Structuration de la personnalité - SMPR DE LYON

Transcription

Structuration de la personnalité
– Eléments de psychopathologie
Approche psycho-clinique
Conditions du développement de la personnalité
Les problèmes à résoudre
Les modes de solution
Les stades de la psychogenèse
La théorie analytique : grands principes
Les fonctions du Moi
Personnalité mature « névrotico-normale »
Psychopathologie structurelle, pulsionnelle et criminologique
Docteur Frédéric Meunier
Professeur Jean-Marc Elchardus
Ce diaporama est disponible sur : http://smprdelyon.free.fr/DU1
Structuration de la personnalité,
éléments de pychopathologie DU1 criminologie clinique
1
L’approche psycho-clinique
2
Spécificités de l’approche psycho-clinique
Elle est centrée sur l’individu, mais
l’individu en relation
Elle suppose un principe organisateur
de son adaptation à la réalité et à ses
rapports aux autres = le psychisme
Les traits permanents du psychisme
fondent la personnalité
Le psychisme n’est pas le cerveau, ni
un ordinateur
3
1
Le monde psychique est la réalité
interne d’un sujet, en phase incomplète
avec la réalité externe
L’approche psycho-clinique est centrée:
 Sur la réalité interne
 Sur le rapport de celle-ci au "sens
commun“ de la réalité externe
 Sur ce que peut en décrire le sujet
 Et donc sur ses raisons subjectives, en
liens mais non réductibles à la rationalité
commune
 La question de la normalité est de ce fait
contingente
4
Exemples
 L’état amoureux
 La jalousie pathologique
La psychopathologie:
 Vision “objective“: inadaptation, action
aberrante, symptôme..notion de maladie
 Compréhension interprétative des raisons
subjectives, des défauts de maturation, des
vécus pathologiques..notion de souffrance
5
Conditions du développement de
la personnalité
6
2
Conditions du développement
 L’être humain naît prématuré, il est
dépendant de l’entourage pour sa survie:
 Dépendance physique: les besoins
 Dépendance psychique: continuité (hospitalisme),
sécurité, niveau supportable d’excitations, langage
(Fred. II), humanisation (enfants loups)…
 Donc l’humanisation ne peut se construire
que dans l’interaction
individu/environnement
 La construction psychique peut se concevoir comme
un processus adaptatif menant de cette dépendance
totale vers l’autonomisation (relative) de la
personnalité adulte
 D.W. WINNICOTT: la dynamique de l’interaction
mère/enfant
7
Conditions du développement
 Notions d’environnement maternel, de dyade
mère-enfant
 Du côté maternel: la préoccupation maternelle
primaire, le holding, l’accordage affectif, le bain
langagier, le pare-excitation, la frustration, la “mère
suffisamment bonne“.
 Du côté de l’enfant: la continuité de l’expérience,
l’illusion, le “trouvé-créé“ et le phénomène
transitionnel, la différenciation "moi/non moi“
 Conséquences psychiques: la représentation, le
jeu, la symbolisation, la capacité à être seul
8
Condition du développement
Le psychisme se structure au cours
d’un développement maturatif
A partir des expériences corporelles de
l’enfant en relation
Comme le perfectionnement d’un
système d’adaptation et d’actions de
plus en plus adéquat
Jusqu’à atteindre le point d’équilibre de
la personnalité mature
9
3
Les problèmes à résoudre
10
Les problèmes
Le psychisme ne se construit pas tout
seul ou en réalisation d’un
programme, mais pour résoudre à un
certain nombre de problèmes
universels
La théorisation de la construction de la
personnalité, c’est le récit de la
découverte de solutions de plus en
plus perfectionnées pour régler ces
problèmes et ces contradictions
11
Les problèmes
Le manque
Plaisir/déplaisir
Principe de plaisir/principe de réalité
Dépendance/autonomie
Continuité/discontinuité
L’inscription corporelle: la maturation
neuro-physiologique, les pulsions
La notion de traumatisme
12
4
Les problèmes
Le manque:
 Dès la naissance
 Ses formes et manifestations épousent
toute la vie les développements de la vie
psychique
 Au point que l’histoire de la maturation
psychique pourrait être décrite comme la
succession des solutions trouvées pour
tenter de (et parvenir en partie à) résoudre
le problème du manque:
Le combler
Le maîtriser
L’intégrer
13
Les problèmes
Plaisir/déplaisir:
 Tout organisme vivant tend à obtenir le plus
de sensations agréables, et à éviter le déplaisir
 Origine principale dans le fonctionnement
corporel et la (non) satisfaction des besoins
 Mais en même temps dans la tonalité affective
et relationnelle qui l’accompagne
 Donc d’emblée situés dans une dynamique
d’échanges
 Toutefois tout ne se résume pas à l’équation
"tétée=plaisir, faim=déplaisir".
14
Les problèmes
Principe de plaisir/principe de réalité
 Découverte des limites imposées à
l’obtention d’un plaisir continu par la
résistance de l’environnement
 Mais investissement de la réalité comme
champ de la maîtrise.
 Contradiction fondatrice: comment rendre
les deux principes les plus compatibles
possible?
 Et cela dans le contexte de dépendance et
d’impuissance motrice, ainsi que d’une
perception très limitée de cette “réalité“.
15
5
Les problèmes
Dépendance/autonomie
 Dépendant des apports mais aussi des
échanges (“still face“)
 Comment à partir de cette situation
renforcer l’autonomie et se différencier ?
Càd construire une représentation de soi
suffisamment continue et cohérente
 A rapprocher les problèmes de:
Continuité relationnelle/différenciation
Présence/absence
Incorporation/rejet
16
Les problèmes
L’inscription corporelle:
 Perception: flux permanent de sensations
intero- et extero-ceptives. Comment ne
pas les subir passivement, mais les
organiser et si possible les maîtriser ?
 Capacités de l’enfant liées à son degré de
développement musculaire et neurophysiologique. Comment compenser son
impuissance ?
 Comment traiter l’émergence pulsionnelle ?
17
Les problèmes
Les traumatismes
 Trous dans la continuité, la sécurité, le
pare excitation, les échanges…
 Effet désorganisateur, d’autant plus quand
l’organisation est débutante et précaire
 Comment trouver les meilleures protections
contre les traumatismes, càd que le moins
d’évènements possible soient
traumatiques?
 Notion d’effet "après coup“ du traumatisme
psychique
18
6
LES MODES DE SOLUTIONS
19
 Construire une réalité psychique
 Agir par l’intermédiaire d’un système
de représentation
 Bientôt porté et partagé par le langage
 (Tenter de) maîtriser l’environnement
et le monde interne
 Garder le bon et s’abriter du mauvais,
protéger le moi
 Le tout en s’appuyant sur le corps et
ses sources de plaisir
20
 Il en résulte:
 Création d’une part inconsciente de la vie
psychique: ics sexualisé
 Notions de narcissisme et de défenses du
moi
 La notion de stades du développement:
 Comme moments de maturation liés au
fonctionnement corporel
 Comme types de solutions trouvées,
paradigmes de positions psychiques
 Comme modes de rapport au monde
 La structuration de la psyché selon des
instances: moi, ça, surmoi
21
7
LES STADES MATURATIFS
22
 La réalité psychique s’appuie sur
l’expérience corporelle
 Elle se construit dans un système de
représentations = conceptions du monde
 Pour privilégier l’expérience de plaisir, en
intégrant les limites du principe de réalité
 Dans une interaction langagière avec
l’environnement
 Tous ces points se concrétisent dans le
développement par stades
23
 Les stades:
 Ils figurent en même temps:
Des modes de satisfaction pulsionnelles
Des types de solutions aux contraintes vécues
par l’enfant
Des progrès dans l’autonomie
Des paradigmes de perception de soi et des
autres
 Ce sont des moments évolutifs, qui sont
« perfectionnés » par le stade suivant et non
remplacés. Leurs traits peuvent coexister chez la
même personne. Ils peuvent être réactivés:
notion de régression-fixation
24
8
 Stade oral:
 Dominé par la dyade mère-enfant, avant
l’accouchement psychique
 Le plaisir pulsionnel et la résolution des tensions
sont centrés sur l’oralité: corps, relations,
appropriation du monde
 Le vécu de l’enfant n’est pas unifié: succession de
sensations dont il ne maîtrise ni l’origine, ni le
rythme, ni la représentation: monde d’objets
partiels
 prototype de l’activité de représentations
psychiques: l’hallucination du sein
25
Stade oral (suite):
 L’enfant est entièrement dépendant de
son environnement maternel, même s’il
est actif dans cette dépendance et peut
commencer à s’opposer
 Les moyens de rétention psychiques sont
rudimentaires, sur le mode de avalercracher
 Il est vulnérable à toute excitation et doit
en être protégé par l’environnement
 La menace est alors l’anéantissement
26
Position dépressive (M. KLEIN):
 Fin de la première année
 Unification de l’objet, séparation moi/nonmoi
 Première phase de séparationindividuation
 Correspond au « stade du miroir »
 La relation à la mère et aux autres
personnes s’identifie, les affects se
personnalisent
 La menace devient la perte, l’abandon.
27
9
Stade anal:
 Contemporain de la maturation neurophysiologique des sphincters
 Découverte et plaisir de la maîtrise du
« retenir-expulser »,
 Expérience corporelle, puis affective dans une
interaction relationnelle (≠ dressage propreté)
 Rapport dominant d’emprise « totalitaire »
(l’enfant sur le pot)
28
 Ouvre à un ensemble d’opposés qui
introduit l’enfant à une dialectique qui va
organiser toute sa vie psychique:
Dedans/dehors
Actif/passif
Bon/mauvais
Gratifier/frustrer
Faire plaisir/agresser
Obéir/s’opposer etc…
 Maniement du « non », du langage, de la
séduction, du pouvoir d’opposition
29
Stade oedipien:
 Première période phallique:
Équation à plusieurs inconnues
 L’excitabilité fortement pulsionnelle de la zone
génitale et la masturbation
 La découverte de la différence des sexes
 L’exclusion du paradis maternel
 Le père, un gêneur décidément très fort
 Mais qu’a-t-il donc qui lui plait tant ?
 Le tout sur conception anale de toute puissance,
de maîtrise totale et de morceaux de soi
détachables
30
10
Solution: une activité fantasmatique intense qui
relie ces divers points: invention de l’objet phallus
 Indice de la toute puissance qui permet de posséder
sexuellement la mère
 Sa possession est exclusive, seul le roi du monde en
est doté: pas de place pour deux
 Le risque étant alors de le perdre ou de se le faire
couper: angoisse de castration
 Et aussi de perdre ou d’endommager l’amour de ses
parents
 Tout cela est très excitant et très angoissant: scénarii
de sexualité infantile, agressivité et séduction,
terreurs et phobies, cauchemars…
 L’objet phallus se déplace, s’acquiert et se perd,
parfois papa, parfois maman, parfois ailleurs..
31
 L’épreuve de castration
 Devant la résistance de la réalité des parents à
l’inflation fantasmatique: interdit de l’inceste
 Grâce à la capacité de l’enfant de jouer ses émois
 Devant le caractère insupportable des
contradictions autour de l’hypothèse phallique
 L’enfant renonce à sa toute puissance et à l’espoir
de cette possession magique
 Pour accepter de prendre sa place dans l’ordre
des limites et des différences
32
Phase oedipienne génitale:
 C’en est l’aboutissement réussi
 L’enfant intègre les différences de sexe et
de génération
 Il prend sa place parmi les individus de sa
génération
 En acceptant de dépendre de ses parents
« jusqu’à ce qu’il soit grand »
 Il devient alors capable d’entrer dans la
socialisation et l’ordre de la loi
33
11
STADES
ORAL
(1)
« je »
INSCRIPTION
CORPORELLE
BOUCHE
« BAIN » de
SENSATIONS
RELATION
D’OBJET
PARTIEL
NARCISSIQUE
SATIETE
ANGOISSE
SCHIZOPARANOIDE
Morcellement
Anéantissement
ACQUISITIONS
( M o m e n t s
organisateurs)
INTERACTION
DEPENDANCE
envers
l’environnement
maternel
Position
dépressive
Motricité
Unification de
l’Objet
Dépressives
STADE DU MIROIR
Autonomie
ANAL
SPHINTCTERS
ANACLITIQUE
ABANDON
(2)
« je-tu »
Maîtrise du
fonctionnement
corporel
EMPRISE
CULPABILITE
Permanence de
l’objet
- « Non »
- Langage
PATHOLOGIE
PSYCHOSES
DEPRESSION
PERVERSIONS
PERVERSIONS
OEDIPIEN
(3)
-PHALLIQUE
Organes
génitaux
(version
phallique)
Épreuve de
Castration
-GENITAL
(version
sexualisée)
« je-tu-il/elle »
Jouir de l’autre
Séduire pour
posséder
CASTRATION
Insuffisance –
imposture –
impuissance
-Exploration
sexuelle
-Confrontation à la
loi
Altérité de
l’Objet
Interdit de l’inceste
-Partage et
reconnaissance
Socialisation
-Relations
d’échange
NEVROSES
Intégration des
différences
Théorie analytique : grands
principes
35
Place de la psychanalyse
 Nous aborderons essentiellement la théorie
analytique
 Héritée de la psychanalyse (méthode
d’investigation, de psychothérapie et théorie
psychologique)
 Abord métapsychologique :
 Appareil psychique divisé en instances
 Théorie des pulsions
 Processus de refoulement
 Prendre en compte le point de vue topique,
dynamique et économique
Limite ténue et floue entre le normal et le
pathologique
36
12
Grands principes
 Notion d’inconscient sexualisé
 Découverte scandaleuse et subversive de Freud
 Dès l’enfance, nous sommes mus par la
recherche de satisfactions corporelles et
psychiques : principe de plaisir
 Ces expériences laissent des traces dans le
psychisme
 La représentation de la satisfaction est une
source d’excitation perturbatrice : contradiction
avec le principe de constance


on
Objet
ls i

La pulsion est le moteur
de cette recherche de
satisfaction
 Elle est tournée vers un
objet : Conflictualité
 Sa « trace » est
composée par une
représentation et un
affect
L’énergie pulsionnelle est
une force dirigée vers
l’extérieur (lien à la
libido)
Toutefois sa trace interne
est parfois génératrice
d’angoisse
Pu

37
Même si « tout phénomène
inconscient tend à devenir
conscient », un phénomène
inverse intervient et porte sur la
représentation : le refoulement
Représentation
Affect
REFOULEMENT
38
Grands principes
 Ce modèle aboutit à la première topique de
Freud
 Modèle de représentation du psychique divisé en
trois instances
 Inconscient (Ics)
 Préconscient (Pcs)
 Conscient (Cs)
 Qui distingue deux principes qui s’opposent
Principe de plaisir, Principe de réalité
 Satisfaction directe : processus primaire
 Satisfaction élaborée : processus secondaire (et
enjeu de la psychogenèse)
39
13
Première topique
Principe de plaisir
Processus primaire
Représentation de
choses
Préconscient
(Pcs)
Conscient
(Cs)
Pare-excitations
Censure
Substratum biologique
Inconscient
(Ics)
Principe de réalité
Processus secondaire
Monde Extérieur
Représentation de
mots
40
Grands principes
 La première topique ne rend pas compte de
l’interface personnalité-monde extérieur
 Le Cs n’est pas la seule interface
 Les lapsus et actes manqués
 Les rêves
 Il est nécessaire d’intégrer à cette topique la
question de la psychogenèse
 Dynamique
 Topique
 Deuxième topique : intègre ces concepts
 Origine des pulsion
 Origine des conflits intrapsychiques
41
Les fonctions du Moi
 Représentation de soi
 Différenciation monde interne/monde externe
 Finitude du sujet
 Continuité de l’existence
 Sécurité intime
 Historicité du sujet
 Adaptation à l’environnement
 Question du rapport à autrui
 Statut de l’objet
42
14
Deuxième topique
Surmoi archaïque Idéal du moi
Surmoi
nde
Mo
Moi
de
oi
la L
Monde des Défenses
Ça
Eros
Thanatos
Mo
nde
des
Pu
lsio
ns
43
Éléments de
psychopathologie
44
Psychopathologie structurelle
 Fixations et régressions
 Le Moi retrouve un fonctionnement économique plus
archaïque
 Lorsque la charge pulsionnelle trop forte
 Lorsque les mécanismes de défense sont dépassés
 Fixation sur des position prégénitales
 Mécanismes de satisfaction pulsionnelle plus archaïques
par ex. oraux
 Mais qui n’envahissent pas tout le champ psychique
 Production de symptômes
 Régression du Moi
 Fonctionnement psychique retrouvant des mécanismes
plus archaïques
 Mécanismes de défense : isolation, formation
réactionnelle, hallucination, conversion…
45
15
Les structures génitales
 Conflit intrapsychique



Intégration de la réalité extérieure
Intégration des interdits fondamentaux
Conflits entre la vie pulsionnelle et l’appareil légal
intrapsychique
 Liées à l’angoisse de castration


Symptômes d’angoisse
Symptômes de fixation
 Exemples : les névroses et réactions névrotiques


Relations avec le champ criminologique modérées
Criminalité de circonstance
46
Les structures prégénitales
 Conflit psychique entre le Moi et le monde extérieur


La réalité extérieure n’est pas intégrée
La pensée est altérée dans sa forme et son contenu
 Liées à l’angoisse d’anéantissement
 Exemples : les psychoses



Aigues
Chroniques : schizophrénie, paranoïa…
Relations complexes avec le champ criminologique
 Adaptation de la loi à ce type de structure
 Relation plus sociologique : « bad patients »,
psychotiques violents et non compliants…
47
Les états limites
 A-structuration de la personnalité – Personnalité
Borderline
 Difficultés d’élaboration des espaces transitionnels
 Liés à l’angoisse d’abandon
 Exemple : les aménagements abandonniques ; la
dépressivité
 Les troubles borderline son des troubles fréquents
dans le champs de la criminologie
 Lien complexe entre pathologie borderline et
psychiatrie
 La question du cadre contenant.
48
16
Psychopathologie pulsionnelle
La question de la tension
psychique
La tension psychique doit trouver
une solution d’apaisement
Mentalisation
Fuite et Evitement ; Somatisation
Passage à l’acte
49
Psychopathologie pulsionnelle
 La pulsion moteur de l’action
 Trouve sa solution dans son accomplissement
(objet partiel)
 Trouve sa solution dans l’autoérotisme
hallucinatoire
 Trouve sa solution dans des processus
secondaires
 Inhibition et désir
 Exemple : la question de la perversion
50
Psychopathologie et criminologie
 Pas de structure psychique ou de
personnalité criminelle au sens propre
 Perception des interdits
 Répercussion sur la responsabilité
 Le sentiment de toute-puissance
 Difficulté du contrôle des actes
 Psychopathie
 Héboïdophrénie
 Sentiment de sécurité interne et acte
 La violence
 L’agressivité
51
17
Psychopathologie et
criminologie
 Un exemple : le narcissisme
 Le narcissisme primaire
 Il est là question de survie
 C’est la question de l’existence du moi
 Lien à la violence fondamentale
 Objet interne, Objet externe
 En lien avec les limites
 Internalisation de l’objet et passage à l’acte
 Violence agie
 Archaïsme de la personnalité
52
Psychopathologie et
criminologie
 Narcissisme secondaire
 La question est alors « l’image »
 Moi idéal et idéal du Moi
 Le statut de la réalité
 Un exemple : le mensonge narcissique
 Les caractéristiques
 Cohérence pour le sujet
 S’appuie sur des points de réalité intangible
 Tout en niant l’évidence
 La fonction
 Sauvegarder l’image du Moi
 Au détriment souvent de l’intérêt du sujet
53
Bibliographie
DOLTO Françoise : Pédiatrie et Psychanalyse (1966),
Réed. Points
LAPLANCHE J. & PONTALIS J.-B. : Vocabulaire de la
psychanalyse (1967), Réed. PUF
BERGERET Jean & coll. : Psychologie pathologique (1972,
1986), Réed. Masson
 Pour aller plus loin…
WINNICOTT D.W. : Jeu et Réalité (1971), Réed.
Gallimard
LACAN J. : Subversion du sujet et dialectique du désir
dans l’inconscient freudien (1960), in : Ecrits II, Réed.
Points
54
18

Structuration de la personnalité - SMPR DE LYON

Transcription

Documents pareils

criminologie - UFR SLHS - Université de Franche

Master : Sciences Criminelles

CV. Régleur cascades

N+1 conseille les actionnaires et le management de DSO Interactive

Profil Motivation Ex-Agence sources de stabilité

stage 6 : lakatos – passage a l`acte et crime

CRI 1401 L - École de criminologie

trois ours byron barton

Radicalisation des jeunes : regards croisés

droits complémentaires 2016-2017 - Université Paris 2 Panthéon