un PC assemblé par nos soins, pour lesquels nous ne manquerons pas d'interpréter les résultats mais aussi, bien entendu, les tarifs ! Les benchmarks des parties précédentes permettront également de faire ressortir les performances des tops machines d'hier et de les comparer face aux modèles d'aujourd'hui. Parfois, comme vous pourrez le constater, il vaut mieux se contenter de technologies plus anciennes mais éprouvées. En dehors des analyses que nous pourrons faire, ce dossier vous permettra également de vérifier la bonne santé de votre machine. A l'aide des conseils de mesure distillés dans le dossier consacré aux benchmarks et des résultats publiés dans ces pages, vous serez à même de comparer les résultats obtenus par votre PC par rapport aux nôtres et de vous faire une idée plus ou moins précise de son fonctionnement. Sous son apparence classique, limite triste, ce PC est une station de travail "professionnelle" très puissante. PC Update juillet / août 05 <37> Dossier Les performances Points de repères fin de réaliser notre état des lieux sur les performances des PC de ces dernières années, nous avons ressorti des placards d'anciens A Malgré les apparences, la coque des boîtiers Alienware fait très plastique. A l'intérieur, les composants sont de bonne qualité en revanche, et le montage très bien réalisé. composants dans le but de remonter quelques machines ; il existe une quantité infinie de configurations, nous avons opté pour des PC le plus représentatif possible, ces ordinateurs étant encore utilisés par de très nombreux PCistes. Nous avons essayé, tant que possible, de reproduire des configurations d'entrée de gamme mais aussi haut de gamme de plusieurs époques ; en matière de matériels informatiques, l'espace d'une année suffit à ce que l'on parle "d'époque", c'est fou. Nous avons aussi construit quelques PC 100 % actuels, de différents tarifs. Dans tous les cas, ces machines ont été testées et retestées durant des heures à l'aide de nombreux benchmarks et logiciels, des applications actuelles dans tous les cas, car ce sont certainement ces dernières que vous utilisez sur votre PC. Voici d'ailleurs notre procédure de test. Nous avons débuté nos tests par quelque chose de peu exigeant, à savoir travailler avec des fichiers Word et Excel de taille moyenne, sans macros, puis utiliser divers logiciels Internet, un navigateur, Internet Explorer et Firefox, un client puis un serveur FTP, CuteFTP et Serv-U FTP, des programmes de messagerie Outlook, MSN, ICQ, tout ceci pour nous faire une idée générale du fonctionnement "de base" des Les configurations testées Année : 2002 PC. Pour ces usages, pourtant très représentatifs de l'usage principal que font une majorité d'utilisateurs de leur PC, il n'est vraiment pas possible de bencher, de donner des notes. En effet, nous aurions pu chronométrer le temps nécessaire pour effectuer certains calculs Excel ou l'application de certaines macros, mais le résultat obtenu n'aurait pas été représentatif pour grand monde. Nous avons préféré retranscrire nos impressions d'usage par de simples commentaires. A ce sujet, toutes les machines se sont révélées parfaitement utilisables, seul le Duron 1200 manque de mémoire dès que l'on charge plusieurs logiciels simultanément. Si vous souhaitez extraire des fichiers RAR ou effectuer une recompression PAR, nous sentons par contre une forte différence d'un PC à l'autre, à cause de la puissance Année : 2003 Positionnement : Milieu de gamme Positionnement : Haut de gamme de gamme Positionnement : Milieu de gamme Processeur : AMD Duron 1.2 GHz Processeur : Intel Pentium 4 2.0 GHz (FSB400) Processeur : Intel Pentium 4 2.26 GHz (FSB533) Carte mère : Asus A7V Carte mère : Abit IT7-Max Carte mère : Asus P4B533 Mémoire : "Noname" 256 Mo PC100 Mémoire : "Noname" 512 Mo DDR PC2100 Mémoire : PQI 512 Mo PC2700 Disque dur : IBM 20 Go 7 200 tours Disque dur : IBM 60 Go 7 200 tours Disque dur : IBM 60 Go 7 200 tours Carte graphique : GeForce2 Ultra AGP Carte graphique : GeForce3 Ti500 AGP Carte graphique : GeForce4 Ti4200 AGP Carte son : SoundBlaster Live! Player Carte son : SoundBlaster Live! Player Carte son : Intégrée Commentaire : Le processeur Duron, ancêtre du Sempron, était la gamme la plus abordable d'AMD, fort appréciée des overclockers à sa sortie (les modèles entre 600 et 900 MHz montaient fortement en fréquence). Avec 1.2 GHz, cette machine représente presque le summum de cette génération puisque les Duron n'ont jamais dépassé 1.4 GHz. Avec sa GeForce2 Ultra, c'est un PC moyennement équilibré car le processeur n'est pas tout à faire à la hauteur de la carte graphique. A cette époque, les Duron étaient plus volontiers associés à des GeForce2 MX, qui, en dehors de la bureautique et des DivX, ne sont plus bonne à jouer. Commentaire : Cet ancien haut de gamme, âgé de trois ans déjà, faisait rêver plus d'une personne en 2002. Les processeurs et cartes graphiques les plus puissants du moment réunis, il n'en fallait pas plus ! Même si les caractéristiques techniques de ce PC sont franchement dépassées, il reste tout à fait utilisable au quotidien, seuls les derniers jeux ne sont pas très à l'aise. Commentaire : L'informatique ne cesse d'évoluer, c'est bien connu. Cette machine milieu de gamme est déjà plus performante que le haut de gamme de l'année précédente… c'est la triste loi du hardware. Bien que la différence de performances entre un P4 FSB400 et un P4 FSB533 ainsi que celle qui sépare une GeForce3 Ti500 d'une GeForce4 Ti4200 paraissait énorme à l'époque, les résultats ne sont plus tellement différents aujourd'hui. <38> PC Update juillet / août 05 processeur d'une part, mais surtout de la vitesse des disques durs. Nous avons par la suite lancé une analyse antivirale et mesuré le temps nécessaire pour en venir à bout, sur un disque dur secondaire, identique à tous les PC. En guise de deuxième étape, nous nous sommes intéressés à la programmation, ce qui n'a rien d'évident là non plus. Faute de véritable benchmark, nous avons donc compilé un noyau Linux sur ces différents PC afin de vérifier, pour chacun, le temps nécessaire à accomplir cette opération, la compilation étant le seul "moment fort" durant la programmation d'une application. Bien entendu, dans tous les cas, nous avons opté pour la même configuration du noyau afin de ne pas fausser les résultats. Nous avons ressorti un bon vieux Duron 1200, modèle vendu en entrée de gamme à sa sortie, il est aujourd'hui fortement dépassé par tous les processeurs du marché. Toutefois, pour surfer sur Internet et faire ses comptes, il n'y a pas besoin de plus ! Année : 2004 Positionnement : Haut de gamme Positionnement : Entrée de gamme Positionnement : Haut de gamme Processeur : AMD Athlon XP 2600+ Processeur : AMD Sempron 2800+ Processeur : Intel Pentium 4 3.2 GHz (FSB800) Carte mère : Abit NF7-S Carte mère : MSI K8T Neo Carte mère : Asus P4C800 Mémoire : Samsung 512 Mo DDR PC3200 Mémoire : "Noname" 512 Mo DDR PC3200 Mémoire : Corsair 1024 Mo DDR PC3200 Disque dur : Western Digital 80 Go 7200 tours Disque dur : Seagate 120 Go 7200 tours Disque dur : Maxtor 160 Go 7200 tours Carte graphique : ATi Radeon 9700 Pro AGP Carte graphique : Radeon 9 200 Carte graphique : Radeon 9 800 Pro AGP Carte son : Intégrée Carte son : SoundBlaster Live! Player Carte son : SoundBlaster Audigy 2 Commentaire : En 2003, le règne de l'Athlon XP était proche de la fin, le glas ayant sonné à l'arrivée des Pentium 4 FSB800 puis des Athlon 64. Toujours est-il qu'auparavant, rien ne pouvait dominer un Athlon XP sur une carte mère nForce2, la première plate-forme dual channel. La Radeon 9 700 Pro fut la carte qui annonça le grand retour d'ATi dans l'univers de la carte 3D, la première carte DirectX 9 également, une machine encore très représentée chez les fondus de matériel PC. Commentaire : L'an passé, la plate-forme AMD S754 s'est imposée, venant rapidement remplacer le vieillissant socket A et concurrencer les solutions Intel. En entrée de gamme, le processeur Sempron a su séduire, même s'il n'est pas toujours beaucoup moins cher qu'un Athlon 64. Cette machine, conçue pour un usage peu exigeant en puissance, ne pourra pas faire de miracles dans les jeux, mais est-ce que nous lui demandons ? Commentaire : Le Pentium 4 qui équipe ce PC fut le dernier processeur très intéressant d'Intel, jusqu'aujourd'hui en tous les cas. Il ne chauffait pas beaucoup, était très performant et s'overclockait bien, des points forts qui ne caractérisent pas vraiment les actuels Prescott. Alors qu'une majorité de PC vendus aujourd'hui sont équipés de CPU à 3.2 GHz, cette machine ne devrait pas avoir à rougir face aux PC plus récents. PC Update juillet / août 05 <39> Dossier Année : 2005 Positionnement : Entrée de gamme Positionnement : Milieu de gamme Positionnement : Haut de gamme Processeur : Intel Celeron D 330 Processeur : AMD Athlon 64 3000+ Processeur : AMD Athlon 64 4 000+ Carte mère : MSI 915P Neo Carte mère : Epox 9KDA3+ Carte mère : DFI LanParty nF4-DR Mémoire : Samsung 512 Mo DDR PC3200 Mémoire : Samsung 1024 Mo DDR PC3200 Mémoire : Corsair 2048 Mo DDR PC4400 Disque dur : Hitachi 120 Go 7200 tours Disque dur : Maxtor 160 Go 7 200 tours Disque dur : Maxtor 250 Go 7200 tours Carte graphique : Radeon X300 Carte graphique : GeForce 6600 GT AGP Carte graphique : 2x GeForce 6800 GT SLI PCI-E Carte son : Intégrée Carte son : Intégrée Carte son : Intégrée Commentaire : En entrée de gamme aujourd'hui, il y a le Celeron D qui se bat face au Sempron d'AMD. Avec une petite X300 et "seulement" 512 Mo de RAM, il ne risque pas de concurrencer des machines puissantes, même âgées d'un an ou deux, mais ce sont les résultats de nos tests qui le diront. Commentaire : C'est triste à dire, mais un processeur à 3 GHz ou équivalent est, aujourd'hui, un processeur de milieu de gamme, nous pourrions même presque dire d'entrée de gamme. Il est vrai que de nombreux processeurs plus chers et plus puissants existent, mais encore faut-il en avoir un réel besoin. Quoi qu'il en soit, l'Athlon 64 3 000+ est aujourd'hui une pièce de choix pour les overclockers, cette machine étant résolument construite dans cette optique, avec sa carte mère Epox. Commentaire : En haut de l'affiche, il y a les processeurs autour de 4 GHz d'une part, mais aussi deux fois plus de puissance un peu partout ailleurs. Par exemple, il n'est plus si rare de voir des machines munies de deux gigas de RAM, mais est-ce vraiment utile ? Les cartes graphiques sont puissantes, mais pourquoi s'arrêter là quand le SLI permet d'en ajouter une seconde ? Et dire que ce PC n'est pas encore ce qui se fait de plus puissant. UNE PLÉIADE DE TESTS Dire que fin 2001, cette GeForce2 Ultra se vendait l'équivalent de 600 ¤, elle était alors considéré, à juste titre, comme la carte graphique la plus puissante du monde. Aujourd'hui, elle est tout juste bonne à jouer aux titres anciens. La Radeon 9700 Pro a donné le coup de départ des cartes DirectX 9. Dépassée, elle se défend encore bien avec les jeux modernes. Pour compresser, tant l'audio que la vidéo, un gros processeur est souhaitable. Les Pentium s'en sortent mieux que les Athlon 64 sous Windows XP, mais ce n'est plus le cas sous Windows XP 64 bits avec la version optimisée 64 bits de VirtualDub. <40> PC Update juillet / août 05 Les tests que nous avons réalisés par la suite sont très nombreux, mais plus faciles à mettre en place, car il existe des procédures précises, parfois des benchmarks. Nous avons débuté avec la création à l'aide des applications professionnelles 3DStudio Max 7, le logiciel de modélisation et de rendu 3D puis Photoshop CS, le puissant outil de retouche photo. Nous avons également mesuré le temps nécessaire à l'application de certains effets sous Premiere Pro, l'une des références du montage vidéo sur PC. Ensuite, ce sont des logiciels de compression multimédia qui ont été utilisés, CDex et le codec Lame MP3 3.92 pour l'audio et VirtualDub et le codec DivX 5.2.1 pour la vidéo. Nous avons également lu, simplement lu, des films en haute définition (1920x1080 MPEG-2) pour vérifier l'utilisation CPU des différentes configurations. Dans tous ces domaines, vous verrez que les différences entre les machines sont parfois colossales ! Enfin, nous nous sommes longuement penchés sur les propensions ludiques des PC en lançant, les uns après les autres, les benchmarks 3DMark01, 03 et 05 puis les jeux que nous utilisons habituellement, à savoir Doom 3, Far Cry, Half-Life 2 et Wolfenstein ET. Les tests sous 3DMark, non publiés, nous ont appris que les cartes graphiques haut de gamme ancienne, la GeForce4 Ti4200 notamment, reste relativement performante tant que nous n'avons pas besoin de DirectX 9. Elle ne sait même pas lancer la version 2005 d'ailleurs, mais s'en sort fort honorablement dans le 2001. Les résultats obtenus sous 3DMark 2001 par les machines les plus puissantes sont bien sur extrêmement élevés… mais une telle débauche de puissance ne sert à rien pour les jeux de cette époque. Qui se soucie de jouer avec 300 images par secondes à Quake III Arena alors que 100 sont déjà largement suffisantes ? Offre spéciale 32 d’abonnement magazine Hardware 100% HARDWARE, 100% PASSION, 100% PRATIQUE avril/mai 2005 numéro 16 5,90 ¤ LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC ! 4Mai / Juin 05 n°17 pour choisir, upgrader et booster son PC ! TEST COMPARATIF P.92 Intel et Microsoft PRATIQUE P.40 .66 Cartes 3D 20 6600/GT et X700/pro sélectionnées CPU & mémoire Overclocking, Silence, Performance, Bundle : Trouvez les réglages optimums Perfs extrêmes : DDR 300 Mhz ou low latency ? Nos élues COMPARATIF P.24 MULTIBOOT WINDOWS/LINUX TNT Nos conseils pour une réception parfaite Notre sélection de cartes TV COMPARATIF P.106 Toutes les solutions pour avoir plusieurs OS sur un seul PC TEST NFORCE4 SLI INTEL Le P4 revient dans la course grâce à nVidia ? PRATIQUE P.52 64BITS au Pentium4 EM64T Le premier CPU 64 bits Intel face à l’Athlon 64 Ha rd w m a ag r az e ine 32 nu of mé fe ro rts s un marché en ébulition Quelle techno choisir ? Comment bien les utiliser avec un PC ? PRATIQUE GUIDES Comment fabrique-t-on un processeur ? pour booster votre PC EN COMPLEMENT Bien exploiter son hardware avec linux : multimedia, raid, etc Que changer pour gagner en confort TÉLÉVISION NUMÉRIQUE TERRESTRE Du choix des composants au montage : nos configs idéales PRATIQUE P.82 Copie de DVD vidéo pas à pas pour des sauvegardes parfaites Boostez votre carte graphique Overclocking, voltmods, flashage en modèle supérieur... Des solutions pour toutes les générations? TEST P.18 Athlon 64 Téléphone “Winchester” Economisez grâce à votre PC Enregistrement Installation Choix du matériel PRATIQUE P.66 Le MP3 est dépassé, changez ! LE GUIDE DU REFROIDISSEMENT SILENCIEUX TOUTES LES CLÉS POUR MAITRISER LA l’assemblage Comprendre SOUS LINUX OU WINDOWS pour choisir, upgrader et booster son PC ! Le guide de GUIDE D’ACHAT TV LCD, PLASMA OU RETRO DLP ? CRÉEZ UNE DIVX BOX 4Mars / Avril 05 n°16 PRATIQUE P.26 Mieux ventilés, plus fonctionnels : Windows 64 est là : quels changements ? ECRANS LCD 16/9 jeux, bureautique, vidéo, le format idéal PC Up da te COMPARATIF Quoi de neuf en Boîtiers ? Codecs audio Alimentations 150 Silence, rendement, stabilité, le palmarès de 300 à 560 watts passent 100% HARDWARE, 100% PASSION, 100% PRATIQUE PCUpdate TNT PC Update nous vous offrons : offerts PCUpdate Hardware magazine PC Update Avec ces 2 abonnements au choix, numéros Test et guide du processeur ultime pour l’overclocking APPAREILS PHOTO DE POCHE Le comparatif des APN ultra compacts : la photo sans se prendre la tête DOMOTIQUE Contrôlez votre installation audio vidéo avec votre PC Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$ GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH ❏ Oui je m'abonne à Hardware Magazine pour 12 numéros et PC Update pour 12 Numéros au prix spécial de 120 €. J’ai bien noté que je recevrai mon CDR sous 30 jours. ❏ Pour les pays de la CEE autres que la France, merci de rajouter 12 € de frais de port. Pour le reste du monde, merci de rajouter 36 € ❏ Mr ❏ ❏ Mme Melle (merci de remplir cette partie en lettres majuscules) Nom : Prénom : Adresse : Code Postal : Ville : Pays : Téléphone : les 32 anciens numéros de PCUpdate et Hardware magazine Fax : Email : ❏ ❏ ❏ Chèque bancaire ou postal (à l’ordre de Tech-Age) Mandat à l’ordre de Distri-abonnements Carte bancaire CB- VISA - Eurocard (Les Ebooks sont des fichiers PDF optimisés pour un affichage écran) (merci d’indiquer les 3 derniers chiffres au dos de la carte bleue) N° : Expire fin : Date : en ebooks sur CDR € par : Ci-joint mon règlement de / / signature : En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 05 61 727 650 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Tech.Age service abonnements BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01 CD1 tel : 08 25 15 00 95 Tarif valable pour la France métropolitaine uniquement. En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant. formule essai ❏ Oui je m'abonne à Hardware Magazine pour 6 numéros et PC Update pour 6 Numéros au prix spécial de 63 € pour la communauté européenne, rajouter 12 € de frais de port (reste du monde 18 €) 2 3 formule solo ❏ Oui je m'abonne à PC Update pour 12 numéros au prix spécial de 63 € ❏ Oui je m'abonne à Hardware Magazine pour 12 numéros au prix spécial de 63 € pour la communauté européenne, rajouter 12 € de frais de port (reste du monde 18 €) formule passion ❏ Oui je m'abonne à Hardware Magazine pour 12 numéros et PC Update pour 12 Numéros au prix spécial de 120 € pour la communauté européenne, rajouter 24 € de frais de port (reste du monde 36 €) plus d’infos ? 08 25 15 00 95 ou [email protected] De l’étranger, appeler le 05 61 727 662 PLATINE DIVX VS PC ergonomie, qualité, le match (merci de remplir cette partie en lettres majuscules) PC Update PCUpdate ❏ Mr OVER 4janvier / fevrier 05 n°15 pour choisir, upgrader et booster son PC ! PRATIQUE P.28 Disque dur, mémoire, raid 0 : Doublez votre vitesse à cout ZERO ! CLOCKING AVANCÉ Gagnez les derniers MégaHertz ! Sans risques ! COMPARATIF P.114 Optimisation de Windows : la sélection des meilleures astuces pour accélérer XP TEST P.20 Cartes mère Mme ❏ Melle Nom : Prénom : MiniPC Toutes les nouveautés au banc d’essai Que vaut la nouvelle génération i915 ? SLI Guide de l’occasion : Bien acheter/vendre son matériel micro La côte de l’occasion Upgrade, puissance, installation, le SLI en pratique 1 ou 2 cartes 3D pour vos jeux ? ❏ Pratique BOOSTEZ vos performances Téléphonez gratuitement partout avec Skype Adresse : Code Postal : Ville : Guides d’achat : cartes mère et cartes graphiques bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT 6 40 MAR 65 DH magazine Hardware Hardware février/mars 2005 numéro 15 5,90 4 LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC ! magazine Pays : Téléphone : COMPARATIF OPTIMISATION 29 CARTES MÈRES DISQUES DURS Maitrisez votre stockage : RAID 1 : sécurité AAM : silence NCQ : performance Athlon 64 Pentium4 pour et Special tweaking • overclocking, • bundle, • conception, • bonnes affaires... Toutes les astuces de la redac pour un PC ultra optimisé COMPARATIF Fax : Email : GUIDES LES VIDÉOPROJECTEURS à moins de Ventirads LGA 775 1000 euros Les élus de la rédaction Cartes 3D Toutes les marques se valent elles ? TRANSFORMEZ UN DIVX EN DVD Notre pas à pas pour une conversion top qualité WIFI Améliorez votre connexion € par : Ci-joint mon règlement de Alimentations 350 watts, ça suffit ? 3G LE COMPARATIF DES TÉLÉPHONES ET DES OFFRES Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$ GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH Hardware décembre/janvier 2005 numéro 14 5,90 4 magazine Hardware comme vous le souhaitez... ABONNEZ-VOUS 1 LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC ! magazine DOSSIER COMPARATIFS 14 Balladeurs MP3 les meilleures affaires de 1,5 à 20 Go sur disque dur En complément Le guide des sites de musique payants : prix, codecs, catalogue audio, compatibilité DRM ... GUIDE PRATIQUE Athlon 64 4000+ et nForce4 ❏ Chèque bancaire ou postal (à l’ordre de Tech-Age) ❏ Mandat à l’ordre de Distri-abonnements ❏ Carte bancaire CB- VISA - Eurocard N° : L’arme ultime pour la puissance ? Écrans plats 19” CPU nouvelle génération et 12 et 16 ms Overclocking Les élus à moins de 450 € GUIDES les meilleurs CPU pour overclocker notre pas à pas pour gagner des Mhz COPIE DE CD LE GUIDE DE L’EMULATION ET DU BACKUP Mémoire Quelle Ram pour votre PC ? Codecs Quels sont les codecs vidéo les plus efficaces ? Alims silencieuses Le comparatif des alimentations fanless : rendement, fiabilité Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$ GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH les 3 derniers chiffres imprimés au dos de votre carte Expire fin : Date : ...… / . . . … / . . . … signature : En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 05 61 727 650 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Tech.Age service abonnements BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01 Tarif valable pour la France métropolitaine uniquement. En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant. Photoshop CS 0 Premiere Pro 1.5 Temps (s) Duron 1.2 : 60% Duron 1.2 : 66% P4 2.0A : 32% Celeron D 330 : 22% P4 2.26B : 24% P4 2.0A : 17% AXP 2600+ : 18% P4 2.26B : 15% Celeron D 330 : 12% Sempron 2800+ : 15% Sempron 2800+ : 7% AXP 2600+ : 15% A64 3000+ : 0% A64 3000+ : 0% P4 3.2C : -1% P4 3.2C : -3% A64 4000+ : -4% A64 4000+ : -16% 50 100 150 200 250 300 350 400 450 Sous Photoshop, il y a de beaux écarts entre les plateformes, mais si vous ne manipulez pas de grandes images, la différence de puissance ne se fait pas tellement sentir. En revanche, sur les trois machines les plus anciennes, la mise à niveau du disque dur permet de gagner un bon confort, tout comme le fait de passer à 512 Mo sur le Duron. 3DStudio Max 7 0 0 100 200 300 Celeron D 330 : 18% P4 2.0A : 63% P4 2.0A : 16% P4 2.26B : 39% Sempron 2800+ : 11% Celeron D 330 : 11% P4 2.26B : 9% AXP 2600+ : 9% AXP 2600+ : 9% A64 3000+ : 0% A64 3000+ : 0% P4 3.2C : -13% A64 4000+ : -20% A64 4000+ : -19% P4 3.2C : -20% Sempron 2800+ : -20% 3000 4000 5000 600 VirtualDub DivX 5.2.1 Temps (s) Duron 1.2 : 100% 2000 500 6000 7000 En matière de rendu 3D, le Pentium 4 montre clairement sa supériorité à l'Athlon 64 et le Celeron D son manque de mémoire cache. A l'usage, la plateforme Duron mais également les autres plateformes peu puissantes sont moins agréables, sans compter que les temps de calcul changeant beaucoup, vous devrez patienter avant de pouvoir contempler votre travail. 700 800 900 Comme sous Photoshop, il y a de bons écarts de performances d'un PC à l'autre. Et encore, bien que le graphique ne le reflète pas, il existe des situations où l'écart se creuse encore plus, avec plus de 100% d'écart entre la plateforme A64 3000+ et le Duron 1200. Duron 1.2 : 45% 1000 400 Temps (s) 0 200 400 600 Temps (s) 800 Pour encoder vos films et vidéo en DivX, il n'y a pas de doute, il faut un processeur puissant. Ici, c'est la seule chose qui parle vraiment, et les résultats sont sans appel. PC Update juillet / août 05 <43> Dossier « Pour surfer sur Internet, l'usage principal de nombreux PC de nos jours, un vieux PC mis à jour avec un disque dur neuf suffit amplement. » pas beaucoup d'importance. Si l'on utilise beaucoup certains logiciels de création, pour la photo ou la vidéo, c'est déjà moins drôle, car il faut plus ou moins patienter durant le calcul des filtres et effets. Dans le cas des jeux vidéo, surtout les plus récents, c'est encore plus important car certains titres ne peuvent pas du tout être utilisés sur certaines configurations, ou dans des conditions si mauvaises que le fun y perd beaucoup. La première chose qui transparaît clairement, c'est que tous les PC ici testés se sont révélés très à l'aise pour un usage bureautique simple et Internet, même celui qui n'avait que 256 Mo de mémoire. Nous insistons sur ce point parce que l'usage que nous venons de décrire correspond tout de même à celui le plus courant que nous faisons, tous ou presque, de nos ordinateurs. Lire des emails, surfer sur le net, écrire un courrier et faire ses comptes, sont autant d'applications ultracourantes qui peuvent être réalisées sur un n'importe quel PC, même ancien. A vrai dire, tant que l'on a au moins 500 MHz et 256 Mo de mémoire, 1 GHz et 512 Mo de RAM préférablement, ces usages sont possibles sans grandes différences de performances d'une machine à l'autre. Contentez-vous de racheter un disque dur neuf, même de petite capacité, pour décupler les performances de votre vieux tromblon dans ces applications de tous les jours. Comme les graphiques l'ont clairement montré, il existe tout de même des différences colossales entre les PC que nous avons testés. Toutefois, il convient de classifier les différences de performances selon différents niveaux d'incidence. En effet, si un PC met beaucoup plus de temps qu'un autre à encoder un DivX, il suffit de le laisser tourner la nuit, ça n'a <44> PC Update juillet / août 05 Dans le cas de la compression multimédia, MP3 et DivX, il y a là des différences très importantes d'une machine à l'autre, les PC de 2002 accusant clairement le coup. Concernant le Duron, outre son manque de vitesse, il n'intègre ni SSE2, ni SSE3 et n'est vraiment plus très utilisable pour encoder des films, surtout lorsque la HD sera là. Toutefois, comme nous le disions, vous pouvez tout de même le laisser tourner la nuit, puisqu'il n'y a pas besoin de plus de 10/12 heures pour un film entier (en définition standard). Si les résultats progressent régulièrement jusqu'aux 4000+, nous constatons que les 3 GHz sont déjà très à l'aise. Il en va exactement de même pour toutes les applications de création. Sous 3DStudio, les cartes graphiques en dessous des GeForce4 sont beaucoup plus à la traîne. Enfin, dans le domaine ludique, c'est là que les différences se font le plus sentir car le processeur ET la carte graphique ont une importance capitale. Dans les tests DirectX 9, tous les PC équipés d'une carte DirectX 7 ou 8 sont franchement largués, mais par contre, nous voyons bien qu'ils suffisent encore à satisfaire les titres plus anciens, les résultats de Wolfenstein ET, basé sur le vieux moteur de Quake III, en attestent. Nous voyons également l'importance de l'optimisation d'un moteur graphique. Alors que Half-Life 2 s'en sort plutôt bien sur les machines anciennes, Far Cry et surtout Doom 3 sont vraiment lents et parfois même inexploitables alors que ces trois jeux sont assez récents. CDex Lame MP3 Temps (s) Scan antivirus Duron 1.2 : 81% Duron 1.2 : 32% P4 2.0A : 41% P4 2.0A : 12% P4 2.26B : 23% P4 2.26B : 10% Celeron D 330 : 13% AXP 2600+ : 6% Sempron 2800+ : 9% Celeron D 330 : 5% AXP 2600+ : 2% P4 3.2C : 3% A64 3000+ : 0% Sempron 2800+ : 3% P4 3.2C : -12% A64 3000+ : 0% A64 4000+ : -15% A64 4000+ : -1% 0 100 200 300 400 500 600 700 Pour la compression MP3, même recette qu'avant, si ce n'est que la quantité de données à convertir étant généralement moins importante, le fait d'avoir un processeur "lent" est moins pénalisant. Dans cet exercice, le Pentium 4 FSB800 s'en sort très bien. Compilation noyau Linux 0 50 100 150 300 Jeux Temps (s) Duron 1.2 : 74% FarCry (images/s) Doom 3 (images/s) A64 4000+ P4 2.0A : 36% A64 3000+ P4 2.26B : 27% Celeron D 330 Celeron D 330 : 15% P4 3.2C Sempron 2800+ : 14% Sempron 2800+ AXP 2600+ : 10% AXP 2600+ A64 3000+ : 0% P4 2.26B P4 3.2C : -2% P4 2.0A A64 4000+ : -7% Duron 1.2 50 250 Nous ne parlons jamais de scan antivirus alors que c'est une application de plus en plus courante de nos jours. Ici, le processeur importe peu, il suffit d'avoir assez de mémoire (au moins 256 Mo, 512 recommandé) et, surtout, un disque dur rapide. Sachant que toutes ces machines possèdent un disque 7200 tours, nous voyons clairement les progrès réalisés en l'espace de trois ans. Wolfenstein ET (images/s) 0 200 Temps (s) 100 150 200 A défaut de pouvoir lancer un véritable benchmark censé mesurer les performances d'un PC en matière de programmation, nous avons compilé un noyau sous Linux avec les mêmes paramètres dans chaque cas. Ici, c'est surtout le processeur qui travail et nous voyons des écarts sensibles mais qui ne sont pas très importants tout de même. 0 50 100 150 200 250 En ce qui concerne les jeux vidéos, l'âge et le niveau de gamme des machines changent les résultats du tout au tout. En excluant la plateforme A64 4000+ équipée de SLI, nous voyons ici que seuls les PC avec l'A64 3000+, le P4 3.2C et l'Athlon XP 2600+, tous trois équipés de cartes graphiques d'un bon niveau, sont à même de jouer aux titres récents. Nous voyons aussi qu'un vieux P4 2.26 avec sa GeForce4 Ti tourne plus fort qu'un récent Celeron D et sa carte d'entrée de gamme. PC Update juillet / août 05 <45> Dossier Quel matériel, quel usage our poursuivre notre analyse des performances, nous allons justement détailler, application par application, ou usage par usage, quels sont les composants les plus importants, ceux qui jouent le plus. Vous verrez que, contrairement à ce que veulent nous faire croire certaines idées reçues persistantes, il n'y a pas que le processeur dans un PC ! P Comme nous le disions, il n'y a guère besoin de puissance pour faire de la bureautique et de l'Internet, c'est-à-dire l'usage courant d'un PC. Avec 256 Mo et un Pentium III au minimum, Windows XP tourne correctement, très bien même dès lors que l'on passe le cap des 512 Mo. Finalement, l'élément qui joue le rôle le plus important pour ces utilisations est le disque dur. Sur une machine un peu âgée, nous nous répétons, vous gagnerez beaucoup à changer votre disque par un neuf. Vous pourrez réduire vos temps de chargement Windows de quelques secondes et rendre l'initialisation de nombreuses applications instantanée ou presque. Au sujet de la création graphique, avec la retouche photo en premier lieu, le processeur prend de l'importance, ainsi que la quantité de mémoire, selon les images que l'on retouche. 512 Mo suffisent pour les photos en 1024x768 et moins, que l'on place sur un site Internet, mais il est fortement recommandé d'avoir 1 Go à partir du moment où l'on traite des photos numériques en trois mégapixels et plus. Avec l'utilisation de nombreux calques, 2 Go peuvent parfois être utiles. Là aussi la vélocité du disque dur est très importante, particulièrement à partir du moment où l'on excède la quantité de mémoire vive disponible du PC. Pour le montage et l'édition vidéo, la recette est la même, si ce n'est qu'il faut privilégier l'espace de stockage et que la puissance du processeur prend encore plus d'importance pour calculer des effets spéciaux. Un processeur à 3 GHz n'est pas du luxe. Enfin, en matière de création 3D, le disque dur est un peu moins sollicité, à l'inverse de la carte graphique qui participe au cal- Wolfenstein ET, un jeu très en vogue sur Internet, ne requière qu'une toute petite configuration. Il est en effet basé sur le vieillissant moteur de Quake III Arena. <46> PC Update juillet / août 05 cul en temps réel et donc accélère plus ou moins l'affichage dans la fenêtre de modélisation. Là où une carte graphique ancienne, de type GeForce2, ne vous permettra que de voir votre objet en vue "fil de fer", une carte de génération récente sera suffisamment véloce et munie en mémoire pour afficher un rendu minimaliste en temps réel, avec des sources d'éclairage. Si vous êtes des adeptes des images de synthèse mais que vous ne souhaitez pas investir dans une carte graphique dite "pro", privilégiez la quantité de mémoire vidéo. Vous en aurez plus l'utilité que les joueurs justement. Si vous êtes plutôt musiciens dans l'âme, vous n'aurez pas besoin d'autant de puissance. C'est bien entendu la carte son qui est essentielle, car la qualité et le nombre de pistes jouables simultanément prennent de l'importance. Un musicien ne saurait en aucun cas se contenter d'une carte son embarquée et privilégiera une carte de type SoundBlaster ou même une carte semi-professionnelle, à condition bien sur d'avoir de bonnes enceintes et de bonnes oreilles pour en profiter. Au niveau de l’encodage, la puissance brute d'un CPU est clairement utile. Pour encoder de la musique, MP3 ou WMA par exemple, la différence de puissance se ressent beaucoup d'une machine à l'autre, mais les conversions de formats audio vont si vite aujourd'hui que même un processeur à 2 GHz s'en sort déjà très bien. Pour ce qui est de l'encodage vidéo, le CPU est tout autant utilisé… mais les C'est sur, deux GeForce 6800 Ultra en SLI épaulées par un FX-55 et un disque dur Raptor… "ça le fait" ! Pour surfer sur Internet, lire son courrier et taper des lettres, il n'y a pas besoin de plus d'un gigahertz et de 256 Mo de RAM. Il faut simplement privilégier un disque dur rapide. durées nécessaires pour convertir des films entiers en MPEG-2 ou MPEG-4 rendent la montée en fréquence un peu plus importante. Dans ces deux cas, la vitesse de la mémoire a aussi de l'importance, mais pas du tout sa quantité ni la vélocité du disque dur. Pire, la carte graphique ne faisant rien, vous pourriez encoder sur un PC avec une antiquité tout juste capable d'afficher le bureau de Windows, si ce n'est qu'il faut bien pouvoir relire les films. A ce jeu-là, une GeForce2 suffit déjà amplement, mais les cartes des générations GeForce4/Radeon 7 500/8 500 ont apporté de nombreuses améliorations vidéo, tout comme ce fut le cas récemment avec les GeForce6/Radeon Xxxx. Pour la haute définition, une carte type GeForce FX ou Radeon 9xxx est fortement recommandée, car les précédentes n'ayant quasiment aucune accélération de décompression, le processeur devra alors tout faire. Nous avons bien réussi à lire des films HD 1920x1080 MPEG-2 sur une simple GeForce2 Ultra avec un "petit" Sempron 3 100+, mais celui-ci est sans cesse occupé à plus de 90 % pour PC Update juillet / août 05 <47> Dossier parfois même une ancienne GeForce2 ou 3. Dès lors que l'on touche à DirectX 9, il vaut mieux passer à la génération actuelle, une GeForce 6 600 GT par exemple. Avec le recul, nous nous rendons un peu mieux compte de la position indélicate des Radeon 9xxx et surtout des GeForce FX qui, plus performantes que leurs aînées en DirectX 8, ne sont pas assez performantes en DirectX 9 sauf les plus puissantes (Radeon 9700, 9800/GeForce FX5900, 5950). Photoshop, la référence des logiciels de retouche d'images, est très gourmand en mémoire vive. Un processeur puissant et des disques durs très rapides sont également appréciables. y parvenir, sans que nous ayons ajouté le moindre filtre visant à améliorer la qualité. Les films en WMV HD ne sont eux, pas fluides. Enfin, dans le monde du jeu vidéo, la performance des PC est primordiale et de nombreux composants comptent. Le processeur est primordial… mais pas tout à fait autant que la carte graphique. Nous nous sommes amusés à faire des associations étranges de cartes graphiques et de processeurs pour déterminer l'élément qui bride le plus rapidement et, généralement, la carte graphique est une limite plus tôt que le processeur. Pour les jeux d'hier, c'est-à-dire jusqu'à DirectX 8 inclus, une carte graphique de la génération GeForce4 Ti suffit encore amplement, Concernant les applications que nous n'avons pas encore évoquées jusqu'ici, il s'agit bien sûr d'usages peu dépendants du matériel. Nous évoquions la programmation au début de ce dossier, il s'est avéré que la vitesse du processeur joue beaucoup sur la compilation en C++ du noyau de Linux. On pourrait penser que la compilation n'arrivant qu'a la fin de la programmation, ça n'a guère d'importance, mais au contraire, lorsque l'on souhaite faire de nombreux essais en changeant une ou deux lignes de code au dernier moment, il faut sans cesse attendre la compilation, la machine à café devenant subitement la meilleure amie. Pour des usages du type serveur d'un PC, tant qu'il n'y a pas de très nombreuses connexions simultanées, la puissance n'est pas importante non plus. Le petit Duron 1.2 GHz suffit aisément à faire office de serveur FTP, de serveur Web ou de serveur de fichiers. Performances ultimes vs rapport qualité/prix our rêver un peu, rien de tel qu'un mini comparatif de machines très haut de gamme. D'origines diverses et variées, tous ont pour point commun d'intégrer les meilleurs composants du moment. Nous avons opté pour le top d'Alienware, une marque très tendance qui propose à ses clients des PC basés sur des composants éprouvés avec un montage de qualité et une garantie à la hauteur de leur investissement, il s'agit de l'Aurora 7500, leur PC SLI. Face à lui, nous avons testé pour la première fois une véritable station de travail (workstation) en provenance du géant P <48> PC Update juillet / août 05 HP. Basée sur deux processeurs ultrapuissants, des Opteron 250 et une carte graphique professionnelle, la bataille risque d'être des plus intéressantes. Nous leur avons ajouté comme challengers un portable surpuissant, basé sur le plus véloce des Pentium M ainsi qu'une configuration de notre cru, qui privilégie le rapport performances/prix au maximum. Comme les résultats le prouvent, dans la majorité des tests, mieux vaut opter pour notre solution qui, sans être systématiquement la plus performante n'en est jamais très loin, alors qu'elle est très sensiblement moins coûteuse, même en intégrant le prix d'une licence Windows XP comme c'est le cas chez Alienware. La workstation creuse l'écart dans les applications pour lesquelles elle est optimisée, tant mieux, mais elle ne se démarque pas dans les autres usages. Si notre machine paraît parfois très en dessous de la configuration Alienware, c'est que nous avons opté pour une carte graphique seule et non une solution SLI. En effet, même en cherchant les performances maximales, il faut savoir s'arrêter. Tant que les jeux n'auront pas besoin de plus de puis- Création / multimédia VirtualDub DivX 5.2.1 (s) 3DStudio Max 7 (s) Photoshop CS (s) PC Update Pour la création, "il n'y a pas photo", la station de travail HP est loin devant. Elle conserve cet avantage dès lors que l'on utilise des logiciels multithread ou de nombreuses applications simultanément. A l'autre bout, l'Asus W2 s'en sort très bien… pour un portable ! Notre PC a des performances intermédiaires, en dessous de la solution Alienware… mais notre 3800+ coûte également la moitié du prix du FX-55. HP Asus Alienware 0 100 200 300 400 500 600 sance que ce dont sont capables les 6 800 GT et autres X800/X850, le SLI reste pour nous une solution d'évolution en deux temps et non une obligation dès à présent. A ce propos, Alienware propose bien sûr des PC avec une seule carte vidéo, beaucoup moins chers. En comparant les résultats obtenus avec ceux des machines testées plus tôt dans ce dossier, nous pouvons aussi nous rendre compte que la course à la puissance est très onéreuse. De notre point de vue, un PC haut de gamme et très puissant d'aujourd'hui doit avoir un processeur entre 3500 et 3800, 1 Go de RAM, pourquoi pas 2 et une carte graphique de type GeForce 6800 GT ou X800/X850 Pro pour conserver un bon rapport qualité/prix. En parlant de rapport performances/prix, mieux vaut acheter plus de mémoire que de la mémoire haute performances, sauf si l'on souhaite overclocker. Quant bien même nous n'en avons guère l'utilité, nous avouons ne pas rester indifférents face à deux Opteron, une Quadro, huit emplacements de DDR et une alimentation de 750W ! PC Update juillet / août 05 <49> Dossier 4 PC de rêve Jeux Wolfenstein ET (images/s) PC Gamer FarCry (images/s) Doom 3 (images/s) PC Update Marque : Alienware Modèle : Aurora 7 500 Processeur : AMD Athlon 64 FX-55 Carte mère : Asus A8N-SLI Mémoire : 1 024 Mo DDR PC3200 low latency HP Disque dur : Western Digital Raptor 74 Go + Western Digital 250 Go Carte graphique : 2x GeForce 6 800 Ultra SLI Asus Carte son : SoundBlaster Audigy 2 ZS Prix : 2 900 ¤ Commentaire : Alienware est fut le premier à se lancer sur le marché des ordinateurs 100 % conçus pour les joueurs. A mi-chemin entre le PC de marque et le PC d'assembleur, le concept pourra séduire les joueurs qui ne sont pas fondus de matériels, mais nous restons fidèles à nos composants séparés car l'économie financière reste généralement importante. Alienware 0 Station de travail Marque : HP Modèle : xw9300 Workstation 50 100 150 200 jeux plate formes : Concernant les jeux, le PC Alienware s'envole littéralement, SLI oblige. Nous voyons que la Quadro qui équipe la station de travail n'a pas grand-chose à envier aux cartes graphiques de joueurs… dont elles sont directement dérivées ! Nous n'avons pas recommandé une solution bi-6800 car nous estimons, à la vue de ces résultats, que la 6800 GT, même une Radeon X800XL pour 150 ¤ de moins, suffit à jouer dans de bonnes conditions à tous les titres. La X700 du portable n'est pas encore trop "petite", mais elle clairement en retrait. Processeur : 2x Opteron 250 Carte mère : HP nForce4 Pro Mémoire : 2048 Mo DDR PC3200 ECC Disque dur : Seagate 36 Go U320 15 000 tours + Seagate 73 Go U320 15 000 tours Carte graphique : Quadro FX3400 Carte son : Intégrée Prix : 3 400 ¤ Commentaire : Destinée aux professionnels de la conception 3D, aux chercheurs ou à toute autre personne ayant un besoin réel de puissance de calcul, cette station de travail affiche des caractéristiques tout bonnement impressionnantes, à faire mourir de désir certains aficionados de matériel PC. Portable surpuissant Marque : Asus Modèle : W2 Processeur : Intel Pentium M 770 Carte mère : Asus 915PM <50> Carte graphique : Mobility Radeon X700 Mémoire : Corsair Value ou Samsung 2048 Mo DDR PC3200 Carte son : Intégrée Disque dur : Maxtor 250 Go 7200 tours 16 Mo x2 Prix : 2500 ¤ Commentaire : Avec son écran de 17" format large, ses cartes réseau gigabit, Wi-Fi 54 Mbps, Bluetooth et ses tuners TV analogique et TNT intégrés, le nouvel Asus W2 est sans conteste la Rolls des portables. Ajoutez à cela, le processeur mobile le plus puissant et l'une des meilleures cartes graphiques pour portables et vous obtenez un notebook "remplacement de bureau" d'excellente facture. Rapport performances/ prix PC Update Marque : PC Update Modèle : Assemblé Mémoire : 1024 Mo DDR-2 PC5400 Processeur : AMD Athlon 64 3 800+ Venice Disque dur : 100 Go 5400 tours Carte mère : DFI LanParty nF4 SLI-DR PC Update juillet / août 05 Carte graphique : GeForce 6800 GT Carte son : SoundBlaster Audigy 2 ZS Prix : 2 000 ¤ Commentaire : Au lieu de systématiquement prendre le composant le plus cher, pourquoi ne pas opter pour le meilleur rapport performance/prix systématiquement ? Nous avons privilégié les deux giga de RAM plutôt qu'un giga de mémoire hautes performances car, pour un coût inférieur, vous en profiterez un peu plus. Quand à la carte graphique, nous sommes parti sur une solution SLI avec l'upgrade en tête, mais au jour d'aujourd'hui, une "simple" 6800 GT vous suffira. Si vous n'avez pas d'enceintes haut de gamme et/ou pas de son multicanaux, vous pouvez économiser l'achat de la carte son (90 ¤). Cerise sur le gâteau, cette plateforme est très intéressante pour l'overclocking. Dossier Le PC HOME CINEMA Par : David Guillaume Si vous deviez partir sur une île déserte, quelle configuration home cinema emporteriez-vous ? C’est avec cette question en tête que nous avons tenté de constituer le PC home cinema idéal. Plus qu’un exercice de style, il s’agissait de définir les éléments matériels et logiciels qui constituent un PCHC équilibré, au tarif raisonnable. Voici la première partie de ce dossier, consacrée au choix et à la configuration du matériel. P our faire un PCHC réussi, prenez d’abord une bonne dose d’aluminium brossé… voilà à quoi pourrait ressembler la recette du PC home cinema. En effet, il serait dommage que votre ordinateur jure avec le reste de votre installation audio/vidéo. Sans compter qu’un beau boîtier sera un bon argument pour convaincre votre dulcinée que le PC a sa place dans le salon… Vous allez donc pouvoir choisir parmi plusieurs modèles de boîtiers au format desktop et au look « hi-fi ». L’entrée de gamme se situe aux alentours de cent euros chez Antec et Coolermaster. Ces deux marques viennent d’ailleurs d’annoncer de nouveaux produits, avec les Minuet 2 et Overture 2 chez Antec, et les boîtiers CM Media chez Coolermaster. Ces derniers ne seront hélas disponibles qu’à la rentrée. <52> PC Update juillet / août 05 Entre 100 et 200 ¤, piochez sans hésiter dans la vaste gamme Silverstone, qui propose des boîtiers en alu somptueux et très fonctionnels. Au-delà de ce tarif, vous pourrez vous intéresser aux boîtiers Accent qui ne rajoutent toutefois pas grand-chose. Quant aux magnats du pétrole, ils seront ravis de découvrir le Uneed X15e avec son écran LCD, qui ne coûte pas moins de 699 ¤ ! VOTRE CHAÎNE HI-FI VA ÊTRE JALOUSE… La tentation est grande d’acheter un boîtier de faible hauteur, qui s’intègrera parfaitement avec votre installation hi-fi. Mieux vaut cependant éviter autant que possible les boîtiers utilisant des cartes low profile. Ces cartes « mi-hauteur » sont difficiles à trouver, et votre choix sera fortement réduit lorsque vous voudrez acheter une carte tuner TV, ou plus tard upgrader votre machine. Si vous tenez à avoir un PC plus fin, préférez la solution utilisée par Silverstone. Cette marque propose plusieurs boîtiers dans lesquels les cartes sont installées à l’horizontale grâce à des risers (c’est le cas des Silverstone LC02 et du LC11 présenté dans ces pages). Un riser est une extension en équerre s’enfichant dans un port PCI ou AGP, et qui permet d’installer la carte d’extension parallèlement à la carte mère. Gardez toutefois à l’esprit que ces boîtiers limitent aussi votre choix de composants. L’alimentation ne pourra pas être au format ATX, les ventilateurs seront de petites dimensions et vous ne pourrez pas installer un gros ventirad. IDEAL ! PC Update juillet / août 05 <53> Dossier Notre sélection de boîtiers Silverstone LC03S-V Caractéristiques Emplacements 5"1/4 : 2 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 1 Ventilateurs : 2x60mm (fournis) Alimentation : format ATX (non fournie) Accessoires : écran LCD sur port parallèle Prix : 199 ¤ Avis Parmi les boîtiers home cinema, le LC03S-V de Silverstone est l’un de nos préférés. Disponible en noir ou aluminium brossé, il est splendide dans tous les cas. Les deux portes protégeant les lecteurs 3"1/2 et 5"1/4 disposent d’un mécanisme d’ouverture très agréable à l’usage, mais malheureusement un peu fragile. Le gros défaut de ce boîtier est l’absence de ports USB ou FireWire en façade. A ce prix, on ne peut qu’en être étonné. Comme ce boîtier reste excellent (au moins par son look), nous le recommandons tout de même, mais on aura tout intérêt à y ajouter un lecteur de cartes + ports USB en 3"1/2. Une version sans LCD de ce boîtier existe, la LC03S, pour un tarif d’environ 135 ¤. Les anciennes versions de ce boîtier étaient dotées d’un unique ventilateur 60 mm particulièrement bruyant, mais la dernière édition reçoit deux 60 mm plutôt discrets. Jetez un œil à l’arrière du boîtier pour compter les ventilateurs avant d’acheter… Silverstone LC11B Caractéristiques Emplacements 5"1/4 : 1 Emplacements 3"1/2 externes : 0 Emplacements 3"1/2 internes : 3 Ventilateurs : 2x80mm (fournis) Alimentation : 240 W (non ATX) fournie Accessoires : Prix : 160 ¤ Avis Uniquement compatible avec les cartes Micro-ATX, le LC11B est un boîtier innovant. La carte mère est installée à l’envers, avec les composants pointant vers le bas. L’air frais entre par le dessous et le refroidissement est ainsi optimisé. Une fois la vitesse des deux ventilateurs réduite (par exemple avec une Zalman Fanmate), le niveau sonore s’avère effectivement satisfaisant. Il faut dire que Silverstone a fait fort en incluant des ventilateurs 80 mm dans un tel boîtier, alors qu’on trouve souvent des 60 mm dans des boîtiers plus gros (et un ventilateur plus gros fait moins de bruit à refroidissement égal). Le centre de la façade en imitation bois ne fait pas l’unanimité, mais il existe une version entièrement en aluminium brossé, la LC11S. Dommage que l’alimentation soit un peu dépassée, et que le riser utilisé ne soit compatible qu’avec l’AGP (un riser PCI-Express est disponible en option). Le refroidissement étant bon, on serait tenté d’y monter une grosse config, quel dommage que l’alimentation soit sous-dimensionnée ! <54> PC Update juillet / août 05 Dossier Antec Overture II Caractéristiques Emplacements 5"1/4 : 2 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 2 Ventilateurs : 1x92 mm + 2x75 mm (fournis) Alimentation : Antec Smartpower 450 W fournie Accessoires : fixations caoutchouc pour les disques durs. Prix : 120 ¤ Avis Force est de constater, la façade de l’Overture présente moins bien que celle des autres boîtiers de notre sélection. Son avantage, c’est surtout d’offrir un excellent rapport fonctionnalités/prix. Il est en effet fourni avec une alimentation Antec Smartpower 450 W, compatible ATX 12V 2.01 et au niveau sonore raisonnable (inchangeable car encastrée sur mesure). L’agencement interne est astucieux, ce qui lui permet d’être plus petit que les autres boîtiers PCHC tout en restant compatible ATX. L’Overture est donc idéal pour monter un PC assez performant, avec des composants standard et un niveau sonore acceptable. Uneed X15e Caractéristiques Emplacements 5"1/4 : 1 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 3 (dont un occupé par un lecteur de cartes) Ventilateurs : 1x 80 mm (non fourni) Alimentation : format ATX (non fournie) Accessoires : lecteur de cartes, télécommande infrarouge Prix : 699 ¤ Avis Le Uneed X15e est un peu la Rolls des boîtiers home cinema. Intégralement en aluminium, doté d’un écran LCD tactile, il est aussi fourni avec une télécommande infrarouge. Le prix est donc justifié par la débauche de technologies, mais la finition à peine passable de certains éléments est difficile à accepter. Nous avons consacré une page complète à ce boîtier à la fin de ce dossier. CHOIX D’UNE CARTE TUNER TV Quelle carte tuner TV choisir ? La réponse tient en quelques mots : une carte qui soit compatible avec l’interface logicielle que vous comptez utiliser ! Le mieux à faire est de se rendre sur le site de ce logiciel et de consulter la liste des cartes supportées. Dans le cas de notre configuration type, nous allons utiliser Media Portal. Si vous possédez déjà une carte tuner TV, vérifiez sa compatibilité en consultant le site de Media Portal à l’adresse http://mediaportal.sourceforge.net/. La plupart des cartes TV analo- <56> PC Update juillet / août 05 giques à base de BT 8x8 CX2388x et SAA713x sont reconnues. Si vous n’en avez pas, nous vous conseillons la Leadtek Winfast TV 2 000 XP. Dans le cas d’une carte DVB (numérique pour le satellite ou le câble), il sera généralement possible de la faire fonctionner avec Media Portal en utilisant des drivers BDA quand le constructeur a daigné en développer. Notez que les cartes dites « Budget » ne sont pas recommandées. Beaucoup de logiciels ne savent pas les gérer, et en général, elles n’acceptent pas les lecteurs de Common Interface que nous évoquons plus loin. Concernant la réception satellite, notre choix se portera sur le boîtier FireDTV de Digital Everywhere (http://www.digital-everywhere.com). Il n’est pour l’instant pas disponible dans le commerce en France, mais on peut toujours le commander en Allemagne par l’intermédiaire du site Web. Sa qualité de réception est excellente, elle accepte les Common Interface et le constructeur fait de gros efforts en matière de softwares. Il livre en standard MyTheatre, une référence parmi les rares logiciels DVB existants et développe des drivers BDA pour Media Portal. Nous reviendrons sur ce produit dans un test complet prochainement. Pour la TNT, nous vous invitons à consulter notre comparatif de cartes TNT dans PC Update n° 17. Pour mémoire, à l’heure actuelle, notre choix se porte sur la Pinnacle PCTV MediaCenter 200i ou la WinTV Nova-T d’Hauppaugge. DANS LES MÉANDRES DE LA PAYTV Si le satellite offre quelques bouquets gratuits, la plupart des chaînes susceptibles de vous intéresser font partie de bouquets payants, ce qu’on appelle de manière générale la PayTV. Et qui dit commerce dit… protections contre le piratage ! Toutes ces chaînes sont donc cryptées, les standards les plus connus étant ViaAccess et SECA. TPS utilise une version modifiée du ViaAccess qui a été largement « crackée » et qui sera donc remplacée par ViaAccess 2, réputé incrackable, d’ici la fin de l’année. Canal Sat utilise le SECA2, cracké dans certains pays mais pas encore vraiment en France. Quant aux opérateurs câble, ils ne font que reprendre les flux des bouquets satellite et utilisent l’un ou l’autre des encryptages. Quand vous utilisez un décodeur externe, ce processus de protection est transparent. Le seul élément visible réside dans la carte à puce délivrant les droits d’accès correspondant à votre abonnement. Sur PC, c’est hélas plus compliqué. S’il est parfaitement possible de faire une émulation software du décryptage avec un PC de puissance modeste, les opérateurs se sont bien gardés de le proposer, puisque cela aurait été la porte ouverte au piratage. Il faut donc utiliser une carte à puce, mais encore faut-il que ce soit une version capable d’être lue dans un décodeur non officiel, ce que TPS par exemple appelle une version W. Au contraire, Noos/UPC refuse de fournir de telles cartes. Cet opérateur est donc éliminé d’office lorsqu’on parle de PCHC. Il ne s’agit pas d’un problème de réseau puisque les produits allemands DVB-C que nous avons essayés (Fire-DVB, Nexus CA) marchent parfaitement avec des solutions illégales. Nous sommes donc confrontés à une logique commerciale qui pénalise uniquement les utilisateurs honnêtes, sans doute en raison d’une carte à puce bridée (Noos/UPC n’a pas daigné nous donner de réponse officielle). LE SATELLITE ET NUMÉRICABLE SUR PC Restent donc le satellite via TPS et Canal Sat et Numéricable. Pour utiliser votre carte à puce, il vous faut déjà une carte ou un boîtier DVB acceptant même en option un lecteur CI (Common Interface). Avec un riser, il devient possible d’installer les cartes à plat dans le PC. C’est la solution idéale pour avoir un boîtier « extraplat ». Cette CI ressemble trait pour trait à un lecteur PCMCIA. Dans celui-ci, vous allez insérer un module CAM correspondant au cryptage que vous utilisez (ViaAccess pour TPS, AstonScrypt pour Canal Sat par exemple). Ces cams – qui sont des produits parfaitement légaux – se trouvent dans les boutiques spécialisées dans le satellite ou d’électronique. Ils sont malheureusement assez coûteux car leur prix intègre la licence du cryptage qu’ils assurent. Dernier obstacle, utiliser un logiciel qui sait exploiter les modules CI. Citons là encore l’excellent MyTheatre, parfaitement adapté à la PayTV. Tout cela peut paraître compliqué, En installant deux cartes tuner TV, vous pourrez enregistrer une émission et en regarder une autre en même temps. PC Update juillet / août 05 <57> Dossier vous êtes tentés d’utiliser votre PCHC pour jouer, vous devez sans doute être frustrés de vous contenter de la stéreo ou du ProLogic ou de devoir relier 5 câbles analogiques à votre ampli. Sachez que comme le bon vieux nForce2, les cartes mères équipées des chips C-Media 9 780+ et Realtek ALC882D répondent à la norme Dolby Digital Live. En d’autres termes, ces puces sont capables de reprendre le signal quadriphonique ou 5.1 des jeux et de les encoder en AC3 5.1 en temps réel, ce qui vous permet de vous contenter de votre unique câble SP/DIF (Référez-vous à notre article sur les chips sonores dans ce même numéro pour plus de détails). Si vous voulez laisser la carte son faire le travail, tournez-vous vers une Audigy. Tout le monde n’ayant pas la même sensibilité à la qualité sonore, vous pouvez aussi commencer par utiliser le chipset intégré à votre carte mère (gare aux parasites) et décider par la suite de passer à un circuit plus élaboré. CHOIX D’UNE CARTE GRAPHIQUE Un PCHC n’a pas besoin d’une grosse carte graphique, et vous pourrez vous passer de ventilateur si vous utilisez un radiateur adéquat (ici un Zalman ZM80C-HP). mais s’avère en réalité relativement simple, juste un peu coûteux… Le prix à payer pour avoir le plus beau des magnétoscopes numériques : votre PC ! CHOIX D’UNE CARTE SON Distinguons deux cas dans le choix d’une carte son. Si vous souhaitez que Media Portal, une interface efficace et gratuite pour un PCHC. <58> PC Update juillet / août 05 votre ampli se charge du décodage, n’importe quelle carte son dotée d’une sortie optique sera suffisante. Un chip intégré à la carte mère offrira des résultats similaires à ceux obtenus par une coûteuse carte additionnelle, puisque toutes les cartes mères offrent aujourd’hui une sortie SP/DIF. Un bémol toutefois : si vous êtes aussi joueurs et que Définissons clairement nos besoins concernant la carte graphique. Notre configuration PCHC ne sera a priori que rarement utilisée pour jouer à des jeux vidéo. On pourrait donc se tourner vers des cartes d’entrée de gamme comme les GeForce 6200, et c’est ce que nous vous conseillons de faire si votre budget est limité. Dans notre cas, nous allons choisir une 6 600 GT, cette carte supportant toutes les fonctions Purevideo. Ces fonctions d’amélioration matérielle de la vidéo sont un plus pour les amateurs de home cinema, il serait dommage de ne pas en profiter. Qui Quel plaisir que de lancer ses vidéos HD en naviguant sur Media Portal avec une télécommande ou un écran tactile ! plus est, une 6 600 GT vous permettra d’envisager un usage ludique, transformant ainsi le PCHC en console de salon. Notez que si vous effectuez du postprocessing sur une vidéo comme c’est le cas avec FFDShow, le Purevideo sera alors désactivé et vous ne profiterez plus des optimisations matérielles. A vous de choisir entre les deux. Le postprocessing se montre utile pour du DivX ou des vidéos de type DVD mais il sera inutile sur des films en haute définition. Comme nos besoins en puissance sont réduits, mais que nos besoins en silence sont importants, il va falloir surveiller le système de refroidissement de la carte graphique. De nombreuses 6 200 sont passives (pas de ventilateur), mais ce n’est pas le cas des 6 600 GT. Vous devrez donc remplacer le système de refroidissement d’origine par un système sans ventilateurs, comme le Zalman ZM80D-HP (ou le ZM80C-HP). Cette opération est un peu laborieuse, et vous pourrez vous en passer en achetant la Gigabyte GV-NX66T128VP, une 6600GT équipée d’un système de refroidissement passif à caloducs. Activer Cool ’n’ Quiet sur l’Athlon 64 Cool’n’ Quiet est l’une des fonctions les plus intéressantes de l’Athlon 64. Lorsqu’elle est activée, le PCU réduit automatiquement sa fréquence et sa tension d’alimentation lorsqu’il est peu sollicité. Si les overclockers n’y verront aucun intérêt (et même une source de plantages), les amateurs de silence comprendront son utilité en l’associant à un système de régulation des ventilateurs comme Speedfan. Pour activer Cool’n’ Quiet, il convient de suivre plusieurs étapes sans en oublier une seule, sans quoi il ne fonctionnera pas. Commencez par vous rendre dans le setup du BIOS, et mettez Cool’n’ Quiet sur Enabled (l’endroit exact où se trouve cette option dépend de votre BIOS). Ensuite, toujours dans le BIOS, activez le support ACPI 2. Sauvegardez, et démarrez Windows. Installez le pilote Cool’n’ Quiet de l’Athlon 64, en le téléchargeant à l’adressehttp://www.amd.com/us-en/ assets/content_type/utilities/amdcpu.exe. Rendez-vous dans les options d’alimentation (dans le panneau de configuration), et pour le mode de gestion de l’alimentation, choisissez Gestion d’alimentation minimale. Redémarrez votre ordinateur. Vérifiez avec un outil comme CPU-Z (http://www.cpuid.com/cpuz.php) que la fréquence est bien automatiquement réduite lorsque le processeur est peu sollicité. LE PROCESSEUR Une configuration PCHC nécessite rarement un processeur puissant. La TV HD et l’encodage de vidéos constituent toutefois des exceptions à cette règle. Le choix du processeur va donc dépendre de l’usage que vous choisissez et de votre budget. Pour un budget réduit, tournez-vous vers un Sempron (2 800+ à 3 100+) en socket 754. Le défaut de cette plateforme est son manque d’évolutivité, puisque ce socket ne semble pas être la priorité d’AMD. L’avantage du Sempron est qu’il est dérivé de l’Athlon 64 et chauffe donc peu, ce qui est bon pour le silence et la consommation (il ne bénéficie toutefois pas de Cool’n’ Quiet). Ce processeur offre aussi un bon rapport performances/coût, et pourra même être utilisé pour lire des vidéos HD. Si vous choisissez l’évolutivité, tournez-vous vers un Celeron sur socket LGA 775. Vous pouvez aussi attendre l’arrivée des Sempron sur socket 939, mais ceux-ci risquent de coûter presque aussi cher qu’un véritable Athlon 64 à leur sortie. ATHLON 64, LE CHOIX IDÉAL POUR UN PCHC Pour un budget un peu plus important, choisissez sans hésiter un Athlon 64. Dans les boîtiers PCHC qui vous laissent choisir votre alimentation, privilégiez les plus silencieuses mais évitez les fanless. Elles auraient tôt fait de rôtir vos composants ! PC Update juillet / août 05 <59> Dossier ment bruyant peut gâcher le plaisir de regarder un film, comme vous le savez si vous avez déjà été confrontés à un énergumène dérochant son téléphone portable dans une salle de cinéma. En augmentant encore le budget, vous pouvez choisir un Pentium M. Avec une carte mère compatible, ou mieux, l’adaptateur ASUS CT-479, ce processeur performant vous fera faire des économies d’énergie. Pour le commun des mortels, cette solution est trop coûteuse et ne présente pas assez d’avantages. Notre configuration type à base d’Athlon 64 3 000+ avec Cool’n’ Quiet activé consomme moins de 70 watts au repos… Elle est aussi extrêmement discrète, inaudible dans la plupart des situations (on l’entend à peine dans notre salle de test insonorisée). Un Pentium M pourrait faire mieux, mais il coûte aussi plus cher, et le résultat obtenu est déjà amplement satisfaisant. LA CARTE MÈRE Ne lésinez pas sur la qualité du refroidissement si vous voulez réduire le bruit. Ce processeur est idéal pour une configuration PCHC, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, il est performant et conviendra à tous les usages d’un tel PC. Ensuite, le tarif est très raisonnable (inutile de prendre un 4 000+ pour faire du home cinema, un 3 000+ suffit). Enfin, ce processeur chauffe peu et supporte la technologie Cool’n’ Quiet, une bénédiction pour qui cherche à réduire le bruit de son PC. Avec C’n’Q, le processeur réduit automatiquement sa fréquence d’horloge et sa tension d’alimentation lorsqu’il est peu sollicité. Dans un PCHC, le processeur est rarement sollicité à 100 %, et C’n’Q va permettre de faire des économies d’électricité, mais aussi de réduire les besoins en ventilation. Un environne- Trust Wireless Presenter : l’outil idéal du pacha Si vous aimez vous affaler dans votre fauteuil et regarder des vidéos en n’acceptant de bouger qu’en cas de tremblement de terre, vous devez maudire les télécommandes pour PC. Bardées de boutons, elles n’en sont pas moins incapables d’exécuter une tâche simple : piloter convenablement le curseur de la souris. Même lorsque cette fonction est supportée, manier un curseur avec quatre boutons devient rapidement insupportable. Trust vient à votre secours avec le Wireless Presenter, un trackball conçu pour être manié d’une seule main. Confortablement installés, un Coca dans une main et votre trackball dans l’autre, vous êtes enfin le maître de votre PCHC. Le Wireless Presenter dispose aussi d’un pointeur laser, qui vous permettra de taquiner le chat sans bouger de votre trône (attention, pas dans les yeux). Il est sans fil, fonctionne avec des piles et nécessite un port USB libre pour le récepteur. Cette merveille pour technoflemmards coûte à peine cinquante euros… dommage qu’il faille faire l’effort de se lever pour aller l’acheter. <60> PC Update juillet / août 05 Passons rapidement sur le choix d’une carte mère. Celle-ci devra supporter le Cool’n’ Quiet si vous avez choisi un Athlon 64, et ne pas avoir de ventilateurs. Les ventilateurs installés sur le northbridge ou les étages d’alimentation du CPU sont souvent bruyants, et le bruit est l’ennemi du PCHC. De nombreux fabricants proposent des cartes mères sans ventilateurs. Nous nous sommes tournés vers une Asus A8V Deluxe, qui correspond parfaitement à notre cahier des charges. Toujours dans l’esprit de la lutte contre le bruit, nous allons voir dans la suite de cet article comment utiliser le logiciel Speedfan pour réguler automatiquement la vitesse de vos ventilateurs. Encore faut-il que la carte mère soit compatible avec ce logiciel, ce que vous pouvez vérifier à cette adresse : http://www.almico.com/ forummotherboards.php. La A8V Deluxe est capable de modifier la vitesse du ventilateur CPU et d’un ventilateur de boîtier. Le meilleur PC est un Mac Mac mini 16,5 x 16,5 x 5 cm (dimensions : l x P x h) 799€ ttc tout compris Photographies non contractuelles. Un ensemble très complet Mac mini un écran plat 17” un clavier une souris et des logiciels Mac mini est compatible avec les périphériques Mac et PC. Il permet de connecter vos appareil photo, iPod, imprimante, caméscope ou clavier et intègre des ports Ethernet 10/100 BASE-T, un modem fax, un port DVI/VGA et une prise casque/sortie audio. iLife ‘05 intègre les dernières versions de iTunes, iPhoto, iMovie, iDVD et GarageBand. Avec AppleWorks 6, créez vos feuilles de calcul ou rédigez votre prochain best-seller puis détendez-vous avec les jeux d’action Nanausaur 2 ou Marble Blast Gold. Nous reprenons vos anciens PC ou Mac lors de l’achat d’une solution Macintosh complète Consultez-nous pour les modalités de ces reprises TEL 01 53 14 54 14 FAX 01 53 14 54 15 MAC & PC YARD 13, RUE AMBROISE CROIZAT 94800 VILLEJUIF Revendeur Agréé P Parking [email protected] [email protected] [email protected] Dossier Réduction du bruit avec Speedfan Votre PCHC va parfois avoir besoin de beaucoup de refroidissement, par exemple lorsqu’il décodera des vidéos HD en plein été. D’autres fois – et ce sera plus fréquent – son processeur ne sera utilisé qu’à 10 ou 20 %. Nous allons donc utiliser Speedfan pour gérer automatiquement la vitesse des ventilateurs en fonction des températures. Commencez par installer le logiciel disponible à l’adresse http://www.almico.com/ speedfan.php, lancez-le et vérifiez immédiatement que votre carte mère est compatible. Pour cela, baissez les valeurs de Speed01, Speed02, etc. Elles devraient influencer la vitesse de rotation de vos ventilateurs. Si rien ne change, la carte mère ne sait pas piloter les ventilateurs. Si la variation fonctionne, suivez le guide pour configurer Speedfan… L’onglet Températures est le plus important de tous. Commencez par décocher tous les indicateurs de température qui ne vous semblent pas intéressants. Certains donnent des valeurs aberrantes (tout ce qui est en dessous de la température ambiante par exemple). En lançant un pro- gramme de type CPUBurn, vous trouverez rapidement quel indicateur correspond à la température CPU. Une fois que vous avez trouvé quels indicateurs correspondent aux températures CPU, boîtier, et HDD, cliquez un par un sur ces indicateurs et choisissez une température désirée et une température maximale. Speedfan va tenter de conserver la température désirée en faisant varier la vitesse des ventilateurs dans une fourchette que nous indiquerons plus tard. Si la température maximale est atteinte, les ventilateurs tourneront à fond. Reste à indiquer quel ventilateur influe sur quelle température ! Pour la température CPU, décochez tous les ventilateurs sauf celui du processeur. Pour la température boîtier, décochez tous les ventilateurs sauf le ventilateur de boîtier. Même chose pour le disque dur, qui est affecté par le ventilateur de boîtier. Dans notre configuration, nous avons choisi des températures de 32 °C désirés et 38 °C au maximum pour le boîtier, 40 °C désirés et 50 °C au maximum pour le CPU, 45 °C désirés et 50 °C au maximum pour le disque dur. Vient ensuite l’onglet Speeds. Décochez les vitesses qui ne présentent pas d’intérêt, et ne conservez que celles du CPU et du ventilateur de boîtier. Pour chacun, entrez la valeur minimum et maximum et cochez la case Automatically variated. Tant que l’on est en dessous de la température souhaitée, le ventilateur tournera à sa vitesse minimale. Si <62> PC Update juillet / août 05 on la dépasse, il augmentera doucement vers la vitesse maximale que vous aurez rentrée. Si on dépasse la température maximale, le ventilateur tournera à 100 %. Pour le ventilateur de boîtier, nous avons choisi une vitesse minimale de 0 % et une vitesse maximale de 50 %. En conséquence, les ventilateurs seront arrêtés tant que la température interne n’atteindra pas les 32 °C. Au-delà, ils tourneront à 50 %, et à 100 % si on dépasse 38 °C (bien sûr, ils s’activeront aussi si le disque dur com- mence à chauffer, car nous les avons liés à la température du DD autant qu’à celle du boîtier). Pour le CPU, nous avons 35 % comme vitesse minimale (c’est la plus basse vitesse à laquelle le ventilateur continue à tourner) et 70 % comme vitesse maximale. A vous de régler les vitesses en fonction de votre matériel et de votre tolérance au bruit. Après avoir coché la case Automatic Fan Speed dans Speedfan, il vous reste une dernière étape : créer un raccourci afin que Speedfan s’exécute automatiquement. Placez un raccourci dans Démarrer > Tous les programmes -> Démarrage , puis éditez les propriétés de ce raccourci (bouton de droite -> propriétés). A côté de Exécuter, sélectionnez Réduite afin que la fenêtre de Speedfan soit automatiquement minimisée. Désormais, dès que Windows aura fini de se charger, la vitesse de vos ventilateurs baissera automatiquement pour le plus grand plaisir de vos oreilles. Elle remontera uniquement lorsque les températures le justifieront. La quantité de mémoire à installer dépendra là aussi de vos usages. Pour décoder des vidéos HD, un gigaoctet est recommandé. Pour les autres applications – DivX, DVD, MP3 – la quantité de mémoire n’a que peu d’importance. On recommandera simplement de ne pas descendre en dessous de 512 Mo avec Windows XP SP2. REFROIDISSEMENT, ALIMENTATION Le refroidissement de votre PCHC va fortement dépendre du boîtier que vous choisirez. Si vous l’intégrez à un boîtier « classique » au format tour, l’idéal serait un boîtier pouvant recevoir un ventilateur 120 mm. C’est le seul avantage d’un boîtier format tour dans cette application : pour nous, un PC home cinema doit aller dans un boîtier… home cinema ! Ces boîtiers, au format desktop, sont trop petits pour accueillir un tel ventilateur. Au mieux, vous pourrez mettre un ventilateur 80 mm, auquel cas nous vous recommandons un Papst 8412NGL ou un Textorm DbKiller 80 mm. Si votre boîtier accueille des ventilateurs 60 mm vous aurez automatiquement moins de choix, et les ventilateurs seront plus bruyants. Aucun produit n’est vraiment recommandable pour son silence dans ce format, il vous faudra donc réduire leur vitesse de fonctionnement. Vous pouvez pour cela utiliser un Zalman Fanmate, ou bien lire notre encadré sur Speedfan. Une bidouille envisageable est d’installer un adaptateur 60->80 mm et d’installer un ventilateur 80 mm à l’extérieur du boîtier (placé à l’intérieur, il empêcherait la fermeture du boîtier). Ce système fonctionne, mais le résultat n’est pas beau à voir, ce n’est donc valable que si l’arrière du PC est loin de vos yeux. Pour le CPU, n’hésitez pas à investir dans un bon ventirad. Surtout, prévoyez un mécanisme de thermorégulation : grâce au Cool’n’ Quiet de l’Athlon 64, votre processeur ne chauffera presque plus lorsqu’il sera faiblement sollicité. Avec un bon radiateur en cuivre, on pourra donc faire tourner le ventilateur à une vitesse très faible. son travail correctement, et le refroidissement de l’alimentation sera insuffisant. Nous avons choisi d’utiliser une alimentation à ventilateur 120 mm, dont le faible débit d’air assure un silence royal tout en refroidissant légèrement les composants : l’Amacrox Silepower AX-500A. L’Enermax Noisetaker aurait aussi été un bon choix dans une telle configuration. Utilisez pour cela le mécanisme de thermorégulation de votre carte mère si elle en a un (notre Asus A8V Deluxe est équipée de Q-Fan), ou encore mieux, utilisez Speedfan qui vous laissera gérer tous les paramètres. Pour notre configuration type nous avons choisi un radiateur Thermalright XP-90 surmonté d’un Noiseblocker SE2 et laissé Speedfan gérer le ventilateur. La plupart des boîtiers home cinema peuvent recevoir une alimentation ATX standard. Vous pourrez donc choisir parmi de nombreux modèles, en ciblant les plus silencieux possibles. Un boîtier HC n’ayant pas une capacité de refroidissement exceptionnelle, évitez les alimentations sans ventilateurs. Il y a une autre raison à cela : l’orientation des ailettes. Dans un boîtier HC, l’alimentation est placée de côté, et les ailettes de refroidissement ne seront pas tournées dans le bon sens. La convection ne pourra donc pas faire LE STOCKAGE Dans notre configuration, nous avons installé un disque dur Samsung Spinpoint 160 Go. Le 120 Go suffirait largement mais il est nettement plus lent. Nous apprécions ce disque pour son silence, mais d’autres marques comme Seagate ou Hitachi avec sa série 7k250 offrent un niveau sonore assez faible. Si vous envisagez d’utiliser la fonction Timeshifting de Media Portal, ou bien si vous comptez enregistrer la télé tout en faisant autre chose, nous vous recommandons d’installer un disque dur secondaire. Le premier disque dur sera utilisé pour l’OS, la mémoire virtuelle et les applications. Le deuxième disque dur sera consacré au stockage de vidéos […] Piloter son PC avec un écran LCD tactile Pour quelques centaines d’euros, on peut trouver des écrans LCD tactiles. Pour piloter votre PC depuis votre canapé, c’est encore plus pratique qu’une télécommande ! Il suffit d’une carte graphique avec deux sorties vidéo, configurées en mode « clone ». Pour la lecture de vidéos, avec les cartes graphiques nVidia, la vidéo sera affichée uniquement sur l’écran principal : prenez soin de sélectionner le bon écran. Le site http://www.cartft.com propose de tels écrans, prévus pour être installés dans une voiture. En pratique, ces écrans conviennent parfaitement pour un PCHC. La société CarTFT nous a prêté un écran LCD 8,4", le MM500, offrant une résolution de 800x600, une luminosité annoncée à 300 cd/mÇ, et un contraste donné pour 150:1. Des chiffres qui n’ont certes rien d’exceptionnel, mais s’avèrent suffisants lorsqu’il s’agit juste de manipuler l’interface d’un PCHC. Le principal problème avec un tel matériel est la distance qui va séparer votre PC de votre canapé. Si le PC est situé à côté de la télé, le câble VGA d’environ 3 mètres pourrait s’avérer insuffisant pour atteindre votre canapé. Une rallonge règlerait le problème, tout en réduisant la qualité d’affichage. Outre cette petite difficulté, le MM500 s’avère très agréable à utiliser dans un environnement home cinema. Il coûte 349 ¤, et une version 7" nommée MM400 est disponible pour 279 ¤. Chacune est fournie avec une télécommande infrarouge, aux fonctions toutefois fort limitées. PC Update juillet / août 05 <63> Maîtriser NOTRE CONFIGURATION PCHC EN DÉTAIL Sans plus de suspens, dévoilons la sélection que nous avons faite pour notre PCHC : - Carte mère Asus A8V Deluxe - Processeur Athlon 64 3 000+ - Thermalright XP-90C + Noiseblocker SE2 - Carte graphique nVidia GeForce 6 600 GT AGP - Radiateur passif Zalman ZM80C-HP - 2 x 512 Mo Corsair Value - Graveur DVD NEC ND-3520 - Boîtier uNeed X15e - Ventilateur Papst 8412NGL - Boîtier TV Digital Everywhere FireDVB-S pour le satellite, Pinnacle PCTV MediaCenter 200i ou Hauppauge WinTV Nova-T pour la TNT, ou Leadtek Winfast TV 2 000 XP pour l’analogique - Alimentation Amacrox AX500-A - Disque dur Samsung Spinpoint 120 Go - Télécommande ATI Remote Wonder Le choix de l’AGP plutôt que du PCIExpress est plus le fait du hasard que d’une véritable réflexion. Choisir entre les deux est difficile en ce moment, nous abordons d’ailleurs ce sujet régulièrement, mais ce n’est pas l’objet de ce dossier PCHC que de trancher. Nous avons choisi l’AGP parce qu’il fallait bien en choisir un ! Nous avons choisi <64> Hardware magazine juin 05 cette carte mère pour des raisons de disponibilité, et parce qu’elle avait plusieurs qualités que nous recherchions (northbridge passif, compatibilité Speedfan). Nous aurions toutefois préféré, pour un peu plus cher, une carte en nForce3 ou nForce4. En PCIExpress, la Gigabyte K8N Ultra-9 aurait bien fait l’affaire (nForce4 Ultra), et en AGP la Gigabyte K8NS-939 aurait convenu (nForce3 Ultra). Ces deux cartes ont aussi un northbridge refroidi sans ventilateurs. Certains éléments ont été choisis en raison de leurs qualités, mais augmentent beaucoup le budget. Ainsi le radiateur pourra sans problème être remplacé par un XP-90 « classique », version aluminium, sans que les performances soient trop grevées. Le boîtier est aussi particulièrement cher, un Silverstone LC03V conviendrait parfaitement à la place. Pour le reste, il est difficile d’économiser. L’ATI Remote Wonder est une très bonne télécommande, qu’on peut trouver pour à peine 30 ¤ sur le net. On pourra éventuellement s’en passer et utiliser la télécommande fournie avec le tuner TV (la plupart des cartes ou boîtiers sont fournis avec une télécommande infrarouge, c’est d’ailleurs le cas du boîtier FireDVB). Nous préférons l’ATI Remote Wonder parce qu’elle fonctionne par ondes radio : elle a une meilleure portée et n’a pas besoin d’être orientée vers le PC. PUISSANT ET SILENCIEUX Nous avons mis un point d’honneur à réaliser une configuration qui offre à la fois des performances correctes, un niveau sonore bas, et une faible consommation. Concernant les performances, nous sommes certes loin d’avoir une bête de course mais ce PC saura faire fonctionner toutes les applications modernes et même les jeux si on ne lui en demande pas trop. C’est surtout le niveau sonore qui est bluffant : il faut vraiment coller l’oreille dessus pour l’entendre. Grâce au Cool n’ Quiet, la consommation au repos est aussi très basse. Moins de 80 watts lorsque le LCD est allumé, et moins de 70 watts lorsqu’il est éteint. On monte à 120 watts lors d’une forte sollicitation du processeur. Un tel PC n’aura pas un gros impact sur votre facture d’électricité, ce qui est un plus autant d’un point de vue écologique que financier ! Ne reste plus qu’à configurer la partie logicielle, chargée du décodage des vidéos. Media Portal, nVidia NV Decoder, FFDShow… si cela vous effraie, ne manquez pas la prochaine partie de ce guide dans Hardware Magazine n° 18. Boîtier Uneed X15e oici venue la nouvelle Rolls des boîtiers home cinema ! Le X15e est un boîtier tout alu dont le tarif a de quoi en décourager plus d’un. Une grande partie de ce prix est justifiée par la présence d’un écran LCD tactile en façade. Avec sa résolution de 800x480, il permet par exemple d’afficher une interface type Media Center. Idéal pour une utilisation hi-fi (inutile d’allumer la télé, vous pouvez utiliser votre PC directement comme une chaîne hi-fi), il montre toutefois des limites à l’usage. Tout d’abord, l’écran LCD au format 16/9 va poser problème aux propriétaires de télés 4/3. En mode clone, l’image sera inévitablement écrasée. Ensuite, comme sur tout écran LCD, l’angle de vue est limité, il faudra donc placer le boîtier assez haut ou bien le regarder de loin – par exemple affalé dans son canapé en le pilotant avec la télécommande fournie (le fait qu’il soit tactile perd alors de l’intérêt). Cette télécommande, au format carte de crédit, n’offre pas beaucoup de possibilités. Par contre, le capteur infrarouge intégré au boîtier est un capteur IR Trans, compatible avec de nombreux logiciels et qu’on pourra utiliser avec Girder – un bon point. V L’écran tactile est géré par le logiciel Touchkit, qui permet d’étalonner facilement l’écran. Après un étalonnage sur 25 points, l’écran tactile s’avère précis et efficace. Avec le bout des doigts, on pourra sans difficulté lancer des programmes et manipuler Media Portal. L’écran étant tout de même petit, un stylet est fourni pour les manipulations demandant plus de précision. Au démarrage du PC, l’écran est toujours éteint et doit être allumé manuellement. On peut pour cela utiliser le bouton prévu en façade ou la télécommande. Lorsqu’on laisse son PCHC tourner 24h/24, on découvre le plaisir d’interrompre la veille du moniteur en effleurant l’écran tactile… A L’INTÉRIEUR Le Uneed X15e dispose d’un emplacement pour un ventilateur 80 mm avec fixations souples, mais aucun ventilateur n’est fourni. On pourra y placer un Papst 8412NGL ou un Textorm DbKiller 80 mm. Le Un écran tactile, ça change votre façon d’utiliser votre PC ! disque dur est monté avec des fixations souples afin de réduire les vibrations. Ces deux éléments perchoix à l’acquéreur. Plusieurs défauts mettent d’envisager un PC assez silenviennent ternir l’ensemble, comme des défauts d’ajustage de certaines pièces. cieux. Le X15e accueille une alimentation au format ATX, ce qui laisse un large En effet, malgré nos efforts, toutes les cartes d’extension dépassaient d’un demi-centimètre en hauteur, il était donc difficile de les viser. Un petit tour de vis sur la face arrière a heureusement permis de réajuster la géométrie. Quant à la façade du lecteur CD, qui se monte avec un scotch double face, elle n’est pas très pratique à installer. Des faiblesses que l’on aurait pardonnées à un produit milieu de gamme, mais qui déçoivent dans un boîtier qui coûte à lui seul presque autant qu’un PC complet. Les fixations en caoutchouc permettent de réduire les vibrations. Aucun ventilateur n’étant fourni, c’est à vous d’y installer celui que vous préférez. L’idée d’intégrer un écran LCD tactile à un boîtier est bonne, et le X15e le prouve. Les défauts de cette solution apparaissent cependant évidents : le prix, et la nécessité d’avoir son unité centrale à portée de main quand on regarde un film (aucun problème si vous utilisez un rétroprojecteur, mais il en va autrement avec une télévision). Il est dommage que le boîtier Uneed présente quelques défauts agaçants, mais une fois le PC monté, vous aurez l’un des boîtiers les plus “tendance” du moment ! PC Update juillet / août 05 <65> Dossier Pentium M Initialement conçu pour les ordinateurs portables, le Pentium M fait parti du projet Centrino. Le grand retour d'Intel ? Par : Thomas Olivaux Un processeur puissant, qui ne consomme pas et qui ne chauffe pas… l'Athlon 64 ? Perdu, il s'agit du Pentium M, un processeur Intel conçu pour les portables et qui gagne à être connu du plus grand nombre, surtout maintenant qu’on peut enfin l’exploiter concrêtement. epuis quelques années, Intel développe parallèlement à ses processeurs de bureau et de serveurs des modèles dédiés aux ordinateurs portables. Nous nous souvenons par exemple des Pentium III-M et des Pentium 4-M, dérivés de leurs homologues pour PC de bureau et optimisés pour consommer moins d'énergie. Depuis quelques mois, depuis que le développement du Pentium 4 piétine sans doute, un "nouveau" processeur fait de plus en plus parler de lui, il s'agit du Pentium M. D “Le meilleur du Pentium III et du Pentium 4 réunis..” <66> PC Update juillet / août 05 Dès sa sortie, cadencé à 1,6 GHz, ce dernier offrait des performances plus élevées qu'un Pentium 4 2,66 GHz, dans les applications bureautiques et de création les plus courantes sur un portable du moins. Malheureusement, pour les passionnés de hardware que nous sommes, le portable n'est pas franchement une solution, tant il n'est pas "bidouillable". Les choses ont sérieusement commencé à bouger fin 2004 lorsque DFI a sorti une carte mère totalement nouvelle, la première carte mère Pentium M pour PC de bureau, conçue comme telle et non avec l'idée "portable" en tête. Toutefois, malgré l'engouement que nous avons partagé avec de nombreux confrères pour cette plateforme nouvelle, nous n'en avions toujours pas parlé dans nos colonnes car il nous semblait que c'était trop tôt. En effet, à commencer par les processeurs, il n'était pas facile du tout de se procurer un Pentium M, ce qui a bien changé depuis, et le fait qu'une seule carte mère existe nous semblait bien limité alors qu'aujourd'hui, il existe d'autres solutions, sans oublier toutes celles qui ont été annoncées et qui ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez. VRAIMENT NOUVEAU ? Modèle Fréquence FSB Prix constaté Contrairement à ce que nous pourrions penser, le Pentium M n'est pas d'une conception totalement nouvelle. En fait, il repose beaucoup sur le bon vieux Pentium III, vous savez, ce processeur que l'on n'utilise plus depuis 2001 et la sortie du P4. Le Pentium M est le premier processeur développé par Intel en étant conçu 100 % pour un usage mobile, en 2003, au moment du lancement de Centrino et de ses nombreuses innovations pour les portables. Alors que le Pentium III-M, peu gourmand en énergie, commençait à accuser le poids des années, le Pentium 4-M n'était pas vraiment adapté aux notebooks. Bien décidé à corriger le tir, Intel a réussi son pari d'intégrer le meilleur du PIII et du P4 dans un seul et même processeur, le Pentium M était né. Pentium M 770 Pentium M 765 Pentium M 760 Pentium M 755 Pentium M 750 Pentium M 745 Pentium M 740 Pentium M 735 Pentium M 730 Pentium M 725 Pentium M 715 2.13 GHz 2.10 GHz 2.00 GHz 2.00 GHz 1.86 GHz 1.80 GHz 1.73 GHz 1.70 GHz 1.60 GHz 1.60 GHz 1.50 GHz 533 MHz 400 MHz 533 MHz 400 MHz 533 MHz 400 MHz 533 MHz 400 MHz 533 MHz 400 MHz 400 MHz 670 ¤ 650 ¤ 470 ¤ 450 ¤ 320 ¤ 310 ¤ 270 ¤ 260 ¤ 220 ¤ 220 ¤ 240 ¤ Le Pentium M reprend la dernière évolution de la bonne vieille architecture P6, celle des Pentium III Tualatin, mais elle a bien sûr été améliorée pour l'occasion. Pour commencer, Intel a adopté le bus "quad pumped" du Pentium 4, passant ainsi de 133 MHz à 400 MHz, du moins au niveau de la quantité de données transférées, car la vraie fréquence de bus d'un processeur FSB400 est 100 MHz. De plus, les instructions SSE2 ont été ajoutées, permettant des gains de vitesse intéressants dans de nombreuses applications multimédias optimisées. Mais ce qui a le plus profité au Pentium M, ou plutôt à l'architecture P6, c'est le passage de 512 Ko à 1 Mo de mémoire cache de second niveau, ce qui a permis de maintenir les unités de calcul en activité permanente plutôt que de perdre quelques cycles d'horloge et donc de gâcher de l'énergie. Voici un wafer, une galette de silicium, contenant de nombreux Pentium M. Athlon 64, Pentium M et Pentium 4, cherchez l'intrus. PC Update juillet / août 05 <67> Dossier place. En fait, il y a une sorte de vis à pivoter d'un demitour pour fixer le CPU. Comme vous pouvez le voir, les prix du Pentium M s'échelonnent sensiblement comme ceux des Pentium 4, les premiers prix étant malheureusement un peu plus élevés. Notons que de nombreux modèles ont des prix très proches deux à deux, le modèle de fréquence Le chipset 915PM (ou 915GM avec carte graphique), directement dérivé du 915P pour ordinateur de bureau, supérieure et à 533 est le cœur de la nouvelle plateforme Centrino Sonoma. MHz de bus étant bien sûr plus perforDans le même esprit, le cache de premant, mais la version FSB400 permet mier niveau a doublé lui aussi, passant aux propriétaires de portables plus de 32 à 64 Ko. Avec 77 millions de trananciens d'upgrader leur processeur sistors contre seulement 55 pour un P4 sans tout changer. De plus, nous Northwood de l'époque, le Banias était né, la première génération de Pentium M. Les fréquences s'échelonnaient alors de 1,3 à 1,6 GHz, ils étaient alimentés au maximum à 1,484 V. Il existait également deux versions spéciales basse consommation, le Pentium M 1,1 GHz Low Voltage (1,180 V) et le Pentium M 900 MHz Ultra Low Voltage (1,004 V). sommes en droit de supposer que les modèles FSB400 sont potentiellement meilleurs en overclocking que les FSB533, mais ce sont nos tests qui le diront. Parallèlement au Pentium M, le géant de Santa Clara propose également une série de Celeron M, beaucoup moins chère, que nous testerons sans doute ultérieurement. Vous vous demandez peut-être pourquoi s'intéresser au Pentium M alors qu'il existe déjà d'excellentes plates-formes, l'Athlon 64 notamment en tête. Le Pentium M représente une véritable avancée technologique, à savoir une puissance élevée avec une consommation électrique et un dégagement de chaleur contenus. Sans savoir pour autant si ce processeur représente l'avenir, il est intéressant de voir le chemin emprunté par Intel, à l'opposé de la stratégie du Pentium 4 qui ne devait cesser de monter en fréquence. Nos tests révéleront ce que vaut l'ancienne architecture P6 remise au goût du jour face à NetBurst ainsi que celles des puces AMD. Chipsets Depuis, les choses ont un peu évolué et en 2004, le Pentium M Dothan est venu remplacer le Banias. Le Pentium Dothan, c'est une gravure en 0,09 μ au lieu de 0,13, un bus QDR à 533 MHz et surtout 2 Mo de cache L2, soit le double. Au même moment, Intel a changé sa façon de nommer les processeurs, abandonnant la mise en avant des fréquences au profit d'un groupe de trois chiffres. Vous connaissez bien sûr les 3xx, ce sont les Celeron D, les 5xx et 6xx, les Pentium 4. Les Pentium M utilisent une notation 7xx. Le tableau ci-dessous liste les Pentium M en vente actuellement, tous basés sur le core Dothan, même les modèles à 400 MHz de bus. Nous n'en avons pas parlé jusqu'ici, mais le Pentium M n'utilise pas le même format physique que ses frères, il repose sur le socket 479. Ce socket, fort ressemblant au 478, n'intègre pas de levier pour verrouiller le processeur en <68> PC Update juillet / août 05 ous ne pouvons parler de processeurs sans parler de chipsets. Malheureusement, le Pentium M n'utilise pas les mêmes que les processeurs de bureau, ce qui ne vient pas simplifier les choses. Jusque très récemment, le chipset permettant de faire tourner un Pentium M s'appelait i855, un composant d'une conception relativement ancienne, associé à un southbridge de type ICH4. Ce chipset présente plusieurs limitations, la première et la plus importante étant la fréquence de bus. En effet, avec un 855, seuls les processeurs FSB400 sont utilisables ! Ceci explique donc pourquoi il existe encore tant de modèles utilisant ce bus. Au niveau de l'interface graphique, ce n'est pas très glorieux non plus, il s'agit d'AGP 4x et, pire encore, la mémoire se contente de PC2700. Malgré tout, ce chipset est encore très largement usité, N il y a même des produits nouveaux qui sortent avec aujourd'hui. Début 2005, Intel a complètement révisé sa plate-forme Centrino, et nous avons eu droit à Sonoma, le nom de code de l'évolution actuelle de Centrino. Exit les 855/ICH4, souhaitons la bienvenue aux 915PM/915GM et ICH6. Et oui, nous qui connaissons bien les PC de bureau, le 915, ça nous parle plus. Qui dit i915 dit FSB533, DDRII dual channel, Serial ATA, HD Audio, PCI-Express et tant d'autres évolutions technologiques intéressantes. Pour le moment, seuls les portables utilisent la plate-forme Sonoma, ce qui est bien dommage pour nous, mais nous pouvons imaginer que les choses vont rapidement évoluer, surtout vu l'engouement actuel pour le Pentium M dans les PC "desktop". Au passage, précisons que les chipsets Pentium M ne sont pas identiques à leurs homologues pour PC de bureau, d'où la lettre M qui leur est accolée. Conçus pour moins consommer, ils font partie de la liste de composants qu'il est indispensable d’avoir afin d'obtenir la certification Centrino dans le cadre de la conception d'un nouvel ordinateur portable. A mi-chemin entre les chipsets Pentium M 855 et 915, Asus a développé une alternative très intéressante, à savoir un adaptateur qui permet d'utiliser un Pentium M sur une carte mère socket 478 pour Pentium 4, et donc son chipset. Hélas, les choses ne sont pas si simples ; l'adaptateur Asus CT-479, que nous testerons un peu plus loin, n'est pas compatible avec toutes les cartes S478, mais uniquement avec une toute petite sélection de cartes Asus pour lesquelles un BIOS a été spécialement développé. Toutefois, aussi restrictif qu'il puisse paraître, cet adaptateur permet aux propriétaires des cartes concernées d'évoluer vers le Pentium M et, vous le verrez, acheter une telle carte neuve avec l'adaptateur n'est pas une mauvaise opération financière par rapport à l'achat d'une carte mère 855. Les performances Centrino, c'est un processeur, un chipset et une carte réseau. S i techniquement le Pentium M part sur le bon pied, nous devons tout de même mesurer de quoi il est capable concrètement. Jusqu'ici, Intel s'est borné à ajouter des MHz et des GHz à ses processeurs et seul AMD avait finalement opté pour une autre voie depuis l'Athlon XP. Voyons donc ce que donne cette espèce de retour en arrière opéré par le numéro 1 du marché des processeurs PC. Nous avons comparé le Pentium M à des processeurs Pentium 4 et Athlon 64 très puissants, mais nous avons également comparé brièvement les architectures à proprement parler en cadençant tous nos processeurs à la même fréquence. PC Update juillet / août 05 <69> Dossier 3DStudio Max 7 Temps en secondes PM 725 : +6% Sous 3DStudio Max 7, ce n'est pas une surprise, le Pentium 4 s'en sort très bien, a tel point que le P4 à 3.4 GHz fait aussi bien que l'Athlon 64 4000+. Le Pentium M est assez impressionnant lui aussi, car le 770 fait aussi fort que l'Athlon 64 4000+ quasiment, attendons de voir sur les prochains tests. A64 3000+ Photoshop CS P4 530 : -15% Temps en secondes P4 530 : 8% PM 770 : -24% A64 4000+ : -25% A64 3000+ P4 550 : -25% PM 725 : -2% P4 560 : -30% P4 550 : -13% 0 100 200 300 400 500 600 P4 560 : -15% Comme les divers résultats le montrent, le Pentium M est un processeur globalement très performant. Pour faire une synthèse qui ne tiendrait qu'en une phrase, nous pouvons dire que 2 GHz de Pentium M trouvent leur équivalent entre 3 et 3,4 GHz de Pentium 4 et sensiblement la même chose pour les Athlon 64 d'AMD (3 000+ à 3 400+). Toutefois, nous manquons encore de recul pour évaluer très précisément ce processeur, car ce sont les premiers tests que nous effectuons. A l'avenir, a force de comparer le Pentium M aux Athlon 64 et autres Pentium 4, nous pourrons affiner notre jugement. Sous Photoshop, l'équilibre A64/P4 est respecté. Encore une fois, le Pentium M tourne fort, le 770 fleuretant toujours avec l'A64 4000+. Même l'une des plus petites fréquences, le 725 à 1.6 GHz, dépasse ici les Pentium 4 et Athlon 64 3.0 ! PM 770 : -21% A64 4000+ : -22% 0 100 200 Premiere Pro 1.5 300 400 500 Temps en secondes P4 530 : +32% P4 550 : +10% Winrar 3.40 Temps en secondes PM 725 : +9% P4 530 : +9% P4 560 : +7% PM 725 : +4% A64 3000+ A64 3000+ PM 770 : -11% P4 550 : -3% A64 4000+ : -15% P4 560 : -7% 0 PM 770 : -69% 100 200 300 400 500 Winrar est un test fort simple, mais qui sollicite énormément le processeur. Avec ce test, Le Pentium M est une nouvelle fois à l'honneur, les chiffres parlent d'eux-mêmes ! <70> 400 600 800 1000 1200 Premiere Pro, le logiciel de montage et d'édition vidéo, met en avant l'Athlon 64 et le Pentium M. Ici, le 3000+ tourne plus fort que le P4 3.6 GHz et le petit Pentium M à 1.6 GHz n'est pas très loin derrière. Le P4 3.0 GHz accuse le coup, avec 32% de temps en plus sur son rival d'AMD. A64 4000+ : -22% 0 200 PC Update juillet / août 05 600 VirtualDub DivX 5.2.1 En matière d'encodage MPEG-4, nous arrivons sur le terrain de prédilection du Pentium 4. Ici, le Pentium M ne s'en sort pas très bien, puisqu'il fait moins bien qu'un P4 3.0 GHz. Temps en secondes PM 725 : +23% A64 3000+ PM 770 : -8% P4 530 : -12% P4 550 : -21% A64 4000+ : -22% Dégagement calorifique et consommation électrique La consommation électrique et le dégagement de chaleur qui caractérisent le Pentium M sont plus impressionnants encore que les résultats de benchmarks. Une configuration complète Pentium M 770 équipée d'une GeForce 6 600 GT, d'un giga de mémoire et d’un disque dur ne dépasse pas les 90 W en usage intensif. Nous sommes plus près de 50 W en mode passif, soit moins que notre ancienne référence en la matière, l'Athlon 64 Winchester 3 000+ avec 60 W au repos (avec Cool’n'Quiet), alors qu'il est pourtant moins performant. La comparaison avec le Pentium 4 Prescott est difficile, puisque celui-ci dépasse allégrement les 100 W même lorsqu'il n'est pas sollicité. P4 560 : -25% 0 200 400 Doom 3 600 800 1000 Nous arrivons aux tests de jeux vidéo, domaine ou l'Athlon 64 excelle traditionnellement. Par rapport au Pentium 4, il conserve bien sur son titre, mais le Pentium M s'en sort très bien lui aussi. Images par seconde P4 530 : -12% PM 725 : -11% P4 550 : -3% P4 560 : -1% Côté températures, le plus gros Pentium M, cadencé à 2,13 GHz, ne dépasse pas les 40 °C à 100 % de charge, sous le ventirad fourni avec l'adaptateur Asus. Pourtant, ce dernier n'est pas ce qu'il y a de plus gros. Il est tout à fait possible de refroidir le Pentium M avec un ventilateur tournant très lentement, branché sur 7 V par exemple. Même overclocké à 2,88 GHz, le Pentium M n'a pas dépassé les 55 °C, c'est tout simplement impressionnant lorsque l'on relativise, ce processeur est plus véloce qu'un FX-55 ou qu'un P4 EE 3,73 GHz ! Une simple analyse des spécifications techniques de ces processeurs aurait d'ailleurs suffit à les départager ! Alors qu'un Athlon 64 4000+ utilise un TDP (Thermal Design Power) de 89W et que le Pentium 4 570J (3.8 GHz) monte carrément à 115W, le Pentium M le plus véloce, le 770, a un TDP de 27W seulement, qui baisse à 21W pour les plus petits modèles et seulement 5W pour la version UltraLowVoltage à 1.2 GHz ! Impressionnant. A64 3000+ Comparaison des architectures PM 770 : +10% SuperPI 1M (s) PCMark04 (CPUMarks/10) A64 4000+ : +20% PM Dothan 2.0 GHz 0 10 20 30 FarCry 40 50 60 70 80 90 Les essais sous FarCry confirment ce que nous disions avec Doom 3, si ce n'est que le Pentium M n'est pas aussi véloce qu'auparavant. Il est quand même surprenant de voir qu'un puissant et onéreux Pentium 4 cadencé à 3.6 GHz reste derrière un simple Athlon 64 3000+ qui ne coûte pas le tiers du prix ! Images par seconde PM 725 : -18% P4 530 : -16% P4 550 : -6% P4 Prescott 2.0 GHz A64 Venice 2.0 GHz P4 560 : -2% A64 3000+ PM 770 : +4% 0 A64 4000+ : +27% 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 10 20 30 40 50 60 Pour ces derniers tests, nous nous sommes amusés à tester sous SuperPI et PCMark04 les processeurs… en les cadençant à la même fréquence ! Cette solution nous a permis de mieux comparer les architectures des processeurs, celles de l'Athlon 64 et du Pentium M étant très nettement plus intéressante que celle du Pentium 4. Même si c'est léger, Intel fait un peu mieux qu'AMD dans ces tests, l'avenir promet d'être intéressant. PC Update juillet / août 05 <71> Les matériels Pentium M Aopen XC Cube EY855II 'est avec grand plaisir que nous avons reçu le XC Cube EY855 d'Aopen, l'un des tout premiers, si ce n'est le premier barebone pour Pentium M. En revanche, avant même de débuter le test, nous avons été assez déçus de constater qu'il n'embarquait qu'un chipset 855, plutôt archaïque comme nous vous le disions précédemment. Néanmoins, le fait qu'un constructeur se bouge comme cela pour rendre la plate-forme Pentium M accessible à tout le monde est louable, d'autant qu'il y a également deux cartes mères au catalogue, et nous sommes déjà très satisfaits de ce "geste". C Esthétiquement, l'EY855 reprend exactement le même boîtier que d'autres modèles à base de 915P notamment, avec une magnifique façade en métal brossé d'une bonne épaisseur. La connectique est assez complète, tant à l'arrière qu'en façade. Notez qu'il y a une prise VGA car ce barebone intègre en réalité un 855GME avec un chip vidéo intégré, dont les performances n'ont rien de vraiment passionnant dès lors que l'on souhaite aller plus loin qu'un usage strictement bureautique et Internet. Pour cela, il y a bien sûr le port AGP 4x qui accueillera volontiers une carte graphique récente, l'alimentation électrique de 275 W permettant de voir venir, surtout avec la très faible consommation du Pentium M. L'équipement de ce barebone est on ne peut plus classique, il y a un emplacement 5.25", un 3.5" en façade et de quoi mettre un disque dur 3.5" en interne, en position transversale. La connectique se compose d'USB 2.0, de Firewire ainsi que d'un port COM et d'un port parallèle. La carte son, une puce Realtek ALC655, est compatible 5.1 et il y a une sortie optique. Enfin, le chip Realtek 8110S assure la communication réseau en Gigabit. Nous nous sommes bien sûr intéressés à ce qui nous semble essentiel avec l'arrivée du Pentium M dans ce genre de miniPC, à savoir si on peut enfin dire d’un barebone qu’il est silencieux. La réponse est oui ! Avec un ventilateur de 80 mm dans l'alimentation et un 60 mm régulé pour le processeur, qui ne chauffe vraiment pas beaucoup, nous avons enfin un miniPC qui ne fait plus un bruit de réacteur. Il suffit d'employer un disque dur silencieux, un Samsung par exemple, ainsi qu'une carte graphique pas trop bruyante pour obtenir une machine à la fois puissante et discrète. Vu le faible volume, évitez d'acheter une carte graphique sans ventilateur tout de même. D'ailleurs, le fait que le port AGP soit à l'extérieur, contre la paroi, empêche l'installation de toute carte graphique avec un système de refroidissement sur deux épaisseurs. Aopen livre avec son barebone un utilitaire Windows très appréciable qui permet d'ajuster précisément le comportement des ventilateurs, mais également de la technologie SpeedStep et de l'overclocking. Fiche Marque : Aopen Modèle : XC Cube EY855 Type de produit : barebone Pentium M et Celeron M FSB400 Caractéristiques : chipset Intel 855, alimentation 275 W, IDE ATA100 x4, DDR PC2700 x2, AGP 4x x1, PCI x1, Son 5.1 avec sortie optique, USB 2.0 x4, FireWire x3 Prix : 400 ¤ Les plus + Le premier barebone Pentium M + Silencieux Les moins - Pas de FSB533 PC Update juillet / août 05 <73> Dossier Asus CT-479 vec le CT-479, Asus nous propose une approche originale et intéressante pour exploiter les processeurs Pentium M. Il ne s'agit ni d'un miniPC ni d'une carte mère, mais d'un petit adaptateur. En effet, n'occupant que quelques centimètres carrés, il permet d'installer un Pentium M socket 479 sur une carte mère Pentium 4 socket 478, ou A plutôt, sur quelques cartes mères. En effet, pour fonctionner, le CT-479 requiert un BIOS modifié et, de fait, seules des cartes mères Asus sont concernées. A ce jour, il est possible de l'installer sur les cartes présentées en encadré. Cette solution peut être abordée de deux manières différentes, c'est intéressant dans les deux cas. En premier lieu, vous possédez déjà un PC équipé d'une carte mère compatible, mais bien sûr, les processeurs socket 478 étant devenus introuvables, il n'est plus possible de faire une mise à niveau. Toutefois, si vous possédez par exemple un Pentium 4 2.4B, le CT-479 et un Pentium M peuvent donc vous sauver la mise, plutôt que de changer tout l'ordinateur. Autrement, vous pouvez envisager l'achat d'une carte mère compatible neuve, avec l'adaptateur, dans l'objectif d'assembler un nouveau PC Pentium M sans en passer par une carte mère spéciale et, surtout, de profiter des Les cartes mères compatibles avec le CT-479 P4C800E Deluxe (i875P) P4P800E Deluxe (i865PE) P4P800 SE (i865PE) P4GD1 (i915P) P4GPL-X (i915P) Les plus + Solution originale + Overclocking Les moins - Refroidissement imposé - Ne fonctionne que sur quelques cartes mères avantages d'un chipset comme le 865PE ou le 915P au lieu d'un vieux 855. Le CT-479 ne connaît qu'un seul réglage, par jumper, qui permet d'ajuster selon que le Pentium M utilisé est un modèle FSB400 ou FSB533. Sur certaines cartes mères, il n'y a même pas besoin d'y toucher. Ensuite, il faut l'alimenter avec un connecteur pour un lecteur de disquettes (grâce à l'adaptateur livré) car c'est l'adaptateur qui s'occupe d'alimenter correctement le Pentium M. Seul défaut, il n'y a pas d'autres choix que d'utiliser le ventirad fourni par Asus, certes silencieux, mais les propriétaires de gros systèmes de refroidissement pour overclocker seront sûrement déçus. En parlant d'overclocking, les résultats avec cet adaptateur et un 865PE (P4P800 SE) sont tout bonnement impressionnants ! Nous avons réussi à utiliser notre Pentium M 770 à 2,88 GHz (180 MHz de bus) et là, les résultats de benchs s'envolent littéralement, passant au-dessus des processeurs les plus puissants du marché dans quasiment tous les tests. L'adaptateur Asus CT-479 est vendu pour un peu moins de 50 ¤ et il n'est pas compatible avec les Pentium M Low Voltage et ultra Low Voltage. Le barebone d'Asus, un modèle socket 478, sortira prochainement avec l'adaptateur socket 479 de série. <74> PC Update juillet / août 05 Voici le cœur d'un Pentium M Dothan, essentiellement occupé par le cache de niveau 2. Asus W2 ue fait un ordinateur portable au sein de PC Update ? Il vient enrichir un dossier performances lorsque nous parlons de PC très haut de gamme, mais il vient également défendre les couleurs du Pentium M car, au cas où vous l'auriez déjà oublié, il s'agit à l'origine d'un CPU développé avec la mobilité en tête. Le W2 est le nouveau haut de Q Fiche Marque : Asus Modèle : W2 Type de produit : ordinateur portable "desktop remplacement" Caractéristiques : Pentium M 770, 915PM, 1 Go DDR2-533, 100 Go de disque dur 5 400 tours, lecteur/graveur CD/DVD, USB 2.0, FireWire, réseau Gigabit, Wi-Fi, Bluetooth, lecteur SD Card, son 5.1, écran 17" 1680x1050 Prix : 2 500 ¤ Les plus + Design, matériaux + Performances Les moins - Imposant - Ecran brillant parfois gênant - Radeon X700 ? gamme d'Asus. Le modèle que nous avons testé présente des caractéristiques hallucinantes pour un portable, à faire pâlir de jalousie de nombreux PC de bureau, y compris chez les passionnés. Pour commencer par ce qui nous intéresse, notre W2 intègre un Pentium M Dothan 2.13 GHz, monté sur une carte mère à base de 915PM. Le top donc. Ce portable est d'ailleurs compatible Centrino (Sonoma). Il intègre, entre autres, un écran brillant de 17", une Radeon Mobile X700, un giga de mémoi- re DDR-II, 100 gigas de disque dur, un graveur de DVD, un tuner TV (analogique et TNT), bref… tout ! Du côté des défauts, il n'y en a pas tant que ça. En dehors du prix, 2 500 ¤, qui n'est pas astronomique non plus vu l'engin, nous avons noté que le côté brillant de l'écran, magnifique, peut aussi être très désagréable. De plus, la Radeon X700 n'est pas à la hauteur du reste de la machine pour les joueurs, bien qu'elle s'en sorte déjà correctement. Enfin, le tuner TNT ne fonctionne pas à la perfection, mais Asus est en train de corriger le tir en ce moment même. PC Update juillet / août 05 <75> Dossier Le reste vec Aopen, le premier constructeur à s'être lancé dans la production de cartes mères Pentium M est DFI. Ce dernier propose la 855GME-MGF, une carte basée sur le chipset 855GME comme son nom l'indique, mais qui dispose pour la première fois d'un BIOS travaillé et pensé pour les bidouilleurs que nous sommes. Ainsi, l'overclocking est tout à fait envisageable avec cette carte mère, mais elle coûte tout de même 250 ?, plus qu'une carte mère 865PE et l'adaptateur Asus, tout en offrant beaucoup moins d'équipements. Les cartes mères 100 % Pentium M, ça avance, mais ce n'est pas encore ça. A Côté barebones, nous attendons avec impatiente la sortie du SD11G5, le premier modèle Pentium M de Shuttle, le premier barebone 915GM également. Nous savons déjà que l'alimentation électrique sera un simple transformateur externe, comme sur le ST62K, ne générant donc aucun bruit. D'autre part, il sera très complet puisqu’il intègre un port PCIExpress, une carte réseau Gigabit Ethernet et même une carte son Creative 7.1. Mais Shuttle n'est pas seul. Asus, fort du bon fonctionnement de son adaptateur CT-479, propose désormais un "nouveau" barebone Pentium M… qui n'est autre que son actuel S-Presso livré avec le CT479 en standard. C'est une bonne solution car le barebone actuel ne coûtant que 200 ? environ, il ne devrait pas être hors de prix en version Pentium M et il offre un niveau d'équipement très correct, à savoir la gestion de la DDR400 dual channel, un port AGP 8X ainsi qu'un PCI, deux ports Serial ATA, toutes les connectiques habituelles, le tout reposant sur un chipset i865G + ICH5. Ce barebone est arrivé à la rédaction trop tard pour avoir été testé, mais nous ne manquerons pas de vous pondre un second dossier dédié aux solutions Pentium M lorsque nous en aurons testé suffisamment. Le mot de la fin Alors finalement, quel est le verdict ? Faut-il passer au Pentium M ? Les résultats sont mitigés pour l'instant. D'un point de vue purement technique, en dehors de l'absence d'HyperThreading, le Pentium M Dothan est un excellent processeur. Il ne consomme pas, ne chauffe pas, est très véloce et s'overclocke même très bien. Sachant qu'il est facilement trouvable dans le commerce en version boîte, il n'y a pas grand-chose à lui reprocher, si ce n'est des prix un petit peu trop élevés en entrée de gamme. Le problème se situe pour le moment au niveau de son exploitation, c'est-à-dire des cartes mères. Peu nombreuses, elles sont encore assez chères et loin d'être parfaites. Finalement, la solution de l'adaptateur Asus nous paraît la meilleure à ce jour. Vu l'état actuel du marché, nous continuons donc à recommander l'Athlon 64 socket 939 qui dispose d'un excellent rapport performances/consommation/prix et d'une offre de cartes mères particulièrement développée. L'avenir du Pentium M est déjà en partie connu. D'un côté, les constructeurs développent des produits, barebones et cartes mères de plus en plus intéressants pour les PC de bureau, de l'autre, Intel termine le développement du Yonah, le prochain Pentium M prévu pour début 2006. Yonah sera cadencé à 2,17 GHz au minimum et, grande nouveauté, sera un processeur dual core. Il y aura toujours 2 Mo de cache L2, partagés entre les deux cores par contre. Les instructions SSE3 devraient être ajoutées pour parfaire le tout. Pour sa prise en charge, nous ne connaissons que le nom de code du futur chipset, il s'agit du Calistoga. <76> PC Update juillet / août 05 AMEN RCS PARIS : B 421 527 797. IN WEB WE TRUST : Nous croyons au web. * sur les packs incluant un nom de domaine. ** satisfait ou remboursé : valable 10 jours sur les Packs Serveurs Privés et dédiés, Web Pro hors achat du nom de domaine; trafic illimité : selon les termes de nos CGV; haute disponibilité 99,9% : selon nos statistiques mensuelles. Conditions Générales de Vente sur www.amen.fr. Prix HT au 01/05/2005 pour un paiement annuel, modifiables sans préavis. Offre valable dans la limite des stocks disponibles. NOMS DE DOMAINE• EMAILS• HÉBERGEMENT• CRÉATION DE SITE• E-COMMERCE• RÉFÉRENCEMENT Toujours plus de services… sans augmentation de prix ! Nos engagements ** : • satisfait ou remboursé • trafic illimité • mise en service offerte • interface d’administration en ligne • haute disponibilité 99,9 % • monitoring proactif 24x7 • réseau redondant • bande passante garantie • aucun frais caché www.amen.fr 0892 55 66 77 Paiement sécurisé 0,34 € TTC / mn depuis la France 9H30-19H Pratique ADSL Boostez votre connexion Par : Jeremy Panzetta Ligne téléphonique, modem, routeur, interface USB ou Ethernet, de nombreux éléments interviennent dans l’architecture d’une connexion Internet ADSL. Tous peuvent être susceptibles de brider ses performances. Afin de tirer le meilleur de votre connexion, nous avons réuni dans ce dossier les astuces matérielles et logicielles qui vous permettront d’améliorer sa bande passante, ses temps de réponse ou sa stabilité. <78> PC Update juillet / août 05 ébits décevants, déconnexions intempestives, impossibilité de surfer sur certains sites web, tous ces problèmes peuvent venir d’une connexion ADSL non optimisée, mal installée, voire de composants en mauvais état. Avant de passer des heures sur les hotlines des FAI et d’y laisser des fortunes, voici un maximum de conseils qui vous permettront déjà de voir si le problème ne vient pas de votre installation. La liste que nous allons faire n’est pas exhaustive, et selon votre matériel, l’emplacement de votre résidence par rapport au DSLAM, ou la qualité de votre ligne téléphonique, ces astuces ne seront pas forcément utiles. Mieux vaut cela dit respecter toutes les recommandations que nous allons donner pour garantir une connexion ADSL de qualité et au plus proche de ce qu’elle peut réellement délivrer. D I : OPTIMISATIONS PHYSIQUES A : LIGNE TÉLÉPHONIQUE La qualité physique de votre ligne téléphonique joue en grand rôle dans celle de votre connexion ADSL. Si vous ne pouvez rien faire sur la partie de la ligne réservée à France Telecom, ce n’est pas le cas chez vous. Et les principales choses à vérifier sont les prises murales, voire le boîtier de dérivation France Telecom de votre immeuble ou de vote maison. En démontant le cache plastique de chaque prise, vous pouvez nettoyer les contacts de cuivre en les grattant avec un couteau, des ciseaux, ou de l’alcool à 90 degrés. Ajustez et resserrez bien également tous les câbles sans pour autant écraser les contacts. Normalement, le fait de bouger les fils dans la prise ne doit pas générer de grésillements dans le téléphone. Pour les prises les plus anciennes, il est aussi possible d’enlever le condensateur de couleur noire généralement, voire l’éventuel filtre radio. Vous pouvez par ailleurs poser une fine couche d’étain pour protéger les contacts de l’oxydation mais cette technique peut avoir des effets néfastes. Vérifiez également vos câbles sur toute leur longueur pour voir s’ils sont entiers et en bon état. Tout ceci aura pour conséquence de fournir une meilleure synchronisation, et donc de corriger vos problèmes de déconnexion aléatoire et d’obtenir de meilleurs débits. B : INSTALLATION DU MATÉRIEL ADSL En supposant que vous avez effectué les branchements correctement, si vous souhaitez identifier certains problèmes, le mieux est tout d’abord de passer par une architecture simple : c’est-à-dire pas de hub ou de switch, et le modem (modem routeur) fourni par votre FAI. Il est indispensable de placer des filtres sur toutes vos prises téléphoniques, surtout si un téléphone ou un fax y sont branchés. Un filtre est fourni dans le pack que vous PC Update juillet / août 05 <79> Pratique Un filtre ADSL se présente sous la forme d’un adaptateur à connecter directement sur votre prise téléphonique murale. Le téléphone et le câble RJ11 de votre modem doivent ensuite y être reliés. « Il est indispensable de mettre des filtres ADSL sur toutes vos prises téléphoniques murales si un téléphone ou un fax y sont reliés » Les ferrites permettent de limiter les parasites présents sur vos câblages et peuvent améliorer l’affaiblissement du signal ADSL. donne votre FAI mais vous devrez certainement en acheter d’autres. Faites attention à la qualité de ces filtres et testez-en plusieurs en cas de problème pour voir si l’un d’entre eux ne serait pas défectueux. Un autre bon test à faire est d’enlever tous les téléphones connectés ainsi que tous les filtres sauf celui du modem ADSL, et de tester différentes prises murales. Au niveau du modem, vous avez tout intérêt à ce que son câble RJ11 le reliant à la prise murale soit le plus court possible. Et évitez d’utiliser les rallonges, elles ne feront que diminuer <80> PC Update juillet / août 05 la qualité du signal. Veillez également à ce que votre modem soit éloigné le plus possible de sources parasites telles que les télévisions, les prises secteur, les halogènes, ou encore les pompes d'aquarium. C’est à prendre avec réserve, mais sur les forums que nous avons parcourus pour faire cet article, il a été rapporté que l’heure d’allumage des lampadaires placés dans la rue de certains particuliers correspondait à des désynchronisations de leur connexion ADSL. C’est dire si cette réception Internet peut être sensible. Certains particuliers ont aussi pu avoir des soucis avec des alarmes branchées sur le téléphone par exemple, des interphones, ou tout système de commande par courant porteur de lignes tel que des volets roulants ou les lumières. Si vous pensez avoir ce genre d’ennuis, contactez votre installateur afin de mettre en place une solution de filtrage au niveau du signal ADSL. Une autre astuce pour améliorer le signal ADSL est d’utiliser des ferrites. Ce sont des alliages métaliques sous forme d’anneaux ou de petites barres cylindriques qui éliminent certains parasites. On en trou- ve dans les boîtiers PC par exemple, autour des câbles reliés aux pins reset/led/power de la carte mère, ou autour des câbles réseau et VGA. Vous pouvez les utiliser pour entourer le câble RJ11 placé entre la prise murale et le modem. Passez deux fois le câble dans la ferrite, au plus près du modem. Cette technique corrige et améliore la synchronisation ADSL. Une autre ferrite peut être posée au début du câble au niveau du boîtier de dérivation FT de votre immeuble pour éliminer les éventuels parasites des lignes voisines. Fait plus rare, votre carte Ethernet peut parfois être en cause. Les cartes 10/100 Mbps sont en effet configurées en auto par défaut et sont censées s'adapter toutes seules au débit de votre réseau. Mais il arrive parfois de devoir les forcer en 10 ou 100 Mbps pour résoudre les problèmes. Ceci se fait dans les propriétés de la carte réseau. D’autre part, selon les cas, il peut y avoir une nette différence lorsque vous connectez votre modem en Ethernet ou en USB. L'USB peut très bien fonctionner, mais dans tous les cas il est préférable d’exploiter l’Ethernet, surtout si vous constatez des débits médiocres. Si après toutes ces améliorations physiques vous entendez toujours des grésillements sur votre ligne téléphonique FT ou un bruit suspect, contactez France Telecom et demandez-leur de la vérifier. Il faudra cela dit être aimable et persuasif car il arrive souvent que leur service technique et celui de votre FAI se renvoient la balle. Il se peut également, en cas de désynchronisations régulières et de déconnexions intempestives que le débit alloué par votre FAI soit trop élevé par rapport à la qualité réelle de votre ligne ADSL. Nous l’avons expérimenté avec une connexion 8 Mbps. Lorsque le modem se connectait à environ 7 Mbps, les désynchronisations étaient nombreuses alors qu’avec une session à 5.6 Mbps, tout fonctionnait parfaitement. Puisqu’il n’y a aucun moyen de limiter ou de définir ce débit manuellement, il faut alors appeler le FAI, voire France Telecom, pour qu’il limite votre palier de connexion. Enfin, si vous en avez la possibilité, n’hésitez pas à tester votre connexion ADSL avec un autre modem (modem routeur) pour vérifier si votre synchronisation ou vos débits ne sont pas améliorés. II : OPTIMISATIONS LOGICIELLES Une fois vos optimisations physiques effectuées, il faut s’atteler à la partie logicielle de votre connexion Internet. Il est tout d’abord indispensable de bien mettre à jour les firmwares et les drivers de tous vos composants (interface USB, Ethernet ou Wi-Fi, flash du modem routeur). Vérifiez aussi que votre firewall ne fait pas du zèle, que votre système est exempt de tout virus ou spyware, puis optimisez les paramètres TCP/IP. A : OPTIMISER LES PARAMÈTRES TCP/IP Afin de communiquer avec d’autres composants, votre interface réseau utilise le protocole TCP/IP. Les paramètres qui lui correspondent dans Windows ne sont pas forcément optima par défaut et il est possible d’en modifier plusieurs afin d’améliorer ses performances. Nous allons vous montrer comment modifier ces données manuellement en passant par l’éditeur de registre, en vous expliquant chaque paramètre, puis nous vous présenterons un petit utilitaire idéal pour effectuer ces modifications plus facilement. Ces astuces sont valables sous Windows 2000 ou Windows XP, et elles peuvent aussi fonctionner avec une connexion Internet câble mais nous n’avons pas pu le vérifier. 1 : LE MTU L’une des principales valeurs jouant sur les performances de votre connexion ADSL se nomme MTU (Maximum Transmission Unit). Elle définit la taille de la trame de base du protocole et est mesurée en octets. Voici les valeurs maxima possibles du MTU : La commande à entrer dans la fenêtre est celle-ci : - Ping -F -L (MTU-28) www.votrefai.fr - Ethernet : 1 500 - PPPOE : 1 492 - PPPOA : 1 500 - ATM : 9 180 - PPTP : 1 500 Le PPOE est généralement utilisé pour une connexion Ethernet au modem/routeur, et le PPOA si vous passez par un modem USB. La valeur MTU que vous pouvez définir dépend de ce qu’autorise votre FAI. Théoriquement, plus le MTU est grand, plus les débits sont importants, et plus le MTU est faible plus les temps de réponse (pings) sont rapides. Afin de déterminer la valeur MTU jusqu’à laquelle il est possible de monter, il suffit d’utiliser la commande ping sous l’invite de commandes. Pour cela, appelez-la en faisant Démarrer/Exécuter puis tapez cmd. La commande à entrer dans la fenêtre est celle-ci : - Ping -F -L (MTU-28) www.votrefai.fr Ping correspond à la commande ping, F permet de ne pas fragmenter l’envoi, L permet d’indiquer une taille du paquet, MTU -28 est la taille du paquet choisi, et l’adresse est celle de votre FAI (ou l’IP). Pour une connexion chez Tiscali par exemple : ping –f –l 1 464 www.tiscali.fr. Il faut retirer 28 à la valeur choisie du MTU car la commande ping utilise à elle seule 28 octets. Dans le cas de Tiscali, le MTU testé en entrant 1 464 est donc de 1 492 (PPPOE). Pour déterminer si le MTU utilisé est correct, il faut que le résultat du test du ping n’ait aucune perte de trame. Si le délai de réponse est trop grand ou si le message « le paquet doit être fragmenté et paramétré DF » apparaît, c’est que le MTU choisi est trop élevé. Diminuez-le progressivement et allez-y à tâtons. Le tout est de trouver un bon compromis entre la bande passante et le ping que ce MTU autorise. Nous verrons plus loin comment tester votre connexion pour connaître l’incidence de vos modifications. Pour valider ce MTU, il faut maintenant aller dans le registre de Windows. Appelez-le par la commande Démarrer/Exécuter en tapant regedit. Les deux destinations qui nous intéressent sont : - HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\ CurrentControlSet\Services\Tcpip\Para meters : concerne les paramètres réseau généraux de la machine - HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\ « Evitez d’utiliser des rallonges téléphoniques pour connecter votre modem. » PC Update juillet / août 05 <81> Pratique ajouter d’autres qui lui sont liées. - Créez une valeur DWORD baptisée EnablePMTUDiscovery. Elle détermine si le MTU défini plus haut est actif ou non. Donnez-lui la valeur DWORD =1 pour l’activer, ou 0 pour la désactiver. La valeur est à mettre sur 1 dans notre cas. Il faut maintenant définir le RWIN qui détermine la taille de la fenêtre de réception TCP, soit la quantité de données reçues susceptibles d’être transférées en une seule fois par le tampon. Pour des raisons que nous n’expliquerons pas, le RWIN se calcule de cette manière : RWI N = (MTU – 40) x 176 Dans le cas d’un MTU de 1492, cela donne : RWIN = (1 492-40) x 176 = 255 552. Le (MTU – 40) est en fait ce que l’on nomme MSS, la taille maximum de segment. Il est aussi possible de le multiplier par 352 ou 88 pour calculer le RWIN. N’oubliez pas de sauvegarder vos paramètres de registre avant de faire la moindre modification. CurrentControlSet\Services\Tcpip\Para meters\Interfaces\XXX… : concerne l’interface réseau de la connexion ADSL. Si vous en avez plusieurs, identifiez la bonne en repérant la valeur de clé où est inscrit l’IP ou les DNS de la carte. Il faut ajouter les clés que nous allons Si vous n’êtes pas satisfaits des fonctionnalités du modem routeur fourni par votre FAI, il est tout à fait possible de le remplacer par un modèle plus complet. Les fonctionnalités de TV ADSL ou de téléphonie ADSL ne pourront cela dit plus être exploitées (à moins d’opter pour un modèle VoIP dans ce dernier cas). donner à ces deux endroits du registre à chaque fois. Et n’oubliez pas de sauvegarder vos paramètres avant de faire la moindre modification. La première valeur à créer prend le nom de MTU - Créez donc une valeur de type DWORD en faisant un clic droit dans la fenêtre de droite du registre, puis Nouveau/Valeur DWORD. Baptisez-la MTU puis changez sa valeur avec celle du MTU choisi plus haut, en décimales. 2 : VALEURS ASSOCIÉES AU MTU En plus de cette clé MTU, il faut en - Créez les deux valeurs DWORD : GlobalMaxTcpWindowSize et TcpWindow Size, en leur donnant la valeur du RWIN calculée plus haut en décimales = 255 552 Attention, la valeur TcpWindowsSize peut également prendre le nom de TcpipParametersInterface Toujours dans les deux mêmes destinations de registre, créez ou modifiez les données de la valeur Tcp1323Opts. Ce paramètre contrôle les options de dimensionnement des fenêtres et d’horodatage, et il active ou désactive les valeurs GlobalMaxTcpWindowSize ou TcpWindowsSize. - Créez la Tcp1323Opts valeur DWORD : Une valeur DWORD = 0 désactive les options et la valeur RWIN, une valeur DWORD = 1 active seulement l’option de dimensionnement des fenêtres, une valeur DWORD = 2 active seulement l’option d’horodatage, et la valeur DWORD = 3 active les deux options. Dans notre cas c’est la valeur DWORD = 1 qui nous intéresse. Ajoutez ensuite la valeur SackOpts qui autorise de grandes tailles de fenêtres RWIN. - Créez la valeur DWORD : SackOpts Une valeur DWORD = 0 la désactive, une valeur DWORD = 1 l’active. Mettezla sur 1 dans notre cas. Ajoutez enfin la clé TcpMaxDupAcks qui joue sur le nombre d’accusés de <82> PC Update juillet / août 05 « L’optimisation logicielle de la connexion Internet s’effectue via les paramètres TCP/IP de votre interface réseau. » Internet - HKEY_CURRENT_USER\Software\ Microsoft\Windows\CurrentVersion\ Internet - Créez ou modifiez les valeurs DWORD : MaxConnectionsPerServer et Max ConnectionsPer1_0Server. Entrez-leur des valeurs DWORD = 10 (en décimales) Dix connexions simultanées seront exploitées dans ce cas, mais vous pouvez en ajouter ou en enlever, à vous de voir. B : TESTER SA CONNEXION Pour tout savoir sur les capacités de votre ligne téléphonique, allez sur www.degrouptest.com réception dupliqués devant être reçus. - Créez la valeur DWORD : TcpMax DupAcks Elle peut prendre des valeurs de 1 à 3, et nous recommandons de la définir sur 2. 3 : AUTRES VALEURS Les valeurs de registre dont nous allons parler maintenant ne sont pas obligatoires mais recommandées. Si vous souhaitez augmenter le nombre de connexions simultanées à utiliser à chaque activité Internet, il faut cette fois modifier le registre à deux autres endroits : - HKEY_USERS\.DEFAULT\Software\ Microsoft\Windows\CurrentVersion\ Une des premières choses que vous pouvez vérifier est la qualité de votre ligne téléphonique. Pour cela, allez sur le site www.degrouptest.com, entrez votre numéro de téléphone dans la case adéquate puis lancez le test. L’information qui nous intéresse est l’affaiblissement (atténuation) qui est évalué en dB. Plus cette valeur est faible, plus la ligne est de qualité et plus vos débits peuvent être élevés. Mais ce chiffre ne correspond pas forcément à ce que vous obtenez en pratique, il donne juste une bonne indication. En général, une valeur de l’affaiblissement est aussi donnée dans votre modem routeur. Une marge d’atténuation peut également être affichée. Elle correspond à ce que peut « endurer » votre ligne ADSL, mais ici plus la valeur est haute et meilleure sera Il est tout d’abord conseillé de désactiver l’éventuelle option de détection de trous noirs de votre routeur. Elle peut affecter le MTU, ce que nous voulons éviter. Cette manipulation doit se faire dans le routeur si la fonction est disponible et aussi dans la base de registre - Créez la valeur DWORD : EnablePMTUBHDetect Une valeur DWORD = 0 désactive cette détection, une valeur DWORD = 1 l’active. Dans notre cas il faut la définir sur 0. Une autre clé registre permet de modifier le TTL (Time To Live) qui détermine le temps maximum qu’un paquet IP peut voyager sur la toile sans atteindre sa destination. Cela correspond entre autres au nombre de routeurs à travers lesquels le paquet peut passer avant d’être abandonné. Une valeur trop basse ou trop haute du TTL peut poser des problèmes - Créez la valeur DWORD : DefaultTTL Sa valeur par défaut est de 32, et elle peut monter jusqu’à 255. Deux bonnes valeurs décimales à entrer sont 64 ou 128. PC Update juillet / août 05 <83> Pratique Vous pouvez également connaître l’affaiblissement et la marge d’atténuation de votre ligne ADSL dans le routeur (routeur modem), comme c’est le cas sur la LiveBox. la tenue du signal. Le freeware TCP Optimizer permet d’optimiser sa connexion Internet facilement. « Si vous avez le choix, mieux vaut connecter le modem en Ethernet plutôt qu’en USB. » Afin de tester vos débits, vous pouvez lancer quelques téléchargements simultanés en observant la bande passante en temps réel avec de petits utilitaires comme Du-Meter, ou vous pouvez passer par certains sites web qui proposent ce service. C’est le cas de www.alaide.com par exemple (rubrique Outils), ou de free et son ftp (ftp://testdebit.free.fr). Pour ce qui est des tests de ping, un moyen pratique est de passer par l’invite de commandes pour sonder vos serveurs de jeux préférés. Utilisez une commande ping simple avec l’IP de votre serveur (ping ip), et assurezvous de n’avoir aucune autre activité Internet pour ne pas fausser le résultat. Si vous souhaitez enfin connaître le MTU, le RWIN ou encore le TTL que votre connexion exploite, allez sur le site www.speedguide.net puis sur la page TCP Analyser. Après une brève détection, il vous donnera vos paramètres. Si après ces modifications de registre vous constatez des problèmes divers de bande passante, de ping ou d’inaccessibilité à certains sites web, retournez alors à vos paramètres d’origine puis allez petit à petit en activant les clés registre principales les unes après les autres. III : TCP OPTIMIZER Les modifications de registre sont assez fastidieuses à effectuer. Pour simplifier cette tâche, il existe un utilitaire très pratique nommé TCP Optimizer que vous trouvez gratuitement en télé- <84> PC Update juillet / août 05 chargement sur le site www.speedguide.net. TCP Optimizer n’a pas besoin d’être installé, il s’agit d’un simple exécutable. Une fois qu’il est lancé, la première chose à faire est de sauvegarder vos paramètres originaux par le menu File/Backup current settings. A tout moment, vous pourrez réinitialiser l’interface réseau via le menu File/Restore backed up settings. A l’onglet General Settings, alignez la barre de l’option Connection Speed à la vitesse de votre connexion Internet, puis sélectionnez son interface réseau dans Network Adapter selection. Vous avez le choix de laisser le logiciel gérer les optimisations en choisissant Optimal settings, ou de configurer le tout manuellement avec Custom Settings. Dans le premier cas, il faudra cocher la case PPPoE DSL si vous utilisez ce type de connexion. Notez que chaque modification demande un redémarrage de la machine. Pour une configuration manuelle, allez à l’onglet Largest MTU de TCP Optimizer qui permet de trouver automatiquement vez le Lan Browsing speedup sur Optimized. Appliquez ces changements et redémarrez le PC. Vous n’avez plus qu’à tester votre connexion pour voir si les changements sont efficaces. TCP Optimizer dispose également d’une fonction pratique afin d’évaluer vos temps de réponse. A l’onglet Latency, entrez une ou plusieurs URL dans la case du haut, changez éventuellement les valeurs du nombre de pings et de paquets, puis lancez le test. une bonne valeur du MTU, comme nous l’avons vu plus haut sous l’invite de commandes. Il suffit d’entrer l’adresse ou l’IP de votre FAI et de cliquer sur Start. Le logiciel teste alors plusieurs valeurs de paquets puis vous donne la meilleure à utiliser. Retournez ensuite à l’onglet General Settings, entez votre MTU, et calculez le TCP Receive Window comme nous l’avons vu plus haut ((MTU – 40)*176). Les autres valeurs correspondent aussi aux modifications de registre expliquées auparavant. Mettez donc le MTU Discovery sur YES, le Black Hole Detect sur NO, le Selective ACKs sur YES, le Max Duplicate ACKs sur 2, et le TTL sur 64 (ou 128). Dans la fenêtre TCP 1 323 Options, cochez seulement Window Scaling. A l’onglet Advanced Settings, entrez 10 dans les cases des options Internet Explorer Optimization, et acti- IV : CAS DES ROUTEURS, ROUTEURS MODEMS Si vous passez par un routeur, il se peut que celui-ci prenne la main sur la valeur du MTU et certaines autres que vous avez pu définir dans le registre. Utilisez le site www.speedguide.net pour déterminer si vos modifications sont prises en compte. Lorsque le routeur dispose des options adéquates, il faut alors le régler de la même façon que votre interface réseau, avec les mêmes valeurs. L’option MTU est souvent disponible dans les propriétés de la connexion ADSL du routeur. Si vous souhaitez vous séparer du modem fourni par votre FAI afin d’opter pour un modèle routeur plus complet, n’oubliez pas de demander toutes les informations de votre connexion à votre FAI au préalable. Certains routeurs ont des fonctions de détection et de configuration automatique de la connexion Internet, mais lorsque ce n’est pas le cas, vous devez entrer des paramètres tels que la modulation, le VPI/VCI, l’encapsulation (LLC, VC Mux), les DNS, et bien sûr vos identifiants de connexion. PC Update juillet / août 05 <85> Dossier Bencher son PC Par : Thomas Olivaux “Bencher" son PC fait partie de ces activités dont seuls les passionnés de matériel informatique sont accros. Mais cela peut aussi donner d’excellents diagnostics en cas de problèmes. Voici toute une méthodologie de tests permettant d'analyser les capacités de votre machine. u sein de nos magazines, vous pouvez lire très régulièrement des résultats de benchs qui concernent des configurations de toute origine. Si nous les testons ainsi, bien sûr, c'est pour départager les performances de certains de leurs composants. Par exemple, les benchmarks permettent de savoir quel processeur va plus vite que tel autre, quelle carte graphique est plus puissante et ainsi de suite. Mais en dehors de ce besoin purement journalistique, nous faisons aussi partie de ces personnes qui testent régulièrement leurs PC, seuls, à la maison. Dans quel but ? Pour certains, c'est un simple besoin d'être rassurés, d'être sûrs que le matériel qu'ils ont acheté fonctionne correctement. Pour d'autres, c'est une manière de s'assurer qu'un overclocking n'est pas vain, en analysant les écarts de performances avant et après les augmentations de fréquences. De toute façon, à nos yeux, quelle que soit la raison que l'on trouve pour "bencher" un PC, elle sera toujours bonne ; c'est pourquoi nous avons décidé de rédiger ce dossier. A Un benchmark, mot anglais qui se traduit par banc d'essai, c'est un logiciel (parfois un matériel) qui a été conçu spécifiquement dans le but d'analyser la performance d'un composant ou d'un groupe de composants, parfois même d'une unité centrale complète. Il faut toutefois savoir relativiser les résultats des benchmarks. En effet, ils sont conçus pour refléter un usage bien précis de l'ordinateur, que vous ne reproduirez pas forcément avec votre usage courant. Par exemple, si votre carte graphique est très véloce dans les jeux 3D comme certains benchmarks vous le feront savoir, cela ne signifie pas automatiquement qu'elle sera aussi à l'aise dans les applications de modélisation 3D pros et semi-pros. Pour s'en assurer, il faut lancer un second benchmark, ou alors un qui sache faire les deux. Tout ceci pour dire que, bien qu'il existe beaucoup de benchmarks, seuls quelques-uns sont vraiment intéressants et c'est leur utilisation conjointe qui rend l'analyse d'une configuration complète plus pertinente. D'autre part, en ce qui concerne de nombreuses <86> PC Update juillet / août 05 Les benchmarks, comme le célèbre 3DMark, sont souvent soumis à controverse. Quoi qu'on en pense, personne ne peut lui reprocher d'être "beau". mesures de performances comme la vitesse de copie sur un réseau, la performance d'encodage MPEG-2 et tant d'autres, il n'est pas forcément utile d'avoir recours à un benchmark ; un peu d'astuce et un chronomètre permettent généralement de s'en sortir. Dans ce dossier, vous trouverez donc de nombreuses méthodologies de benchs, parmi celles que nous employons régulièrement pour nos articles, mais nous vous épargnerons les procédures les plus lourdes, difficiles à mettre en place, dont l'interprétation des résultats n'est pas évidente et surtout d'un intérêt limité pour un PC privé. Comme vous pourrez le constater, nous ne donnons quasiment pas de résultats de tests dans ces pages car vous en trouverez une bonne quantité dans le dossier traitant de la performance des PC, dans ce même magazine. Processeur et mémoire Les tests de performances concernant l'ensemble chipset, processeur et mémoire sont les plus répandus. Cela s'explique du fait que, épaulés par la carte graphique, ce sont les composants qui jouent le plus sur la vélocité d'un PC et donc sa faculté à exécuter des tâches plus ou moins rapidement. Nous n'avons pas vraiment dissocié processeur et mémoire car, bien que certains benchmarks le permettent, la performance de l'un est très généralement liée à celle de l'autre. Pour commencer très simplement, vous pouvez lancer une compression de fichiers avec le shareware Winrar (www.rarlabs.com). Si la décompression met votre disque dur à mal, c'est votre processeur qui travaille le plus durant la compression. Sélectionnez un répertoire de votre disque dur de taille moyenne (entre 100 et 500 Mo) avec, si possible, une compilation de fichiers de petite taille et quelques fichiers plus volumineux pour simuler l'usage le plus éclectique possible. Sortez votre chronomètre et déclenchez-le au même moment que vous lancez la compression. Au bout de quelques minutes, lorsque vous arrivez à 100 %, il faut arrêter le chronomètre. Ce genre de test met immédiatement en évidence la puissance de votre processeur dans le domaine de la compression de fichiers, des écarts importants existant selon les modèles et les fréquences. Par exemple, l'Athlon XP est franchement moins véloce que le Pentium 4 et l'Athlon 64 dans cet exercice. Pour rester dans les applications "courantes", vous pouvez également lancer d'autres types de compression, multimédia cette fois-ci. Pour tester la compression MP3, nous vous recommandons d'utiliser le codec MP3 "Lame MP3 Encoder" (lame.sourceforge.net) qui est le plus usité, vous pouvez le manipuler via une interface graphique facile d'accès, le logiciel CDex (cdexos.sourceforge.net). Vous devrez avoir préalablement rippé des morceaux de musique d'un CD audio vers votre disque dur, en ".wav". Concernant la vidéo, les compressions les plus couramment utilisées étant le MPEG-2 et le MPEG-4, nous avons sélectionné les logiciels TMPGEnc (www.tmpgenc.net, MPEG-2) et VirtualDub (www.virtualdub.org, MPEG-4). Si vous ne savez quelle vidéo compresser, prenez l'un de vos DVD et rippez une partie sur votre disque dur, à l'aide du logiciel SmartRipper (www.google.fr !) ou en récupérant une vidéo depuis un caméscope. Sachant que le MPEG-4 est plus gourmand d'un point de vue ressources processeur, vous pouvez vous contenter d'une conversion MPEG-2 (un ".vob" d'un DVD Vidéo) en MPEG-4, DivX ou XviD par exemple. S'il « Pour que des résultats soient comparables entre eux, les logiciels/benchmarks utilisés doivent être rigoureusement identiques, il ne faut pas changer de version. » PC Update juillet / août 05 <87> Dossier s'agit seulement d'un benchmark, ne partez pas d'une vidéo trop longue, mais il faut qu'elle fasse tout de même quelques minutes pour que le résultat soit fiable. Pour tous ces tests de compression, il s'agit bien sûr d'un résultat en secondes, le plus petit étant bien sûr le meilleur. Un autre logiciel très pratique est Super PI, un tout petit programme conçu à l'origine pour calculer PI et ses innombrables décimales. Vous pouvez télécharger une version modifiée sur superpi.radeonx.com. Vous verrez qu'il est possible de lancer le calcul de PI sur une valeur de calcul plus ou moins importante. Pour l'usage rapide et courant, optez pour "1M", c'est ce qui est le plus fréquemment utilisé. Toutefois, pour vous assurer de la stabilité de votre PC, après un overclocking par exemple, un calcul sur 32 Mo sera plus intéressant. Bien que le processeur soit primordial, ce test est également fortement influencé par la vitesse et les timings de votre mémoire vive. En dehors des mesures de vitesses que nous avons réalisées jusqu'ici, vous pouvez utiliser des logiciels professionnels ou des benchmarks synthétiques, mais ils ne sont pas faciles à se procurer dans le premier cas, car ils coûtent très cher, et les résultats sont rarement intéressants dans le second. Si vous êtes utilisateurs de programmes comme Photoshop, 3DStudio Max 3, Maya ou tout autre program- Les benchmarks synthétiques Les benchmarks synthétiques sont des outils développés pour les testeurs et les particuliers passionnés afin de connaître les performances des PC dans un maximum d'applications possible. Certains sont développés de zéro, d'autres s'appuient sur l'utilisation de logiciels connus de tous. Idéalement, la simple exécution d'un logiciel de ce type suffirait à analyser la performance d'un PC, mais dans la pratique, les choses ne sont pas si simples. Pour commencer, bon nombre d'entre eux ne sont pas très bien conçus et ne reflètent absolument pas l'usage quotidien que l'on fait de nos ordinateurs. D'autres sont tout simplement obsolètes ; en effet, au fur et à mesure que les matériels évoluent, les benchmarks ne sont pas forcément mis à jour rapidement et ne savent pas toujours exploiter les nouveautés, c'est pourquoi certains nouveaux composants sont parfois considérés comme étant plus lents que leurs aînés, bien que ça soit généralement faux. Toutefois, les benchmarks synthétiques sont tous de même pratiques et faciles à utiliser, qu'ils soient gratuits ou payants. Les plus connus sont SysMark 2004 (www.bapco.com), WinBench 99 (www.zdnet.fr) et PCMark04 (www.futuremark.com). me de création/conception/retouche photo et 3D, vous pouvez vous inventer une procédure de test. Par exemple, concernant Photoshop, ouvrez une image quelconque et redimensionnez-la en grande taille, 2500x2500 pixels par exemple, essayez simplement de ne pas dépasser la quantité de mémoire disponible dans votre PC pour ne pas fausser les résultats, à cause d'une utilisation intensive du disque dur. Ensuite, avec votre grande image, exécutez, chronomètre en main, quelques Sandra, une collection très pratique d'outils pour analyser son matériel et régler certains problèmes. La version "lite", suffisante, est gratuite ! <88> PC Update juillet / août 05 filtres un peu lourds. Si vous changez de processeur ou si vous overclockez, vous verrez immédiatement une différence de temps. Si vous ne possédez pas de tels logiciels, sachez qu'il existe des benchmarks professionnels qui les utilisent comme le célèbre SYSmark 2004 (www.bapco.com), mais même dans ce cas, la facture reste salée, 330 ¤ pour ce dernier. Nous reparlerons des benchmarks synthétiques un peu plus loin. Plus appropriés à notre besoin actuel, il existe des benchmarks sélectifs, c'est-à-dire qui ne testent qu'un composant précis du PC au contraire des benchmarks synthétiques qui analysent les performances globales de la machine. Par exemple, la suite d'outils Sandra de SiSoft (www.sisoftware.net) propose, entre autres, un benchmark pour le processeur ainsi qu'un benchmark permettant de calculer sa bande passante mémoire. Plus techniques mais aussi plus précis, vous pouvez essayer les benchmarks de RightMark (www.rightmark.org), les seuls véritables benchmarks à la fois intéressants et gratuits à l'heure actuelle. Performances graphiques Puisque nous avons parlé de mesurer la puissance du PC, même si le couple processeur/mémoire vive est le roi, nous ne pouvons pas passer à côté de la carte graphique. En effet, si l'on est joueur principalement, cette dernière est même plus importante que le processeur lui-même. Grace à Fraps, vous pourrez connaître le nombre d'images par seconde de tous vos jeux, en temps réel. Pour tester les performances graphiques, ou plus exactement ludiques de votre PC, il y a encore deux méthodes. La première consiste à utiliser les jeux de votre choix, la seconde des benchmarks qui, une fois de plus, se classent en benchs sélectifs ou synthétiques. A commencer par cette toute dernière catégorie, nous ne pouvons pas parler de bencher la performance ludique d'un PC sans évoquer le célèbre 3DMark (www.futuremark.com). Ce logiciel, régulièrement mis à jour, permet de tester la carte graphique, mais également tout ce qui entre en compte dans la performance ludique d'une machine. Depuis un ou deux ans, 3DMark a été fortement décrié par de nombreuses personnes comme étant devenu totalement obsolète et donnant des résultats trop aléatoires. Le problème est né du fait que d'une marque et d'une génération de carte graphique à l'autre, mais surtout d'une version de driver à une autre, les résultats varient beaucoup. Dans le premier cas, il n'y a pas grand-chose à y faire si ce n'est d'attendre la version suivante du benchmark, mais dans le second, ce sont uniquement les constructeurs de cartes vidéo, ATi et nVidia, qu'il faut incriminer, chacun créant des pilotes volontairement optimisés 3DMark pour rester en tête, au détriment parfois des performances dans les jeux. Bref, si 3DMark n'est plus la référence pour comparer différentes cartes graphiques entre elles, il reste un programme très intéressant pour vérifier que son PC fonctionne correctement ou analyser les progrès réalisés après overclocking. Comme nous le disions un peu plus haut, le plus efficace pour mesurer les performances ludiques d'un PC consis- PC Update juillet / août 05 <89> Dossier te… à jouer ! Enfin presque. En règle générale, pour mesurer ce dont un PC est capable dans les jeux, nous analysons le nombre d'images par seconde qu'il est capable d'afficher, reflétant ainsi sa puissance de calcul. Alors que certains jeux comme FarCry, Quake III, Doom III, Wolfenstein ET et tant d'autres intègrent une fonction benchmark, vous pouvez utiliser virtuellement n'importe quel jeu pour y parvenir. C'est possible grâce à l'excellent logiciel Fraps (www.fraps.com) qui permet d'afficher en temps réel le nombre d'images par seconde, mais également de réaliser une vraie mesure, c'est-à-dire de donner la moyenne d'images par seconde réalisée durant une séquence. Ainsi, vous n'avez qu'à lancer une démo enregistrée pour avoir un bench précis, qui permettra de comparer différentes machines, le résultat étant stocké dans un petit fichier texte. Si le jeu ne permet pas d'enregistrer et de lancer des démos, il suffit de jouer en essayant de reproduire rigoureusement le même chemin, mais la précision du résultat s'en ressentira forcément. Pour simplifier l'utilisation de jeux Bench'em All est une bénédiction pour les testeurs. Il permet d'automatiser et de gagner un temps précieux. comme benchmarks, vous pouvez vous aider du logiciel Bench'emAll ! (www.benchemall.com), un outil qui permet de faciliter et d'automatiser les procédures de test. Il fonctionne avec de nombreux titres très populaires comme HalfLife 2, Doom 3 et tant d'autres. Notez que pour mesurer le plus précisément possible la performance de la carte graphique dans les jeux, sans être trop influencé par la puissance de votre processeur et du reste, il faut monter en résolution et activer divers filtres (anisotropique, lissage). En effet, plus la carte graphique a du travail, moins les autres composants sont sollicités. Pour les passionnés de conception 3D, la carte graphique est également importante. Seulement, les qualités requises ne sont pas rigoureusement identiques à celles des jeux vidéo. C'est d'ailleurs pour cela qu'il existe des cartes graphiques dites professionnelles. Pour les tester, il n'y a pas d'autre choix que d'effectuer de la modélisation et surtout des rendus à l'aide de logiciels adaptés, 3D Studio and co. Disques durs Pour tester un disque dur de façon approfondie, il existe des benchmarks plus performants que HDTach, comme IOMeter, mais il suffit largement pour répondre aux attentes d'un particulier. Le disque dur est également un élément fondamental du PC, ses performances influent bien plus qu'on ne l'imagine sur la vélocité générale de la machine. Pour mesurer sa "puissance", il y a plusieurs choses à analyser. Le plus facile à faire, le <90> PC Update juillet / août 05 plus parlant également, consiste à mesurer la vitesse de transfert du disque, en lecture mais aussi en écriture. Les résultats s'expriment en mégaoctets transférés par seconde. Vous pouvez opter pour la solution benchmark, en utilisant par exemple l'outil intégré dans SiSoft Sandra dont nous parlions précédemment, ou le célèbre HD Tach (www.simplisoftware.com). Ce dernier, disponible en version d'évaluation, permet de mesurer la vitesse maxi/mini/moyenne de lecture, le taux d'occupation processeur et le temps d'accès de vos disques durs. La version payante permet également de mesurer la vitesse en écriture, mais cette opération impose une suppression de toutes les données du disque. Les benchmarks synthétiques WinBench 99 et PCMark04 intègrent également une fonction permettant de mesurer la performance d'un disque dur. Pour une précision accrue du résultat pour ces deux derniers, nous vous recommandons d'exécuter au moins trois fois le test et de réaliser une moyenne des notes obtenues. Une autre méthode pour estimer les taux de transfert des disques, bien plus simple, consiste à sortir une nouvelle fois le chronomètre et à effectuer une copie d'un disque dur à un autre en mesurant le temps nécessaire. Si vous possédez deux disques de la même génération, vous ne connaîtrez pas le débit en lecture maxi du disque d'origine, mais vous aurez une idée assez précise de la vitesse d'écriture de l'autre. En effet, un disque dur est toujours capable de lire plus vite qu'il n'écrit. Lecteurs/graveurs CD/DVD Qu'il est loin le temps où nous vérifions que nos lecteurs CD étaient bien capables de lire en 2 ou 4X ! Cela fait maintenant des années que les lecteurs CD sont tous sur un pied d'égalité, 48 ou 52x, et que les lecteurs de DVD plafonnent à 16x. D'ailleurs, les graveurs ont fini par les rejoindre pour plafonner aux mêmes valeurs. Toutefois, il n'est pas inintéressant de vérifier la performance de ceux-ci. En installant le logiciel de gravure Nero (www.ahead.de), disponible gratuitement en version d'évaluation, vous pourrez à la fois vérifier la vitesse de lecture de vos lecteurs de façon graphique grâce à l'outil Nero DriveSpeed et celle d'écriture en gravant un disque, montre en main. En ce qui concerne les lecteurs de DVD, il existe depuis quelque temps une bride en lecture des DVD vidéo afin de limiter le piratage. En effet, tous les lecteurs vendus récemment ne "rippent" les DVD vidéo qu'en 2X au lieu d'essayer d'atteindre le maximum de 12 ou 16X. Vous pouvez notamment le constater lorsque vous essayez justement de ripper un DVD vidéo pour le copier ou le transformer en DivX. Divers sites Internet proposent les firmwares modifiés, que l'on nomme "lock free", conçus pour désactiver cette bride. Réseau et connexion Internet En dehors de l'application benchmark, DU Meter est très pratique pour connaître le débit des flux entrants et sortants de sa connexion réseau, en temps réel. S'il est un sujet récurant lorsque l'on parle de benchs, c'est bien celui des vitesses de transfert en réseau, en particulier celles de la connexion à Internet. En effet, à l'heure où les débits ADSL explosent, il est très instructif de vérifier le bon fonctionnement de sa ligne ; il y a parfois des surprises, bonnes comme mauvaises. A commencer par les tests de transfert en réseau local, pour ce qui est des connexions Wi-Fi et Ethernet 100 Mbps, une simple copie de fichier chronométrée suffit. Avec un débit maximum de 12,5 Mo/s pour le 100 Mbps, vous ne serez pas bridés par la vitesse de vos disques durs. En Ethernet Gigabit par contre, vous ne pourrez pas saturer la bande passante à l'aide d'une copie de fichier seule. Sur Internet, les valeurs de transfert ne sont pas très élevées, puisque les meilleures connexions de France dépassent tout juste 1 Mo/s (c'est déjà très rapide !). Toutefois, pour mesurer la vitesse de téléchargement (download) d'une connexion, ou bien sa vitesse d'émission (upload), il s'agit de trouver un serveur Internet performant, plus performant que votre propre connexion afin de ne pas être limité. Divers fournisseurs d'accès proposent ce genre de service, comme Free (www.free.fr) ou 9online (www.neuf.fr). Pour être certain de vraiment exploiter sa connexion à fond, il reste plus efficace de lancer plusieurs téléchargements/envois simultanément en différents endroits pour vraiment saturer la ligne. Pour calculer le débit total, nous vous recommandons l'utilitaire DU Meter (www.dumeter.com). PC Update juillet / août 05 <91> Pratique LE SPAM Un fléau dont on peut se débarasser Par : Manuel Da Costa V éritable fléau moderne de l’Internet, le SPAM envahit quotidiennement nos boîtes d’e-mails en nous promettant monts et merveilles. Mais qu’est-ce que le SPAM ? Pourquoi en recevons-nous ? Est-ce légal ? Quels sont les dangers ? Comment se protéger efficacement ? Voilà bien des questions que bon nombre d’entre vous peuvent se poser et auxquelles nous allons répondre. <92> PC Update juillet / août 05 Voici un exemple de spam que vous pourrez rencontrer. Quelle que soit l’offre proposée, il est plus prudent de ne jamais visiter les sites en question et surtout ne divulguez pas vos coordonnées bancaires. on contents de voir notre boîte aux lettres régulièrement envahie par des tracts et publicités en tout genre, les méthodes de diffusion publicitaire ne cessent de se développer au point d’être très agaçantes aujourd’hui. Il existe sur Internet plusieurs formes de publicité. La première n’est autre qu’une simple fenêtre publicitaire s’ouvrant lorsque vous visitez un site Internet et plus connue sous le nom de « popup ». C’est pourquoi il convient de réfléchir sérieusement avant de bloquer certains popups, sources de revenus garantissant la viabilité d’un site en particulier si vous consultez régulièrement le site en question. Il est toutefois possible d’établir des règles bien précises de filtrage via les options de configuration de votre navigateur préféré, en autorisant par exemple l’ouverture des fenêtres publicitaires uniquement pour les sites que vous consultez régulièrement. Prenons l’exemple de Firefox pour lequel il suffit de dérouler la fenêtre de l’onglet Outils pour sélectionner la ligne Options qui ouvrira une fenêtre dans laquelle il suffira de cliquer sur Fonctionnalités Web sur la partie de gauche. Reste alors à cocher la case Bloquer les fenêtres popups sans oublier de renseigner les exceptions à l’aide du bouton Sites autorisés. La deuxième forme de publicité n’est autre qu’un consentement de votre part pour recevoir des offres et informations de la part d’annonceurs. C’est d’ailleurs très souvent au cours d’une participation à un concours ou encore en s’inscrivant comme utilisateur sur un site et/ou un forum de discussion qu’il vous sera proposé de recevoir des offres de la part des partenaires du site en question. Vous aurez cependant à tout moment la liberté de vous désinscrire de la liste de diffusion. Et enfin la dernière forme de publicité, le spam (également appelé polluriel ou N pourriel), qui n’est autre qu’une forme de prospection commerciale via votre e-mail sans avoir auparavant reçu votre consentement et c’est d’ailleurs pourquoi il n’est jamais voire rarement possible de se désabonner afin de ne plus en être envahi. Le spam est souvent représenté par une offre très alléchante que l’on ne peut pas « refuser » (promesses de revenus élevés et faciles, crédit à un taux préférentiel imbattable, médicaments sans prescription, pornographie, clubs de rencontre douteux, etc.) et constitue un piège redoutable pour les personnes mal informées. Parmi les cas les plus courants, on retrouve des e-mails ou plus précisément un appel au secours provenant d’un fils ou d’une fille d’un dirigeant africain assassiné et dont la fortune est bloquée. Mais le pire du pire reste l’e-mail falsifié, copie conforme d’une société reconnue permettant de tromper le destinataire en lui faisant croire que le message est authentique. L’exemple le plus courant reste un courrier provenant d’une société telle que Symantec ou encore Microsoft par exemple, en joignant une mise à jour corrigeant une ou plusieurs failles critiques et dissimulant en fait un cheval de Troie permettant de transformer à votre insu votre PC en véritable centre de distribution de spams (PC zombie) ou plus grave, permettant de dérober les informations confidentielles telles que vos mots de passe et coordonnées bancaires. Dans ce dernier cas, on parle de « phishing ». Plus loin encore, la terrible catastrophe du tsunami (raz-de-marée survenu en Asie fin 2004) a donné l’idée à des escrocs, qui ont apparemment fondé leur foi sur le dicton très connu : « le malheur des uns fait le bonheur des autres », de se faire passer pour certaines associations humanitaires connues en imitant parfaitement cellesci (adresse e-mail identique, forme et présentation) ce qui leur a permis de détourner librement de l’argent. PC Update juillet / août 05 <93> Pratique La plupart des fournisseurs d’accès Internet proposent l’option antispam moyennant un abonnement mensuel d’environ 1,5/2 ¤ par mois et dans certains cas par adresse. POURQUOI ET COMMENT REÇOIT-ON DU COURRIER POURRIEL ? La raison pour laquelle nous recevons autant de spams est simple : son coût dérisoire. Nul besoin en effet de fabriquer une maquette, de l’imprimer en milliers d’exemplaires et d’en assurer la distribution contrairement aux publicités sur papier, ni même d’espaces publicitaires à louer sur les sites Internet. La première question que l’on se pose généralement après la réception d’un spam est : « Comment ont-ils obtenu mon adresse e-mail ? ». On a beau réfléchir, se dire que l’on a jamais visité le site en question, on finit par se demander si une personne tierce n’aurait pas fait n’importe quoi sur votre PC en votre absence que ce soit votre conjoint(e) voire vos enfants. Il existe différents moyens plus ou moins légaux pour obtenir votre adresse à commencer par la vente de vos coordonnées par un site sur lequel vous êtes inscrits voire même votre fournisseur d’accès Internet. Tout comme pour le téléphone, certaines sociétés utilisent illégalement un automate pour générer des adresses mails à l’aide de noms courants associés à des fournisseurs de comptes courriers connus tels que Hotmail, Free, Club-internet, Wanadoo, Aol, et j’en passe. Autre phénomène très courant, la souscription à un site commercial ou autre, les listes de diffusion « Les logiciels antispam sont efficaces mais il est nécessaire de prendre d’autres précautions» <94> PC Update juillet / août 05 Quelques règles bien utiles Malgré l’utilisation d’un logiciel antispam approprié, il convient de prendre quelques précautions. Ce n’est bien sûr pas la solution miracle pour contrer le spam totalement mais vous bénéficierez d’un niveau de protection conséquent. Pour vous y aider, nous avons préparé une liste non exhaustive de conseils pratiques : - Ne cliquez jamais sur un lien Internet contenu dans un message dont l’expéditeur vous est totalement inconnu, quoi que le lien propose (désabonnement de la liste de diffusion, services particuliers, logiciels/matériels à des prix cassés, etc.). - Ne répondez jamais aux messages pourriels surtout si on vous demande de modifier vos coordonnées personnelles (identifiants banque, etc.), les sociétés n’ayant pas l’habitude de le faire ou si le message est en anglais ou toute autre langue. - Ne prévisualisez jamais les messages pourriels, ceux-ci pouvant intégrer un espion. - Créez une deuxième adresse e-mail réservée uniquement à votre inscription aux différents sites/forums Internet, participation à divers concours, newsletters, achats en ligne, etc. et ne communiquez votre adresse principale qu’à vos proches, ou utilisez une adresse « jetable » s’autodétruisant automatiquement après une durée prédéfinie (http://www.jetable.org; http://www.kasmail.com; http://ephemail.net). - Ne donnez jamais vos coordonnées bancaires ou autre par mail (cela peut paraître idiot mais le cas existe) ! - Evitez de retourner le spam à son expéditeur (vous seriez considérés comme spammeurs à votre tour). - Evitez de visiter des sites douteux tels que ceux proposant des logiciels pirates, cracks, pornographie et rencontres par exemple. - Si malgré ces conseils votre boîte reste envahie de spams, changez d’adresse e-mail et optez pour un logiciel antispam. (newsletter) pour lesquelles on remarque rarement (surtout par paresse, la lecture des conditions étant toujours un passage assez fastidieux), quand on a encore le choix, la ligne autorisant ou non la libre diffusion de votre adresse e-mail. Dernier cas fréquemment rencontré, l’affichage de votre adresse mail dans votre profil utilisateur ou plus simplement lorsque vous communiquez celleci lors d’un simple post sur un forum. Il ne reste alors au spammeur qu’à récupérer ces adresses aisément à l’aide d’un logiciel spécialisé. Cependant, bien que ces méthodes soient répandues, il existe bien d’autres subtilités et il est malheureusement difficile de toutes les citer. Prenons par exemple le cas d’une génération aléatoire d’adresses mails via un automate. Pour vérifier que les adresses existent bien, le spammeur a généralement recours à divers procédés comme l’utilisation d’un simple « appât ». Il suffit pour cela de permettre au destinataire qu’il peut se désabonner, ce qui cache en réalité un mouchard confirmant la validité de l’adresse électronique. Plus sournois encore, le recours à des lignes de codes html dissimulées permettant également de confirmer la validité de l’adresse e-mail, même si le courrier a été supprimé sans avoir été ouvert ! QUE DIT LA LOI ? Diverses études ont démontré que le spam constitue près de 70 à 80 % du trafic Internet. Compte tenu de son importance, la première raison pouvant l’expliquer qui nous vient à l’esprit est un vide juridique en France. Que nenni, la réalité est tout autre puisque plusieurs textes de lois existent bel et bien. La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) est ainsi très claire à ce sujet et vous retrouverez toutes les informations complètes ainsi que les différents textes de lois à l ’ a d r e s s e http://www.cnil.fr/index.php?id=1266. Pour résumer ces textes dans leur globalité, on peut citer quelques grandes lignes en précisant au passage que l’Union Européenne condamne également ces pratiques frauduleuses : il est formellement illicite d’utiliser l’adresse e-mail d’un utilisateur à des fins publicitaires sans le consentement de celui-ci au préalable et en cas de nonrespect le spammeur se verrait sanctionné par une amende de 750 ¤ par e-mail ! De même la collecte d’adresses e-mails via des logiciels spécialisés dans des espaces publics tels que les forums de discussion, sites Internet et même annuaires sans que les utilisateurs en soient avertis est passible d’une peine d’emprisonnement associée à une amende pouvant tout de même atteindre la modeste somme de 300 000 ¤ ! L’utilisation à votre insu de votre propre Voici un exemple de spam que vous pourrez rencontrer. Remarquez par ailleurs que même incorrecte, une adresse mail ressemblante suffit pour recevoir un spam démontrant ainsi certaines faiblesses de tri chez le FAI. Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser à tort, Outlook Express permet bien de se protéger contre le spam en bloquant des expéditeurs et en fixant des règles de messages… Toutefois, vous devrez effectuer le paramétrage complet manuellement. PC (PC zombie) à des fins de distribution massive de spams, que ce soit à des fins purement publicitaires ou même que cela soit destiné à provoquer le blocage d’un ou plusieurs serveurs en saturant la bande passante et/ou l’espace de stockage (mailbombing) est également lourdement sanctionnée par le code pénal. Même l’activité de plus en plus en vogue du phishing n’est pas oubliée par notre code pénal. Comme nous l’avons décrit plus haut, la catastrophe du tsunami est un triste exemple, tout comme plus récemment une tentative d’escroquerie visant à s’emparer de vos codes bancaires en se faisant passer pour une banque française et prétextant une soi-disant vérification de votre adresse e-mail (http://par.societegenerale.fr/EIP/resources/production/A lerte_securite). Et à la vue des risques encourus, on ne peut qu’être étonné de voir si peu de poursuites engagées. Manque de ressources, d’informations ? Le spam ne représente pas vraiment un « danger », du moins pour l’utilisateur lambda que nous sommes, car les seuls désagréments que l’on peut généralement constater sont une boîte aux lettres rapidement pleine imposant un tri entre vos messages et le courrier pourriel avant de les supprimer, ce qui à la longue PC Update juillet / août 05 <95> Pratique SpamBayes permet de régler les paramètres antispam entre le PC et le serveur de courrier. « Si vous êtes victime d’une utilisation frauduleuse de votre carte bancaire, prévenez votre banque et déposer une plainte auprès de la CNIL » devient une routine assez fastidieuse. L’autre cas est une utilisation de votre PC à votre insu comme plate-forme de distribution de spams à grande échelle, mais là encore vous ne sentirez pas la différence et vous ne risquez rien matériellement. La menace la plus inquiétante débarquant chez Monsieur tout le monde de plus en plus fréquemment et visant essentiellement vos coordonnées bancaires, que ce soit à votre insu ou grâce à votre crédulité, est le phishing. Il faut savoir que si vous êtes victimes d’une telle attaque entraînant l’utilisation frauduleuse de votre carte bancaire, il est conseillé de déposer une plainte auprès de la CNIL, ainsi qu’une contestation auprès de votre banque occasionnant au <96> PC Update juillet / août 05 passage des délais administratifs assez longs (constitution d’un dossier, enquête et enfin remboursement). Dans les autres cas, la CNIL reste le meilleur recours. Pour diminuer les risques de phishing, nous vous conseillons d’installer le plugin Netcraft pour Firefox ou Internet Explorer disponible à l’adresse : http://toolbar.netcraft.com. Celui-ci permet, via une base de données mise à jour régulièrement, de vous informer sur les sites Internet douteux. COMMENT SE PROTÉGER ? Tout comme contre les virus, chevaux de Troie et autres malwares dont nous avons déjà parlé dans un précédent numéro, la meilleure protection n’est autre que l’acquisition de certains réflexes. Pour vous y aider, nous avons dressé une liste de conseils utiles qui vous mettront à l’abri de bien des désagréments. Personne n’étant totalement infaillible, il est préférable d’opter pour un logiciel de protection adapté. Parmi les plus courants, on trouve pour commencer l’option antispam directement proposée par votre fournisseur d’accès Internet pour un prix assez modeste et filtrant votre courrier avant que votre gestionnaire de mails ne les rapatrie. Ces messages considérés comme indésirables seront consultables à loisir si bien qu’en fonction des résultats vous pourrez optimiser le filtrage. Comptez environ 2 euros par mois en moyenne. Vous pourrez en outre opter pour un logiciel antispam qui sera, sur une longue durée, plus intéressant que l’option FAI, car proposant généralement plus de fonctions ou alors opter pour le gestionnaire de courrier ThunderBird intégrant son propre plugin de filtrage antispam. Pour vous aider dans votre choix, nous avons fait une petite sélection de ce que l’on peut trouver… ThunderBird Caractéristiques Logiciel open source Avis En provenance de la suite Internet Mozilla, Thunderbird n’est pas un logiciel antispam à proprement parler mais un gestionnaire de courrier sur le moteur Gecko et ayant pour particularité de proposer un système de filtrage des messages basé sur le théorème de Bayes. Thomas Bayes était un mathématicien du 18e siècle auquel on doit de nombreuses découvertes en statistique permettant une classification efficace suivant certains critères. Thunderbird récupère vos messages et en analyse les mots et groupe de mots pour déterminer quels messages sont susceptibles d’être du courrier pourriel. Cette méthode permet d’adapter le filtrage continuellement en enrichissant la base de connaissances de Thunderbird grâce à vous. Il suffit pour cela d’indiquer à Thunderbird quel message doit être considéré comme spam ou inversement, l’erreur étant toujours possible. Avec le temps, Thunderbird s’avère être un redoutable bouclier de protection contre les spams à condition de ne pas tomber dans la facilité en laissant Thunderbird tout gérer pour vous. Actuellement disponible en français dans sa version 1.0.2, une nouvelle version, en anglais cette fois-ci, vient de voir le jour au moment où nous écrivons ces lignes et présente de nombreuses nouveautés mais celle qui nous intéresse particulièrement ici est l’intégration du filtrage contre le phishing. Pour le moment en version alpha uniquement, celle-ci n’est pas exempte de bugs, mais il reste intéressant de l’utiliser et de participer à l’effort open source en communiquant les bugs que vous pourrez rencontrer. Les plus : gratuit, efficace, simple à configurer, prise en main rapide, Les moins : période d’apprentissage indispensable disponibilité de nombreuses extensions rendant Thunderbird plus riche et adapté à vos réels besoins MailinBlack Caractéristiques Prix : 1,99 ¤ par mois et par adresse Avis C’est un peu par hasard que nous sommes tombés sur MailinBlack par le biais d’un de nos contacts. Très particulier, MailinBlack vous propose pour 1,99 euro par mois et par adresse d’intercepter vos messages avant qu’ils ne soient rapatriés sur votre PC. Dans quel but ? Contrairement à Thunderbird, celui-ci n’analyse pas le contenu de vos messages mais envoie à l’expéditeur un message lui informant qu’à des fins de protection contre le spam une authentification est nécessaire (le message envoyé est entièrement paramétrable avec possibilité de mettre votre photo). Il suffira alors à celui-ci de saisir le code d’authentification fourni par MailinBlack pour que son message soit bien transmis. Dans le cas contraire, le message est placé temporairement sur le serveur MailinBlack avant suppression définitive. Une fois authentifié, l’expéditeur est répertorié dans la base de données ce qui lui évitera de s’authentifier à chaque nouveau mail. Comment ça marche ? MailinBlack récupère et analyse vos messages sur le serveur de votre FAI et/ou Webmail et stocke sur son serveur les messages authentifiés. Il suffit donc de fournir tous les identifiants, mots de passe, serveurs POP/IMAP et SMTP de vos différentes adresses e-mails et de modifier les paramètres de votre gestionnaire de courrier en indiquant cette fois-ci les identifiants, mots de passe et serveurs appropriés que MailinBlack fournit. En plus de ce filtrage, MailinBlack détecte et éradique toute présence de virus que ce soit un message émanant d’un utilisateur préalablement authentifié ou non. Les méthodes de diffusion de spams évoluant sans cesse, nous émettons une réserve sur ce cas précis : imaginons qu’un expéditeur préalablement authentifié se voit infiltré par un cheval de Troie transformant alors son PC en centre de distribution de spams et utilisant par la même occasion son propre carnet d’adresses… d’autant plus que ce problème concerne la plupart des logiciels de filtrage, Thunderbird permettant d’interdire les messages provenant des contacts de votre carnet d’adresses comme étant du courrier pourriel ! Pour y remédier, mieux vaut utiliser la signature numérique que les spams sont incapables d’utiliser pour un moment du moins. Les plus : pas d’installation logicielle, simplicité d’utilisation, aucune intervention de votre part requise, aucune mise à jour nécessaire, protection assez efficace, essai de 30 jours gratuit. Les moins : mise à jour de la liste des expéditeurs autorisés automatique après authentification, antivirus uniquement pour le mail. PC Update juillet / août 05 <97> Pratique QURB Caractéristiques Prix : environ 24,50 ¤ Avis Issu de la société du même nom, QURB est un simple plugin pour Outlook Express ainsi que pour Outlook pour les utilisateurs d’Office. Après installation, celui-ci inscrit automatiquement les contacts de votre carnet d’adresses dans la liste « expéditeurs sûrs » sans besoin d’une quelconque intervention de votre part. QURB s’intègre parfaitement dans la barre d’outils d’Outlook et tout comme MailinBlack, des demandes d’authentification paramétrables sont émises auprès des expéditeurs non inscrits dans la liste de contacts autorisés et seuls les messages provenant de cette liste sont placés dans votre dossier de réception, les autres étant dirigés automatiquement vers le dossier quarantaine de QURB. Vous aurez toute liberté d’ajouter des expéditeurs à votre liste comme par exemple notre site pour sa newsletter. Nul besoin de modifier et d’enrichir une quelconque base de données destinée à analyser le contenu de vos messages, le filtrage s’effectuant au niveau de l’expéditeur et de la signature numérique systématique. Les plus : simplicité, intégration avec Outlook, mise à jour automatique, système d’authentification, avertissement de mise en quarantaine de messages, efficace. Les moins : mise à jour de la liste des expéditeurs autorisés automatique après authentification. Vade Retro Caractéristiques Prix : 29,99 ¤ Avis Autrefois le logiciel était proposé gratuitement, la nouvelle mouture de Vade Retro est désormais commerciale et se présente sous la forme d’une barre d’outils s’intégrant parfaitement sous Outlook Express… uniquement. Une fois qu’elle est installée, il est possible d’analyser un ou plusieurs dossiers contenant des messages reçus et ainsi que de trier tout le courrier pourriel. A la différence des logiciels que nous venons de vous présenter, Vade Retro offre le choix d’analyser les mails en cours de transfert ou une fois rapatriés dans votre boîte en soumettant une batterie de tests algorithmiques et en attribuant une note. Ce n’est que si un message dépasse le seuil préétabli qu’il est considéré comme indésirable et transféré en quarantaine. On retrouve le système de filtrage par liste d’autorisations et d’interdictions. Les messages transférés en quarantaine sont consultables et modifiables librement et il est possible d’observer les statistiques de façon journalière, hebdomadaire, mensuelle ou bien depuis l’installation du logiciel. Le fait que le logiciel soit dorénavant payant se justifie par les mises à jour proposées pendant 1 an et permettant de remettre au goût du jour le moteur d’analyse pour faire face aux nouvelles attaques Spams. Les plus : simplicité, intégration avec Outlook, statistiques, efficace. <98> PC Update juillet / août 05 Les moins : uniquement pour Outlook Express, le plus cher de notre sélection Norton anti-Spam Caractéristiques Prix : 20 ¤ ou environ 90 ¤ avec la suite Internet Security Avis Déjà très connu pour son antivirus, sa gamme d’outils de maintenance PC et Norton Ghost entre autres, Symantec n’en finit pas d’étendre son domaine de compétence et s’est récemment lancé dans la chasse aux spams en nous proposant sa mouture Norton antispam. Le rachat début 2004 de la société Brightmail y est pour quelque chose et nous assistons à la fusion de deux logiciels dédiés, comme cela fut le cas entre Norton Ghost et Drive Image. Le résultat est probant et Norton antispam propose un filtrage sur plusieurs niveaux. Méthodes heuristiques tout comme pour la détection des virus, système de listes d’indésirables et d’utilisateurs autorisés, système bayesien, analyse des messages sortants pour une mise à jour de la liste des exceptions, mesure de protection contre le phishing, possibilité de bloquer tout message provenant d’un expéditeur inconnu, ainsi qu’un filtrage de langue vous permettant de bloquer tout message qui ne serait pas rédigé dans la ou les langues préalablement paramétrées. Norton offre une grande liberté de paramétrage mais ne fonctionne malheureusement qu’avec Outlook Express. Autre petit bémol, certaines options sont strictement les mêmes que celles disponibles dans les options Internet du panneau de configuration, comme l’interdiction d’afficher des images ou encore le blocage de liens Internet. Les plus : richesse du système de filtrage, prix, simplicité, bonne intégration Les moins : certaines options inutiles, intégration uniquement possible avec avec Outlook Express. Outlook Express, efficacité perfectible PC Update juillet / août 05 <99> Pratique LE STREAMING Par : Manuel Da Costa Vous avez très certainement déjà entendu le mot streaming plus d’une fois et vous l’avez même utilisé maintes fois sans le savoir. Mais au final, qu’est-ce que le streaming ? Quel est son intérêt ? Comment en profiter ? Voici des questions auxquelles nous allons tenter de répondre… mniprésent aujourd’hui sur Internet grâce au déploiement haut débit notamment, le streaming permet de profiter de la vidéo à la demande, de Web radios et Web TV entre autres. Mais le streaming ne se limite pas à Internet et peut être utilisé sur son propre réseau local. Avant de découvrir comment profiter du streaming, commençons par démystifier ce terme technique. O QU’EST-CE QUE LE STREAMING ? Derrière ce terme se cache une technique permettant de diffuser instantanément un contenu audio/vidéo sans avoir besoin de le télécharger. Pour que cela soit rendu possible, on commence par compresser le fichier audio/vidéo pour ensuite le découper en plusieurs petits paquets qui sont alors envoyés par Internet et assemblés par le client pour reconstituer le fichier audio/vidéo. Contrairement au téléchargement qui nécessite d’être réalisé totalement avant de pouvoir lire le fichier, le streaming permet de visualiser un fichier multimédia au fur et à mesure que les paquets arrivent (chargement progressif), ces mêmes paquets étant ensuite supprimés au fur et à mesure de l’arrivée des autres paquets. Il y a malgré tout un léger temps de latence, correspondant en fait à l’arrivée des premiers paquets (ou premiers instants du contenu multimédia), avant le commencement de la lecture. LES PROTOCOLES RTP ET RSTP Le streaming utilise principalement deux protocoles pour être diffusé : le RTP et le RSTP. Sans entrer dans les détails techniques, le principe du RTP ou Real Time Protocol est de diffuser des paquets en temps réel, plus grossièrement, c’est lui qui en assure le transport. Celui-ci permet de synchroniser les flux audio et vidéo en indexant les paquets ce qui permet au lecteur multimédia de la machine <100> PC Update juillet / août 05 client de reconstituer le fichier audio/vidéo original. Le RTP fournit également d’autres fonctions liées au transport des paquets comme la détection de pertes de paquets et l’identification de leur contenu pour une diffusion sécurisée. Toutefois, le RTP présente un inconvénient majeur puisqu’il ne tient pas compte de la qualité de la connexion reliant le serveur au poste client, ce qui par conséquent ne garantit pas la qualité de diffusion et se caractérise par exemple par une désynchronisation de l’audio avec la vidéo, certains paquets n’arrivant pas à temps ou encore par une image qui reste figée dans l’attente des autres paquets. Pour y remédier, on lui associe le RTSP (Real Time Streaming Protocol) qui a principalement pour rôle d’assurer la qualité de transmission des paquets en temps réel. Cela permet par exemple d’adapter le niveau de qualité du fichier multimédia diffusé en fonction des fluctuations de la bande passante et d’éviter ainsi toute interruption lors de la lecture. Pour illustrer, pendant la lecture d’un fichier multimédia, votre PC envoie régulièrement des informations de contrôle au serveur qui envoie en retour les informations, via le protocole RTSP, concernant le fichier diffusé (nombre de flux, résolution, codec, mode de diffusion, etc.) dont le transport est assuré par le protocole RTP. Pour info, comptez une bande passante supérieure à 125 Ko/s (ADSL 2 Mbits) pour obtenir une qualité d’image TV, ce qui ne représente aujourd’hui pas trop un problème pour la réception. Concernant la diffusion différée, c'est-à-dire si vous disposez déjà des fichiers compressés, un serveur dédié est l’idéal mais votre PC peut très bien faire l’affaire également pour partager un grand nombre de fichiers multimédias avec votre entourage, ou pour simplement y accéder où que vous vous trouviez. Il faut toutefois bénéficier d’une offre ADSL très haut débit via votre installation téléphonique ou via la fibre optique pour bénéficier d’une bande passante d’upload suffisante pour profiter d’un niveau de qualité semblable à celle offerte par la télévision. Cependant, dans le cadre d’une diffusion directe, comme c’est le Diffusé à grande échelle, Real Player présente le défaut de se montrer trop rapidement envahissant et représente plus une plate-forme commerciale. PC Update juillet / août 05 <101> Pratique Interface Home Cinéma, MyTheatre (http://www.dvbcore.com/MyTheatre.html) permet d’enregistrer des flux audio/vidéo non protégés. cas avec une émission TV de votre cru, mieux vaut compter sur l’aide de deux serveurs, l’un étant dédié à la capture et l’encodage de la partie vidéo/audio tandis que le second sera dédié à la diffusion. UNICAST OU MULTICAST ? On retrouve principalement deux types de connexions distincts. Le premier type appelé « point à point » (unicasting) est en quelque sorte une diffusion en différé. C'est-à-dire que vous pouvez à tout moment lancer une requête vers le serveur hébergeant le contenu multimédia que vous souhaitez visionner/écouter et vous seuls recevrez ce contenu. Vous bénéficiez en outre d’une plus grande liberté d’action puisque vous pourrez intervenir directement sur le contenu multimédia en utilisant par exemple la pause, l’avance ou le retour rapides sans pouvoir toutefois l’enregistrer. Toutefois ce mode de diffusion nécessite une large bande passante car dans le cas où plusieurs utilisateurs souhaiteraient accéder à un fichier multimédia, le serveur devrait multiplier la bande passante nécessaire à la diffusion par le nombre d’utilisateurs. Il suffit donc d’un nombre élevé d’utilisateurs pour provoquer un goulet d’étranglement entraînant la dégradation de la qualité du ou des fichiers multimédias diffusés. Le second type, point à multipoint (multicasting), permet quant à lui de contourner cette faiblesse en ne diffusant qu’un seul flux vers un routeur qui agira comme un relais en redistribuant ce flux à plusieurs utilisateurs. Malgré tout, cette solution s’avère non seulement onéreuse, tous les routeurs ne permettant pas une diffusion multiple et nécessitant donc de faire appel à une société disposant d’un réseau adapté, mais impose également une diffusion en direct qu’il est donc impossible de contrôler. Le multicasting est donc plutôt réservé à la Web TV essentiellement. France Telecom a d’ailleurs profité de l’événement récent de Roland Garros pour s’associer avec France Télévisions ainsi qu’avec la fédération de tennis pour proposer une toute nouvelle offre permettant d’accéder à l’intégralité de cet événement aussi bien en direct qu’en différé. Qualifiée d’innovante, cette offre, bien que déjà présente au Japon depuis plusieurs mois et adaptée aux téléphones mobiles, marque enfin un nouveau commencement. Et avec l’arrivée prochaine et massive de l’ADSL 2+, on ne peut que se réjouir et attendre impatiemment de voir débarquer de nouvelles offres. Encore jeune, l’offre de la télévision via l’ADSL s’enrichit également, certains opérateurs commençant à lancer de nouvelles offres dont le « pay per view » (plus connu sous le nom de vidéo à la demande) déjà présent sur le câble et les bouquets par satellite. LES FORMATS… SnagIt (http://www.techsmith.com) enregistre les flux vidéo/audio et réalise des captures d’images <102> PC Update juillet / août 05 Pour compliquer un peu le tout, de nombreux formats propriétaires existent à commencer par Real Audio de RealNetworks qui n’est autre que le précurseur du streaming à une époque où aucun concurrent n’existait encore. Au menu, module de gravure, Web radio avec un grand nombre de stations radio répertoriées, etc. Puis, au départ réservé aux puristes de la célèbre pomme, Quicktime a finalement débarqué sur PC. La version 7 est désormais disponible au moment où nous écrivons ces lignes et propose un nombre impressionnant de fonctions ainsi qu’un support de plusieurs formats qui font de Quicktime une référence incontestée. En pleine expansion, la vidéo à la demande est maintenant de plus en plus proposée… “Quicktime et Winamp se montrent pratiques et efficaces pour s’initier au streaming audio/vidéo” Bien qu’il soit possible d’enregistrer la plupart des flux en pratique, prenez garde à ne pas basculer dans le côté obscur de l’illégalité… Pour n’en citer que quelques-unes, Quicktime intègre le format d’encodage H.264, le MPEG-4, le son surround sur 24 canaux, un serveur streaming avec possibilité de diffuser vers les mobiles supportant la technologie 3G et le tout avec une convivialité déconcertante. D’autre part, Apple met également à disposition un autre serveur, lui aussi très simple à configurer, de diffusion streaming en open source permettant de gérer un maximum de 2000 connexions simultanées et disponible sur plusieurs plates-formes : Darwin Streamer Server. Autre format très connu, l’ASF (Active Streaming File) de Microsoft, qui n’est cependant disponible que sur PC et MAC. Dernier format très courant, le shoutcast MP3 pour la partie audio et Nullsoft Streaming Vidéo via Winamp. Pour pouvoir accéder à un contenu sur Internet en streaming, il n’y a pas trentesix solutions. Vous devrez posséder la plupart des lecteurs, ce qui est le cas de nombreux utilisateurs compte tenu de la PC Update juillet / août 05 <103> Pratique Le site http://www.shoutcast.com est un véritable annuaire de Web radios MP3… chaperonné par le géant AOL. diversité des formats sur Internet, à moins que le site que vous visitiez n’intègre un plugin permettant de visualiser le contenu sans avoir besoin d’installer le player adapté, mais ce procédé n’est cependant pas encore assez répandu. Le point positif et intéressant avec ces lecteurs est que tout utilisateur peut s’initier au streaming via Internet même avec votre page perso, proposée gratuitement par votre FAI ou par l’intermédiaire d’un hébergeur gratuit moyennant en contrepartie la présence de bandeaux/fenêtres publicitaires, dont la bande passante est limitée. Pour s’initier, mieux vaut opter pour Quicktime qui offre une plus grande convivialité et simplicité de configuration. COMMENT ENREGISTRER UN FLUX STREAMING ? Comme nous venons de le voir, la technique du streaming diffuse un contenu multimédia par paquets si bien qu’il est « impossible » d’accéder au fichier dans sa totalité… en théorie car dans le cas d’une vidéo libre de droits, on retrouve souvent le fichier complet dans le dos- Autre portail incontournable et en français http://www.lemonsound.com/musique/radio/index.php <104> PC Update juillet / août 05 sier Temporary Internet Files. Il convient toutefois, avant d’aller plus loin, de rappeler que toute oeuvre est régie par des droits d’auteur et que par conséquent, il convient de vérifier soigneusement que vous disposez bien des droits vous permettant d’enregistrer un contenu multimédia. Dans le cas où vous ne respecteriez pas ces droits d’auteur, vous vous exposeriez à des poursuites judiciaires. Pensez également à vérifier régulièrement que votre logiciel d’enregistrement est toujours légal car certains logiciels comme Streambox VCR sont aujourd’hui considérés comme illégaux suite à de nombreuses actions menées de la part de RealNetworks entre autres. Il est cependant encore facile de trouver certains de ces logiciels via le moteur de recherche Google. Pour ce qui est de la musique, la prudence est également de rigueur car la plupart des Web radios diffusant de la musique sont considérées comme étant des radios traditionnelles ce qui est vrai dans deux cas. Dans le premier cas, la Web radio diffuse de la musique composée et interprétée par des musiciens amateurs et/ou confirmés mais libre de droits. Le second cas représente quant à lui la diffusion de morceaux de musique contemporaine disponibles dans les bacs et diffusés sur les radios traditionnelles (NRJ, Fun radio, Cherie FM, etc.) mais nécessite de payer des droits à la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique). Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la page suivante : http://www. journaldunet.com/juridique/juridique 041207.shtml. Pour les besoins de notre article, nous avons choisi d’utiliser Winamp, celui-ci offrant dans un premier temps un grand nombre de fonctions, via l’ajout de plugins, parmi lesquelles nous pouvons citer des effets/traitements pour le son, intégration du format streaming de RealNetworks, regarder la télévision via votre carte TV tuner, et bien d’autres encore rendant Winamp indispensable, celui-ci pouvant être en plus piloté par votre télécommande. La version Pro permet quant à elle de ripper des CD audio et permet l’encodage MP3. Pour en profiter, nul besoin de passer à la version Pro, les logiciels Lame ou Cdex s’acquittant parfaitement de ces tâches et gratuitement en plus. Celui-ci bénéficie en plus d’une prise en main le rendant accessible à tous les utilisateurs même débutants et ne demande pas de connaissances techniques très poussées. Si StreamRipper ne s’affiche pas sous forme de fenêtre ou dans la barre des tâches, un simple détour dans les préférences de Winamp, Plugins généraux suffira à activer celui-ci. fois tout le pack installé, lancez Winamp et commencez par modifier les options de configuration de StreamRipper. Plusieurs options nous intéressent ici à commencer par la case Essayer de se reconnecter au stream si cela ne marche plus dans l’onglet Connexion qui permettra tout simplement une reconnexion automatique en cas d’interruption. L’onglet Fichiers regroupe quant à lui une série d’options permettant de mieux organiser vos Beyond TV3 http://www.snapstream.com/ Beyond TV3 : environ 35 ¤ Beyond TV Link : 35 ¤ pièce ou 85 ¤ le pack de trois Voyons maintenant comment enregistrer des morceaux de musique diffusés via une Web radio. Vous pourrez notamment trouver une radio répondant à vos goûts à l’adresse http://www.annuairede laradio.com/AnnuaireRadio/WebRadios . html. Pour commencer, rendez-vous à l’adresse http://www.winampfr.com et téléchargez la dernière version de Winamp, son patch de traduction française pour tous les allergiques à la langue de Shakespeare, ainsi que son plugin gratuit StreamRipper qui permettra d’enregistrer les morceaux diffusés. Vous avez bien sûr la possibilité d’opter pour d’autres plugins comme StationRipper, désormais payant mais permettant un enregistrement simultané de plusieurs flux, ou encore Radio-frsolo ne répertoriant pas moins d’une centaine de radios françaises avec en outre la possibilité d’enregistrer les flux audio MP3, Ogg vorbis ou wav. Une Distribué par la société Snap Stream Inc., le logiciel Beyond TV3 est une alternative entièrement dédiée à la télévision contrairement à My Theatre. Au menu de ce soft sympathique, guide des programmes via une connexion Internet, enregistrement directement au format Windows Media, programmation des enregistrements, Timeshifting, encodage MPEG-2, support de l’analogique, satellite et câble, etc. Bref rien de spécial à première vue si ce n’est que Beyond TV3 intègre son propre serveur. Vous pourrez transférer vos émissions préférées sur PDA (impeccable sur notre Asus MyPal A716 avec une connexion Wi-Fi 801.11b), lecteur portable Media Center, programmer vos enregistrements, regarder vos enregistrements ou la télévision en direct où que vous soyez mais l’installation de Beyond TV link est nécessaire. L’installation et la première configuration de Beyond TV3 se font très rapidement avec choix de la source vidéo, paramétrage du compte tvtv pour le guide des programmes via Internet, choix de la source TV (antenne ou câble), choix de la télécommande supportée (voir notre comparatif télécommandes), balayage et préréglage du tuner. Si vous souhaitez utiliser un portable PC ou Pocket PC, il suffit simplement d’activer l’option Portable Media Center dans l’onglet Option Settings, Miscellenaous settings. Afin de pouvoir visionner la télévision en direct, de regarder des programmes enregistrés ou de programmer/enregistrer depuis un autre PC, il suffit d’installer le logiciel client Beyond TV link qui permettra un contrôle à distance par l’intermédiaire de votre navigateur Internet en saisissant l’adresse du serveur, soit dans notre exemple http://elfedac-s60tpx7:8129 (Beyond utilise par défaut ce port pour l’administration et le port 1 755 pour la diffusion audio/vidéo). Très simple d’utilisation, cette suite logicielle ravira les novices pour un prix global malheureusement élevé si on a plusieurs postes mais elle se montre limitée dans les options. PC Update juillet / août 05 <105> Pratique que vous sauvegardez avec notamment le bitrate. Pour profiter d’une bonne qualité sonore, préférez un bitrate de 128 kb/s et plus. fichiers MP3. Parmi les plus intéressantes, vous pourrez choisir le dossier de destination de vos enregistrements, opter pour la création d’un dossier pour chaque morceau enregistré, importer les tags ID3 qui, pour rappel, contiennent les informations propres au morceau (titre, auteur, etc.), et ajouter vos enregistrements à la playlist. Nous vous laissons la liberté d’adapter les options à vos attentes. Pour le reste, l’enregistrement est d’une facilité déconcertante ! Sélectionnez tout d’abord la source présente dans la fenêtre médiathèque ou rajoutez manuellement vos radios préférées à l’aide du bouton Ajouter. La médiathèque ne se limite pas à lister vos Web radios ou Web TV mais permet également de gérer votre collection audio/vidéo locale, de créer vos playlists, de gérer vos favoris. Les utilisateurs disposant de juke-box, lecteur/baladeur MP3 ou autre pourront même enrichir la médiathèque d’un plugin permettant de gérer directement votre périphérique USB. Pour en revenir à l’enregistrement, il ne reste plus qu’à lancer celui-ci à l’aide de la touche Play de la fenêtre StreamRipper. Une fois lancé, vous obtiendrez les informations liées au flux <106> PC Update juillet / août 05 Le principe pour la télévision reste exactement le même. Sélection de la Web TV via la médiathèque et enregistrement toujours à l’aide de StreamRipper à la différence que votre flux vidéo sera enregistré au format MP3 et vous devrez par conséquent modifier l’extension de votre fichier vidéo en .nsv pour pouvoir le relire. Si cette méthode ne vous convient pas, vous pouvez toujours recourir à SnagIt permettant de réaliser des captures d’images et de vidéos, mais il est malheureusement payant (comptez environ 40 euros), ou encore StreamSave disponible sur le site de Winamp. DIFFUSER LA TV SUR UN RÉSEAU LOCAL Si profiter de la télévision, quel que soit son format (satellite, TNT, câble), sur son PC ne présente pas de difficultés particulières, il n’en est pas de même dans le cas où vous souhaiteriez en profiter sur tous vos PC. Afin d’éviter les contraintes techniques et financières liées à l’achat d’un tuner TV interne/externe pour chaque PC, et de tous les accessoires nécessaires (dérivateurs, amplificateurs de signaux et câbles adéquats), il est possible de profiter du streaming à l’aide d’un réseau local filiaire ou même Wi-Fi 54G bien moins coûteux au final. Bien qu’il soit possible d’utiliser Internet pour diffuser un flux vidéo/audio, nous vous déconseillons cette méthode d’une part pour des raisons liées à la bande pas- sante nécessitant de passer par un hébergeur spécialisé hors de prix pour les particuliers, mais d’autre part parce que bien souvent lorsque l’on partage une connexion Internet chez soi, on dispose bien évidemment d’un réseau local bien plus performant au final. Plutôt que de monter et dédier une machine en tant que serveur, le plus simple est d’installer un logiciel de capture vidéo, faisant également office de serveur, sur le PC équipé de la carte d’acquisition/tuner TV, et dans certains cas un logiciel « client » permettant de récupérer le flux qui sera diffusé. Comme vous le savez, nous aimons les logiciels de type HTPC et à ce titre nous vous recommandons le très bon My Theatre supportant un grand nombre de cartes dvb-t, dvb-s et dvb-c, les cartes analogiques n’étant quant à elles pas supportées. Le logiciel intègre son propre serveur permettant de diffuser la TV en direct ou en différé. Le logiciel est proposé en français au prix très raisonnable et abordable de 35 euros et vous pourrez télécharger la version d’essai et obtenir plus de renseignements à l ’ a d r e s s e http://www.dvbcore.com/MyTheatre.htm l. WINDOWS MEDIA ENCODER Gratuits, Windows Media Encoder ainsi que Windows Media Player permettent également de diffuser la TV en direct/en différé mais en contrepartie, ne supportent que les cartes tuner TV analogiques. Avant toute chose, téléchargez Windows Media Encoder sur le site de Microsoft ainsi que la dernière version de Windows Media Player. Concernant le format vidéo wmv, sachez qu’il est possible de profiter de l’encodage/ décodage matériel avec les dernières Nvidia GeForce 6 600/6 800 sans qu’il y ait quoi que ce soit à activer, contrairement à la série Radeon X800/850 d’ATI où il est nécessaire d’appliquer deux patchs. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page de téléchargement des pilotes Catalyst (http://www.ati.com). Au lancement de Windows Media Encoder, vous aurez le choix entre utiliser l’assistant ou bien tout paramétrer manuellement, ce que nous allons détailler. Un premier clic sur le bouton Properties ouvrira une seconde fenêtre dotée de plusieurs onglets. Le premier onglet Sources permettra de sélectionner la source d’acquisition/capture mais également le standard TV (Secam-L dans notre cas) ainsi que la chaîne TV que vous souhaitez diffuser et enfin la source d’acquisition qui sera au choix câble ou antenne. Le second onglet, Output permet de sélectionner le type de diffusion entre le serveur Internet en utilisant le protocole http et pour lequel vous devrez renseigner l’adresse du serveur, votre PC qui jouera le propre rôle du serveur, ou enfin d’enregistrer la capture dans un dossier personnel. Il suffira ici de cocher la case Pull from encoder. Le port utilisé par défaut est le 8 080 mais vous pourrez bien sûr choisir celui de votre choix, sans oublier de paramétrer votre pare-feu. Si toutefois la configuration de votre routeur vous rebute, un simple clic sur le bouton Find Free Port lancera une analyse permettant de trouver et de choisir un port libre et ouvert. Dans l’onglet suivant, vous devrez tout d’abord choisir Windows Media Server (streaming) dans la fenêtre déroulante renseignant sur la destination afin de confirmer le rôle de votre PC en tant que serveur personnel. Vous devrez ensuite choisir le niveau de compression vidéo en réglant le bitrate (qui même s’il est élevé ne posera aucun problème en filiaire contrairement au Wi-Fi), le framerate ainsi que la résolution d’affichage correspondante. Inutile ici d’opter pour une compression HD, la source TV étant analogique vous n’y gagnerez rien en qualité et ne ferez qu’augmenter la charge de travail de votre processeur. N’oubliez pas également de choisir le niveau de compression audio, une qualité CD suffisant amplement. Les onglets suivants vous permettront d’optimiser/affiner la résolution d’affichage, désentrelacement, d’utiliser des fonctionnalités pour l’encodage à l’aide de plugins que vous pouvez télécharger et même de protéger le flux audio/vidéo que vous souhaitez diffuser en utilisant la gestion des droits (DRM ou Digital Rights Management). Une fois tous les réglages effectués, un clic sur le bouton Appliquer vous permettra de prévisualiser le flux audio/vidéo à diffuser et après satisfaction, il ne reste plus qu’à cliquer sur Start Encoding. La partie serveur terminée, il ne reste plus qu’à lancer Windows Media Player sur le PC client puis à sélectionner Ouvrir une URL pour enfin saisir l’adresse du serveur. Si vous ne connaissez pas l’adresse, faites un clic droit sur le Poste de travail, Propriétés et sélectionnez l’onglet Nom de l’ordinateur. Vous trouverez l’adresse sur la ligne Nom complet de l’ordinateur, il suffira alors de saisir dans Windows Media Player http://votre adresse IP : port (dans notre cas l’adresse était http://elfedac-s60tpx7:8080) A noter que vous n’êtes pas obligés d’attribuer une adresse IP fixe à vos machines si votre routeur fournit luimême les adresses IP (DHCP). PC Update juillet / août 05 <107> Pratique Chipsets son Musique, home ciné, jeu, quels chips et quels réglages ? Par : Philippe Ramelet La capacité de restitution sonore du PC n’a jamais été une préoccupation essentielle, ni de la part des constructeurs, ni de la part des acheteurs. La communication et les connaissances en la matière oscillent donc entre l’inexistant et un certain ésotérisme issu du monde audiophile. Au final, il devient compliqué de savoir ce que l’on a vraiment dans notre PC, ce que l’on peut en faire, et dans quelles conditions on peut y apporter des améliorations. Sans parler de l’achat d’une carte mère rarement conditionné par sa puce audio. Et pourtant… <108> PC Update juillet / août 05 our la grande majorité d’entre nous, le son sur PC se résume dorénavant à un chipset intégré à la carte mère et à un système 2.1 ou 5.1 à moins de 100 euros. Les branchements sont simples et le seul réglage auquel on touche est souvent celui du système d’enceintes : écouteurs, stéréo ou 5.1. Le reste des possibilités reste souvent inexploité et méconnu. La redirection des basses, la désactivation du moteur de son 3D, l’utilisation de CMSS 3D, le jack retasking ou le réglage en adéquation avec un logiciel DVD demeurent des fonctions qui ne seront exploitées que lorsqu’un problème se pose. Il était donc important d’effectuer un point sur les chipsets audio actuels, et en particulier les chipsets intégrés, afin d’établir ce que l’on peut vraiment en tirer, mais également de voir ce que peuvent apporter de plus les cartes son dédiées dans les jeux. P LES CARTES SON DÉDIÉES SONT TOUJOURS UN MUST A l’instar des chipsets intégrés, ces dernières ont logiquement évolué de façon à se démarquer des solutions déjà présentes dans les cartes mères. En effet, les chipsets de Realtek ou de C-Media supportent dorénavant le son 5.1 ou 7.1, le son 24 bits/192 kHz en lecture et l’EAX 2.0. Une carte son que l’on va acheter séparément et pour un prix variant entre 35 et 150 euros se doit donc d’offrir un gain significatif dans un domaine ou dans un autre. Les possibilités techniques étant très proches entre les deux solutions, c’est sur la qualité de restitution que les cartes dédiées doivent faire la différence avant tout. Eventuellement, les besoins spécifiques des utilisateurs justifient eux-mêmes l’investissement dans une solution ou dans une autre. Celui qui avait besoin d’encodage Dolby Digital pour envoyer un flux AC-3 depuis n’importe quelle source vers son décodeur externe optait encore récemment sans hésiter pour une carte mère nForce 2 avec le MCP+T. Et même si cette solution est en train de disparaître, elle offre encore de bonnes performances pour nos vieillissants Athlon XP. Du côté d’Intel, ce sont les cartes mères LGA775 à base de chipset i9xx et dotées de puces High Definition Audio qui offrent cet encodage en temps réel de façon optionnelle. On la retrouve ainsi sur certaines cartes mères comme l’ABit Fatal1ity AA8XE, la 81955X de Gigabyte ou encore la plupart des cartes mères Asus de la gamme Premium basées sur l’i915 ou l’i925X. Il s’agit de la technologie DICE (Dolby Interactive Content Encoder) dont était dotée l’APU de NVIDIA. Il s’agit d’une solution software qui permet à la carte de produire un son encodé en AC-3 sur une sortie numérique pour l’envoyer sur un décodeur adéquat. Ce peut être le décodeur livré avec les kits Logitech Z-Z5500 par exemple ou même un ampli/décodeur hi-fi. Le DICE n’est livré qu’avec certaines puces intégrées (ALC880D chez Realtek et CMI9880 chez C-Media) et fonctionne via une sortie S/PDIF optique ou coxiale. Il ne s’agit pas d’un logiciel à part mais d’une option dans le driver de la puce. PC Update juillet / août 05 <109> Pratique Chaque effet EAX possède des caractéristiques paramétrables. A l’instar de Thief III, de plus en plus de jeux vont faire appel à l’ouïe pour aider le joueur. <110> PC Update juillet / août 05 Lorsque l’on veut l’activer, il faut donc sélectionner Dolby Digital 5.1 ou stéréo (en fonction de votre système d’enceintes) dans les options des haut-parleurs de votre puce. Ce module intervient totalement en aval des opérations audio et n’a rien à voir avec DirectSound 3D et avec l’EAX. La puce traite le son 3D et les effets comme d’habitude, simplement, au lieu de l’envoyer vers les sorties analogiques, elle va l’envoyer vers le DICE qui va encoder chaque canal dans un flux AC-3, puis le diriger vers la sortie S/PDIF. Il sera ensuite décodé par le décodeur externe. Cela est intéressant dans les jeux si vous disposez d’enceintes et d’un décodeur de qualité, mais il n’est pas forcément judicieux d’utiliser le DICE pour écouter de la musique. Ce dernier encode effectivement les flux en Dolby Digital avec un débit fixe de 640 Ko/s et peut influer sur la qualité de restitution d’un CD audio par exemple. Ceux qui se destinent à utiliser une entrée ligne analogique et exigent un minimum de qualité opteront pour une carte son dédiée le plus haut de gamme possible et délaisseront sans hésiter les chipsets intégrés, moins à l’aise dans ce domaine. Les joueurs exigeants prendront garde à l’impact du son 3D sur les performances générales. L’HOMOGÉNÉITÉ DE LA CHAÎNE AUDIO EST PRIMORDIALE Enfin, que ce soit pour la musique, les vidéos ou le jeu, certains ont des exigences en termes de puissance et/ou de qualité qui vont nécessiter l’investissement dans un système d’enceintes performant. C’est là qu’il ne faut pas se tromper car à chaque gamme de casques ou d’enceintes correspond la carte son ou le chipset intégré adéquat. Il faut donc prendre en compte toute la chaîne de reproduction car les incompatibilités et les manques d’homogénéité possibles sont légion. Les casques audio ainsi que les kits 2.1 ou 5.1 haut de gamme ne donneront pas le meilleur d’eux-mêmes s’ils sont connectés à un chipset intégré ou à une carte son dédiée d’entrée de gamme. Lorsque l’on choisit ses enceintes ou son périphérique audio, il faut donc penser à l’homogénéité avant tout. Sans oublier les incompatibilités possibles. Les kits 6.1 ou 7.1 de Creative Labs par exemple possèdent une connectique particulière car l’entrée mini-jack dédiée aux enceintes surrounds arrière est combinée avec l’entrée dédiée au caisson de basses et à l’enceinte centrale. Or seules les cartes son Creative Labs disposent d’une sortie « tricombinée » qui convient à un tel branchement. A l’inverse, les kits des autres constructeurs disposent de quatre entrées, il convient alors de les OpenAL entre en jeu OpenAL est une API destinée à devenir l’équivalent de l’OpenGL dans le domaine audio. Elle offre une librairie de fonctions et un langage proche du C++ qui permet d’utiliser les fonctions audio d’un DSP ou d’une puce afin de jouer, de positionner un son et de lui appliquer des effets. Sa spécificité est avant tout d’être multiplate-forme et donc de pouvoir s’appliquer de façon identique sur un PC sous Windows ou sous Linux, sur un Mac ou sur tout appareil qui serait compatible avec ce langage. Ce qui est notamment le cas de la XBox de Microsoft, de la PS2 de Sony et de la GameCube de Nintendo. Supportée, une fois n’est pas coutume, par Creative Labs, cette API fonctionne de façon indépendante vis-à-vis de DirectX. Elle est pour le moment utilisée de façon intensive sur les platesformes Apple et Linux mais n’a pour le moment pas eu un tel succès sous Windows, étant donné l’omniprésence de DirectX et de ses modules DirectSound 2D et 3D. On retrouve pourtant des jeux avec une partie audio codée en OpenAL, c’est le cas de tous ceux basés sur l’Unreal Engine comme Unreal Tournament 2004 ou encore Jedi Knight II. Sur PC, les seuls périphériques compatibles OpenAL sont pour l’instant les cartes de la gamme Audigy ainsi que feue l’APU SoundStorm de NVIDIA. Mais il se pourrait qu’à l’avenir OpenAL prenne une envergure un peu plus large, du fait des choix opérés par Microsoft dans Longhorn. Le remplaçant de Windows XP ne fait pas en effet la part belle à l’audio accélérée et opte plus pour une approche logicielle de la question. Afin de préserver son pré carré, Creative Labs a donc tout intérêt à propager une alternative aux solutions DirectX à venir et c’est ce rôle que doit tenir OpenAL. Rapport signal/bruit Headroom Bande passante Ecarts tolérés THD+N Tension de sortie combiner avec un chipset audio 7.1 ou une carte son 7.1 comme les Fortissimo III et IV d’Hercules ou encore l’Aureon 7.1 Space de Terratec. Les possesseurs de chipsets intégrés récents tels que les HDA ou l’AC97 ALC850 prendront également note que les cartes mères annoncées comme supportant le 7.1 ne possèdent souvent que quatre ou cinq connecteurs minijack. Trois pour le son 5.1, un pour le casque et un pour l’entrée ligne. Quid de la sortie supplémentaire pour le son 7.1 me direz-vous ? Pas de panique, c’est dans le pilote du chipset que vous pourrez décider de transformer l’entrée ligne ou la sortie casque en sortie dédiée aux canaux arrière du 7.1. Lorsque l’EAX 2.0 est proposé, autant en profiter si l’impact sur les performances n’est pas rédhibitoire. DOLBY SOUND ROOM DOLBY HOME THEATER DOLBY MASTER STUDIO 75 dB 20 dB 20 Hz – 20 kHz +0.5/-3 dB )-60 dBFS 1 Vrms < FSOV < 2.2 Vrms 85 dB 20 dB 20 Hz – 20 kHz +0.5/- 1 dB )-60 dBFS 1 Vrms < FSOV < 2.2 Vrms 95 dB 20 dB 20 Hz – 20 kHz ±0.5 dB )-65 dBFS 2 Vrms < FSOV < 2.2 Vrms PC Update juillet / août 05 <111> Pratique FONCTIONS DOLBY SOUND ROOM DOLBY HOME THEATER DOLBY MASTER STUDIO • Son 5.1 configuration pour 1 auditeur • Décodage Dolby Digital 5.1 • Dolby Headphones • Dolby Virtual Speaker • Dolby Prologic II • Son 5.1 configuration pour x auditeurs • Décodage Dolby Digital 5.1 • Heaphones • Dolby Virtual Speaker • Dolby ProLoic II • Encodage Dolby Digital Stereo Creator • Son 7.1 configuration pour x auditeurs • Dolby Digital 5.1 et EX • Dolby Heaphones • Dolby Virtual Speaker • Dolby Prologic II • Encodage Dolby Digital Creator 5.1 • Dolby Digital Live (DICE) UNE NOMENCLATURE POUR LES PUCES HDA Lors de la sortie des puces High Definition Audio (HDA), Intel et Dolby avaient présenté une terminologie censée déterminer les capacités des cartes mères dotées de telles puces. Mais ce n’est que depuis peu que les constructeurs commencent à utiliser cette terminologie. Gigabyte a ainsi communiqué sur le fait que sa carte mère i955X bénéficie de la certification Dolby Master Studio. Cela signifie que cette carte mère offre le support du son 7.1 avec configuration pour plusieurs auditeurs, le Dolby Digital 5.1 et EX, le Dolby Digital Live (DICE), le Dolby Headphones, le Dolby Virtual Speaker, le Dolby ProLogic II et l’encodage Dolby Digital pour la création de DVD. Cela signifie également que les DAC possèdent un rapport signal/bruit de 95 dB, ce qui est inédit sur un chipset intégré. Ces derniers bénéficient en général de DirectSound 3D quésaco ? C’est DirectSound 3D qui gère le positionnement de chaque source sonore, du ou des personnages joueurs ainsi que de leur orientation. La définition de l’orientation revient à représenter différentes manières dont un joueur percevra un même son selon qu’il lui fait face ou qu’il vient de côté par exemple. Une fois le positionnement défini, DirectSound 3D gère également la distance par rapport aux sources sonores et leur degré de dissipation. On peut ainsi déterminer qu’un petit ruisseau sera audible dans un rayon de 50 mètres, mais qu’on ne l’entendra pleinement qu’une fois les pieds dans celui-ci. A l’inverse, un coup de canon sera audible à plusieurs centaines de mètres avec une intensité importante. Le troisième facteur entrant en jeu est la façon dont le son se projette dans l’environnement. On peut définir s’il est multidirectionnel ou s’il ne se propage que sur un certain angle. Enfin, DirectSound 3D détermine quelle est la vitesse de propagation des sources sonores et du personnage joueur afin d’appliquer l’effet doppler. Cet effet est un phénomène naturel qui régit toute source sonore en mouvement. Vous le remarquez sans le savoir lorsqu’une ambulance passe devant vous dans la rue : à distance égale, les sons de la sirène sont perçus plus intensément lorsque l’ambulance se rapproche que lorsqu’elle s’éloigne. Cela est dû au fait que les ondes sonores sont très rapprochées l’une de l’autre au moment où elle s’approche, alors qu’elles sont plus éloignées lorsque l’ambulance ne se dirige plus dans votre direction. connecteurs et de convertisseurs moyens qui n’offrent pas une qualité optimale et qui sont surtout sensibles aux interférences. Il n’est pas rare que des utilisateurs de chipsets intégrés se rendent compte qu’ils entendent le souffle de leur ventilateur de CPU ou de leur carte 3D dans leurs enceintes ! La terminologie Dolby pour les puces HDA fait également appel à la notion de bande passante et aux écarts permis entre 20 Hz et 20 kHz en fonction du niveau exigé. La distorsion harmonique totale est également présente avec des niveaux variant entre -60 dBFS et -65 dBFS. Plus intéressants sont également les prérequis en termes de tension en sortie analogique. Les certifications Dolby Sound Room et Dolby Home Theater fixent le maximum entre 1 Vrms et 2.2 Vrms, alors que la certification Dolby Master Studio fixe le maximum à au moins 2 Vrms. Nous l’avons vu lors de tests précédents, la tension maximale de sortie est directement liée aux capacités d’un convertisseur à reproduire un son de bonne facture. Le minimum de 1Vrms imposé sur les spécifications les moins exigeantes fait figure de pis-aller car une telle tension est insuffisante. Le plancher à 2 Vrms de la certification Dolby Master Studio montre que celle-ci devrait théoriquement être un gage de qualité évident. Le chipset HDA de C-Media permet de restituer un son stéréo sur 8 canaux. <112> PC Update juillet / août 05 Quel son pour le jeu ? L’EAX de Creative Labs est devenu un standard incontesté en matière de son 3D dans les jeux. Pour autant, il n’est pas obligatoire de posséder une carte de ce fabricant pour en profiter. Mais le résultat est-il vraiment le même sur tous les périphériques ? ujourd’hui, tous les chipsets intégrés et toutes les cartes son supportent DirectSound 3D de façon matérielle et supportent l’API EAX dans ses versions 1.0 et 2.0. Ainsi, avec une carte mère d’entrée de gamme à moins de 100 euros, vous disposez d’une plate-forme audio qui permet de connecter un casque, un kit 2.1 et même 5.1. Jusqu’à présent, que ce soit sur les chipsets AC97 tels que l’ALC 650 et 850 ainsi que sur les nouveaux chipsets High Definition Audio ALC880 et CMI-9880, c’est le moteur 3D de Sensaura qui apporte ce support. On trouve également sur les cartes son Philips et sur la Fortissimo IV d’Hercules le moteur QSound. Ces derniers sont des modules logiciels qui viennent s’appuyer sur la puce et ses fonctions DirectSound 3D intégrées en hardware. On a donc des flux DirectSound 3D dont le positionnement et le mixage s’effectuent dans des buffers matériels au sein de la puce. A DES EFFETS SOUVENT GÉRÉS DE FAÇON LOGICIELLE Mais l’application des effets est de son côté gérée de façon 100 % logicielle sur ces puces. Car ce ne sont pas des DSP qui sont capables d’appliquer des effets en temps réel et notamment de gérer les multiples facteurs qui peuvent influer sur un son. Il existe en effet des millions de possibilités car chaque fonction EAX est paramétrable selon une échelle variable et très étendue. Sur les puces des chipsets intégrés et des cartes son disposant du Sensaura 3DPA ou du QSound, ces effets sont donc bien appliqués en temps réel mais en faisant appel au processeur central. Cela implique donc un impact accru sur les performances par rapport aux cartes son Creative Labs comme on peut le voir sur les tableaux de performances. La qualité de restitution des sons positionnés et des effets qui leur sont appliqués est également variable. Les moteurs de son 3D qui fonctionnent de façon logicielle appliquent un mixage intelligent qui permet de diminuer l’impact sur les performances en diminuant le taux d’échantillonnage des flux traités. Cela permet de ne pas faire trop appel au processeur central mais ne garantit pas une qualité optimale. De plus, le nombre de voix DirectSound 3D supportées est souvent limité à 32 sur ces puces. Cela a aussi longtemps été le cas sur les cartes son Creative Labs d’ailleurs, mais les Audigy 2 et 4 supportent dorénavant 62 voix DS3D simultanées. Il faut savoir que lorsque le maximum de buffers 3D matériels est atteint, tous les autres flux supplémentaires sont traités sans positionnement dans l’espace. d’appliquer un positionnement DS3D ainsi que des effets EAX sur n’importe quelle source à la demande. Il permet en outre COMPARER LES SOLUTIONS Nous avons étudié le rendu de son 3D de deux solutions audio grâce à l’outil RightMark 3DSound 1.24. Celui-ci permet A partir de l’EAX 3.0, chaque son peut posséder un effet d’environnement différent. L’EAX en bref Au départ réservée aux seuls possesseurs de cartes son Creative Labs, l’API EAX, pour Environment Audio eXtensions, est devenue ouverte et utilisable par tous les constructeurs, du moins jusqu’à l’EAX 2.0. Ce dernier regroupe en effet une série d’environnements sonores prédéfinis qui permet aux développeurs de jeux d’indiquer à la carte son quels effets elle doit appliquer dans tel lieu d’un jeu. Pour avoir accès à l’EAX 2.0, il faut avoir une carte son ou un chipset intégré compatible DirectSound 3D et dont le driver est compatible EAX via un moteur de son 3D intégré. Dans la plupart des cas, il s’agit du 3DPA de Sensaura. Le 3DPA est une technologie qui utilise principalement les instructions DirectSound 3D et EAX pour fonctionner. Ainsi, il n’y a pas de jeux spécialement développés pour le Sensaura. Ce qui revient à dire que tout jeu DirectSound 3D et EAX tirera parti du Sensaura. API EAX 1.0 EAX 2.0 EAX 3.0 (Cartes Creative Labs uniquement) EAX 4.0 (Cartes Creative Labs uniquement) EAX 5.0 (Cartes Creative Labs X-Fi uniquement) Fonctions Réverbération et réflexions 26 effets prédéfinis Ajustement des effets Ajustement automatique de la réverbération en fonction de la distance Occlusions et obstructions Paramétrage avancé des effets : taille de la pièce, délai de réverbération Amélioration du modèle de distance Modèle avancé de simulation de radiations des sources sonores Modèle d’absorption de l’air ajustable Multi Environment Environment Reflection Environment Moprhing Environment Panning Environment Filtering Extreme Effects Comb filtering Amélioration du positionnement sur le plan vertical Filtres HRTF pour casques, 2.1, 4.1, 5.1 et 7.1 64 voix DS3D supportées simultanément EAX Macro FX EAX PurePath Environment FlexiFX 128 voix DS3D supportées simultanément CMSS 3D amélioré PC Update juillet / août 05 <113> Pratique croissant de jeux tels que Doom 3, GTA Vice City, Thief III, World of Warcraft, Colin Mc Rae 2005, Painkiller ou encore Splinter Cell Pandora Tomorrow supportent les versions 3.0 et/ou 4.0 de l’EAX. Ces dernières apportent de nouvelles fonctions qui permettent un réalisme accru dans le rendu et le positionnement sonore. Elles demeurent pour l’instant la chasse gardée de Creative et ne sont donc accessibles qu’aux possesseurs de cartes son Audigy. Un petit tour dans l’Audio HQ des cartes Creative Labs donne accès à de précieux réglages. de passer rapidement d’un périphérique audio à l’autre ce qui facilite la comparaison. Les solutions audio sur lesquelles nous nous sommes appuyés sont d’une part le chipset High Definition Audio Realtek ACL880 présent sur la carte mère Abit AA8 Duramax et d’autre part une Audigy 2 ZS de Creative Labs. D’un point de vue du positionnement, on ne remarque pas de différences flagrantes entre les deux périphériques. Ils parviennent tous deux à restituer la position d’une source, sa distance ainsi que son éventuel mouvement autour de l’auditeur. On note toutefois une faiblesse du chipset intégré pour représenter un mouvement d’une source dans l’axe vertical. Ce dernier ne rend pas un effet aussi convaincant que l’Audigy 2 ZS, d’un bruit de pas qui passerait au-dessus de vous par exemple. Là où la différence se ressent le plus c’est lors de l’application des effets. Le rendu du chipset intégré est très correct et plutôt convaincant. Mais celui de l’Audigy 2 ZS apparaît beaucoup plus nuancé et plus réaliste. Il est également plus intense et permet une meilleure identification des effets. Enfin, on notera qu’un nombre LES BONS RÉGLAGES POUR PROFITER DU SON 3D Que ce soit avec un chipset intégré ou avec une carte son, il convient de vérifier que certains paramètres sont cor- rectement réglés. Ainsi, il est nécessaire de spécifier sans le pilote de la carte son le périphérique de restitution que vous utilisez. En effet, ce n’est pas uniquement pour « activer » les sorties analogiques que votre carte son vous demande quel type d’enceintes est installé. Tous les algorithmes d’effets sont différents selon que l’on a un casque, un ensemble stéréo ou un kit 5.1. Pour un casque ou un système stéréo, tous les sons sont dirigés sur la même sortie et l’emphase est mise sur les effets dits binauraux. Sur un système 5.1, on utilise une séparation pour déterminer quels sons iront sur quelle enceinte. Notons qu’en ce qui concerne la voie centrale, elle reproduit généralement un son Lorsqu’un jeu est compatible EAX 3.0 ou 4.0, il propose une option qui permet de l’activer, à condition d’avoir une Audigy ! Audigy 4 Pro Audigy 2 ZS Aureon 7.1 Space Fortissimo IV RMAA 3Dtest %cpu DS3D+EAX 16 voix DS3D+EAX 32 voix DS3D+EAX 60 voix 1,23 1,91 4,96 1,22 1,9 4,95 3,4 7,7 9,23 4,24 6,85 9,78 DS3D 16 voix DS3D 32 voix 1,2 2,08 1,22 2,04 3,49 5,2 3,97 5,45 DS2D 16 voix 0,6 0,6 0,97 2,49 FARCRY 1,3 800x600 DS3D 800x600 DS3D +EAX 57 54,4 56,9 54,5 55,7 51,8 55,3 51,5 GTA III 1280x1024 DS3D 1280x1024 EAX 2.0 118 113 118 113 115 109 115 108 <114> PC Update juillet / août 05 Veillez à bien configurer vos enceintes, y compris dans les paramètres audio de Windows. combiné des deux enceintes frontales, sauf si le jeu a été développé spécifiquement pour en tirer parti. Une fois ce paramètre déterminé, un petit test pour vérifier que tout fonctionne correctement ne fait pas de mal. Il convient également de spécifier à nouveau ce paramètre dans le panneau de configuration de Windows. Certaines cartes son synchronisent ce paramètre en fonction de leur driver mais ce n’est pas toujours le cas. Les possesseurs de cartes son Creative Labs qui utilisent un casque ne manqueront pas aussi d’aller faire un petit tour dans le module AudioHQ (accessible depuis l’onglet Creative dans le menu Programmes de Windows). Ce dernier comporte un onglet qui permet d’activer le renforcement des effets lorsqu’on utilise un casque. Il permet également la désactivation automatique des enceintes lorsqu’un casque est branché. Une fois le jeu ou son panneau de configuration lancé, un petit tour dans les options audio est souvent nécessaire. Afin de garantir un lancement le plus neutre possible, la plupart des jeux n’activent pas le mixage matériel des sons 3D, et encore moins de l’EAX. Dans la mesure où votre chipset ou votre carte son Lorsqu’un jeu est compatible EAX 3.0 ou 4.0, il propose une option qui permet de l’activer, à condition d’avoir une Audigy ! Les puces HDA disposent d’une fonction d’encodage Dolby Digital Stéréo et 5.1 optionnelle. HDA Realtek ALC880 AC97 Realtek ALC 850 2,56 4,7 2,45 4,72 2,43 4,47 2,42 4,8 2,74 2,88 53,9 50,7 54,4 50,6 112 107 113 107 le permet sûrement, autant activer le mixage matériel ainsi que les effets EAX 2.0. Attention toutefois, comme le montre le tableau DS3D+EAX, cela ne se fait pas sans un certain impact sur les performances du jeu. Si votre configuration est un peu limite et que vos paramètres graphiques sont déjà au taquet par rapport à vos exigences, il peut être bénéfique de se contenter de DirectSound 3D. On notera également que les jeux EAX 3.0 ou 4.0 proposent généralement cette option à part de l’activation EAX 2.0. Cela permet aux possesseurs de cartes Audigy de bien savoir que les effets de ces versions seront activés. Si vous ne possédez pas une telle carte, inutile d’essayer cette option, dans le meilleur des cas le jeu basculera tout simplement en EAX 2.0 de façon automatique. PC Update juillet / août 05 <115> Comparer Les Télécommandes Par : Manuel Da Costa PAGE 123 Transformez un PDA en télécommande universelle La souris et le clavier permettent d’utiliser pleinement le PC mais se montrent peu pratiques dans le salon. Même s’il existe de nombreux claviers/souris dotés de la technologie sans fil, il est bien plus agréable de piloter son PC dédié home cinema et/ou chaîne hi-fi à l’aide d’une télécommande depuis son canapé. Pourtant la télécommande ne gère jamais la totalité des fonctions du PC et se limite souvent au composant et à l’application livrée avec celui-ci… en théorie. <116> PC Update juillet / août 05 ATI Remote Wonder ATI Remote Wonder II FUNTV FM Le PDA peut également faire office de télécommande et présente un excellent rapport qualité/prix… face à la télécommande haut de gamme Philips SBCRU980 coûtant bien plus de 1 000 euros ! Microsoft PC Media Center E crans LCD, Plasma, DLP, vidéoprojecteurs, magnétoscopes numériques, lecteurs DVD/DivX, chaînes hi-fi, amplis DTS/AC3/THX… avec des prix toujours à la baisse, voilà bien des appareils électroniques de plus en plus présents dans les foyers et qui ont tous un élément en commun : la télécommande. D’autre part, comme nous l’avons déjà vu auparavant avec nos nombreux dossiers, il est très facile et bien plus abordable de monter un PC de salon orienté home cinéma et évolutif en prime, regroupant un ensemble d’appareils de premier choix tels que ceux cités plus haut et gérés à la perfection par une interface dans la lignée de Media Portal. Et l’esthétique n’est pas en reste, si bien que l’intégration d’un PC dans le salon n’en est que plus facile, mais serait bien incomplète sans une télécommande pour piloter toutes vos applications. Bien que certaines solutions existent, l’étendue des fonctions se limite trop souvent à l’application pour laquelle la télécommande est prévue. La Remote Wonder d’ATI livrée avec les cartes All In Wonder ou que l’on peut acquérir séparément, ne s’exploite pleinement qu’avec l’interface ATI Multimedia Center, PowerPoint et Winamp de même que la télécommande Microsoft qui, bien que l’on puisse l’acquérir seule également, est optimisée pour l’interface Windows Media Center et n’oublions pas non plus les nombreux bundles de cartes TV et autres produits proposant également une télécommande. Logitech Harmony 655 et 688 One for All Kameleon 6 et 10 PC Update juillet / août 05 <117> Comparer MATÉRIEL REQUIS Les récepteurs infrarouges au format USB demeurent parmi ce qu’il y a de plus simple à installer mais demeurent incompatibles avec le logiciel Girder. Les utilisateurs équipés d’une carte TV, All in Wonder, carte son ou autre munie d’une télécommande n’auront rien de plus à acheter car l’utilisation d’un simple logiciel de capture/enregistrement des signaux infrarouges permettra de configurer et d’adapter votre télécommande à vos besoins. Pour les autres, plusieurs choix sont possibles. Le premier consiste à utiliser une de vos télécommandes domestiques au choix : télévision, chaîne hi-fi, magnétoscope ou autre. Il suffit simplement pour cela d’acquérir un récepteur infrarouge IrDA pour lequel il existe trois formats distincts. Le premier s’adapte très simplement sur le port IrDA interne de votre carte mère (dont la plupart sont pourvues) mais vous demandera en contrepartie de bricoler quelque peu votre boîtier PC, à moins que celui-ci ne dispose d’un emplacement prévu à cet effet, ce qui n’est malheureusement pas souvent le cas. Les deux dernières options restent d’utiliser un des ports série de votre carte mère couplé avec un adaptateur IrDA dans ce même format ou un adaptateur au format USB. Pour ce dernier, il est possible de le brancher directement en façade, cette solution étant assez discrète ou à l’arrière de votre boîtier à l’aide d’une petite rallonge en USB. Comptez approximativement moins de 15 euros pour le récepteur infrarouge interne contre le double pour les solutions au format USB et série. Vous pourrez vous fournir sur le site http://www.wexim.com. L’IrDA (Infrared Data Association) est un standard de communication infrarouge mais à la différence des télécommandes domestiques, celui-ci est bidirectionnel et offre des débits plus importants s’adaptant parfaitement au transfert de données entre votre PC et votre téléphone mobile ou encore votre PDA par exemple. La portée de l’IrDA est cependant limitée avec tout au plus 5 mètres dans le meilleur des cas et des contraintes d’émission/réception imposant d’être le plus en face possible du matériel à piloter. Un autre standard dit par « radiofréquences » permet quant à lui, toujours à l’aide d’un récepteur ou via un convertisseur RF/IrDA (http://www.maison-intelligente.fr/boutique), une utilisation bien plus agréable avec une portée nettement accrue permettant ainsi une utilisation depuis une autre pièce ! Deux derniers choix sont possibles et restent parmi ce qu’il se fait de mieux bien qu’étant plus coûteux : la télécom- mande universelle ou le Pocket PC/PDA. Les avantages ? Ils sont nombreux, à commencer par leur capacité étendue permettant d’apprendre à piloter d’autres appareils à l’aide de deux méthodes essentiellement. La première permet de capturer directement les informations de la télécommande à remplacer alors que la seconde permet de télécharger des nouveaux codes via Internet, soit à l’aide d’un câble USB, soit à l’aide d’un modem intégré permettant ainsi d’utiliser un simple téléphone. La première méthode s’avère très intéressante surtout dans le cas où vous ne trouveriez pas le code correspondant à votre ou vos appareils dans la base de données disponible sur Internet. Autre avantage, vous n’aurez plus besoin que d’une seule et unique télécommande pour piloter tous vos appareils, PC. Suivant les télécommandes, il y a bien d’autres avantages : écran tactile, fonctions étendues, ensemble électroluminescent, prise en main intuitive, possibilité de programmer une séquence de plusieurs touches en une seule (macros) et quelques autres encore. C’est sans aucun doute la solution ultime, qui d’ailleurs est utilisée depuis longtemps par les passionnés d’home cinema. Il faudra débourser entre 99 euros pour une gamme de télécommandes déjà très attractives et riches en fonctionnalités et plus de 1 000 euros pour les derniers bijoux technologiques embarquant par exemple des petits écrans TFT, de la mémoire vive, ou encore un logiciel des plus complet et permettant d’absolument tout configurer et de créer ainsi sa propre télécommande. CONFIGURATION Parmi la solution la moins évidente à mettre en œuvre, l’installation d’un récepteur IrDA nécessite l’ouverture de votre boîtier, le plus dur étant de placer idéalement le circuit imprimé à l’avant de celui-ci. Suivant votre boîtier, vous serez généralement amenés à le transformer à l’aide d’une miniperceuse, et autant le dire tout de suite, mieux vaut être un bon bricoleur. Vous devrez, d’autre part, configurer le BIOS de votre carte mère en activant le port IR (généralement situé dans l’onglet Integrated peripherals). Les choses se corsent sous Windows, notamment depuis la version 98 où Microsoft utilise un protocole de gestion infrarouge incompatible avec les récepteurs (le port COM sera inutilisable !). Pour y remédier, vous devrez modifier les options d’affichage des Quelles que soient les spécifications de votre récepteur série, la configuration de votre BIOS est indispensable. Pour rappel, vous pourrez retrouver dans le numéro 12 de Hardware magazine un dossier concernant l’installation et la configuration de Girder. dossiers dans l’explorateur en démasquant les fichiers cachés (Onglet Outils, Options des dossiers, Affichage et cochez la case Afficher les fichiers et les dossiers cachés) et modifier le fichier Msports.inf, en ayant pris soin d’effectuer une copie de sauvegarde au préalable. Recherchez la section [Std] puis rajoutez la ligne suivante : %*PNP0510.DeviceDesc% = ComPort, *PNP0510 dans la section Recherchez maintenant la section [Strings] et rajoutez la ligne qui suit : *PNP0510.DeviceDesc = "Generic Ir Serial Port" Sauvegardez avant de refermer le fichier, puis avant de redémarrer, supprimez le récepteur utilisé dans le gestionnaire de périphériques. Pour ce qui est du module récepteur utilisant le port série à l’arrière de votre carte mère, plus besoin de bricolage mais là encore, un passage par le BIOS s’impose. Dans notre cas, avec le récepteur ACT-IR220L+, Wexim préconise de configurer le port série en utilisant la variable 2F8H/IRQ3. Vous devrez également désactiver l’option PnP OS (Plug’n Play), ainsi que l’attribution automatique des IRQ, puis modifier l’option UART2 en mode normal (ou UART mode select suivant le modèle de votre carte mère). Une fois ces changements sauvegardés, redémarrez votre PC et installez manuellement votre récepteur infrarouge en passant par le panneau de configuration puis Ajout de matériels. Il suffira alors de renseigner le constructeur ainsi que le modèle exact (Actualis IR220L+ dans notre exemple). En ce qui concerne les récepteurs utilisant le port USB, l’installation est bien plus aisée. Il suffira d’insérer votre CDRom et d’installer les pilotes adéquats en évitant de brancher le récepteur sur le port USB sans y avoir été invité par l’assistant d’installation. Suivant le modèle, un redémarrage de votre PC pourra être nécessaire. QUEL LOGICIEL Quelle que soit la solution adoptée, il faudra utiliser un logiciel permettant d’interpréter les données transmises par la télécommande. Parmi les logiciels disponibles, nous avons sélectionné et particulièrement apprécié IR Trans (http://www.irtrans.com) qui est assez simple à configurer et offre en prime la possibilité de programmer soi-même son propre plugin pour télécommandes. Il est à noter que ce petit logiciel est optimisé pour les modules de réception IR disponibles sur le même site. Nous ne sommes évidemment pas passés à côté de Girder (http://www.promixis.com) qui reste une référence malgré sa complexité de mise en œuvre mais pour lequel il existe de nombreux plugins. Pour le reste, d’autres logiciels sont disponibles, à commencer par IR assistant (http://www.irassistant.com) qui est assez complet et simple à configurer. Cependant, celui-ci est à éviter sur Windows XP à cause de quelques bogues assez embêtants pour lesquels nous aurions pu espérer des mises à jour, mais celui-ci n’est plus développé depuis 2001, ce qui pourra s’avérer plus ou moins gênant en fonction de la télécommande que vous utilisez car quelle que soit la solution logicielle que vous choisirez, vous aurez besoin de plugins additionnels correspondant aux différentes télécommandes pour assurer un bon fonctionnement. On peut également citer Miriam (http://www.sixdots.de), uICE (http://www.mediatexx.com), PC remote (http://www.pcremotecontrol.com), et pour finir WinLIRC (http://winlirc.sourceforge.net), l’équivalent Windows de LIRC. Dans le cas de l’utilisation d’un récepteur port série, vous pourrez même à l’aide du sympathique logiciel RSpy (http://2bconcept.free.fr/software/rspy/r spy.htm) vérifier le bon fonctionnement de la transmission des données entre la télécommande et votre récepteur. N’hésitez pas à parcourir les forums pour découvrir la vaste étendue de possibilités. Quelles que soient les spécifications de votre récepteur série, la configuration de votre BIOS est indispensable. PC Update juillet / août 05 <119> Comparer ATI Remote Wonder Prix : 30 euros Distribuée à l’origine avec les cartes All In Wonder, cette télécommande propose en plus des fonctions 3D, un tuner TV, des entrées/sorties vidéo ainsi que l’interface logicielle ATI Multimedia Center. Le géant canadien a choisi de ne pas limiter l’utilisation de sa télécommande aux seuls possesseurs de cartes AIW en commercialisant séparément sa Remote Wonder. Fort de son succès, la plupart des logiciels capables d’interpréter les données transmises par une télécommande disposent quasiment tous d’un plugin dédié à l’ATI Remote Wonder, celle-ci ayant même été commercialisée par d’autres fabricants/distributeurs comme Hercules, Sapphire ou encore Micro Application qui livre en plus une interface home cinema (Sesam TV). Assez volumineuse, la prise en main n’est pas exceptionnelle, même si l’on s’habitue très rapidement à celle-ci, d’autant plus qu’elle est la plus lourde de notre comparatif n’en embarquant pas moins de 4 piles. La disposition des boutons est quant à elle assez bien pensée et intègre un joystick permettant d’émuler une souris avec les deux boutons équivalant aux clics droit et gauche idéalement placés. Seules les touches A, B, C, D, E et F sont inactives mais programmables via l’interface logicielle de la télécommande. Concernant le récepteur, celui-ci est un petit boîtier utilisant le port USB et fonctionne en fréquences radio, ce qui permet une plus grande liberté pour dissimuler ce petit boîtier grâce à la portée plus importante par rapport à l’infrarouge et il est bien moins contraignant concernant l’angle de visée. Les plus : Prix, Transmission par ondes radio, Joystick souris, 6 touches programmables, Compatibilité avec la plupart des logiciels Les moins : Poids de la télécommande ATI Remote Wonder II Prix : 60 euros Dernière-née chez ATI, la ATI Remote Wonder II équipe entre autres les toutes récentes Radeon AIW de la série X800 (et également les Radeon AIW 9600XT) et a vu son design totalement repensé et ce n’est vraiment pas pour nous déplaire. La télécommande voit son ergonomie nettement améliorée : légère, offrant une meilleure prise en main et consommant un peu moins avec un passage de quatre piles LR03 à trois. Le joystick souris, bien que plus petit que son prédécesseur, est très agréable à utiliser et très sensible. Quatre nouvelles touches programmables font leur apparition et portent le nom de AUX1, 2, 3 et 4, cellesci sont parfaites dans le cadre d’un PC dédié au home cinema. Dommage qu’elle ne puisse pas « apprendre » à piloter les appareils domestiques tels que le téléviseur ou encore l’amplificateur audio par exemple. La télécommande bénéficie de la couche logicielle. Mais là où ATI a consenti de gros efforts sur la télécommande, on est assez surpris de voir que le récepteur n’a pas bénéficié du même soin en étant bien plus volumineux. Toutefois, ATI garde son système de transmission/réception par radiofréquences offrant un meilleur confort d’utilisation que l’infrarouge. Pour le reste, ATI nous livre un petit logiciel du nom d’EasyLook permettant d’afficher les informations correspondantes de chaque touche sur votre moniteur, téléviseur ou grand écran à l’aide du système On Screen Display, tout comme le font les appareils domestiques tels qu’un lecteur DVD ou encore un magnétoscope numérique par exemple. Petit bémol cependant, EasyLook n’est fonctionnel à 100 % qu’avec une Radeon AIW ! Les plus : Ergonomie, Télécommande bien pensée, EasyLook, Compatibilité avec la plupart des logiciels Les moins : Récepteur volumineux, Prix, EasyLook FUNTV FM Prix : 70 euros Un peu particulier, Graphics France nous propose un coffret regroupant une télécommande avec une carte TV Tuner stéréo et radio FM au format PCI avec en prime le logiciel Ulead VideoStudio 7 SE. Même si à première vue, le pack semble intéressant, on déchante bien vite en découvrant la télécommande et ce n’est que la carte Tuner TV/Radio qui pourra vous consoler d’avoir acquis celui-ci. La télécommande ultraplate arbore plutôt un style de commande à distance pour porte de garage et son ergonomie est des plus déplaisante, rendant la prise en main et l’utilisation des touches peu agréables, même si toutefois celle-ci est la plus légère de notre comparatif et ne nécessite qu’une simple pile bouton. De plus, les fonctions offertes par la télécommande sont assez restreintes et vous limiteront certainement pour une personnalisation home cinema. Autre point, l’utilisation de l’infrarouge présente un désavantage puisque comme vous le savez, il est nécessaire de diriger la télécommande vers le récepteur et l’angle d’utilisation est par conséquent limité contrairement aux ondes radio. Toutefois un bon récepteur embarquant plusieurs diodes réceptrices permet de repousser un peu ces limites. Et on ne peut pas dire que le récepteur fourni facilite l’utilisation de la télécommande puisque celui-ci est assez mal conçu, la diode réceptrice étant enfermée dans un petit habitacle en plastique, ce qui contraint à le disposer en façade de façon visible, ce qui peut nuire à l’esthétique de votre installation. Les plus : On se console avec la carte tuner Les moins : Fonctionnalités limitées, Ergonomie et esthétique passables, Récepteur infrarouge <120> PC Update juillet / août 05 Microsoft PC Media Center Prix : 45 euros Cette télécommande est livrée au départ uniquement avec les PC proposant l’interface Media Center préinstallée, Microsoft a peu à peu changé sa politique et propose dorénavant, tout comme ATI, sa télécommande séparément. Cette télécommande bénéficie de nombreuses fonctions et est parfaitement adaptée à l’environnement Windows, si bien qu’aucun pilote ou logiciel n’est fourni avec mais contrairement à la première version de l’ATI Remote Wonder, celle-ci dispose d’une prise en main très correcte épousant agréablement la main et le joystick émulant la souris est ici absent. La télécommande utilise le mode de transmission par infrarouge et dispose d’un récepteur sous la forme d’un boîtier conséquent utilisant un port USB et permet de brancher deux capteurs supplémentaires permettant ainsi l’utilisation d’un angle de transmission de données plus étendu. Ces deux capteurs sont d’ailleurs livrés avec la télécommande. Pour le reste, il y a peu de choses à rajouter si ce n’est que celle-ci bénéficie d’un excellent support, grâce à sa notoriété, par la plupart des logiciels de personnalisation de télécommandes et les différentes interfaces home cinéma comme l’incontournable Media Portal qui supporte celle-ci nativement tout comme son homologue ATI Remote Wonder. Les plus : Intégration Windows, Compatibilité avec la plupart des logiciels, Ergonomie, Deux capteurs infrarouges supplémentaires, Prix Les moins : Récepteur volumineux, Pas de logiciel fourni Logitech Harmony 655 et 688 Prix Harmony 655 : 99 euros Prix Harmony 688 : 149 euros Réputé pour sa gamme de périphériques : clavier, souris, webcam et gamepad entre autres sans oublier les enceintes, Logitech étend son domaine et propose ses propres télécommandes sous le nom d’Harmony. Même si le prix peut en rebuter plus d’un au premier abord, les possibilités offertes par ces télécommandes sont des plus riches, justifiant ainsi le prix. Les deux télécommandes proposent un petit écran monochrome permettant un affichage interactif informant et guidant pas à pas l’utilisateur avec en prime un petit assistant permettant de résoudre d’éventuels problèmes à l’aide du simple bouton Help. Les télécommandes disposent d’un système de retroéclairage très pratique pour une utilisation dans l’obscurité, mais on regrette cependant de ne pas pouvoir régler l’intensité de celui-ci. De plus, celles-ci sont universelles et vous pourrez donc piloter non seulement votre PC (à condition de disposer d’un récepteur, celui-ci n’étant pas fourni) mais également tous les appareils domestiques de votre maison par le biais de la base de données disponible sur le site officiel Logitech. Etonnante et très ingénieuse à la fois, cette base de donnée s’enrichit grâce à tous les utilisateurs. Comment ? Très simplement en fait puisque dans le cas où votre appareil ne serait pas référencé dans l’énorme base de données, la baie d’apprentissage, située à la base de la Harmony permet de capturer les codes correspondant à la télécommande de votre appareil domestique, quel qu’il soit, pour les réutiliser et les intégrer la base de données. La compatibilité avec les appareils est par conséquent très étendue et permet d’intégrer très rapidement les derniers appareils commercialisés. Pour accéder à cette base, il suffit de créer un compte utilisateur après avoir installé le logiciel fourni. Une fois cela effectué, le logiciel vous guidera étape par étape en vérifiant tout d’abord la version du firmware ainsi que celle du logiciel et les mettra à jour si besoin via le câble de connexion USB fourni. Vous pourrez ensuite sélectionner les appareils dans la base pour configurer votre télécommande. Une fois terminé, il reste encore à configurer les différentes applications pour éviter tout conflit, les mêmes touches servant souvent pour plusieurs appareils. Là encore, l’assistant vous facilitera la tâche grâce aux boutons situés de part et d’autre de l’écran. Le modèle Harmony 688 intègre toutes les fonctions du modèle 655 mais arbore un look plus soigné la rendant plus élégante, une disposition des touches améliorée, une mémoire flash de 2 Mo et quelques autres fonctions encore, comme les programmes TV gratuits pendant deux mois ou encore un support optimisé des magnétoscopes numériques que nous n’avons malheureusement pas pu tester faute d’appareils à notre disposition. Les plus : Ergonomie, Esthétique (prise en main, poids, rétroéclairage…), Base étendue offrant le support d’un grand nombre d’appareils, Assistant d’aide et de configuration de la télécommande et du site Internet (en français en plus), Permet de piloter jusqu’à 15 appareils !, Rapport qualité/prix Les moins : Récepteur pour piloter un PC non fourni, Temps de configuration sur le web trop long (plus de 20 minutes), Impossible de régler l’intensité du retroéclairage PC Update juillet / août 05 <121> Comparer One for All Kameleon 10 (URC-8210), Kameleon 6 (URC-8206) Prix Kameleon 10 : 149 euros Prix Kameleon 6 : 89 euros Peu connue dans le mode PC, la télécommande universelle Kameleon 10 permet de piloter pas moins de 10 appareils et même si c’est toujours moins impressionnant que la Harmony, cela reste bien suffisant. De grande taille, la quasi-totalité de la télécommande est un écran tactile, du moins en apparence car ce n’est en fait qu’un film transparent épais prenant l’aspect d’un miroir et recouvrant les touches. Pour une telle télécommande, le retroéclairage est de mise mais toute comme pour la Harmony de Logitech, la luminosité de celui-ci n’est pas réglable mais dispose d’un détecteur de luminosité permettant d’adapter l’intensité de l’éclairage en fonction de votre environnement. Notre première surprise a été de découvrir un « boîtier de contrôle » livré avec la télécommande en plus d’un socle/chargeur permettant de ranger soigneusement la télécommande, tout en se mettant à l’abri de piles déchargées au moment où l’on s’y attend le moins, d’autant plus que la télécommande est pourvue d’un système d’information concernant le niveau de charge des piles. La présence de ce boîtier de contrôle est due à la particularité de la Kameleon 10 qui est d’émettre simultanément les signaux par radiofréquences et infrarouge, offrant ainsi un grand support d’appareils sans avoir à acheter un convertisseur infrarouge/radiofréquence. De plus, l’avantage de la radiofréquence étant de traverser les cloisons, ce boîtier de contrôle vous permettra, à l’aide de deux transmetteurs IR supplémentaires, de contrôler des appareils infrarouges (à condition de les placer devant les appareils à piloter) depuis une autre pièce. Une fonction d’apprentissage direct permet d’assimiler les fonctions d’autres télécommandes, en plus de la base de données de codes déjà à disposition que l’on peut mettre à jour soit via le site officiel ou bien par téléphone. La méthode de mise à jour via Internet est d’ailleurs bien plus rapide que celle de Logitech. Etonnant, la télécommande est dépourvue de câble PC ?? En réalité, chose surprenante, c’est à l’aide de vos enceintes ou de l’écouteur de votre téléphone que la mise à jour s’effectue ! Dernière fonction également intéressante, la création de macros vous permettra d’assigner une séquence de plusieurs actions à une ou plusieurs touches. Pour ce qui est de la Kameleon 6, elle ne diffère de sa grande sœur que par l’absence du chargeur, du boîtier de contrôle et se limite à un maximum de 6 appareils à contrôler. Les plus : Transmission infrarouge et par radiofréquences, Boîtier de contrôle, Chargeur, Prise en main rapide, Macros, Rapport/qualité prix Choix de la omme nous avons pu le voir, l’engouement pour le home cinema dans le monde du PC fait son effet et ce n’est qu’une question de temps pour voir apparaître d’autres produits avec des applications simples et stables qui manquent encore cruellement. Pour le reste, nous vous déconseillons vivement d’opter pour le pack FunTV FM et sa télécommande des plus médiocre à moins d’acheter une autre télécommande séparément. Les télécommandes d’ATI et de Microsoft, quant à elles, représentent un excellent rapport qualité/prix pour une installation modeste, que ce soit dans une simple chambre ou votre salon et ont l’avantage d’être supportées nativement par un grand nombre d’interfaces home cinema. Cependant, la Remote Wonder II C <122> PC Update juillet / août 05 Les moins : Pas de récepteur PC fourni, Télécommande un peu grande, Intensité de l’éclairage faible et non réglable rédaction nous semble un bien mauvais choix, celle-ci étant assez chère par rapport à l’excellente Logitech Harmony 655 qui offre bien plus de fonctionnalités, sans parler du reste de ses atouts pour à peine 40 euros de plus. Il serait vraiment idiot de passer à côté d’autant plus qu’elle conviendra à merveille pour une installation home cinema de plus grande envergure et vous permettra de mettre toutes vos télécommandes au placard et on pourrait s’amuser à dire « il ne peut en rester qu’une » ;-) La logitech Harmony 688 nous a réellement conquis avec son look ravageur mais il existe pour le même prix, le modèle Harmony 680 qui est préconfiguré pour le Media Center de Microsoft mais là encore, il est assez surprenant de voir qu’aucun récepteur n’est fourni d’autant plus que la base de données contient déjà quelques plugins parmi lesquels on peut trouver Meedio par exemple. Reste à espérer que d’autres intégreront très rapidement la base de données, et ainsi voir apparaître pourquoi pas Media Portal. Mais la Kameleon 10 nous a fortement impressionnés. Proposée au même prix que la Harmony et malgré un nombre maximum d’appareils pilotables moins élevé, celle-ci est reste plus avancée en proposant notamment un système de macros ainsi qu’un système de transmission IR/RF. Vous pourrez trouver les télécommandes de notre comparatif sur le site http://www.ldlc.fr, que nous remercions au passage pour leur collaboration ainsi que Wexim et Asus. Transformer un PDA en télécommande universelle ? Peu connues dans le domaine de l’informatique, les télécommandes Pronto de Philips et les Marantz constituent le fleuron des télécommandes parmi les connaisseurs de home cinema mais sont également ce qui se fait de plus cher. Quelques sociétés ont pourtant relevé le pari fou de transformer un pocket PC ou PDA en véritable clone de la Pronto si répandue. Comment ? En créant une interface logicielle d’émulation et en s’appuyant sur le module de transmission infrarouge dont sont équipés les PDA. Toutes les possibilités offertes nécessiteraient un dossier complet et nous allons commencer par vous décrire l’installation et la configuration pas à pas du logiciel TotalRemote sur un Pocket PC MyPal A716 d’Asus. Pensez bien à vérifier la compatibilité de votre PDA avec le logiciel que vous souhaitez utiliser, tous les PDA ne disposant pas d’une puissance processeur suffisante et dans certains cas, ils ont un module IR de piètre qualité. Il convient tout d’abord de télécharger TotalRemote (http://www.griffintechnology.com) ainsi que la dernière version d’ActiveSync permettant au My Pal A716 de communiquer avec le PC. Une fois la procédure d’installation terminée, pensez à activer votre module IR. Dans notre cas, un petit tour sur Démarrer, Paramètres, Paramètres Asus, et l’onglet IR pour cocher la case SIR proposant un taux de transfert de 115.2 Kbps, suffit à activer le module infrarouge. Démarrer ensuite TotalRemote à partir de votre PDA, vous verrez alors un premier environnement de télécommande par défaut : Sony DVD. Total Remote dispose par défaut de nombreux profils en mémoire pour un grand nombre d’appareils. Un clic droit sur Devices et Active device vous permettra d’accéder à la base de données se présentant sous la forme d’une arborescence organisée par types d’appareils. Il suffit simplement de choisir les différents profils correspondant à votre installation en cochant la case correspondante, mais cela peut vous dérouter dans un premier temps car ce ne sont pas les modèles exacts qui sont affichés. Vous trouverez par exemple pour les TV Philips le nom Philips TV #1, Philips TV #2, #3, etc. ce qui rend a priori le choix compliqué. En fait, les constructeurs utilisent généralement le même code IR pour chacun de leurs appareils, les fonctions changeant peu, et il suffit de sélectionner un profil et de le tester. Vous pouvez toutefois assigner vous-mêmes les fonctions pour chaque touche via l’onglet Edit et Assigne hardware buttons. Le reste est très simple puisqu’il suffit de cliquer sur le bouton à configurer, et de sélectionner la fonction que vous souhaitez à l’aide de la fenêtre déroulante en haut à droite et d’appliquer les changements. Vous pourrez à tout moment réinitialiser la configuration via la touche Reset to default. Autre possibilité intéressante, vous pouvez attribuer une action propre à l’un de vos appareils et une action non disponible dans votre profil à une touche de votre choix par apprentissage. Pour cela, rendez-vous dans l’onglet Edit et Start One Shot Sampling. Sélectionnez alors la touche que vous souhaitez modifier sur votre PDA et enfin, appuyez sur la touche correspondante en rapprochant votre télécommande du capteur IR du MyPal dans notre cas. Une fois la configuration terminée, vous avez maintenant accès aux différentes télécommandes que vous avez programmées et pouvez utiliser toute la surface de votre écran PDA en masquant les onglets de configuration à l’aide du bouton Fenêtre situé complètement en bas à gauche. L’écran d’un PDA étant assez réduit, vous n’aurez qu’une zone de la télécommande d’affichée et pour changer de zone, il suffira de cliquer autant de fois que nécessaire sur SHIFT. Pour changer l’appareil à piloter, il suffit de le sélectionner dans la petite fenêtre indiquant l’appareil pilotable en cours, à l’aide des boutons Droit et Gauche. Suivant le récepteur infrarouge que vous possédez, il est nécessaire de sélectionner celui-ci dans le menu Tools et Options. Les fonctions ne s’arrêtent pas là puisque vous pourrez choisir le skin de votre choix en passant par l’onglet Edit et Change skin dont le dossier de stockage par défaut est \TotalRemote\SkinFiles. Vous pourrez trouver tout un éventail de skins sur les forums de discussion ou pourquoi pas créer le vôtre. Tout comme les télécommandes Kameleon, il est possible de créer des macros, une série d’actions en une touche. Pour lancer l’enregistrement, ouvrez l’onglet Edit et sélectionnez Macro et Start recording macro. Un assistant s’exécute alors et il suffit de suivre les instructions, à savoir choisir le bouton qui exécutera cette macro puis choisir la série d’actions à effectuer avant d’arrêter l’enregistrement toujours via les onglets Edit, Macro et Stop recording macro. Vous aurez bien sûr la possibilité d’éditer celle-ci via l’onglet Edit et Edit macro. Simple non ? Pour finir, dans le cas où vous ne disposeriez pas du profil d’un ou de plusieurs appareils dans la base de données de TotalRemote, il suffit de recourir au CCF (Component Configuration Files). Le CCF est un format de fichiers utilisé à la base par la Pronto et contenant un skin, les codes IR et des macros essentiellement. Ce fichier peut cependant être édité, tout comme une macro, pour enrichir les fonctionnalités et TotalRemote permet d’utiliser ce format CCF étendant encore plus son rayon d’action. Là encore, le CCF nécessiterait un article entier (n’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions à ce sujet sur notre forum ou par mail) pour parcourir une partie des vastes possibilités offertes, mais vous pourrez trouver des tutoriaux et de l’aide aux adresses suivantes : http://www.prontoedit.com http://www.univ-lemans.fr/~jfm/pronto/teledoc.htm http://giantlaser.com/tonto (clone de prontoedit et disponible avec NetRemote de Promixis) http://www.remotecentral.com/files/index.html (grande base de données CCF) Vous pourrez trouver bien d’autres fichiers CCF sur les différents forums ou encore à l’aide du moteur de recherche Google. Toutefois, pour vous donner une idée, l’importation et l’installation d’un profil CCF sont très simples. Il suffit de transférer le CCF préalablement téléchargé dans un dossier de votre choix sur votre PDA à l’aide de la fonction Explorer de ActiveSync. Il ne reste plus qu’à ouvrir le menu CCF de TotalRemote en cliquant sur l’onglet Tools puis CCF mode puis d’importer le fichier en cliquant tout simplement sur Open CCF et d’indiquer l’emplacement de vos fichiers CCF. Pour une utilisation simple et agréable, mieux vaut importer tous les fichiers CCF correspondant à votre installation personnelle pour n’utiliser que le mode CCF qui est indépendant de l’interface native de TotalRemote que nous venons de détailler, cela vous évitera de basculer d’un mode à l’autre. Pour finir, déjà connue pour le célèbre et puissant Girder, la société Promixis va bien plus loin encore en enrichissant son interface logicielle de fonctions complètement inédites. Le logiciel baptisé NetRemote permet bien sûr de contrôler un PC tout comme TotalRemote que nous venons de découvrir mais avec l’association de Girder en plus, il est désormais possible de programmer chaque touche avec une plus grande liberté d’action, à condition de disposer des plugins correspondants. On ne sera donc plus limité à Windows Media Center 2005 entre autres, mais privilégiez un récepteur de type UIRT, le modèle USB UIRT étant une valeur sûre (http://www.usbuirt.com). Mais ce n’est pas tout, car NetRemote propose une partie serveur et client permettant d’utiliser le Wi-Fi et le Bluetooth via le protocole TCP/IP. Et l’avantage par rapport à une Pronto n’est pas des moindres puisqu’il est désormais possible de récupérer des informations directement du PC (chapitre, durée, titre, jaquette, etc…). http://www.promixis.com PC Update juillet / août 05 <123> Comparer Radeon X800 XL, une nouvelle référence Par : Thomas Olivaux Avec des performances supérieures à la 6 600 GT, proches même des 6 800 GT/X800 et 850 Pro, la Radeon X800 XL est une alternative très intéressante pour les joueurs ayant un budget qui ne dépasse pas 300 ¤. in 2004, lorsqu'ATi a annoncé sa gamme de cartes graphiques la plus récente, nous avions noté la présence d'un nouveau produit digne d'intérêt, la Radeon X800 XL. Dérivée des puissantes X800, cette carte est arrivée en même temps que d'autres modèles haut de gamme, celle-ci ayant pour vocation de tirer le tarif vers le bas, ce qui n'était que souhaitable vu les prix exorbitants des X800 Pro, X800 XT et autres GeForce 6 800 jusqu'alors. Comme d'habitude, il aura fallu patienter de longs mois, mais aujourd'hui, les X800 XL sont enfin facilement trouvables dans le commerce, en AGP comme en PCI-Express ; nous avons donc décidé de les regarder de plus près afin d'en mesurer le véritable intérêt et de vous aider à choisir le bon modèle. F X800, ON S'Y PERD ! La gamme X800, basée sur les puces R420 (modèles AGP) et R423 (PCI-Express) comprenait quatre modèles à l'origine. Dans l'ordre des performances, il y avait la X800 SE, la X800 Pro, la X800 XT et la X800 XT PE. Ces cartes utilisaient toutes la même architecture, une bonne évolution de celle apparue quelques années plus tôt avec la Radeon 9700, seules les fréquences GPU/Mémoire et le nombre de "pixels pipelines" activés les différenciaient. Ces cartes graphiques se positionnaient en concurrence directe des différentes GeForce 6 800 du concurrent de toujours, nVidia. Comme s'il n'était pas assez compliqué de se souvenir des différences entre chaque carte, Pixels Pipelines Vertex Engines Fréquence VPU Fréquence mémoire Bus mémoire Prix approximatif <124> sans compter que s'ajoutent les variantes des X300/X600/X700, ATi a donc revu son haut de gamme en décembre dernier. Depuis ce moment, cinq modèles sont disponibles mais il aura fallu patienter un bon moment pour qu'elles soient achetables en boutiques. Ces nouvelles cartes utilisent les puces R480 et R430, basées sur la R423 des précédentes. Effort marketing oblige, les cartes qui les embarquent ont changé de nom, c'est pourquoi les X850 sont apparues. La seule différence technique qui différencie ces deux puces est en fait la finesse de gravure, 0,13 μ pour la R480, 0,11 μ pour la R430. L'intérêt de graver en 0,13 μ réside dans la faculté à monter en fréquence tandis que le 0,11 μ permet de réduire les coûts de production car, le "die" étant plus petit, il est possible d’en produire plus avec sur un seul "wafer". Voici donc à quoi ressemble la gamme haute performance d'ATi depuis quelques mois. UN BON COMPROMIS Avec 16 unités de calcul des pixels activés, la X800 XL ne se distingue de la X800 XT, l'ancienne référence, que par une centaine de MHz au niveau du VPU. C'est tout à fait prometteur lorsque l'on sait que la X800 XL vaut à peine plus de la moitié du prix d'une X800 XT ! Au niveau de la tarification justement, cette carte vient donc se positionner à mi-chemin entre les GeForce 6 600 GT, le rapport qualité/prix autour de 200 ¤ et les 6 800 GT/X800 Pro qui coûtent autour de 450 ¤. Nous allons donc mesurer les performances de cette dernière pour voir ce X800 X800 XL X850 Pro X850 XT X850 XT PE 12 6 400 MHz 350 MHz (700 MHz DDR) 256 bits 275 ¤ 16 6 400 MHz 500 MHz (1 000 MHz DDR) 256 bits 300 ¤ 12 6 520 MHz 540 MHz (1 080 MHz DDR) 256 bits 400 ¤ 16 6 520 MHz 540 MHz (1 080 MHz DDR) 256 bits 450 ¤ 16 6 540 MHz 590 MHz (1 180 MHz DDR) 256 bits 490 ¤ PC Update juillet / août 05 qu'elle vaut véritablement dans les jeux. Comme les graphiques en attestent, la X800 XL marche fort, très fort même. Dans de nombreux tests, elle flirte avec les X850 Pro et les 6 800 GT, elle s'offre même le luxe de dépasser jusqu'à la 6 800 Ultra dans certains exercices ! Il n'y a pas à réfléchir longtemps pour comprendre l'intérêt de cette carte. Si vous avez un budget d'environ 300 ¤, cette carte vous offre des performances de très haut niveau, bien supérieures à celles d'une 6 600 GT, déjà fort rapide. Sauf si le SLI est votre but dans la vie, mieux vaut acheter une X800 XL qu'une X800 ou 850 Pro et même qu'une 6 800 GT, à moins que… vous ne souhaitiez overclocker. En effet, la prédiction concernant la gravure en 0,11 μ n'a pas menti, si bien que les X800 XL ne dépassent que rarement les 430 MHz VPU, alors que les X800, 850 Pro montent beaucoup plus, ainsi que les 6 600 GT et les 6 800 GT. En parlant d'overclocking, il est intéressant de noter que les X800 XL consomment peu et chauffent moins que la concurrence. C'est la seule carte haut de gamme qui ne requiert pas de connecteur d'alimentation dédié, du moins en PCI-Express. 3DMark 3DMark05 3DMark03 GeForce 6600 GT GeForce 6800 GT Radeon X700 Pro Avec quelques MHz de moins, le X800 XL n'est autre qu'un X850 Pro. Radeon X800 XL Radeon X800 XT 0 2000 4000 6000 8000 10000 PC Update juillet / août 05 <125> Comparer Half Life 2 Doom 3 1600x1200 1600x1200 AA4X AF16X 0 1024x768 AA4X AF 16X GeForce 6600 GT GeForce 6600 GT : 0% GeForce 6800 GT : +46% GeForce 6800 GT : +17% Radeon X700 Pro : -34% Radeon X700 Pro : +3% Radeon X800 XL : +5% Radeon X800 XL : +30% Radeon X800 XT : +11% Radeon X800 XT : +47% 10 20 30 40 50 60 70 80 Images par secondes 0 20 1024x768 AA4X AF 16X 1600x1200 1600x1200 AA4X AF16X 1024x768 40 60 80 1024x768 100 Images par seconde Parmi les résultats des tests à publier, nous avons opté pour un jeu franchement optimisé nVidia, Doom 3, et un autre qui est plus à l'aise avec les cartes ATi, Half-Life 2. Pas de doute, la X800 XL est très, très performante. Les cartes Asus Caractéristiques Marque : Asus Modèle(s) : EAX800XL/2DTV (PCI-Express) Sorties : DVI x2 + VIVO Bundle : adaptateurs DVI/VGA x2, modules d'entrée et sortie vidéo (composite + S-Vidéo), logiciels et jeux (Joint Operations, Asus DVD XP, Power Director 3, Media Show) Prix : 310 ¤ Asus propose deux modèles d'X800 XL, une AGP et une PCI-Express, c'est la seconde que nous avons testée. Une fois n'est pas coutume, cette carte reprend le design de référence d'ATi mais avec la couleur orangée du PCB désormais courante chez le constructeur taïwanais, et possède un système de refroidissement amélioré et illuminé d'une belle lueur bleutée. Au démarrage, la carte paraît un peu bruyante, mais il s'avère qu'une fois les pilotes et l'utilitaire Asus installés, elle devient alors totalement silencieuse. Le ventilateur accélère tout seul selon la charge, mais nous n'avons pas réussi à reproduire le bruit initial, même au bout de longs benchmarks. Côté overclocking, ça s'annonce plutôt bien puisque nous avons pu monter le VPU à 345 MHz et la mémoire n'a pas planté à 560 MHz (1 120 MHz DDR) alors qu'elle n'est pas refroidie. Ce n'est pas énorme comparé à d'autres chipsets, mais c'est honorable pour une X800 XL. Il faut reconnaître que le radiateur choisi par Asus a le mérite d'être plus efficace que celui préconisé par ATi. Résolument moderne, cette carte prévoit l'usage intensif de moniteurs LCD ou de projecteurs numériques avec ses deux sorties DVI, mais il n'y a pas de sortie HDTV (composantes), alors que c'est le cas sur la version AGP au passage. Notons que la carte Asus propose l'acquisition vidéo, ce qui peut être pratique si vous utilisez encore de "vieux" périphériques analogiques, caméscopes 8 mm, magnétoscopes VHS et autres. <126> PC Update juillet / août 05 GeCube Caractéristiques Marque : GeCube Modèle(s) : Radeon X800XL (AGP et PCI-Express) Sorties : VGA + DVI + VIVO Bundle : adaptateurs DVI/VGA, modules d'entrée et sortie vidéo (composite + S-Vidéo), cordon HDTV (composantes), logiciels et jeux (Counter Strike Condition Zero, Power Director 2.5, Power DVD 5) Prix : 320 ¤ (AGP), 300 ¤ (PCI-Express) Chez GeCube, comme d'habitude, les cartes sont 100 % fidèles au design de référence ATi, jusqu'à l'autocollant du ventirad. En même temps, comme d'habitude, les produits GeCube sont un peu moins chers que la concurrence. Pourtant, les fonctionnalités de la carte sont loin d'être en retrait. La X800XL GeCube propose une sortie VGA et une sortie DVI, ainsi que des sorties TV mais également des entrées pour procéder à l'acquisition vidéo ainsi que, pour parfaire le tout, une prise en charge HDTV composantes. Notons qu'il n'est pas possible d'utiliser les fonctions VIVO (Video In/Video Out) en même temps que les sorties HD composantes puisque les deux câbles se branchent au même endroit. Nous pouvons constater que le design de référence de la version AGP n'a pas grand-chose à voir avec celui de la PCI-Express, la carte étant un peu plus grande et nécessitant une prise électrique Molex. Niveau overclocking, les résultats sont assez moyens, nous n'avons pas pu dépasser 430 MHz pour le VPU, mais la mémoire a tenu à 590 MHz (1 180 MHz DDR), un résultat fort honorable pour des puces 2,0 ns. Si cette carte n'est pas celle du bidouilleur ou du tuner fou, elle ravira les personnes dont le bundle n'est pas une priorité et qui souhaitent simplement l'essentiel : une X800 XL, la moins chère possible. Choix de la rédaction Gigabyte Caractéristiques Marque : Gigabyte Modèle(s) : GV-R80L256V-B (AGP), GV-R80L256V (PCI Express) Sorties : VGA + DVI + VIVO/HDTV Bundle : adaptateur DVI/VGA, modules d'entrée et sortie vidéo (composite + SVidéo) avec sorties HDTV composantes, logiciels et jeux (Joint Operations (PCIExpress), Thief, Power Director 3 (PCIExpress), PowerDVD 5) Prix : 340 ¤ (AGP), 330 ¤ (PCI-Express) Gigabyte nous a envoyé deux produits, une X800 XL AGP et une PCI-Express, mais les deux ne sont pas vraiment comparables. La version AGP, relativement basique, s'appuie sur un design de référence et ressemble donc comme deux gouttes d'eau à la GeCube, seul son prix de vente les différencie, la Gigabyte étant un peu plus onéreuse. Plus intéressante, la version PCI-Express que nous avons testée, livrée dans une boîte plus imposante, propose un bundle logiciel un poil plus conséquent, mais surtout un refroidissement sans ventilateur. A ce jour, il semble que ça soit la carte graphique "fanless" la plus puissante du marché ! En dehors de la mémoire qui tourne à 10 MHz de moins que les autres, cette X800 XL n'a pas été bridée pour autant. Néanmoins, ne comptez pas l'installer dans un barebone ou un PC mal ventilé, car dès que l'on joue, la chaleur augmente fortement et, sans forcément faire planter, la carte risque de ne pas durer très longtemps. N'envisagez pas de l'overclocker, ou prévoyez un ventilateur à proximité. Vendue seulement 330 ¤, c'est une carte performante et 100 % silencieuse, bravo. PC Update juillet / août 05 <127> Comparer Choix de la rédaction HIS Caractéristiques Marque : HIS Modèle(s) : Radeon X800 XL IceQ II Turbo (RX800XL-PCIE-ICEQ) (PCI-Express) Sorties : VGA + DVI + sortie TV/HDTV Bundle : adaptateur DVI/VGA, cordon sortie TV (composite + S-Vidéo), cordon HDTV (composantes), logiciels et jeux (FlatOut, démos de jeux) Prix : 350 ¤ HIS, un spécialiste de la carte graphique modifiée, nous propose sa Radeon X800 XL IceQ II Turbo. Vendue 350 ¤, c'est la plus chère de ce comparatif, mais il y a une explication. Pour commencer, la carte a été conçue en partenariat avec Artic Cooling et dispose donc d'un système de refroidissement très développé. Des cartes testées jusqu'ici, c'est à la fois celui qui refroidit le mieux tout en en étant aussi peu bruyant que les plus silencieux, la Gigabyte fanless mise à part. De plus, pour satisfaire les aficionados du PC vitrine, le plastique du ventilateur est sensible aux ultraviolets ce qui donne une sorte de halo lumineux du plus bel effet. La carte est très correctement équipée, il ne lui manque que les fonctions d'acquisition vidéo, de moins en moins utilisées de nos jours puisque nous passons progressivement au tout numérique. Nous nous sommes bien sûr intéressés à l'overclocking de cette carte, puisqu’elle est bien refroidie et qu'un sticker clame "432 MHz" à même l'emballage. HIS fournit avec sa carte un utilitaire dédié à l'overclocking, sous Windows, qui gère automatiquement l'accélération de la carte. Nous avons effectivement pu faire fonctionner le VPU à 432 MHz, nous sommes même montés à 455 MHz, le maximum atteint par une X800 XL passée entre nos mains. La mémoire est également bien montée, 600 MHz (soit 1 200 MHz DDR), offrant des résultats finaux proches des ténors du marché, la X850 XT PE et la 6 800 Ultra, régulièrement devant cette dernière même. Les Autres Caractéristiques Marque : MSI, Power Color, Sapphire Modèle(s) : MSI : RX800XL - VT2D256 E, Power Color : Radeon X800 XL, Sapphire : X800XL Ultimate Prix : MSI : 310 ¤ (PCI Express), Power Color : 300 ¤ (PCI Express), Sapphire : NC (PCI Express) Trois constructeurs de cartes graphiques ATi importants ne sont pas présents dans ce dossier, il s'agit de MSI, Power Color et Sapphire. Le premier, qui n'avait aucune carte de disponible au moment de la rédaction de ce dossier, propose la RX800XL-VT2D256E, une carte basée sur le design de référence ATi, toutes options (VIVO, HTDV, nombreux jeux…), pour un peu plus de 310 ¤. Chez Power Color, la carte était toujours en transit entre l'Asie et l'Europe au moment d'écrire ces lignes, il s'agit de la Radeon X800 XL (vive les noms simples !). Vendue moins de 300 ¤, en PCI-Express uniquement, c'est la moins chère de toutes. Enfin, Sapphire possède également une gamme de produits X800 XL assez complète, mais ils n'ont pas été fichus de nous en prêter une ! Notons la présence de la X800 XL Ultimate, une carte intégrant le système de refroidissement Zalman VF700, efficace et ultrasilencieux, mais il existe également des X800 XL "normales" au catalogue. <128> PC Update juillet / août 05 Le choix de la rédaction vant de tenter de départager les cartes graphiques testées, nous insistons sur le fait que la X800 XL, en général, est une excellente solution graphique hautes performances. Rappelons que pour un prix situé aux alentours de 300 ¤, que nous pourrions qualifier de tarif acceptable le plus élevé, vous obtenez des performances proches des cartes les plus chères, vendues elles entre 400 et 600 ¤. Certes, une plus petite GeForce 6 600 GT ou une Radeon X700 Pro suffit encore largement pour jouer, mais la centaine d'euros d'investissement supplémentaire a le mérite de ne pas être du vent, vous verrez réellement la différence dans les benchmarks mais surtout dans les jeux. A l'heure où le nombre de cartes graphiques par PC augmente, sachez que vous pourrez très bien réutiliser votre X800 XL achetée aujourd'hui sur une future carte mère compatible ATi CrossFire, ce qui vient enlever le dernier atout qu'il restait A à la GeForce 6 800 GT et sa possibilité d'être configurée en SLI. Notons au passage que ces solutions multiGPU ne concernent que le PCI-Express. Pour le choix de la carte, tout dépend de vos desiderata. La solution la moins coûteuse de notre test est la carte GeCube, mais il ne faut pas oublier la Power Color encore moins chère. En même temps, pour un prix à peine supérieur, vous pouvez vous offrir la carte Asus qui s'overclocke mieux. Nous décernons deux mentions spéciales : une aux GigaByte PCI- Express, grâce à leur système de refroidissement totalement silencieux, ainsi qu'une à la HIS qui nous semble être la meilleure carte pour les tuners/overclockers, à condition de monter à 350 ¤. Concernant l'upgrade, c'est-à-dire les cartes AGP, nous n'avons pas noté une carte plus intéressante qu'une autre, elles sont toutes conformes au design de référence, optez donc pour la moins chère ou celle qui sera la plus facile à trouver. Pour ce qui est de la mise à niveau du PC, l'intérêt d'opter pour une X800 XL par rapport à des modèles moins puissants dépend du reste de votre configuration. Nous vous recommandons la X800 XL à partir d'un processeur à 2.6 GHz ou équivalent, car en dessous, vous serez trop limités par celui-ci. De même, n'achetez ce genre de carte vidéo qu'avec au minimum 512 Mo de mémoire. Si vous avec entre 2.0 et 2.6 GHz, achetez au maximum une GeForce 6 600 GT/Radeon X700 Pro. Personnalisez votre X800 XL Si vous n'êtes pas du genre satisfaits tant que tout est strictement d'origine, il est possible de personnaliser la X800 XL comme n'importe quelle carte graphique. A commencer par l'overclocking, si votre carte ne propose pas d'outils spécialisés ou si vous n'en êtes pas satisfaits, vous pouvez vous orienter vers Rage3D Tweak CCC (www.rage3d.com), qui ajoute des fonctionnalités d'overclocking à même le Catalyst Control Center, ou l'excellent ATITool (www.techpowerup.com). Du côté du matériel, vous pouvez souhaiter améliorer le refroidissement et réduire le bruit de votre carte. Dans ce cas, si vous n'avez pas acheté un modèle équipé d'usine, vous pouvez acquérir un Artic Cooling ATi Silencer 5 (rev.2), pour environ 25 ¤, ou un Zalman VF700 disponible en aluminium et cuivre pour le même prix ou tout aluminium autour de 35 ¤. PC Update juillet / août 05 <129> Comparer Les chipsets 945 et 955 viennent remplacer les 915 et 925 sortis il y a environ un an. Chipsets i945 et i955 Le retour d'Intel ? Par : Thomas Olivaux Fini les 915 et 925, Intel vient de changer sa gamme de chipsets. Voyons ce dont sont capables les nouveaux 945 et 955 face à leurs prédécesseurs, mais aussi par rapport au très performant nForce4 SLI Intel Edition de l'outsider nVidia. Faut-il repasser chez Intel ? <130> PC Update juillet / août 05 La sortis de ces chipsets est l'occasion, pour un constructeur comme Asus, de proposer de nouvelles technologies. Les P5LD2 et P5WD2 proposent, en option, une carte Wi-Fi + TV (avec TNT) ! arallèlement à la sortie des processeurs dual core, Intel a annoncé une nouvelle série de chipsets, les 945 et 955. Ces derniers, disponibles dans le commerce depuis peu, viennent directement remplacer les 915 et 925 que nous utilisons depuis un peu plus d'un an. Leur arrivée n'a pas été très remarquée, masquée par la présentation simultanée des processeurs dual core bien sûr, mais également et surtout parce qu'ils ne représentent pas une avancée technologie majeure par rapport à leurs prédécesseurs. A ce propos, il semble qu'Intel et la majorité de la presse spécialisée n'aient pas jugé utile d'en parler plus que cela. Toutefois, puisqu'il s'agit des chipsets que nous allons retrouver très rapidement au sein de nos PC, nous avons souhaité les analyser d'un peu plus près, voir ce qu'ils donnent par rapport aux autres chipsets Intel et étudier les premières cartes mères disponibles, ne serait-ce que par curiosité. P Avant d'entrer dans la technique, notons que la principale évolution apportée par ces nouveaux chipsets Intel concerne, bien entendu, la prise en charge des processeurs dual core. En effet, sachant que le brochage du socket LGA775 a légèrement évolué pour l'emploi de ces CPU, ils ne peuvent donc pas fonctionner sur les cartes mères vendues jusqu'aujourd'hui. En dehors des 945 et 955, seul le nForce4 SLI Intel Edition, disponible depuis peu lui aussi, sait exploiter les Pentium D, mais il pose problème avec le modèle cadencé à 2.8 GHz. Intel propose pour le moment trois déclinaisons de ces chipsets. Pour le haut de gamme, nous avons droit au 955X, remplaçant directement les 925X et 925XE. Sur les cartes mères ayant un tarif plus abordable, nous retrouverons le 945P, digne remplaçant du 915P. Enfin, Intel propose également une version avec carte graphique embarquée, c'est le 945G, en tout point identique au 945P. Comme vous le verrez, il n'y a pas grande différence entre les anciens chipsets et les nouveaux, nous sommes loin des grands bouleversements technologiques connus au moment du passage des 865/875 aux 915/925 l'an passé. PC Update juillet / août 05 <131> Comparer Le connecteur eSATA, qui arrive doucement, permettra de brancher des disques durs externes sans aucune baisse de performance comme c'est le cas en USB 2.0 ou en Firwire Technique Jeux FarCry HalfLife 2 P4 3.0E 865PE (DDR400) : -3% P4 530 915P (DDR400) : 0% es chipsets 945 et 955 sont conçus de façon traditionnelle, il y a donc un northbridge qui prend en charge le processeur, la mémoire et la carte graphique et un southbridge qui s'occupe du reste, c'est-à-dire des autres ports PCI et PCI Express, du réseau, du son et des diverses connectiques. En dehors du support des processeurs dual core, ces chipsets ne changent pas grandchose à ce qui existait jusqu'ici. Le support des processeurs reste bien sur le socket LGA775. Sont supportés les processeurs avec un bus de 533 MHz (Celeron D), un bus de 800 MHz (Pentium 4 et Pentium D) et, sur le 955X uniquement, les processeurs Extreme Edition, que ce soit en 800 et 1 066 MHz de FSB. Officiellement, le 955X s'adresse uniquement aux Pentium Extreme Edition (le Pentium EE 840 donc), mais les Pentium D, Pentium 4 et Celeron D fonctionnent parfaitement dessus. En ce qui concerne les 945, seuls les Pentium D, Pentium 4 et Celeron D sont exploitables ; l'absence de support des Pentium (4) Extreme Edition ne manquera pas à grand monde toutefois. En dehors des processeurs dual core, il n'y a donc pas la moindre différence entre les nouveaux chipsets et les anciens, si ce n'est que le 945 est prêt pour d'éventuels futurs processeurs en 1 066 de bus, ce qui n'était pas le cas du 915. Côté mémoire, la DDR2 est toujours en vigueur, mais cette fois-ci vous pourrez exploiter la DDR2-667 offrant une bande passante de 5.4 Go/s et donc 10.8 Go/s en dual channel. Sur les précédents chipsets Intel, seules les DDR2-400 et DDR2-533 étaient utilisées, avec une bande passante maximum de 8.6 Go/s. Le nForce4 SLI IE sait, lui aussi, tirer profit de la DDR2-667. Comme vous pouvez le voir sur le graphique de performances ci- L “La DDR2-667 avec les timings 4-4-4-15 ne fonctionne pas plus vite que la DDR2-533 réglée en 3-2-2-12.” <132> PC Update juillet / août 05 P4 530 925XE (DDR2-533) : 1% P4 530 945P (DDR2-667) : 1% P4 530 955X (DDR2-667) : 1% P4 530 nF4 SLI IE (DDR2-667) : 3% 900 920 940 960 980 1000 Comme nous le voyons sur ce graphique, il n'y a guère de différence d'un chipset à l'autre. Chez Intel, seules quatre pourcents distinguent la meilleure plateforme du moment et le vaillant 865PE, âgé de bientôt trois ans. contre, l'apport de la DDR2-667 n'est pas tellement sensible, ça sera plus le cas pour les processeurs à 1 066 MHz de bus toutefois, ou les CPU overclockés. La seule véritable différence entre le 955X et les 945 réside dans le fait que le premier peut accueillir jusqu'à 8 Go de mémoire avec éventuellement une correction ECC tandis que le second, plus modeste, se contente d'un maximum de 4 Go sans correction. Enfin, le northbridge fait également fonctionner un port PCI Express 16X destiné à accueillir la carte graphique du PC, avec une bande passante de 4 Go/s dans chaque bidirectionnelle, soit 8 Go/s, comme tous les autres chipsets PCI Express. Le southbridge, baptisé ICH7, remplace fort logiquement l'ICH6 présent sur les cartes mères 915 et 925. Malgré ce changement de nom, ou plutôt de numéro, il n'y a guère de différences là aussi. Au niveau du stockage, il y a toujours un contrôleur ATA 133 permettant de relier deux périphériques IDE mais le SATA évolue vers la nouvelle norme SATA II permettant notamment de doubler la bande passante de l'interface. Il est possible de brancher jusqu'à quatre disques SATA. Au niveau du PCI Express, il n'y avait jusqu'alors que quatre lignes permettant, au choix, de câbler un port 4X ou quatre ports 1X. L'ICH7, dans sa version R uniquement, en gère 6, permettant cette fois-ci un port 4X et deux 1X simultanément. Tant que nous parlons d'ICH7R, notons qu'il apporte toujours la gestion de l'AHCI, donc du Native Command Queuing, mais aussi le RAID MATRIX offrant les modes 0, 1, 10 et, c'est une nouveauté, le RAID 5. ICH7, c'est également une carte son, compatible avec les codecs AC'97 2.3 ou High Definition Audio ainsi qu'une carte réseau jusqu'à 1 000 Mbps et huit ports USB 2.0, exactement comme ICH6. GMA 950, DES PROGRÈS La version "G" du chipset 945 intègre une carte vidéo, baptisée Graphics Media Accelerator 950, une évolution du GMA 900 apparue avec le précédent 915G. Intel n'a pas spécialement communiqué sur les performances 3D de la GMA 950, qui reposent malgré tout sur Direct X 9.0 et les pixels shaders 2.0 comme sa grande sœur, et sur ses fonctionnalités multimédias et son aptitude à utiliser les nouvelles technologies comme la vidéo haute définition. Nous retrouvons notamment une lecture accélérée des vidéos 720p et 1080i ainsi que le support des cartes d'extension à la norme ADD2+. Nous en reparlerons lors de notre prochain dossier dédié au home cinema et à la haute définition, mais en quelques morts, ADD2+ est un standard qui définit des cartes multimédias intégrant un tuner TV (simple ou double, y compris DVB-T), avec des entrées et des sorties vidéo. Les cartes compatibles ADD2+ seront fabriquées par divers fabricants et permettront donc d'étendre les possibilités de la carte GMA 950. Nous avons hâte de pouvoir tester ces produits, encore indisponibles, qui permettraient de faire un PC home cinema de qualité à bas prix. Cependant, nous restons sceptiques quant à la diffusion de ces cartes, car nous n'avons pas vu beaucoup de modèles ADD2 (sans le "+") compatibles avec les cartes mères 915G. Comme toujours, la carte graphique embarquée au chipset se sert du côté de la RAM du PC à défaut de posséder sa propre mémoire. Les performances ne sont donc pas exemplaires, malgré l'utilisation de DDR2-667. Si la GMA 950 est parfaitement à l'aise sous Windows, en 2D, elle n'est pas très puissante en 3D. Grosso modo, la GMA 950 se situe au niveau des performances assez proche des ATi Radeon X300 SE et parfois des GeForce 6 200 Turbo Cache. Ce n'est pas la panacée pour jouer, mais c'est déjà très correct en considérant qu'il s'agit là d'une carte graphique embarquée. La norme SATA II débarque en force sur les chipsets Intel. Jusqu'ici, seuls les nForce4 Ultra et SLI étaient compatibles. mances entre les 915/925/945/955 mais aussi face au bon vieux 865PE et au performant nForce4 SLI IE. Comme vous pouvez vous en rendre compte sur les graphiques, il n'existe pas de différences flagrantes entre tous ces chipsets. Toutefois, nous voyons quand même que le 865PE n'arrive plus vraiment à suivre et que les 945/955 sont un peu plus rapides que les 915/925, au même niveau qu'un nForce4 en fin de compte. Et encore, ces tests ayant été menés avec de la DDR2-667 sur les 945/955, songez qu'il n'y a quasiment aucun gain si vous vous contentez de DDR2-533. Notons que dans certains tests, le 925XE avec de la DDR2-533 arrive tout de même devant le 955X avec de la DDR2-667 ! vers un processeur dual core ou si vous n'avez pas encore envie de passer au PCI Express en ce qui concerne les propriétaires de 865/875, il n'y a pas lieu de se précipiter. Seul l'overclocking progresse un peu grâce à une gestion de la mémoire plus souple et plus performante. Compatibilité SLI ? Sur plusieurs cartes mères 955X dont le modèle Intel de référence, nous avons noté la présence de deux ports PCI Express 16X, exactement comme sur les cartes SLI. "Pire", Asus livre même un connecteur type SLI pour relier deux cartes graphiques entre elles. Etonnant puisque nVidia restreint l'utilisation du SLI à ses chipsets nForce4 et que le nouveau CrossFire d'ATi requiert également un chipset propriétaire. Des rumeurs circulent sur la possible ouverture des pilotes nVidia qui permettraient de faire du SLI sur d'autres plates-formes, auquel cas ces cartes 945/955 seraient immédiatement compatibles. D'ailleurs, si vous souhaitez simplement faire du multiécran, la présence d'un second port PCI Express 16X permet d'ajouter très facilement une seconde carte graphique, même si cette dernière est beaucoup moins puissante que la première et ne vous sert que sous Windows. Notons toutefois que le deuxième port PCI Express de ces cartes mères étant contrôlé par le southbridge, il est en fait câblé en 4X et non en 16, ce qui représente une bride pour les plus grosses cartes graphiques. Les cartes de type Radeon X300 et X700 ainsi que GeForce 6 200 et 6 600 ne seront pas vraiment perturbées. En bref, ces chipsets sont de bons modèles, qui offrent de bonnes performances et ne connaissent pas de lacunes particulières. Nous avons une préférence pour le 945P qui offre rigoureusement les mêmes caractéristiques que le 955X pour le commun des mortels, qui coûte quelques euros de moins, simplement car il ne sait pas exploiter le Pentium Extreme Edition, un processeur de toute façon trop cher. Vous pouvez donc acheter une carte mère 945 sans hésiter si vous désirez monter une nouvelle machine à base d’un processeur Intel mais dans le cas de l'upgrade, si vous n'avez pas besoin de migrer PERFORMANCES Pour les propriétaires de cartes mères 915/925 qui souhaitent garder leur processeur actuel, il n'y a pas de quoi s'affoler à la simple vue des caractéristiques techniques des 945/955. Afin de savoir si la mise à jour vaut le coup, nous avons donc réalisé quelques mesures de perforMultimédia Encodage MP3 Création Encodage MPEG2 Filtres Photoshop CS P4 3.0E 865PE (DDR400) : -6% P4 3.0E 865PE (DDR400) : -1% P4 530 915P (DDR400) : 0% P4 530 915P (DDR400) : base P4 530 925XE (DDR2-533) : 1% P4 530 925XE (DDR2-533) : 2% P4 530 945P (DDR2-667) : 1% P4 530 945P (DDR2-667) : 3% P4 530 955X (DDR2-667) : 1% P4 530 955X (DDR2-667) : 2% P4 530 nF4 SLI IE (DDR2-667) : 1% P4 530 nF4 SLI IE (DDR2-667) : 2% 52 54 56 58 60 Une nouvelle fois, nous constatons qu'il n'y a pas vraiment d'écart entre les chipsets pour Pentium LGA775. Seul le 865PE (S478) est un peu en retrait. 62 100 200 300 3D studio Max 400 500 600 Avec des applications de création, l'écart ne se creuse pas véritablement. Nous avons vraiment affaire à des chipsets très proches les uns des autres, un léger avantage pour les toutes dernières générations (945/955/nForce4). PC Update juillet / août 05 <133> Comparer Revue de cartes mères Les cartes mères à base de 945 et 955 débarquent. Tous les constructeurs n'ont pas encore annoncé leurs gammes, mais ce n'est plus qu'une question de jours. Nous avons mis la main sur les quatre premières cartes disponibles et nous les avons, en toute logique, soumises à nos procédures de test habituelles afin d'évaluer leurs qualités, mais aussi leurs éventuels défauts. Asus Chez Asus, malgré le temps qui passe et les restrictions budgétaires que l'on ressent à droite et à gauche, rien ne semble perturber la course à l'équipement qui motive l'arrivée des nouveaux produits. Alors que les précédentes P5GD2 (i915) et P5AD2 (i925) étaient déjà très bien dotées, les deux nouvelles gammes P5LD2 (i945) et P5WD2 (i955) ne sont pas en reste, loin s'en faut. Ces deux cartes se ressemblent fortement, partageant un design quasiment identique dont la principale distinction est bien entendu le chipset, 945P pour la P5LD2 et 955X pour la P5WD2. Le PCB, de couleur noire sur le dessus, est bleu en dessous, il s'agit en fait d'une évolution du système Stack Cool qui, rappelons-le, permet d'aider au refroidissement du PC, notamment en ce qui concerne les composants de la carte mère, mofsets CPU en tête. Bon point, il n'y a aucun ventilateur et les deux composants du chipset se contentent de radiateurs passifs ; les chipsets Intel chauffent moins que le populaire nForce4, un paradoxe. Chipset SATA 2 oblige, nous retrouvons uniquement des ports SATA 2 sur ces cartes et, c'est une première, un connecteur eSATA qui permet de relier des périphériques de stockage externes de façon encore plus véloce que ce dont étaient capables les ports USB 2.0 et Firewire 800 jusqu'ici. Etrangeté très intéressante, les cartes Asus sont équipées de deux ports PCI Express 16X, ou plutôt d'un vrai port PCI Express 16X et d'un second, câblé en 4X. Il est donc possible d'installer deux cartes graphiques pour profiter d'un affichage sur plus de deux écrans, mais la présence d'un petit connecteur SLI laisse entrevoir la future évolution des pilotes nVidia qui permettront d'activer le SLI sur n'importe quelle plate-forme. D'ailleurs ce connecteur, souple pour une fois, laisse également entrevoir la possibilité de faire du SLI avec des cartes qui ne seraient pas identiques, dans le futur également. Les plus de la P5LD2 Deluxe : Performances, eSATA, 2 ports PCI-E 16x Les plus de la P5WD2 Premium : Performances, eSATA, Carte son Si les P5LD2 Deluxe et P5WD2 Premium sont un petit peu chères en version "standard", vous aurez la possibilité en ajoutant simplement 60 ¤ de décupler les fonctionnalités de votre carte mère. En effet, ces deux cartes existent également en version "WiFi-TV" avec une carte fille qui intègre à la fois une carte réseau sans fil 54 Mbps, capable de se transformer en point d'accès, mais aussi une carte TV double tuner pour profiter de la TV analogique ou de la TNT, en vogue actuellement. Cerise sur le gâteau, il y a également un tuner radio FM ainsi qu'une télécommande de bonne facture et une offre logicielle conséquente basée sur des produits InterVideo et Cyberlink réputés (WinDVD Suite, PowerCinema 4, PowerDirector 3). Les moins de la P5LD2 Deluxe : Les moins de la P5LD2 Deluxe : Prix ? compatible Dolby Digital Live, 2 ports PCI-E 16x Biostar Biostar, constructeur relativement discret sur le marché français, nous a fourni l'une de ses premières cartes 945P, la I945P-A7. Elle reprend bien sur les caractéristiques essentielles des autres cartes mères présentées dans ce dossier, à savoir, le support des Pentium dual core, de la DDRII-667 et de toutes les autres nouveautés comme le SATA II. Les composants sélectionnés sont assez courants, notons seulement que la carte réseau, une Realtek 1 Gbps, fonctionne sur le bus PCI et non sur le PCI Express. Ainsi, avec une bande passante de 125 Mo par seconde, cette carte réseau suffit presque à saturer les quelques 133 Mo/s du PCI, dans la théorie du moins. En pratique, vous ne sentirez pas la moindre différence à moins des cartes PCI gourmandes en bande passante elles aussi et d'avoir des disques durs particulièrement véloces pour exploiter votre réseau Gigabit au maximum. Les plus : 2 ports PCI-E 16X <134> PC Update juillet / août 05 Biostar explique dans le mode d'emploi le la I945PA7, manuel fort succinct au passage, comment activer le SLI avec deux cartes graphiques nVidia. Seulement, ils ne livrent pas le petit pont SLI à brancher sur le dessus des cartes comme le fait Asus et, de toutes les manières, le pilote nVidia ne permet pas encore d'activer le SLI sur un chipset autre que leur nForce4 SLI. Toutefois, vous pourrez bien sur brancher deux cartes PCI Express pour profiter d'un affichage sur trois ou quatre écrans simultanément. Ca peut sembler peu pratique, mais c'est un luxe auquel l'on peut s'habituer bien vite, prenez garde :) Au niveau de l'overclocking, la Biostar n'est pas exceptionnelle mais nous avons apprécié la fonction WatchDog qui, en cas d'overclocking trop optimiste, permet de Les moins : Bundle rebooter en safe mode en pressant simplement la touche "Inser" au démarrage, comme sur les très anciennes cartes Abit. La Biostar n'est pas une carte qui nous a particulièrement séduits, mais ce n'est pas non plus un mauvais produit. Si vous n'overclockez pas, elle bénéficie d'un rapport qualité/prix assez intéressant, meilleur encore que celui de la Gigabyte GA-8I945P-G. Gigabyte Gigabyte est, comme toujours, parmi les premiers à lancer des produits basés sur les nouvelles technologies, en l'occurrence les nouveaux chipsets. Le constructeur nous a envoyé deux produits radicalement différents, une carte i945P (GA-8I945PG) résolument tournée vers l'entrée de gamme, si l'on peut parler d'entrée de gamme pour une carte mère Pentium compatible dual core, et une carte très bien équipée, haut de gamme au contraire, avec un 955X (GA-8I955X Royal). La GA-8I945P-G change un peu des produits que nous avions testés récemment. Fini les grosses boîtes (inutiles) et les bundles plus que complets. Gigabyte a décidé de miser sur un prix de vente réduit, c'est pourquoi nous avons affaire à une carte qui pourrait sembler un peu dépouillée par rapport aux autres, mais elle est également 60 ¤ moins onéreuse que la concurrente d'Asus, soit 25 % d'écart. Par rapport à cette dernière, elle concède un port PCI-E 16X (mode 4X), le Firewire et deux ports SATA II. Si vous n'en avez pas besoin, autant en faire l'économie ! Malgré le fait qu'elle ne coûte pas très cher, son BIOS est d'un bon niveau et nous retrouvons notamment toutes les fonctions CIA qui permettent d'overclocker, avec les réglages de tension adéquats. Seul son bundle est vraiment très pauvre, seules deux nappes ATA et une nappe SATA se battent en duel avec une nappe pour un lecteur de disquettes, c'est un peu léger pour une carte mère performante et moderne. Sur la carte en elle-même, nous sentons quelques restrictions, comme la présence de seulement deux prises pour ventilateurs ou l'absence de Firewire. D'ailleurs, c'est la seule carte de ce dossier à embarquer un southbridge ICH7 (sans "R") qui ne supporte pas AHCI (et donc NCQ) ainsi que les fonctions RAID d'Intel. processeur pour assurer le refroidissement des mofsets, c'est fortement conseillé pour le Pentium 4 Prescott et obligatoire pour le Pentium D. A l'opposé, la 8I955X Royal représente l'abondance. Pour 90 ¤ de plus, vous aurez droit au prestigieux mais peu utile chipset 955X, au système DPS qui permet d'améliorer l'alimentation électrique des processeurs, au contrôleur Firewire 800, aux deux ports SATA II supplémentaires mais aussi au dongle Bluetooth. Pour la première fois, en overclockant le Pentium D 840, le système DPS s'est avéré utile. Nous avons overclocké un peu plus de 100 MHz plus vite avec que sans, ce n'est pas négligeable. Par contre, et c'est aussi valable pour les cartes Asus, prévoyez un ventirad soufflant de l'air tout autour du Les plus de la Gigabyte GA-8I945P-G : Prix Les moins de la Gigabyte GA-8I945P-G : Bundle Les plus de la Gigabyte GA-8I955X Royal : Bluetooth, Firewire 800 Les moins de la Gigabyte GA-8I955X Royal : Prix ? AMD (A64 Socket 939) Marque Modèle Chipset Emplacements mémoire Emplacement(s) PCI Express Emplacement(s) PCI Périphériques ATA Périphériques SATA RAID Carte son intégrée Sorties audio analogiques Sortie(s) audio numérique(s) Entrée(s) audio numéroque(s) Carte(s) réseau intégrée(s) Prises USB 2.0 (interne + externe) Prises IEEE-1394 (interne + externe) Ports parallèle/série/jeu Ventilateur(s) sur la carte Prise(s) pour ventilateur(s) Gestion avancée des ventilateurs Connecteurs d'alimentation Contenu de la boîte (hors notices et CDs) Divers Prix Asus P5LD2 Deluxe Intel 945P + ICH7R 4 16X x2 (le second en mode 4X), 1X x1 3 6 6 (5 SATA I + 1 eSATA) Oui, SATA (RAID 0/1/5 sur ICH7R + RAID 0/1 sur Silicon Image 3132) Realtek ALC882M (HD Audio 7.1) Séparées Optique x1, coaxiale x1 0 Marvell 1 Gbps 8 (4 arrières + 2 via équerre + 2 via prise interne vacante) 2 (1 arrière + 1 via équerre) 1/1/1 0 4 Oui ATX 24 broches + ATX 12v 4 broches + Molex Connecteur SLI x1, équerre 2 USB 2.0 + port jeu x1, équerre Firewire x1, équerre 1 port COM x1, nappes ATA x3, nappes SATA x5, adaptateur électrique SATA x5, nappe D7 x1, 1 carte Wi-Fi + TV optionnelle Asus P5WD2 Premium Intel 955X + ICH7R 4 16X x2 (le second en mode 4X), 1X x1 3 6 6 (5 SATA I + 1 eSATA) Oui, SATA (RAID 0/1/5 sur ICH7R + RAID 0/1 sur Silicon Image 3132) Realtek ALC882D (HD Audio 7.1) Séparées Optique x1, coaxiale x1 0 Intel 1 Gbps + Marvell 1 Gbps 8 (4 arrières + 2 via équerre + 2 via prise interne vacante) 2 (1 arrière + 1 via équerre) 1/1/1 0 4 Oui ATX 24 broches + ATX 12v 4 broches + Molex Connecteur SLI x1, équerre 2 USB 2.0 + port jeu x1, équerre Firewire x1, équerre 1 port COM x1, nappes ATA x3, nappes SATA x5, adaptateur électrique SATA x5, nappe D7 x1, 1 carte Wi-Fi + TV optionnelle Asus AI NOS, Asus AI Overclocking, Asus AI NOS, Asus AI Overclocking, Asus PEG Link, Asus CrashFree Asus PEG Link, Asus CrashFree BIOS2, Asus MyLogo2, Asus Instant BIOS2, Asus MyLogo2, Asus Music, Asus AI NET2, Asus AI Booster, Instant Music, Asus AI NET2, Asus LiveUpdate, carte optionnelle Asus AI Booster, Asus LiveUpdate, avec TV analogique + TNT et carte optionnelle avec TV réseau Wi-Fi 54 Mbps et analogique + TNT et réseau Wi-Fi fonction AP en option 54 Mbps et fonction AP en option 190 ¤ (260 ¤ avec 240 ¤ (300 ¤ avec option WiFi + TV/TNT) option WiFi + TV/TNT) Biostar I945P-A7 Intel 945P + ICH7R 4 16X x2 (le second en mode 4X), 1X x2 3 2 4 (SATA II) Oui, SATA (RAID 0/1/5 sur ICH7R) Gigabyte GA-8I945P-G Intel 945P + ICH7 4 16X x1, 1X x2 Gigabyte GA-8I955X Royal Intel 955X + ICH7R 4 16X x1, 1X x2 3 6 4 (SATA II) Oui, SATA (RAID 0/1/5 sur ICH7R) Realtek ALC882 (HD Audio 7.1) Séparées 0 0 Realtek 1 Gbps 8 (4 arrières + 4 via prises internes vacantes) 2 (1 arrière + 1 via prise interne vacante) 1/1/0 0 2 Non ATX 24 broches + ATX 12v 4 broches Nappe ATA x1, nappes SATA x2, nappe D7 x1 Realtek ALC882 (HD Audio 7.1) Séparées Optique x1, coaxiale x1 0 Broadcom 5789 1 Gbps 8 (4 arrirères + 4 via prises internes vacantes) 0 3 6 6 (SATA II) Oui, SATA (RAID 0/1/5 sur ICH7R + RAID 0/1 sur ITE8712) Realtek ALC882M (HD Audio 7.1) Séparées Optique x1, coxiale x1 0 Broadcom 5751 2x 1 Gbps 8 (4 arrirères + 4 via équerres) 3 Firewire 800 (via équerre) 1/1/0 0 2 Oui ATX 24 broches + ATX 12v 4 broches Nappes ATA x2, nappe SATA x1, nappe D7 x1 1/1/1 0 3 Oui ATX 24 broches + ATX 12v 4 broches + Molex Equerre 2 USB 2.0 x1, équerre 2x USB 2.0 + 2 Firewire x1, nappe ATA x1, nappes SATA x6, adaptateur électrique SATA x6, nappe D7 x1, module DPS, dongle BlueTooth Biostar WinFlasher, Biostar WatchDog, Biostar BootBlocker, Biostar WarpSpeeder Gigabyte EasyTune 5, Gigabyte X-Press Recovery, Gigabyte CIA 2 Gigabyte DualBIOS, Gigabyte Q-Flash, Gigabyte @BIOS, Gigabyte EasyTune 5, Gigabyte X-Press Recovery, Gigabyte CIA 2, Gigabyte MIB 2, Gigabyte RGB, BlueTooth via dongle USB 130 ¤ 130 ¤ 230 ¤ PC Update juillet / août 05 <135> Tests DVD-R DL VS DVD+R DL Gravure Alors que les graveurs DVD-R DL sont disponibles depuis plusieurs mois, les médias commencent seulement à être commercialisés. Cette arrivée tardive a permis au format concurrent DVD+R DL de s’installer confortablement sur le marché mais une question primordiale reste encore sans réponse, lequel offre la meilleure comptabilité de relecture ? omme leur nom l’indique, les médias DVDR-DL contiennent deux couches de données pouvant stocker au total 8.5 GB. Que ce soit pour du stockage pur ou la vidéo, cette capacité est donc confortable et permet par exemple d’enregis- C Afin d’améliorer la compatibilité de relecture des DVD au format +R, il est nécessaire de modifier leur Book Type en DVD-Rom. <136> PC Update juillet / août 05 trer quatre heures de film en MPEG2, voire beaucoup plus si l’on n’utilise pas une qualité d’image équivalente à celle des DVD-Vidéo. Ces médias permettent aussi d’effectuer des backups complets des DVD-Vidéo originaux alors qu’il est nécessaire de recompresser le film et/ou d’enlever leurs menus et leurs bonus pour les mettre sur un DVD-R ou un DVD+R. Afin de profiter des 8.5 GB de données, les particuliers n’avaient jusque-là pas d’autre choix que de passer par le seul format double couche DVD+R DL disponible de l’Alliance DVD, aussi appelé DVD+R9. En dehors de la marque du média et du graveur, il n’y avait pas d’autres critères à respecter pour obtenir une bonne compatibilité de relecture dans les platines DVD de salon ou les lecteurs PC ne supportant pas les DVDR-DL par défaut. L’arrivée du format DVD-R DL du DVD Forum relance donc la guerre des formats déjà problématique entre le DVD-R et le DVD+R. Pour le moment, seul Verbatim commercialise des DVD-R DL sur le marché français, à des prix équivalant aux DVD+R DL, soit environ 55 ¤ pour un pack de cinq médias, voire moins selon les boutiques. Les médias double couche reviennent donc toujours plus cher que l’achat de deux DVDR dont les packs de cinq sont vendus aux alentours de 15 euros. Les personnes souhaitant faire des économies pourront donc rester au format DVD-R, d’autant plus qu’il existe des solutions pour créer des DVD-Vidéo contenus sur deux DVDR, mais un seul média reste toujours plus pratique à l’usage. Avant de tirer les conclusions de ces tests, il est nécessaire de bien assimiler un paramètre des médias DVD enregistrables qui influe beaucoup sur la compatibilité de relecture, le Book Type « Seul le format +R offre un véritable contrôle du bitsetting (Book Type). » BOOK TYPE, COMMENT ÇA MARCHE ? La compatibilité des unités de lecture DVD avec les médias enregistrables -R et +R est régulièrement augmentée sur les générations récentes de produits ou par des mises à jour du firmware. Néanmoins, chaque format demande à la platine d’effectuer des tâches spécifiques et leur détection n’est pas toujours garantie. Un paramètre inscrit sur les DVD appelé Book Type joue un grand rôle dans cette compatibilité avec les platines. Il est contenu dans le lead in du média et permet à l’unité de lecture d’identifier le type du support auquel elle a affaire. C’est à ce niveau que vous pouvez intervenir pour augmenter la compatibilité de vos disques, mais c’est aussi là qu’il existe une différence entre les formats +R et -R. En effet, lors du processus de production des médias, le Book Type des DVD-R et des DVD-R DL est écrit en tant que DVD-R puis figé, ce qui n’est pas le cas des DVD+R et des DVD+R DL où cet espace n’est pas utilisé. L’enregistrement du Book Type est alors effectué par le graveur DVD. Cela signifie que vous pouvez utiliser un Book Type de DVD-Rom sur les médias +R au lieu de respecter le DVD+R pour un DVD+R et le DVD+R DL pour un DVD+R DL. C’est cette manipulation en Book Type DVD-Rom qui permet aux médias +R d’être lus plus facilement dans les unités DVD. La modification du Book Type s’effectue avant d’inscrire des données sur le média, mais il faut posséder à la fois un graveur et un logiciel capables de gérer ce paramètre. Les versions récentes de Nero l’autorisent par exemple avec un graveur adéquat, comme Kprobe ou certains utilitaires fournis sur le site des constructeurs tels que BenQ, Lite-On, BTC ou Ricoh. Suivant leur capacité, les graveurs interviennent de trois façons différentes sur le Book Type, ils donnent un contrôle total, ils respectent les spécifications des médias, ou ils imposent un autre Book Type et en général le DVD-Rom pour le format DVD+R ou DVD+R DL. En fonction du graveur et du logiciel utilisés, il est parfois possible de changer le Book Type d’un média -R. L’amélioration de compatibilité est très aléatoire comparée à celle du format +R qui donne d’excellents résultats, mais cela peut fonctionner. Ce n’est néanmoins pas un changement réel du bitsetting (Book Type). Certains lecteurs sont en effet capables de lire le Book Type d’un média non pas dans le lead in mais dans le border in. L’astuce consiste alors à créer une deuxième session après celle du film et d’ainsi recréer un espace où inscrire un Book Type. Cela ne fonctionne donc pas sur les lecteurs utilisant uniquement le lead in. Des programmes comme CDSpeed ou DVDinfoPro sont utiles pour identifier le Book Type des DVD. « Le Book Type inscrit dans le lead in des DVD enregistrables est une donnée jouant un grand rôle dans la détection et la compatibilité des disques dans les lecteurs/graveurs DVD. » PC Update juillet / août 05 <137> Tests Les forums de CDfreaks et CDRinfo contiennent de nombreuses informations qui vous permettront de trouver les meilleurs firmwares pour vos unités DVD, les meilleurs médias ainsi que les graveurs les plus recommandés. « Afin d’obtenir des gravures de qualité et ayant la meilleure compatibilité de relecture possible, il faut également choisir judicieusement son graveur et ses médias. » LE DVD+R DL A L’AVANTAGE Pour ces tests, nous avons utilisé deux graveurs DVDR-DL, le Pioneer DVR-109 et le Nec ND-3520 avec leur dernier firmware, ainsi que des médias DVD+R DL et DVD-R DL de Verbatim. Nous avons fait un backup complet d’un DVD-Vidéo original que nous avons gravé en 4x. Il ne s’agissait pas de comparer les performances de lecture des lecteurs, leur temps de gravure ou le respect des certifications d’écriture, le but était juste de connaître la compatibilité de relecture des médias créés dans nos lecteurs. Le Book Type a été fixé en DVD-Rom pour les DVD+R DL, il est Le freeware Kprobe est l’un des logiciels les plus couramment utilisés pour changer le Book Type des DVD enregistrables. <138> PC Update juillet / août 05 d’ailleurs imposé sur le DVR-109, et en DVD-R pour les DVD-R DL. Sur huit lecteurs/graveurs DVD PC et six platines DVD, le constat est clair, le DVD+R DL avec son Book Type DVD-Rom est relu plus facilement. Sur les lecteurs PC, la différence n’est pas énorme sur les modèles capables de graver du double couche, mais elle l’est plus sur les graveurs de DVD monocouches ou les lecteurs DVD simples. La différence est par contre beaucoup plus nette sur les platines de salon. Une seule a été capable de relire nos médias DVD-R DL, contre un sans-faute ou presque du DVD+R DL. Les erreurs se traduisent par une impossibilité de lire la seconde couche ou une complète nondétection du disque. Les résultats ont été identiques en utilisant les médias créés par le graveur Pioneer ou Nec. A l’heure actuelle, en ce qui concerne l’usage de DVD enregistrables pour de la vidéo, le format double couche +R a donc nettement l’avantage face au +R. Il faudra voir à l’avenir comment se comportent les lecteurs DVD actuels après des mises à jour du firmware adéquates, mais avec l’arrivée proche du HD-DVD et du Blu-Ray Disc, il est peut-être un peu tard pour que le format DVD-R DL reprenne l’avantage. En ce qui concerne le format simple couche, le DVD-R a apparemment l’avantage sur certaines platines relativement anciennes mais la compatibilité de relecture générale est très proche avec les DVD+R utilisant un Book Type DVD-Rom. Notez par ailleurs que toutes les remarques effectuées dans cet article s’appliquent aussi aux médias réinscriptibles -RW et +RW. Et n’oubliez pas que la compatibilité de relecture dépend également de la qualité de gravure de votre unité de stockage et de celle du média. Si nous arrivons à réunir suffisamment de lecteurs et de marques de médias, nous envisageons de faire un tel dossier mais en attendant, vous pouvez toujours consulter les excellents forums de ww.cdfreaks.com ou de www.cdrinfo.com à ce sujet afin d’avoir des indications sur les graveurs et les médias à acheter pour garantir de bons résultats. Vous y trouverez aussi des informations et des liens vers des firmwares pouvant transformer certains graveurs simple couche en double couche. Les graveurs DVD double couche ne sont pas très chers puisqu’on trouve des modèles de dernière génération aux alentours de 60 euros, c’est une économie qui pourra servir à upgrader autre chose ! Har dwa re DIS PON IBL E Pratiques Le PC, scaler et magnétoscope idéal Exploiter des sources analogiques : visualisation, capture, encodage EN KIO SQU E mag azin e Jouer sous Linux Pourtant, on peut de plus en plus envisager d’utiliser (presque) tous nos jeux favoris sous Linux. Cela suffit-il à se passer de Windows ? Création d’un CD de secours Tests Athlon 64 « Venice et SanDiego » Gamme Antec TX et Titan Que ce soit pour tester son matériel qui montre des faiblesses, pour effectuer des tâches de maintenance ou pour réparer/récupérer un système en panne, il existe des solutions tout-en-un Comprendre Dossiers Internet de l’autre côté de la prise Les processeurs dual core tant attendus sont enfin là. Chez AMD comme Intel, cela équivaut à avoir deux processeurs dans son PC. Que peut-on y gagner, dans quel cas, comment ? Au cœur de la mémoire Dual core : Athlon 64 X2 vs Pentium D Créez un réseau De l’Ethernet au Wi-Fi en passant par le Firewire et le CPL, tous les cas de figure et tous les pièges sont décortiqués dans ce dossier 100 % pratique ! Comparatif Cartes mères SLI AMD et Intel Le SLI est une bénédiction pour les joueurs à la recherche de performances élevées, mais aussi pour les personnes qui pensent à la pérennité de leur installation. Voici la crème de la crème. Internet existe grâce à des infrastructures complexes, peu connues et expliquées ici Comment fonctionne la mémoire ? Que se cache derrière ces petites puces ? StarForce, la protection incrackable ? Aurait-on enfin trouvé la protection incrackable ou presque ? Comment fonctionne-t-elle, comment ne pas trop en souffrir ? Comparatifs Boîtiers de transmission vidéo sans fil Ventirads Athlon 64 : toujours plus performants Tests FireWire 800, mieux que l’USB 2 ? 3 Cartes TNT Pour ceux qui ont tendance à s'emballer facilement Le NeoPower d'Antec autorise les rêves de création de PC les plus fous. Son système unique de gestion des câbles et sa puissance (480 W) ultra-stable et ultra-silencieuse sont des gages de performance qui dépassent les besoins des UC et des cartes graphiques d'aujourd'hui. Pour des détails sur le Neo480 et tous nos produits pour PC " à faire soi-même ", consultez le site Web www.antec.com.