Dossier

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Dossier
COSTAUD ! PREVIEW DE LA NVIDIA GEFORCE 7800
PC Update
PCUpdate
4 juillet / août 05
n°18
Pour choisir, upgrader et booster son PC !
GUIDE P.78
DOSSIER P.36
Boostez
votre
connexion
internet
Améliorez le débit, le ping et la
stabilité de votre ligne ADSL
DOSSIER P.66
Pentium
M
Mieux que
BAREBONES
PROCESSEURS
CARTES
MERES
Votre PC est il
encore dans
le coup ?
Configurations
haut de gamme :
y gagne-t-on
vraiment ?
Spécial
Performances
PC HOME CINÉMA
La configuration
idéale
l’Athlon 64 ?
Est ce le
moment
d’y passer ?
SPAM DÉTRUISEZ LE !
Une boite email propre
en quelques clics
GUIDE P.24
Special
SATA
Exploitez à fond
vos disques durs
SATA II, chipsets, disques :
toujours plus de débit
COMPARATIF
P.130
Cartes
mères
945P & 955X
Le bon rapport qualité/prix
pour processeur Intel
RADEON
X800XL
comparatif de la bonne affaire d’ATI
bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤
GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH
Har
dwa
re
DIS
PON
IBL
E
Pratiques
Le PC, scaler et
magnétoscope idéal
Exploiter des sources analogiques :
visualisation, capture, encodage
EN
KIO
SQU
E
mag
azin
e
Jouer sous Linux
Pourtant, on peut de plus en plus
envisager d’utiliser (presque) tous nos
jeux favoris sous Linux. Cela suffit-il à
se passer de Windows ?
Création d’un CD de secours
Tests
Athlon 64 « Venice et
SanDiego »
Gamme Antec TX et Titan
Que ce soit pour tester son matériel
qui montre des faiblesses, pour
effectuer des tâches de maintenance
ou pour réparer/récupérer un
système en panne, il existe des
solutions tout-en-un
Comprendre
Dossiers
Internet de l’autre côté de
la prise
Les processeurs dual core tant attendus
sont enfin là. Chez AMD comme Intel,
cela équivaut à avoir deux processeurs
dans son PC. Que peut-on y gagner, dans
quel cas, comment ?
Au cœur de la mémoire
Dual core : Athlon 64 X2 vs
Pentium D
Créez un réseau
De l’Ethernet au Wi-Fi en passant par le
Firewire et le CPL, tous les cas de figure et
tous les pièges sont décortiqués dans ce
dossier 100 % pratique !
Comparatif
Cartes mères SLI AMD et Intel
Le SLI est une bénédiction pour les
joueurs à la recherche de performances
élevées, mais aussi pour les personnes
qui pensent à la pérennité de leur
installation. Voici la crème de la crème.
Internet existe grâce à des
infrastructures complexes, peu
connues et expliquées ici
Comment fonctionne la mémoire ?
Que se cache derrière ces petites
puces ?
StarForce, la protection
incrackable ?
Aurait-on enfin trouvé la protection
incrackable ou presque ? Comment
fonctionne-t-elle, comment ne
pas trop en souffrir ?
Comparatifs
Boîtiers de
transmission vidéo sans fil
Ventirads Athlon 64 :
toujours plus performants
Tests
FireWire 800, mieux que
l’USB 2 ?
3 Cartes TNT
Édito
38 rue garibaldi,
93100 Montreuil
Email : [email protected]
Abonnements :
PC Update
Service abonnements BP 1121 31036 Toulouse Cedex 01
Pour tout renseignement
sur les abos : 08 25 15 00 95
Editeur et Rédacteur en chef :
Christian Marbaix
Rédacteur en chef adjoint :
Jeremy Panzetta
Ont participé à ce numéro :
Philippe Ramelet,
Thomas Olivaux, David
Guillaume, Manuel Da Costa
Maquettiste :
Cyril Albo
Président et directeur de la
publication :
Christian Marbaix
Hardware Mag est édité
par Tech.Age SAS
au capital de 78300
Principaux actionnaires,
Christian Marbaix et Jeremy
Panzetta.
Siège : 38 rue Garibaldi 93100
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769 410 Siret : 442 769 410 14.
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Directeur commercial : Jerôme
Le Marec
Tel : 01 49 72 59 66
L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique
l’acceptation par l’auteur de leur libre
publication dans le journal. Les documents
ne sont pas retournés. La loi du 11 mars
1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et
3 de l’article 41 d’une part que « des copies
ou reproductions strictement réservées à
l’usage du copiste et non destinées à une
utilisation collective» et d’autre part que les
analyses et courtes citations dans un but
d’exemple et d’illustration, « toute
représentation ou reproduction, intégrale ou
partielle, faite sans le consentement de
l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants
cause, est illicite » (alinea premier de l’article
40). Cette représentation ou reproduction,
par quelques procédé que ce soit,
constituerait donc une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et suivants
de l’ancien code pénal.
Textes, photos : copyright 2005
Tech.Age SAS
Impimeur :
N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie
N° de commission paritaire :
0108 K 82571
Dépôt légal : dexuième trimestre 2005
Distribution : MLP
COSTAUD ! PREVIEW DE LA NVIDIA GEFORCE 7800
PCUpdate
PC Update
Conception graphique :
David Benamou
4 juillet / août 05
n°18
Pour choisir, upgrader et booster son PC !
GUIDE P.78
DOSSIER P.36
Boostez
votre
connexion
internet
Améliorez le débit, le ping et la
stabilité de votre ligne ADSL
DOSSIER P.66
Pentium
M
Mieux que
BAREBONES
PROCESSEURS
CARTES
MERES
Votre PC est il
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le coup ?
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haut de gamme :
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Performances
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La configuration
idéale
l’Athlon 64 ?
Est ce le
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d’y passer ?
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GUIDE P.24
Special
SATA
Exploitez à fond
vos disques durs
SATA II, chipsets, disques :
toujours plus de débit
COMPARATIF
P.130
Cartes
mères
945P & 955X
Le bon rapport qualité/prix
pour processeur Intel
RADEON
X800XL
comparatif de la bonne affaire d’ATI
bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤
GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH
Il n’y a rien à faire, il faut croire que les protections ont été
faites pour embêter les honnêtes gens. Comme si ça ne suffisait pas de les subir pour les DVD ou les jeux, il faut aussi faire
avec pour les chaînes payantes des bouquets TV. Certains
opérateurs rendent heureusement les choses gérables en
ouvrant leurs offres aux PC mais d’autres ne jouent pas le jeu,
c’est le moins que l’on puisse dire (CF notre dossier sur le PC
Home Cinéma parfait). Crainte du piratage des contenus,
volonté de fourguer les décodeurs officiels, les mauvaises raisons ne manquent pas. Dommage, combien de clients un
câblo-opérateur peut il perdre en faveur du satellite à cause
d’utilisateurs qui veulent garder leur PC comme base centrale
de leur installation audio vidéo ? Beaucoup j’espère…
Profitons en pour signaler qu’il n’y a toujours pas de solution
officielle de diffusion pour la future TNT payante. On sait bien
sûr qu’elle utilisera le MPEG4 (au moins une bonne nouvelle)
mais quid du cryptage utilisé ? Alors, messieurs les décideurs,
dites-vous qu’aujourd’hui, il existe des solutions de cryptage
qu’un PC ne peut pas craquer. Si vous invoquez donc cette
raison pour ne pas ouvrir la TNT payante aux PC, vous ne
ferez qu’encourager les coders à s’acharner sur vos protections. Les utilisateurs honnêtes seront quant à eux pénalisés
une fois de plus. Allez, un bon geste, essayez un de nos PC
home cinema et vous verrez qu’il n’y a pas d’outil plus pratique pour recevoir la télévision numérique, sans parler
de la HD (rahhh vivement Noël !).
Pour conclure, et avant que
vous lézardiez
au
soleil,
n’oubliez pas
que comme
d’habitude, la
rédaction ne
chômera pas cet
été et vous préparera un numéro d’Août
d’Hardware Mag, histoire
de ne pas être en manque de
PC sur la plage ! Vous y aurez
droit entre autres à la partie software de notre PC Home Cinema idéal, et rien que ça, c’est un
gros morceau ! Bonnes vacances à tous, les cartes postales
étant les bienvenues ;)
Sommaire
News
> Le meilleur du hardware
> Evénement
Preview de la nVidia GeForce 7 800 !
> News
Les jeux du moment
> Cas pratiques
Pratique
6
10
12
16
> Bencher un PC
« Bencher » son PC est amusant
et peut aussi donner d’excellents
diagnostics en cas de problèmes.
Voici toute une méthodologie de
tests permettant d'analyser les
capacités de votre machine.
52
Dossiers
> Tout sur le SATA
Afin de bien choisir et exploiter vos
unités de stockage, ce dossier
regroupe tout ce que vous devez
savoir sur le SATA et le SATA II.
Performances, compatibilité, plateforme, RAID, NCQ, comment
s’équiper, quand, tout y passe.
20
> Spécial performances
Ce qui est vraiment utile?
Quelles perfs pour quelles
applications ? Top perfs :
que gagne-t-on vraiment ?
Que vaut encore votre PC ?
36
> PC home cinema :
notre configuration idéale
Le PC home cinema idéal, ce sont
des éléments matériels et logiciels
équilibrés, aux tarifs raisonnables.
Voici la première partie de ce
dossier, consacré au choix et à la
configuration du matériel.
Sommaire Juillet/Août
> Pentium M
Un processeur puissant, qui ne
consomme pas et qui ne chauffe
pas… l'Athlon 64 ? Perdu, il s'agit
du Pentium M, un processeur Intel
conçu pour les portables et qui
gagne à être connu du plus grand
nombre.
> Boostez votre connexion ADSL 78
Ligne téléphonique, modem,
routeur, interface USB ou Ethernet,
OS, tous peuvent brider le débit,
le ping ou affecter la stabilité. Voici
toutes les optimisations matérielles
et logicielles pour les améliorer.
86
130
52
66
> Lutter contre le spam
Véritable fléau moderne de l’Internet,
le SPAM envahit quotidiennement
nos boîtes e-mails. Il est pourtant
possible de se protéger
efficacement avec les bons outils.
> Streaming audio ou vidéo
à la maison
Créer votre propre radio, diffuser
de la musique dans toute la
maison ou profiter d’une seule
carte TV sur plusieurs PC, c’est
tout ça, le streaming. Voici
comment faire.
> Chipsets sonores, choix,
réglages et optimisation
L’achat d’une carte mère est
rarement conditionné par sa puce
audio. Et pourtant, il y a d’énormes
différences de l’une à l’autre. De
l’encodage Dolby temps réel à la
qualité de restitution.
92
100
108
Comparatifs
124
RADEON
X800XL
comparatif de la bonne affaire d’ATI
> Télécommandes PC
et émulation via PDA
116
La souris et le clavier permettent
d’utiliser pleinement le PC mais se
montrent peu pratiques pour les
activités multimédias. Dans certains
cas, une bonne télécommande les
remplace agréablement. Sans
oublier un PDA qui peut faire office
de télécommande universelle !
Offres d’abonnements p41 p42
Pentium M
20
BAREBONES
PROCESSEURS
CARTES MERES
Mieux que
l’Athlon 64 ?
Est ce le moment
d’y passer ?
66
> X800XL, la bonne affaire d’ATI124
Avec des performances
supérieures à la 6 600 GT,
proches même des 6
800 GT/X800 et 850 Pro, la
Radeon X800 XL est une
alternative très intéressante pour
les joueurs ayant un budget qui ne
dépasse pas 300 ¤.
> Cartes mères 945p et 955TX 130
Fini les 915 et 925, Intel vient de
changer sa gamme de chipsets.
Voyons ce dont sont capables les
nouveaux 945 et 955 face à leurs
prédécesseurs, mais aussi par
rapport au très performant nForce4
SLI Intel Edition de l'outsider
nVidia. Faut-il repasser chez Intel ?
Test
> DVDR DL
136
Alors que les graveurs DVD-R DL
sont disponibles depuis plusieurs
mois, les médias commencent
seulement à être commercialisés.
Face au DVD+R DL, lequel offre la
meilleure comptabilité de relecture ?
Votre PC est il
encore dans
le coup ?
36
Configurations
haut de gamme :
y gagne-t-on
vraiment ?
Spécial
Performances
Boostez votre
connexion internet
Améliorez le débit, le ping et la stabilité de votre ligne ADSL
NEWS
LCD : les écrans 4 ms
arrivent
Transporter ses applications préférées avec soi, les utiliser
depuis n’importe quel PC sans les installer, voilà ce qui sera
possible avec la technologie U3. Il suffira de brancher une clef
USB supportant cette technologie sur un ordinateur équipé de
Windows XP/2000 pour voir apparaître un menu. On
sélectionnera dans ce menu l’une des applications U3 de la
clef USB (traitement de texte, navigateur… ou jeu vidéo), et on
pourra l’utiliser sans avoir à l’installer. L’intérêt est aussi de
conserver ses réglages d’une machine à l’autre. De passage
chez un ami, vous lancez ICQ, MSN, Firefox avec vos signets,
puis vous fermez le tout et retirez la clef. Il ne reste aucune
trace de votre passage sur l’ordinateur. En réalité, U3 ne fait
qu’offrir une plate-forme de développement standardisée pour
un concept qui n’est pas nouveau. De nombreuses
applications sharewares/freewares acceptent déjà de
fonctionner lorsqu’on les place sur une clef USB, sans toucher
à la configuration de l’ordinateur hôte. Cette pratique étant de
plus en plus courante, les développeurs et fabricants de clefs
ne font que s’engouffrer dans la brèche. Verbatim, Kingston,
Sandisk et Memorex ont déjà décidé d’adopter U3.
Tous ces écrans utilisent une dalle TN, et offrent des
connecteurs VGA et DVI. Le modèle de Viewsonic offre
des caractéristiques alléchantes, mais le tarif est élevé et
nous ne savons encore rien de ses qualités effectives.
Ces écrans devraient offrir une amélioration notable par
rapport aux écrans 12 ms, mais ne se distingueront des
8 ms qu’aux yeux des plus exigeants. En attendant un
test complet, nous continuons à vous recommander le
Hyundai LD90D (8 ms) pour sa faible rémanence, et le
Viewsonic VP191B (8 ms) pour sa polyvalence.
Hardware
LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC !
News
<6>
PC Update juillet / août 05
magazine
DOSSIER
AMD et Intel passent
passentau
au
DUAL
CORE
COMPARATIF
Athlon 64 X2
vs Pentium D :
match au sommet
Deux CPU en un : quels gains ?
Comment profiter du multithread ?
SLI
Cartes
mères
> Tous les modèles SLI pour A64
TEST
MIEUX QUE LE WINCHESTER !
ATHLON 64 “VENICE”
Et la capacité mémoire ? L’évolution va bon train là aussi,
puisque les clefs de 2 Go deviennent aujourd’hui accessibles.
En surfant sur le net, on trouve des produits sans marque
entre 80 et 90 ¤. Au même prix, on commence à trouver des
clefs 1 Go chez les grandes marques (Corsair, Dane Elec,
Kingston…).
juin/juillet 2005 numéro 17 5,90 ¤
NOUVELLE FORMULE 2.0
et P4 au banc d’essai
> Overclocking, bundle, prix...
COMPARATIF
PRATIQUE
CRÉEZ UN RESEAU
Tous nos conseils pour
un réseau rapide,
simple et
stable
ETHERNET,
WIFI, CPL,
ROUTAGE,
PARTAGE DE
CONNEXION...
Ventirads
toujours plus
performants !
GUIDES
> Mémoire vive : dissection
d’un composant complexe
>Transformer votre PC
en scaler et magnétoscope
>Jouer sous Linux
TOUTES LES
NOUVEAUTES
ANTEC EN TEST
Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$
GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH
En kiosques
ce mois-ci
Ah, l’époque des disquettes ! 1,44 Mo de stockage ultralent et
de secteurs défectueux. Qui regrette les disquettes ?
Certainement pas les utilisateurs – toujours plus nombreux –
de clefs USB. Car contrairement à leur ancêtre 3"1/2, les clefs
USB évoluent en fonctionnalités et en capacité.
Hardware
magazine
U3 : vos applications
tiennent dans votre poche
Au moment où les premiers écrans LCD 4 ms arrivent
dans nos contrées, faisons le bilan des produits existant.
Viewsonic a été le premier à se lancer, avec le 19" VX924.
Il offre une résolution de 1280x1024, un taux de contraste
de 800 :1, avec une luminosité de 250cd/m2. On le
dégotte sur le net pour environ 600 ¤. Chez BenQ, les
modèles 5 ms en 19 et 17" ont été baptisés FP91V et
FP71V. Le premier offre un taux de constraste de 500 :1,
avec une luminosité de 300cd/m2, tandis que le second
est à 550 :1 et 270cd/m2. Les deux ont une résolution
native de 1280x1024. Le 19" tourne autour des 500 ¤,
tandis que le 17" se trouve vers 350 ¤. Comme on ne se
lasse jamais de lire des taux de constraste et des
luminosités, présentons maintenant les nouveaux LCD
4 ms de Samsung. Ceux-ci se nomment 930BF et 730BF,
respectivement en 19 et 17". Le 930BF a un taux de
contraste de 700 :1, contre 600 :1 pour le 730BF. Sa
luminosité est de 270cd/m2, contre 300cd/m2 pour le
730BF. Tous deux ont une résolution de 1280x1024, et les
tarifs chatouilleraient les 450 et 350 ¤, respectivement
pour le 19 et le 17".
CrossFire,
la réponse d'ATI
au SLI
ATI utilise une connexion externe
contrairement au système
interne de nVidia.
La technologie SLI de nVidia permet depuis
plusieurs mois aux amateurs de performances
extrêmes de satisfaire leurs exigences.
L'intérêt réel est discutable, absent pour
certains, solution d'upgrade pour d'autres,
possibilité de disposer des performances de la
future génération à l'avance pour les plus
fortunés. Son premier intérêt concerne le
marketing et l'image du fabricant, ce qui
commence à poser problème à ATI qui ne
dispose pas d’une technologie similaire, ou
plutôt qui ne disposait pas.
ATI vient en effet de dévoiler le CrossFire,
réplique tardive au SLI de nVidia. Le principe est
similaire : utiliser conjointement 2 cartes
graphiques pour le rendu 3D sur un écran. Par
contre l'implémentation diffère quelque peu.
Pour que 2 cartes graphiques puissent
fonctionner ensemble, l'une doit être capable
de transférer sa partie du travail à l'autre. nVidia
utilise un petit connecteur interne. ATI par
contre fait appel à une solution externe, un petit
peu comme le faisait 3Dfx, à l'exception qu'il
s'agit ici d'un transfert digital et non analogique
puisqu'ATI utilise une connexion DVI.
Les composants supplémentaires nécessaires au bon
fonctionnement de CrossFire, sur un prototype.
Alors que nVidia a intégré la technologie SLI
dans son GPU, ATI ne l'a pas fait pour le
CrossFire. C'est un système externe, appelé
Compositing Engine qui se charge de
mélanger le travail des 2 cartes. Celui-ci est
principalement constitué d'un composé
FPGA, c'est-à-dire une puce programmable
qu'ATI peut adapter à différents modes de
rendu en la mettant à jour via les drivers.
4 modes de rendu CrossFire sont supportés.
Il y a bien entendu l'AFR (chaque carte calcule
une image sur deux) et le SFR (chaque carte
calcule la moitié de l'image), comme chez
nVidia, mais également deux modes
supplémentaires : le SuperTiling et le
SuperAA. Le SuperTiling est le mode qui sera
activé par défaut, il divise l'image en petits
carrés dont la moitié est distribuée à une carte
et l'autre à la seconde. Cela permet de
répartir la charge statistiquement sans avoir
de gestion dynamique, comme c'est le cas
avec le SLI. Le SuperAA consiste à calculer la
même image sur les 2 cartes avec pour
unique variation la position de la grille
d'antialiasing, et à mélanger les 2 images afin
de doubler la qualité du FSAA.
Pour bénéficier du CrossFire il faudra disposer
d'un chipset compatible (tous les chipsets
devraient l'être mais peut-être pas dès le
départ) et acheter une carte graphique
CrossFire Edition puisque les cartes
classiques ne disposent pas du Compositing
Engine. Ces cartes CrossFire existeront en
version X800 et X850, la différence étant leur
fréquence. Particularité de la technologie
CrossFire, toutes les X800 peuvent être
associées entre elles, mais si une carte 12
pipelines est associée à une carte CrossFire
(16 pipelines), cette dernière en désactivera 4
puisqu'elles doivent être au même niveau. La
fréquence, par contre, peut être différente.
Les cartes CrossFire Edition seront
disponibles à partir de fin juillet au prix de
299 $ pour le X800 et de 549 $ pour la X850.
Plus fort qu’un Raptor
Et même plus fort que deux Raptor en RAID 0 : c’est l’i-Ram de Gigabyte. En effet, ce
système de stockage offre un taux de transfert de 115 Mo/s, et des temps d’accès de
l’ordre de la nanoseconde (au lieu des habituelles millisecondes). Le secret ? L’i-Ram
est une carte d’extension sur laquelle on place des barrettes de mémoire RAM. Cette
mémoire apparaît dès lors comme un disque dur, sur lequel on pourra par exemple
installer son système d’exploitation afin de booter à la vitesse de l’éclair. Le principe
est similaire à celui d’un ramdisk (disque dur virtuel stocké dans la mémoire vive), avec
toutefois deux différences. Tout d’abord, le transfert des données est ici assuré par un
câble S-ATA. Les performances sont donc inférieures à celles d’un ramdisk, tout en
étant supérieures à celles de n’importe quel disque dur. Ensuite, la mémoire de l’i-Ram
n’est pas effacée lorsqu’on éteint le PC, la carte étant continuellement alimentée par le
bus PCI. Elle reçoit aussi une pile qui lui permet de tenir 16 heures si le courant venait
à être coupé. On imagine d’ici le gamer bloqué dans les embouteillages :
« Dépêchez-vous ! Si j’arrive trop tard à la LAN, mon disque dur sera effacé ! ».
l’i-Ram peut recevoir jusqu’à 4 Go de mémoire, et requiert un port S-ATA pour les
transferts. Le prix avoisinerait les 50 ¤, auquel il faudra ajouter le coût de la mémoire.
Le total atteindra donc environ 200 ¤ pour 2 Go, et 500 ¤ pour 4 Go. Ce n’est pas
donné, mais de telles performances n’ont pas de prix.
“L’i-Ram : des taux de transfert
de 115 Mo/s et des temps
d’accès de l’ordre de la
nanoseconde”
PC Update juillet / août 05
<7>
News
GeForce 7 800 GTX
Un peu plus d'un an après la sortie du GeForce 6 800 Ultra, nVidia lance son
successeur, le GeForce 7 800 GTX. Quoi de neuf ? Plus de performances !
Contrairement à ATI qui n'avait pas
réellement fait évoluer son architecture en
passant de la Radeon 9 700 à la Radeon 9
800 puis à la Radeon X800, nVidia a fait
fortement évoluer la sienne pour arriver au
support des pixels et vertex shaders 3.0 sur
les GeForce 6, tout en conservant un bon
niveau de performances.
News
Aujourd'hui, cet avantage au niveau des
fonctionnalités a permis à nVidia de se
concentrer sur les performances et
l'efficacité du GeForce 7 800 GTX.
Sans Transparency AA
<8>
PC Update juillet / août 05
L'architecture globale de ce nouveau GPU
est donc identique à celle du GeForce
6 800 mais, allons directement à l'essentiel,
dispose d'un nombre d'unités de
traitement plus important : 8 pipelines de
vertex shaders au lieu de 6 et 24 pipelines
de vertex shaders au lieu de 16. La
puissance de calcul augmente donc de
33 % pour les vertex shaders et de 50 %
pour les pixels shaders, tout ceci couplé à
une autre petite augmentation puisque la
fréquence passe de 400 MHz (voir un peu
plus sur certains 6 800 Ultra) à 430 MHz.
Avec Transparency AA
Cette faible augmentation de la fréquence
du GPU s'explique par plusieurs raisons :
nVidia a choisi un process de fabrication, le
110 nanomètres, qui n'est pas adapté pour
les hautes fréquences, mais a également
privilégié la sortie d'une carte graphique qui
ne chauffe pas d'une manière démesurée
et qui devrait être disponible rapidement
dans des quantités raisonnables.
Autre petite évolution : la mémoire. Alors
que nous nous attentions à une carte
équipée de 512 Mo, nVidia a choisi de
rester à 256 Mo pour le moment,
probablement pour éviter une flambée du
prix de la carte, la mémoire haut de gamme
coûtant très cher. C'est également
probablement pour cette raison que sa
fréquence passe simplement de 550 MHz
à 600 MHz, soit un peu moins de 10 %
d'augmentation de la bande passante
mémoire. Encore une fois, cela permettra
une meilleure disponibilité de la carte, les
meilleures mémoires, cadencées à
800 MHz, sont très chères et disponibles
en faible quantité.
Il est une tradition, pour les 2 grands
fabricants de GPU, de se battre pour avoir
la carte graphique la plus performante, ce
qui conduit en général à la sortie de cartes
surcadencées et très peu disponibles
(comme les 6 800 Ultra et les Radeon X800
Pixels pipelines améliorés
L'architecture est restée globalement identique, mais quelques petites
améliorations y ont été apportées. Ainsi, les pipelines de pixels shaders ont une
de leurs 2 unités de calcul qui est améliorée. Dans le 6800, la première unité
prend en charge la multiplication, le pilotage d'une unité de texturing et une partie
des opérations spéciales, alors que la seconde est capable de faire une opération
MAD (multiplication + addition) et l'autre partie des opérations spéciales.
Dans le 7800, un additionneur a été ajouté dans la première unité, ce qui lui
permet de traiter elle aussi une instruction MAD. Si on calcule la puissance de
traitement uniquement d'après le nombre de MAD qui peuvent être exécutées,
comme le fait nVidia, elle est doublée. Mais ça ne correspond pas à la réalité.
Le 7 800 tout comme le 6 800 a 2 unités de calcul, mais l'une d'entre elles a
acquis de nouvelles capacités, ce qui augmente l'efficacité, en moyenne, du
GeForce 7800, mais celle-ci est très difficile à chiffrer, d'autant plus que le plus
gros avantage de cette amélioration est de permettre au compilateur de mieux
ordonner les instructions.
XT PE à leur sortie). Mais cette fois, la
situation est différente car ATI a pris un peu
de retard sur son prochain haut de gamme,
ce qui permet à nVidia de lancer une carte
haut de gamme sans trop se soucier du
produit du concurrent, ce qui conduit à
cette fréquence assez conservatrice sur le
GPU. Bien entendu si le besoin s'en faisait
sentir, nVidia pourrait très bien décider de
sortir une carte 7 800 "Ultra" avec des
fréquences plus élevées.
Ces technologies souffraient de
limitations et de contraintes trop fortes
sur les performances dans leur
première
implémentation.
Nous
attendions donc quelques petites
améliorations à leur niveau.
La première possibilité permet de ne pas
appliquer tout le shader à tous les pixels.
Par exemple, calculer des ombres aux
contours adoucis est très complexe et
coûteux en termes de performances
(divisées par 2 voire 3 dans Les Chroniques
de Riddick !!!). Un branchement
dynamique permet par exemple de
détecter les pixels qui sont soit en dehors
de l'ombre, soit en plein milieu de l'ombre,
afin de ne calculer le filtrage de l'ombre que
CE QU'ON ATTENDAIT
Le GeForce 6 800 a introduit de nouvelles
possibilités, principalement avec la gestion
de branchements dans les pixels shaders
et avec le filtrage et le blending en FP16.
pour les pixels qui sont dans la zone de
"pénombre". C'est ce que fait Splinter Cell
Chaos Theory d'une manière très efficace.
Sur 6800, les pixels shaders sont appliqués
sur de gros groupes de pixels et tous les
pixels de ce groupe doivent "suivre le
même chemin". Cela veut dire, dans
l'exemple que nous avons donné, que si un
seul pixel du groupe est dans la pénombre,
l'algorithme de filtrage sera appliqué
inutilement à tous les autres, ce qui peut,
dans certains cas, réduire les
performances au lieu de les augmenter !
Avec le 7800, d'après nos tests, nVidia a
amélioré ce point et décompose les
triangles en plus petits paquets de pixels,
ce qui augmente l'efficacité des
branchements dynamiques. On est encore
loin d'un fonctionnement idéal, mais ça
s'améliore.
Le filtrage et le blending FP16 sont très
utiles, voire requis, pour rendre une scène
en HDR (High Dynamic Range). Pour
rappel, le HDR, permet une image plus
contrastée, des couleurs moins saturées et
des effets de lumière plus réalistes. Mais
comme pour tout, mieux c'est, plus c'est
lent. C'est particulièrement le cas du HDR
qui requiert deux fois plus d'espace
mémoire, consomme deux fois plus de
bande passante et est traité deux fois plus
lentement au niveau des unités de
texturing. Mais ce n'est pas tout.
L'utilisation du HDR fait en général sortir le
Performances
Comme vous pouvez le constater, le GeForce 7 800 GTX est ce qu'il y a de plus performant, mis à part le bi 7 800 GTX bien entendu.
Malgré tout, une fois le FSAA activé, le Radeon X850 XT PE n'est pas loin, ce qui s'explique par le fait que la bande passante mémoire est
un facteur limitant important dans ces conditions et elle est similaire sur les 2 cartes.
3dmark 1 024
3dmark 1 600
7 800 GTX
7 656
5 739
Doom 3 1 600
Doom 3 1 600 FSAA 4X
Far Cry 1 600
Far Cry 1 600 FSAA
4X ANISO 8X
Far Cry 1 600 HDR
7 800 GTX SLI
11160
9 996
7 800 GTX
130,6
70,3
6 800 Ultra
5 617
3 822
7 800 GTX SLI
177,2
120,4
6 800 Ultra
94,8
56,8
X850 XT PE
6 452
4 384
Pas de chance pour nVidia ! Il manque 4 points pour
passer la barre des10000 points en 1600x1200.
X850 XT PE
76,1
51,7
Nette domination de nVidia.
Le SLI est inefficace en mode HDR dans Far Cry. Il n'a
de l'intérêt qu'avec le FSAA mais avec ce genre de
carte, il serait dommage de se passer du rendu HDR !
7 800 GTX
79,3
56,1
7 800 GTX SLI
84,1
77,7
6 800 Ultra
67,3
43,4
X850 XT PE
68,1
54,3
53,4
57,5
38,4
n/a
7 800 GTX SLI
91
68
6 800 Ultra
36
27
X850 XT PE
41
33
71
24
n/a
7 800 GTX
Splinter 1 600
52
Splinter 1 600 FSAA 37
4X ANISO 8X
Splinter 1 600 HDR 36
Cette fois le SLI permet des gains importants
en mode HDR. Notez qu'avec le HDR, nous avons
également activé le parallax mapping
(bump mapping plus évolué) et les softs shadows.
PC Update juillet / août 05
<9>
News
GPU de son fonctionnement idéal. Par
exemple, les caches internes peuvent
devenir inefficaces, ce qui peut saccager
les performances. Avec le 7800, nVidia a
amélioré ces derniers de manière à ce
qu'ils s'adaptent mieux au format FP16.
Nous avons pu constater des gains réels à
ce niveau, mais tout comme pour les
branchements, il y a encore de la marge
pour améliorer cette fonction. Le HDR de
nVidia impose une limitation : pas
d'antialiasing quand il est utilisé. Nous
espérions mieux à ce niveau, mais il n'en
est rien. nVidia justifie ce choix par le coût
trop élevé en transistors de la gestion de
l'antialiasing en HDR.
Tout en conservant la même architecture,
nVidia a pu y apporter quelques
améliorations sur des points qui
deviendront de plus en plus importants
dans le futur.
qu'utilisé par toutes les cartes graphiques
modernes, ne s'occupe que de la
géométrie réelle. Cette partie est donc mal
rendue depuis des années, à tel point
qu'on ne s'attendait plus à un changement
à ce niveau. Mais surprise, nVidia permet
avec le GeForce 7 800 d'appliquer un
antialiasing sur ces textures ! Bien entendu,
il s'agit d'un détail dans la globalité de la
scène mais quand même, sur une carte
haut de gamme, c'est une nouveauté
intéressante. La solution de nVidia, le
Transparency AA est un mélange de
software et de hardware afin de
transformer les données de texture en
données "objet" afin de les lisser comme
s'il s'agissait de géométrie réelle. Le
résultat est concluant.
CE QU'ON N'ATTENDAIT PAS
(OU PLUS)
Le filtrage de texture et l'antialiasing
permettent de filtrer et d'adoucir la majorité
des détails d'une image. Mais certains
éléments présentent toujours un effet
d'escalier : les objets dessinés à partir de
textures alpha. Une texture alpha, dans le
cas qui nous occupe, est une texture qui
contient des zones complètement
transparentes. Par exemple c'est le cas
d'un grillage, d'une barrière, de certains
cadres sur un mur etc. Représenter ces
éléments avec des détails géométriques
n'est pas possible, ou en tout cas trop
coûteux en performances. Des textures
"trouées" sont utilisées, mais la limite entre
la partie objet et la partie vide ne peut pas
être filtrée par l'unité de texturing (ce n'est
pas très beau quand c'est le cas), et
l'antialiasing de type multisample tel
CONCLUSION
Avec le GeForce 7 800 GTX, nVidia prend
nettement la tête au niveau des
performances. Les nouveautés ne sont pas
très nombreuses, mais les quelques petites
améliorations apportées au GPU, ainsi que
le filtrage des objets rendus à l'aide de
textures alpha sont loin d'être
inintéressants. En attendant la riposte
d'ATI, dont on ne sait pas quand elle
arrivera et quel niveau de performances
elle atteindra, le GeForce 7 800 GTX est
sans conteste le GPU le plus avancé et le
plus performant. Et pour les utilisateurs qui
n'en auraient pas assez, la solution est
simple : en mettre 2 !
Monstrueux !
News
Quelle rigolade à la rédaction, lorsqu'Asus est
passé nous déposer son dernier bébé ! Nous
parlons ici de la EN6800DUAL, certainement la
plus grosse carte graphique du monde. A la
manière de la 3D1 de Gigabyte, Asus a
réussi à intégrer deux GeForce 6 800 en
une, exploitant bien entendu la technologie
nVidia SLI. Il en résulte une carte aux
dimensions phénoménales, nécessitant deux
connecteurs d'alimentation… et un boîtier de
bonne taille. En effet, nous n'avons pas
réussi à l'installer dans les moyennes tours
Cooler Master, il a fallu retirer une cage de
disque dur dans les Antec Performance et
même notre imposant Silverstone s'est
avéré trop étroit, ou plus précisément trop
court. Espérons qu'elle entre au moins dans
des tours telles que la Cooler Master Stacker,
Antec P160/P180 ou Thermaltake Armor. La
EN6800DUAL, qui va être vendue en France
prochainement au tarif de 800 ¤ environ est
donc une bi 6 800 GT avec 2x 256 Mo de
mémoire. Il y a quelques semaines, Asus a également produit
une bi 6 800 Ultra 2x 512 Mo en série très limitée, mais tous les
modèles ont d'ores et déjà été vendus. Bien que cette carte soit
<10>
PC Update juillet / août 05
Sur cette photo, derrière cette bi 6800 GT
gargantuesque se cache une Radeon X800
XL pourtant déjà bien grosse.
impressionnante et technologiquement intéressante, elle ne
présente pas grand intérêt par rapport à deux 6 800 GT
normales, c'est surtout un exercice de style. Pour bien imaginer
sa taille, regardez le bus et le bracket DVI. Impressionnant non ?
Gettyimages / Mike Powell
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numéros spéciaux, numéros d’accès à internet et télécopie. Les appels non compris dans le forfait sont facturés selon le tarif de base TELE2 en vigueur. Services disponibles séparément :
pour plus de renseignements, contacter TELE2 au 0 811 24 00 10 (prix d’un appel local avec l’opérateur historique) ou sur tele2.fr. (*) Source : L’Ordinateur Individuel n°171 daté avril 2005.
News
Le meilleur du jeu,
Tout frais sorti
ou à venir
1
Empire Earth 2
(Vivendi Universal)
Empire Earth 2 déçoit aussi bien
par son côté technique que design. Malgré l’apparition d’une
notion de territoire, qui demande
un peu plus d’efforts tactiques
pour se développer, et de civilisations supplémentaires, le titre
n’apporte pas de grandes nouveautés et se montre parfois
brouillon dans les combats. Côté
graphismes, si l’amélioration est
nette face au premier opus, les
textures et certains effets sont
loin d’atteindre ce qui se fait de
mieux actuellement. Empire
Earth 2 n’en reste pas moins
agréable mais il ne déboussolera
pas les habitués des jeux de
stratégie.
2
Cossacks II : Napoleonic War
(Focus)
Cossack II séduit et fait visiblement mieux que son prédécesseur. Basé cette fois à l’époque
napoléonienne, le soin apporté
aux détails et les impressionnantes batailles pouvant aligner
des milliers d’unités apportent
une excellente immersion. L’IA
s’est de plus nettement améliorée en se montrant parfois surprenante, et l’aspect stratégique
s’est enrichi. Cependant, le
mélange de graphismes 3D pour
les paysages et 2D pour les unités se montre gourmant et ne
plaira pas à tout le monde. On
peut
également
reprocher
quelques bugs récurrents qui
mériteront des mises à jour.
Cossacks II est au final chaudement recommandé pour les initiés mais il ne fait pas oublier
l’excellent Rome Total War.
diplomatique,
les
batailles
navales ou la carte stratégique,
mais il a du mal à s’imposer. La
gestion des batailles 3D, les difficultés de positionnement de
caméra, l’IA, et le manque de
possibilités en mode wargame
sont ses plus grands défauts. La
prise en main est néanmoins
rapide, ce qui permet d’exploiter
le bon potentiel stratégique du
titre. Si vous aimez ou voulez
découvrir ce genre de jeu de
stratégie, passez donc votre chemin et dirigez-vous plutôt vers
Tome Total War et Cossacks 2.
3
Juiced (THQ)
Juiced s’inscrit dans la lignée des
Need For Speed Underground
avec ses bolides au nitro et à
grosse dose de tuning. Les titres
se ressemblent donc beaucoup
mais Juiced propose un contenu
en mode carrière plus complet
gérant par exemple les paris, les
bandes et le stress. Il se
News
démarque également par une
conduite moins arcade et plus
difficile à maîtriser, surtout au clavier. Les graphismes sont de
qualité et les voitures très bien
modélisées. Les possibilités de
tuning sont en revanche plus res-
treintes que dans NFS2 et les circuits sont parfois répétitifs.
Juiced n’apporte donc pas
grand-chose de nouveau, juste
un peu d’air frais, mais il reste
une bonne alternative à NFS2.
4
Area 51 (Midway Games)
2
Imperial Glory
(Eidos Interactive)
Impérial Glory marche sur les
plates-bandes de Cossacks et de
Rome Total War. Il ne manque
pas d’atouts, comme l’aspect
<12>
1
PC Update juillet / août 05
Comme son nom l’indique, l’action d’Area51 prend place dans la
fameuse région de Roswell, avec
un scénario proche de celui d’un
Half Life. Ce FPS offre une excellente campagne solo qui tient le
joueur en haleine tout au long de
la quinzaine d’heures de jeu.
L’influence de titres comme Half
Life, Doom ou Halo se fait nettement sentir et les séquences
d’action non-stop se montrent
très bien réalisées comparées à
celles de certains FPS. Le jeu est
assez linéaire dans l’ensemble
mais suffisamment varié pour ne
pas lasser. Area 51 est un titre
sans véritable originalité mais qui
est parfaitement réalisé. On
regrettera une durée de vie un
peu faible, et un mode multijoueur qui se dispense de coopératif afin de jouer la campagne
solo à plusieurs comme c’est le
cas pour Halo sur consoles.
SCAR
Squadra Corse Alfa Romeo
Proche d’un GTR, la simulation
de course SCAR introduit la
notion de “CARPG”. Les points
gagnés lors des différentes
courses permettent en effet
d’augmenter les attributs de
votre pilote tels que le coeur,
l’endurance ou la conduite. Au
total, neuf compétences de ce
type sont disponibles et elles
influent réellement sur la maniabilité des bolides. Un autre élément original, et qui aurait
d’ailleurs mérité d’être mieux
retranscrit, est la possibilité d’intimider les adversaires et de provoquer leurs erreurs grâce, là
encore, à certains attributs. On
retiendra également la fonction
Tiger Effet permettant de remonter le temps pendant les courses
et d’ainsi corriger ses erreurs de
conduite. Graphiquement réussi,
avec des circuits variés aux
décors détaillés, le plus gros
défaut de SCAR vient de la réactivité perfectible des véhicules.
SCAR est un bon titre au final,
qui offre une expérience de jeu
un peu différente de GTR, mais
qui se limite naturellement à une
collection de voitures Alfa
Romeo.
Singles 2 : Trio d’enfer
(UbiSoft)
Version « trash » des Sims mettant en scène leur problème de
coeur et leur appétit sexuel,
Singles premier du nom n’avait
pas fait l’unanimité. Cette extension ne change pas la donne et
n’apporte pas d’améliorations
majeures au titre. Les tâches
quotidiennes sont moins contraignantes, les lieux à visiter sont
plus nombreux, mais on retrouve
les défauts du précédent opus
avec des interactions entre les
personnages limitées, peu d’activités, et au final un gameplay
assez répétitif. La suite de
Singles n'a donc pas beaucoup
d'intérêt, mieux vaut se contenter
de Sims 2 et de son extension
Académie.
5
3
Sacred Underworld
(SG Diffusion)
Une nouvelle campagne solo, de
nouvelles maps avec des
monstres inédits, et deux nouvelles classes de personnages
(un nain et une démone), voilà ce
que
propose
l’extension
Underworld du hack and slash
Sacred. L’interface a été remaniée et certains ajouts mineurs
viennent également peaufiner le
titre. Il est bien sûr possible de
reprendre ses anciens personnages qui devront être au minimum niveau 25, d’en créer de
nouveaux directement niveau 29,
ou de refaire la première campagne avec les deux nouveaux
avatars. L’ensemble graphique
un peu vieillot pourra néanmoins
toujours en décevoir certains.
Sacred Underworld est donc un
addon à avoir dans sa collection
si vous avez apprécié l’original.
4
5
PC Update juillet / août 05
<13>
News
>
1 MotoGP Ultimate Racing
Technology 3 (THQ)
Climax reste encore discret à
propos de MotoGP Ultimate
Racing Technology 3, mais les
quelques informations disponibles
nous laissent croire que cette suite
fera certainement un carton.
Comme de coutume, MotoGP URT
3 vous mettra au guidon des plus
puissantes machines du moment,
sur circuit mais aussi en milieu
urbain, ce qui est une nouveauté
par rapport à MotoGP2. Six modes
de jeu seront proposés dont ce
mode Extreme qui s’exploitera au
travers de seize villes factices
inspirées de lieux véritables. On
retrouvera par ailleurs la licence
MotoGP 2004 et toutes les
possibilités de customisation et
d’upgrade déjà vues dans la
version précédente. D’après les
captures d’écran, le moteur 3D et
la modélisation des motos
On les attend
de pied ferme
semblent de plus impressionnants.
MotoGP URT3 est prévu pour le
mois de juin en France.
2
Battlefield 2 (EA)
Contrairement à Battlefield 1942,
Battlefield 2 se situe à notre époque.
Dans les grandes lignes, le principe
de jeu reste le même et il s’agit donc
d’un titre qui se joue essentiellement
en multijoueur. Pas moins de 30
cartes seront proposées, et autant
de véhicules parmi lesquels les
tanks, les hélicos, les hovercrafts,
ou les avions de chasse. Vous aurez
le choix de jouer les armées US,
chinoises ou d’Europe de l’Est.
Battefield 2 devrait proposer une
grande variété de soldats (assaut,
sniper, special ops, ingénieur,
antitank…), un peu plus d’éléments
stratégiques, et aura la particularité
de pouvoir faire progresser votre
avatar au fur et à mesure des parties
pour passer de simple recrue à un
grade de général. Ces récompenses
vous permettront d’avoir accès à
plus d’armes ou de véhicules. Le
titre intégrera par ailleurs une
fonctionnalité très intéressante
avec le support natif de la voix sur
IP via un casque USB. Plus besoin
d’applications
telles
que
Teamspeak pour le chat vocal
donc. Battlefield 2 est prévu pour
le 2e trimestre 2005.
2
1
Dungeon Siege 2
(Microsoft Games)
News
Prévu pour le mois d’août, Dungeon
Siege 2 ravira certainement les
amateurs de hack and slash et de la
première version. Il s’agit néanmoins
plus d’une évolution que d’une
révolution. Le système de
progression des personnages reste
en effet le même. Il n’y a donc pas
de véritable classe à choisir, il suffit
de pratiquer la disciple souhaitée
pour la faire progresser (armes à
distance, armes de corps à corps,
magie). Ce second volet apporte tout
de même quelques nouveautés
comme un système de familier
amélioré et plus varié avec des bêtes
pouvant acquérir des aptitudes
spéciales, et un moteur graphique
moderne qui tirera parti des capacités
des dernières générations de cartes
graphiques. Espérons que les ajouts
seront tout de même plus nombreux
et que la campagne solo pourra
toujours être faite en multijoueur, mais
Dungeon Siege 2 sera sans aucun
doute un très bon achat pour
occuper les vacances d’été.
<14>
PC Update juillet / août 05
Cas Pratiques
Cas Pratiques
Gagnez 1 Go de mémoire Corsair !
En nous envoyant une question technique par mail, vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair
2*512 Mo TWINX512-3200XL avec une latence record de 2-2-2-5, de quoi sérieusement booster
les performances de votre PC… La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur
recevra le Giga de mémoire ! Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière
individuelle à toutes les questions !
Textes : Thomas "M. Scott" Olivaux
Nero 6.6.0.13 me permet de graver tout ce
que je désire, mais il n'offre pas l'exploration
du réseau. Pour graver des fichiers stockés
sur un autre PC, il faut que je les copie
préalablement sur mon disque dur, c'est très
peu pratique. Y a-t-il un logiciel qui permet
de graver directement depuis le réseau ?
Oui c'est possible, la
réponse est même très
simple ! Nero permet de graver
depuis le réseau, mais uniquement
la version "Enterprise" du logiciel.
C'était du moins le cas jusqu'à très
récemment. Depuis, Ahead (l'éditeur) a encore amélioré sa technologie et propose d'acheter l'extension
NeroNET,
à
ajouter
par-dessus Nero 6 Reloaded.
NeroNET permet bien sûr de gra-
>
ver depuis le réseau… mais aussi
de graver "sur" le réseau, c'est-àdire d'utiliser l'un des PC en tant
que serveur et de lancer des opérations de gravure depuis n'importe quel autre PC sur celui-ci. Bien
entendu, NeroNET fonctionne pour
tous les médias, CD ou DVD. En
revanche, à notre connaissance, il
n'existe pas d'autre logiciel permettant de graver ainsi, sur ou
depuis un réseau local.
Avec la généralisation des miniPC, je me pose
quelques questions. Les performances
générales, surtout graphiques, sont-elles à la
hauteur des PC de bureau ? J'ai aussi remarqué
que leurs alimentations étaient de puissance
inférieure à celle des PC classiques ; permettentelles de faire tourner des processeurs
gourmands tels que les Pentium 4 ?
Même s'ils sont tout petits,
> les miniPC peuvent être
très puissants. Il "suffit" de bien
choisir son modèle et de l'équiper
comme il faut. Sachant que les
cartes mères embarquent les
mêmes chipsets que nos PC de
bureau et que l'on peut les équiper des mêmes composants, il n'y
a aucune raison de perdre des
performances. Les seules limitations sont liées au manque de
place, ce qui provoque rapidement une accumulation importante de chaleur si l'on concentre des
composants puissants, ainsi que
l'alimentation qui peut être un facteur limitant l'usage de certains
matériels. Du coup, il est vrai que
<16>
PC Update juillet / août 05
pour les composants les plus haut
de gamme, il n'est pas toujours
possible de s'en sortir. L'utilisation
d'une GeForce 6 800 Ultra est par
exemple
déconseillée
voire
impossible dans de nombreux
barebones. De même, l'usage des
plus gros Pentium 4 Prescott
génère une importante consommation électrique et un fort
échauffement. En revanche, il est
tout à fait possible de monter une
machine de jeu en partant sur un
Athlon 64 et une carte graphique
type Radeon X800 XL. Avec un
giga de mémoire vive, les performances seront au rendez-vous,
sans que votre miniPC puisse servir de plaque de cuisson.
Je viens d’acheter un écran 19" Hyundai et je souhaite conserver mon ancien 17" pour
enfin profiter du biécran. Je possède une carte graphique ATi Radeon 9 800 PRO avec
trois sorties (VGA, S-VHS, DVI). J’ai essayé de brancher le 2e écran sur la prise DVI à
l’aide de l’adaptateur DVI/VGA fourni avec la carte, mais le pilote ATI reconnaît alors
une télévision haute définition. En "bidouillant" dans le "Control Panel", il est possible
d'obtenir une configuration correcte, mais il faut alors tout recommencer dès que
l'affichage se réinitialise (jeux, reboot, etc.). Comment faire ? Je songe sinon à
installer une seconde carte graphique, en PCI, mais alors quid des performances ?
L’ensemble de l’affichage ne va t-il pas se caler sur la moins puissante ?
Il est tout à fait possible
> d'utiliser le biécran avec
une Radeon 9 800 sans avoir à
"bidouiller" comme vous le faites.
Nous vous conseillons de mettre
à jour les pilotes afin de corriger
le problème, car les deux écrans
doivent être reconnus en tant que
tels, y compris en passant par un
adaptateur DVI/VGA. Autrement,
peut-être que votre cordon VGA
est endommagé, mais il ne
semble malgré tout pas "logique"
qu'il soit reconnu en tant que
TVHD. La configuration que vous
désirez adopter, à savoir un écran
principal (le 19") et un écran
secondaire (le 17") est parfaitement envisageable sans avoir à
racheter le moindre matériel. Que
se passe-t-il lorsque vous branchez les deux écrans, seuls,
séparément, y compris via
l'adaptateur ? Au sujet de la
seconde carte graphique, même
si ce n'est pas la solution à adopter dans votre cas, c'est tout à
fait possible. Windows XP sait
gérer plusieurs cartes graphiques
et vous pouvez définir en tant
qu'écran principal le moniteur de
votre choix. Il n'y a pas de notion
d'alignement des performances
et donc, l'utilisation d'une carte
PCI de moindre qualité ne posera
pas problème. Pour déplacer des
fenêtres sous Windows, en usage
bureautique, il n'y a pas besoin
de puissance. Ça ne serait pas le
cas en revanche pour de la
conception 3D ou du montage
vidéo, car les fonctions avancées
des cartes modernes sont sollicitées. Enfin, en ce qui concerne
les jeux, puisqu'ils ne se lancent
que sur l'écran principal, il suffit
de définir la carte graphique AGP
en tant que telle.
Je possède un Athlon XP 2 600+ (bus 133 MHz) sur une carte mère
Asrock K7VT6. Est-il possible de baisser son coefficient multiplicateur
afin de gagner en fréquence de bus, tout en gardant sensiblement la
même fréquence pour le processeur ? Il me semble intéressant de
passer à un bus 166, voire 200 MHz, la mémoire DDR400 étant
abordable actuellement. Mais comment dois-je m'y prendre, compte
tenu de ma carte mère, sans avoir trop recours au fer à souder ?
Effectivement, il semble
> intéressant d'augmenter la
fréquence de bus de votre carte
mère ainsi que celle de la mémoire pour gagner facilement des
performances. Tant que vous ne
dépassez pas 200 MHz de FSB,
la carte mère ne sera pas overclockée et, comme vous souhai-
tez réduire le multiplicateur de
votre Athlon, le processeur ne le
sera pas forcément non plus.
Votre carte mère permet, grâce
au menu Hybrid Booster, de jouer
sur de nombreux paramètres,
comme le multiplicateur du processeur. Toutefois, depuis fin
2003, à partir de la 39e semaine
environ, le coefficient des Athlon
XP est bloqué d'usine, il n'est
donc plus possible de l'ajuster
via le BIOS comme autrefois.
Vous pouvez toutefois le modifier
"en dur", une fois pour toutes, en
jouant du fer à souder, ou plus
exactement du stylo conducteur,
sur les nombreux raccords
visibles sur le dessus du processeur, les fameux "ponts". Sur
l'Athlon XP, les ponts L3 sont
ceux qui renseignent le multiplicateur de démarrage, initial. Nous
avons déjà expliqué comment
réaliser ces opérations dans un
ancien numéro. Si la modification
vous effraie, vous pouvez opter
PC Update juillet / août 05
<17>
Cas Pratiques
pour une autre solution, plus simple. Il suffit, toujours
avec un stylo conducteur, de relier le second pont
L2, puis d'utiliser un logiciel approprié sous
Windows. Le fait de relier ce pont aura pour effet de
transformer votre Athlon XP en Athlon XP-M, la version mobile. Sur cette dernière, il existe une notion
de changement de multiplicateur afin d'adapter la
vitesse en fonction du besoin énergétique des ordinateurs portables. Une fois votre processeur modifié, vous pouvez ajuster à chaud le multiplicateur
depuis Windows grâce à des programmes tels que
CPUHeat+CPUMSR
(www.cpuheat.wz.cz)
ou
CrystalCPUID (crystalmark.info).
“ La DDR 266 est compatible avec un processeur
ayant une vitesse de bus
supérieure, mais la
désynchronisation
bridera la configuration ”
Fab51 (fab51.com), une vraie mine d'or pour les propriétaires de processeurs AMD.
Je prévois d'ici quelque temps d'upgrader ma configuration. Je possède actuellement un PC
Nec amélioré avec un P4 2.0, une carte mère Gigabyte 8-SIML, 2x 512 Mo de PC2100, une MSI
GeForce FX5700 LE, un disque dur Maxtor 80 Go IDE et deux lecteurs optiques. Le BIOS est
bridé, dommage car le processeur n'est jamais au-dessus de 30° en pleine charge.
J'envisage l'achat d'un Athlon 64 3 000+ en socket 939, peut-être même en SLI avec, pour
commencer, une 6 600 GT. Depuis votre article sur les cartes mères SLI, je lorgne l'Asus A8N
SLI, mais pour alléger la facture, je me suis dit que dans un premier temps, j'allais garder
ma RAM. Le fait de conserver ma PC2100, est-ce une bride importante pour le processeur ?
Votre choix nous semble très bon,
> vous pouvez foncer sur une Asus
A8N SLI et un Athlon 64 3 000+. Il est
possible de conserver de la PC2100 dans
un premier temps, mais cela serait effectivement dommage de ne pas passer rapidement à la PC3200, d'autant que les
prix de vente ont très fortement chuté.
Nous insistons sur le fait que la DDR266
permettra de faire tourner la machine
mais vous ne profiterez pas du tout du
potentiel de votre Athlon, il faut donc
considérer cela comme une solution de
dépannage plus qu'autre chose. Si vos
deux barrettes sont identiques, de même
configuration du moins, vous pourrez tout
de même les exploiter en dual channel
sur votre nouvelle carte mère. L'adoption
du SLI est une bonne idée pour pérenni-
<18>
PC Update juillet / août 05
ser quelque peu
votre achat, par
contre, si vous
envisagez l'achat
de deux 6600GT
d'un coup, nous
vous conseillons
alors de prendre
une 6800GT à la
place. Les performances
seront
légèrement
meilleures, le prix
comparable et il
restera un port PCIExpress 16X de
libre pour une
éventuelle future
6800GT.
Je viens de passer mon PC en RAID 0, avec des disques SATA pour gagner en rapidité.
Auparavant, j'avais deux disques durs ATA avec Windows XP sur le principal (80 Go) et
Windows 2000 sur le second (40 Go) mais depuis, j'ai retiré le 40 Go pour le placer dans
un boîtier externe USB. Ma grappe RAID 0 est partitionnée en quatre et j'y ai installé
Windows XP ainsi que Windows 2000. Ces deux installations ont été faites avec le
disque dur de 80 Go encore présent dans la machine et il n'a pas été formaté. Depuis, si
je désactive l'ancien 80 Go dans le BIOS, les partitions de mon RAID 0 ne démarrent pas,
pourtant, je pense avoir tout bien installé. Existe-t-il une solution qui me permette de
corriger ce problème sans tout réinstaller ?
Nous voyons deux solutions
> possibles à ce problème. La première est très facile, consiste à simplement changer l'ordre des périphériques
de démarrage dans le BIOS. Toutefois,
il est fort probable que vous ayez déjà
effectué ce réglage. Autrement, il est
aussi possible que Windows se soit mal
installé en raison de la présence de
l'ancien disque dur de 80 Go qui contenait lui aussi un Windows. Si tel est le
cas, les choses ne sont pas évidentes,
mais voici une procédure à essayer.
Insérez votre CD-Rom de Windows XP
et démarrez dessus. Une fois que le
premier chargement est effectué, au
lieu de continuer l'installation, optez
pour la réparation d'urgence. A ce
moment-là, une console s'ouvre, ressemblant à une invite MS-DOS. C'est la
console de récupération de Windows.
Vous devez vous retrouver sur la partition qui contient votre installation de
Windows. Si jamais le programme
d'installation n'a détecté aucun disque
dur, vous devrez certainement relancer
la machine en appuyant sur F6 au
début du chargement et en installant le
pilote de votre contrôleur RAID SATA.
Une fois dans la console, vous pouvez
exécuter certaines commandes qui permettront, peut-être, de corriger le problème de démarrage. La liste suivante
décrit les commandes de la console de
récupération, nous avons mis en italique celles qui sont susceptibles de
vous concerner.
Commande
Description
Attrib
Batch
CD
Chkdsk
Cls
Copy
Del
Dir
Disable
Diskpart
Enable
Exit
Expand
Fixboot
Fixmbr
Format
Help
Change l'attribut d'un fichier (protection en écriture, caché…)
Exécute une liste de commandes contenues dans un fichier texte
Permet de changer de répertoire, "cd nomdurep"
Analyse et répare les partitions
Efface l'écran en cours
Permet de copier des fichiers
Permet d'effacer des fichiers
Liste le contenu du répertoire en cours
Désactive un service ou un pilote
Gère les partitions
Active un service ou un pilote
Quitte la console de récupération
Permet de décompresser le contenu d'un fichier ".cab"
Réécrit le secteur de boot
Réécrit le secteur d'amorce (le master boot record)
Formater un disque ou un volume
"help commande" affiche les informations sur l'utilisation d'une des
commandes
Liste les services et les pilotes
Liste toutes les installations de Windows 2000 et NT
Liste les disques
Créé un répertoire
Affiche le contenu d'un fichier texte
Détruit un répertoire
Renomme un fichier
Ajuste les options de la console de récupération
Raccourci pour retourner au répertoire initial
Listsvc
Logon
Map
Md
More
Rd
Ren
Set
Systemroot
PC Update juillet / août 05
<19>
Dossier
TOUT SAVOIR SUR LE
ATA
SERIAL
Par : Jeremy Panzetta
Alors que le Serial ATA n’a pas encore fait oublier le Parallèle ATA toujours très
répandu, le Serial ATA II est déjà disponible sur les dernières générations de
cartes mères et de disques durs. Offre-t-il de meilleures performances,
qu’en est-il de la compatibilité entre les deux interfaces, quelle plateforme est plus avantageuse afin d’exploiter les fonctions telles que le
RAID ou le NCQ, comment s’équiper, et surtout, faut-il investir et y
passer dès aujourd’hui ? Afin d’être incollable et de bien choisir
et exploiter vos unités de stockage, ce dossier regroupe tout
ce que vous devez savoir sur le SATA et le SATA II.
<20>
PC Update juillet / août 05
SATA vs SATA II
Quel disque SATA choisir ?
Quelle plate-forme, Intel
ou nVidia ?
RAID, NCQ, AAM : bien exploiter
ses unités de stockage
PC Update juillet / août 05
<21>
Dossier
Quoi de neuf avec le SATA II ?
Il faut bien l’avouer, le passage au Serial ATA n’a jamais été indispensable. Il offre certes un meilleur confort
d’usage et quelques avantages sur des configurations matérielles précises mais le Parallèle ATA remplit
toujours son office. Le SATA II a-t-il d’autres arguments à faire valoir ?
résente dans nos machines
depuis 1994, l’interface Parallèle
ATA (Advanced Technology
Attachement) a subi des améliorations
majeures au fil du temps. En dehors
des limitations de capacité qu’elle pouvait imposer, l’interface a pu atteindre
avec l’ATA/ATAPI-7 une bande passante
P
maximum de 133 Mo/s. Le but recherché était donc d’avoir un débit toujours
plus grand pour les données et c’est
aussi le cas entre le Serial ATA et le
Serial ATA II. Le principal changement
vient en effet des 3 Gb/s de débit autorisés contre 1.5 Gb/s sur la première
version. Et ceci pour chaque canal,
aux unités de ne pas réclamer trop de
courant en même temps. Il conserve
ensuite bon nombre d’éléments introduits avec le Serial ATA tels que des
nappes de transmission plus fines et
plus longues, un plus faible voltage
pour les unités (250 mV contre 5V), le
procédé Native Command Queuing,
l’absence de notion maître/esclave, et
quelques commandes de gestion de
données. Beaucoup de bruit pour pas
grand-chose allez- vous dire ! Nous
verrons ce qu’il en est réellement dans
les tests, mais le SATA a au moins
l’avantage de ne pas faire augmenter
les prix des composants. On trouve en
effet des disques durs SATA II à seulement quelques euros de plus que leurs
versions SATA ou PATA.
QUELLE COMPATIBILITÉ ?
Les ports SATA II des cartes
mères entourent le connecteur
de la nappe pour mieux le fixer.
« Si votre carte mère possède
une interface SATA externe, les
boîtiers SATA vers SATA sont les
seuls moyens de ne pas brider
les performances de l’unité. »
<22>
PC Update juillet / août 05
contrairement au Parallèle ATA où deux
unités se partagent les 133 Mo/s. Les
disques ont donc de quoi respirer, en
particulier dans des configurations de
type RAID. Parmi les autres améliorations, le SATA II impose le support natif
du Hot Plug and Play et ajoute une
commande de gestion d’alimentation
nommée Staggered Spin-up permettant
Pour exploiter toutes les fonctionnalités
du SATA II, il est nécessaire de posséder un disque dur et une carte mère à
cette interface. Aujourd’hui, seules les
cartes mères construites autour des
chipsets Intel i945G, i945P, i955X et
nVidia nForce 4 Ultra, nForce 4 SLI et
nForce 4 SLI Intel Edition supportent le
SATA 3Gb/s. En ce qui concerne les
disques durs, Hitachi et Samsung commercialisent déjà des unités, Seagate le
prévoit avec ses futurs 7200.9. Hitachi
propose les 7k80 (40 et 80 Go, 2 ou
8 Mo de cache), les T7k250 (160 et
250 Go, 8 Mo) et le 7k500 (500 Go,
16 Mo) Samsung les SpinPoint P Series
HD080HJ (80Go, 8 Mo), HD120IJ
(102 Go, 8 Mo) et HD160JJ (160 Go,
8 Mo). Chaque constructeur décide
cela dit d’intégrer ou non les fonctionnalités offertes par le SATA II. Les
modèles Hitachi sont par exemple
paramétrés en SATA 1.5 Gb/s par
défaut. Il est alors nécessaire de lancer
l’utilitaire Hitachi Feature Tools pour
activer le SATA 3 Gb/s. Le constructeur
a voulu éviter toute incompatibilité
hardware, mais aucun problème de ce
type n’a été constaté lors de nos tests.
Nous avons pourtant connecté nos
disques durs SATA II sur des interfaces
SATA ou fait de même avec des
Certaines cartes mères récentes disposent déjà de ports eSATA mais les produits n’arriveront qu’en fin d’année.
disques SATA sur des interfaces SATA
II. Les deux versions semblent donc
être bien compatibles entre elles, ce qui
facilitera les mises jour matérielles.
Il existe par ailleurs des exceptions en
ce qui concerne la gestion du Native
Command Queuing (NCQ) dont nous
expliquerons le fonctionnement par la
suite. Cette fonction est supportée uniquement à partir des chipsets nForce 4
et Intel i915/925 ayant un southbridge
ICH6R. Elle est donc absente sur le
nForce 3 par exemple. Pour qu’un
disque dur Serial ATA puisse supporter
le NCQ, il doit également avoir une
interface SATA native. Ce n’est pas le
cas des premières versions des 7200.7
de Seagate, ni des 7k250 et 7k400
d’Hitachi, des WDJD de Western Digital,
des Diamond Max Plus 9 de Maxtor ou
des SpinPoint de Samsung (sauf dernière génération). Ces disques possèdent
uniquement un pont PATA vers SATA. Il
en est de même pour les Raptor qui
supportent en revanche le Tagged
Command Queuing, une version moins
sophistiquée mais similaire au NCQ.
CARTES ET
ADAPTATEURS SATA
Si vous n’avez pas mis à jour votre PC
depuis un certain temps, il ne possède
peut-être pas de ports SATA. Il est bien
sûr possible d’opter pour un disque dur
PATA en cas de besoin, d’autant plus
que les gammes récentes sont déclinées avec cette interface, mais en vue
d’un futur upgrade ou pour bénéficier
du confort d’usage offert pas le Serial
ATA, deux solutions sont disponibles
afin d’ajouter des unités SATA à votre
machine. La première est de passer par
les cartes contrôleurs PCI offrant en
général 4 ports SATA et qui sont souvent équipées de fonction RAID. Cela
dit, bien que la vélocité d’un disque dur
SATA puisse s’exprimer avec une carte
de ce type, le débit maximum de données sera limité à celui du bus PCI soit
133 Mo/s. Il y a peu de chance que l’on
voit apparaître des cartes contrôleurs
SATA II en PCI, mais il en existe déjà
pour le PCI-Express, ce qui permet
d’étendre le nombre de disques durs
tout en conservant cette bande passante de 3 Gb/s. Le prix des cartes contrôleurs SATA varie de 50 euros pour des
modèles deux ports avec le support de
quelques modes RAID, à 600 euros
Interface Ultra ATA
Ultra SCSI
Serial ATA I - II
eSATA
Type de
transfert
Débit
maximum
Parallèle
Parallèle
Série
Série
Ultra ATA 33 :
33 Mo/s à
Ultra ATA 133 :
133 Mo/s
40
Ultra SCSI 160 :
160 Mo/s à Ultra
SCSI 320 :
320 Mo/s
50/68
1,5 Gb/s – 3Gb/s
3 Gb/s
7
7
2
15
1
1
46 cm
Jusqu’à
25 mètres
1 mètre
2 mètres
Nombre
de broches
Nombre
de disques
par canal
Longueur
du câble
PC Update juillet / août 05
<23>
Dossier
Comme vous pouvez le voir entre le DiamondMax Plus 10 en SATA et le 7K80 en SATA II, l’aspect physique de l’interface n’a pas changé.
pour des versions seize ports SATA
avec un support RAID complet. Elles
aussi doivent être compatibles NCQ si
vous comptez exploiter cette fonction.
Les adaptateurs Serial ATA représentent la deuxième solution pour connecter une unité SATA sur une veille carte
mère. Il s’agit généralement d’une petite carte électronique à intercaler entre
le disque dur et la carte. Elle se
connecte directement sur un des slots
40 broches de la carte mère en offrant
une ou deux connectiques SATA. Notez
qu’il existe également des adaptateurs
permettant de connecter un disque dur
parallèle sur un port SATA. Ces composants ne peuvent pas améliorer les performances des unités mais ils ne les
dégradent pas non plus. Il faut en
revanche bien regarder leurs spécifications pour vérifier leur compatibilité
avec les cartes mères. On trouve ces
adaptateurs entre 30 et 50 euros.
Faites d’autre part attention aux prises
d’alimentation nécessaires pour brancher vos unités. Certains disques durs
SATA sont équipés d’un seul connecteur de courant SATA et se dispensent
donc de Molex. Un câble Molex/SATA
sera alors nécessaire.
Ce genre d’adaptateur est pratique pour relier des unités SATA sur des cartes mères équipées uniquement de Parallèle ATA.
<24>
PC Update juillet / août 05
LES BOÎTIERS EXTERNES
Les boîtiers externes pour disques SATA
les plus courants disposent d’une interface USB 2.0. Puisqu’il n’existe apparemment qu’une seule puce SATA/USB 2.0,
tous ces boîtiers devraient offrir les
mêmes performances. Des unités SATA I
ou II sont naturellement bridées dans de
tels boîtiers en raison de la bande passante limitée des interfaces. Il en est de
même pour les boîtiers FireWire qui ne
sont pas encore très répandus. Il n’en
existe pas encore mais un boîtier FireWire
800 limitera également la vélocité des
disques. Les débits seront bien plus
confortables, mais les temps d’accès en
souffriront toujours. Ces interfaces
externes restent cela dit très suffisantes
pour de l’acquisition vidéo ou pour du
stockage par exemple. Mais pour exploiter toutes les fonctions de l’interface
SATA sans restriction, quelques boîtiers
SATA vers SATA sont aussi commercialisés. Ils serviront sur les cartes mères
livrées avec des brackets de ce type.
Aucune carte mère ne dispose de brackets en SATA II pour le moment, mais
elles y viendront probablement. Quant
aux boîtiers SATA II, rien à l’horizon. Les
prix des boîtiers actuels varient entre 30
et 60 euros selon les magasins.
Une autre déclinaison du SATA est par
ailleurs prévue avec l’eSATA. Il s’agit aussi
d’une connectique externe devant
concurrencer le FireWire et l’USB. Elle
autorise des débits allant jusqu’à
3Gb/sec pour des câbles pouvant
atteindre deux mètres de longueur mais
elle ne sera pas capable d’alimenter les
unités de stockage. L’eSata est loin d’être
généralisé pour le moment puisque
seules quelques cartes mères disposent
d’un tel port externe. Les premiers produits devraient apparaître en fin d’année.
Les performances SATA
I : CONFIGURATIONS
DE TEST
Cela a pris du temps,
mais les tests de ce
dossier ont permis
d’examiner toutes les
facettes du Serial
ATA. Nous avons utilisé sept disques durs
SATA, dont trois en SATA
II, ainsi que quatre cartes
mères, une en nForce 4
SLI, une en i915, une en
i945 et une en i955. Toutes
les configurations possibles
ont été montées puis évaluées via quatre logiciels.
PCMark 2004 et Winbench99
ont servi pour les tests applicatifs, HDTach pour les débits bruts
et les temps d’accès, et IOmeter
pour un usage de type serveur. Les
valeurs d’un même benchmark pouvant parfois varier, chaque test a été
effectué trois fois. Tous les tableaux
de performances ne sont pas intégrés
au dossier car il y en avait trop, mais
nous avons résumé tout ce que vous
devez savoir dans les paragraphes
suivants.
SATA 1 contre SATA 2
Disques durs SATA :
- 2 Hitachi 7K80 80 Go, 8 Mo (SATA II)
- 1 Hitachi T7K250 160 Go, 8 Mo
(SATA II)
- 2 Maxtor Diamond Max Plus 10
300 Go, 16 Mo
- 1 Seagate 7200.8 400 Go, 8 Mo
- 1 Western Digital Raptor 36 Go, 8 Mo
(PCMark 2004)
DM10 sur SATA
5493
DM10 sur SATA II
Cartes mères :
- 1 Asus A8N SLI Deluxe
- 1 Asus P5WD2 Premium
- 1 Asus P5LD2 Deluxe
- 1 Epox EP-5EGA+
5502
II : SATA I VS SATA II
Afin de constater l’éventuel gain de
performances apporté par le SATA II,
nous avons testé les deux modèles
Hitachi sur des contrôleurs SATA I et
SATA II. Au niveau des débits de lecture/écriture et des temps d’accès,
aucun changement n’a été constaté.
En revanche, certains benchs applicatifs ont bénéficié d’un meilleur score.
La différence n’est pas énorme mais
suffisante pour être signalée. C’est sur-
7k80 sur SATA
4345
7k80 sur SATA II
4500
0
1000
2000
3000
4000
5000
PC Update juillet / août 05
<25>
Dossier
Kilo, méga, gigaoctets
Contrairement à ce que l’on pourrait
penser, 1 kilooctet (Ko) n’est pas égal
à 1 000 octets mais à 1 024 octets.
De même 1 mégaoctet (Mo) vaut
1 024 Ko et un gigaoctet (Go) vaut
1 024 Mo. Avez-vous déjà remarqué
que la capacité des disques durs ou
d’autres produits de stockage
comme les mémoires flash USB ne
correspond jamais à celle affichée
sous Windows ou sous Dos ? La
faute aux constructeurs qui nous
volent de précieux octets ! Pour eux,
1 Ko vaut 1 000 octets alors qu’il
devrait en valoir 24 de plus. Un
disque dur vendu pour 250 Go
avoisine plus les 228 Go et 22 Go
passent à la trappe.
« Les fonctions SATA, RAID et
NCQ des chipsets nForce4
sont plus souples d’usage que
sur les i9X5 d’Intel. »
tout sur le débit maximum de données
autorisé que le Serial ATA II confirme
ses capacités. Il peut en effet atteindre
230 Mo/s contre 133 Mo/sec pour le
SATA I. Cela dit, de tels débits ne servent à rien car même les disques les
plus rapides sont loin d’atteindre de
Avec ou sans Ncq
PCMark 2004
tels scores. Plusieurs disques SATA ont
ensuite été testés sur des contrôleurs
SATA I et II. Et comme on pouvait s’y
attendre, dans ce cas les disques ne
bénéficient d’aucun gain de performances et les résultas sont identiques
quel que soit le débit du contrôleur.
III : LE NCQ ET LE SATA
A : EXPLICATIONS TECHNIQUES
7200.8 sans NCQ
5080
7200.8 avec NCQ
5047
DM10 sans NCQ
5206
DM10 avec NCQ
5301
7k80 sans NCQ
4269
7k80 avec NCQ
4335
0
<26>
1000
2000
Hardware magazine juin 05
3000
4000
5000
Depuis longtemps, les constructeurs de
disques durs s’efforcent de diminuer la
latence de rotation de leurs unités afin
d’augmenter les performances. Les
têtes d’un disque dur passent en effet
une grande partie de leur temps à
attendre que les plateaux aient suffisamment tourné avant d’effectuer leur
opération de lecture ou d’écriture. Cette
latence de rotation n’est que de
quelques millisecondes, mais c’est
l’une des caractéristiques illustrant bien
la vélocité d’un disque. Pour atténuer
ce phénomène, l’une des solutions
employées sur les disques durs SCSI et
le Raptor de Western digital a été
d’augmenter la vitesse de rotation des
plateaux à des vitesses de 10 000 et 15
000 tours par minute. Mais c’est un
moyen relativement brutal qui entraîne
plus de soucis mécaniques, thermiques
ou sonores. Le Native Command
Queuing peut diminuer cette latence,
non pas en faisant tourner les plateaux
plus vite, mais en minimisant l’impact
de la latence mécanique via une réorganisation intelligente des différentes
requêtes qui lui sont adressées. Pour
optimiser l’ordre de traitement des
requêtes, le NCQ prend en compte de
nombreux facteurs parmi lesquels la
position et la direction initiale de la tête
de lecture, la piste et l’angle de la piste
sur laquelle se trouve la donnée à
atteindre, l’accélération de l’unité
contrôlant la position de la tête de lecture, la latence de rotation, ou encore
l’éventuelle présence de la donnée en
cache. Tout ceci dans le souci de traiter
les opérations de lecture et d’écriture
dans un ordre permettant au disque dur
de faire le moins d’accès possible, alors
qu’un disque dur non NCQ les traite
dans l’ordre dans lequel il les a reçues.
Le NCQ est déjà présent dans les unités SCSI. Le NCQ doit par ailleurs être
supporté de manière logicielle. Si
Windows est déjà prêt, la majorité des
applications actuelles sont écrites pour
utiliser les entrées/sorties synchrones
et devront être optimisées pour des
entrées/sorties asynchrones avec lesquelles la fonction NCQ devrait être
théoriquement plus efficace.
B : PERFORMANCES
Nous avons pu le constater dans un
précédent article, si le NCQ n’influence
pas les débits de lecture/écriture ni les
temps d’accès du disque dur, il peut
avoir de bonnes comme de mauvaises
répercussions sur les performances
générales de l’unité. Et l’arrivée du
SATA II n’y change rien. Un disque à
cette interface réagit de la même façon
qu’un disque SATA I à l’activation du
NCQ, et quel que soit son contrôleur.
Mais dans tous les cas, qu’il soit positif
ou négatif, le changement de performances est minime. Le gain le plus
significatif s’observe au niveau du
nombre d’entrées sorties effectuées par
le disque, ce qui correspond à une utilisation de type serveur. Le NCQ a très
peu de répercussions sur un usage
bureautique ou ludique, bien qu’il puisse théoriquement favoriser les opérations simultanées dans un environnement multitâche. Dans le cas d’un
usage traditionnel, le NCQ a donc peu
d’intérêt. Notez également que quel
que soit le disque, le NCQ se comporte
de la même manière, aucun disque ne
le gère mieux qu’un autre.
NCQ iometer
IOMeter File Server
IOMeter Web server
7200.8 sans NCQ
106
111
7200.8 avec NCQ
108
115
DM10 sans NCQ
110
104
DM10 avec NCQ
121
103
7k80 sans NCQ
90
98
7k80 avec NCQ
83
89
0
20
40
60
80
100
120
IV : LE RAID ET LE SATA
A : RAPPELS
Afin d’avoir tous les éléments en tête,
rappelons brièvement ce qu’est le
RAID. Il s’agit d’un procédé permettant
de combiner plusieurs disques durs
afin d’améliorer leurs performances, de
sécuriser leurs données, ou les deux à
la fois. Il existe plusieurs niveaux de
RAID, les plus utilisés à notre niveau
sont le JBOD, le RAID 0, et le RAID 1.
Le JBOD fusionne plusieurs disques
durs pour former une unique unité virtuelle ayant une capacité égale à la
somme de tous les disques. Le RAID 0
les combine pour tirer profit des perfor-
PC Update juillet / août 05
<27>
Dossier
Intel vs nVidia (PC Mark 04)
i945
nForce 4 SLI
DM10
4821
5493
T7k250
5009
5388
7K80
4330
4345
0
<28>
1000
2000
PC Update juillet / août 05
3000
4000
5000
mances de chacun et se montre
d’ailleurs très efficace. La capacité du
disque virtuel créé est alors égale à
celle du plus petit disque multipliée par
le nombre de disques. Quant au RAID
1, il permet de sécuriser les données
en créant un miroir entre deux unités.
Si l’une d’entre elles tombe en panne,
l’autre peut alors servir en attendant
une reconstruction de la grappe RAID.
La capacité d’une grappe RAID 1 se
limite en revanche à celle du plus petit
disque dur. Si vous souhaitez en savoir
plus sur tous ces modes RAID, vous
pouvez consulter nos précédents
articles. Notez qu’il est parfaitement
possible de coupler des disques SATA
et SATA II dans une grappe RAID, et s’il
s’agit d’un contrôleur SATA II, les
disques SATA II bénéficient toujours de
la bande passante de 3 Gb/s.
Il existe d’autre part de réelles différences entre les fonctions RAID proposées par des cartes mères Intel i
915/925/945/955 et nVidia nForce 4.
Les niveaux de RAID disponibles sont
les mêmes mais le nvRaid du nForce 4
se montre bien plus souple d’usage. Il
est également capable de mélanger
des disques durs PATA et SATA au sein
d’une même grappe RAID, ce qui n’est
pas le cas des southbridges ICH6R ou
ICH7R des cartes à chipsets Intel qui
se contentent de faire du RAID SATA
ou PATA.
B : PERFORMANCES RAID 0
Performances au PC Mark 04
Comme pour un disque exploité seul,
les performances entre une grappe
RAID 0 entièrement SATA et SATA II ne
varient pas beaucoup. L’écart se
montre cela dit plus significatif et se
creuse un peu aussi bien dans les
benchs applicatifs que dans le nombre
d’entrées/sorties. Naturellement, le
débit en mode rafale atteint un maximum plus élevé. Mais là encore, nos
disques durs sont loin de saturer la
bande passante du SATA 1 qui apporte
environ 150 Mo/s pour chaque unité. En
ce qui concerne le NCQ, les tests montrent que son impact est bénéfique sur
les configurations RAID, contrairement
à des disques uniques où le résultat est
mitigé. Au final, une grappe RAID en 0
avec des disques SATA II, une interface
SATA II et le NCQ activé sera plus performante que n’importe quelle autre
combinaison. Cependant, il s’agit surtout d’optimisations et il sera difficile,
voire impossible, de sentir une différence à l’usage.
DM10
5493
T7k250
5388
7200.8
5047
7K80
4345
V : INTEL VS NVIDIA
Nous avons remarqué une différence
notable de performances entre des
disques durs branchés sur des chipsets
nForce 4 ou i915/944/955. Si les débits
et les temps d’accès ne changent pas,
le nForce 4 donne de meilleurs scores
dans les benchs applicatifs comme
PCMark ou Winbench. Cette amélioration vient des drivers IDE nVidia contenus dans les pilotes unifiés nForce 4.
Lorsqu’on les désinstalle, les performances sont alors identiques aux chipsets Intel. Ces drivers ne sont pas obligatoires mais ils sont indispensables
pour exploiter le nvRaid et le NCQ.
Dans le cas du RAID, l’augmentation de
performances observée avec les drivers
IDE nVidia se retrouve aussi face à des
chipsets Intel.
L’écart de performances entre le SATA I
et le SATA II est par ailleurs le même sur
toutes les plates-formes. En dehors des
drivers IDE, le SATA II n’apporte pas
plus d’optimisations sur un chipset
0
1000
2000
3000
4000
5000
HDTach 3
Débit moyen en écriture
Débit moyen en lecture
T7k250
49,8
51,9
DM10
52
54
7200.8
55,1
« En attendant les futures
gammes de certains
constructeurs, les
DiamondMax Plus 10 et
leurs 16 Mo de mémoire
cache font toujours la
différence en 7 200 trs/min. »
59,4
7K80
47,5
48,7
0
10
20
30
40
50
PC Update juillet / août 05
60
<29>
796*,::,<9:+,769;()3,::<97*+,)<9,(<
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6O U S Ð T E S V O U S D Ï J Ë D E M A N D Ï
POURQUOI LES ORDINATEURS PORTA
BLES DÏGAGEAIENT MOINS DE CHA
LEUR ET DE BRUIT QUUN 0# DE
BUREAU "INGO #EST LE PRO
C E S S E U R Q U I F A I T T O U T E L A D I FF Ï R E N C E 0OUR ASSURER LA MEILLEURE
STABILITÏ DANS UN ENCOMBREMENT
AUSSI FAIBLE QUE CELUI DUN CHÉS
SIS DE PORTABLE LES PROCESSEURS
DE NOTEBOOK SONT CONÎUS POUR
FONCTIONNER AVEC DES TENSIONS ET
DES TEMPÏRATURES MOINDRES PER
METTANT AINSI AU VENTILATEUR DE
TOURNER MOINS VITE ET DE FAIRE
MOINSDEBRUIT,ETOUTSANSAFFEC
TER LES PERFORMANCES GLOBALES
Q U I O FF R E P L U S D E
S O U P L E S S E , E # 4
APPORTELESUPPORT
DESPROCESSEURSSOCKET
YCOMPRISLESRÏCENTS
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CONSERVANTUNECARTEMÒRECOM
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PROCESSEURS)NTEL¤ 0ENTIUM¤ ENSOCKETAUXCARTESMÒRES
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PLACERLESOCKETDIRECTEMENT
S U R L A C A R T E M Ò R E ! 3 5 3 A P R Ï FÏRÏLASOLUTIONDELADAPTATEUR
,ES PROCESSEURS )NTEL¤
0 E N T I U M ¤ - h , O W 6O L T A G E v
h 5 L T R A , O W 6O L T A G E v . %
SONT
0! 3 SUPPORTÏS
, E # 4 E S T Ï Q U I P Ï D E J U M P E R S
CONTRÙLANT LE &3" FRONTSIDE
BUS POUR PLUS DE SOUPLESSE %N
FONCTION DU PROCESSEUR ACHETÏ
LUTILISATEUR POURRA PARAMÏTRER
MANUELLEMENT LA FRÏQUENCE DE
BUS SUR -(Z OU -(Z LË
Oá LA PLUPART DES SOLUTIONS
CONCURRENTES NE GÒRENT QUE LES
&3" Ë -(Z 0ROFITER DU
SILENCE ET SE DÏBARASSER DE LA
C H A L E U R N E R I M E N T D Ï S O R M A I S P L U S
AVEC hSACRIFICE DE PERFORMAN
C E S v , E # 4
EST LIVRÏ
AVEC UN SYSTÒME
DE REFROIDISSEMENT
CONÎU POUR LE 0ENTIUM¤ - #E
SYSTÒME DE VENTILATION ADOPTE
UNE CONCEPTION hSANS OUTILSv CE
QUI VOUS ÏVITERA LES TOURMENTS
DESVISETTOURNEVIS
-(09,
73<: (=,*
4605:
, E # 4 A S S O C I Ï Ë U N E C A R T E
MÒRE !353 3OCKET ARBORENT
UN MEILLEUR RAPPORT PERFORMAN
CESPRIX QUE LES SOLUTIONS
CONCURRENTES ,A SOLUTION !353
GÒRE QUATRE SLOTS $)-- ET UN
MAXIMUM DE 'O DE MÏMOIRE
AVEC UNE ARCHITECTURE $$2 h$UAL#HANNELvETL!'0 X
,A L I STE DES CARTE S M ÒR ES !353
S U P P O R T A N T L A D A P T A T E U R # 4 NE CESSE DE S AL LONGER ET COM PORTE Ë PRÏSENT DE S CAR T ES M ÒR ES
DOTÏES D UN PORT P OUR CAR T ES GR A
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DRÏ CIDESSOUS !U FUR ET Ë
MESURE DE SON ÏVOLUTION CETTE
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006-
nVidia que sur un Intel. Quant au NCQ,
il est géré de la même façon sur toutes
les cartes mères et ne se montre pas
plus performant avec un chipset plutôt
qu’un autre.
Les cartes contrôleurs PCI sont bridées
par la vitesse du bus PCI mais les
modèles PCI-Express laisseront les
grappes RAID SATA respirer.
VI : L’AAM ET LE SATA
A : EXPLICATIONS TECHNIQUES
Si la technologie Fluid Dynamic Bearing
maintenant généralisée sur tous les
modèles agit au niveau du bruit que
peut faire un disque dur au repos, en
atténuant les nuisances provenant de la
rotation des plateaux grâce à un moteur
sur fluide plutôt qu’un moteur à billes,
elle n’influence absolument pas le bruit
généré par le déplacement des bras et
têtes de lecture/écriture sur les plateaux. Ce bruit se caractérise par des
grattements facilement perceptibles
lorsque le périphérique cherche des
données. Il est provoqué par un déplacement brutal des têtes de lecture auxquelles des tensions de crêtes sont
appliquées afin que leurs mouvements
soient les plus rapides possibles.
L’Automatic Acoustic Management permet de jouer sur ces tensions envoyées
aux bras de lecture/écriture. En délivrant
des tensions moins extrêmes, le procédé diminue l’accélération et la décélération du système de positionnement lors
de l’alignement des têtes sur une donnée et atténue ainsi le bruit généré.
sayer sur vos autres unités car la perte
de performances n’est souvent pas
perceptible. L’impact sur le bruit ou la
vélocité du disque varie également en
fonction du modèle.
« N’hésitez pas à activer l’AAM
de vos disques durs si vous
avez besoin de silence. »
Performances Winbench High-end 99
DM10
En dehors du bruit, l’AAM peut avoir
d’autres avantages notamment au
niveau de la durée de vie de l’unité, car
le système de déplacement est sollicité
moins brutalement, et sur consommation électrique du disque. Ce n’est pas
une fonction supportée par tous les
disques durs, certains modèles de la
gamme 7200.7 de Seagate s’en dispensent par exemple mais dans la
grande majorité des cas, elle est disponible sur les modèles récents.
47333
T7k250
42633
B : PERFORMANCES
L’AAM a une influence bénéfique indéniable sur le bruit généré par le déplacement des têtes de lecture. La différence
est aisément perceptible à l’oreille,
notamment sur les tests de temps d’accès de HDTach. Son activation augmente en revanche les temps d’accès
des disques durs. Dans la grande majorité des cas, les scores observés sur les
benchs applicatifs comme Winbench et
PCMark 2004 sont également plus
faibles. Les débits d’écriture et de lecture restent par contre les mêmes.
L’AAM est au final très utile pour un PC
home cinema ou des disques servant
uniquement pour le stockage par
exemple. Mais il ne coûte rien de l’es-
7200.8
41500
7K80
39250
0
10000
20000
30000
40000
PC Update juillet / août 05
<31>
Dossier
Faites attention, certains disques durs SATA ne possèdent pas de prise d’alimentation Molex.
« En dehors des configurations
RAID, le NCQ n’a toujours
pas d’intérêt. »
VII : LES AUTRES
CONTRÔLEURS SATA
Vous l’aurez sans doute remarqué, certaines cartes mères supportent en plus du
contrôleur SATA I/II principal, un deuxième
contrôleur SATA I. En dehors de leur fonctionnalité RAID, de leur support TCQ/NCQ
et de leur marque, ils peuvent se différencier par leur pont PCI ou PCI-Express.
Cette nuance est importante si vous
exploitez des configurations RAID, car via
le BUS PCI, le taux maximum des
échanges ne pourra pas dépasser 133
Mo/s alors qu’il peut atteindre 1.5 voire 3
Gb/s par disque en PCIx. Cette limite de
133 Mo/s peut être atteinte facilement
avec plusieurs disques en RAID 0. Selon
vos besoins, à l’achat d’une nouvelle carte
mère, faites donc attention à cette caractéristique. Notez d’autre part que les performances de ces contrôleurs peuvent
varier selon les modèles mais que la différence est souvent faible.
VIII : QUEL DISQUE SATA
CHOISIR ?
Le Raid fonctionne aussi très bien en mode logiciel sous Windows (sauf pour un disque
système), mais il occupe plus de ressources processeurs qu’un mode Raid matériel.
<32>
PC Update juillet / août 05
Si vous souhaitez vous équiper en SATA
II, seules les gammes 7k80, T7k250,
T7k500 d’Hitachi et les SpinPoint P
Series de Samsung sont disponibles
pour le moment. Nous n’avons pas pu
avoir ces derniers modèles à temps mais
les modèles Hitachi ont été examinés
sous toutes les coutures.
L’augmentation de performances par rapport aux 7K250 est nette avec des scores
confortables dans les benchs applicatifs
et de faibles temps d’accès. Mais notre
référence, pour ce qui est des performances, en 7 200 tours reste au final les
DiamondMax Plus de Maxtor en 16 Mo
de mémoire cache. Cette quantité de
mémoire est une des raisons principales
de leur vélocité, les autres constructeurs y
viendront prochainement. Notez que les
7200.8 sont aussi de bons disques et
sont une alternative aux Maxtor dans la
capacité de 400 Go puisqu’elle n’est pas
disponible sur les DiamondMax Plus 10
et que les 7k400 d’Hitachi sont moins
intéressants. Dans la catégorie des 500
Go, vous n’avez pas le choix, il faudra
opter pour un T7k500. Les Raptor restent
les meilleures options dans une optique
de performances pures et de RAID, mais
ils sont limités à 74 Go. Western Digital
n’a donc pas le vent en poupe en dehors
de ces modèles, mais le constructeur est
sur le point de sortir ses nouveaux WD
Caviar SE16 en SATA II et 16 Mo de
mémoire cache, ce qui pourrait faire pencher la balance sur le marché des 7 200
trs/min. En ce qui concerne le silence, les
gammes Samsung équipées de la technologie NoiseGuard sont des références
à ce niveau. Il s’agit d’un choix particulier
de matériaux permettent au disque dur
d’absorber plus efficacement les nuisances sonores et les vibrations produites
par l’unité. Mais les disques Samsung
offrent des performances en retrait face à
la concurrence. La nouvelle génération
sera certainement aussi silencieuse
puisque le NoiseGuard est toujours de la
partie, espérons que les performances
seront aussi au rendez-vous.
IX : LE SATA II PEUT
ATTENDRE
L’arrivée du Serial ATA II ne bouleverse
pas la donne. Nous devrons tous y passer
un jour ou l’autre, mais pour le moment
pas la peine de se presser. Si vous possédez déjà du Serial ATA I dans votre machine il est suffisant quelles que soient vos
exigences. Il est vrai, en revanche, que
pour des configurations RAID, le SATA est
devenu une interface de premier choix, et
qu’une machine SATA II complète associée au NCQ sur des grappes RAID 0 optimise un peu les performances. Les personnes très exigeantes pourront donc en
profiter mais pour un usage traditionnel, il
n’y a aucun changement perceptible.
D’autre part, si l’on considère uniquement
la partie disque dur et les fonctions RAID,
le choix pour la plate-forme se tourne nettement vers les cartes mères à base de
chipsets nForce 4, plus performantes et
plus souples.
Si vous avez des problèmes de compatibilité entre
l’interface SATA II et certains disques durs, il est possible
de revenir en SATA I dans le BIOS des cartes mères.
Guide
de configuration SATA
RAID, NCQ, AAM, l’exploitation des disques durs SATA n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Pour exploiter
toutes leurs capacités, il faut savoir configurer le BIOS de la carte mère et la partie logicielle de Windows.
I : PLATES-FORMES INTEL
I915/925/945/955
A : BIOS
Pour activer le NCQ ou le mode RAID
sur les derniers chipsets Intel, la première chose à faire est d’activer le SATA
Advanced Host Controller Interface
(AHCI) ou le mode RAID dans le BIOS
de la carte mère. Dans le premier cas,
le RAID est désactivé mais pas le NCQ,
dans le deuxième cas le RAID et le
NCQ sont supportés tous les deux. Il
est indispensable de faire ce réglage
avant l’installation de Windows. En
général, les modes AHCI et RAID se
trouvent dans le menu OnChip IDE du
BIOS. Si vous ne souhaitez pas exploiter l’un ou l’autre de ces modes, il faut
alors sélectionner le mode IDE qui propose également plusieurs autres
options. Parmi celles-ci, l’Enhanced
mode est le plus souple pour utiliser à
la fois des disques durs PATA et SATA.
Ensuite, dans le cas du RAID, il est également nécessaire de créer la grappe
avant de lancer l’installation de l’OS.
Ceci se fait en accédant aux paramètres du contrôleur dans les premiers
écrans de démarrage du PC en pressant, selon les modèles, une combinaison de touches du genre Crtl+A ou sur
une des touches F1-F12. Créez donc la
grappe qui accueillera le système d’exploitation et n’oubliez pas de la définir
comme grappe de démarrage.
L’étape suivante concerne l’installation
de Windows. Que ce soit pour du RAID
ou le mode AHCI, il est indispensable de
fournir les pilotes au tout début de son
installation afin qu’il puisse détecter
l’unité de stockage connectée à votre
machine (ce n’est pas le cas avec les
modes IDE comme le Enhanced).
L’opération se fait en appuyant sur F6
dès le premier écran bleu d’installation
de l’OS. Notez que vous êtes obligés de
créer une disquette 1,44 Mo contenant
ces drivers. Windows ne peut aller les
chercher sur une clé USB ou un CD-R,
c’est une limitation relativement pénible
pour ceux qui se dispensent de lecteur
1,4 Mo depuis un moment, mais il n’y a
pas le choix si ce n’est la création d’un
CD bootable personnalisé de Windows.
Vous trouverez ces pilotes sur le CD de
drivers fourni avec la carte mère ou sur
les sites web des constructeurs.
PC Update juillet / août 05
<33>
Dossier
unités seules. Pour exploiter le RAID,
il faut l’activer dans le BIOS de la
carte mère (menu nvRaid) puis faire
de même avec les ports SATA qui
seront utilisés à cet effet. Identifiez
ces ports via le premier menu de
configuration du BIOS qui référence
toutes les unités de stockage connectées à la machine. Si vous installez un
OS en RAID, comme pour les cartes
mères Intel, vous aurez besoin d’une
disquette contenant les drivers adéquats. Elle servira au tout début de
l’installation de Windows (touche F6).
Mais si vous ne comptez utiliser le
RAID que sur des disques annexes,
ce n’est pas nécessaire, l’opération
peut s’effectuer par la suite sous
Windows. En ce qui concerne le NCQ,
là encore pas besoin d’activer quoi
que ce soit dans le BIOS, tout se fait
sous Windows.
B : WINDOWS
Pour bénéficier du nvRaid et du NCQ,
il est indispensable d’installer les drivers IDE nVidia contenus dans les
pilotes unifiés nForce4. Ces derniers
contiennent également l’utilitaire de
configuration et de récupération des
grappes RAID. La fonction NCQ est
ensuite
disponible
dans
le
Gestionnaire de Périphériques. A la
ligne Contrôleurs ATA/ATAPI IDE,
ouvrez les propriétés d’un des contrôleurs. Aux onglets Primary et
Secondary Channel, vous pouvez voir
les unités connectées à chaque canal
ainsi que plusieurs options dans les
fenêtres Master et Slave Drive.
L’activation du NCQ se fait en
cochant simplement la case Enable
Command Queuing puis en redémarrant la machine.
B : WINDOWS
Une fois sous Windows, après avoir
exécuté les pilotes du chipset Intel, que
vous ayez choisi le mode AHCI ou
RAID, vous devez installer les pilotes
Intel Application Accelerator. Ils permettent de gérer les grappes RAID et d’activer le NCQ. Veillez à utiliser la dernière
version en date sur le site d’Intel baptisée Intel Raid Matrix Storage
Technology. Lancez ensuite IAA sous
Windows pour avoir accès aux informations de vos disques durs. En sélectionnant les unités, vous pouvez vérifier à la
ligne Native Command Queuing
<34>
PC Update juillet / août 05
Support si la fonction est activée ou
non. N’oubliez pas qu’une fois l’installation de Windows terminée, vous ne
pourrez pas modifier le mode RAID,
AHCI ou IDE sous peine d’avoir un système instable.
II : PLATES-FORMES NFORCE 4
A : BIOS
Sur les plates-formes nForce 4, la
configuration des modes RAID est
bien plus souple. Le nvRaid a en effet
la possibilité de faire fonctionner les
disques qui lui sont connectés en
mélangeant les grappes RAID et les
III : AAM ET ACTIVATION
DU 3 GB/S
A : HITACHI FEATURE TOOLS
Le logiciel Hitachi Feature Tools que vous
pouvez télécharger sur www.hgst.com
est l’un des plus pratiques pour activer
ou désactiver l’AAM d’un disque dur. Il
sait également modifier plusieurs autres
paramètres des unités comme leur quantité de mémoire cache ou leur capacité.
Cet utilitaire ne pouvant pas être exécuté
sous Windows, il doit être mis sur une
disquette, une clé USB ou un CDR bootable. Pour cela, il suffit de télécharger la
version appropriée sur le site d’Hitcahi.
Une fois le média créé, n’oubliez pas de
définir l’ordre de boot correctement dans
le BIOS avant de démarrer la machine.
B : RÉGLER L’AAM
La fenêtre d’accueil du Feature Tools
répertorie toutes vos unités de stockage et affiche certaines caractéristiques
de l’unité sélectionnée comme le statut
du SMART, du mode UDMA, du cache,
du Power Management et bien sûr celui
de l’Automatic Acoustic Management.
Les fonctions du logiciel sont disponibles dans le menu Features.
Sélectionnez
Features/Change
Acoustic level pour accéder aux paramètres de l’AAM. Trois options sont
alors disponibles : AAM désactivé, AAM
activé à une valeur prédéfinie, ou AAM
activé manuellement. L’AAM possède
126 nuances pouvant être choisies
entre des valeurs de 128 à 254. Plus la
valeur est faible, plus le disque dur
devrait être silencieux. Selon vos exigences, si vous voulez obtenir les
meilleures performances de vos
unités, désactivez l’AAM, et pour
le rendre le plus discret possible
activez-le en définissant sa valeur
à 128. Validez ensuite votre choix,
un message de confirmation vous indiquera si l’opération a pu être effectuée.
Relancez ensuite votre machine. Notez
qu’il nous est arrivé de recevoir deux
disques durs identiques ayant un mode
AAM défini différemment. Il pourrait
donc être intéressant de vérifier sur
quel mode sont fixés vos disques durs
par défaut. Pour ce qui est de l’activation des 3 Gb/s sur les modèles Hitachi,
allez dans le menu Features/SATA
Settings et sélectionnez 3Gb/s. Il faudra
éteindre complètement le PC pour que
la modification soit prise en compte, un
simple reset ne suffit pas.
PC Update juillet / août 05
<35>
Dossier
SPECIAL
PERFORMANCES
Ce qui est vraiment utile
Quelles perfs pour quelles applications ?
Top perfs : que gagne-t-on vraiment ?
Par : Thomas Olivaux
Performances, puissance, ces mots reviennent systématiquement lorsque l'on
parle de matériels PC. Mais que faire de ces performances, sans cesse accrues ?
Que valent les PC d'hier face à ceux que nous achetons aujourd'hui ?
Comprendre les performances
Relativiser la puissance
ur le front du hardware, la course aux performances ne
s'est jamais arrêtée. Motivée par des utilisateurs de
plus en plus exigeants, mais également par les médias
qui n'ont de cesse de la mettre en avant, la montée en puissance de nos PC n'a connu aucune accalmie depuis plusieurs
dizaines d'années désormais, depuis les origines de l'informatique même. Néanmoins malgré l'intérêt que nous lui portons,
nous n'allons pas remonter l'histoire, mais plutôt nous focaliser
sur les performances des PC récents ; les ordinateurs qui sont
vendus neufs, aujourd'hui, mais également les configurations
de ces trois dernières années. Bien sûr, il ne s'agit pas de lister
simplement des résultats de benchmarks sans effectuer le
moindre commentaire ; nous avons mesuré les
performances de plusieurs ordinateurs,
aux composants éclectiques
mais de construction toujours
équilibrée, pour permettre d'établir un véritable état des lieux de
la puissance, afin de mieux relativiser la progression de ces dernières années, mais surtout de se
rendre compte si l'investissement
dans de nouveaux matériels est
urgent ou non. L'idée principale de ce
S
Esthétiquement, le
Celeron D est
identique au Pentium
4 LGA775.
Son manque de
mémoire cache limite
toutefois ses
performances dans
les applications
exigeantes.
<36>
PC Update juillet / août 05
dossier consiste à apporter une bonne vue des performances
de tous les PC dans un maximum d'usages afin de mieux relativiser les apports des nouvelles technologies, des nouveaux
produits, lorsque nous les testons. En effet, bien que nous ne
puissions pas systématiquement comparer ces nouveautés à la
majorité des PC du marché, nous savons pertinemment que
c'est ce qui vous intéresse. C'est pourquoi nous avons voulu
cet article, afin de prendre une sorte de photographie qui servira d'état des lieux des performances des PC de ces dernières
années.
Autre sujet sensible dès lors que l'on discute de performances,
ou plus simplement d'assemblage PC, c'est l'équilibre des
machines. En effet, nous n'avons cessé de dire et répéter qu'il
ne sert à rien, par exemple, d'acheter un processeur surpuissant si vous n'avez pas la bonne quantité de mémoire. Dans cet
esprit de conception réfléchie, nous avons souhaité ajouter à
nos nombreux résultats de benchs et analyses quelques pages
spécialement dédiées à la confrontation matériels/applications
afin de déterminer, du mieux possible, quels composants sont
importants pour tel usage, quels composants pour tel autre et
ainsi de suite. Comme vous pourrez le constater, un PC peu
puissant suffit pourtant à plus de 50 % des usages que nous
pouvons imaginer sur un ordinateur !
Un portable où l'on peut jouer à tous les jeux ?
Presque ! A défaut d'avoir la meilleure carte
graphique, l'Asus W2 propose un processeur
très performant.
S
C'EST LE RÊVE
Pour finaliser ce dossier consacré aux performances, nous avons pour la première fois
réuni face à face des machines très haut de
gamme, d'origines complètement différentes.
Effectivement, un PC 100 % "gamers" du
fabricant Alienware a été confronté à une station de travail professionnel de HP, à un portable de rêve en provenance d'Asus, mais
aussi à un PC assemblé par nos soins, pour
lesquels nous ne manquerons pas d'interpréter les résultats mais aussi, bien entendu, les
tarifs ! Les benchmarks des parties précédentes permettront également de faire ressortir les performances des tops machines d'hier
et de les comparer face aux modèles d'aujourd'hui. Parfois, comme vous pourrez le constater, il vaut mieux se contenter de technologies
plus anciennes mais éprouvées.
En dehors des analyses que nous pourrons
faire, ce dossier vous permettra également de
vérifier la bonne santé de votre machine. A l'aide des conseils de mesure distillés dans le
dossier consacré aux benchmarks et des
résultats publiés dans ces pages, vous serez à
même de comparer les résultats obtenus par
votre PC par rapport aux nôtres et de vous
faire une idée plus ou moins précise de son
fonctionnement.
Sous son apparence classique, limite
triste, ce PC est une station de travail
"professionnelle" très puissante.
PC Update juillet / août 05
<37>
Dossier
Les performances
Points de repères
fin de réaliser notre état des lieux
sur les performances des PC de
ces dernières années, nous
avons ressorti des placards d'anciens
A
Malgré les apparences, la coque des boîtiers
Alienware fait très plastique. A l'intérieur, les
composants sont de bonne qualité en revanche,
et le montage très bien réalisé.
composants dans le but de remonter
quelques machines ; il existe une quantité
infinie de configurations, nous avons opté
pour des PC le plus représentatif possible,
ces ordinateurs étant encore utilisés par
de très nombreux PCistes. Nous avons
essayé, tant que possible, de reproduire
des configurations d'entrée de gamme
mais aussi haut de gamme de plusieurs
époques ; en matière de matériels informatiques, l'espace d'une année suffit à ce
que l'on parle "d'époque", c'est fou. Nous
avons aussi construit quelques PC 100 %
actuels, de différents tarifs. Dans tous les
cas, ces machines ont été testées et retestées durant des heures à l'aide de
nombreux benchmarks et logiciels, des
applications actuelles dans tous les cas,
car ce sont certainement ces dernières
que vous utilisez sur votre PC. Voici
d'ailleurs notre procédure de test.
Nous avons débuté nos tests par quelque
chose de peu exigeant, à savoir travailler
avec des fichiers Word et Excel de taille
moyenne, sans macros, puis utiliser divers
logiciels Internet, un navigateur, Internet
Explorer et Firefox, un client puis un serveur FTP, CuteFTP et Serv-U FTP, des programmes de messagerie Outlook, MSN,
ICQ, tout ceci pour nous faire une idée
générale du fonctionnement "de base" des
Les configurations testées
Année : 2002
PC. Pour ces usages, pourtant très représentatifs de l'usage principal que font une
majorité d'utilisateurs de leur PC, il n'est
vraiment pas possible de bencher, de donner des notes. En effet, nous aurions pu
chronométrer le temps nécessaire pour
effectuer certains calculs Excel ou l'application de certaines macros, mais le résultat obtenu n'aurait pas été représentatif
pour grand monde. Nous avons préféré
retranscrire nos impressions d'usage par
de simples commentaires. A ce sujet,
toutes les machines se sont révélées parfaitement utilisables, seul le Duron 1200
manque de mémoire dès que l'on charge
plusieurs logiciels simultanément. Si vous
souhaitez extraire des fichiers RAR ou
effectuer une recompression PAR, nous
sentons par contre une forte différence
d'un PC à l'autre, à cause de la puissance
Année : 2003
Positionnement : Milieu de gamme
Positionnement : Haut de gamme de gamme
Positionnement : Milieu de gamme
Processeur : AMD Duron 1.2 GHz
Processeur : Intel Pentium 4 2.0 GHz (FSB400)
Processeur : Intel Pentium 4 2.26 GHz (FSB533)
Carte mère : Asus A7V
Carte mère : Abit IT7-Max
Carte mère : Asus P4B533
Mémoire : "Noname" 256 Mo PC100
Mémoire : "Noname" 512 Mo DDR PC2100
Mémoire : PQI 512 Mo PC2700
Disque dur : IBM 20 Go 7 200 tours
Disque dur : IBM 60 Go 7 200 tours
Disque dur : IBM 60 Go 7 200 tours
Carte graphique : GeForce2 Ultra AGP
Carte graphique : GeForce3 Ti500 AGP
Carte graphique : GeForce4 Ti4200 AGP
Carte son : SoundBlaster Live! Player
Carte son : SoundBlaster Live! Player
Carte son : Intégrée
Commentaire : Le processeur Duron, ancêtre du
Sempron, était la gamme la plus abordable d'AMD, fort
appréciée des overclockers à sa sortie (les modèles
entre 600 et 900 MHz montaient fortement en fréquence). Avec 1.2 GHz, cette machine représente presque le
summum de cette génération puisque les Duron n'ont
jamais dépassé 1.4 GHz. Avec sa GeForce2 Ultra, c'est
un PC moyennement équilibré car le processeur n'est
pas tout à faire à la hauteur de la carte graphique. A
cette époque, les Duron étaient plus volontiers associés
à des GeForce2 MX, qui, en dehors de la bureautique et
des DivX, ne sont plus bonne à jouer.
Commentaire : Cet ancien haut de gamme, âgé de
trois ans déjà, faisait rêver plus d'une personne en
2002. Les processeurs et cartes graphiques les plus
puissants du moment réunis, il n'en fallait pas plus !
Même si les caractéristiques techniques de ce PC sont
franchement dépassées, il reste tout à fait utilisable au
quotidien, seuls les derniers jeux ne sont pas très à
l'aise.
Commentaire : L'informatique ne cesse d'évoluer,
c'est bien connu. Cette machine milieu de gamme est
déjà plus performante que le haut de gamme de l'année précédente… c'est la triste loi du hardware. Bien
que la différence de performances entre un P4 FSB400
et un P4 FSB533 ainsi que celle qui sépare une
GeForce3 Ti500 d'une GeForce4 Ti4200 paraissait
énorme à l'époque, les résultats ne sont plus tellement
différents aujourd'hui.
<38>
PC Update juillet / août 05
processeur d'une part, mais surtout de la
vitesse des disques durs. Nous avons par
la suite lancé une analyse antivirale et
mesuré le temps nécessaire pour en venir
à bout, sur un disque dur secondaire, identique à tous les PC.
En guise de deuxième étape, nous nous
sommes intéressés à la programmation,
ce qui n'a rien d'évident là non plus. Faute
de véritable benchmark, nous avons donc
compilé un noyau Linux sur ces différents
PC afin de vérifier, pour chacun, le temps
nécessaire à accomplir cette opération, la
compilation étant le seul "moment fort"
durant la programmation d'une application. Bien entendu, dans tous les cas, nous
avons opté pour la même configuration du
noyau afin de ne pas fausser les résultats.
Nous avons ressorti un bon vieux Duron 1200, modèle vendu en entrée de gamme à sa sortie, il est aujourd'hui fortement dépassé
par tous les processeurs du marché. Toutefois, pour surfer sur Internet et faire ses comptes, il n'y a pas besoin de plus !
Année : 2004
Positionnement : Haut de gamme
Positionnement : Entrée de gamme
Positionnement : Haut de gamme
Processeur : AMD Athlon XP 2600+
Processeur : AMD Sempron 2800+
Processeur : Intel Pentium 4 3.2 GHz (FSB800)
Carte mère : Abit NF7-S
Carte mère : MSI K8T Neo
Carte mère : Asus P4C800
Mémoire : Samsung 512 Mo DDR PC3200
Mémoire : "Noname" 512 Mo DDR PC3200
Mémoire : Corsair 1024 Mo DDR PC3200
Disque dur : Western Digital 80 Go 7200 tours
Disque dur : Seagate 120 Go 7200 tours
Disque dur : Maxtor 160 Go 7200 tours
Carte graphique : ATi Radeon 9700 Pro AGP
Carte graphique : Radeon 9 200
Carte graphique : Radeon 9 800 Pro AGP
Carte son : Intégrée
Carte son : SoundBlaster Live! Player
Carte son : SoundBlaster Audigy 2
Commentaire : En 2003, le règne de l'Athlon XP était
proche de la fin, le glas ayant sonné à l'arrivée des
Pentium 4 FSB800 puis des Athlon 64. Toujours est-il
qu'auparavant, rien ne pouvait dominer un Athlon XP
sur une carte mère nForce2, la première plate-forme
dual channel. La Radeon 9 700 Pro fut la carte qui
annonça le grand retour d'ATi dans l'univers de la
carte 3D, la première carte DirectX 9 également, une
machine encore très représentée chez les fondus de
matériel PC.
Commentaire : L'an passé, la plate-forme AMD S754
s'est imposée, venant rapidement remplacer le
vieillissant socket A et concurrencer les solutions
Intel. En entrée de gamme, le processeur Sempron a
su séduire, même s'il n'est pas toujours beaucoup
moins cher qu'un Athlon 64. Cette machine, conçue
pour un usage peu exigeant en puissance, ne pourra
pas faire de miracles dans les jeux, mais est-ce que
nous lui demandons ?
Commentaire : Le Pentium 4 qui équipe ce PC fut le
dernier processeur très intéressant d'Intel, jusqu'aujourd'hui en tous les cas. Il ne chauffait pas beaucoup, était très performant et s'overclockait bien, des
points forts qui ne caractérisent pas vraiment les
actuels Prescott. Alors qu'une majorité de PC vendus
aujourd'hui sont équipés de CPU à 3.2 GHz, cette
machine ne devrait pas avoir à rougir face aux PC
plus récents.
PC Update juillet / août 05
<39>
Dossier
Année : 2005
Positionnement : Entrée de gamme
Positionnement : Milieu de gamme
Positionnement : Haut de gamme
Processeur : Intel Celeron D 330
Processeur : AMD Athlon 64 3000+
Processeur : AMD Athlon 64 4 000+
Carte mère : MSI 915P Neo
Carte mère : Epox 9KDA3+
Carte mère : DFI LanParty nF4-DR
Mémoire : Samsung 512 Mo DDR PC3200
Mémoire : Samsung 1024 Mo DDR PC3200
Mémoire : Corsair 2048 Mo DDR PC4400
Disque dur : Hitachi 120 Go 7200 tours
Disque dur : Maxtor 160 Go 7 200 tours
Disque dur : Maxtor 250 Go 7200 tours
Carte graphique : Radeon X300
Carte graphique : GeForce 6600 GT AGP
Carte graphique : 2x GeForce 6800 GT SLI PCI-E
Carte son : Intégrée
Carte son : Intégrée
Carte son : Intégrée
Commentaire : En entrée de gamme aujourd'hui, il y a
le Celeron D qui se bat face au Sempron d'AMD. Avec
une petite X300 et "seulement" 512 Mo de RAM, il ne
risque pas de concurrencer des machines puissantes,
même âgées d'un an ou deux, mais ce sont les résultats de nos tests qui le diront.
Commentaire : C'est triste à dire, mais un processeur à
3 GHz ou équivalent est, aujourd'hui, un processeur de
milieu de gamme, nous pourrions même presque dire
d'entrée de gamme. Il est vrai que de nombreux processeurs plus chers et plus puissants existent, mais encore
faut-il en avoir un réel besoin. Quoi qu'il en soit, l'Athlon
64 3 000+ est aujourd'hui une pièce de choix pour les
overclockers, cette machine étant résolument construite
dans cette optique, avec sa carte mère Epox.
Commentaire : En haut de l'affiche, il y a les processeurs autour de 4 GHz d'une part, mais aussi deux fois
plus de puissance un peu partout ailleurs. Par
exemple, il n'est plus si rare de voir des machines
munies de deux gigas de RAM, mais est-ce vraiment
utile ? Les cartes graphiques sont puissantes, mais
pourquoi s'arrêter là quand le SLI permet d'en ajouter
une seconde ? Et dire que ce PC n'est pas encore ce
qui se fait de plus puissant.
UNE PLÉIADE DE TESTS
Dire que fin 2001, cette GeForce2 Ultra se
vendait l'équivalent de 600 ¤, elle était
alors considéré, à juste titre, comme la
carte graphique la plus puissante du
monde. Aujourd'hui, elle est tout juste
bonne à jouer aux titres anciens.
La Radeon 9700 Pro a donné le coup
de départ des cartes DirectX 9.
Dépassée, elle se défend encore
bien avec les jeux modernes.
Pour compresser, tant l'audio que la vidéo, un gros processeur est souhaitable. Les Pentium s'en sortent mieux que les Athlon 64
sous Windows XP, mais ce n'est plus le cas sous Windows XP 64 bits avec la version optimisée 64 bits de VirtualDub.
<40>
PC Update juillet / août 05
Les tests que nous avons réalisés par la
suite sont très nombreux, mais plus faciles
à mettre en place, car il existe des procédures précises, parfois des benchmarks.
Nous avons débuté avec la création à l'aide
des applications professionnelles 3DStudio
Max 7, le logiciel de modélisation et de
rendu 3D puis Photoshop CS, le puissant
outil de retouche photo. Nous avons également mesuré le temps nécessaire à l'application de certains effets sous Premiere Pro,
l'une des références du montage vidéo sur
PC. Ensuite, ce sont des logiciels de compression multimédia qui ont été utilisés,
CDex et le codec Lame MP3 3.92 pour
l'audio et VirtualDub et le codec DivX 5.2.1
pour la vidéo. Nous avons également lu,
simplement lu, des films en haute définition
(1920x1080 MPEG-2) pour vérifier l'utilisation CPU des différentes configurations.
Dans tous ces domaines, vous verrez que
les différences entre les machines sont parfois colossales !
Enfin, nous nous sommes longuement
penchés sur les propensions ludiques
des PC en lançant, les uns après les
autres, les benchmarks 3DMark01, 03 et
05 puis les jeux que nous utilisons habituellement, à savoir Doom 3, Far Cry,
Half-Life 2 et Wolfenstein ET. Les tests
sous 3DMark, non publiés, nous ont
appris que les cartes graphiques haut de
gamme ancienne, la GeForce4 Ti4200
notamment, reste relativement performante tant que nous n'avons pas besoin
de DirectX 9. Elle ne sait même pas lancer
la version 2005 d'ailleurs, mais s'en sort
fort honorablement dans le 2001. Les
résultats obtenus sous 3DMark 2001 par
les machines les plus puissantes sont
bien sur extrêmement élevés… mais une
telle débauche de puissance ne sert à
rien pour les jeux de cette époque. Qui se
soucie de jouer avec 300 images par
secondes à Quake III Arena alors que 100
sont déjà largement suffisantes ?
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Photoshop CS
0
Premiere Pro 1.5
Temps (s)
Duron 1.2 : 60%
Duron 1.2 : 66%
P4 2.0A : 32%
Celeron D 330 : 22%
P4 2.26B : 24%
P4 2.0A : 17%
AXP 2600+ : 18%
P4 2.26B : 15%
Celeron D 330 : 12%
Sempron 2800+ : 15%
Sempron 2800+ : 7%
AXP 2600+ : 15%
A64 3000+ : 0%
A64 3000+ : 0%
P4 3.2C : -1%
P4 3.2C : -3%
A64 4000+ : -4%
A64 4000+ : -16%
50
100
150
200
250
300
350
400
450
Sous Photoshop, il y a de beaux écarts entre les plateformes, mais si vous ne manipulez pas
de grandes images, la différence de puissance ne se fait pas tellement sentir. En revanche,
sur les trois machines les plus anciennes, la mise à niveau du disque dur permet de gagner
un bon confort, tout comme le fait de passer à 512 Mo sur le Duron.
3DStudio Max 7
0
0
100
200
300
Celeron D 330 : 18%
P4 2.0A : 63%
P4 2.0A : 16%
P4 2.26B : 39%
Sempron 2800+ : 11%
Celeron D 330 : 11%
P4 2.26B : 9%
AXP 2600+ : 9%
AXP 2600+ : 9%
A64 3000+ : 0%
A64 3000+ : 0%
P4 3.2C : -13%
A64 4000+ : -20%
A64 4000+ : -19%
P4 3.2C : -20%
Sempron 2800+ : -20%
3000
4000
5000
600
VirtualDub DivX 5.2.1
Temps (s)
Duron 1.2 : 100%
2000
500
6000
7000
En matière de rendu 3D, le Pentium 4 montre clairement sa supériorité à l'Athlon 64 et le Celeron D
son manque de mémoire cache. A l'usage, la plateforme Duron mais également les autres
plateformes peu puissantes sont moins agréables, sans compter que les temps de calcul
changeant beaucoup, vous devrez patienter avant de pouvoir contempler votre travail.
700
800
900
Comme sous Photoshop, il y a de bons écarts de performances d'un PC à l'autre.
Et encore, bien que le graphique ne le reflète pas, il existe des situations où
l'écart se creuse encore plus, avec plus de 100% d'écart entre la plateforme A64 3000+
et le Duron 1200.
Duron 1.2 : 45%
1000
400
Temps (s)
0
200
400
600
Temps (s)
800
Pour encoder vos films et vidéo en DivX, il n'y a pas de doute, il faut un processeur puissant.
Ici, c'est la seule chose qui parle vraiment, et les résultats sont sans appel.
PC Update juillet / août 05
<43>
Dossier
« Pour surfer sur Internet, l'usage principal de
nombreux PC de nos jours, un vieux PC mis à jour
avec un disque dur neuf suffit amplement. »
pas beaucoup d'importance. Si l'on utilise beaucoup certains logiciels de création, pour la photo ou la vidéo, c'est déjà
moins drôle, car il faut plus ou moins
patienter durant le calcul des filtres et
effets. Dans le cas des jeux vidéo, surtout les plus récents, c'est encore plus
important car certains titres ne peuvent
pas du tout être utilisés sur certaines
configurations, ou dans des conditions si
mauvaises que le fun y perd beaucoup.
La première chose qui transparaît clairement, c'est que tous les PC ici testés se
sont révélés très à l'aise pour un usage
bureautique simple et Internet, même
celui qui n'avait que 256 Mo de mémoire.
Nous insistons sur ce point parce que
l'usage que nous venons de décrire correspond tout de même à celui le plus
courant que nous faisons, tous ou
presque, de nos ordinateurs. Lire des emails, surfer sur le net, écrire un courrier
et faire ses comptes, sont autant d'applications ultracourantes qui peuvent être
réalisées sur un n'importe quel PC,
même ancien. A vrai dire, tant que l'on a
au moins 500 MHz et 256 Mo de mémoire, 1 GHz et 512 Mo de RAM préférablement, ces usages sont possibles sans
grandes différences de performances
d'une machine à l'autre. Contentez-vous
de racheter un disque dur neuf, même de
petite capacité, pour décupler les performances de votre vieux tromblon dans
ces applications de tous les jours.
Comme les graphiques l'ont clairement
montré, il existe tout de même des différences colossales entre les PC que nous
avons testés. Toutefois, il convient de
classifier les différences de performances
selon différents niveaux d'incidence. En
effet, si un PC met beaucoup plus de
temps qu'un autre à encoder un DivX, il
suffit de le laisser tourner la nuit, ça n'a
<44>
PC Update juillet / août 05
Dans le cas de la compression multimédia, MP3 et DivX, il y a là des différences
très importantes d'une machine à l'autre,
les PC de 2002 accusant clairement le
coup. Concernant le Duron, outre son
manque de vitesse, il n'intègre ni SSE2,
ni SSE3 et n'est vraiment plus très utilisable pour encoder des films, surtout
lorsque la HD sera là. Toutefois, comme
nous le disions, vous pouvez tout de
même le laisser tourner la nuit, puisqu'il
n'y a pas besoin de plus de 10/12 heures
pour un film entier (en définition standard). Si les résultats progressent régulièrement jusqu'aux 4000+, nous constatons que les 3 GHz sont déjà très à l'aise.
Il en va exactement de même pour
toutes les applications de création. Sous
3DStudio, les cartes graphiques en dessous des GeForce4 sont beaucoup plus
à la traîne.
Enfin, dans le domaine ludique, c'est là
que les différences se font le plus sentir
car le processeur ET la carte graphique
ont une importance capitale. Dans les
tests DirectX 9, tous les PC équipés
d'une carte DirectX 7 ou 8 sont franchement largués, mais par contre, nous
voyons bien qu'ils suffisent encore à
satisfaire les titres plus anciens, les résultats de Wolfenstein ET, basé sur le vieux
moteur de Quake III, en attestent. Nous
voyons également l'importance de l'optimisation d'un moteur graphique. Alors
que Half-Life 2 s'en sort plutôt bien sur
les machines anciennes, Far Cry et surtout Doom 3 sont vraiment lents et parfois même inexploitables alors que ces
trois jeux sont assez récents.
CDex Lame MP3
Temps (s)
Scan antivirus
Duron 1.2 : 81%
Duron 1.2 : 32%
P4 2.0A : 41%
P4 2.0A : 12%
P4 2.26B : 23%
P4 2.26B : 10%
Celeron D 330 : 13%
AXP 2600+ : 6%
Sempron 2800+ : 9%
Celeron D 330 : 5%
AXP 2600+ : 2%
P4 3.2C : 3%
A64 3000+ : 0%
Sempron 2800+ : 3%
P4 3.2C : -12%
A64 3000+ : 0%
A64 4000+ : -15%
A64 4000+ : -1%
0
100
200
300
400
500
600
700
Pour la compression MP3, même recette qu'avant, si ce n'est que la quantité de données à
convertir étant généralement moins importante, le fait d'avoir un processeur "lent" est moins
pénalisant. Dans cet exercice, le Pentium 4 FSB800 s'en sort très bien.
Compilation noyau Linux
0
50
100
150
300
Jeux
Temps (s)
Duron 1.2 : 74%
FarCry (images/s)
Doom 3 (images/s)
A64 4000+
P4 2.0A : 36%
A64 3000+
P4 2.26B : 27%
Celeron D 330
Celeron D 330 : 15%
P4 3.2C
Sempron 2800+ : 14%
Sempron 2800+
AXP 2600+ : 10%
AXP 2600+
A64 3000+ : 0%
P4 2.26B
P4 3.2C : -2%
P4 2.0A
A64 4000+ : -7%
Duron 1.2
50
250
Nous ne parlons jamais de scan antivirus alors que c'est une application de plus en plus
courante de nos jours. Ici, le processeur importe peu, il suffit d'avoir assez de mémoire
(au moins 256 Mo, 512 recommandé) et, surtout, un disque dur rapide.
Sachant que toutes ces machines possèdent un disque 7200 tours, nous voyons clairement
les progrès réalisés en l'espace de trois ans.
Wolfenstein ET (images/s)
0
200
Temps (s)
100
150
200
A défaut de pouvoir lancer un véritable benchmark censé mesurer les performances d'un PC en
matière de programmation, nous avons compilé un noyau sous Linux avec les mêmes
paramètres dans chaque cas. Ici, c'est surtout le processeur qui travail et nous voyons des
écarts sensibles mais qui ne sont pas très importants tout de même.
0
50
100
150
200
250
En ce qui concerne les jeux vidéos, l'âge et le niveau de gamme des machines
changent les résultats du tout au tout. En excluant la plateforme A64 4000+ équipée de SLI,
nous voyons ici que seuls les PC avec l'A64 3000+, le P4 3.2C et l'Athlon XP 2600+, tous trois
équipés de cartes graphiques d'un bon niveau, sont à même de jouer aux titres récents.
Nous voyons aussi qu'un vieux P4 2.26 avec sa GeForce4 Ti tourne plus fort qu'un récent
Celeron D et sa carte d'entrée de gamme.
PC Update juillet / août 05
<45>
Dossier
Quel matériel, quel usage
our poursuivre notre analyse des
performances, nous allons justement détailler, application par
application, ou usage par usage, quels
sont les composants les plus importants,
ceux qui jouent le plus. Vous verrez que,
contrairement à ce que veulent nous faire
croire certaines idées reçues persistantes,
il n'y a pas que le processeur dans un PC !
P
Comme nous le disions, il n'y a guère
besoin de puissance pour faire de la
bureautique et de l'Internet, c'est-à-dire
l'usage courant d'un PC. Avec 256 Mo et
un Pentium III au minimum, Windows XP
tourne correctement, très bien même dès
lors que l'on passe le cap des 512 Mo.
Finalement, l'élément qui joue le rôle le
plus important pour ces utilisations est le
disque dur. Sur une machine un peu âgée,
nous nous répétons, vous gagnerez beaucoup à changer votre disque par un neuf.
Vous pourrez réduire vos temps de chargement Windows de quelques secondes
et rendre l'initialisation de nombreuses
applications instantanée ou presque.
Au sujet de la création graphique, avec la
retouche photo en premier lieu, le processeur prend de l'importance, ainsi que la
quantité de mémoire, selon les images
que l'on retouche. 512 Mo suffisent pour
les photos en 1024x768 et moins, que l'on
place sur un site Internet, mais il est fortement recommandé d'avoir 1 Go à partir
du moment où l'on traite des photos
numériques en trois mégapixels et plus.
Avec l'utilisation de nombreux calques, 2
Go peuvent parfois être utiles. Là aussi la
vélocité du disque dur est très importante,
particulièrement à partir du moment où
l'on excède la quantité de mémoire vive
disponible du PC. Pour le montage et
l'édition vidéo, la recette est la même, si
ce n'est qu'il faut privilégier l'espace de
stockage et que la puissance du processeur prend encore plus d'importance pour
calculer des effets spéciaux.
Un processeur à 3 GHz n'est pas du luxe.
Enfin, en matière de création 3D, le disque
dur est un peu moins sollicité, à l'inverse
de la carte graphique qui participe au cal-
Wolfenstein ET, un jeu très en vogue sur Internet, ne requière qu'une toute petite configuration. Il est en effet basé sur le vieillissant moteur de Quake III Arena.
<46>
PC Update juillet / août 05
cul en temps réel et donc accélère plus ou
moins l'affichage dans la fenêtre de
modélisation. Là où une carte graphique
ancienne, de type GeForce2, ne vous permettra que de voir votre objet en vue "fil
de fer", une carte de génération récente
sera suffisamment véloce et munie en
mémoire pour afficher un rendu minimaliste en temps réel, avec des sources
d'éclairage. Si vous êtes des adeptes des
images de synthèse mais que vous ne
souhaitez pas investir dans une carte graphique dite "pro", privilégiez la quantité de
mémoire vidéo. Vous en aurez plus l'utilité
que les joueurs justement. Si vous êtes
plutôt musiciens dans l'âme, vous n'aurez
pas besoin d'autant de puissance. C'est
bien entendu la carte son qui est essentielle, car la qualité et le nombre de pistes
jouables simultanément prennent de l'importance. Un musicien ne saurait en
aucun cas se contenter d'une carte son
embarquée et privilégiera une carte de
type SoundBlaster ou même une carte
semi-professionnelle, à condition bien sur
d'avoir de bonnes enceintes et de bonnes
oreilles pour en profiter.
Au niveau de l’encodage, la puissance
brute d'un CPU est clairement utile. Pour
encoder de la musique, MP3 ou WMA par
exemple, la différence de puissance se
ressent beaucoup d'une machine à
l'autre, mais les conversions de formats
audio vont si vite aujourd'hui que même
un processeur à 2 GHz s'en sort déjà très
bien. Pour ce qui est de l'encodage vidéo,
le CPU est tout autant utilisé… mais les
C'est sur, deux GeForce 6800 Ultra en SLI épaulées par un FX-55 et un disque dur Raptor… "ça le fait" !
Pour surfer sur Internet, lire son courrier et taper des lettres, il n'y a pas besoin de plus d'un gigahertz
et de 256 Mo de RAM. Il faut simplement privilégier un disque dur rapide.
durées nécessaires pour convertir des
films entiers en MPEG-2 ou MPEG-4 rendent la montée en fréquence un peu plus
importante. Dans ces deux cas, la vitesse
de la mémoire a aussi de l'importance,
mais pas du tout sa quantité ni la vélocité
du disque dur. Pire, la carte graphique ne
faisant rien, vous pourriez encoder sur un
PC avec une antiquité tout juste capable
d'afficher le bureau de Windows, si ce
n'est qu'il faut bien pouvoir relire les films.
A ce jeu-là, une GeForce2 suffit déjà
amplement, mais les cartes des générations GeForce4/Radeon 7 500/8 500 ont
apporté de nombreuses améliorations
vidéo, tout comme ce fut le cas récemment avec les GeForce6/Radeon Xxxx.
Pour la haute définition, une carte type
GeForce FX ou Radeon 9xxx est fortement recommandée, car les précédentes
n'ayant quasiment aucune accélération
de décompression, le processeur devra
alors tout faire. Nous avons bien réussi à
lire des films HD 1920x1080 MPEG-2 sur
une simple GeForce2 Ultra avec un
"petit" Sempron 3 100+, mais celui-ci est
sans cesse occupé à plus de 90 % pour
PC Update juillet / août 05
<47>
Dossier
parfois même une ancienne GeForce2 ou
3. Dès lors que l'on touche à DirectX 9, il
vaut mieux passer à la génération actuelle,
une GeForce 6 600 GT par exemple. Avec
le recul, nous nous rendons un peu mieux
compte de la position indélicate des
Radeon 9xxx et surtout des GeForce FX
qui, plus performantes que leurs aînées en
DirectX 8, ne sont pas assez performantes
en DirectX 9 sauf les plus puissantes
(Radeon 9700, 9800/GeForce FX5900,
5950).
Photoshop, la référence des logiciels de retouche d'images, est très gourmand en mémoire vive.
Un processeur puissant et des disques durs très rapides sont également appréciables.
y parvenir, sans que nous ayons ajouté
le moindre filtre visant à améliorer la
qualité. Les films en WMV HD ne sont
eux, pas fluides.
Enfin, dans le monde du jeu vidéo, la performance des PC est primordiale et de
nombreux composants comptent. Le processeur est primordial… mais pas tout à
fait autant que la carte graphique. Nous
nous sommes amusés à faire des associations étranges de cartes graphiques et
de processeurs pour déterminer l'élément
qui bride le plus rapidement et, généralement, la carte graphique est une limite
plus tôt que le processeur. Pour les jeux
d'hier, c'est-à-dire jusqu'à DirectX 8
inclus, une carte graphique de la génération GeForce4 Ti suffit encore amplement,
Concernant les applications que nous
n'avons pas encore évoquées jusqu'ici, il
s'agit bien sûr d'usages peu dépendants
du matériel. Nous évoquions la programmation au début de ce dossier, il s'est
avéré que la vitesse du processeur joue
beaucoup sur la compilation en C++ du
noyau de Linux. On pourrait penser que
la compilation n'arrivant qu'a la fin de la
programmation, ça n'a guère d'importance, mais au contraire, lorsque l'on souhaite faire de nombreux essais en changeant une ou deux lignes de code au
dernier moment, il faut sans cesse
attendre la compilation, la machine à
café devenant subitement la meilleure
amie. Pour des usages du type serveur
d'un PC, tant qu'il n'y a pas de très nombreuses connexions simultanées, la puissance n'est pas importante non plus. Le
petit Duron 1.2 GHz suffit aisément à
faire office de serveur FTP, de serveur
Web ou de serveur de fichiers.
Performances ultimes vs
rapport qualité/prix
our rêver un peu, rien de tel
qu'un mini comparatif de
machines très haut de gamme.
D'origines diverses et variées, tous ont
pour point commun d'intégrer les
meilleurs composants du moment. Nous
avons opté pour le top d'Alienware, une
marque très tendance qui propose à ses
clients des PC basés sur des composants
éprouvés avec un montage de qualité et
une garantie à la hauteur de leur investissement, il s'agit de l'Aurora 7500, leur PC
SLI. Face à lui, nous avons testé pour la
première fois une véritable station de travail (workstation) en provenance du géant
P
<48>
PC Update juillet / août 05
HP. Basée sur deux processeurs ultrapuissants, des Opteron 250 et une carte graphique professionnelle, la bataille risque
d'être des plus intéressantes. Nous leur
avons ajouté comme challengers un portable surpuissant, basé sur le plus véloce
des Pentium M ainsi qu'une configuration
de notre cru, qui privilégie le rapport performances/prix au maximum.
Comme les résultats le prouvent, dans
la majorité des tests, mieux vaut opter
pour notre solution qui, sans être systématiquement la plus performante n'en
est jamais très loin, alors qu'elle est très
sensiblement moins coûteuse, même
en intégrant le prix d'une licence
Windows XP comme c'est le cas chez
Alienware. La workstation creuse l'écart
dans les applications pour lesquelles
elle est optimisée, tant mieux, mais elle
ne se démarque pas dans les autres
usages. Si notre machine paraît parfois
très en dessous de la configuration
Alienware, c'est que nous avons opté
pour une carte graphique seule et non
une solution SLI. En effet, même en
cherchant les performances maximales,
il faut savoir s'arrêter. Tant que les jeux
n'auront pas besoin de plus de puis-
Création / multimédia
VirtualDub DivX 5.2.1 (s)
3DStudio Max 7 (s)
Photoshop CS (s)
PC Update
Pour la création, "il n'y a pas photo",
la station de travail HP est loin devant.
Elle conserve cet avantage dès lors que l'on
utilise des logiciels multithread ou de
nombreuses applications simultanément.
A l'autre bout, l'Asus W2 s'en sort très bien…
pour un portable ! Notre PC a des
performances intermédiaires, en dessous de la
solution Alienware… mais notre 3800+ coûte
également la moitié du prix du FX-55.
HP
Asus
Alienware
0
100
200
300
400
500
600
sance que ce dont sont capables les
6 800 GT et autres X800/X850, le SLI
reste pour nous une solution d'évolution en deux temps et non une obligation dès à présent. A ce propos,
Alienware propose bien sûr des PC
avec une seule carte vidéo, beaucoup
moins chers.
En comparant les résultats obtenus
avec ceux des machines testées plus
tôt dans ce dossier, nous pouvons aussi
nous rendre compte que la course à la
puissance est très onéreuse. De notre
point de vue, un PC haut de gamme et
très puissant d'aujourd'hui doit avoir un
processeur entre 3500 et 3800, 1 Go de
RAM, pourquoi pas 2 et une carte graphique de type GeForce 6800 GT ou
X800/X850 Pro pour conserver un bon
rapport qualité/prix. En parlant de rapport performances/prix, mieux vaut
acheter plus de mémoire que de la
mémoire haute performances, sauf si
l'on souhaite overclocker.
Quant bien même nous n'en avons guère l'utilité, nous avouons ne pas rester indifférents face à deux Opteron,
une Quadro, huit emplacements de DDR et une alimentation de 750W !
PC Update juillet / août 05
<49>
Dossier
4 PC de rêve
Jeux
Wolfenstein ET (images/s)
PC Gamer
FarCry (images/s)
Doom 3 (images/s)
PC Update
Marque : Alienware
Modèle : Aurora 7 500
Processeur : AMD Athlon 64 FX-55
Carte mère : Asus A8N-SLI
Mémoire : 1 024 Mo DDR PC3200 low
latency
HP
Disque dur : Western Digital Raptor
74 Go + Western Digital 250 Go
Carte graphique : 2x GeForce 6 800
Ultra SLI
Asus
Carte son : SoundBlaster Audigy 2 ZS
Prix : 2 900 ¤
Commentaire : Alienware est fut le
premier à se lancer sur le marché des
ordinateurs 100 % conçus pour les
joueurs. A mi-chemin entre le PC de
marque et le PC d'assembleur, le
concept pourra séduire les joueurs qui
ne sont pas fondus de matériels, mais
nous restons fidèles à nos composants
séparés car l'économie financière reste
généralement importante.
Alienware
0
Station de travail
Marque : HP
Modèle : xw9300 Workstation
50
100
150
200
jeux plate formes : Concernant les jeux, le PC Alienware s'envole littéralement, SLI oblige. Nous voyons que la Quadro
qui équipe la station de travail n'a pas grand-chose à envier aux cartes graphiques de joueurs… dont elles sont
directement dérivées ! Nous n'avons pas recommandé une solution bi-6800 car nous estimons, à la vue de ces résultats,
que la 6800 GT, même une Radeon X800XL pour 150 ¤ de moins, suffit à jouer dans de bonnes conditions à tous les
titres. La X700 du portable n'est pas encore trop "petite", mais elle clairement en retrait.
Processeur : 2x Opteron 250
Carte mère : HP nForce4 Pro
Mémoire : 2048 Mo DDR PC3200 ECC
Disque dur : Seagate 36 Go U320
15 000 tours + Seagate 73 Go U320
15 000 tours
Carte graphique : Quadro FX3400
Carte son : Intégrée
Prix : 3 400 ¤
Commentaire : Destinée aux professionnels
de la conception 3D, aux chercheurs ou à
toute autre personne ayant un besoin réel
de puissance de calcul, cette station de
travail affiche des caractéristiques tout
bonnement impressionnantes, à faire mourir
de désir certains aficionados de matériel PC.
Portable surpuissant
Marque : Asus
Modèle : W2
Processeur : Intel Pentium M 770
Carte mère : Asus 915PM
<50>
Carte graphique : Mobility Radeon
X700
Mémoire : Corsair Value ou Samsung
2048 Mo DDR PC3200
Carte son : Intégrée
Disque dur : Maxtor 250 Go 7200 tours
16 Mo x2
Prix : 2500 ¤
Commentaire : Avec son écran de 17"
format large, ses cartes réseau gigabit,
Wi-Fi 54 Mbps, Bluetooth et ses tuners
TV analogique et TNT intégrés, le nouvel
Asus W2 est sans conteste la Rolls des
portables. Ajoutez à cela, le processeur
mobile le plus puissant et l'une des
meilleures cartes graphiques pour
portables et vous obtenez un notebook
"remplacement de bureau" d'excellente
facture.
Rapport performances/
prix PC Update
Marque : PC Update
Modèle : Assemblé
Mémoire : 1024 Mo DDR-2 PC5400
Processeur : AMD Athlon 64 3 800+
Venice
Disque dur : 100 Go 5400 tours
Carte mère : DFI LanParty nF4 SLI-DR
PC Update juillet / août 05
Carte graphique : GeForce 6800 GT
Carte son : SoundBlaster Audigy 2 ZS
Prix : 2 000 ¤
Commentaire
:
Au
lieu
de
systématiquement prendre le composant
le plus cher, pourquoi ne pas opter pour
le meilleur rapport performance/prix
systématiquement ? Nous avons
privilégié les deux giga de RAM plutôt
qu'un giga de mémoire hautes
performances car, pour un coût inférieur,
vous en profiterez un peu plus. Quand à
la carte graphique, nous sommes parti
sur une solution SLI avec l'upgrade en
tête, mais au jour d'aujourd'hui, une
"simple" 6800 GT vous suffira. Si vous
n'avez pas d'enceintes haut de gamme
et/ou pas de son multicanaux, vous
pouvez économiser l'achat de la carte
son (90 ¤). Cerise sur le gâteau, cette
plateforme est très intéressante pour
l'overclocking.
Dossier
Le PC
HOME
CINEMA
Par : David Guillaume
Si vous deviez partir sur une île déserte, quelle configuration home
cinema emporteriez-vous ? C’est avec cette question en tête que nous
avons tenté de constituer le PC home cinema idéal. Plus qu’un
exercice de style, il s’agissait de définir les éléments matériels et
logiciels qui constituent un PCHC équilibré, au tarif raisonnable. Voici
la première partie de ce dossier, consacrée au choix et à la
configuration du matériel.
P
our faire un PCHC réussi, prenez d’abord une bonne dose
d’aluminium brossé… voilà à
quoi pourrait ressembler la recette du
PC home cinema. En effet, il serait dommage que votre ordinateur jure avec le
reste de votre installation audio/vidéo.
Sans compter qu’un beau boîtier sera un
bon argument pour convaincre votre dulcinée que le PC a sa place dans le
salon… Vous allez donc pouvoir choisir
parmi plusieurs modèles de boîtiers au
format desktop et au look « hi-fi ».
L’entrée de gamme se situe aux alentours de cent euros chez Antec et
Coolermaster. Ces deux marques viennent d’ailleurs d’annoncer de nouveaux
produits, avec les Minuet 2 et Overture 2
chez Antec, et les boîtiers CM Media
chez Coolermaster. Ces derniers ne
seront hélas disponibles qu’à la rentrée.
<52>
PC Update juillet / août 05
Entre 100 et 200 ¤, piochez sans hésiter
dans la vaste gamme Silverstone, qui
propose des boîtiers en alu somptueux
et très fonctionnels. Au-delà de ce tarif,
vous pourrez vous intéresser aux boîtiers
Accent qui ne rajoutent toutefois pas
grand-chose. Quant aux magnats du
pétrole, ils seront ravis de découvrir le
Uneed X15e avec son écran LCD, qui ne
coûte pas moins de 699 ¤ !
VOTRE CHAÎNE HI-FI
VA ÊTRE JALOUSE…
La tentation est grande d’acheter un
boîtier de faible hauteur, qui s’intègrera
parfaitement avec votre installation hi-fi.
Mieux vaut cependant éviter autant que
possible les boîtiers utilisant des cartes
low profile. Ces cartes « mi-hauteur »
sont difficiles à trouver, et votre choix
sera fortement réduit lorsque vous voudrez acheter une carte tuner TV, ou plus
tard upgrader votre machine. Si vous
tenez à avoir un PC plus fin, préférez la
solution utilisée par Silverstone. Cette
marque propose plusieurs boîtiers dans
lesquels les cartes sont installées à
l’horizontale grâce à des risers (c’est le
cas des Silverstone LC02 et du LC11
présenté dans ces pages). Un riser est
une extension en équerre s’enfichant
dans un port PCI ou AGP, et qui permet
d’installer la carte d’extension parallèlement à la carte mère. Gardez toutefois
à l’esprit que ces boîtiers limitent aussi
votre choix de composants.
L’alimentation ne pourra pas être au
format ATX, les ventilateurs seront de
petites dimensions et vous ne pourrez
pas installer un gros ventirad.
IDEAL !
PC Update juillet / août 05
<53>
Dossier
Notre sélection de boîtiers
Silverstone LC03S-V
Caractéristiques
Emplacements 5"1/4 : 2
Emplacements 3"1/2 externes : 2
Emplacements 3"1/2 internes : 1
Ventilateurs : 2x60mm (fournis)
Alimentation : format ATX (non fournie)
Accessoires : écran LCD sur port parallèle
Prix : 199 ¤
Avis
Parmi les boîtiers home cinema, le LC03S-V de Silverstone est l’un de nos préférés. Disponible en noir ou aluminium
brossé, il est splendide dans tous les cas. Les deux portes protégeant les lecteurs 3"1/2 et 5"1/4 disposent d’un mécanisme d’ouverture très agréable à l’usage, mais malheureusement un peu fragile. Le gros défaut de ce boîtier est l’absence de ports USB ou
FireWire en façade. A ce prix, on ne peut qu’en être étonné. Comme ce boîtier reste excellent (au moins par son look), nous le
recommandons tout de même, mais on aura tout intérêt à y ajouter un lecteur de cartes + ports USB en 3"1/2. Une version sans
LCD de ce boîtier existe, la LC03S, pour un tarif d’environ 135 ¤. Les anciennes versions de ce boîtier étaient dotées d’un unique
ventilateur 60 mm particulièrement bruyant, mais la dernière édition reçoit deux 60 mm plutôt discrets. Jetez un œil à l’arrière du
boîtier pour compter les ventilateurs avant d’acheter…
Silverstone LC11B
Caractéristiques
Emplacements 5"1/4 : 1
Emplacements 3"1/2 externes : 0
Emplacements 3"1/2 internes : 3
Ventilateurs : 2x80mm (fournis)
Alimentation : 240 W (non ATX) fournie
Accessoires : Prix : 160 ¤
Avis
Uniquement compatible avec les cartes Micro-ATX, le LC11B est un boîtier innovant. La carte mère est installée à l’envers, avec les
composants pointant vers le bas. L’air frais entre par le dessous et le refroidissement est ainsi optimisé. Une fois la vitesse des deux
ventilateurs réduite (par exemple avec une Zalman Fanmate), le niveau sonore s’avère effectivement satisfaisant. Il faut dire que
Silverstone a fait fort en incluant des ventilateurs 80 mm dans un tel boîtier, alors qu’on trouve souvent des 60 mm dans des boîtiers
plus gros (et un ventilateur plus gros fait moins de bruit à refroidissement égal). Le centre de la façade en imitation bois ne fait pas
l’unanimité, mais il existe une version entièrement en aluminium brossé, la LC11S. Dommage que l’alimentation soit un peu dépassée, et que le riser utilisé ne soit compatible qu’avec l’AGP (un riser PCI-Express est disponible en option). Le refroidissement étant
bon, on serait tenté d’y monter une grosse config, quel dommage que l’alimentation soit sous-dimensionnée !
<54>
PC Update juillet / août 05
Dossier
Antec Overture II
Caractéristiques
Emplacements 5"1/4 : 2
Emplacements 3"1/2 externes : 2
Emplacements 3"1/2 internes : 2
Ventilateurs : 1x92 mm + 2x75 mm (fournis)
Alimentation : Antec Smartpower 450 W fournie
Accessoires : fixations caoutchouc pour les disques durs.
Prix : 120 ¤
Avis
Force est de constater, la façade de l’Overture présente moins bien que celle des autres boîtiers de notre sélection. Son avantage, c’est surtout d’offrir un excellent rapport fonctionnalités/prix. Il est en
effet fourni avec une alimentation Antec Smartpower 450 W, compatible ATX 12V 2.01 et au niveau sonore raisonnable
(inchangeable car encastrée sur mesure). L’agencement interne est astucieux, ce qui lui permet d’être plus petit que les autres boîtiers PCHC tout en restant compatible ATX. L’Overture est donc idéal pour monter un PC assez performant, avec des composants
standard et un niveau sonore acceptable.
Uneed X15e
Caractéristiques
Emplacements 5"1/4 : 1
Emplacements 3"1/2 externes : 1
Emplacements 3"1/2 internes : 3
(dont un occupé par un lecteur de cartes)
Ventilateurs : 1x 80 mm (non fourni)
Alimentation : format ATX (non fournie)
Accessoires : lecteur de cartes, télécommande infrarouge
Prix : 699 ¤
Avis
Le Uneed X15e est un peu la Rolls des boîtiers home cinema. Intégralement en aluminium, doté d’un écran
LCD tactile, il est aussi fourni avec une télécommande infrarouge. Le prix est donc justifié par la débauche de technologies, mais la finition à peine passable de certains éléments est difficile à accepter. Nous avons consacré une page complète à
ce boîtier à la fin de ce dossier.
CHOIX
D’UNE CARTE TUNER TV
Quelle carte tuner TV choisir ? La réponse
tient en quelques mots : une carte qui
soit compatible avec l’interface logicielle que vous comptez utiliser !
Le mieux à faire est de se rendre sur le
site de ce logiciel et de consulter la liste
des cartes supportées. Dans le cas de
notre configuration type, nous allons utiliser Media Portal. Si vous possédez déjà
une carte tuner TV, vérifiez sa compatibilité en consultant le site de Media Portal
à l’adresse http://mediaportal.sourceforge.net/. La plupart des cartes TV analo-
<56>
PC Update juillet / août 05
giques à base de BT 8x8 CX2388x et
SAA713x sont reconnues. Si vous n’en
avez pas, nous vous conseillons la
Leadtek Winfast TV 2 000 XP.
Dans le cas d’une carte DVB (numérique pour le satellite ou le câble), il sera
généralement possible de la faire fonctionner avec Media Portal en utilisant
des drivers BDA quand le constructeur
a daigné en développer. Notez que les
cartes dites « Budget » ne sont pas
recommandées. Beaucoup de logiciels
ne savent pas les gérer, et en général,
elles n’acceptent pas les lecteurs de
Common Interface que nous évoquons
plus loin.
Concernant la réception satellite, notre
choix se portera sur le boîtier FireDTV
de Digital Everywhere (http://www.digital-everywhere.com). Il n’est pour l’instant pas disponible dans le commerce
en France, mais on peut toujours le
commander en Allemagne par l’intermédiaire du site Web. Sa qualité de
réception est excellente, elle accepte
les Common Interface et le constructeur fait de gros efforts en matière de
softwares. Il livre en standard
MyTheatre, une référence parmi les
rares logiciels DVB existants et développe des drivers BDA pour Media
Portal. Nous reviendrons sur ce produit
dans un test complet prochainement.
Pour la TNT, nous vous invitons à
consulter notre comparatif de cartes
TNT dans PC Update n° 17. Pour
mémoire, à l’heure actuelle, notre choix
se porte sur la Pinnacle PCTV
MediaCenter 200i ou la WinTV Nova-T
d’Hauppaugge.
DANS LES MÉANDRES
DE LA PAYTV
Si le satellite offre quelques bouquets
gratuits, la plupart des chaînes susceptibles de vous intéresser font partie de
bouquets payants, ce qu’on appelle de
manière générale la PayTV. Et qui dit
commerce dit… protections contre le
piratage ! Toutes ces chaînes sont donc
cryptées, les standards les plus connus
étant ViaAccess et SECA.
TPS utilise une version modifiée du
ViaAccess qui a été largement « crackée » et qui sera donc remplacée par
ViaAccess 2, réputé incrackable, d’ici
la fin de l’année. Canal Sat utilise le
SECA2, cracké dans certains pays
mais pas encore vraiment en France.
Quant aux opérateurs câble, ils ne font
que reprendre les flux des bouquets
satellite et utilisent l’un ou l’autre des
encryptages.
Quand vous utilisez un décodeur externe, ce processus de protection est
transparent. Le seul élément visible
réside dans la carte à puce délivrant les
droits d’accès correspondant à votre
abonnement. Sur PC, c’est hélas plus
compliqué. S’il est parfaitement possible de faire une émulation software du
décryptage avec un PC de puissance
modeste, les opérateurs se sont bien
gardés de le proposer, puisque cela
aurait été la porte ouverte au piratage.
Il faut donc utiliser une carte à puce,
mais encore faut-il que ce soit une version capable d’être lue dans un décodeur non officiel, ce que TPS par
exemple appelle une version W. Au
contraire, Noos/UPC refuse de fournir
de telles cartes. Cet opérateur est donc
éliminé d’office lorsqu’on parle de
PCHC. Il ne s’agit pas d’un problème
de réseau puisque les produits allemands DVB-C que nous avons essayés
(Fire-DVB, Nexus CA) marchent parfaitement avec des solutions illégales.
Nous sommes donc confrontés à une
logique commerciale qui pénalise uniquement les utilisateurs honnêtes, sans
doute en raison d’une carte à puce bridée (Noos/UPC n’a pas daigné nous
donner de réponse officielle).
LE SATELLITE ET
NUMÉRICABLE SUR PC
Restent donc le satellite via TPS et Canal
Sat et Numéricable. Pour utiliser votre
carte à puce, il vous faut déjà une carte
ou un boîtier DVB acceptant même en
option un lecteur CI (Common Interface).
Avec un riser, il devient possible d’installer
les cartes à plat dans le PC. C’est la solution
idéale pour avoir un boîtier « extraplat ».
Cette CI ressemble trait pour trait à un
lecteur PCMCIA. Dans celui-ci, vous allez
insérer un module CAM correspondant
au cryptage que vous utilisez (ViaAccess
pour TPS, AstonScrypt pour Canal Sat
par exemple). Ces cams – qui sont des
produits parfaitement légaux – se trouvent dans les boutiques spécialisées
dans le satellite ou d’électronique. Ils
sont malheureusement assez coûteux
car leur prix intègre la licence du cryptage qu’ils assurent. Dernier obstacle, utiliser un logiciel qui sait exploiter les
modules CI. Citons là encore l’excellent
MyTheatre, parfaitement adapté à la
PayTV. Tout cela peut paraître compliqué,
En installant deux cartes tuner TV, vous pourrez enregistrer une émission et en regarder une autre en même temps.
PC Update juillet / août 05
<57>
Dossier
vous êtes tentés d’utiliser votre PCHC
pour jouer, vous devez sans doute être
frustrés de vous contenter de la stéreo
ou du ProLogic ou de devoir relier 5
câbles analogiques à votre ampli.
Sachez que comme le bon vieux
nForce2, les cartes mères équipées des
chips C-Media 9 780+ et Realtek
ALC882D répondent à la norme Dolby
Digital Live. En d’autres termes, ces
puces sont capables de reprendre le
signal quadriphonique ou 5.1 des jeux
et de les encoder en AC3 5.1 en temps
réel, ce qui vous permet de vous
contenter de votre unique câble SP/DIF
(Référez-vous à notre article sur les
chips sonores dans ce même numéro
pour plus de détails). Si vous voulez
laisser la carte son faire le travail, tournez-vous vers une Audigy. Tout le
monde n’ayant pas la même sensibilité
à la qualité sonore, vous pouvez aussi
commencer par utiliser le chipset intégré à votre carte mère (gare aux parasites) et décider par la suite de passer à
un circuit plus élaboré.
CHOIX D’UNE CARTE
GRAPHIQUE
Un PCHC n’a pas besoin d’une grosse carte graphique, et vous pourrez vous passer de ventilateur si vous utilisez un radiateur adéquat
(ici un Zalman ZM80C-HP).
mais s’avère en réalité relativement
simple, juste un peu coûteux… Le prix à
payer pour avoir le plus beau des
magnétoscopes numériques : votre PC !
CHOIX D’UNE CARTE SON
Distinguons deux cas dans le choix
d’une carte son. Si vous souhaitez que
Media Portal, une interface efficace et gratuite pour un PCHC.
<58>
PC Update juillet / août 05
votre ampli se charge du décodage,
n’importe quelle carte son dotée d’une
sortie optique sera suffisante. Un chip
intégré à la carte mère offrira des résultats similaires à ceux obtenus par une
coûteuse carte additionnelle, puisque
toutes les cartes mères offrent aujourd’hui une sortie SP/DIF. Un bémol toutefois : si vous êtes aussi joueurs et que
Définissons clairement nos besoins
concernant la carte graphique. Notre
configuration PCHC ne sera a priori que
rarement utilisée pour jouer à des jeux
vidéo. On pourrait donc se tourner vers
des cartes d’entrée de gamme comme
les GeForce 6200, et c’est ce que nous
vous conseillons de faire si votre budget est limité. Dans notre cas, nous
allons choisir une 6 600 GT, cette carte
supportant toutes les fonctions
Purevideo. Ces fonctions d’amélioration
matérielle de la vidéo sont un plus pour
les amateurs de home cinema, il serait
dommage de ne pas en profiter. Qui
Quel plaisir que de lancer ses vidéos HD en naviguant sur Media Portal
avec une télécommande ou un écran tactile !
plus est, une 6 600 GT vous permettra
d’envisager un usage ludique, transformant ainsi le PCHC en console de
salon. Notez que si vous effectuez du
postprocessing sur une vidéo comme
c’est le cas avec FFDShow, le
Purevideo sera alors désactivé et vous
ne profiterez plus des optimisations
matérielles. A vous de choisir entre les
deux. Le postprocessing se montre utile
pour du DivX ou des vidéos de type
DVD mais il sera inutile sur des films en
haute définition.
Comme nos besoins en puissance
sont réduits, mais que nos besoins en
silence sont importants, il va falloir
surveiller le système de refroidissement de la carte graphique. De nombreuses 6 200 sont passives (pas de
ventilateur), mais ce n’est pas le cas
des 6 600 GT. Vous devrez donc remplacer le système de refroidissement
d’origine par un système sans ventilateurs, comme le Zalman ZM80D-HP
(ou le ZM80C-HP). Cette opération est
un peu laborieuse, et vous pourrez
vous en passer en achetant la
Gigabyte
GV-NX66T128VP,
une
6600GT équipée d’un système de
refroidissement passif à caloducs.
Activer Cool ’n’ Quiet sur l’Athlon 64
Cool’n’ Quiet est l’une des fonctions
les plus intéressantes de l’Athlon 64.
Lorsqu’elle est activée, le PCU réduit
automatiquement sa fréquence et
sa tension d’alimentation lorsqu’il
est peu sollicité. Si les overclockers
n’y verront aucun intérêt (et même
une source de plantages), les
amateurs de silence comprendront
son utilité en l’associant à un
système de régulation des
ventilateurs comme Speedfan. Pour
activer Cool’n’ Quiet, il convient de
suivre plusieurs étapes sans en
oublier une seule, sans quoi il ne
fonctionnera pas. Commencez par
vous rendre dans le setup du BIOS,
et mettez Cool’n’ Quiet sur Enabled
(l’endroit exact où se trouve cette
option dépend de votre BIOS).
Ensuite, toujours dans le BIOS,
activez le support ACPI 2. Sauvegardez, et démarrez Windows. Installez le pilote Cool’n’ Quiet
de l’Athlon 64, en le téléchargeant à l’adressehttp://www.amd.com/us-en/
assets/content_type/utilities/amdcpu.exe. Rendez-vous dans les options d’alimentation (dans
le panneau de configuration), et pour le mode de gestion de l’alimentation, choisissez Gestion
d’alimentation minimale. Redémarrez votre ordinateur. Vérifiez avec un outil comme CPU-Z
(http://www.cpuid.com/cpuz.php) que la fréquence est bien automatiquement réduite lorsque
le processeur est peu sollicité.
LE PROCESSEUR
Une configuration PCHC nécessite
rarement un processeur puissant. La TV
HD et l’encodage de vidéos constituent
toutefois des exceptions à cette règle.
Le choix du processeur va donc
dépendre de l’usage que vous choisissez et de votre budget.
Pour un budget réduit, tournez-vous
vers un Sempron (2 800+ à 3 100+) en
socket 754. Le défaut de cette plateforme est son manque d’évolutivité,
puisque ce socket ne semble pas être la
priorité d’AMD. L’avantage du Sempron
est qu’il est dérivé de l’Athlon 64 et
chauffe donc peu, ce qui est bon pour le
silence et la consommation (il ne bénéficie toutefois pas de Cool’n’ Quiet). Ce
processeur offre aussi un bon rapport
performances/coût, et pourra même être
utilisé pour lire des vidéos HD. Si vous
choisissez l’évolutivité, tournez-vous
vers un Celeron sur socket LGA 775.
Vous pouvez aussi attendre l’arrivée des
Sempron sur socket 939, mais ceux-ci
risquent de coûter presque aussi cher
qu’un véritable Athlon 64 à leur sortie.
ATHLON 64, LE CHOIX IDÉAL
POUR UN PCHC
Pour un budget un peu plus important,
choisissez sans hésiter un Athlon 64.
Dans les boîtiers PCHC qui vous laissent choisir votre alimentation, privilégiez les plus silencieuses mais évitez les fanless.
Elles auraient tôt fait de rôtir vos composants !
PC Update juillet / août 05
<59>
Dossier
ment bruyant peut gâcher le plaisir de
regarder un film, comme vous le savez
si vous avez déjà été confrontés à un
énergumène dérochant son téléphone
portable dans une salle de cinéma.
En augmentant encore le budget, vous
pouvez choisir un Pentium M. Avec une
carte mère compatible, ou mieux,
l’adaptateur ASUS CT-479, ce processeur performant vous fera faire des
économies d’énergie. Pour le commun
des mortels, cette solution est trop coûteuse et ne présente pas assez d’avantages. Notre configuration type à base
d’Athlon 64 3 000+ avec Cool’n’ Quiet
activé consomme moins de 70 watts au
repos… Elle est aussi extrêmement discrète, inaudible dans la plupart des
situations (on l’entend à peine dans
notre salle de test insonorisée). Un
Pentium M pourrait faire mieux, mais il
coûte aussi plus cher, et le résultat
obtenu est déjà amplement satisfaisant.
LA CARTE MÈRE
Ne lésinez pas sur la qualité du refroidissement si vous voulez réduire le bruit.
Ce processeur est idéal pour une configuration PCHC, et ce pour plusieurs
raisons. D’abord, il est performant et
conviendra à tous les usages d’un tel
PC. Ensuite, le tarif est très raisonnable
(inutile de prendre un 4 000+ pour faire
du home cinema, un 3 000+ suffit).
Enfin, ce processeur chauffe peu et
supporte la technologie Cool’n’ Quiet,
une bénédiction pour qui cherche à
réduire le bruit de son PC. Avec C’n’Q,
le processeur réduit automatiquement
sa fréquence d’horloge et sa tension
d’alimentation lorsqu’il est peu sollicité.
Dans un PCHC, le processeur est rarement sollicité à 100 %, et C’n’Q va
permettre de faire des économies
d’électricité, mais aussi de réduire les
besoins en ventilation. Un environne-
Trust Wireless Presenter : l’outil idéal du pacha
Si vous aimez vous affaler dans votre fauteuil et regarder des vidéos en n’acceptant de bouger
qu’en cas de tremblement de terre, vous devez maudire les télécommandes pour PC. Bardées
de boutons, elles n’en sont pas moins incapables d’exécuter une tâche simple : piloter
convenablement le curseur de la souris. Même lorsque cette fonction est supportée, manier un
curseur avec quatre boutons devient rapidement insupportable. Trust vient à votre secours avec
le Wireless Presenter, un trackball conçu pour être manié d’une seule main. Confortablement
installés, un Coca dans une main et votre trackball dans l’autre, vous êtes enfin le maître de votre
PCHC. Le Wireless Presenter dispose aussi d’un pointeur laser, qui vous permettra de taquiner le
chat sans bouger de votre trône (attention, pas dans les yeux). Il est sans fil, fonctionne avec des
piles et nécessite un port USB libre pour le récepteur. Cette merveille pour technoflemmards coûte
à peine cinquante euros… dommage qu’il faille faire l’effort de se lever pour aller l’acheter.
<60>
PC Update juillet / août 05
Passons rapidement sur le choix d’une
carte mère. Celle-ci devra supporter le
Cool’n’ Quiet si vous avez choisi un
Athlon 64, et ne pas avoir de ventilateurs. Les ventilateurs installés sur le
northbridge ou les étages d’alimentation
du CPU sont souvent bruyants, et le
bruit est l’ennemi du PCHC. De nombreux fabricants proposent des cartes
mères sans ventilateurs. Nous nous
sommes tournés vers une Asus A8V
Deluxe, qui correspond parfaitement à
notre cahier des charges. Toujours dans
l’esprit de la lutte contre le bruit, nous
allons voir dans la suite de cet article
comment utiliser le logiciel Speedfan
pour réguler automatiquement la vitesse
de vos ventilateurs. Encore faut-il que
la carte mère soit compatible avec ce
logiciel, ce que vous pouvez vérifier à
cette adresse : http://www.almico.com/
forummotherboards.php. La A8V Deluxe
est capable de modifier la vitesse du
ventilateur CPU et d’un ventilateur de
boîtier.
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Dossier
Réduction du bruit avec Speedfan
Votre PCHC va parfois avoir besoin de
beaucoup de refroidissement, par exemple
lorsqu’il décodera des vidéos HD en plein
été. D’autres fois – et ce sera plus fréquent
– son processeur ne sera utilisé qu’à 10 ou
20 %. Nous allons donc utiliser Speedfan
pour gérer automatiquement la vitesse des
ventilateurs en fonction des températures.
Commencez par installer le logiciel disponible à l’adresse http://www.almico.com/
speedfan.php, lancez-le et vérifiez immédiatement que votre carte mère est compatible. Pour cela, baissez les valeurs de
Speed01, Speed02, etc. Elles devraient
influencer la vitesse de rotation de vos
ventilateurs. Si rien ne change, la carte
mère ne sait pas piloter les ventilateurs. Si
la variation fonctionne, suivez le guide
pour configurer Speedfan…
L’onglet Températures est le plus important de tous. Commencez par décocher
tous les indicateurs de température qui ne
vous semblent pas intéressants. Certains
donnent des valeurs aberrantes (tout ce
qui est en dessous de la température
ambiante par exemple). En lançant un pro-
gramme de type CPUBurn, vous
trouverez rapidement quel indicateur correspond à la température
CPU. Une fois que vous avez trouvé quels indicateurs correspondent aux températures CPU, boîtier, et HDD, cliquez un par un sur
ces indicateurs et choisissez une
température désirée et une température maximale. Speedfan va tenter de conserver la température
désirée en faisant varier la vitesse
des ventilateurs dans
une fourchette que
nous indiquerons
plus tard. Si la température maximale
est atteinte, les
ventilateurs tourneront à fond. Reste à
indiquer quel ventilateur influe sur
quelle température !
Pour la température
CPU,
décochez
tous les ventilateurs
sauf celui du processeur. Pour la
température boîtier,
décochez tous les
ventilateurs sauf le
ventilateur de boîtier. Même chose
pour le disque dur,
qui est affecté par
le ventilateur de boîtier. Dans notre configuration, nous avons choisi des températures de 32 °C désirés et 38 °C au maximum pour le boîtier, 40 °C désirés et 50 °C
au maximum pour le CPU, 45 °C désirés et
50 °C au maximum pour le disque dur.
Vient ensuite l’onglet
Speeds.
Décochez
les
vitesses qui ne présentent pas d’intérêt, et ne conservez
que celles du CPU
et du ventilateur de
boîtier. Pour chacun,
entrez la valeur
minimum et maximum et cochez la
case Automatically
variated. Tant que
l’on est en dessous
de la température
souhaitée, le ventilateur tournera à sa
vitesse minimale. Si
<62>
PC Update juillet / août 05
on la dépasse, il augmentera doucement
vers la vitesse maximale que vous aurez
rentrée. Si on dépasse la température
maximale, le ventilateur tournera à 100 %.
Pour le ventilateur de boîtier, nous avons
choisi une vitesse minimale de 0 % et une
vitesse maximale de 50 %. En conséquence, les ventilateurs seront arrêtés tant que
la température interne n’atteindra pas les
32 °C. Au-delà, ils tourneront à 50 %, et à
100 % si on dépasse 38 °C (bien sûr, ils
s’activeront aussi si le disque dur com-
mence à chauffer, car nous les avons liés à
la température du DD autant qu’à celle du
boîtier). Pour le CPU, nous avons 35 %
comme vitesse minimale (c’est la plus
basse vitesse à laquelle le ventilateur
continue à tourner) et 70 % comme vitesse maximale. A vous de régler les vitesses
en fonction de votre matériel et de votre
tolérance au bruit.
Après avoir coché la case Automatic Fan
Speed dans Speedfan, il vous reste une
dernière étape : créer un raccourci afin
que Speedfan s’exécute automatiquement. Placez un raccourci dans Démarrer > Tous les programmes -> Démarrage ,
puis éditez les propriétés de ce raccourci
(bouton de droite -> propriétés). A côté de
Exécuter, sélectionnez Réduite afin que la
fenêtre de Speedfan soit automatiquement
minimisée. Désormais, dès que Windows
aura fini de se charger, la vitesse de vos
ventilateurs baissera automatiquement
pour le plus grand plaisir de vos oreilles.
Elle remontera uniquement lorsque les
températures le justifieront.
La quantité de mémoire à installer
dépendra là aussi de vos usages. Pour
décoder des vidéos HD, un gigaoctet
est recommandé. Pour les autres applications – DivX, DVD, MP3 – la quantité
de mémoire n’a que peu d’importance.
On recommandera simplement de ne
pas descendre en dessous de 512 Mo
avec Windows XP SP2.
REFROIDISSEMENT,
ALIMENTATION
Le refroidissement de votre PCHC va
fortement dépendre du boîtier que vous
choisirez. Si vous l’intégrez à un boîtier
« classique » au format tour, l’idéal
serait un boîtier pouvant recevoir un
ventilateur 120 mm. C’est le seul avantage d’un boîtier format tour dans cette
application : pour nous, un PC home
cinema doit aller dans un boîtier…
home cinema ! Ces boîtiers, au format
desktop, sont trop petits pour accueillir
un tel ventilateur. Au mieux, vous pourrez mettre un ventilateur 80 mm, auquel
cas nous vous recommandons un
Papst 8412NGL ou un Textorm DbKiller
80 mm. Si votre boîtier accueille des
ventilateurs 60 mm vous aurez automatiquement moins de choix, et les ventilateurs seront plus bruyants. Aucun
produit n’est vraiment recommandable
pour son silence dans ce format, il vous
faudra donc réduire leur vitesse de
fonctionnement. Vous pouvez pour cela
utiliser un Zalman Fanmate, ou bien lire
notre encadré sur Speedfan. Une
bidouille envisageable est d’installer un
adaptateur 60->80 mm et d’installer un
ventilateur 80 mm à l’extérieur du boîtier (placé à l’intérieur, il empêcherait la
fermeture du boîtier). Ce système fonctionne, mais le résultat n’est pas beau à
voir, ce n’est donc valable que si l’arrière du PC est loin de vos yeux.
Pour le CPU, n’hésitez pas à investir
dans un bon ventirad. Surtout, prévoyez un mécanisme de thermorégulation : grâce au Cool’n’ Quiet de l’Athlon
64, votre processeur ne chauffera
presque plus lorsqu’il sera faiblement
sollicité. Avec un bon radiateur en
cuivre, on pourra donc faire tourner le
ventilateur à une vitesse très faible.
son travail correctement, et le refroidissement de l’alimentation sera
insuffisant. Nous avons choisi
d’utiliser une alimentation à
ventilateur 120 mm, dont
le faible débit d’air assure
un silence royal tout en
refroidissant légèrement les
composants : l’Amacrox
Silepower
AX-500A.
L’Enermax Noisetaker aurait
aussi été un bon choix dans
une telle configuration.
Utilisez pour cela le mécanisme de
thermorégulation de votre carte mère si
elle en a un (notre Asus A8V Deluxe est
équipée de Q-Fan), ou encore mieux,
utilisez Speedfan qui vous laissera
gérer tous les paramètres. Pour notre
configuration type nous avons choisi un
radiateur Thermalright XP-90 surmonté
d’un Noiseblocker SE2 et laissé
Speedfan gérer le ventilateur.
La plupart des boîtiers home cinema
peuvent recevoir une alimentation ATX
standard. Vous pourrez donc choisir
parmi de nombreux modèles, en
ciblant les plus silencieux possibles.
Un boîtier HC n’ayant pas une capacité
de refroidissement exceptionnelle, évitez les alimentations sans ventilateurs.
Il y a une autre raison à cela : l’orientation des ailettes. Dans un boîtier HC,
l’alimentation est placée de côté, et les
ailettes de refroidissement ne seront
pas tournées dans le bon sens.
La convection ne pourra donc pas faire
LE STOCKAGE
Dans notre configuration,
nous avons installé un disque
dur
Samsung
Spinpoint
160 Go. Le 120 Go suffirait
largement mais il est nettement plus lent. Nous apprécions ce disque pour son
silence,
mais
d’autres
marques comme Seagate ou
Hitachi avec sa série 7k250
offrent un niveau sonore
assez faible.
Si vous envisagez d’utiliser
la fonction Timeshifting de
Media Portal, ou bien si
vous comptez enregistrer la
télé tout en faisant autre
chose, nous vous recommandons d’installer un disque dur
secondaire. Le premier disque dur sera
utilisé pour l’OS, la mémoire virtuelle et
les applications.
Le deuxième disque dur sera consacré
au stockage de vidéos […]
Piloter son PC avec un écran LCD tactile
Pour quelques centaines d’euros, on peut trouver des
écrans LCD tactiles. Pour piloter votre PC depuis votre
canapé, c’est encore plus pratique qu’une
télécommande ! Il suffit d’une carte graphique avec
deux sorties vidéo, configurées en mode « clone ».
Pour la lecture de vidéos, avec les cartes graphiques
nVidia, la vidéo sera affichée uniquement sur l’écran
principal : prenez soin de sélectionner le bon écran.
Le site http://www.cartft.com propose de tels
écrans, prévus pour être installés dans une voiture.
En pratique, ces écrans conviennent parfaitement
pour un PCHC. La société CarTFT nous a prêté un écran
LCD 8,4", le MM500, offrant une résolution de 800x600, une
luminosité annoncée à 300 cd/mÇ, et un contraste donné pour
150:1. Des chiffres qui n’ont certes rien d’exceptionnel, mais s’avèrent
suffisants lorsqu’il s’agit juste de manipuler l’interface d’un PCHC. Le principal problème avec
un tel matériel est la distance qui va séparer votre PC de votre canapé. Si le PC est situé à
côté de la télé, le câble VGA d’environ 3 mètres pourrait s’avérer insuffisant pour atteindre
votre canapé. Une rallonge règlerait le problème, tout en réduisant la qualité d’affichage. Outre
cette petite difficulté, le MM500 s’avère très agréable à utiliser dans un environnement home
cinema. Il coûte 349 ¤, et une version 7" nommée MM400 est disponible pour 279 ¤. Chacune
est fournie avec une télécommande infrarouge, aux fonctions toutefois fort limitées.
PC Update juillet / août 05
<63>
Maîtriser
NOTRE CONFIGURATION
PCHC EN DÉTAIL
Sans plus de suspens, dévoilons la
sélection que nous avons faite pour
notre PCHC :
- Carte mère Asus A8V Deluxe
- Processeur Athlon 64 3 000+
- Thermalright XP-90C + Noiseblocker
SE2
- Carte graphique nVidia GeForce
6 600 GT AGP
- Radiateur passif Zalman ZM80C-HP
- 2 x 512 Mo Corsair Value
- Graveur DVD NEC ND-3520
- Boîtier uNeed X15e
- Ventilateur Papst 8412NGL
- Boîtier TV Digital Everywhere
FireDVB-S pour le satellite, Pinnacle
PCTV MediaCenter 200i ou Hauppauge
WinTV Nova-T pour la TNT, ou Leadtek
Winfast TV 2 000 XP pour l’analogique
- Alimentation Amacrox AX500-A
- Disque dur Samsung Spinpoint 120 Go
- Télécommande ATI Remote Wonder
Le choix de l’AGP plutôt que du PCIExpress est plus le fait du hasard que
d’une véritable réflexion. Choisir entre
les deux est difficile en ce moment,
nous abordons d’ailleurs ce sujet régulièrement, mais ce n’est pas l’objet de
ce dossier PCHC que de trancher. Nous
avons choisi l’AGP parce qu’il fallait
bien en choisir un ! Nous avons choisi
<64>
Hardware magazine juin 05
cette carte mère pour des raisons de
disponibilité, et parce qu’elle avait plusieurs qualités que nous recherchions
(northbridge
passif,
compatibilité
Speedfan). Nous aurions toutefois préféré, pour un peu plus cher, une carte
en nForce3 ou nForce4. En PCIExpress, la Gigabyte K8N Ultra-9 aurait
bien fait l’affaire (nForce4 Ultra), et en
AGP la Gigabyte K8NS-939 aurait
convenu (nForce3 Ultra). Ces deux
cartes ont aussi un northbridge refroidi
sans ventilateurs.
Certains éléments ont été choisis en
raison de leurs qualités, mais augmentent beaucoup le budget. Ainsi le
radiateur pourra sans problème être
remplacé par un XP-90 « classique »,
version aluminium, sans que les performances soient trop grevées. Le
boîtier est aussi particulièrement cher,
un Silverstone LC03V conviendrait
parfaitement à la place. Pour le reste,
il est difficile d’économiser. L’ATI
Remote Wonder est une très bonne
télécommande, qu’on peut trouver
pour à peine 30 ¤ sur le net. On pourra éventuellement s’en passer et utiliser la télécommande fournie avec le
tuner TV (la plupart des cartes ou boîtiers sont fournis avec une télécommande infrarouge, c’est d’ailleurs le
cas du boîtier FireDVB). Nous préférons l’ATI Remote Wonder parce
qu’elle fonctionne par ondes radio :
elle a une meilleure portée et n’a pas
besoin d’être orientée vers le PC.
PUISSANT ET SILENCIEUX
Nous avons mis un point d’honneur à
réaliser une configuration qui offre à la
fois des performances correctes, un
niveau sonore bas, et une faible
consommation. Concernant les performances, nous sommes certes loin
d’avoir une bête de course mais ce PC
saura faire fonctionner toutes les applications modernes et même les jeux si
on ne lui en demande pas trop. C’est
surtout le niveau sonore qui est bluffant
: il faut vraiment coller l’oreille dessus
pour l’entendre. Grâce au Cool n’ Quiet,
la consommation au repos est aussi
très basse. Moins de 80 watts lorsque
le LCD est allumé, et moins de 70 watts
lorsqu’il est éteint. On monte à 120
watts lors d’une forte sollicitation du
processeur. Un tel PC n’aura pas un
gros impact sur votre facture d’électricité, ce qui est un plus autant d’un point
de vue écologique que financier ! Ne
reste plus qu’à configurer la partie logicielle, chargée du décodage des
vidéos. Media Portal, nVidia NV
Decoder, FFDShow… si cela vous
effraie, ne manquez pas la prochaine
partie de ce guide dans Hardware
Magazine n° 18.
Boîtier Uneed X15e
oici venue la nouvelle Rolls des
boîtiers home cinema ! Le X15e
est un boîtier tout alu dont le
tarif a de quoi en décourager plus d’un.
Une grande partie de ce prix est justifiée
par la présence d’un écran LCD tactile en
façade. Avec sa résolution de 800x480, il
permet par exemple d’afficher une interface type Media Center. Idéal pour une
utilisation hi-fi (inutile d’allumer la télé,
vous pouvez utiliser votre PC directement comme une chaîne hi-fi), il montre
toutefois des limites à l’usage. Tout
d’abord, l’écran LCD au format 16/9 va
poser problème aux propriétaires de
télés 4/3. En mode clone, l’image sera
inévitablement écrasée. Ensuite, comme
sur tout écran LCD, l’angle de vue est
limité, il faudra donc placer le boîtier
assez haut ou bien le regarder de loin –
par exemple affalé dans son canapé en
le pilotant avec la télécommande fournie
(le fait qu’il soit tactile perd alors de l’intérêt). Cette télécommande, au format
carte de crédit, n’offre pas beaucoup de
possibilités. Par contre, le capteur infrarouge intégré au boîtier est un capteur IR
Trans, compatible avec de nombreux
logiciels et qu’on pourra utiliser avec
Girder – un bon point.
V
L’écran tactile est géré par le logiciel
Touchkit, qui permet d’étalonner facilement l’écran. Après un étalonnage sur
25 points, l’écran tactile s’avère précis et efficace. Avec le
bout des doigts, on pourra
sans difficulté lancer des programmes et manipuler Media
Portal. L’écran étant tout de
même petit, un stylet est fourni
pour les manipulations demandant plus de précision. Au
démarrage du PC, l’écran est
toujours éteint et doit être allumé manuellement. On peut
pour cela utiliser le bouton
prévu en façade ou la télécommande. Lorsqu’on laisse son
PCHC tourner 24h/24, on
découvre le plaisir d’interrompre la veille du moniteur en
effleurant l’écran tactile…
A L’INTÉRIEUR
Le Uneed X15e dispose d’un
emplacement pour un ventilateur 80 mm avec fixations
souples, mais aucun ventilateur
n’est fourni. On pourra y placer
un Papst 8412NGL ou un
Textorm DbKiller 80 mm. Le
Un écran tactile, ça change votre façon d’utiliser votre PC !
disque dur est monté avec des
fixations souples afin de réduire
les vibrations. Ces deux éléments perchoix à l’acquéreur. Plusieurs défauts
mettent d’envisager un PC assez silenviennent ternir l’ensemble, comme des
défauts d’ajustage de certaines pièces.
cieux. Le X15e accueille une alimentation au format ATX, ce qui laisse un large
En effet, malgré nos efforts, toutes les
cartes d’extension dépassaient d’un
demi-centimètre en hauteur, il était donc
difficile de les viser. Un petit tour de vis
sur la face arrière a heureusement permis de réajuster la géométrie. Quant à la
façade du lecteur CD, qui se monte avec
un scotch double face, elle n’est pas très
pratique à installer. Des faiblesses que
l’on aurait pardonnées à un produit
milieu de gamme, mais qui déçoivent
dans un boîtier qui coûte à lui seul
presque autant qu’un PC complet.
Les fixations en caoutchouc permettent de réduire les vibrations.
Aucun ventilateur n’étant fourni, c’est à vous d’y installer celui que vous préférez.
L’idée d’intégrer un écran LCD tactile à
un boîtier est bonne, et le X15e le prouve. Les défauts de cette solution apparaissent cependant évidents : le prix, et
la nécessité d’avoir son unité centrale à
portée de main quand on regarde un
film (aucun problème si vous utilisez un
rétroprojecteur, mais il en va autrement
avec une télévision). Il est dommage
que le boîtier Uneed présente quelques
défauts agaçants, mais une fois le PC
monté, vous aurez l’un des boîtiers les
plus “tendance” du moment !
PC Update juillet / août 05
<65>
Dossier
Pentium M
Initialement conçu pour les
ordinateurs portables, le Pentium M
fait parti du projet Centrino.
Le grand retour d'Intel ?
Par : Thomas Olivaux
Un processeur puissant, qui ne consomme pas et qui ne chauffe pas…
l'Athlon 64 ? Perdu, il s'agit du Pentium M, un processeur Intel conçu
pour les portables et qui gagne à être connu du plus grand nombre,
surtout maintenant qu’on peut enfin l’exploiter concrêtement.
epuis quelques années, Intel développe
parallèlement à ses processeurs de
bureau et de serveurs des modèles
dédiés aux ordinateurs portables. Nous nous
souvenons par exemple des Pentium III-M et des
Pentium 4-M, dérivés de leurs homologues pour
PC de bureau et optimisés pour consommer
moins d'énergie. Depuis quelques mois,
depuis que le développement du
Pentium 4 piétine sans doute, un
"nouveau" processeur fait de plus
en plus parler de lui, il s'agit du
Pentium M.
D
“Le meilleur du Pentium III
et du Pentium 4 réunis..”
<66>
PC Update juillet / août 05
Dès sa sortie, cadencé à 1,6 GHz, ce dernier offrait des
performances plus élevées qu'un Pentium 4 2,66 GHz,
dans les applications bureautiques et de création les
plus courantes sur un portable du moins.
Malheureusement, pour les passionnés de hardware
que nous sommes, le portable n'est pas franchement
une solution, tant il n'est pas "bidouillable". Les choses
ont sérieusement commencé à bouger fin 2004 lorsque
DFI a sorti une carte mère totalement nouvelle, la première carte mère Pentium M pour PC de bureau,
conçue comme telle et non avec l'idée "portable" en
tête. Toutefois, malgré l'engouement que nous avons
partagé avec de nombreux confrères pour cette plateforme nouvelle, nous n'en avions toujours pas parlé
dans nos colonnes car il nous semblait que c'était trop
tôt. En effet, à commencer par les processeurs, il n'était
pas facile du tout de se procurer un Pentium M, ce qui a
bien changé depuis, et le fait qu'une seule carte
mère existe nous semblait bien limité alors
qu'aujourd'hui, il existe d'autres solutions,
sans oublier toutes celles qui ont été
annoncées et qui ne vont pas tarder
à pointer le bout de leur nez.
VRAIMENT NOUVEAU ?
Modèle
Fréquence
FSB
Prix constaté
Contrairement à ce que nous pourrions penser, le Pentium M n'est pas d'une conception totalement nouvelle. En fait, il repose
beaucoup sur le bon vieux Pentium III, vous
savez, ce processeur que l'on n'utilise plus
depuis 2001 et la sortie du P4. Le Pentium
M est le premier processeur développé par
Intel en étant conçu 100 % pour un usage
mobile, en 2003, au moment du lancement
de Centrino et de ses nombreuses innovations pour les portables. Alors que le
Pentium III-M, peu gourmand en énergie,
commençait à accuser le poids des années,
le Pentium 4-M n'était pas vraiment adapté
aux notebooks. Bien décidé à corriger le tir,
Intel a réussi son pari d'intégrer le meilleur
du PIII et du P4 dans un seul et même processeur, le Pentium M était né.
Pentium M 770
Pentium M 765
Pentium M 760
Pentium M 755
Pentium M 750
Pentium M 745
Pentium M 740
Pentium M 735
Pentium M 730
Pentium M 725
Pentium M 715
2.13 GHz
2.10 GHz
2.00 GHz
2.00 GHz
1.86 GHz
1.80 GHz
1.73 GHz
1.70 GHz
1.60 GHz
1.60 GHz
1.50 GHz
533 MHz
400 MHz
533 MHz
400 MHz
533 MHz
400 MHz
533 MHz
400 MHz
533 MHz
400 MHz
400 MHz
670 ¤
650 ¤
470 ¤
450 ¤
320 ¤
310 ¤
270 ¤
260 ¤
220 ¤
220 ¤
240 ¤
Le Pentium M reprend la dernière évolution
de la bonne vieille architecture P6, celle
des Pentium III Tualatin, mais elle a bien sûr
été améliorée pour l'occasion. Pour commencer, Intel a adopté le bus "quad pumped" du Pentium 4, passant ainsi de 133
MHz à 400 MHz, du moins au niveau de la
quantité de données transférées, car la
vraie fréquence de bus d'un processeur
FSB400 est 100 MHz. De plus, les instructions SSE2 ont été ajoutées, permettant
des gains de vitesse intéressants dans de
nombreuses applications multimédias optimisées. Mais ce qui a le plus profité au
Pentium M, ou plutôt à l'architecture P6,
c'est le passage de 512 Ko à 1 Mo de
mémoire cache de second niveau, ce qui a
permis de maintenir les unités de calcul en
activité permanente plutôt que de perdre
quelques cycles d'horloge et donc de
gâcher de l'énergie.
Voici un wafer, une galette de silicium, contenant de nombreux Pentium M.
Athlon 64, Pentium M et Pentium 4,
cherchez l'intrus.
PC Update juillet / août 05
<67>
Dossier
place. En fait, il y a
une sorte de vis à
pivoter d'un demitour pour fixer le
CPU.
Comme vous pouvez
le voir, les prix du
Pentium M s'échelonnent
sensiblement comme ceux
des Pentium 4, les
premiers prix étant
malheureusement un
peu plus élevés.
Notons que de nombreux modèles ont
des prix très proches
deux à deux, le
modèle de fréquence
Le chipset 915PM (ou 915GM avec carte graphique), directement dérivé du 915P pour ordinateur de bureau,
supérieure et à 533
est le cœur de la nouvelle plateforme Centrino Sonoma.
MHz de bus étant
bien sûr plus perforDans le même esprit, le cache de premant, mais la version FSB400 permet
mier niveau a doublé lui aussi, passant
aux propriétaires de portables plus
de 32 à 64 Ko. Avec 77 millions de trananciens d'upgrader leur processeur
sistors contre seulement 55 pour un P4
sans tout changer. De plus, nous
Northwood de l'époque, le Banias était
né, la première génération de Pentium
M. Les fréquences s'échelonnaient alors
de 1,3 à 1,6 GHz, ils étaient alimentés
au maximum à 1,484 V. Il existait également deux versions spéciales basse
consommation, le Pentium M 1,1 GHz
Low Voltage (1,180 V) et le Pentium M
900 MHz Ultra Low Voltage (1,004 V).
sommes en droit de supposer que les
modèles FSB400 sont potentiellement
meilleurs en overclocking que les
FSB533, mais ce sont nos tests qui le
diront. Parallèlement au Pentium M, le
géant de Santa Clara propose également une série de Celeron M, beaucoup
moins chère, que nous testerons sans
doute ultérieurement.
Vous vous demandez peut-être pourquoi
s'intéresser au Pentium M alors qu'il
existe déjà d'excellentes plates-formes,
l'Athlon 64 notamment en tête. Le
Pentium M représente une véritable
avancée technologique, à savoir une
puissance élevée avec une consommation électrique et un dégagement de chaleur contenus. Sans savoir pour autant si
ce processeur représente l'avenir, il est
intéressant de voir le chemin emprunté
par Intel, à l'opposé de la stratégie du
Pentium 4 qui ne devait cesser de monter en fréquence. Nos tests révéleront ce
que vaut l'ancienne architecture P6 remise au goût du jour face à NetBurst ainsi
que celles des puces AMD.
Chipsets
Depuis, les choses ont un peu évolué
et en 2004, le Pentium M Dothan est
venu remplacer le Banias. Le Pentium
Dothan, c'est une gravure en 0,09 μ au
lieu de 0,13, un bus QDR à 533 MHz et
surtout 2 Mo de cache L2, soit le
double. Au même moment, Intel a
changé sa façon de nommer les processeurs, abandonnant la mise en
avant des fréquences au profit d'un
groupe de trois chiffres. Vous connaissez bien sûr les 3xx, ce sont les
Celeron D, les 5xx et 6xx, les Pentium
4. Les Pentium M utilisent une notation
7xx. Le tableau ci-dessous liste les
Pentium M en vente actuellement, tous
basés sur le core Dothan, même les
modèles à 400 MHz de bus. Nous n'en
avons pas parlé jusqu'ici, mais le
Pentium M n'utilise pas le même format physique que ses frères, il repose
sur le socket 479. Ce socket, fort ressemblant au 478, n'intègre pas de
levier pour verrouiller le processeur en
<68>
PC Update juillet / août 05
ous ne pouvons parler de processeurs sans parler de chipsets. Malheureusement, le
Pentium M n'utilise pas les mêmes que
les processeurs de bureau, ce qui ne
vient pas simplifier les choses. Jusque
très récemment, le chipset permettant
de faire tourner un Pentium M s'appelait
i855, un composant d'une conception
relativement ancienne, associé à un
southbridge de type ICH4. Ce chipset
présente plusieurs limitations, la première et la plus importante étant la fréquence de bus. En effet, avec un 855, seuls
les processeurs FSB400 sont utilisables
! Ceci explique donc pourquoi il existe
encore tant de modèles utilisant ce bus.
Au niveau de l'interface graphique, ce
n'est pas très glorieux non plus, il s'agit
d'AGP 4x et, pire encore, la mémoire se
contente de PC2700. Malgré tout, ce
chipset est encore très largement usité,
N
il y a même des produits nouveaux qui
sortent avec aujourd'hui.
Début 2005, Intel a complètement révisé
sa plate-forme Centrino, et nous avons
eu droit à Sonoma, le nom de code de
l'évolution actuelle de Centrino. Exit les
855/ICH4, souhaitons la bienvenue aux
915PM/915GM et ICH6. Et oui, nous qui
connaissons bien les PC de bureau, le
915, ça nous parle plus. Qui dit i915 dit
FSB533, DDRII dual channel, Serial ATA,
HD Audio, PCI-Express et tant d'autres
évolutions technologiques intéressantes.
Pour le moment, seuls les portables utilisent la plate-forme Sonoma, ce qui est
bien dommage pour nous, mais nous
pouvons imaginer que les choses vont
rapidement évoluer, surtout vu l'engouement actuel pour le Pentium M dans les
PC "desktop". Au passage, précisons
que les chipsets Pentium M ne sont pas
identiques à leurs homologues pour PC
de bureau, d'où la lettre M qui leur est
accolée. Conçus pour moins consommer, ils font partie de la liste de composants qu'il est indispensable d’avoir afin
d'obtenir la certification Centrino dans le
cadre de la conception d'un nouvel ordinateur portable.
A mi-chemin entre les chipsets Pentium M
855 et 915, Asus a développé une alternative très intéressante, à savoir un adaptateur qui permet d'utiliser un Pentium M sur
une carte mère socket 478 pour Pentium
4, et donc son chipset. Hélas, les choses
ne sont pas si simples ; l'adaptateur Asus
CT-479, que nous testerons un peu plus
loin, n'est pas compatible avec toutes les
cartes S478, mais uniquement avec une
toute petite sélection de cartes Asus pour
lesquelles un BIOS a été spécialement
développé. Toutefois, aussi restrictif qu'il
puisse paraître, cet adaptateur permet aux
propriétaires des cartes concernées
d'évoluer vers le Pentium M et, vous le
verrez, acheter une telle carte neuve avec
l'adaptateur n'est pas une mauvaise opération financière par rapport à l'achat
d'une carte mère 855.
Les performances
Centrino, c'est un processeur,
un chipset et une carte réseau.
S
i techniquement le Pentium M part sur le bon pied, nous
devons tout de même mesurer de quoi il est capable concrètement. Jusqu'ici, Intel s'est borné à ajouter des MHz et des GHz
à ses processeurs et seul AMD avait finalement opté pour une autre
voie depuis l'Athlon XP. Voyons donc ce que donne cette espèce de
retour en arrière opéré par le numéro 1 du marché des processeurs PC.
Nous avons comparé le Pentium M à des processeurs Pentium 4 et
Athlon 64 très puissants, mais nous avons également comparé brièvement les architectures à proprement parler en cadençant tous nos processeurs à la même fréquence.
PC Update juillet / août 05
<69>
Dossier
3DStudio Max 7
Temps en secondes
PM 725 : +6%
Sous 3DStudio Max 7, ce n'est pas une surprise, le Pentium 4
s'en sort très bien, a tel point que le P4 à 3.4 GHz fait aussi bien
que l'Athlon 64 4000+. Le Pentium M est assez impressionnant
lui aussi, car le 770 fait aussi fort que l'Athlon 64 4000+
quasiment, attendons de voir sur les prochains tests.
A64 3000+
Photoshop CS
P4 530 : -15%
Temps en secondes
P4 530 : 8%
PM 770 : -24%
A64 4000+ : -25%
A64 3000+
P4 550 : -25%
PM 725 : -2%
P4 560 : -30%
P4 550 : -13%
0
100
200
300
400
500
600
P4 560 : -15%
Comme les divers résultats le montrent,
le Pentium M est un processeur globalement très performant. Pour faire une
synthèse qui ne tiendrait qu'en une
phrase, nous pouvons dire que 2 GHz
de Pentium M trouvent leur équivalent
entre 3 et 3,4 GHz de Pentium 4 et sensiblement la même chose pour les
Athlon 64 d'AMD (3 000+ à 3 400+).
Toutefois, nous manquons encore de
recul pour évaluer très précisément ce
processeur, car ce sont les premiers
tests que nous effectuons. A l'avenir, a
force de comparer le Pentium M aux
Athlon 64 et autres Pentium 4, nous
pourrons affiner notre jugement.
Sous Photoshop, l'équilibre
A64/P4 est respecté.
Encore une fois,
le Pentium M tourne fort,
le 770 fleuretant toujours
avec l'A64 4000+.
Même l'une des plus
petites fréquences,
le 725 à 1.6 GHz, dépasse
ici les Pentium 4
et Athlon 64 3.0 !
PM 770 : -21%
A64 4000+ : -22%
0
100
200
Premiere Pro 1.5
300
400
500
Temps en secondes
P4 530 : +32%
P4 550 : +10%
Winrar 3.40
Temps en secondes
PM 725 : +9%
P4 530 : +9%
P4 560 : +7%
PM 725 : +4%
A64 3000+
A64 3000+
PM 770 : -11%
P4 550 : -3%
A64 4000+ : -15%
P4 560 : -7%
0
PM 770 : -69%
100
200
300
400
500
Winrar est un test fort simple, mais qui sollicite énormément le processeur. Avec ce test,
Le Pentium M est une nouvelle fois à l'honneur, les chiffres parlent d'eux-mêmes !
<70>
400
600
800
1000
1200
Premiere Pro, le logiciel de montage et d'édition vidéo, met en avant l'Athlon 64 et le
Pentium M. Ici, le 3000+ tourne plus fort que le P4 3.6 GHz et le petit Pentium M à 1.6 GHz
n'est pas très loin derrière. Le P4 3.0 GHz accuse le coup, avec 32% de temps en plus sur
son rival d'AMD.
A64 4000+ : -22%
0
200
PC Update juillet / août 05
600
VirtualDub DivX 5.2.1
En matière d'encodage
MPEG-4, nous arrivons
sur le terrain de
prédilection du
Pentium 4. Ici, le
Pentium M ne s'en sort
pas très bien, puisqu'il
fait moins bien qu'un
P4 3.0 GHz.
Temps en secondes
PM 725 : +23%
A64 3000+
PM 770 : -8%
P4 530 : -12%
P4 550 : -21%
A64 4000+ : -22%
Dégagement calorifique et
consommation électrique
La consommation électrique et le dégagement de chaleur
qui caractérisent le Pentium M sont plus impressionnants
encore que les résultats de benchmarks. Une configuration
complète Pentium M 770 équipée d'une GeForce 6 600 GT,
d'un giga de mémoire et d’un disque dur ne dépasse pas
les 90 W en usage intensif. Nous sommes plus près de 50
W en mode passif, soit moins que notre ancienne référence
en la matière, l'Athlon 64 Winchester 3 000+ avec 60 W au
repos (avec Cool’n'Quiet), alors qu'il est pourtant moins
performant. La comparaison avec le Pentium 4 Prescott est
difficile, puisque celui-ci dépasse allégrement les 100 W
même lorsqu'il n'est pas sollicité.
P4 560 : -25%
0
200
400
Doom 3
600
800
1000
Nous arrivons aux tests
de jeux vidéo, domaine
ou l'Athlon 64 excelle
traditionnellement. Par
rapport au Pentium 4,
il conserve bien sur
son titre, mais le
Pentium M s'en sort
très bien lui aussi.
Images par seconde
P4 530 : -12%
PM 725 : -11%
P4 550 : -3%
P4 560 : -1%
Côté températures, le plus gros Pentium M, cadencé à 2,13
GHz, ne dépasse pas les 40 °C à 100 % de charge, sous le
ventirad fourni avec l'adaptateur Asus. Pourtant, ce dernier
n'est pas ce qu'il y a de plus gros. Il est tout à fait possible de
refroidir le Pentium M avec un ventilateur tournant très
lentement, branché sur 7 V par exemple. Même overclocké à
2,88 GHz, le Pentium M n'a pas dépassé les 55 °C, c'est tout
simplement impressionnant lorsque l'on relativise, ce
processeur est plus véloce qu'un FX-55 ou qu'un P4 EE 3,73
GHz ! Une simple analyse des spécifications techniques de
ces processeurs aurait d'ailleurs suffit à les départager ! Alors
qu'un Athlon 64 4000+ utilise un TDP (Thermal Design Power)
de 89W et que le Pentium 4 570J (3.8 GHz) monte carrément
à 115W, le Pentium M le plus véloce, le 770, a un TDP de 27W
seulement, qui baisse à 21W pour les plus petits modèles et
seulement 5W pour la version UltraLowVoltage à 1.2 GHz !
Impressionnant.
A64 3000+
Comparaison des architectures
PM 770 : +10%
SuperPI 1M (s)
PCMark04 (CPUMarks/10)
A64 4000+ : +20%
PM Dothan 2.0 GHz
0
10
20
30
FarCry
40
50
60
70
80
90
Les essais sous FarCry
confirment ce que nous
disions avec Doom 3, si
ce n'est que le Pentium M
n'est pas aussi véloce
qu'auparavant. Il est
quand même surprenant
de voir qu'un puissant et
onéreux Pentium 4
cadencé à 3.6 GHz reste
derrière un simple Athlon
64 3000+ qui ne coûte
pas le tiers du prix !
Images par seconde
PM 725 : -18%
P4 530 : -16%
P4 550 : -6%
P4 Prescott 2.0 GHz
A64 Venice 2.0 GHz
P4 560 : -2%
A64 3000+
PM 770 : +4%
0
A64 4000+ : +27%
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
10
20
30
40
50
60
Pour ces derniers tests, nous nous sommes amusés à tester sous SuperPI et PCMark04 les
processeurs… en les cadençant à la même fréquence ! Cette solution nous a permis de mieux
comparer les architectures des processeurs, celles de l'Athlon 64 et du Pentium M étant très
nettement plus intéressante que celle du Pentium 4. Même si c'est léger, Intel fait un peu mieux
qu'AMD dans ces tests, l'avenir promet d'être intéressant.
PC Update juillet / août 05
<71>
Les matériels Pentium M
Aopen XC Cube EY855II
'est avec grand plaisir que nous
avons reçu le XC Cube EY855
d'Aopen, l'un des tout premiers,
si ce n'est le premier barebone pour
Pentium M. En revanche, avant même
de débuter le test, nous avons été assez
déçus de constater qu'il n'embarquait
qu'un chipset 855, plutôt archaïque
comme nous vous le disions précédemment. Néanmoins, le fait qu'un constructeur se bouge comme cela pour rendre
la plate-forme Pentium M accessible à
tout le monde est louable, d'autant qu'il
y a également deux cartes mères au
catalogue, et nous sommes déjà très
satisfaits de ce "geste".
C
Esthétiquement, l'EY855 reprend exactement le même boîtier que d'autres
modèles à base de 915P notamment,
avec une magnifique façade en métal
brossé d'une bonne épaisseur. La
connectique est assez complète, tant à
l'arrière qu'en façade. Notez qu'il y a
une prise VGA car ce barebone intègre
en réalité un 855GME avec un chip
vidéo intégré, dont les performances
n'ont rien de vraiment passionnant dès
lors que l'on souhaite aller plus loin
qu'un usage strictement bureautique et
Internet. Pour cela, il y a bien sûr le port
AGP 4x qui accueillera volontiers une
carte graphique récente, l'alimentation
électrique de 275 W permettant de voir
venir, surtout avec la très faible
consommation
du
Pentium
M.
L'équipement de ce barebone est on ne
peut plus classique, il y a un emplacement 5.25", un 3.5" en façade et de
quoi mettre un disque dur 3.5" en interne, en position transversale. La connectique se compose d'USB 2.0, de
Firewire ainsi que d'un port COM et
d'un port parallèle. La carte son, une
puce Realtek ALC655, est compatible
5.1 et il y a une sortie optique. Enfin, le
chip Realtek 8110S assure la communication réseau en Gigabit.
Nous nous sommes bien sûr intéressés
à ce qui nous semble essentiel avec l'arrivée du Pentium M dans ce genre de
miniPC, à savoir si on peut enfin dire
d’un barebone qu’il est silencieux. La
réponse est oui ! Avec un ventilateur de
80 mm dans l'alimentation et un 60 mm
régulé pour le processeur, qui ne chauffe
vraiment pas beaucoup, nous avons
enfin un miniPC qui ne fait plus un bruit
de réacteur. Il suffit d'employer un
disque dur silencieux, un Samsung par
exemple, ainsi qu'une carte graphique
pas trop bruyante pour obtenir une
machine à la fois puissante et discrète.
Vu le faible volume, évitez d'acheter une
carte graphique sans ventilateur tout de
même. D'ailleurs, le fait que le port AGP
soit à l'extérieur, contre la paroi,
empêche l'installation de toute carte
graphique avec un système de refroidissement sur deux épaisseurs. Aopen livre
avec son barebone un utilitaire Windows
très appréciable qui permet d'ajuster
précisément le comportement des ventilateurs, mais également de la technologie SpeedStep et de l'overclocking.
Fiche
Marque : Aopen
Modèle : XC Cube EY855
Type de produit : barebone
Pentium M et Celeron M FSB400
Caractéristiques : chipset Intel 855,
alimentation 275 W, IDE ATA100 x4,
DDR PC2700 x2, AGP 4x x1, PCI
x1, Son 5.1 avec sortie optique,
USB 2.0 x4, FireWire x3
Prix : 400 ¤
Les plus
+ Le premier barebone Pentium M
+ Silencieux
Les moins
- Pas de FSB533
PC Update juillet / août 05
<73>
Dossier
Asus CT-479
vec le CT-479, Asus nous propose une approche originale et intéressante pour exploiter les processeurs Pentium M. Il ne s'agit ni d'un
miniPC ni d'une carte mère, mais d'un
petit adaptateur. En effet, n'occupant que
quelques centimètres carrés, il permet
d'installer un Pentium M socket 479 sur
une carte mère Pentium 4 socket 478, ou
A
plutôt, sur quelques cartes mères. En
effet, pour fonctionner, le CT-479 requiert
un BIOS modifié et, de fait, seules des
cartes mères Asus sont concernées. A ce
jour, il est possible de l'installer sur les
cartes présentées en encadré.
Cette solution peut être abordée de deux
manières différentes, c'est intéressant
dans les deux cas. En premier lieu, vous
possédez déjà un PC équipé d'une carte
mère compatible, mais bien sûr, les processeurs socket 478 étant devenus
introuvables, il n'est plus possible de faire
une mise à niveau. Toutefois, si vous possédez par exemple un Pentium 4 2.4B, le
CT-479 et un Pentium M peuvent donc
vous sauver la mise, plutôt que de changer tout l'ordinateur. Autrement, vous pouvez envisager l'achat d'une carte mère
compatible neuve, avec l'adaptateur, dans
l'objectif d'assembler un nouveau PC
Pentium M sans en passer par une carte
mère spéciale et, surtout, de profiter des
Les cartes mères
compatibles avec
le CT-479
P4C800E Deluxe (i875P)
P4P800E Deluxe (i865PE)
P4P800 SE (i865PE)
P4GD1 (i915P)
P4GPL-X (i915P)
Les plus
+ Solution originale
+ Overclocking
Les moins
- Refroidissement imposé
- Ne fonctionne que sur quelques
cartes mères
avantages d'un chipset comme le 865PE
ou le 915P au lieu d'un vieux 855.
Le CT-479 ne connaît qu'un seul réglage,
par jumper, qui permet d'ajuster selon
que le Pentium M utilisé est un modèle
FSB400 ou FSB533. Sur certaines cartes
mères, il n'y a même pas besoin d'y toucher. Ensuite, il faut l'alimenter avec un
connecteur pour un lecteur de disquettes
(grâce à l'adaptateur livré) car c'est
l'adaptateur qui s'occupe d'alimenter
correctement le Pentium M. Seul défaut,
il n'y a pas d'autres choix que d'utiliser le
ventirad fourni par Asus, certes silencieux, mais les propriétaires de gros systèmes de refroidissement pour overclocker seront sûrement déçus. En parlant
d'overclocking, les résultats avec cet
adaptateur et un 865PE (P4P800 SE)
sont tout bonnement impressionnants !
Nous avons réussi à utiliser notre
Pentium M 770 à 2,88 GHz (180 MHz de
bus) et là, les résultats de benchs s'envolent littéralement, passant au-dessus des
processeurs les plus puissants du marché dans quasiment tous les tests.
L'adaptateur Asus CT-479 est vendu
pour un peu moins de 50 ¤ et il n'est pas
compatible avec les Pentium M Low
Voltage et ultra Low Voltage.
Le barebone d'Asus, un modèle socket 478, sortira prochainement avec l'adaptateur socket 479 de série.
<74>
PC Update juillet / août 05
Voici le cœur d'un Pentium M Dothan, essentiellement occupé par le
cache de niveau 2.
Asus W2
ue fait un ordinateur portable au
sein de PC Update ? Il vient enrichir un dossier performances
lorsque nous parlons de PC très haut de
gamme, mais il vient également défendre
les couleurs du Pentium M car, au cas où
vous l'auriez déjà oublié, il s'agit à l'origine d'un CPU développé avec la mobilité
en tête. Le W2 est le nouveau haut de
Q
Fiche
Marque : Asus
Modèle : W2
Type de produit : ordinateur
portable "desktop remplacement"
Caractéristiques : Pentium M 770,
915PM, 1 Go DDR2-533, 100 Go
de disque dur 5 400 tours,
lecteur/graveur CD/DVD, USB 2.0,
FireWire, réseau Gigabit, Wi-Fi,
Bluetooth, lecteur SD Card, son 5.1,
écran 17" 1680x1050
Prix : 2 500 ¤
Les plus
+ Design, matériaux
+ Performances
Les moins
- Imposant
- Ecran brillant parfois gênant
- Radeon X700 ?
gamme d'Asus. Le modèle que nous
avons testé présente des caractéristiques
hallucinantes pour un portable, à faire
pâlir de jalousie de nombreux PC de
bureau, y compris chez les passionnés.
Pour commencer par ce qui nous intéresse, notre W2 intègre un Pentium M
Dothan 2.13 GHz, monté sur une carte
mère à base de 915PM. Le top donc. Ce
portable est d'ailleurs compatible
Centrino (Sonoma). Il intègre, entre
autres, un écran brillant de 17", une
Radeon Mobile X700, un giga de mémoi-
re DDR-II, 100 gigas de disque dur, un
graveur de DVD, un tuner TV (analogique
et TNT), bref… tout ! Du côté des défauts,
il n'y en a pas tant que ça. En dehors du
prix, 2 500 ¤, qui n'est pas astronomique
non plus vu l'engin, nous avons noté que
le côté brillant de l'écran, magnifique,
peut aussi être très désagréable. De plus,
la Radeon X700 n'est pas à la hauteur du
reste de la machine pour les joueurs, bien
qu'elle s'en sorte déjà correctement.
Enfin, le tuner TNT ne fonctionne pas à la
perfection, mais Asus est en train de corriger le tir en ce moment même.
PC Update juillet / août 05
<75>
Dossier
Le reste
vec
Aopen,
le
premier
constructeur à s'être lancé
dans la production de cartes
mères Pentium M est DFI. Ce dernier
propose la 855GME-MGF, une carte
basée sur le chipset 855GME comme
son nom l'indique, mais qui dispose
pour la première fois d'un BIOS travaillé
et pensé pour les bidouilleurs que nous
sommes. Ainsi, l'overclocking est tout à
fait envisageable avec cette carte mère,
mais elle coûte tout de même 250 ?,
plus qu'une carte mère 865PE et
l'adaptateur Asus, tout en offrant beaucoup moins d'équipements. Les cartes
mères 100 % Pentium M, ça avance,
mais ce n'est pas encore ça.
A
Côté barebones, nous attendons avec
impatiente la sortie du SD11G5, le premier modèle Pentium M de Shuttle, le
premier barebone 915GM également.
Nous savons déjà que l'alimentation
électrique sera un simple transformateur externe, comme sur le ST62K, ne
générant donc
aucun bruit. D'autre part, il sera très
complet puisqu’il intègre un port PCIExpress, une carte réseau
Gigabit Ethernet et
même
une
carte son Creative 7.1. Mais Shuttle
n'est pas seul. Asus, fort du bon fonctionnement de son adaptateur CT-479,
propose désormais un "nouveau" barebone Pentium M… qui n'est autre que
son actuel S-Presso livré avec le CT479 en standard. C'est une bonne solution car le barebone actuel ne coûtant que 200 ? environ, il ne devrait
pas être hors de prix en version
Pentium M et il offre un niveau d'équipement très correct, à savoir la gestion
de la DDR400 dual channel, un port
AGP 8X ainsi qu'un PCI, deux ports
Serial ATA, toutes les connectiques
habituelles, le tout reposant sur un
chipset i865G + ICH5. Ce barebone est
arrivé à la rédaction trop tard pour avoir
été testé, mais nous ne manquerons
pas de vous pondre un second dossier
dédié aux solutions Pentium M lorsque
nous en aurons testé suffisamment.
Le mot de la fin
Alors finalement, quel est le verdict ? Faut-il passer au Pentium M ? Les résultats sont mitigés pour l'instant. D'un point de vue
purement technique, en dehors de l'absence d'HyperThreading, le Pentium M Dothan est un excellent processeur. Il ne
consomme pas, ne chauffe pas, est très véloce et s'overclocke même très bien. Sachant qu'il est facilement trouvable dans
le commerce en version boîte, il n'y a pas grand-chose à lui reprocher, si ce n'est des prix un petit peu trop élevés en entrée
de gamme. Le problème se situe pour le moment au niveau de son exploitation, c'est-à-dire des cartes mères. Peu nombreuses,
elles sont encore assez chères et loin d'être parfaites. Finalement, la solution de l'adaptateur Asus nous paraît la meilleure à
ce jour. Vu l'état actuel du marché, nous continuons donc à recommander l'Athlon 64 socket 939 qui dispose d'un excellent
rapport performances/consommation/prix et d'une offre de cartes mères particulièrement développée.
L'avenir du Pentium M est déjà en partie connu. D'un côté, les constructeurs développent des produits, barebones et cartes mères
de plus en plus intéressants pour les PC de bureau, de l'autre, Intel termine le développement du Yonah, le prochain Pentium M
prévu pour début 2006. Yonah sera cadencé à 2,17 GHz au minimum et, grande nouveauté, sera un processeur dual core. Il y
aura toujours 2 Mo de cache L2, partagés entre les deux cores par contre. Les instructions SSE3 devraient être ajoutées pour
parfaire le tout. Pour sa prise en charge, nous ne connaissons que le nom de code du futur chipset, il s'agit du Calistoga.
<76>
PC Update juillet / août 05
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Pratique
ADSL
Boostez votre
connexion
Par : Jeremy Panzetta
Ligne téléphonique, modem, routeur, interface USB ou Ethernet,
de nombreux éléments interviennent dans l’architecture d’une
connexion Internet ADSL. Tous peuvent être
susceptibles de brider ses performances. Afin de
tirer le meilleur de votre connexion, nous
avons réuni dans ce dossier les
astuces matérielles et logicielles
qui vous permettront
d’améliorer sa bande
passante, ses
temps de
réponse ou sa
stabilité.
<78>
PC Update juillet / août 05
ébits décevants, déconnexions intempestives, impossibilité de surfer sur
certains sites web, tous ces problèmes peuvent venir d’une connexion ADSL
non optimisée, mal installée, voire de composants en mauvais état. Avant de passer des
heures sur les hotlines des FAI et d’y laisser
des fortunes, voici un maximum de conseils
qui vous permettront déjà de voir si le problème ne vient pas de votre installation. La liste
que nous allons faire n’est pas exhaustive, et
selon votre matériel, l’emplacement de votre
résidence par rapport au DSLAM, ou la qualité
de votre ligne téléphonique, ces astuces ne
seront pas forcément utiles. Mieux vaut cela
dit respecter toutes les recommandations que
nous allons donner pour garantir une
connexion ADSL de qualité et au plus proche
de ce qu’elle peut réellement délivrer.
D
I : OPTIMISATIONS PHYSIQUES
A : LIGNE TÉLÉPHONIQUE
La qualité physique de votre ligne téléphonique joue en grand rôle dans celle de votre
connexion ADSL. Si vous ne pouvez rien faire
sur la partie de la ligne réservée à France
Telecom, ce n’est pas le cas chez vous. Et les
principales choses à vérifier sont les prises
murales, voire le boîtier de dérivation France
Telecom de votre immeuble ou de vote maison. En démontant le cache plastique de
chaque prise, vous pouvez nettoyer les
contacts de cuivre en les grattant avec un couteau, des ciseaux, ou de l’alcool à 90 degrés.
Ajustez et resserrez bien également tous les
câbles sans pour autant écraser les contacts.
Normalement, le fait de bouger les fils dans la
prise ne doit pas générer de grésillements
dans le téléphone. Pour les prises les plus
anciennes, il est aussi possible d’enlever le
condensateur de couleur noire généralement,
voire l’éventuel filtre radio. Vous pouvez par
ailleurs poser une fine couche d’étain pour
protéger les contacts de l’oxydation mais cette
technique peut avoir des effets néfastes.
Vérifiez également vos câbles sur toute leur
longueur pour voir s’ils sont entiers et en bon
état. Tout ceci aura pour conséquence de fournir une meilleure synchronisation, et donc de
corriger vos problèmes de déconnexion aléatoire et d’obtenir de meilleurs débits.
B : INSTALLATION DU MATÉRIEL ADSL
En supposant que vous avez effectué les branchements correctement, si vous souhaitez
identifier certains problèmes, le mieux est tout
d’abord de passer par une architecture simple :
c’est-à-dire pas de hub ou de switch, et le
modem (modem routeur) fourni par votre FAI.
Il est indispensable de placer des filtres sur
toutes vos prises téléphoniques, surtout si
un téléphone ou un fax y sont branchés.
Un filtre est fourni dans le pack que vous
PC Update juillet / août 05
<79>
Pratique
Un filtre ADSL se présente sous la forme
d’un adaptateur à connecter directement
sur votre prise téléphonique murale. Le
téléphone et le câble RJ11 de votre
modem doivent ensuite y être reliés.
« Il est indispensable de mettre des
filtres ADSL sur toutes vos prises
téléphoniques murales si un
téléphone ou un fax y sont reliés »
Les ferrites permettent de limiter les parasites présents sur vos câblages
et peuvent améliorer l’affaiblissement du signal ADSL.
donne votre FAI mais vous devrez certainement en acheter d’autres. Faites
attention à la qualité de ces filtres et
testez-en plusieurs en cas de problème
pour voir si l’un d’entre eux ne serait
pas défectueux. Un autre bon test à
faire est d’enlever tous les téléphones
connectés ainsi que tous les filtres sauf
celui du modem ADSL, et de tester différentes prises murales.
Au niveau du modem, vous avez tout
intérêt à ce que son câble RJ11 le
reliant à la prise murale soit le plus
court possible. Et évitez d’utiliser les
rallonges, elles ne feront que diminuer
<80>
PC Update juillet / août 05
la qualité du signal. Veillez également à
ce que votre modem soit éloigné le plus
possible de sources parasites telles que
les télévisions, les prises secteur, les
halogènes, ou encore les pompes
d'aquarium. C’est à prendre avec réserve, mais sur les forums que nous avons
parcourus pour faire cet article, il a été
rapporté que l’heure d’allumage des
lampadaires placés dans la rue de certains particuliers correspondait à des
désynchronisations de leur connexion
ADSL. C’est dire si cette réception
Internet peut être sensible. Certains
particuliers ont aussi pu avoir des
soucis avec des alarmes branchées
sur le téléphone par exemple, des
interphones, ou tout système de
commande par courant porteur
de lignes tel que des volets
roulants ou les lumières.
Si vous pensez avoir
ce genre d’ennuis,
contactez votre
installateur afin de
mettre en place
une solution de
filtrage au niveau
du signal ADSL.
Une autre astuce
pour améliorer le
signal ADSL est d’utiliser des ferrites. Ce
sont des alliages métaliques sous forme d’anneaux ou de petites barres
cylindriques qui éliminent
certains parasites. On en trou-
ve dans les boîtiers PC par exemple,
autour des câbles reliés aux pins
reset/led/power de la carte mère, ou
autour des câbles réseau et VGA. Vous
pouvez les utiliser pour entourer le
câble RJ11 placé entre la prise murale
et le modem. Passez deux fois le câble
dans la ferrite, au plus près du modem.
Cette technique corrige et améliore la
synchronisation ADSL. Une autre ferrite
peut être posée au début du câble au
niveau du boîtier de dérivation FT de
votre immeuble pour éliminer les éventuels parasites des lignes voisines.
Fait plus rare, votre carte Ethernet peut
parfois être en cause. Les cartes 10/100
Mbps sont en effet configurées en auto
par défaut et sont censées s'adapter
toutes seules au débit de votre réseau.
Mais il arrive parfois de devoir les forcer
en 10 ou 100 Mbps pour résoudre les
problèmes. Ceci se fait dans les propriétés de la carte réseau.
D’autre part, selon les cas, il peut y
avoir une nette différence lorsque vous
connectez votre modem en Ethernet ou
en USB. L'USB peut très bien fonctionner, mais dans tous les cas il est préférable d’exploiter l’Ethernet, surtout si
vous constatez des débits médiocres.
Si après toutes ces améliorations physiques vous
entendez toujours des
grésillements sur votre
ligne téléphonique FT ou
un bruit suspect, contactez
France Telecom et demandez-leur de la vérifier. Il faudra
cela dit être aimable et persuasif car il arrive souvent que leur
service technique et celui de votre
FAI se renvoient la balle. Il se peut
également, en cas de désynchronisations régulières et de déconnexions intempestives que le débit
alloué par votre FAI soit trop élevé par
rapport à la qualité réelle de votre ligne
ADSL. Nous l’avons expérimenté avec
une connexion 8 Mbps. Lorsque le
modem se connectait à environ 7
Mbps, les désynchronisations étaient
nombreuses alors qu’avec une session
à 5.6 Mbps, tout fonctionnait parfaitement. Puisqu’il n’y a aucun moyen de
limiter ou de définir ce débit manuellement, il faut alors appeler le FAI, voire
France Telecom, pour qu’il limite votre
palier de connexion. Enfin, si vous en
avez la possibilité, n’hésitez pas à tester votre connexion ADSL avec un autre
modem (modem routeur) pour vérifier si
votre synchronisation ou vos débits ne
sont pas améliorés.
II : OPTIMISATIONS
LOGICIELLES
Une fois vos optimisations physiques
effectuées, il faut s’atteler à la partie
logicielle de votre connexion Internet. Il
est tout d’abord indispensable de bien
mettre à jour les firmwares et les drivers
de tous vos composants (interface
USB, Ethernet ou Wi-Fi, flash du
modem routeur). Vérifiez aussi que
votre firewall ne fait pas du zèle, que
votre système est exempt de tout virus
ou spyware, puis optimisez les paramètres TCP/IP.
A : OPTIMISER
LES PARAMÈTRES TCP/IP
Afin de communiquer avec d’autres
composants, votre interface réseau utilise le protocole TCP/IP. Les paramètres
qui lui correspondent dans Windows ne
sont pas forcément optima par défaut et
il est possible d’en modifier plusieurs
afin d’améliorer ses performances. Nous
allons vous montrer comment modifier
ces données manuellement en passant
par l’éditeur de registre, en vous expliquant chaque paramètre, puis nous vous
présenterons un petit utilitaire idéal pour
effectuer ces modifications plus facilement. Ces astuces sont valables sous
Windows 2000 ou Windows XP, et elles
peuvent aussi fonctionner avec une
connexion Internet câble mais nous
n’avons pas pu le vérifier.
1 : LE MTU
L’une des principales valeurs jouant sur
les performances de votre connexion
ADSL se nomme MTU (Maximum
Transmission Unit). Elle définit la taille
de la trame de base du protocole et est
mesurée en octets. Voici les valeurs
maxima possibles du MTU :
La commande à entrer dans la fenêtre est celle-ci :
- Ping -F -L (MTU-28) www.votrefai.fr
- Ethernet : 1 500
- PPPOE : 1 492
- PPPOA : 1 500
- ATM : 9 180
- PPTP : 1 500
Le PPOE est généralement utilisé pour
une connexion Ethernet au modem/routeur, et le PPOA si vous passez par un
modem USB. La valeur MTU que vous
pouvez définir dépend de ce qu’autorise
votre FAI. Théoriquement, plus le MTU
est grand, plus les débits sont importants,
et plus le MTU est faible plus les temps
de réponse (pings) sont rapides. Afin de
déterminer la valeur MTU jusqu’à laquelle
il est possible de monter, il suffit d’utiliser
la commande ping sous l’invite de commandes. Pour cela, appelez-la en faisant
Démarrer/Exécuter puis tapez cmd.
La commande à entrer dans la fenêtre
est celle-ci :
- Ping -F -L (MTU-28) www.votrefai.fr
Ping correspond à la commande ping, F permet de ne pas fragmenter l’envoi, L permet d’indiquer une taille du paquet,
MTU -28 est la taille du paquet choisi, et
l’adresse est celle de votre FAI (ou l’IP).
Pour une connexion chez Tiscali par
exemple : ping –f –l 1 464 www.tiscali.fr.
Il faut retirer 28 à la valeur choisie du
MTU car la commande ping utilise
à elle seule 28 octets. Dans le
cas de Tiscali, le MTU testé en
entrant 1 464 est donc de 1 492
(PPPOE).
Pour déterminer si le MTU utilisé est correct, il faut que le
résultat du test du ping n’ait
aucune perte de trame. Si le
délai de réponse est trop grand
ou si le message « le paquet doit être
fragmenté et paramétré DF » apparaît,
c’est que le MTU choisi est trop élevé.
Diminuez-le progressivement et allez-y
à tâtons. Le tout est de trouver un bon
compromis entre la bande passante et
le ping que ce MTU autorise. Nous verrons plus loin comment tester votre
connexion pour connaître l’incidence
de vos modifications.
Pour valider ce MTU, il faut maintenant
aller dans le registre de Windows.
Appelez-le
par
la
commande
Démarrer/Exécuter en tapant regedit.
Les deux destinations qui nous intéressent sont :
- HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\
CurrentControlSet\Services\Tcpip\Para
meters : concerne les paramètres
réseau généraux de la machine
- HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\
« Evitez d’utiliser des rallonges
téléphoniques pour connecter
votre modem. »
PC Update juillet / août 05
<81>
Pratique
ajouter d’autres qui lui sont liées.
- Créez une valeur DWORD baptisée
EnablePMTUDiscovery. Elle détermine si
le MTU défini plus haut est actif ou non.
Donnez-lui la valeur DWORD =1 pour
l’activer, ou 0 pour la désactiver. La
valeur est à mettre sur 1 dans notre cas.
Il faut maintenant définir le RWIN qui
détermine la taille de la fenêtre de
réception TCP, soit la quantité de données reçues susceptibles d’être transférées en une seule fois par le tampon.
Pour des raisons que nous n’expliquerons pas, le RWIN se calcule de cette
manière :
RWI N = (MTU – 40) x 176
Dans le cas d’un MTU de 1492, cela
donne : RWIN = (1 492-40) x 176 =
255 552.
Le (MTU – 40) est en fait ce que l’on
nomme MSS, la taille maximum de segment. Il est aussi possible de le multiplier
par 352 ou 88 pour calculer le RWIN.
N’oubliez pas de sauvegarder vos paramètres de registre avant de faire la moindre modification.
CurrentControlSet\Services\Tcpip\Para
meters\Interfaces\XXX… : concerne l’interface réseau de la connexion ADSL. Si
vous en avez plusieurs, identifiez la
bonne en repérant la valeur de clé où
est inscrit l’IP ou les DNS de la carte.
Il faut ajouter les clés que nous allons
Si vous n’êtes pas satisfaits des
fonctionnalités du modem routeur fourni
par votre FAI, il est tout à fait possible de
le remplacer par un modèle plus complet.
Les fonctionnalités de TV ADSL ou de
téléphonie ADSL ne pourront cela dit plus
être exploitées (à moins d’opter pour un
modèle VoIP dans ce dernier cas).
donner à ces deux endroits du registre
à chaque fois. Et n’oubliez pas de sauvegarder vos paramètres avant de faire
la moindre modification.
La première valeur à créer prend le nom
de MTU
- Créez donc une valeur de type
DWORD en faisant un clic droit dans la
fenêtre de droite du registre, puis
Nouveau/Valeur DWORD. Baptisez-la
MTU puis changez sa valeur avec celle
du MTU choisi plus haut, en décimales.
2 : VALEURS ASSOCIÉES AU MTU
En plus de cette clé MTU, il faut en
- Créez les deux valeurs DWORD :
GlobalMaxTcpWindowSize et TcpWindow
Size, en leur donnant la valeur du RWIN
calculée plus haut en décimales = 255 552
Attention, la valeur TcpWindowsSize
peut également prendre le nom de
TcpipParametersInterface
Toujours dans les deux mêmes destinations de registre, créez ou modifiez les
données de la valeur Tcp1323Opts. Ce
paramètre contrôle les options de
dimensionnement des fenêtres et d’horodatage, et il active ou désactive les
valeurs GlobalMaxTcpWindowSize ou
TcpWindowsSize.
- Créez la
Tcp1323Opts
valeur
DWORD
:
Une valeur DWORD = 0 désactive les
options et la valeur RWIN, une valeur
DWORD = 1 active seulement l’option
de dimensionnement des fenêtres,
une valeur DWORD = 2 active seulement l’option d’horodatage, et la
valeur DWORD = 3 active les deux
options. Dans notre cas c’est la
valeur DWORD = 1 qui nous intéresse.
Ajoutez ensuite la valeur SackOpts qui
autorise de grandes tailles de fenêtres
RWIN.
- Créez la valeur DWORD : SackOpts
Une valeur DWORD = 0 la désactive,
une valeur DWORD = 1 l’active. Mettezla sur 1 dans notre cas.
Ajoutez enfin la clé TcpMaxDupAcks
qui joue sur le nombre d’accusés de
<82>
PC Update juillet / août 05
« L’optimisation logicielle de la connexion
Internet s’effectue via les paramètres TCP/IP
de votre interface réseau. »
Internet
- HKEY_CURRENT_USER\Software\
Microsoft\Windows\CurrentVersion\
Internet
- Créez ou modifiez les valeurs DWORD :
MaxConnectionsPerServer et Max
ConnectionsPer1_0Server.
Entrez-leur des valeurs DWORD = 10
(en décimales)
Dix connexions simultanées seront exploitées dans ce cas, mais vous pouvez en
ajouter ou en enlever, à vous de voir.
B : TESTER SA CONNEXION
Pour tout savoir sur les capacités de votre ligne téléphonique, allez sur www.degrouptest.com
réception dupliqués devant être reçus.
- Créez la valeur DWORD : TcpMax
DupAcks
Elle peut prendre des valeurs de 1 à 3, et
nous recommandons de la définir sur 2.
3 : AUTRES VALEURS
Les valeurs de registre dont nous allons
parler maintenant ne sont pas obligatoires mais recommandées.
Si vous souhaitez augmenter le nombre
de connexions simultanées à utiliser à
chaque activité Internet, il faut cette fois
modifier le registre à deux autres
endroits :
- HKEY_USERS\.DEFAULT\Software\
Microsoft\Windows\CurrentVersion\
Une des premières choses que vous
pouvez vérifier est la qualité de votre
ligne téléphonique. Pour cela, allez sur le
site www.degrouptest.com, entrez votre
numéro de téléphone dans la case adéquate puis lancez le test. L’information
qui nous intéresse est l’affaiblissement
(atténuation) qui est évalué en dB. Plus
cette valeur est faible, plus la ligne est
de qualité et plus vos débits peuvent
être élevés. Mais ce chiffre ne correspond pas forcément à ce que vous obtenez en pratique, il donne juste une
bonne indication. En général, une valeur
de l’affaiblissement est aussi donnée
dans votre modem routeur. Une marge
d’atténuation peut également être affichée. Elle correspond à ce que peut
« endurer » votre ligne ADSL, mais ici
plus la valeur est haute et meilleure sera
Il est tout d’abord conseillé de désactiver l’éventuelle option de détection de
trous noirs de votre routeur. Elle peut
affecter le MTU, ce que nous voulons
éviter. Cette manipulation doit se faire
dans le routeur si la fonction est disponible et aussi dans la base de registre
- Créez la valeur DWORD :
EnablePMTUBHDetect
Une valeur DWORD = 0 désactive cette
détection, une valeur DWORD = 1 l’active. Dans notre cas il faut la définir sur 0.
Une autre clé registre permet de modifier
le TTL (Time To Live) qui détermine le
temps maximum qu’un paquet IP peut
voyager sur la toile sans atteindre sa destination. Cela correspond entre autres au
nombre de routeurs à travers lesquels le
paquet peut passer avant d’être abandonné. Une valeur trop basse ou trop
haute du TTL peut poser des problèmes
- Créez la valeur DWORD : DefaultTTL
Sa valeur par défaut est de 32, et elle peut
monter jusqu’à 255. Deux bonnes valeurs
décimales à entrer sont 64 ou 128.
PC Update juillet / août 05
<83>
Pratique
Vous pouvez également connaître l’affaiblissement et la marge d’atténuation de votre ligne ADSL dans le routeur (routeur modem),
comme c’est le cas sur la LiveBox.
la tenue du signal.
Le freeware TCP Optimizer permet d’optimiser sa connexion Internet facilement.
« Si vous avez le choix, mieux vaut
connecter le modem en Ethernet
plutôt qu’en USB. »
Afin de tester vos débits, vous pouvez
lancer quelques téléchargements simultanés en observant la bande passante
en temps réel avec de petits utilitaires
comme Du-Meter, ou vous pouvez passer par certains sites web qui proposent
ce service. C’est le cas de
www.alaide.com par exemple (rubrique
Outils), ou de free et son ftp (ftp://testdebit.free.fr). Pour ce qui est des tests
de ping, un moyen pratique est de passer par l’invite de commandes pour sonder vos serveurs de jeux préférés.
Utilisez une commande ping simple avec
l’IP de votre serveur (ping ip), et assurezvous de n’avoir aucune autre activité
Internet pour ne pas fausser le résultat.
Si vous souhaitez enfin connaître le
MTU, le RWIN ou encore le TTL que
votre connexion exploite, allez sur le site
www.speedguide.net puis sur la page
TCP Analyser. Après une brève détection, il vous donnera vos paramètres.
Si après ces modifications de registre
vous constatez des problèmes divers de
bande passante, de ping ou d’inaccessibilité à certains sites web, retournez alors
à vos paramètres d’origine puis allez petit
à petit en activant les clés registre principales les unes après les autres.
III : TCP OPTIMIZER
Les modifications de registre sont
assez fastidieuses à effectuer. Pour
simplifier cette tâche, il existe un utilitaire très pratique nommé TCP Optimizer
que vous trouvez gratuitement en télé-
<84>
PC Update juillet / août 05
chargement sur le site www.speedguide.net. TCP Optimizer n’a pas besoin
d’être installé, il s’agit d’un simple exécutable. Une fois qu’il est lancé, la première chose à faire est de sauvegarder
vos paramètres originaux par le menu
File/Backup current settings. A tout
moment, vous pourrez réinitialiser l’interface réseau via le menu File/Restore
backed up settings. A l’onglet General
Settings, alignez la barre de l’option
Connection Speed à la vitesse de votre
connexion Internet, puis sélectionnez
son interface réseau dans Network
Adapter selection. Vous avez le choix
de laisser le logiciel gérer les optimisations en choisissant Optimal settings,
ou de configurer le tout manuellement
avec Custom Settings. Dans le premier
cas, il faudra cocher la case PPPoE
DSL si vous utilisez ce type de
connexion. Notez que chaque modification demande un redémarrage de la
machine.
Pour une configuration manuelle, allez à
l’onglet Largest MTU de TCP Optimizer
qui permet de trouver automatiquement
vez le Lan Browsing speedup sur
Optimized. Appliquez ces changements
et redémarrez le PC. Vous n’avez plus
qu’à tester votre connexion pour voir si
les changements sont efficaces. TCP
Optimizer dispose également d’une
fonction pratique afin d’évaluer vos
temps de réponse. A l’onglet Latency,
entrez une ou plusieurs URL dans la
case du haut, changez éventuellement
les valeurs du nombre de pings et de
paquets, puis lancez le test.
une bonne valeur du MTU, comme
nous l’avons vu plus haut sous l’invite
de commandes. Il suffit d’entrer l’adresse ou l’IP de votre FAI et de cliquer sur
Start. Le logiciel teste alors plusieurs
valeurs de paquets puis vous donne la
meilleure à utiliser. Retournez ensuite à
l’onglet General Settings, entez votre
MTU, et calculez le TCP Receive
Window comme nous l’avons vu plus
haut ((MTU – 40)*176). Les autres
valeurs correspondent aussi aux modifications de registre expliquées auparavant. Mettez donc le MTU Discovery
sur YES, le Black Hole Detect sur NO,
le Selective ACKs sur YES, le Max
Duplicate ACKs sur 2, et le TTL sur 64
(ou 128). Dans la fenêtre TCP 1 323
Options, cochez seulement Window
Scaling. A l’onglet Advanced Settings,
entrez 10 dans les cases des options
Internet Explorer Optimization, et acti-
IV : CAS DES ROUTEURS,
ROUTEURS MODEMS
Si vous passez par un routeur, il se peut que
celui-ci prenne la main sur la valeur du MTU
et certaines autres que vous avez pu définir
dans le registre. Utilisez le site www.speedguide.net pour déterminer si vos modifications sont prises en compte. Lorsque le routeur dispose des options adéquates, il faut
alors le régler de la même façon que votre
interface réseau, avec les mêmes valeurs.
L’option MTU est souvent disponible dans
les propriétés de la connexion ADSL du
routeur. Si vous souhaitez vous séparer du
modem fourni par votre FAI afin d’opter
pour un modèle routeur plus complet, n’oubliez pas de demander toutes les informations de votre connexion à votre FAI au
préalable. Certains routeurs ont des fonctions de détection et de configuration automatique de la connexion Internet, mais
lorsque ce n’est pas le cas, vous devez
entrer des paramètres tels que la modulation, le VPI/VCI, l’encapsulation (LLC, VC
Mux), les DNS, et bien sûr vos identifiants
de connexion.
PC Update juillet / août 05
<85>
Dossier
Bencher
son PC
Par : Thomas Olivaux
“Bencher" son PC fait partie de ces activités dont seuls les
passionnés de matériel informatique sont accros. Mais cela peut
aussi donner d’excellents diagnostics en cas de problèmes. Voici
toute une méthodologie de tests permettant d'analyser les capacités
de votre machine.
u sein de nos magazines, vous pouvez lire très régulièrement
des résultats de benchs qui concernent des configurations de
toute origine. Si nous les testons ainsi, bien sûr, c'est pour
départager les performances de certains de leurs composants. Par
exemple, les benchmarks permettent de savoir quel processeur va plus
vite que tel autre, quelle carte graphique est plus puissante et ainsi de
suite. Mais en dehors de ce besoin purement journalistique, nous faisons aussi partie de ces personnes qui testent régulièrement leurs PC,
seuls, à la maison. Dans quel but ? Pour certains, c'est un simple
besoin d'être rassurés, d'être sûrs que le matériel qu'ils ont acheté fonctionne correctement. Pour d'autres, c'est une manière de s'assurer
qu'un overclocking n'est pas vain, en analysant les écarts de performances avant et après les augmentations de fréquences. De toute
façon, à nos yeux, quelle que soit la raison que l'on trouve pour "bencher" un PC, elle sera toujours bonne ; c'est pourquoi nous avons décidé de rédiger ce dossier.
A
Un benchmark, mot anglais qui se traduit par banc d'essai, c'est un
logiciel (parfois un matériel) qui a été conçu spécifiquement dans le
but d'analyser la performance d'un composant ou d'un groupe de
composants, parfois même d'une unité centrale complète. Il faut
toutefois savoir relativiser les résultats des benchmarks. En effet, ils
sont conçus pour refléter un usage bien précis de l'ordinateur, que
vous ne reproduirez pas forcément avec votre usage courant. Par
exemple, si votre carte graphique est très véloce dans les jeux 3D
comme certains benchmarks vous le feront savoir, cela ne signifie
pas automatiquement qu'elle sera aussi à l'aise dans les applications de modélisation 3D pros et semi-pros. Pour s'en assurer, il faut
lancer un second benchmark, ou alors un qui sache faire les deux.
Tout ceci pour dire que, bien qu'il existe beaucoup de benchmarks,
seuls quelques-uns sont vraiment intéressants et c'est leur utilisation conjointe qui rend l'analyse d'une configuration complète plus
pertinente. D'autre part, en ce qui concerne de nombreuses
<86>
PC Update juillet / août 05
Les benchmarks, comme le célèbre 3DMark, sont souvent soumis à controverse. Quoi qu'on en
pense, personne ne peut lui reprocher d'être "beau".
mesures de performances comme la vitesse de copie sur un réseau,
la performance d'encodage MPEG-2 et tant d'autres, il n'est pas
forcément utile d'avoir recours à un benchmark ; un peu d'astuce et
un chronomètre permettent généralement de s'en sortir.
Dans ce dossier, vous trouverez donc de nombreuses méthodologies de benchs, parmi celles que nous employons régulièrement
pour nos articles, mais nous vous épargnerons les procédures les
plus lourdes, difficiles à mettre en place, dont l'interprétation des
résultats n'est pas évidente et surtout d'un intérêt limité pour un
PC privé. Comme vous pourrez le constater, nous ne donnons
quasiment pas de résultats de tests dans ces pages car vous en
trouverez une bonne quantité dans le dossier traitant de la performance des PC, dans ce même magazine.
Processeur et mémoire
Les tests de performances concernant l'ensemble chipset, processeur et mémoire sont
les plus répandus. Cela s'explique du fait que,
épaulés par la carte graphique, ce sont les
composants qui jouent le plus sur la vélocité
d'un PC et donc sa faculté à exécuter des
tâches plus ou moins rapidement. Nous
n'avons pas vraiment dissocié processeur et
mémoire car, bien que certains benchmarks le
permettent, la performance de l'un est très
généralement liée à celle de l'autre.
Pour commencer très simplement, vous pouvez lancer une compression de fichiers avec
le shareware Winrar (www.rarlabs.com). Si la
décompression met votre disque dur à mal,
c'est votre processeur qui travaille le plus
durant la compression. Sélectionnez un
répertoire de votre disque dur de taille
moyenne (entre 100 et 500 Mo) avec, si possible, une compilation de fichiers de petite
taille et quelques fichiers plus volumineux
pour simuler l'usage le plus éclectique possible. Sortez votre chronomètre et déclenchez-le au même moment que vous lancez la
compression. Au bout de quelques minutes,
lorsque vous arrivez à 100 %, il faut arrêter le
chronomètre. Ce genre de test met immédiatement en évidence la puissance de votre
processeur dans le domaine de la compression de fichiers, des écarts importants existant selon les modèles et les fréquences. Par
exemple, l'Athlon XP est franchement moins
véloce que le Pentium 4 et l'Athlon 64 dans
cet exercice.
Pour rester dans les applications "courantes",
vous pouvez également lancer d'autres types
de compression, multimédia cette fois-ci.
Pour tester la compression MP3, nous vous
recommandons d'utiliser le codec MP3 "Lame
MP3 Encoder" (lame.sourceforge.net) qui est le
plus usité, vous pouvez le manipuler via une
interface graphique facile d'accès, le logiciel
CDex (cdexos.sourceforge.net). Vous devrez
avoir préalablement rippé des morceaux de
musique d'un CD audio vers votre disque dur, en
".wav". Concernant la vidéo, les compressions
les plus couramment utilisées étant le MPEG-2
et le MPEG-4, nous avons sélectionné les logiciels TMPGEnc (www.tmpgenc.net, MPEG-2) et
VirtualDub (www.virtualdub.org, MPEG-4). Si
vous ne savez quelle vidéo compresser, prenez
l'un de vos DVD et rippez une partie sur votre
disque dur, à l'aide du logiciel SmartRipper
(www.google.fr !) ou en récupérant une vidéo
depuis un caméscope. Sachant que le MPEG-4
est plus gourmand d'un point de vue ressources
processeur, vous pouvez vous contenter d'une
conversion MPEG-2 (un ".vob" d'un DVD Vidéo)
en MPEG-4, DivX ou XviD par exemple. S'il
« Pour que des résultats soient
comparables entre eux, les
logiciels/benchmarks utilisés
doivent être rigoureusement
identiques, il ne faut pas
changer de version. »
PC Update juillet / août 05
<87>
Dossier
s'agit seulement d'un benchmark, ne partez pas
d'une vidéo trop longue, mais il faut qu'elle fasse
tout de même quelques minutes pour que le
résultat soit fiable. Pour tous ces tests de compression, il s'agit bien sûr d'un résultat en
secondes, le plus petit étant bien sûr le meilleur.
Un autre logiciel très pratique est Super PI, un
tout petit programme conçu à l'origine pour
calculer PI et ses innombrables décimales.
Vous pouvez télécharger une version modifiée
sur superpi.radeonx.com. Vous verrez qu'il est
possible de lancer le calcul de PI sur une valeur
de calcul plus ou moins importante. Pour l'usage rapide et courant, optez pour "1M", c'est ce
qui est le plus fréquemment utilisé. Toutefois,
pour vous assurer de la stabilité de votre PC,
après un overclocking par exemple, un calcul
sur 32 Mo sera plus intéressant. Bien que le
processeur soit primordial, ce test est également fortement influencé par la vitesse et les
timings de votre mémoire vive.
En dehors des mesures de vitesses que nous
avons réalisées jusqu'ici, vous pouvez utiliser
des logiciels professionnels ou des benchmarks synthétiques, mais ils ne sont pas
faciles à se procurer dans le premier cas, car ils
coûtent très cher, et les résultats sont rarement
intéressants dans le second. Si vous êtes utilisateurs de programmes comme Photoshop,
3DStudio Max 3, Maya ou tout autre program-
Les benchmarks synthétiques
Les benchmarks synthétiques sont des
outils développés pour les testeurs et les
particuliers passionnés afin de connaître les
performances des PC dans un maximum
d'applications possible. Certains sont développés de zéro, d'autres s'appuient sur l'utilisation de logiciels connus de tous.
Idéalement, la simple exécution d'un logiciel de ce type suffirait à analyser la performance d'un PC, mais dans la pratique, les
choses ne sont pas si simples. Pour commencer, bon nombre d'entre eux ne sont pas très bien conçus et ne reflètent absolument pas l'usage
quotidien que l'on fait de nos ordinateurs. D'autres sont tout simplement obsolètes ; en effet, au fur et
à mesure que les matériels évoluent, les benchmarks ne sont pas forcément mis à jour rapidement et
ne savent pas toujours exploiter les nouveautés, c'est pourquoi certains nouveaux composants sont
parfois considérés comme étant plus lents que leurs aînés, bien que ça soit généralement faux.
Toutefois, les benchmarks synthétiques sont tous de même pratiques et faciles à utiliser, qu'ils soient
gratuits ou payants. Les plus connus sont SysMark 2004 (www.bapco.com), WinBench 99
(www.zdnet.fr) et PCMark04 (www.futuremark.com).
me de création/conception/retouche photo et
3D, vous pouvez vous inventer une procédure
de test. Par exemple, concernant Photoshop,
ouvrez une image quelconque et redimensionnez-la en grande taille, 2500x2500 pixels par
exemple, essayez simplement de ne pas
dépasser la quantité de mémoire disponible
dans votre PC pour ne pas fausser les résultats, à cause d'une utilisation intensive du
disque dur. Ensuite, avec votre grande image,
exécutez, chronomètre en main, quelques
Sandra, une collection très pratique d'outils pour analyser son matériel et régler certains problèmes. La version "lite", suffisante, est gratuite !
<88>
PC Update juillet / août 05
filtres un peu lourds. Si vous changez de processeur ou si vous overclockez, vous verrez
immédiatement une différence de temps. Si
vous ne possédez pas de tels logiciels, sachez
qu'il existe des benchmarks professionnels qui
les utilisent comme le célèbre SYSmark 2004
(www.bapco.com), mais même dans ce cas, la
facture reste salée, 330 ¤ pour ce dernier.
Nous reparlerons des benchmarks synthétiques un peu plus loin. Plus appropriés à notre
besoin actuel, il existe des benchmarks sélectifs, c'est-à-dire qui ne testent qu'un composant précis du PC au contraire des benchmarks synthétiques qui analysent les
performances globales de la machine. Par
exemple, la suite d'outils Sandra de SiSoft
(www.sisoftware.net) propose, entre autres, un
benchmark pour le processeur ainsi qu'un
benchmark permettant de calculer sa bande
passante mémoire. Plus techniques mais aussi
plus précis, vous pouvez essayer les benchmarks de RightMark (www.rightmark.org), les
seuls véritables benchmarks à la fois intéressants et gratuits à l'heure actuelle.
Performances graphiques
Puisque nous avons parlé de mesurer la
puissance du PC, même si le couple processeur/mémoire vive est le roi, nous ne pouvons pas passer à côté de la carte graphique. En effet, si l'on est joueur
principalement, cette dernière est même plus
importante que le processeur lui-même.
Grace à Fraps, vous pourrez connaître le nombre
d'images par seconde de tous vos jeux, en temps réel.
Pour tester les performances graphiques,
ou plus exactement ludiques de votre
PC, il y a encore deux méthodes. La première consiste à utiliser les jeux de votre
choix, la seconde des benchmarks qui,
une fois de plus, se classent en benchs
sélectifs ou synthétiques. A commencer
par cette toute dernière catégorie, nous
ne pouvons pas parler de bencher la
performance ludique d'un PC sans évoquer le célèbre 3DMark (www.futuremark.com). Ce logiciel, régulièrement
mis à jour, permet de tester la carte graphique, mais également tout ce qui entre
en compte dans la performance ludique
d'une machine. Depuis un ou deux ans,
3DMark a été fortement décrié par de
nombreuses personnes comme étant
devenu totalement obsolète et donnant
des résultats trop aléatoires. Le problème est né du fait que d'une marque et
d'une génération de carte graphique à
l'autre, mais surtout d'une version de
driver à une autre, les résultats varient
beaucoup. Dans le premier cas, il n'y a
pas grand-chose à y faire si ce n'est
d'attendre la version suivante du benchmark, mais dans le second, ce sont uniquement les constructeurs de cartes
vidéo, ATi et nVidia, qu'il faut incriminer,
chacun créant des pilotes volontairement optimisés 3DMark pour rester en
tête, au détriment parfois des performances dans les jeux. Bref, si 3DMark
n'est plus la référence pour comparer
différentes cartes graphiques entre elles,
il reste un programme très intéressant
pour vérifier que son PC fonctionne correctement ou analyser les progrès réalisés après overclocking.
Comme nous le disions un peu plus
haut, le plus efficace pour mesurer les
performances ludiques d'un PC consis-
PC Update juillet / août 05
<89>
Dossier
te… à jouer ! Enfin presque. En règle
générale, pour mesurer ce dont un PC
est capable dans les jeux, nous analysons le nombre d'images par seconde
qu'il est capable d'afficher, reflétant
ainsi sa puissance de calcul. Alors que
certains jeux comme FarCry, Quake III,
Doom III, Wolfenstein ET et tant d'autres
intègrent une fonction benchmark, vous
pouvez utiliser virtuellement n'importe
quel jeu pour y parvenir. C'est possible
grâce à l'excellent logiciel Fraps
(www.fraps.com) qui permet d'afficher
en temps réel le nombre d'images par
seconde, mais également de réaliser une
vraie mesure, c'est-à-dire de donner la
moyenne d'images par seconde réalisée
durant une séquence. Ainsi, vous n'avez
qu'à lancer une démo enregistrée pour
avoir un bench précis, qui permettra de
comparer différentes machines, le résultat étant stocké dans un petit fichier
texte. Si le jeu ne permet pas d'enregistrer et de lancer des démos, il suffit de
jouer en essayant de reproduire rigoureusement le même chemin, mais la précision du résultat s'en ressentira forcément. Pour simplifier l'utilisation de jeux
Bench'em All est une bénédiction pour les testeurs. Il permet d'automatiser
et de gagner un temps précieux.
comme benchmarks, vous pouvez vous
aider du logiciel Bench'emAll !
(www.benchemall.com), un outil qui permet de faciliter et d'automatiser les procédures de test. Il fonctionne avec de
nombreux titres très populaires comme
HalfLife 2, Doom 3 et tant d'autres.
Notez que pour mesurer le plus précisément possible la performance de la
carte graphique dans les jeux, sans être
trop influencé par la puissance de votre
processeur et du reste, il faut monter en
résolution et activer divers filtres (anisotropique, lissage). En effet, plus la carte
graphique a du travail, moins les autres
composants sont sollicités. Pour les
passionnés de conception 3D, la carte
graphique est également importante.
Seulement, les qualités requises ne sont
pas rigoureusement identiques à celles
des jeux vidéo. C'est d'ailleurs pour cela
qu'il existe des cartes graphiques dites
professionnelles. Pour les tester, il n'y a
pas d'autre choix que d'effectuer de la
modélisation et surtout des rendus à
l'aide de logiciels adaptés, 3D Studio
and co.
Disques durs
Pour tester un disque dur de façon approfondie, il existe des benchmarks plus performants que HDTach,
comme IOMeter, mais il suffit largement pour répondre aux attentes d'un particulier.
Le disque dur est également un élément
fondamental du PC, ses performances
influent bien plus qu'on ne l'imagine sur la
vélocité générale de la machine. Pour
mesurer sa "puissance", il y a plusieurs
choses à analyser. Le plus facile à faire, le
<90>
PC Update juillet / août 05
plus parlant également, consiste à mesurer
la vitesse de transfert du disque, en lecture
mais aussi en écriture. Les résultats s'expriment en mégaoctets transférés par
seconde. Vous pouvez opter pour la solution benchmark, en utilisant par exemple
l'outil intégré dans SiSoft Sandra dont nous
parlions précédemment, ou le célèbre HD
Tach (www.simplisoftware.com). Ce dernier, disponible en version d'évaluation,
permet
de
mesurer
la
vitesse
maxi/mini/moyenne de lecture, le taux
d'occupation processeur et le temps d'accès de vos disques durs. La version
payante permet également de mesurer la
vitesse en écriture, mais cette opération
impose une suppression de toutes les
données du disque. Les benchmarks synthétiques WinBench 99 et PCMark04 intègrent également une fonction permettant
de mesurer la performance d'un disque
dur. Pour une précision accrue du résultat
pour ces deux derniers, nous vous recommandons d'exécuter au moins trois fois le
test et de réaliser une moyenne des notes
obtenues.
Une autre méthode pour estimer les taux
de transfert des disques, bien plus simple,
consiste à sortir une nouvelle fois le chronomètre et à effectuer une copie d'un
disque dur à un autre en mesurant le
temps nécessaire. Si vous possédez deux
disques de la même génération, vous ne
connaîtrez pas le débit en lecture maxi du
disque d'origine, mais vous aurez une idée
assez précise de la vitesse d'écriture de
l'autre. En effet, un disque dur est toujours
capable de lire plus vite qu'il n'écrit.
Lecteurs/graveurs CD/DVD
Qu'il est loin le temps où nous vérifions que nos lecteurs CD étaient
bien capables de lire en 2 ou 4X !
Cela fait maintenant des années
que les lecteurs CD sont tous sur un
pied d'égalité, 48 ou 52x, et que les
lecteurs de DVD plafonnent à 16x.
D'ailleurs, les graveurs ont fini par
les rejoindre pour plafonner aux
mêmes valeurs. Toutefois, il n'est
pas inintéressant de vérifier la performance de ceux-ci. En installant le
logiciel
de
gravure
Nero
(www.ahead.de), disponible gratuitement en version d'évaluation, vous
pourrez à la fois vérifier la vitesse de
lecture de vos lecteurs de façon
graphique grâce à l'outil Nero
DriveSpeed et celle d'écriture en
gravant un disque, montre en main.
En ce qui concerne les lecteurs de
DVD, il existe depuis quelque temps
une bride en lecture des DVD vidéo
afin de limiter le piratage. En effet,
tous les lecteurs vendus récemment
ne "rippent" les DVD vidéo qu'en 2X
au lieu d'essayer d'atteindre le maximum de 12 ou 16X. Vous pouvez
notamment le constater lorsque vous
essayez justement de ripper un DVD
vidéo pour le copier ou le transformer en DivX. Divers sites Internet
proposent les firmwares modifiés,
que l'on nomme "lock free", conçus
pour désactiver cette bride.
Réseau et connexion Internet
En dehors de l'application benchmark, DU Meter est très pratique pour connaître le débit des flux entrants et sortants de sa connexion réseau, en temps réel.
S'il est un sujet récurant lorsque l'on parle de
benchs, c'est bien celui des vitesses de transfert en réseau, en particulier celles de la
connexion à Internet. En effet, à l'heure où les
débits ADSL explosent, il est très instructif de
vérifier le bon fonctionnement de sa ligne ; il y
a parfois des surprises, bonnes comme mauvaises.
A commencer par les tests de transfert en
réseau local, pour ce qui est des connexions
Wi-Fi et Ethernet 100 Mbps, une simple copie
de fichier chronométrée suffit. Avec un débit
maximum de 12,5 Mo/s pour le 100 Mbps, vous
ne serez pas bridés par la vitesse de vos
disques durs. En Ethernet Gigabit par contre,
vous ne pourrez pas saturer la bande passante
à l'aide d'une copie de fichier seule.
Sur Internet, les valeurs de transfert ne sont pas
très élevées, puisque les meilleures connexions
de France dépassent tout juste 1 Mo/s (c'est
déjà très rapide !). Toutefois, pour mesurer la
vitesse de téléchargement (download) d'une
connexion, ou bien sa vitesse d'émission
(upload), il s'agit de trouver un serveur Internet
performant, plus performant que votre propre
connexion afin de ne pas être limité. Divers fournisseurs d'accès proposent ce genre de service,
comme Free (www.free.fr) ou 9online
(www.neuf.fr). Pour être certain de vraiment
exploiter sa connexion à fond, il reste plus efficace de lancer plusieurs téléchargements/envois
simultanément en différents endroits pour vraiment saturer la ligne. Pour calculer le débit total,
nous vous recommandons l'utilitaire DU Meter
(www.dumeter.com).
PC Update juillet / août 05
<91>
Pratique
LE
SPAM
Un fléau dont on
peut se débarasser
Par : Manuel Da Costa
V éritable fléau moderne de l’Internet, le SPAM envahit
quotidiennement nos boîtes d’e-mails en nous promettant
monts et merveilles. Mais qu’est-ce que le SPAM ? Pourquoi en
recevons-nous ? Est-ce légal ? Quels sont les dangers ? Comment
se protéger efficacement ? Voilà bien des questions que bon nombre
d’entre vous peuvent se poser et auxquelles nous allons répondre.
<92>
PC Update juillet / août 05
Voici un exemple de spam que vous pourrez rencontrer. Quelle que soit l’offre proposée, il est plus
prudent de ne jamais visiter les sites en question et surtout ne divulguez pas vos coordonnées
bancaires.
on contents de voir notre
boîte aux lettres régulièrement envahie par des tracts
et publicités en tout genre, les
méthodes de diffusion publicitaire ne
cessent de se développer au point
d’être très agaçantes aujourd’hui.
Il existe sur Internet plusieurs formes de
publicité. La première n’est autre
qu’une simple fenêtre publicitaire s’ouvrant lorsque vous visitez un site
Internet et plus connue sous le nom de
« popup ».
C’est pourquoi il convient de réfléchir
sérieusement avant de bloquer certains popups, sources de revenus
garantissant la viabilité d’un site en particulier si vous consultez régulièrement
le site en question. Il est toutefois possible d’établir des règles bien précises
de filtrage via les options de configuration de votre navigateur préféré, en
autorisant par exemple l’ouverture des
fenêtres publicitaires uniquement pour
les sites que vous consultez régulièrement.
Prenons l’exemple de Firefox pour
lequel il suffit de dérouler la fenêtre de
l’onglet Outils pour sélectionner la ligne
Options qui ouvrira une fenêtre dans
laquelle il suffira de cliquer sur
Fonctionnalités Web sur la partie de
gauche. Reste alors à cocher la case
Bloquer les fenêtres popups sans
oublier de renseigner les exceptions à
l’aide du bouton Sites autorisés.
La deuxième forme de publicité n’est
autre qu’un consentement de votre
part pour recevoir des offres et informations de la part d’annonceurs. C’est
d’ailleurs très souvent au cours d’une
participation à un concours ou encore
en s’inscrivant comme utilisateur sur un
site et/ou un forum de discussion qu’il
vous sera proposé de recevoir des
offres de la part des partenaires du site
en question. Vous aurez cependant à
tout moment la liberté de vous désinscrire de la liste de diffusion.
Et enfin la dernière forme de publicité,
le spam (également appelé polluriel ou
N
pourriel), qui n’est autre qu’une forme
de prospection commerciale via votre
e-mail sans avoir auparavant reçu votre
consentement et c’est d’ailleurs pourquoi il n’est jamais voire rarement possible de se désabonner afin de ne plus
en être envahi. Le spam est souvent
représenté par une offre très alléchante
que l’on ne peut pas « refuser » (promesses de revenus élevés et faciles,
crédit à un taux préférentiel imbattable,
médicaments sans prescription, pornographie, clubs de rencontre douteux,
etc.) et constitue un piège redoutable
pour les personnes mal informées.
Parmi les cas les plus courants, on
retrouve des e-mails ou plus précisément un appel au secours provenant
d’un fils ou d’une fille d’un dirigeant africain assassiné et dont la fortune est
bloquée.
Mais le pire du pire reste l’e-mail falsifié,
copie conforme d’une société reconnue permettant de tromper le destinataire en lui faisant croire que le message est authentique. L’exemple le plus
courant reste un courrier provenant
d’une société telle que Symantec ou
encore Microsoft par exemple, en joignant une mise à jour corrigeant une
ou plusieurs failles critiques et dissimulant en fait un cheval de Troie permettant de transformer à votre insu votre
PC en véritable centre de distribution
de spams (PC zombie) ou plus grave,
permettant de dérober les informations
confidentielles telles que vos mots de
passe et coordonnées bancaires. Dans
ce dernier cas, on parle de « phishing ».
Plus loin encore, la terrible catastrophe
du tsunami (raz-de-marée survenu en
Asie fin 2004) a donné l’idée à des
escrocs, qui ont apparemment fondé
leur foi sur le dicton très connu : « le
malheur des uns fait le bonheur des
autres », de se faire passer pour certaines associations humanitaires
connues en imitant parfaitement cellesci (adresse e-mail identique, forme et
présentation) ce qui leur a permis de
détourner librement de l’argent.
PC Update juillet / août 05
<93>
Pratique
La plupart des fournisseurs d’accès Internet proposent l’option antispam moyennant un abonnement mensuel d’environ 1,5/2 ¤ par mois et dans certains cas par adresse.
POURQUOI ET COMMENT
REÇOIT-ON DU COURRIER
POURRIEL ?
La raison pour laquelle nous recevons
autant de spams est simple : son coût
dérisoire.
Nul besoin en effet de fabriquer une
maquette, de l’imprimer en milliers
d’exemplaires et d’en assurer la distribution contrairement aux publicités sur
papier, ni même d’espaces publicitaires
à louer sur les sites Internet.
La première question que l’on se pose
généralement après la réception d’un
spam est : « Comment ont-ils obtenu
mon adresse e-mail ? ». On a beau
réfléchir, se dire que l’on a jamais visité
le site en question, on finit par se
demander si une personne tierce n’aurait pas fait n’importe quoi sur votre PC
en votre absence que ce soit votre
conjoint(e) voire vos enfants.
Il existe différents moyens plus ou moins
légaux pour obtenir votre adresse à
commencer par la vente de vos coordonnées par un site sur lequel vous êtes
inscrits voire même votre fournisseur
d’accès Internet. Tout comme pour le
téléphone, certaines sociétés utilisent
illégalement un automate pour générer
des adresses mails à l’aide de noms
courants associés à des fournisseurs de
comptes courriers connus tels que
Hotmail, Free, Club-internet, Wanadoo,
Aol, et j’en passe. Autre phénomène très
courant, la souscription à un site commercial ou autre, les listes de diffusion
« Les logiciels antispam sont
efficaces mais il est nécessaire de
prendre d’autres précautions»
<94>
PC Update juillet / août 05
Quelques règles bien utiles
Malgré l’utilisation d’un logiciel antispam approprié, il convient de prendre quelques précautions. Ce n’est bien sûr pas la solution miracle pour contrer le spam totalement mais
vous bénéficierez d’un niveau de protection conséquent.
Pour vous y aider, nous avons préparé une liste non exhaustive de conseils pratiques :
- Ne cliquez jamais sur un lien Internet contenu dans un message dont l’expéditeur
vous est totalement inconnu, quoi que le lien propose (désabonnement de la liste
de diffusion, services particuliers, logiciels/matériels à des prix cassés, etc.).
- Ne répondez jamais aux messages pourriels surtout si on vous demande de modifier
vos coordonnées personnelles (identifiants banque, etc.), les sociétés n’ayant pas
l’habitude de le faire ou si le message est en anglais ou toute autre langue.
- Ne prévisualisez jamais les messages pourriels, ceux-ci pouvant intégrer un espion.
- Créez une deuxième adresse e-mail réservée uniquement à votre inscription aux
différents sites/forums Internet, participation à divers concours, newsletters, achats
en ligne, etc. et ne communiquez votre adresse principale qu’à vos proches, ou
utilisez une adresse « jetable » s’autodétruisant automatiquement après une durée
prédéfinie (http://www.jetable.org; http://www.kasmail.com; http://ephemail.net).
- Ne donnez jamais vos coordonnées bancaires ou autre par mail (cela peut paraître
idiot mais le cas existe) !
- Evitez de retourner le spam à son expéditeur (vous seriez considérés comme
spammeurs à votre tour).
- Evitez de visiter des sites douteux tels que ceux proposant des logiciels pirates,
cracks, pornographie et rencontres par exemple.
- Si malgré ces conseils votre boîte reste envahie de spams, changez d’adresse
e-mail et optez pour un logiciel antispam.
(newsletter) pour lesquelles on remarque
rarement (surtout par paresse, la lecture
des conditions étant toujours un passage assez fastidieux), quand on a encore
le choix, la ligne autorisant ou non la
libre diffusion de votre adresse e-mail.
Dernier cas fréquemment rencontré,
l’affichage de votre adresse mail dans
votre profil utilisateur ou plus simplement lorsque vous communiquez celleci lors d’un simple post sur un forum. Il
ne reste alors au spammeur qu’à récupérer ces adresses aisément à l’aide
d’un logiciel spécialisé.
Cependant, bien que ces méthodes
soient répandues, il existe bien d’autres
subtilités et il est malheureusement difficile
de toutes les citer. Prenons par exemple le
cas d’une génération aléatoire d’adresses
mails via un automate. Pour vérifier que
les adresses existent bien, le spammeur a
généralement recours à divers procédés
comme l’utilisation d’un simple « appât ».
Il suffit pour cela de permettre au destinataire qu’il peut se désabonner, ce qui
cache en réalité un mouchard confirmant
la validité de l’adresse électronique. Plus
sournois encore, le recours à des lignes
de codes html dissimulées permettant
également de confirmer la validité de
l’adresse e-mail, même si le courrier a été
supprimé sans avoir été ouvert !
QUE DIT LA LOI ?
Diverses études ont démontré que le spam
constitue près de 70 à 80 % du trafic
Internet.
Compte tenu de son importance, la première raison pouvant l’expliquer qui nous
vient à l’esprit est un vide juridique en
France. Que nenni, la réalité est tout autre
puisque plusieurs textes de lois existent bel
et bien. La CNIL (Commission Nationale
de l’Informatique et des Libertés) est
ainsi très claire à ce sujet et vous retrouverez toutes les informations complètes
ainsi que les différents textes de lois à
l
’
a
d
r
e
s
s
e
http://www.cnil.fr/index.php?id=1266.
Pour résumer ces textes dans leur globalité, on peut citer quelques grandes
lignes en précisant au passage que
l’Union Européenne condamne également ces pratiques frauduleuses :
il est formellement illicite d’utiliser
l’adresse e-mail d’un utilisateur à des fins
publicitaires sans le consentement de
celui-ci au préalable et en cas de nonrespect le spammeur se verrait sanctionné par une amende de 750 ¤ par e-mail !
De même la collecte d’adresses e-mails
via des logiciels spécialisés dans des
espaces publics tels que les forums de
discussion, sites Internet et même
annuaires sans que les utilisateurs en
soient avertis est passible d’une peine
d’emprisonnement associée à une
amende pouvant tout de même atteindre
la modeste somme de 300 000 ¤ !
L’utilisation à votre insu de votre propre
Voici un exemple de spam que vous pourrez rencontrer. Remarquez par ailleurs que même incorrecte, une adresse mail ressemblante
suffit pour recevoir un spam démontrant ainsi certaines faiblesses de tri chez le FAI.
Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser à tort, Outlook Express permet bien de se protéger contre le spam en bloquant
des expéditeurs et en fixant des règles de messages… Toutefois, vous devrez effectuer le paramétrage complet manuellement.
PC (PC zombie) à des fins de distribution
massive de spams, que ce soit à des fins
purement publicitaires ou même que cela
soit destiné à provoquer le blocage d’un
ou plusieurs serveurs en saturant la
bande passante et/ou l’espace de stockage (mailbombing) est également lourdement sanctionnée par le code pénal.
Même l’activité de plus en plus en vogue
du phishing n’est pas oubliée par notre
code pénal.
Comme nous l’avons décrit plus haut, la
catastrophe du tsunami est un triste
exemple, tout comme plus récemment
une tentative d’escroquerie visant à
s’emparer de vos codes bancaires en se
faisant passer pour une banque française
et prétextant une soi-disant vérification
de votre adresse e-mail (http://par.societegenerale.fr/EIP/resources/production/A
lerte_securite).
Et à la vue des risques encourus, on ne
peut qu’être étonné de voir si peu de
poursuites engagées. Manque de ressources, d’informations ?
Le spam ne représente pas vraiment un «
danger », du moins pour l’utilisateur
lambda que nous sommes, car les seuls
désagréments que l’on peut généralement constater sont une boîte aux lettres
rapidement pleine imposant un tri entre
vos messages et le courrier pourriel
avant de les supprimer, ce qui à la longue
PC Update juillet / août 05
<95>
Pratique
SpamBayes permet de régler les paramètres antispam entre le PC et le serveur de courrier.
« Si vous êtes victime d’une
utilisation frauduleuse de votre
carte bancaire, prévenez votre
banque et déposer une plainte
auprès de la CNIL »
devient une routine assez fastidieuse.
L’autre cas est une utilisation de votre PC
à votre insu comme plate-forme de distribution de spams à grande échelle, mais
là encore vous ne sentirez pas la différence et vous ne risquez rien matériellement.
La menace la plus inquiétante débarquant chez Monsieur tout le monde de
plus en plus fréquemment et visant
essentiellement vos coordonnées bancaires, que ce soit à votre insu ou grâce à
votre crédulité, est le phishing. Il faut
savoir que si vous êtes victimes d’une
telle attaque entraînant l’utilisation frauduleuse de votre carte bancaire, il est
conseillé de déposer une plainte auprès
de la CNIL, ainsi qu’une contestation
auprès de votre banque occasionnant au
<96>
PC Update juillet / août 05
passage des délais administratifs assez
longs (constitution d’un dossier, enquête
et enfin remboursement). Dans les autres
cas, la CNIL reste le meilleur recours.
Pour diminuer les risques de phishing,
nous vous conseillons d’installer le plugin Netcraft pour Firefox ou Internet
Explorer disponible à l’adresse :
http://toolbar.netcraft.com. Celui-ci permet, via une base de données mise à
jour régulièrement, de vous informer sur
les sites Internet douteux.
COMMENT SE PROTÉGER ?
Tout comme contre les virus, chevaux de
Troie et autres malwares dont nous
avons déjà parlé dans un précédent
numéro, la meilleure protection n’est
autre que l’acquisition de certains
réflexes. Pour vous y aider, nous avons
dressé une liste de conseils utiles qui
vous mettront à l’abri de bien des désagréments. Personne n’étant totalement
infaillible, il est préférable d’opter pour un
logiciel de protection adapté. Parmi les
plus courants, on trouve pour commencer l’option antispam directement proposée par votre fournisseur d’accès
Internet pour un prix assez modeste et
filtrant votre courrier avant que votre gestionnaire de mails ne les rapatrie.
Ces messages considérés comme indésirables seront consultables à loisir si
bien qu’en fonction des résultats vous
pourrez optimiser le filtrage. Comptez
environ 2 euros par mois en moyenne.
Vous pourrez en outre opter pour un logiciel antispam qui sera, sur une longue
durée, plus intéressant que l’option FAI,
car proposant généralement plus de
fonctions ou alors opter pour le gestionnaire de courrier ThunderBird intégrant
son propre plugin de filtrage antispam.
Pour vous aider dans votre choix, nous
avons fait une petite sélection de ce que
l’on peut trouver…
ThunderBird
Caractéristiques
Logiciel open source
Avis
En provenance de la suite Internet Mozilla, Thunderbird
n’est pas un logiciel antispam à proprement parler mais
un gestionnaire de courrier sur le moteur Gecko et ayant
pour particularité de proposer un système de filtrage
des messages basé sur le théorème de Bayes. Thomas
Bayes était un mathématicien du 18e siècle auquel on
doit de nombreuses découvertes en statistique
permettant une classification efficace suivant certains critères. Thunderbird récupère vos messages et en analyse les mots et groupe de mots pour
déterminer quels messages sont susceptibles d’être du courrier pourriel.
Cette méthode permet d’adapter le filtrage continuellement en enrichissant la base de connaissances de Thunderbird grâce à vous. Il suffit pour cela
d’indiquer à Thunderbird quel message doit être considéré comme spam ou inversement, l’erreur étant toujours possible.
Avec le temps, Thunderbird s’avère être un redoutable bouclier de protection contre les spams à condition de ne pas tomber dans la facilité en laissant
Thunderbird tout gérer pour vous.
Actuellement disponible en français dans sa version 1.0.2, une nouvelle version, en anglais cette fois-ci, vient de voir le jour au moment où nous écrivons
ces lignes et présente de nombreuses nouveautés mais celle qui nous intéresse particulièrement ici est l’intégration du filtrage contre le phishing. Pour
le moment en version alpha uniquement, celle-ci n’est pas exempte de bugs, mais il reste intéressant de l’utiliser et de participer à l’effort open source
en communiquant les bugs que vous pourrez rencontrer.
Les plus : gratuit, efficace, simple à configurer, prise en main rapide,
Les moins : période d’apprentissage indispensable
disponibilité de nombreuses extensions rendant Thunderbird plus riche et
adapté à vos réels besoins
MailinBlack
Caractéristiques
Prix : 1,99 ¤ par mois et par adresse
Avis
C’est un peu par hasard que nous sommes tombés sur
MailinBlack par le biais d’un de nos contacts. Très
particulier, MailinBlack vous propose pour 1,99 euro
par mois et par adresse d’intercepter vos messages
avant qu’ils ne soient rapatriés sur votre PC. Dans quel
but ?
Contrairement à Thunderbird, celui-ci n’analyse pas le
contenu de vos messages mais envoie à l’expéditeur
un message lui informant qu’à des fins de protection contre le spam une authentification est nécessaire (le message envoyé est entièrement paramétrable
avec possibilité de mettre votre photo). Il suffira alors à celui-ci de saisir le code d’authentification fourni par MailinBlack pour que son message soit bien
transmis. Dans le cas contraire, le message est placé temporairement sur le serveur MailinBlack avant suppression définitive. Une fois authentifié,
l’expéditeur est répertorié dans la base de données ce qui lui évitera de s’authentifier à chaque nouveau mail.
Comment ça marche ? MailinBlack récupère et analyse vos messages sur le serveur de votre FAI et/ou Webmail et stocke sur son serveur les messages
authentifiés. Il suffit donc de fournir tous les identifiants, mots de passe, serveurs POP/IMAP et SMTP de vos différentes adresses e-mails et de modifier
les paramètres de votre gestionnaire de courrier en indiquant cette fois-ci les identifiants, mots de passe et serveurs appropriés que MailinBlack fournit.
En plus de ce filtrage, MailinBlack détecte et éradique toute présence de virus que ce soit un message émanant d’un utilisateur préalablement authentifié
ou non.
Les méthodes de diffusion de spams évoluant sans cesse, nous émettons une réserve sur ce cas précis : imaginons qu’un expéditeur préalablement
authentifié se voit infiltré par un cheval de Troie transformant alors son PC en centre de distribution de spams et utilisant par la même occasion son
propre carnet d’adresses… d’autant plus que ce problème concerne la plupart des logiciels de filtrage, Thunderbird permettant d’interdire les messages
provenant des contacts de votre carnet d’adresses comme étant du courrier pourriel ! Pour y remédier, mieux vaut utiliser la signature numérique que
les spams sont incapables d’utiliser pour un moment du moins.
Les plus : pas d’installation logicielle, simplicité d’utilisation, aucune
intervention de votre part requise, aucune mise à jour nécessaire, protection
assez efficace, essai de 30 jours gratuit.
Les moins : mise à jour de la liste des expéditeurs autorisés automatique
après authentification, antivirus uniquement pour le mail.
PC Update juillet / août 05
<97>
Pratique
QURB
Caractéristiques
Prix : environ 24,50 ¤
Avis
Issu de la société du même nom, QURB est un simple plugin pour Outlook Express
ainsi que pour Outlook pour les utilisateurs d’Office. Après installation, celui-ci
inscrit automatiquement les contacts de votre carnet d’adresses dans la liste «
expéditeurs sûrs » sans besoin d’une quelconque intervention de votre part. QURB
s’intègre parfaitement
dans la barre d’outils
d’Outlook et tout
comme MailinBlack,
des
demandes
d’authentification
paramétrables sont
émises auprès des
expéditeurs
non
inscrits dans la liste de
contacts autorisés et
seuls les messages provenant de cette liste sont placés dans votre dossier de réception, les
autres étant dirigés automatiquement vers le dossier quarantaine de QURB. Vous aurez toute
liberté d’ajouter des expéditeurs à votre liste comme par exemple notre site pour sa newsletter.
Nul besoin de modifier et d’enrichir une quelconque base de données destinée à analyser le
contenu de vos messages, le filtrage s’effectuant au niveau de l’expéditeur et de la signature
numérique systématique.
Les plus : simplicité, intégration avec Outlook, mise à jour automatique,
système d’authentification, avertissement de mise en quarantaine de messages,
efficace.
Les moins : mise à jour de la liste des expéditeurs autorisés automatique
après authentification.
Vade Retro
Caractéristiques
Prix : 29,99 ¤
Avis
Autrefois le logiciel était proposé gratuitement,
la nouvelle mouture de Vade Retro est
désormais commerciale et se présente sous la
forme d’une barre d’outils s’intégrant
parfaitement sous Outlook Express…
uniquement. Une fois qu’elle est installée, il est
possible d’analyser un ou plusieurs dossiers contenant des messages reçus et ainsi que de trier tout le courrier pourriel.
A la différence des logiciels que nous venons de vous présenter, Vade Retro offre le choix d’analyser les mails en cours de transfert ou une fois rapatriés
dans votre boîte en soumettant une batterie de tests algorithmiques et en attribuant une note. Ce n’est que si un message dépasse le seuil préétabli qu’il
est considéré comme indésirable et transféré en quarantaine. On retrouve le système de filtrage par liste d’autorisations et d’interdictions. Les messages
transférés en quarantaine sont consultables et modifiables librement et il est possible d’observer les statistiques de façon journalière, hebdomadaire,
mensuelle ou bien depuis l’installation du logiciel. Le fait que le logiciel soit dorénavant payant se justifie par les mises à jour proposées pendant 1 an
et permettant de remettre au goût du jour le moteur d’analyse pour faire face aux nouvelles attaques Spams.
Les plus : simplicité, intégration avec Outlook, statistiques, efficace.
<98>
PC Update juillet / août 05
Les moins : uniquement pour Outlook Express, le plus cher de notre sélection
Norton anti-Spam
Caractéristiques
Prix : 20 ¤ ou environ 90 ¤ avec la suite Internet Security
Avis
Déjà très connu pour son antivirus, sa gamme d’outils de maintenance PC
et Norton Ghost entre autres, Symantec n’en finit pas d’étendre son domaine
de compétence et s’est récemment lancé dans la chasse aux spams en
nous proposant sa mouture Norton antispam. Le rachat début 2004 de la
société Brightmail y est pour quelque chose et nous assistons à la fusion
de deux logiciels dédiés, comme cela fut le cas entre Norton Ghost et Drive
Image. Le résultat est probant et Norton antispam propose un filtrage sur
plusieurs niveaux. Méthodes heuristiques tout comme pour la détection
des virus, système de listes d’indésirables et d’utilisateurs autorisés, système
bayesien, analyse des messages sortants pour une mise à jour de la liste
des exceptions, mesure de protection contre le phishing, possibilité de
bloquer tout message provenant d’un expéditeur inconnu, ainsi qu’un filtrage
de langue vous permettant de
bloquer tout message qui ne
serait pas rédigé dans la ou les
langues
préalablement
paramétrées.
Norton offre une grande liberté
de paramétrage mais ne
fonctionne malheureusement
qu’avec Outlook Express. Autre
petit bémol, certaines options
sont strictement les mêmes que
celles disponibles dans les
options Internet du panneau de
configuration, comme l’interdiction d’afficher des images
ou encore le blocage de liens
Internet.
Les plus : richesse du système de filtrage, prix, simplicité, bonne intégration
Les moins : certaines options inutiles, intégration uniquement possible avec
avec Outlook Express.
Outlook Express, efficacité perfectible
PC Update juillet / août 05
<99>
Pratique
LE
STREAMING
Par : Manuel Da Costa
Vous avez très certainement déjà entendu le mot streaming plus
d’une fois et vous l’avez même utilisé maintes fois sans le savoir.
Mais au final, qu’est-ce que le streaming ? Quel est son intérêt ?
Comment en profiter ? Voici des questions auxquelles nous allons
tenter de répondre…
mniprésent aujourd’hui sur Internet grâce au déploiement
haut débit notamment, le streaming permet de profiter de la
vidéo à la demande, de Web radios et Web TV entre autres.
Mais le streaming ne se limite pas à Internet et peut être utilisé
sur son propre réseau local.
Avant de découvrir comment profiter du streaming, commençons
par démystifier ce terme technique.
O
QU’EST-CE QUE LE STREAMING ?
Derrière ce terme se cache une technique permettant de diffuser
instantanément un contenu audio/vidéo sans avoir besoin de le
télécharger. Pour que cela soit rendu possible, on commence par
compresser le fichier audio/vidéo pour ensuite le découper en
plusieurs petits paquets qui sont alors envoyés par Internet et
assemblés par le client pour reconstituer le fichier audio/vidéo.
Contrairement au téléchargement qui nécessite d’être réalisé
totalement avant de pouvoir lire le fichier, le streaming permet de
visualiser un fichier multimédia au fur et à mesure que les paquets
arrivent (chargement progressif), ces mêmes paquets étant ensuite supprimés au fur et à mesure de l’arrivée des autres paquets.
Il y a malgré tout un léger temps de latence, correspondant en fait
à l’arrivée des premiers paquets (ou premiers instants du contenu
multimédia), avant le commencement de la lecture.
LES PROTOCOLES RTP ET RSTP
Le streaming utilise principalement deux protocoles pour être diffusé :
le RTP et le RSTP.
Sans entrer dans les détails techniques, le principe du RTP ou Real
Time Protocol est de diffuser des paquets en temps réel, plus grossièrement, c’est lui qui en assure le transport.
Celui-ci permet de synchroniser les flux audio et vidéo en indexant
les paquets ce qui permet au lecteur multimédia de la machine
<100>
PC Update juillet / août 05
client de reconstituer le fichier audio/vidéo original. Le RTP fournit
également d’autres fonctions liées au transport des paquets comme
la détection de pertes de paquets et l’identification de leur contenu
pour une diffusion sécurisée. Toutefois, le RTP présente un inconvénient majeur puisqu’il ne tient pas compte de la qualité de la
connexion reliant le serveur au poste client, ce qui par conséquent
ne garantit pas la qualité de diffusion et se caractérise par exemple
par une désynchronisation de l’audio avec la vidéo, certains
paquets n’arrivant pas à temps ou encore par une image qui reste
figée dans l’attente des autres paquets.
Pour y remédier, on lui associe le RTSP (Real Time Streaming
Protocol) qui a principalement pour rôle d’assurer la qualité de transmission des paquets en temps réel. Cela permet par exemple d’adapter le niveau de qualité du fichier multimédia diffusé en fonction des
fluctuations de la bande passante et d’éviter ainsi toute interruption
lors de la lecture.
Pour illustrer, pendant la lecture d’un fichier multimédia, votre PC
envoie régulièrement des informations de contrôle au serveur qui
envoie en retour les informations, via le protocole RTSP, concernant le
fichier diffusé (nombre de flux, résolution, codec, mode de diffusion,
etc.) dont le transport est assuré par le protocole RTP.
Pour info, comptez une bande passante supérieure à 125 Ko/s (ADSL
2 Mbits) pour obtenir une qualité d’image TV, ce qui ne représente
aujourd’hui pas trop un problème pour la réception. Concernant la diffusion différée, c'est-à-dire si vous disposez déjà des fichiers compressés, un serveur dédié est l’idéal mais votre PC peut très bien faire
l’affaire également pour partager un grand nombre de fichiers multimédias avec votre entourage, ou pour simplement y accéder où que
vous vous trouviez. Il faut toutefois bénéficier d’une offre ADSL très
haut débit via votre installation téléphonique ou via la fibre optique
pour bénéficier d’une bande passante d’upload suffisante pour profiter d’un niveau de qualité semblable à celle offerte par la télévision.
Cependant, dans le cadre d’une diffusion directe, comme c’est le
Diffusé à grande échelle, Real Player
présente le défaut de se montrer trop
rapidement envahissant et représente
plus une plate-forme commerciale.
PC Update juillet / août 05
<101>
Pratique
Interface Home Cinéma, MyTheatre (http://www.dvbcore.com/MyTheatre.html)
permet d’enregistrer des flux audio/vidéo non protégés.
cas avec une émission TV de votre cru,
mieux vaut compter sur l’aide de deux
serveurs, l’un étant dédié à la capture et
l’encodage de la partie vidéo/audio tandis que le second sera dédié à la diffusion.
UNICAST OU MULTICAST ?
On retrouve principalement deux types
de connexions distincts. Le premier
type appelé « point à point » (unicasting)
est en quelque sorte une diffusion en
différé. C'est-à-dire que vous pouvez à
tout moment lancer une requête vers le
serveur hébergeant le contenu multimédia que vous souhaitez visionner/écouter et vous seuls recevrez ce contenu.
Vous bénéficiez en outre d’une plus
grande liberté d’action puisque vous
pourrez intervenir directement sur le
contenu multimédia en utilisant par
exemple la pause, l’avance ou le retour
rapides sans pouvoir toutefois l’enregistrer. Toutefois ce mode de diffusion
nécessite une large bande passante car
dans le cas où plusieurs utilisateurs
souhaiteraient accéder à un fichier multimédia, le serveur devrait multiplier la
bande passante nécessaire à la diffusion par le nombre d’utilisateurs. Il suffit
donc d’un nombre élevé d’utilisateurs
pour provoquer un goulet d’étranglement entraînant la dégradation de la
qualité du ou des fichiers multimédias
diffusés. Le second type, point à multipoint (multicasting), permet quant à lui
de contourner cette faiblesse en ne diffusant qu’un seul flux vers un routeur
qui agira comme un relais en redistribuant ce flux à plusieurs utilisateurs.
Malgré tout, cette solution s’avère non
seulement onéreuse, tous les routeurs
ne permettant pas une diffusion multiple et nécessitant donc de faire appel
à une société disposant d’un réseau
adapté, mais impose également une
diffusion en direct qu’il est donc impossible de contrôler. Le multicasting est
donc plutôt réservé à la Web TV essentiellement. France Telecom a d’ailleurs
profité de l’événement récent de
Roland Garros pour s’associer avec
France Télévisions ainsi qu’avec la
fédération de tennis pour proposer une
toute nouvelle offre permettant d’accéder à l’intégralité de cet événement
aussi bien en direct qu’en différé.
Qualifiée d’innovante, cette offre, bien
que déjà présente au Japon depuis plusieurs mois et adaptée aux téléphones
mobiles, marque enfin un nouveau
commencement. Et avec l’arrivée prochaine et massive de l’ADSL 2+, on ne
peut que se réjouir et attendre impatiemment de voir débarquer de nouvelles offres. Encore jeune, l’offre de la
télévision via l’ADSL s’enrichit également, certains opérateurs commençant
à lancer de nouvelles offres dont le
« pay per view » (plus connu sous le
nom de vidéo à la demande) déjà présent sur le câble et les bouquets par
satellite.
LES FORMATS…
SnagIt (http://www.techsmith.com) enregistre les flux vidéo/audio et réalise des captures d’images
<102>
PC Update juillet / août 05
Pour compliquer un peu le tout, de nombreux formats propriétaires existent à
commencer par Real Audio de
RealNetworks qui n’est autre que le précurseur du streaming à une époque où
aucun concurrent n’existait encore. Au
menu, module de gravure, Web radio
avec un grand nombre de stations radio
répertoriées, etc. Puis, au départ réservé
aux puristes de la célèbre pomme,
Quicktime a finalement débarqué sur
PC. La version 7 est désormais disponible au moment où nous écrivons ces
lignes et propose un nombre impressionnant de fonctions ainsi qu’un support de plusieurs formats qui font de
Quicktime une référence incontestée.
En pleine expansion, la vidéo à la demande est maintenant de plus en plus proposée…
“Quicktime et Winamp se
montrent pratiques et efficaces
pour s’initier au streaming
audio/vidéo”
Bien qu’il soit possible d’enregistrer la plupart des flux en pratique, prenez garde à ne pas basculer dans le côté obscur de l’illégalité…
Pour n’en citer que quelques-unes,
Quicktime intègre le format d’encodage
H.264, le MPEG-4, le son surround sur
24 canaux, un serveur streaming avec
possibilité de diffuser vers les mobiles
supportant la technologie 3G et le tout
avec une convivialité déconcertante.
D’autre part, Apple met également à disposition un autre serveur, lui aussi très
simple à configurer, de diffusion streaming en open source permettant de
gérer un maximum de 2000 connexions
simultanées et disponible sur plusieurs
plates-formes : Darwin Streamer Server.
Autre format très connu, l’ASF (Active
Streaming File) de Microsoft, qui n’est
cependant disponible que sur PC et
MAC. Dernier format très courant, le
shoutcast MP3 pour la partie audio et
Nullsoft Streaming Vidéo via Winamp.
Pour pouvoir accéder à un contenu sur
Internet en streaming, il n’y a pas trentesix solutions. Vous devrez posséder la
plupart des lecteurs, ce qui est le cas de
nombreux utilisateurs compte tenu de la
PC Update juillet / août 05
<103>
Pratique
Le site http://www.shoutcast.com est un véritable annuaire de Web radios MP3… chaperonné par le géant AOL.
diversité des formats sur Internet, à
moins que le site que vous visitiez n’intègre un plugin permettant de visualiser
le contenu sans avoir besoin d’installer
le player adapté, mais ce procédé n’est
cependant pas encore assez répandu.
Le point positif et intéressant avec ces
lecteurs est que tout utilisateur peut
s’initier au streaming via Internet même
avec votre page perso, proposée gratuitement par votre FAI ou par l’intermédiaire d’un hébergeur gratuit moyennant en contrepartie la présence de
bandeaux/fenêtres publicitaires, dont la
bande passante est limitée. Pour s’initier, mieux vaut opter pour Quicktime
qui offre une plus grande convivialité et
simplicité de configuration.
COMMENT ENREGISTRER
UN FLUX STREAMING ?
Comme nous venons de le voir, la technique du streaming diffuse un contenu
multimédia par paquets si bien qu’il est
« impossible » d’accéder au fichier dans
sa totalité… en théorie car dans le cas
d’une vidéo libre de droits, on retrouve
souvent le fichier complet dans le dos-
Autre portail incontournable et en français http://www.lemonsound.com/musique/radio/index.php
<104>
PC Update juillet / août 05
sier Temporary Internet Files. Il convient
toutefois, avant d’aller plus loin, de rappeler que toute oeuvre est régie par des
droits d’auteur et que par conséquent, il
convient de vérifier soigneusement que
vous disposez bien des droits vous permettant d’enregistrer un contenu multimédia. Dans le cas où vous ne respecteriez pas ces droits d’auteur, vous
vous exposeriez à des poursuites judiciaires. Pensez également à vérifier
régulièrement que votre logiciel d’enregistrement est toujours légal car certains logiciels comme Streambox VCR
sont aujourd’hui considérés comme illégaux suite à de nombreuses actions
menées de la part de RealNetworks
entre autres. Il est cependant encore
facile de trouver certains de ces logiciels via le moteur de recherche
Google. Pour ce qui est de la musique,
la prudence est également de rigueur
car la plupart des Web radios diffusant
de la musique sont considérées comme
étant des radios traditionnelles ce qui
est vrai dans deux cas. Dans le premier
cas, la Web radio diffuse de la musique
composée et interprétée par des musiciens amateurs et/ou confirmés mais
libre de droits. Le second cas représente quant à lui la diffusion de morceaux
de musique contemporaine disponibles
dans les bacs et diffusés sur les radios
traditionnelles (NRJ, Fun radio, Cherie
FM, etc.) mais nécessite de payer des
droits à la SACEM (Société des Auteurs
Compositeurs et Editeurs de Musique).
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à
consulter la page suivante : http://www.
journaldunet.com/juridique/juridique
041207.shtml.
Pour les besoins de notre article, nous
avons choisi d’utiliser Winamp, celui-ci
offrant dans un premier temps un grand
nombre de fonctions, via l’ajout de plugins, parmi lesquelles nous pouvons
citer des effets/traitements pour le son,
intégration du format streaming de
RealNetworks, regarder la télévision via
votre carte TV tuner, et bien d’autres
encore rendant Winamp indispensable,
celui-ci pouvant être en plus piloté par
votre télécommande. La version Pro
permet quant à elle de ripper des CD
audio et permet l’encodage MP3. Pour
en profiter, nul besoin de passer à la
version Pro, les logiciels Lame ou Cdex
s’acquittant parfaitement de ces tâches
et gratuitement en plus. Celui-ci bénéficie en plus d’une prise en main le rendant accessible à tous les utilisateurs
même débutants et ne demande pas de
connaissances techniques très poussées.
Si StreamRipper ne s’affiche pas sous forme de fenêtre ou dans la barre des tâches,
un simple détour dans les préférences de Winamp, Plugins généraux suffira à activer celui-ci.
fois tout le pack installé, lancez
Winamp et commencez par modifier les
options
de
configuration
de
StreamRipper. Plusieurs options nous
intéressent ici à commencer par la case
Essayer de se reconnecter au stream si
cela ne marche plus dans l’onglet
Connexion qui permettra tout simplement une reconnexion automatique en
cas d’interruption. L’onglet Fichiers
regroupe quant à lui une série d’options
permettant de mieux organiser vos
Beyond TV3
http://www.snapstream.com/
Beyond TV3 : environ 35 ¤
Beyond TV Link : 35 ¤ pièce ou 85 ¤ le pack de trois
Voyons maintenant comment enregistrer des morceaux de musique diffusés
via une Web radio. Vous pourrez
notamment trouver une radio répondant
à
vos
goûts
à
l’adresse
http://www.annuairede
laradio.com/AnnuaireRadio/WebRadios
. html. Pour commencer, rendez-vous à
l’adresse http://www.winampfr.com et
téléchargez la dernière version de
Winamp, son patch de traduction française pour tous les allergiques à la
langue de Shakespeare, ainsi que son
plugin gratuit StreamRipper qui permettra d’enregistrer les morceaux diffusés.
Vous avez bien sûr la possibilité d’opter
pour
d’autres
plugins
comme
StationRipper, désormais payant mais
permettant un enregistrement simultané
de plusieurs flux, ou encore Radio-frsolo ne répertoriant pas moins d’une
centaine de radios françaises avec en
outre la possibilité d’enregistrer les flux
audio MP3, Ogg vorbis ou wav. Une
Distribué par la société Snap Stream Inc., le logiciel
Beyond TV3 est une alternative entièrement dédiée à
la télévision contrairement à My Theatre. Au menu de
ce soft sympathique, guide des programmes via une
connexion Internet, enregistrement directement au
format Windows Media, programmation des
enregistrements, Timeshifting, encodage MPEG-2,
support de l’analogique, satellite et câble, etc. Bref
rien de spécial à première vue si ce n’est que Beyond
TV3 intègre son propre serveur. Vous pourrez transférer
vos émissions préférées sur PDA (impeccable sur
notre Asus MyPal A716 avec une connexion Wi-Fi
801.11b), lecteur portable Media Center, programmer
vos enregistrements, regarder vos enregistrements
ou la télévision en direct où que vous soyez mais
l’installation de Beyond TV link est nécessaire.
L’installation et la première configuration de Beyond TV3 se font très rapidement avec choix de
la source vidéo, paramétrage du compte tvtv pour le guide des programmes via Internet, choix
de la source TV (antenne ou câble), choix de la télécommande supportée (voir notre comparatif
télécommandes), balayage et préréglage du tuner. Si vous souhaitez utiliser un portable PC
ou Pocket PC, il suffit simplement d’activer l’option Portable Media Center dans l’onglet Option
Settings, Miscellenaous settings.
Afin de pouvoir visionner la télévision en direct, de regarder des programmes enregistrés ou de
programmer/enregistrer depuis un autre PC, il suffit d’installer le logiciel client Beyond TV link
qui permettra un contrôle à distance par l’intermédiaire de votre navigateur Internet en saisissant
l’adresse du serveur, soit dans notre exemple
http://elfedac-s60tpx7:8129 (Beyond utilise par défaut ce port pour l’administration et le port
1 755 pour la diffusion audio/vidéo).
Très simple d’utilisation, cette suite logicielle ravira les novices pour un prix global
malheureusement élevé si on a plusieurs postes mais elle se montre limitée dans les options.
PC Update juillet / août 05
<105>
Pratique
que vous sauvegardez avec notamment
le bitrate. Pour profiter d’une bonne qualité sonore, préférez un bitrate de 128
kb/s et plus.
fichiers MP3. Parmi les plus intéressantes, vous pourrez choisir le dossier
de destination de vos enregistrements,
opter pour la création d’un dossier pour
chaque morceau enregistré, importer les
tags ID3 qui, pour rappel, contiennent
les informations propres au morceau
(titre, auteur, etc.), et ajouter vos enregistrements à la playlist. Nous vous laissons la liberté d’adapter les options à
vos attentes.
Pour le reste, l’enregistrement est d’une
facilité déconcertante ! Sélectionnez tout
d’abord la source présente dans la
fenêtre médiathèque ou rajoutez
manuellement vos radios préférées à
l’aide du bouton Ajouter. La médiathèque ne se limite pas à lister vos Web
radios ou Web TV mais permet également de gérer votre collection
audio/vidéo locale, de créer vos playlists, de gérer vos favoris. Les utilisateurs
disposant de juke-box, lecteur/baladeur
MP3 ou autre pourront même enrichir la
médiathèque d’un plugin permettant de
gérer directement votre périphérique
USB. Pour en revenir à l’enregistrement,
il ne reste plus qu’à lancer celui-ci à l’aide de la touche Play de la fenêtre
StreamRipper. Une fois lancé, vous
obtiendrez les informations liées au flux
<106>
PC Update juillet / août 05
Le principe pour la télévision reste exactement le même. Sélection de la Web TV
via la médiathèque et enregistrement
toujours à l’aide de StreamRipper à la
différence que votre flux vidéo sera enregistré au format MP3 et vous devrez par
conséquent modifier l’extension de votre
fichier vidéo en .nsv pour pouvoir le relire. Si cette méthode ne vous convient
pas, vous pouvez toujours recourir à
SnagIt permettant de réaliser des captures d’images et de vidéos, mais il est
malheureusement payant (comptez environ 40 euros), ou encore StreamSave
disponible sur le site de Winamp.
DIFFUSER LA TV
SUR UN RÉSEAU LOCAL
Si profiter de la télévision, quel que soit
son format (satellite, TNT, câble), sur son
PC ne présente pas de difficultés particulières, il n’en est pas de même dans le
cas où vous souhaiteriez en profiter sur
tous vos PC. Afin d’éviter les contraintes
techniques et financières liées à l’achat
d’un tuner TV interne/externe pour
chaque PC, et de tous les accessoires
nécessaires (dérivateurs, amplificateurs
de signaux et câbles adéquats), il est
possible de profiter du streaming à l’aide
d’un réseau local filiaire ou même Wi-Fi
54G bien moins coûteux au final. Bien
qu’il soit possible d’utiliser Internet pour
diffuser un flux vidéo/audio, nous vous
déconseillons cette méthode d’une part
pour des raisons liées à la bande pas-
sante nécessitant de passer par un
hébergeur spécialisé hors de prix pour
les particuliers, mais d’autre part parce
que bien souvent lorsque l’on partage
une connexion Internet chez soi, on dispose bien évidemment d’un réseau local
bien plus performant au final. Plutôt que
de monter et dédier une machine en tant
que serveur, le plus simple est d’installer
un logiciel de capture vidéo, faisant également office de serveur, sur le PC équipé de la carte d’acquisition/tuner TV, et
dans certains cas un logiciel « client »
permettant de récupérer le flux qui sera
diffusé. Comme vous le savez, nous
aimons les logiciels de type HTPC et à
ce titre nous vous recommandons le très
bon My Theatre supportant un grand
nombre de cartes dvb-t, dvb-s et dvb-c,
les cartes analogiques n’étant quant à
elles pas supportées. Le logiciel intègre
son propre serveur permettant de diffuser la TV en direct ou en différé. Le logiciel est proposé en français au prix très
raisonnable et abordable de 35 euros et
vous pourrez télécharger la version d’essai et obtenir plus de renseignements à
l
’
a
d
r
e
s
s
e
http://www.dvbcore.com/MyTheatre.htm
l.
WINDOWS MEDIA ENCODER
Gratuits, Windows Media Encoder ainsi
que Windows Media Player permettent
également de diffuser la TV en direct/en
différé mais en contrepartie, ne supportent que les cartes tuner TV analogiques. Avant toute chose, téléchargez
Windows Media Encoder sur le site de
Microsoft ainsi que la dernière version
de Windows Media Player. Concernant
le format vidéo wmv, sachez qu’il est
possible de profiter de l’encodage/
décodage matériel avec les dernières
Nvidia GeForce 6 600/6 800 sans qu’il y
ait quoi que ce soit à activer, contrairement à la série Radeon X800/850 d’ATI
où il est nécessaire d’appliquer deux
patchs. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page de téléchargement
des
pilotes
Catalyst
(http://www.ati.com).
Au lancement de Windows Media
Encoder, vous aurez le choix entre utiliser l’assistant ou bien tout paramétrer
manuellement, ce que nous allons
détailler. Un premier clic sur le bouton
Properties ouvrira une seconde fenêtre
dotée de plusieurs onglets. Le premier
onglet Sources permettra de sélectionner la source d’acquisition/capture mais
également le standard TV (Secam-L
dans notre cas) ainsi que la chaîne TV
que vous souhaitez diffuser et enfin la
source d’acquisition qui sera au choix
câble ou antenne.
Le second onglet, Output permet de
sélectionner le type de diffusion entre le
serveur Internet en utilisant le protocole
http et pour lequel vous devrez renseigner l’adresse du serveur, votre PC qui
jouera le propre rôle du serveur, ou
enfin d’enregistrer la capture dans un
dossier personnel. Il suffira ici de
cocher la case Pull from encoder. Le
port utilisé par défaut est le 8 080 mais
vous pourrez bien sûr choisir celui de
votre choix, sans oublier de paramétrer
votre pare-feu. Si toutefois la configuration de votre routeur vous rebute, un
simple clic sur le bouton Find Free Port
lancera une analyse permettant de trouver et de choisir un port libre et ouvert.
Dans l’onglet suivant, vous devrez tout
d’abord choisir Windows Media Server
(streaming) dans la fenêtre déroulante
renseignant sur la destination afin de
confirmer le rôle de votre PC en tant
que serveur personnel. Vous devrez
ensuite choisir le niveau de compression vidéo en réglant le bitrate (qui
même s’il est élevé ne posera aucun
problème en filiaire contrairement au
Wi-Fi), le framerate ainsi que la résolution d’affichage correspondante. Inutile
ici d’opter pour une compression HD, la
source TV étant analogique vous n’y
gagnerez rien en qualité et ne ferez
qu’augmenter la charge de travail de
votre processeur. N’oubliez pas également de choisir le niveau de compression audio, une qualité CD suffisant
amplement.
Les onglets suivants vous permettront
d’optimiser/affiner la résolution d’affichage, désentrelacement, d’utiliser des
fonctionnalités pour l’encodage à l’aide
de plugins que vous pouvez télécharger
et même de protéger le flux audio/vidéo
que vous souhaitez diffuser en utilisant
la gestion des droits (DRM ou Digital
Rights Management). Une fois tous les
réglages effectués, un clic sur le bouton
Appliquer vous permettra de prévisualiser le flux audio/vidéo à diffuser et
après satisfaction, il ne reste plus qu’à
cliquer sur Start Encoding.
La partie serveur terminée, il ne reste
plus qu’à lancer Windows Media Player
sur le PC client puis à sélectionner
Ouvrir une URL pour enfin saisir
l’adresse du serveur. Si vous ne
connaissez pas l’adresse, faites un clic
droit sur le Poste de travail, Propriétés
et sélectionnez l’onglet Nom de l’ordinateur. Vous trouverez l’adresse sur la
ligne Nom complet de l’ordinateur, il
suffira alors de saisir dans Windows
Media Player http://votre adresse IP :
port (dans notre cas l’adresse était
http://elfedac-s60tpx7:8080)
A noter que vous n’êtes pas obligés
d’attribuer une adresse IP fixe à vos
machines si votre routeur fournit luimême les adresses IP (DHCP).
PC Update juillet / août 05
<107>
Pratique
Chipsets son
Musique, home ciné, jeu,
quels chips et quels réglages ?
Par : Philippe Ramelet
La capacité de restitution sonore du PC n’a jamais été une
préoccupation essentielle, ni de la part des constructeurs, ni de
la part des acheteurs. La communication et les connaissances
en la matière oscillent donc entre l’inexistant et un certain
ésotérisme issu du monde audiophile. Au final, il devient
compliqué de savoir ce que l’on a vraiment dans notre PC, ce
que l’on peut en faire, et dans quelles conditions on peut y
apporter des améliorations. Sans parler de l’achat d’une
carte mère rarement conditionné par sa puce
audio. Et pourtant…
<108>
PC Update juillet / août 05
our la grande majorité d’entre nous, le son sur
PC se résume dorénavant à un chipset intégré
à la carte mère et à un système 2.1 ou 5.1 à
moins de 100 euros. Les branchements sont
simples et le seul réglage auquel on touche est souvent
celui du système d’enceintes : écouteurs, stéréo ou
5.1. Le reste des possibilités reste souvent inexploité et
méconnu. La redirection des basses, la désactivation
du moteur de son 3D, l’utilisation de CMSS 3D, le jack
retasking ou le réglage en adéquation avec un logiciel
DVD demeurent des fonctions qui ne seront exploitées
que lorsqu’un problème se pose. Il était donc important
d’effectuer un point sur les chipsets audio actuels, et
en particulier les chipsets intégrés, afin d’établir ce que
l’on peut vraiment en tirer, mais également de voir ce
que peuvent apporter de plus les cartes son dédiées
dans les jeux.
P
LES CARTES SON DÉDIÉES SONT
TOUJOURS UN MUST
A l’instar des chipsets intégrés, ces dernières ont logiquement évolué de façon à se démarquer des solutions
déjà présentes dans les cartes mères. En effet, les
chipsets de Realtek ou de C-Media supportent dorénavant le son 5.1 ou 7.1, le son 24 bits/192 kHz en lecture
et l’EAX 2.0. Une carte son que l’on va acheter séparément et pour un prix variant entre 35 et 150 euros se
doit donc d’offrir un gain significatif dans un domaine
ou dans un autre. Les possibilités techniques étant très
proches entre les deux solutions, c’est sur la qualité de
restitution que les cartes dédiées doivent faire la différence avant tout. Eventuellement, les besoins spécifiques des utilisateurs justifient eux-mêmes l’investissement dans une solution ou dans une autre. Celui qui
avait besoin d’encodage Dolby Digital pour envoyer un
flux AC-3 depuis n’importe quelle source vers son
décodeur externe optait encore récemment sans hésiter pour une carte mère nForce 2 avec le MCP+T. Et
même si cette solution est en train de disparaître, elle
offre encore de bonnes performances pour nos vieillissants Athlon XP. Du côté d’Intel, ce sont les cartes
mères LGA775 à base de chipset i9xx et dotées de
puces High Definition Audio qui offrent cet encodage
en temps réel de façon optionnelle. On la retrouve ainsi
sur certaines cartes mères comme l’ABit Fatal1ity
AA8XE, la 81955X de Gigabyte ou encore la plupart
des cartes mères Asus de la gamme Premium basées
sur l’i915 ou l’i925X. Il s’agit de la technologie DICE
(Dolby Interactive Content Encoder) dont était dotée
l’APU de NVIDIA. Il s’agit d’une solution software qui
permet à la carte de produire un son encodé en AC-3
sur une sortie numérique pour l’envoyer sur un décodeur adéquat. Ce peut être le décodeur livré avec les
kits Logitech Z-Z5500 par exemple ou même un
ampli/décodeur hi-fi. Le DICE n’est livré qu’avec certaines puces intégrées (ALC880D chez Realtek et CMI9880 chez C-Media) et fonctionne via une sortie S/PDIF
optique ou coxiale. Il ne s’agit pas d’un logiciel à part
mais d’une option dans le driver de la puce.
PC Update juillet / août 05
<109>
Pratique
Chaque effet EAX possède des caractéristiques paramétrables.
A l’instar de Thief III, de plus en plus de jeux vont faire appel à l’ouïe pour aider le joueur.
<110>
PC Update juillet / août 05
Lorsque l’on veut l’activer, il faut donc
sélectionner Dolby Digital 5.1 ou stéréo
(en fonction de votre système d’enceintes) dans les options des haut-parleurs de votre puce. Ce module intervient totalement en aval des opérations
audio et n’a rien à voir avec
DirectSound 3D et avec l’EAX. La puce
traite le son 3D et les effets comme
d’habitude, simplement, au lieu de l’envoyer vers les sorties analogiques, elle
va l’envoyer vers le DICE qui va encoder chaque canal dans un flux AC-3,
puis le diriger vers la sortie S/PDIF. Il
sera ensuite décodé par le décodeur
externe. Cela est intéressant dans les
jeux si vous disposez d’enceintes et
d’un décodeur de qualité, mais il n’est
pas forcément judicieux d’utiliser le
DICE pour écouter de la musique. Ce
dernier encode effectivement les flux en
Dolby Digital avec un débit fixe de 640
Ko/s et peut influer sur la qualité de restitution d’un CD audio par exemple.
Ceux qui se destinent à utiliser une
entrée ligne analogique et exigent un
minimum de qualité opteront pour une
carte son dédiée le plus haut de
gamme possible et délaisseront sans
hésiter les chipsets intégrés, moins à
l’aise dans ce domaine. Les
joueurs exigeants prendront garde à
l’impact du son 3D sur les performances générales.
L’HOMOGÉNÉITÉ DE LA
CHAÎNE AUDIO EST
PRIMORDIALE
Enfin, que ce soit pour la musique, les
vidéos ou le jeu, certains ont des exigences en termes de puissance et/ou
de qualité qui vont nécessiter l’investissement dans un système d’enceintes
performant. C’est là qu’il ne faut pas se
tromper car à chaque gamme de
casques ou d’enceintes correspond la
carte son ou le chipset intégré adéquat.
Il faut donc prendre en compte toute la
chaîne de reproduction car les incompatibilités et les manques d’homogénéité possibles sont légion. Les
casques audio ainsi que les kits 2.1 ou
5.1 haut de gamme ne donneront pas le
meilleur d’eux-mêmes s’ils sont
connectés à un chipset intégré ou à une
carte son dédiée d’entrée de gamme.
Lorsque l’on choisit ses enceintes ou
son périphérique audio, il faut donc
penser à l’homogénéité avant tout.
Sans oublier les incompatibilités possibles. Les kits 6.1 ou 7.1 de Creative
Labs par exemple possèdent une
connectique particulière car l’entrée
mini-jack dédiée aux enceintes surrounds arrière est combinée avec l’entrée dédiée au caisson de basses et à
l’enceinte centrale. Or seules les cartes
son Creative Labs disposent d’une sortie « tricombinée » qui convient à un tel
branchement. A l’inverse, les kits des
autres constructeurs disposent de
quatre entrées, il convient alors de les
OpenAL entre en jeu
OpenAL est une API destinée à devenir l’équivalent de l’OpenGL dans le domaine audio.
Elle offre une librairie de fonctions et un langage proche du C++ qui permet d’utiliser les
fonctions audio d’un DSP ou d’une puce afin de jouer, de positionner un son et de lui
appliquer des effets. Sa spécificité est avant tout d’être multiplate-forme et donc de pouvoir s’appliquer de façon identique sur un PC sous Windows ou sous Linux, sur un Mac
ou sur tout appareil qui serait compatible avec ce langage. Ce qui est notamment le cas
de la XBox de Microsoft, de la PS2 de Sony et de la GameCube de Nintendo. Supportée,
une fois n’est pas coutume, par Creative Labs, cette API fonctionne de façon indépendante vis-à-vis de DirectX. Elle est pour le moment utilisée de façon intensive sur les platesformes Apple et Linux mais n’a pour le moment pas eu un tel succès sous Windows, étant
donné l’omniprésence de DirectX et de ses modules DirectSound 2D et 3D. On retrouve
pourtant des jeux avec une partie audio codée en OpenAL, c’est le cas de tous ceux
basés sur l’Unreal Engine comme Unreal Tournament 2004 ou encore Jedi Knight II. Sur
PC, les seuls périphériques compatibles OpenAL sont pour l’instant les cartes de la
gamme Audigy ainsi que feue l’APU SoundStorm de NVIDIA. Mais il se pourrait qu’à l’avenir OpenAL prenne une envergure un peu plus large, du fait des choix opérés par
Microsoft dans Longhorn. Le remplaçant de Windows XP ne fait pas en effet la part belle à
l’audio accélérée et opte plus pour une approche logicielle de la question. Afin de préserver son pré carré, Creative Labs a donc tout intérêt à propager une alternative aux solutions DirectX à venir et c’est ce rôle que doit tenir OpenAL.
Rapport signal/bruit
Headroom
Bande passante
Ecarts tolérés
THD+N
Tension de sortie
combiner avec un chipset audio 7.1 ou
une carte son 7.1 comme les
Fortissimo III et IV d’Hercules ou encore
l’Aureon 7.1 Space de Terratec. Les
possesseurs de chipsets intégrés
récents tels que les HDA ou l’AC97
ALC850 prendront également note que
les cartes mères annoncées comme
supportant le 7.1 ne possèdent souvent
que quatre ou cinq connecteurs minijack. Trois pour le son 5.1, un pour le
casque et un pour l’entrée ligne. Quid
de la sortie supplémentaire pour le son
7.1 me direz-vous ? Pas de panique,
c’est dans le pilote du chipset que vous
pourrez décider de transformer l’entrée
ligne ou la sortie casque en sortie
dédiée aux canaux arrière du 7.1.
Lorsque l’EAX 2.0 est proposé, autant en profiter
si l’impact sur les performances n’est pas rédhibitoire.
DOLBY SOUND ROOM
DOLBY HOME THEATER
DOLBY MASTER STUDIO
75 dB
20 dB
20 Hz – 20 kHz
+0.5/-3 dB
)-60 dBFS
1 Vrms < FSOV < 2.2 Vrms
85 dB
20 dB
20 Hz – 20 kHz
+0.5/- 1 dB
)-60 dBFS
1 Vrms < FSOV < 2.2 Vrms
95 dB
20 dB
20 Hz – 20 kHz
±0.5 dB
)-65 dBFS
2 Vrms < FSOV < 2.2 Vrms
PC Update juillet / août 05
<111>
Pratique
FONCTIONS
DOLBY SOUND ROOM
DOLBY HOME THEATER
DOLBY MASTER STUDIO
• Son 5.1 configuration pour 1 auditeur
• Décodage Dolby Digital 5.1
• Dolby Headphones
• Dolby Virtual Speaker
• Dolby Prologic II
• Son 5.1 configuration pour x auditeurs
• Décodage Dolby Digital 5.1
• Heaphones
• Dolby Virtual Speaker
• Dolby ProLoic II
• Encodage Dolby Digital Stereo Creator
• Son 7.1 configuration pour x auditeurs
• Dolby Digital 5.1 et EX
• Dolby Heaphones
• Dolby Virtual Speaker
• Dolby Prologic II
• Encodage Dolby Digital Creator 5.1
• Dolby Digital Live (DICE)
UNE NOMENCLATURE POUR
LES PUCES HDA
Lors de la sortie des puces High
Definition Audio (HDA), Intel et Dolby
avaient présenté une terminologie censée déterminer les capacités des cartes
mères dotées de telles puces. Mais ce
n’est que depuis peu que les constructeurs commencent à utiliser cette terminologie. Gigabyte a ainsi communiqué
sur le fait que sa carte mère i955X
bénéficie de la certification Dolby
Master Studio. Cela signifie que cette
carte mère offre le support du son 7.1
avec configuration pour plusieurs auditeurs, le Dolby Digital 5.1 et EX, le
Dolby Digital Live (DICE), le Dolby
Headphones, le Dolby Virtual Speaker,
le Dolby ProLogic II et l’encodage
Dolby Digital pour la création de DVD.
Cela signifie également que les DAC possèdent un rapport signal/bruit de 95 dB,
ce qui est inédit sur un chipset intégré.
Ces derniers bénéficient en général de
DirectSound 3D quésaco ?
C’est DirectSound 3D qui gère le positionnement de chaque source sonore, du
ou des personnages joueurs ainsi que de leur orientation. La définition de
l’orientation revient à représenter différentes manières dont un joueur percevra
un même son selon qu’il lui fait face ou qu’il vient de côté par exemple. Une fois
le positionnement défini, DirectSound 3D gère également la distance par rapport aux sources sonores et leur degré de dissipation. On peut ainsi déterminer
qu’un petit ruisseau sera audible dans un rayon de 50 mètres, mais qu’on ne
l’entendra pleinement qu’une fois les pieds dans celui-ci. A l’inverse, un coup
de canon sera audible à plusieurs centaines de mètres avec une intensité
importante. Le troisième facteur entrant en jeu est la façon dont le son se projette dans l’environnement. On peut définir s’il est multidirectionnel ou s’il ne se
propage que sur un certain angle. Enfin, DirectSound 3D détermine quelle est la
vitesse de propagation des sources sonores et du personnage joueur afin d’appliquer l’effet doppler. Cet effet est un phénomène naturel qui régit toute source
sonore en mouvement. Vous le remarquez sans le savoir lorsqu’une ambulance
passe devant vous dans la rue : à distance égale, les sons de la sirène sont perçus plus intensément lorsque l’ambulance se rapproche que lorsqu’elle
s’éloigne. Cela est dû au fait que les ondes sonores sont très rapprochées l’une
de l’autre au moment où elle s’approche, alors qu’elles sont plus éloignées
lorsque l’ambulance ne se dirige plus dans votre direction.
connecteurs et de convertisseurs moyens
qui n’offrent pas une qualité optimale et
qui sont surtout sensibles aux interférences. Il n’est pas rare que des utilisateurs de chipsets intégrés se rendent
compte qu’ils entendent le souffle de leur
ventilateur de CPU ou de leur carte 3D
dans leurs enceintes ! La terminologie
Dolby pour les puces HDA fait également
appel à la notion de bande passante et
aux écarts permis entre 20 Hz et 20 kHz
en fonction du niveau exigé. La distorsion
harmonique totale est également présente
avec des niveaux variant entre -60 dBFS
et -65 dBFS. Plus intéressants sont également les prérequis en termes de tension
en sortie analogique. Les certifications
Dolby Sound Room et Dolby Home
Theater fixent le maximum entre 1 Vrms et
2.2 Vrms, alors que la certification Dolby
Master Studio fixe le maximum à au
moins 2 Vrms. Nous l’avons vu lors de
tests précédents, la tension maximale de
sortie est directement liée aux capacités
d’un convertisseur à reproduire un son de
bonne facture. Le minimum de 1Vrms
imposé sur les spécifications les moins
exigeantes fait figure de pis-aller car une
telle tension est insuffisante. Le plancher à
2 Vrms de la certification Dolby Master
Studio montre que celle-ci devrait théoriquement être un gage de qualité évident.
Le chipset HDA de C-Media permet de restituer un son stéréo sur 8 canaux.
<112>
PC Update juillet / août 05
Quel son pour le jeu ?
L’EAX de Creative Labs est devenu un standard incontesté en matière de son 3D dans les jeux. Pour
autant, il n’est pas obligatoire de posséder une carte de ce fabricant pour en profiter. Mais le résultat
est-il vraiment le même sur tous les périphériques ?
ujourd’hui, tous les chipsets
intégrés et toutes les cartes
son supportent DirectSound
3D de façon matérielle et supportent
l’API EAX dans ses versions 1.0 et 2.0.
Ainsi, avec une carte mère d’entrée de
gamme à moins de 100 euros, vous
disposez d’une plate-forme audio qui
permet de connecter un casque, un kit
2.1 et même 5.1. Jusqu’à présent, que
ce soit sur les chipsets AC97 tels que
l’ALC 650 et 850 ainsi que sur les nouveaux chipsets High Definition Audio
ALC880 et CMI-9880, c’est le moteur
3D de Sensaura qui apporte ce support. On trouve également sur les
cartes son Philips et sur la Fortissimo IV
d’Hercules le moteur QSound. Ces derniers sont des modules logiciels qui
viennent s’appuyer sur la puce et ses
fonctions DirectSound 3D intégrées en
hardware. On a donc des flux
DirectSound 3D dont le positionnement
et le mixage s’effectuent dans des buffers matériels au sein de la puce.
A
DES EFFETS SOUVENT GÉRÉS
DE FAÇON LOGICIELLE
Mais l’application des effets est de son
côté gérée de façon 100 % logicielle
sur ces puces. Car ce ne sont pas des
DSP qui sont capables d’appliquer des
effets en temps réel et notamment de
gérer les multiples facteurs qui peuvent
influer sur un son. Il existe en effet des
millions de possibilités car chaque
fonction EAX est paramétrable selon
une échelle variable et très étendue.
Sur les puces des chipsets intégrés et
des cartes son disposant du Sensaura
3DPA ou du QSound, ces effets sont
donc bien appliqués en temps réel mais
en faisant appel au processeur central.
Cela implique donc un impact accru sur
les performances par rapport aux
cartes son Creative Labs comme on
peut le voir sur les tableaux de performances. La qualité de restitution des
sons positionnés et des effets qui leur
sont appliqués est également variable.
Les moteurs de son 3D qui fonctionnent
de façon logicielle appliquent un mixage
intelligent qui permet de diminuer l’impact sur les performances en diminuant
le taux d’échantillonnage des flux traités.
Cela permet de ne pas faire trop appel au
processeur central mais ne garantit pas
une qualité optimale. De plus, le nombre
de voix DirectSound 3D supportées est
souvent limité à 32 sur ces puces. Cela a
aussi longtemps été le cas sur les cartes
son Creative Labs d’ailleurs, mais les
Audigy 2 et 4 supportent dorénavant
62 voix DS3D simultanées. Il faut savoir
que lorsque le maximum de buffers 3D
matériels est atteint, tous les autres flux
supplémentaires sont traités sans positionnement dans l’espace.
d’appliquer un positionnement DS3D ainsi
que des effets EAX sur n’importe quelle
source à la demande. Il permet en outre
COMPARER LES SOLUTIONS
Nous avons étudié le rendu de son 3D de
deux solutions audio grâce à l’outil
RightMark 3DSound 1.24. Celui-ci permet
A partir de l’EAX 3.0, chaque son peut posséder un effet
d’environnement différent.
L’EAX en bref
Au départ réservée aux seuls possesseurs de cartes son Creative Labs, l’API EAX, pour
Environment Audio eXtensions, est devenue ouverte et utilisable par tous les constructeurs,
du moins jusqu’à l’EAX 2.0. Ce dernier regroupe en effet une série d’environnements sonores
prédéfinis qui permet aux développeurs de jeux d’indiquer à la carte son quels effets elle doit
appliquer dans tel lieu d’un jeu. Pour avoir accès à l’EAX 2.0, il faut avoir une carte son ou un
chipset intégré compatible DirectSound 3D et dont le driver est compatible EAX via un
moteur de son 3D intégré. Dans la plupart des cas, il s’agit du 3DPA de Sensaura. Le 3DPA
est une technologie qui utilise principalement les instructions DirectSound 3D et EAX pour
fonctionner. Ainsi, il n’y a pas de jeux spécialement développés pour le Sensaura. Ce qui
revient à dire que tout jeu DirectSound 3D et EAX tirera parti du Sensaura.
API
EAX 1.0
EAX 2.0
EAX 3.0
(Cartes Creative
Labs uniquement)
EAX 4.0
(Cartes Creative
Labs uniquement)
EAX 5.0
(Cartes Creative
Labs X-Fi uniquement)
Fonctions
Réverbération et réflexions
26 effets prédéfinis
Ajustement des effets
Ajustement automatique de la réverbération en fonction de la distance
Occlusions et obstructions
Paramétrage avancé des effets : taille de la pièce, délai de réverbération
Amélioration du modèle de distance
Modèle avancé de simulation de radiations des sources sonores
Modèle d’absorption de l’air ajustable
Multi Environment
Environment Reflection
Environment Moprhing
Environment Panning
Environment Filtering
Extreme Effects
Comb filtering
Amélioration du positionnement sur le plan vertical
Filtres HRTF pour casques, 2.1, 4.1, 5.1 et 7.1
64 voix DS3D supportées simultanément
EAX Macro FX
EAX PurePath
Environment FlexiFX
128 voix DS3D supportées simultanément
CMSS 3D amélioré
PC Update juillet / août 05
<113>
Pratique
croissant de jeux tels que Doom 3, GTA
Vice City, Thief III, World of Warcraft, Colin
Mc Rae 2005, Painkiller ou encore Splinter
Cell Pandora Tomorrow supportent les
versions 3.0 et/ou 4.0 de l’EAX. Ces dernières apportent de nouvelles fonctions
qui permettent un réalisme accru dans le
rendu et le positionnement sonore. Elles
demeurent pour l’instant la chasse gardée
de Creative et ne sont donc accessibles
qu’aux possesseurs de cartes son Audigy.
Un petit tour dans l’Audio HQ des cartes Creative Labs
donne accès à de précieux réglages.
de passer rapidement d’un périphérique
audio à l’autre ce qui facilite la comparaison. Les solutions audio sur lesquelles
nous nous sommes appuyés sont d’une
part le chipset High Definition Audio
Realtek ACL880 présent sur la carte mère
Abit AA8 Duramax et d’autre part une
Audigy 2 ZS de Creative Labs. D’un point
de vue du positionnement, on ne
remarque pas de différences flagrantes
entre les deux périphériques. Ils parviennent tous deux à restituer la position d’une
source, sa distance ainsi que son éventuel
mouvement autour de l’auditeur. On note
toutefois une faiblesse du chipset intégré
pour représenter un mouvement d’une
source dans l’axe vertical. Ce dernier ne
rend pas un effet aussi convaincant que
l’Audigy 2 ZS, d’un bruit de pas qui passerait au-dessus de vous par exemple. Là
où la différence se ressent le plus c’est
lors de l’application des effets. Le rendu
du chipset intégré est très correct et plutôt
convaincant. Mais celui de l’Audigy 2 ZS
apparaît beaucoup plus nuancé et plus
réaliste. Il est également plus intense et
permet une meilleure identification des
effets. Enfin, on notera qu’un nombre
LES BONS RÉGLAGES POUR
PROFITER DU SON 3D
Que ce soit avec un chipset intégré ou
avec une carte son, il convient de vérifier que certains paramètres sont cor-
rectement réglés. Ainsi, il est nécessaire
de spécifier sans le pilote de la carte
son le périphérique de restitution que
vous utilisez. En effet, ce n’est pas uniquement pour « activer » les sorties analogiques que votre carte son vous
demande quel type d’enceintes est installé. Tous les algorithmes d’effets sont
différents selon que l’on a un casque, un
ensemble stéréo ou un kit 5.1. Pour un
casque ou un système stéréo, tous les
sons sont dirigés sur la même sortie et
l’emphase est mise sur les effets dits
binauraux. Sur un système 5.1, on utilise une séparation pour déterminer quels
sons iront sur quelle enceinte.
Notons qu’en ce qui concerne la voie centrale, elle reproduit généralement un son
Lorsqu’un jeu est compatible EAX 3.0 ou 4.0, il propose une option qui permet de l’activer, à condition d’avoir une Audigy !
Audigy 4 Pro
Audigy 2 ZS
Aureon 7.1 Space
Fortissimo IV
RMAA 3Dtest %cpu
DS3D+EAX 16 voix
DS3D+EAX 32 voix
DS3D+EAX 60 voix
1,23
1,91
4,96
1,22
1,9
4,95
3,4
7,7
9,23
4,24
6,85
9,78
DS3D 16 voix
DS3D 32 voix
1,2
2,08
1,22
2,04
3,49
5,2
3,97
5,45
DS2D 16 voix
0,6
0,6
0,97
2,49
FARCRY 1,3
800x600 DS3D
800x600 DS3D +EAX
57
54,4
56,9
54,5
55,7
51,8
55,3
51,5
GTA III
1280x1024 DS3D
1280x1024 EAX 2.0
118
113
118
113
115
109
115
108
<114>
PC Update juillet / août 05
Veillez à bien configurer vos enceintes,
y compris dans les paramètres audio de Windows.
combiné des deux enceintes frontales, sauf
si le jeu a été développé spécifiquement
pour en tirer parti. Une fois ce paramètre
déterminé, un petit test pour vérifier que
tout fonctionne correctement ne fait pas de
mal. Il convient également de spécifier à
nouveau ce paramètre dans le panneau de
configuration de Windows. Certaines
cartes son synchronisent ce paramètre en
fonction de leur driver mais ce n’est pas
toujours le cas. Les possesseurs de cartes
son Creative Labs qui utilisent un casque
ne manqueront pas aussi d’aller faire un
petit tour dans le module AudioHQ (accessible depuis l’onglet Creative dans le menu
Programmes de Windows). Ce dernier
comporte un onglet qui permet d’activer le
renforcement des effets lorsqu’on utilise un
casque. Il permet également la désactivation automatique des enceintes lorsqu’un
casque est branché. Une fois le jeu ou son
panneau de configuration lancé, un petit
tour dans les options audio est souvent
nécessaire. Afin de garantir un lancement le
plus neutre possible, la plupart des jeux
n’activent pas le mixage matériel des sons
3D, et encore moins de l’EAX. Dans la
mesure où votre chipset ou votre carte son
Lorsqu’un jeu est compatible EAX 3.0 ou 4.0, il propose une option qui permet de l’activer, à condition d’avoir une Audigy !
Les puces HDA disposent d’une fonction d’encodage Dolby Digital Stéréo et 5.1 optionnelle.
HDA Realtek ALC880
AC97 Realtek ALC 850
2,56
4,7
2,45
4,72
2,43
4,47
2,42
4,8
2,74
2,88
53,9
50,7
54,4
50,6
112
107
113
107
le permet sûrement, autant activer le mixage matériel ainsi que les effets EAX 2.0.
Attention toutefois, comme le montre le
tableau DS3D+EAX, cela ne se fait pas
sans un certain impact sur les performances du jeu. Si votre configuration est
un peu limite et que vos paramètres graphiques sont déjà au taquet par rapport à
vos exigences, il peut être bénéfique de se
contenter de DirectSound 3D. On notera
également que les jeux EAX 3.0 ou 4.0 proposent généralement cette option à part de
l’activation EAX 2.0. Cela permet aux possesseurs de cartes Audigy de bien savoir
que les effets de ces versions seront activés. Si vous ne possédez pas une telle
carte, inutile d’essayer cette option, dans le
meilleur des cas le jeu basculera tout simplement en EAX 2.0 de façon automatique.
PC Update juillet / août 05
<115>
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Les Télécommandes
Par : Manuel Da Costa
PAGE 123
Transformez un PDA en
télécommande universelle
La souris et le clavier permettent
d’utiliser pleinement le PC mais se
montrent peu pratiques dans le
salon. Même s’il existe de
nombreux claviers/souris dotés
de la technologie sans fil, il est
bien plus agréable de piloter
son PC dédié home cinema
et/ou chaîne hi-fi à l’aide d’une
télécommande depuis son
canapé. Pourtant la
télécommande ne gère
jamais la totalité des
fonctions du PC et se limite
souvent au composant et à
l’application livrée avec
celui-ci… en théorie.
<116>
PC Update juillet / août 05
ATI
Remote Wonder
ATI
Remote Wonder II
FUNTV
FM
Le PDA peut également faire office de
télécommande et présente un excellent
rapport qualité/prix… face à la
télécommande haut de gamme Philips
SBCRU980 coûtant bien plus de 1 000 euros !
Microsoft
PC Media Center
E
crans LCD, Plasma, DLP, vidéoprojecteurs, magnétoscopes
numériques, lecteurs DVD/DivX, chaînes hi-fi, amplis
DTS/AC3/THX… avec des prix toujours à la baisse, voilà bien
des appareils électroniques de plus en plus présents dans les foyers et
qui ont tous un élément en commun : la télécommande.
D’autre part, comme nous l’avons déjà vu auparavant avec nos nombreux dossiers, il est très facile et bien plus abordable de monter un
PC de salon orienté home cinéma et évolutif en prime, regroupant un
ensemble d’appareils de premier choix tels que ceux cités plus haut et
gérés à la perfection par une interface dans la lignée de Media Portal.
Et l’esthétique n’est pas en reste, si bien que l’intégration d’un PC
dans le salon n’en est que plus facile, mais serait bien incomplète
sans une télécommande pour piloter toutes vos applications. Bien
que certaines solutions existent, l’étendue des fonctions se limite
trop souvent à l’application pour laquelle la télécommande est prévue. La Remote Wonder d’ATI livrée avec les cartes All In Wonder ou
que l’on peut acquérir séparément, ne s’exploite pleinement qu’avec
l’interface ATI Multimedia Center, PowerPoint et Winamp de même
que la télécommande Microsoft qui, bien que l’on puisse l’acquérir
seule également, est optimisée pour l’interface Windows Media
Center et n’oublions pas non plus les nombreux bundles de cartes
TV et autres produits proposant également une télécommande.
Logitech
Harmony 655 et 688
One for All
Kameleon 6 et 10
PC Update juillet / août 05
<117>
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MATÉRIEL REQUIS
Les récepteurs infrarouges au format USB demeurent parmi ce qu’il y a de
plus simple à installer mais demeurent incompatibles avec le logiciel Girder.
Les utilisateurs équipés d’une carte TV,
All in Wonder, carte son ou autre munie
d’une télécommande n’auront rien de
plus à acheter car l’utilisation d’un
simple logiciel de capture/enregistrement des signaux infrarouges permettra
de configurer et d’adapter votre télécommande à vos besoins.
Pour les autres, plusieurs choix sont
possibles. Le premier consiste à utiliser
une de vos télécommandes domestiques au choix : télévision, chaîne hi-fi,
magnétoscope ou autre.
Il suffit simplement pour cela d’acquérir
un récepteur infrarouge IrDA pour
lequel il existe trois formats distincts. Le
premier s’adapte très simplement sur le
port IrDA interne de votre carte mère
(dont la plupart sont pourvues) mais
vous demandera en contrepartie de bricoler quelque peu votre boîtier PC, à
moins que celui-ci ne dispose d’un
emplacement prévu à cet effet, ce qui
n’est malheureusement pas souvent le
cas. Les deux dernières options restent
d’utiliser un des ports série de votre
carte mère couplé avec un adaptateur
IrDA dans ce même format ou un adaptateur au format USB. Pour ce dernier, il
est possible de le brancher directement
en façade, cette solution étant assez
discrète ou à l’arrière de votre boîtier à
l’aide d’une petite rallonge en USB.
Comptez approximativement moins de
15 euros pour le récepteur infrarouge
interne contre le double pour les solutions au format USB et série. Vous
pourrez vous fournir sur le site
http://www.wexim.com.
L’IrDA (Infrared Data Association) est un
standard de communication infrarouge
mais à la différence des télécommandes domestiques, celui-ci est bidirectionnel et offre des débits plus
importants s’adaptant parfaitement au
transfert de données entre votre PC et
votre téléphone mobile ou encore votre
PDA par exemple. La portée de l’IrDA
est cependant limitée avec tout au plus
5 mètres dans le meilleur des cas et
des contraintes d’émission/réception
imposant d’être le plus en face possible
du matériel à piloter.
Un autre standard dit par « radiofréquences » permet quant à lui, toujours à
l’aide d’un récepteur ou via un convertisseur RF/IrDA (http://www.maison-intelligente.fr/boutique), une utilisation bien
plus agréable avec une portée nettement accrue permettant ainsi une utilisation depuis une autre pièce !
Deux derniers choix sont possibles et
restent parmi ce qu’il se fait de mieux
bien qu’étant plus coûteux : la télécom-
mande universelle ou le Pocket PC/PDA.
Les avantages ? Ils sont nombreux, à
commencer par leur capacité étendue
permettant d’apprendre à piloter
d’autres appareils à l’aide de deux
méthodes essentiellement.
La première permet de capturer directement les informations de la télécommande à remplacer alors que la seconde permet de télécharger des nouveaux codes
via Internet, soit à l’aide d’un câble USB,
soit à l’aide d’un modem intégré permettant ainsi d’utiliser un simple téléphone.
La première méthode s’avère très intéressante surtout dans le cas où vous ne
trouveriez pas le code correspondant à
votre ou vos appareils dans la base de
données disponible sur Internet.
Autre avantage, vous n’aurez plus
besoin que d’une seule et unique télécommande pour piloter tous vos appareils, PC. Suivant les télécommandes, il
y a bien d’autres avantages : écran tactile, fonctions étendues, ensemble électroluminescent, prise en main intuitive,
possibilité de programmer une séquence de plusieurs touches en une seule
(macros) et quelques autres encore.
C’est sans aucun doute la solution ultime, qui d’ailleurs est utilisée depuis
longtemps par les passionnés d’home
cinema. Il faudra débourser entre
99 euros pour une gamme de télécommandes déjà très attractives et riches
en fonctionnalités et plus de
1 000 euros pour les derniers bijoux
technologiques
embarquant
par
exemple des petits écrans TFT, de la
mémoire vive, ou encore un logiciel des
plus complet et permettant d’absolument tout configurer et de créer ainsi sa
propre télécommande.
CONFIGURATION
Parmi la solution la moins évidente à
mettre en œuvre, l’installation d’un
récepteur IrDA nécessite l’ouverture de
votre boîtier, le plus dur étant de placer
idéalement le circuit imprimé à l’avant
de celui-ci.
Suivant votre boîtier, vous serez généralement amenés à le transformer à l’aide
d’une miniperceuse, et autant le dire tout
de suite, mieux vaut être un bon bricoleur.
Vous devrez, d’autre part, configurer le
BIOS de votre carte mère en activant le
port IR (généralement situé dans l’onglet Integrated peripherals).
Les choses se corsent sous Windows,
notamment depuis la version 98 où
Microsoft utilise un protocole de gestion infrarouge incompatible avec les
récepteurs (le port COM sera inutilisable !). Pour y remédier, vous devrez
modifier les options d’affichage des
Quelles que soient les spécifications de votre récepteur série,
la configuration de votre BIOS est indispensable.
Pour rappel, vous pourrez retrouver
dans le numéro 12 de Hardware magazine un dossier concernant l’installation
et la configuration de Girder.
dossiers dans l’explorateur en démasquant les fichiers cachés (Onglet Outils,
Options des dossiers, Affichage et
cochez la case Afficher les fichiers et
les dossiers cachés) et modifier le
fichier Msports.inf, en ayant pris soin
d’effectuer une copie de sauvegarde au
préalable.
Recherchez la section [Std] puis rajoutez la ligne suivante :
%*PNP0510.DeviceDesc% = ComPort,
*PNP0510 dans la section
Recherchez maintenant la section
[Strings] et rajoutez la ligne qui suit :
*PNP0510.DeviceDesc = "Generic Ir
Serial Port"
Sauvegardez avant de refermer le
fichier, puis avant de redémarrer, supprimez le récepteur utilisé dans le gestionnaire de périphériques.
Pour ce qui est du module récepteur utilisant le port série à l’arrière de votre
carte mère, plus besoin de bricolage
mais là encore, un passage par le BIOS
s’impose. Dans notre cas, avec le
récepteur ACT-IR220L+, Wexim préconise de configurer le port série en utilisant la variable 2F8H/IRQ3. Vous devrez
également désactiver l’option PnP OS
(Plug’n Play), ainsi que l’attribution automatique des IRQ, puis modifier l’option
UART2 en mode normal (ou UART
mode select suivant le modèle de votre
carte mère). Une fois ces changements
sauvegardés, redémarrez votre PC et
installez manuellement votre récepteur
infrarouge en passant par le panneau de
configuration puis Ajout de matériels. Il
suffira alors de renseigner le constructeur ainsi que le modèle exact (Actualis
IR220L+ dans notre exemple).
En ce qui concerne les récepteurs utilisant le port USB, l’installation est bien
plus aisée. Il suffira d’insérer votre CDRom et d’installer les pilotes adéquats
en évitant de brancher le récepteur sur
le port USB sans y avoir été invité par
l’assistant d’installation. Suivant le
modèle, un redémarrage de votre PC
pourra être nécessaire.
QUEL LOGICIEL
Quelle que soit la solution adoptée, il
faudra utiliser un logiciel permettant
d’interpréter les données transmises
par la télécommande. Parmi les logiciels disponibles, nous avons sélectionné et particulièrement apprécié IR Trans
(http://www.irtrans.com) qui est assez
simple à configurer et offre en prime la
possibilité de programmer soi-même
son propre plugin pour télécommandes.
Il est à noter que ce petit logiciel est
optimisé pour les modules de réception
IR disponibles sur le même site. Nous ne
sommes évidemment pas passés à côté
de Girder (http://www.promixis.com) qui
reste une référence malgré sa complexité de mise en œuvre mais pour
lequel il existe de nombreux plugins.
Pour le reste, d’autres logiciels sont
disponibles, à commencer par IR assistant (http://www.irassistant.com) qui
est assez complet et simple à configurer. Cependant, celui-ci est à éviter sur
Windows XP à cause de quelques
bogues assez embêtants pour lesquels
nous aurions pu espérer des mises à jour,
mais celui-ci n’est plus développé depuis
2001, ce qui pourra s’avérer plus ou
moins gênant en fonction de la télécommande que vous utilisez car quelle que
soit la solution logicielle que vous choisirez, vous aurez besoin de plugins additionnels correspondant aux différentes
télécommandes pour assurer un bon
fonctionnement. On peut également citer
Miriam (http://www.sixdots.de), uICE
(http://www.mediatexx.com), PC remote
(http://www.pcremotecontrol.com), et
pour finir WinLIRC (http://winlirc.sourceforge.net), l’équivalent Windows de LIRC.
Dans le cas de l’utilisation d’un récepteur port série, vous pourrez même à
l’aide du sympathique logiciel RSpy
(http://2bconcept.free.fr/software/rspy/r
spy.htm) vérifier le bon fonctionnement
de la transmission des données entre la
télécommande et votre récepteur.
N’hésitez pas à parcourir les forums pour
découvrir la vaste étendue de possibilités.
Quelles que soient les spécifications de votre récepteur série, la configuration de votre BIOS est indispensable.
PC Update juillet / août 05
<119>
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ATI Remote Wonder
Prix : 30 euros
Distribuée à l’origine avec les cartes All In Wonder, cette télécommande propose en plus des fonctions
3D, un tuner TV, des entrées/sorties vidéo ainsi que l’interface logicielle ATI Multimedia Center. Le géant
canadien a choisi de ne pas limiter l’utilisation de sa télécommande aux seuls possesseurs de cartes
AIW en commercialisant séparément sa Remote Wonder.
Fort de son succès, la plupart des logiciels capables d’interpréter les données transmises par une
télécommande disposent quasiment tous d’un plugin dédié à l’ATI Remote Wonder, celle-ci ayant même
été commercialisée par d’autres fabricants/distributeurs comme Hercules, Sapphire ou encore Micro Application
qui livre en plus une interface home cinema (Sesam TV).
Assez volumineuse, la prise en main n’est pas exceptionnelle, même si l’on s’habitue très rapidement à celle-ci, d’autant
plus qu’elle est la plus lourde de notre comparatif n’en embarquant pas moins de 4 piles. La disposition des boutons est quant
à elle assez bien pensée et intègre un joystick permettant d’émuler une souris avec les deux boutons équivalant aux clics droit et gauche
idéalement placés. Seules les touches A, B, C, D, E et F sont inactives mais programmables via l’interface logicielle de la télécommande.
Concernant le récepteur, celui-ci est un petit boîtier utilisant le port USB et fonctionne en fréquences radio, ce qui permet une plus grande liberté pour
dissimuler ce petit boîtier grâce à la portée plus importante par rapport à l’infrarouge et il est bien moins contraignant concernant l’angle de visée.
Les plus : Prix, Transmission par ondes radio, Joystick souris,
6 touches programmables, Compatibilité avec la plupart des logiciels
Les moins : Poids de la télécommande
ATI Remote Wonder II
Prix : 60 euros
Dernière-née chez ATI, la ATI Remote Wonder II équipe entre autres les toutes récentes Radeon
AIW de la série X800 (et également les Radeon AIW 9600XT) et a vu son design totalement repensé
et ce n’est vraiment pas pour nous déplaire. La télécommande voit son ergonomie nettement améliorée
: légère, offrant une meilleure prise en main et consommant un peu moins avec un passage de quatre piles
LR03 à trois. Le joystick souris, bien que plus petit que son prédécesseur, est très agréable à utiliser et très
sensible. Quatre nouvelles touches programmables font leur apparition et portent le nom de AUX1, 2, 3 et 4, cellesci sont parfaites dans le cadre d’un PC dédié au home cinema. Dommage qu’elle ne puisse pas « apprendre » à piloter
les appareils domestiques tels que le téléviseur ou encore l’amplificateur audio par exemple. La télécommande bénéficie de
la couche logicielle. Mais là où ATI a consenti de gros efforts sur la télécommande, on est assez surpris de voir que le récepteur
n’a pas bénéficié du même soin en étant bien plus volumineux.
Toutefois, ATI garde son système de transmission/réception par radiofréquences offrant un meilleur confort d’utilisation que l’infrarouge.
Pour le reste, ATI nous livre un petit logiciel du nom d’EasyLook permettant d’afficher les informations correspondantes de chaque touche sur votre
moniteur, téléviseur ou grand écran à l’aide du système On Screen Display, tout comme le font les appareils domestiques tels qu’un lecteur DVD
ou encore un magnétoscope numérique par exemple. Petit bémol cependant, EasyLook n’est fonctionnel à 100 % qu’avec une Radeon AIW !
Les plus : Ergonomie, Télécommande bien pensée, EasyLook,
Compatibilité avec la plupart des logiciels
Les moins : Récepteur volumineux, Prix, EasyLook
FUNTV FM
Prix : 70 euros
Un peu particulier, Graphics France nous propose un coffret regroupant une télécommande avec
une carte TV Tuner stéréo et radio FM au format PCI avec en prime le logiciel Ulead
VideoStudio 7 SE. Même si à première vue, le pack semble intéressant, on déchante bien
vite en découvrant la télécommande et ce n’est que la carte Tuner TV/Radio qui pourra
vous consoler d’avoir acquis celui-ci. La télécommande ultraplate arbore plutôt un
style de commande à distance pour porte de garage et son ergonomie est des plus
déplaisante, rendant la prise en main et l’utilisation des touches peu agréables, même si
toutefois celle-ci est la plus légère de notre comparatif et ne nécessite qu’une simple pile bouton.
De plus, les fonctions offertes par la télécommande sont assez restreintes et vous limiteront certainement pour une
personnalisation home cinema. Autre point, l’utilisation de l’infrarouge présente un désavantage puisque comme vous le savez, il est nécessaire
de diriger la télécommande vers le récepteur et l’angle d’utilisation est par conséquent limité contrairement aux ondes radio. Toutefois un bon
récepteur embarquant plusieurs diodes réceptrices permet de repousser un peu ces limites. Et on ne peut pas dire que le récepteur fourni facilite
l’utilisation de la télécommande puisque celui-ci est assez mal conçu, la diode réceptrice étant enfermée dans un petit habitacle en plastique, ce
qui contraint à le disposer en façade de façon visible, ce qui peut nuire à l’esthétique de votre installation.
Les plus : On se console avec la carte tuner
Les moins : Fonctionnalités limitées, Ergonomie et esthétique passables,
Récepteur infrarouge
<120>
PC Update juillet / août 05
Microsoft PC Media Center
Prix : 45 euros
Cette télécommande est livrée au départ uniquement avec les PC proposant l’interface Media
Center préinstallée, Microsoft a peu à peu changé sa politique et propose dorénavant, tout
comme ATI, sa télécommande séparément. Cette télécommande bénéficie de nombreuses
fonctions et est parfaitement adaptée à l’environnement Windows, si bien qu’aucun pilote
ou logiciel n’est fourni avec mais contrairement à la première version de l’ATI Remote
Wonder, celle-ci dispose d’une prise en main très correcte épousant agréablement la
main et le joystick émulant la souris est ici absent. La télécommande utilise le mode de
transmission par infrarouge et dispose d’un récepteur sous la forme d’un boîtier conséquent
utilisant un port USB et permet de brancher deux capteurs supplémentaires permettant
ainsi l’utilisation d’un angle de transmission de données plus étendu. Ces deux capteurs sont
d’ailleurs livrés avec la télécommande. Pour le reste, il y a peu de choses à rajouter si ce n’est
que celle-ci bénéficie d’un excellent support, grâce à sa notoriété, par la plupart des logiciels de personnalisation
de télécommandes et les différentes interfaces home cinéma comme l’incontournable Media Portal qui supporte
celle-ci nativement tout comme son homologue ATI Remote Wonder.
Les plus : Intégration Windows, Compatibilité avec la plupart des logiciels,
Ergonomie, Deux capteurs infrarouges supplémentaires, Prix
Les moins : Récepteur volumineux, Pas de logiciel fourni
Logitech Harmony 655 et 688
Prix Harmony 655 : 99 euros
Prix Harmony 688 : 149 euros
Réputé pour sa gamme de périphériques : clavier, souris, webcam et gamepad
entre autres sans oublier les enceintes, Logitech étend son domaine et propose
ses propres télécommandes sous le nom d’Harmony. Même si le prix peut en
rebuter plus d’un au premier abord, les possibilités offertes par ces télécommandes
sont des plus riches, justifiant ainsi le prix.
Les deux télécommandes proposent un petit écran monochrome permettant un affichage
interactif informant et guidant pas à pas l’utilisateur avec en prime un petit assistant
permettant de résoudre d’éventuels problèmes à l’aide du simple bouton Help.
Les télécommandes disposent d’un système de retroéclairage très pratique pour une
utilisation dans l’obscurité, mais on regrette cependant de ne pas pouvoir régler l’intensité
de celui-ci.
De plus, celles-ci sont universelles et vous pourrez donc piloter non seulement votre PC (à
condition de disposer d’un récepteur, celui-ci n’étant pas fourni) mais également tous les
appareils domestiques de votre maison par le biais de la base de données disponible sur le
site officiel Logitech. Etonnante et très ingénieuse à la fois, cette base de donnée s’enrichit
grâce à tous les utilisateurs. Comment ? Très simplement en fait puisque dans le cas où votre
appareil ne serait pas référencé dans l’énorme base de données, la baie d’apprentissage, située
à la base de la Harmony permet de capturer les codes correspondant à la télécommande de
votre appareil domestique, quel qu’il soit, pour les réutiliser et les intégrer la base de données.
La compatibilité avec les appareils est par conséquent très étendue et permet d’intégrer très
rapidement les derniers appareils commercialisés. Pour accéder à cette base, il suffit de créer un
compte utilisateur après avoir installé le logiciel fourni. Une fois cela effectué, le logiciel vous guidera
étape par étape en vérifiant tout d’abord la version du firmware ainsi que celle du logiciel et les mettra
à jour si besoin via le câble de connexion USB fourni.
Vous pourrez ensuite sélectionner les appareils dans la base pour configurer votre télécommande. Une
fois terminé, il reste encore à configurer les différentes applications pour éviter tout conflit, les mêmes
touches servant souvent pour plusieurs appareils. Là encore, l’assistant vous facilitera la tâche grâce aux
boutons situés de part et d’autre de l’écran.
Le modèle Harmony 688 intègre toutes les fonctions du modèle 655 mais arbore un look plus soigné la
rendant plus élégante, une disposition des touches améliorée, une mémoire flash de 2 Mo et quelques
autres fonctions encore, comme les programmes TV gratuits pendant deux mois ou encore un support
optimisé des magnétoscopes numériques que nous n’avons malheureusement pas pu tester faute
d’appareils à notre disposition.
Les plus : Ergonomie, Esthétique (prise en main, poids, rétroéclairage…),
Base étendue offrant le support d’un grand nombre d’appareils, Assistant
d’aide et de configuration de la télécommande et du site Internet (en français
en plus), Permet de piloter jusqu’à 15 appareils !, Rapport qualité/prix
Les moins : Récepteur pour piloter un PC non fourni, Temps de configuration
sur le web trop long (plus de 20 minutes), Impossible de régler l’intensité du
retroéclairage
PC Update juillet / août 05
<121>
Comparer
One for All Kameleon 10 (URC-8210), Kameleon 6 (URC-8206)
Prix Kameleon 10 : 149 euros
Prix Kameleon 6 : 89 euros
Peu connue dans le mode PC, la télécommande universelle Kameleon 10 permet de piloter pas moins de 10 appareils et même
si c’est toujours moins impressionnant que la Harmony, cela reste bien suffisant. De grande taille, la quasi-totalité de la
télécommande est un écran tactile, du moins en apparence car ce n’est en fait qu’un film transparent épais prenant l’aspect
d’un miroir et recouvrant les touches. Pour une telle télécommande, le retroéclairage est de mise mais toute comme
pour la Harmony de Logitech, la luminosité de celui-ci n’est pas réglable mais dispose d’un détecteur de luminosité
permettant d’adapter l’intensité de l’éclairage en fonction de votre environnement. Notre première surprise a été
de découvrir un « boîtier de contrôle » livré avec la télécommande en plus d’un socle/chargeur permettant de ranger
soigneusement la télécommande, tout en se mettant à l’abri de piles déchargées au moment où l’on s’y attend
le moins, d’autant plus que la télécommande est pourvue d’un système d’information concernant le niveau
de charge des piles. La présence de ce boîtier de contrôle est due à la particularité de la Kameleon 10
qui est d’émettre simultanément les signaux par radiofréquences et infrarouge, offrant ainsi un grand
support d’appareils sans avoir à acheter un convertisseur infrarouge/radiofréquence. De plus, l’avantage
de la radiofréquence étant de traverser les cloisons, ce boîtier de contrôle vous permettra, à l’aide
de deux transmetteurs IR supplémentaires, de contrôler des appareils infrarouges (à condition
de les placer devant les appareils à piloter) depuis une autre pièce. Une fonction d’apprentissage
direct permet d’assimiler les fonctions d’autres télécommandes, en plus de la base de données
de codes déjà à disposition que l’on peut mettre à jour soit via le site officiel ou bien par téléphone.
La méthode de mise à jour via Internet est
d’ailleurs bien plus rapide que celle de
Logitech.
Etonnant, la télécommande est dépourvue
de câble PC ?? En réalité, chose
surprenante, c’est à l’aide de vos
enceintes ou de l’écouteur de votre
téléphone que la mise à jour s’effectue !
Dernière fonction également intéressante,
la création de macros vous permettra
d’assigner une séquence de plusieurs
actions à une ou plusieurs touches. Pour ce qui est de la Kameleon 6,
elle ne diffère de sa grande sœur que par l’absence du chargeur, du
boîtier de contrôle et se limite à un maximum de 6 appareils à contrôler.
Les plus : Transmission infrarouge et par radiofréquences, Boîtier de contrôle,
Chargeur, Prise en main rapide, Macros, Rapport/qualité prix
Choix de la
omme nous avons pu le voir,
l’engouement pour le home
cinema dans le monde du PC
fait son effet et ce n’est qu’une question de temps pour voir apparaître
d’autres produits avec des applications
simples et stables qui manquent encore
cruellement.
Pour le reste, nous vous déconseillons
vivement d’opter pour le pack FunTV
FM et sa télécommande des plus
médiocre à moins d’acheter une autre
télécommande séparément. Les télécommandes d’ATI et de Microsoft,
quant à elles, représentent un excellent
rapport qualité/prix pour une installation
modeste, que ce soit dans une simple
chambre ou votre salon et ont l’avantage d’être supportées nativement par un
grand nombre d’interfaces home cinema. Cependant, la Remote Wonder II
C
<122>
PC Update juillet / août 05
Les moins : Pas de récepteur PC fourni, Télécommande un peu grande,
Intensité de l’éclairage faible et non réglable
rédaction
nous semble un bien mauvais choix,
celle-ci étant assez chère par rapport à
l’excellente Logitech Harmony 655 qui
offre bien plus de fonctionnalités, sans
parler du reste de ses atouts pour à
peine 40 euros de plus.
Il serait vraiment idiot de passer à côté
d’autant plus qu’elle conviendra à merveille pour une installation home cinema de plus grande envergure et vous
permettra de mettre toutes vos télécommandes au placard et on pourrait
s’amuser à dire « il ne peut en rester
qu’une » ;-)
La logitech Harmony 688 nous a réellement conquis avec son look ravageur
mais il existe pour le même prix, le
modèle Harmony 680 qui est préconfiguré pour le Media Center de Microsoft
mais là encore, il est assez surprenant
de voir qu’aucun récepteur n’est fourni
d’autant plus que la base de données
contient déjà quelques plugins parmi
lesquels on peut trouver Meedio par
exemple. Reste à espérer que d’autres
intégreront très rapidement la base de
données, et ainsi voir apparaître pourquoi pas Media Portal.
Mais la Kameleon 10 nous a fortement
impressionnés. Proposée au même prix
que la Harmony et malgré un nombre
maximum d’appareils pilotables moins
élevé, celle-ci est reste plus avancée en
proposant notamment un système de
macros ainsi qu’un système de transmission IR/RF.
Vous pourrez trouver les télécommandes de notre comparatif sur le site
http://www.ldlc.fr, que nous remercions
au passage pour leur collaboration ainsi
que Wexim et Asus.
Transformer un PDA
en télécommande universelle ?
Peu connues dans le domaine de l’informatique, les
télécommandes Pronto de Philips et les Marantz
constituent le fleuron des télécommandes parmi les
connaisseurs de home cinema mais sont également
ce qui se fait de plus cher.
Quelques sociétés ont pourtant relevé le pari fou de
transformer un pocket PC ou PDA en véritable clone
de la Pronto si répandue. Comment ? En créant une
interface logicielle d’émulation et en s’appuyant sur le
module de transmission infrarouge dont sont équipés
les PDA. Toutes les possibilités offertes nécessiteraient un dossier complet et nous allons commencer
par vous décrire l’installation et la configuration pas à
pas du logiciel TotalRemote sur un Pocket PC MyPal
A716 d’Asus. Pensez bien à vérifier la compatibilité
de votre PDA avec le logiciel que vous souhaitez utiliser, tous les PDA ne disposant pas d’une puissance
processeur suffisante et dans certains cas, ils ont un
module IR de piètre qualité.
Il convient tout d’abord de télécharger TotalRemote
(http://www.griffintechnology.com) ainsi que la dernière version d’ActiveSync permettant au My Pal A716
de communiquer avec le PC. Une fois la procédure
d’installation terminée, pensez à activer votre module
IR. Dans notre cas, un petit tour sur Démarrer,
Paramètres, Paramètres Asus, et l’onglet IR pour
cocher la case SIR proposant un taux de transfert de
115.2 Kbps, suffit à activer le module infrarouge.
Démarrer ensuite TotalRemote à partir de votre PDA,
vous verrez alors un premier environnement de télécommande par défaut : Sony DVD.
Total Remote dispose par défaut de nombreux profils en mémoire pour un grand nombre d’appareils.
Un clic droit sur Devices et Active device vous permettra d’accéder à la base de données se présentant sous la forme d’une arborescence organisée
par types d’appareils. Il suffit simplement de choisir
les différents profils correspondant à votre installation en cochant la case correspondante, mais cela
peut vous dérouter dans un premier temps car ce ne
sont pas les modèles exacts qui sont affichés. Vous
trouverez par exemple pour les TV Philips le nom
Philips TV #1, Philips TV #2, #3, etc. ce qui rend a
priori le choix compliqué. En fait, les constructeurs
utilisent généralement le même code IR pour chacun
de leurs appareils, les fonctions changeant peu, et il
suffit de sélectionner un profil et de le tester. Vous
pouvez toutefois assigner vous-mêmes les fonctions
pour chaque touche via l’onglet Edit et Assigne
hardware buttons. Le reste est très simple puisqu’il
suffit de cliquer sur le bouton à configurer, et de
sélectionner la fonction que vous souhaitez à l’aide
de la fenêtre déroulante en haut à droite et d’appliquer les changements. Vous pourrez à tout moment
réinitialiser la configuration via la touche Reset to
default. Autre possibilité intéressante, vous pouvez
attribuer une action propre à l’un de vos appareils et
une action non disponible dans votre profil à une
touche de votre choix par apprentissage. Pour cela,
rendez-vous dans l’onglet Edit et Start One Shot
Sampling. Sélectionnez alors la touche que vous
souhaitez modifier sur votre PDA et enfin, appuyez
sur la touche correspondante en rapprochant votre
télécommande du capteur IR du MyPal dans notre
cas. Une fois la configuration terminée, vous avez
maintenant accès aux différentes télécommandes
que vous avez programmées et pouvez utiliser toute
la surface de votre écran PDA en masquant les
onglets de configuration à l’aide du bouton Fenêtre
situé complètement en bas à gauche. L’écran d’un
PDA étant assez réduit, vous n’aurez qu’une zone
de la télécommande d’affichée et pour changer de
zone, il suffira de cliquer autant de fois que nécessaire sur SHIFT. Pour changer l’appareil à piloter, il
suffit de le sélectionner dans la petite fenêtre indiquant l’appareil pilotable en cours, à l’aide des boutons Droit et Gauche. Suivant le récepteur infrarouge
que vous possédez, il est nécessaire de sélectionner
celui-ci dans le menu Tools et Options.
Les fonctions ne s’arrêtent pas là puisque vous
pourrez choisir le skin de votre choix en passant par
l’onglet Edit et Change skin dont le dossier de stockage par défaut est \TotalRemote\SkinFiles. Vous
pourrez trouver tout un éventail de skins sur les
forums de discussion ou pourquoi pas créer le vôtre.
Tout comme les télécommandes Kameleon, il est
possible de créer des macros, une série d’actions
en une touche. Pour lancer l’enregistrement, ouvrez
l’onglet Edit et sélectionnez Macro et Start recording
macro. Un assistant s’exécute alors et il suffit de
suivre les instructions, à savoir choisir le bouton qui
exécutera cette macro puis choisir la série d’actions
à effectuer avant d’arrêter l’enregistrement toujours
via les onglets Edit, Macro et Stop recording macro.
Vous aurez bien sûr la possibilité d’éditer celle-ci via
l’onglet Edit et Edit macro.
Simple non ? Pour finir, dans le cas où vous ne disposeriez pas du profil d’un ou de plusieurs appareils
dans la base de données de TotalRemote, il suffit de
recourir au CCF (Component Configuration Files). Le
CCF est un format de fichiers utilisé à la base par la
Pronto et contenant un skin, les codes IR et des
macros essentiellement. Ce fichier peut cependant
être édité, tout comme une macro, pour enrichir les
fonctionnalités et TotalRemote permet d’utiliser ce
format CCF étendant encore plus son rayon d’action. Là encore, le CCF nécessiterait un article entier
(n’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions à
ce sujet sur notre forum ou par mail) pour parcourir
une partie des vastes possibilités offertes, mais vous
pourrez trouver des tutoriaux et de l’aide aux
adresses suivantes :
http://www.prontoedit.com
http://www.univ-lemans.fr/~jfm/pronto/teledoc.htm
http://giantlaser.com/tonto (clone de prontoedit et
disponible avec NetRemote de Promixis)
http://www.remotecentral.com/files/index.html
(grande base de données CCF)
Vous pourrez trouver bien d’autres fichiers CCF sur
les différents forums ou encore à l’aide du moteur de
recherche Google.
Toutefois, pour vous donner une idée, l’importation et
l’installation d’un profil CCF sont très simples. Il suffit de
transférer le CCF préalablement téléchargé dans un
dossier de votre choix sur votre PDA à l’aide de la fonction Explorer de ActiveSync.
Il ne reste plus qu’à ouvrir le menu CCF de TotalRemote
en cliquant sur l’onglet Tools puis CCF mode puis d’importer le fichier en cliquant tout simplement sur Open
CCF et d’indiquer l’emplacement de vos fichiers CCF.
Pour une utilisation simple et agréable, mieux vaut
importer tous les fichiers CCF correspondant à votre
installation personnelle pour n’utiliser que le mode CCF
qui est indépendant de l’interface native de
TotalRemote que nous venons de détailler, cela vous
évitera de basculer d’un mode à l’autre.
Pour finir, déjà connue pour le célèbre et puissant
Girder, la société Promixis va bien plus loin encore
en enrichissant son interface logicielle de fonctions
complètement inédites. Le logiciel baptisé
NetRemote permet bien sûr de contrôler un PC tout
comme TotalRemote que nous venons de découvrir
mais avec l’association de Girder en plus, il est
désormais possible de programmer chaque touche
avec une plus grande liberté d’action, à condition de
disposer des plugins correspondants. On ne sera
donc plus limité à Windows Media Center 2005
entre autres, mais privilégiez un récepteur de type
UIRT, le modèle USB UIRT étant une valeur sûre
(http://www.usbuirt.com). Mais ce n’est pas tout, car
NetRemote propose une partie serveur et client permettant d’utiliser le Wi-Fi et le Bluetooth via le protocole TCP/IP. Et l’avantage par rapport à une Pronto
n’est pas des moindres puisqu’il est désormais possible de récupérer des informations directement du
PC (chapitre, durée, titre, jaquette, etc…).
http://www.promixis.com
PC Update juillet / août 05
<123>
Comparer
Radeon X800 XL,
une nouvelle référence
Par : Thomas Olivaux
Avec des performances supérieures à la 6 600 GT, proches
même des 6 800 GT/X800 et 850 Pro, la Radeon X800 XL est
une alternative très intéressante pour les joueurs ayant un
budget qui ne dépasse pas 300 ¤.
in 2004, lorsqu'ATi a annoncé sa gamme de cartes graphiques la plus récente, nous avions noté la présence
d'un nouveau produit digne d'intérêt, la Radeon
X800 XL. Dérivée des puissantes X800, cette carte est arrivée
en même temps que d'autres modèles haut de gamme, celle-ci
ayant pour vocation de tirer le tarif vers le bas, ce qui n'était
que souhaitable vu les prix exorbitants des X800 Pro, X800 XT
et autres GeForce 6 800 jusqu'alors. Comme d'habitude, il aura
fallu patienter de longs mois, mais aujourd'hui, les X800 XL sont
enfin facilement trouvables dans le commerce, en AGP comme
en PCI-Express ; nous avons donc décidé de les regarder de
plus près afin d'en mesurer le véritable intérêt et de vous aider
à choisir le bon modèle.
F
X800, ON S'Y PERD !
La gamme X800, basée sur les puces R420 (modèles AGP) et
R423 (PCI-Express) comprenait quatre modèles à l'origine.
Dans l'ordre des performances, il y avait la X800 SE, la X800
Pro, la X800 XT et la X800 XT PE. Ces cartes utilisaient toutes
la même architecture, une bonne évolution de celle apparue
quelques années plus tôt avec la Radeon 9700, seules les fréquences GPU/Mémoire et le nombre de "pixels pipelines" activés les différenciaient. Ces cartes graphiques se positionnaient
en concurrence directe des différentes GeForce 6 800 du
concurrent de toujours, nVidia. Comme s'il n'était pas assez
compliqué de se souvenir des différences entre chaque carte,
Pixels Pipelines
Vertex Engines
Fréquence VPU
Fréquence mémoire
Bus mémoire
Prix approximatif
<124>
sans compter que s'ajoutent les variantes des
X300/X600/X700, ATi a donc revu son haut de gamme en
décembre dernier. Depuis ce moment, cinq modèles sont disponibles mais il aura fallu patienter un bon moment pour
qu'elles soient achetables en boutiques. Ces nouvelles cartes
utilisent les puces R480 et R430, basées sur la R423 des précédentes. Effort marketing oblige, les cartes qui les embarquent ont changé de nom, c'est pourquoi les X850 sont apparues. La seule différence technique qui différencie ces deux
puces est en fait la finesse de gravure, 0,13 μ pour la R480,
0,11 μ pour la R430. L'intérêt de graver en 0,13 μ réside dans
la faculté à monter en fréquence tandis que le 0,11 μ permet
de réduire les coûts de production car, le "die" étant plus petit,
il est possible d’en produire plus avec sur un seul "wafer".
Voici donc à quoi ressemble la gamme haute performance
d'ATi depuis quelques mois.
UN BON COMPROMIS
Avec 16 unités de calcul des pixels activés, la X800 XL ne se
distingue de la X800 XT, l'ancienne référence, que par une centaine de MHz au niveau du VPU. C'est tout à fait prometteur
lorsque l'on sait que la X800 XL vaut à peine plus de la moitié
du prix d'une X800 XT ! Au niveau de la tarification justement,
cette carte vient donc se positionner à mi-chemin entre les
GeForce 6 600 GT, le rapport qualité/prix autour de 200 ¤ et les
6 800 GT/X800 Pro qui coûtent autour de 450 ¤. Nous allons
donc mesurer les performances de cette dernière pour voir ce
X800
X800 XL
X850 Pro
X850 XT
X850 XT PE
12
6
400 MHz
350 MHz
(700 MHz DDR)
256 bits
275 ¤
16
6
400 MHz
500 MHz
(1 000 MHz DDR)
256 bits
300 ¤
12
6
520 MHz
540 MHz
(1 080 MHz DDR)
256 bits
400 ¤
16
6
520 MHz
540 MHz
(1 080 MHz DDR)
256 bits
450 ¤
16
6
540 MHz
590 MHz
(1 180 MHz DDR)
256 bits
490 ¤
PC Update juillet / août 05
qu'elle vaut véritablement
dans les jeux.
Comme les graphiques en attestent, la
X800 XL marche fort, très fort même. Dans de
nombreux tests, elle flirte avec les X850 Pro et
les 6 800 GT, elle s'offre même le luxe de dépasser jusqu'à la 6 800 Ultra dans certains exercices
! Il n'y a pas à réfléchir longtemps pour comprendre l'intérêt de cette carte. Si vous avez un
budget d'environ 300 ¤, cette carte vous offre
des performances de très haut niveau, bien
supérieures à celles d'une 6 600 GT, déjà fort
rapide. Sauf si le SLI est votre but dans la vie,
mieux vaut acheter une X800 XL qu'une X800 ou
850 Pro et même qu'une 6 800 GT, à moins
que… vous ne souhaitiez overclocker. En effet, la
prédiction concernant la gravure en 0,11 μ n'a
pas menti, si bien que les X800 XL ne dépassent
que rarement les 430 MHz VPU, alors que les
X800, 850 Pro montent beaucoup plus, ainsi que
les 6 600 GT et les 6 800 GT. En parlant d'overclocking, il est intéressant de noter que les
X800 XL consomment peu et chauffent moins
que la concurrence. C'est la seule carte haut de
gamme qui ne requiert pas de connecteur d'alimentation dédié, du moins en PCI-Express.
3DMark
3DMark05
3DMark03
GeForce 6600 GT
GeForce 6800 GT
Radeon X700 Pro
Avec quelques MHz de moins, le
X800 XL n'est autre qu'un X850 Pro.
Radeon X800 XL
Radeon X800 XT
0
2000
4000
6000
8000
10000
PC Update juillet / août 05
<125>
Comparer
Half Life 2
Doom 3
1600x1200
1600x1200 AA4X AF16X
0
1024x768 AA4X AF 16X
GeForce 6600 GT
GeForce 6600 GT : 0%
GeForce 6800 GT : +46%
GeForce 6800 GT : +17%
Radeon X700 Pro : -34%
Radeon X700 Pro : +3%
Radeon X800 XL : +5%
Radeon X800 XL : +30%
Radeon X800 XT : +11%
Radeon X800 XT : +47%
10
20
30
40
50
60
70
80
Images par secondes
0
20
1024x768 AA4X AF 16X
1600x1200
1600x1200 AA4X AF16X
1024x768
40
60
80
1024x768
100
Images par seconde
Parmi les résultats des tests à publier, nous avons opté pour un jeu franchement optimisé nVidia, Doom 3,
et un autre qui est plus à l'aise avec les cartes ATi, Half-Life 2. Pas de doute, la X800 XL est très, très performante.
Les
cartes
Asus
Caractéristiques
Marque : Asus
Modèle(s) : EAX800XL/2DTV (PCI-Express)
Sorties : DVI x2 + VIVO
Bundle : adaptateurs DVI/VGA x2, modules d'entrée et sortie vidéo
(composite + S-Vidéo), logiciels et jeux (Joint Operations, Asus DVD XP,
Power Director 3, Media Show)
Prix : 310 ¤
Asus propose deux modèles d'X800 XL, une AGP et une PCI-Express, c'est la seconde que nous
avons testée. Une fois n'est pas coutume, cette carte reprend le design de référence d'ATi mais avec la couleur orangée du
PCB désormais courante chez le constructeur taïwanais, et possède un système de refroidissement amélioré et illuminé
d'une belle lueur bleutée. Au démarrage, la carte paraît un peu bruyante, mais il s'avère qu'une fois les pilotes et l'utilitaire
Asus installés, elle devient alors totalement silencieuse. Le ventilateur accélère tout seul selon la charge, mais nous n'avons
pas réussi à reproduire le bruit initial, même au bout de longs benchmarks. Côté overclocking, ça s'annonce plutôt bien
puisque nous avons pu monter le VPU à 345 MHz et la mémoire n'a pas planté à 560 MHz (1 120 MHz DDR) alors qu'elle
n'est pas refroidie. Ce n'est pas énorme comparé à d'autres chipsets, mais c'est honorable pour une X800 XL. Il faut
reconnaître que le radiateur choisi par Asus a le mérite d'être plus efficace que celui préconisé par ATi. Résolument moderne,
cette carte prévoit l'usage intensif de moniteurs LCD ou de projecteurs numériques avec ses deux sorties DVI, mais il n'y
a pas de sortie HDTV (composantes), alors que c'est le cas sur la version AGP au passage. Notons que la carte Asus
propose l'acquisition vidéo, ce qui peut être pratique si vous utilisez encore de "vieux" périphériques analogiques, caméscopes
8 mm, magnétoscopes VHS et autres.
<126>
PC Update juillet / août 05
GeCube
Caractéristiques
Marque : GeCube
Modèle(s) : Radeon X800XL (AGP et PCI-Express)
Sorties : VGA + DVI + VIVO
Bundle : adaptateurs DVI/VGA, modules d'entrée
et sortie vidéo (composite + S-Vidéo), cordon HDTV
(composantes), logiciels et jeux (Counter Strike
Condition Zero, Power Director 2.5, Power DVD 5)
Prix : 320 ¤ (AGP), 300 ¤ (PCI-Express)
Chez GeCube, comme d'habitude, les cartes sont 100 % fidèles au design de référence ATi, jusqu'à l'autocollant du
ventirad. En même temps, comme d'habitude, les produits GeCube sont un peu moins chers que la concurrence. Pourtant,
les fonctionnalités de la carte sont loin d'être en retrait. La X800XL GeCube propose une sortie VGA et une sortie DVI, ainsi
que des sorties TV mais également des entrées pour procéder à l'acquisition vidéo ainsi que, pour parfaire le tout, une
prise en charge HDTV composantes. Notons qu'il n'est pas possible d'utiliser les fonctions VIVO (Video In/Video Out) en même
temps que les sorties HD composantes puisque les deux câbles se branchent au même endroit. Nous pouvons constater
que le design de référence de la version AGP n'a pas grand-chose à voir avec celui de la PCI-Express, la carte étant un
peu plus grande et nécessitant une prise électrique Molex. Niveau overclocking, les résultats sont assez moyens, nous
n'avons pas pu dépasser 430 MHz pour le VPU, mais la mémoire a tenu à 590 MHz (1 180 MHz DDR), un résultat fort
honorable pour des puces 2,0 ns. Si cette carte n'est pas celle du bidouilleur ou du tuner fou, elle ravira les personnes
dont le bundle n'est pas une priorité et qui souhaitent simplement l'essentiel : une X800 XL, la moins chère possible.
Choix de la rédaction
Gigabyte
Caractéristiques
Marque : Gigabyte
Modèle(s) : GV-R80L256V-B (AGP),
GV-R80L256V (PCI Express)
Sorties : VGA + DVI + VIVO/HDTV
Bundle : adaptateur DVI/VGA, modules
d'entrée et sortie vidéo (composite + SVidéo) avec sorties HDTV composantes,
logiciels et jeux (Joint Operations (PCIExpress), Thief, Power Director 3 (PCIExpress), PowerDVD 5)
Prix : 340 ¤ (AGP), 330 ¤ (PCI-Express)
Gigabyte nous a envoyé deux produits, une X800 XL AGP et une PCI-Express,
mais les deux ne sont pas vraiment comparables. La version AGP, relativement basique, s'appuie
sur un design de référence et ressemble donc comme deux gouttes d'eau à la GeCube, seul son prix de vente les différencie,
la Gigabyte étant un peu plus onéreuse. Plus intéressante, la version PCI-Express que nous avons testée, livrée dans une
boîte plus imposante, propose un bundle logiciel un poil plus conséquent, mais surtout un refroidissement sans ventilateur.
A ce jour, il semble que ça soit la carte graphique "fanless" la plus puissante du marché ! En dehors de la mémoire qui
tourne à 10 MHz de moins que les autres, cette X800 XL n'a pas été bridée pour autant. Néanmoins, ne comptez pas
l'installer dans un barebone ou un PC mal ventilé, car dès que l'on joue, la chaleur augmente fortement et, sans forcément
faire planter, la carte risque de ne pas durer très longtemps. N'envisagez pas de l'overclocker, ou prévoyez un ventilateur
à proximité. Vendue seulement 330 ¤, c'est une carte performante et 100 % silencieuse, bravo.
PC Update juillet / août 05
<127>
Comparer
Choix de la rédaction
HIS
Caractéristiques
Marque : HIS
Modèle(s) : Radeon X800 XL IceQ II Turbo
(RX800XL-PCIE-ICEQ) (PCI-Express)
Sorties : VGA + DVI + sortie TV/HDTV
Bundle : adaptateur DVI/VGA, cordon sortie TV
(composite + S-Vidéo), cordon HDTV (composantes),
logiciels et jeux (FlatOut, démos de jeux)
Prix : 350 ¤
HIS, un spécialiste de la carte graphique modifiée, nous propose sa Radeon
X800 XL IceQ II Turbo. Vendue 350 ¤, c'est la plus chère de ce comparatif, mais il y a une explication. Pour commencer, la
carte a été conçue en partenariat avec Artic Cooling et dispose donc d'un système de refroidissement très développé. Des
cartes testées jusqu'ici, c'est à la fois celui qui refroidit le mieux tout en en étant aussi peu bruyant que les plus silencieux,
la Gigabyte fanless mise à part. De plus, pour satisfaire les aficionados du PC vitrine, le plastique du ventilateur est sensible
aux ultraviolets ce qui donne une sorte de halo lumineux du plus bel effet. La carte est très correctement équipée, il ne lui
manque que les fonctions d'acquisition vidéo, de moins en moins utilisées de nos jours puisque nous passons progressivement
au tout numérique. Nous nous sommes bien sûr intéressés à l'overclocking de cette carte, puisqu’elle est bien refroidie et
qu'un sticker clame "432 MHz" à même l'emballage. HIS fournit avec sa carte un utilitaire dédié à l'overclocking, sous
Windows, qui gère automatiquement l'accélération de la carte. Nous avons effectivement pu faire fonctionner le VPU à
432 MHz, nous sommes même montés à 455 MHz, le maximum atteint par une X800 XL passée entre nos mains. La
mémoire est également bien montée, 600 MHz (soit 1 200 MHz DDR), offrant des résultats finaux proches des ténors du
marché, la X850 XT PE et la 6 800 Ultra, régulièrement devant cette dernière même.
Les Autres
Caractéristiques
Marque : MSI, Power Color, Sapphire
Modèle(s) : MSI : RX800XL - VT2D256 E,
Power Color : Radeon X800 XL, Sapphire
: X800XL Ultimate
Prix : MSI : 310 ¤ (PCI Express), Power Color : 300
¤ (PCI Express), Sapphire : NC (PCI Express)
Trois constructeurs de cartes graphiques ATi
importants ne sont pas présents dans ce dossier, il
s'agit de MSI, Power Color et Sapphire. Le premier,
qui n'avait aucune carte de disponible au moment de la
rédaction de ce dossier, propose la RX800XL-VT2D256E,
une carte basée sur le design de référence ATi, toutes options
(VIVO, HTDV, nombreux jeux…), pour un peu plus de 310 ¤.
Chez Power Color, la carte était toujours en transit entre l'Asie et
l'Europe au moment d'écrire ces lignes, il s'agit de la Radeon X800 XL (vive les noms simples !). Vendue moins de 300 ¤,
en PCI-Express uniquement, c'est la moins chère de toutes. Enfin, Sapphire possède également une gamme de produits
X800 XL assez complète, mais ils n'ont pas été fichus de nous en prêter une ! Notons la présence de la X800 XL Ultimate,
une carte intégrant le système de refroidissement Zalman VF700, efficace et ultrasilencieux, mais il existe également des
X800 XL "normales" au catalogue.
<128>
PC Update juillet / août 05
Le choix de la
rédaction
vant de tenter de départager les cartes graphiques testées, nous insistons sur le fait
que la X800 XL, en général, est une
excellente solution graphique hautes
performances. Rappelons que pour un
prix situé aux alentours de 300 ¤, que
nous pourrions qualifier de tarif acceptable le plus élevé, vous obtenez des
performances proches des cartes les
plus chères, vendues elles entre 400 et
600 ¤. Certes, une plus petite GeForce
6 600 GT ou une Radeon X700 Pro suffit encore largement pour jouer, mais la
centaine d'euros d'investissement supplémentaire a le mérite de ne pas être
du vent, vous verrez réellement la différence dans les benchmarks mais surtout dans les jeux. A l'heure où le
nombre de cartes graphiques par PC
augmente, sachez que vous pourrez
très bien réutiliser votre X800 XL achetée aujourd'hui sur une future carte
mère compatible ATi CrossFire, ce qui
vient enlever le dernier atout qu'il restait
A
à la GeForce 6 800 GT et sa
possibilité d'être configurée
en SLI. Notons au passage
que ces solutions multiGPU ne
concernent que le PCI-Express.
Pour le choix de la carte, tout dépend
de vos desiderata. La solution la moins
coûteuse de notre test est la carte
GeCube, mais il ne faut pas oublier la
Power Color encore moins chère. En
même temps, pour un prix à peine
supérieur, vous pouvez vous offrir la
carte Asus qui s'overclocke mieux.
Nous décernons deux mentions spéciales : une aux GigaByte PCI- Express,
grâce à leur système de refroidissement
totalement silencieux, ainsi qu'une à la
HIS qui nous semble être la meilleure
carte pour les tuners/overclockers, à
condition de monter à 350 ¤.
Concernant l'upgrade, c'est-à-dire les
cartes AGP, nous n'avons pas noté une
carte plus intéressante qu'une autre,
elles sont toutes conformes au design
de référence, optez donc pour
la moins chère ou celle qui
sera la plus facile à trouver.
Pour ce qui est de la mise à
niveau du PC, l'intérêt d'opter pour une X800 XL par
rapport à des modèles
moins puissants dépend du reste de
votre configuration. Nous vous recommandons la X800 XL à partir d'un processeur à 2.6 GHz ou équivalent, car en
dessous, vous serez trop limités par
celui-ci. De même, n'achetez ce genre
de carte vidéo qu'avec au minimum 512
Mo de mémoire. Si vous avec entre 2.0
et 2.6 GHz, achetez au maximum une
GeForce 6 600 GT/Radeon X700 Pro.
Personnalisez votre
X800 XL
Si vous n'êtes pas du genre satisfaits tant que tout
est strictement d'origine, il est possible de personnaliser la X800 XL comme n'importe quelle carte graphique. A commencer par l'overclocking, si votre
carte ne propose pas d'outils spécialisés ou si vous
n'en êtes pas satisfaits, vous pouvez vous orienter
vers Rage3D Tweak CCC (www.rage3d.com), qui
ajoute des fonctionnalités d'overclocking à même le
Catalyst Control Center, ou l'excellent ATITool
(www.techpowerup.com). Du côté du matériel, vous
pouvez souhaiter améliorer le refroidissement et
réduire le bruit de votre carte. Dans ce cas, si vous
n'avez pas acheté un modèle équipé d'usine, vous
pouvez acquérir un Artic Cooling ATi Silencer 5
(rev.2), pour environ 25 ¤, ou un Zalman VF700 disponible en aluminium et cuivre pour le même prix ou
tout aluminium autour de 35 ¤.
PC Update juillet / août 05
<129>
Comparer
Les chipsets 945 et 955 viennent remplacer les 915 et 925 sortis il y a environ un an.
Chipsets i945 et i955
Le retour d'Intel ?
Par : Thomas Olivaux
Fini les 915 et 925, Intel vient de changer sa gamme de chipsets.
Voyons ce dont sont capables les nouveaux 945 et 955 face à leurs
prédécesseurs, mais aussi par rapport au très performant nForce4 SLI
Intel Edition de l'outsider nVidia. Faut-il repasser chez Intel ?
<130>
PC Update juillet / août 05
La sortis de ces chipsets est l'occasion, pour un constructeur comme Asus, de proposer de nouvelles
technologies. Les P5LD2 et P5WD2 proposent, en option, une carte Wi-Fi + TV (avec TNT) !
arallèlement à la sortie des processeurs dual core, Intel a
annoncé une nouvelle série de chipsets, les 945 et 955. Ces
derniers, disponibles dans le commerce depuis peu, viennent directement remplacer les 915 et 925 que nous utilisons depuis
un peu plus d'un an. Leur arrivée n'a pas été très remarquée, masquée par la présentation simultanée des processeurs dual core bien
sûr, mais également et surtout parce qu'ils ne représentent pas une
avancée technologie majeure par rapport à leurs prédécesseurs. A
ce propos, il semble qu'Intel et la majorité de la presse spécialisée
n'aient pas jugé utile d'en parler plus que cela. Toutefois, puisqu'il
s'agit des chipsets que nous allons retrouver très rapidement au sein
de nos PC, nous avons souhaité les analyser d'un peu plus près, voir
ce qu'ils donnent par rapport aux autres chipsets Intel et étudier les
premières cartes mères disponibles, ne serait-ce que par curiosité.
P
Avant d'entrer dans la technique, notons que la principale évolution
apportée par ces nouveaux chipsets Intel concerne, bien entendu, la
prise en charge des processeurs dual core. En effet, sachant que le
brochage du socket LGA775 a légèrement évolué pour l'emploi de
ces CPU, ils ne peuvent donc pas fonctionner sur les cartes mères
vendues jusqu'aujourd'hui. En dehors des 945 et 955, seul le
nForce4 SLI Intel Edition, disponible depuis peu lui aussi, sait exploiter les Pentium D, mais il pose problème avec le modèle cadencé à
2.8 GHz. Intel propose pour le moment trois déclinaisons de ces
chipsets. Pour le haut de gamme, nous avons droit au 955X, remplaçant directement les 925X et 925XE. Sur les cartes mères ayant un
tarif plus abordable, nous retrouverons le 945P, digne remplaçant du
915P. Enfin, Intel propose également une version avec carte graphique embarquée, c'est le 945G, en tout point identique au 945P.
Comme vous le verrez, il n'y a pas grande différence entre les
anciens chipsets et les nouveaux, nous sommes loin des grands
bouleversements technologiques connus au moment du passage
des 865/875 aux 915/925 l'an passé.
PC Update juillet / août 05
<131>
Comparer
Le connecteur eSATA, qui arrive doucement,
permettra de brancher des disques durs
externes sans aucune baisse de performance
comme c'est le cas en USB 2.0 ou en Firwire
Technique
Jeux
FarCry
HalfLife 2
P4 3.0E 865PE (DDR400) : -3%
P4 530 915P (DDR400) : 0%
es chipsets 945 et 955 sont
conçus de façon traditionnelle, il y
a donc un northbridge qui prend
en charge le processeur, la mémoire et la
carte graphique et un southbridge qui
s'occupe du reste, c'est-à-dire des autres
ports PCI et PCI Express, du réseau, du
son et des diverses connectiques. En
dehors du support des processeurs dual
core, ces chipsets ne changent pas grandchose à ce qui existait jusqu'ici. Le support
des processeurs reste bien sur le socket
LGA775. Sont supportés les processeurs
avec un bus de 533 MHz (Celeron D), un
bus de 800 MHz (Pentium 4 et Pentium D)
et, sur le 955X uniquement, les processeurs Extreme Edition, que ce soit en 800
et 1 066 MHz de FSB. Officiellement, le
955X s'adresse uniquement aux Pentium
Extreme Edition (le Pentium EE 840 donc),
mais les Pentium D, Pentium 4 et Celeron
D fonctionnent parfaitement dessus. En ce
qui concerne les 945, seuls les Pentium D,
Pentium 4 et Celeron D sont exploitables ;
l'absence de support des Pentium (4)
Extreme Edition ne manquera pas à grand
monde toutefois. En dehors des processeurs dual core, il n'y a donc pas la
moindre différence entre les nouveaux
chipsets et les anciens, si ce n'est que le
945 est prêt pour d'éventuels futurs processeurs en 1 066 de bus, ce qui n'était
pas le cas du 915. Côté mémoire, la DDR2
est toujours en vigueur, mais cette fois-ci
vous pourrez exploiter la DDR2-667 offrant
une bande passante de 5.4 Go/s et donc
10.8 Go/s en dual channel. Sur les précédents chipsets Intel, seules les DDR2-400
et DDR2-533 étaient utilisées, avec une
bande passante maximum de 8.6 Go/s. Le
nForce4 SLI IE sait, lui aussi, tirer profit de
la DDR2-667. Comme vous pouvez le voir
sur le graphique de performances ci-
L
“La DDR2-667 avec les timings
4-4-4-15 ne fonctionne pas plus
vite que la DDR2-533 réglée
en 3-2-2-12.”
<132>
PC Update juillet / août 05
P4 530 925XE (DDR2-533) : 1%
P4 530 945P (DDR2-667) : 1%
P4 530 955X (DDR2-667) : 1%
P4 530 nF4 SLI IE (DDR2-667) : 3%
900
920
940
960
980
1000
Comme nous le voyons sur ce graphique, il n'y a guère de différence d'un chipset à l'autre. Chez Intel,
seules quatre pourcents distinguent la meilleure plateforme du moment et le vaillant 865PE, âgé de bientôt trois ans.
contre, l'apport de la DDR2-667 n'est pas
tellement sensible, ça sera plus le cas pour
les processeurs à 1 066 MHz de bus toutefois, ou les CPU overclockés. La seule
véritable différence entre le 955X et les 945
réside dans le fait que le premier peut
accueillir jusqu'à 8 Go de mémoire avec
éventuellement une correction ECC tandis que le second, plus modeste, se
contente d'un maximum de 4 Go sans
correction. Enfin, le northbridge fait également fonctionner un port PCI Express
16X destiné à accueillir la carte graphique du PC, avec une bande passante
de 4 Go/s dans chaque bidirectionnelle,
soit 8 Go/s, comme tous les autres chipsets PCI Express.
Le southbridge, baptisé ICH7, remplace
fort logiquement l'ICH6 présent sur les
cartes mères 915 et 925. Malgré ce changement de nom, ou plutôt de numéro, il n'y
a guère de différences là aussi. Au niveau
du stockage, il y a toujours un contrôleur
ATA 133 permettant de relier deux périphériques IDE mais le SATA évolue vers la
nouvelle norme SATA II permettant notamment de doubler la bande passante de l'interface. Il est possible de brancher jusqu'à
quatre disques SATA. Au niveau du PCI
Express, il n'y avait jusqu'alors que quatre
lignes permettant, au choix, de câbler un
port 4X ou quatre ports 1X.
L'ICH7, dans sa version R uniquement, en
gère 6, permettant cette fois-ci un port 4X
et deux 1X simultanément. Tant que nous
parlons d'ICH7R, notons qu'il apporte toujours la gestion de l'AHCI, donc du Native
Command Queuing, mais aussi le RAID
MATRIX offrant les modes 0, 1, 10 et, c'est
une nouveauté, le RAID 5. ICH7, c'est également une carte son, compatible avec les
codecs AC'97 2.3 ou High Definition Audio
ainsi qu'une carte réseau jusqu'à
1 000 Mbps et huit ports USB 2.0, exactement comme ICH6.
GMA 950, DES PROGRÈS
La version "G" du chipset 945 intègre une
carte vidéo, baptisée Graphics Media
Accelerator 950, une évolution du GMA
900 apparue avec le précédent 915G. Intel
n'a pas spécialement communiqué sur les
performances 3D de la GMA 950, qui
reposent malgré tout sur Direct X 9.0 et les
pixels shaders 2.0 comme sa grande
sœur, et sur ses fonctionnalités multimédias et son aptitude à utiliser les nouvelles
technologies comme la vidéo haute définition. Nous retrouvons notamment une lecture accélérée des vidéos 720p et 1080i
ainsi que le support des cartes d'extension
à la norme ADD2+. Nous en reparlerons
lors de notre prochain dossier dédié au
home cinema et à la haute définition, mais
en quelques morts, ADD2+ est un standard qui définit des cartes multimédias
intégrant un tuner TV (simple ou double, y
compris DVB-T), avec des entrées et des
sorties vidéo.
Les cartes compatibles ADD2+ seront
fabriquées par divers fabricants et permettront donc d'étendre les possibilités de la
carte GMA 950. Nous avons hâte de pouvoir tester ces produits, encore indisponibles, qui permettraient de faire un PC
home cinema de qualité à bas prix.
Cependant, nous restons sceptiques
quant à la diffusion de ces cartes, car nous
n'avons pas vu beaucoup de modèles
ADD2 (sans le "+") compatibles avec les
cartes mères 915G.
Comme toujours, la carte graphique
embarquée au chipset se sert du côté de
la RAM du PC à défaut de posséder sa
propre mémoire. Les performances ne
sont donc pas exemplaires, malgré l'utilisation de DDR2-667. Si la GMA 950 est
parfaitement à l'aise sous Windows, en
2D, elle n'est pas très puissante en 3D.
Grosso modo, la GMA 950 se situe au
niveau des performances assez proche
des ATi Radeon X300 SE et parfois des
GeForce 6 200 Turbo Cache. Ce n'est pas
la panacée pour jouer, mais c'est déjà très
correct en considérant qu'il s'agit là d'une
carte graphique embarquée.
La norme SATA II débarque en force sur les chipsets Intel. Jusqu'ici, seuls les nForce4 Ultra et SLI étaient compatibles.
mances entre les 915/925/945/955 mais
aussi face au bon vieux 865PE et au performant nForce4 SLI IE. Comme vous
pouvez vous en rendre compte sur les graphiques, il n'existe pas de différences flagrantes entre tous ces chipsets. Toutefois,
nous voyons quand même que le 865PE
n'arrive plus vraiment à suivre et que les
945/955 sont un peu plus rapides que les
915/925, au même niveau qu'un nForce4
en fin de compte. Et encore, ces tests
ayant été menés avec de la DDR2-667 sur
les 945/955, songez qu'il n'y a quasiment
aucun gain si vous vous contentez de
DDR2-533. Notons que dans certains
tests, le 925XE avec de la DDR2-533 arrive
tout de même devant le 955X avec de la
DDR2-667 !
vers un processeur dual core ou si vous
n'avez pas encore envie de passer au PCI
Express en ce qui concerne les propriétaires de 865/875, il n'y a pas lieu de se
précipiter. Seul l'overclocking progresse un
peu grâce à une gestion de la mémoire
plus souple et plus performante.
Compatibilité SLI ?
Sur plusieurs cartes mères 955X dont le modèle Intel
de référence, nous avons noté la présence de deux
ports PCI Express 16X, exactement comme sur les
cartes SLI. "Pire", Asus livre même un connecteur
type SLI pour relier deux cartes graphiques entre
elles. Etonnant puisque nVidia restreint l'utilisation du
SLI à ses chipsets nForce4 et que le nouveau
CrossFire d'ATi requiert également un chipset propriétaire. Des rumeurs circulent sur la possible ouverture des pilotes nVidia qui permettraient de faire du
SLI sur d'autres plates-formes, auquel cas ces cartes
945/955 seraient immédiatement compatibles.
D'ailleurs, si vous souhaitez simplement faire du multiécran, la présence d'un second port PCI Express
16X permet d'ajouter très facilement une seconde
carte graphique, même si cette dernière est beaucoup moins puissante que la première et ne vous sert
que sous Windows. Notons toutefois que le deuxième port PCI Express de ces cartes mères étant
contrôlé par le southbridge, il est en fait câblé en 4X
et non en 16, ce qui représente une bride pour les
plus grosses cartes graphiques. Les cartes de type
Radeon X300 et X700 ainsi que GeForce 6 200 et 6
600 ne seront pas vraiment perturbées.
En bref, ces chipsets sont de bons
modèles, qui offrent de bonnes performances et ne connaissent pas de lacunes
particulières. Nous avons une préférence
pour le 945P qui offre rigoureusement les
mêmes caractéristiques que le 955X pour
le commun des mortels, qui coûte
quelques euros de moins, simplement car
il ne sait pas exploiter le Pentium Extreme
Edition, un processeur de toute façon trop
cher. Vous pouvez donc acheter une carte
mère 945 sans hésiter si vous désirez
monter une nouvelle machine à base d’un
processeur Intel mais dans le cas de l'upgrade, si vous n'avez pas besoin de migrer
PERFORMANCES
Pour les propriétaires de cartes mères
915/925 qui souhaitent garder leur processeur actuel, il n'y a pas de quoi s'affoler à
la simple vue des caractéristiques techniques des 945/955. Afin de savoir si la
mise à jour vaut le coup, nous avons donc
réalisé quelques mesures de perforMultimédia
Encodage MP3
Création
Encodage MPEG2
Filtres Photoshop CS
P4 3.0E 865PE (DDR400) : -6%
P4 3.0E 865PE (DDR400) : -1%
P4 530 915P (DDR400) : 0%
P4 530 915P (DDR400) : base
P4 530 925XE (DDR2-533) : 1%
P4 530 925XE (DDR2-533) : 2%
P4 530 945P (DDR2-667) : 1%
P4 530 945P (DDR2-667) : 3%
P4 530 955X (DDR2-667) : 1%
P4 530 955X (DDR2-667) : 2%
P4 530 nF4 SLI IE (DDR2-667) : 1%
P4 530 nF4 SLI IE (DDR2-667) : 2%
52
54
56
58
60
Une nouvelle fois, nous constatons qu'il n'y a pas vraiment d'écart entre les chipsets pour
Pentium LGA775. Seul le 865PE (S478) est un peu en retrait.
62
100
200
300
3D studio Max
400
500
600
Avec des applications de création, l'écart ne se creuse pas véritablement. Nous avons vraiment
affaire à des chipsets très proches les uns des autres, un léger avantage pour les toutes
dernières générations (945/955/nForce4).
PC Update juillet / août 05
<133>
Comparer
Revue de cartes mères
Les cartes mères à base de 945 et 955 débarquent. Tous les constructeurs n'ont pas encore annoncé leurs
gammes, mais ce n'est plus qu'une question de jours. Nous avons mis la main sur les quatre premières cartes
disponibles et nous les avons, en toute logique, soumises à nos procédures de test habituelles afin d'évaluer
leurs qualités, mais aussi leurs éventuels défauts.
Asus
Chez Asus, malgré le temps qui passe et les
restrictions budgétaires que l'on ressent à droite et
à gauche, rien ne semble perturber la course à
l'équipement qui motive l'arrivée des nouveaux
produits. Alors que les précédentes P5GD2 (i915) et
P5AD2 (i925) étaient déjà très bien dotées, les deux
nouvelles gammes P5LD2 (i945) et P5WD2 (i955) ne
sont pas en reste, loin s'en faut.
Ces deux cartes se ressemblent fortement,
partageant un design quasiment identique dont la
principale distinction est bien entendu le chipset,
945P pour la P5LD2 et 955X pour la P5WD2. Le
PCB, de couleur noire sur le dessus, est bleu en
dessous, il s'agit en fait d'une évolution du système
Stack Cool qui, rappelons-le, permet d'aider au
refroidissement du PC, notamment en ce qui
concerne les composants de la carte mère,
mofsets CPU en tête. Bon point, il n'y a aucun
ventilateur et les deux composants du chipset se
contentent de radiateurs passifs ; les chipsets Intel
chauffent moins que le populaire nForce4, un
paradoxe. Chipset SATA 2 oblige, nous retrouvons
uniquement des ports SATA 2 sur ces cartes et,
c'est une première, un connecteur eSATA qui
permet de relier des périphériques de stockage
externes de façon encore plus véloce que ce dont
étaient capables les ports USB 2.0 et Firewire 800
jusqu'ici. Etrangeté très intéressante, les cartes
Asus sont équipées de deux ports PCI Express
16X, ou plutôt d'un vrai port PCI Express 16X et
d'un second, câblé en 4X. Il est donc possible
d'installer deux cartes graphiques pour profiter
d'un affichage sur plus de deux écrans, mais la
présence d'un petit connecteur SLI laisse entrevoir
la future évolution des pilotes nVidia qui
permettront d'activer le SLI sur n'importe quelle
plate-forme. D'ailleurs ce connecteur, souple pour
une fois, laisse également entrevoir la possibilité
de faire du SLI avec des cartes qui ne seraient pas
identiques, dans le futur également.
Les plus de la P5LD2 Deluxe : Performances, eSATA, 2 ports PCI-E 16x
Les plus de la P5WD2 Premium : Performances, eSATA, Carte son
Si les P5LD2 Deluxe et P5WD2 Premium sont un petit
peu chères en version "standard", vous aurez la
possibilité en ajoutant simplement 60 ¤ de décupler
les fonctionnalités de votre carte mère. En effet, ces
deux cartes existent également en version "WiFi-TV"
avec une carte fille qui intègre à la fois une carte
réseau sans fil 54 Mbps, capable de se transformer
en point d'accès, mais aussi une carte TV double tuner
pour profiter de la TV analogique ou de la TNT, en
vogue actuellement. Cerise sur le gâteau, il y a
également un tuner radio FM ainsi qu'une
télécommande de bonne facture et une offre logicielle
conséquente basée sur des produits InterVideo et
Cyberlink réputés (WinDVD Suite, PowerCinema 4,
PowerDirector 3).
Les moins de la P5LD2 Deluxe : Les moins de la P5LD2 Deluxe : Prix ?
compatible Dolby Digital Live, 2 ports PCI-E 16x
Biostar
Biostar, constructeur relativement discret sur le
marché français, nous a fourni l'une de ses premières
cartes 945P, la I945P-A7. Elle reprend bien sur les
caractéristiques essentielles des autres cartes mères
présentées dans ce dossier, à savoir, le support des
Pentium dual core, de la DDRII-667 et de toutes les
autres nouveautés comme le SATA II. Les
composants sélectionnés sont assez courants,
notons seulement que la carte réseau, une Realtek
1 Gbps, fonctionne sur le bus PCI et non sur le PCI
Express. Ainsi, avec une bande passante de 125 Mo
par seconde, cette carte réseau suffit presque à
saturer les quelques 133 Mo/s du PCI, dans la théorie
du moins. En pratique, vous ne sentirez pas la
moindre différence à moins des cartes PCI
gourmandes en bande passante elles aussi et d'avoir
des disques durs particulièrement véloces pour
exploiter votre réseau Gigabit au maximum.
Les plus : 2 ports PCI-E 16X
<134>
PC Update juillet / août 05
Biostar explique dans le
mode d'emploi le la I945PA7, manuel fort succinct au
passage, comment activer
le SLI avec deux cartes
graphiques nVidia. Seulement, ils ne
livrent pas le petit pont SLI à brancher sur le dessus
des cartes comme le fait Asus et, de toutes les
manières, le pilote nVidia ne permet pas encore
d'activer le SLI sur un chipset autre que leur nForce4
SLI. Toutefois, vous pourrez bien sur brancher deux
cartes PCI Express pour profiter d'un affichage sur
trois ou quatre écrans simultanément. Ca peut
sembler peu pratique, mais c'est un luxe auquel l'on
peut s'habituer bien vite, prenez garde :) Au niveau
de l'overclocking, la Biostar n'est pas exceptionnelle
mais nous avons apprécié la fonction WatchDog qui,
en cas d'overclocking trop optimiste, permet de
Les moins : Bundle
rebooter en safe mode en pressant
simplement la touche "Inser" au démarrage, comme
sur les très anciennes cartes Abit.
La Biostar n'est pas une carte qui nous a
particulièrement séduits, mais ce n'est pas non
plus un mauvais produit. Si vous n'overclockez
pas, elle bénéficie d'un rapport qualité/prix assez
intéressant, meilleur encore que celui de la
Gigabyte GA-8I945P-G.
Gigabyte
Gigabyte est, comme toujours, parmi les premiers à
lancer des produits basés sur les nouvelles
technologies, en l'occurrence les nouveaux chipsets.
Le constructeur nous a envoyé deux produits
radicalement différents, une carte i945P (GA-8I945PG) résolument tournée vers l'entrée de gamme, si
l'on peut parler d'entrée de gamme pour une carte
mère Pentium compatible dual core, et une carte
très bien équipée, haut de gamme au contraire, avec
un 955X (GA-8I955X Royal).
La GA-8I945P-G change un peu des produits que
nous avions testés récemment. Fini les grosses
boîtes (inutiles) et les bundles plus que complets.
Gigabyte a décidé de miser sur un prix de vente
réduit, c'est pourquoi nous avons affaire à une carte
qui pourrait sembler un peu dépouillée par rapport
aux autres, mais elle est également 60 ¤ moins
onéreuse que la concurrente d'Asus, soit 25 %
d'écart. Par rapport à cette dernière, elle concède
un port PCI-E 16X (mode 4X), le Firewire et deux
ports SATA II. Si vous n'en avez pas besoin, autant en
faire l'économie ! Malgré le fait qu'elle ne coûte pas
très cher, son BIOS est d'un bon niveau et nous
retrouvons notamment toutes les fonctions CIA qui
permettent d'overclocker, avec les réglages de
tension adéquats. Seul son bundle
est vraiment très pauvre, seules
deux nappes ATA et une nappe
SATA se battent en duel avec une
nappe pour un lecteur de disquettes,
c'est un peu léger pour une carte mère performante
et moderne. Sur la carte en elle-même, nous sentons
quelques restrictions, comme la présence de
seulement deux prises pour ventilateurs ou l'absence
de Firewire. D'ailleurs, c'est la seule carte de ce
dossier à embarquer un southbridge ICH7 (sans "R")
qui ne supporte pas AHCI (et donc NCQ) ainsi que
les fonctions RAID d'Intel.
processeur pour assurer le refroidissement des
mofsets, c'est fortement conseillé pour le Pentium
4 Prescott et obligatoire pour le Pentium D.
A l'opposé, la 8I955X Royal représente l'abondance.
Pour 90 ¤ de plus, vous aurez droit au prestigieux
mais peu utile chipset 955X, au système DPS qui
permet d'améliorer l'alimentation électrique des
processeurs, au contrôleur Firewire 800, aux deux
ports SATA II supplémentaires mais aussi au dongle
Bluetooth. Pour la première fois, en overclockant le
Pentium D 840, le système DPS s'est avéré utile.
Nous avons overclocké un peu plus de 100 MHz plus
vite avec que sans, ce n'est pas négligeable. Par
contre, et c'est aussi valable pour les cartes Asus,
prévoyez un ventirad soufflant de l'air tout autour du
Les plus de la Gigabyte GA-8I945P-G : Prix
Les moins de la Gigabyte GA-8I945P-G : Bundle
Les plus de la Gigabyte GA-8I955X Royal : Bluetooth, Firewire 800
Les moins de la Gigabyte GA-8I955X Royal : Prix ?
AMD (A64 Socket 939)
Marque
Modèle
Chipset
Emplacements mémoire
Emplacement(s)
PCI Express
Emplacement(s) PCI
Périphériques ATA
Périphériques SATA
RAID
Carte son intégrée
Sorties audio analogiques
Sortie(s) audio numérique(s)
Entrée(s) audio numéroque(s)
Carte(s) réseau intégrée(s)
Prises USB 2.0
(interne + externe)
Prises IEEE-1394
(interne + externe)
Ports parallèle/série/jeu
Ventilateur(s) sur la carte
Prise(s) pour ventilateur(s)
Gestion avancée des ventilateurs
Connecteurs d'alimentation
Contenu de la boîte
(hors notices et CDs)
Divers
Prix
Asus
P5LD2 Deluxe
Intel 945P + ICH7R
4
16X x2 (le second en
mode 4X), 1X x1
3
6
6 (5 SATA I + 1 eSATA)
Oui, SATA (RAID 0/1/5
sur ICH7R + RAID 0/1
sur Silicon Image 3132)
Realtek ALC882M
(HD Audio 7.1)
Séparées
Optique x1, coaxiale x1
0
Marvell 1 Gbps
8 (4 arrières + 2 via équerre
+ 2 via prise interne vacante)
2 (1 arrière + 1 via équerre)
1/1/1
0
4
Oui
ATX 24 broches
+ ATX 12v 4 broches + Molex
Connecteur SLI x1, équerre 2
USB 2.0 + port jeu x1, équerre
Firewire x1, équerre 1 port
COM x1, nappes ATA x3, nappes
SATA x5, adaptateur électrique
SATA x5, nappe D7 x1, 1 carte
Wi-Fi + TV optionnelle
Asus
P5WD2 Premium
Intel 955X + ICH7R
4
16X x2 (le second en
mode 4X), 1X x1
3
6
6 (5 SATA I + 1 eSATA)
Oui, SATA (RAID 0/1/5
sur ICH7R + RAID 0/1
sur Silicon Image 3132)
Realtek ALC882D
(HD Audio 7.1)
Séparées
Optique x1, coaxiale x1
0
Intel 1 Gbps + Marvell 1 Gbps
8 (4 arrières + 2 via équerre
+ 2 via prise interne vacante)
2 (1 arrière + 1 via équerre)
1/1/1
0
4
Oui
ATX 24 broches + ATX 12v
4 broches + Molex
Connecteur SLI x1, équerre 2
USB 2.0 + port jeu x1, équerre
Firewire x1, équerre 1 port
COM x1, nappes ATA x3,
nappes SATA x5, adaptateur
électrique SATA x5, nappe
D7 x1, 1 carte Wi-Fi
+ TV optionnelle
Asus AI NOS, Asus AI Overclocking,
Asus AI NOS, Asus AI Overclocking,
Asus PEG Link, Asus CrashFree
Asus PEG Link, Asus CrashFree
BIOS2, Asus MyLogo2, Asus Instant
BIOS2, Asus MyLogo2, Asus
Music, Asus AI NET2, Asus AI Booster, Instant Music, Asus AI NET2,
Asus LiveUpdate, carte optionnelle
Asus AI Booster, Asus LiveUpdate,
avec TV analogique + TNT et
carte optionnelle avec TV
réseau Wi-Fi 54 Mbps et
analogique + TNT et réseau Wi-Fi
fonction AP en option
54 Mbps et fonction AP en option
190 ¤ (260 ¤ avec
240 ¤ (300 ¤ avec
option WiFi + TV/TNT)
option WiFi + TV/TNT)
Biostar
I945P-A7
Intel 945P + ICH7R
4
16X x2 (le second en
mode 4X), 1X x2
3
2
4 (SATA II)
Oui, SATA (RAID 0/1/5
sur ICH7R)
Gigabyte
GA-8I945P-G
Intel 945P + ICH7
4
16X x1, 1X x2
Gigabyte
GA-8I955X Royal
Intel 955X + ICH7R
4
16X x1, 1X x2
3
6
4 (SATA II)
Oui, SATA (RAID 0/1/5
sur ICH7R)
Realtek ALC882
(HD Audio 7.1)
Séparées
0
0
Realtek 1 Gbps
8 (4 arrières + 4 via prises
internes vacantes)
2 (1 arrière
+ 1 via prise interne vacante)
1/1/0
0
2
Non
ATX 24 broches
+ ATX 12v 4 broches
Nappe ATA x1,
nappes SATA x2, nappe D7 x1
Realtek ALC882
(HD Audio 7.1)
Séparées
Optique x1, coaxiale x1
0
Broadcom 5789 1 Gbps
8 (4 arrirères + 4 via
prises internes vacantes)
0
3
6
6 (SATA II)
Oui, SATA (RAID 0/1/5
sur ICH7R + RAID 0/1
sur ITE8712)
Realtek ALC882M
(HD Audio 7.1)
Séparées
Optique x1, coxiale x1
0
Broadcom 5751 2x 1 Gbps
8 (4 arrirères
+ 4 via équerres)
3 Firewire 800 (via équerre)
1/1/0
0
2
Oui
ATX 24 broches
+ ATX 12v 4 broches
Nappes ATA x2,
nappe SATA x1, nappe D7 x1
1/1/1
0
3
Oui
ATX 24 broches + ATX 12v
4 broches + Molex
Equerre 2 USB 2.0 x1,
équerre 2x USB 2.0 + 2
Firewire x1, nappe ATA x1,
nappes SATA x6, adaptateur
électrique SATA x6, nappe D7
x1, module DPS, dongle
BlueTooth
Biostar WinFlasher,
Biostar WatchDog,
Biostar BootBlocker,
Biostar WarpSpeeder
Gigabyte EasyTune 5,
Gigabyte X-Press Recovery,
Gigabyte CIA 2
Gigabyte DualBIOS, Gigabyte
Q-Flash, Gigabyte @BIOS,
Gigabyte EasyTune 5, Gigabyte
X-Press Recovery, Gigabyte
CIA 2, Gigabyte MIB 2, Gigabyte
RGB, BlueTooth via dongle USB
130 ¤
130 ¤
230 ¤
PC Update juillet / août 05
<135>
Tests
DVD-R DL VS DVD+R DL
Gravure
Alors que les graveurs DVD-R DL sont disponibles depuis plusieurs mois, les médias commencent seulement à être
commercialisés. Cette arrivée tardive a permis au format concurrent DVD+R DL de s’installer confortablement sur le
marché mais une question primordiale reste encore sans réponse, lequel offre la meilleure comptabilité de relecture ?
omme leur nom l’indique, les
médias DVDR-DL contiennent
deux couches de données
pouvant stocker au total 8.5 GB. Que
ce soit pour du stockage pur ou la
vidéo, cette capacité est donc confortable et permet par exemple d’enregis-
C
Afin d’améliorer la compatibilité de relecture des DVD au format +R,
il est nécessaire de modifier leur Book Type en DVD-Rom.
<136>
PC Update juillet / août 05
trer quatre heures de film en MPEG2,
voire beaucoup plus si l’on n’utilise pas
une qualité d’image équivalente à celle
des DVD-Vidéo. Ces médias permettent
aussi d’effectuer des backups complets
des DVD-Vidéo originaux alors qu’il est
nécessaire de recompresser le film
et/ou d’enlever leurs menus et leurs
bonus pour les mettre sur un DVD-R ou
un DVD+R. Afin de profiter des 8.5 GB
de données, les particuliers n’avaient
jusque-là pas d’autre choix que de passer par le seul format double couche
DVD+R DL disponible de l’Alliance
DVD, aussi appelé DVD+R9. En dehors
de la marque du média et du graveur, il
n’y avait pas d’autres critères à respecter pour obtenir une bonne compatibilité de relecture dans les platines DVD de
salon ou les lecteurs PC ne supportant
pas les DVDR-DL par défaut. L’arrivée
du format DVD-R DL du DVD Forum
relance donc la guerre des formats déjà
problématique entre le DVD-R et le
DVD+R. Pour le moment, seul Verbatim
commercialise des DVD-R DL sur le
marché français, à des prix équivalant
aux DVD+R DL, soit environ 55 ¤ pour
un pack de cinq médias, voire moins
selon les boutiques. Les médias double
couche reviennent donc toujours plus
cher que l’achat de deux DVDR dont
les packs de cinq sont vendus aux
alentours de 15 euros. Les personnes
souhaitant faire des économies pourront donc rester au format DVD-R,
d’autant plus qu’il existe des solutions
pour créer des DVD-Vidéo contenus sur
deux DVDR, mais un seul média reste
toujours plus pratique à l’usage.
Avant de tirer les conclusions de ces
tests, il est nécessaire de bien assimiler un
paramètre des médias DVD enregistrables
qui influe beaucoup sur la compatibilité
de relecture, le Book Type
« Seul le format +R offre un véritable
contrôle du bitsetting (Book Type). »
BOOK TYPE,
COMMENT ÇA MARCHE ?
La compatibilité des unités de lecture
DVD avec les médias enregistrables -R
et +R est régulièrement augmentée sur
les générations récentes de produits ou
par des mises à jour du firmware.
Néanmoins, chaque format demande à la
platine d’effectuer des tâches spécifiques et leur détection n’est pas toujours
garantie. Un paramètre inscrit sur les
DVD appelé Book Type joue un grand
rôle dans cette compatibilité avec les
platines. Il est contenu dans le lead in du
média et permet à l’unité de lecture
d’identifier le type du support auquel elle
a affaire. C’est à ce niveau que vous pouvez intervenir pour augmenter la compatibilité de vos disques, mais c’est aussi là
qu’il existe une différence entre les formats +R et -R. En effet, lors du processus de production des médias, le Book
Type des DVD-R et des DVD-R DL est
écrit en tant que DVD-R puis figé, ce qui
n’est pas le cas des DVD+R et des
DVD+R DL où cet espace n’est pas utilisé. L’enregistrement du Book Type est
alors effectué par le graveur DVD. Cela
signifie que vous pouvez utiliser un Book
Type de DVD-Rom sur les médias +R au
lieu de respecter le DVD+R pour un
DVD+R et le DVD+R DL pour un DVD+R
DL. C’est cette manipulation en Book
Type DVD-Rom qui permet aux
médias +R d’être lus plus facilement
dans les unités DVD. La modification du
Book Type s’effectue avant d’inscrire des
données sur le média, mais il faut posséder à la fois un graveur et un logiciel
capables de gérer ce paramètre. Les versions récentes de Nero l’autorisent par
exemple avec un graveur adéquat,
comme Kprobe ou certains utilitaires
fournis sur le site des constructeurs tels
que BenQ, Lite-On, BTC ou Ricoh.
Suivant leur capacité, les graveurs interviennent de trois façons différentes sur le
Book Type, ils donnent un contrôle total,
ils respectent les spécifications des
médias, ou ils imposent un autre Book
Type et en général le DVD-Rom pour le
format DVD+R ou DVD+R DL.
En fonction du graveur et du logiciel utilisés, il est parfois possible de changer
le Book Type d’un média -R.
L’amélioration de compatibilité est très
aléatoire comparée à celle du format +R
qui donne d’excellents résultats, mais
cela peut fonctionner. Ce n’est néanmoins pas un changement réel du bitsetting (Book Type). Certains lecteurs
sont en effet capables de lire le Book
Type d’un média non pas dans le lead in
mais dans le border in. L’astuce consiste alors à créer une deuxième session
après celle du film et d’ainsi recréer un
espace où inscrire un Book Type. Cela
ne fonctionne donc pas sur les lecteurs
utilisant uniquement le lead in.
Des programmes comme CDSpeed ou DVDinfoPro sont utiles pour
identifier le Book Type des DVD.
« Le Book Type inscrit dans le lead in des DVD enregistrables
est une donnée jouant un grand rôle dans la détection et la
compatibilité des disques dans les lecteurs/graveurs DVD. »
PC Update juillet / août 05
<137>
Tests
Les forums de CDfreaks et CDRinfo contiennent de nombreuses informations qui vous permettront de trouver les meilleurs firmwares
pour vos unités DVD, les meilleurs médias ainsi que les graveurs les plus recommandés.
« Afin d’obtenir des gravures de
qualité et ayant la meilleure
compatibilité de relecture
possible, il faut également
choisir judicieusement son
graveur et ses médias. »
LE DVD+R DL A L’AVANTAGE
Pour ces tests, nous avons utilisé deux
graveurs DVDR-DL, le Pioneer DVR-109 et
le Nec ND-3520 avec leur dernier firmware, ainsi que des médias DVD+R DL et
DVD-R DL de Verbatim. Nous avons fait un
backup complet d’un DVD-Vidéo original
que nous avons gravé en 4x. Il ne s’agissait pas de comparer les performances de
lecture des lecteurs, leur temps de gravure
ou le respect des certifications d’écriture,
le but était juste de connaître la compatibilité de relecture des médias créés dans
nos lecteurs. Le Book Type a été fixé en
DVD-Rom pour les DVD+R DL, il est
Le freeware Kprobe est l’un des logiciels les plus couramment utilisés
pour changer le Book Type des DVD enregistrables.
<138>
PC Update juillet / août 05
d’ailleurs imposé sur le DVR-109, et en
DVD-R pour les DVD-R DL. Sur huit lecteurs/graveurs DVD PC et six platines
DVD, le constat est clair, le DVD+R DL
avec son Book Type DVD-Rom est relu
plus facilement. Sur les lecteurs PC, la différence n’est pas énorme sur les modèles
capables de graver du double couche,
mais elle l’est plus sur les graveurs de DVD
monocouches ou les lecteurs DVD
simples. La différence est par contre beaucoup plus nette sur les platines de salon.
Une seule a été capable de relire nos
médias DVD-R DL, contre un sans-faute
ou presque du DVD+R DL. Les erreurs se
traduisent par une impossibilité de lire la
seconde couche ou une complète nondétection du disque. Les résultats ont été
identiques en utilisant les médias créés par
le graveur Pioneer ou Nec.
A l’heure actuelle, en ce qui concerne
l’usage de DVD enregistrables pour de la
vidéo, le format double couche +R a donc
nettement l’avantage face au +R. Il faudra
voir à l’avenir comment se comportent les
lecteurs DVD actuels après des mises à
jour du firmware adéquates, mais avec
l’arrivée proche du HD-DVD et du Blu-Ray
Disc, il est peut-être un peu tard pour que
le format DVD-R DL reprenne l’avantage.
En ce qui concerne le format simple
couche, le DVD-R a apparemment l’avantage sur certaines platines relativement
anciennes mais la compatibilité de relecture générale est très proche avec les
DVD+R utilisant un Book Type DVD-Rom.
Notez par ailleurs que toutes les
remarques effectuées dans cet article
s’appliquent aussi aux médias réinscriptibles -RW et +RW. Et n’oubliez pas que la
compatibilité de relecture dépend également de la qualité de gravure de votre
unité de stockage et de celle du média. Si
nous arrivons à réunir suffisamment de
lecteurs et de marques de médias, nous
envisageons de faire un tel dossier mais en
attendant, vous pouvez toujours consulter
les excellents forums de ww.cdfreaks.com
ou de www.cdrinfo.com à ce sujet afin
d’avoir des indications sur les graveurs et
les médias à acheter pour garantir de bons
résultats. Vous y trouverez aussi des informations et des liens vers des firmwares
pouvant transformer certains graveurs
simple couche en double couche. Les graveurs DVD double couche ne sont pas très
chers puisqu’on trouve des modèles de
dernière génération aux alentours de 60
euros, c’est une économie qui pourra servir à upgrader autre chose !
Har
dwa
re
DIS
PON
IBL
E
Pratiques
Le PC, scaler et
magnétoscope idéal
Exploiter des sources analogiques :
visualisation, capture, encodage
EN
KIO
SQU
E
mag
azin
e
Jouer sous Linux
Pourtant, on peut de plus en plus
envisager d’utiliser (presque) tous nos
jeux favoris sous Linux. Cela suffit-il à
se passer de Windows ?
Création d’un CD de secours
Tests
Athlon 64 « Venice et
SanDiego »
Gamme Antec TX et Titan
Que ce soit pour tester son matériel
qui montre des faiblesses, pour
effectuer des tâches de maintenance
ou pour réparer/récupérer un
système en panne, il existe des
solutions tout-en-un
Comprendre
Dossiers
Internet de l’autre côté de
la prise
Les processeurs dual core tant attendus
sont enfin là. Chez AMD comme Intel,
cela équivaut à avoir deux processeurs
dans son PC. Que peut-on y gagner, dans
quel cas, comment ?
Au cœur de la mémoire
Dual core : Athlon 64 X2 vs
Pentium D
Créez un réseau
De l’Ethernet au Wi-Fi en passant par le
Firewire et le CPL, tous les cas de figure et
tous les pièges sont décortiqués dans ce
dossier 100 % pratique !
Comparatif
Cartes mères SLI AMD et Intel
Le SLI est une bénédiction pour les
joueurs à la recherche de performances
élevées, mais aussi pour les personnes
qui pensent à la pérennité de leur
installation. Voici la crème de la crème.
Internet existe grâce à des
infrastructures complexes, peu
connues et expliquées ici
Comment fonctionne la mémoire ?
Que se cache derrière ces petites
puces ?
StarForce, la protection
incrackable ?
Aurait-on enfin trouvé la protection
incrackable ou presque ? Comment
fonctionne-t-elle, comment ne
pas trop en souffrir ?
Comparatifs
Boîtiers de
transmission vidéo sans fil
Ventirads Athlon 64 :
toujours plus performants
Tests
FireWire 800, mieux que
l’USB 2 ?
3 Cartes TNT
Pour ceux qui ont tendance à
s'emballer facilement
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