Nous sommes avocats spécialistes en propriété intellectuelle ou
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Nous sommes avocats spécialistes en propriété intellectuelle ou
141008 - [email protected] Déclaration Nous sommes avocats spécialistes en propriété intellectuelle ou intervenant principalement dans les dossiers de propriété industrielle. Nous avons suivi le vaste débat qui a animé nos instances et celles des conseils en propriété industrielle s’agissant du projet d’unification de nos deux professions. Nous nous sommes peu exprimés, considérant qu’il fallait se garder de tout corporatisme et qu’il n’appartenait pas à ceux qui travaillent tous les jours dans ce domaine d’imposer leurs vues dans un processus dont les enjeux vont bien au-delà de notre seule pratique et concernent le développement en France d’une grande profession du droit. Aujourd’hui, l’instance représentative de notre profession, le Conseil national des barreaux, a officiellement adopté un projet de réforme précis, dont les orientations et le contenu ont été négociés tant avec les représentants des conseils en propriété industrielle qu’avec les services de la Chancellerie. Sans se prononcer sur le détail du texte, ce projet nous apparaît équilibré car il respecte l’unité de la profession d’avocat, s’inscrit dans le sens de la modernisation et de la professionnalisation de nos modes d’exercice, tout en prenant en compte les spécificités du métier de la propriété intellectuelle (dans ses différentes dimensions : conseil, dépôts, exploitation, litiges) et la nécessité d’aménager un cursus adapté pour permettre d’y accueillir les candidats de formation scientifique dont nous avons besoin en droit des brevets. Il est donc temps de passer de la critique à la construction, des craintes au pragmatisme et de ne viser que l’ambition pour notre métier. Nous qui sommes pour certains d’anciens conseils en propriété industrielle et qui tous, avons l’expérience quotidienne du travail avec ces juristes et ces ingénieurs ainsi qu’avec leurs homologues de l’industrie, nous pouvons affirmer qu’il n’y aura pas de perte de compétence ni d’atteinte à notre déontologie dans ce rapprochement avec ces professionnels dont l’expertise et le sérieux sont unanimement respectés. Nous croyons aussi que c’est une chance pour nos deux professions de pouvoir mettre en commun nos points forts et nos complémentarités : la connaissance des produits et des innovations, l’expertise technique, la gestion des procédures administratives, la pratique assidue de la clientèle d’entreprise française et internationale, d’un côté ; l’intelligence juridique, l’expérience des procédures judiciaires, la conduite des litiges et le décloisonnement vers toutes les branches du droit économique, de l’autre. Une profession unifiée facilitera les échanges entre les différentes pratiques et enrichira nos compétences collectives, loin des risques parfois mis en avant dans des débats, à notre avis, trop passionnés. Chacun pouvait avoir, en fonction de sa propre sensibilité, une inclination plus ou moins poussée pour telle ou telle modalité du rapprochement entre avocats et conseils, mais personne ne peut honnêtement affirmer qu’en choisissant de rejoindre le modèle d’exercice professionnel qui a cours dans la plus grande puissance économique et le premier marché mondial de la propriété intellectuelle, nous allons régresser. Personne non plus ne peut prétendre sérieusement, alors que demain nous serons près de 1000 avocats hautement spécialisés dans les différents domaines du droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies, que cela n'accroîtra pas l’influence des professionnels français sur le marché européen et mondial. Notre profession sera renforcée par une offre plus large et plus compétitive de prestations à haute valeur ajoutée dans un secteur stratégique pour l’économie de notre continent. 141008 - [email protected] A l’heure où la France se positionne comme candidate à l’accueil de la future division centrale de la Cour Européenne des Brevets, l’unification des professions constitue aussi un signal fort du retour de notre pays au premier plan européen de la propriété intellectuelle. C’est pourquoi nous appelons nos confrères, spécialisés ou non, qui souhaitent une profession d’avocat polyvalente, moderne et ouverte sur le monde, à travailler ensemble à la mise en œuvre concrète et à la réussite d’une réforme qui vient compléter, plus de quinze ans après, la révolution nécessaire que fut l’entrée en vigueur de la loi de 1990. Le 13 octobre 2008 Thierry ABALLEA, avocat au barreau de Paris Michel ABELLO, avocat au barreau de Paris Jean-Marie ALGOUD, avocat au barreau de Paris Marion COURTIER, avocate au barreau de Paris Christophe DEGRAVE, avocat au barreau de Paris Grégoire DESROUSSEAUX, avocat au barreau de Paris Cécile DUPAS, avocate au barreau de Paris Bertrand ERMENEUX, avocat au barreau de Rennes Jean-Pierre GASNIER, avocat au barreau de Marseille Joël HESLAUT, avocat au barreau de Paris Bernard LAMON, avocat au barreau de Rennes Gérard-Gabriel LAMOUREUX, avocat au barreau de Paris Denis LEQUAI, avocat au barreau de Lille, ancien bâtonnier Bertrand LOYER, avocat au barreau de Toulouse Guillaume MARCHAIS, avocat au barreau de Paris Ryane MERALLI, avocate au barreau de Paris Marie PASQUIER, avocate au barreau de Paris Gilbert PIAT, avocat au barreau de Paris Jérôme TASSI, avocat au barreau de Paris Bertrand WARUSFEL, avocat au barreau de Paris Jacques ZAZZO, avocat au barreau de Paris Pour nous rejoindre : envoyez nous votre nom (avec mention de votre barreau) à l'adresse [email protected]