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Pour RADIO-SILENCE CHRONIQUE ÉCONOMIQUE « FINANCES – VERITES » N° 56 « L’IVRESSE de la VRILLE politico-économique nous ramène à nos origines : grecques !… » Madame, Mademoiselle, Monsieur, Auditeurs de Radio-Silence, je vous ai promis dans une précédente chronique la situation agrégée de l’Eurosystème, l’actualité m’en donne l’occasion, c’est un très lourd travail, surtout de clarification et de synthèse… J’examinerai l’économie pétrolière et le commerce international dans une prochaine… 1) Dans l’ ACTUALITE ÉCONOMIQUE GÉNÉRALE : ECO 1, « P.I.B. : l’INSTRUMENT des prétentions étatiques !… » Dans le courant des années 80, le PIB est devenu l’instrument de sélection des Etats. Celui qui avait le plus gros PIB devait gouverner le monde. Suivez mon regard : Oui, vous le voyez : les USA ! Flattés dans leurs orgueils respectifs par la puissance impériale américaine, les Chefs d’Etats européens se sont mis à gonfler leurs PIB respectifs. La plus sensible aux flatteries : la grenouille française, a gonflé le sien proportionnellement à la prétention sectaire de ses têtes dirigeantes. En une année, son PIB a enflé sous la direction de son ministre des finances (ARTHUIS) de plus de 25% ! Comment ? Par manipulation des agrégats en sus d’une inflation galopante… P our vous donner une idée : de 1970 à 1974 le PIB français est passé de 808,4 Mds de FF à 1.324,8 Mds FF soit une hausse de 63,88% en francs courants. Mais en monnaie 1970, ce PIB 1974 n’atteignait que 987,5 Mds FF soit une hausse réelle de seulement : 22,15% soit le tiers seulement de l’apparence . Au premier trimestre 2011, selon les premières quantifications, certes suspectes, il est cependant affiché par EUROSTAT à 494,460 Mds € soit 3.243,44 Mds de FF. La hausse nominale aux prix courants est donc de 301 % depuis 1970 soit sur 40 ans ! Mais la hausse réelle en pouvoir d’achat de 1970 ? Comme les corrections sur des bases officielles ultra-changeantes, rebasées valeur 2005 en France et les calculs en monnaie constante abandonnés par EUROSTAT depuis… hier, sont devenues un véritable travail de fourmi et demanderait des milliers d’heures de travail, vous me permettrez de raccourcir le calcul. Je vais retenir que nous pouvions vivre, donc nous loger dans un appartement de trois pièces, cuisine, SDB…, bref classique, manger très bien, nous vêtir complètement et fort bien, et même avoir une belle voiture neuve moyenne (204 Peugeot) et avoir le téléphone, rare encore, avec étalement du prix du branchement de 1.500 FF (un mois de revenu du ménage) sur un an, avec deux salaires additionnés de 1.500 FF mensuels. Pour avoir la même chose en 2011, sans voiture neuve mais avec une berline familiale de 19 ans et une deuxième, petite pour les courses locales, de 14 ans, sans pouvoir nous vêtir aussi bien ni aussi complètement qu’en 1970, il faut avoir plus de 2.500 euros mensuels que nous n’avons pas ! Donc, la perte de Pouvoir d’achat de la monnaie se chiffre pour mon ménage de 1.500 F à l’équivalent de 16.400 FF soit une perte de… 993 % ! Il faut donc diviser le PIB actuel de 3.243,44 Mds FF par 16400 et le multiplier par 1500, ce qui donne un PIB aux prix de 1970 approximatif, basé sur mon cas personnel, mais sans doute, en gros, égal à celui de tous les ménages moyens, d’environ 300 Mds FF… Donc le PIB réel français a diminué de 808,4 à 300 environ, soit une récession réelle, en Pouvoir d’achat des ménages, probablement de l’ordre de – 63% en 40 ans donc en moyenne de –1,58% par an ! Voilà la réalité appréhendée de manière, je crois, extrêmement précise et honnête. Ce constat explique la généralisation des « nouveaux pauvres », dite « génération Mitterrand », mais dont tous les gouvernants partagent la responsabilité depuis 1974, soit depuis 36 ans, puisqu’avant il augmentait encore. Il explique aussi le déchaînement de propagande masquant l’incroyable croissance de l’endettement public, luimême destiné à masquer la paupérisation, lui-même masqué par la ruée dans l’Euro et la faillite qui menace de manière certaine sous peu. LMDM 2) Dans l’ ACTUALITE ÉCONOMIQUE FINANCIÈRE : ECO 2 « L’Euro – Parapluie du laxisme financier des Etats !… » Tandis que le Bilan de la B.C.E. révèle son engagement anormal au bénéfice des administrations publiques de l’Euroland qui lui doivent au 1 er Avril la modique somme de 34,851 Mds €, j’apprends que l’encours aurait presque doublé depuis deux mois et atteindrait les 65 Mds € à la date du 27 Mai dernier, il y a 5 jours ! La dette publique, selon le SEBC (Système Européen de Banques Centrales), atteindrait prévisionnellement en 2011* pour l’ensemble de la « zone » des 17 Pays (11 en 1999), les 86,7% du PIB total de 2.319,628 Mds € soit la somme astronomique de 2.011,12 Mds € en valeurs 2010 !… Le pourcentage du PIB de la zone totale était déjà de 71,9 % en 1999. En 2012, selon l’ensemble des 17 prévisions gouvernementales additionnées, elle atteindrait 88% du PIB de l’Eurozone… Pour ne citer que quelques exemples de la tendance sur la période 1999 – 2011* : la France 58,8% passe à 86,8 % en 2011, augmentant encore en 2012 ! Allemagne 60,9% à 75,9% ; Italie : 113.7 % à 120,2 % ; Grèce 94% à 150,2 % ! Irlande 48,5% à 107% ! Portugal 49.6% à 88,8 % !… Les fameux P.I.G.S. . Il n’y a que deux pays qui ont vu baisser leur pourcentage d’endettement public de 1999 à 2011 : la Belgique 113,7% à 100,5 % et la Slovaquie 47,8% à 45,1%… Seuls 3 Pays affichent des prévisions d’endettement public en baisse par rapport au PIB pour 2012 : Allemagne, Italie, Slovénie. Seuls parmi les 11 Pays ayant adopté l’Euro d’entrée de jeu en 1999, la Finlande et le Luxembourg restent encore – pour combien de temps ? – à l’intérieur du critère, même en 2012 : 53% et 20,9%. Venus plus récemment la Slovaquie et la Slovénie prévoient encore en 2012 de le respecter avec : 47,4% et 47,6 %. Comme on le voit, le NON-RESPECT du critère de Maastricht de l’endettement public plafond de 60%, que ne satisfaisaient en 1998 que 3 Pays et encore seulement en apparences : France, Finlande et Luxembourg, outre l’illégalité conséquente du passage à l’Euro malgré son caractère obligatoire, a conduit comme prévu par moi alors, et je me sentais bien seul de mon espèce, au laxisme le plus effréné ! A l’abri du parapluie de l’Euro, l’irresponsabilité des gouvernements nationaux s’est littéralement déchaînée ! Laissant à la BCE le mauvais rôle de tout… masquer. Mais elle le fait, donc elle est responsable. Quand on regarde la manière dont tous ces gouvernements ont arrangé leurs « petites affaires » politiciennes dans le détail de ces chiffres en pourcentages du PIB total de la zone, en apparence la structuration dans le temps de la dette publique reste visuellement comparable. A peine aperçoit-on une légère tendance au raccourcissement de la durée résiduelle de 7 ans vers 6 ans. Mais presque tous les pays ont augmenté leurs encours de dettes publiques à moins d’un an, sauf l’Estonie, Chypre, le Luxembourg et le Portugal. La France est passée de 23% de sa dette publique à moins d’un an en 2007 à 28% en 2009… Le « papier public » devient donc de plus en plus « brûlant », comme on disait dans les années soixante en jargon professionnel de banque… Plus brûlant encore, le pourcentage de la dette publique détenue par l’étranger qui pèse donc sur l’indépendance de chaque Pays, comme sur l’ensemble de l’Eurozone, et menace la solvabilité de la Banque Centrale Européenne (BCE) comme de l’ensemble des 17 Banques centrales Nationales (BCN) du SEBC !… L’endettement à l’étranger de L’Irlande, de la Grèce, des Pays-Bas, de l’Autriche et de la Finlande atteint les 70 à 80% ! La France voisine le 60% ! C’est MALTE qui est la plus calme avec seulement 7% d’endettement public à l’étranger… On voit donc que les Pays les plus stigmatisés par les échos médiatiques et politiciens ne sont pas forcément les pires, même si la Grèce pose, seule pour l’instant, un véritable problème de « défaut » à court terme. Selon Martin FELDSTEIN, ancien Conseiller économique du Pdt Ronald REAGAN et Professeur à Harvard, la Grèce est menacée de ne pas honorer ses engagements publics envers ses créanciers publics et privés à court terme. Ce qui pousse les politiciens européens à faire prendre le relais des privés par les fonds publics… Cela à pour effet de ne pas obligé les banques à relever leurs fonds propres pour provisionner des baisses de valeurs de leurs créances grecques. On sait l’extrême tension sur les fonds propres des banques depuis 3 ans notamment ! Mais, même si la Grèce réussissait à ramener son endettement total à moins de 60% de son PIB, elle ne réussirait pas, avant un avenir prévisible, à ramener son déficit budgétaire de 10% actuels aux 3% maastrichtiens. Seule méthode qui permettrait de ne plus laisser s’envoler à nouveau son endettement total. Pour emprunter moins à l’étranger, il faut réduire son déficit commercial, et, pour ce faire, réduire ses importations et augmenter ses exportations. Cela ne peut être obtenu que par une baisse des prix et des salaires intérieurs, soit en termes monétaires, soit en termes de productivité. Tous ces défis majeurs pour la Grèce sont aussi valables, comme on le voit, pour les autres européens et notamment pour la France. Le cercle vicieux ayant été emballé, il est devenu extrêmement DUR d’arrêter la descente en vrille et les peuples ne comprennent pas qu’après 12 ans de propagande embellissant la pseudo « monnaie unique » de l’Union Européenne, parée de toutes les vertus, ils doivent payer d’une pauvreté et d’un servage auquel ils ne sont pas préparés, la circulation, qui plus est illégale et illégitime, d’une monnaie dont ils n’ont jamais voulu. Les conditions, ou « critères », du Traité de Masastricht, ratifié par eux, dans les conditions d’abus que l’on sait, n’ayant pas été respectées, cette circulation fut donc imposée en violation du « contrat » signé. Cette violation amène les effets pervers constatés qui ne sont que de la responsabilité des gouvernements européens, vérolés par la Secte Noire, dite « maçonnique », mondiale et les peuples n’ont pas à les subir !… Que les responsables sectaires et prétentieux payent ! La désobéissance civile, sociale et économique est le prix dont les peuples ont le droit de payer leurs dirigeants. LMDM 3) Dans l’ ACTUALITE ÉCONOMIQUE MONÉTAIRE : ECO 3 « ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM » « LÂCHETÉ POLITIQUE AMÈNE FAILLITE MONÉTAIRE !… » Les avoirs en Or de la BCE figurant à l’Actif de son Bilan au 1 er Avril 2011 s’élevaient à 350,667 Mds €, au prix du marché. Même si cette valeur est corrigée par la tenue d’un compte de réévaluation à son passif, de manière prudente, comme le faisait autrefois la Banque de France depuis 1979, il faut estimer à 333.970.000 onces le stock-or sur la base d’un prix de marché arrondi de 1.050 euros/Oz. Le Stock d’Or a donc diminué de -17 % depuis l’ouverture de la BCE le 1 er Janvier 1999, moment où il était de 404.131.000 onces, sommation des apports des Banques Centrales de la zone euro, alors estimée à 99,6 Mds €. Même chose avec la hausse énorme en signes monétaires qui cache en fait une perte de substance conséquente. Les avoirs nets en devises (Créances en devises moins engagements), toujours au 1 er Avril 2011, s’élevaient à 230,04 Mds €. Ils étaient de 199,8 Mds € le 1 er Janvier 1999 par les apports additionnés des mêmes banques Centrales. En apparence, ils ont donc augmenté, mais l’Euro étant maintenant réévalué à environ 1,40 dollar US, contre 1,168 USD le 4 janvier 1999 (Wikipédia), la valeur de 230,04 Mds doit donc être ramenée à 191,92 Mds, valeur à la création de la BCE, soit une diminution du stock de devises par rapport au départ d’environ - 4 % (191.92/199.8). N otons que le même phénomène s’était déjà amorcé rien que dans l’année 1999 où, du 1 er janvier au 31 Décembre, j’avais pu chiffrer, sous le pseudonyme de Juno MONETA dans le mensuel « LE PETRIN » N° 7 de Mai-Juin 2000, à –4,3% la perte de stock Or et devises totale. Cette perte totale se maintient donc en Mars 2011 à –4%. Comme on le voit la hausse de l’Euro survenue après sa forte baisse des premières années n’a réussi à produire qu’une perte de pouvoir d’achat extérieur en Or et en Devises. Dans le même temps, le total des billets en euros qui s’élevait à 246 Mds € début 2002, s’élève ce même 1er Avril 2011 à 826 Mds € soit une hausse de + 236 % ! Dont près de 100% rien que dans une seule année sur les dix de la période… Il apparaît également que j’avais raison à l’époque de considérer qu’il s’agissait d’une thésaurisation en euros appelée par des étrangers en masse et qui les ont, semble-t-il, pour l’essentiel, conservés encore pour la même raison. Les billets en euros ainsi imprimés constituent donc une « monnaie de réserve » à l’étranger et donc une dette de la BCE. L’étranger peut exiger la reconversion de ses euros en devises (USD, Yens, £g etc…) à n’importe quel moment… C’est une « épée de Damoclès » qui représente environ 550 Mds € puisque la zone euro utilise nous dit-on environ 250 Mds en billets et pièces seulement, stables… Or 550 Mds € en billets euros sur 581 Mds de réserves en Or et devises implique l'assèchement complet des capacités de changes de la BCE ! La faillite menace avec tout billet supplémentaire… La France a participé à ce processus. Alors que la masse monétaire fiduciaire en Francs fin 1998, à la veille de la conversion, s’élevait à environ 250 Mds FF soit environ 38 Mds €, la part de la France dans la masse des billets et pièces au 1er Avril 2011 s’élève à 85,2 Mds € soit une hausse de +124 % !… La part proportionnelle de la France dans la masse fiduciaire de la zone euro est donc de 85,2/826 = 10,31%. En baisse sur 2002 où elle s’établissait à 38/246 => 15 % . Notre part a baissé d’un tiers. La BCE a un Capital et des réserves d’un total de 80,46 Mds € sur un total de son bilan de… 1.888,496 Mds € soit … 4,26 % ! ! ! Un ratio ultra-faible qui révèle la situation hypertendue de ce début de XXIème siècle pour l’Europe face au reste du monde. Dans le domaine de la masse quasi monétaire, je veux dire scripturale, la totalité M3 des agrégats de droit allemand manié par la BCE s’élève à 9.524 Mds € fin Décembre 2010 soit plus de dix fois la masse fiduciaire actuelle ! Vous voyez la menace pour la BCE ! ?… La part de la France dans cette masse M3 est de 1.774,60 Mds € soit 18,63 %, donc plus grande que notre part dans la masse fiduciaire. Notre part augmente cependant encore de 5,5% en rythme annualisé en Avril 2011, en accélération sur 2010 qui était de +2,1%… Ce différentiel est typiquement français. Nous n’employons que moins de 8% des « gros billets de 200 et 500 € » en circulation dans tout l’Euroland et laissons disparaître l’usage de la monnaie fiduciaire au bénéfice de la masse scripturale… et cela s’accroît ! Qui dit M3 dit donc : banques. L’ensemble des dépôts et autres ressources =< 2 ans des banques de l’EUROZONE s’élève à 10.606,9 Mds € en DEC 2010. Avec l’addition de toutes les autres ressources plus longues, cela donne une assiette totale de 18.948,1 Mds €. Sur la première catégorie les réserves obligatoires constituées à la BCE doivent être de 2% et sur la seconde catégorie de 0% ! Le total des réserves bancaires s’élève à 212,5 Mds € soit 1,12% !… Pour l’instant le ratio se maintient à ce niveau. L’appel potentiel à la monnaie centrale sous deux ans est donc de 18.948,1 Mds € en cas de véritable « CRISE » avec… rien en face, puisque les réserves de changes sont déjà mangées potentiellement par les billets en circulation à l’étranger. Que pensez-vous de ces menaces et de cette situation ? Moi, je suis écoeuré par la lâcheté politique qui aboutit à cette situation en 36 ans. Elle est impardonnable et constitue une haute trahison des gouvernants quelles que soient leurs apparences politiciennes. LMDM CONCLUSION : Prenons garde que ce retour à nos origines grecques et à la nécessaire défense du Parthénon contre les macrophages financiers mondiaux ne nous précipite six pieds sous terre au fond du cratère que va creuser la vrille des politiques de nos gouvernants irresponsables… J’ajouterais que si les pilotes n’opèrent pas les manœuvres adéquates au rétablissement de l’avion économique en vol de croisière normal c’est parce qu’ils sont les héritiers, au Grand Conseil de l’Europe, du Sanhédrin qui condamna Jésus-Christ à mort plutôt que de lui laisser les commandes qu’il réclama dans son discours sur le Parvis du Temple. Remettre l’avion en vol normal signifierait le réveil des peuples aux réalités et la fin de leurs pouvoirs totalitaires au bénéfice du bon sens, de la Vie et de la Vérité, ce qu’ils ne veulent pas, quitte à crasher tout le monde. Sources des données commentées ici : Bulletins de la BDF, INSEE, EUROSTAT et Bulletin d’Avril 2011 de la BCE. Et autres sources citées dans le texte. LMDM