ITALIE Région - Sud de France Développement
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ITALIE Région - Sud de France Développement
LA CLIENTELE TOURISTIQUE ITALIENNE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON DIRECTION DU TOURISME Données économiques et touristiques : • • • • • • Population globale : 60 millions d’habitants PIB/habitant : 25 500 €/habitant Densité de population : 199 habitants/km2 Taux de population urbaine : 90,0% Taux de départ en vacances : 49,1% % de longs séjours à l’étranger (plus de 4 nuits) : 24,9% Perspectives économiques OCDE Italy Croissance (volume) PIB Consommation privee Consommation publique Investissement PIB en valeur Prix et chomage Inflation Taux de chomage Finances publiques (definition OCDE) Depenses publiques (% du PIB) Deficit public (% du PIB) Dette publique brute (% du PIB) Commerce exterieur Balance commerciale (milliards $) % du commerce mondial (imports) Balance courante (% du PIB) Prévisions 2011-2012 2011 2012 1.1 1.6 0.9 1.2 -0.1 -0.1 1.2 2.5 2.5 2.7 2006 2.1 1.3 0.5 3.1 4.0 2007 1.4 1.1 0.9 1.3 4.0 2008 -1.3 -0.8 0.8 -4.0 1.4 2009 -5.1 -1.7 0.6 -12.2 -3.0 2010 1.1 0.9 -0.4 2.9 1.7 2.1 6.8 1.8 6.2 3.3 6.7 0.8 7.8 1.6 8.4 2.4 8.4 1.7 8.1 48.7 -3.3 117.2 47.9 -1.5 112.7 48.9 -2.7 115.1 51.9 -5.2 127.7 51.4 -4.5 131.3 50.8 -3.9 132.7 50.3 -2.6 133.0 -14.9 3.7 -2.6 -5.2 3.7 -2.4 -13.4 3.5 -3.6 -8.3 3.4 -3.2 -18.8 3.1 -3.5 -6.0 3.1 -4.1 2.7 3.0 -3.6 Sources : EUROSTAT – OCDE - 2011 Contexte économique 2010 Portée par la reprise économique de ses voisins, le faible endettement des ménages, la solidité du système bancaire et le tissu de petites entreprises, l’Italie a renoué modestement avec la croissance en 2010. Si les entreprises ont repris confiance, la consommation intérieure reste morne et le taux de chômage est toujours en hausse. La dette publique atteint des niveaux records et reste le problème numéro un du pays qui affiche un projet de loi de finances se voulant rassurant pour les marchés . Au programme, réduction des dépenses de l’état, gel des embauches et des salaires dans la fonction publique, réduction des salaires des hauts fonctionnaires et des ministres, mais aussi lutte contre l’évasion fiscale… Parallèlement aux problèmes économiques, une crise politique a fait son apparition dans le pays, ralentissant la mise en œuvre des réformes Prévision 2011 La lente reprise de l’économie italienne devrait se poursuivre, avec un léger renforcement de la croissance aux alentours de 1½ pour cent en 2012. Le dynamisme de la demande mondiale stimulera les exportations et la progression de l’investissement devrait elle aussi redémarrer. Le chômage ne diminuera que lentement, en partie parce que l’augmentation initiale de la demande de main-d’oeuvre sera satisfaite par un moindre recours au travail à horaires réduits. Après s’être fortement accélérée ces derniers temps, la hausse des prix à la consommation se modérera vraisemblablement à mesure que s’atténuent les effets des augmentations des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Le tourisme : Source : atout France Le marché italien, qui représente près de 10% de la clientèle étrangère pour la France, est le 4ème marché international et le deuxième pour les structures hôtelières. Il génère plus de 3 milliards € de recettes touristiques pour notre pays. Le taux d’achat de voyages sur Internet est de l’ordre de 25%. S’il n’a pas échappé à la crise économique, ce marché a mieux résisté que la plupart de ceux de proximité, les Italiens ne renonçant pas à leurs vacances en France. Il affiche un bilan 2009 légèrement baissier, bien que très contrasté selon les régions françaises et les indicateurs (baisse de seulement 2,8% d’arrivées dans l’hôtellerie parisienne en 2009 par exemple). Les Italiens sont restés fidèles aux destinations principales de l’année précédente, principalement domestiques, mais aussi balnéaires de proximité. C’est notamment le cas de la Corse qui a accueilli 350 000 Italiens et ne cesse de gagner des parts de marché depuis trois ans face à la Sardaigne, son principal concurrent. Paris Ile de France (1,1 millions d’Italiens dans la seule hôtellerie) et les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Normandie sont parmi les autres régions françaises à avoir résisté, voire progressé en termes d’arrivées italiennes. L’Est de la France, avec les régions Rhône-Alpes et Alsace, reste également bien fréquenté en raison de sa proximité avec la péninsule. Le marché italien demeure pour l’Outre-mer (Guadeloupe, Martinique et Polynésie Française) l’un des deux premiers marchés étrangers, bien que les arrivées aient été en baisse en 2009. A noter aussi la très forte présence d’Italiens en Midi-Pyrénées, Lourdes accueillant plus de 900 000 touristes italiens en pèlerinage. L’année 2010 s’annonce à la hausse, l’inconnue restant les conséquences d’un euro bas, relevant le coût du carburant, ce qui pourrait freiner les décisions de déplacements. Le nombre de séjours réalisés par des Italiens a augmenté entre 2009 et 2010, mais surtout au bénéfice des destinations intérieures. La mise en place d’un plan d’austérité peut conduire à s’interroger sur les perspectives 2011, notamment en terme de séjours à l’étranger. Comportement touristique : L’essentiel du marché du tourisme italien pour la France est constitué de consommateurs achetant leurs séjours en France sans intermédiaires et souvent sans réservation préalable. La tendance à confectionner soimême un voyage en kit se confirme. Dans un contexte conjoncturel de léger recul de la consommation touristique, la désintermédiation du marché du voyage progresse, sans atteindre pour autant le niveau d’autres pays d’Europe. Si le périmètre de chalandise des tour operators proposant la France diminue, la disparition des agences de voyages physiques n’est toutefois pas pour demain en Italie. Un important tissu de petites agences de voyages s’arrime à une relation client individualisée. Leur singularité est de bien connaitre les attentes de leur clientèle et de proposer des séjours sur mesure ou des produits à thèmes tels que l’oenogastronomie, la remise en forme, le cyclotourisme... Pour autant, les agences réalisent moins de 10% des ventes France. A terme, ce mouvement se poursuivra au bénéfice des ventes directes sur Internet et, dans une moindre mesure, des tour operators et agences de voyages en ligne. Proche géographiquement et culturellement, offrant une grande diversité de paysages et de territoires, la France est la première destination de séjour de la clientèle italienne à l’étranger, suivie de l’Espagne et de la Grèce. Toutefois, les destinations balnéaires italiennes ont toujours la faveur de cette clientèle, surtout dans le contexte actuel qui a donné lieu à une réduction des budgets et des durées de vacances. Pour ce qui est des séjours en France, la Corse gagne chaque année des parts de marché et les destinations privilégiées sont Paris et les régions PACA, Rhône-Alpes et Alsace, du fait de leur proximité. En France, les Italiens réalisent majoritairement des séjours itinérants, essentiellement au mois d’août, et séjournent surtout en hôtel, principalement de charme. Les dernières tendances de cette clientèle portent sur une utilisation de plus en plus fréquente d’Internet pour la préparation et/ou la réservation du séjour, une sensibilité accrue aux prix, une attention particulière aux avis de la famille, des amis, mais aussi des consommateurs (blog, forum...) sur les destinations. Au final, le prix, la propreté, l’hygiène et la sécurité sont les principaux critères de choix de la destination pour les Italiens. Notons aussi que la présence d’un SPA, d’un centre de bienêtre ou de remise en forme peut être un plus, tout comme la proposition de services (cours, excursions…). La France est de plus en plus souvent mise en concurrence avec d’autres destinations (Grèce, Espagne, Croatie, Tunisie, Egypte…) et la qualité de l’accueil, les prix et l’image un peu trop traditionnelle du pays peuvent jouer en sa défaveur. Pour Atout France, les objectifs à venir sont entre autres de rajeunir l’image de la France, de développer les courts séjours et d’accroître la notoriété des territoires régionaux, via différentes campagnes de communication adaptées aux profils des marchés. Sources : Maison de la France Italie – Journées Partenariales Juin 2009 / Lettre de Veille Décembre 2009 – ATOUT France Données France • • • 5ème clientèle étrangère en France 40,9 millions de nuitées en France en 2009 soit -10% par rapport à 2008 durée moyenne de séjour de séjour de 5.7 jours Analyse des clientèles : cumul hôtellerie traditionnelle et hôtellerie de plein air Janvier Juillet (2011/2010) Avec 80 000 nuitées, la clientèle italienne enregistre la plus forte baisse avec -19,2% de nuitées. Seuls les établissements haut de gamme tirent leur épingle du jeu avec des progressions sensibles. Les nuitées sont stables sur le littoral et en baisse dans les villes (-27%) et dans les zones rurales (-20%). L’hôtellerie traditionnelle représente 71% des nuitées. Les résidences secondaires détenues par la clientèle italienne en Languedoc Roussillon : 146 résidences secondaires sont détenues par les italiens en Languedoc Roussillon : cette nationalité est très peu représentée dans ce secteur. La clientèle italienne dans l’hôtellerie traditionnelle en 2010 Source : Insee – Observatoire Régional du Tourisme – Partenaires régionaux La clientèle italienne enregistre 147 781 nuitées en 2010 soit une baisse des nuitées par rapport à 2009 de – 5.5%. Elle représente près de 10% des nuitées étrangères dans l’hôtellerie traditionnelle et se classe ainsi au 3éme rang des nuitées étrangères. Les trois zones géographiques affichent une baisse de fréquentation en 2010. La clientèle italienne privilégie davantage l’hôtellerie haut de gamme. Nuitées 2010 % des nuitées étrangères Durée moyenne de séjours Evolution 2010/2009 Littoral Ville-Passage Rural 147 781 10% 1.6 -5.5% BAISSE (-11.5%) BAISSE (-4%) BAISSE (-3%) Répartition des nuitées hôtelières italiennes en 2010 et évolution 2010/2009 Selon les régions de séjour en France La clientèle italienne dans l’hôtellerie de plein air en 2010 Source : Insee – Observatoire Régional du Tourisme – Partenaires régionaux La clientèle italienne enregistre en 2010 près de 54 889 nuitées soit une hausse de +10% par rapport à 2009. Elle représente près de 1% des nuitées étrangères dans l’hôtellerie de plein air et se classe ainsi au 7éme rang des nuitées étrangères. Nuitées 2010 % des nuitées étrangères Durée moyenne de séjours Evolution 2010/2009 Littoral Ville-Passage Rural 54 889 1% 3.5 +10% HAUSSE (+15%) HAUSSE (+13%) BAISSE (-20%) Répartition des nuitées italiennes en camping en 2010 et évolution 2010/2009 Selon les régions de séjour en France Evolution et comparaison des nuitées 2010/2009 de la clientèle italienne (l’hôtellerie de plein air + l’hôtellerie traditionnelle). Source : Insee – Observatoire Régional du Tourisme – Partenaires régionaux Pays-Bas Allemagne Royaume-Uni Belgique Suisse Espagne Italie HPA + HOTEL 2009 HPA + HOTEL 2010 2 386 568 2 153 853 1 264 327 1 198 760 876 357 798 914 888 226 895 835 351 950 363889 314 348 319 968 206 366 202 670 Evolution 10/09 -10% -5% -8% +0.8% +3.4% +1.8% -1.8% Au regard des résultats (HPA + hôtellerie traditionnelle) 2010, la clientèle italienne enregistre une baisse de – 1,8% ses nuitées par rapport à 2009. Source : Observatoire Régional du Tourisme – Enquête 4V Les dépenses par nationalité de la clientèle touristique en Languedoc Roussillon Dépense journalière moyenne de la clientèle française : 42.8 € / nuitée et par personne Dépense journalière moyenne de la clientèle étrangère : 53.9 € / nuitée et par personne Répartition de la dépense journalière moyenne de la clientèle italienne en Languedoc Roussillon Les italiens ont dépensé en moyenne 67.3 euros par jour et par personne en 2009. Clientèle italienne : dépense journalière « hébergement » la plus élevée : 24.2 euros en 2009 La clientèle italienne est celle qui dépense le plus après la clientèle espagnole. Elle favorise privilégie l’hébergement en hôtellerie traditionnelle et consacrent davantage de budget « aux cadeaux souvenirs » que les autres nationalités. Dépenses Hébergement 24.2€ Fr : 10.2€ – Etr : 15.2€ Restauration 13.2€ Fr : 9.2€ – Etr : 11.5€ Courses alimentaires 8.4€ Fr : 8€ – Etr : 8.4€ Transport sur place 5.8€ Fr : 4€ – Etr : 5.1€ Loisirs, activités, visites 5€ Fr : 4.8€ – Etr : 5.5€ Cadeaux, souvenirs 6.6€ Fr : 4.4€ – Etr : 5.3€ Biens de consommation courante 4€ Fr : 2.2€ – Etr : 2.8€ Etude de la satisfaction de la clientèle italienne en Languedoc Roussillon L’analyse des résultats concernant la satisfaction montre que les italiens sont plus critiques que les autres nationalités, leurs degrés d’insatisfaction est plus fort. En ce qui concerne la restauration, ils sont avec les allemands, les plus insatisfaits au niveau du rapport qualité prix. 62% se montrent mécontents des accès et stationnements proposées en région. La clientèle italienne est assez critique à l’égard de l’offre touristique régionale. Seul l’accueil des sites touristiques et dans les hébergements permettent de relever un peu le niveau de satisfaction des italiens. La clientèle italienne Satisfaits Insatisfaits L’hébergement Qualité de l’accueil 87% Fr : 89% – Etr : 86% 13% Fr : 11 % – Etr : 14% Qualité de l’hébergement 70% Fr : 77% – Etr : 74% 30% Fr : 23 % – Etr : 26% Rapport qualité/prix 59% Fr : 70% – Etr : 65% 41% Fr : 30% – Etr : 35% Restauration Qualité de l’accueil 65% Fr : 77% – Etr : 76% 35% Fr : 23% – Etr : 24% Qualité de la restauration 43% Fr : 64% – Etr : 65% 57% Fr : 36% – Etr : 35% Rapport qualité/prix 39% Fr : 51% – Etr : 49% 61% Fr : 49% – Etr : 51% La mise en valeur des produits du terroir 59% Fr : 64% – Etr : 64% 41% Fr : 36% – Etr : 36% La mise en valeur des vins régionaux 54% Fr : 69% – Etr : 70% 46% Fr : 31% – Etr : 30% Sites touristiques Qualité de l’accueil 70% Fr : 81% – Etr : 79% 30% Fr : 19% – Etr : 21% La propreté des sites 58% Fr : 63% – Etr : 66% 44% Fr : 37% – Etr : 34% Les accès et le stationnement 38% Fr : 50% – Etr : 60% 62% Fr : 50% – Etr : 40% Les services sur les plages 60% Fr : 48% Etr : 49% 40% Fr : 52 % – Etr : 51% Le balisage des chemins de randonnée 56% Fr : 57% – Etr : 54% 44% Fr : 43% – Etr : 46% Votre séjour L’accueil de la population locale 44% Fr : 72% – Etr : 78% 56% Fr : 28% – Etr : 22% Les efforts linguistiques envers les étrangers 43% Etr : 59% 57% Etr : 41% La qualité des animations et des activités 36% Fr : 61% – Etr : 58% 64% Fr : 39% – Etr : 42% La mise en valeur des paysages 50% Fr : 70% Etr : 73% 50% Fr : 30% – Etr : 27% Source : Observatoire Régional du Tourisme /Euroeka Les résultats et synthèse de ce dossier doivent être interprétés dans le contexte d’une étude réalisée sur chaque marché européen étudié auprès d’un échantillon de 500 touristes ayant effectué un séjour dans un pays méditerranéen au cours des 5 dernières années, dont 100 en Languedoc Roussillon (enquête par Internet). S’il ne s’agit ainsi pas d’un échantillon national représentatif les conclusions qui suivent permettent d’identifier le positionnement du Languedoc Roussillon et les axes de réflexion pour optimiser la stratégie et le développement sur chaque marché. • Comportement touristique Même s’il ne s’agit pas d’évaluer des parts de marché des destinations internationales fréquentées par les Italiens, ces derniers fréquentent principalement les pays Méditerranéens d’Europe du Sud (69 % versus 64 % auprès des populations européennes consultées : Espagne, Belgique, Pays Bas). Les Italiens fréquentent aussi de façon importante la France comme destination Méditerranéenne (65 %, à un même niveau que celui mesuré sur les autres marchés). A noter une fréquentation supérieure à la moyenne des pays Méditerranéens d’Afrique (38 %). Parmi les destinations non Méditerranéennes, on citera les pays d’Europe du Nord et les autres pays d’Europe (Est Européen et Portugal). Une des caractéristiques de ce marché concerne le délai de préparation des séjours à l’étranger : plus qu’en moyenne les Italiens préparent leurs courts séjours à l’étranger dans les 15 derniers jours (32 % versus 27 % en moyenne), 63 % au total effectuant cette préparation le mois avant le départ (courts séjours souvent effectués au printemps mais aussi à l’automne chez les clients Italiens du Languedoc Roussillon). On fera le même constat de préparation des vacances peu de temps avant le départ pour les longs séjours qui sont réalisés souvent l’été : seuls 38 % des Italiens interrogés répondent préparer leurs vacances au moins 2 mois à l’avance (51 % en moyenne sur les marchés étudiés). L’hôtel s’avère le mode d’hébergement le plus fréquenté en courts et longs séjours : toutefois pour les longs séjours, ce constat s’avère en retrait du niveau observé sur les autres marchés (44 % versus 51 %), les villages de vacances et résidences de tourisme étant souvent cités (19 %). Auprès de la clientèle Italienne du Languedoc Roussillon, les campings sont aussi un peu plus cités (13 %). Si le résultat observé pour Internet est amplifié dans notre étude par l’interrogation d’Internautes (53 % d’Italiens décrivent une réservation par Internet versus 61 % au niveau des marchés européens étudiés), il confirme ce que toutes les études dans le secteur révèlent déjà sur le développement important de ce vecteur pour réserver. Parmi les comportements spécifiques au marché Italien, l’absence de réservation au préalable (13 % versus 9 % au niveau européen) et l’utilisation de bon de réservation dans des brochures : 8 %. Les TO, agences de voyages sont cités de façon importante comme interlocuteurs pour réserver (35 %) ainsi que la réservation en direct auprès des hôteliers et campings (31 %). En troisième rang, la réservation par Internet sur les sites touristiques marchands (26%). Ces constats sont aussi vérifiés auprès de la clientèle Italienne Languedoc Roussillon. • Processus d’information et de décision des Italiens Lors du choix d’une destination de vacances, c’est Internet qui est massivement restitué (en Italie comme dans les autres pays d’étude) : 78 % (77 % sur le total européen), résultat qui confirme toute l’importance d’Internet dans le processus de choix, même s’il est à relativiser par le mode d’enquête auprès d’internautes. Le bouche à oreille, en s’informant sur des expériences positives vécues par d’autres est en deuxième rang, renchérissant ainsi toute l’importance à accorder à la satisfaction des visiteurs (46 % de citations en Italie). En Italie, les agences de voyage s’avèrent également des prescripteurs importants, un peu plus que sur les autres marchés étudiés (40 %). Les brochures et guides touristiques, cités par 32 %, sont en retrait dans le processus de choix d’une destination (36 % au niveau des marchés étudiés). A noter que le bouche à oreille et l’information en agences de voyage sont plus cités par les personnes ne connaissant pas le Languedoc Roussillon. Pour s’informer sur les activités, Internet reste essentiel (89 % de citations). Les brochures et guides reprennent toute leur importance, une fois la destination choisie, dans l’objectif de s’informer sur les activités proposées (57 % de citations). Le même constat est alors réalisé pour les agences de voyages dans ce même objectif informatif (35 % de citations, 27 % au niveau européen étudié). • Les critères de choix des touristes italiens (week-ends) Une des caractéristiques des touristes Italiens dans l’exposé de leurs critères de choix d’une destination de week-ends est l’importance qu’ils déclarent accorder aux prix bas et aux tarifs attractifs des vols low coast (74 % de citations pour les week-ends). Ce critère est restitué de façon beaucoup plus importante que dans les autres pays étudiés (59 % pour les week-ends). Plus qu’à l’ensoleillement ils sont sensibles à la beauté de l’environnement naturel (44 % de citations) et à l’offre culturelle de la destination (51 %) pour leurs week-ends et courts séjours à l’étranger. Pour ces courtes périodes, les Italiens se distinguent également pour l’importance accordée à la qualité des hébergements et structures d’accueil (30 % de citations versus 23 % sur les marchés étudiés). En termes d’activités privilégiées pour les week-ends à l’étranger, les Italiens, comme la plupart des européens consultés mais de façon plus importante, restituent leur intérêt pour la visite de villes (74 %) et plus généralement pour l’offre culturelle de la destination choisie (patrimoine et sites culturels, 65 %). L’activité « mer et plage » est un peu plus citée par les Italiens (43 % versus 39 % sur l’ensemble des marchés). Les Italiens venus en visite en Languedoc Roussillon restituent les mêmes centres d’intérêt pour leurs courts séjours à l’étranger. A noter un intérêt déclaré également pour la découverte de la gastronomie et des vins (39 % auprès de la clientèle Languedoc Roussillon contre 33 % sur le marché Italien). • Les critères de choix des touristes italiens (vacances, longs séjours) L’importance accordée aux prix bas et aux tarifs attractifs des vols low coast est confirmée pour les vacances à l’étranger (68 % de citations versus 56 % pour les marchés européens étudiés). Les Italiens sont sensibles à la beauté de l’environnement naturel (46 % de citations) et à l’offre culturelle de la destination (46 %). Pour leurs vacances, les Italiens se distinguent également pour l’importance accordée à la qualité des hébergements et structures d’accueil (36 % de citations versus 28 % sur les marchés étudiés). L’objectif principal des séjours longs à l’étranger reste pour les Italiens la visite de villes (70 % de citations) ainsi que la découverte du patrimoine, de l’offre culturelle (64 %). La mer et la plage sont en troisième rang (51 % de citations) comme au niveau européen, mais avec un écart plus important avec les deux précédentes activités que celui constaté sur les autres marchés. Les Italiens venus en visite en Languedoc Roussillon restituent les mêmes centres d’intérêt pour leurs vacances à l’étranger. • Notoriété des destinations touristiques Comme l’approche qualitative l’a révélé, les régions administratives françaises sont peu citées en spontanée en Italie hormis cinq d’entre elles : la Normandie (40%), la Bretagne (36 %), l’Alsace (23 %), la Lorraine (20 %) et la Bourgogne (19%). Dans ce contexte, le Languedoc Roussillon recueille 1 % de citations spontanées (5 % si l’on inclut Languedoc cité seul, Roussillon…) à un niveau proche des régions administratives voisines : PACA (1 %), Midi Pyrénées (1%), Aquitaine (4%)…La Corse est plus citée (9 %). Les restitutions spontanées du Languedoc Roussillon ne sont pas beaucoup plus importantes auprès de la clientèle Italienne de la destination (3 %). En fait les interviewés restituent plus massivement la Provence (33 %), la Loire/Vallée de la Loire (26%), Côte d’Azur Rivera (19%), la Camargue (14%), Paris (10 %)… Dans l’univers concurrentiel de la destination Languedoc Roussillon, Corse et région PACA sont très massivement connues en assisté par les Italiens : respectivement 86 % et 84 % de notoriété globale. Des scores élevés sont aussi observés pour la Bretagne, la Normandie, la Bourgogne, l’Alsace. Le Languedoc Roussillon est proche de Midi Pyrénées (31 % versus 34 %) et légèrement supérieur à l’Aquitaine (28 %). Auprès de sa clientèle Italienne, la notoriété globale du Languedoc Roussillon est égale à 44 % seulement. Dans l’offre touristique du Languedoc Roussillon c’est Montpellier qui recueille le plus score de notoriété (79 %), constat réalisé au niveau des marchés européens étudiés. Sur le marché Italien, on soulignera la plus forte notoriété de la Camargue (61 % versus 48 % au niveau européen) et des Chemins Saint Jacques de Compostelle (58 %). • Fréquentation touristique des régions françaises Deux destinations régionales concurrentes sont identifiées : elles sont assez souvent évoquées comme régions fréquentées au cours des 5 dernières années : PACA avec 41 % de citations, et la Corse (14 %). Ile de France (28 %), Bretagne (17 %) et Normandie (16 %) sont aussi souvent citées. Le Languedoc Roussillon (4 %), Midi Pyrénées (4 %) et l’Aquitaine (2 %) sont proches. A noter seulement 10 % de citations auprès des Italiens qui ensuite se souviendront avoir fréquenté la région Languedoc Roussillon quand une carte leur sera présentée (il y a moins de 5 ans ou plus de cinq ans). Le même constat a été effectué en phase d’étude qualitative. • Fréquentation touristique du Languedoc Roussillon Dans un contexte de constitution d’un échantillon raisonné (avec un quota de 100 personnes ayant fréquenté le Languedoc Roussillon au cours des 5 dernières années) on observe 38 % d’Italiens répondant avoir visité le Languedoc Roussillon (séjour, passage…), 62 % ne l’ayant pas fréquenté (versus 55 % de non clients au niveau européen). La fréquentation de la France apparaît moins importante que dans les autres pays étudiés. Ce sont les « 51-65 ans » qui restituent le plus cette visite : 56 % versus 38 % auprès des « 25-34 ans ». Passage d’une journée en Languedoc Roussillon (55 % versus 38 % au niveau des 4 marchés étudiés) et courts séjours (32 % versus 27%) caractérisent la fréquentation Italienne. On n’observe que 18 % de longs séjours dans l’échantillon consulté. C’est ainsi une destination d’étape qui est massivement et spontanément décrite pour expliquer la fréquentation du Languedoc Roussillon (44 % de citations spontanées : étape vers une autre destination, étape vers l’Espagne…). La visite de villes (13 %) ou de proches, amis (11%) sont spontanément restituées à un niveau moindre. Aucun frein majeur à la fréquentation n’a été identifié : on évoque souvent le « manque d’occasions » (40 %), le « peu de notoriété et d’attractivité touristique de la région » (11%) • Image du Languedoc Roussillon, ses points forts Auprès de ceux connaissant le Languedoc Roussillon (pour y être allés, de nom seulement ou en reconnaissant le territoire sur une carte) la note globale d’image est égale à 7,3 / 10, correspondant à une assez bonne image auprès de la population Italienne. Ce résultat est égal à 7,9/10 auprès de la clientèle Italienne ayant fréquenté le Languedoc Roussillon au cours des 5 dernières années, résultat satisfaisant. L’image globale s’avère supérieure auprès des « 51-65 ans » : 7,7 versus 6,8 auprès des « 25-34 ans ». Parmi les points forts de la destination auprès de la population Italienne (mais aussi auprès de la clientèle) on note les éléments suivants, qui s’avèrent importants dans la construction de l’image de la destination auprès des Italiens : - Un territoire aux activités et paysages diversifiés entre mer et montagne - Son offre culturelle - Les activités de tourisme vert qui y sont proposées La baignade, le farniente obtiennent des résultats assez satisfaisants et s’avèrent importants pour les Italiens La perception d’une destination authentique facilement accessible est aussi associée au Languedoc Roussillon, mais s’avère moins contributif à l’image globale. • Image du Languedoc Roussillon, axes de réflexion et d’amélioration Le thème de l’animation s’avère le plus important dans l’analyse de l’image globale de la destination : cette caractéristique est correctement attribuée au Languedoc Roussillon, sans être pour autant au niveau des points précédents. « Le trop de monde en été » n’est que peu associé au Languedoc Roussillon. Deux dimensions obtiennent des résultats devant amener réflexions et actions : « l’accueil des professionnels et de la population » mais surtout « la réputation des structures d’hébergement ». Ces deux éléments sont importants dans l’image globale de la destination auprès des Italiens et sont insuffisamment associés au Languedoc Roussillon. Les clients sont également critiques pour la qualité des hébergements. Le résultat auprès des clients est juste moyen pour la perception de l’accueil. « Les professionnels et habitants du Languedoc Roussillon sont très accueillants » « Le Languedoc Roussillon est réputé pour la qualité de ses hébergements » Parmi les domaines à surveiller (ils sont assez peu ou peu associés au Languedoc Roussillon mais s’avèrent moins importants dans l’image globale) - Le rapport qualité prix des hébergements, produits et loisirs - L’identification d’une destination familiale - L’identification d’une spécificité du Languedoc Roussillon avec « une offre de séjours itinérants » Le thème de l’étude et l’échantillon n’étaient pas centrés sur les activités hiver. On notera dans ce contexte, la faible association « Languedoc Roussillon » à une destination pour l’hiver. • Attractivité du Languedoc Roussillon 77 % des interviewés Italiens restituent une intention de fréquentation du Languedoc Roussillon au cours des 3 prochaines années, intention certaine pour 12 % mais seulement probable pour 66 %. Ce résultat se situe au dessus de celui observé au niveau de l’ensemble des marchés européens étudiés. Ce sont les « 35-65 ans » qui restituent le plus une intention de visite (81 %) ainsi que ceux ayant fréquenté la région au cours des 5 dernières années (fidélisation). • Positionnement concurrentiel (régions de proximité) En termes de notoriété (en considérant la connaissance de nom ou la reconnaissance du territoire sur une carte), 4 régions apparaissent bien et mieux connues que le Languedoc Roussillon : - La Côte d’Azur (98 %) - La Corse (96 %) - La Provence (93 %) - La Catalogne (90 %) Pour mémoire, dans les mêmes conditions d’évaluation, la notoriété du Languedoc Roussillon ressort à 70 % auprès de la population Italienne. La notoriété des destinations concurrentes est aussi très forte auprès de la clientèle Italienne du Languedoc Roussillon. En termes d’image globale, ces 4 destinations obtiennent une note supérieure à celle mesurée précédemment pour le Languedoc Roussillon (pour mémoire égale à 7,3 auprès de la population Italienne). Les 4 destinations obtiennent une note de 8 /10. Comparativement aux différentes régions concurrentes testées en Italie, le Languedoc Roussillon n’obtient pas un positionnement très spécifique sur un ou deux thèmes en particulier. Certes, il se situe en premier rang pour « nombreux séjours itinérants » mais avec seulement 22 % de citations, Catalogne et Provence se situant respectivement à 21 % et 17 %. L’offre culturelle du Languedoc Roussillon est évoquée par 19 % ème des Italiens (3 rang), ce sont la Catalogne et la Provence qui sont les plus associées à ce thème (28 % et 23 %). Sur le marché Italien, le Languedoc Roussillon apparaît à ce jour peu positionné sur les autres thèmes. Les clients Italiens du Languedoc Roussillon mettent en avant : ses séjours itinérants (23%), son offre culturelle (23 %) et le bon rapport qualité/prix (15 %). • Positionnement concurrentiel (régions de proximité) En termes de positionnement des régions de proximité, on observe les associations suivantes : - La Côte d’Azur : destination à la mode (76 %), à la qualité d’accueil reconnue (47 %), destination pour le soleil et la plage (45 %), où les festivités sont nombreuses (34%). Sur ces différents thèmes, les concurrentes sont : la Catalogne et la Corse. - La Corse : est identifiée pour sa « beauté des paysages et nature préservée » (34 %) et comme une « destination soleil, plage » (31 %), « authentique » (20 %). La Corse apparaît également positionnée sur le thème du rapport qualité /prix (19%). - La Provence : se situe plus sur un axe « offre culturelle » (23%), « authenticité » (22 %), « nature préservée » (20%), séjours itinérants (17 %). - La Catalogne : Ce sont les « nombreuses festivités » (40%) et « le bon rapport qualité prix » (37 %) qui sont les plus associés à la destination. Plus généralement la Catalogne est citée pour un ensemble de critères appréciés : séjours itinérants, offre culturelle, soleil et plage • Positionnement concurrentiel (destinations internationales) Remarque : dans le comparatif qui suit pour les besoins de l’étude ont été comparées une région, le Languedoc Roussillon à des pays ou à des régions citées avec leur pays d’appartenance. C’est la Sardaigne, Sicile qui obtient la meilleure note d’image globale…sur le marché Italien (8,5/10). Croatie et Grèce, Crête obtiennent également des meilleures appréciations que le Languedoc Roussillon avec 8 et 7,9/10. Là encore, le Languedoc Roussillon apparaît identifié comme une région « aux nombreux séjours itinérants » (20 % à égalité avec Sardaigne Sicile). Il est apprécié pour sa qualité d’accueil (17 %), mais derrière la Sardaigne, Sicile (30 % de citations). - - En termes de positionnement des destinations internationales concurrentes, on observe les associations suivantes : Sardaigne Sicile : beaucoup de qualité dans cette destination mais surtout une destination pour le soleil, la plage (47 %), à la mode (50 %), qualité d’accueil (30%) La Croatie : est valorisée pour « ses beaux paysages et sa nature préservée » (28%) et son bon « rapport qualité/prix » (40%). La Grèce et la Crête : C’est en particulier son « offre culturelle » qui caractérise la destination (43 % de citations). La destination est aussi positionnée sur : séjours itinérants (19 %), le rapport qualité/prix (18%), une destination soleil et plage (23 %), « authentique » (21 %)… L’Andalousie : ce sont les nombreuses festivités proposées par la destination qui sont citées (36 %). Accueil, séjours itinérants, offre culturelle sont aussi évoqués. Malte et Tunisie sont en retrait en termes d’image globale. La Tunisie se positionne plus sur un axe « rapport qualité/prix » (13 %).