Défi n°11: jeu des surnoms (avec la variante des mîmes)

Transcription

Défi n°11: jeu des surnoms (avec la variante des mîmes)
Défi n°11: jeu des surnoms (avec la variante des mîmes)
LIEU
Je me suis toujours installé sous le pont pour lancer ce défi. Ce lieu est aussi intéressant pour le pique nique s’il y a trop de soleil mais aussi s’il pleut, ça peut servir !
PREPARATION
Vous aurez besoin de la fiche de la page suivante à copier (une pour deux personnes). La consigne
est précisée sur cette fiche. Vous avez aussi une fiche couleur des invertébrés aquatiques dans le dossier sur
le filet troubleau et l’aquakit (chapitre 6, les outils du sac à dos).
Voici le défi qui vous permettra de présenter, éventuellement, l’aquakit en parallèle. Habituellement, pour « gagner » du temps, je simule juste une pêche que l’on aurait fait au troubleau; j’annonce que
l’on aurait réalisé une pêche « miraculeuse » où TOUS les invertébrés aquatiques se trouveraient (la page
suivante). On peut, si on a le temps, réaliser en vrai cette pêche mais l’autre côté du pont en Bruz sera plus
favorable (accès, berges, richesses faunistiques …). Voyez la fiche troubleau.
CONSIGNE
Par groupe de 2 personnes, les participants vont se choisir un animal sans le dire aux autres et vont
lui inventer un surnom (2’). Ce surnom s’inspirera de la forme particulière de l’animal. Puis, à chaque binôme son tour, les participants vont énoncer à haute voix le surnom choisi et le reste du groupe doit trouver
de quel animal il s’agit (n° ou nom sur la fiche). On s’arrangera pour développer la participation et l’expression de l’ensemble du groupe
REPONSES ET RESULTATS ANALYSES ET COMMENTAIRES
- on doit pouvoir accepter toutes les réponses qui vont mettre en évidence la forme et les adaptations des animaux aquatiques. On peut aussi faire parler les animaux, au lieu de les surnommer, comme
par exemple « J’en pince pour vous » ou « attention, je vais faire les gros yeux ».
- on le voit, l’humour et la bonne ambiance seront garantis … mais parfois trop d’humour peut
empêcher de retrouver l’animal ! Toutes les blagues sont elles comprises par tout le monde ? Pas sur car
nous allons utiliser nos représentations, notre culture, nos lectures ….
- j’ai souvent observé qu’au départ, les surnoms donnés sont assez facile à trouver puis les participants augmentent les difficultés.
- alors, si les autres trouvent vite le surnom est ce trop facile ou sont ils de bons observateurs ?
- à la question « que pensez vous de ce défi ?» on aura l’unanimité du groupe: on s’amuse, on observe, on joue, génial …
- la question des objectifs complètera l’approche; là aussi cela est riche et on trouvera de la communication, de l’expression, du ludique et de l’observation, de l’échange et de la coopération; à vous de
trouver les rédactions précises, le libellé plutôt objectif opérationnel ou général
- pour les publics, là encore tout est possible, y compris les familles , à vous de trouver le cadre et
la consigne qui s’adapteront. La petite enfance se passionnera et jouera bien le jeu
- quand vous demanderez comment appliquer les surnoms pour d’autres éléments de notre environnement, soit en ville ou ailleurs, les idées ne devraient pas manquer: maisons ou magasins, plantes ou
toutes autres espèces d’animaux, objets traditionnels ou … tout est possible et souhaitable.
- Faites travailler l’imagination et l’observation en même temps…. C’est aussi la démarche des
1er scientifiques ou de ceux qui ont donné des noms; les 1er naturalistes ont agi de la sorte mais c’est pareil dans la culture populaire et en Bretagne (et en breton) les noms sont très « imagés » comme on dit.
Quand à l’ « oyster catcher » d’outre manche, c’est l’huitrier pie chez nous, pourquoi ?
- voila encore un principe qui nous évite de nous bloquer avec les noms ….
- cette situation est un terrain favorable pour que les participants puissent se souvenir des petites
bêtes en général de façon plus efficace que s’ils avaient identifié avec leur vrais noms
Ici, devant une petite mare, la professeur des écoles de cette classe de moyenne section énonce un surnom et les enfants doivent désigner le bon petit « bac animal »
TRANSFERTS ET TRANSPOSITIONS
Deux idées de base sont à débattre pour susciter de nombreux projets.
1) Des enfants et des jeunes peuvent concevoir de tels défis. Cela devient alors des projets longs
d’EEDD. Des opérations comme écologestes, les chantiers de jeunes ou des projets dans l’éducation formelle (l’école) ou non formelle (loisirs, ACM ..) l’ont montré.
2) Ces défis permettent de faire participer (interactivité) des publics divers quand ils sont intégrés à
des médias particuliers comme des panneaux, expositions, livrets et sentiers de découvertes qui,
trop souvent, sont informatifs
* Des exemples concrets de projets vous sont donnés tout au long de cette rubrique des « défis » ainsi
que dans les fiches des chapitres « 3° de jeux », « exercices de classement » et « autres projets ».
Dans les deux projets ci-dessous, il est certain que les concepteurs de ces deux jeux ont, en
les préparant, assimilé et mis en pratique de bonnes connaissances et des savoir faire. A quoi sert
la connaissance si on ne la transmet pas ? Les phases de transmission dans les projets d’EEDD
sont incontournables; elles sont moteurs et parfois, elles font la base du projet.
Des enfants d’ACM ont préparé une exposition interactive
Dans cet atelier, les familles
devront associer le bon surnom au bon
« fond de bouteille animal »
Les réponses se trouvent en
observant l’aquarium attentivement.
Dans le cadre d’un stage BAFA « approfondissement
jeux », ces stagiaires ont réalisé des bulles faisant parler les animaux de la mare. L’observation de l’aquarium permettra de trouver et d’associer les bons phylactères aux bestioles de l’aquarium.
Une variante proche du défi des surnoms: les MIMES
A PROPOS D’EVALUATION:
Quand vous avez devant vous les « vrais animaux de la mare » (aquarium, musée, bac d’observation) l’idée est de mimer un animal et de faire retrouver au reste du groupe l’animal choisi parmi
d’autres.
Pas besoin alors de connaître les noms mais, plutôt d’observer et de s’exprimer (expression
corporelle et gestuelle). Vous pouvez organiser des concours, des équipes, des règles …
Ceci sera aussi un bon moyen d’évaluer les savoirs et savoirs faire si, par exemple, les participants ont eu l’occasion de les regarder de près pendant quelques temps auparavant.
Après une observation dans des bacs, suite à une pêche, des enfants observent sur le terrain ces animaux et se
les font découvrir entre eux. On peut ensuite relâcher les animaux immédiatement dans l’eau
Ici, des enfants ont observé un aquarium pendant quelques semaines; aujourd’hui, ils doivent jouer aux mimes. Les résultats sont immédiats et permettent d’évaluer
beaucoup d’observations réalisées auparavant
Dans un autre cadre ce stage BAFA permet d’évaluer les connaissances des
stagiaires qui ont préparé cet atelier « mîmes et surnoms ».
La mise en scène, par ce groupe de stagiaires BAFA, du fonctionnement d’une
écluse et d’un bateau qui passe démontre certainement une connaissance précise
du fonctionnement de ladite écluse ...