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La
petite Gazette
Printemps-Été n°22 / Le magazine des locataires clairsienne / www.clairsienne.com
Spécial
Proximité
Dossier
> page 6
Des services plus proches des locataires
Découvrez vos 3 antennes
Brèves et actus > page 2
Panoramas revient en septembre
Focus sur
> page 2
À Bordeaux, un toit pour les pèlerins de Compostelle
Bien chez soi
> page 4
Faites entendre votre voix,
élections des représentants des locataires
Zoom sur
> page 11
Les associations une valeur ajoutée pour les résidences
/////// BRÈVES & ACTUS
“Construire l’avenir !”
avec les Hlm
À Bordeaux,
un toit pour les pèlerins de Compostelle
Ecoquartier Les Akènes,
une étape sur la voie de l’insertion
La Semaine nationale des HLM revient cette année du 14 au 22 juin
2014. Au programme de cette seconde édition, des événements
organisés sur l’ensemble du territoire autour d’un défi : “Construire
l’avenir !” Le développement durable, l’innovation architecturale et
sociale, la participation citoyenne des habitants et le rôle d’acteur
économique majeur qu’est appelé à tenir le logement social, seront
au cœur de cette semaine riche en débats et manifestations. Ce
temps fort d’échange permettra à tous de découvrir les solutions
innovantes et les initiatives mises en œuvre pour penser et inventer
les modes d’habitat d’aujourd’hui et de demain.
À cette occasion, Clairsienne organise plusieurs évènements :
DU 16 AU 19 JUIN 2014
12h à 13h30
“Séances pop-corn” pour les salariés de Clairsienne.
Classée en 2007 au Patrimoine mondial de l’Unesco, Bordeaux
recèle trois fleurons des chemins de Saint Jacques : la basilique
Saint-Michel, la cathédrale Saint-André et la basilique SaintSeurin. Environ 600 pèlerins de Compostelle (nombre qui
pourrait augmenter si Bordeaux devenait, comme le souhaite
l’Association Bordeaux Compostelle hospitalité Saint Jacques,
une base de départ pour les Pèlerins) passent chaque année par
Bordeaux, ville jacquaire située sur le grand chemin appelé
la “Turonensis” partant de Paris, passant par Tours et donc
Bordeaux, avant de traverser les Pyrénées vers Compostelle.
Consciente de l’importance de ce patrimoine, la municipalité avait
dès 2004 balisé le cheminement des pèlerins dans les rues de
la ville au moyen de coquilles en bronze incrustées dans le sol.
Pourtant, à la différence du Bouscat et de Gradignan, il n’existait
jusqu’ici aucune structure d’hébergement spécifique à Bordeaux
et les pèlerins devaient se tourner vers les auberges de jeunesse,
les hôtels ou des particuliers pour passer la nuit au chaud.
Mais depuis ce printemps, ils disposent d’un gîte de 15 lits, qui leur
est entièrement dédié : la Maison du Pèlerin. Ce local de 120 m2
appartenant à Clairsienne était jusqu’à présent occupé par l’office
de tourisme et Bordeaux Monumental. Aujourd’hui, Clairsienne
met à disposition de l’Association Bordeaux Compostelle
hospitalité Saint Jacques, ce lieu exceptionnel à des conditions
préférentielles pour l’hébergement des pèlerins de Saint Jacques.
Outre les dortoirs, la Maison du Pèlerin est dotée de sanitaires et
d’une kitchenette où les marcheurs peuvent préparer leur repas.
Installée au cœur du quartier Saint-Pierre, dans la rue de la Coquille
- qui comme son nom l’indique se trouve on ne peut plus près du
parcours des pèlerins de Saint Jacques- elle servira également de
salle de conférences et d’expositions consacrées au mouvement
LE 18 JUIN 2014
“Après-midi récréative” pour les habitants de la résidence
Beauval à Bassens.
LE 21 JUIN 2014
“Journée éco-festive #5” organisée avec les habitants
des résidences Grand-Louis et Les Argilières à Eysines.
jacquaire. Il est possible, à titre exceptionnel, de réserver deux
nuitées consécutives dans ce nouveau gîte. Idéal pour les pèlerins
désireux de profiter de leur halte bordelaise pour visiter la ville.
Dans le cadre du prix des associations de la biennale
d’architecture Agora, la Maison du Pèlerin a obtenu une mention.
Site : www.bordeauxcompostelle.fr
Contact : [email protected]
Tél : RX
Adresse :0DLVRQGXSqOHULQUXHGHVDUJHQWLHUV
%RUGHDX[
La méthode a porté ses fruits. “Certains bénéficiaires qui étaient jusquelà hébergés ont pu accéder à un logement autonome. D’autres ont
été recrutés par des entreprises et sont aujourd’hui en CDI…”, précise
Souad Bop, qui ajoute que “90% des candidats sont des Lormontais.
Ils ont démarré leur parcours dans la proximité, mais ils ont ensuite
basculé pour la plupart sur des chantiers sur la CUB. Ils se rendent
compte que cette première étape leur permet de devenir mobiles, de
se qualifier… Quand Clairsienne apporte sur la commune ce type de
réponse, pour nous c’est forcément positif. D’autant plus que c’est une
démarche volontaire. Tous les maîtres d’ouvrages ne mettent pas des
clauses d’insertion si ce n’est pas obligatoire.”
revient en septembre
LES 27 ET 28 SEPTEMBRE PROCHAINS, au sein des 400 hectares du
parc des Coteaux, qui relie quatre villes de la rive droite - Bassens,
Cenon, Floirac et Lormont -, venez (re)découvrir le temps d’un weekend la biennale PANORAMAS et ses nombreuses animations :
installations artistiques, loisirs alternatifs, performances, dispositifs
numériques, randonnée, parcours culturels, spectacle vivant,
rendez-vous festifs, ludiques et poétiques… À cette occasion,
Clairsienne, partenaire de l’événement, réserve une surprise à tous
ses locataires de la rive droite autour de quatre moments festifs !
2/
Printemps-Été n°22
L’éco-quartier Les Akènes fait l’objet d’une démarche d’insertion
par l’activité économique destinée aux personnes sans qualification
professionnelle ou éloignées de l’emploi. Cette démarche volontaire
dans laquelle Clairsienne s’est inscrite est menée avec l’appui des
entreprises de travail temporaire et la Maison des initiatives et de
l’emploi de Lormont (MIEL), qui depuis de nombreuses années met
en place des actions pour favoriser l’insertion sur le territoire de la
commune. Dès fin 2012, la MIEL a commencé à travailler avec Vinci
et l’entreprise GTM, mandataire sur les Akènes, à la mise en place
d’un cadre qui puisse intégrer cette démarche volontaire, répondre
aux besoins des entreprises sous-traitantes et bien sûr aux besoins
des demandeurs d’emploi de la commune.
“Nous avons construit ensemble ce cadre pour que la réponse
apportée sur le chantier des Akènes soit satisfaisante pour tout le
monde”, résume Souad Bop, responsable de la MIEL. “Nous avons
ensuite mené un gros travail de repérage des profils adaptés pour ce
chantier.” De leur côté, “les entreprises ont joué le jeu parce que nous
avons fait en sorte de répondre à leurs besoins. Nous étions au départ
sur un objectif global de 10 000 h d’insertion partagé entre Clairsienne
et Vinci. Le chantier est toujours en cours et nous en sommes déjà
à 11 000 h”, souligne Souad Bop. Sur les Akènes, une trentaine de
personnes ont bénéficié d’un parcours d’insertion. Cela peut paraître
modeste, mais la MIEL et ses partenaires
ont fait le choix de conserver les bénéficiaires sur la durée afin de
mettre en place de vrais parcours leur permettant de se stabiliser
dans l’emploi.
Mais nous n’en dirons pas plus ! si ce n’est de bien regarder votre
avis d’échéance en septembre…
www.ecoquartier-les-akenes.com
Pour en savoir plus :clairsiennesemainehlm.over-blog.com
Pour tout savoir sur la biennale Panoramas, rendez vous sur :
www.biennale-panoramas.fr
Pour découvrir les manifestations près de chez vous
et sur l’ensemble du territoire :www.semainehlm.fr
n°22 Printemps-Été
/3
/////// BIEN CHEZ SOI
LIVRAISONS ///////
Francis Franco
Les Villas Terres Douces
(Confédération Nationale du Logement)
Élection des représentants des locataires
Organisées par l’Union sociale pour l’habitat (USH) les
élections des représentants des locataires se dérouleront
entre le 15 novembre et le 15 décembre, afin d’élire pour
quatre ans, 3 représentants des locataires au sein du
Conseil d’administration.
POURQUOI VOTER ?
Au même titre que tout autre administrateur de
Clairsienne, les représentants des locataires sont
appelés à s’exprimer sur les dossiers qui leur sont
soumis et sont consultés pour toutes les décisions
qui vous concernent. Ils défendent ainsi vos intérêts et
participent aux décisions du Conseil d’administration
sur des questions qui portent sur le budget, les
augmentations de loyers, les réhabilitations, les
travaux, les acquisitions, les cessions, le montant des
charges… Ils désignent également les représentants
qui participeront aux commissions d’attributions des
logements.
QUI PEUT ÊTRE CANDIDAT ET COMMENT
PROCÉDER ?
Peut se présenter tout locataire majeur, à jour de ses
loyers, présenté sur une liste émanant d’une association
de locataires œuvrant dans le domaine du logement,
indépendante de tout parti politique ou organisation
philosophique, confessionnelle, ethnique ou raciale. Les
4/
Printemps-Été n°22
associations qui souhaitent présenter des candidats
doivent transmettre leur liste composée de six candidats
(trois titulaires, trois suppléants). Les listes seront ensuite
communiquées par courrier à l’ensemble des locataires.
QUI PEUT VOTER ?
Tout locataire de Clairsienne dont le contrat de location
a été signé au plus tard six semaines avant la date des
élections, ou tout sous-locataire d’associations agréées.
Chaque contrat de location ne peut donner lieu qu’à
une seule voix. Le vote, anonyme, a lieu uniquement
par correspondance. Trois semaines avant le scrutin, les
locataires recevront les professions de foi, l’ensemble
des bulletins et une enveloppe T retour. Pour voter, il
suffit de renvoyer dans cette enveloppe le bulletin
choisi, qui doit arriver au plus tard le jour du scrutin. Les
résultats sont communiqués par courrier à l’ensemble
des locataires dans les jours qui suivent.
Jean-François Leu, directeur du Département patrimoine
et gestion immobilière de Clairsienne : “Actuellement, nous
avons plus de 300 résidences, mais très peu d’associations
de locataires, ce qui nous pose des difficultés pour
instaurer un dialogue. Nous souhaiterions une meilleure
représentation, d’autant plus que les représentants des
locataires vont être un acteur majeur dans le cadre des
réhabilitations lourdes qui vont bientôt commencer.”
Crédit photo (gratuite) : ©Ryan McGuire-Bells Design
ADMINISTRATEUR ÉLU PAR LES LOCATAIRES DE CLAIRSIENNE
“Notre rôle au sein du conseil d’Administration est de représenter
l’ensemble des locataires, mais aussi de faire en sorte qu’ils
soient entendus et écoutés.
Nous ne sommes actuellement que trois représentants des
locataires sur 18 membres du Conseil. Donc, il faut quelquefois
être insistant. Avec la CNL, nous essayons de proposer des
pistes d’amélioration pour ce qui nous semble mal fonctionner.
Mais pour le moment, il y a du bon boulot qui est fait, en
dehors des augmentations de loyers, pour lesquelles nous
ruons souvent dans les brancards.
Clairsienne a de fortes contraintes économiques qui
font qu’elle augmente les loyers parce que, de par la loi,
elle constitue davantage de fonds propres pour bâtir de nouveaux
logements, l’État, lui, diminuant sa participation. Mais à côté, il y a
de plus en plus de locataires qui se retrouvent avec des problèmes
d’argent et qui n’ont plus de quoi vivre. Nous sommes dans une
spirale négative. Il faut que des gens s’engagent sérieusement
pour changer les choses… Tous les locataires doivent aussi
s’impliquer. S’ils ne le font pas, d’autres décideront pour eux…
Quand nous venons
au siège de Clairsienne,
nous sommes reconnus
comme interlocuteurs.
Lors des Conseils d’Administration, à condition de suivre les
dossiers et de faire en sorte que notre voix soit entendue, nous
pouvons faire avancer les choses, mais nous ne pouvons pas le
faire seuls. Par ailleurs, siéger aux diverses instances suppose
d’être disponible parce qu’il faut apprendre la législation et
comment elle s’articule, comprendre comment fonctionne
notre bailleur… Il faut préparer les réunions, se rendre sur
les sites en fonction des dossiers traités, rendre compte des
réunions à l’association et aux locataires. Même si la loi de
2002 oblige les employeurs à libérer leurs salariés qui sont
administrateurs pour qu’ils puissent remplir leurs fonctions, ce
n’est pas toujours mis en œuvre.
Chaque année, le conseil d’Administration se réunit en moyenne
six fois et tient une assemblée générale. Nous participons aussi
aux Conseils de Concertation Locative, ainsi qu’aux Commissions
d’attributions de logements.”
Habitat à vocation citoyenne, solidaire et durable les Villas Terres Douces,
à Sallebœuf (Entre-deux-Mers), ont notamment pour ambition d’aider
les jeunes à accéder à leur premier logement, tout en favorisant la mixité
sociale et intergénérationnelle. Réalisée par le cabinet d’architecte
“Teisserre & Touton”, cette opération mixte d’aménagement prévoit la
réalisation de 14 maisons évolutives, du T3 au T4, destinées aux primoaccédants, et de 25 logements en location comprenant 11 maisons
T3 de plain-pied dédiées aux seniors, avec aménagements spécifiques
(volets roulants motorisés, bac à douche…) et 14 maisons destinées
aux jeunes ménages (8 T3 et 6 T4). Soit un ensemble de 39 maisons
BBC (Bâtiment basse consommation) implantées sur un terrain de 3,5
ha, où seront par ailleurs ouverts à la construction libre 14 lots de 630 à
915 m2. Ce lotissement, particulièrement innovant dans sa conception,
sera livré en novembre 2014.
Découvrez le concept des maisons évolutives sur :
www.maisons-evolutives-clairsienne.com
La réhabilitation du CaFi
bientôt terminée
Suite à la signature des accords de Genève sur le Vietnam en 1954, un
grand nombre de ressortissants Français d’Indochine avait dû rentrer
en France. L’état avait alors réquisitionné dans l’urgence d’anciens
camps militaires pour en faire des centres d’accueil. À Sainte-Livradesur-Lot (47), les rapatriés avaient été installés dans une ancienne
poudrière, au sein de ce qui allait prendre le nom de Centre d’Accueil
des Français d’Indochine (CAFI). Cinquante ans plus tard, face à
l’extrême délabrement des logements occupés par les rapatriés et leurs
descendants une vaste opération de réhabilitation était décidée.
Les travaux ont débuté en 2008, dans le cadre d’un programme relevant
de l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine). Trois bailleurs
sociaux, dont Clairsienne, ont été chargés de l’opération, tandis que la
commune procédait à la rénovation des infrastructures, notamment en
ce qui concerne la voirie et les commerces. Clairsienne a pour sa part
pris en charge à partir de 2010 la construction de 20 logements, dont la
livraison est prévue pour cet été. Comme la législation le prévoit, chacun
des chantiers menés sur cette vaste opération de réhabilitation était
assorti de clauses d’insertion destinées à permettre à des personnes
éloignées de l’emploi de retrouver du travail. Clairsienne a veillé à ce
que celles-ci soient strictement respectées par toutes les entreprises
qu’elle a fait intervenir.
Alors que l’opération touche à sa fin, le bilan global est très satisfaisant.
“Nous sommes au-delà des objectifs que nous nous étions fixés au
départ, avec plus de 25% de sorties positives, c’est-à-dire d’accès
à l’emploi de plus de six mois. Quelquefois même au sein d’une des
entreprises dans lesquelles ces personnes ont effectué leur parcours”,
indique Franck Charlot, chargé de mission à l’Agence de recherche
et de développement de l’insertion par l’activité économique de Lotet-Garonne (ARDIE 47), organisme qui pilote cette action d’insertion.
Par ailleurs, les 7 000 h d’insertion initialement prévues ont très vite été
dépassées. Au mois de mai, les différents parcours réalisés sur le CAFI
totalisaient déjà 10 000 h. Pour ce qui concerne Clairsienne, douze
parcours d’insertion ont été réalisés dans sept entreprises différentes,
pour un total de 1 757 h à la fin du mois de mars.
n°22 Printemps-Été
/5
Création
/////// DOSSIER
Des services
plus proches
des locataires
de 3 antennes
pour être plus
proche de nos
Création
locataires. de
points
d’accueil
UNE PLUS
GRANDE EFFICACITÉ
sur le parc locatif
dans certaines
résidences.
Avec cette mutation opérée au 1er semestre 2013, il en ressort
d’ores et déjà un important regain d’efficacité puisque chaque
antenne gère désormais moins de 3 000 logements. Ce nouveau
mode de fonctionnement permet d’appréhender toutes les
problématiques car chaque antenne dispose d’un large panel
de savoir-faire : commercialisation, aspects techniques, gestion
locative, travaux le recouvrement.
Par exemple, les responsables adjoints de chaque antenne étant
des techniciens, il existe désormais un lien entre les services
techniques et les locataires, autrefois totalement absent.
Etre plus proches des locataires.
Bientôt
10 000
Entamée début
2013, la restructuration
du Département patrimoine et
gestion immobilière de Clairsienne
est à présent achevée. Elle va non
seulement permettre un déploiement
plus efficace de ses agents sur
l’ensemble du parc locatif, mais aussi
accroître leur proximité avec
les élus locaux, les acteurs
de terrain et bien sûr
les locataires.
logements
pour Clairsienne
À raison de 500 à 800 nouveaux appartements
ou maisons individuelles construits ou achetés
chaque année, le parc locatif de Clairsienne
franchira bientôt le seuil des 10 000 logements.
Ce chiffre n’est pas seulement symbolique.
Il a imposé de repenser entièrement le mode
de gestion des trois anciennes directions :
gestion locative, recouvrement et technique.
Chacune d’elles dans sa spécialité, avait sous
sa responsabilité, l’ensemble du parc - soit
quelque 8 000 logements. Cette charge de
travail considérable, ne facilitait pas l’échange
d’informations avec les autres directions.
Ce mode de fonctionnement était étroitement lié
à l’histoire de Clairsienne, dont le parc locatif, était
essentiellement constitué de petits ensembles
d’habitations.
6/
Printemps-Été n°22
FACILITER LES RELATIONS
AVEC LES ÉLUS
Dans les grandes lignes, “la restructuration du Département
patrimoine et gestion immobilière (DPGI) a consisté à mutualiser les
compétences des directions existantes au sein de trois antennes non
plus organisées par secteurs d’activité mais selon des critères précis
de répartition géographique et de gestion”, explique Jean-François
Leu, directeur du DPGI de Clairsienne.
Le rayon d’action des antennes Guyenne, Océane et Mascaret
(voir pages suivantes : fiches antennes) tient également compte
du planning d’interventions de Clairsienne afin de déployer les
moyens nécessaires à mettre en oeuvre pour répondre aux besoins
spécifiques des secteurs géographiques selon le découpage territorial
des collectivités locales et des EPCI. Grâce à cette approche, les
relations avec les élus locaux et les établissements publics sont
facilitées et par là même, les services de proximité dédiés aux
locataires. “Aujourd’hui, Clairsienne a une meilleure visibilité vis-à-vis
de ses interlocuteurs locaux et de bien meilleurs échanges avec eux.
Il est plus facile de tisser du lien avec les communes”, relève par
exemple Régis Jariod, responsable de l’antenne Océane.
DOSSIER ///////
capacité à faire réaliser certains travaux et à intervenir directement
sur les espaces communs… Ils deviennent un relais pour le bon
fonctionnement des résidences”, détaille Jean-François Leu.
Création de points d’accueil.
Parallèlement à la définition de ce nouveau métier, un programme
de création de points d’accueil sur le parc locatif a été lancé. Ils
verront prochainement le jour dans certaines résidences et seront
ouverts à tous les locataires qui auront besoin de s’y rendre.
L’agent de proximité y sera présent selon des horaires bien
identifiés pour les recevoir.
D’autre part, grâce à la base de données plus performante que
Clairsienne est en train de mettre en place (IKOS), les agents de
proximité pourront bientôt gérer à partir de ces points d’accueil le
lancement de bons de travaux, la remontée d’informations entre
les locataires et Clairsienne, voire les états des lieux, lorsqu’ils
seront équipés du matériel adéquat.
D’autres utilisations sont encore à l’étude, qui devraient
considérablement améliorer la qualité des relations au quotidien et
permettront d’instaurer un dialogue régulier.
“Au final, au travers de la restructuration, un grand nombre de
salariés ont bénéficié d’une montée en compétences. Toutes
les fiches de postes ont été reprises, avec une valorisation pour
tous. D’où un gros effort financier de la part de la direction de
Clairsienne”, indique Olivier Guyot. Le responsable de l’antenne
Guyenne note par ailleurs une planification plus cohérente, en lien
avec le service technique et lisible par tous, des différentes actions
à mener sur chaque antenne.
Cette mutualisation des compétences antenne par antenne
permet d’autre part de maîtriser les coûts de fonctionnement,
d’agir sur les loyers et sur la vacance, de demeurer performant
face à la concurrence et de répondre aux attentes des élus, sur
la qualité des logements mais surtout, d’être plus proches des
locataires.
Cet enjeu prioritaire se traduit ainsi par une présence accrue de
Clairsienne sur le terrain, avec la création d’un nouveau métier,
celui d’agent de proximité.
UN NOUVEAU MÉTIER CHEZ
CLAIRSIENNE : AGENT DE PROXIMITÉ
“Nous avons des employés d’immeubles, qui s’occupent du
nettoyage, des espaces verts, de la gestion des déchets…
Mais ils n’ont pas officiellement de relations claires avec nos
locataires. Nous avons donc créé le profil d’agent de proximité,
qui conserve une partie de ces tâches et qui consacre une autre
partie bien déterminée de son temps en tant que contact officiel
des locataires : accueil des nouveaux arrivants, états des lieux,
DÉFINITION DES MÉTIERS
Responsable de l’antenne
Il assure le pilotage de l’équipe et est garant du bon fonctionnement
de l’antenne. Il est l’interlocuteur privilégié des institutions (mairies,
associations, …).
Chargé d’opérations, responsable adjoint
Il est le responsable technique de l’antenne. Il assure des missions
de gros entretien technique, la mise en œuvre des réhabilitations
de résidences et la planification des travaux sur le moyen terme.
Il seconde également le responsable d’antenne dans le management
de l’équipe.
Gestionnaire
Il s’occupe de la gestion courante et technique des résidences.
Il est garant de la qualité de service apportée aux locataires et
participe au développement du lien social (entente locataire,
riverain, institutions,…).
Des recrutements pour répondre à de nouveaux besoins
Pour répondre aux besoins découlant de la nouvelle organisation du DPGI, notamment en ce qui
concerne les nouveaux métiers de proximité, une quinzaine d’embauches seront au total menées, dont
sept sous la forme d’ “emplois d’avenir”. Ce dispositif permet de recruter des jeunes sans qualification
ou peu diplômés, qui pendant trois ans suivront une formation opérationnelle prévue dans le cadre des
emplois d’avenir et une formation spécifique en fonction de leur envie d’évolution de carrière ou de leur
désir de mieux maîtriser une compétence particulière.
Ces nouveaux salariés bénéficieront, comme les autres employés de Clairsienne, d’un système
de cotation tenant compte des capacités spécifiques, de l’autonomie et des aptitudes relationnelles
requises par leur poste. “Ils percevront un salaire évolutif débutant au niveau du SMIC + 12%”, précise
élise Deseyne, responsable recrutement formation. Il pourra s’agir d’un CDI de trois ans ou d’un CDD
d’un an, reconductible deux fois, susceptibles dans les deux cas de déboucher sur un CDI classique.
Quatre contrats “emplois d’avenir” ont été signés à ce jour, dont deux en CDI.
Certains emplois existants ont par ailleurs fait l’objet d’une redéfinition de poste, pour s’adapter à
l’évolution du DPGI. Avec à la clé une montée en responsabilités et une augmentation de leur salaire.
La direction des ressources humaines accompagne actuellement les salariés qui ont fait le choix de
s’inscrire dans une démarche évolutive, afin de les aider à bien cibler leurs attentes professionnelles.
Chargé de clientèle
Il assure la mise en location des logements vacants et leurs suivi
administratif, de la proposition de logement jusqu’au départ du
locataire. Il est également l’interlocuteur pour les mutations.
Assistant technique
Il assure la réception des appels téléphoniques du standard de
l’antenne, le traitement des demandes d’interventions ainsi qu’un
ensemble de missions administratives.
Agents de proximité
Il est le premier interlocuteur des locataires sur les résidences et
supervise l’entretien général du site. Il accompli également des
missions administratives telles que les remises de clés, des états
des lieux sortants et des visites de logements vacants.
Employés d’immeuble
Il est le premier interlocuteur des locataires sur les résidences et
supervise l’entretien général du site. Il assure aussi des visites de
logements vacants.
n°22 Printemps-Été
/7
3
/////// DOSSIER
8
5
4
: Jésus ESCOBEDO
: Frédéric CORNUET
Gironde : Abzac, Ambarès et Lagrave, Arveyres, Bassens, Cézac, Coutras,
Cubnezais, Cubzac-les-ponts, Galgon, Gauriaguet, Guîtres, Lagorce, Les
Artigues de Lussac, Libourne, Lussac, Petit Palais, Pomerol, Saint-André de
Cubzac, Saint Laurent d’arce, Saint-Louis de Montferrand, Saint-Médard
de Guizières, Saint Savin, Saint-Seurin sur l’Isle, Saint-Sulpice de Faleyrens,
Saint Ysan de soudiac, Saugon, Tarnes Villegouge, Vayres, Virsac.
Jésus ESCOBEDO > secteur A
Frédéric CORNUET > secteur B
5
6
Alexandra MAROT
Laura THOMAS
Assistante technique
7
Géraldine GOLD
Agents de proximité
8
9
Loïc PUYJALINET (Sainte-Foy-la-Grande)
Jean-Paul BEZINEAU (Coutras, Libourne, Villegouge)
Employés d’immeuble
10 Jean-Claude GRILLEAU (Cenon Beau Site bât. A à E)
11 Sophie DE BROU (Villenave-d’Ornon Parc de Chambéry)
12 Jean-Louis GAGLIONE
1 Cyril FERRY
13 Alain GARNIER (Villenave-d’Ornon Chemin Gaston)
14 Fabrice POIGNET (Bassens Beauval, Le Peyrat)
15 Guillaume POYDESSUS (Cenon Beau Site bât. F)
16 Johan ROULIÈRE (Cenon Beau Site)
Chargée d’opérations responsable adjoint
Attachée de Terrain
Responsable d’antenne
2 Stéphanie GOMBAULT
16
5
ANTENNE GUYENNE
SECTEURS
SECTEUR A
17 Marina TREPAUD (Sainte-Foy-la-Grande)
15
: David LUBIN
Gironde : Ayguemorte-Les-Graves, Bazas, Bordeaux (Bastide/Bergonié, Brunet/
Douves, Lafitte/Le Renard/Le Treuil, Vilaris/Malbec/Villa vilaris ), Cadaujac,
Camarsac, Carignan, Castets-en-Dorthe, Créon, Fargues-Saint-Hilaire,
Gradignan, Haux, Landiras, Latresne, Lormont, La Réole, La Sauve, Lugasson,
Podensac, Pompignac, Quinsac, Rions, Sadirac, Salleboeuf, Saint-Caprais-deBordeaux, Saint-Laurent-d’Arce, Saint-Maixant, Saint-Sulpice-et-Cameyrac,
Salleboeuf, Sauveterre-de-Guyenne, Toulenne, Villandraut. Lot-etGaronne :
Marmande, Sainte-Livrade-sur-Lot.
14
13
SECTEUR B
: Lucie BRÉGEON
Gironde – Bordeaux : Argentiers, Bacalan/Beyssac/Borie, Balguerie/Frédéric
Bastia, Bourbon/Caudéran, Cancéra/Duhamel, Gaspard Philippe, Grand Lebrun/
Guillemin, Horizon, Jardin Public/Journu Auber, La Coquille/Lauzac/Lecocq, Le
Rouzic/Lombard, Mascaret/Maucaillou, Merle/Meynard/Monier, Monméjean/
Persanne, Quai Bourgeois/Saint Pierre, Schoelcher /St Emilion, Le Bouscat,
St Sulpice et Cameyrac. Dordogne : Boulazac, Champcevinel, Chancelade,
Neuvic, Notre-Dame-de-Sanilhac, Nontron, Razac-sur-l’Isle, Saint-Astier.
3
11
9
7
17
1
8
L’ÉQUIPE
Responsable d’antenne
1 Olivier GUYOT
Chargée d’opérations responsable adjoint
2 Vincent GARROS
Printemps-Été n°22
10
6
13
(Libourne Delalande/Terrain de Manoeuvres, Saint-André-de-Cubzac J. Prévert)
L’ÉQUIPE
8/
17
2
Chargées de clientèle
Gironde : Artigues prés Bordeaux, Bègles, Branne, Cadaujac, Carbon-Blanc,
Castillon la bataille, Cenon, Floirac, Pineuilh, Rauzan, Sainte-Foy la Grande,
Saint-Philippe du Seignal, Villenave d’Ornon. Dordogne : Bergerac.
4
15
Gestionnaires
3
4
SECTEURS
SECTEUR B
16
(en dehors des horaires d’ouverture)
05 56 292 292 0 820 888 421
SECTEUR A
11
DOSSIER ///////
1
NUMÉRO D’ASTREINTE
CONTACTER VOTRE ANTENNE
ANTENNE MASCARET
9
12
14
Gestionnaires
3
4
David LUBIN > secteur A
Lucie BREGEON > secteur
B
Chargées de clientèle
5
6
Cécile COSSAIS
Marlene HUBE
Assistant technique
7
Gilles SAMUEL
Agents de proximité
8
9
Céline LALOT (Le Bouscat Les Allées-Moov’Access, Les Roseaux)
Anabela FERNANDES DOS SANTOS (Bordeaux)
Employés d’immeuble
10 Rachid MADI (Bordeaux Le Renard)
11 Nicolas RABAT (Gradignan Les Serres, l’Ermitage)
12 Adnan VALJEVAC (Bordeaux Le Treuil)
13 Lionel MILLERAND (Bordeaux Guillemin, Mascaret)
14 Mikaël COELHO (Gradignan Le Bourg, l’Ermitage)
15 Oundand da SILVA (Bordeaux Le Treuil, Le Renard)
Chargées d’accueil
16 Catherine FERNANDES BARROS
17 Virginie BUREAU
n°22 Printemps-Été
/9
/////// DOSSIER
ZOOM SUR ///////
ANTENNE Océane
SECTEURS
SECTEUR A
: Stephane BAYLE
Gestionnaires
Gironde : Blaye, Berson, Bruges, Bourg, Etauliers, Eysines, Le Haillan, Le
Taillan Médoc, Plassac, Saint-Paul, Villeneuve de Blaye. Landes : Capbreton,
Narrosse, Préchacq les Bains, Saint-Paul les Dax, Saint-Vincent de Tyrosse,
Saubusse, Soustons.
SECTEUR B
: Christophe PINTOU
Gironde : Audenge, Arcachon, Ares, Belin Beliet, Canéjan, Cestas,
Gujan Mestras, Lège Cap Ferret, Le Teich, La Teste de Buch, Mérignac,
Mios, Pessac, Saint-Jean d’Illac, Saint-Médard en Jalles, Saint-Aubin
de Médoc. Landes : Biscarrosse, Hagetmau, Lit et Mixe, Mont de
Marsan, Sanguinet, Saint Pierre Du Mont, Vielle Saint-Girons. Pyrénées
atlantique : Saint Jean de Luz, Bayonne.
3
4
Stéphane BAYLE > secteur A
Christophe PINTOU > secteur
B
Chargées de clientèle
5
6
Charlotte MOTHE
Sabrina GARCIA TORRES
Assistant technique
7
Ludovic LELAIS
Agents de proximité
8 Eric COLL (Bruges Maryse-Bastié, Les Serres)
9 David DEGENS (Mérignac Victoria)
10 Mikaël TETARD
(La Teste Mourlane, Apollo, Ichard / Gujan Mestras Birebois, Barbotière)
L’ÉQUIPE
11 Pierre VEVAUD (Eysines Parc Brillau, Le Taillan, Saint-Aubin de Médoc)
Employés d’immeuble
Responsable d’antenne
12 Sébastien LEVY (Eysines Les Argilières)
13 Paul NOWAK (Eysines Grand-Louis)
14 Victor SAVATON (Mérignac Bourranville)
15 Mouhcin NOUNECH (Eysines Grand-Louis)
1 Régis JARIOD
Chargée d’opérations responsable adjoint
2 Christophe VERLIAT
4
1
14
3
10
2
8
5
12
6
15
11
...une valeur ajoutée pour les résidences
Dans le cadre des actions de proximité menées au sein de ses résidences, Clairsienne s’appuie sur de
nombreux partenaires : acteurs de terrain institutionnels, centres sociaux et associations, pour construire des
projets destinés à, assurer le bien-être des locataires.
7
9
Les
associations...
13
Clairsienne travaille avec une dizaine d’associations, qui
interviennent principalement sur les grands ensembles,
souvent coupés de la vie du quartier. Elles constituent ainsi
un trait d’union entre les habitants des résidences, les
acteurs institutionnels locaux et le reste du quartier.
“Le tissu associatif est un relais important pour Clairsienne”,
explique Jean-François Leu, directeur du département
patrimoine et gestion immobilière. “Il apporte un savoir-faire
qui nous est indispensable pour mener des projets avec les
habitants.” Au-delà de ce savoir-faire propre à leur champ
d’action, les associations apportent à Clairsienne leur très
bonne connaissance du terrain, en termes de personnes, de
réseaux, d’attentes ou de besoins exprimés localement. En
outre, “leur motivation et leur capacité à faire émerger des
idées novatrices permettent de construire des projets aptes à
s’inscrire dans la durée”, comme le souligne Stéphane Bayle,
gestionnaire au sein de l’antenne Océane.
UNE AMBITION COMMUNE,
LE BIEN-ÊTRE DES LOCATAIRES
Les projets mis en œuvre par Clairsienne et ses partenaires se
caractérisent par la synergie qui s’opère lors de leur élaboration :
rencontre autour de valeurs communes, échanges de points
de vue, écoute mutuelle, partage d’expériences permettant
de faire émerger des idées au service d’un objectif commun,
l’amélioration des conditions de vie des locataires.
10/
Printemps-Été n°22
Entre le monde associatif et Clairsienne, l’apport est mutuel
et les compétences complémentaires.
Les associations amènent un savoir-faire irremplaçable,
tandis que Clairsienne leur donne les moyens de mener
ces actions dans de bonnes conditions. L’implication
de Clairsienne n’est pas uniquement financière, même
si celle-ci est substantielle. Clairsienne met également
à disposition des locaux - comme le LCR du Treuil à
Bordeaux, où intervient le Boxing Club Bordelais - et des
espaces où peuvent par exemple être créés des jardins
partagés. “Nous apportons par ailleurs notre propre
expertise du terrain et surtout notre méthodologie en
matière de création et de management de projets, qui
permet de bien structurer les actions mises en place”,
précise Stéphane Bayle.
DAVANTAGE D’ACTIONS
INTERGÉNÉRATIONNELLES
Initialement destinés à un public généralement assez
jeune - pratique sportive avec des clubs locaux et activités
pédagogiques ou éducatives avec des associations comme
le Calk-, les projets proposés aux habitants tendent à se
diversifier, avec des actions plus intergénérationnelles. Cela
implique une réorientation de certains projets et l’intervention
de nouvelles associations. La journée éco-festive d’Eysines
est une illustration de cette tendance (voir ci-après).
n°22 Printemps-Été
/11
Réunion mensuelle instaurée sur les résidences, à laquelle
participent les habitants du quartier, les animateurs de l’Eycho
de la Forêt et Clairsienne, le Collectif de vie, est une instance
importante de discussion et de concertation. Il permet de faire le
point sur les conditions de vie au sein des résidences, mais aussi
de monter des projets pour le quartier, avec les habitants. Ainsi,
ce sont les locataires qui décident du déroulement de la journée
éco-festive et d’une grande partie de son contenu.
/////// ZOOM SUR
ZOOM SUR ///////
Le repas convivial, un moment privilégié pour faire connaissance.
Marie-Françoise Bussy
habitante de la résidence, est secrétaire
de l’association Jacques a dit regarde-moi :
JOURNÉE ÉCO-FESTIVE
D’EYSINES :
la convivialité s’installe
Le 5 avril dernier, les habitants des résidences Grand-Louis
et les Argilières étaient conviés à la quatrième journée écofestive, très réussie. Elle était organisée en partenariat avec
la Ville d’Eysines et son centre social, l’Eycho, ainsi que
plusieurs associations.
Au programme de cette manifestation riche en
échanges et en bonne humeur : rendez-vous matinal
autour d’une boisson chaude, fleurissement des
résidences et plantation d’herbes aromatiques autour
des immeubles, grand repas partagé, distribution
d’économiseurs d’eau et de graines mellifères
dans le cadre d’une animation sur le thème du
développement durable, nettoyage des espaces
communs extérieurs, sensibilisation au handicap au
travers d’une exposition, de jeux, de parcours en
fauteuil roulant…
Tout au long de la journée, les habitants des
résidences Grand-Louis et les Argilières disposaient
par ailleurs d’une benne fournie par Clairsienne où ils
pouvaient déposer leurs encombrants et d’une zone
de gratuité où chacun était invité à se servir parmi les
objets offerts par d’autres habitants.
“Nous sommes très contents de la mobilisation.
Cette année, nous avons 30 ou 40 bénévoles… Cela
prend de l’ampleur”, analyse Marc Poumerol, référent
animations socioculturelles à l’Eycho de la Forêt.
Autre motif de satisfaction pour le centre social : non
seulement les habitants du quartier participent de
plus en plus à la manifestation, mais ils en deviennent
progressivement le moteur. “Ce sont les habitants
qui ont fabriqué les jardinières avec nous, qui les
ont peintes et vernies. Ils ont décidé quelles plantes
aromatiques ils voulaient planter et à quels endroits
12/
Printemps-Été n°22
“Je suis là depuis la première édition de la journée
éco-festive. En tant qu’habitante du quartier je trouve
intéressant de sensibiliser les enfants et même les adultes
au bien-être que l’on peut apporter sur la résidence : ne
pas salir, respecter les autres et se respecter soi-même…
Je suis secrétaire d’une association pour enfants et jeunes
polyhandicapés. Comme il y a des personnes en situation de
handicap dans la résidence, j’ai proposé avec la présidente
de l’association une sensibilisation sur la journée écofestive, parce que je trouvais qu’il était intéressant de
sensibiliser les habitants pour éviter la peur que beaucoup
de gens ont par rapport aux personnes handicapées. Avant
de voir le handicap, il faut voir la personne.”
ils voulaient les mettre. Certains d’entre eux se sont déjà proposés
pour les arroser et les surveiller…”, souligne Marc Poumerol.
Une implication des habitants également manifeste au niveau
de l’organisation : plusieurs mamans s’étaient chargées du repas
convivial, d’autres habitants préparaient café ou thé, s’occupaient
de la zone de gratuité ou de la sono, et une joyeuse troupe d’enfants,
encadrée par des adultes, alternait jardinage, danse improvisée et
ramassage de déchets autour des immeubles… Chacun a apporté
sa contribution. “Il est essentiel que Clairsienne ne soit pas le seul
moteur de cette journée, que ce soient les habitants, en premier
lieu, et ensuite le centre social avec le soutien de Clairsienne. Sans
l’implication des habitants et la participation de l’Eycho, nous ne
pourrions pas organiser ce type de journées. Nous souhaitons que
les habitants s’approprient positivement leurs espaces de vie”,
insiste Stéphane Bayle.
Sandra Richy, elle aussi habitante de la
résidence, est bénévole à l’Eycho :
“J’aime aller vers les gens… Les actions que propose
l’Eycho correspondent tout à fait à ce que j’ai envie de
donner. On apprend à se connaître. On essaie de faire en
sorte qu’il n’y ait pas de barrière entre Grand-Louis et
les Argilières et de construire quelque chose ensemble.
Cette année avec l’Eycho, nous avons choisi le jardinage
comme thème pour la journée éco-festive. Clairsienne
a participé. L’Eycho a construit les jardinières et nous
avons mis des plantes aromatiques, dans un esprit de
convivialité puisque tout le monde va pouvoir se servir.
Nous voulions aussi que les habitants voient que petit à
petit ça change, que ça va être plus joli… Donc peut-être
qu’ils vont mieux prendre soin de la résidence, donner
un environnement un peu plus agréable et voir qu’en se
bougeant tous on peut arriver à quelque chose.”
La sensibilisation aux difficultés liées au handicap
a beaucoup impressionné les enfants :
“Le fauteuil roulant pour nous, c’est difficile, parce
qu’on ne sait pas en faire. Mais je vois bien que
pour les handicapés aussi, c’est difficile.
Je n’aurais pas du tout aimé être handicapé : on ne
peut pas courir, on ne peut pas faire de sport…”,
relevait ainsi Lucas.
Shems-Dine faisait quant à lui observer :
“Ils aimeraient bien ne pas rester
sur leur fauteuil pour marcher ou courir…
J’aimerais bien qu’ils puissent y arriver un jour.”
n°22 Printemps-Été
/13
/////// ZOOM SUR
ZOOM SUR ///////
Boxing Club Bordelais
Faire tomber les barrières
Pour bâtir du lien
Installée à la résidence Beausite à Cenon, Ombre et Lumière 33 est une association
qui œuvre dans le domaine de l’insertion sociale et professionnelle en s’appuyant sur
la culture, l’accompagnement de projets et différents outils éducatifs, dont la boxe.
Créée en 2009, Ombre et Lumière 33 est d’abord un concept dont
la finalité est de créer du lien au quotidien pour les habitants du
quartier et d’apporter aux jeunes un lieu socialisant et les moyens
de développer leurs projets. Une démarche originale, récompensée
en 2009 à l’occasion du concours Talents des cités. Cinq ans
plus tard, l’action de l’association dépasse largement le quartier
Beausite. “J’ai des jeunes qui viennent de Langon, Saint-André-deCubzac, Lormont, Bazas, Floirac, Talence… Il en arrive de partout
parce qu’ils savent qu’ici le principe de base, c’est de leur permettre
de trouver une réponse à leurs problèmes, qu’il s’agisse d’emploi,
de scolarité, de mobilité… Cette année, nous avons par exemple
aidé treize jeunes à finaliser leur projet de financement du permis de
conduire…”, indique Saïd Saidani, président de cette association qui
compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents. L’idée est aussi
généreuse qu’ambitieuse, puisqu’il s’agit au final d’amener les jeunes
à se poser les bonnes questions afin qu’ils deviennent acteurs de
leurs projets et de leur propre vie.
DEVENIR ACTEUR DE SA VIE
Dans ce cadre, la boxe joue un rôle de premier plan. D’abord outil
éducatif, elle est aussi un espace où chacun s’exprime. Avec les plus
jeunes l’association travaille autour du lien social, de l’intergénérationnel,
autour d’ateliers psychomoteurs et psychopédagogiques. Avec les
plus grands, elle aborde les problématiques scolaires, et permet
de créer du lien avec les structures partenaires afin d’obtenir les
informations nécessaires à leur parcours. La pratique de la boxe a
connu un essor rapide au sein de l’association, si bien qu’une école
de boxe a été créée en 2012, qui a reçu les agréments Jeunesse et
Sports et le label Valides handicapés. Elle s’adresse à trois tranches
d’âges : 5-9 ans, 11-14 ans et plus de 14 ans.
Pour beaucoup de ces garçons et filles, la boxe reste un loisir, mais
certains s’entraînent pour la compétition. Parfois avec brio puisque
deux enfants de la cité Beausite, qui ont démarré cette année avec
la section boxe éducative, sont devenus vices champions de France
catégorie Minimes. “Notre premier moteur, c’est l’envie. En revanche,
on leur demande de se poser les bonnes questions, d’arrêter de
chercher des réponses toutes faites à leurs problèmes. Ce sont
14/
Printemps-Été n°22
des jeunes auxquels on apporte un cadre, et tout cela en lien avec
la famille. Avec la boxe, ils acquièrent du respect, de la ténacité,
du courage… Ils apprennent à se donner des objectifs et l’envie
de réussir. Ce sont des choses qu’ils n’ont même pas en tête au
départ”, assure Saïd Saidani.
UNE STRUCTURE ACCUEILLANTE
“Avec Clairsienne, le lien s’est créé avec M. Escobedo, qui
nous a beaucoup aidés, et cela en partenariat avec la mairie de
Cenon”, poursuit-il. “Aujourd’hui la finalité, c’est d’apporter une
plus-value sur le quartier, pour mieux vivre ensemble. Les gens
nous connaissent, ils savent que nous sommes une structure
accueillante et structurante, où ils se rencontrent, échangent, et
découvrent même parfois qu’ils sont voisins… L’association casse
les barrières. Le problème du quartier Beausite est qu’il est enclavé.
Mais aujourd’hui, des gens d’autres quartiers commencent à
venir et surtout les jeunes de Beausite commencent à pratiquer
des activités en dehors du quartier. Quand quelqu’un aujourd’hui
emménage dans un appartement sur Beausite, il sait qu’il y a
une association qui va pouvoir travailler avec ses enfants autour
de la partie scolaire, sur la partie sports… Et s’il a des problèmes
familiaux, de gestion ou d’éducation, il peut venir nous rencontrer
pour trouver une réponse à une attente ou, si besoin, créer le lien
avec les structures partenaires telles que la MDSI, Pôle emploi,
la mairie… Dans cette cité, il y a une structure qui peut créer
l’articulation avec le dispositif déjà mis en place dans la ville.”
Salle d’entraînement de boxe : Bâtiment B résidence Beausite.
Accès du lundi au vendredi : 10h à 12h pour l’accueil
et de 17h à 21h pour l’activité sportive.
Contact : Saïd Saidani
Tél. : 06 69 15 55 56
Email : [email protected]
Créé en 2008, le Boxing Club Bordelais est installé au gymnase
Barbey. Il compte une centaine d’adhérents de tous âges et
sexes. Labellisé “Valides handicapés”, il est ouvert à tous ceux
qui veulent s’essayer au noble art. Et ce quelles que soient leurs
aptitudes physiques et leur motivation, puisqu’on y pratique
aussi bien la boxe éducative que la compétition, avec des jeunes
en capacité de représenter le club au niveau régional et même
national. Deux cadets de l’école de boxe viennent d’ailleurs de se
qualifier pour la coupe de France dans leur catégorie.
“Quand nous avons créé le club, nous étions partis du constat
qu’il manquait des salles de boxe sur Bordeaux Sud. D’ailleurs
nous avons rapidement été débordés par la demande”, se
souvient Abderrahim Zirouri, entraîneur au Boxing Club Bordelais.
“Peu de temps après la création du club, nous avons rencontré
Stéphane Bayle, au travers d’un partenariat avec le CALK pour
une animation sur le Treuil. Nous avons ensuite discuté avec
Clairsienne pour étudier la possibilité d’utiliser pour une activité
de boxe le LCR de la résidence, qui était peu utilisé. Une fois
l’accord signé, le CALK a mis en place un chantier éducatif pour
aménager le LCR en salle de boxe et nous avons commencé les
entraînements en janvier 2012”, ajoute-il.
Depuis quatre ans, l’activité boxe du Treuil connaît un engouement
croissant, qui aujourd’hui dépasse largement les limites de la
résidence. Des échanges entre les jeunes du quartier, et au-delà,
se sont noués. Une demi-douzaine d’enfants et une vingtaine
d’adultes fréquentent la salle. Sans compter ceux qui viennent de
manière épisodique, au gré de leurs envies, le Boxing Club Bordelais
ne ferme la porte à personne. Ce qui n’exclue pas le respect des
règles, bien sûr. La boxe prend en considération les besoins de ses
pratiquants, notamment les adolescents, mais leur donne aussi un
cadre. Les raisons d’un tel succès ? Une attirance pour la boxe,
évidemment, qui est en outre un sport peu onéreux. “Nos tarifs
sont très attractifs. Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné. Et
puis c’est un quartier qui bouge et qui est bien desservi par les
transports en commun”, souligne Abderrahim Zirouri.
Bien préparée en amont, avec des réunions où les locataires
et tous les acteurs de terrain intervenant sur le quartier ont pu
s’exprimer, cette activité a démarré sous les meilleurs auspices
et n’a pas tardé à créer du lien entre les habitants. Si bien
qu’aujourd’hui, “la vie se construit autour d’un projet commun”,
comme le fait remarquer l’entraîneur du Boxing Club Bordelais.
L’activité boxe du Treuil a lieu chaque mardi et jeudi de 18h à
18h45 pour les enfants et de 18h45 à 20h pour les adultes. Le
Boxing Club Bordelais anime par ailleurs des sessions Boxe’n
Soul, des initiations à la boxe intergénérationnelles et festives, sur
fond de musique soul. La prochaine aura lieu le 21 juin, à Eysines.
Site : boxingclubbordelais.blogg.org
LA PROXIMITÉ
un gage de qualité et de sécurité
Régulièrement les équipes de Clairsienne sont sollicitées,
généralement à l’initiative des mairies, pour prendre
part à des diagnostics en marchant dans différentes
communes. Il s’agit d’établir une sorte d’état des lieux
d’un quartier en le parcourant à pied, afin d’en identifier
les points forts, mais également les points faibles, afin
d’y remédier : état du bâti, poubelles, encombrants,
insalubrité des logements, repérage de marchands
de sommeil, stationnement, incivilités, nuisances,
délinquance, dangers routiers… Ces diagnostics
donnent ensuite lieu à une synthèse et à des groupes
de travail, auxquels tous les bailleurs concernés sont
conviés, et qui sont l’occasion d’un échange très large
pour trouver des pistes d’amélioration.
La présence de Clairsienne sur le terrain se manifeste
également par la participation de ses agents à la
gestion urbaine de proximité (GUP) - qui vise à la mise
en place d’un projet de gestion adapté aux spécificités
du quartier - et aux conseils locaux de sécurité et de
prévention de la délinquance (CLSPD).
“Les centres sociaux, les CCAS et les associations
de quartier sont parties prenantes dans ces actions
de proximité, parce qu’ils travaillent au quotidien
avec les locataires. Ils sont très impliqués auprès
des habitants. Pour nous, c’est vraiment un relais
important, parce que nous ne pouvons pas assurer
une présence de tous les instants. Nous avons besoin
de leur expertise”, relève Olivier Guyot, responsable
de l’antenne Guyenne. “La création des antennes
était motivée par la volonté d’être plus proche non
seulement de nos locataires, mais aussi des acteurs
de terrain et notamment des associations”, ajoute-il.
n°22 Printemps-Été
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s
2 pièce
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11avec terrass
Vivez dans un
(1)
Photos Thinkstock - Illustration : Asylum - Illustration due à la libre interprétation de l’artiste, destinée à exprimer une intention architecturale d’ensemble et susceptible d’adaptations.
*Distance évaluée en voiture sur mappy.fr jusqu’a la station Gravières. (1) Prix de vente pour l’appartement n°4 au 15/04/2014 en TVA 7% sous conditions de ressources, dans la limite des stocks disponibles.
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centre historique de Bordeaux. Un véritable “cocon” d’intimité.
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235, avenue Emile Counord
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N° d’urgence & infos
Numéro d’urgence Clairsienne
0 820 888 421
N° Indigo à composer 7j/7
(hors horaires d’ouverture Clairsienne)
Ce numéro concerne uniquement les incidents techniques
graves pouvant survenir dans vos logements et résidences.
A savoir : incendie, inondation, défaut général d’alimentation de gaz,
d’eau ou d’électricité, panne d’ascenseur,panne de chauffage.
Informations Clairsienne
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vous pouvez nous contacter :
Du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h
Le vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h
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www.clairsienne.com
Interventions chaudière et robinetterie
Pour l’entretien et la réparation de vos équipements,
nous vous invitons à contacter les numéros agréés
ci-dessous selon votre lieu de résidence.
Pour votre chaudière, si vous habitez :
Bordeaux/CUB : Savelys > 05 56 12 10 94
Bassin d’Arcachon : Savelys > 05 56 66 26 75
Autres communes Gironde :
Savelys > 05 57 25 23 00
Lot et Garonne : Savelys > 05 53 47 09 27
Dordogne : Savelys > 05 53 09 11 31
Les Landes : Savelys > 05 58 75 01 51
Pour votre robinetterie, si vous habitez en :
Gironde - Lot et Garonne :
VEOLIA > 05 33 63 00 03
Pays Foyer / Dordogne / Les Landes :
HYDROPOLE > 08 20 39 41 44
La Petite Gazette : Printemps / été > numéro 22
223, av. Emile Counord, 33081 Bordeaux cedex
Directeur de publication : Daniel Palmaro / Responsable rédaction : M. Garcia / Comité éditorial : O. Guyot,
R. Jariod, JF. Leu, B. Laydeker, L. Richard, M-J. Saura, E. San Miguel / Rédaction : S. Delfaux / Conception
graphique : Agence E3 / Photographies : blog-rivedroite.fr, R.McGuire, S. Delfaux / Impression : BLF Impression.
Magazine d’information de Clairsienne / Magazine imprimé à 9 000 exemplaires - N° ISSN : 1639-852.