Johnny Hallyday à Gstaad, un faux évènement médiatique
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Johnny Hallyday à Gstaad, un faux évènement médiatique
Bienvenue sur le site officiel de la Commune de Peillac Johnny Hallyday à Gstaad, un faux évènement médiatique L'envoi par Ouest France d' un de ses journalistes à Gstaadt, pour vérifier le moral et l'état de santé de Johnny Halliday, l'exilé de son plein gré dans le paradis fiscal suisse pour milliardaires, m'a profondément choqué, comme, je le pense, nombre de fidèles lecteurs du premier quotidien de France qui en apprécient d'ordinaire la qualité et la ligne éditoriale. Ce choix m'a d'autant plus choqué que ce reportage consacré au bunker doré de ce piètre « héraut »de la résistance au fisc français, remplit pratiquement la totalité de la dernière page – en couleur et la plus recherchée - du dernier numéro de l'année(30 -31/12); celui où généralement, il est fait le bilan des événements marquants des 363 jours précédents. Je veux bien retenir que l'on était alors dans la trêve des confiseurs, que la période était à la fête, au divertissement, au spectacle... mais, précisément, pourquoi avoir fait le choix, en ces temps difficiles pour nombre de nos concitoyens, pour les intermittents du spectacle en France et pour le devenir culturel de l'Europe, de mettre à la une de votre publication un tel personnage ? En quoi, ce Jean – Philippe Smet, originaire de Belgique et que l'on qualifie de « Johnny national » a t' il objectivement servi la France , dans le domaine de la chanson, ces cinquante dernières années? N'a t' il pas été plutôt, à l'instar d'Eddy Mitchell et Dick Rivers, l'instrument, pas forcément conscient, de pénétration du marché francophone par les produits de l'industrie culturelle d' outre atlantique, en reprenant en françaisaffublé de nom et de tenues à la mode nord américaineles « standards », les rythmes, les « tubes » déjà usés de celle ci, préparant ainsi la disparition du français dans le néo rock chanté des années 1980 et la normalisation des goûts et des comportements des consommateurs au modèle dominant ? Que signifient les termes de Star, d'Idole des jeunes, dont les médias l'affublent aujourd'hui ou l'affublaient hier? Un exemple, une référence? Pour beaucoup de personnes de sa génération, il n'a jamais été ni l'un ni l'autre, celles ci lui préférant, alors et de loin, les grands de la chanson francophone, qu'ils soient français, belge, ou québécois - Barbara, Bécaud, Brassens, Ferré, Ferrat, Glenmor, Gréco, Mouloudji, Piaf, ou Aznavour; Brel, Leclerc ou Vigneault - ou tout simplement... ses propres inspirateurs nord américains. Dans ce cas, « mieux vaut avoir affaire au Bon Dieu qu' à ses saints »! Vouloir donc associer ce chanteur opportuniste, chantre inconditionnel du http://www.peillac.fr Propulsé par Joomla! Généré: 7 February, 2017, 22:08 Bienvenue sur le site officiel de la Commune de Peillac Nouveau Continent, plus soucieux de son ego et de son compte en banque que des enjeux de société ou planétaires, à toute une génération voire à toute la population française, comme cela est souvent le cas dans de nombreuses revues, est une malhonnêteté intellectuelle absolue; et ce n'est pas parce que celui ci a pris de la bouteille qu'il fait forcément consensus ou qu' il se bonifie. De ce fait, je n' arrive toujours pas à comprendre ce qui a pu vous convaincre de la pertinence de ce reportage sur cet exil choisi, surtout si peu de temps après le début de celui ci! Gstaad n'est quand même pas le « Pénitencier »! Il y avait beaucoup mieux à faire, en cette fin d' année, avec de nombreux autres chanteurs français, notamment de Bretagne et des jeunes générations! En conclusion de cette réaction d' humeur, je reprendrai cette pensée tirée de la« République »de Platon, plus que jamais d' actualité au regard de l'enjeu de l'économie culturelle dans le devenir de l' Europe: « Si tu veux contrôler un peuple, commence par contrôler sa musique ». C'est cette pensée, citée dans l'émission d' ARTE du 3/01/2007 « Le dessous des cartes »qui m'a déterminé à vous adresser ce point de vue, car elle éclaire parfaitement sur le rôle de la musique dans l'identité des peuples et sur les raisons de sa marchandisation dans le monde, tout particulièrement en Europe depuis l' adoption du plan Marshall en 1947 qui contraignait le Vieux Continent à s' ouvrir sans contre partie à l'industrie culturelle nord américaine. J.B. Vighetti, Peillac, le 5/01/07 Maire Conseiller économique et social de Bretagne http://www.peillac.fr Propulsé par Joomla! Généré: 7 February, 2017, 22:08