Rapport du président du jury Concours d`entrée au cycle de

Transcription

Rapport du président du jury Concours d`entrée au cycle de
Rapport du président du jury
Concours d’entrée au cycle de formation
des élèves-directeurs d’hôpital
Année 2011
-=-=-=-=-=Présenté par Guy Vallet, membre de l’IGAS
Membres du Jury plénier
Guy VALLET, membre de l’IGAS, président
Sophie ALBERT, directrice d’hôpital
Frédérique AMIEUX, représentante de la Direction générale de l’offre de soins
Daniel JANCOURT, directeur d’hôpital
Karine LEFEUVRE-DARNAJOU, représentante de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique
Éric MALIN, professeur d’économie
Pierre MARES, président de CME
Stéphane MULLIEZ, représentant le DSS
Laurent TESOKA, professeur de droit
1/26
Immeuble le Ponant B - 21, rue Leblanc 75737 PARIS Cedex 15
Tel : 01.77.35.61.00 - www.cng.sante.fr
1.
Introduction
04
2.
Considérations statistiques générales
2.1.
Nombre de candidats et évolution, sélectivité
2.2.
Pyramide des âges
Concours externe
Concours interne
2.3.
Répartition Hommes/Femmes
Concours externe
Concours interne
2.4.
Origine des diplômes (externe) et des administrations (interne)
Cursus universitaire du concours externe
Origine statutaire du concours interne
04
04
04
Le Concours
3.1.
Les épreuves écrites
3.1.1. Les épreuves de culture générale
3.1.1.1. Dissertation et commentaire de texte : points communs
3.1.1.2. La dissertation
Concours externe
Concours interne
3.1.1.2 Le résumé/commentaires
Concours externe
Concours interne
3.1.2. Droit Public
Concours externe
Concours interne
3.1.2.2 Remarques générales
3.1.2.1. Question 1 : Le pouvoir hiérarchique
3.1.2.2. Question 2 : Le principe de légalité
3.1.2. 3. Quelques conseils aux candidats
3.1.3. Finances publiques
Concours externe
Concours interne
3.1.4. Santé publique
Concours externe
Concours interne
3.1.5. Macroéconomie
Concours externe
Concours interne
3.1.6. Microéconomie
Concours externe
Concours interne
3.1.7. Sécurité sociale et aide sociale
Concours externe
Concours interne
3.1.7.2. Remarques d’ensemble
3.1.7.3. Quelques conseils aux candidats
3.2.
Les épreuves orales
3.2.1. Culture générale
Concours externe
Concours interne
3.2.1.1. Schéma général de l’entretien
3.2.1.2. Barème de notation
08
09
09
09
09
3.
2/26
06
07
07
08
11
12
13
13
14
14
15
15
16
16
17
17
17
17
4.
3.2.1.3. Conseils aux candidats
3.2.2. Langues étrangères
3.2.2.1. Anglais
Concours externe
Concours interne
Concours interne
3.2.2.2 : Allemand
Concours externe
Concours interne
3.2.2.3: Espagnol
Concours externe
Concours interne
3.2.3. Les épreuves techniques
3.2.3.1: Sécurité sociale et aide sociale
Concours externe
Concours interne
Remarques d'ensemble
Quelques conseils
3.2.3.2: Droit hospitalier
Concours externe
Concours interne
3.2.3.3:Finances publiques
Concours externe
Concours interne
17
18
18
Conclusion
22
19
19
20
20
20
21
Annexe : Guide de correction
1.
Une problématique équilibrée qui démontre les capacités du candidat à prendre
des décisions
2.
Des références à l’actualité récente mais aussi à d’autres exemples
3.
Sur l’indignation
4.
Sur la décision
5.
Décision et management
6.
Éthique de responsabilité et éthique de conviction : Référence à la dignité.
3/26
23
23
23
23
24
24
25
1.
INTRODUCTION
Le concours d’entrée à la formation des directeurs d’hôpital prise en charge par l’E.H.E.S.P. et les hôpitaux
publics français, fait partie des concours que les étudiants qui se destinent à des carrières de services publics
passent au même titre que d’autres tels que l’ENA, l’EN3S, le DESSMS ou l’ENM. Sa caractéristique particulière
réside davantage dans le fait que cette carrière est celle d’un décideur destiné à encadrer un nombre non
négligeable de personnels de très bons niveaux.
Le verbe « décider » se décline de différentes façons mais c’est bien cette capacité de prendre des
décisions que le jury a voulu détecter tout au long de ce processus de sélection. Dès lors, la personnalité des
candidats entre certainement davantage en jeu que dans d’autres voies. Il est de la responsabilité du jury d’être
particulièrement attentif à détecter ces qualités de décideurs dans un monde complexe chez celles et ceux qui
souhaitent se lancer dans le management et la gestion d’un établissement hospitalier.
Le présent rapport est donc destiné, en premier lieu, aux candidats heureux ou malheureux qui ont subi
les épreuves de l’année 2011. Certains de ceux qui ont réussi cette année avaient échoué précédemment, ce qui
permet de se dire que rien n’est jamais définitif. Il devrait permettre d’être éclairé sur les attentes du jury. Il
appartiendra également aux centres de formation de tenir le plus grand compte des remarques formulées, elles
leur seront utiles pour mieux encore préparer leurs poulains.
Les conditions matérielles ont été généralement appréciées :
-
-
Les épreuves écrites se sont déroulées, comme les années précédentes, dans trois lieux répartis sur le
territoire métropolitain (Lyon, Paris et Toulouse) et un centre d’examen a été ouverts aux Antilles
(Fort de France). Le centre d’examen de la Réunion a été fermé faute de candidat. Il n’y a eu aucune
remarques formulées ni incidents signalés à cette occasion.
Les épreuves orales se sont déroulées à Paris, dans des locaux adaptés et qui donnent satisfaction
tant aux organisateurs qu’aux candidats ou au jury.
Pour les épreuves orales, le souci d’égalité des chances passe par un certain nombre de préconisations qui
ont été respectées : c’est ainsi que le jury ne dispose pas du dossier du candidat de façon à préserver leur
anonymat.
De la même manière, chaque membre du jury du grand oral s’est astreint à proposer la note
immédiatement après le passage du candidat, dès lors qu’il a été jugé nécessaire d’éviter des phénomènes de
croisements d’influence. La délibération, néanmoins nécessaire dans le cadre d’une harmonisation des
appréciations, a pu, ainsi, n’être faite qu’à la fin de chaque demi-journée, « à froid ».
Le jury du grand oral a également veillé à l’alternance des séquences : 10 mn d’exposé du candidat, 5 mn
sur le thème par le membre du jury qui avait posé le sujet choisi et 10 mn sur tout autre sujet. Le candidat qui
ne peut « tenir » un exposé oral pendant au moins 8 mn a peu de chances d’obtenir la moyenne.
Ces règles sont de nature à préserver, autant que faire se peut, cette égalité.
Enfin, qu’il me soit permis, au nom de l’ensemble des membres du jury de remercier celles et ceux qui
consacrent leur temps et leur énergie pour faire en sorte qu’un concours de cette importance ne souffre
d’aucune anicroche. Les agents du Centre National de Gestion se sont réellement engagés dans ce pari, sans
compter les heures, pour que cet objectif soit atteint.
2. CONSIDERATIONS STATISTIQUES GENERALES
Les aspects statistiques développés ci-après permettent de constater un certain nombre d’évolutions.
4/26
2.1
Année
2010
Externe
Interne
Total
Année
2011
Externe
Interne
Total
Nombre de candidats et évolution, sélectivité
Postes
ouverts
Inscrits
Présents
% de
Présents
Admissibles
Admis
30
15
45
570
188
758
283
118
401
49,65%
62,77%
52,90%
62
30
92
30
15
45
Postes
ouverts
Inscrits
Présents
% de
Présents
Admissibles
Admis
26
14
40
583
179
762
266
114
380
45,63%
63,69%
49,87%
54
28
82
26
14
40
Ratio
Taux de réussite
Postes/Admis Admis/Présents
1,00
1,00
1,00
10,60%
12,71%
11,22%
Ratio
Taux de réussite
Postes/Admis Admis/Présents
1,00
1,00
1,00
9,77%
12,28%
10,53%
La diminution du nombre de postes offerts a eu peu d’incidence pour l’intérêt des candidats à se présenter
à ce concours.
2.2
La pyramide des âges
Le Concours externe :
L’essentiel des candidats se situe dans la tranche d’âge 21/30 ans tant pour les candidats inscrits (84,75%
soit 489 sur 570) que pour les candidats admissibles (96,23% soit 51 sur 53) et les lauréats (96,15% soit 25 sur 26).
489
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
68
2
0
0
51 ans
60 ans
Candidats inscrits
18
1
1
41 ans
50 ans
51
1
0
31 ans
40 ans
Candidats admissibiles
25
21 ans
30 ans
Lauréats
Le Concours interne :
L’essentiel des candidats inscrits se situe dans les tranches d’âge 31/40 (55% soit 99 sur 180) et 21/30
(22,22% soit 40 sur 180)
5/26
S’agissant des admissibles et des lauréats, leur répartition entre ces deux tranches d’âge est équilibrée.
99
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
13
7
0
1
0
51 ans
60 ans
13
7
7
0
41 ans
50 ans
Candidats inscrits
2.3
40
34
31 ans
40 ans
21 ans
30 ans
Candidats admissibiles
Lauréats
La répartition Hommes/Femmes
Le Concours externe :
Sur 582 candidats inscrits la répartition Hommes/Femmes est la suivante : 238 Hommes (soit 40,90%) et
344 Femmes (soit 59,10%)
Parmi les 54 candidats admissibles la répartition Hommes/Femmes est équilibrée : 17 Hommes et 17
Femmes (soit 50 ,00% chacun)
S’agissant des lauréats la répartition est la suivante : 11 hommes (soit 42,31%) et 15 femmes (soit 57,69%).
400
344
350
300
250
238
200
150
100
50
27
27
11
15
0
Hommes
Candidats inscrits
Femmes
Candidats admissibiles
6/26
Lauréats
Le Concours interne :
Sur 180 candidats inscrits la répartition Hommes/Femmes est la suivante : 81 Hommes (soit 45%) et 99
Femmes (soit 55%)
Parmi les 28 candidats admissibles la répartition Hommes/Femmes s’articule ainsi : 17 Femmes (soit
60,71%) et 11 Hommes (soit 39,29%)
S’agissant des lauréats la répartition Hommes/Femmes est équilibrée : 7 Hommes et 7 Femmes (soit
50 ,00% chacun)
120
99
100
81
80
60
40
20
11
17
7
7
0
Hommes
Femmes
Candidats inscrits
Candidats admissibiles
2.4.
Origine des diplômes (externe) et des administrations (interne)
2.4.1.
Cursus universitaire du concours externe
Lauréats
En 2011, les candidats du concours externe sont pour l’essentiel titulaires d’un mastère (264 candidats soit
45,28%) ou d’un diplôme de l’IEP (134 candidats soit 22,98%).
S’agissant des lauréats, 65,38% (soit 17) sont titulaires d’un diplôme de l’IEP et 30,77% (soit 8) sont
titulaires d’un mastère.
300
264
250
200
150
134
102
100
68
50
29
17
12
19
1
8
5
3
1
0
I.E.P.
Doctorat
Candidats inscrits
Mastère
Ingénieur
Candidats admissibiles
7/26
DEA/DESS
Licence/Maitrise
Lauréats
2.4.2
Origine statutaire du concours interne
45
42
40
35
30
25
25
19
20
15
15
11
11
10
5
8
3
3
2
3
3
2
5
4
1
1
8
7
1
1
5
3 2
2
2
2
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l
m
éd
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al
0
4
9
8
7
Ca ndi da ts i ns cri ts
Candidats admissibiles
Lauréats
On constate que plus du tiers des candidats inscrits (37,43% soit 67 candidats sur 179) comme des lauréats
du concours interne (35,71% soit 5 sur 14) proviennent des trois corps d’attachés (FPE, FPF et FPT).
3. LE CONCOURS
Aucune anicroche n’est à signaler dans le déroulement des épreuves écrites ou orales.
8/26
3.1
Les épreuves écrites
3.1.1
Les épreuves de culture générale
Les thèmes proposés en interne et en externe étaient différents : Interne : « Opportunisme et
management » et en externe, « Indignation et décision ». En prévoyant 2 sujets différents, le jury a voulu faire en
sorte qu’un même candidat ne puisse pas concourir en externe et en interne dans l’épreuve de culture générale.
Les deux sujets étaient volontairement, cette année, destinés à mettre en avant les capacités des candidats
à diriger et à manager. Ils étaient également parfaitement d’actualité.
3.1.1.1. Dissertation et commentaire de texte : points communs
Il est nécessaire que le devoir soit structuré (plan) autour d’une introduction permettant de définir une
problématique (laquelle devrait se terminer par un annonce de plan claire), de plusieurs (2 ou 3) parties et d’une
conclusion qui en soit effectivement une.
Il n’a pas été reproché, compte tenu de l’absence de doctrine formelle et officielle en la matière, la forme
« scolaire » de présentation des parties et sous parties (en I) 1) ou A) par exemple).
Le style doit être sobre, les phrases claires et concises. Sont à relever dans un sens défavorable, les facilités
de style (trop « journalistique ») ainsi que l’usage immodéré d’adverbes et d’une ponctuation trop
« émotionnelle » (!!!,….., ??!!). La syntaxe doit évidement être correcte. Le manquement à ces points n’est pas, en
tant que tel, sanctionné. Il participe en revanche de la tonalité d’ensemble du devoir et est intégré, à ce titre, à
l’appréciation des correcteurs.
Le ton doit rester neutre. L’énoncé de toute opinion ou idée qui traduirait une pensée mal maîtrisée
aboutissant à des propos excessifs a été sanctionnée. Les copies qui ont appartenu à cette catégorie ont fait
l’objet d’une relecture commune lors de la séance d’harmonisation des notes.
L’orthographe a fait l’objet d’une vigilance particulière : mis à part les cas relevant à l’évidence de
l’étourderie, a été sanctionnée une orthographe manifestement lacunaire. Dans ce cas, à l’appréciation des
binômes de correcteurs, l’abaissement de la note, due spécifiquement à de telles lacunes, a pu aller jusqu’à 2
points.
3.1.1.2. La dissertation
Pour l’épreuve de culture générale du concours externe, et en fonction des nuances qu’a souhaité apporter
le correcteur, la grille de correction suivante a été retenue :
1. Capacité à structurer la dissertation (maximum 5 points)
Travail inachevé
Problématique inconsistante et/ou plan pas détaillé
(pas de sous-parties)
Plan correct et complet
Plan correct et complet, bonne introduction et bonne
conclusion, enchaînement des idées très fluide
Nombre de points
0
1
3
5
2. Clarté d’expression, qualité rédactionnelle, orthographe (maximum 2 points)
Expression incorrecte, peu claire et avec fautes
d’orthographe
9/26
Nombre de points
0
Expression correcte mais fautes d’orthographe
Expression correcte, simple, lisible et sans faute
Expression aisée, vocabulaire précis
1
1,5
2
3. Compréhension du sujet et capacités d’analyse (maximum 5 points)
Hors sujet
Sujet compris mais traité partiellement et/ou énoncé
de banalités
Sujet compris et traité correctement avec de bons arguments
Sujet maîtrisé, mis en perspective, esprit critique, finesse
Nombre de points
0
1
3
5
4. Connaissances (maximum 4 points)
Nombre de points
0
2
Peu d’exemples, erreurs, aucune référence culturelle
Connaissances et exemples appropriés mais communs à de
nombreuses copies
Connaissances pointues, exemples originaux et à propos
4
5. Pertinence, aptitude au management et à la prise de décision (maximum 4 points)
Nombre de points
0
2
Pas de conscience que la décision implique des choix
Connaissance des processus de décisions et aptitude à
la prise de décision
Aptitude à la prise de décision et conscience de
l’accompagnement nécessaire pour la mise en œuvre
4
Il ne s’agit que d’indications, les membres du jury ont été, comme c’est la règle, libres de leurs
appréciations et de leur correction.
Sur le fond, il convenait de ne pas se limiter à des considérations générales et des connaissances réelles en
culture générale étaient nécessaires.
Les candidats intéressés par le sujet trouveront, en annexe, les éléments donnés aux correcteurs pour les
aider à corriger la dissertation.
D’une manière générale, elle a semblé être appréciée des candidats. Elle a en effet été choisie par 2
compétiteurs sur 3.
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Dissertation
Nombre de candidats
Présents
167
10/26
la plus basse
00,00
Note
la plus haute
15,50
Note moyenne
définitive
9,78
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Nombre de candidats
Présents
Dissertation
70
Note
la plus basse
la plus haute
00,00
16,00
Note moyenne
définitive
9,51
Les copies n’excédant pas 5 pages n’ont pu avoir plus de 10/20. Une dizaine de pages est une moyenne.
3.1.1.3. Le résumé commentaire
Le résumé de texte était noté sur 5 points, en fonction des capacités de synthèse mises en œuvre, le reste
sur 15 points avec une grille similaire à la celle précisée ci-dessus.
Le résumé est censé être rédigé en 15 lignes. Compte tenu des différences pouvant exister entre les
candidats du point de vue de la présentation et de la calligraphie, un résumé de 18 à 20 lignes au maximum a été
admis sans préjudice. Au-delà, cela a été sanctionné à l’appréciation des correcteurs. Le résumé ne doit pas être
une paraphrase : on doit en revanche y retrouver, dans l’ordre du texte, les points clés du texte original afin que
son essence apparaisse nettement. Le résumé ne constitue pas l’introduction du commentaire de texte : les deux
exercices étant distincts, le commentaire de texte doit avoir sa propre construction conforme à celle de la
dissertation (voir ci-dessus).
Le commentaire de texte ne doit pas non plus être la paraphrase du texte. Le candidat doit certes « coller »
au texte pour la partie du commentaire qui repose sur celui-ci, mais il doit également savoir s’en abstraire
lorsqu’il en conduit l’analyse critique (soit pour contester le point de vue de l’auteur, soit pour le compléter ou
l’illustrer différemment). Le commentaire de texte n’est pas pour autant le prétexte à une dissertation sur la
thèse qui s’y trouve développée.
Le résumé doit être fidèle à l’auteur, réalisé dans un nombre limité de mots et doit contracter les idées
essentielles contenues dans le document de base. La rédaction doit être autonome, structurée et substantielle. Il
convient de distinguer le principal de l’accessoire sans déformer la pensée de l’auteur. Le résumé de texte est un
exercice de rédaction et non un plan détaillé. Les phrases doivent être denses et courtes. La syntaxe est à soigner
ainsi que l’orthographe et la ponctuation. Les guillemets sont à éviter de même que les parenthèses.
Les candidats ne doivent pas modifier l’ordre de présentation du texte d’origine et les phrases du genre :
« l’auteur, dans le texte qui nous est proposé se demande si… » ou « l’auteur dit que… » ou encore « d’après le
texte que nous avons à condenser… » sont à proscrire. La rédaction doit être personnelle et intelligible. Il faut
donc éviter de recopier des membres de phrases tronquées et ne pas recourir aux citations.
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Résumé/Commentaires
Nombre de candidats
Présents
99
Note
la plus basse
0,00
la plus haute
Note moyenne
définitive
17,00
8,19
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Résumé/Commentaires
Nombre de candidats
Présents
44
11/26
la plus basse
1,50
Note
la plus haute
12,50
Note moyenne
définitive
8,27
3.1.2.
Droit Public
Rédaction : MM. Laurent TESOKA et Frédéric COLLIN
3.1.2.1
Remarques générales
Sur la forme, le niveau d’ensemble des copies (orthographe, syntaxe...) est correct, même si quelques copies
présentent de gros soucis d'orthographe.
Sur le fond, les deux questions posées étaient tout à fait classiques (pouvoir hiérarchique et principe de
légalité), sans difficulté particulière. On pouvait légitimement s’attendre à ce que les candidats, pour un concours
de directeur d’hôpital, n’éprouvent guère de difficultés. Malheureusement, il n’en a pas été ainsi.
3.1.2.2
Question 1 : Le pouvoir hiérarchique
Ce sujet a posé le plus de problème pour les candidats. Sujet transversal par excellence, il exigeait des
candidats de disposer de bonnes connaissances en droit public et en matière de droit de la fonction publique en
particulier.
Bon nombre d’entre eux n’ont même pas défini le pouvoir hiérarchique. Aucune mise en perspective vis-àvis du pouvoir de tutelle n’a été faite. Les candidats se sont réfugiés trop souvent dans des développements
relevant davantage de la science administrative (RGPP, nouveau management public...) ou/et de nombreux
développements hors sujets pour masquer leur manque de connaissances juridiques précises.
Une autre difficulté réside dans le fait que de nombreuses copies ont le plus souvent abordé le sujet sous le
seul angle de l'administration d'État. Le pouvoir hiérarchique ne semble exister ni au sein des collectivités
territoriales, ni au sein des établissements publics. S'agissant du concours de directeur d'hôpital, on aurait pu
s'attendre à des développements sur les EPS...qui ne figurent que dans de rares copies.
De même, pour un concours de ce niveau, il est surprenant de constater de trop nombreuses confusions
entre déconcentration et décentralisation, comme entre autorité et pouvoir hiérarchique. Très peu de copies ont
évoqué les manifestations du pouvoir hiérarchique sur les personnes, ne citant, la plupart du temps, que les
composantes du pouvoir hiérarchique vis-à-vis des actes juridiques.
Au-delà de la mise en avant des attributs du pouvoir hiérarchique, il était aussi attendu des candidats qu’ils
traitent, au regard de l’intitulé volontairement généraliste du sujet, du cadre d’exercice de ce pouvoir. Or, rares
sont les copies qui ont évoquées la place des organes paritaires dans le processus des décisions prises par le
titulaire du pouvoir hiérarchique comme du rôle du juge administratif dans le contrôle du pouvoir hiérarchique.
A l’évidence, les candidats ont singulièrement manqué de connaissances en matière de droit de la fonction
publique, ce qui est un handicap certain et surprenant pour un concours de cette catégorie.
3.1.2.3
Question 2 : Le principe de légalité
Le deuxième sujet semble avoir plus inspiré les candidats, l’intitulé leur apparaissant sans doute plus
familier que celui de la première question. Pour autant, rares sont les candidats à avoir répondu correctement à
cette deuxième question.
La plupart des copies réduisent la réponse à apporter au sujet posé, au simple énoncé (au demeurant trop
souvent imparfait) des diverses sources du droit et de la hiérarchie des normes.
Les copies, au plan souvent très déséquilibré, tiennent ainsi plus de la simple récitation d’un cours de
niveau de première année de droit d’introduction générale au droit, sans mise en perspective et sans rapport
avec les exigences d’un concours de catégorie A de ce niveau.
12/26
Trop de candidats font l’impasse sur la jurisprudence et son actualisation.
Aucune copie ne mentionne le fait que le principe de légalité a été consacré en tant que tel par la
jurisprudence, tant constitutionnelle qu’administrative, et ce de manière récente...
Les développements concernant le contenu même du principe de légalité sont aussi trop souvent décevants.
De même, les développements relatifs au contentieux de la légalité (REP, référés, exception d’illégalité…),
sont trop souvent lacunaires.
3.1.2.4. Quelques conseils aux candidats
Commencer par définir les termes des questions posées et éviter l’effet de remplissage en recourant à des
notions hors sujets ou très éloignées d’une épreuve de droit public.
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Droit public
Nombre de candidats
Présents
163
la plus basse
Nombre de candidats
Présents
40
la plus basse
00,00
Note
la plus haute
15,00
Note moyenne
définitive
6,94
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Droit public
3.1.3.
2,50
Note
la plus haute
14,00
Note moyenne
définitive
8,04
Finances publiques
Rédaction : Mme Florence TOURETTE et M. Philippe BOUCHEIX
Les copies révèlent un problème de lecture du sujet et de bornage de ses enjeux.
Les candidats s’inscrivent dans une vision, soit trop large, notamment sur la première question, soit trop
restreinte, par exemple sur la troisième question.
Dans la première question, beaucoup de candidats se sont intéressés aux ressources et aux charges des
collectivités territoriales sans faire le lien ou si peu avec le financement des interventions économiques.
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Finances publiques
Nombre de candidats
Présents
76
la plus basse
02,00
Note
la plus haute
16,00
Note moyenne
définitive
9,09
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Finances publiques
Nombre de candidats
Présents
25
13/26
la plus basse
2,50
Note
la plus haute
16,50
Note moyenne
définitive
9,25
3.1.4.
Santé publique
Rédaction : Pr Rolland SAMBUC et Stéphanie GENTILE
De manière générale, les trois questions ont été très mal traitées par les candidats, puisqu’on constate une
moyenne de 5,90/20 pour le concours externe et de 8,06 pour le concours interne. Seulement 5 candidats du
concours externe (sur 47) ont une note supérieure ou égale à 10, contre 14 (sur 52) pour le concours interne
(tableau ci-après). Les candidats « internes » connaissaient mieux la question portant sur la gestion des risques à
l’hôpital, probablement en raison de leur expérience de terrain.
La question sur les études de cohortes en épidémiologie a donné lieu à de très nombreuses confusions avec
les autres sources de données en épidémiologie : registres, études cas-témoins ou même avec les essais
thérapeutiques, et très peu d’étudiants ont apporté, dans leur copie, les éléments pertinents qui étaient
attendus.
La standardisation des taux est également très mal connue, même dans son objectif classique, qui est de
pouvoir comparer des taux entre des populations ayant des structures d’âge différentes. La différence entre les
deux méthodes (directe et indirecte) a été exceptionnellement abordée dans les copies.
Les correcteurs avaient établi des grilles pour chacune des questions, mais leur utilisation stricte par
rapport à des copies extrêmement lacunaires aurait conduit à des notes encore plus catastrophiques.
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Nombre de candidats
Présents
Santé publique
la plus basse
47
0,00
Note
la plus haute
16,50
Note moyenne
définitive
5,90
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Nombre de candidats
Présents
Santé publique
3.1.5.
Note
la plus basse
la plus haute
52
3,00
16,00
Note moyenne
définitive
8,06
Macroéconomie
Rédaction : MM. Éric MALIN et Jean-Christophe POUTINEAU
Les candidats à l’épreuve de macroéconomie devaient traiter deux sujets très abordables du point de vue
théorique, notés chacun sur 10 points, à savoir:
- L'indépendance des banques centrales.
- Les causes de la rigidité des salaires
Sur les deux sujets proposés, le sujet relatif à l’indépendance des banques centrales a davantage inspiré les
candidats. Les correcteurs ont privilégié les copies structurées et suivant une problématique économique. En
effet, de nombreuses copies se sont contentées d’accumuler les formules journalistiques sans réellement
mobiliser les théories économiques pertinentes pour répondre aux sujets
14/26
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Nombre de candidats
Présents
Macroéconomie
54
Note
la plus basse
la plus haute
5,00
15,00
Note moyenne
définitive
9,77
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Nombre de candidats
Présents
Macroéconomie
3.1.6
20
Note
la plus basse
la plus haute
5,00
14,50
Note moyenne
définitive
8,89
Microéconomie
Rédaction : Mme Sylvie LECARPENTIER-MOYAL et M. Yunnan SHI
L’épreuve de microéconomie comportait deux questions générales, relativement techniques sur « la main
invisible et l’efficacité des innovations » et « les économies d’échelle et le pouvoir de marché », notées chacune
sur 6 points, et une étude de cas portant sur le marché des brevets, notée sur 8 points.
De manière générale, l’étude de cas a été correctement menée. Les candidats ont su allier leur
connaissance et utiliser les documents joints. Les questions générales ont été moins bien traitées. Elles
demandaient des connaissances théoriques pointues. Nous aurions aimé avoir plus de graphiques et de formules
pour expliquer les raisonnements.
Par ailleurs, nous avons apprécié les copies comprenant un plan et une problématique. Beaucoup de copies
en sont encore dépourvues.
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Microéconomie
Nombre de candidats
Présents
19
Note
la plus basse
la plus haute
7,25
18,00
Note moyenne
définitive
11,79
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Microéconomie
3.1.7.
Nombre de candidats
Présents
4
Note
la plus basse
la plus haute
9,50
Sécurité sociale et aide sociale
Rédaction : MM. Zoheir MEKLOUFI et Charlie SUEDILE
Les candidats devaient traiter 3 sujets :
- La réforme des retraites de 2010 (7 points)
- Les mesures de lutte contre le déficit de la sécurité sociale (7 points)
- La répartition des compétences en matière d’aide sociale (6 points)
15/26
14,75
Note moyenne
définitive
11,83
3.1.7.1
Remarques d’ensemble
Sur les 3 sujets proposés, le sujet relatif à la réforme des retraites de 2010 semble avoir davantage inspiré
les candidats, peut-être en raison de l’actualité du sujet. En général, les principales mesures introduites par la loi
étaient connues.
S’agissant du sujet relatif au déficit de la sécurité sociale, son traitement a été assez hétérogène. Les
correcteurs ont privilégié les copies dont le plan et la présentation faisaient preuve d’une certaine originalité.
Enfin, le sujet d’aide sociale a, en général, moins inspiré les candidats. Certains d’entre eux (une douzaine
sur l’ensemble des 128 candidats) ont choisi de faire l’impasse sur ce sujet, en raison du manque de temps ou de
lacunes sur cette question.
3.1.7.2
Quelques conseils aux candidats
Éviter les rappels historiques trop longs (sauf si le sujet le nécessite) ;
Réfléchir au plan et éviter les plans peu pertinents. Exemple : si le sujet proposé concerne les moyens de
luter contre le déficit de la sécurité sociale, éviter le plan suivant :
o les mesures concernant les recettes
o les mesures concernant les dépenses
Au profit du plan suivant :
o le constat : un déficit qui grève durablement le budget de la sécurité sociale
o la gouvernance du régime français de sécurité sociale : réussites et échecs en matière de contrôle
des dépenses
(Il ne s’agit que d’un exemple, car il n’existe pas de plan idéal)
Ne citer des chiffres ou des statistiques que lorsqu’on est certain de ses sources. Éviter les formules
journalistiques du genre « le trou de la sécu » qui sont totalement inappropriées dans ce type de concours
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Législation de sécurité
Sociale
Nombre de candidats
Présents
92
Note
la plus basse
la plus haute
3,00
14,50
Note moyenne
définitive
9,70
Dispersion des notes : de 3 à 14,50 (39 notes inférieures à la moyenne)
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve écrite
Législation de sécurité
Sociale
Nombre de candidats
Présents
42
Note
la plus basse
la plus haute
5,00
Dispersion des notes : de 5 à 15,50 (8 notes inférieures à la moyenne)
16/26
15,50
Note moyenne
définitive
11,32
3.2
Les épreuves orales
3.2.1
Culture générale
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Nombre de candidats
Présents
Conversation avec le jury
54
Note
la plus basse
la plus haute
6,00
Note moyenne
définitive
16,00
11,48
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Nombre de candidats
Présents
Conversation avec le jury
3.2.1.1
28
Note
la plus basse
la plus haute
3,00
Note moyenne
définitive
14,50
10,62
Schéma général de l’entretien
Le jury s’est astreint, dans la mesure du possible, à une certaine discipline dans le tempo de l’oral : 10
minutes d’exposé par le candidat sur le sujet tiré au sort suivi de 5 minutes (+ les minutes manquantes d’exposé)
de questions, sur le même thème, par un membre du jury (avec possibilité pour tous les membres du jury d’y
revenir brièvement, par la suite, ne serait-ce que pour un éclaircissement) puis 10 minutes en dehors du sujet tiré
au sort ;
La mise en situation professionnelle a été le plus possible systématisée, même brièvement.
3.2.1.2
Barème de notation (le timing)
Sans aller jusqu’à imposer une « sanction » dans la notation, si le candidat ne respecte pas le temps imparti
d’exposé, il a été établi une règle d’égalité d’appréciation des candidats. Il a été difficile d’obtenir un 10/20 en
ayant exposé moins de 8 minutes.
3.2.1.3
Conseils aux candidats
Bien préparer la gestion du temps, afin de « tenir » les dix minutes d’exposé requises ;
Soigner le style oral (éviter les « euh » à répétition ; idem pour les exposés qui commencent par
« donc », ou « voilà »…) ;
Certaines lacunes de culture générale paraissent rédhibitoires (notamment à la période assez proche :
1860/2000) ;
Ne pas se réfugier derrière trop d’auteurs et de citations. Une seule citation au cours de l’exposé.
Donner son sentiment personnel est apprécié. Un directeur d’hôpital doit savoir s’engager ;
S’exercer, malgré le stress, à regarder tous les membres du jury : se détacher au maximum de ses notes
est apprécié ;
Ne pas tenter à tout prix de respecter les 10 min imparties, quitte à « noyer le poisson » : impression
très défavorable donnée au jury. Mieux vaut 8 mn pleines qu’une conclusion qui redit ce qui l’a déjà
été ;
Ne pas citer des auteurs ou connaissances non maîtrisées, car le jury va vérifier la réalité de
l’assimilation. Par exemple : citer un auteur favori sans pouvoir donner une œuvre associée…
S’efforcer à être précis dans les réponses aux questions posées mais ne pas « meubler » inutilement si
les connaissances viennent à manquer ;
17/26
Se préparer à exposer ses motivations pour le métier de directeur d’hôpital si le jury le demande…et
s’efforcer à ne pas être trop stéréotypé ;
Pour les candidats externes, si possible faire un stage préalable dans le milieu hospitalier, afin
d’appréhender le fonctionnement réel des institutions, les enjeux en cours.
Les candidats répondent souvent trop vite, sans réfléchir.
Être affirmé et réfléchi dans ses positions : rien n’est plus désagréable que de constater des revirements
inexpliqués, des contradictions du candidat en cours d’oral ;
Beaucoup de « reformulations sauvages », c'est-à-dire de répétition à haute voix des questions du jury,
viennent ternir des prestations de qualité. Mieux vaut reformuler pour soi ou demander simplement de
reposer la question ; ce problème de la reformulation sauvage est majoritaire chez les candidats et doit
être travaillé par les organismes de préparation aux concours.
Le jury est au service du candidat. Il n’est donc pas, a priori, hostile. Il peut néanmoins le devenir s’il se sent
agressé. Se redire que si le niveau des questions augmente, c’est plutôt bon signe ! Par ailleurs, l’humour n’est
pas interdit et il arrive même au jury d’en avoir.
3.2.2
Langues étrangères
3.2.2.1
Anglais
Jury : Mmes Reine NAYS et Gilberte ODJO
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Nombre de candidats
Présents
Anglais
35
Note
la plus basse
la plus haute
5,00
16,50
Note moyenne
définitive
11,41
Les notes s’échelonnent de 16,5 à 07 (un seul candidat a eu 05/20)
Les candidats étaient pour la plupart bien préparés aux différentes étapes de l’épreuve orale en langue
anglaise : résumé et commentaire d’un document portant sur un fait de société, échanges avec le jury, traduction
de quelques lignes en fin d’épreuve. La diversité des parcours académiques des candidats apporte
incontestablement une certaine originalité et une approche moins stéréotypée dans les tâches à effectuer.
L’anglais devient un outil de communication authentique et non un condensé de phrases et résumés appris par
cœur
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Nombre de candidats
Présents
Anglais
15
Note
la plus basse
la plus haute
7,00
14,00
Note moyenne
définitive
10,58
Les notes s’échelonnent de 14 à 07
L’épreuve est la même que pour le concours externe même si les textes sont en général moins longs. Les
candidats sont évalués sur leur aptitude à comprendre, analyser, résumer et commenter un article de presse en
langue anglaise. Elle se termine par 3 à 4 minutes de traduction, exercice dans lequel certains sont à l’aise, même
si leur expression orale laisse à désirer. Les documents traitent de faits de société extraits de la presse anglosaxonne. Les thèmes abordés ont tous une dimension internationale.
18/26
Les candidats étaient moins désemparés et plus réactifs face à un document en langue anglaise que les
années passées. Ils ont abordé les différentes étapes de l’épreuve avec plus d’aisance et de spontanéité.
3.2.2.2
Allemand
Jury: Mme Simone SCHAËFER et M. Stephan MIETZKE
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Nombre de candidats
Présents
Allemand
7
Note
la plus basse
la plus haute
11,50
16,00
Note moyenne
définitive
14,21
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Nombre de candidats
Présents
Allemand
7
Note
la plus basse
la plus haute
9,00
19
Note moyenne
définitive
13,33
Les candidats étaient globalement bien préparés à la nature de l'épreuve. La présentation du document et
le commentaire personnel étaient, chez la plupart des candidats, bien distincts et ils ont su construire une
argumentation raisonnée. Le niveau de langue était globalement satisfaisant et correspondait au niveau B2 (voire
niveau C1 pour quelques candidats), même s'il y a eu des candidats présentant des problèmes de langue.
(Problèmes de grammaire tels que la déclinaison, les prépositions, le génitif, les verbes de modalité, vocabulaire
pas assez riche, problèmes de compréhension du document) Par contre il n'y avait pas de problème de
prononciation. La communication avec le jury était également satisfaisante et parfois même très enrichissant.
3.2.2.3
Espagnol
Jury: Margarita OCHOA et Nathalie MORA
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Espagnol
Nombre de candidats
Présents
11
Note
la plus basse
la plus haute
11,00
20,00
Note moyenne
définitive
16,00
Le premier groupe était composé de 11 candidats qui ont passé l’examen d’espagnol en option obligatoire.
La moyenne du groupe est de 16. Les notes oscillent entre 20 et 10. Ceci montre que les candidats au cycle de
formation des élèves directeurs d’hôpital ont un bon niveau d’espagnol oral et une bonne culture générale
concernant les pays hispano-américains.
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Espagnol
Nombre de candidats
Présents
5
19/26
Note
la plus basse
la plus haute
10,00
18,50
Note moyenne
définitive
13,10
Le deuxième groupe était composé de candidats très hétérogène provenant de divers horizons, leur niveau
de langue en espagnol variait selon la nature de la relation que chaque candidat entretenait avec celle-ci.
En effet, les candidats les mieux notés ont été ceux qui ont une très bonne maitrise de la langue du fait de
leurs origines hispaniques ou du fait qu'ils ont vécu à un moment de leur vie dans les différents pays
hispanophones.
D'autres candidats avaient un niveau de maitrise un peu inferieur car ayant appris l'espagnol à l'école ou à
l'université, ils n'ont pas l'occasion de le pratiquer régulièrement mais, malgré leur pratique insuffisante de la
langue à l'oral, leur niveau est plutôt bon : ils ont bien compris les consignes, ils se sont bien fait comprendre sauf
quelques insuffisances de vocabulaire ou de légères fautes de syntaxe ou de conjugaison.
La plupart des textes choisis par le jury touchant des thèmes d’actualité sur la culture hispanique ont été
assez bien compris et les candidats ont été capables de les commenter et d’élargir leurs connaissances dans des
horizons plus variés.
Notre bilan est donc très positif, le jury en espagnol se réjouit du bon niveau en langue espagnole, et de
culture générale de la plupart des candidats.
3.2.3
Epreuves techniques
3.2.3.1
Sécurité sociale et aide sociale
Jury : MM. Zoheir MEKLOUFI et Charlie SUEDILE.
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve oral
Législation de sécurité
Sociale
Nombre de candidats
Présents
8
Note
la plus basse
la plus haute
6,00
15,50
Note moyenne
définitive
11,14
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve oral
Législation de sécurité
Sociale
Nombre de candidats
Présents
8
Note
la plus basse
la plus haute
6,00
16,00
Note moyenne
définitive
12,00
3.2.3.1.1 Remarques d’ensemble
Le jury attendait un plan structuré et il n’a généralement pas été déçu
Le jury a évalué les candidats sur les connaissances du programme. Au-delà des connaissances, le jury
attendait particulièrement que le candidat ait un avis sur une loi, une réforme, un dispositif. Dans l’ensemble, les
candidats se sont assez bien préparés à ce genre d’exercice, car les réponses étaient claires et développées.
Cependant, certains candidats n’avaient pas le niveau pour ce concours, leurs connaissances étaient très
insuffisantes.
20/26
3.2.3.1.2 Quelques conseils
Limiter son intervention à 7 minutes maximum : il ne sert à rien d’allonger sa prestation, car le candidat
risque de se voir interrompre par le jury qui souhaitera lui demander des précisions sur certains points de son
exposé et aborder d’autres questions du programme ;
Bien structurer son intervention et respecter le plan annoncé : le jury apprécie un développement clair
argumenté par un ou deux exemples bien choisis ;
Lorsque le sujet choisi n’inspire pas le candidat, ne pas essayer de masquer ses lacunes par des
développements hors sujet : le jury s’en aperçoit rapidement et en ressent une impression défavorable. Il vaut
mieux abréger sa prestation afin que le jury puisse déterminer s’il s’agit d’une lacune ponctuelle ou si le candidat
n’est pas suffisamment préparé à l’épreuve orale.
3.2.3.2. Droit hospitalier
Jury : Mme Sylviane HITTIER et M. Patrick LAMBERT
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve oral
Droit hospitalier
Nombre de candidats
Présents
27
Note
la plus basse
la plus haute
2,00
18,00
Note moyenne
définitive
11,36
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve oral
Droit hospitalier
Nombre de candidats
Présents
12
Note
la plus basse
la plus haute
8,00
17,00
Note moyenne
définitive
13,55
Le jury avait préparé 31 questions couvrant l’ensemble des parties du programme.
Les prestations (exposé + discussion) ont été satisfaisantes dans l’ensemble, étant précisé – mais c’est
généralement le cas dans les concours – que les candidats externes se sont montrés plus brillants que ceux du
concours interne (ils se sont pour la plupart montrés davantage aptes à placer les problématiques dans un
contexte plus large, les candidats internes étant généralement plus axés sur leur pratique professionnelle).
3.2.3.3. Finances publique
Jury : MM. Philippe BOUCHEIX et Jean-Marie LE MENE
Concours externe
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Nombre de candidats
Présents
Finances publiques
27
21/26
Note
la plus basse
la plus haute
02,00
18,00
Note moyenne
définitive
11,36
Concours interne
Nature de l’épreuve
Epreuve orale
Nombre de candidats
Présents
Finances publiques
12
Note
la plus basse
la plus haute
8,00
17,00
Note moyenne
définitive
13,55
Les candidats ont, dans l’ensemble, présenté de bonnes connaissances techniques (sauf deux). Ils ont su
également les organiser dans des plans adaptés parfois brillants. En revanche, presque tous ont eu des difficultés
à exposer les connaissances essentielles à l’occasion de leur présentation orale. C’est souvent à l’occasion des
questions – réponses qu’ils l’ont fait.
Chaque jury technique a été amené à produire un rapport succinct lorsqu’il a choisi d’attribuer une note
éliminatoire à un candidat (- de 5/20) de manière à apporter un éclairage au jury plénier dans sa délibération
finale.
4. CONCLUSION
Le grand oral est plus proche d'un entretien de recrutement que d'un quiz de culture générale, et est donc
davantage axé sur les qualités humaines, comportementales et managériales des futurs responsables hospitaliers.
Dans le monde hospitalier, les cultures socioprofessionnelles cohabitent et des postures préétablies doivent
pouvoir évoluer par le dialogue. Le concours doit permettre de détecter ceux qui sont dotées d’une personnalité
capable d’être à l’écoute tout en s’appuyant sur une grande faculté de jugement et d’écarter ceux qui pourraient,
malheureusement un jour, faire souffrir un trop grand nombre d’agents et de collaborateurs.
Le jury est certes au service des candidats mais il est aussi le garant d’un service public de qualité bien
managé et porteur des valeurs qui ont fait l’hospitalisation publique française.
Guy VALLET
Membre de l’IGAS
Le 12 janvier 2012
22/26
Annexe 1 : Guide de correction
EPREUVE DE CULTURE GENERALE
« Indignation et décision »
Éléments de réflexion
Les éléments de réflexion qui sont ici proposés ne sont pas une « copie type » mais sont à mettre en
parallèle avec la proposition de grille de notation. Le présent document réalisé par Sandrine DELAGE
(correctrice de culture générale) et Guy VALLET (Président du jury), n’a pour vocation que d’aider le
correcteur en lui laissant l’absolue liberté de sa notation.
Le jury a privilégié, cette année, la recherche de personnalités aptes à prendre des décisions, ce qui est
la fonction même d’un directeur. Dès lors, même si les candidats n’ont jamais exercé de telles fonctions, le
fait même de se présenter à un tel concours exige d’avoir réfléchi à cette question.
1.
UNE PROBLEMATIQUE EQUILIBREE QUI DEMONTRE LES CAPACITES DU CANDIDAT A
PRENDRE DES DECISIONS
Le premier élément attendu est la formulation d’une problématique approfondie et équilibrée, le
risque pour les candidats étant d’accorder une part plus importante à la notion d’indignation, vu la richesse
de l’actualité, ces six derniers mois, au détriment de la notion de décision. Or c’est bien l’appréhension de
cette notion qui va montrer si le candidat dispose des capacités attendues dans l’exercice du métier de
directeur d’hôpital.
Sur le plan du raisonnement, les éléments discriminants seront la capacité du candidat :
à analyser une situation complexe et conflictuelle ;
à montrer quel est le processus de décision (le candidat est-il capable de prendre des décisions
qui impliquent des choix ?) ;
à montrer comment on passe de la prise de décision à la mise en œuvre (conscience du
candidat que l’effort ne s’arrête pas à la prise de décision mais qu’il continue avec la capacité à
faire changer les choses durablement).
2.
DES REFERENCES A L’ACTUALITE RECENTE MAIS AUSSI A D’AUTRES EXEMPLES
Sur le plan des exemples, il est probable que tous les candidats feront référence à la révolution dans
les pays arabes et au mouvement en Espagne. Une diversification des exemples est fortement attendue, tels
que : révolution française et temps nécessaire pour que la démocratie s’impose, abolition de l’esclavage
(temps de la prise de conscience collective jusqu’à l’abolition elle-même), abandon du nucléaire en
Allemagne …
3.
SUR L’INDIGNATION
On attend du candidat une mise en perspective avec les aspects positifs de l’indignation (remise en
question d’un ordre établi qui peut être discriminant ou opprimant) et ses aspects négatifs : la colère est un
défaut ; l’indignation est une émotion qui ne peut se suffire à elle-même si l’on veut changer son
environnement.
Par ailleurs n’y a-t-il pas d’autres moyens pour encourager le progrès ? L’importance de l’éducation et
de l’accès à l’information pour exercer son esprit critique est certainement nécessaire. Comment créer des
lieux d’expression des dysfonctionnements et des insatisfactions pour les traiter le plus en amont possible ?
Référence possible : Albert Camus (sur la révolte)
Plus précisément, faut-il attendre l’indignation pour être contraint à prendre des décisions difficiles ?
Sur quoi s’appuient les décisions : sur une émotion, sur une réflexion, sur des valeurs ?
Citation de Pierre Le Coz : Être humain c’est savoir maîtriser ses émotions. Néanmoins la colère ellemême peut avoir une vertu éthique lorsqu’elle nous informe qu’une valeur à laquelle nous tenons se trouve
malmenée. Elle revêt alors la forme d’une indignation. (…) Nos émotions nous révèlent nos valeurs au même
titre que nos décisions nous révèlent nos préférences.
4.
SUR LA DECISION
Une définition précise est attendue, faisant état qu’une décision implique des choix et donc l’abandon
d’autres options puisqu’une décision tient compte de l’ensemble des contraintes données. Elle peut donc
susciter du mécontentement, à la différence de l’action qui dégage une image plus positive. La notion de
prise de responsabilité, impliquée par la prise d’une décision, doit aussi être évoquée. Référence aux
expressions « assumer ses responsabilités », « assumer ses décisions ». Il faut donc de la volonté et du
courage pour passer d’une émotion à une action raisonnée efficace mais qui ne satisfera pas tout le monde.
Référence possible : Hannah Arendt (l’action est le propre de l’homme)
En matière d’exemples sur la notion de décision, il est probable que les candidats utilisent des
exemples politiques. Une présentation du processus démocratique de décision est bien sûr attendue
(élections, rôles respectifs de l’exécutif et du législatif, création de dispositifs comme le médiateur de la
république, le défenseur des droits, la cour européenne des droits de l’homme …).
5.
DECISION ET MANANGEMENT
Il sera apprécié que les candidats utilisent aussi des exemples issus de la vie professionnelle, la prise de
décision étant l’objet principal du management, compétence que les candidats retenus seront amenés à
mettre en œuvre.
Les exemples peuvent être pris dans les entreprises (exemple de France Telecom et du dialogue social)
ou dans les services publics (exemple de la lutte contre les infections nosocomiales dans les hôpitaux : à un
moment donné il n’a plus été acceptable que des patients décèdent d’infections nosocomiales – décision
d’un plan d’action au début des années 90 – démarche d’accompagnement indispensable pour convaincre
tous les professionnels de santé de prendre les précautions nécessaires). Éventuellement un exemple
personnel de décision dans un contexte difficile peut être très intéressant. Attention néanmoins à éviter la
tentation de rester dans son vécu.
Un élargissement de la perspective sera apprécié : le candidat peut montrer, justement au travers des
exemples cités, qu’il ne suffit qu’une décision soit bonne et approuvée par la majorité pour qu’elle se mette
en œuvre naturellement : la plupart du temps la mise en œuvre doit s’appuyer sur un dispositif
d’accompagnement pour faire évoluer les comportements, les pratiques et pour s’assurer que les décisions
sont bien mises en œuvre et finalement appropriées.
Or dans les facteurs d’acceptation d’une décision, il y a la notion de participation à la décision, ce qui
rejoint les problématiques du management (quelle gouvernance ?) et de compréhension des décisions,
élément indispensable au bien-être au travail comme le montrent les récentes études sur les attentes des
salariés.
Enfin, la décision peut être bonne ou mauvaise selon le contexte et doit être apprécié dans un temps
donné. Une bonne décision à un moment « T » peut se révéler catastrophique quelques années plus tard
(construction de lits en nombre important pour les malades atteints du VIH juste avant la découverte des
trithérapies, suppression des lignes de tramways, etc.…)
6.
DIGNITE
ETHIQUE DE RESPONSABILITE ET ETHIQUE DE CONVICTION : REFERENCE A LA
Le sociologue allemand Max Weber, en 19191, introduit une distinction qui est devenue classique,
entre "éthique de conviction " et "éthique de responsabilité"
L'éthique de la conviction prend en compte uniquement les raisons pour lesquelles il faut accomplir
l'action sans se soucier des conséquences.
L'éthique de la responsabilité privilégie quant à elle les conséquences de l'action, ce sont ces dernières
qui priment, et de ce fait, il faut tout mettre en œuvre pour que ces conséquences soient les moins lourdes
possibles, et cela parfois au mépris de certaines que l'on se serait fixées à soi-même, et que l'on
considèrerait comme étant les meilleures car les plus pures.
Cette alternative, cette question de savoir ce que l'on doit faire se pose quand il y a cas de conscience,
déchirement entre deux devoirs contradictoires. Ici, le devoir n'est plus pensé indépendamment de toute
expérience et des aspirations individuelles, il faut prendre en compte le contexte et les conséquences.
Texte de Max WEBER : « Il est indispensable que nous nous rendions clairement compte du fait suivant:
toute activité orientée selon l'éthique peut être subordonnée à deux maximes totalement différentes et
irréductiblement opposées. Elle peut s'orienter selon l'éthique de la responsabilité ou selon l'éthique de la
conviction. Cela ne veut pas dire que l'éthique de conviction est identique à l'absence de responsabilité et
l'éthique de responsabilité à l'absence de conviction. Il n'en est évidemment pas question.
Toutefois il y a une opposition abyssale' entre l'attitude de celui qui agit selon les maximes de l'éthique
de conviction - dans un langage religieux nous dirions : « Le chrétien fait son devoir et en ce qui concerne le
résultat de l'action il s'en remet à Dieu» - et l'attitude de celui qui agit selon l'éthique de responsabilité qui dit
: « Nous devons répondre des conséquences prévisibles de nos actes. » Vous perdrez votre temps à exposer,
de la façon la plus persuasive possible, à un syndicaliste convaincu de la vérité de l'éthique de conviction que
son action n'aura d'autre effet que celui d'accroître les chances de la réaction, de retarder l'ascension de sa
classe et de l'asservir davantage, il ne vous croira pas.
Lorsque les conséquences d'un acte fait par pure conviction sont fâcheuses, le partisan de cette éthique
n'attribuera pas la responsabilité à l'agent, mais au monde, à la sottise des hommes ou encore à la volonté de
Dieu qui a créé les hommes ainsi. Au contraire le partisan de l'éthique de responsabilité comptera justement
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Le Savant et le Politique (1919),
avec les défaillances communes de l'homme et il estimera ne pas pouvoir se décharger sur les autres des
conséquences de sa propre action pour autant qu'il n’ aura pu les prévoir. »
Se pose donc la question de savoir quels sont les critères qui vont permettre de déterminer l'éthique
qu’il faut suivre. Autrement dit, que faut-il prendre en compte, dans quelles circonstances, et quelles sont les
conditions qui nous feront adopter une éthique plutôt que l'autre ?