CONSEIL NATIONAL DES PARCS ET JARDINS

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CONSEIL NATIONAL DES PARCS ET JARDINS
CONSEIL NATIONAL DES PARCS ET JARDINS
CINQUIÈME RAPPORT D’ACTIVITÉ
Année 2007
I.
Introduction ……………………………………………………………………......p. 2
II.
Activités du Conseil national des parcs et jardins ……………………………...….p. 3
Séances du Conseil ………………….……..……………………………..p. 4
III.
Documents annexes.…………………………………………...………..………….p. 26
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I.
INTRODUCTION
Le Conseil national des parcs et jardins a vu le renouvellement de ses membres par un
arrêté du 3 janvier 2007 après trois années d’activité du précédent mandat (Annexe 1).
Cette nouvelle formation s’est réunie à quatre reprises au cours de l’année 2007 et de
nouveaux groupes de travail ont été constitués (Annexe 2).
Un groupe de travail s’est intéressé au plan de gestion des parcs et jardins. Différentes
réunions de travail ont permis d’en rédiger la définition, d’identifier les intervenants, réfléchir aux
financements et aux avantages et de proposer un suivi et un contrôle technique et scientifique
(Annexe 3).
Un autre groupe de travail réfléchit à la place que devraient prendre les parcs et jardins dans
l’enseignement agricole et horticole afin d’améliorer les carences de ces enseignements techniques.
Un état des lieux, en liaison avec le ministère de l’agriculture, a été réalisé et des pistes d’action
avec ce même ministère sont envisagées.
Un groupe de travail a préparé la journée d’étude sur l’eau « L’eau, esprit vivant du jardin »
(Annexe 4). Cette rencontre a réuni à l’auditorium Colbert plus de 180 participants, et a permis de
mieux cerner les différents aspects du thème retenu pour les 5e Rendez-vous aux jardins. Les actes
de cette journée d’étude sont consultables en ligne sur le site du ministère de la culture et de la
communication.
La préparation de la journée d’étude sur le voyage des plantes, thématique de Rendez-vous
aux jardins 2008, a également été confiée à un groupe de travail formé par des membres du Conseil
national des parcs et jardins.
Enfin, pour faire suite à deux exposés sur le développement durable (séance du 20 juin
2007), un groupe de travail s’est constitué pour examiner ces questions en relation avec les parcs et
jardins. Il rédigera une charte utile aux propriétaires de jardins tant publics que privés.
Les procédures de labellisation des jardins remarquables sont aujourd’hui déconcentrées
dans les DRAC. En 2007, 31 nouveaux labels ont été attribués à des jardins remarquables, ce qui
porte à 308 le nombre de ceux-ci.
Jean-Pierre Bady
Président du Conseil national des parcs et jardins
avec le concours de Marie-Hélène Bénetière
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II.
ACTIVITÉS DU CONSEIL NATIONAL DES PARCS ET JARDINS
Comptes-rendus des séances plénières
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Séance du 17 janvier 2007
1. Jean-Pierre Bady accueille et présente les nouveaux membres. Michel Clément, au
nom de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture, déclare le Conseil national des parcs
et jardins renouvelé pour 3 ans. L’arrêté de nomination des membres du Conseil a été signé par le
ministre de la culture le 3 janvier 2007 et publié au Journal officiel de la République française le 17
janvier. Il indique que le CNPJ joue un rôle important et permet d’approcher les jardins et leurs
différents acteurs de manière transversale. C’est également un lieu du débat et de discussion sur les
parcs et jardins et un collège de réflexion pour faire progresser la politique des jardins. Ce conseil
est un outil de proposition, voire un aiguillon. Il rappelle que le ministère de la culture a des
responsabilités propres pour élaborer des plans de gestion et que leur généralisation dans les
domaines de l’État est en cours. Mais également pour la valorisation du label « Jardin
remarquable », l’opération Rendez-vous aux jardins, dont la thématique de 2007 est l’eau. Ce
ministère s’est également engagé à proposer les « jardins à la française » comme patrimoine
mondial à l’UNESCO. Enfin, il remercie les membres du CNPJ du temps qu'ils consacrent à la
promotion des jardins.
Luc Liogier, conseiller au Cabinet du ministre, accueille à son tour les membres du Conseil et
remercie les anciens pour le travail déjà effectué depuis 2003.
Le président rappelle que certains membres ainsi, Marie-Christiane de la Conté, Bruno ChauffertYvart, Pierre-André Lablaude, Jacques Postic sont désormais experts auprès du Conseil. Partant du
rapport d’activité du Conseil réalisé en 2003 sur lequel figuraient 54 propositions dont certaines ont
été suivies d’effet, il définit les priorités : la publication des décrets d’application sur les abords des
monuments historiques ; les actions de formation sur les parcs et jardins ; le pré-inventaire des
parcs et jardins repris par le Comité des parcs et jardins de France , le site consacré aux parcs et
jardins hébergé par le site Internet du ministère de la culture. Il souhaite également que le CNPJ
soit une occasion de rencontres pour tous les acteurs des parcs et jardins. Michel Clément précise
que les décrets d’application sur les abords des monuments historiques sont actuellement soumis au
Conseil d’État et devraient être signés d’ici 2 mois. Marie-Hélène Bénetière indique que le site
consacré aux jardins sera en ligne dans le courant du premier trimestre 2007 et qu’il présentera la
liste des jardins protégés au titre des monuments historiques, la liste des labels « Jardin
remarquable », la liste des domaine de l’État, les fiches pratiques réactualisées (« Gérer un jardin
d’intérêt culturel » et « Agir après la tempête »), le Conseil national des parcs et jardins, la
plaquette sur les jardiniers d’art, l’opération « Adoptez un jardin », la liste des lieux
d’enseignement sur les parcs et jardins en France et la liste des bibliothèques et centres de
documentation spécialisés. Un lien sera actif vers les informations concernant Rendez-vous aux
jardins.
2. Jean-Pierre Bady propose un programme d’activités se déclinant sous deux formes : des
groupes de travail et des réunions plénières. Les groupes de travail envisagés sont :
« L’eau », la thématique annuelle de Rendez-vous aux jardins portant sur ce sujet, le CNPJ
va, comme l’an dernier, proposer une journée d’étude sur ce thème. Le président de ce groupe de
travail est Michel Baridon. Patrice Fustier précise que « l’observatoire des tendances du jardin »
de Jardiland créera à Courson en mai prochain un jardin sur ce thème, celui-ci sera repris en juin
aux Tuileries pour Jardin Jardins. Jean-René Garnier indique qu’il a introduit une réflexion sur
l’eau au sein du CNVVF qui va éditer un guide pratique sur le bon usage de celle-ci. Françoise
Van Hecke souligne que la Picardie l’a déjà mise en pratique et que la question de l’eau occupe
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une place importante dans la note du concours du CNVVF. Catherine Bergeal précise qu’une loi
sur l’eau existe depuis 2006 et qu’elle facilitera les contacts avec les services de son ministère.
« Les plans de gestion » revêtent une grande importance pour le ministère de la culture. Les
propriétaires de parcs et jardins souhaitent un document simple afin de prévoir les interventions sur
5 ans. Les propriétaires investis dans un plan de gestion devraient pouvoir bénéficier d’une
autorisation de travaux d’une durée de 5 ans auprès des DRAC. Les subventions d’entretien
devraient également être attribuées de préférence à ces mêmes propriétaires. Les aspects fiscaux
des plans de gestion sont à approfondir. Ce groupe de travail sera présidé par Danièle Déal qui
pense que les plans de gestion sont une médecine chinoise pour les jardins. Ils sont indispensables
tant pour les domaines de l’État que pour les propriétés privées. C’est une base commune de
réflexion pour la bonne gestion et l’économie dans la durée. Jean-René Garnier indique que lors
des assises du CNVVF à Vichy « Patrimoine et environnement » le plan de gestion est apparu
comme très important notamment au niveau de l’engagement de l’État dans la durée. Dominique
Paillarse reconnaît l’importance du plan de gestion mise en avant dans la fiche « Gérer un jardin
d’intérêt culturel ». Tenir les engagements dans la durée est difficile mais le plan de gestion doit
être promu, le parc classé de Merville où des problèmes d’eau et de buis à remplacer serait un
excellent exemple d’application d’un plan de gestion, Jean-Pierre Bady ajoute que le plan de
gestion intéresse aussi les collectivités locales ainsi qu’on peut le voir dans la « charte du parc de la
Tête d’Or », programmation pluri-annuelle mise en place depuis une dizaine d’années. Yves
Cranga signale que l’Auvergne a une certaine expérience dans ce domaine, 4 plans de gestion sont
à l’étude pour des propriétés privés et 1 pour le domaine royal de Randan. La DRAC subventionne
les travaux qui en découlent jusqu’à 60%.
« L’enseignement agricole et horticole » sera envisagé dans un groupe de travail présidé par
Joëlle Weill qui souligne les carences dans ces enseignements techniques qui ne prennent pas en
compte les jardins. Elle propose de réaliser un état des lieux en liaison avec le ministère de
l’agriculture et de réfléchir à des pistes d’action avec ce même ministère. Régis Ambroise
considère cette idée comme très bonne et propose une mise en relation avec les personnes en
charge de ce dossier au ministère de l’agriculture. Richard Flahaut rappelle l’engagement des
VMF qui délivre chaque année 95 bourses pour valoriser l’enseignement agricole.
Une action auprès de l’Éducation nationale doit être engagée pour que l’opération « Adoptez un
jardin » se généralise, Jean-Pierre Bady se propose d’orchestrer cette mission en liaison avec les
personnes responsables au ministère de la culture. Didier Wirth pense que le manque d'éducation
sur les jardins existe dès le plus jeune âge et qu'il faudrait faire du prosélytisme auprès de l'
Éducation nationale. Michel Clément souligne que c'est un problème plus général qui concerne
aussi l'éducation artistique ou scientifique, « Adoptez un jardin » touche très peu d'enfants.
Jean-Pierre Bady demande l'avis et les propositions des membres sur le programme
d'activités du Conseil. Richard Flahaut propose de retravailler sur les questions de fiscalité et de
défiscalisation qui intéressent tous les propriétaires privés. Jean-Pierre Bady propose que ces
réflexions soient abordées lors d'une prochaine réunion plénière.
Danièle Déal indique que ses services travaillent à la rédaction d'un décret concernant le label
« jardin remarquable » en liaison avec le ministère des finances. Didier Wirth souligne l'intérêt de
l'agrément fiscal attribué pour 5 ans dans le cadre du label.
Dominique Paillarse aimerait détenir un condensé des textes réglementaires sur les jardins.
Il indique que le label « jardin remarquable » est très gratifiant pour les propriétaires, et se réjouit
des poursuites légales des textes. Il souhaite que le CNPJ évoque le problème des jardins en
déshérence, notamment celui de Saint Blancard en Midi-Pyrénées où un lotissement va être
construit sur un parc protégé au titre des monuments historiques et implique l'abattage de grands
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sujets et le jardin de La Léonardsau en Alsace. Jean-Pierre Bady rappelle que ce sujet a déjà été
abordé et qu'une lettre sur les « jardins en péril » a été adressée au ministre de la culture, l'attention
des autorités locales et régionales a été alertée. Joëlle Weill précise que les situations de ces jardins
sont souvent très complexes (problèmes financiers des propriétaires, problèmes d'indivision, etc.) et
que les DRAC sont alertées. Michel Clément souligne que c'est un enjeu important car les jardins
se dégradent beaucoup plus vite que les bâtiments. Le CNPJ doit pouvoir évoquer ces sujets afin
d'avertir le ministre qui alertera les préfets.
Didier Wirth souhaite qu'un groupe de travail sur le mécénat puisse être créé. Par ailleurs,
le mécénat pourrait jouer un rôle non négligeable sur les jardins en déshérence. Michel Clément
précise que la loi de finance a étendu le bénéfice du mécénat au domaine privé, les mécènes locaux
seraient certainement intéressés par des action sur des jardins de leur région. Didier Wirth pense
qu'un groupe du Conseil devrait valider les demandes de mécénat et parrainer la coordination de
certaines actions. Il envisage de créer une fondation européenne sur les parcs et jardins. Alix de
Saint-Venant trouve ces questions de mécénat local et européen très intéressantes, mais voudrait
voir la création d'une association spécifique pour demander du mécénat européen. Didier Wirth
répond que cela existe déjà, VMF, la DH et le CPJF s'en occupent, 400 000 dollars ont déjà été
levés .
Patrice Fustier demande où en est l'Institut national des parcs et jardins. Jean-Pierre Bady
répond que le sujet n'aboutit pas malgré ses efforts. L'arbitrage interministériel à propos de la
propriété du pavillon de Valois à Saint-Cloud a eu lieu en faveur du ministère de la culture, le
projet immobilier pourrait donc être engagé. La DAPA a la volonté de subventionner les travaux
mais la question du fonctionnement de l'institut national des parcs et jardins reste entier et sans
solution. La piste du mécénat privé est envisageable mais semble impossible sur le long terme.
Didier Wirth propose d'explorer la piste d'un institut d'enseignement privé et professionnel sur le
modèle des universités américaines. Les professionnels (horticulteurs et pépiniéristes) seraient
intéressés par un tel institut d'art des jardins. Michel Baridon précise qu'aux États unis des
fondations ne pratiquant pas d'enseignement existent comme à Dumbarton Oaks, en revanche elles
proposent des cycles de conférences. Tant Dumbarton Oaks que Benetton ont des moyens
considérables.
Jean-Pierre Bady propose des sujets pour les 4 à 5 réunions plénières annuelles :
une information sur les textes législatifs concernant les jardins remarquables, la
signalisation routière, la procédure déconcentrée ;
les jardins en péril, le CNPJ doit servir à aider à débloquer des dossiers ;
les conservatoires botaniques, les plantes anciennes ;
le développement durable et les jardins ;
le mécénat ;
la place des parcs et jardins dans le réseau des villes et pays d'art et d'histoire ;
la place des parcs et jardins dans les responsabilités nouvelles du Centre des monuments
nationaux.
Christophe Vallet propose de faire une intervention sur les projets du Centre des
monuments nationaux concernant les plans de gestion et le développement durable.
Jean-Pierre Bequet souhaite que le CNPJ se rapproche de la fédération des parcs naturels
régionaux.
Nelly Tardivier suggère que les thématiques annuelles de « Rendez-vous aux jardins » soit
proposées par le CNPJ.
Patrice Fustier annonce que la banque HSBC s'intéresse au développement durable et qu'il
faudrait y intégrer les parcs et jardins. Louis Bénech ajoute que l'eau ou le végétal pourraient faire
le lien avec le développement durable. Christophe Vallet précise que le Conservatoire du littoral
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réfléchit aux questions liées à l'érosion du monument. Catherine Bergeal dit que tous ces thèmes
(développement durable, savoir-faire, pratiques, réseau des gestionnaires, grands sites de France,
patrimoine mondial, parcs naturels régionaux, etc.) concernent le ministère de l'écologie et du
développement durable. Tous ces acteurs doivent échanger leurs pratiques et expériences.
3. Questions diverses
Christophe Vallet indique qu'à Oiron le CMN travaille en fonction de la rareté de l'eau.
Jean-Louis de la Celle annonce que la Société nationale d'horticulture de France organise un
colloque sur l'eau le 11 mai prochain.
Jean-Pierre Bady rend compte de la mission à Nohant effectuée avec Pierre-André
Lablaude et Bruno Chauffert-Yvart au sujet de l'attribution du label « jardin remarquable ». Le
dossier de demande de label n'ayant pas reçu un accord majeur en commission régionale, la DRAC
a demandé l'avis du Conseil national des parcs et jardins. Les critères nécessaires à l'obtention du
label sont respectés à Nohant : importance de l'histoire du lieu, le jardin est bien entretenu, les
abords méritent d'être protégés, l'engagement des propriétaires est maximal, l'ouverture à la visite
est totale. Le domaine de Nohant est remarquable, le jardinier s'en occupe d'une façon intelligente
et admirable, l'entretien est impeccable, aussi, ce jardin mérite le label. Le résultat de cette mission
sera proposé au directeur de l'architecture et du patrimoine. Michel Clément s'engage à intervenir
auprès de la DRAC pour qu'une procédure de PPM ou de ZPPAUP soit envisagée. Christophe
Vallet est heureux du résultat du rapport et se félicite de la mise en valeur du personnel du domaine
de Nohant.
Bruno Chauffert-Yvart signale que la création d'un jardin contemporain prévue à
Versailles a pris du retard car la construction du parking devant être aménagé tarde. En revanche, la
butte des étangs Gobert à Versailles doit être désengorgée, pour cela un concours de paysagistes a
été lancé et remporté par l'agence OBRAS. Bruno Chauffert-Yvart souhaite que le CNPJ soutienne
ce projet. Jean-Pierre Bady aimerait avoir des informations complémentaires sur ce sujet avant
d'engager le Conseil.
Jean-René Garnier regrette que les jardins de Trianon ne soient plus ouverts librement et
qu'il faille en payer l'entrée, ce qui constitue un réel budget lorsque l'on a une famille. Il déplore
également que les touristes soient préférés aux utilisateurs locaux.
Yves Cranga informe que le dossier de création du jardin contemporain en Auvergne
progresse, le plan de gestion sera achevé au printemps et l'étude finalisée en 2007
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Séance du 28 mars 2007
1. Jean-Pierre Bady demande l’approbation du procès verbal de la précédente réunion
plénière (17 janvier 2007), celui-ci est adopté.
2. Le président fait le point sur les différents groupes de travail du Conseil national des
parcs et jardins. Didier Wirth propose la création d’un groupe de travail sur le mécénat de jardins ;
Nelly Tardivier, Jean-Pierre Bady, Patrice Fustier et Richard Flahaut souhaient y participer. Joëlle
Weill précise qu’elle réunira son groupe « Enseignement agricole et jardins » le 18 avril prochain.
L’opération « Adoptez un jardin » doit être relancée auprès des différents acteurs, Jean-Pierre
Bady fera une note au nouveau ministre suite à la réunion de travail qu’il a eue avec le bureau de
Jenny Le Bard en charge de ce dossier au ministère de la culture.
3. Michel Baridon présente la journée d’étude du 4 avril « L’eau, esprit vivant du jardin »,
durant laquelle la matinée sera consacrée aux approches philosophiques, historiques, décoratives et
techniques de l’eau, alors que l’après-midi examinera la question de l’eau comme denrée rare à
utiliser avec modération (programme joint en annexe).
4. Yves Brien expose la politique des CAUE en matière de jardins. Les Conseils
d’architecture, d’urbanisme et d’environnement existent depuis 30 ans et sont présents sur la
presque totalité du territoire français : 89 départements en sont pourvus. Ils ont été créés à l'issue de
la loi sur l’architecture du 3 janvier 1977. Ce sont des associations subventionnées par la taxe
départementale CAUE, part de la taxe locale d’équipement votée par les conseils généraux. Ces
structures sont de tailles très variables, allant de 4-5 à 30 personnes. Les architectes y sont très bien
représentés (environ 800), 130 urbanistes et 130 paysagistes apportent également leur contribution.
Ils assument des missions de formation, de sensibilisation et de conseil auprès des particuliers et
des collectivités locales. La formation s’adresse à différents types de publics. La sensibilisation
porte sur la qualité architecturale et environnementale, le fleurissement, etc., et passe par des
conférences grand public ou en milieu scolaire, des visites de sites, et des centres de ressources et
de documentation. Le conseil est un accompagnement culturel. L’union régionale des CAUE de
Rhône-Alpes est très active et intervient beaucoup dans le domaine des parcs et jardins. Des
conférences grand public ou des formations à destination des propriétaires y sont organisées ; il
existe un conseiller permanent pour les jardins au CAUE du Rhône. Cette union régionale s’est
beaucoup impliquée dans les inventaires de jardins, financés par la DIREN, entre 1988 et 1992. La
mise en valeur de ces inventaires a vu le jour sous forme d’expositions, de visites ou de
publications comme les « Cahiers des jardins de Rhône-Alpes » dont 6 numéros ont été publiés.
Sylvie Cachin , paysagiste au CAUE du Val d’Oise, présente les actions mises en œuvre
concernant les parcs et jardins, le paysage et l’environnement. Le Val d’Oise est un département
très diversifié allant de la plate-forme aéroportuaire de Roissy au parc naturel du Vexin. Le CAUE
propose de nombreuses formations auprès des particuliers (ateliers) et des conseils auprès des élus
et des services techniques des communes (fleurissement, développement durable, etc.). L’opération
« Je jardine ma ville » a été conduite à Auvers-sur-Oise et à Magny-en-Vexin. Les habitants ont été
invités à fleurir les espaces publics en bordure de leurs habitations grâce à des plantes fournies par
la commune. Ces opérations ont créé de la cohésion sociale et une amélioration du cadre de vie, et
ont débouché sur de la sensibilisation à l’environnement, aux plantes, aux couleurs ou aux
compositions végétales grâce à des ateliers et des supports pédagogiques.
Le CAUE du Val d’Oise a organisé des formations sur : l’espace public, le fleurissement, la
lecture du paysage, la composition végétale, les vivaces, les formes et les couleurs, la gestion
différenciée et a proposé de nombreuses visites de jardins contemporains. Ainsi, 66 communes
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(soit 36% des communes du département), 20% des élus et 80% des techniciens ont eu accès à ces
formations.
Jean-Pierre Bequet, maire d'Auvers-sur-Oise, remercie le CAUE pour ces opérations qui
ont très bien fonctionné, le cadre de vie a été amélioré, le lien social a été tissé, une véritable
dynamique a été mise en place dans sa ville, notamment pour ce qui concerne le développement
durable. Cinq années ont été nécessaires pour couvrir les six kilomètres de rues, trois panneaux
expliquant la démarche ont été installés, les plantations sont très respectées. Anne Schirm indique
que le concours des villes et villages fleuris a des effets très différents (social, développement
durable, etc.) et un impact d’image très important. Jean-Pierre Bady demande combien de CAUE
organisent des opérations de ce type. Yves Brien précise que la fédération nationale des CAUE
assure cette émulation, les différentes actions sont en train d’être listées et seront bientôt
consultables sur le site Internet de la FNCAUE. Jean-Pierre Bady propose de rencontrer les
directeurs de CAUE afin de les sensibiliser à la question des parcs et jardins. Didier Wirth
demande s’il existe des équivalents des CAUE dans les autres pays d’Europe. Yves Brien indique
que des structures proches existent en Italie et que la FNCAUE recherche d’autres exemples en
Europe. Patrice Fustier constate que les CAUE d’Ile-de-France ont des politiques très différentes
selon les départements. Yves Brien revient sur l’importance de la diffusion des actions et des
opérations car les priorités sont différentes en fonction de leurs préoccupations, compétences et
effectifs. Alix de Saint Venant aimerait connaître la démarche à suivre pour qu’un CAUE soit créé
dans un département qui n’en possède pas. Yves Brien rappelle qu’il revient à chaque président de
Conseil général d’en doter ou non son département. Didier Wirth s’interroge sur la variabilité des
budgets. Yves Brien répond que ceux-ci varient de 100 000 euros à 1,6 millions, selon la
variabilité de l’assiette et du recouvrement. Dominique Larpin s’interroge sur la pérennité des
fleurissements créés à Auvers-sur-Oise et à Magny-en-Vexin. Jean-Pierre Bequet et Sylvie
Cachin précisent qu’une fois par an, il faut re-sensibiliser les habitants notamment les nouveaux
arrivants, et remplacer les plantes mortes. Cela est fait dans l’optique de l’espace urbain et de son
mobilier afin d’aller au delà du fleurissement dans une démarche paysagère plus globale. Ariane
Delilez est très intéressée par ces nouvelles pratiques de fleurissement qui deviennent de véritables
actes d’aménagement. Sophie Semblat Walhain doit cependant lutter contre le fleurissement
excessif à Paris qui reflète une certaine inculture.
5. Simon Piéchaud présente deux jardins aux destins contrastés en Alsace : la villa de
l’allée Kastner à Strasbourg et la villa Léonardsau à Obernai.
La villa de l’allée Kastner se situe dans le quartier de la Robertsau qui est une zone de villégiature
depuis le XVIIIe siècle. Ni le commanditaire ni le maître d’œuvre ne sont connus, toutefois, une
importante documentation cartographique ancienne existe. La propriété, close de murs, mesure 1,6
hectare, la maison, datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle, se trouve au centre. Le parc à
l’anglaise n’est plus entretenu et l’ordonnancement du domaine est peu lisible, il reste cependant
des traces d’un potager et d’un verger. Les éléments les plus remarquables de cet ensemble sont les
fabriques : orangerie, laiterie, chenil, volière, serre, glacière, écurie, pigeonnier, et une statuaire
représentant les Quatre Eléments et deux Fleuves provenant peut être du château des Rohan à
Saverne. Cette propriété n’est pas protégée au titre des monuments historiques malgré son intérêt.
Un projet d’aménagement d’une ligne et d’une station de tramway, dans laquelle des massifs
circulaires accueillent la statuaire, coupe le parc en deux même si le tracé du tramway ne touche
pas les éléments constitutifs. L’intérêt de ce parc a été signalé par les services patrimoniaux de la
DRAC, une négociation a pu avoir lieu. Les éléments remarquables du jardin restent à leur place,
des petits éléments de voirie incontournables seront réalisés, le parc sera ouvert au public bien que
les bâtiments n’aient pas encore de destination (pré-projet de lieu dédié aux livres).
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Jean-Pierre Bady demande pourquoi ce parc n’a pas été protégé au titre des monuments
historiques. Simon Piéchaud explique qu’il n’était pas protégé lorsque le projet de tramway a vu le
jour, que celui-ci a été développé en toute confidentialité et en toute hâte pour répondre aux
échéanciers électoraux. L’instruction d’un dossier de protection n’était pas envisageable sans
conflit, ce que refusait le préfet. Par ailleurs, cette propriété appartient à la ville de Strasbourg qui
le prêtait à la veuve d’un sénateur, aucune menace ne pesait sur lui jusqu’au décès de celle-ci. La
méconnaissance de l’intérêt de ce parc est importante. Dominique Larpin regrette que les qualités
intrinsèques à ce jardin n’aient pas été présentées. Simon Piéchaud précise que ce n’est pas un
dossier de protection soumis à la 6° section de la commission nationale des monuments historiques
mais un témoignage sur un patrimoine en péril, réalisé dans l’urgence. Dominique Paillarse
(ancien DRAC d’Alsace) témoigne de la sensibilité des élus face aux questions de transports
publics. Il se demande, par ailleurs, si la CRPS aurait rendu un avis favorable à une protection,
compte tenu de l’existant en matière de jardin. Il a eu à gérer un dossier semblable, à Lauragais, où
les élus souhaitaient le déclassement d’un parc afin qu’un boulevard urbain puisse le traverser.
Simon Piéchaud présente ensuite le jardin de la villa Léonardsau à Obernai, protégé au titre des
monuments historiques depuis 1990. Ce parc de 9 hectares a été dessiné par Albert de Dietrich
entre 1899 et 1929 et très bien intégré dans le paysage environnant. Divers projets ont vu le jour :
parcours botanique, musée du cheval et de l’attelage, centre de congrès, hôtel de luxe… La maison
est de style « Renaissance alsacienne », les statues des Saisons sont rapportées du jardin de la Cour
d’Angleterre à Bisheim. Ce parc a été victime de la tempête de 1999 qui a révélé un manque
d’entretien, la canicule de 2003 a eu raison des buis. Il est entretenu par les jardiniers de la ville
d’Obernai qui sont de mieux en mieux formés et ne plantent plus de sujets inappropriés mais
continuent de faire de la décoration florale. Strasbourg étant candidate comme « capitale
européenne de la culture » en 2013, un nouveau projet d’utilisation a vu le jour. Le « Groupe Saint
Léonard » est un mouvement d’artistes formés en France et en Allemagne autour de Charles
Spindler. Dietrich souhaitait faire de sa villa un lieu d’accueil pour ces artistes (arts décoratifs,
céramique, ferronnerie, ébénisterie, etc.) dont les œuvres sont conservées au musée des Arts
décoratifs à Strasbourg et dont les archives sont toujours possédées par Jean-Charles Spindler. Le
projet vise à montrer l’expression originale d’un art sur le modèle du musée de l’Ecole de Nancy.
Ce projet véritablement européen est crédible et peut sortir le jardin de son statut de parc municipal
pour l’intégrer dans un projet culturel avec un plan de gestion.
Dominique Paillarse prend la défense des jardiniers municipaux car ils n’ont pas été accompagnés
par une volonté politique qui a failli sur cet exemple majeur du patrimoine des jardins d’Alsace. Le
projet lui semble pertinent et il espère qu’il sera « porté » politiquement et que les financements
suivront. Simon Piéchaud précise que le contexte est favorable mais que la mairie est démunie
financièrement, il faudrait trouver du mécénat et solliciter les industries de Dietrich. Didier Wirth
indique que le château de Paul Riquet, à Bon Repos, est dans le même cas et qu’il faudrait créer
une fondation pour y amener beaucoup de mécènes européens. Il ne croit pas à un engagement
public pour La Léonardsau. Simon Piéchaud rappelle que cette dynamique est récente, que la
fondation est une des solutions, les échanges franco-allemands sont très riches autour du Groupe
Saint Léonard, Spindler est très connu aux Etats-Unis, la notoriété de cet art dépasse l’Europe.
Didier Wirth souligne que les mécènes préfèrent les fondations pour la postérité et la pérennité du
devenir. Dominique Paillarse trouve l’idée de fondation excellente mais peu viable sans appui
politique. Simon Piéchaud précise que le projet est porté par la DRAC. Jean-Pierre Bady
signalera ces deux cas alsaciens au prochain ministre de la culture et de la communication.
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Séance du 20 juin 2007
1. Jean-Pierre Bady demande l’approbation du procès verbal de la précédente réunion
plénière (28 mars 2007), celui-ci est adopté. Il soumet le rapport d’activité 2006 aux membres du
Conseil. Il précise que Christine Albanel est très intéressée par les questions relatives aux jardins
ainsi que Marie-Christine Labourdette (conseillère aux patrimoines, à l'architecture et aux musées).
2. Le président fait le point sur les différents groupes de travail du Conseil national des
parcs et jardins.
Joëlle Weill rend compte des premiers travaux du groupe « enseignement agricole et
jardins ». Le groupe s'est réuni avec Mme Slak, inspectrice de l'enseignement agricole (secteur
aménagements paysagers). Il avait comme objectif de faire le point sur les difficultés rencontrées
par les propriétaires privés comme par l'administration pour le recrutement de jardiniers
compétents, de voir dans quelle mesure ces difficultés pouvaient être imputées à l'enseignement
reçu, et pour quelles raisons. Le groupe a bien distingué la formation initiale des formations
permanente et continue, lesquelles fonctionnent bien en présentant des offres variées, adaptées à
divers publics. Il a noté avec surprise que le terme « jardinier » n'apparaissait nulle part dans les
référentiels de métiers sur le site « Educagri » du ministère de l'agriculture, ce qui est révélateur de
l'image dévalorisante de ce métier, encore socialement déconsidéré, et de ce fait mal rémunéré. Par
ailleurs, ces métiers du jardinage ne sont choisis par les élèves que par défaut, dans une large
majorité : ils n'y ont recours qu'en situation d'échec scolaire, sauf au niveau bac professionnel ou
BTS. Contrairement à un postulat initial, les programmes d'enseignement agricole sont
correctement pourvus dans les domaines proprement « jardins » : espaces aménagés, connaissance
du végétal, et histoire des jardins, grâce à l'intervention d'Alain Durnerin, prédécesseur de Mme
Slak, ancien membre de la 6ème section de la commission supérieure des monuments historiques
notamment, et très actif dans le domaine de la sensibilisation aux parcs et jardins historiques. Ce
n'est pas au niveau du contenu que les problèmes ont leur source, mais plutôt dans l'organisation de
l'enseignement (séparation des filières de production horticole et d'aménagement paysager) et dans
l'image de marque du jardinier. Le groupe souhaite d'ailleurs que les termes « parcs et jardins »
figurent très explicitement dans les référentiels et les diplômes. Le groupe a donc décidé de profiter
de la rénovation des diplômes (CAPA, BEPA, BTS, Bac-pro), qui va être effectuée d'ici 1 à 2 ans,
pour faire passer un certain nombre d'idées en vue d'améliorer la situation. A l'initiative du groupe,
une lettre du directeur de l’architecture et du patrimoine au directeur général de l’enseignement et
de la recherche (ministère de l’agriculture) a d'ores et déjà été envoyée, pour que le ministère de la
culture soit représenté lors de la commission professionnelle consultative chargée de mettre en
œuvre cette rénovation des diplômes. Didier Wirth réunira prochainement son groupe de travail
sur le mécénat.
3. Jean-Pierre Bady esquisse un rapide bilan de Rendez-vous aux jardins qui a attiré 1,6
millions de visiteurs, plus de mécènes que l’an passé et des relais dans la presse plus importants. Le
thème de l’opération 2008 sera « Le voyage des plantes ». Nelly Tardivier propose que le CNPJ
fasse des propositions pour les thèmes des années à venir. Daniel Boulens indique qu’à Lyon les
Rendez-vous aux jardins 2007 ont été bien accueillis et que le prochain thème l’intéresse beaucoup
car la ville de Lyon possède un grand jardin botanique.
4. Michel Baridon rend compte de la journée d’étude du 4 avril « L’eau, esprit vivant du
jardin » qui a rassemblé plus de 180 participants de divers horizons (chercheurs, propriétaires,
amateurs, étudiants…). Les actes de cette journée d’étude seront sans doute publiés en ligne. JeanPierre Bady demande aux membres volontaires de constituer à nouveau un groupe de travail afin
11
ISSN en cours
de préparer le thème de l’opération 2008 sur « Le voyage des plantes ».
5. Céline Féraudy , responsable du contrôle de gestion au Centre des monuments
nationaux (CMN), expose la politique de développement durable du CMN qui gère 19 jardins
(Saint-Cloud, Azay-le-Rideau, Talcy, Saint-Germain-en-Laye…)
1. Champs et enjeux du développement durable :
Le développement durable est « un mode de développement qui répond aux attentes des
générations présentes, à commencer par celles des plus démunies, sans compromettre la capacité
des générations futures à répondre aux leurs ». Ces préoccupations remontent aux années 1970, à
une prise de conscience internationale partie du constat de l’épuisement irréversible des ressources,
causé par le modèle de développement actuel et les inégalités entre les continents.
Le développement durable repose sur 3 piliers :
- économique : développer la croissance et l’efficacité économique ;
- social : satisfaire les besoins humains et répondre à des objectifs d’équité et de
cohésion sociale ;
- environnemental : préserver l’environnement et les ressources naturelles pour l’avenir.
Un équilibre existe entre ces 3 piliers qui doivent constituer un prisme d’aide à la décision.
La prise de conscience internationale débute en 1972 par une première conférence de
l’ONU à Stockholm. En 1992 a lieu le sommet de la Terre à Rio, d’où naît l’agenda 21, puis les
accords de Kyoto. En 2001, le développement durable est annoncé comme une priorité du Conseil
européen à Göteborg, en 2003, la France met en place une stratégie nationale de développement
durable (SNDD) et en 2005 est mise en œuvre la loi programme fixant les orientations de la
politique énergétique.
Pour les administrations publiques, la circulaire du 28 septembre 2005 fixe la réduction de
la consommation d’énergie. En 2006 est mis en place le « Club des établissements publics »
consacré au développement durable et 2007 voit la création d’un comité pour le développement
durable au sein du ministère de la culture et de la communication, notamment appliqué à la
construction (article joint en annexe).
Le développement durable renouvelle la notion de service public et intègre une dimension
politique, un principe d’équité et celui de l’intérêt général. Les objectifs recherchés sont :
I.
optimiser l’empreinte écologique, sociale et économique du CMN ;
II.
fédérer les agents dans le cadre de la mise en œuvre d’une réforme de poids en
reliant développement durable et service public ;
III.
constituer un établissement exemplaire ;
IV.
rendre cohérentes les actions d’ores et déjà menées.
2. Stratégie et mise en œuvre au CMN
Un plan d’action relatif à la diminution des consommations d’énergie a été mis en place au
sein de l’établissement :
V.
respect des températures réglementaires ;
VI.
extinction des plafonniers, lampes, matériels de bureau ;
VII. utilisation du mode recto/verso pour les copies et impressions ;
VIII.
véhicules soumis aux prescriptions en matière de limitation de rejets de CO2 ;
IX.
sensibilisation en matière d’achats éco-responsables ;
Des actions dans le champ social :
X.
partenariats avec des ONG (opération « Jonquilles au Panthéon ») ;
XI.
recours à des associations ou entreprises d’insertion ;
XII. développement de l’accueil des publics handicapés ;
XIII. actions à destination des établissements scolaires classés en ZEP.
12
ISSN en cours
Une politique d’achat prenant en compte des critères de développement durable :
XIV. dans les conditions d’exécution des marchés : entretien des espaces verts en limitant les
produits phytosanitaires et en utilisant la gestion différenciée ;
XV. dans les critères d’attribution : recyclage des déchets et limitation de la consommation
d’énergie des photocopieurs ;
XVI. solution mixte concernant les achats de papier.
La délimitation du champ d’application :
Champ environnemental :
XVII. réduction des consommations d’énergie et d’eau ;
XVIII. utilisation du papier recyclé ;
XIX.
réduction des émission de CO2 dans les transports ;
XX. récupération, traitement et valorisation des déchets ;
XXI. prise en compte des normes de haute qualité environnementale (HQE) lors des
opérations de travaux de restauration des monuments ;
XXII. mise en place de partenariats pour développer des techniques de restauration peu
invasives en terme d’environnement.
Champ social, volet interne :
XXIII. lutte contre les discriminations à l’embauche ;
XXIV. égalité des rémunérations homme/femme ;
XXV. renforcement de la formation continue et professionnelle ;
XXVI. santé et sécurité.
Champ social, volet externe :
XXVII.accès au patrimoine pour tous ;
XXVIII.mise en place de partenariats avec des ONG ;
XXIX. recours à des associations ou entreprises d’insertion ;
XXX. diffusion des méthodes de restauration et de mise en valeur aux pays du sud.
Champ économique :
XXXI. commercialisation de produits « équitables » ;
XXXII.mise en place d’une charte éthique en matière de mécénat ;
XXXIII.constitution d’un portefeuille d’actions d’entreprise pratiquant une politique de
développement durable.
Champ transversal :
XXXIV.démarche d’achats responsables ;
XXXV.reporting : tableau de bord, audit social.
Le Centre des monuments nationaux organise un comité de pilotage pour mettre en place ces
stratégies.
Lila Dida , chargée de mission au Service national des travaux (SNT), présente les actions
qui y sont menées en faveur du développement durable. Le SNT est chargé d’une mission de
maîtrise d'ouvrage public pour le ministère de la culture et de la communication et gère 80
monuments. La stratégie nationale pour le développement durable a été adoptée par le
gouvernement en juin 2003, suite à la conférence de Johannesburg, et a ajouté un quatrième pilier
qui porte sur la culture et est propre à la France. Dans l'administration, cette stratégie nationale
repose sur 3 axes :
1. prendre en compte le développement durable dans le fonctionnement de l'administration ;
2. intégrer le développement durable dans les politiques publiques ;
13
ISSN en cours
3. mobiliser davantage la recherche au service du développement durable.
Au SNT, les axes 1 et 2 sont pris en compte par la mise en place d'une démarche HQE sur les
constructions et les restaurations, ainsi qu'une démarche éco-responsable au sein du service. Au
domaine de Saint-Cloud, la serre Rateau a été remplacée par un bâtiment aux normes HQE, ainsi
qu'à Saint-Germain-en-Laye, où l'espace professionnel des jardiniers va être remplacé selon ces
normes. A Saint-Cloud et Compiègne, le SNT participe à la mise en oeuvre de plans de gestion en
liaison avec la DAPA et le CMN.
L’exemple de la restauration de la serre du jardin fleuriste du domaine national de Saint-Cloud
(dite Serre Rateau) est un exemple intéressant. Cette serre construite il y a une cinquantaine
d'années n'offre plus un niveau de sécurité suffisant, la reconstruction des galeries de verre est
indispensable et des aménagements modernes sont nécessaires au fonctionnement. Les barres à
vitres sont dégradées, une grande surface de vitrage est à changer, l'étanchéité n'est plus assurée, les
conditions thermiques sont insuffisantes et la consommation énergétique est trop importante. Les
jardiniers ont demandé que la configuration actuelle de ces serres chapelles en verre soit conservée.
L'équipe sélectionnée comprend un serriste, un thermicien, un géotechnicien et un spécialiste des
fluides ; elle a composé un programme comprenant toutes les composantes techniques et
environnementales qui servira au concours de maîtrise d'oeuvre selon les critères de la loi MOP. Le
maître d'ouvrage s'est engagé dans un processus de HQE comportant 14 cibles ; ce type de
démarche a un surcoût qui est amorti dans le temps, grâce à un calendrier environnemental, par la
conservation de l'équilibre écologique, l'économie des énergies renouvelables et la gestion des
ressources épuisables. Gain social obtenu par le bien être des individus (respect de leur santé et de
leur cadre de travail), gain financier dans le coût global qui intègre à la fois l'investissement et la
maintenance. Les opérations de restauration ou de réhabilitation doivent s'adapter au référentiel
HQE qui existe car celui-ci a été créé pour les bâtiments neufs. Elles prennent en compte l'écoconstruction, l'éco-gestion, les chantiers à faible nuisance, la gestion de l'eau (gestion des eaux
pluviales, réduction de l'imperméabilisation des surfaces), des déchets (compactage, tri sélectif), de
l'énergie (utilisation du solaire, des énergies renouvelables), de la maintenance, de la qualité de
l'air, de la qualité de l'eau... Chaque cible a 3 niveaux : de base (celui que demande la
réglementation), performant et très performant. Pour la serre Rateau, les préconisations HQE ont
porté sur l'électricité, le chauffage, la ventilation, l'aération et l'eau. Au vu des 2 tableaux de
synthèse (en pièce jointe), il apparaît que les économies sont faibles mais l'intérêt environnemental
très fort. Parallèlement, une étude de plan de gestion est en cours ; le parc de Saint-Cloud a été très
touché par la tempête de 1999, à la suite de laquelle de grandes orientations pluri-annuelles ont été
retenues : sauvetage des espaces boisés et restauration et exploitation des réseaux hydrauliques.
Ces opérations sont conduites par l'architecte en chef des monuments historiques, dans le cadre
d'un plan de gestion forestier qui fait actuellement l'objet d'une réactualisation.
Le SNT a donc pour rôle de faire connaître et partager les enjeux du développement durable, de
mettre en cohérence les politiques menées en matière de jardin, d’intégrer les préoccupations de
développement durable dans les projets de loi, de favoriser la mise en place d'une gestion
écologique des parcs, jardins et espaces verts de l'État et des collectivités publiques, de promouvoir
les pratiques exemplaires en direction des professionnels, des associations, des privés et des
consommateurs, de travailler en lien avec les partenaires européens, d’adhérer à des réseaux et
d’échanger des savoir-faire.
Le jardin durable minimise ses impacts sur l'environnement naturel par une gestion écoresponsable et qui assure pleinement son rôle dans la société en répondant aux objectifs et finalités
du développement durable. Les trois objectifs à atteindre sont la protection de la bio-diversité, la
réduction des dépenses d'entretien et de traitement et la création d'un cadre de vie agréable et
proche de la nature en intégrant le plan de gestion. Le cadre de l'agenda 21 permet de mettre en
14
ISSN en cours
place ces objectifs et l'évaluation de leur pertinence est une mission difficile mais qu'il ne faut pas
ignorer ; on doit l’intégrer dans un tableau de suivi de plan de gestion.
Les applications pratiques dans les parcs et jardins sont : le tri sélectif et le compactage des
déchets, la plantation d'espèces indigènes, l'optimisation de l'arrosage en utilisant des systèmes
adaptés, la récupération des eaux de pluie, l'utilisation des produits phytosanitaires réservée aux
sujets malades, la restriction de l'abattage des arbres aux sujets malades ou pour des raisons de
sécurité, la plantation d'arbres à fort pouvoir séquestrant de CO2.
Didier Wirth revient sur l'utilisation d'une chaudière au bois pour le chauffage des serres ; la
géothermie lui semble plus adaptée et plus économique. Lila Dida explique que le bois consommé
dans la chaudière est produit sur le domaine et que le CO2 engendré par sa combustion est
compensé par la production d'oxygène des arbres qui y sont replantés.
A l’issue de ces deux exposés, Régis Ambroise se demande ce que les jardins et le paysage
peuvent apporter à la question du développement durable car l’aspect territorial ou formel n’est pas
actuellement pris en compte. Le problème vient de l'utilisation excessive au XXe siècle de
ressources fossiles comme le pétrole qui engendrent beaucoup de pollutions. Dans les années 1970,
les territoires agricoles ont été considérablement transformés par l'usage des machines et des
engrais chimiques.. Il faut penser à revenir aux ressources que nous apportait, jusqu'au XIXe,
chaque territoire. Les jardiniers, agronomes, paysans sont allés très loin dans la compréhension et
l'utilisation des atouts de chacun des territoires, des potentiels de mini-régions. De tout temps, les
jardins ont été des terrains d'expérimentation de l'aménagement du territoire, et l'art des jardins doit
enseigner les manières d’aménager le territoire avec la biodiversité adaptée. La connaissance qu'ont
les agronomes du territoire doit être prise en compte ; par ailleurs, les approches paysagères sont
riches d'enseignements. Il faut se servir des parcs et des jardins pour retrouver des manières
d'aménager le territoire dans le sens du progrès car il n'est pas question de revenir en arrière : les
jardins sont des lieux de mémoire qui doivent devenir des lieux d'inspiration adaptés à une société,
à un territoire, un terroir, un lieu. Louis Benech pense qu’il faut revoir les pratiques car le HQE est
« étouffant ». Beaucoup de végétaux n’ont pas besoin de serres pour pousser, et l’État devrait
donner l’exemple dans ce sens. Jean-René Garnier confirme la mode du cosmos, Patrice Fustier
rappelle que l’essor des graminées est constant depuis 20 ans car elles sont intéressantes
financièrement et pour l’environnement. Anne-Marie Cousin souhaite que la thématique 2008 de
Rendez-vous aux jardins « le voyage des plantes » soit le déclencheur d’une réflexion d’ordre
culturel sur les plantes locales. Le CNPJ doit réfléchir à la création de jardins à partir de l’exemple
des jardins historiques existants en prenant en compte les ressources locales.
Daniel Boulens indique que les deux exposés rappellent les bases et le contexte du développement
durable et insistent sur l’importance d’une philosophie globale, partagée par l’ensemble de la
planète. Les collectivités locales prennent en compte cette démarche pour les parcs et jardins (à
Rennes, Montpellier, Dijon, etc.) grâce à la gestion différenciée. A Lyon, le terme utilisé est
« gestion évolutive durable » car le bon sens doit revenir. A l’heure actuelle, les jardiniers polluent
beaucoup. Un moteur de tondeuse pollue 97% de plus qu’une voiture. La question qu’il faut se
poser est de savoir s’il faut continuer à tondre en sachant que cela pollue et engendre beaucoup de
nuisances sonores. Il faut également avoir une réflexion sur la pollution des peintures, des
arrosages automatiques, des désherbants sélectifs, etc. Le jardinier est formaté pour répondre à ces
questions d’une seule façon, il faut lui en enseigner d’autres. La ville de Lyon a fait une analyse de
ces impacts polluants. Les piles utilisées pour les arrosages automatiques sont les plus polluantes,
Lyon a donc opté pour des piles moins polluantes. La certification ISO 14001 sur la totalité des
services espaces verts de Lyon a été une première étape. Le pas le plus important a été réalisé par
15
ISSN en cours
les jardiniers qui ont adhéré à ces nouvelles méthodes en changeant leurs comportements. Cela a pu
se faire grâce à la mise en place de formations sur l’ISO 14001 et surtout grâce à la revalorisation
du métier de jardinier. Le concours du fleurissement a aussi dû être modifié. L’utilisation de biocarburants produits localement (sur des terrains appartenant à la ville) s’est généralisée. Toutes les
villes de France adhèrent aujourd’hui à cette démarche.
Jean-Pierre Bady croit beaucoup à l’intérêt de la méthode mise en œuvre par le Centre des
monuments nationaux et le Service national des travaux, mais il pense qu’il serait bon de les
moduler et propose que le CNPJ soit un interlocuteur. Didier Wirth pense qu’une démarche plus
simple devrait être proposée aux propriétaires privés.
Elisabeth Basset précise, à propos de la mise en place du plan de gestion de Saint-Cloud, que ce
domaine est un site classé et de ce fait la DIREN doit être impliquée. Lila Dida répond que la
DIREN fait partie du comité de pilotage.
6. Questions diverses
Dominique Paillarse pose la question du renouvellement des labels « jardin remarquable »
d’ici 2 ans et de la procédure à adopter. L’administration doit anticiper et y réfléchir dans les
meilleurs délais. Par ailleurs, il annonce que la DRAC Midi Pyrénées a offert la plaque aux
derniers jardins labellisés a l'occasion de Rendez-vous aux jardins, ce qui a servi la promotion de la
manifestation. A propos de la plaque, Jean-René Garnier indique que le CNVVF date désormais
ses « Grands prix » sur les plaques, ce qui incite les villes à faire aussi bien chaque année. Joëlle
Weill lui répond que le règlement du label « jardin remarquable » est différent. Chaque propriétaire
doit faire une nouvelle demande au bout des 5 années d’attribution du label et s’engager sur une
nouvelle période de 5 ans. Anne-Marie Cousin se demande comment une plaque payée par le
propriétaire peut être retirée à l’échéance des 5 années. Jean-Pierre Bady pense qu’il faut prendre
une position dès l’aval et réfléchir à une méthode de pérennisation de la plaque. Pour ce qui
concerne les panneaux de signalisation routière spécifiques au label, Joëlle Weill annonce que la
modification de l'arrêté interministériel du 24 novembre 1967 modifié, relatif à la signalisation des
routes et autoroutes est toujours à l’examen aux ministères de l'équipement et de l’intérieur et
qu’une information sera faite dès que le dossier aura progressé. Françoise Wierzbicki explique
que la DAPA travaille sur un projet de décret concernant le label qui prévoit les modalités de
renouvellement et de contrôle, et dans lequel il est précisé qu’en cas de renouvellement une visite
sera obligatoire. La DAPA ayant beaucoup de décrets à l’étude actuellement, celui concernant le
label « jardin remarquable » devrait être soumis aux ministres en charge de la culture et des
finances d’ici la fin 2007. Par ailleurs, la DAPA n’a reçu que 3 lettres de récrimination au sujet de
l’attribution du label, ce qui est très peu et signifie que les attributions ne sont pas abusives.
Xavière Desternes , chargée de mission au CPJF, remet aux membres du Conseil un
rapport général sur les inventaires de jardins rédigé par le CPJF. Celui-ci sera examiné lors d’une
prochaine séance.
Jean-Pierre Bady propose de relancer la « cellule de réflexion », qui existait lors du
premier mandat du Conseil pour préparer ses actions et réflexions.
16
ISSN en cours
Séance du 26 octobre 2007
1. Jean-Pierre Bady demande l’approbation du procès verbal de la précédente réunion
plénière (20 juin 2007), celui-ci est adopté.
2. Bilan de Rendez-vous aux jardins 2007.
Le département de la communication et de la documentation de la DAPA, représenté par Christine
Rémond et Christine de Rouville, annonce que les prochains Rendez-vous aux jardins auront lieu
les 30-31 et 1° juin 2008, la thématique annuelle sera Le voyage des plantes. L’appel d’offre pour
le choix de l’agence de communication a déjà été lancé. L’agence de communication « Façon de
penser » représentée par Florence Rosenfeld et Bernard Arnoud, précise qu’en 2007, 1905
jardins ont participé à l’opération soit 2 fois plus qu’il y a 4 ans, ce qui montre le bon
fonctionnement de cette manifestation qui prospère et qui voit une fidélisation des propriétaires et
des partenaires. Chaque année de nouveaux jardins participent à l’opération, il y a eu en 2007, 400
ouvertures exceptionnelles et 1 million et demi de visiteurs. Le thème de l’eau a bien fonctionné
tant auprès des médias que du public. De nouvelles affichettes format A3 ont été éditées en grand
nombre et ont eu beaucoup de succès. Le site Internet a été ouvert un mois avant l’opération, des
brochures, reprenant la charte graphique et conservant ainsi une unité de fond et de forme, ont été
produites dans toutes les régions. Cette manifestation culturelle est bien référencée par les
journalistes, elle a donné lieu à 80 annonces et articles dans la presse nationale ; à des reportages
dans les journaux télévisés nationaux, des numéros spéciaux dans les magazines. La région PACA
a le plus suivi l’opération avec 38 articles. Christine Rémond rappelle que depuis le début,
l’opération bénéficie du soutien de mécènes et de partenaires comme Gaz de France ou MoëtHennessy jusque dans le domaine des animations. Truffaut apporte un soutien financier, un support
de communication et crée un jardin éphémère. L’Union nationale des entreprises du paysage
(UNEP) est un nouveau partenaire engagé pour 3 ans ; il souhaite soutenir l’opération et les
animations auprès des lycées agricoles. Ricola a également rejoint les partenaires en 2007. Ils sont
tous re-contactés actuellement, pour une telle manifestation 5 partenaires suffisent. Michel
Clément remarque que les appréciations de cette opération sont très positives, elle est toujours en
phase ascendante et développe de fortes potentialités. L’annonce du thème très en amont est un
atout pour mobiliser des partenaires et des journalistes. Jean-Pierre Bady rappelle que le thème
choisi pour 2008 sera le voyage des plantes et qu’un groupe de travail du CNPJ œuvre actuellement
à préparer la journée d’étude qui aura lieu le 6 février 2008. Il est présidé par Daniel Boulens et
bénéficie des conseils éclairés d’Alain Durnerin, spécialiste du voyage des plantes. Cette journée
d’étude proposera une matinée réflexive avec des présentations historiques et des exposés plus
pratiques l’après-midi. La journée d’étude sur l’eau dans le cadre de Rendez-vous aux jardins 2007,
a fait l’objet du premier Cahier du Conseil national des parcs et jardins qui sera prochainement
diffusé. En 2008, les textes des interventions seront demandés par avance aux auteurs afin que les
informations puissent être utilisées par les différents intervenants de Rendez-vous aux jardins
(correspondants jardins, propriétaires, etc.). La ministre Christine Albanel souhaite que lui soient
soumis rapidement des suggestions de thèmes pour 2009. Ces propositions pourraient lui être faites
à l’occasion du prochain Conseil auquel elle assistera, le 23 janvier 2008. Dominique Paillarse dit
que la journée d’étude est partie intégrante du dispositif de Rendez-vous aux jardins car une large
information actualisée y est fournie, tout en tenant compte des différentes approches et points de
vues. La diffusion de cette information auprès des services déconcentrés est effectivement à revoir
et à rendre accessible plus rapidement. Didier Wirth précise que le colloque qu’il a organisé au
17
ISSN en cours
Sénat « Energies et effet de serre », le 10 octobre dernier, est disponible en ligne car celui-ci a été
enregistré et peut être écouté sur Internet (www.priorite-au-climat.org). Henri Carvallo souhaite
que le site Internet de Rendez-vous aux jardins soit accessible en permanence sur le site du
ministère de la culture et ainsi assure l’interface avec la presse. Christine de Rouville précise que
l’information sera, en 2008, diffusé plus tôt auprès des préfectures de région via la circulaire mais
ne pourra être avancée de plus de deux mois. Par ailleurs, le site ne peut être permanent car il est
fait pour annoncer les ouvertures et les animations des 3 jours de Rendez-vous aux jardins. Pour la
journée d’étude, la communication sera assurée grâce à des communiqués de presse. Henri
Carvallo pense qu’une telle manifestation devrait avoir un site permanent, ce serait une
récompense pour tous les propriétaires qui organisent et connaissent très à l’avance leurs
manifestations, en outre, ils seraient très honorés d’avoir un lien depuis le site du ministère de la
culture vers leur propre site. Joëlle Weill souligne que sur le site « culture.gouv.fr », il existe dans
la rubrique « dossiers thématiques » une entrée « parcs et jardins » qui propose un chapitre Rendezvous aux jardins disponible en permanence qui en retrace l’historique et renvoie aux archives des
différentes éditions de Rendez-vous aux jardins. Didier Wirth rappelle que le site du CPJF,
financé par la DAPA, accueille tous les jardins qui veulent y figurer.
3 . Jean-Pierre Bady fait le point des différents groupes de travail du Conseil national des
parcs et jardins et demande aux présidents de bien vouloir rendre compte-de l’avancée de leurs
travaux. Il annonce également qu’il souhaite créer un groupe de travail sur le développement
durable et les parcs et jardins afin de bâtir une charte pratique contenant des conseils simples pour
les propriétaires. Certains membres sont volontaires pour participer à ce groupe de travail : Danièle
Déal, Henri Carvallo, Dominique Larpin, Richard Flahaut, Joëlle Weill et Didier Wirth. Ce dernier
signale qu’il a organisé une table ronde avec un notaire spécialisé dans les successions ainsi que M.
d’Ormesson, spécialiste des fondations. Ces exposés courts seront repris sur sur le site Internet du
CPJF et de la Demeure historique. Le développement durable n’est pas seulement de la gestion
écologique mais du développement à long terme, c’est un problème global à traiter avec ses
ressources, en prenant en compte les questions sociales ou de voisinage. Jean-Pierre Bady
envisage la question de manière plus naturelle, répondant aux questions environnementales
actuelles. Didier Wirth souhaite qu’un label haute qualité environnementale (HQE) puisse être
créé pour les parcs et jardins sous l’égide du CPJF. Anne Schirm indique que le secrétariat d’État
au tourisme est souvent sollicité pour mettre en marché le « produit économique » qu’est le jardin,
cet aspect ne doit pas être oublié par ce groupe de travail.
Danièle Déal rend compte des différentes réunions de travail qui ont permis de :
- Définir le plan de gestion jardin ;
- Identifier les intervenants ;
- Quel financement ? Quels avantages ?
- Le suivi et le contrôle technique et scientifique.
La définition retenue est : « Un plan de gestion est un document de programmation qui aide à
planifier, sur une durée déterminée, les actions à entreprendre sur un parc ou un jardin. Ce
document-cadre est élaboré à l’initiative du propriétaire ou du gestionnaire du jardin, qui peut
s’adjoindre en tant que de besoin les compétences nécessaires à sa réalisation. Il comprend un état
des lieux (diagnostic du jardin dans ses diverses composantes et ses usages), définit des objectifs à
court, moyen et long terme à l’origine des diverses interventions à mener, qu'elles soient du
domaine de l'utilisation, de l'entretien ou des travaux, propose un plan de travail assorti d'un plan
de financement, et fixe des outils d'évaluation. Il constitue un outil de suivi technique, scientifique,
sanitaire et économique du jardin permettant de conserver, voire d'accroître sa valeur patrimoniale
et environnementale. Un plan de gestion jardin concerne tout parc ou jardin, et au premier chef les
jardins protégés au titre des monuments historiques ou situés en espaces protégés, ainsi que les
18
ISSN en cours
jardins labellisés « jardin remarquable », de toutes superficies, publics et privés, ouverts ou non au
public. Le contenu du plan de gestion jardin est adaptable et modulable en fonction du site. Il
résulte d’une phase diagnostic comprenant obligatoirement :
- un récolement et une évaluation des éléments disponibles de la connaissance du jardin
prenant en compte notamment : relevés graphiques, éléments historiques, analyse paysagère,
contexte urbain et paysager, droit du sol ;
- une investigation et des études pouvant s’avérer parfois indispensables : recherche
historique ; plan et relevé topographique ; prospection archéologique ; bilan technique et
scientifique (hydrologique, hydraulique, pédologique, écologique et climatologique) ; inventaire du
végétal ; diagnostic phytosanitaire et de résistance mécanique pour les ligneux ; conditions de
l’utilisation des lieux.
Le plan de gestion jardin proprement dit fixe à la suite les objectifs intégrant les dimensions
culturelles et environnementales dans la gestion à terme ; le programme des interventions en terme
d’entretien et de travaux, ces derniers étant définis au stade d’un schéma directeur ; ce programme
identifiera les besoins financiers en investissement matériel et en fonctionnement, les compétences
nécessaires à la gestion, la valorisation des produits du domaine (forestiers, agricoles et
horticoles) ; les outils d’évaluation .
Le propriétaire ou le gestionnaire sont libres de choisir le bureau d’étude. Le rôle du ministère de la
culture et de la communication est d’orienter le propriétaire vers des bureaux d’études spécialisés
ou régionaux compétents. L’État aura un rôle de formation, diffusion et orientation auprès des
propriétaires et gestionnaires de jardins, des services patrimoniaux des directions régionales des
affaires culturelles, des organismes associatifs de formation intéressés. Afin d’assister le
propriétaire ou le gestionnaire à déterminer des objectifs de gestion, à rédiger son cahier des
charges, le ministère de la culture proposera sur son site Internet des exemples de cahiers des
charges et des listes d’intervenants régionaux.
Le ministère de la culture et de la communication rédigera un guide semblable à celui édité pour
les objets religieux adapté au jardin et plus particulièrement au plan de gestion jardin (« Trésors
d'églises et de cathédrales en France » ou « La conservation des objets mobiliers dans les églises »).
Un suivi de la réalisation de l’étude du plan de gestion est essentiel. Le ministère de la culture peut,
dans la mesure du possible, assister le maître d’ouvrage pendant sa réalisation. Il appartiendra à
celui-ci de rassembler au minimum une fois le responsable de l'étude, les services patrimoniaux de
la DRAC concernée et autres compétences souhaités par la maîtrise d’ouvrage.
Le financement et les avantages : si le jardin est protégé au titre des monuments historiques, par
définition (art. L. 621-1 et suivants du code du patrimoine, décret n° 2007-487 du 30 mars 2007
relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et
paysager), il bénéficie des mêmes subventions que pour tout immeuble protégé et des règles
fiscales applicables aux biens meubles et immeubles visés par la législation (code général des
impôts, art. 32, 39, 156 et 795 A et 281 ter de l'annexe III). Le régime des autorisations de travaux
s’applique comme le prévoit la législation sur les monuments historiques. Le nouveau régime
d’autorisation, en vigueur depuis le 1er octobre 2007, prévoit la production de pièces précisées
dans un arrêté pour constituer le dossier de demande d'autorisation. La mise au point de cette
demande sera plus facile si elle est établie à partir d’un plan de gestion.
Quand le jardin est protégé monument historique, le plan de gestion jardin pourra être validé par la
direction régionale des affaires culturelles. Il incombe aux services de l’État de mettre en place le
contrôle scientifique et technique du plan de gestion jardin. Il importe également que le propriétaire
ait la possibilité d’identifier rapidement son interlocuteur à la direction régionale des affaires
culturelles.
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ISSN en cours
Des cahiers des charges seront prochainement mis en ligne : Domaine national de Champs-surMarne ; Domaine de Portabéraud dit « Folie Mercier » à Mozac (Puy-de-Dôme), mais il n’y aura
pas de cahier des charges type. Yves Cranga explique que l’information doit être attractive et ne
doit pas revêtir la forme d’une circulaire administrative mais plutôt celle d’un ouvrage tels les «
Trésors d'églises et de cathédrales en France ». Cette publication sera composée de fiches
pratiques, de rappels historiques de la protection au titre des monuments historiques et devra
contenir de la documentation utile tant pour les propriétaires, que les gestionnaires et les maîtres
d’œuvre.
Jean-Pierre Bady compare le cadre du plan de gestion à une étude préalable et souhaite que des
formes simplifiées de plans de gestion puissent être rapidement proposées aux propriétaires privés.
Michel Clément souligne que le plan de gestion est un cadre comprenant différentes rubriques et
adaptable sans le dénaturer en l’adaptant à la réalité du terrain afin de mettre en place une
démarche constructive. Didier Wirth remercie Danièle Déal pour ce travail très complet et
approfondi mais qui sera limité dans sa réalisation car il est non adaptable pour les 3000 jardins
privés de France, car cela coûte cher et qu’aucune subvention n’est envisagée pour aider les
propriétaires privés. Il rend hommage à Jean Guéroult qui est un pionnier du plan de gestion. Les
modèle mis à disposition sur le site du ministère sont très importants et seront sans doute beaucoup
consultés. L’engagement dans un plan de gestion doit être une action spontanée et non un préalable
nécessaire à l’obtention d’une subvention. Danièle Déal répond qu’il n’est pas question d’imposer
le plan de gestion par la force, ni de le généraliser mais de faire prendre conscience qu’un plan de
gestion est fait réaliser des économies et faire de la programmation et de la prospective. Ce
document qui est préparé en concertation entre l’administration et le propriétaire est une feuille de
route. Michel Clément précise que le plan de gestion n’est pas obligatoire pour obtenir une
subvention mais qu’il y contribue. Louis Bénech trouve que le plan de gestion est un outil
formidable car il contribue à des économies d’inquiétude et financières. Henri Carvallo pense que
c’est un processus lourd mais très intéressant, et qu’il faut mettre en avant ses avantages
notamment pour ce qui concerne la pérennité du jardin afin d’entrer dans une vision prospective.
Didier Wirth indique que le CPJF attribue un prix de 10 000 € pour des plans de gestion mais
qu’il n’ont jamais eu que 4 candidats. Louis Bénech ajoute que le jardinier n’est pas préparé
intellectuellement mais qu’il l’est dans la pratique car il sait quand semer pour récolter.
Joëlle Weill rend compte des premiers travaux du groupe « enseignement agricole et
jardins ». Le groupe s'est réuni avec Mme Slak, inspectrice de l'enseignement agricole (secteur
aménagements paysagers). Il avait comme objectif de faire le point sur les difficultés rencontrées
par les propriétaires privés comme par l'administration pour le recrutement de jardiniers
compétents, de voir dans quelle mesure ces difficultés pouvaient être imputées à l'enseignement
reçu, et pour quelles raisons. Le groupe a bien distingué la formation initiale des formations
permanente et continue, lesquelles fonctionnent bien en présentant des offres variées, adaptées à
divers publics. Il a noté que le terme « jardinier » n'apparaissait nulle part dans les référentiels de
métiers sur le site « Educagri » du ministère de l'agriculture, ce qui est révélateur de l'image
dévalorisante de ce métier, encore socialement déconsidéré, et de ce fait mal rémunéré. Par ailleurs,
ces métiers du jardinage ne sont choisis par les élèves que par défaut, dans une large majorité : ils
n'y ont recours qu'en situation d'échec scolaire, sauf au niveau bac professionnel ou BTS.
Contrairement à un postulat initial, les programmes d'enseignement agricole sont correctement
pourvus dans les domaines proprement « jardins » : espaces aménagés, connaissance du végétal, et
histoire des jardins. Ce n'est pas au niveau du contenu que les problèmes ont leur source, mais
plutôt dans l'organisation de l'enseignement (séparation des filières de production horticole et
d'aménagement paysager) et dans l'image de marque du jardinier. Le groupe souhaite d'ailleurs que
les termes « parcs et jardins » figurent très explicitement dans les référentiels et les diplômes. Le
20
ISSN en cours
groupe a donc décidé de profiter de la rénovation des diplômes (CAPA, BEPA, BTS, Bac-pro), qui
va être effectuée d'ici 1 à 2 ans, pour faire passer un certain nombre d'idées en vue d'améliorer la
situation. A l'initiative du groupe, le ministère de la culture sera représenté lors de la commission
professionnelle consultative chargée de mettre en œuvre cette rénovation des diplômes.
Didier Wirth a réuni 2 fois son groupe de travail sur le mécénat. Il a notamment invité
Christine Rémond chargée du mécénat pour la DAPA. Il pense que le CNPJ pourrait avoir un rôle à
jouer dans la recherche de mécènes et souligne que c’est très délicat car il faut prendre en compte
les problèmes de concurrence. Michel Clément confirme les difficultés liées au mécénat et pense
que le meilleur mécène pour les jardins est Rendez-vous aux jardins qui les promeut mieux que
pourrait le faire n’importe quel mécène. Didier Wirth souligne que le mécénat global ne
fonctionne pas, qu’il est très difficile d’en obtenir pour les monuments historiques privés car ils ne
représentent pas un enjeu de communication suffisant. Daniel Boulens indique qu’aux Etats-Unis
le mécénat est une ressource très importante car les dons sont défiscalisés. Le parc de Brooklin
reçoit plus d’argent qu’il n’en a besoin pour fonctionner. Jean-Pierre Bady a rencontré M. Fohr
qui s’occupe du mécénat au Cabinet de la ministre, celui-ci lui a conseillé de privilégier un
mécénat régional ou local pour plus de simplicité et d’efficacité.
4. Exposé d’Alix de Saint-Venant sur les parcs botaniques en France
Les parcs botaniques conservent une grande variété de ligneux indigènes et exotiques provenant
des expéditions botaniques depuis le XVIIIe siècle jusqu’au XXe siècle. Il y a eu un renouveau
d’intérêt pour la botanique dans les années 1960, en 1973 l’association des parcs botaniques de
France (APBF) est créée. Un inventaire des plantes cultivées en France est lancé, le conservatoire
français des collections végétales spécialisées (CCVS) voit le jour, il s’intéresse tout autant aux
bulbes qu’aux arbres en passant par les plantes tropicales car la France ne se limite pas à
l’Hexagone. Dans les années 1970, il y a à nouveau un fort intérêt pour les arbres, de nouvelles
expéditions botaniques sont engagées, de nouveaux parcs sont créés, les propriétaires se
passionnent pour les plantes alors que la botanique n’est plus enseignée en France. Elle dresse la
liste des parcs conservant des collections botaniques et des arboretums : La Fosse, Balaine, Les
Barres, Vilmorin à Verrières-le-Buisson, bambouseraie de Prafrance à Anduze, jardin botanique de
Lyon, Segrez à Saint-Sulpice de Favières, arboretum Gaston Allard à Angers, Strasbourg, Bois des
Moutiers, Pezanin, Serre de la Madone, Chevreloup créé en 1924, La Roche Fauconnière, jardin du
docteur Favier à Cherbourg, les Cèdres au Cap Ferrat (jardin botanique privé qui conserve le plus
de taxons au monde), Le Vasterival, La Martinière, Kerdalo, Les Grandes Bruyères, La sedelle, La
petite Loiterie… Un parc botanique est un patrimoine génétique, culturel, économique,
pédagogique. C’est un conservatoire de gênes, un lieu de diversité, mais également un patrimoine
économique si l’on considère l’importance du marché des jardins qui augmente de 15% chaque
année. Un important travail d’éducation reste à faire auprès des jeunes professionnels pour qu’il
puisse voir les arbres in situ. Didier Wirth évoque les problèmes de l’arboretum des Barres et
cherche une source de financement pour les parcs botaniques publics qui ne sont pas entretenus.
Danièle Déal rappelle que chaque ministère est responsable de sa gestion et qu’il doit entretenir, et
que c’est donc à l’Éducation nationale et à l’Agriculture de s’en occuper. Alix de Saint-Venant
souligne le travail remarquable qui est réalisé par l’équipe d’animation mais craint qu’il n’y ait
bientôt plus d’arbres à animer. L’ENGREF qui en assurait la gestion s’est replié à Nancy, le parc
d’expérimentation forestière n’a plus de raison d’être car les méthodes d’acclimatation ont changé.
Louis Bénech pense que l’arboretum des Barres est ingérable car il a été sur-planté à l’origine. Il
faudrait couper des arbres ou refaire un autre arboretum à côté, seul le fruticetum peut être traité.
Robert Jourdan pense que la situation actuelle des jardins botaniques montre que depuis la
seconde guerre mondiale nous sommes en rupture car on abandonne les paléo-savoirs et qu’il y a
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ISSN en cours
une mutation des savoirs. Le jardin des plantes de Montpellier a été créé pour asseoir le savoir
comme enjeu de pouvoir. Ce jardin botanique universitaire est actuellement dans une situation
tragique car les gestionnaires sont désarmés par cette période de transition. Le ministère de la
culture ou le CNPJ devraient réfléchir au devenir des jardins botaniques, à la recherche,
l’enseignement et la diffusion de la science botanique. Il faut remettre cet enjeu sur la table et à
l’échelle européenne. Jean-Louis de la Celle indique que la SNHF a été sollicitée pour donner des
cours de botanique. Daniel Boulens signale que les étudiants de Château Farine, près de Besançon,
viennent travailler au parc de la Tête d’Or mais qu’il n’y a plus de chaire de botanique en France. Il
faudrait relancer la connaissance des végétaux par une pédagogie de base et ce depuis le plus jeune
âge. Par ailleurs, il y a trop d’associations qui traitent de ces sujets, elles devraient se fédérer pour
que l’information soit plus claire. Nelly Tardivier évoque la « chaire de la mode » qui vient de
s’ouvrir à l’école du Louvre et qui est financée par les entreprises de prêt à porter. Joëlle Weill
souligne la difficulté de protéger les jardins botaniques, l’évolution de l’enseignement général ne
laisse pas de place aux sciences naturelles. Daniel Boulens rappelle qu’un des enjeux importants
pour l’image des jardins est le bien être et la santé, il faudrait s’inspirer des manières anglosaxonnes sur le healthy park, healthy people qui mettent en avant la médecine par les plantes, la
pharmacopée traditionnelle et leur rôle pour la santé.
5. Henri de Colbert présente le domaine de Flaugergues à Montpellier
Le domaine de Flaugergues (30 hectares) est un lieu de polyculture à 3 km à l’est du centre ville de
Montpellier, le par cet le jardin sont classés au titre des monuments historiques depuis 1986.
35 000 visiteurs sont accueillis chaque année. Brigitte et Henri de Colbert entre en possession de
Flaugergues en 1973 et commencent par observer puis effectuent des travaux sur le bâti et
constatent qu’ils sont incompétents pour opérer sur les jardins et souhaitent se faire aider. Aidés
financièrement par la DRAC, ils commandent, en 1997, une étude de diagnostic et de plan de
gestion à l’école d’architecture de Versailles (CEAA jardins historiques, patrimoine, paysages),
puis une étude est réalisée en 2001 par Dominique Larpin, architecte en chef des monuments
historiques assisté d’Emmanuel de Sauveboeuf, paysagiste. Ces différentes études ont servi à
cerner les problèmes et apporter des réponses. Des travaux sont engagés et encouragés par la
DRAC et différents prix (VMF, Demeure Historique, CPJF). Les projets actuels sont de poursuivre
la restauration de la maison et des jardins et de reconstruire certains bâtiments agricoles, mais les
problèmes de financement sont récurrents et les seules déductions fiscales accordés sur les
monuments protégés au titre des MH ne s’appliquent pas aux personnes non imposables. Les
dépenses engagées pour les jardins entre 1997 et 2006 s’élèvent à 600 000 euros. Le principal
problème dont souffre Flaugerges réside dans son environnement, cette « folie » n’est plus une
maison de plaisance à la campagne mais se situe dans une agglomération de 200 000 habitants. Le
domaine a été amputé de toutes parts pour la construction d’une rocade d’autoroute, pour
l’établissement d’une zone d’activités dans le nouveau quartier du Millénaire, pour l’aménagement
du quartier Odysseum… L’environnement est envahi et mité de diverses zones industrielles et
commerciales et les différents POS et PLU n’ont jamais pris en compte la particularité de ce
domaine historique. Les investissements indispensables pour que Flaugergues puisse continuer
exister sont trop importantes pour un propriétaire, par ailleurs la vente de terrains ne suffit pas à
financer les travaux et l’entretien courant. L’absence de concertation avec les collectivités est un
important problème, en revanche, les échanges sont très fructueux avec le CRMH et l’ABF, ceuxci essayent de proposer des solutions viables pour un monument historique. Robert Jourdan
souligne que les facteurs psychologiques sur l’image de puissance que revêt le domaine de
Flaugerges sont importants sur les élus locaux. Le développement des infrastructures et le
dédoublement de l’autoroute exercent des pressions foncières considérables à Montpellier, rendant
les discussions entre les pouvoirs publics impossibles. Ces enjeux fonciers ont un résultat politique
22
ISSN en cours
et économique tellement important qu’ils provoquent des dysfonctionnements administratifs. Ces
anciens domaines ne sont pas protégés en dehors de leurs murs. Par ailleurs, la création d’une
communauté rurbaine, où tout serait relié, à 15-20 ans est une grosse consommatrice d’espaces.
Dominique Larpin pense qu’il faut approfondir certains points qui ont été soulevés et essayer de
nouer le dialogue entre les différents intervenants. La famille Colbert mène un travail méritoire qui
n’est pas encouragé dans cette situation ubuesque. Comment faire en sorte que le classement au
titre des monuments historiques ait un poids plus important ? faut-il agrandir le périmètre de
protection ? Ce classement devrait servir à négocier devant un environnement sous pression. La
préservation de ce domaine très important à Montpellier est un des enjeux qui dépasse le
monument historique. Il est urgent de trouver une stratégie qui puisse être appliquée à d’autres
domaines de Montpellier. Danièle Déal apporte plusieurs niveaux de réponse. Les collectivités
sont libres de répondre comme bon leur semble et l’État ne peut les contraindre dans leurs actes.
L’extension urbaine est un problème général et dépend de la volonté menée par les élus. Un des
sujets du Grenelle de l’Environnement portait sur la question générale de l’étalement urbain. La
protection au titre des monuments historiques est centrée sur le monument et n’a pas d’impact plus
important, par ailleurs, la politique de protection est difficile à justifier car son extension ne va pas
dans le sens de la politique actuelle où une plus grand prise en compte du monument et de ses
abords n’est pas une priorité. Les aides de l’État existent, une réflexion sur les outils fiscaux doit
être engagée afin de mieux adapter la fiscalité. Le bien restant privé, l’État ne peut le prendre
totalement à sa charge. Henri de Colbert précise qu’en vendant 2 hectares au prix du marché
actuel, la somme serait suffisante mais que le fait d’être dans le périmètre d’un monument
historique dévalorise le prix du mètre carré de 90%, il lui faut donc vendre 10 fois plus de surface.
23
ISSN en cours
III
DOCUMENTS ANNEXES
Annexe 1 : Arrêté du 3 janvier 2007 portant nomination au Conseil national des parcs et jardins
Annexe 2 : composition des groupes de travail
Annexe 3 : le plan de gestion
Annexe 4 : programme et compte rendu de la journée d’étude « L’eau esprit vivant du jardin »
Annexe 5 : liste des jardins labellisés au 31 décembre 2007
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ISSN en cours
Annexe 1
17 janvier 2007
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Texte 109 sur 160
..
Décrets, arrêtés, circulaires
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
Arrêté du 3 janvier 2007 portant nomination
au Conseil national des parcs et jardins
NOR : MCCB0601024A
Par arrêté du ministre de la culture et de la communication en date du 3 janvier 2007 :
M. Jean-Pierre Bady, conseiller maître à la Cour des comptes, est nommé président du Conseil national des
parcs et jardins.
Sont nommés membres du Conseil national des parcs et jardins :
1. En qualité de représentants du ministre de la culture et de la communication
a) M. Dominique Paillarse, directeur régional des affaires culturelles.
b) M. Robert Jourdan, conservateur régional des monuments historiques.
c) M. Benoît Laborde, jardinier en chef du domaine national de Pau.
d) M. Dominique Larpin, architecte en chef des monuments historiques.
e) Mme Sophie Semblat-Walhain, architecte des Bâtiments de France.
2. En qualité de membres désignés
a) Par le ministre de l’agriculture et de la pêche : M. Gérard Lebourdais, sous-directeur du soutien au
territoire et aux acteurs ruraux.
b) Par la ministre de l’écologie et du développement durable : Mme Catherine Bergeal, sous-directrice des
sites et des paysages.
c) Par le ministre délégué au tourisme : M. Jean-René Garnier, président du Conseil national des villes et
villages fleuris.
3. En qualité de représentants des collectivités territoriales
a) M. Jean-Pierre Bequet, maire d’Auvers-sur-Oise, membre titulaire ; M. Jean-Philippe Allardi, adjoint au
maire de Sceaux, membre suppléant.
b) M. Marc Pommereau, président du conseil général d’Indre-et-Loire, membre titulaire ; M. Jean-Yves
Couteau, président du conseil général d’Indre-et-Loire, chargé de la culture, membre suppléant.
c) M. Christian Franqueville, conseiller régional de Lorraine, membre titulaire ; Mme Françoise Van Hecke,
conseillère régionale de Picardie, membre suppléante.
4. En qualité de représentants d’associations, choisis en raison de leurs compétence dans le domaine des
parcs et jardins
a) M. Henri Carvallo, représentant de l’association La Demeure historique.
b) Mme Alix de Saint Venant, représentante de l’Association des parcs botaniques de France.
c) M. Christian Gaudin, représentant de la Fédération nationale des conseils d’architecture, d’urbanisme et
de l’environnnement.
25
ISSN en cours
d) M. Jean-Louis de La Selle, représentant de la Société nationale d’horticulture de France.
e) M. Richard Flahaut, représentant de l’association Vieilles Maisons françaises.
f) M. Didier Wirth, président de l’association Comité des parcs et jardins de France.
5. En qualité de personnalités qualifiées, choisies en raison de leurs compétences dans le domaine des
parcs et jardins
a) M. Alain Baraton, chroniqueur jardinier.
b) M. Michel Baridon, historien de la culture.
c) M. Louis Benech, paysagiste.
d) M. Daniel Boulens, ingénieur en chef du service des espaces verts de la ville de Lyon.
e) M. Patrice Fustier, propriétaire, créateur des Journées des plantes de Courson.
f) M. Antoine Gournay, historien des jardins à l’université Paris-IV - Sorbonne.
g) M. Jean Guéroult, propriétaire du donjon de Ballon.
h) Mme Nelly Tardivier, chargée de mission pour les Tuileries au musée du Louvre.
..
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ISSN en cours
Annexe 2
LES GROUPES DE TRAVAIL DU CNPJ
Groupe de travail « L’eau esprit vivant du jardin »
Président : Michel BARIDON
Alain BARATON
Louis BENECH
Marie-Hélène BÉNETIÈRE
Richard FLAHAUT
Jean-René GARNIER
Antoine GOURNAY
Jean-Michel SAINSARD
Françoise VAN HECKE
Joëlle WEILL
Didier WIRTH
Groupe de travail sur les plans de gestion
Présidente : Danièle DÉAL
Bruno CHAUFFERT-YVART
Yves CRANGA
Richard FLAHAUT
Robert JOURDAN
Benoît LABORDE
Dominique LARPIN
Dominique PAILLARSE
Jean-Michel SAINSARD
Frantz SCHOENSTEIN
Sophie SEMBLAT-WAHLAIN
Christophe VALLET
Joëlle WEILL
Didier WIRTH
Groupe de travail sur l’enseignement de l’art des jardins
Présidente : Joëlle WEILL
Régis AMBROISE
Marie-Hélène BÉNETIÈRE
Jean-Louis de la CELLE
Richard FLAHAUT
Jean-Michel SAINSARD
Alix de SAINT VENANT
Groupe de travail « Le voyage des plantes »
Président : Daniel BOULENS
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ISSN en cours
Michel BARIDON
Marie-Hélène BÉNETIÈRE
Anne-Marie COUSIN
Alain DURNERIN
Jean-Michel SAINSARD
Alix de SAINT VENANT
Joëlle WEILL
Didier WIRTH
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ISSN en cours
Annexe 3
LE PLAN DE GESTION JARDIN
Définition rapide
Un plan de gestion jardin est un document de programmation qui aide le propriétaire ou le
gestionnaire à planifier sur une durée déterminée les actions à entreprendre sur un parc ou un
jardin.
Il s'articule, selon la méthodologie classique, autour de quatre grandes parties :
1) L'état des lieux ;
2) Les objectifs à court et long terme.
3) Le plan de travail, assorti d'un plan de financement
4) L'évaluation.
Fiche détaillée
Définition
Un plan de gestion jardin est un document de programmation qui aide à planifier sur une durée
déterminée les actions à entreprendre sur un parc ou un jardin. Ce document-cadre est élaboré à
l'initiative du propriétaire ou du gestionnaire du jardin, qui peut s’adjoindre en tant que de besoin
les compétences nécessaires à sa réalisation.
Il comprend un état des lieux (d’un diagnostic du jardin dans ses diverses composantes et ses
usages), définit des objectifs à court, moyen et long terme à l’origine des diverses interventions à
mener, qu'elles soient du domaine de l'utilisation, de l'entretien ou des travaux, propose un plan de
travail assorti d'un plan de financement, et fixe des outils d'évaluation.
Il constitue un outil de suivi technique, scientifique, sanitaire et économique du jardin permettant
de conserver, voire d'accroître sa valeur patrimoniale et environnementale.
Quel jardin est concerné?
Un plan de gestion jardin concerne tout parc ou jardin, et au premier chef les jardins protégés au
titre des monuments historiques ou situés en espaces protégés, ainsi que les jardins labellisés
« jardin remarquable », de toutes superficies, publics et privés, ouverts ou non au public.
Quel est son contenu?
Le contenu du plan de gestion jardin est adaptable et modulable en fonction du site. Il résulte d’une
phase diagnostic comprenant obligatoirement :
1
un récolement et une évaluation des éléments disponibles de la connaissance du jardin
prenant en compte notamment: relevés graphiques, éléments historiques, analyse paysagère,
contexte urbain et paysager, droit du sol,... ;
2
Une investigation et des études pouvant s’avérer parfois indispensables :
a. recherche historique ;
b. plan et relevé topographique ;
29
ISSN en cours
c. prospection archéologique ;
d. bilan technique et scientifique. (hydrologique, hydraulique, pédologique, écologique
et climatologique) ;
e. inventaire du végétal ;
f. diagnostic phytosanitaire et de résistance mécanique pour les ligneux ;
g. -bilan utilisation – gestion ;
h. les conditions de l’utilisation des lieux.
Le plan de gestion jardin proprement dit fixe à la suite :
3
Les objectifs intégrant les dimensions culturelles et environnementales dans la gestion à
terme ;
le programme des interventions en terme d’entretien et de travaux, ces derniers étant définis
au stade d’un schéma directeur ; ce programme identifiera les besoins financiers en investissement
matériel et en fonctionnement, les compétences nécessaires à la gestion, la valorisation des produits
du domaine (forestiers, agricoles et horticoles), etc…
4 Les outils d’évaluation.
Le financement et les avantages
Si le jardin est protégé Monument historique, par définition, il bénéficie des mêmes
subventions que pour tout immeuble protégé (1) et des règles fiscales applicables aux biens
meubles et immeubles visés par la législation (2)
Le régime des autorisations de travaux s’applique comme le prévoit la législation sur les
monuments historiques (1). Ce nouveau régime d’autorisation, pris par un arrêté (à paraître
prochainement) prévoit la production modérée d’un certain nombre de pièces. La mise au point de
ce document sera plus facile si le projet dispose d’un plan de gestion.
(1) Législation sur les monuments historiques :
art. L. 621-1 et suivants du code du patrimoine
Décret n° 2007-487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection
du patrimoine architectural, urbain et paysager
(2) code général des impôts, art. 32, 39, 156 et 795 A et 281 ter de l'annexe III)
Le suivi et le contrôle technique et scientifique de la mise en place du plan de gestion (phase
opérationnelle)
Quand il s’agit de jardin protégé monument historique, le plan de gestion jardin sera validé
par la direction régionale des affaires culturelles. Il incombe aux services de l’État de mettre en
place le contrôle scientifique et technique du plan de gestion jardin. Il importe également que le
propriétaire ait la possibilité d’identifier rapidement son interlocuteur à la direction régionale des
affaires culturelles.
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ISSN en cours
Annexe 4
Journée d’étude dans le cadre de Rendez-vous aux jardins 2007
L’eau, esprit vivant du jardin
La Direction de l’architecture et du patrimoine et le Conseil national des parcs et jardins a
organisé, le 4 avril 2007, à l’auditorium Colbert de l’Institut national du patrimoine, une journée
d’étude, consacrée à « L’eau, esprit vivant du jardin »1.
Le thème de l’eau était celui retenu pour les Rendez-vous aux jardins, organisés par le ministère de
la culture et de la communication, le 1, 2 et 3 juin 2007.
Cette journée d’étude, qui a réuni plus de 180 participants, a permis d’étudier la question de
l’eau sous deux aspects principaux : l’eau dans l’histoire des jardins, et l’eau, devenue aujourd’hui
une denrée rare, dans son utilisation contemporaine.
Les principales interventions prononcées lors de cette journée par des historiens, des philosophes,
des architectes et des jardiniers ont été réuni dans un document consultable sur le site du ministère
de la culture. Les uns et les autres ont d’abord rappelé l’importance de l’eau dans l’art des jardins,
les nécessités de l’hydraulique et ses conséquences, et les conseils des théoriciens d’autrefois ; ils
ont examiné les problèmes actuels de l’eau et ont établi des conseils pratiques pour son usage.
Lien utile : http://www.culture.gouv.fr/culture/politique-culturelle/index-dossiers.htm
dossiers parcs et jardins)
(voir
1 Un groupe de travail a été constitué à cette occasion, il était composé de : Jean-Pierre Bady, président du Conseil
national des parcs et jardins ; Alain Baraton, chroniqueur-jardinier, Michel Baridon, historien de la culture ; Louis
Bénech, paysagiste ; Marie-Hélène Bénetière, bureau de la conservation du patrimoine immobilier, des jardins et des
espaces protégés ; Anne-Marie Cousin, inspectrice générale de l’architecture et du patrimoine ; Antoine Gournay,
historien des jardins, enseignant à l’université de Paris IV ; Jean-Michel Sainsard, bureau de la conservation du
patrimoine immobilier, des jardins et des espaces protégés ; Anne Schirm, Conseil national des villes et villages fleuris
; Joëlle Weill, bureau de la conservation du patrimoine immobilier, des jardins et des espaces protégés ; Didier Wirth,
président du Comité des parcs et jardins de France.
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ISSN en cours
Programme
- 9h00
Accueil des participants
- 9h15
Ouverture de la journée d’étude par Geneviève Gallot, directrice de l’institut
national du patrimoine et Michel Clément, directeur de l’architecture et du patrimoine.
Président de séance : Michel Baridon, historien de la culture
- 9h30
Aux sources de l’imaginaire par Catherine Chomarat, philosophe, maître de
conférences en « Histoire des jardins et des projets de paysages » à l’École nationale supérieure du
paysage de Versailles.
- 10h00
L’eau et l’histoire des jardins, par Michel Baridon, historien de la culture.
- 10h30
L’eau dans les jardins méditerranéens, par Alix Audurier-Cros, géographe,
enseignante à l’école d’architecture de Montpellier, responsable du groupe de recherche Artopos.
- 11h00
Pause
- 11h15
Projets de restauration du système hydraulique de Chantilly, par Pierre-Antoine
Gatier, architecte en chef des monuments historiques et inspecteur général des monuments
historiques.
- 11h45
Savoir-faire hydraulique : quelques leçons à retenir des anciens pour une
restauration raisonnée des jardins par Frédéric Sichet, historien des jardins.
Président de séance : Jean-Pierre Bady, président du Conseil national des parcs et jardins
- 14h00
Petit inventaire des problèmes liés à l’eau dans les jardins, par Louis Bénech,
paysagiste, membre du Conseil national des parcs et jardins.
- 14h20
La gestion de l’eau dans les parcs et jardins, par Didier Wirth, président du comité
des parcs et jardins de France et membre du Conseil national des parcs et jardins.
- 14h40
L’expérience bretonne du jardinage au naturel, par Bérangère Hennache, ingénieur
animatrice au syndicat d’eau potable de la Côte d’Émeraude.
- 15h00
Du jardin contrainte au jardin plaisir par Michel Gallais, responsable des espaces
verts de la ville de Marans.
- 15h20
Pause
- 15h30
Le « jardin laboratoire » de La Bourdaisière par Liliana Motta, artiste botaniste.
32
ISSN en cours
- 15h50
Économie en eau des arbres en situation comparée de forêt et de parc : éléments de
diagnostic et d'optimisation, par François Charnet, docteur de l'Institut national d’agronomie de
Paris-Grignon et ingénieur à l’institut pour le développement forestier à Orléans.
- 16h10
Des eaux et débat : table ronde animée par Jean-Paul Collaert, avec Louis Bénech,
Alain Baraton, Didier Wirth, Bérangère Hennache, Michel Gallais, Liliana Motta et François
Charnet.
- 17h15
Synthèse de la journée d’étude par Jean-Paul Collaert.
- 17h30
Clôture par Danièle Déal, sous-directrice des monuments historiques et Jean-Pierre
Bady, président du Conseil national des parcs et jardins.
33
ISSN en cours
Annexe 5
LISTE DES JARDINS LABELLISÉS
“ Jardin remarquable ” au 31 décembre 2007
Légende :
* : ISMH
** : Cl.MH
₪ : site inscrit
۞ : site classé
(p) : propriété publique
ALSACE
13 jardins
BAS-RHIN 67
• 67 : Brumath – Jardin de l’Escalier
• 67 : Kintzheim – Parc des ruines du château de Kintzheim ۞
• 67 : Kolbsheim – Jardin du château *
• 67 : Otrott – Domaine du Windeck *
• 67 : Plobsheim – Le jardin de Marguerite
• 67 : Saverne – Jardin botanique du Col de Saverne (p)
• 67 : Strasbourg – Jardin botanique de l’université Louis Pasteur * (p)
• 67 : Uttenhoffen – Jardin de la ferme bleue
HAUT-RHIN 68
• 68 : Bennwihr – Parc de Schoppenwihr
• 68 : Guebwiller – Parc de la Marseillaise (p)
• 68 : Husseren-Wesserling – Parc de Wesserling (p)
• 68 : Mulhouse – Parc zoologique et botanique de Mulhouse Sud Alsace (p)
• 68 : Riedisheim – Parc Alfred Wallach (p)
AQUITAINE
25 jardins
DORDOGNE 24
• 24 : Domme – Jardins du château de Caudon
• 24 : Eymet – Parc et Potager de Pouthet
• 24 : Florimont-Gaumiers – Jardin de la Daille
• 24 : Hautefort – Jardins du château**
• 24 : Issac – Montréal
• 24 : Le Buisson-de-Cadoun – Jardin de Planbuisson
• 24 : Saint-Cybranet – Jardin de l’Albarède
34
ISSN en cours
•
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•
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•
•
24 : Saint-Germain-de-Belves – Jardin de Conty
24 : Salignac – Eyrignac*
24 : Thonac – Losse* (protection des parcelles)
24 : Terrasson – Jardins de l’Imaginaire (p)
24 : Urval – la Bourlie
24 : Vélines – Jardins du Sardy
24 : Vezac – Marqueyssac ₪۞
GIRONDE 33
• 33 : Cussac – Parc du château Lannessan
• 33 : Portets – Mongenan*
• 33 : Preignac – Malle** ۞
• 33 : Saint-Selve – Parc du château de Grenade
• 33 : Vayres**
LANDES 40
• 40 : Dax – Parc du Sarrat * (p)
LOT-ET-GARONNE 47
• 47 : Marmande – Jardin du cloître Notre-Dame
• 47 : Temple-sur-Lot – Pépinières Latour-Marliac
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES 64
• 64 : Cambo – villa Arnaga** (p) ۞
• 64 : Momas – Jardin du château de Momas
• 64 : Viven – Jardin du château de Viven*
AUVERGNE
8 jardins
ALLIER 03
• 03 : Villeneuve-sur-Allier – Arboretum de Balaine ** ۞
CANTAL 15
• 15 : Anglards-de-Salers – Verger de Déduit
PUY-DE-DÔME 63
• 63 : Blanzat – Parc du château *
• 63 : Chanonat – Jardins du château de la Batisse **
• 63 : Issoire – Jardins du château d’Hauterive *
• 63 : Orcival – Jardins du château de Cordès **
• 63 : Randan – Parc du domaine royal **
• 63 : Romagnat – Jardins du château d’Opme **
35
ISSN en cours
BOURGOGNE
19 jardins
CÔTE D'OR 21
• 21 : Arceau – Château d'Arcelot
• 21 : Athie – Jardin du moulin
• 21 : Barbirey-sur-Ouche – Parc et jardin du Château
• 21 : La Bussière-sur-Ouche – Abbaye de la Bussière
• 21 : Lantilly – Potager du Château de Lantilly**
• 21 : Marmagne – Abbaye de Fontenay
• 21 : Saint-Léger-de-Fourches – Parc de Saint-Léger
• 21 : Talmay – Jardin du Château**
NIÈVRE 58
• 58 : Alligny-en-Morvan – Jardin de la Chaux
• 58 : Chatillon-en-Bazois – Parc et jardin du Château**
• 58 : Coulanges-les-Nevers – Forgeneuve
• 58 : Limanton – Jardin du Château
SAONE-ET- LOIRE 71
• 71 : Anglure-sous-Dun – Le jardin de Zéphyr
• 71 : Curbigny – Les jardins du Château de Drée
• 71 : Oyé – Jardin du Château de Chaumont
• 71 : Palinges – Jardin du Château de Digoine**
• 71 : Sully – Parc et jardin du Château**
• 71 : Varennes-l’Arconce – Les jardins Romans
YONNE 89
• 89 : Thorigny-sur-Oreuse – Parc du château de Thorigny*
BRETAGNE
17 jardins
COTES-D’ARMOR 22
• 22 : Ploezal – Jardin du château de la Roche-Jagu (p)
• 22 : Tredarzec – Jardin de Kerdalo
FINISTERE 29
• 29 : Batz – Jardin Delaselle
• 29 : Combrit – Parc botanique de Cornouaille
• 29 : Huelgoat – Arboretum de Poërop
• 29 : Quimper – Jardin du château de Lanniron
• 29 : Roscoff – Jardin exotique
• 29 : Saint-Goazec – Parc du château de Trevarez (p)
36
ISSN en cours
ILLE-ET-VILAINE 35
• 35 : Antrain – Parc du château de Bonnefontaine
• 35 : Bazouges-la-Pérouse – Jardin du château de la Ballue *
• 35 : Bécherel – Parc du château de Caradeuc
• 35 : Breal-sous-Montfort – Jardins de Broceliande
• 35 : Le Chatellier – Parc floral de Haute-Bretagne
• 35 : Pleugueneuc – Jardins du château de la Bourbansais **
• 35 : Pleurtuit – Jardins de Montmarin **
MORBIHAN 56
• 56 : Landaul – Jardins de Kerambar’h
• 56 : Lorient – Parc Victor Chevassu (p)
CENTRE
25 jardins
CHER 18
• 18 : Ainay-le-Vieil – Jardins du château d’Ainay-le-Vieil*/**
• 18 : Apremont-sur-Allier – Parc floral d’Apremont-sur-Allier ۞
• 18 : Bourges – Les Prés Fichaux *(p)
• 18 : Chassy – Jardins du château de Villiers
• 18 : Maisonnais – Jardin du Prieuré Notre-Dame d’Orsan
• 18 : Loye-sur-Arnon – Les jardins artistiques de Drulon
EURE-ET-LOIR 28
• 28 : Illiers-Combray – Le pré Catelan **(p)
INDRE 36
• 36 : Bouges-le-Château – Jardin du château de Bouges*/**(p)
• 36 : Nohant-Vic – Jardin du Domaine de George Sand**(p)
INDRE-ET-LOIRE 37
• 37 : Azay-le-Rideau – Les jardins de la Chatonnière
• 37 : Chançay – Parc et jardins du château de Valmer*
• 37 : Chenonceau – Parc et jardins du château de Chenonceau**
• 37 : La Riche – Les jardins du Prieuré St Cosme (p)
• 37 : Léméré – Les jardins du château du Rivau
• 37 : Tours – Les Prébendes d’Oé (p)
• 37 : Villandry – Jardins du château deVillandry**
LOIR-ET-CHER 41
• 41 : Blois – Roseraie des terrasses de l’évêché **(p)
• 41 : Cellettes – Parc du château de Beauregard *
• 41 : Sasnières – Jardin du domaine de Sasnières
• 41 : Talcy – Jardin du château de Talcy** (p)
37
ISSN en cours
LOIRET 45
• 45 : Ingrannes – Arboretum des grandes bruyères
• 45 : La Bussière – Potager du jardin du château de La Bussière *
• 45 : Meung-sur-Loire – Les prés-Culands
• 45 : Nogent-sur-Vernisson – Arboretum des Barres (p)
• 45 : Triguères – Jardins du manoir du Grand Courtoiseau
CHAMPAGNE-ARDENNE
2 jardins
AUBE 10
• 10 : Barberey-Saint-Sulpice – Parc et jardin du château
MARNE 51
• 51 : Nanteuil-la-Forêt – Jardin botanique de la Presle
FRANCHE-COMTE
4 jardins
JURA 39
• 39 : Arlay – Parc du château**
• 39 : Dole – Jardin “ A la Faulx ”
HAUTE-SAONE 70
• 70 : Battrans – Parc de l’Etang
TERRITOIRE DE BELFORT 90
• 90 : Anjoutey – Roseraie du Chatelet
ÎLE-DE-FRANCE
22 jardins
PARIS 75
• 75 : Paris – Jardin du Palais-Royal** (p)
SEINE-ET-MARNE 77
• 77 : Champs-sur-Marne – Domaine national ** (p)
• 77 : Fontainebleau – Domaine national ** (p)
• 77 : Maincy – Parc du château de Vaux-le-Vicomte **
YVELINES 78
• 78 : Choisel – Parc du château de Breteuil **
• 78 : Montfort-l’Amaury – Parc du château de Groussay **
• 78 : Rambouillet – Domaine national (site inscrit) (p)۞
38
ISSN en cours
•
•
•
•
78 : Saint-Germain-en-Laye – Domaine national ** (p)
78 : Thoiry – Parc du château de Thoiry
78 : Versailles – Domaine national ** (p)
78 : Versailles – Potager du Roi ** (p)
ESSONNE 91
• 91 : Chamarande – Parc de Chamarande * ۞ (p)
• 91 : Courances – Parc du château de Courances **
• 91 : Courson-Monteloup – Parc de Courson * ۞
• 91 : Saint-Jean-de-Beauregard – Parc du château *
HAUTS-DE-SEINE 92
• 92 : Chatenay-Malabry – La Vallée aux Loups **/Maison de Chateaubriand/Arboretum (p)
• 92 : Rueil-Malmaison – Domaine de la Malmaison ** (p)
• 92 : Saint-Cloud – Domaine national ** (p)۞
• 92 : Sceaux - Parc du domaine de Sceaux ** (p)۞
VAL D’OISE 95
• 95 : Ambleville – Domaine d’Ambleville ₪
• 95 : Asnières-sur-Oise – Parc de l’Abbaye de Royaumont **
• 95 : Chaussy – Domaine de Villarceaux ** (p)
LANGUEDOC-ROUSSILLON
8 jardins
HÉRAULT 34
• 34 : Margon – Parc et jardin du château de Margon *
• 34 : Montpellier – Flaugergues**
• 34 : Servian – Saint-Adrien
GARD 30
• 30 : Concoules – Jardin du Tomple
• 30 : Generargues – Bambouseraie de Prafrance
• 30 : Nîmes – Jardins de la Fontaine ** (p)
• 30 : Ponteils-et-Bresis – Jardin du mas de l’Abri
• 30 : Saint-André de Majencoules – Jardin des Sambucs
LIMOUSIN
6 jardins
CORREZE 19
• 19 : Voutezac – Saillant ₪
• 19 : Neuvic – Parc-arboretum de Neuvic d'Ussel
39
ISSN en cours
CREUSE 23
• 23 : Crozant – La Sédelle
• 23 : Crozant – La Forge
HAUTE-VIENNE 87
• 87 : Ambazac – Montméry **
• 87 : St-Laurent-sur-Gorre – Jardin de Liliane
LORRAINE
8 jardins
MEURTHE-ET-MOSELLE 54
• 54 : Fléville-devant-Nancy **
• 54 : Gerbéviller * ۞
• 54 : Villers-lès-Nancy – Jardin botanique du Montet (p)
MEUSE 55
• 55 : Ville-sur-Saulx – Parc de G. de Trèves *
• 55 : Haironville – Parc de la Varenne *
MOSELLE 57
• 57 : Pange – Jardin du château de Pange
VOSGES 88
• 88 : Ban-de-Sapt – Jardin de Callunes
• 88 : Gerardmer –Jardin d’altitude du Haut-Chitelet
MIDI-PYRÉNÉES
20 jardins
ARIEGE 09
09 : Lapenne – Broques - Parc aux Bambous
AVEYRON 12
• 12 : Salles-la-Source – Jardins du château du Colombier
HAUTE-GARONNE 31
• 31 : Larra – Jardin et parc du château Larra*
• 31 : Loubens-Lauragais – Jardin et parc du château de Loubens*
• 31 : Luchon (Bagnères de) – Parc thermal des quinconces* (p)
• 31 : Luchon (Bagnères de) – Parc thermal du Casino* (p)
• 31 : Merville – Parc du château**
• 31 : Montréjeau – Jardins et parc du château de Valmirande**
• 31 : Toulouse – Jardin royal (p)
• 31 : Toulouse – Jardin de la Reynerie** (p) ۞
40
ISSN en cours
•
31 : Toulouse – Jardin japonais de Compans-Cafarelli (p)
GERS 32
• 32 : Betous – Palmeraie du Sarthou
• 32 : La Romieu – Jardin et arboretum de Coursiana
LOT 46
• 46 : Cahors – Jardins Secrets (p)
HAUTES PYRÉNÉES 65
• 65 : Tarbes – Jardin Massey*(p)
TARN 81
• 81 : Castres – Jardin de l’évêché** (p)
• 81 : Cordes-sur-ciel – Jardin de paradis
• 81 : Giroussens – Jardin des Martels
TARN-ET-GARONNE 82
• 82 : Lauzerte – Jardin du Pèlerin(p)
• 82 : Verfeil-sur-Seye – Les jardins de Quercy
NORD-PAS-DE-CALAIS
5 jardins
NORD 59
• 59 : Cassel – La ferme du Mont des Récollets
• 59 : Halluin – Le Manoir-aux-Loups
• 59 : Maroilles – Le jardin de Sylvie Fontaine
PAS-DE-CALAIS 62
• 62 : Cheriennes – Le jardin des Lianes
• 62 : Séricourt – Parc du château
BASSE-NORMANDIE
18 jardins
CALVADOS 14
• 14 : Cambremer – Jardin du Pays d’Auge
• 14 : Castillon – Plantbessin
• 14 : Ouilly-le-Vicomte - Boutemont
• 14 : Saint-Gabriel-Brécy - Brécy**
• 14 : Vendeuvre
• 14 : Mezidon-Canon – Canon**
41
ISSN en cours
MANCHE 50
• 50 : Cherbourg-Octeville – Parc Emmanuel Liais
• 50 : Martinvast – Beaurepaire*
• 50 : St Germain des Vaux – Jardin Jacques Prévert
• 50 : Saussey – Argences
• 50 : Tourlaville** (p)
• 50 : Urville-Nacqueville*
• 50 : Vauville*
ORNE 61
• 61 : La Rouge – Parc du château de Lorière*
• 61 : Le Champ de la Pierre – Parc du château
• 61 : Préaux-du-Perche – Jardin François
• 61 : Remalard – Jardin de la petite Rochelle
• 61 : St-Christophe-le-Jajolet – Sassy** ۞
HAUTE-NORMANDIE
16 jardins
EURE 27
• 27 : Giverny – Jardin du musée d’art américain*
• 27 : Harcourt – Arboretum(p)
• 27 : Le Neubourg – Champ-de-Bataille**
27 : Miserey – Les jardins du château (site classé) ۞
• 27 : St Just**
• 27 : Vandrimare ۞
SEINE-MARITIME 76
• 76 : Auffay – Le Bosmelet* ۞
• 76 : Auzouville-sur-Ry – Jardin Plume
• 76 : Beaumont-le-Hareng – Le jardin de Bellevue
• 76 : Doudeville – parc de Galleville
• 76 : Tourville-sur-Arques – Miromesnil
• 76 : Normanville – Jardin d’art et d’essai
• 76 : St Martin de Boscherville – Abbaye St Georges**(p)
• 76 : St Pierre-de-Manneville – Parc du manoir de Villers
• 76 : Varengeville-sur-Mer – Bois des Moutiers*
• 76 : Etaimpuis – le Clos du Coudray
PAYS DE LA LOIRE
16 jardins
LOIRE-ATLANTIQUE 44
• 44 : Nantes – Jardin des Plantes (p)
42
ISSN en cours
MAINE ET LOIRE 49
• 49 : Breil – Parc de Lathan **
• 49 : Champtocé-sur-Loire – Jardins du Pin ۞
• 49 : Maulévrier – Parc oriental ₪(p)
MAYENNE 53
• 53 : Craon – Parc et jardins du château de Craon ** ۞
• 53 : La Pellerine – Jardins de la Pellerine
• 53 : Chailland – Parc et jardin de Clivoy
SARTHE 72
• 72 : Ballon – Jardins du Donjon de Ballon ** ₪
• 72 : Crannes-en-Champagne – Jardins du Mirail
• 72 : Poncé-sur-le-Loir – Jardins du château de Poncé **
• 72 : Le Lude – Parc et jardins du château du Lude
• 72 : Louplande – Jardins du château de Villaines ₪
• 72 : Saint-Biez-en-Belin – Jardin d’atmosphère du Petit Bordeaux
• 72 : Saint-Christophe-en-Champagne – Jardins de la Massonnière *
VENDÉE 85
• 85 : Sainte-Pexine – Jardins de Chaligny *
• 85 : Thiré – Jardins du Bâtiment
PICARDIE
17 jardins
AISNE 02
• 02 : Bosmont-sur-Serre
• 02 : Largny-sur-Automne – Jardin du château de la Muette *
• 02 : Orgeval – Vendangeoir *
• 02 : Puisieux-Clanlieu – Jardins du château
• 02 : Viels-Maisons – Jardin du château *
OISE 60
• 60 : Chantilly – Jardin et parc du château**
• 60 : Chantilly – Potager des Princes
• 60 : Compiègne – Jardin et parc du château**(p)۞
• 60 : Fontaine-Chaalis – Roseraie de l’abbaye
• 60 : Senlis – Valgenceuse ** ۞
• 60 : Vez – Jardin du donjon de Vez
SOMME 80
• 80 : Abbeville – Bagatelle*
• 80 : Argoules – Jardins de l’Abbaye de Valloires
• 80 : Maizicourt – Jardin du château
43
ISSN en cours
•
•
•
80 : Morvillers-St-Saturnin – Jardin du château de Digeon *
80 : Rambures – Parc et roseraie du château
80 : St-Valery-sur-Somme – Herbarium des remparts
POITOU -CHARENTES
9 jardins
CHARENTE 16
• 16 : Mouthiers-sur-Boëme – Logis de Forge
• 16 : Tusson – Jardin monastique médiéval
CHARENTE-MARITIME 17
• 17 : Saint-Dizant du Gua – Jardins du château de Beaulon
• 17 : Saint-Pierre d’Oléron – Jardins de la Boirie
• 17 : St-Porchaire – La Roche Courbon **
DEUX-SÈVRES 79
• 79 : Melle – Arboretum du chemin de la découverte
• 79 : Beaulieu-sous-Parthenay – La Guyonnière
VIENNE 86
• 86 : Aslonnes – Laverré
• 86 : Bonnes – Touffou **
PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR
32 jardins
ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 04
• 04 : Mane – Jardins du prieuré de Salagon (p)
• 04 : Mane – Jardins du château de Sauvan *
• 04 : Valensole – Clos de Villeneuve
HAUTES-ALPES 05
• 05 : Gap – Domaine de Charance* (p)
• 05 : Villar d’Arène – Jardin alpin du Lautaret (p)
ALPES-MARITIMES 06
• 06 : Antibes – Jardin botanique de la villa Thuret
• 06 : Coursegoules – Vallon du Brec
• 06 : Grasse – Jardin de la villa Fort France
• 06 : Mandelieu-le-Napoule – Parc du château de la Napoule*
• 06 : Menton – Jardin du Palais Carnolès* (p)
• 06 : Menton – Serre de la Madone** (p)
• 06 : Roure – Arboretum Marcel Kroenlein
• 06 : Saint-Jean-Cap- Ferrat – Jardins Ephrussi de Rothschild**
44
ISSN en cours
BOUCHES-DU-RHONE 13
• 13 : Bouc Bel Air – Jardins d’Albertas**
• 13 : Eguilles – Jardin d’Eguilles
• 13 : Eygalières – Jardin de l’Alchimiste
• 13 : La Ciotat – Parc du Mugel
• 13 : Graveson – Jardin aquatique « Aux fleurs de l’eau »
• 13 : Marseille – Parc Borély** (p)
• 13 : Marseille – Parc Longchamp** (p)
• 13 : Marseille – Jardin de la Magalone* (p)
• 13 : Marseille – Parc du 26° Centenaire (p)
VAR 83
• 83 : Hyères – Parc Olbius Riquier
• 83 : Hyères – Parc Saint Bernard
• 83 : Hyères – Jardin du Castel Sainte Claire
• 83 : La londe Les Maures – Jardin d’oiseaux tropicaux
• 83 : Le Rayol-Canadel – Domaine du Rayol* (p)۞ (en cours)
• 83 : Saint-Zacharie – Parc du Moulin Blanc*
• 83 : La Valette du Var – Domaine d’Orvès*
VAUCLUSE 84
• 84 : Pertuis – Jardin du château de Val Joanis
• 84 : Saint-Didier – Jarditrain
• 84 : Sorgues – Domaine de Brantes
RHÔNE-ALPES
14 jardins
DRÔME 26
• 26 : Beaumont-Monteux – Jardin japonais
• 26 : La Garde Adhémar – Jardin des herbes (p)
• 26 : Valence – Parc Jouvet (p)
ISÈRE 38
• 38 : La Tronche – Jardin du musée Hébert
• 38 : Le Touvet – Parc du château **
• 38 : Vizille – Parc du château ** (p)
LOIRE 42
• 42 : Usson-en-Forez – Jardin de l’écomusée
RHÔNE 69
• 69 : Lyon – Parc de la Tête d’Or * (p)
• 69 : Lyon – Parc de Gerland (p)
• 69 : Saint-Georges-de-Reneins – Parc de Laye *
45
ISSN en cours
SAVOIE 73
• 73 : Le Bourget-du-Lac – Les jardins du Prieuré (p)
HAUTE-SAVOIE 74
• 74 : Evian – Les jardins du Pré Curieux (p)
• 74 : Samoens – La Jaÿsinia (p)
• 74 : Yvoire – Jardin des Cinq sens
GUADELOUPE
4 jardins
•
•
•
•
97 : Sainte Rose – Jardin créole de la Guadeloupe
97 : Petit Canal – Parc paysager
97 : Petit Bourg – Parc floral et animalier de la Guadeloupe. Domaine de Valombreuse
97 : Deshaies – Jardin botanique
46
ISSN en cours

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