t r i m e s t r i e l l e s

Transcription

t r i m e s t r i e l l e s
JANVIER-MARS 2007
QNT 67
trimestrielles
de l’Association des Anciens de l’OMS Tél :+4122 791 31 03 et 31 92
Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected]
Ce tableau, que l’on peut admirer dans le bureau 4141, a été peint spécialement pour l’AOMS par
le Dr Francisco Martin-Samos (voir en bas de page 6 ).
> sommaire en page 2 <
Association des Anciens de l’OMS Page 1
JANVIER-MARS 2007
QNT 67
Assurance maladie - Pensions
ASSURANCE MALADIE
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Conseil aux nouveaux retraités habitant la Suisse
--------------Pour des raisons d’économie, le règlement
Au moment de prendre votre retraite, si vous resde l’assurance maladie n’est plus imprimé
tez en Suisse, vous avez la possibilité, mais non
sur papier. Les participants peuvent le lire
l’obligation, de cotiser à l’AVS (assurance vieilsur le site Intranet de l’OMS.
lesse) jusqu’à l’âge de 65 ans pour les hommes et
Or, comme d’une part nos retraités n’ont
64 ans pour les femmes. A partir de 65 ans pour
pas accès à l’Intranet puisqu’il faut être
les hommes et 64 ans pour les femmes, vous toudans le bâtiment du Siège pour y accéder,
cherez une prestation retraite qui sera bien entenet que d’autre part, ils n’ont pas tous un
du très modeste, vu le nombre d’années de cotisaordinateur à la maison, nous avons detions.
mandé :
Mais, ce qui est important, vous aurez droit à des
1. que le règlement de l’assurance malaprestations réservées à ceux qui ont cotisé à
die soit accessible sur le futur site de
l’AVS, telles que: admission dans les établissel’AOMS;
ments médico-sociaux, prise en charge au titre
2. que le règlement soit imprimé à l’usage
d’invalidité, etc. C’est vous qui devez demander à
des retraités, qui ne disposent pas tous
cotiser à l’AVS, car l’administration ne vous
d’ordinateurs et d’Internet.
contactera pas.
Nous attendons une réponse. Nous ne
D.Cohen,
manquerons pas de vous tenir au courant.
---------------------------------------------------
A propos de nos pensions
A la suite des turbulences autour des choix relatifs au placement de nos pensions, de grandes inquiétudes se font à nouveau jour. Voici, d’une part, un article de Dev Ray, chargé des pensions au
sein du Comité de l’AOMS, et d’autre part, une lettre que nous avons reçue de notre collègue M.
Jean Romain.
Placements du Fonds de pension: la saga continue
tants d’avoir une vision objective et
de USD 1,2 millions, d’un indice
Depuis l’automne dernier, les retraide ne pas se comporter en oiseaux
pour investir et gérer environ USD 9
tés ont été assaillis par des informade malheur.
milliards en fonds nord-américains.
tions quelque peu contradictoires. A
Dev Ray
Certains représentants des particila suite de la dernière réunion du
pants proclament que les honoraires
Comité mixte de la Caisse des penSOMMAIRE
annuels se monteront à USD 695
sions de juillet 2006 et de la pétition
millions, un chiffre bien évidemment
lancée par les représentants des
Assurance maladie, Pensions p. 2
absurde. Il est plus probable qu’ils
participants, l’Assemblée générale
Pensions ; compliments à la DG 3
se situeront autour de USD 695 000.
des Nations unies a en fait maintenu
OMS et histoire de la santé
4
Le contrat pour la gestion des invesles recommandations du Comité
AOMS et Histoire de la santé ;
tissements suscite un souci légitime
mixte en ce qui concerne la gestion
Distinction
5
parmi de nombreux retraités mais on
des investissements, y compris la
120e Comité Exécutif ;
doit aussi se rappeler que cela est
gestion passive des investissements
remerciements
6
fait actuellement par le Service de
nord-américains. Quand M. BurnNotre planète et le pétrole ;
gestion des investissements (SGI),
ham, le très critiqué Secrétaire génouvelles énergies : un espoir? 7, 8
conseillé par des banques privées.
néral adjoint des Nations unies en
Un voyage en Inde ; musée des
De plus, un rapport récent du bucharge de l’administration, quitta les
toilettes ; nouveaux membres 9, 10
reau de surveillance interne des
Nations unies pour entrer à la
In memoriam ; répertoire 11, 12 ,13
Nations unies a confirmé des ruDeutsche Bank, on a confié à M.
Côté sourire
14
meurs de favoritisme et de mauWarren Sachs, Contrôleur des FiVoyage en Bavière
15
vaise gestion de la part de certains
nances des Nations unies, la mise
Bulletin d’adhésion
16
fonctionnaires du SGI, ainsi qu’il a
en œuvre de ces recommandations.
Annexe : Répertoire 2007
été rapporté par deux dénonciateurs
Il a lancé des appels d’offres à des
(cf. le rapport de Inner City Press de
compagnies financières privées pour
New York du 5 février). Je voudrais
la création, à un coût approximatif
prier les retraités et leurs représenPage 2 Association des Anciens de l’OMS
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Pensions
Lettre d’un collègue à propos des pensions
« J'ai lu votre éditorial du Numéro de Juillet-Septembre
2006. Qu'a dit notre Soussecrétaire Général? Plus de
rendement. Tout un chacun
rêve de cela. Donc rien de
nouveau. C'est ce qu'il n'a pas
dit qui a toute son importance.
En résumé:
II existe un dicton populaire aux
Etats-Unis d'Amérique que tous
ceux qui ont étudié dans ce
pays connaissent bien : "Si ça
marche, dit-on là-bas, n'y touchez pas"(If it is working, don’t
touch it )
1) Or, il n'est que de jeter un
coup d'oeil sur la courbe de
croissance des avoirs de notre
Caisse pour se rendre compte
que : "ça marche bien".
2) Les Cours de placement de
capitaux disent tous la même
chose aux Etats-Unis d'Amérique. J'en citerai un:
“Tout conseiller financier honnête vous dira qu’un retraité
qui compte sur sa pension
pour vivre, ne peut se permettre aucun risque de perte de
capital. Le problème se pose
lorsque le (la) retraité(e) vise
le rendement maximum ; il
(elle) doit alors renoncer à
une part de sécurité du capital.
Les investisseurs jeunes peuvent accepter plus volontiers
un risque élevé de perdre une
fraction de leur capital, parce
que d’une part ils perçoivent
leurs salaires et que d’autre
part ils savent qu’ils pourront
se rattraper sur le long terme.
Les personnes âgées ne peuvent remplacer le capital perdu, un bien qu’ils ont mis des
années à cumuler. Ils sont
dépendants du revenu de leur
capital Il leur faut donc choisir
un taux de rendement faible
mais stable ».Fin de citation.
Education Services, 835 Franklin
Court, Box 105627, Atlanta, Georgia
30348,
U.S.A.Pp.323325.HumePublishing
Inc.Edition
1986.
Conclusion. On voit donc que
l'éthique suggère que celui qui
recommande à une personne
âgée d'augmenter le rendement
du capital devrait assumer luimême tout risque de perte. Car
ce qu'il recommande peut se
décomposer comme suit:
1) vous aurez plus de rendement;
2) si vous changez la structure
de votre portefeuille;
3) en y ajoutant des instruments à plus haut risque que
les obligations et les actions -et
il y en a des milliers4) tant pis si un jour survient
un "crash" et qu'une portion du
capital disparaît; je n'y suis pour
rien ».
Source: Successful Investing &
Money Management. Hume
Jean Romain
NDLR : Vos réactions et commentaires sont les bienvenus.
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Compliments à la nouvelle DG, Dr Margaret Chan
Londres : Alors que la campagne de l’OMS d’éradication de la poliomyélite fait des merveilles dans le
reste du monde, le virus s’est maintenu obstinément au Nigeria, en Afghanistan, au Pakistan, et avec
encore plus de ténacité, en Inde. C’est ainsi que l’année dernière, le nombre de cas dans ces pays a
plus que doublé. Dans le passé, l’OMS aurait probablement jeté plus d’argent pour résoudre le problème et publié des slogans triomphalistes.
Margaret Chan, nouvelle directrice générale de l’OMS, a plus de sagesse. L’éradication de la polio a
déjà coûté USD 4 milliards et il faudrait peut-être prévoir un autre milliard pour les nouveaux cas qui
surgiront. Chan a convoqué une réunion pour décider d’objectifs à court terme pour les quatre pays.
Si ces pays et ceux qui financent peuvent atteindre ces objectifs, l’éradication continuera. Sinon, on serait tenté d’en
déduire que l’argent pourrait être mieux utilisé ailleurs.
Réalisme au sommet d’une agence de l’ONU: çà, c’est une bonne nouvelle.
Y.Beigbeder, d’après New Scientist, reproduit par International Herald Tribune, 31.01.07.
Responsable de la rédaction et mise en page: David Cohen ;
Comité de rédaction :
Yves Beigbeder, Samy Kossovsky, Carole Modis, Jean-Paul Menu, Dev Ray, Rosemary Villars.
Traductions, articles : tous les rédacteurs.
Tous nos remerciements aux Services de l‘Impression, de la distribution et du courrier.
-------------------------------------------------Les opinions exprimées dans ce journal n’engagent que leurs auteurs et ne sont pas nécessairement celles de la rédaction.
Association des Anciens de l’OMS Page 3
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OMS et Histoire
Faire bouger la société vers la santé – l’OMS peut-elle le faire ?
Séminaire organisé par l’initiative de l’OMS pour l’histoire globale de la santé
Le 13 décembre 2006, le
docteur Jo Asvall, ancien directeur du
Bureau
régional
de l’OMS
pour l’Europe,
a
exposé
son point
de vue à
un groupe
attentif et
fasciné de l’OMS - personnel
et retraités - et de visiteurs.
L’OMS fait-elle usage de son
énorme potentiel pour remplir
son mandat : aider les peuples à atteindre une meilleure
santé ?
Après avoir décrit comment
l’OMS a fait face à ce défi
depuis le début des années
1980 jusqu’à la fin du siècle,
période qui a couvert dix ans
de guerre froide suivis par
l’effondrement des régimes
communistes, plusieurs guerres et des désastres socioéconomiques, le docteur Asvall a survolé le développement de la politique de Santé
pour Tous (SpT) dans la région européenne.
On peut tirer de multiples leçons des activités techniques,
mais une conclusion fondamentale s’impose: la mise au
point d’une politique commune unifiant tous les Etats
membres dans la région
constitua un outil majeur pour
l’OMS. Cette approche lui
permit d’accéder au plus haut
niveau des décideurs des
états, car les ministres de la
santé, les premier- ministres
et les présidents savaient que
la SpT était élaborée sur la
base de données scientifiques indiscutables et non pas
sur une idéologie particulière.
La SpT, soutenue par les experts du Bureau régional et
leurs partenaires dans toute
la région, apportait des réponses claires à la plupart
des défis essentiels auxquels
faisaient face les décideurs
nationaux. Les indicateurs de
la SpT et les évaluations
étaient d’une importance particulière car ils permettaient
d’établir un cadre commun de
comparaison entre les pays.
Nombreux furent les exemples de responsables politiques nationaux qui, mis en
face de la réalité froide des
évaluations de la SpT, rentrèrent chez eux pour revoir
leurs propres méthodes.
Enfin, il faut ajouter que la
SpT n’était pas un événement
isolé mais une politique à long
terme, basée sur des données scientifiques, évaluée
périodiquement et systématiquement mise à jour. La SpT
assurait ainsi une continuité
unique qui manquait tant dans
la plupart des programmes
nationaux et internationaux.
Malheureusement,
l’OMS
semble avoir oublié cette leçon cruciale. Elle a plus ou
moins abandonné la SpT, se
privant elle-même et le
monde d’un outil essentiel
pour mobiliser effectivement
l’immense potentiel existant
dans
nos
sociétés
d’aujourd’hui pour conduire le
développement sanitaire vers
des buts communs.
Dans son message final, le
docteur Asvall a énuméré
trois outils indispensables :
•
Une politique de santé –
le cœur de l’OMS
•
Une base scientifique –
le cerveau de l’OMS
•
Une action catalytique –
le muscle de l’OMS.
Le problème aujourd’hui, a-t-il
dit, est que l’OMS a perdu
son cœur et en conséquence
sa direction, sa clarté et sa
capacité d’inspiration. La SpT
offrait une base scientifique et
nécessaire pour un développement sur le long terme qui
exclurait la politique politicienne des politiques de santé.
Carole Modis
On trouvera des informations sur les séminaires passés et futurs ainsi que le texte complet de la présentation du docteur Asvall, sur le site http://www.Who.int/global_health histories/seminars/en/
------------------------------------------------------Nous avons reçu de M. Henri-Louis ORAIN(cf QNT N° 65) la précision suivante :
Ceci pour vous informer que le site http://www.blenoir-orain.info vient de faire l'objet à la fois d'un complément d'illustrations et d'informations, notamment par l'apport d'appréciations de lecteurs de l'ouvrage "Le blé noir" dont je suis l'auteur.
Ces appréciations figurent également sur le site de L'Harmattan. Je vous souhaite une agréable consultation et vous
remercie de votre effort. H-L.ORAIN
Page 4 Association des Anciens de l’OMS
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AOMS et Histoire
Le rôle de l’AOMS dans l’initiative sur l’Historique de la santé1
Comprendre l’évolution historique du concept de la santé par l’analyse de l’expérience de l’OMS
depuis sa fondation en 1948 devrait permettre de mieux faire face et répondre aux défis de demain.
Depuis 2005 des séminaires
crits selon les règles profesL’initiative “Historique de la
sur des thèmes de l’histoire
sionnelles, archivés pour la
santé”2 a pris naissance vers
des concepts de la santé ont
postérité et mis à la disposila fin 2004. Elle est gérée au
eu lieu dans la Bibliothèque
tion des chercheurs, conduisiège de l’OMS à Genève par
de l’OMS à Genève. Le presant éventuellement à des
le département « Partage et
mier fut animé par le Dr Halfpublications ou radiodiffugestion des connaissances ».
dan Mahler, Directeur général
sions. Il est coordonné par
L’histoire
mondiale
du
emeritus de l‘OMS. Les suiCarole Modis, assistée par
concept de santé au cours
vants ont porté sur des proplusieurs autres « anciens ».
des 60 dernières années, telle
blèmes sanitaires affectant
Plus de 25 entrevues ont déjà
qu’elle sera mise à jour par
l’Amérique latine, l’Europe
été enregistrées.
des historiens de la santé de
puis le Moyen-Orient. Le proréputation mondiale, est en
Il existe d’autres projets assochain portera sur l’historique
cours de réalisation. Elle va
ciés:
du concept des soins de sancouvrir les principaux événe- la mise à jour de l’Histoire
té primaires.
ments sanitaires, les tendanOfficielle de l’OMS. Cette
ces et les problèmes, ainsi
Le projet « Histoire orale »
mise à jour concerne la péque le rôle de l’OMS. Les
animé par l’AOMS invite les
riode 1969-1979 et complète
auteurs travaillent en collaboanciens
à y
participer.
la documentation officielle
ration avec d’anciens foncContactez
nous :
de l’OMS déjà publiée pour
tionnaires des six bureaux
les deux décennies allant de
[email protected]
ou
régionaux de l’organisation.
1948 à 1968;
[email protected] pour être
- les “Classiques de la santé
En parallèle avec cette initiainterviewé ou si vous avez
Publique“. Un volume des
tive, le projet « Histoire
des documents, photogra“Classiques de la santé Puorale »,
animé
par
phies ou autres souvenirs
blique“, rassemblera une
l’Association des Anciens
mémorables à nous confier.
collection d’articles marde l’OMS, a pour but
L’AOMS a aussi l’intention de
quants provenant de périod’illustrer les plus importants
construire une collection de
diques médicaux ou scientiévénements sanitaires des 60
media. Nous pouvons vous
fiques et qui ont déjà, au
dernières années au moyen
faciliter l’accès aux archives
cours des années, été repris
d’entrevues enregistrées, sur
de l’OMS. Votre aide sera la
par le Bulletin de l’OMS et
l’expérience vécue de perbienvenue dans le domaine
accompagnés des commensonnalités marquantes. Les
de la technologie audio, la
taires d’experts.
enregistrements sont retranstranscription de documents ou
la
technique
d’interview.
- les « séminaires de midi »
J-J Guilbert
1
2
http://www.who.int/global_health_histories/en
Global Health Histories (GHH) initiative
-----------------------------------------------------------------------------
Distinction
Nous avons le plaisir d’annoncer que notre ami Jean-Paul Darmsteter vient d’être promu Chevalier
dans l'ordre des Arts et des Lettres. Le 21 novembre 2006, au cours d'une cérémonie tenue durant
l'émission Culture Club de la chaîne de télévision genevoise Léman Bleu, les insignes de l'ordre lui
ont été remis par le Consul Général de France, Monsieur Nicolas Mettra.
L'Ordre des Arts et des Lettres est l'un des quatre ordres ministériels de la République
Française et, en conséquence, l'une de ses principales distinctions honorifiques.
Une réception a suivi cette cérémonie.
Toutes nos félicitations à notre collègue et ami.
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Conseil exécutif
120e session du Conseil exécutif: 22 au 30 Jan 2007
La session du Conseil exécutif
de janvier 2007 a été la première
avec la nouvelle Directrice générale, le docteur Margaret Chan,
entrée en fonctions au début de
l’année. Le Conseil, composé de
34 membres élus sur une base
régionale, est l’organe exécutif
de l’Assemblée mondiale de la
santé, supervisant le DG. Les
membres, dont le mandat est de
trois ans, sont renouvelés par
tiers chaque année.
Le Conseil a délibéré sur des
problèmes de santé publique,
entre autres la rougeole, les maladies chroniques, la grippe
aviaire et la grippe pandémique,
la lutte anti-tuberculeuse et
l’application du Règlement sanitaire international.
Dans son allocution d’ouverture, le docteur Chan a souligné la réussite de la lutte
contre la rougeole: l’initiative
a conduit à une réduction de
60% de la mortalité en 2005
par rapport à l’année 2000,
dépassant ainsi la cible qui
avait été fixée à 50%.
Elle a sélectionné six thèmes:
deux couvrent les besoins de
la santé – le développement
de la santé et la sécurité sanitaire, deux sont stratégiques –
renforcement des systèmes
de santé et amélioration des
données factuelles de mesure
d’impact, et deux sont opérationnels – partenariats et inté
gration dans les soins de santé primaires des multiples
initiatives pour la santé. Elle
assignera une grande priorité
au développement sanitaire
des femmes et de l’Afrique.
Après
une
interruption
d’environ quinze ans, l’OMS
peut à nouveau reprendre les
soins de santé primaires dans
leur globalité plutôt que des
programmes verticaux fragmentés.
Pendant la session, on a pu
constater deux faits notables :
d’une part, les membres du
Conseil ont manifesté une
confiance totale dans la DG et
ont entamé un dialogue avec
elle sur de nombreux sujets.
D’autre part, il était clair que
son expérience de la santé
publique
lui
a
permis
d’intervenir dans de nombreux débats, ce qui ne s’était
pas vu depuis de nombreuses
années. La DG devra cependant trouver un équilibre entre
un dialogue technique public
avec le Conseil et des interventions soigneusement limitées dont chaque mot sera
noté et analysé.
Le Conseil a également salué
son intention d’entreprendre
des réformes lentes et mesurées afin de ne pas provoquer
de bouleversements dans le
seul but de changer. Certains
membres du Conseil, représentant des contributeurs
majeurs, n’ont pas entériné
un accroissement du budget
régulier de l’organisation.
Toutefois, c’est l’Assemblée
mondiale qui définit le niveau
du budget et les délibérations
du Conseil n’ont qu’une valeur consultative.
Le Conseil salua la nomination d’un Directeur général
adjoint, le docteur AsamoaBaah (surnommé affectueusement AB), un poste vacant
depuis de longues années.
On peut espérer que le DDG
fera preuve d’autorité sur de
multiples sujets tels que la
consolidation des opinions sur
la manière dont les soins de
santé primaires doivent être
mis en œuvre ou encore la
coordination du processus de
programmation
budgétaire.
On a aussi évoqué le principe
de la répartition géographique
du bureau du DG.
Le Conseil a également entériné la nomination du docteur
Hussein Gezairy en tant que
Directeur régional de EMRO
pour un historique sixième
terme de cinq ans. On se
souvient que les organes directeurs avaient limité à deux
les termes pour les postes
élus mais cela ne s’appliquait
pas au docteur Gezairy car la
décision avait été prise après
sa prise de fonction.
Dev Ray
------------------------------------------------------------------------------------
Remerciements
Le Dr Francisco Martin-Samos, après avoir été médecin militaire pendant une courte période, est entré à l’OMS en 1961, et a été successivement affecté en République démocratique du Congo, puis au Gabon. Il a été ensuite représentant de l’OMS à Ouagadougou (Burkina Faso).
Auteur de plusieurs publications et titulaire de nombreuse décorations, le Dr MartinSamos , qui s’est retiré en 1982, vit actuellement à Las Palmas, Canaries, où il s’adonne
à sa passion, la peinture. Qu’il soit ici remercié pour le cadeau, peinture d’inspiration médicale, qu’il a offert à l’AOMS.
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Notre planète et le pétrole
Manquerons-nous bientôt de pétrole ? Hélas non !
Depuis que le risque d'un échange nucléaire généralisé s'est considérablement réduit, la menace principale pesant sur l'humanité est la dérive climatique.
trois milliards de tonnes équivamais l'élimination complète des
Le présent climat terrestre, si
lent carbone (tec) par an. Nos
molécules excédentaires prenfavorable à Homo sapiens, réémissions sont à présent de
dre mille ans. L'équilibre thermisulte d'un fragile équilibre entre
l'ordre de sept milliards de tec
que entre l'atmosphère et la mer
l'énergie reçue du soleil et sa
par an, dont quatre s'accumulent
relève de cycles thermohyalins
fraction réémise vers l'espace
d'une année sur l'autre.
d'une durée de cinq à dix sièinterstellaire sous la forme de
L'étude des carottes de glace
cles; si la température de l'atrayons infrarouges. Ce sont des
extraites de l'Antarctique et,
mosphère se stabilise, la mer
composants très minoritaires de
dans une moindre mesure du
continuera de se dilater pendant
l'atmosphère, des gaz à effet de
Groenland, montrent que la prodix siècles, et les glaciers antarcserre, la vapeur d'eau, le dioxyde
portion atmosphérique des gaz à
tique et groenlandais de fondre
de carbone, le méthane et
effet de serre a commencé à
(à eux deux ils peuvent faire
l'oxyde d'azote, qui assurent ce
augmenter il y a moins de deux
monter le niveau de la mer d'enfiltrage énergétique. Sans eux,
siècles et que cette augmentaviron 65 mètres). Toute augmenla
température
terrestre
tion, de plus en plus rapide detation de la température terrestre
moyenne, voisine de + 15° Celpuis quelques décennies, est
réduit la capacité marine de
sius, serait de - 18° C.
suivie par un accroissement de
dissoudre le CO2 et le potentiel
Pendant des centaines de milla température terrestre moyde métabolisation des microliers d'années la composition de
enne. Un Groupe intergouveralgues de surface; elle libère les
l'atmosphère terrestre a été
nemental d'experts sur l'évolugaz à effet de serre immobilisés
raisonnablement stable. Elle a
tion du climat (IPCC en anglais)
dans le permafrost et pourrait
commencé à lentement évoluer
a été établi pour modéliser les
progressivement libérer ceux des
avec la destruction des forêts
évolutions passées et s'efforcer
talus océaniques; elle réduit la
puis le début de l'usage industriel
de prévoir les évolutions futures
capacité des sols à stocker le
du charbon de terre. Cette évoluen fonction de la démographie
CO2, et peut même le détion s'est considérablement acmondiale escomptée et de difféstocker. A partir d'un certain
célérée depuis quelques décenrentes hypothèses de production
niveau de la température ternies avec l'appel massif aux prodes gaz à effet de serre. Les
restre, l'augmentation des
duits pétroliers et l'utilisation de
études ont été conduites en
émissions de gaz à effet de
molécules soufrées et halogéparallèle sur les mêmes bases
serre pourrait ainsi continuer
nées de synthèse ayant un effet
par de nombreuses équipes, afin
indépendamment des efforts
de serre, dit aussi pouvoir radiade pouvoir comparer leurs
faits pour réduire les émistif, beaucoup plus important que
conclusions. En dépit de quelsions anthropiques.
ceux des gaz précités.
ques flous technologiques, qui ne
L'essentiel des émissions
seront
éliminés
qu'au
fil
des
proanthropiques provenant de
Chacun des gaz à effet de serre
grès
météorologiques
et
océanol'utilisation des produits pétroa ses caractéristiques propres,
graphiques à venir, les concluliers pour les transports aéen termes du durée de survie
sions
intérimaires
sont
sans
riens, maritimes et terrestres,
dans l'atmosphère et de pouvoir
équivoque,
la
Terre
se
réchauffe,
pour le chauffage des bâtiradiatif. Le dioxyde de carbone
et
le
niveau
de
la
mer
monte.
2
ments, et pour la production
(CO ) étant le plus abondant de
d'électricité, il paraissait proces gaz, pour simplifier les addiLa récente évolution peut parabable que la raréfaction
tions et comparaisons, on a utiliître anodine, quelques dixièmes
commerciale des produits
sé un équivalent dioxyde de
de degrés et de décimètres en
pétroliers associée à une
carbone puis, plus récemment,
plus, mais il faut tenir compte de
augmentation rapide des prix
un
équivalent
carbone
l'énorme inertie de notre biosréduirait considérablement leur
(12/44èmes de l'équivalent
phère, et d'inévitables rétroac2
usage et les émissions anCO ). On estime qu'avant l'ère
thropiques des gaz à effet de
industrielle la production et la
tions positives. La demi-vie du
serre. Certains auteurs prédiCO2 n'excède guère le siècle,
métabolisation des gaz à effet
saient d'ailleurs un risque
de serre s'équilibraient autour de
d'apocalypse économique et
Association des Anciens de l’OMS Page 7
JANVIER-MARS 2007
QNT 67
Planète et pétrole
sociale. Il n'en sera rien. Il
est facile de fabriquer des
produits pétroliers liquides à
partir du charbon et des lignites, et plus facile encore de le
faire à partir du gaz naturel.
La présente mini-crise résulte
d'imprévoyances commerciales et industrielles. Nous aurons des produits pétroliers à
un coût raisonnable tout au
long du 21ème siècle.
En ne tenant compte que des
réserves prouvées d'énergies
fossiles conventionnelles facilement exploitables, leur utilisation entraînerait l'émission
de plus de 700 milliards de tec
de gaz à effet de serre. Si l'on
(suite)
tient compte aussi des réserves ultimes, plus difficiles à
exploiter, le potentiel d'émission passe à plus de 1500
milliards de tonnes. Le relargage, en cours, des gaz à
effet de serre immobilisés
dans le permafrost pourrait
ajouter 400 milliards de tonnes. L'abondance des produits pétroliers, naturels ou de
synthèse, pourrait permettre
d'émettre environ 19 milliards
de tec par an pendant le présent siècle. Le climat terrestre
pourrait alors évoluer d'une
façon très inamicale, et l'espèce humaine disparaître.
Pour éviter une telle issue, il
sera nécessaire de réduire
rapidement à presque rien
l'utilisation des énergies fossiles carbonées, sauf à capter
et à séquestrer durablement
les gaz à effet de serre émis.
Faire ainsi tout en gommant
les inacceptables inégalités
intra-nationales et inter-états
en matière d'accès à l'énergie
implique une volonté politique
mondiale et une forte coopération intergouvernementale
faisant à présent défaut, et
l'établissement de sociétés
humaines plus solidaires.
Sommes-nous
capables
d'oeuvrer en ce sens ?
Références
Bataille, C. & Birraux, C., 2006.- Les nouvelles technologies de l'énergie et la séquestration du dioxyde de carbone. - Rapport de l'Office parlementaire d'Evaluation des Choix scientifiques et technologiques, Paris, 397 pp.
Cochet, Y., 2005.- Pétrole apocalypse.- Fayard, Paris, 275 pp.
Jancovici, J.-M. & Grandjean, 1., 2006.- Le plein, s'il vous plaît.- Seuil, Paris, 190 pp
Prévôt, H., 2007.- Trop de pétrole.- Seuil, Paris, 318 pp.
Energies alternatives-: un espoir?-----------------------------------------------------------
Copier l’usine à hydrogène qu’est le termite
Le Joint Genome Institute (JGI) (Institut de génomique) américain s’intéresse aux termites, plus
précisément aux micro-organismes qui peuplent le système digestif de ces insectes et qui, à l’aide
d’enzymes, produisent de l’hydrogène. L’objectif du JGI est d’analyser en profondeur les mécanismes biochimiques grâce auxquels le termite transforme la cellulose du bois dont il se nourrit.
En consommant une simple feuille de papier, un termite peut ainsi fabriquer deux litres d’hydrogène. Le ministère américain de l’énergie souhaite, à terme, transposer ces mécanismes dans
des bioréacteurs industriels. Ceux-ci, à partir de bois, donneraient de l’hydrogène, carburant propre
des piles à combustible. A l’heure actuelle, l’hydrogène est essentiellement obtenu en brisant des
molécules d’eau ou de gaz naturel, un procédé gourmand en électricité.
D.C.d’après Le Monde, 22 février 2007
------------------------------------------------
Des micro-algues pourraient produire des biocarburants
Leur très petite taille - 2 à 40 millièmes de millimètre - est inversement proportionnelle à leur teneur en
lipides, dont peut être tiré le biodiesel. « Certaines espèces de micro-algues produisent des stocks de lipides
allant jusqu'à 80 % de leur poids lorsqu'elles sont soumises à des stress comme la privation d'azote ou une augmentation brutale de lumière », explique Olivier Bernard, chargé de recherche à l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Sophia Antipolis, France.
« un hectare et demi de culture en bassins sous serre suffit chaque année à produire plusieurs tonnes d'algues,
même en cas de mauvaises conditions climatiques ». Les micro-algues se nourrissant d'azote, de phosphates et de gaz carbonique, «on peut très bien imaginer des cultures d'algues installées à côté d'industries polluantes, et arrosées avec des eaux usées agricoles ou urbaines »
De nombreuses équipes françaises, allemandes, espagnoles, américaines, sont en compétition; selon un expert
américain, ces micro-algues seraient déjà compétitives pour un baril de pétrole à 67 USD.
D.Cohen., d’après Le Monde, 22 février 2007
Page 8 Association des Anciens de l’OMS
JANVIER-MARS 2007
QNT 67
Un voyage en Inde
L’Inde : une prospérité croissante – voyage dans trois villes
Je suis récemment allé avec ma famille en Inde où nous avons passé environ une semaine à Bombay (ou
Mumbai), à Calcutta (ou Kolkata) et Delhi avec deux courtes visites à Ajanta et Agra.
La prospérité croissante de
l’Inde apparaît en première
page de nombreux journaux
et périodiques. On rencontre
bien évidemment une classe
heureuse de plusieurs millions de gens qui rejoignent la
classe moyenne relativement
à l’aise, mais il y a une autre
histoire, celle de ceux qui sont
laissés sur la route. La nouvelle richesse profite aux
moins riches, mais à quel
rythme ? L’Inde connaît les
iniquités, mais le progrès
économique actuel crée probablement de nouvelles pauvretés tout en rendant les
inégalités plus fortement visibles. Selon une récente enquête gouvernementale portant sur environ 125 000
foyers, le villageois moyen
dépense moins de USD 0,50
par jour alors que le citadin
moyen dépense moins de
USD 0,80. Les perspectives
ne sont toutefois pas si sombres. En plus de la croissance
des dépenses– dans les
campagnes, elles ont augmenté de 13,5% entre 1994
et 2005 – l’indice GINI, qui
mesure la distribution de la
richesse, est moins inéquitable pour l’Inde que pour
d’autres pays en développement rapide comme le Brésil
ou la Chine, moins même que
pour les Etats-Unis (cf International Herald Tribune, 26
janvier 2007, pp. 10-11).
La croissance de la prospérité
crée toutefois ses propres
problèmes. En 2006, les Indiens ont acheté presque un
million de voitures, 7,1 millions de motos et 82 millions
de nouveaux abonnements à
des téléphones portables. Les
nombreuses voitures et autres véhicules à deux ou trois
roues encombrent maintenant
les rues des cités et des villages. A Bombay, qui n’occupe
qu’une portion étroite de territoire vers le sud, les routes
sont bloquées presque tout le
temps et voyager pour le plaisir est devenu un cauchemar.
Ainsi, des millions de familles
dont les revenus s’accroissent
passent leur temps à se rendre à leur travail et à en revenir, et à faire quelques sorties
dans des restaurants ou cinémas – au risque de respirer
un air lourdement pollué à
pleins poumons.
Delhi, capitale de l’Inde, a la
chance d’avoir le gouvernement central qui verse des
milliards de roupies dans son
infrastructure et a des kilomètres de ponts et d’espaces
verts. Mais, même là, les
bouchons peuvent bloquer la
circulation
et
polluer
l’atmosphère. Les économistes ont proclamé que le manque d’infrastructures a handicapé l’Inde – routes, énergie,
approvisionnement en eau et
autres. Le gouvernement
s’est lancé dans un programme ambitieux de construction de routes dans quatre
villes (dont Madras ou Chennai) connectées par des autoroutes à plusieurs voies. Nous
avons voyagé sur une de ces
autoroutes de Delhi à Agra –.
Un panneau curieux sur la
route dit : « Restez sur votre
côté de la route » en anglais
et hindi. Nous avons vite
compris pourquoi: aussitôt
que nous sommes entrés
dans l’Uttar Pradesh, nous
avons vu des tracteurs, des
bus, des camions qui voyageaient nonchalamment du
mauvais côté de la route –
même devant des postes de
police. Comme ceux qui ont
visité l’Inde le savent, les
conducteurs
indiens
ont
l’habitude de bloquer la voie
de dépassement, et le dépassement se fait d’habitude par
la voie intérieure. Imaginez le
ralentissement du trafic quand
la voie de dépassement n’est
pas seulement pleine de camions et de véhicules lents,
mais quand ils rencontrent
des tracteurs et autres véhicules lents arrivant en face souvent sans lumières la nuit.
Dans beaucoup de villes, la
fourniture d’électricité est
souvent sporadique – on estime que la production est
insuffisante et qu’environ 30%
de celle-ci est détournée illégalement. A Calcutta, les lignes électriques devant notre
maison sont parsemées de
connexions illégales qui permettent l’utilisation gratuite de
l’électricité. La Direction de
l’Electricité exhorte la population à dénoncer ces cas, mais
dans cette localité, la police
passe et rien n’arrive. De
même, l’approvisionnement
en eau est assez incertain –
particulièrement en été – mais
les robinets publics sont ouverts tout le temps et des millions de litres d’eau se déversent dans les caniveaux.
Je ne relate pas tous ces incidents pour démontrer à quel
point la situation est mauvaise, mais pour rappeler
qu’investir en capital seulement sans imposer le respect
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Un voyage en Inde (suite)
des règles du droit et un
comportement éthique de la
population a un prix. Alors
que la moitié de la population
a du mal à subvenir à ses
besoins, les médias sont
pleins d’histoires de riches et
de super-riches – et de leur
mode de vie. La différence
entre la vie d’un Indien moyen
et celle des riches a atteint
une dimension absurde. La
question est de savoir combien de temps cela va continuer et pendant combien de
temps l’autre moitié de la population va accepter cette
situation sans réagir!
La situation n’est pourtant pas
totalement désespérée, car,
pour chaque exemple il y a un
contre-exemple de progrès :
ainsi la construction et la mise
en route efficace du métro de
Delhi, la profitabilité des chemins de fer indiens et
l’existence de nombreuses
ONG qui s’occupent des pauvres. Quoiqu’il en soit, nous
devons mettre une sourdine
aux excès médiatiques et aux
proclamations du gouvernement, et être plus patients et
conséquents.
Dev Ray
-----------------------------------------------------------------------
Musée des Toilettes Sulabh
Le vocable Sulabh Sauchalaya (toilettes propres) est très certainement familier aux fonctionnaires
des NU (UNICEF/PNUD) impliqués dans un programme d’hygiène sanitaire urbaine et/ou rurale en
Inde.
Cette question des toilettes est venue au premier plan au début des années 1980, grâce à
l’ingéniosité du Dr. Bindeshwar Pathak, qui a commencé son travail dans son état natal, le Bihar. Ces
latrines sont particulièrement utiles aux femmes et aux enfants des régions rurales car elles sont
construites dans les maisons particulières, les femmes et les enfants n’ont donc pas à se déplacer pour faire leurs besoins.
Grâce à l’initiative du Dr. Pathak, Delhi possède maintenant un Musée des Toilettes. Situé dans les
rues encombrées Palam Dabri, le musée possède une rare collection de gravures et objets détaillant l’évolution historique des toilettes de 2.500 AC à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution
de la technologie des latrines depuis les premières jusqu’aux modernes, les habitudes sociales
en rapport avec les toilettes, l’étiquette des toilettes, et même la législation relative aux installations sanitaires.
Dans un grand hall du musée, on peut voir des pots de chambre datant de 1794, ainsi qu’un pot de
chambre électrique plutôt moderne.
(UNPA Newsletter,New-Delhi, octobre 2006).
NOUVEAUX MEMBRES
Nous avons le plaisir d’accueillir dans notre grande famille qu’est l’AOMS les nouveaux membres suivants,
que nous félicitons vivement de leur décision.
Membres à vie
Emilienne ANIKPO, Harriskrisna ANNENDEN, Zohra BENMUSA, Jane CLEMENTS, Marie-Christine COURET,
Derrick DEANE, Doris GASSER, Anani Hila GAYIBOR, Mario GLOOR, Mohamed Mahmoud HACEN, Marc KARAM,
Isabelle LAGRANGE BUSTRUP, Claude MELIN, Maurice NOVICKI, Patricia PICARD, Assiata SOILIHI,
Conversion de membre annuel à membre à vie:
Michel BRUNET, Mme CANDAU
Membres annuels :
Ann J.D. CALOZ, Maryse CESTRE, Annie LEGUENNE-RICHARD, Carol PETERS, Alexandre ZENIE
-----------------------------------------------
Ne jetez plus vos anciennes lunettes de vue : remettez-les à votre opticien, il les utilisera pour une bonne cause :
ainsi, Optic 2000 par exemple, les collecte en vue de les envoyer au Burkina Faso, dans le cadre d’un projet particulier.
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QNT 67
In memoriam
Le Professeur Philippe Ranque est décédé le jeudi 23 novembre 2006.
Philippe était issu d’une famille de
parasitologues puisque
son
père et son
grand père
étaient tous
deux professeurs de
parasitologie à la Faculté de médecine de
Marseille. Après avoir lui-même
enseigné la parasitologie à Marseille, Philippe Ranque a consacré
le reste de sa carrière universitaire
aux étudiants de l’école de médecine du Point G à Bamako, Mali, où
il a formé toute une génération de
médecins parasitologues qui se
sentent aujourd’hui orphelins. La
qualité et l’humanisme de son enseignement lui valent dans le monde
médico-scientifique un très grand
respect. C’est avec un esprit de
pionnier de la médecine tropicale
que Philippe Ranque a entrepris
d’évaluer, sur le terrain, l’efficacité
de l’ivermectine chez des onchocerquiens fortement infectés. Il a été
ensuite nommé au poste de Chef de
l’Unité des filarioses au siège de
l’Organisation mondiale de la santé
à Genève en 1988. Par la suite, il a
consacré son travail à l’éradication
de la dracunculose. Grâce à son
expertise scientifique, son expérience de terrain, et ses connaissances en Afrique, il a su mettre en
marche un formidable élan qui
marquera,dans un avenir proche,
l’histoire de la médecine tropicale :
la dracunculose sera probablement
la première maladie parasitaire à
être éradiquée.
Philippe était marié et père de deux
enfants dont l’un perpétue la tradition familiale en enseignant la parasitologie à la faculté de médecine de
Marseille. Notre pensée va à son
épouse, Juta, et à ses enfants que
nous assurons de notre soutien
moral en témoignage de notre profonde amitié pour Philippe et en
souvenir de sa contribution à
l’amélioration de la santé des populations déshéritées de ce monde.
Dr Marc Karam.
-------------------------------------------------------------Fernando Habib Sadek est décédé à Alexandrie le 17 décembre 2005.
Après avoir obtenu un
diplôme de
mathématiques(first
class honors) en
1948 à
l’université
du Caire, Fernando Habib Sadek
(1928 – 2005) partit au College of
Science and Technology à Londres
en tant que chercheur en statistiques, santé publique et épidémiologie.
Rentré en Egypte en 1952, Fernando fut nommé statisticien dans le
département de la planification, des
statistiques et des maladies endémiques au ministère égyptien de la
santé. En 1963, il entra à l’OMS où il
restera 21 ans. Sa carrière débuta
dans la Région africaine, au Ghana,
au Nigeria Occidental et à Nairobi
dans le projet de lutte contre la
tuberculose. En 1971, Il fut affecté
en Malaisie au projet de services
épidémiologiques puis pendant deux
ans au projet de planification et
d’évaluation de la santé en Indonésie.
Transféré à la Barbade (Région des
Amériques – PAHO) en 1979 en tant
que statisticien pour la zone des
Caraïbes pour participer au développement
des
systèmes
d’information sanitaires et de surveillance épidémiologique, Fernando
resta dans les Caraïbes jusqu’à sa
retraite anticipée de l’OMS en 1984.
S’installant alors en Irlande, il obtint
une maîtrise es sciences en Santé
Communautaire au Trinity College
de Dublin. Ses connaissances et
son expertise étaient très recherchées par ses jeunes condisciples
auxquels il servait de tuteur, ce qu’il
appréciait beaucoup. Il fut envoyé
comme consultant à court terme de
l’OMS au Sultanat d’Oman où il fut
ensuite employé directement par le
ministère de la Santé jusqu’à sa
retraite définitive en 1993 à l’âge de
64 ans.
Tout au long de sa carrière, Fernando Sadek s’est toujours montré fier
de l’utilité du travail effectué par
l’OMS et surtout il était heureux de
travailler avec de jeunes collègues
pour développer l’expertise locale et
les services d’appui.
Souffrant de troubles cardiaques et
de complications du diabète dans
ses dernières années, il s’est éteint
doucement le 17 décembre 2005 à
Alexandrie lors d’une visite à sa
famille. Ceux qui ont connu Fernando se souviendront de lui comme
d’un travailleur consciencieux et
attentionné, doté d’une haute intelligence et de grandes qualités morales et qui a apporté une contribution
précieuse aux nombreux programmes dans lesquels il a servi.
Anis Sadek, son fils
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In memoriam
Le Docteur Ali Hussein est décédé le jeudi 30 novembre 2006
L’annonce de sa mort a été
un grand
choc. Il
manquera terriblement
à ceux
qui l’ont
connu et
ont travaillé
avec lui.
Ali était né à Colombo, Sri
Lanka (Ceylan, comme on
disait alors) : Il y a passé ses
jeunes années avant d’aller
en pension en Angleterre en
1949. En 1953 il a été admis
à Oxford, boursier au Balliol
College, jusqu’en 1957. Il a
passé ensuite une année à
l’Université de Vienne, avant
de revenir à Oxford où il a
achevé ses études cliniques
en 1961. Il y a ensuite consacré plusieurs années à la re-
cherche et à la pratique médicale privée. Puis il a enseignée l’anatomie à l’Université
de Kuala-Lumpur, en Malaisie.
En 1973, il est entré à l’OMS
comme rédacteur de la Chronique de l’OMS au service
des publications. Tout au long
de sa carrière à l’OMS Ali a
été impliqué dans les périodiques, devenu rédacteur du
Bulletin de l’Organisation
mondiale de la santé, avant
d’être promu à la tête de
l’Unité des Périodiques, qu’il a
quittée pour parti à la retraite
en juillet 1996.
Tous ceux qui ont connu Ali
avaient
vite
conscience
d’avoir affaire à quelqu’un
d’exceptionnel. Ses standards
personnels et professionnels
étaient très élevés; il escomptait la même chose de son
entourage. Il était cependant
enclin à la compassion
et il était toujours prêt à apporter son aide à ses collègues pour toute difficulté
qu’ils pouvaient rencontrer à
l’intérieur ou au dehors du
bureau. Son jugement et sa
remarquable intelligence lui
permettaient de pénétrer au
cœur de n’importe quel problème et de proposer des
solutions. Son principe directeur, qu’il répétait à qui voulait
l’entendre, était: «aider, coopérer, ne jamais gêner».
Homme de lecture, il adorait
aussi la musique, aussi bien
comme auditeur que comme
exécutant. Plus que tout, il
ressentait le besoin d’une
dimension spirituelle dans
tous les aspects de sa vie et il
y a consacré une grande part
de son temps.
Nous exprimons nos sincères
condoléances à l’épouse
d’Ali, Zarah, à sa famille, à
ses amis.
Carole Modis
------------------------------------------------------------------Marie Fitzsimmons est décédée le 27 novembre 2006.
Elle avait
61 ans.
Les amis
et collègues qui
ont eu le
privilège
de
la
connaître
et
de
travailler avec elle sont sous
le choc.
Marie a travaillé pour l’OMS
de 1979 jusqu'à sa retraite en
août 2004. Elle était assistante éditoriale au Service
des Publications, mais elle
avait aussi travaillé au programme Santé environnementale, Technologie et Sup
port (1979-1984), au Comité
du Programme du Siège »
(1984-1985).
A partir de
1993, elle a fait partie, comme
responsable des corrections,
de l’équipe éditoriale du Rapport annuel de l’OMS.
C’était une joie de travailler
avec Marie, aussi bien du
point de vue professionnel
que personnel. C’était une
personne sur laquelle on pouvait compter. Elle travaillait
efficacement,
avec
dévouement et de façon discrète. Sa relation avec ses
collègues à tous les niveaux
de l’Organisation était positive. Son calme imperturbable et son sens de l’humour,
en situation de stress, étaient
un répit pour ses collègues.
On se souviendra d’elle
comme d’une amie chaleureuse, loyale et généreuse.
Elle était passionnée de voyages et de randonnées et partait souvent dans le but de
découvrir, tout en marchant,
des coins exotiques du globe.
Quand elle ne voyageait pas,
on pouvait la retrouver au
théâtre, à l’opéra ou en train
de partager des dîners entre
amis.
Nous adressons nos sincères
condoléances au compagnon
de Marie, à sa famille et à ses
nombreux amis.
Carole Modis
Page 12 Association des Anciens de l’OMS
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QNT 67
In memoriam
Seamus Gallagher nous a quittés le 24 avril 2006, à Dublin, dans sa quatre-vingt cinquième année.
au Conseil des Organisation Outre le tennis, qu’il a pratiqué
Né le 23 septembre 1921 à
Donegal, en Irlande, pratiquant Internationales des Sciences avec un grand plaisir jusqu’aule gaélique, le Dr Gallagher est Médicales (CIOMS) en qualité delà de ses quatre-vingts ans,
de consultant pour l’action gé- sa grande passion a été la
entré à l’OMS en 1963. Il a
d’abord nérale et les publications, une langue anglaise. Tout comme
tâche qu’il a énormément ap- son ami irlandais Jimmy Maété en
préciée. L’un de ses amis, Bob gee, un autre ancien de l’OMS,
poste à
Levine, a dit à propos de son il avait un esprit pénétrant et
Pondiouvrage sur les Références une plume aiguisée. Seamus
chéry,
en Inde, éthiques internationales con- avait le don d’écrire les mots
où son
cernant la recherche biomédi- pertinents pour souhaiter le
cale impliquant l’homme: «Je meilleur aux collègues quittant
plus jeune enfant est né, plus
tard au Sri Lanka, et finalement ne pense pas que quiconque le service ou partant à la resoit pleinement conscient de la traite. C’est le moins que nous
à SEARO, à New-Delhi. Il y a
dette dont nous vous sommes lui rendions pareillement jusdébuté dans le domaine de la
redevables pour la production tice ! Comme l’a dit un de ses
médecine sociale et prévend’un document aussi remar- amis : « Nous avons toujours
tive. Plus tard il s’est orienté
quable. En notre nom à tous, je considéré Seamus comme l’un
vers la formation médicale,
vous dis merci.»
occupant des postes à EURO
des plus jeunes, des plus vifs
et à EMRO. Seamus avait pris Seamus a été aussi consultant et des plus intéressants
une retraite anticipée en 1979, de publication à la Division de d’entre-nous, et il est difficile
continuant cependant à travail- la recherche de l’Institut pour la de réaliser qu’il n’est plus. »
ler comme consultant indépen- Prévention de l’accoutumance Lui survivent sa femme, ses
dant à la Division du dévelopà l’alcool et aux drogues de cinq enfants et ses six petitspement des Personnels de
Lausanne; c’était un travail qui enfants à qui nous adressons
Santé et dans plusieurs autres l’enchantait encore quelques nos quelque peu tardives mais
divisions.
très
sincères
mois avant qu’il ne tombe ma- cependant
condoléances.
lade.
De 1985 à 2003, il a collaboré
Ses amis
--------------------------------------------------------------------------
Autres décès récemment portés à notre connaissance
DEOM, Dr Jacques
HARVEY SKEET, Muriel
HUMPHRIES, Jean
JONES, Dr Cenydd
04.01.2007
22.11.2006
21.01.2007
27.10.2006
MOTTIEZ Narcisse
PALMER Hazel
SCHRAPNEL Liz
01.02.2007
2006
02.2007
Répertoire des anciens de l’OMS – édition 2007
Chers lecteurs/lectrices et ami(e)s,
Il y a deux ans, vous avez reçu le répertoire 2005. Vous avez été nombreux à nous confirmer son intérêt. Certains
d’entre vous ont aussi exprimé le désir de modifier les informations les concernant.
Nous préparons une nouvelle édition cette année. Pour répondre à vos désirs, nous voulons mettre à jour vos données
afin d’en vérifier la validité et de confirmer votre accord pour leur insertion dans le répertoire.
Dans ce but, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir remplir le questionnaire joint à ces Nouvelles et nous le
renvoyer par retour du courrier (ou par email).
Cette requête s’adresse à tous les destinataires des Nouvelles trimestrielles, qu’ils soient membres à vie, membres à jour de leur cotisation annuelle ou qu’ils reçoivent les Nouvelles à titre gracieux.
Et merci pour votre fidélité à votre Association !
Anne Yamada et Jean-Paul Menu
Extraits de lettres adressées à la Sécurité sociale (Authentiques)
Association des Anciens de l’OMS Page 13
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Côté sourire
Mon mari est en créventorium, on lui a fait un flumeau thorax.
J'ai ma femme en état de grosse et désire m'inscrire à la prénatation»
Mon mari souffre d'un abcès sédentaire.
Je vis maternellement avec ma concubine.
Quand mon petit a eu 5 ans, la caisse m'en a coupé la moitié.
Faites un effort, mon enfant va naître,
Suite au passage du contrôleur, veuillez m'envoyer un carnet de maternité.
Orphelin à l'âge de 13 ans, j’ai vécu de droite et de gauche,
mais toujours dans le droit chemin.
Mon mari pour le moment est décédé et jusqu-'au 20, la
quinzaine,c'est loin.
Je suis resté malade à cheval sur 2 mois. On a coupé les
bourses à mon fils, il ne va plus en classe.
Je possède quelques pieds de vigne que mon fils fait marcher.
J'espère que vous aurez pitié d'un pauvre homme qui a 7
enfants à manger,plus sa femme et sa belle-mère.
Comme mon mari doit partir chez les fous, je l'envoie à votre
bureau.
Cela fait 16 jours que je suis au lit avec le docteur
Dupont et je voudrais en changer, parce qu’il ne
m’a encore rien fait.
Mon mari est mort depuis 2 mois, que dois-je faire
pour le sortir de la Caisse ?.
Il y a 5 mois que je suis enceinte et je n'ai pourtant rien
touché.
Souffrant d'un long magot dans les reins, je voudrais être
radiodiffusé pour voir si j'ai la colliose.
Mon fils est devenu sourd, a-t-il droit à un appareil encaustique ?.
Gomme vous me l'avez demandé, j’ai collé sur l'ordonnance
les petites devinettes du spécialiste.
Je n'ai pas payé toutes mes cotisations ayant eu 2 morts
dans ma famille, dès que je pourrai, je vous enverrai les
restes.
Je nourris mon enfant aux seins mais je n'arrive pourtant
pas à joindre les deux bouts.
Malade depuis 8 ans, je suis couché avec le médecin, ce n'est
pas drôle.
En réponse à votre lettre, j'ai donné naissance à deux jumeaux dans une enveloppe jointe.
Avoir des enfants n'est pas à la portée de toutes les bourses.
Depuis que le médecin a dit à mon mari de prendre de la
courtisane, il va beaucoup mieux.
Je me suis marié il y a 8 jours, dites-moi comment couvrir
ma femme.
Mon enfant n'a pas une bonne glande tyrolienne.,
Je me suis soignée avec les feuilles maladie.
J'ai été victime d'un accident de la circulation provoqué par
un chien à bicyclette.
Preuve évidente du réchauffement climatique
Page 14 Association des Anciens de l’OMS
JANVIER-MARS 2007
QNT 67
Voyage en Bavière
Comme nous l’avons annoncé dans notre précédent numéro, un voyage en Autriche et Bavière est projeté
début octobre.
Jour 1: Genève- St Gall par train, puis trajet en car jusqu’à Bodensee, bateau (une heure) sur le Lac de
Constance. Arrivée à Füssen (deux nuits).
Jour 2: Le matin, visite du château de Neuschwanstein, édifié par le roi Louis II de Bavière. Après déjeuner,
trajet le long de la route des Alpes allemandes jusqu’à Steingaden (visite du monastère de Rottenbuch et
de la Wieskirche baroque. Dans la soirée, possibilité d’assister à un spectacle musical (prix EURO 40-80).
Jour 3: Dans la matinée, visite, via le lac Plansee, du château de Linderhof, château favori du roi Louis II,
copié sur le Petit Trianon de Versailles. Après déjeuner, visite du village pittoresque de Oberammergau,
siège de nombreux tisserands et autres artisans. Après un arrêt à Bad Tolz, arrive à Salzbourg (2 nuits).
Jour 4: Tour de ville de Salzbourg le matin, puis départ pour le parc national de Berchtesgarden pour profiter
de la vue sur le célèbre Mont Watzmann. Après le déjeuner, arrêt à Konigsee puis trajet en bateau pour la
visite de la pittoresque chapelle de St Bartolomée. Retour via Bad Reichenhall à Salzbourg. Dans la soirée,
possibilité d’aller à l’Opéra (prix EURO 100-200).
Jour 5: Départ pour Chiemsee pour une promenade en bateau et la visite du château de Herrenchiemseehe,
un autre palais fabuleux et son jardin, édifiés par le roi Louis et copiés cette fois sur Versailles. L’après-midi,
voyage par l’Intal à Neuotting pour visiter une brasserie et continuation sur Passau pour une visite touristique et pour y passer la nuit.
Jour 6: Le matin, visite de Regensburg, une des cités médiévales parmi les mieux conservées et de sa cathédrale. Arrêt dans le Landshut pour voir le château Trausnitz puis arrivée à Munich où nous resterons deux
nuits. Le groupe visitera Munich by night et prendra un repas dans une Hofbrauhaus bavaroise typique.
Jour 7: Le matin, visite de Munich. L’après-midi est libre pour la visite de musées. Possibilité de faire une
visite optionnelle du parc olympique, de l’arène Allianz ou de l’usine BMW (EURO 15). Le soir, repas au
Franziskanerkeller, un restaurant de plein air.
Jour 8: Départ pour Nuremberg, une belle ville, bien connue pour ses jouets et ses gâteaux d’épices et de
miel. Après une visite et un déjeuner nous continuons vers Wurzburg, capitale de la Basse Franconie, que
nous visiterons et où nous resterons deux nuits.
Jour 9: excursion vers la cité médiévale magnifiquement fortifiée de Rothenburg : l’après-midi, visite de Dinkelsbuhl et café. Pour la dernière soirée, dîner dans un restaurant franconien typique.
Jour 10: Arrêt à l’abbaye bénédictine à Ottobeuren avant d’arriver à St Gall pour le voyage de retour en train
sur Genève.
Groupe de 25 à 30 personnes
Prix incluant le transport, les petits déjeuners, les dîners et l’hôtel pour les dix jours : EURO 1100 en chambre double. Supplément chambre pour une personne : EURO 225
Réduction pour les personnes titulaires d’un abonnement demi-tarif : EURO 47
Fussen: deux nuits ; Salzburg: deux nuits; Passau: une nuit ; Munich: deux nuits ; Wurzburg: deux nuits ;
Langues: Toutes les excursions seront en Anglais et Français, sauf celles des châteaux de Neuschwantein, Linderhof et Herrenchiemsee, uniquement en anglais, mais des audio-guides en français seront disponibles.
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Bulletin d’inscription
Je suis intéressé (e) par le voyage en Bavière 1-1o octobre 2007 :
Nom
Prénom
Adresse
Tél :
Fax :
E-mail :
Nombre de personnes :
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Bulletin à adresser dès que possible à l’AOMS ; Bureau 4141, par poste ou e-mail
Association des Anciens de l’OMS Page 15
JANVIER-MARS 2007
QNT 67
Adhérer – Cotiser à l’AOMS
Il est destiné à ceux qui ne sont pas encore membres, ou aux membres annuels.
Nous espérons vous compter parmi nos membres à vie. Pour seulement 250 CHF, vous n’aurez plus à
penser au renouvellement annuel. Si vous ne voulez pas vous engager tout de suite, la cotisation annuelle
est de 25 CHF.
Veuillez remplir le formulaire ci-dessous et nous le renvoyer avec votre paiement.
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Je ne suis pas encore membre et désire
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Devenir membre à vie
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Etre membre annuel
(veuillez remplir le formulaire ci-dessous)
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Je suis déjà membre annuel et désire
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Payer ma cotisation pour l'année en cours
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le versement des cotisations peut se faire soit en espèces au bureau ou par bulletin postal
(ajouter 2 CHF pour frais) pour les personnes résidant en Suisse, soit par virement postal au
compte de l’AOMS (en ajoutant les frais éventuels) pour les autres.
IBAN: CH 4100279279-D310-2973-1
SWIFT: UBSWCHZH80A
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FORMULAIRE D’ADHESION
Nom………………………………………………….. Prénom…………………………………………….
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Tél. ……….
Date de naissance……………………
Ville………………..
Pays..................................................
Fax..................
e-mail ……….
Nationalité ………………………
Date de départ de l’OMS …………………………
Durée de service à l’OMS .....................................
Fonction au moment du départ .......................................................................................................................
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Date …………………
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□ anglais
Signature ……………………….

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