Overture Films and The Film Department
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Overture Films and The Film Department
OVERTURE FILMS / THE FILM DEPARTMENT présentent une production de WARP en association avec EVIL JAMIE FOXX FILM TWINS GERARD BUTLER QUE JUSTICE SOIT FAITE (Law Abiding Citizen) un film de F. GARY GRAY SORTIE LE XX XX 2010 Durée : 1h48 / Etats-Unis / 2009 DISTRIBUTION Wild Bunch Distribution 99, rue de la Verrerie 75004 Paris Tel. : 01 53 10 42 50 [email protected] www.wildbunch-distribution.com RELATIONS PRESSE Bossa Nova / Michel Burstein 32, boulevard Saint-Germain 75005 Paris Tel 01 43 26 26 26 [email protected] www.bossa-nova.info SYNOPSIS Clyde Shelton a tout pour être heureux. Jusqu'au jour où sa femme et sa fille sont sauvagement assassinées. Les meurtriers sont arrêtés mais suite à un marchandage judiciaire, l'un d'entre eux n'écope que d'une peine légère. Dix ans plus tard, Clyde n'a qu'une seule obsession : se venger d'un système qu'il juge corrompu et obtenir enfin justice… NOTES DE PRODUCTION UNE INTRIGUE CAPTIVANTE Interprète et producteur de Que justice soit faite, Gerard Butler s'est notamment illustré dans 300 de Zack Snyder, Le Fantôme de l'Opéra de Joel Schumacher et RockNRolla de Guy Ritchie. Pour autant, il explique que le film de F. Gary Gray est une expérience à part : "Je ne me souviens pas avoir tourné dans un film qui m'ait autant emballé," dit-il. "Les sujets qu'il aborde sont d'une grande profondeur, et ce film devrait nous faire réfléchir et prendre conscience de la chance que, pour la plupart, nous avons." Dans Que justice soit faite, Clyde Shelton (Gerard Butler), homme à l'allure banale, et Nick Rice (Jamie Foxx), procureur de Philadelphie, se retrouvent plongés dans un cycle de violence et de vengeance, où les apparences sont trompeuses et la justice à la traîne. Le producteur Lucas Foster a collaboré avec Kurt Wimmer pour développer le scénario : "Le postulat de départ, c'était cet homme qui s'est senti trahi par le système et qui décide de donner une leçon à ce système depuis sa cellule de prison," note Foster. "En général, lorsque quelqu'un est arrêté et incarcéré, plus rien ne doit arriver. Quand le protagoniste est reconnu innocent ou coupable, c'est le dénouement de l'intrigue. Mais dans notre film, ce n'est que le début." C'est ce point de départ original qui a convaincu Butler que ce film n'était pas un banal thriller psychologique : "Cette histoire m'a intrigué comme peu de thrillers ont su le faire," déclare l'acteur. "A bien des égards, c'est une histoire totalement inattendue. Dès le départ, on est témoin d'événements épouvantables et on s'identifie totalement à l'un des personnages. C'est une intrigue très éprouvante, terrifiante même, mais on finit par éprouver de l'empathie pour les deux protagonistes." Le film épingle également les incohérences d'un système judiciaire débordé. "L'Etat est un formidable outil," déclare Foster. "Mais avec lui, on a parfois le sentiment qu'on utilise une massue pour tuer une mouche – alors qu'on aurait plutôt besoin d'un scalpel, surtout quand il s'agit de la justice." "Un être humain normalement constitué, à qui il arrive pareille tragédie, cherche à obtenir réparation et fait confiance aux pouvoirs publics, en espérant que justice sera faite," poursuit-il. "Clyde Shelton n'obtient pas justice, et décide alors de prendre les choses en main. Je le comprends. Si quelque chose d'aussi atroce arrivait aux gens que j'aime, je souhaiterais obtenir justice, quel qu'en soit le prix. Il fait ce qu'il croit être juste, ce qu'il croit être honnête." L'Etat est ici représenté par l'adjoint du procureur, Nick Rice, campé par Jamie Foxx. "Nick est, d'une certaine façon, le double de Clyde Shelton," indique Foster. "Il travaille au service du système, mais le système ne fonctionne pas toujours très bien. C'est le genre de dilemme moral auquel il se retrouve confronté." "L'attachement de Rice au système judiciaire lui fait parfois perdre de vue la finalité de la justice," signale Foxx, aussi à l'aise dans une série comique comme In Living Color que dans un biopic comme Ray, qui lui a valu l'Oscar. "Parfois, le fonctionnement du système l'empêche de s'investir dans ses dossiers comme il le souhaiterait. Nick est un type bien. Il s'en tient strictement aux lois, mais cela ne veut pas forcément dire qu'il prend la bonne décision au bout du compte. Le système judiciaire est imparfait et du coup, il cherche toujours à s'en tirer dans un monde imparfait." "Ce n'est pas un film manichéen," ajoute Foster. "Le destin des protagonistes est lié par la tragédie. Ils ont tous les deux raison et tort à la fois." Associé de Butler au sein de leur société de production, Evil Twins, Alan Siegel a découvert Que justice soit faite en lisant le précédent scénario de Wimmer, Salt. "C'était un scénario génial," dit-il. "Kurt s'est présenté à l'occasion d'une cérémonie de palmarès, où Gerry a remporté un prix pour 300. Je lui ai dit que Gerry et moi avions adoré son travail, et je lui ai demandé s'il avait écrit d'autres scénarios. Le lendemain, il m'a envoyé Que justice soit faite, et je l'ai lu aussitôt. Le soir même, j'ai appelé Gerry et je lui ai demandé de lire le scénario car je me suis dit qu'Evil Twins tenait peut-être là son premier film." "Ce film plonge dans les arcanes de notre système judiciaire pour en dévoiler les limites," signale Siegel. "Les deux protagonistes aspirent à un meilleur système, mais ils ne sont pas prêts à y mettre le même prix. Leur détermination les pousse à des extrémités, si bien que le spectateur se pose la question de savoir si la fin justifie vraiment les moyens. Que justice soit faite fait partie de ces rares films qui suscitent le débat après la projection." UN REALISATEUR ROMPU AUX TOURNAGES SOUS PRESSION Les producteurs ont confié la réalisation du film à F. Gary Gray qui a fait ses preuves dans Braquage à l'italienne, Négociateur, Be Cool et Le prix à payer. "On voulait vraiment travailler avec lui," confie Foster. "Ses films sont toujours passionnants et appartiennent à des genres différents. Mais ils ont en commun d'avoir des personnages complexes. Il nous fallait un metteur en scène qui sache prendre les bonnes décisions et il était vraiment l'homme de la situation." Après s'être fait connaître avec Friday et Le Prix à payer au milieu des années 90, Gray s'est imposé comme un réalisateur sensible et original. "Il est d'une grande discrétion," rapporte Foster. "Mais il fait des miracles. Quand je visionnais les rushes, j'étais toujours stupéfait par la complexité des personnages et par l'univers formel du film. Il avait tout dans la tête depuis le début. Il maîtrise parfaitement ce qu'il entreprend." Jamie Foxx a tourné sous la direction de grands réalisateurs hollywoodiens, comme Oliver Stone, Sam Mendes et Michael Mann, mais il n'avait jamais travaillé avec Gray. Ce dernier se souvient avoir reçu un appel téléphonique du comédien qui a donné le coup d'envoi à toute l'aventure. "Il m'a passé un coup de film pour me dire qu'il tenait particulièrement à ce scénario et qu'il pensait que cela me correspondait très bien," note Gray. "Du coup, je l'ai lu, et non seulement j'ai adoré, mais cela faisait longtemps que j'avais envie de travailler avec Jamie. C'était vraiment le projet idéal pour entamer notre collaboration." "Gary a un regard extraordinaire," reprend Foxx. "D'entrée de jeu, le film a une véritable envergure grâce à sa mise en scène, et il y a peu de cinéastes qui parviennent à un tel résultat. Il maîtrise tous les paramètres d'un tournage épique, et fait en sorte que ses collaborateurs lui donnent le meilleur d'eux-mêmes." Butler salue l'investissement et l'énergie du réalisateur qui lui ont permis de mener le projet à son terme, tout en subissant une énorme pression. "Gary a rejoint l'aventure et a su donner vie aux personnages qui n'existaient que dans le scénario," affirme Butler. "Nous avions un script formidable, mais le film le dépasse largement. Il est visuellement très réussi. On saisit parfaitement les enjeux de l'histoire et les comédiens sont extrêmement bien dirigés." L'idée d'avoir un personnage qui prend toute une ville en otage depuis sa cellule de prison a enflammé l'imagination du réalisateur. "Comment un type incarcéré peut-il susciter autant de peur ?," dit-il. "J'ai repensé à Al Capone qui dirigeait son organisation depuis sa cellule. J'adore les films de gangsters, tout comme les thrillers." Il a également été séduit par la perspective de travailler avec deux acteurs de grand talent. "Ce n'est pas un film hollywoodien conventionnel," souligne le metteur en scène. "En général, il y a un gentil et un méchant, et on comprend tout de suite qui ils sont et ce qu'ils vont faire. Notre film est un jeu d'échecs qui ménage des rebondissements imprévisibles." "Nick Rice, le procureur, est du côté de la loi, mais cela ne l'empêche pas de se comporter comme un con," ajoute Gray. "Clyde est une victime qui a subi un choc terrible. Tout au long du film, on est constamment pris dans des conflits de loyauté et, en fonction des scènes, on ne sait plus très bien qui on a envie de voir s'en sortir." Gray explique que Foster est un producteur qui n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis. "Il aime bien se faire entendre," observe Gray. "On pourrait croire que ce n'est pas une très bonne idée de réunir deux fortes personnalités comme les nôtres, mais on s'est très bien entendus." "Sa grande qualité en tant que producteur, c'est qu'il sait quand serrer la vis et quand nous laisser la bride sur le cou," poursuit le réalisateur. "J'ai du respect pour lui. Il a des idées formidables, et il est à la fois imaginatif et attentif aux autres. C'est bien de travailler avec un collaborateur comme lui." Jeff Waxman, coproducteur, affirme que le spectateur sera captivé par le film. "On s'accroche à son fauteuil dès la première scène," dit-il. "C'est totalement prenant. Du premier au dernier plan, on retient son souffle et on se demande ce que va faire Clyde." Avec Que justice soit faite, Butler a vécu une expérience similaire à celle du tournage de 300. "Ce sera une expérience mémorable pour le spectateur," constate-t-il. "Les acteurs sont formidables et la mise en scène est brillante. Jonathan Sela, le directeur de la photo, a instauré une atmosphère particulière qui rend le film captivant. Mais surtout, l'intrigue bouscule tous nos préjugés. Et on est pris par surprise au moment où on s'y attend le moins." Foxx explique les raisons pour lesquelles le film plaira au public. "C'est totalement haletant," dit-il. "Dès le début, le spectateur ne sait jamais à quoi s'attendre. Autant dire qu'il est cloué à son fauteuil." UN CASTING QUI DECOIFFE Dès qu'ils ont commencé à développer le projet de Que justice soit faite, Lucas Foster, Gerard Butler et Alan Siegel avaient le nom de Butler en tête pour incarner le procureur Nick Rice. Mais quelque chose a changé pendant l'écriture du scénario. "Plus j'avançais d'arguments pour décrocher le rôle de Nick, plus je m'attachais à Clyde," relève l'acteur. "Notre problème, c'est qu'on ne voulait surtout pas que Clyde ait l'air d'un méchant banal," ajoute-t-il. "Mais je me suis dit : 'ça pourrait être moi, ça pourrait être n'importe qui. Et comment on réagirait dans une telle situation ?' Je voulais que le spectateur partage sa souffrance. Son humour nous fait rire et il nous séduit, même si on sait qu'au plus profond de lui, c'est un homme détruit. C'était intéressant d'incarner un personnage qui pouvait à la fois me terrifier et s'avérer être un type ordinaire dont je pouvais me sentir proche." Clyde est un citoyen soucieux de respecter la loi – un homme banal dont la vie est bouleversée par un crime aveugle. "Tout ce qui lui reste, c'est sa détermination à obtenir justice," déclare l'acteur. "Il place tous ses espoirs en Nick Rice, et dans le système judiciaire, en se disant que les deux criminels seront punis. Mais quand il constate que l'un des deux échappe à la justice, parce que Nick est surtout préoccupé par sa carrière, Clyde est abandonné à son sort. C'est une âme perdue. Malheureusement, il est suffisamment doué et pugnace pour faire en sorte que le système qui l'a lâché soit acculé. Tous ceux qui ont été impliqués dans l'affaire qui a tout déclenché sont dans sa ligne de mire, et tout particulièrement Nick." Pour Gray, Clyde est autant une victime qu'un monstre. "On ne peut pas s'empêcher de se demander ce qu'on aurait fait à sa place," dit-il. "Avec ce rôle, Gerard Butler a dû relever un énorme défi. Clyde est une sorte de monsieur-tout-le-monde, mais il exprime des idées que la plupart d'entre nous n'oseraient jamais exprimer, et encore moins mettre en œuvre. Gerard a réussi à faire croire à un personnage qui vit dans deux mondes." Pour s'y préparer, Butler a consulté des criminologues pour se renseigner sur la psychologie des tueurs en série et des criminels obsédés par la vengeance. "J'ai également visionné des documentaires sur des tueurs, et je me suis pas mal documenté sur Internet," explique-t-il. "Cela a été très enrichissant." Le rôle est une corde supplémentaire à l'arc de Butler. "Quand on regarde sa filmographie, on s'aperçoit qu'elle est très éclectique", signale Siegel, qui est aussi l'agent du comédien. "Il est passé de la comédie sentimentale au film musical, sans oublier le drame et le film d'action. Et les personnages qu'il a interprétés sont tous très différents. Après 300, son visage a commencé à être connu du grand public, mais cela a pris du temps parce qu'il a fait des choix extrêmement audacieux." Le rôle du procureur Nick Rice a été confié à un acteur de même envergure : Jamie Foxx. "Dès le départ, j'ai été séduit par la très grande proximité qui existe entre les deux personnages," rapporte Butler. "Ils me font penser à des guerriers qui s'affrontent en duel. Tout en étant déterminés à s'entretuer, ils ont l'un pour l'autre du respect et de la compréhension. Clyde explique d'ailleurs très bien à Nick qu'ils pourraient tout à fait se trouver dans des situations inverses." Lucas Foster acquiesce : "Ces deux personnages pourraient parfaitement se trouver l'un à la place de l'autre," note-t-il. "Ils sont tous les deux très complexes. Ils se débattent tous les deux dans des questions éthiques. Et ils se battent tous les deux pour un idéal. Mais leurs méthodes sont radicalement différentes. Au cinéma, j'aime les personnages complexes. Je trouve que les 'héros' sans aucun défaut ne reflètent pas la réalité. Nick a commis des actes sujets à caution. C'est un personnage en demi-teinte. Ses objectifs sont louables, mais ses méthodes ne le sont pas." Foxx a donné son accord parce qu'il était intéressé à la fois par le scénario et les collaborateurs du film. "Il y a souvent des gens avec qui j'ai envie de travailler," remarque l'acteur. "Je me souviens de ma réaction lorsque j'ai vu 300. Gerard Butler était au sommet de son art, et j'ai immédiatement eu envie de tourner un film avec lui. Et pour couronner le tout, il s'agit d'une intrigue captivante." Foxx a apporté des idées très personnelles concernant son personnage : "Jamie a largement contribué à la création du film," ajoute Foster. "Il a beaucoup travaillé le scénario. Pour lui, Nick était un type paumé, et surtout pas un personnage qui devait être beau et courageux. Jamie s'est vraiment efforcé de montrer que son personnage avait des moments de doute et de fragilité. Pendant la plus grande partie du film, Nick est en proie à une force qui lui échappe. Il lui a fallu faire preuve d'un jeu tout en nuances, et c'est exactement ce qu'il a réussi à faire." Siegel est totalement d'accord. "Ce que Foxx a apporté à son personnage est inestimable," renchérit-il. "Jamie a donné à Clyde une personnalité qui ne figurait pas dans le scénario, et qu'aucun d'entre nous n'avait envisagée. Il l'a interprété comme un type ambitieux et roublard qui s'accommode d'un système judiciaire inefficace, tant qu'il peut grimper dans la hiérarchie. Il estime qu'il se comporte en accord avec des principes déontologiques, mais il prend vite conscience qu'il a commis des erreurs sur un plan moral. Et à un moment crucial du film, il doit remettre ses principes en question." Butler a énormément appris en développant le personnage avec Foxx. "Dans les premières versions du scénario, Nick était un peu plat. Quand Jamie s'est embarqué dans l'aventure, il l'a vraiment fait décoller. Avec lui, Nick est devenu malin, charismatique, intelligent, drôle, doublé d'un bon père de famille. Du coup, le spectateur est totalement acquis à sa cause. Il est résolu à mener son combat jusqu'au bout. Mais sans l'ombre d'un doute, il a un égo surdimensionné." "Jamie a su jouer le personnage dans ses multiples dimensions," reprend le comédien. "Il a une force incroyable. C'est ce qui a donné lieu aux duels mentaux entre nos deux personnages. Le film est tellement prenant par ailleurs que j'espérais que nos scènes ne tranchent pas trop avec le reste, mais elles constituent en fait la clé de voûte du film." Foxx n'a pas hésité à montrer les failles de son personnage qui sont à l'origine de la situation explosive dans laquelle il se trouve. "Alors que ce n'était pas du tout prévu dans le scénario, Jamie a fait de son personnage un type arrogant," précise Gray. "Au départ, c'est un type arriviste obsédé par sa réussite, et progressivement on découvre qu'il ne se résume pas qu'à cela." Butler et Foxx ont répété pendant plusieurs semaines avant le tournage afin de mettre au point la relation complexe entre leurs deux personnages. "Quand je me suis retrouvé avec Jamie sur le plateau, on a vécu des moments magiques," souligne Butler. "On se comprenait à demi-mot. Il y a une force inimaginable qui émane des scènes d'affrontement entre les deux hommes et de leur manière de jouer l'un avec l'autre et il s'en dégage aussi une sincérité désarmante." Les deux hommes ont réussi à établir entre eux une véritable tension dramatique, alors même qu'ils n'ont pas beaucoup de scènes ensemble. "Ils n'ont que cinq ou six scènes en commun, mais ils ont parfaitement répondu à nos attentes," précise Foster. "Ensemble, ils font des étincelles, tout en jouant au chat et à la souris ! Et quand on pense que c'est Jamie Foxx, qui a été oscarisé pour Ray, et Gerard Butler, le héros de 300, ce sont deux sacrés adversaires !" Foxx a rencontré des procureurs et des avocats pour se documenter sur le système judiciaire : il les considère aujourd'hui comme des gladiateurs du prétoire. "Ils ont des points de vue sur la justice radicalement différents," souligne-t-il. "Ils doivent monter au créneau tous les jours quand ils sont au tribunal, et ils doivent être extrêmement aguerris. Ils ne peuvent pas se permettre de se laisser piéger par l'émotion." "La plupart des procureurs que j'ai vus m'ont abondamment parlé du nombre de condamnations qu'ils ont pu obtenir," ajoute l'acteur. "Et mon personnage est, lui aussi, dans cette optique. Il est en train de grimper dans la hiérarchie, et il a le sentiment qu'il peut faire condamner n'importe qui. S'il n'arrive pas à les faire condamner lors du procès, il tente de négocier pour ne surtout pas démériter. Il se dit, 'le système judiciaire fonctionne comme ça, et je suis le Michael Jordan du système.'" Si Foxx s'est efforcé de camper son personnage de manière réaliste, il reconnaît que c'est Clyde qui marquera les spectateurs. "Ils vont vivre le film à travers lui, à travers ses émotions, à travers son amour pour sa femme et sa fille, et la colère qui s'empare de lui. La justice est censée nous permettre de vivre en paix, mais il arrive qu'elle ne suffise pas." "On ne peut que ressentir de l'empathie pour Clyde," poursuit le comédien. "Un enchaînement d'événements terribles bouleverse sa vie. Il se dit : 'Comment cela a-til pu m'arriver ? Je suis un type bien, je n'ai jamais fait de mal à personne, je travaille, je vais à l'église, je paie mes impôts – pourquoi cela m'est-il arrivé à moi ?'" PHILADELPHIE, SYMBOLE DU SYSTEME JUDICIAIRE AMERICAIN Alors que le film, profondément ancré dans la réalité urbaine, était au départ censé se dérouler à Los Angeles, la production a décidé de situer l'action à Philadelphie. Du coup, l'intrigue prend une tout autre résonance. "C'était tout à fait délibéré de notre part," précise Foster. "C'est là qu'est né le droit civil héritier du 'common law' anglais. Les Pères fondateurs des Etats-Unis y ont passé pas mal de temps. Ce film parle de justice, et du coup cela nous semblait logique de tourner là même où la plupart des grandes questions juridiques ont été abordées pour la première fois." La ville offrait plusieurs avantages, comme l'explique Foster : "L'architecture y est extraordinaire," dit-il. "C'est une grande ville, mais elle n'est pas anonyme. En revanche, on peut s'y sentir un peu perdu." "Pour nous, c'était également important que la ville soit originale et impressionnante sur un plan visuel," ajoute-t-il. "C'est un film 'néo-noir'. Je ne crois pas qu'on ait jamais filmé Philadelphie comme ça." La célèbre mairie de Philadelphie, dont l'architecture est l'un des symboles de la ville depuis plus d'un siècle, joue un rôle central dans le film. "C'est l'un des plus beaux bâtiments des Etats-Unis," note Butler. "Il est magnifique, quel que soit le point de vue qu'on ait sur lui. Nous avons éclairé toute la rue qui mène à la mairie un soir, et j'en ai eu le souffle coupé." "Les habitants de Philadelphie nous ont réservé un formidable accueil, et j'ai été ravi d'y tourner le film," signale-t-il encore. "Je n'hésiterais pas une seconde à y travailler de nouveau." Pour les scènes délicates qui se déroulent en prison, la production a investi un site de sinistre réputation. La Prison de Holmesburg a fermé ses portes en 1995, suite à la mort de deux gardiens dans une émeute. Mais la maison d'arrêt est sans doute restée célèbre parce qu'on y a mené des expériences médicales sur les détenus. Construite en 1896, et récemment rouverte pour pallier à la surpopulation carcérale, Holmesburg est aux antipodes d'une prison moderne : les murs de briques menacent de s'effondrer, la structure du bâtiment est archaïque, et les cellules sont en piteux état. "Holmesburg est presque médiéval," déclare Foster. "On est transportés dans une autre époque. Ce film pourrait se passer à n'importe quelle décennie, si ce n'est pour les voitures qu'on y voit. Cela pourrait être un film des années 40, comme Le Grand sommeil, et Holmesburg dégage vraiment une atmosphère atemporelle." Le tournage à Holmesburg s'est avéré une expérience marquante pour Butler. "Nous avons tourné dans une prison en activité," précise l'acteur. "Je ne suis pas habitué aux prisons, tout comme Clyde Shelton. Pendant le tournage, nous devions nous interrompre pour que les gardiens puissent emmener les détenus menottés d'un endroit à l'autre. On reprenait le tournage ensuite. Cela a été une expérience fascinante, jusqu'à l'odeur et au froid qu'on y ressentait. Cet endroit raconte une histoire à lui tout seul." F. Gary Gray a travaillé en étroite collaboration avec le chef décorateur Alex Hajdu pour mettre au point un style visuel spécifique qui s'inspire de la ville et qui traduise la complexité de l'intrigue. "Que justice soit faite imposait un style particulier," souligne le réalisateur. "Nous avons repris certains éléments du film noir et nous les avons modernisés. Nous n'avons pas hésité à utiliser des ombres portées et des éclairages expressionnistes. Je me suis dit que c'était parfait, étant donné le sujet du film." Comme l'explique Hajdu, Philadelphie a largement inspiré le style du film : "Les couleurs et l'atmosphère de la ville m'ont influencé," dit-il. "L'architecture et la beauté des immeubles se retrouvent dans le style visuel du film. Philadelphie est une ville magnifique, qui a une longue histoire et beaucoup de cachet. Et comme c'est une ville un peu ancienne, elle a un côté européen. Les teintes dominantes sont la brique et la couleur terre, ce qui était idéal pour la palette désaturée que nous avions privilégiée." Gray s'est montré enchanté par le style visuel du film qui correspondait à ses attentes : "C'est une chose d'imaginer un univers comme celui-là," dit-il. "C'en est une autre d'avoir un collaborateur capable de réaliser votre rêve grâce à ses idées créatives. Alex a été d'une rigueur incroyable. Il a réussi à transposer visuellement ce que je voulais raconter dans ce film." Le réalisateur salue le travail de deux autres collaborateurs de création : "Notre directeur de la photo, Jonathan Sela, est une vraie star," affirme-t-il. "C'est un type discret, mais génial. Je ne crois pas que j'aurais pu obtenir ce résultat sans lui. Je lui ai dit que je voulais qu'on évoque le style des grands films noirs classiques, et il a parfaitement compris ce que je souhaitais. Il avait des idées formidables." Les costumes devaient également correspondre aux critères de Gray. "Jeffrey Kurland, le chef costumier, s'est adapté à notre style 'néo-noir,'" indique le metteur en scène. "C'est un véritable artiste. Je n'ai jamais travaillé avec un chef costumier qui comprenne aussi bien ce que je recherche. Il met les comédiens à l'aise, ce qui m'a facilité la tâche car lorsque les acteurs se sentent bien, leurs prestations n'en sont que meilleures." "Chaque film présente ses propres difficultés," conclut Gray. "Je me suis passionné pour ce film dont j'ai adoré le genre et le style. Je ne me suis jamais autant amusé en tournant, ce qui m'a permis de progresser dans mon travail de cinéaste. J'ai déjà réalisé des films divertissants, mais je suis allé beaucoup plus loin avec Que justice soit faite. Les spectateurs vont être déconcertés et vont aller de surprise en surprise." DEVANT LA CAMERA JAMIE FOXX (Nick Rice) a décroché l'Oscar du meilleur acteur en 2005 pour Ray de Taylor Hackford. Le film lui a aussi valu un Golden Globe, un Screen Actors Guild (SAG) Award et un BAFTA. La même année, il a été cité à l'Oscar, au Golden Globe, au SAG et au BAFTA du meilleur second rôle pour Collateral de Michael Mann, avec Tom Cruise. Toujours en 2005, Foxx remporte une citation au Golden Globe et au SAG pour Rédemption, où il campe un ancien criminel devenu Prix Nobel de la Paix. C'est la première fois qu'un comédien afro-américain obtient deux citations à l'Oscar la même année. On l'a récemment vu dans Le Soliste de Joe Wright, où il incarne un musicien schizophrène qui se produit au Walt Disney Concert Hall. Le film est tiré d'une histoire vraie relatée par le journaliste Steve Lopez dans les colonnes du Los Angeles Times. En 2007, Foxx a assuré la production exécutive de Life Support, sélectionné en clôture du festival de Sundance. Le film retrace l'histoire d'une mère, interprétée par Queen Latifah, qui surmonte sa toxicomanie pour devenir une militante anti-Sida. La même année, Foxx est à l'affiche du Royaume, où il joue le chef d'une section d'intervention chargée de retrouver des poseurs de bombe en Arabie saoudite. Il a été à l'affiche de Dreamgirls, adaptation de la comédie musicale de Broadway signée Bill Condon. Le film a obtenu le Golden Globe du meilleur film musical. Outre son métier d'acteur, Foxx fait une brillante carrière musicale. Son dernier album, Intuition, s'est ainsi hissé en tête des ventes. En 2006, il s'est associé à SIRIUS Satellite Radio pour monter sa propre station, The Foxxhole. Originaire du Texas, Jamie Foxx s'est d'abord fait connaître comme humoriste. Il s'illustre dans la série télé In Living Color, aux côtés de Keenan Ivory Wayans, Jim Carrey, Damon Wayans et Tommy Davidson, avant de produire sa propre émission, The Jamie Foxx Show, qui rencontre un immense succès d'audience. Il décroche son premier vrai rôle au cinéma avec L'Enfer du dimanche d'Oliver Stone, avec Al Pacino. On l'a également vu dans Ali de Michael Mann, avec Will Smith, Miami Vice – Deux flics à Miami de Michael Mann, avec Colin Farrell, et Jarhead – la fin de l'innocence de Sam Mendes, avec Jake Gyllenhaal. GERARD BUTLER (Clyde Shelton, Producteur) s'est imposé comme acteur de tout premier plan en interprétant le roi Léonidas dans 300 de Zack Snyder qui a rapporté plus de 450 millions de dollars dans le monde. On l'a vu récemment dans L'Abominable vérité de Robert Luketic, avec Katherine Heighl, RocknRolla de Guy Ritchie, avec Thandie Newton, et Ultimate Game. Il a aussi prêté sa voix au film d'animation Dragons. Si Butler s'est surtout fait connaître pour ses films d'action, il excelle dans d'autres genres. Il a ainsi inscrit son nom aux génériques de L'Ile de Nim, avec Jodie Foster et Abigail Breslin, et du drame P.S. I Love You avec Hilary Swank. Il a aussi joué dans Le Fantôme de l'Opéra, d'après le spectacle d'Andrew Lloyd Webber, et Dear Frankie, avec Emily Mortimer, sélectionné au festival de Cannes. Né en Ecosse, il fait ses débuts sur scène à l'âge de 12 ans dans la comédie musicale Oliver ! Il mène d'abord des études de droit avant de monter sur les planches à Londres. En 1996, il décroche le rôle principal de la pièce Trainspotting, avant de s'illustrer dans Snatch et Soudain l'été dernier de Tennessee Williams, avec Rachel Weisz, montée au Donmar Warehouse. En 1997, il obtient son premier rôle au cinéma dans La Dame de Windsor de John Madden, avec Judi Dench. On l'a également vu dans Fast Food, One More Kiss, La Cerisaie d'après Tchékhov, et Harrison's Flowers d'Elie Chouraqui. On l'a encore vu dans Beowulf & Grendel, The Games of Their Lives, Prisonniers du temps de Richard Donner, Lara Croft Tomb Raider : Le Berceau de la vie et Le Règne du feu. LESLIE BIBB (Sarah Lowell) a récemment donné la réplique à Isla Fisher et Hugh Dancy dans Confessions d'une accro du shopping, d'après le best-seller de Sophie Kinsella, et a inscrit son nom au générique de Midnight Meat Train, avec Bradley Cooper. On la retrouvera bientôt dans Zookeeper, avec Kevin James. Après avoir été découverte dans Ricky Bobby : roi du circuit, avec Will Ferrell, Sacha Baron Cohen et John C. Reilly, elle a tourné dans Iron Man. Elle a également partagé l'affiche de Wristcutters : A Love Story avec Patrick Fugit. Pour le petit écran, on l'a vue dans la série-culte pour adolescents, Popular. Originaire de Virginie, elle vit actuellement à Los Angeles. BRUCE MCGILL (Jonas Cantrell) s'est fait connaître grâce à American College de John Landis. Tout au long de sa carrière, il a été salué pour ses prestations mémorables, et tourne toujours autant. On l'a ainsi vu récemment dans Obsessed, avec Beyonce et Idris Elba, et il vient de tourner Fair Game de Doug Liman, avec Naomi Watts et Sean Penn. Il s'est illustré dans quelques 80 longs métrages, comme W. – L'improbable président d'Oliver Stone, Le Maître du jeu de Gary Fleder, Les Associés de Ridley Scott et De l'ombre à la lumière de Ron Howard. Son interprétation de l'avocat Ron Motley dans Révélations de Michael Mann lui a valu les louanges de la critique. On l'a encore vu dans La Somme de toutes les peurs, L'amour extra-large des frères Farrelly, La Légende de Bagger Vance de Robert Redford, La Blonde contre-attaque, Mon Cousin Vinny, Le Dernier Samaritain de Tony Scott, Le Mystère Silkwood de Mike Nichols et Hors Limites. Pour le petit écran, il s'est produit dans des séries-culte, comme Les Experts, The Practice, Gideon's Crossing, Papa bricole, Star Trek : Voyager, L'as de la crime, Code Quantum, et Deux flics à Miami. Il a également interprété le meilleur ami de McGyver dans la saison éponyme. Originaire du Texas, McGill est diplômé d'art dramatique de la University of Texas. Après des débuts dans la troupe Trinity Square Repertory Company, il s'installe à New York, où il s'illustre dans plusieurs pièces montées dans le cadre du Shakespeare Festival, comme Hamlet et Henry V. Au cours de la récente grève des scénaristes, il est remonté sur les planches après 22 ans d'absence, pour camper Orson Welles dans Orson's Shadow au Pasadena Playhouse. Né à Dublin, COLM MEANEY (L'inspecteur Dunnigan) s'est d'abord fait connaître grâce aux séries Star Trek : Deep Space Nine et Star Trek : Next Generation. On l'a vu récemment au cinéma dans The Damned United, avec Michael Sheen. Il a été cité à l'Irish Film Award pour Kings. Il s'est également illustré dans Three and Out, avec Mackenzie Crook, et Five Fingers, avec Laurence Fishburne et Ryan Phillipe. Il fait ses débuts sur grand écran dans Gens de Dublin de John Huston, mais c'est sa prestation dans Les Commitments d'Alan Parker qui lui permet de s'imposer aux Etats-Unis. A cette époque, il joue dans deux volets de la trilogie Roddy Doyle : The Snapper, qui lui vaut une citation au Golden Globe, et The Van, tous deux signés Stephen Frears. On l'a encore vu dans Bienvenue au paradis et Aux bons soins du Dr Kellogg d'Alan Parker. Par ailleurs, Meaney a décroché des rôles dans de grosses productions, comme Les Ailes de l'enfer, Mystery, Alaska, Piège en haute mer et Horizons lointains. Ce qui ne l'a pas empêché de tourner dans des films indépendants comme Layer Cake, The Boy& Girl from County Clare, This is My Father, L'Anglais qui gravit une colline et descendit une montagne, Claire Dolan etc. Après avoir quitté l'école à 17 ans, il devient pêcheur, mais sa passion pour le théâtre le pousse à prendre des cours d'art dramatique à The Abbey. Il travaille aux Etats-Unis pour la première fois en 1982, puis se produit à Broadway dans Breaking the Code, avec Derek Jacobi. Meaney s'installe à Los Angeles en 1987. Il a récemment fait son retour sur les planches dans Une lune pour les déshérités d'Eugene O'Neill, avec Kevin Spacey, monté à l'Old Vic et à Broadway. On l'a encore vu dans L'œuvre de Dieu, la part du diable et Junon et le paon, monté au Donmar Theater. DERRIERE LA CAMERA F. GARY GRAY (Réalisateur) est réputé pour son audace formelle et ses idées novatrices. Son premier long métrage, Friday, avec Ice Cube et Chris Tucker, a été le premier volet d'une série qui a engrangé plus de 125 millions de dollars de recettes. Il a ensuite signé Le Prix à payer, avec Jada Pinkett Smith, puis Négociateur, avec Kevin Spacey et Samuel L. Jackson. Fort d'un budget de 50 millions de dollars, ce dernier film est à l'époque la plus grosse production jamais mise en scène par un AfroAméricain. En 2003, il signe Braquage à l'italienne, avec Charlize Theron et Mark Wahlberg. Les courses-poursuites sur les canaux de Venise, ou dans les rues de Los Angeles, sont restées dans toutes les mémoires. Il a également réalisé Un homme à part, avec Vin Diesel, et Be Cool, d'après le bestseller d'Elmore Leonard. Mais le cinéaste a également tourné des vidéo clips, des séries télé et des productions pour Internet. Il a signé ses premiers clips à l'âge de 20 ans, et a travaillé pour des musiciens comme Dr. Dre, TLC, Mary J. Blige, Outkast et Jay-Z. Cité au Grammy pour How Come, How Long de Stevie Wonder et Babyface, il a remporté un MTV Music Video Award en 1995. Sous l'égide de sa société de production, Nucleus Entertainment, il a plusieurs projets en cours, à la fois pour le cinéma, la télévision et les nouveaux médias. Fervent soutien du Tom Bradley Youth & Family Center de Los Angeles et de l'Urban Compass du quartier de Watts, il a créé le F. Gary Gray Filmmaking Workshop dont la mission consiste à encourager les jeunes talents à s'exprimer grâce au cinéma. Photographe, et voyageur invétéré, Gray enseigne le cinéma dans le cadre du Fonds Culturel Franco-américain. Ses voyages à travers la planète ont nourri son regard d'artiste et lui ont permis de s'ouvrir aux cultures du monde entier. FICHE ARTISTIQUE Clyde Shelton Nick Rice Le maire de Philadelphie Kelly Rice Michael Gambon Sarah Lowell L'inspecteur Dunnigan Clarence Darby Jonas Cantrell Femme de Clyde L'inspecteur Garza Gerard Butler... Jamie Foxx... Viola Davis... Regina Hall.... Michael Gambon Leslie Bibb... Colm Meaney.... Christian Stolte.... Bruce McGill... Brooke Stacy Mills.... Michael Irby.... FICHE TECHNIQUE Un film de Scénario Producteurs Producteurs exécutifs Coproducteurs Image Décors Montage Musique Costumes Casting F. Gary Gray Kurt Wimmer Lucas Foster Gerard Butler Alan Siegel Mark Gill Kurt Wimmer Robert Katz Neil Sacker Michael Goguen Jeff Waxman Ian Watermeier Jonathan Sela Alex Hadju Tariq Anwar Brian Tyler Jeffrey Kurland Joseph Middleton, CSA Deanna Brigidi-Stewart, CSA