Le chien revient… - PetMarket Magazine

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Le chien revient… - PetMarket Magazine
économie
Vente de produits
d’animalerie en 2015
Évolution par type d’animal
Progression 2015/2014
Chiens ➤ + 4 %
Chats ➤ + 2 %
Oiseaux d’élevage ➤ + 0,6 %
Oiseaux de la nature ➤ + 32 %
Petits mammifères ➤ – 0,5 %
Basse-cour ➤ + 6 %
Aquariophilie ➤ – 4 %
Terrariophilie ➤ + 7 %
Jardin aquatique ➤ =
Total ➤ + 2,9 %
Source : étude Prom’animal/chiffres 2015
Pour en savoir plus sur le marché,
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complète Prom’animal et/ou Promojardin
sur [email protected]
ou au 01 45 43 25 25.
Étude Prom’animal 2015
Le chien revient…
Les ventes de produits pour animaux de compagnie n’enregistrent qu’une
faible croissance en 2015, due à des ventes d’antiparasitaires en baisse
pendant la saison. Le chien tire son épingle du jeu, aussi bien pour
l’alimentation que pour les autres produits. Par É. L.
4
,886 milliards d’euros,
c’est le montant des ventes
de produits pour animaux
de compagnie en France en 2015,
selon les résultats de l’étude annuelle Prom’animal. Le marché
enregistre une petite baisse de son
rythme de croissance annuel, à
+2,9 %. Il était de +3,5 % en 2014
par rapport à 2013.
… et dépasse le chat !
Cette baisse du rythme de croissance du marché s’explique avant
tout par une mauvaise saison pour
les produits antiparasitaires externes pour chiens et chats, alors
que les résultats avaient été très
bons l’année précédente. « En
2014, les produits antiparasitaires avaient contribué à hauteur
de 33 % à la croissance du marché. En 2015, leur contribution
s’est limitée à 20 % de la croissance », explique Juliette Lauzac,
chargée d’études pour Promojardin/Prom’animal. En raison de
conditions climatiques non propices, les ventes n’étaient pas au
rendez-vous l’an passé. Résultat,
des chiffres historiquement bas
dans le circuit spécialisé pour ce
segment de marché. Les antiparasitaires pour chiens font un peu
mieux que les autres. Ils ont bénéficié cette année du lancement
d’une nouvelle forme galénique
d’antiparasitaires externes (en
comprimés) dans le circuit vétérinaire. En revanche, les antiparasitaires pour chats ont beaucoup
plus souffert de ces conditions
climatiques défavorables. Ce
constat explique en partie le taux
de croissance des produits pour
chiens (+4 %) plus élevé que celui
des produits pour chats (+2 %).
Ce résultat témoigne aussi du
dynamisme du marché canin, à
la fois sur l’alimentaire (+3 %)
et sur les autres produits, qui enregistrent aussi de très bons résultats, notamment les jouets
(+11 %) et les articles de transport
(+9 %). « Tous les produits qui
traduisent une intensification de
la relation avec l’animal sont en
croissance », commente Juliette
Lauzac. Les produits destinés aux
chats sont encore en croissance
cette année, mais moins que les
années précédentes. L’alimentation progresse au même rythme
que sur le marché canin (+3 %),
mais les résultats sont moins bons
sur le non-alimentaire, notamment l’hygiène et le soin (-4 %),
en raison de la baisse des ventes
de produits antiparasitaires.
L’oiseau de la nature
s’envole
Bénéficiant d’un premier trimestre
2015 plutôt froid, les ventes de produits pour oiseaux de la nature réalisent une très bonne année (+32 %).
Ce climat a aussi profité à la bassecour (+6 %), qui s’affirme comme
un véritable marché, se hissant quasiment au niveau de l’aquariophilie.
La terrariophilie (+7 %) progresse
elle aussi, mais moins que les années précédentes. Les produits pour
oiseaux de cage sont en légère progression (+0,6 %), soutenus par les
oiseaux élevés à la main qui apportent de la valeur au rayon oisellerie.
C’est en revanche toujours difficile pour l’aquariophilie (-4 %) qui
continue sa spirale à la baisse.
Du côté des circuits de distribution,
le e-commerce continue sa marche
en avant (+33 %), et se hisse à 7 %
des ventes de produits pet. Le circuit des animaleries sous enseigne
enregistre une bonne croissance
(+5 %) grâce à un parc de magasins
et à des horaires d’ouverture plus
étendus. Les vétérinaires sont, eux,
à +3 %. Le circuit alimentaire (47 %
des ventes) reste quasiment à son
niveau de l’an passé, tout comme
les jardineries et Lisa, qui ne progressent quasiment pas (+1 %). n
Avril 2016 . 39