formalites administratives a la suite d`un deces
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formalites administratives a la suite d`un deces
Conseil général CIDPA – Mars 2014 CIDPA FORMALITES ADMINISTRATIVES A LA SUITE D’UN DECES Lors d’un décès, il est nécessaire d’accomplir certaines démarches et formalités pour régler la situation administrative du défunt. Certaines formalités doivent obligatoirement être accomplies dans les plus brefs délais. 1 avec mention de la source obligatoire. Mars 2014 Document non contractuel. Reproduction autorisée CIDPA – Mars 2014 Quelles sont les formalités administratives obligatoires ? Etablissement du certificat de décès Un médecin constate le décès et établit le certificat de décès. Si le décès a lieu dans une commune où l'officier d'état civil a désigné des médecins de l'état civil, ils sont seuls habilités à établir le certificat de décès. En cas de mort violente survenue suite à un accident, suicide... il faut prévenir le commissariat de police ou la gendarmerie. Déclaration du décès dans les 24 heures Le décès doit être déclaré dans les 24 heures par un proche au service de l'état civil de la mairie de la commune où a eu lieu le décès. Le déclarant doit pouvoir justifier de son identité, être en possession d'une pièce d'identité du défunt (livret de famille, carte d'identité, fiche d'état civil...) et du certificat de constatation du décès. Si le décès a lieu à l'hôpital, c'est l'établissement qui effectue cette démarche ou une tierce personne. Transport du corps Le transport du corps n'est possible qu'avec l'autorisation du maire de la commune du lieu du décès. Il est obligatoirement effectué dans les 24 ou 48 heures si le corps a subi des soins de conservation. Le permis d'inhumer L'inhumation est autorisée par le maire qui délivre un permis portant la date et l'heure du décès. L'inhumation ne peut avoir lieu que 24 heures au moins et 6 jours au plus après le décès, si le corps a subi des soins de conservation. Elle peut avoir lieu dans le cimetière de la commune de résidence du défunt, dans celle de son décès ou bien celle où il a une concession. La crémation La crémation est possible après autorisation du maire de la commune du lieu de décès si l'on peut justifier des dernières volontés écrites du défunt ou sur demande de toute personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles. Les autres démarches à entreprendre Il est important de signaler le décès aux organismes auprès desquels le défunt était débiteur ou créancier, et de faire valoir les droits du conjoint survivant. 2 CIDPA – Mars 2014 Qui prévenir ? les établissements où le défunt a un compte : banque, poste, caisse d'épargne, URSSAF… les organismes sociaux : caisse d'assurance maladie, d'assurance vieillesse, de retraite, d'allocations familiales… le Conseil général ou la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), si le défunt était bénéficiaire de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), de la Prestation de compensation du handicap (PCH) ou de l’aide sociale les compagnies d'assurance : habitation, voiture, vie, décès, mutuelle santé… le propriétaire bailleur du logement ou les éventuels locataires… les prestataires de biens ou de services : fournisseurs d’électricité, de gaz, d’eau, téléphone, service d’aide à domicile… les services fiscaux un notaire (obligatoire si la succession comprend un bien immobilier). Les droits du conjoint survivant Le conjoint survivant doit très rapidement faire une demande d’immatriculation personnelle à l'assurance maladie s'il n'en n'a pas encore une, si possible dans la semaine qui suit le décès. Des pensions ou allocations (capital décès…) peuvent être versées aux proches du défunt qui doivent en faire la demande. Il en est de même pour les pensions de réversion du régime de base et des régimes de retraite complémentaire. Le choix d'une société de pompes funèbres Les familles peuvent s'adresser à l'entreprise de pompes funèbres de leur choix habilitée par le préfet du département. Pour obtenir plus d’informations, contacter l'Association Française d'Information Funéraire A.F.I.F. 9 rue Chomel - 75007 PARIS ℡ 01.45.44.90.03 Courriel : [email protected] - Site internet : www.afif.asso.fr Démarches à effectuer auprès des services fiscaux L'année du décès du conjoint - du 1er janvier à la date du décès, le conjoint survivant doit souscrire la déclaration commune des revenus du ménage, non encore taxés au moment du décès. Cette déclaration doit être souscrite dans les délais de droit commun ou par le notaire chargé de la succession si celle-ci n’est pas encore liquidée à la 3 Conseil général CIDPA – Mars 2014 CIDPA Centre d’Informa on Départemental Pour l’Autonomie 38 avenue Bollée - 72000 LE MANS 02.43.81.40.40 - Fax : 02.43.76.17.54 [email protected] - Site internet : www.cidpaclic.sarthe.org date de production de la déclaration. Les services fiscaux tiennent compte de la situation et des charges de famille au 1er janvier de l’année, ou à la date du décès si cette solution est plus favorable au contribuable. - de la date du décès au 31 décembre, le conjoint survivant doit souscrire la déclaration des revenus dont lui-même et les personnes à charge ont disposé après le décès. Cette déclaration doit être souscrite dans les délais de droit commun. Il est tenu compte de sa situation au 1er janvier de l’année d’imposition. Pour les charges de famille, il est tenu compte de sa situation au 1er janvier ou au 31 décembre si cela est plus favorable. Le conjoint survivant peut bénéficier de ces dispositions pour la seule année du décès. Il conserve l’année du décès, le quotient familial appliqué au couple avant le décès. Décès du contribuable vivant seul Ses héritiers doivent déclarer ses revenus dans le délai du droit commun (fin mai). La déclaration peut être produite par le notaire chargé de la succession à la demande des ayants-droits si la succession n’est pas liquidée à la date de production de la déclaration. Les revenus à déclarer sont ceux perçus par le défunt du 1er janvier à la date du décès. Respecter les dernières volontés La loi autorise l'organisation des funérailles de son vivant. Il est possible de souscrire une garantie ou un contrat obsèques. Il est également envisageable de consigner ses dernières volontés dans un testament : - Le testament peut être rédigé en la forme authentique : le testateur dicte ses volontés à un notaire qui le rédige, en conserve un exemplaire et le fait enregistrer au Fichier central des dernières volontés. - Le testament peut être olographe : le testateur le rédige de sa propre main sur papier libre, le date (jour, mois, année), le signe et le confie à une personne de confiance et/ou le conserve à son domicile. 4