Bénéficier de l`accre
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Bénéficier de l`accre
Bénéficier de l’accre À qui s’adresse cette aide ? Pour pouvoir bénéficier de cette aide, exonération partielle des charges sociales, il faut avoir un projet de création ou de reprise d’entreprise et se trouver dans l’un des cas de figure suivant : • Demandeur d’emploi indemnisé ou susceptible de l’être : Bénéficiaire de l’ARE • Demandeur d’emploi non indemnisé : Être inscrit au Pôle emploi depuis plus de 6 mois au cours des 18 derniers mois, • Bénéficiaire de minima sociaux : Revenu de Solidarité Active ou le(la) conjoint(e) ou le(la) concubin(e) ée • Bénéficiaire de l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP) • Bénéficiaires de l’allocation temporaire d’attente (ATA) • Bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) • Jeune de 18 à moins de 26 ans • Jeune de 26 à 30 ans non indemnisé ou reconnu handicapé • Bénéficiaire du Complément libre choix d’activité (CLCA) • Salariés ou licenciés repreneurs de leur entreprise en difficulté (dans le cadre d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire) • Personne sans emploi titulaire d’un contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape). Ou dans le cadre d’un projet de création • Implantation géographique de la future entreprise dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV) Votre entreprise est-elle située dans ces quartiers ? Renseignez-vous sur le site du Secrétariat d’État en charge de la politique de la ville • Dans le cas particulier d’un projet de création ou de reprise d’une personne morale (Sarl, Eurl, Sas ou SasU par exemple). Le demandeur de l’aide devra remettre copie des statuts de la société afin de justifier qu’il en contrôle le capital, c’est-à-dire qu’il est dans l’un de ces 3 cas : • Il détient avec sa famille plus de 50 % du capital dont 35 % au moins à titre personnel ; • Il est le dirigeant de l’entreprise et en détient avec sa famille au moins un tiers du capital dont au moins 25 % à titre personnel sous réserve qu’un autre actionnaire n’est pas plus de 50% du capital ; • Plusieurs personnes peuvent également sous conditions obtenir l’aide pour un seul et même projet (consultez le site de l’APCE pour en savoir plus). Ces conditions doivent être effectives pendant au moins 2 ans. Bénéficier de l’ACCRE • © Adie, février 2015 • 0 969 328 110 • www.adie.org • B/5 L'action de l'Adie est co-financée par l'Union Européenne. L'Europe s'engage en France avec le Fonds Social Européen. Comment ça marche ? L’ACCRE est une aide individuelle au créateur ou repreneur d’entreprise, quel que soit le statut juridique de l’entreprise créée. L’ACCRE permet d’exonérer les cotisations : • d’assurance maladie • d’allocations familiales • de retraite de base • d’invalidité décès Les cotisations qui restent dues sont les cotisations relatives à : • la CDG-CRDS • La retraite complémentaire • Versement transport • Accident du travail • Formation continue • FNAL L’accre consiste en une exonération de charges sociales (patronales et salariales pour les créateurs dirigeants salariés) pendant un an à compter, soit de la date de l’affiliation au régime des travailleurs non salariés, soit du début de l’activité de l’entreprise, si l’assuré relève du régime des assimilés salariés (gérant minoritaire de Sarl ou dirigeant de Sas notamment). L’exonération ne porte que sur la partie des revenus ou rémunération ne dépassant pas 120% du smic en vigueur au 1er Janvier (21119 € pour 2016). Consultez nos fiches pratiques relatives à l’ACCRE. Comment faire sa demande d’accre ? Le demandeur doit déposer un formulaire spécifique de demande d’Accre Cerfa n° 13584*02 auprès du CFE (Centre de Formalité des Entreprises) compétent : • Lors du dépôt de la déclaration de création ou de reprise de l’entreprise, • Ou dans les 45 jours suivants. Le demandeur doit également fournir le justificatif de son éligibilité à l’Accre, soit : • pour les demandeurs d’emploi indemnisés en ARE, ATA, ASS : la notification d’ouverture de droits ou le justificatif du paiement de leur prestation, • pour les demandeurs d’emplois susceptibles d’être indemnisés en ARE : la lettre de licenciement et les 4 derniers bulletins de paie, • pour les demandeurs d’emploi bénéficiaires d’une convention de reclassement personnalisé : la lettre de licenciement, les 6 derniers bulletins de paie et la copie du bulletin d’acceptation de la Convention de Reclassement Personnalisé, • pour les demandeurs d’emploi non indemnisés : un historique d’inscription au Pôle emploi, • pour les bénéficiaires du RMI, du RSA ou de l’API : la notification du bénéfice de la prestation ou le justificatif de paiement de la prestation, • pour les jeunes de 18 à 25 ans révolus : une pièce d’identité Bénéficier de l’ACCRE • © Adie, février 2015 • 0 969 328 110 • www.adie.org • B/5 L'action de l'Adie est co-financée par l'Union Européenne. L'Europe s'engage en France avec le Fonds Social Européen. • pour les jeunes de 26 à 30 ans sans droits aux allocations chômage : une attestation sur l’honneur de non-indemnisation au titre de l’assurance chômage, • pour les jeunes de 26 à 30 ans reconnus travailleurs handicapés : une attestation de la commission départementale des droits et de l’autonomie, • pour les bénéficiaires d’un emploi jeune dont le contrat est rompu : leur contrat de travail et le justificatif de rupture, • pour les salariés qui reprennent leur entreprise : toute pièce ou document présentant le projet de reprise, • Pour les personnes qui créent leur entreprise en QPPV : l’adresse de l’établissement mentionnée dans le formulaire de déclaration de l’entreprise ou extrait K-Bis, • pour les bénéficiaires du complément libre choix d’activité : la notification de l’ouverture des droits ou du dernier paiement de la prestation. • et en cas de création ou de reprise d’une société : une copie des statuts permettant de vérifier le contrôle effectif de l’entreprise par le demandeur. Si le dossier est complet, le CFE : • délivre au demandeur un récépissé mentionnant l’enregistrement de la demande Accre, • informe les organismes sociaux de l’enregistrement de la demande, • et transmet dans les 24 heures le dossier complet et la copie du récépissé de la demande d’aide à l’Urssaf compétent. L’Urssaf statue sur la demande dans un délai d’un mois. En cas de réponse favorable, l’Urssaf délivre une attestation d’admission au bénéfice de l’aide. Dans le cas contraire, elle motive et notifie sa décision de rejet et en informe les organismes sociaux. L’absence de réponse dans un délai d’un mois vaut décision implicite d’acceptation. En cas de rejet de la demande, les contestations éventuelles peuvent être adressées à la commission de recours amiable (CRA) de l’Urssaf. Le bénéficiaire ne pourra effectuer une nouvelle demande d’exonération avant un délai de trois ans suivant la précédente décision d’attribution de l’aide. Prorogation de l’accre Les bénéficiaires de l’ACCRE qui exercent leur activité en entreprise individuelle ou sous le régime de la micro-entreprise peuvent bénéficier, sous certaines conditions de revenus professionnels, d’une prorogation de l’exonération des cotisations sociales pendant 24 mois après la première période de 12 mois. Afin de pouvoir en bénéficier, la demande de prolongation doit être faite par écrit auprès de l’organisme chargé de recouvrer les cotisations (Urssaf ou RSI ou section professionnelle d’assurance vieillesse) au plus tard à l’expiration du douzième mois d’exonération dans le cadre de l’Accre. S’agissant de la 2e année de prolongation, cette demande devra être renouvelée à l’issue de la première prolongation, et ce dans les mêmes formes et selon les mêmes conditions, au plus tard à la date d’échéance du premier avis d’appel de cotisations suivant le 24e mois d’exonération, et avant tout versement de cotisations. Bénéficier de l’ACCRE • © Adie, février 2015 • 0 969 328 110 • www.adie.org • B/5 L'action de l'Adie est co-financée par l'Union Européenne. L'Europe s'engage en France avec le Fonds Social Européen. Conditions pour la prolongation de 24 mois Pour bénéficier de la prolongation d’exonération durant 24 mois il est nécessaire de remplir les conditions suivantes : 1. Relever du régime fiscal de la micro entreprise (BIC) ou du régime déclaratif spécial (micro BNC) • Travailleur indépendant exerçant une profession commerciale, artisanale ou industrielle, imposé selon le régime de la micro entreprise ou micro BIC, et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas pour l’année civile 2016 : • 82 200 € hors taxes pour les entreprises dont l’activité relève de la vente ou de l’hébergement ; • 32 900 € HT pour 2016 pour les entreprises prestataires de services ; • Travailleur indépendant imposé selon le régime déclaratif spécial ou micro BNC, exerçant une activité libérale (médecin, experts comptables, etc.) non commerciale ou titulaire d’une charge ou d’un office (huissier, notaire, etc.), et dont les revenus 2016 ne dépassent pas 32 900 € HT par an. 2. Percevoir un revenu professionnel annuel inférieur à 21 119 € pour 2015 (1620 fois le Smic horaire) Montant de l’exonération : • L’exonération est totale lorsque le revenu professionnel du créateur ou du repreneur personne seule est inférieur à 6 167 € pour 2015 • Elle est égale à la moitié des cotisations dues sur la part de revenu comprise pour 2015 entre 6 167 € et 17 490 € de revenus professionnels annuels pour une personne seule Situation spécifique des micro-entrepreneurs Depuis le 1er mai 2009, les entreprises créées sous le régime fiscal de la micro-entreprise bénéficiaires de l’Accre sont automatiquement et obligatoirement soumises au régime microsocial (régime de l’auto-entrepreneur) si leur activité entre dans le champ de ce régime. Depuis le 1er janvier 2011, une contribution à la formation professionnelle s’ajoute aux cotisations sociales exigées. Elle est égale à un pourcentage du chiffre d’affaires annuel de : • 0,3 % pour les entrepreneurs exerçant une activité artisanale, • 0,1 % pour ceux exerçant une activité commerciale, • 0,2 % pour ceux exerçant une activité de prestation de service, • 0,2 % pour les professions libérales. L’exonération s’applique dans la limite d’un revenu professionnel correspondant au bénéfice forfaitaire (chiffre d’affaires - abattement de 71, 50 ou 34 % selon l’activité exercée). Cette limite est proratisée en fonction de la date de création d’entreprise. Bénéficier de l’ACCRE • © Adie, février 2015 • 0 969 328 110 • www.adie.org • B/5 L'action de l'Adie est co-financée par l'Union Européenne. L'Europe s'engage en France avec le Fonds Social Européen. Taux de cotisations à partir du 1er janvier 2016 Activité Vente de marchan- dises Fourniture de denrées à emporter ou à consommer sur place Fourniture de logement (hôtels, chambres d’hôtes, gîtes ruraux ou meublés de tourisme) Autres prestations de services commerciales ou artisanales Et Activités libérales quel que soit le régime social dont elles dépendent pour l’Assurance vieillesse (RSI ou CIPAV ) Jusqu’à la fin du 3ème trimestre civil suivant celui de la date d’affiliation Au cours des 4 trimestres civils suivants la première période Au cours des 4 trimestres civils suivants la seconde période Au-delà (taux normaux) 3,4 % 6,7 % 10,1 % 13,40 % 5,8 % 11,6 % 17,4 % 23,1 % Pour plus d’information Consultez les sites suivants : L’ACCRE sur le site de l’APCE – L’ACCRE sur le site de l’URSAFF Bénéficier de l’ACCRE • © Adie, février 2015 • 0 969 328 110 • www.adie.org • B/5 L'action de l'Adie est co-financée par l'Union Européenne. L'Europe s'engage en France avec le Fonds Social Européen.