club saint eloi
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CLUB SAINT ELOI 4ème séminaire de réflexion stratégique PRAGUE novembre 2007 2001 – Tozeur, 2003 – Marrakech, 2005 – Budapest, 2007 – Prague. Pour cette quatrième rencontre, placée sous le signe de la réflexion stratégique dans une ambiance conviviale et de découverte d’une ville « magique », 35 dirigeants et responsables se sont réunis. Ils représentent la diversité de nos métiers : fabricants, distributeurs, organisations professionnelles, activités du bijou et de la montre. Les journées de travail ont été organisées en trois temps forts : 1) Une soirée d’ouverture pour impulser des idées propices à la réflexion 2) Une journée de débats sur des thèmes essentiels à la profession 3) Une matinée de synthèse des travaux, des pistes pour des décisions 1) Soirée d’ouverture Deux thèmes ont été traités, sous forme de conférence : a) « Une vision du monde », les cinq tendances lourdes et leurs répercussions sur nos métiers b) « La vision du sociologue », le bijou et la montre face aux tendances comportementales a) « Une vision du monde », les cinq tendances lourdes et leurs répercussions sur nos métiers Dans un monde installé dans la complexité, il est nécessaire de faire face, tout en gardant son bon sens et en n'oubliant pas les fondamentaux, pour répondre aux 5 méga-tendances. 1ère tendance : « le choc des titans » Un nouvel ordre financier mondial se met en place, à l’instar des conglomérats industriels qui s’étaient développés au début du siècle. Les fonds d’investissement entrent au capital de tous types d’entreprises. Aux Etats-Unis, près d’un salarié sur quatre, en France, près d’un salarié sur douze, travaille pour une société dont tout ou partie du capital est détenu par un fonds d’investissement. Face aux fonds d’investissements privés (private equity), les fonds d’investissements publics (possédés et conduits par un état) entrent directement dans le capital de tout type d’entreprise privée à travers le monde (création récente de la China Investment Corp dotée de 200 Milliards de $). Ce nouvel ordre représente une forte opportunité pour les entreprises qui veulent se développer plus rapidement (les fonds s’intéressent à des entreprises de taille de plus en plus petite). Il représente également une menace car tout concurrent pourra être appuyé, un jour ou l’autre, par un fonds. 2ème tendance : « un monde devenu plat » Mondialisation, globalisation, libre circulation, suppression des frontières matérielles et virtuelles, nous sommes entrés dans une ère nouvelle où chaque entreprise doit apprendre à fonctionner, avec subtilité, en utilisant les opportunités que représentent ces nouveaux équilibres. Prague 2007 novembre 2007 1/1 « La Chine est une menace, la Chine est un client. Au lieu de lutter avec la Chine comme un ennemi, les entreprises doivent fragmenter leur activité pour déterminer quel fragment vendre à la Chine et quel fragment acheter à la Chine » (Thomas Friedman). Fragmentation, réseaux, fabricants sans usines, distributeurs contrôlant une partie de l’amont, partenariats amont-aval, forment des nouveaux équilibres. Tous les secteurs de l’économie sont concernés. 3ème tendance : « un cybermonde en dynamique perpétuelle » Nous vivons des mondes de système (cybernétique), les systèmes sont en interaction les uns avec les autres et créent ainsi eux-mêmes leurs propres dynamiques. Trois types d’évolutions se chevauchent : - - L’évolution biologique, avec les miracles de la médecine et les excès des clonages et des OGM ; L’évolution technologique : une multitude d’outils que les entreprises intègrent progressivement à tous niveaux de leur gestion, des outils d’optimisation du fonctionnement entrainant des gains majeurs de productivité, des outils transformant les relations entre prestataires / fournisseurs / clients / consommateurs, bien au-delà de l’EDI, des puces électroniques, des nanotechnologies (une taille à 10-9), des objets qui communiquent entre eux ; L’évolution numérique et l’entrée dans le monde virtuel : on passe des réseaux sociaux individuels (de type Myspace ou Facebook), à des réseaux sociaux professionnels (de type Viadeo ou Ziki), puis à des réseaux sociaux virtuels, les « avatars » communiquent entre eux (Secondlife, World of Warcraft). Toute entreprise, quelque soit sa taille, est concernée à un moment donné par ces évolutions « cybernétiques » et doit les intégrer dans sa stratégie, dans ses outils. 4ème tendance : « le réveil du pronet@riat » Le web 2.0, un outil technologique qui permet à tout individu de communiquer par l’Internet et de créer, à tout moment, tout type de contenu. On parle ainsi aisément du développement des blogs (journaux personnels), des podcasts (envois et récupérations de fichiers audios), des vlogs (idem pour des fichiers vidéos), des wikis (à l’exemple de l’encyclopédie Wikipédia où chaque Internaute peut interagir dans les textes créés). L’accès à l’information est devenu sans limite et totalement gratuit. De plus, l’information sur les marques, les enseignes, les produits, les magasins, les services, va être créée par les individus eux-mêmes et non plus uniquement par les annonceurs. Nous sommes en train de passer d’une communication de type « mass media » à une communication de type « médias des masses ». Le consommateur était déjà qualifié de « consomm-acteur », il devient maintenant « consomm-auteur ». Toute entreprise doit apprendre à gérer sa communication avec le développement du web 2.0. Prague 2007 novembre 2007 2/2 5ème tendance : « la planète et autres bouleversements » « Sauver la planète » n’est plus une revendication d’individus versés dans l’écologie, c’est maintenant une série d’actions entreprises à différents niveaux et qui concernent tant le monde politique que l’économique. Le « Grenelle de l’environnement » devient un modèle pour un « Grenelle de l’Europe » et pour un « Grenelle mondial ». Près de 90% des individus se disent prêts à privilégier un produit bénéfique pour l’environnement ou un magasin ayant pris des dispositions spécifiques. Près de 80% des individus se disent prêts à boycotter une marque ou une enseigne qui leur semble néfaste pour l’environnement. (Sondage Opinion Way France octobre 2007) Toute entreprise est concernée et doit réfléchir à la façon d’intégrer la composante environnement dans sa stratégie et sa communication. Parmi les autres tendances lourdes qui ont une influence sur nos entreprises, il faut relever : - Le changement des structures démographiques (vieillissement, croissance des actifs et du nombre de ménages) ; Un client – consommateur de plus en plus expert et exigeant ; Le rééquilibrage de l’urbanisme de commerce, centres villes / couronnes / périphérie, nouveaux centres de commerce / loisirs / culture (plus de 500 projets en France aujourd’hui). b) « La vision du sociologue », le bijou et la montre face aux tendances comportementales Christine Boquet a interviewé Tristan Benhaïm, Vice-Président de Sociovision, sur les tendances comportementales que l’on pouvait observer en France en 2007 et leurs conséquences sur le bijou et la montre en particulier. L’entretien a fait l’objet d’une vidéo projetée pendant le séminaire. Au cours de cet entretien, Tristan Benhaim et Christine Boquet ont développé plusieurs thèmes. Un changement global de comportement, « du grand moi au grand nous » Le MOI et tout se qui peut permettre de le mettre en avant, sont toujours des préoccupations essentielles pour l’individu. Ce qui est en train de changer repose sur une double constatation : - - Prague 2007 L’individu prend conscience que les problèmes de société ne peuvent pas se régler à son niveau, il a besoin des autres et il est prêt à jouer un jeu plus collectif (le développement durable par exemple) ; Les logiques de communication se modifient avec l’émergence rapide du web 2.0, les individus s’intéressent moins à l’opinion des marques et des enseignes et sont à l’affût de tout type d’information qu’ils peuvent s’échanger entre eux. Les logiques communautaires, les fonctionnements en réseau conditionnent de plus en plus le comportement d’achat. novembre 2007 3/3 Le bijou et la montre disposent toujours d’un potentiel important, c’est un secteur riche de promesses Les scores d’attraction et de préférence sont toujours très haut. Bijou et montre appartiennent à un univers qui répond au besoin de « sens émotionnel » de l’individu, un besoin grandissant face aux difficultés liées au pouvoir d’achat et aux tendances anxiogènes de la société (chômages, maladies, terrorisme, catastrophes). Les individus intéressées par ces produits se retrouvent dans des profils très divers de populations et notamment dans des profils disposant de bons niveaux de pouvoir d’achat ou encore dans des profils « modernes », ceux qui aiment acheter. Ainsi, il n’est pas nécessaire de cibler une clientèle particulière pour développer le volume du marché. Mais l’achat de bijoux et de montres n’entre pas forcément dans un acte spontané Un tiers des individus pense à acheter ce type de produit (résultat identique à celui de l'étude Synovate réalisée par le Club St Eloi en 2002), un score qui peut être qualifié de « correct » ; mais seulement 6% sont décidés à les acheter. L'achat du bijou est en effet handicapé par des freins et son statut trop lourd. Trop de freins existent encore dans l’achat du bijou et de la montre On pense encore trop à ce type d’achat pour de grandes occasions, on se situe dans un achat de circonstances, de moments particuliers, privilégiés. Acheter est souvent compliqué, entrer dans une bijouterie rebute (30% des individus sont intimidés), on se situe trop loin de la société du « libre-service ». L’absence de marques dans le bijou est relevée et nuit à la confiance (20% des individus). Le secteur est trop « marqué » par de nombreuses petites appréhensions qui, cumulées, créent un frein trop lourd : peur de se faire voler (48%), peur de se tromper sans pouvoir échanger, peur de ne pas pouvoir revendre plus tard. Comment agir pour développer le marché ? Le STATUT, encore trop sacré, trop impliquant, du produit (surtout du bijou, moins de la montre) crée un déficit d’accès, « c’est culturel ». Il faut passer du sacré à l’accessible, sans casser le sens émotionnel, en utilisant l’accessoire dans une notion très large comportant notamment des lignes de produits spécifiques. Quelques pistes ont été données par Tristan Benhaim pour réveiller la consommation en la faisant entrer dans la modernité d'aujourd'hui et dans des logiques de préférence : - Prague 2007 Echapper à la logique du moment privilégié et démultiplier le nombre d‘occasions où l’achat de bijoux et de montres est opportun ; Créer le désir de la consommation ; Le faire entrer dans la vie de tous les jours ; Sortir de la valeur symbolique, patrimoniale pour développer des valeurs dans la réalité de tous les jours ; novembre 2007 4/4 - Prague 2007 Utiliser tous les moments dans la légèreté de l’être et de l’achat, alléger ce côté exceptionnel qui freine l’achat régulier, enlever à l’achat l’idée de gravité ; Adapter le produit, le style de communication et de vente, au monde d’aujourd’hui : un monde qui bouge vite, qui change, qui se transforme facilement ; S’orienter sur un « luxe subtil », « je me fais plaisir à moi-même », plutôt que de s’appuyer sur des codes lourds ; Etre plus proche de la décision de l’individu « un investissement durable que si JE le veux moi-même » ; Innover dans les matériaux, les produits, les marques, trouver des idées, la bague « life-proof ». novembre 2007 5/5 2) Une journée de débats sur des thèmes essentiels à la profession Un premier débat a eu pour objectif de sélectionner des thèmes qui semblaient essentiels aux participants, dans une vision à la fois stratégique et opérationnelle. Les participants ont ensuite débattu par petits groupes "world café", les discussions ont été intensives, des rotations ont eu lieu entre chaque thème afin que chacun puisse échanger avec le plus grand nombre possible, de façon totalement conviviale. Les travaux ont été ponctués par la projection de « micros-trottoirs » consommateurs que Saint Eloi avait faits réaliser au centre commercial de La Défense. Une trentaine de consommateurs, de différents profils, ont ainsi donné, en spontané, leur opinion sur l’achat du bijou et de la montre. Ces micro-trottoirs peuvent être mis à la disposition des membres du Club pour animer leur réunion. TROIS thèmes ont été traités par les participants au séminaire 1er thème Du sacré à l’accessibilité, le statut du bijou et de la montre 2ème thème Demain, quels produits pour quels points de vente ? 3ème thème Comment utiliser, dans nos marchés, la dynamique des technologies ? L’analyse de ces TROIS thèmes a donné lieu à des CONSTATS et à CINQ PISTES-CLÉS Les CONSTATS issus des débats Le bijou est trop fortement ancré dans son rôle statutaire, la montre a commencé à en sortir ; L’accessoirisation doit être travaillée à tous les niveaux ; Une forte prise de conscience des freins relevés par l’approche sociologique ; Des vitrines – carcans qui enferment le bijou ; Le franchissement de la porte du magasin, trop souvent une épreuve ; Un produit d’émotion qu’on ne peut pas toucher, qu’on peut difficilement essayer ; Un manque de lisibilité des produits, un manque d’informations ; L’absence de marques dans le bijou nuit à l’apport de contenu et de sens ; Le milieu de gamme, dans le bijou comme dans la montre, a du mal à trouver sa place, poussé par la guerre des prix dans l’entrée de gamme (paupérisation) et la marque dans le haut de gamme ; De la fantaisie à la griffe, l’entre – deux opère dans un marché déstructuré ; Des produits qui ne collent pas toujours à la tendance, qui ne possèdent pas de tendance propre, qui ne créent pas la tendance, trop souvent en retard sur le marché ; Il faut rendre le bijou « plus léger » dans l’esprit du consommateur ; L’Internet est en train de créer une véritable révolution dans les modes de communication avec le client-consommateur, il ne faudrait pas passer à côté ; Prague 2007 novembre 2007 6/6 Les technologies, dans tous les domaines, sont en train de transformer nos métiers, il faut les saisir et les intégrer à différents niveaux de gestion de nos entreprises et de relations entre les acteurs de la profession. Passer du SACRÉ Qu’on désire à l’ACCESSIBLE « l’accessoire » qu’on recherche, plus léger, plus facile à acheter Sans jamais délaisser l’appel à l’ÉMOTION, « le sens émotionnel », puissance reconnue de nos produits Tout en s’insérant dans le monde d’aujourd’hui avec ses nouveaux outils de communication et ses technologies Les CINQ PISTES-CLÉS issues des débats, pour préparer le futur, pour agir dès maintenant a) b) c) d) e) La tendance Le concept produit Le concept point de vente La communic@tion Les technologies-outils a) La tendance Comprendre et suivre les tendances comportementales, les tendances de mode, anticiper, donner le mouvement PLUS FACILE, PLUS LEGER, PLUS MODERNE, PLUS LIÉ A LA MODE - Prague 2007 Favoriser l’achat spontané Démultiplier les occasions d’achat Le bijou et la montre, des accessoires de mode, liés à la mode, anticipant la mode Des bijoux et des montres assortis à des accessoires, sacs, ceintures, sortir de ses métiers habituels, lier des partenariats avec des acteurs d’autres secteurs Mettre en place des recyclages de bijoux et de montres d‘occasion, lever les freins à l’achat Gérer et organiser « le droit à l’erreur », l’échange facile Sortir le bijou de l’acte engageant sans casser les événements qui rythment son achat Multiplier les occasions d’en profiter sans engagement lourd, des systèmes de location, une soirée, un événement Chercher toutes les innovations possibles qui permettront de créer le réflexe bijou – montre, pour les rendre indispensables Créer « l’urgence d’achat » novembre 2007 7/7 b) Le concept-produit Sans création de « marques » spécifiques, le moyen de gamme aura du mal à trouver sa place LA MARQUE - Offrir de plus grandes variétés de produits Travailler la fantaisie de façon plus intensive Créer des produits qui ont un sens et qui l’expriment Innover sans cesse, matières, couleurs, mélanges Donner de la lumière et de la vie aux produits Bâtir d’autres concepts de type Trilogy qui servent de repère aux consommateurs S’appuyer sur des égéries, sur des « marques » existantes qui se retrouvent déjà dans d’autres types de produits (à l’exemple de Philippe Starck) Un mouvement qui doit se constituer par des initiatives de fabricants, de distributeurs, par des partenariats fabricants – distributeurs, par des actions collectives c) Le concept point de vente Le magasin de demain pourra revêtir différentes formes, quitte à briser certains codes d’aujourd’hui, certaines habitudes CRÉER TOUJOURS PLUS DE TRAFIC, S’OUVRIR SUR LE MONDE, INNOVER - - - Prague 2007 Continuer à développer l’attractivité des vitrines et des magasins Des magasins plus ouverts, des concepts à recréer, de nouveaux architectes, des designers, à trouver, en dehors des concepts habituels Mettre le bijou en situation dans les magasins, portés par les vendeuses, des « essayages-dégustation », des scènes de vie déroulées sur des écrans plats Un univers informatique sur le lieu de vente pour séduire les jeunes et se préparer au nouveau monde en marche : des magasins équipés de technologies, écrans, systèmes d’information, sélection de produits, bibliothèque interactive, vitrine virtuelle (doublage avec le site web), « essayages virtuels » Des concepts qui pourraient sortir de leurs gammes habituelles, en vendant « autre chose », tester des pistes de multispécialiste, glisser sur l’accessoire de mode Organiser les magasins selon des logiques d’univers où le consommateur puisse se retrouver et non plus dans des logiques produits – marchés De vrais systèmes de PLV à inventer pour démultiplier la mise en valeur des produits (présentoirs, meubles, affichage) et leur facilité l'accès. Des magasins vivants qui font rêver, des magasins où sont organisées des expositions événementielles Des magasins segmentés selon le type de clientèle, avec des assortiments choisis et adaptés, chercher à sortir du bijoutier-horloger généraliste Des magasins pour les jeunes Des magasins plus grands pour une plus grande expression, pour une plus grande ouverture sur d’autres types de produits Des magasins où l’on n’oubliera jamais les fondamentaux : la relation personnalisée, les services sur mesure, « l’humanité », l’empathie dans la relation client, un problème de formation et de motivation permanents des équipes, des vendeurs passionnés (au même titre que ceux du sport et des technologies) Le e-commerce, une stratégie multicanal à utiliser avec subtilité : Une intelligence à trouver dans la relation fabricant / distributeur Un espace à prendre par des professionnels pour ne pas laisser des pure players s’en emparer et pénaliser l’image des produits auprès des consommateurs Un véritable relais à saisir, du magasin vers l’Internet, de l’Internet vers le magasin novembre 2007 8/8 d) La communic@tion Il faut « crier » plus fort les potentiels de nos produits et se préparer aux nouveaux modes de communication où l’individu reprend le pouvoir L’INTERNET ET LE WEB 2.0 COMME OUTILS DE COMMUNICATION VERS LE CLIENT - - - Un site de vente pour chaque magasin / pour chaque enseigne Un site de présentation et d'informations sur les produits pour chaque fabricant Un portail collectif pour des relais d’information Un blog collectif pour contrer la désinformation, l’information négative, et pour diffuser des pages, des podcats, des vlogs, sur la puissance des produits et des métiers Communiquer sur les espaces du net, démultiplier la visibilité, toujours se rappeler au bon souvenir du client Ne pas sous-estimer le syndrome du « référencement Google » (pour passer en 1ère page, cela coûte très cher), les actions en partenariat permettent une plus grande visibilité Tester et utiliser les autres modes de communication déjà disponibles, SMS pour informer du SAV et envoyer des offres spéciales, bluetooth pour communiquer autrement, technologies nomades Créer le « lien client » permanent essentiel e) Les technologies-outils Le retard d’un trop grand nombre d’acteurs de la profession doit être comblé, une prise de conscience individuelle essentielle à l’avenir de nos métiers DE LA GESTION DES STOCKS AUX NANOTECHNOLOGIES - Prague 2007 Des outils les plus basiques encore sous-utilisés dans la profession, aux outils les plus en avance Gestion informatisée des stocks dans les magasins (retard de trop nombreux indépendants) Les outils de circulation des informations des fabricants aux enseignes, aux magasins, Intranet dédiés, transferts de fichiers textes – images – sons – vidéos Le contrôle de la chaine d’approvisionnement (ECR – réponse optimale au consommateur) Traçabilité des produits Marquages à la source, utilisation des nanotechnologies novembre 2007 9/9 3) Une matinée de synthèse des travaux, des pistes pour des décisions Les nombreux échanges entre les participants ont permis de lancer de multiples pistes pour des actions rapides et efficaces. Ces pistes reposent sur deux niveaux différents de décision et d’action : - Un premier niveau, plus individuel, distributeur, fabricant ou fabricant / distributeur ; Un second niveau, collectif, concernant les organisations de la profession. Premier niveau : des décisions individuelles / des actions à bâtir en partenariat fabricantdistributeur des idées fortes sans jamais délaisser les fondamentaux, piliers de la réussite - - Lancer des concepts-produits dans le bijou, de véritables « marques » de la profession, des initiatives de : fabricants / de distributeurs autour de leur enseigne / en partenariat fabricantsdistributeurs Innover dans les magasins Innover dans les produits Tester de nouvelles pistes, rechercher des ruptures, prendre des risques Etre encore plus prêts du consommateur pour développer une attractivité toujours plus forte Développer des partenariats produits / actions / communication – dans la profession et hors de la profession Pousser l’utilisation du web, rechercher les adéquations magasin / Internet, fabricant / Internet Second niveau : Des actions collectives A entreprendre dans le cadre du CPDHBJO I. II. III. Développer les analyses de TENDANCES, réfléchir à un outil qui puisse aller beaucoup plus loin dans l’analyse des tendances que pourrait lancer la profession Lancer une COMMUNICATION COLLECTIVE plus percutante, qui cherchera à surprendre Développer un SITE INTERNET qui offre une véritable fenêtre de la profession sur les multiples informations à diffuser pour montrer la place et le rôle de nos produits dans la société / ouvrir un BLOG A entreprendre dans le cadre de SAINT ELOI IV. V. VI. VII. Prague 2007 Lancer une réflexion, des recherches sur la dynamisation de la PLV en magasin, un concours à lancer avec des écoles de marketing et de création (une notion « large » de la PLV, présentoirs, meubles, mise en valeur des produits) Organiser des réunions ou des séminaires d’informations sur les NOUVELLES TECHNOLOGIES et la façon dont elles touchent (ou toucheront demain) nos professions Mettre en place des REUNIONS BILATERALES fabricants / distributeurs dans un cadre collectif, dédié uniquement à la facilitation des échanges d’informations à haut niveau. Lancer une enquête sur le PERSONNEL en magasin, perception du métier, motivations, actions à lancer pour développer la performance novembre 2007 10/10 En conclusion Ce séminaire reposait sur un double enjeu : - Vous faire avancer et réfléchir entre vous, au-delà des clivages et des conflits, au-delà des territoires de concurrence qui se recouvrent nécessairement entre vous ; Laisser aller la dynamique des travaux là où vous-même souhaitiez la conduire. La forte dynamique des échanges, la masse des pistes qui ont été lancées et qui sont retracées dans cette synthèse, témoignent de cette volonté commune que vous avez exprimée de faire un véritable bond en avant pour propulser notre profession dans le nouveau monde qui frappe déjà à nos portes. Toutes ces pistes que vous avez ouvertes sont des chantiers qui vont demander du temps, des énergies et des moyens à mettre en place progressivement. Une forme de confusion pourrait également s’emparer de certains d’entre vous face à la masse des projets à lancer, face à la connaissance que vous devez vous-même acquérir de ce « nouveau monde » en marche. Choisissez vos priorités, retenez trois idées fortes à lancer dans vos entreprises, cela vous permettra de faire déjà un bond en avant. Saint Eloi reste à votre disposition pour toutes les suggestions que vous nous ferez sur les thèmes que VOTRE CLUB sera heureux d’approfondir. L’équipe Saint Eloi tient à vous remercier pour cette participation active et enthousiaste à nos travaux. Prague 2007 novembre 2007 11/11