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JANVIER-MARS 2007 QNT 67 trimestrielles de l’Association des Anciens de l’OMS Tél :+4122 791 31 03 et 31 92 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] Ce tableau, que l’on peut admirer dans le bureau 4141, a été peint spécialement pour l’AOMS par le Dr Francisco Martin-Samos (voir en bas de page 6 ). > sommaire en page 2 < Association des Anciens de l’OMS Page 1 JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Assurance maladie - Pensions ASSURANCE MALADIE --------------------------------------- Conseil aux nouveaux retraités habitant la Suisse --------------Pour des raisons d’économie, le règlement Au moment de prendre votre retraite, si vous resde l’assurance maladie n’est plus imprimé tez en Suisse, vous avez la possibilité, mais non sur papier. Les participants peuvent le lire l’obligation, de cotiser à l’AVS (assurance vieilsur le site Intranet de l’OMS. lesse) jusqu’à l’âge de 65 ans pour les hommes et Or, comme d’une part nos retraités n’ont 64 ans pour les femmes. A partir de 65 ans pour pas accès à l’Intranet puisqu’il faut être les hommes et 64 ans pour les femmes, vous toudans le bâtiment du Siège pour y accéder, cherez une prestation retraite qui sera bien entenet que d’autre part, ils n’ont pas tous un du très modeste, vu le nombre d’années de cotisaordinateur à la maison, nous avons detions. mandé : Mais, ce qui est important, vous aurez droit à des 1. que le règlement de l’assurance malaprestations réservées à ceux qui ont cotisé à die soit accessible sur le futur site de l’AVS, telles que: admission dans les établissel’AOMS; ments médico-sociaux, prise en charge au titre 2. que le règlement soit imprimé à l’usage d’invalidité, etc. C’est vous qui devez demander à des retraités, qui ne disposent pas tous cotiser à l’AVS, car l’administration ne vous d’ordinateurs et d’Internet. contactera pas. Nous attendons une réponse. Nous ne D.Cohen, manquerons pas de vous tenir au courant. --------------------------------------------------- A propos de nos pensions A la suite des turbulences autour des choix relatifs au placement de nos pensions, de grandes inquiétudes se font à nouveau jour. Voici, d’une part, un article de Dev Ray, chargé des pensions au sein du Comité de l’AOMS, et d’autre part, une lettre que nous avons reçue de notre collègue M. Jean Romain. Placements du Fonds de pension: la saga continue tants d’avoir une vision objective et de USD 1,2 millions, d’un indice Depuis l’automne dernier, les retraide ne pas se comporter en oiseaux pour investir et gérer environ USD 9 tés ont été assaillis par des informade malheur. milliards en fonds nord-américains. tions quelque peu contradictoires. A Dev Ray Certains représentants des particila suite de la dernière réunion du pants proclament que les honoraires Comité mixte de la Caisse des penSOMMAIRE annuels se monteront à USD 695 sions de juillet 2006 et de la pétition millions, un chiffre bien évidemment lancée par les représentants des Assurance maladie, Pensions p. 2 absurde. Il est plus probable qu’ils participants, l’Assemblée générale Pensions ; compliments à la DG 3 se situeront autour de USD 695 000. des Nations unies a en fait maintenu OMS et histoire de la santé 4 Le contrat pour la gestion des invesles recommandations du Comité AOMS et Histoire de la santé ; tissements suscite un souci légitime mixte en ce qui concerne la gestion Distinction 5 parmi de nombreux retraités mais on des investissements, y compris la 120e Comité Exécutif ; doit aussi se rappeler que cela est gestion passive des investissements remerciements 6 fait actuellement par le Service de nord-américains. Quand M. BurnNotre planète et le pétrole ; gestion des investissements (SGI), ham, le très critiqué Secrétaire génouvelles énergies : un espoir? 7, 8 conseillé par des banques privées. néral adjoint des Nations unies en Un voyage en Inde ; musée des De plus, un rapport récent du bucharge de l’administration, quitta les toilettes ; nouveaux membres 9, 10 reau de surveillance interne des Nations unies pour entrer à la In memoriam ; répertoire 11, 12 ,13 Nations unies a confirmé des ruDeutsche Bank, on a confié à M. Côté sourire 14 meurs de favoritisme et de mauWarren Sachs, Contrôleur des FiVoyage en Bavière 15 vaise gestion de la part de certains nances des Nations unies, la mise Bulletin d’adhésion 16 fonctionnaires du SGI, ainsi qu’il a en œuvre de ces recommandations. Annexe : Répertoire 2007 été rapporté par deux dénonciateurs Il a lancé des appels d’offres à des (cf. le rapport de Inner City Press de compagnies financières privées pour New York du 5 février). Je voudrais la création, à un coût approximatif prier les retraités et leurs représenPage 2 Association des Anciens de l’OMS JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Pensions Lettre d’un collègue à propos des pensions « J'ai lu votre éditorial du Numéro de Juillet-Septembre 2006. Qu'a dit notre Soussecrétaire Général? Plus de rendement. Tout un chacun rêve de cela. Donc rien de nouveau. C'est ce qu'il n'a pas dit qui a toute son importance. En résumé: II existe un dicton populaire aux Etats-Unis d'Amérique que tous ceux qui ont étudié dans ce pays connaissent bien : "Si ça marche, dit-on là-bas, n'y touchez pas"(If it is working, don’t touch it ) 1) Or, il n'est que de jeter un coup d'oeil sur la courbe de croissance des avoirs de notre Caisse pour se rendre compte que : "ça marche bien". 2) Les Cours de placement de capitaux disent tous la même chose aux Etats-Unis d'Amérique. J'en citerai un: “Tout conseiller financier honnête vous dira qu’un retraité qui compte sur sa pension pour vivre, ne peut se permettre aucun risque de perte de capital. Le problème se pose lorsque le (la) retraité(e) vise le rendement maximum ; il (elle) doit alors renoncer à une part de sécurité du capital. Les investisseurs jeunes peuvent accepter plus volontiers un risque élevé de perdre une fraction de leur capital, parce que d’une part ils perçoivent leurs salaires et que d’autre part ils savent qu’ils pourront se rattraper sur le long terme. Les personnes âgées ne peuvent remplacer le capital perdu, un bien qu’ils ont mis des années à cumuler. Ils sont dépendants du revenu de leur capital Il leur faut donc choisir un taux de rendement faible mais stable ».Fin de citation. Education Services, 835 Franklin Court, Box 105627, Atlanta, Georgia 30348, U.S.A.Pp.323325.HumePublishing Inc.Edition 1986. Conclusion. On voit donc que l'éthique suggère que celui qui recommande à une personne âgée d'augmenter le rendement du capital devrait assumer luimême tout risque de perte. Car ce qu'il recommande peut se décomposer comme suit: 1) vous aurez plus de rendement; 2) si vous changez la structure de votre portefeuille; 3) en y ajoutant des instruments à plus haut risque que les obligations et les actions -et il y en a des milliers4) tant pis si un jour survient un "crash" et qu'une portion du capital disparaît; je n'y suis pour rien ». Source: Successful Investing & Money Management. Hume Jean Romain NDLR : Vos réactions et commentaires sont les bienvenus. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Compliments à la nouvelle DG, Dr Margaret Chan Londres : Alors que la campagne de l’OMS d’éradication de la poliomyélite fait des merveilles dans le reste du monde, le virus s’est maintenu obstinément au Nigeria, en Afghanistan, au Pakistan, et avec encore plus de ténacité, en Inde. C’est ainsi que l’année dernière, le nombre de cas dans ces pays a plus que doublé. Dans le passé, l’OMS aurait probablement jeté plus d’argent pour résoudre le problème et publié des slogans triomphalistes. Margaret Chan, nouvelle directrice générale de l’OMS, a plus de sagesse. L’éradication de la polio a déjà coûté USD 4 milliards et il faudrait peut-être prévoir un autre milliard pour les nouveaux cas qui surgiront. Chan a convoqué une réunion pour décider d’objectifs à court terme pour les quatre pays. Si ces pays et ceux qui financent peuvent atteindre ces objectifs, l’éradication continuera. Sinon, on serait tenté d’en déduire que l’argent pourrait être mieux utilisé ailleurs. Réalisme au sommet d’une agence de l’ONU: çà, c’est une bonne nouvelle. Y.Beigbeder, d’après New Scientist, reproduit par International Herald Tribune, 31.01.07. Responsable de la rédaction et mise en page: David Cohen ; Comité de rédaction : Yves Beigbeder, Samy Kossovsky, Carole Modis, Jean-Paul Menu, Dev Ray, Rosemary Villars. Traductions, articles : tous les rédacteurs. Tous nos remerciements aux Services de l‘Impression, de la distribution et du courrier. -------------------------------------------------Les opinions exprimées dans ce journal n’engagent que leurs auteurs et ne sont pas nécessairement celles de la rédaction. Association des Anciens de l’OMS Page 3 JANVIER-MARS 2007 QNT 67 OMS et Histoire Faire bouger la société vers la santé – l’OMS peut-elle le faire ? Séminaire organisé par l’initiative de l’OMS pour l’histoire globale de la santé Le 13 décembre 2006, le docteur Jo Asvall, ancien directeur du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, a exposé son point de vue à un groupe attentif et fasciné de l’OMS - personnel et retraités - et de visiteurs. L’OMS fait-elle usage de son énorme potentiel pour remplir son mandat : aider les peuples à atteindre une meilleure santé ? Après avoir décrit comment l’OMS a fait face à ce défi depuis le début des années 1980 jusqu’à la fin du siècle, période qui a couvert dix ans de guerre froide suivis par l’effondrement des régimes communistes, plusieurs guerres et des désastres socioéconomiques, le docteur Asvall a survolé le développement de la politique de Santé pour Tous (SpT) dans la région européenne. On peut tirer de multiples leçons des activités techniques, mais une conclusion fondamentale s’impose: la mise au point d’une politique commune unifiant tous les Etats membres dans la région constitua un outil majeur pour l’OMS. Cette approche lui permit d’accéder au plus haut niveau des décideurs des états, car les ministres de la santé, les premier- ministres et les présidents savaient que la SpT était élaborée sur la base de données scientifiques indiscutables et non pas sur une idéologie particulière. La SpT, soutenue par les experts du Bureau régional et leurs partenaires dans toute la région, apportait des réponses claires à la plupart des défis essentiels auxquels faisaient face les décideurs nationaux. Les indicateurs de la SpT et les évaluations étaient d’une importance particulière car ils permettaient d’établir un cadre commun de comparaison entre les pays. Nombreux furent les exemples de responsables politiques nationaux qui, mis en face de la réalité froide des évaluations de la SpT, rentrèrent chez eux pour revoir leurs propres méthodes. Enfin, il faut ajouter que la SpT n’était pas un événement isolé mais une politique à long terme, basée sur des données scientifiques, évaluée périodiquement et systématiquement mise à jour. La SpT assurait ainsi une continuité unique qui manquait tant dans la plupart des programmes nationaux et internationaux. Malheureusement, l’OMS semble avoir oublié cette leçon cruciale. Elle a plus ou moins abandonné la SpT, se privant elle-même et le monde d’un outil essentiel pour mobiliser effectivement l’immense potentiel existant dans nos sociétés d’aujourd’hui pour conduire le développement sanitaire vers des buts communs. Dans son message final, le docteur Asvall a énuméré trois outils indispensables : • Une politique de santé – le cœur de l’OMS • Une base scientifique – le cerveau de l’OMS • Une action catalytique – le muscle de l’OMS. Le problème aujourd’hui, a-t-il dit, est que l’OMS a perdu son cœur et en conséquence sa direction, sa clarté et sa capacité d’inspiration. La SpT offrait une base scientifique et nécessaire pour un développement sur le long terme qui exclurait la politique politicienne des politiques de santé. Carole Modis On trouvera des informations sur les séminaires passés et futurs ainsi que le texte complet de la présentation du docteur Asvall, sur le site http://www.Who.int/global_health histories/seminars/en/ ------------------------------------------------------Nous avons reçu de M. Henri-Louis ORAIN(cf QNT N° 65) la précision suivante : Ceci pour vous informer que le site http://www.blenoir-orain.info vient de faire l'objet à la fois d'un complément d'illustrations et d'informations, notamment par l'apport d'appréciations de lecteurs de l'ouvrage "Le blé noir" dont je suis l'auteur. Ces appréciations figurent également sur le site de L'Harmattan. Je vous souhaite une agréable consultation et vous remercie de votre effort. H-L.ORAIN Page 4 Association des Anciens de l’OMS JANVIER-MARS 2007 QNT 67 AOMS et Histoire Le rôle de l’AOMS dans l’initiative sur l’Historique de la santé1 Comprendre l’évolution historique du concept de la santé par l’analyse de l’expérience de l’OMS depuis sa fondation en 1948 devrait permettre de mieux faire face et répondre aux défis de demain. Depuis 2005 des séminaires crits selon les règles profesL’initiative “Historique de la sur des thèmes de l’histoire sionnelles, archivés pour la santé”2 a pris naissance vers des concepts de la santé ont postérité et mis à la disposila fin 2004. Elle est gérée au eu lieu dans la Bibliothèque tion des chercheurs, conduisiège de l’OMS à Genève par de l’OMS à Genève. Le presant éventuellement à des le département « Partage et mier fut animé par le Dr Halfpublications ou radiodiffugestion des connaissances ». dan Mahler, Directeur général sions. Il est coordonné par L’histoire mondiale du emeritus de l‘OMS. Les suiCarole Modis, assistée par concept de santé au cours vants ont porté sur des proplusieurs autres « anciens ». des 60 dernières années, telle blèmes sanitaires affectant Plus de 25 entrevues ont déjà qu’elle sera mise à jour par l’Amérique latine, l’Europe été enregistrées. des historiens de la santé de puis le Moyen-Orient. Le proréputation mondiale, est en Il existe d’autres projets assochain portera sur l’historique cours de réalisation. Elle va ciés: du concept des soins de sancouvrir les principaux événe- la mise à jour de l’Histoire té primaires. ments sanitaires, les tendanOfficielle de l’OMS. Cette ces et les problèmes, ainsi Le projet « Histoire orale » mise à jour concerne la péque le rôle de l’OMS. Les animé par l’AOMS invite les riode 1969-1979 et complète auteurs travaillent en collaboanciens à y participer. la documentation officielle ration avec d’anciens foncContactez nous : de l’OMS déjà publiée pour tionnaires des six bureaux les deux décennies allant de [email protected] ou régionaux de l’organisation. 1948 à 1968; [email protected] pour être - les “Classiques de la santé En parallèle avec cette initiainterviewé ou si vous avez Publique“. Un volume des tive, le projet « Histoire des documents, photogra“Classiques de la santé Puorale », animé par phies ou autres souvenirs blique“, rassemblera une l’Association des Anciens mémorables à nous confier. collection d’articles marde l’OMS, a pour but L’AOMS a aussi l’intention de quants provenant de périod’illustrer les plus importants construire une collection de diques médicaux ou scientiévénements sanitaires des 60 media. Nous pouvons vous fiques et qui ont déjà, au dernières années au moyen faciliter l’accès aux archives cours des années, été repris d’entrevues enregistrées, sur de l’OMS. Votre aide sera la par le Bulletin de l’OMS et l’expérience vécue de perbienvenue dans le domaine accompagnés des commensonnalités marquantes. Les de la technologie audio, la taires d’experts. enregistrements sont retranstranscription de documents ou la technique d’interview. - les « séminaires de midi » J-J Guilbert 1 2 http://www.who.int/global_health_histories/en Global Health Histories (GHH) initiative ----------------------------------------------------------------------------- Distinction Nous avons le plaisir d’annoncer que notre ami Jean-Paul Darmsteter vient d’être promu Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres. Le 21 novembre 2006, au cours d'une cérémonie tenue durant l'émission Culture Club de la chaîne de télévision genevoise Léman Bleu, les insignes de l'ordre lui ont été remis par le Consul Général de France, Monsieur Nicolas Mettra. L'Ordre des Arts et des Lettres est l'un des quatre ordres ministériels de la République Française et, en conséquence, l'une de ses principales distinctions honorifiques. Une réception a suivi cette cérémonie. Toutes nos félicitations à notre collègue et ami. Association des Anciens de l’OMS Page 5 JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Conseil exécutif 120e session du Conseil exécutif: 22 au 30 Jan 2007 La session du Conseil exécutif de janvier 2007 a été la première avec la nouvelle Directrice générale, le docteur Margaret Chan, entrée en fonctions au début de l’année. Le Conseil, composé de 34 membres élus sur une base régionale, est l’organe exécutif de l’Assemblée mondiale de la santé, supervisant le DG. Les membres, dont le mandat est de trois ans, sont renouvelés par tiers chaque année. Le Conseil a délibéré sur des problèmes de santé publique, entre autres la rougeole, les maladies chroniques, la grippe aviaire et la grippe pandémique, la lutte anti-tuberculeuse et l’application du Règlement sanitaire international. Dans son allocution d’ouverture, le docteur Chan a souligné la réussite de la lutte contre la rougeole: l’initiative a conduit à une réduction de 60% de la mortalité en 2005 par rapport à l’année 2000, dépassant ainsi la cible qui avait été fixée à 50%. Elle a sélectionné six thèmes: deux couvrent les besoins de la santé – le développement de la santé et la sécurité sanitaire, deux sont stratégiques – renforcement des systèmes de santé et amélioration des données factuelles de mesure d’impact, et deux sont opérationnels – partenariats et inté gration dans les soins de santé primaires des multiples initiatives pour la santé. Elle assignera une grande priorité au développement sanitaire des femmes et de l’Afrique. Après une interruption d’environ quinze ans, l’OMS peut à nouveau reprendre les soins de santé primaires dans leur globalité plutôt que des programmes verticaux fragmentés. Pendant la session, on a pu constater deux faits notables : d’une part, les membres du Conseil ont manifesté une confiance totale dans la DG et ont entamé un dialogue avec elle sur de nombreux sujets. D’autre part, il était clair que son expérience de la santé publique lui a permis d’intervenir dans de nombreux débats, ce qui ne s’était pas vu depuis de nombreuses années. La DG devra cependant trouver un équilibre entre un dialogue technique public avec le Conseil et des interventions soigneusement limitées dont chaque mot sera noté et analysé. Le Conseil a également salué son intention d’entreprendre des réformes lentes et mesurées afin de ne pas provoquer de bouleversements dans le seul but de changer. Certains membres du Conseil, représentant des contributeurs majeurs, n’ont pas entériné un accroissement du budget régulier de l’organisation. Toutefois, c’est l’Assemblée mondiale qui définit le niveau du budget et les délibérations du Conseil n’ont qu’une valeur consultative. Le Conseil salua la nomination d’un Directeur général adjoint, le docteur AsamoaBaah (surnommé affectueusement AB), un poste vacant depuis de longues années. On peut espérer que le DDG fera preuve d’autorité sur de multiples sujets tels que la consolidation des opinions sur la manière dont les soins de santé primaires doivent être mis en œuvre ou encore la coordination du processus de programmation budgétaire. On a aussi évoqué le principe de la répartition géographique du bureau du DG. Le Conseil a également entériné la nomination du docteur Hussein Gezairy en tant que Directeur régional de EMRO pour un historique sixième terme de cinq ans. On se souvient que les organes directeurs avaient limité à deux les termes pour les postes élus mais cela ne s’appliquait pas au docteur Gezairy car la décision avait été prise après sa prise de fonction. Dev Ray ------------------------------------------------------------------------------------ Remerciements Le Dr Francisco Martin-Samos, après avoir été médecin militaire pendant une courte période, est entré à l’OMS en 1961, et a été successivement affecté en République démocratique du Congo, puis au Gabon. Il a été ensuite représentant de l’OMS à Ouagadougou (Burkina Faso). Auteur de plusieurs publications et titulaire de nombreuse décorations, le Dr MartinSamos , qui s’est retiré en 1982, vit actuellement à Las Palmas, Canaries, où il s’adonne à sa passion, la peinture. Qu’il soit ici remercié pour le cadeau, peinture d’inspiration médicale, qu’il a offert à l’AOMS. Page 6 Association des Anciens de l’OMS JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Notre planète et le pétrole Manquerons-nous bientôt de pétrole ? Hélas non ! Depuis que le risque d'un échange nucléaire généralisé s'est considérablement réduit, la menace principale pesant sur l'humanité est la dérive climatique. trois milliards de tonnes équivamais l'élimination complète des Le présent climat terrestre, si lent carbone (tec) par an. Nos molécules excédentaires prenfavorable à Homo sapiens, réémissions sont à présent de dre mille ans. L'équilibre thermisulte d'un fragile équilibre entre l'ordre de sept milliards de tec que entre l'atmosphère et la mer l'énergie reçue du soleil et sa par an, dont quatre s'accumulent relève de cycles thermohyalins fraction réémise vers l'espace d'une année sur l'autre. d'une durée de cinq à dix sièinterstellaire sous la forme de L'étude des carottes de glace cles; si la température de l'atrayons infrarouges. Ce sont des extraites de l'Antarctique et, mosphère se stabilise, la mer composants très minoritaires de dans une moindre mesure du continuera de se dilater pendant l'atmosphère, des gaz à effet de Groenland, montrent que la prodix siècles, et les glaciers antarcserre, la vapeur d'eau, le dioxyde portion atmosphérique des gaz à tique et groenlandais de fondre de carbone, le méthane et effet de serre a commencé à (à eux deux ils peuvent faire l'oxyde d'azote, qui assurent ce augmenter il y a moins de deux monter le niveau de la mer d'enfiltrage énergétique. Sans eux, siècles et que cette augmentaviron 65 mètres). Toute augmenla température terrestre tion, de plus en plus rapide detation de la température terrestre moyenne, voisine de + 15° Celpuis quelques décennies, est réduit la capacité marine de sius, serait de - 18° C. suivie par un accroissement de dissoudre le CO2 et le potentiel Pendant des centaines de milla température terrestre moyde métabolisation des microliers d'années la composition de enne. Un Groupe intergouveralgues de surface; elle libère les l'atmosphère terrestre a été nemental d'experts sur l'évolugaz à effet de serre immobilisés raisonnablement stable. Elle a tion du climat (IPCC en anglais) dans le permafrost et pourrait commencé à lentement évoluer a été établi pour modéliser les progressivement libérer ceux des avec la destruction des forêts évolutions passées et s'efforcer talus océaniques; elle réduit la puis le début de l'usage industriel de prévoir les évolutions futures capacité des sols à stocker le du charbon de terre. Cette évoluen fonction de la démographie CO2, et peut même le détion s'est considérablement acmondiale escomptée et de difféstocker. A partir d'un certain célérée depuis quelques décenrentes hypothèses de production niveau de la température ternies avec l'appel massif aux prodes gaz à effet de serre. Les restre, l'augmentation des duits pétroliers et l'utilisation de études ont été conduites en émissions de gaz à effet de molécules soufrées et halogéparallèle sur les mêmes bases serre pourrait ainsi continuer nées de synthèse ayant un effet par de nombreuses équipes, afin indépendamment des efforts de serre, dit aussi pouvoir radiade pouvoir comparer leurs faits pour réduire les émistif, beaucoup plus important que conclusions. En dépit de quelsions anthropiques. ceux des gaz précités. ques flous technologiques, qui ne L'essentiel des émissions seront éliminés qu'au fil des proanthropiques provenant de Chacun des gaz à effet de serre grès météorologiques et océanol'utilisation des produits pétroa ses caractéristiques propres, graphiques à venir, les concluliers pour les transports aéen termes du durée de survie sions intérimaires sont sans riens, maritimes et terrestres, dans l'atmosphère et de pouvoir équivoque, la Terre se réchauffe, pour le chauffage des bâtiradiatif. Le dioxyde de carbone et le niveau de la mer monte. 2 ments, et pour la production (CO ) étant le plus abondant de d'électricité, il paraissait proces gaz, pour simplifier les addiLa récente évolution peut parabable que la raréfaction tions et comparaisons, on a utiliître anodine, quelques dixièmes commerciale des produits sé un équivalent dioxyde de de degrés et de décimètres en pétroliers associée à une carbone puis, plus récemment, plus, mais il faut tenir compte de augmentation rapide des prix un équivalent carbone l'énorme inertie de notre biosréduirait considérablement leur (12/44èmes de l'équivalent phère, et d'inévitables rétroac2 usage et les émissions anCO ). On estime qu'avant l'ère thropiques des gaz à effet de industrielle la production et la tions positives. La demi-vie du serre. Certains auteurs prédiCO2 n'excède guère le siècle, métabolisation des gaz à effet saient d'ailleurs un risque de serre s'équilibraient autour de d'apocalypse économique et Association des Anciens de l’OMS Page 7 JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Planète et pétrole sociale. Il n'en sera rien. Il est facile de fabriquer des produits pétroliers liquides à partir du charbon et des lignites, et plus facile encore de le faire à partir du gaz naturel. La présente mini-crise résulte d'imprévoyances commerciales et industrielles. Nous aurons des produits pétroliers à un coût raisonnable tout au long du 21ème siècle. En ne tenant compte que des réserves prouvées d'énergies fossiles conventionnelles facilement exploitables, leur utilisation entraînerait l'émission de plus de 700 milliards de tec de gaz à effet de serre. Si l'on (suite) tient compte aussi des réserves ultimes, plus difficiles à exploiter, le potentiel d'émission passe à plus de 1500 milliards de tonnes. Le relargage, en cours, des gaz à effet de serre immobilisés dans le permafrost pourrait ajouter 400 milliards de tonnes. L'abondance des produits pétroliers, naturels ou de synthèse, pourrait permettre d'émettre environ 19 milliards de tec par an pendant le présent siècle. Le climat terrestre pourrait alors évoluer d'une façon très inamicale, et l'espèce humaine disparaître. Pour éviter une telle issue, il sera nécessaire de réduire rapidement à presque rien l'utilisation des énergies fossiles carbonées, sauf à capter et à séquestrer durablement les gaz à effet de serre émis. Faire ainsi tout en gommant les inacceptables inégalités intra-nationales et inter-états en matière d'accès à l'énergie implique une volonté politique mondiale et une forte coopération intergouvernementale faisant à présent défaut, et l'établissement de sociétés humaines plus solidaires. Sommes-nous capables d'oeuvrer en ce sens ? Références Bataille, C. & Birraux, C., 2006.- Les nouvelles technologies de l'énergie et la séquestration du dioxyde de carbone. - Rapport de l'Office parlementaire d'Evaluation des Choix scientifiques et technologiques, Paris, 397 pp. Cochet, Y., 2005.- Pétrole apocalypse.- Fayard, Paris, 275 pp. Jancovici, J.-M. & Grandjean, 1., 2006.- Le plein, s'il vous plaît.- Seuil, Paris, 190 pp Prévôt, H., 2007.- Trop de pétrole.- Seuil, Paris, 318 pp. Energies alternatives-: un espoir?----------------------------------------------------------- Copier l’usine à hydrogène qu’est le termite Le Joint Genome Institute (JGI) (Institut de génomique) américain s’intéresse aux termites, plus précisément aux micro-organismes qui peuplent le système digestif de ces insectes et qui, à l’aide d’enzymes, produisent de l’hydrogène. L’objectif du JGI est d’analyser en profondeur les mécanismes biochimiques grâce auxquels le termite transforme la cellulose du bois dont il se nourrit. En consommant une simple feuille de papier, un termite peut ainsi fabriquer deux litres d’hydrogène. Le ministère américain de l’énergie souhaite, à terme, transposer ces mécanismes dans des bioréacteurs industriels. Ceux-ci, à partir de bois, donneraient de l’hydrogène, carburant propre des piles à combustible. A l’heure actuelle, l’hydrogène est essentiellement obtenu en brisant des molécules d’eau ou de gaz naturel, un procédé gourmand en électricité. D.C.d’après Le Monde, 22 février 2007 ------------------------------------------------ Des micro-algues pourraient produire des biocarburants Leur très petite taille - 2 à 40 millièmes de millimètre - est inversement proportionnelle à leur teneur en lipides, dont peut être tiré le biodiesel. « Certaines espèces de micro-algues produisent des stocks de lipides allant jusqu'à 80 % de leur poids lorsqu'elles sont soumises à des stress comme la privation d'azote ou une augmentation brutale de lumière », explique Olivier Bernard, chargé de recherche à l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Sophia Antipolis, France. « un hectare et demi de culture en bassins sous serre suffit chaque année à produire plusieurs tonnes d'algues, même en cas de mauvaises conditions climatiques ». Les micro-algues se nourrissant d'azote, de phosphates et de gaz carbonique, «on peut très bien imaginer des cultures d'algues installées à côté d'industries polluantes, et arrosées avec des eaux usées agricoles ou urbaines » De nombreuses équipes françaises, allemandes, espagnoles, américaines, sont en compétition; selon un expert américain, ces micro-algues seraient déjà compétitives pour un baril de pétrole à 67 USD. D.Cohen., d’après Le Monde, 22 février 2007 Page 8 Association des Anciens de l’OMS JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Un voyage en Inde L’Inde : une prospérité croissante – voyage dans trois villes Je suis récemment allé avec ma famille en Inde où nous avons passé environ une semaine à Bombay (ou Mumbai), à Calcutta (ou Kolkata) et Delhi avec deux courtes visites à Ajanta et Agra. La prospérité croissante de l’Inde apparaît en première page de nombreux journaux et périodiques. On rencontre bien évidemment une classe heureuse de plusieurs millions de gens qui rejoignent la classe moyenne relativement à l’aise, mais il y a une autre histoire, celle de ceux qui sont laissés sur la route. La nouvelle richesse profite aux moins riches, mais à quel rythme ? L’Inde connaît les iniquités, mais le progrès économique actuel crée probablement de nouvelles pauvretés tout en rendant les inégalités plus fortement visibles. Selon une récente enquête gouvernementale portant sur environ 125 000 foyers, le villageois moyen dépense moins de USD 0,50 par jour alors que le citadin moyen dépense moins de USD 0,80. Les perspectives ne sont toutefois pas si sombres. En plus de la croissance des dépenses– dans les campagnes, elles ont augmenté de 13,5% entre 1994 et 2005 – l’indice GINI, qui mesure la distribution de la richesse, est moins inéquitable pour l’Inde que pour d’autres pays en développement rapide comme le Brésil ou la Chine, moins même que pour les Etats-Unis (cf International Herald Tribune, 26 janvier 2007, pp. 10-11). La croissance de la prospérité crée toutefois ses propres problèmes. En 2006, les Indiens ont acheté presque un million de voitures, 7,1 millions de motos et 82 millions de nouveaux abonnements à des téléphones portables. Les nombreuses voitures et autres véhicules à deux ou trois roues encombrent maintenant les rues des cités et des villages. A Bombay, qui n’occupe qu’une portion étroite de territoire vers le sud, les routes sont bloquées presque tout le temps et voyager pour le plaisir est devenu un cauchemar. Ainsi, des millions de familles dont les revenus s’accroissent passent leur temps à se rendre à leur travail et à en revenir, et à faire quelques sorties dans des restaurants ou cinémas – au risque de respirer un air lourdement pollué à pleins poumons. Delhi, capitale de l’Inde, a la chance d’avoir le gouvernement central qui verse des milliards de roupies dans son infrastructure et a des kilomètres de ponts et d’espaces verts. Mais, même là, les bouchons peuvent bloquer la circulation et polluer l’atmosphère. Les économistes ont proclamé que le manque d’infrastructures a handicapé l’Inde – routes, énergie, approvisionnement en eau et autres. Le gouvernement s’est lancé dans un programme ambitieux de construction de routes dans quatre villes (dont Madras ou Chennai) connectées par des autoroutes à plusieurs voies. Nous avons voyagé sur une de ces autoroutes de Delhi à Agra –. Un panneau curieux sur la route dit : « Restez sur votre côté de la route » en anglais et hindi. Nous avons vite compris pourquoi: aussitôt que nous sommes entrés dans l’Uttar Pradesh, nous avons vu des tracteurs, des bus, des camions qui voyageaient nonchalamment du mauvais côté de la route – même devant des postes de police. Comme ceux qui ont visité l’Inde le savent, les conducteurs indiens ont l’habitude de bloquer la voie de dépassement, et le dépassement se fait d’habitude par la voie intérieure. Imaginez le ralentissement du trafic quand la voie de dépassement n’est pas seulement pleine de camions et de véhicules lents, mais quand ils rencontrent des tracteurs et autres véhicules lents arrivant en face souvent sans lumières la nuit. Dans beaucoup de villes, la fourniture d’électricité est souvent sporadique – on estime que la production est insuffisante et qu’environ 30% de celle-ci est détournée illégalement. A Calcutta, les lignes électriques devant notre maison sont parsemées de connexions illégales qui permettent l’utilisation gratuite de l’électricité. La Direction de l’Electricité exhorte la population à dénoncer ces cas, mais dans cette localité, la police passe et rien n’arrive. De même, l’approvisionnement en eau est assez incertain – particulièrement en été – mais les robinets publics sont ouverts tout le temps et des millions de litres d’eau se déversent dans les caniveaux. Je ne relate pas tous ces incidents pour démontrer à quel point la situation est mauvaise, mais pour rappeler qu’investir en capital seulement sans imposer le respect Association des Anciens de l’OMS Page 9 JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Un voyage en Inde (suite) des règles du droit et un comportement éthique de la population a un prix. Alors que la moitié de la population a du mal à subvenir à ses besoins, les médias sont pleins d’histoires de riches et de super-riches – et de leur mode de vie. La différence entre la vie d’un Indien moyen et celle des riches a atteint une dimension absurde. La question est de savoir combien de temps cela va continuer et pendant combien de temps l’autre moitié de la population va accepter cette situation sans réagir! La situation n’est pourtant pas totalement désespérée, car, pour chaque exemple il y a un contre-exemple de progrès : ainsi la construction et la mise en route efficace du métro de Delhi, la profitabilité des chemins de fer indiens et l’existence de nombreuses ONG qui s’occupent des pauvres. Quoiqu’il en soit, nous devons mettre une sourdine aux excès médiatiques et aux proclamations du gouvernement, et être plus patients et conséquents. Dev Ray ----------------------------------------------------------------------- Musée des Toilettes Sulabh Le vocable Sulabh Sauchalaya (toilettes propres) est très certainement familier aux fonctionnaires des NU (UNICEF/PNUD) impliqués dans un programme d’hygiène sanitaire urbaine et/ou rurale en Inde. Cette question des toilettes est venue au premier plan au début des années 1980, grâce à l’ingéniosité du Dr. Bindeshwar Pathak, qui a commencé son travail dans son état natal, le Bihar. Ces latrines sont particulièrement utiles aux femmes et aux enfants des régions rurales car elles sont construites dans les maisons particulières, les femmes et les enfants n’ont donc pas à se déplacer pour faire leurs besoins. Grâce à l’initiative du Dr. Pathak, Delhi possède maintenant un Musée des Toilettes. Situé dans les rues encombrées Palam Dabri, le musée possède une rare collection de gravures et objets détaillant l’évolution historique des toilettes de 2.500 AC à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution de la technologie des latrines depuis les premières jusqu’aux modernes, les habitudes sociales en rapport avec les toilettes, l’étiquette des toilettes, et même la législation relative aux installations sanitaires. Dans un grand hall du musée, on peut voir des pots de chambre datant de 1794, ainsi qu’un pot de chambre électrique plutôt moderne. (UNPA Newsletter,New-Delhi, octobre 2006). NOUVEAUX MEMBRES Nous avons le plaisir d’accueillir dans notre grande famille qu’est l’AOMS les nouveaux membres suivants, que nous félicitons vivement de leur décision. Membres à vie Emilienne ANIKPO, Harriskrisna ANNENDEN, Zohra BENMUSA, Jane CLEMENTS, Marie-Christine COURET, Derrick DEANE, Doris GASSER, Anani Hila GAYIBOR, Mario GLOOR, Mohamed Mahmoud HACEN, Marc KARAM, Isabelle LAGRANGE BUSTRUP, Claude MELIN, Maurice NOVICKI, Patricia PICARD, Assiata SOILIHI, Conversion de membre annuel à membre à vie: Michel BRUNET, Mme CANDAU Membres annuels : Ann J.D. CALOZ, Maryse CESTRE, Annie LEGUENNE-RICHARD, Carol PETERS, Alexandre ZENIE ----------------------------------------------- Ne jetez plus vos anciennes lunettes de vue : remettez-les à votre opticien, il les utilisera pour une bonne cause : ainsi, Optic 2000 par exemple, les collecte en vue de les envoyer au Burkina Faso, dans le cadre d’un projet particulier. Page 10 Association des Anciens de l’OMS JANVIER-MARS 2007 QNT 67 In memoriam Le Professeur Philippe Ranque est décédé le jeudi 23 novembre 2006. Philippe était issu d’une famille de parasitologues puisque son père et son grand père étaient tous deux professeurs de parasitologie à la Faculté de médecine de Marseille. Après avoir lui-même enseigné la parasitologie à Marseille, Philippe Ranque a consacré le reste de sa carrière universitaire aux étudiants de l’école de médecine du Point G à Bamako, Mali, où il a formé toute une génération de médecins parasitologues qui se sentent aujourd’hui orphelins. La qualité et l’humanisme de son enseignement lui valent dans le monde médico-scientifique un très grand respect. C’est avec un esprit de pionnier de la médecine tropicale que Philippe Ranque a entrepris d’évaluer, sur le terrain, l’efficacité de l’ivermectine chez des onchocerquiens fortement infectés. Il a été ensuite nommé au poste de Chef de l’Unité des filarioses au siège de l’Organisation mondiale de la santé à Genève en 1988. Par la suite, il a consacré son travail à l’éradication de la dracunculose. Grâce à son expertise scientifique, son expérience de terrain, et ses connaissances en Afrique, il a su mettre en marche un formidable élan qui marquera,dans un avenir proche, l’histoire de la médecine tropicale : la dracunculose sera probablement la première maladie parasitaire à être éradiquée. Philippe était marié et père de deux enfants dont l’un perpétue la tradition familiale en enseignant la parasitologie à la faculté de médecine de Marseille. Notre pensée va à son épouse, Juta, et à ses enfants que nous assurons de notre soutien moral en témoignage de notre profonde amitié pour Philippe et en souvenir de sa contribution à l’amélioration de la santé des populations déshéritées de ce monde. Dr Marc Karam. -------------------------------------------------------------Fernando Habib Sadek est décédé à Alexandrie le 17 décembre 2005. Après avoir obtenu un diplôme de mathématiques(first class honors) en 1948 à l’université du Caire, Fernando Habib Sadek (1928 – 2005) partit au College of Science and Technology à Londres en tant que chercheur en statistiques, santé publique et épidémiologie. Rentré en Egypte en 1952, Fernando fut nommé statisticien dans le département de la planification, des statistiques et des maladies endémiques au ministère égyptien de la santé. En 1963, il entra à l’OMS où il restera 21 ans. Sa carrière débuta dans la Région africaine, au Ghana, au Nigeria Occidental et à Nairobi dans le projet de lutte contre la tuberculose. En 1971, Il fut affecté en Malaisie au projet de services épidémiologiques puis pendant deux ans au projet de planification et d’évaluation de la santé en Indonésie. Transféré à la Barbade (Région des Amériques – PAHO) en 1979 en tant que statisticien pour la zone des Caraïbes pour participer au développement des systèmes d’information sanitaires et de surveillance épidémiologique, Fernando resta dans les Caraïbes jusqu’à sa retraite anticipée de l’OMS en 1984. S’installant alors en Irlande, il obtint une maîtrise es sciences en Santé Communautaire au Trinity College de Dublin. Ses connaissances et son expertise étaient très recherchées par ses jeunes condisciples auxquels il servait de tuteur, ce qu’il appréciait beaucoup. Il fut envoyé comme consultant à court terme de l’OMS au Sultanat d’Oman où il fut ensuite employé directement par le ministère de la Santé jusqu’à sa retraite définitive en 1993 à l’âge de 64 ans. Tout au long de sa carrière, Fernando Sadek s’est toujours montré fier de l’utilité du travail effectué par l’OMS et surtout il était heureux de travailler avec de jeunes collègues pour développer l’expertise locale et les services d’appui. Souffrant de troubles cardiaques et de complications du diabète dans ses dernières années, il s’est éteint doucement le 17 décembre 2005 à Alexandrie lors d’une visite à sa famille. Ceux qui ont connu Fernando se souviendront de lui comme d’un travailleur consciencieux et attentionné, doté d’une haute intelligence et de grandes qualités morales et qui a apporté une contribution précieuse aux nombreux programmes dans lesquels il a servi. Anis Sadek, son fils Association des Anciens de l’OMS Page 11 JANVIER-MARS 2007 QNT 67 In memoriam Le Docteur Ali Hussein est décédé le jeudi 30 novembre 2006 L’annonce de sa mort a été un grand choc. Il manquera terriblement à ceux qui l’ont connu et ont travaillé avec lui. Ali était né à Colombo, Sri Lanka (Ceylan, comme on disait alors) : Il y a passé ses jeunes années avant d’aller en pension en Angleterre en 1949. En 1953 il a été admis à Oxford, boursier au Balliol College, jusqu’en 1957. Il a passé ensuite une année à l’Université de Vienne, avant de revenir à Oxford où il a achevé ses études cliniques en 1961. Il y a ensuite consacré plusieurs années à la re- cherche et à la pratique médicale privée. Puis il a enseignée l’anatomie à l’Université de Kuala-Lumpur, en Malaisie. En 1973, il est entré à l’OMS comme rédacteur de la Chronique de l’OMS au service des publications. Tout au long de sa carrière à l’OMS Ali a été impliqué dans les périodiques, devenu rédacteur du Bulletin de l’Organisation mondiale de la santé, avant d’être promu à la tête de l’Unité des Périodiques, qu’il a quittée pour parti à la retraite en juillet 1996. Tous ceux qui ont connu Ali avaient vite conscience d’avoir affaire à quelqu’un d’exceptionnel. Ses standards personnels et professionnels étaient très élevés; il escomptait la même chose de son entourage. Il était cependant enclin à la compassion et il était toujours prêt à apporter son aide à ses collègues pour toute difficulté qu’ils pouvaient rencontrer à l’intérieur ou au dehors du bureau. Son jugement et sa remarquable intelligence lui permettaient de pénétrer au cœur de n’importe quel problème et de proposer des solutions. Son principe directeur, qu’il répétait à qui voulait l’entendre, était: «aider, coopérer, ne jamais gêner». Homme de lecture, il adorait aussi la musique, aussi bien comme auditeur que comme exécutant. Plus que tout, il ressentait le besoin d’une dimension spirituelle dans tous les aspects de sa vie et il y a consacré une grande part de son temps. Nous exprimons nos sincères condoléances à l’épouse d’Ali, Zarah, à sa famille, à ses amis. Carole Modis ------------------------------------------------------------------Marie Fitzsimmons est décédée le 27 novembre 2006. Elle avait 61 ans. Les amis et collègues qui ont eu le privilège de la connaître et de travailler avec elle sont sous le choc. Marie a travaillé pour l’OMS de 1979 jusqu'à sa retraite en août 2004. Elle était assistante éditoriale au Service des Publications, mais elle avait aussi travaillé au programme Santé environnementale, Technologie et Sup port (1979-1984), au Comité du Programme du Siège » (1984-1985). A partir de 1993, elle a fait partie, comme responsable des corrections, de l’équipe éditoriale du Rapport annuel de l’OMS. C’était une joie de travailler avec Marie, aussi bien du point de vue professionnel que personnel. C’était une personne sur laquelle on pouvait compter. Elle travaillait efficacement, avec dévouement et de façon discrète. Sa relation avec ses collègues à tous les niveaux de l’Organisation était positive. Son calme imperturbable et son sens de l’humour, en situation de stress, étaient un répit pour ses collègues. On se souviendra d’elle comme d’une amie chaleureuse, loyale et généreuse. Elle était passionnée de voyages et de randonnées et partait souvent dans le but de découvrir, tout en marchant, des coins exotiques du globe. Quand elle ne voyageait pas, on pouvait la retrouver au théâtre, à l’opéra ou en train de partager des dîners entre amis. Nous adressons nos sincères condoléances au compagnon de Marie, à sa famille et à ses nombreux amis. Carole Modis Page 12 Association des Anciens de l’OMS JANVIER-MARS 2007 QNT 67 In memoriam Seamus Gallagher nous a quittés le 24 avril 2006, à Dublin, dans sa quatre-vingt cinquième année. au Conseil des Organisation Outre le tennis, qu’il a pratiqué Né le 23 septembre 1921 à Donegal, en Irlande, pratiquant Internationales des Sciences avec un grand plaisir jusqu’aule gaélique, le Dr Gallagher est Médicales (CIOMS) en qualité delà de ses quatre-vingts ans, de consultant pour l’action gé- sa grande passion a été la entré à l’OMS en 1963. Il a d’abord nérale et les publications, une langue anglaise. Tout comme tâche qu’il a énormément ap- son ami irlandais Jimmy Maété en préciée. L’un de ses amis, Bob gee, un autre ancien de l’OMS, poste à Levine, a dit à propos de son il avait un esprit pénétrant et Pondiouvrage sur les Références une plume aiguisée. Seamus chéry, en Inde, éthiques internationales con- avait le don d’écrire les mots où son cernant la recherche biomédi- pertinents pour souhaiter le cale impliquant l’homme: «Je meilleur aux collègues quittant plus jeune enfant est né, plus tard au Sri Lanka, et finalement ne pense pas que quiconque le service ou partant à la resoit pleinement conscient de la traite. C’est le moins que nous à SEARO, à New-Delhi. Il y a dette dont nous vous sommes lui rendions pareillement jusdébuté dans le domaine de la redevables pour la production tice ! Comme l’a dit un de ses médecine sociale et prévend’un document aussi remar- amis : « Nous avons toujours tive. Plus tard il s’est orienté quable. En notre nom à tous, je considéré Seamus comme l’un vers la formation médicale, vous dis merci.» occupant des postes à EURO des plus jeunes, des plus vifs et à EMRO. Seamus avait pris Seamus a été aussi consultant et des plus intéressants une retraite anticipée en 1979, de publication à la Division de d’entre-nous, et il est difficile continuant cependant à travail- la recherche de l’Institut pour la de réaliser qu’il n’est plus. » ler comme consultant indépen- Prévention de l’accoutumance Lui survivent sa femme, ses dant à la Division du dévelopà l’alcool et aux drogues de cinq enfants et ses six petitspement des Personnels de Lausanne; c’était un travail qui enfants à qui nous adressons Santé et dans plusieurs autres l’enchantait encore quelques nos quelque peu tardives mais divisions. très sincères mois avant qu’il ne tombe ma- cependant condoléances. lade. De 1985 à 2003, il a collaboré Ses amis -------------------------------------------------------------------------- Autres décès récemment portés à notre connaissance DEOM, Dr Jacques HARVEY SKEET, Muriel HUMPHRIES, Jean JONES, Dr Cenydd 04.01.2007 22.11.2006 21.01.2007 27.10.2006 MOTTIEZ Narcisse PALMER Hazel SCHRAPNEL Liz 01.02.2007 2006 02.2007 Répertoire des anciens de l’OMS – édition 2007 Chers lecteurs/lectrices et ami(e)s, Il y a deux ans, vous avez reçu le répertoire 2005. Vous avez été nombreux à nous confirmer son intérêt. Certains d’entre vous ont aussi exprimé le désir de modifier les informations les concernant. Nous préparons une nouvelle édition cette année. Pour répondre à vos désirs, nous voulons mettre à jour vos données afin d’en vérifier la validité et de confirmer votre accord pour leur insertion dans le répertoire. Dans ce but, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir remplir le questionnaire joint à ces Nouvelles et nous le renvoyer par retour du courrier (ou par email). Cette requête s’adresse à tous les destinataires des Nouvelles trimestrielles, qu’ils soient membres à vie, membres à jour de leur cotisation annuelle ou qu’ils reçoivent les Nouvelles à titre gracieux. Et merci pour votre fidélité à votre Association ! Anne Yamada et Jean-Paul Menu Extraits de lettres adressées à la Sécurité sociale (Authentiques) Association des Anciens de l’OMS Page 13 JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Côté sourire Mon mari est en créventorium, on lui a fait un flumeau thorax. J'ai ma femme en état de grosse et désire m'inscrire à la prénatation» Mon mari souffre d'un abcès sédentaire. Je vis maternellement avec ma concubine. Quand mon petit a eu 5 ans, la caisse m'en a coupé la moitié. Faites un effort, mon enfant va naître, Suite au passage du contrôleur, veuillez m'envoyer un carnet de maternité. Orphelin à l'âge de 13 ans, j’ai vécu de droite et de gauche, mais toujours dans le droit chemin. Mon mari pour le moment est décédé et jusqu-'au 20, la quinzaine,c'est loin. Je suis resté malade à cheval sur 2 mois. On a coupé les bourses à mon fils, il ne va plus en classe. Je possède quelques pieds de vigne que mon fils fait marcher. J'espère que vous aurez pitié d'un pauvre homme qui a 7 enfants à manger,plus sa femme et sa belle-mère. Comme mon mari doit partir chez les fous, je l'envoie à votre bureau. Cela fait 16 jours que je suis au lit avec le docteur Dupont et je voudrais en changer, parce qu’il ne m’a encore rien fait. Mon mari est mort depuis 2 mois, que dois-je faire pour le sortir de la Caisse ?. Il y a 5 mois que je suis enceinte et je n'ai pourtant rien touché. Souffrant d'un long magot dans les reins, je voudrais être radiodiffusé pour voir si j'ai la colliose. Mon fils est devenu sourd, a-t-il droit à un appareil encaustique ?. Gomme vous me l'avez demandé, j’ai collé sur l'ordonnance les petites devinettes du spécialiste. Je n'ai pas payé toutes mes cotisations ayant eu 2 morts dans ma famille, dès que je pourrai, je vous enverrai les restes. Je nourris mon enfant aux seins mais je n'arrive pourtant pas à joindre les deux bouts. Malade depuis 8 ans, je suis couché avec le médecin, ce n'est pas drôle. En réponse à votre lettre, j'ai donné naissance à deux jumeaux dans une enveloppe jointe. Avoir des enfants n'est pas à la portée de toutes les bourses. Depuis que le médecin a dit à mon mari de prendre de la courtisane, il va beaucoup mieux. Je me suis marié il y a 8 jours, dites-moi comment couvrir ma femme. Mon enfant n'a pas une bonne glande tyrolienne., Je me suis soignée avec les feuilles maladie. J'ai été victime d'un accident de la circulation provoqué par un chien à bicyclette. Preuve évidente du réchauffement climatique Page 14 Association des Anciens de l’OMS JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Voyage en Bavière Comme nous l’avons annoncé dans notre précédent numéro, un voyage en Autriche et Bavière est projeté début octobre. Jour 1: Genève- St Gall par train, puis trajet en car jusqu’à Bodensee, bateau (une heure) sur le Lac de Constance. Arrivée à Füssen (deux nuits). Jour 2: Le matin, visite du château de Neuschwanstein, édifié par le roi Louis II de Bavière. Après déjeuner, trajet le long de la route des Alpes allemandes jusqu’à Steingaden (visite du monastère de Rottenbuch et de la Wieskirche baroque. Dans la soirée, possibilité d’assister à un spectacle musical (prix EURO 40-80). Jour 3: Dans la matinée, visite, via le lac Plansee, du château de Linderhof, château favori du roi Louis II, copié sur le Petit Trianon de Versailles. Après déjeuner, visite du village pittoresque de Oberammergau, siège de nombreux tisserands et autres artisans. Après un arrêt à Bad Tolz, arrive à Salzbourg (2 nuits). Jour 4: Tour de ville de Salzbourg le matin, puis départ pour le parc national de Berchtesgarden pour profiter de la vue sur le célèbre Mont Watzmann. Après le déjeuner, arrêt à Konigsee puis trajet en bateau pour la visite de la pittoresque chapelle de St Bartolomée. Retour via Bad Reichenhall à Salzbourg. Dans la soirée, possibilité d’aller à l’Opéra (prix EURO 100-200). Jour 5: Départ pour Chiemsee pour une promenade en bateau et la visite du château de Herrenchiemseehe, un autre palais fabuleux et son jardin, édifiés par le roi Louis et copiés cette fois sur Versailles. L’après-midi, voyage par l’Intal à Neuotting pour visiter une brasserie et continuation sur Passau pour une visite touristique et pour y passer la nuit. Jour 6: Le matin, visite de Regensburg, une des cités médiévales parmi les mieux conservées et de sa cathédrale. Arrêt dans le Landshut pour voir le château Trausnitz puis arrivée à Munich où nous resterons deux nuits. Le groupe visitera Munich by night et prendra un repas dans une Hofbrauhaus bavaroise typique. Jour 7: Le matin, visite de Munich. L’après-midi est libre pour la visite de musées. Possibilité de faire une visite optionnelle du parc olympique, de l’arène Allianz ou de l’usine BMW (EURO 15). Le soir, repas au Franziskanerkeller, un restaurant de plein air. Jour 8: Départ pour Nuremberg, une belle ville, bien connue pour ses jouets et ses gâteaux d’épices et de miel. Après une visite et un déjeuner nous continuons vers Wurzburg, capitale de la Basse Franconie, que nous visiterons et où nous resterons deux nuits. Jour 9: excursion vers la cité médiévale magnifiquement fortifiée de Rothenburg : l’après-midi, visite de Dinkelsbuhl et café. Pour la dernière soirée, dîner dans un restaurant franconien typique. Jour 10: Arrêt à l’abbaye bénédictine à Ottobeuren avant d’arriver à St Gall pour le voyage de retour en train sur Genève. Groupe de 25 à 30 personnes Prix incluant le transport, les petits déjeuners, les dîners et l’hôtel pour les dix jours : EURO 1100 en chambre double. Supplément chambre pour une personne : EURO 225 Réduction pour les personnes titulaires d’un abonnement demi-tarif : EURO 47 Fussen: deux nuits ; Salzburg: deux nuits; Passau: une nuit ; Munich: deux nuits ; Wurzburg: deux nuits ; Langues: Toutes les excursions seront en Anglais et Français, sauf celles des châteaux de Neuschwantein, Linderhof et Herrenchiemsee, uniquement en anglais, mais des audio-guides en français seront disponibles. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Bulletin d’inscription Je suis intéressé (e) par le voyage en Bavière 1-1o octobre 2007 : Nom Prénom Adresse Tél : Fax : E-mail : Nombre de personnes : Date : Signature Bulletin à adresser dès que possible à l’AOMS ; Bureau 4141, par poste ou e-mail Association des Anciens de l’OMS Page 15 JANVIER-MARS 2007 QNT 67 Adhérer – Cotiser à l’AOMS Il est destiné à ceux qui ne sont pas encore membres, ou aux membres annuels. Nous espérons vous compter parmi nos membres à vie. Pour seulement 250 CHF, vous n’aurez plus à penser au renouvellement annuel. Si vous ne voulez pas vous engager tout de suite, la cotisation annuelle est de 25 CHF. Veuillez remplir le formulaire ci-dessous et nous le renvoyer avec votre paiement. • Je ne suis pas encore membre et désire • Devenir membre à vie • Etre membre annuel (veuillez remplir le formulaire ci-dessous) • Je suis déjà membre annuel et désire • Devenir membre à vie • Payer ma cotisation pour l'année en cours _________________________________________________________________________________ le versement des cotisations peut se faire soit en espèces au bureau ou par bulletin postal (ajouter 2 CHF pour frais) pour les personnes résidant en Suisse, soit par virement postal au compte de l’AOMS (en ajoutant les frais éventuels) pour les autres. IBAN: CH 4100279279-D310-2973-1 SWIFT: UBSWCHZH80A _________________________________________________________________________ FORMULAIRE D’ADHESION Nom………………………………………………….. Prénom……………………………………………. Adresse: Code postal……………………… Tél. ………. Date de naissance…………………… Ville……………….. Pays.................................................. Fax.................. e-mail ………. Nationalité ……………………… Date de départ de l’OMS ………………………… Durée de service à l’OMS ..................................... Fonction au moment du départ ....................................................................................................................... Souhaite recevoir documentation en □ français Date ………………… Page 16 Association des Anciens de l’OMS □ anglais Signature ……………………….