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Colloque « Cap sur le répit. Personnes handicapées et leurs familles : le droit de souffler » Le mardi 3 juin de 9h15 à 16h30 Wolubilis Actes du colloque RTBF ASBL Opération de solidarité 48.81.00 Boulevard Auguste Reyers, 52 B-1044 Bruxelles Boîte 032 02 737 48 81 [email protected] www.cap48.be Compte bancaire 000-0000037-37 Badje ASBL Rue de Bosnie, 22 1060 Bruxelles 02 248 17 29 02 242 51 72 [email protected] www.badje.be Fortis 001-3290303-42 Contenu des actes Allocutions d’ouverture 01. Madame Evelyne Huytebroeck Ministre chargée de l’Environnement, de l’Energie, de l’Aide aux personnes et du Tourisme de la Région de Bruxelles-Capitale 02. Monsieur Didier Donfut Ministre de la Santé, de l’Action Sociale et de l’Egalité des chances de la Région wallonne 03. Monsieur Bernd Gentges représenté par Monsieur Helmut Heinen Ministre de la Formation et de l’Emploi, des Affaires sociales et du Tourisme de la Communauté germanophone 04. Madame Julie Fernandez-Fernandez Secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées Présentation Présentation de services de répit 1 05. Chouette Service et Tof Service 06. Famisol 07. Le « Réseau Répit grande dépendance » à Bruxelles 08. Interventions de la salle Présentation de services de répit 2 09. Service d'accompagnement logement/famille/loisirs de Bütgenbach 10. La 2ème Base 11. Le projet "Réseau Répit" à Namur 12. Interventions de la salle En ouverture des groupes de travail 13. "Donner du répit aux familles. Lorsque le handicap fait partie du quotidien" Etude menée à la Ligue des Familles 14. "Conclusions de la table ronde Répit en Wallonie" Groupes de travail 15. Les attentes des familles 16. Les compétences des travailleurs et leurs statuts 17. Le travail en réseau Annexes : 1. Affiche 2. Carton d’invitation 3. Programme de la journée 4. Coordonnées des intervenants 5. Liste des participants (arrêtée au 29 mai 2008) Allocutions d’ouverture Madame Evelyne Huytebroeck, Ministre chargée de l'Environnement, de l'Energie, Bruxelles--Capitale de l'Aide aux personnes et du Tourisme de la Région de Bruxelles Qu'est ce que le Répit ? Le répit est un moyen qui donne la possibilité au proche d'une personne handicapée de grande dépendance, de souffler en la confiant à une tierce personne, que ce soit à domicile ou à l'extérieur, que ce soit pour une courte durée ou une durée plus longue, et qui peut revêtir diverses formes : court séjour, journée de loisirs, séjours de plusieurs jours pour des vacances, soirée... Pour moi, cette notion de répit doit se concevoir de manière très large et très souple, afin de répondre adéquatement aux besoins spécifiques de chaque personne en situation de handicap et de sa famille. Constats des études associatives initiées par l'Observatoire En 2006, 2007 et 2008, diverses études associatives ont été menées dans le cadre de l'Observatoire bruxellois de l'accueil et de l'accompagnement des personnes en situation de handicap, avec comme fil conducteur, l'évaluation de l’adéquation des services et des prestations existants aux besoins des Personnes en situation de Handicap. De ces études il est apparu que les proches étaient les principaux aidants des personnes en situation de handicap, avec des prises en charge souvent lourdes. Christophe Bartholomé, chercheur associé de l'Observatoire explique cette situation à la fois par le manque de places dans les institutions, mais aussi par un choix posé par les parents proches, de participer à la prise en charge des personnes handicapées. Dans ce contexte, les parents, les familles, éprouvent à juste titre, le besoin de souffler, de prendre du recul par rapport à la situation vécue et sont donc en demande de prises en charge alternatives, légères et flexibles des personnes dont elles s'occupent, leur permettant de trouver et de consacrer un peu de temps pour elles-mêmes et parfois les autres membres de la famille. Cet après-midi, en ouverture des groupes de travail vous sera exposé une de ces très intéressantes études associatives menée en 2006/2007 par Madame Jaumotte alors chercheuse à La Ligue des Famille. Etude intitulée : "Donner du répit aux familles. Lorsque le handicap fait partie du quotidien". Les réponses Depuis le début de la législature, je me suis donné comme objectif la diversification de l'offre de services par le biais de modifications de législation et par une meilleure orientation de l'octroi des budgets dits « initiatives » et de la loterie nationale, mais aussi grâce à une importante subvention de postes de travail en collaboration avec le ministre de l'emploi. Modification de la règlementation : Concernant la règlementation, j'ai choisi dès 2006 de modifier l'arrêté relatif à l'agrément et aux subventions des centres de jour et des centres d'hébergement pour personnes handicapées et opté pour la diversification de l'offre de services. Cette modification permet notamment : • • la création de places de court séjour (en centres d'hébergement) ; la création de places de répit (en centres de jour). Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Allocutions d’ouverture, Madame Evelyne Huytebroeck 1 Ensuite, très récemment et à mon initiative la Commission communautaire française a adopté une modification de l'arrêté d'agrément et de subventionnement du secteur de l'accompagnement. Il existe à Bruxelles, 19 Services d’Accompagnement agréés, qui ont pour mission d’aider les personnes ayant un handicap mental, physique ou sensoriel, à réaliser leurs projets dans leurs milieux de vie. Ils répondent à des besoins importants des personnes handicapées qui vivent en milieu ouvert. Dans le cadre de la politique d’augmentation de l’offre de répit, un élargissement des possibilités de leurs actions était nécessaire, pour répondre à des besoins de plus en plus nombreux et variés, et plus particulièrement en matière de loisirs. J'ai donc décidé d’élargir la définition de la mission complémentaire « loisirs » afin de pouvoir soutenir financièrement un nombre plus important d’activités et ainsi donner accès à un plus grand nombre d’enfants, d’adolescents et d’adultes à des activités de loisirs de tous types. Projets dits initiatives ou impulsion : Concernant les projets plus ponctuels, y compris ceux co-financés par Cap 48, j'ai souhaité privilégier ceux qui visent le maintien de la personne dans son milieu de vie (halte répit, garde à domicile, organisation de loisirs, d'ateliers). Plus particulièrement et pour ne citer que ceux qui vont vous être présentés ce matin : le Tof service bénéficie d'un soutien important depuis 4 années, le réseau répit grande dépendance inventif de par son travail de collaboration et de mutualisation de plusieurs associations, ainsi que Famisol qui en tant que service d'accompagnement développe des journées mensuelles répit et qui avait grandement besoin d'aide à l'aménagement de leurs locaux. Il y en a encore bien d'autres. ACS : Cet objectif de soutien aux personnes en situation de handicap en milieu ouvert a également dicté l'élection des dossiers d'octroi de postes ACS, qui cette année est élargie aux associations s'adressant aux adultes. Conclusions Le chantier doit continuer dans le sens d'une plus grande stabilisation et pérennisation de ces divers projets. Un renforcement du secteur de l'accompagnement a eu lieu, mais d'autres initiatives et de nouvelles alternatives voient le jour, fortes de créativité et de réponses plus souples, tel que le demandent les familles. La coordination et le travail en réseau de ces initiatives, services, institutions et administrations me semblent également un enjeu primordial. Vous aurez connaissance ce matin grâce à la présentation du réseau répit, d'un modèle embryonnaire qui devrait maturer et se multiplier sur le territoire bruxellois. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Allocutions d’ouverture, Madame Evelyne Huytebroeck 2 Allocutions d’ouverture Monsieur Didier Donfut, Ministre de la Santé, de l’Action sociale et l’Egalité des chances au Gouvernement wallon Mesdames et Messieurs, Je souhaite d’emblée vous remercier toutes et tous, qu’il s’agisse des personnes handicapées, des familles, des représentants d’associations ou encore des professionnels du secteur pour votre présence à ce colloque organisé sur le thème du « Répit ». Je remercie également l’équipe de CAP 48 avec laquelle ce colloque a été co-organisé et en particulier Monsieur Edouard DESCAMPE, Président et Monsieur Renaud TOCKERT, Administrateur-délégué de l’ASBL. Je ne serai pas long, le programme de la journée est chargé et une place importante doit être laissée à la réflexion et aux échanges. Je ne vous ferai pas la démonstration de l’impérieuse nécessité à pouvoir disposer de moment de répit pour les aidants proches. La « prise en charge » de personnes handicapées par les familles nécessite parfois un encadrement important voire constant. Afin d’éviter que ce soutien naturel ne s’essouffle, ce qui peut même parfois aboutir à un éclatement familial, il est indispensable que les familles puissent se ménager des moments de répit. Par ailleurs, la personne handicapée doit elle aussi pouvoir souffler au travers de ces moments de répit qui lui permettent de rencontrer d’autres personnes ou participer à des activités. Afin de déployer une offre de répit, j’ai souhaité avec l’ensemble du Gouvernement wallon qu’un montant récurrent de 700.000 euros soit à cette fin réservé dans le budget de l’AWIPH, c’est un premier pas important. J’ai donc, en mars dernier, chargé l’AWIPH de lancer un appel à projets afin de financer une offre de répit. Dans un premier temps, celle offre sera financée sous forme de projets. Mon intention est de proposer au Gouvernement wallon une réglementation qui permettra un subventionnement structurel. Si nous voulons répondre au mieux aux besoins et attentes des familles, les formules de répit doivent être souples et diversifiées. Un des effets pervers de la réglementation actuelle relative au secteur de l’accueil et de l’hébergement des personnes handicapées est qu’elle fige de manière trop importante l’offre développée par les services. Je ne fais certainement pas le procès des services mais plutôt de la réglementation elle-même. Trouver un équilibre entre la nécessité de mettre en place des mécanismes de subventionnement et de contrôle et la nécessaire souplesse dont doivent disposer les services pour remplir les missions qui leur sont confiées est un exercice qui peut s’avérer difficile. Une série d’actions sont d’ailleurs à cet égard prévues dans le contrat de gestion de l’AWIPH. Les formules de répit doivent donc être diverses et par ailleurs, il faut sans doute privilégier les « prestations » plutôt que de réfléchir en termes de « places » sous peine de tomber dans le travers que je viens d’évoquer. Le répit doit être accessible à tous, quel que soit le handicap de la personne, et s’agissant en quelque sorte du droit de souffler, il doit être accessible sans justification ni condition. Enfin, et dans la mesure où il s’agit de diversifier au maximum les réponses, il ne peut être fait l’impasse sur une réflexion relative à la coordination de cette offre. A cet égard, les services de l’AWIPH et en particulier le numéro vert devront poursuivre le travail entamé. Je vous remercie et je vous souhaite de fructueux travaux. Je serai particulièrement attentif aux actes de ce colloque. Excellente journée. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Allocutions d’ouverture, Monsieur Didier Donfut Allocutions d’ouverture Monsieur Helmut Heinen, Heinen, AdministrateurAdministrateur-Directeur de l’Office l’Office de la Communauté Germanophone pour personnes handicapées (DPB) représentant Monsieur Bernd Gentges, Ministre de la Formation et de l’Emploi, des Affaires sociales et du Tourisme de la Communauté germanophone Mesdames et Messieurs les Ministres, Monsieur le Président de CAP 48, Chers collègues, Mesdames, Messieurs, Monsieur le Ministre Gentges m’a chargé de vous dire qu’il regrette de ne pouvoir être parmi vous ce matin étant donné qu’il est retenu par une réunion du Gouvernement Germanophone qui a lieu en ce moment. Il m’a demandé également de vous dire combien il estime cette solidarité entre wallons, bruxellois et germanophones qui est concrétisée depuis 50 ans à travers CAP 48. Beaucoup de facettes relatives au sujet de ce jour ont déjà été soulevées par les orateurs précédents. Je ne vais donc pas les reprendre, ce qui me permettra de bien rester dans le temps qui m’est imparti. Cela montre combien les besoins des familles ayant des enfants handicapés se ressemblent dans les différentes régions de notre pays. En ce qui concerne la Communauté Germanophone, nous avons commencé à organiser les premiers courts séjours il y a 15 ans. Depuis lors nous avons essayé d’y ajouter des mesures variées de répit pour ainsi créer un large spectre de services afin de répondre aux besoins individuels de façon très souple. Nous concevons le répit comme une des bases indispensables d’une politique cohérente intégrative en faveur des personnes handicapées. Une étude québécoise récente montre par exemple que 75 % des familles ayant un enfant autiste à besoins d’assistance élevés sont surchargées à tel point qu’elles s’épuisent et demandent le placement de leur enfant. La charge de ces familles a été comparée à ce qu’une famille normale est capable de supporter. Nous pouvons en conclure que le répit est une mesure élémentaire : - non seulement pour soulager les parents et la fratrie, en cas d’urgence, de stress, de maladie etc. mais aussi, - pour éviter la rupture entre la famille et l’enfant handicapé et - pour prévenir le placement en institution. C’est d’ailleurs une des prérogatives de la Recommandation du Conseil de l’Europe qui a été élaborée avec la participation d’experts de l’AWIPH et de l’Office de la Communauté Germanophone pour Personnes Handicapées. De ce texte il ressort clairement qu’un des objectifs majeurs de la politique en faveur des familles ayant un ou des enfants handicapés consiste à rendre possible une vie familiale normale et une qualité de vie acceptable permettant aux enfants de grandir au sein de leur famille. Au-delà des mesures de répit, ces familles ont souvent besoin d’un soutien dans l’éducation de leur enfant. Nous remarquons ces dernières années un accroissement des familles qui ne maîtrisent plus les connaissances les plus élémentaires dans l’éducation de leurs enfants qu’ils soient handicapés ou pas. Ceci implique évidemment que les services de répit doivent être bien coordonnés avec toutes les autres mesures d’accompagnement pour éviter un cloisonnement. Comme toute mesure et tout concept doivent être constamment adaptés à l’évolution et aux changements de la société, une journée d’échange et de réflexion commune et transrégionale comme celle d’aujourd’hui est bien justifiée. Au nom du Ministre Gentges, je voudrais remercier le Conseil d’Administration de CAP 48 et son administrateur pour cette excellente initiative. Je souhaite à vous tous des échanges très riches. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Allocutions d’ouverture, Monsieur Helmut Heinen Allocutions d’ouverture Madame Julie Fernandez Fernandez Fernandez, Secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées au Gouvernement fédéral Mesdames et Messieurs, Chers Collègues, Avant tout, je tiens à remercier les organisateurs de ce colloque et particulièrement l’équipe de l’association Badje de m’avoir invitée à cette importante journée de réflexion. Comme mes collègues des communautés et des régions viennent de le souligner, l’aide de l’Etat en matière de handicap est une matière personnalisable qui est donc de la compétence des entités fédérées. Cependant, vous le savez, le pouvoir fédéral intervient aussi en faveur des enfants et des personnes adultes par un régime d’allocations spécifiques. Je voudrais évoquer en quelques minutes les progrès réalisés jusqu’à présent dans ces différents régimes d’allocation et surtout esquisser les avancées que j’estime encore nécessaires dès maintenant pour rendre le système socialement plus efficace. Parlons d’abord des enfants. Il y a aujourd’hui en Belgique environ 100.000 enfants qui souffrent à des degrés divers d’affections chroniques ou de handicaps : ceux – ci peuvent être de gravité très variable, allant de la plus légère à la plus lourde. Dans les situations de santé entraînant des conséquences marquées pour l’enfant et sa famille, les allocations familiales majorées donnent aujourd’hui une aide en faveur de plus de 45.000 enfants. Grâce à la réforme intervenue en 2003, une allocation familiale supplémentaire peut être maintenant octroyée non seulement en cas de handicap lourd (le fameux seuil des 66 % d’incapacité) mais aussi en cas de handicap léger ou modéré. Je voudrais rappeler que l’originalité véritable cette réforme tient à l’importance qu’elle donne aux contraintes et aux efforts de la famille dans la gestion du handicap de l’enfant. Comme le savez aussi, cette réforme n’a été que progressivement ouverte à des catégories d’âge successives d’enfants et ceci pour des raisons à la fois budgétaires et techniques. Le système devait faire ses preuves. L’accord de gouvernement prévoit l’extension du nouveau système à tous les enfants âgés de moins de 21 ans. Ce sera une des mes priorités. Je crois cependant nécessaire des mesures spécifiques d’augmentation de l’allocation familiale en faveur d’enfants dont l’autonomie est gravement déficitaire ou les contraintes familiales très lourdes. Pour les personnes adultes en situation de handicap, le système fédéral des allocations représentent environ 1,5 milliard d’euros versés chaque année en faveur de plus de 270.000 personnes. Parmi ces allocataires, plus de 30.000 personnes sont concernées par un état d’autonomie déficitaire qui entraîne une grande dépendance. Comme vous le savez, la problématique de la grande dépendance a fait l’objet d’un accord au sein du gouvernement fédéral en vue d’un plan d’aide aux familles. Dans ce cadre, l’importance de l’aidant proche dans la famille doit être reconnue comme telle et fera l’objet de propositions concrètes. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Allocutions d’ouverture, Madame Julie Fernandez Fernandez 1 J’ai déjà demandé de relancer le processus des conférences interministérielles dont l’un des groupes de travail sera consacré à la grande dépendance. Le processus implique tous les nivaux de pouvoir intéressés. Mon objectif est de produire rapidement et en concertation des mesures convergentes d’aide aux familles pour combattre le risque de précarité qui menace les plus défavorisés. Mon objectif est de produire rapidement et en concertation des mesures convergentes d’aide aux familles pour combattre le risque de précarité qui menace les plus défavorisés. Les places de répit sont aussi un aspect important et je me réjouis de la qualité des participants au colloque d’aujourd’hui. Je vous souhaite un excellent travail et je vous remercie de votre attention. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Allocutions d’ouverture, Madame Julie Fernandez Fernandez 2 Présentation de services de répit Chouette Service et Tof Service Par Nathalie Lecomte et Christine Eeckman 1/ Présentation globale globale des Chouette Service et Tof Service S ervice À sa création, le Tof Service a pris comme exemple le fonctionnement du Chouette Service, il y a donc des similitudes même s’il existe des particularités entre les deux services. Les deux services sont en partie l’initiative de parents et sont constitués sous forme d’ASBL. La mission est d’offrir du répit aux familles. Pour ce faire, des gardes à domicile pour enfants et adultes porteurs de handicaps sont organisés. Les familles, ayant un de leurs membres handicapé, sont confrontées à la nécessité de devoir organiser un accompagnement de tous les instants, que ce soit pour les déplacements, la toilette, le repas, les changes ou les activités de loisirs. Cet accompagnement permanent est épuisant. Dans ce cadre, le projet vise à leur permettre de garder une vie sociale équilibrée, d’avoir la possibilité de s’adonner à un loisir, de s’occuper d’un autre membre de la fratrie ou simplement prendre un peu de repos. Cela permet aussi d’éviter le placement en cas d’épuisement. Les deux services fonctionnent avec 2¾ ETP (équivalents temps plein) ce qui fait 4 à 5 prestataires/extra-sitters qui se rendent en famille. Ils fonctionnent toute l’année, jours et nuits, sauf à Noël et au Nouvel An. Tout commence par une inscription. Les familles prennent contact par téléphone. Un rendez-vous est fixé. Cette rencontre permet d’établir une convention d’entrée, sorte de contrat, et de créer le carnet de bord. Ce carnet reprend toutes les informations concernant la personne à encadrer : nourriture, soins, médicaments, etc. Elles seront utiles pour la prestataire/extra-sitter afin de fournir une garde adaptée et de qualité. Les gardes se font habituellement en dehors de la présence des familles, ces renseignements sont donc essentiels, surtout lorsqu’il s’agit de gardes pour une personne nouvellement inscrite. L’activité principale est la garde active à domicile. Cela consiste à ce qu’une extra-sitter/prestataire se rende au domicile d’une personne handicapée et prenne le relais durant quelques heures. Elle prend en charge tous les soins usuels : l’accompagnement lors du repas, le bain, le change, la mise au lit. Elle propose aussi des activités et des jeux adaptés. Du matériel est prévu à cet effet. L’accompagnement des personnes à l’extérieur de la maison familiale est également un service possible soit pour réaliser une activité (aller à la piscine p. ex.) soit effectuer des prises en charge paramédicales (visite chez le kinésithérapeute p. ex.). Un relais lors de séjours à l’hôpital est aussi organisable. Ces gardes actives permettent à la personne handicapée de passer un bon moment mais aussi et surtout aux familles de quitter le domicile le cœur plus léger. 2/ L’apport des gardes actives à domicile Aux familles : - Souffler (un peu) et permettre un maintien de la personne handicapée en famille. Faire des activités de loisirs en groupe, en couple, élargir le réseau social. - Se sentir en sécurité de savoir qu’on peut faire appel au service si besoin est. - Se déculpabiliser de ne pas toujours avoir le temps. Pouvoir assurer un accompagnement efficace et agréable quand les réseaux proches (famille, amis ou personnes ressources) ne peuvent être sollicités. - Offrir une solution individualisée et de qualité qui réponde aux besoins et aux habitudes de vie de l’enfant ou de l’adulte handicapé et aux désirs des parents. Aux bénéficiaires : Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit – Chouette Service et Tof Service 1 - Avoir un temps privilégié adapté aux besoins et aux envies. Vivre une activité plaisante. - Élargir son contexte relationnel et sortir du réseau habituel en découvrant d’autres « visages ». - Se découvrir de nouvelles facettes de soi et pouvoir les montrer aux autres. Être stimulé positivement (garde active). - Avoir une présence et un réconfort (accompagnement de personnes malades). 3/ Les enjeux e njeux - - - - - - - Le maintien à domicile des personnes handicapées est un enjeu social et humain. Les personnes ayant un handicap ont le droit de vivre dans leur cercle familial, leur milieu familial. Aujourd’hui, de plus en plus de familles font ce choix et souhaitent assumer cette responsabilité. Mais ce choix ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie de la personne handicapée ou de la famille. C’est pour cela qu’une aide extérieure doit leur être offerte. Les Chouette Service et Tof Service sont là pour soutenir ces familles. Ce type de service doit faire l’objet de reconnaissances officielles et de recevoir des subsides régulièrement. Ces services en ont besoin afin de pouvoir répondre aux besoins des familles en leur offrant des services pérennes. A l’heure actuelle, les statuts des extra-sitters sont trop précaires. Les familles ont besoin que l’on reconnaisse leur droit au répit. Elles ont besoin de le vivre en toute sérénité, c’est une sorte de sécurisation morale. Il est essentiel de répondre aux demandes et aux besoins exprimés par les familles. Il faut également trouver des moyens de pérenniser les services de garde à domicile afin de répondre davantage aux besoins de répit des familles, et ainsi éviter l’augmentation des demandes de places d’urgence ou de courte durée en institution. On sait qu’à l’heure actuelle, il y a un manque de places dans les services résidentiels et de court séjour. De plus c’est un choix par dépit pour les familles ! Sans service de répit, des parents peuvent se retrouver bien seuls pour s’occuper de leur enfant. Tout le monde n’a pas forcément la possibilité de faire appel à un large réseau d’amis ou de personnes ressources, en tout cas pas pour garder une personne handicapée. Il faudrait permettre aux extra-sitters de prendre le relais de la famille et accomplir les actes quotidiens qu’ils font avec la personne handicapée tout en respectant la législation (Exemple : les extra-sitters ne peuvent effectuer des piqûres, pourtant certains parents le font). L’organisation de ces services n’est pas facile. Les demandes de répit fluctuent et il n’est pas toujours évident d’organiser le travail. De plus, il n’est pas toujours évident de concilier les horaires de travail du personnel et les besoins des familles. 4/ Présentation des spécificités du Chouette Service Le Chouette Service fait partie de l’ASBL Andage dont le siège social se situe à Saint-Hubert (province de Luxembourg, 1/7 de la Belgique et +/- 262.000 habitants). Le service s’est ouvert en 2000 sous l’initiative spécifique de l’AWIPH. Il accueille tous types de handicap. Le service compte aujourd’hui 120 inscriptions. Le service ne peut répondre à toutes les demandes. Les gardes de répit se demandent minimum 48h à l’avance via un numéro de portable. Il y a également un système de garde d’urgences via le même numéro d’appel. Il est donc possible d’intervenir le jour même, avec un délai d’1h plus le temps du trajet. Pourquoi des gardes d’urgence ? Car les parents qui font le choix de garder un enfant ou un adulte à domicile expriment d’abord la peur d’une situation d’urgence. Un accident, une maladie, un décès pourrait rendre impossible ou difficile le maintien à domicile pour une période plus ou moins longue. Si le réseau familial existe et fonctionne, il peut donner un coup de main mais ce n'est pas toujours possible. Le risque de devoir gérer une situation urgente est très anxiogène. Ces gardes offrent donc une sécurité aux familles. Pour chaque membre de l’équipe du Chouette Service, l’important est d’aider un maximum de familles. L’équipe travaille dans le respect de la personne encadrée, de ses parents et de sa famille. Elle veille au Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit – Chouette Service et Tof Service 2 respect des demandes, des besoins et des valeurs de chacun. Son objectif est d’encadrer la personne de la manière la plus adéquate possible, dans le respect de l’autre et de sa différence. 5/ Présentation des spécifici spécifi cités cités du Tof Service Lors de sa création, le Tof Service a pris pour modèle le fonctionnement du Chouette Service. Mais il a aussi ses spécificités. Le Tof Service est une petite ASBL bruxelloise créée en 2003 par l’AP³ : association des parents et des professionnels autour de la personne polyhandicapée. Le Tof Service a pour objectif principal de permettre aux familles de personnes polyhandicapées de prendre du répit. Alors que le Chouette Service accueille tous types de handicaps. Cependant, avec le temps et à la demande du Cabinet de Madame la Ministre E. Huytebroeck, le Tof Service a élargi le public aux familles dont l’un de ses membres est porteur d’autisme. Cette population représente environ 20 % des gardes réalisées. Depuis peu, l’ASBL a encore élargi son public aux familles dont l’un des membres est un adulte de grande dépendance n’ayant pas trouvé de structure de jour. D’autres spécificités : - - La première différence est le rayon d’action. Le Tof Service se rend dans les familles qui résident sur le territoire de la région de Bruxelles-Capitale. Les déplacements de l’équipe sont effectués en transports en commun. Le choix du Tof Service est de privilégier les gardes récurrentes afin de permettre aux familles d’installer un rythme dans le répit. Il n’y a pas d’organisation prévue pour les demandes d’urgence. Mais elles peuvent être assumées en fonction des disponibilités du service. Le Tof Service cherche à diversifier ses activités. Dans ce cadre, un séjour de vacances a été organisé pour personnes polyhandicapées. Ce type d’activités va se poursuivre et se développer. Il y a un peu plus de 60 inscriptions (et donc 60 carnets de bord créés) dont 30 à 40 familles font appel au Tof Service par année. Tout comme le Chouette Service, le Tof Service est subsidié en « initiative » (les subsides ne sont pas « acquis d’office » et doivent être demandés d’année en année). Jusqu’à présent, l’ASBL ne pouvait répondre à l’ensemble des demandes. Depuis peu, de nouveaux moyens ont été alloués, ce qui permettra de développer les activités. Ces moyens permettront de faire de nouvelles admissions et de répondre davantage aux demandes des familles. Les préoccupations actuelles du Tof Service : - La première est celle de la pérennisation de l’ASBL. Il s’agit donc d’obtenir un agrément. La seconde consiste à trouver les moyens de grandir et donc à répondre davantage et mieux aux besoins de répit des familles. La dernière est celle de faire des petits. Il est important de reconnaître tout le soutien que le Tof Service obtient de la part des pouvoirs politique (cabinet de Madame la Ministre E. Huytebroeck et Monsieur le Ministre B. Cerexhe) et subsidiant (Cocof). D’une part, ils partagent le même objectif de vouloir répondre davantage et mieux au besoin de répit des familles de personnes polyhandicapées, et d’autre part, ils donnent les moyens pour développer les initiatives de répit. La pérennisation du service de gardes à domicile n’est pas possible car il n'existe pas de cadre légal dans lequel il peut s'inscrire. La solution choisie pour pérenniser le service est de se structurer en service d'accompagnement. Les gardes à domicile seront reconnues comme l’une des missions de ce service. Cette nouvelle structuration comblera un manque au niveau du réseau bruxellois (il n’existait pas de service d’accompagnement pour adultes polyhandicapés) et permettra à l’ASBL d’être subsidié pour les gardes à domicile, tout en augmentant l’offre de services destinés aux familles. Pour répondre à la seconde préoccupation, deux démarches ont été entreprises et ont reçu un écho positif. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit – Chouette Service et Tof Service 3 Une demande d’obtention d’agents contractuels subventionnés (ACS) a été acceptée. Le Tof Service est donc phase d’engagement de ce nouveau personnel. Le Tof Service a participé à des réunions initiées par le cabinet de Madame la Ministre E. Huytebroeck. Elles visaient à mettre des projets en place pour répondre aux besoins des familles qui ne trouvent pas de structure de jour pour leur enfant adulte de grande dépendance. L’ASBL a reçu un subside permettant l’engagement de deux mi-temps supplémentaires pour une durée d’un an. Le Tof Service est donc en pleine phase de développement et de restructuration. Enfin pour ce qui est de la troisième et dernière préoccupation, le Tof Service a également une bonne nouvelle à annoncer. Un nouveau service de gardes à domicile a été créé dans la province de Namur. Les besoins de répit des familles avec personnes polyhandicapées sont aussi bien présents. Ce service se nomme « Li Bia Service », ce qui veut dire, « Le beau service ». Il agit quelque peu différemment des Tof Service et Chouette Service mais œuvre pour le même objectif. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit – Chouette Service et Tof Service 4 Présentation de services de répit Famisol Par Anne-Françoise Nyssens En 1996, je prends conscience d’une réalité insoupçonnée : des familles d’enfants en situation de handicap ont besoin de répit ! Ce constat s’impose à moi à l’écoute de témoignages successifs de parents épuisés par la prise en charge de leur enfant porteur de handicap-s, et par l’absence de réponses possibles. De plus, cette fatigue est trop souvent exprimée devant l’enfant. Le besoin de répit se caractérise par certains « messages » tels que l’essoufflement, le mal-être de la fratrie, le stress et aussi, en parallèle, la volonté de préparer l’avenir (apprendre à vivre ailleurs, à communiquer avec d’autres). Ne trouvant pas de solution existante à ces besoins de répit, l’idée de créer un service donnant un type de réponse possible germe alors ! Création de FAMISOL : Familles Solidaires ASBL. Son objet social de départ est d’offrir du répit aux familles concernées par le handicap de leur-s enfant-s en le-s confiant ponctuellement à une famille d’accueil. L’ASBL vise à améliorer le bien-être de familles ayant un enfant âgé entre 0 et 18 ans, en situation de handicap (quel que soit le type de handicap), résidant à Bruxelles et en Brabant Wallon. Cela implique de croire en la solidarité, de sensibiliser les citoyens à ces besoins et cette réponse possible, de recruter des familles d’accueil, de soutenir en accompagnant les familles de ces enfants, de mettre en place des accueils de courte durée, etc. Quelques années plus tard, un autre constat encore plus alarmant est celui du manque de place dans les écoles, et, pour les adultes, dans les centres de jours et centres d’hébergement. Le besoin de répit est de plus en plus entendu. C’est très positif. Mais développer des réponses variées au besoin de répit en espérant remplacer la prise en charge globale, par économie ou par manque de moyens financiers, est une fausse réponse. Le répit ne peut se substituer aux structures d’accueil légales ou fondamentales, indispensables à une vie équilibrée. Il est nécessaire de définir la notion de répit afin de ne pas la confondre avec le droit à une prise en charge globale (scolaire, médicale, adaptée à l’âge et aux besoins de dépendance). Le répit se définit comme « une interruption dans une occupation absorbante ou contraignante ». Il s’adresse à l’ensemble de la famille : parents, fratrie et personne en situation de handicap. Cette dernière a besoin de ne plus se sentir être un poids pour ses proches. Elle est, ainsi, prise en charge par des personnes qui ne sont pas en « overdose ». Le besoin de répit est valable pour tous et est lié au-x handicap-s et non à la personne handicapée. Le répit est aussi, pour la personne dépendante (difficilement accueillie par ailleurs), une occasion de sortir du milieu familial. Enfin, le répit régulier et possible permet d’économiser ses forces, de se ressourcer et évite donc les situations de crise. Il joue un rôle préventif et représente donc une économie en santé publique. En 2008, Famisol propose 4 réponses différentes et complémentaires aux besoins de répits : • L’accueil familial de courte durée : Le principe : l’enfant est invité régulièrement, tous les mois, dans une famille-relais pendant une journée, un week-end ou plus. Famisol fait le lien entre la famille qui confie son enfant et celle qui l’invite chez elle. Un soutien des professionnels de Famisol est assuré auprès de chaque acteur de ces accueils. C’est la demande majoritaire des familles. Cependant, elle dépasse largement l’offre. Dès lors, d’autres réponses ont du être créées. • Les Journées Répit : Le samedi ou le dimanche, les membres de l’équipe de Famisol organisent des activités conviviales adaptées aux différents âges et handicaps des enfants. Chaque enfant, inscrit auprès du service, est encadré par un volontaire. Là aussi des professionnels de Famisol supervisent, coordonnent la journée et offrent un soutien aux enfants et à leurs encadrants. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit - Famisol 1 • La recherche d’activités extrascolaires : L’équipe de Famisol recherche des lieux d’accueil en dehors des heures scolaires, qu’ils soient spécialisés ou non à l’accueil d’enfants en situation de handicap. Famisol interpelle, informe, soutien les structures désireuses d’intégrer un voir plusieurs enfants différents dans leurs activités (scoutisme, camps de vacances, plaine de jeux,...) Les activités de répit se distinguent des activités de loisirs car elles répondent à un besoin de souffler pour l’ensemble de la famille. Or une activité de loisir trop courte (ex : cours de musique, hippothérapie) n’offre pas ce répit pour les parents ni pour la fratrie. Parfois même elle représente une fatigue supplémentaire par exemple en devant organiser le transport de l’enfant vers cette activité. • L’accompagnement : L’accompagnement vise à améliorer et à alléger le quotidien des familles en apportant des conseils éducatifs, un soutien psychologique, des aides dans les démarches administratives, des informations sur le matériel adapté, etc. Le travail en réseau est privilégié afin de collaborer avec les services d’aide aux personnes via les services généralistes (ex. : infirmière à domicile). D’autre part, chercher des solutions de répit demande un effort, de l’énergie pour les parents, c’est pourquoi, avoir le soutien d’un professionnel pour y arriver est une aide indispensable quand la fatigue à pris trop d’ampleur. Le sentiment de répit La qualité des services de répit conditionne le sentiment de répit des familles. De plus, il n’y a pas de répit s’il n’y a pas de reconnaissance des compétences des parents. Le répit est donc dépendant d’une réelle collaboration entre les parents et les professionnels, évitant ainsi toute rivalité. Le sentiment de répit est lié au type de prise en charge offert. Le fait que l’enfant bénéficie d’occupations adaptées et que le personnel, compétent, peut s’en occuper dans de bonnes conditions apporte à la famille et à la personne concernée, un sentiment de sécurité et réduit fortement la culpabilité de « passer la main » pour les parents. Le besoin de répit est fonction de nombreux paramètres tels que les besoins de chacun des membres de la famille, le rythme des prises en charge (internat/externat), l’organisation familiale, le réseau d’aide existant, l’état psychologique des aidants, le degré de dépendance de la personne handicapée, … Il est donc variable d’une famille à l’autre, ceci tant au niveau quantitatif (dans le temps et la durée) qu’au niveau de la réponse nécessaire (accueil extérieur, garde à domicile, intégration en camp, court séjour, etc.). Les réponses doivent donc rester modulables « à la carte ». Qu’est-ce que ces activités apportent aux personnes en situation de handicap et à leurs familles ? - Alléger le métier de parent : avoir de pauses, des moments d’oxygène ; - Prendre du recul, s’occuper de soi, de son couple ; - Avoir du plaisir à retrouver son enfant épanoui ; - Pour la fratrie : se réapproprier leurs parents ; - Bénéficier de solidarités extérieures ; - Sortir de l’isolement ; - Se sentir valorisé de voir leur enfant être invité et désiré ; - Souhaiter de voir son enfant évoluer dans un cadre autre que celui du milieu du handicap ; - Accepter de ne pas pouvoir assumer seul et pouvoir confier son enfant sans culpabilité. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit - Famisol 2 Qu’est-ce que ces activités apportent aux enfants en situation de handicap ? - Besoin de vivre ses propres activités ; - Plaisir de retrouver ses parents détendus ; - Apprendre à couper le cordon ; - Grandir « sereinement » dans sa famille ; - Se sentir valorisé d’être invité ; - Eviter l’isolement et le risque de ne côtoyer que des enfants handicapés ; - Être aimé pour soi, au-delà de son handicap ; - Développer sa sociabilité en plaçant sa confiance en d’autres personnes que ses référents réguliers ; - Augmenter son autonomie et apprendre à grandir malgré ses limites ; - Découvrir d’autres façons de vivre, prendre du recul par rapport à sa famille. Questionnement final Quand est-ce que d’autres régions profiteront de l’expérience de structures qui ont fait leurs preuves ? Famisol à déjà été invité à plusieurs reprises en région wallonne pour partager son travail et des promesses de créer des antennes ont été faites mais rien ne voit le jour concrètement. Le modèle pourrait être repris ailleurs car la liste d’attente est longue, 2 ans minimum ! De plus, quelles réponses donner aux jeunes de plus de 18 ans qui quittent Famisol et aux adultes qui n’ont pas de réponses à leurs besoins de répit ? Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit - Famisol 3 Présentation de services de répit Le « Réseau répit grande dépendance » à Bruxelles Par Sophie Donnay et Lamia Zemmouri 1. Historique du service « Interface Grande Dépendance D épendance » Vu le manque de place en institution pour les personnes de grande dépendance dénoncé par de nombreuses associations ainsi que par les professionnels du secteur, le cabinet de la Ministre Evelyne Huytebroeck a décidé de mener une réflexion approfondie sur la problématique. Pour ce faire, l’Interface Grande Dépendance a été créée afin d’identifier et de centraliser les demandes des personnes de grande dépendance en collaboration avec l’administration de la COCOF. Ce service a également comme objectif d’accueillir, d’analyser et d’identifier les besoins des familles. Il se trouve à l’intersection des institutions, des services d’accompagnement, de la Cocof, du cabinet ministériel et des familles. Cette place lui permet d’avoir une vue d’ensemble sur les difficultés liées à l’intégration des personnes de grande dépendance au sein des institutions actuelles. Ces difficultés peuvent être de nature diverse : ambivalence de certaines familles, difficultés pour les institutions de s’adapter à des prises en charge différentes de ce qu’ils ont l’habitude de faire, freins au niveau des réglementations en vigueur, … A défaut de pouvoir apporter actuellement une réponse institutionnelle satisfaisante pour ces personnes, tout le secteur, soutenu par le cabinet ministériel, s’est mis d’accord sur le fait qu’il fallait donner rapidement des solutions concrètes à ces familles n’en ayant aucune. L’idée d’activités répit en journée ou en week-end a donc vu le jour, celles-ci ne viennent pas remplacer le manque de structure mais permettent aux familles de souffler et aux personnes en situation de handicap de se réhabituer ou de s’habituer petit à petit à sortir de chez eux et à intégrer une collectivité. Seules les personnes adultes qui sont recensées à la Cocof comme étant en situation de grande dépendance ont accès à ces activités. Il s’agit de personnes qui sont à domicile en continu sans aucune activité ni stimulation et parfois depuis de nombreuses années. De ces situations de grande dépendance se dégagent, dans l’ensemble, deux profils différents : d’une part, il y a les personnes qui présentent une multitude de handicaps et ont des besoins en nursing très importants (polyhandicap, IMC, cérébrolésion, …) et d’autre part, il y a les personnes présentant un handicap mental important sans limitation physique avec des besoins de nursing associés ou non à des troubles du comportement majeurs (autisme, psychose, cérébrolésion, …) nécessitant des besoins d’encadrement très importants. 2. Présentation des activités répit de grande dépendance Afin de trouver une solution concrète à ces familles, des professionnels issus de différents secteurs (cabinet ministériel, Cocof, associations de parents, services d’accompagnement, représentants d’institution, Interface Grande Dépendance) se sont réunis et ont mutualisé les ressources et les réflexions pour arriver à la création conjointe de différentes activités répit. Cette manière de fonctionner en réseau permet une certaine souplesse dans la réalisation de ces activités comme par exemple : échange de compétences et d’informations ; formation commune des différents travailleurs ; mise à disposition temporaire de personnel d’une structure vers l’autre en fonction des demandes ; solution très individualisée pour les personnes. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit - Le « Réseau répit grande dépendance » à Bruxelles 1 Quatre structures déjà existantes se sont proposées à la construction des projets répit : l’AP³, Tof Service, le Sapham et le Susa-Bruxelles. Diverses réunions de préparation ont mené à la mise sur pied des activités répit suivantes : l’AP³ accueille des personnes qui ont des besoins de nursing très importants, elles bénéficient d’activités deux jours/semaine dans des groupes de quatre personnes. Au total, cela permet du répit pour huit adultes ; le Tof Service propose de l’extra-sitting pour des personnes adultes qui ont des besoins de nursing très importants ; le Sapham propose des activités deux jours/semaine à des personnes présentant un handicap mental important sans limitation physique avec des besoins de nursing. Actuellement, ils accueillent quatre personnes un jour et trois personnes l’autre jour. Dans le courant du mois de juin, les activités seront étendues à quatre jours par semaine, ce qui fera plus ou moins 16 personnes ; le Susa-Bruxelles accompagne une des quatre personnes accueillies au Sapham qui présente des troubles du comportement majeurs. Ils apportent leur expertise pour l’intégration de cette personne. Dans le futur, soit cette personne pourra participer à une deuxième journée, soit une deuxième personne sera intégrée dans les activités du Sapham avec l’aide du Susa. 3. Les différentes difficultés rencontrées Le Sapham était à la recherche de locaux pour leurs activités, ils ont sollicité dans un premier temps les pouvoirs publics et plusieurs communes mais ils ont dû réorienter leurs recherches dans le secteur privé. Actuellement, ils louent un appartement privé mais attendent les résultats d’une enquête publique de voisinage pour savoir s’ils peuvent y rester. Nous étions également à la recherche d’un service de transport pouvant s’adapter à notre population et possédant un accompagnateur compétent. Le Sapham a eu de nombreux contacts pour finalement collaborer avec l’ASBL « Espoir ». L’AP³ n’a pas de solution de transport pour le moment, ce sont les familles ou les mini-bus STIB qui l’assurent. Il serait important dans l’avenir de trouver une solution structurelle qui faciliterait l’accès des personnes à ces activités via un transport collectif adapté. En conclusion, nous sommes bien conscients que ces solutions de répit ne répondent pas à tous les besoins des familles mais permettent néanmoins à quelques-unes de sortir de leur isolement. Nous comptons également, dans les mois qui viennent, développer des activités répit durant le week-end en utilisant l’infrastructure des centres non occupés le week-end. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit - Le « Réseau répit grande dépendance » à Bruxelles 2 Présentation 1 de services de répit Interventions de la salle 1/ Marie-France Houbrechts du SAJA « La Sève » informe les participants que divers locaux, situés à Herve, peuvent accueillir des personnes lourdement handicapées en week-end. Cette personne propose donc la mise à disposition de ces locaux ainsi que du matériel adapté. Elle est disposée à mettre quelque chose en place et ainsi développer un travail en réseau. David Lallemand, tout en approuvant la démarche, propose que ce genre d’initiative se discute lors de la pause-café. 2/ Une personne bénévole à L’Espoir ASBL interpelle l’assemblée en mettant en avant la question des transports. Elle considère qu’on en parle peu et à tort. Pourtant, le transport est le relais primordial entre la famille et l’institution. Elle note que les parents doivent avoir une confiance totale dans les personnes qui effectuent le transport. Dès lors, il faut repenser les projets de répit en intégrant la question des transports. Il faut pouvoir mettre en évidence les besoins des parents pour que le déplacement se passe bien. La qualité de l’accompagnement lors des transports privés est questionnée. En effet, un chauffeur ne peut pas prendre en charge à la fois la conduite du véhicule et les enfants. 3/ Un papa d’un enfant handicapé de 11 ans a créé, avec d’autres parents, un centre d’hébergement et des chambres d’hôte à destination des personnes handicapées et de leurs parents. Par la force des choses, ce projet s’adresse de plus en plus à des personnes aisées alors que le but de ce projet est d’offrir un service résidentiel pour tout le monde. Pour des questions financières, ce projet devient sélectif. Le répit a un coût. 4/ Est-ce que les prestataires prennent en charge les transports ? 5/ Famisol demande aux parents de prendre 1 des 2 trajets en charge. Madame Nyssens (Famisol) atteste que c’est un vrai casse-tête pour trouver des transports abordables. Il faut tirer la sonnette d’alarme et trouver des solutions abordables. Le répit ne doit pas être un coût. 6/ Une maman d’une jeune fille polyhandicapée de 13 ans interpelle le public car elle trouve que la question du coût n’est pas assez travaillée. Elle affirme que le répit est coûteux. Elle souhaite que l’Etat réfléchisse à des solutions. 7/ Madame Zemmouri (Interface Grande Dépendance) informe qu’il existe une fédération des transporteurs pour personnes handicapées. CAP48 a développé un projet avec les TEC. Elle souhaite que, maintenant, la STIB soit également sensibilisée. 8/ Une attestation fiscale pour les activités de garde d’enfants de moins de 12 ans peut être remise par l’organisme de répit. Seulement, après 12 ans, les frais sont à la charge des parents. Avoir un enfant handicapé, ça coûte cher. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 1 de services de répit – Interventions de la salle Présentation de services de répit Le service accompagnement logement-famille–loisirs de Bütgenbach Par Christophe Ponkalo Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Services d’accompagnement logement - famille – loisirs Datum vom 29.0 Services de répit et courts séjours Offres d’accompagnement: Service d’accompagnement dans les activités de la vie journalière Service Ressources de type résidentiel Service accompagnement loisirs Service d’accompagnement des familles Service de soutien et de support SENS (amitié, amour, vie en couple et sexualité) Services de répit et courts séjours î le répit est une partie d’un système d’organisation des offres de services en CG Buts du système: ̈ garantir une offre de services en adéquation avec les besoins réels de la P.H. et de son entourage Ü garantir un accès aux P.H. avec un besoin en accompagnement intensif dans les structures adéquates Ü garantir aux P.H. avec des besoins en accompagnement moins intensifs un accès à des offres de services intégrées (non-institutionnalisées) ̈ éviter des listes d’attentes, souvent génératrice de prise en charge plus lourdes que réellement indispensable Moyens mis en œuvre: ̈ offres de répit sont des offres de services parmi d’autres ̈ analyse approfondie et individuelle de chaque situation avant accès à une offre de services ̈ orientation vers les offres de services – critères d’accès suivant les compétences et besoins réels des P.H. ̈ offres de services diversifiées et très flexibles pour répondre le mieux possible aux besoins individuels de la P.H. et de son entourage Moyens mis en œuvre … suite: ̈ services mobiles avec interventions à domicile ̈ intervention visant l’accroissement de la compétence des familles ̈ minimiser la taille des structures d’accueil (pas de grosses structures institutionnelles) ̈ disponibilité et accessibilité des (offres de) services ̈ intervention rapide en situation de crise – présence préventive ̈ formation des intervenants – formation des animateurs de clubs sportifs, de groupes de jeunes, … Offres faisant partie du répit Ces offres de services sont organisées avec: ̈ des (semi-)professionnels (dans le cadre des ressources de type résidentiel, courts séjours ou structures d’accueil de nuit) ̈ des volontaires, des bénévoles, jobistes, stagiaires, étudiants (pour le parrainage, le « babysitting », dans le cadre du service d‘accompagnement loisirs. å La coordination des offres de services est centralisée pour faciliter l’organisation, la communication et si besoin la réorientation de la structure d’offres å Pour chaque P.H. UNE seule personne référence est désignée pour le suivi complet de la situation (case-management) Dangers – dérives possibles: ̈ Via les différentes offres de répit il est possible que certains parents « démissionnent » de manière discrète en orientant la P.H. très régulièrement dans des activité en dehors de la maison ̈ Cela nécessite: Ü une présence régulière des services auprès des parents pour établir une confiance et un dialogue Ü un questionnement permanent par rapport au plan d’intervention Ü un travail visant à responsabiliser les parents et leurs «(ré-) apprendre » à vivre avec leur enfant – entraînement à la parentalité ̈ Pour Ü Ü la P.H. il est important de veiller à: une relative stabilité des intervenants réduction maximale des intervenants Service d’accompagnement des familles ̈ Anamnèse – identification des besoins – orientation ̈ Conseils – aides à l‘éducation Ü Aides pratiques dans l‘éducation / la vie avec une P.H. Ü Les parents et autres personnes directement concernées sont concrètement et activement soutenus dans la recherche de solutions et dans l‘application de celles-ci. Service d’accompagnement loisirs ̈ Recherche d‘une activité de loisirs adéquate ̈ ̈ ̈ Aide à la recherche d‘offres de loisirs ou de vacances Proposition d‘activités de loisirs dans un club ou une association (pour tout le monde ou spécifiquement pour P.H.) par l‘orientation d‘une P.H. dans des voyages organisés, des camps de vacances, ... î Si nécessaire en organisant un accompagnement spécifique Service d’accompagnement loisirs … suite ̈ Recherche et organisation de parrainages permettant à une P.H. de participer à une activité de loisir individuelle (cinéma, faire du vélo, aller en discothèque, …) ̈ Recherche et mise à disposition d’un « Babysitter » pour que les parents puissent disposer de temps libre (soit prise en charge à domicile, soit chez le « Babysitter – collaboration avec les services classiques) ̈ Résoudre les problèmes de mobilité pour pouvoir participer à une activité de loisirs Ressources de type résidentiel: ̈ Une personne, une famille ou un couple vit ensemble avec au maximum quatre personnes handicapées et les accompagne dans leur vie quotidienne selon un plan d’intervention et d‘accompagnement préalablement négocié. ̈ Soit prise en charge continue, soit courts séjours Service ressources de type résidentiel: ̈ ̈ ̈ Accompagnement des personnes handicapées et intermédiaires pour la prise en charge Travail de coordination avec d’autres services (ateliers protégés, centres de jour, associations, …) Recherche, reconnaissance et accompagnement des ressources de type résidentiel Service de courts séjours: Ü Ü un service avec une capacité d‘accueil de 4 personnes accessible les weekend et jours fériés î est destiné aux P.H. sans but de prise en charge continue et aux enfants et adolescents (< 18 ans) Courts séjours dans les structures de nuits: Ü Ü 2 places dans les deux structures de nuit accessibles les weekend et jours fériés î sert à préparer une prise en charge continue Service d’accompagnement dans les activités de la vie journalière ̈ ̈ ̈ ̈ ̈ Aides concrètes dans la vie quotidienne ayant pour but de permettre une vie en autonomie Accompagnement d‘apprentissages dans tous les domaines de la vie quotidienne Accompagnement administratif et financier Accompagnement dans le processus de détachement entre parents et jeunes adultes Accompagnement de groupes de vie communautaires et d‘appartements supervisés Service de soutien et de support SENS (Amitié, amour, vie en couple et sexualité) ̈ Consultation et accompagnement de personnes handicapées ou de leurs proches ainsi que des collaborateurs des établissements et services dans les domaines de l’amitié, de l’amour, de la vie en couple et de la sexualité des personnes handicapées. ̈ Séminaires et soirées d‘information pour personnes handicapées, leurs proches et les collaborateurs des établissements et services. Services d’accompagnement logement - famille – loisirs Zum Walkerstal 20 1/1 4750 BÜTGENBACH 080/34.80.90 Fax: 080/34.80.95 [email protected] Services de répit et courts séjours Une maison d’accueil temporaire pour personnes avec autisme Par Cinzia Agoni-Tolfo L’autisme, un handicap sévère qui pose des problèmes spécifiques d’accompagnement L’autisme est un trouble grave du développement qui affecte, dès le plus jeune âge et de façon permanente, les capacités de communication et de relation sociale de la personne qui en souffre. Il atteint, à des degrés divers, 6 personnes sur 1000. L’autisme touche 1 fille pour 4 à 5 garçons. Dans les formes les plus graves, l’autisme touche 1 personne sur 1000. La prévalence de l’autisme reste constante, quels que soient le pays, la zone géographique ou le milieu social d’appartenance. Ses causes sont multiples et encore mal connues, mais les recherches s’orientent de plus en plus vers la piste génétique. Des malformations ou différences de fonctionnement ont été décelées au niveau cérébral, neurologique et métabolique. L'autisme est associé dans près de la moitié des cas à une déficience intellectuelle, et dans près d’un tiers des cas à de problèmes physiologiques comme épilepsie, troubles sensoriels, maladies génétiques diverses. L’autisme apparaît dès la petite enfance, et se manifeste par : • des troubles de la communication (l'enfant ne parle pas ou peu, il a des grandes difficultés de compréhension du langage verbal et non verbal, …) ; • des troubles de la relation sociale (le contact est perturbé, l’enfant ne joue pas avec ou comme les autres enfants, il s’isole, il a des comportements d’évitement, …) ; • une gamme d'intérêts restreinte (l'enfant joue de manière stéréotypée, s’adonne à des activités répétitives, s’angoisse fortement face aux changements et à la perte de repères). L'autisme est présent tout au long de la vie et nécessite une éducation particulière et un accompagnement individualisé, grâce auxquels la personne qui présente de l'autisme pourra évoluer positivement et vivre une vie aussi épanouissante que possible. Un besoin bien réel : le répit familial Le fait est bien connu de tous ceux qui sont concernés par l’autisme : s’occuper quotidiennement d’une personne avec autisme gravement handicapée est un véritable défi. L’épuisement familial guette. D’après les témoignages des familles, nous pouvons identifier quelques uns de leurs besoins, notamment au niveau de la vie sociale : • trouver des structures d’accueil et de loisirs adaptées aux besoins de son enfant ; • être en relation avec des personnes acceptant son enfant ; • offrir à celui-ci l’occasion de développer des compétences sociales dans un milieu ouvert et adapté à son handicap ; • avoir du temps à consacrer aux autres frères et sœurs ; • pouvoir se retrouver à l’aise en couple ou entre amis. Donner aux familles des moments de « respiration », leur permettre de maintenir des liens sociaux, amicaux, est tout aussi important que de fournir à la personne avec autisme des moments de loisirs adaptés et un contexte propice à développer les compétences sociales. L’aménagement de plages de répit facilite le maintien de la personne dans son contexte familial. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 2 de services de répit – La 2ème Base 1 Des besoins mal rencontrés par les structures existantes Les problèmes liés à l’autisme requièrent une prise en charge adaptée et spécifique. L’absence de celle-ci dans le milieu d’accueil, malgré la bonne volonté des intervenants et proches, résulte fréquemment dans des troubles du comportement plus ou moins importants, menant à court terme à une exclusion. Les personnes avec autisme sont parmi les premières à être exclues des institutions d’accueil et d’hébergement. De ce fait, elles se retrouvent souvent à la maison. « La 2 ème Base », une initiative des parents et des professionnels C’est pour répondre aux besoins de répit des familles qu’un groupe de parents et de professionnels bénévoles, actif depuis 1995, a ouvert en 1998 la maison d’accueil temporaire La 2ème Base. Les locaux sont établis à Gembloux, une petite ville située dans une zone géographique centrale dans le territoire de la Communauté française de Belgique. Les locaux sont adaptés pour l’hébergement et possèdent en outre deux grandes salles d’activités. La capacité d’accueil est de 12 personnes en hébergement (6 personnes avec autisme et 6 accompagnateurs) plus un ou deux organisateurs des activités journalières. La maison, située dans une zone urbaine, bénéficie des services de la communauté (hôpital, transports en commun, supermarchés, magasins, piscine, plaine de jeux, ...) et d’un tissu local de relations et de support qui favorise l’intégration des personnes avec autisme. Au fil du temps, La 2ème Base s’est inscrite dans le paysage social de Gembloux et y est à présent reconnue comme acteur à part entière. Les services d’accueil temporaire L’accueil est organisé durant trois week-ends par mois, trois à quatre mini-camps lors des congés scolaires et deux à trois semaines de camp lors des vacances d’été. Les enfants, les adolescents et les adultes sont accueillis en alternance. Six personnes sont reçues en même temps, avec un accompagnement individualisé (un accompagnateur par personne) et un encadrement du groupe par une ou deux personnes expérimentées (organisatrices). A l’heure actuelle les demandes émanent de 40 familles, mais tous leurs besoins ne peuvent être satisfaits. Leur enfant ne peut être accueilli autant de fois qu’elles le souhaiteraient, une moitié des demandes reste donc insatisfaite. Dans la mesure du possible, on essaye également de répondre aux demandes d’urgence, comme par exemple lors de l’hospitalisation d’un des parents. L’équipe de La 2ème Base s'inspire des principes de l'approche éducative et de la méthodologie TEACCH (Treatment and Education of Autistic Children and related Communication Handicaped) dont l’efficacité a été démontrée dans de nombreuses institutions et écoles spécialisées dans l’accompagnement des personnes avec autisme, tant en Belgique qu’à l’étranger. En voici quelques éléments : • Convention de partenariat avec les familles. • Evaluation de la situation de la personne par des questionnaires. • Prise en compte d’un programme individualisé en fonction de la personne et des priorités fixées par les parents. • Méthodes positives d’apprentissage, structure du temps et de l’espace. • Encadrement « 1 pour 1 » par des accompagnateurs formés et supervisés. L’accompagnement des personnes avec autisme est encadré par des professionnels expérimentés et des étudiants dans le secteur éducatif, social, de l’aide aux personnes (futurs enseignants, éducateurs, psychologues, assistants sociaux...). Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 2 de services de répit – La 2ème Base 2 L’apport des activités de répit : une expérience positive pour tous les intervenants La 2ème Base est une expérience enrichissante dont bénéficient à la fois les personnes avec autisme, les familles, les accompagnateurs et les habitants du quartier. Les activités organisées à La 2ème Base fournissent aux personnes avec autisme de tous les âges la possibilité de partir en week-end, pour des activités agréables et adaptées à leurs besoins, avec un encadrement qui tienne compte de leurs spécificités, dans un lieu qui leur devient vite familier et où ils se sentent chez eux, grâce à des aménagements réalisés en fonction de leurs caractéristiques. Il s’agit pour ces personnes d’avoir accès à des activités de loisirs valorisées, d’adopter un rythme propre aux congés, de vivre des expériences différentes de celles du quotidien, comme n’importe lequel d’entre nous qui décide de partir en week-end ou en vacances. En permettant aux parents et membres de la famille de souffler le temps d’un week-end ou d’un camp, grâce à la participation de leur enfant aux activités de La 2ème Base, nous voulons les aider à préserver leur équilibre, à récupérer. Nous pensons, soutenus en cela par des recherches au niveau international, que le fait de pouvoir bénéficier régulièrement de cette opportunité contribue à améliorer la santé des membres de la famille (diminution du stress, du sentiment d’impuissance, des symptômes de dépression) et évite l’institutionnalisation de la personne avec autisme. Pour les accompagnateurs, accompagnateurs généralement des étudiants, cette expérience constitue leur premier contact avec une personne présentant un handicap. La participation aux activités de La 2ème Base représente pour eux un terrain de formation exceptionnel, par le contact quotidien avec une personne avec autisme, par l’apprentissage des stratégies éducatives adaptées, par les échanges au sein d’une équipe encadrée par des professionnels experts dans le domaine de la prise en charge des personnes avec autisme. Certains étudiants vivent cette expérience dans le cadre d’un stage valorisé par leur établissement d’enseignement universitaire ou supérieur. Mais un pourcentage non négligeable accepte de participer à ces activités comme bénévoles, avec un simple dédommagement. Plusieurs d’entre eux trouveront plus tard un travail dans le domaine de l’autisme ou du handicap en général. Le handicap mental, et a fortiori l’autisme, sont mal connus du grand public. Même si, grâce aux efforts de diffusion de l’information, chacun peut avoir une idée plus ou moins précise de ce qu’est le handicap ou l’autisme, les occasions de côtoyer librement les personnes qui en souffrent sont encore assez rares. De ce fait, le handicap fait souvent peur, la différence met mal à l’aise. Les personnes habitant dans le voisinage de La 2ème Base, et plus particulièrement les commerçants, peuvent se rendre compte que les jeunes et les adultes avec autisme sont des individus à part entière, avec leur personnalité, leurs goûts, qui peuvent prendre du plaisir ou être insatisfaits, bref, qu’ils ne sont pas seulement différents de nous, mais qu’ils nous ressemblent aussi. Nous pensons que cette proximité enrichit la communauté, au sens propre - nous faisons nos courses et organisons nos loisirs à Gembloux -, comme au sens figuré : « rien de ce qui est humain ne m’est étranger ». De plus, des actions plus ciblées sont dirigées vers les enfants de la Commune, grâce à une collaboration avec certaines écoles et mouvements de jeunesse. Mode de financement La 2ème Base est un exemple unique d’intégration des personnes avec autisme gravement handicapées. C’est pour cette raison que nous nous battons pour obtenir un subventionnement permanent et suffisant de nos activités. La 2ème Base est reconnue par l’AWIPH (Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées) pour l’accueil et l’hébergement de personnes avec autisme. Elle n’est cependant pas encore subsidiée par l’AWIPH mais a reçu une aide financière de la Région Wallonne qui lui permet uniquement d’engager une directrice des activités. Du personnel supplémentaire, stable et formé, devra être engagé afin d’assurer la pérennité du service. Les années qui viennent représentent un véritable défi pour La 2ème Base. Nous espérons pourvoir y répondre de façon positive, et continuer ainsi à assurer et à élargir un service qui s’est révélé indispensable pour les familles et les personnes avec autisme. La 2 ème Coordonnées Base ASBL – 77, rue du Coquelet à 5030 Gembloux – 081/60.19.10 Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 2 de services de répit – La 2ème Base 3 Pré Présentation de services de ré répit Le projet "Réseau Répit" à Namur Par Bernard Bodson Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Projet de réseau « Répit » à Namur ADMR : Aide à Domicile en Milieu Rural, Annevoie ASD : Aide et soins à domicile, Mutualité chrétienne, Namur CSD : Centrale de soins à domicile, Mutualité socialiste, Namur Commission subrégionale AWIPH de Namur Le besoin • Garde à domicile de personnes (enfant ou adulte) totalement dépendantes • Remplacement par une personne qualifiée de(s) parent(s) ou aidant(s) pendant quelques heures ou une journée Mis en évidence par • Enquête de la commission subrégionale de Namur sur « les problèmes sans solution » • Demandes pressantes d’associations de parents • Divers colloques et études… Démarches initiales parallèles • Le groupe « répit » de la Com. Sub. identifie des opérateurs potentiels, les services généraux d’aide et soins à domicile, et les invite à une réflexion commune • CSD, interpellé par AP³, étudie déjà la manière de répondre à la demande Le dilemme des services d’aide à domicile • Sont souvent sollicités • Voudraient pouvoir y répondre MAIS • N’ont pas de personnel capable de pouvoir prendre en charge de telles personnes • Ne veulent pas, à raison, prendre le risque d’une prise en charge inadéquate La solution: création d’un cadre commun et d’un réseau • Au sein de chacun des trois opérateurs, une cellule d’intervention entièrement dédicacée à cette prise en charge particulière • Formation spécifique commune des intervenants • Informations préalables sur la personne à prendre en charge selon un canevas précis et identique Les trois cellules coopèrent étroitement La commission subrégionale a un rôle de facilitateur et de garant Les cellules • Un coordinateur qualifié, membre du staff de l’opérateur : - inscription, descriptif des personnes, - analyse des demandes ,planning, - recours aux services complémentaires, - échanges avec les autres opérateurs. • Trois intervenants spécialement formés : garde-malade ou puéricultrice ou éducateur spécialisé : personnel APE La formation • 80 Heures • AWIPH, Association de parents, professionnels… • Stage pratique dans des institutions spécialisées (partenaires du projet) Programme élaboré avec l’aide de la Commission subrégionale, organisée par CSD pour tous, avec le soutien financier de CAP 48 Le document descriptif de la personne handicapée • Élaboré sur base de modèles mis au point par les associations de parents et des services existants • Dossier complet au domicile (même procédure que pour les soins infirmiers) • Modalités de mise à jour précises sont prévues La prise en charge • Demande auprès de la cellule au libre choix du demandeur • Coordinateur répond en fonction de l’urgence, des disponibilités, organise le recours aux services complémentaires nécessaires (par ex: infirmière pour soins, aide familiale pour tâches ménagères) • Si intervention impossible, la demande est transmise à un autre opérateur qui prendra le relais Comité d’accompagnement • Responsables des 3 opérateurs, coordinateurs des cellules, représentants des associations de parents, membres de la com. sub. • Au moins 2 x/an • Évaluation des services rendus, des besoins non rencontrés Avantages liés aux opérateurs • Services généraux parfaitement rôdés • Infrastructures et capacité de gestion préexistantes • Possibilité de faire appel à des intervenants complémentaires pour assurer une prise en charge efficace et sûre • Continuité du service garantie • Intégration dans la société, droit au même service rendu que pour tout autre client de ces opérateurs Avantages liés au réseau • Entraide entre opérateurs • Pas de compétition entre services, même tarif • Evaluation commune permettant une amélioration du service • Coût réduit, pas de nouvelles structures • Exemple pour d’autres projets Lancement du service • Dés que possible ! On espère début 2009 • Le seul frein : l’attribution de points APE (en suffisance) pour engager le personnel Messieurs les Ministres, un petit effort, de nombreuses familles attendent… Présentation 2 de services de répit Interventions de la salle 1/ Un monsieur responsable d’une ASBL, centre de jour pour personnes polyhandicapées à Berchem-Sainte-Agathe en devenir, voulait d’abord féliciter Madame Nyssens (Famisol ASBL) pour son travail et la réponse à long terme primordial qu’il représente. Ce monsieur évoque aussi la situation de son ASBL. Celle-ci attend son certificat d’adéquation pour l’occupation d’un bâtiment. Ce projet a été mis à mal par les craintes des riverains qui se matérialisent par des peurs d’un ballet incessant d’ambulances ou de voir la valeur de leur bien se dégrader. 2/ Une maman, d’un petit garçon atteint d’une maladie génétique engendrant un retard mental, a le projet de créer un centre de répit et est à la recherche d’un bâtiment à occuper le week-end (par exemple un centre d’ébergement). 3/ Un service résidentiel pour personnes handicapées mentaux profonds, dont les hospitalisations sont parfois très longues, pourrait éventuellement mettre une chambre à disposition. 4/ Note d’espoir d’un directeur de centre qui a vu le jour en juillet 2007 et qui couvre 23 communes à Verviers et fonctionne 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. La région lui a octroyé 4 travailleurs APE à plein temps. Une soixantaine de familles en profite. Il se propose pour donner un coup de mains aux personnes qui en auraient besoin. 5/ Une maman dont l’enfant de 20 ans est polyhandicapé témoigne et remercie les travailleurs du secteur pour leur énergie. Elle a été heurtée par l’évocation faite par Monsieur Ponkalo (Service d’accompagnement logement/famille/loisirs de Bütgenbach) sur les parents démissionnaires. Elle souhaite que l’on fasse attention à ne pas stigmatiser ce genre de situation. Monsieur Ponkalo répond qu’il faisait allusion à un constat de désistement progressif de certains parents et que, pour que ce ne soit pas une dérive du système, il fallait en parler afin d’installer le dialogue entre les parents et les professionnels. 6/ La maman d’une personne polyhandicapée de 22 ans fait remarquer que les professionnels ont fait le choix de s’occuper de personnes handicapées et se sont formés en conséquence, ce qui n’est pas le cas des parents. Elle se demande également pourquoi rien n’à été mis en place dans le Hainaut. De suite, une directrice d’un centre répit venant d’être créé à Brugelette s’est manifestée. 7/ Le problème des familles en position de crise (maladie, décès) et incapable de s’occuper de leur enfant handicapé à un moment précis est évoqué. Un nouveau projet qui aurait la même forme que celui de La 2ème Base pourrait servir lors de ces crises familiales. 8/ Il serait utile d’établir une grille des besoins pour pouvoir cibler l’aide à apporter. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Présentation 2 de services de répit – Interventions de la salle En ouverture des groupes de travail Donner du répit aux familles. Lorsque le handicap ha ndicap fait partie du quotidien Etude menée à la Ligue des Familles Par Anne Jaumotte En 2006, la Ligue des familles répondait à un appel à projets lancé par l’Observatoire bruxellois de l’accueil et de l’Accompagnement de la personne handicapée. La Ligue des familles décidait d’y participer et de travailler sur la notion de répit en partant de témoignages de familles. Une recherche qualitative a été menée dans ce cadre. 54 familles bruxelloises ont activement participé à cette réflexion. Cette recherche s’est inscrite dans un contexte bien précis. Pour nous, le répit est multiforme et s’insère dess maillons. Ce dans un dispositif d’aides et d’accompagnement des familles dont il constitue un de dispositif ne peut être efficient que s’il est adapté et suffisant. De plus, le répit est une notion valable tant pour les proches que pour les personnes en situation de handicap. Deux questions ont été posées à chacune des familles rencontrées : 1. Qu’est-ce que le répit dans votre vie de tous les jours ? 2. Que représente t-il dans le quotidien de votre famille ? Ces questions ouvertes ont permis la classification des informations données par les familles sous différents items identifiant par la même occasion trois moments importants de leur vie : 1. L’annonce du handicap, véritable cataclysme familial ; 2. La réorganisation familiale qui s’impose brutalement aux parents, la fratrie, les proches, … parce que le handicap s’est installé pour longtemps dans leur quotidien ; 3. La recherche incessante et souvent vaine de répit dans des activités de loisirs nous ont fait découvrir une série de situations dans lesquelles le loisir va entrer en conflit permanent avec la « routine » à laquelle sont soumises les familles. Le quotidien tellement exigeant, éreintant, empêche le répit de trouver sa place car lui aussi demande une dose d’énergie dont ne disposent pas toujours les familles (familles monoparentales majoritaires : un seul parent doit tout assumer). Le répit répit c’est : offrir une bouffée d’oxygène à la fois à la personne en situation de handicap et aux aidants proches : pour se ressourcer, recharger ses batteries, souffler, se reposer, se distraire, ne rien faire, prendre soin de soi et de la relation avec la personne en situation de handicap, sortir de chez soi, oublier un moment le quotidien, … C’est une bulle d’oxygène empêchant la soupape d’exploser ou d’imploser lorsque la pression devient trop forte. Le répit c’est aussi : une goutte d’eau dans la mer, mais ce doit toujours d’être une pause qui permet de vivre des moments de détente comme les autres familles, en compagnie de familles ordinaires (mixité effective des publics) et au cours de laquelle l’on peut prendre soins de la fratrie, du conjoint, de soi, avec eux ou non loin d’eux. Être près de la personne en situation de handicap sans devoir forcément s’en occuper en ayant toutefois la certitude qu’elle aussi est bien. Le répit nécessite : le lâcher-prise de la part des parents et de l’entourage. Ceux-ci doivent se sentir en confiance par rapport à l’encadrement proposé et pour lequel ils sont extrêmement exigeants. Le répit doit s’adapter aux familles et non l’inverse : « On n’a pas tous besoin du même répit, mais nous en avons tous besoin ». Ces activités de répit doivent favoriser le lien, la mixité du public, être ouvertes à tous, formalisées et accessibles sans justification. Enfin, le coût ne doit pas représenter un obstacle. Les véritables enjeux du répit révélés par les témoignages sont : - organiser le répit comme un dispositif d’aide et d’accompagnement adapté aux familles - informer sur les possibilités de répit de manière centralisée, précise et récurrente - accepter et reconnaître les aidants proches - soutenir les familles monoparentales où le papa a été éjecté ou d’où il s’est éjecté Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 En ouverture des groupes de travail - Donner du répit aux familles. Lorsque le handicap fait partie du quotidien 1 - revaloriser la formation des professionnels impulser les synergies entre les services repenser la solidarité au quotidien Obstacles au répit : Moins le contexte extérieur est soutenant pour la famille, plus elle puise dans ses réserves et s’épuise et moins elle se tournera vers des ressources extérieures existantes qui lui demanderont de nouvelles énergies même si à terme elle se rend compte qu’elle pourrait s’en trouver soulagée. Tenir compte des spécificités et compétences des aidants proches est essentiel. L’offre de répit doit être envisagée avec les familles elles-mêmes. Elles ont des ressources qu’il faut avant tout écouter, elles veulent rester actrices de leur devenir. Les informations destinées aux familles doivent être centralisées, récurrentes et diffusées là où se trouvent les familles. Pour faire appel aux aides, les familles doivent disposer d’un certain confort de vie, d’un bien-être quotidien réel. Il devient alors concevable de prendre du recul, de lâcher prise, de concrétiser ses propres besoins et ce jusqu’en dehors du contexte familial. Chaque acte posé même lorsqu’il s’agit et d’autant plus s’il concerne les loisirs est évalué en fonction de l’impact (des répercussions) positif et/ou négatif qu’il aura sur le champ de la gestion familiale du handicap (trajet/ organisation de l’activité/ durée de l’activité/…). La difficile, pour ne pas dire impossible conciliation des temps sociaux, dans une vie insuffisamment maîtrisée, a pour conséquence immédiate qu’aucune activité n’apparaît satisfaisante. Le fait d’être « coincées » dans une logique quotidienne « figée » réduit les chances des familles de parvenir à modifier le cours de leur vie quotidienne. Ces changements ne sont effectifs, bénéfiques et durables que lorsqu’ils arrivent au début de la confrontation avec le handicap. Cela commence par des vacances/du temps consacré et programmé dès le départ pour la famille, le couple, par exemple … comme feraient la majorité des familles. Modéliser le répit rép it est tout à fait possible, possible , il doit cependant de l’avis des familles répondre à divers critères : être programmable et formalisé, s’adresser aussi bien à la personne porteuse de handicap, qu’aux aidants proches, s’envisager aussi bien dans le milieu de vie habituel des personnes qu’en dehors de ce milieu de vie alors dans des structures adaptées et encadrées par des professionnels formés et informés, favoriser les liens de proximité et se concevoir comme une activité dont la mixité des publics enrichit l’ensemble des usagers « Si on n’est pas confinées entre nous » disent les familles et que « l’on ne nous regarde pas comme des bêtes curieuses parce que l’enfant pleure, crie, crache, se met en colère sans que l’on comprenne toujours pourquoi, s’il faut encore et en plus affronter le regard des autres, c’est trop nous demander, … ». L’important est de vivre ces moments comme les autres familles et d’en profiter, doit être accessible sans justification, ni condition pour les familles. « Que l’on ne me culpabilise pas si je demande régulièrement tel ou tel service de répit », ne peut entraîner un coût représentant un obstacle pour les familles, être généralisé et non réservé aux familles les plus privilégiées financièrement et les mieux informées et/ou disposant d’un réseau social « performant ». Pour plus d’informations ou se procurer cette recherche : Anne Jaumotte 02/246 46 53 [email protected] Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 En ouverture des groupes de travail - Donner du répit aux familles. Lorsque le handicap fait partie du quotidien 2 En ouverture des groupes de travail Conclusions de la table ronde Répit en Wallonie Par Séverine Nonglaire et Virginie Bellefroid, AWIPH Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 • Une recherche par interviews (13 familles) visant à connaître, évaluer les besoins en répit des familles www.awiph.be • Les situations familiales: Dans 11 familles il s’agit d’enfants (en situation de handicap) et dans 2 familles de personnes adultes Une variété de type de handicaps et de dépendance plus ou moins grande Les conclusions L’offre de solutions de répit répond aux besoins des familles qui souhaitent prendre en charge, partiellement ou totalement leur enfant ou adulte en situation de handicap. • Les besoins sont multi formes et diversifiés Chaque situation est unique et une famille a besoin d’une combinaison de différentes solutions. • Une famille peut prendre du répit s’il existe une relation de confiance entre elle et le professionnel ou la personne assurant la garde, l’activité,… • De plus, le répit ne peut remplacer des solutions de plus longue durée. Au-delà de ces constats nous avons pu regrouper les besoins. Ainsi, 5 formes de réponses sont citées par les familles. 1.Le « handi sitting » (à domicile) par un personnel sensibilisé, mais pas nécessairement très qualifié 2.Un service de garderie avant 9h et après 16h 3. Des loisirs adaptés 4. Un service d’accueil familial 5. Un service d’urgence - dépannage Et au-delà, pour les familles, il y a • des besoins de soutien, d’information, d’être écoutées par les professionnels • des besoins de reconnaissance • des besoins de transport adapté • des besoins de formation • … • • • • • Compte tenu de ces constats, connaissances, je vous invite, lors des tables rondes à poursuivre la réflexion aborder de nouvelles questions, préciser les réponses aux besoins, inventer, apprendre et à nous apprendre, à échanger des pratiques,… Merci pour votre écoute et votre participation Les attentes des familles Animatrice : Nathalie Vanderniepen Rapporteuse : Sophie Donnay Définition du répit Le groupe a commencé par définir le répit. L’animatrice avait prévu une définition initiale, les écrits en bleu sont les apports du groupe à cette définition de base. Le répit, c’est…. c’est…. - une notion dynamique, les besoins en répit ne sont pas les mêmes tout au long d’une vie ; - important tant pour les parents, les aidants proches que pour les personnes handicapées elles-mêmes, pour prendre du temps pour soi ; - une offre diversifiée : importance de la proximité géographique du domicile et de proposer du répit tôt dans la vie de la personne en situation de handicap ; - une solution individualisée : en insistant sur l’importance de l’analyse de la demande réelle des familles et de la personne en situation de handicap et sur la bonne connaissance des besoins de cette dernière ; - une relation de confiance entre le service et les parents ou/et les proches : nécessité d’être à l’écoute, de prendre le temps de faire connaissance ; - pour tous les types de handicap ; - c’est un droit : les parents n’ont pas à se justifier ; - une nécessité d’une centralisation de l’information via les pouvoirs publics avec vérification de la qualité de l’information diffusée ; - une solution tant pour les personnes en situation de handicap vivant en famille que celles vivant en institution ; - une offre financièrement abordable ; - une préparation à la « séparation » avec la famille, l’autonomie de la personne en situation de handicap à l’âge adulte ; - penser à l’effet préventif auprès du couple et de la fratrie ; - avoir besoin que la solution de répit soit proche du domicile et que le matériel utilisé soit adapté. Deux questions importantes sont pointées : • Quels besoins doivent rencontrer les services offrant du répit ? Accessibilité en terme de transport (proche du domicile de la famille), d’accueil adapté (aux chaises roulantes) et financièrement ; Disponibilités les week-ends, jours fériés et vacances scolaires ; Des paramètres d’ordre socio-économique sont à prendre en compte (monoparentale, familles isolées,…) ; Question du transport ; Personnel polyvalent. • Quand arrive le besoin de répit ? Avant l’essoufflement de la famille, du couple ; Quand le parent ne trouve pas de solution ailleurs ; Généralement pendant les congés scolaires car les instituts ou les écoles spécialisées ferment leurs portes. Les enfants avec un handicap lourd ont beaucoup de difficulté à trouver des lieux d’accueil (du fait de l’infrastructure et du matériel spécifique). Certains parents aimeraient partir dans la famille lointaine pendant une longue période (1 mois) afin de recharger leur batterie. Il est prouvé que l’année qui s’écoule ensuite se passe beaucoup plus sereinement ; Témoignage d’un papa qui veut mettre son enfant (IMC) chez les louveteaux. Il trouve qu’il faudrait prévoir des temps modulables afin d’y aller progressivement. Des formations sont organisées au sein des organismes de scoutisme : modules de formation spécifique à l’accueil d’enfants différents organisé pour les animateurs ; Des parents soulignent le fait qu’il manque un outil qui regrouperait toute l’information sur les lieux d’accueil pour le répit ; Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Groupe de travail : Les attentes des familles 1 Il est important de prendre également en considération les personnes handicapées qui sont hébergées en institution et aimerait aussi prendre l’air ailleurs. La diversité de la demande de répit Celui-ci semble difficile à déterminer car il peut s’avérer variable d’une personne à l’autre. Par exemple, le Chouette Service reçoit des demandes de parents qui désirent suivre des formations le soir (cours de promotion sociale) mais également d’un soutien lors de l’organisation de fêtes de famille. Les prestataires sont très polyvalents. Déplacements pour 3 heures minimum (trajet compris, aller chez le kiné, le dentiste, le médecin,…). On constate ici que la notion de répit peut être diversifiée. En effet, aller chez le dentiste, chez le coiffeur, est-ce du répit ? Le répit c’est donner la possibilité aux personnes afin qu’elles puissent réaliser des choses à leur rythme et ainsi gérer son essoufflement. Il ne faut pas rigidifier la notion de répit. C’est une palette d’aides potentielles à prendre en fonction de chacun, réparties sur une durée déterminée. Exemple : Intervention d’un papa qui à une fille IMC de 25 ans et qui note son besoin que l’on prenne en charge sa fille du vendredi soir au lundi matin. Quoi qu’il en soit, tout le monde s’accorde à dire qu’il doit s’agir d’un moment de rupture dans quelque chose d’habituel, un temps où la famille peut sous-traiter à un « dispositif ». En fonction des besoins de chacun, ce temps devrait permettre plus que de pouvoir souffler, de pouvoir récupérer. Quelques exemples de répit Les participants ont parlé de la place que pouvaient prendre les mouvements de jeunesses, services non spécialisés, qui favorisent la mixité entre personnes valides et personnes handicapées. Un participant organise un séjour de vacances en Italie avec plusieurs familles, leurs enfants porteurs de handicaps et la fratrie. Les enfants (avec handicap et la fratrie) étant tous pris en charge la journée par des éducateurs et des parents volontaires. Des tournantes s’installent tout au long du séjour. Cela permet aux familles de souffler. Organisation Organisatio n de l’information sur le répit Il y a une demande pour que l’AWIPH centralise les informations à plusieurs niveaux : médical, institutions, services, etc. qui sont reprises sur certains sites. En région wallonne, le N° Vert de l’AWIPH s’est créé un répertoire « répit ». Les « handi-contacts » des communes wallonnes peuvent également être des points d’information par rapport au répit. En région bruxelloise, un groupe d’assistantes sociales rencontre actuellement les bourgmestres des différentes communes afin d’insister sur l’importance de créer la fonction d’« handi-conseillé » dans chaque commune. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Groupe de travail : Les attentes des familles 2 Les compétences des travailleurs et leurs statuts Animateur : Alain Joret Rapporteuse : Patricia Fratti Qui sont les intervenants ? • L’intervention est gérée différemment quand elle se fait en équipe pluridisciplinaire ou par un seul intervenant à domicile. Qu’est-ce qui est mis en place pour cet intervenant isolé ? • L’aide familiale a une vision globale de la famille. Cette position lui permet d’avoir une prise en charge qui ne multiplie pas les intervenants. D’autant plus si elle travaille dans un service intégré (via une mutuelle par exemple). La question de la formation des aides familiales reste posée. • Quel est le statut des aidants proches et des parents ? Quelle est la reconnaissance des personnes qui doivent arrêter de travailler pour s’occuper d’une personne handicapée ? Il y a une inégalité flagrante entre les familles. On ne valorise ni ne reconnaît le fait de s’occuper d’une sœur ou d’un fils à temps plein. En Flandre, un père a été reconnu comme « aidant-proche ». C’est un système de + en + répandu et alternatif au système de placement institutionnel. La reconnaissance d’un statut d’aidant-proche permettra sans doute de diminuer le besoin de place en centre. Cependant, la famille doit faire un choix, c’est l’un ou l’autre. Ce cas de figure montre qu’il existe plein de pistes différentes et qu’elles doivent être exploitées. Formation Si une aide familiale souhaite réorienter sa carrière vers la prise en charge d’un nouveau public tel que les personnes handicapées, elles doivent bénéficier d’une formation. Elles ont des compétences transversales mais doivent en développer au niveau technique (déglutition, gestion d’une crise d’épilepsie, etc.). Il est également nécessaire qu’elles dépassent certains stéréotypes et préjugés et qu’elles puissent développer un travail de proximité individualisé et adapté. Pour cela, il ne faut pas nécessairement un cursus long. • • L’AP³ propose des ressources pédagogiques sur le polyhandicap (visitez : www.ap3.be/lien). L’association organise également des formations au polyhandicap (visitez : www.ap3.be/formation). • Qu’en est-il de la formation complémentaire des auxiliaires de l’enfance ? • Offrir du répit suppose une connaissance approfondie du handicap mais aussi une connaissance pratique. Il y a différents niveaux de connaissances et de qualifications. Dans le secteur de l’aide aux personnes les compétences les plus demandées concernent les soins et le nursing, la prise de médicament, l’épanouissement et les loisirs, l’accompagnement, la socialisation, etc. • La formation peut se concevoir soit intégrée à un service spécialisé, soit à un service d’aide à domicile, soit être prévue dans la formation continue du personnel. • Les travailleurs ont besoin d’échanger entre eux afin d’éviter les situations de burn-out et de faire baisser le stress. Il faut leur donner les moyens d’échanger et de le faire avec d’autres professionnels. Diversité des possibilités d’engagement Lorsqu’il y a travail en réseau, quel peut être le statut du travailleur ? Dans le cadre de services d'aide aux activités de la vie journalière (AVJ) par exemple : Qui devient partenaire ? Quid au niveau du personnel ? • • La mise à disposition de personnel est possible dans certains cas mais comment ? Pour les postes « ACS », il n’est pas possible de mettre le personnel à disposition mais il est possible d’établir des conventions de prestation de services. Pour les postes « article 60 », la mise à disposition via les CPAS est possible mais payante sauf si l’institution est reconnue en tant qu’organisme d’économie sociale. Grâce à cette formule, on rend à la fois service à la famille en offrant du répit et à une personne fragilisée dans son parcours professionnel. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Groupe de travail : Les compétences et les statuts 1 Pour davantage d’informations sur la législation de la mise à disposition de travailleurs, voir le lien suivant www.emploi.belgique.be/detailA_Z.aspx?id=1430 • Il existe diverses possibilités de mise à l’emploi activables : travailleur occasionnel, article 17, volontaire, etc. Il ne faut pas les exclure et se dire qu’on ne veut que des pros ultra formés autrement on peut se fermer des portes. Il faut également pouvoir valoriser l’expérience passée. • Il y a plein de choses possibles et des pouvoirs publics conscients des priorités mais, pour modifier des décrets et des règlementations vers plus de souplesse de l’offre de services, ça prend beaucoup de temps. La responsabilité des intervenants • L’engagement de personnel peu qualifié ou bénévole pose la question de la responsabilité. Le métier d’infirmière protège les actes médicaux. Qu’en est-il du personnel non médical ? • Certains actes peuvent être posés par des personnes ayant certaines formations. Il faut des limites très claires sur ce qu’elles peuvent faire ou ne pas faire. Tout l’intérêt est de faire une définition de fonction précise qui décrit les actes et les tâches. • Les gardes à domicile ne peuvent pas donner des médicaments. Historiquement, les aides soignantes le faisaient. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les travailleurs ont les compétences de pouvoir assumer certaines tâches mais la notion de la responsabilité évolue et rend les choses plus paralysantes que par le passé. Les formules intégrées et le travail en équipe pluridisciplinaire sont à développer. On ne peut multiplier les intervenants auprès des personnes mais il faut aussi pouvoir répondre aux divers besoins de la famille et de la personne handicapée : besoins de garde, de stabilité, soins médicaux, … • Qu’en est-il du statut des transporteurs ? Ils sont un maillon entre la famille et l’institution. Qu’en est-il de leur responsabilité ? Ils n’ont bien souvent aucune formation spécifique. Pourtant, l’idéal voudrait qu’ils soient informés sur les procédures et qu’ils aient une connaissance (même minime) du handicap. Les structures doivent proposer des informations et des séances de sensibilisation. Une piste peut être de proposer un accompagnateur en plus du chauffeur. Commission paritaire Quels statuts pour les travailleurs du répit (salaire, horaire,…) ? Comment compter les heures de travail lors d’un séjour de vacances avec des personnes handicapées ? Quel type de statut et de salaire pour les travailleurs qui prennent en charge pendant un week-end entier des personnes handicapées ? Quels sont les moyens disponibles ? Il ne faut pas multiplier les fonctions, les statuts, etc. Il y a déjà beaucoup de fonctions différentes et il est important de ne pas créer de statut intermédiaire. Les questions de « fonction » et de « statut » sont différentes. Au niveau de la commission paritaire, il y a de nouvelles règles avec de nouveaux barèmes et une législation précise. C’est bien mais c’est beaucoup moins flexible au niveau des temps de travail. • Partage d’infrastructures La mise à disposition de l’infrastructure est-elle possible ? Quand on dépend d’un centre de jour, le problème d’infrastructure est assez flagrant (pas de lit par ex) Souvent se pose aussi le problème de participation aux frais. Il est possible d’établir des conventions pour mise à disposition de locaux entre ASBL mais c’est le règne de la débrouille, des trucs et ficelles. • • Comment introduire du répit et du court séjour dans une structure résidentielle ? Cette question permet de répondre aux problèmes d’infrastructure et d’emploi du personnel car en utilisant une structure existante cela permet de développer un service qui n’aurait pas pu voir le jour autrement faute de moyens. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Groupe de travail : Les compétences et les statuts 2 Le travail en réseau : Comment développer les complémentarités ? Quel partenariat entre les services pour augmenter l'offre et sa qualité ? Animateur : Christophe Ponkalo Rapporteuse : Virginie Bellefroid Le travail en réseau permet de profiter des synergies syne rgies locales. locales Le réseau peut prend des formes multiples et se construit sur base des besoins individuels et des spécificités locales. Il est donc essentiel d’avoir une analyse approfondie des besoins. Exemples xemple s de synergie : Au niveau du transport : La création d’un parc de véhicules partagés et ainsi rentabilisé à 100%. Bémol = question de l’assurance pour des véhicules utilisés par d’autres. Au niveau des infrastructures : Les bâtiments utilisés uniquement en semaine pourraient être mis à disposition pour des activités le weekend. Informer les familles des possibilités de répit est essentiel. Cependant l’information n’est pas toujours facilement accessible. Pour être efficace, elle doit être multiforme, répétitive (à différents moments : depuis l’annonce du handicap jusqu’au vieillissement) et être disponible dans différents lieux de vie proches du citoyen (mutuelles, médecins généralistes, communes, handi-contacts, …). Quels sont les freins et obstacles au travail en réseau ? - les réglementations trop strictes, - le manque de temps, - les listes d’attente, - le respect de la vie privée et certains principes éthiques liés au partage d’information, - la formation et l’élargissement des compétences du personnel, tant des services généraux qui doivent prendre en charge une nouvelle population et des services spécialisés qui doivent apprendre à fonctionner différemment (changement de pratiques professionnelles), - la nécessité de coordonner les interventions. Quels sont les facilitateurs du travail en réseau ? - les services ambulatoires dont c’est la mission (certains la développe plus que d’autres), - les associations, - la désignation d’une personne référente et de confiance, sorte de « case manager », - les services généraux (services d’aides et de soins à domicile) dont le travail en réseau est la pratique habituelle, - la disponibilité, - la connaissance des partenaires locaux, - la formation à des pratiques de réseau et à de nouveaux publics. Quels sont les rôles des pouvoirs publics ? - décloisonner les secteurs et les réglementations (éviter la concurrence entre les services), - organiser la coordination des services et des pratiques, - définir les rôles de chacun, - soutenir les pratiques en réseau, - former à de nouvelles pratiques, - favoriser le travail communautaire. Enfin, notons l’importance de déployer des stratégies particulières à destination des populations précarisées afin de rompre leur isolement. Colloque « Cap sur le répit » - 3 juin 2008 Groupe de travail : Le travail en réseau 1 AVEC LE SOUTIEN DU MINISTRE DE L’ACTION SOCIALE, DE L’EGALITÉ DES CHANCES ET DE LA SANTÉ AVEC LE SOUTIEN DU MINISTRE DE L’ACTION SOCIALE, DE L’EGALITÉ DES CHANCES ET DE LA SANTÉ AVEC LE SOUTIEN DU MINISTRE DE L’ACTION SOCIALE, DE L’EGALITÉ DES CHANCES ET DE LA SANTÉ Colloque « Cap sur le répit. Personnes handicapées et leurs familles : le droit de souffler » Le mardi 3 juin de 9h15 à 16h30 Wolubilis Programme de la journée 08h45 Accueil 9h15 Introduction par David Lallemand, journaliste RTBF, et Renaud Tockert, CAP48 09h30 Allocutions d’ouverture Madame Evelyne Huytebroeck Ministre chargée de l’Environnement, de l’Energie, de l’Aide aux personnes et du Tourisme de la Région de Bruxelles-Capitale Monsieur Didier Donfut Ministre de la Santé, de l’Action Sociale et de l’Egalité des chances de la Région wallonne Monsieur Bernd Gentges représenté par Monsieur Helmut Heinen Ministre de la Formation et de l’Emploi, des Affaires sociales et du Tourisme de la Communauté germanophone Madame Julie Fernandez-Fernandez Secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées 10h00 Présentation de services de répit Tof Service bruxellois et Chouette Service en province du Luxembourg Christine Eeckman et Nathalie Lecomte Famisol Anne-Françoise Nyssens Le « Réseau Répit grande dépendance » à Bruxelles Lamia Zemmouri et Sophie Donnay Interventions de la salle 11h00 11h15 Pause café Présentation de services de répit Service d'accompagnement logement/famille/loisirs de Bütgenbach Christophe Ponkalo La 2ème Base Cinzia Agoni-Tolfo Le projet "Réseau Répit" à Namur Bernard Bodson Interventions de la salle 12h30 Pause repas 14h00 En ouverture des groupes groupes de travail "Donner du répit aux familles. Lorsque le handicap fait partie du quotidien" Etude menée à la Ligue des Familles Anne Jaumotte "Conclusions de la table ronde Répit en Wallonie" Séverine Nonglaire, AWIPH Virginie Bellefroid, AWIPH Répartition en groupes de travail 14h30 Groupes de travail 1. Les attentes des familles Animatrice : Nathalie Vanderniepen / Rapporteuse: Sophie Donnay 2. Les compétences des travailleurs et leurs statuts Animateur : Alain Joret / Rapporteuse : Patricia Fratti 3. Le travail en réseau Animateur : Christophe Ponkalo / Rapporteuse: Virginie Belfroid 16h00 CompteCompte -rendu des ateliers Echanges avec la salle Conclusions Edouard Descampe, président de CAP48 16h30 Drink de clôture Organisme Prénom Nom Fonction Interventions Adresse CP Ville Téléphone Courriel RTBF - CAP48 Renaud Tockert Administrateur délégué CAP48 Animateur du colloque Cité de la RTBF Local 01C31 Boulevard Reyers, 52 1044 Bruxelles 02/737.48.81 [email protected] RTBF David Lallemand Journaliste Animateur du colloque Cité de la RTBF Boulevard Reyers, 52 1044 Bruxelles 02/737.45.63 [email protected] RTBF - CAP48 Edouard Descampe Président du conseil d'administration CAP48 Conclusions du colloque Cité de la RTBF Boulevard Reyers, 52 1044 Bruxelles 02/737.48.81 Evelyne Huytebroeck Ministre chargée de l'Environnement, de l'Energie, de l'Aide aux personnes et du Tourisme de la Région de Bruxelles-Capitale Rue du Marais, 49-53 1000 Bruxelles 02/517.12.00 [email protected] Didier Donfut Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances de la Région wallonne Rue des Brigades d'Irlande, 4 5100 Jambes 081/32.34.11 [email protected] Bernd Gentges Ministre de la Formation et de l'Emploi, des Affaires sociales et du Tourisme de la Communauté germanophone Klötzerbahn, 32 4700 Eupen 087/59.64.00 [email protected] Julie Fernandez-Fernandez Secrétaire d'Etat aux Personnes Handicapées Rue de la Loi 51 1000 Bruxelles 02/790.56.20 [email protected] AP³ Christine Eeckman Coordinatrice Boulevard Lambermont, 61 1030 Bruxelles Nathalie Lecomte Coordinatrice Chouette Service Rue de Grupont, 23 6870 Saint-Hubert 02/215.51.92 0478/61.70.90 0476/65.78.55 [email protected] Andage Famisol Anne-Françoise Nyssens Directrice Activités répit de Famisol Rue Martin V, 22 1200 Bruxelles 02/771.91.14 [email protected] Interface Grande Dépendance Lamia Interventions ministérielles Présentations de services de répit Tof Service bruxellois [email protected] Zemmouri Travailleuse sociale "Réseau Répit grande dépendance" à Bruxelles Avenue général Bernheim, 21 Bte 2.21 1040 Bruxelles 02/646.05.70 0476/97.57.69 [email protected] Service Bruxellois Francophone des Sophie Personnes Handicapées Donnay Psychologue "Réseau Répit grande dépendance" à Bruxelles Rue des Palais, 42 1030 Bruxelles 02/800.80.12 [email protected] Dienststelle für Personen mit Behinderung - DPB Ponkalo Responsable de service Service d'accompagnement Rue d'Aix, 69-71 logement/famille/loisirs de Bütgenbach 4780 Saint-Vith 080/22.91.11 0495/79.09.39 [email protected] La 2ème Base UCP Mouvement social des aînés Christophe Cinzia Agoni-Tolfo Administratrice La 2ème Base Rue du Coquelet, 77 5030 Gembloux 081/60.19.10 [email protected] Bernard Bodson Vice-président commission subrégionale AWIPH Namur - Animateur du groupe "Répit" Le projet "Réseau Répit" à Namur Rue de Mazy, 67 5030 Gembloux 0475/91.62.15 [email protected] Anne Jaumotte Chargée de projet 1031 Bruxelles 02/246.46.53 [email protected] [email protected] Ligue des Familles En ouverture des groupes de travail "Donner du répit aux familles. Lorsque le Chaussée de Haecht, 579 handicap fait partie du quotidien" étude menée à la Ligue des Familles Service Recherches, Etudes et Formations "Donner du répit aux familles. Lorsque le Avenue Emile Beco, 109 handicap fait partie du quotidien" étude menée à la Ligue des Familles 1050 Bruxelles 02/507.72.11 [email protected] AWIPH Séverine Nonglaire Conseillère Numéro Vert "Conclusions de la table-ronde Répit en Wallonie" Rue de la Rivelaine, 21 6061 Charleroi 071/20.55.93 [email protected] AWIPH Virginie Bellefroid Attachée au service Etudes, Statistiques et Méthodes "Conclusions de la table-ronde Répit en Wallonie" Rue de la Rivelaine, 21 6061 Charleroi 071/20.58.69 [email protected] AWIPH Nathalie Vanderniepen Directrice ff Communication et Ressources humaines Groupes de travail Les attentes des familles : animatrice Rue de la Rivelaine, 21 6061 Charleroi 071/20.57.40 [email protected] Service Bruxellois Francophone des Sophie Personnes Handicapées Donnay Psychologue Les attentes des familles : rapporteuse Rue des Palais, 42 1030 Bruxelles 02/800.80.12 [email protected] Bataclan Alain Joret Directeur Les compétences des travailleurs et leur statut : animateur Avenue Général Bernheim, 31 1040 Bruxelles 02/646.30.13 [email protected] AWIPH Patricia Fratti Attachée au service Communication Les compétences des travailleurs et leur statut : rapporteuse Rue de la Rivelaine, 21 6061 Charleroi 071/20.55.28 [email protected] Dienststelle für Personen mit Behinderung - DPB Christophe Ponkalo Responsable de service Le travail en réseau : animateur Rue d'Aix, 69/71 4780 Saint-Vith 080/22.91.11 0495/79.09.39 [email protected] AWIPH Virginie Bellefroid Attachée au service Etudes, Statistiques et Méthodes Le travail en réseau : rapporteuse Rue de la Rivelaine, 21 6061 Charleroi 071/20.58.69 [email protected] Colloque "Cap sur le répit" 3 juin 2008 Coordonnées des intervenants Organisme Prénom Nom Fonction Adresse AC Schaerbeek AFRAHM Aide & Soins à Domicile Handicap Répit Aide & Soins à Domicile Handicap Répit Alpha-Signes Alpha-Signes ALTEO ALTEO AP³ AP³ APEDAF APEPA Arche-Namur Arche-Namur ASBL "Accueil Enfants d'un Même Père" ASBL "Accueil Enfants d'un Même Père" ASBL "Souffle un peu" ASBL "Souffle un peu" ASBL ACIS - Clairval SAI I-NEDIAT ASBL ACIS - Clairval SAI I-NEDIAT ASBL Aidants Proches ASBL Alteo ASBL Evasions ASBL Le CHAF ASBL Le Palier ASBL Le Palier ASBL Ligue Braille ASBL Revivre ASBL Revivre chez soi ASBL Revivre chez soi ASBL Revivre chez soi ASPH Association Socialiste de la Personne Handicapée ASPH Association Socialiste de la Personne Handicapée ASPH TAM ASBL Assembl'Âges ASBL Assembl'Âges ASBL Association belge des Paralysés Association Parkinson Association socialiste de la personne handicapée AWIPH Cabinet de la Secrétaire d'Etat aux Personnes en situation de handicap Cadre de Traumatologie et de Réadaptation CAP 48 Michèle Isabelle Christine Carine Hortense Jean Solange Ingrid Geneviève Michèle Yveline Karima Marie-Astrid Marie-Pascale Guy Myriam Anne France-Anne Fabienne Stéphanie Caroline Emilie Monique Marie-Christine Murielle Alexandra Michel Bernard Christiane Anne Bernadette Brigitte Annick Anne Florence Thaïs Marguerite Marcin Sandie Albert Roger Bruno Damien Mulders Semet Maton Torrekens Bagneki Pryxlek Detaete Versavel Dewandre Rouge Montoisy Razzouk De Viron Meresse François Spineux Detinne Janssen Oger Remouchamps Ducenne De Smet Rousseau Demiautte Ostrego Thirion Magis Deneyer Bastin Borguet Di Giovanni Lallemand Martin Spitals Houzé Sander Godefroid Szreder Cheniaux Baiwir Caloine Glorie Helbig Educatrice spécialisée Assistante sociale Assistante sociale Animatrice Secrétaire et Administratrice Directrice Educatrice Directrice Directeur de Département Président Administrateur délégué Coordinatrice Coordinatrice Coordinatrice Responsable Trésorière Chargée de communication Responsable Assistante sociale Travailleur social Assistante sociale Coordinateur Commissions Subrégionales Conseiller Assistant social Futur Webmaster Centre Coordonné de l'Enfance Centre Coordonné de l'Enfance Centre Educatif Permanent Centre Espoir et Joie Centre Espoir et Joie Centre la famille Centre Lui et Nous Centre provincial d'enseignement spécialisé COCOF - Service bruxellois francophone des personnes handicapées COCOF - Service bruxellois francophone des personnes handicapées COCOF - Service bruxellois francophone des personnes handicapées Compagnons Batisseurs ASBL Coordination ATL de Molenbeek CSD CSD CSD Brabant wallon CSD Brabant wallon CSD Solidaris CSD Solidaris CSD Solidaris CSD Wallonie Picarde Délégué général de la Communauté française aux Droits de l'enfant Délégué général de la Communauté française aux Droits de l'enfant Département des Affaires Sociales et Hospitalières Douceur Mosane Espace Familles ASBL Espace Familles ASBL Delphine Naomi Olivier Xavier Jetti Catherine Pierre Angélique Geneviève Dominique Margaret Olivier Anne Béatrice Eliane Virginie Anne-Françoise Irène Liliane Anne Yanick Bernard Karin Stéphanie Colette Laurie Anne Delaunois Fanara Klinkenberg Cornil Wulfowicz Cordonnier Simon Aglava Beriaux Dugnoille Nemeth Guiot Dohogne Otten-Halain Rorive Castel Ledent Francis Hardenne Legrand Père De Vos Van Der Straeten Jacques Remacle Bricourt De Clève Assistante pédagogique Assistante pédagogique Assistant social Directeur administratif Présidente Assistante Sociale Assistant social Educatrice spécialisée Inspectrice Attachée principale Inspectrice Responsable de projet Coordinatrice Aide familiale Aide familiale Assistante sociale Assistante sociale et Coordinatrice Assistante sociale Directrice générale Directrice d'antenne Assistante sociale et Coordinatrice Délégué général aux Droits de l'Enfant Collaboratrice du Délégué général aux Droits de l'Enfant Assistante Sociale Assistante sociale Assistante sociale Collaboratrice CP Eco conseillère Adjointe de direction Coordinatrice Stagiaire Coordinateur Monitrice. Educ.Sport Animatrice Administratrice Administratrice Assistante Sociale Responsable APEPA Bruxelles et parent Directrice Parent Av. Van Becelaere, 132 Rue de la Station, 17 Rue de la Station, 17 Rue Piers, 48 Rue Piers, 48 Av. Champs Clairs, 26 Rue du Douaire, 40 Boulevard Lambermont, 61 Boulevard Lambermont, 61 Rue Van Eyck, 11A bte 5 Kleemstraat, 62 Chaussée de Charleroi, 145 Chaussée de Charleroi, 145 Rue Petit Seny, 22 Rue Petit Seny, 22 Route d'Awagne, 1 Route d'Awagne, 1 Place J. Maréchal, 5 Place J. Maréchal, 5 Av. Cardinal Mercier, 53 Chaussée de Haecht, 579 Rue Henri Gouvart, 24 Rue Jules Moltaux, 62 Place du Moulin, 2 Place du Moulin, 2 Rue d'Angleterre, 57 Rue Paul Devigne, 70 bte 25 Rue Ernest Marneffe 4/24 Rue Ernest Marneffe 4/24 Rue Ernest Marneffe 4/24 Rue Douffet, 36 Rue Douffet, 36 Rue du Fort, 48 Rue des Fleuristes, 30 Rue des Fleuristes, 30 Chaussée de Gand, 1434 Rue Champ des Alouettes, 30 Chaussée de Bruxelles, 5 Rue de la Rivelaine, 61 Rue de la Loi, 51 Place Van Gehuchten, 4 Cité de la RTBF Local 01C31 Boulevard Reyers, 52 Rue Grégoire Soupart, 15 Rue Grégoire Soupart, 15 Rue du Loutrier, 63 Rue Heideken, 48 Rue Heideken, 48 Rue Jean Jacquet, 25 Rue Eggericx, 15 Rue Prince Albert, 3/3 Rue des Palais, 42 Rue des Palais, 42 Rue des Palais, 42 Rempart des Jésuites, 83 Rue Tazieaux, 25 Rue Lambert Dewonck, 62 Rue de l'Eglise, 7 Chaussée de Bruxelles, 5 Chaussée de Bruxelles, 5 Rue de la Boverie, 379 Rue de la Boverie, 379 Rue de la Boverie, 379 Rue du Val, 2 Rue des Poissonniers, 11-13 bte 5 Rue des Poissonniers, 11-13 bte 5 Square Albert 1er, 1 Rue du Plateau, 20 Rue Grégoire Soupart, 13 Rue Grégoire Soupart, 13 Colloque "Cap sur le répit" 3 juin 2008 Liste des participants inscrits au 29 mai Ville Téléphone 1170 6540 6540 1080 1080 1421 6150 1030 1030 1050 1760 5000 5000 4557 4557 5530 5530 6940 6940 5000 1030 1440 6240 5650 5650 1060 1030 4020 4020 4020 4020 4020 7800 1082 1082 1082 4557 1300 6061 1000 1020 1044 02/244.71.53 Bruxelles 0476/27.08.61 Lobbes 071/599.900 Lobbes 071/599.900 Bruxelles 02/414.74.78 Bruxelles 02/414.74.78 Ophain 02/384.18.39 Anderlues 071/54.84.32 Bruxelles 02/215.51.92 Bruxelles 02/215.51.92 Bruxelles 02/644.66.77 Roosdaal 054/344.470 ou 0484/291.864 Namur 081/22.13.22 Namur 081/22.13.22 Seny 085/512.259 ou 0476/413.521 Seny 085/512.259 ou 0476/413.521 Purnode 082/611.999 Purnode 082/611.999 Barvaux 086/218.588 Barvaux 086/218.588 Namur 081/711.574 ou 0476/519.669 Bruxelles 02/246.42.22 Wauthier-Braine 02/366.02.23 ou 0476/217.280 Farciennes 071/38.62.80 Pry 071/61.40.83 Pry 071/614.083 Bruxelles 02/538.32.11 Bruxelles 0476/65.92.46 Liège 04/342.06.96 Liège 04/342.06.96 Liège 04/342.06.96 Liège 04/341.75.44 Liège 04/341.63.49 Ath 068/264.285 Bruxelles 02/466.27.20 Bruxelles 0485/315.408 Bruxelles 02/421.69.64 Tinlot (Fraiture-en-Condroz) 085/51.91.09 Wavre 010/849.647 Charleroi 0495/505.367 Bruxelles 0476/898.172 Bruxelles 02/475.12.20 Bruxelles 02/737.48.81 6200 6200 1170 1083 1083 1081 1150 7140 1030 1030 1030 6900 1080 4432 4217 1300 1300 4100 4100 4100 7700 1000 1000 6700 5100 6200 6200 Châtelet Châtelet Bruxelles Bruxelles Bruxelles Koekelberg Bruxelles Morlanwelz Bruxelles Bruxelles Bruxelles Marche Bruxelles Alleur Lavoir Wavre Wavre Seraing Seraing Seraing Mouscron Bruxelles Bruxelles Arlon Jambes Châtelet Châtelet 071/30.80.11 071/30.80.11 02/673.35.12 ou 02/673.35.37 02/428.90.79 02/428.90.79 0496/592.689 02/763.04.35 0479/649.764 02/800.80.64 02/800.80.59 02/800.81.69 084/314.413 02/410.19.27 ou 0497/446.914 0476/815.707 0472/32.02.06 010/849.640 010/849.640 04/330.36.88 04/330.36.85 04/341.64.43 056/85.69.09 02/223.36.99 02/223.36.99 063/212.212 081/308.070 071/244.568 071/244.568 Courriel [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] ; [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Espace Familles ASBL Espace Familles ASBL Espace Familles ASBL ESPACE Sourds ETA d'Enghien ETA d'Enghien Euromut Euromut - Mutualité libre (Centre d'aide aux personnes) Facere ASBL Famisol ASBL Farra Bruxelles-Capitale (section Derby) Farra Bruxelles-Capitale (section Forêt) Farra Foret Fédération de l'Aide et des Soins à Domicile Fondation Lou Foyer Aurore Groupe PARIh (Participation et Intégration de la personne Handicapée) Commune de Plombières HAE Belgium ASBL VCW Idée 53 ASBL IMP Sainte-Gertrude - Service Répit "Sol'R" IMP Sainte-Gertrude - Service Répit "Sol'R" IMP Sainte-Gertrude - Service Répit "Sol'R" IMP Sainte-Gertrude - Service Répit "Sol'R" IMP Sainte-Gertrude - Service Répit "Sol'R" IMP Saint-Gertrude Institut François d'Assise Interface Grande Dépendance JJJY JJJY JML (Mutualités libérales) La 2ème Base La 2ème Base La Braise ASBL - Centre Ressources La Forestière (Centre de jour) La Maison Des Pilifs La Passerelle La Ridelle La Sève SAJA La Sève SAJA L'Arche - communauté de Bierges L'Aurore (2 personnes) Le Château Vert Le Potelier des Pilifs ASBL Le Silex ASBL Le Silex ASBL Les Amis de Benjamin Les Charmilles Les Charmilles Les Coteaux Mosans ASBL Les Scouts L'Essentiel Li Bia Service _ AP³ Namur Li Bia Service _ AP³ Namur Li Bia Service _ AP³ Namur Ligue Alzheimer ASBL Ligue Braille ASBL Ligue Braille ASBL Ligue Braille ASBL Monfort Parlement bruxellois Promemploi ASBL Promemploi ASBL Promemploi ASBL Promemploi ASBL Promemploi ASBL Réci-Bruxelles Réci-Bruxelles (service d'accompagnement) Ricochet ASBL SAJA Les Grillons + FISSAAJ Service d'Aide aux Familles et aux Personnes âgées de la Région vervietoise Service d'Aide aux Familles et aux Personnes âgées de la Région vervietoise Reine Roland Leslie Caroline Kathleen Patrick Anne Fabienne Caroline Dominique Annick Manuella Carmen Séverine Luc Laurence Christiane Marcelis Marchal Raone Heretynsk Cappelle Godart Koos Paul Maerlan Van Pelt Segers Santi Lopez Lebegge Boland Garcia De Belder Vinciane Patrick Katty Jean-Paul Isabelle Laurence Marie Isabelle Patrick Fabienne Eric Catherine Pierre Melina Raymond Marie-Claude Pïerre Alexandre Céline Jean Stéphanie M. M-F Marie-Thérèse Isabelle Nathalie Caroline Alan Mougou Rose-Marie José Melissa Marc Françoise Michel Jeanine Léocadie Daniel Cédric Nadia Laetitia Esther Muriel Danielle Jocelyne Alice Béatrice Sylvie Florence Sophie Françoise Véronique Jean-Pierre Fabienne Jean-Pierre Berckmans Stalandre Cogneau Dejonghe Fromont Susquin Vanderstickelen Simon Meunier Comet Bott Nevelsteen Escojido Copily Leroy Peterkenne Hanin Pawlowski Dufour Simon Bascin Houbrechts Mormaque Renaux Petré Deharre Lenglet Wajdi Montini Cordero Surquin Asselbourg Canart Englebert Daix Mbodah Roensmaens Lienard Arnone Huet Renson Droulez Selvais Couset Gontier Grimonster Lefèbvre Rossignon Sneessens Mombeek Maquet Nicaise Leduc Vandenbossche Administratrice déléguée Collaborateur Assistante sociale Coordinatrice Assistante sociale Directeur Infirmière sociale Responsable de service Educatrice spécialisée Psychologue - accompagnement des familles Directrice Assistante sociale Directrice Responsable Secteur AVJ et Formation Administrateur Psychologue Secrétaire de la «Commission Mixte» (Commune/CPAS/PARIh) Présidente Directeur Assistante sociale Psychologue Educatrice Coordinatrice Educatrice Coordinatrice Echevin de la Jeunesse Chargée de mission Directeur Responsable d'activités Président Coordinatrice centre Ressources Assistant social Assistant sociale Directeur Assistante sociale Psychologue Directrice Assistante sociale Direction Directrice pédagogique Logopède et psychologue Coordinateur Animateur Présidente Directeur Psychologue Directeur Coordinatrice de l'intégration dans le mouvement Président Coordinatrice du service Coordinatrice du service Coordinateur du service Chargé de projets et communication Responsable des services accompagnement, loisir… Accompagnatrice Assistante sociale Responsable d'entité Attachée parlementaire A. El Ktibi Chargée de mission Responsable portail Chargée de mission Chef de projet Coordinatrice service "Accueil Assistance" Accompagnatrice Directrice Assistante sociale Directeur des Grillons + Président de la Fissaaj Assistante sociale Directeur Rue Grégoire Soupart, 13 Rue Grégoire Soupart, 13 Rue Grégoire Soupart, 13 Rue du Rempart, 35 Av. du Commerce, 19 Av. du Commerce, 19 Rue Léon Théodore, 89 (1er étage) Rue Léon Théodore, 89 (1er étage) Rue Meylemeersch, 72 Rue Martin V, 22 Av. du Derby, 22 Rue Seutin, 39 Rue Seutin, 39 Av. Adolphe Lacomblé, 69-71 bte7 Rue des Trois Tilleuls, 57 Av. Maréchal Foch, 11 Rue d'Aix-la-Chapelle, 3 6200 6200 6200 7500 7850 7850 1090 1090 1070 1200 1050 1030 1030 1030 1170 1190 4850 Châtelet Châtelet Châtelet Tournai Enghien Enghien Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Moresnet 087/78.63.67 ou 0478/512.965 [email protected] Rue des Floralies, 87/77 Rue du Chimiste, 34-36 Chemin Gabrielle Petit, 6 Chemin Gabrielle Petit, 6 Chemin Gabrielle Petit, 6 Chemin Gabrielle Petit, 6 Chemin Gabrielle Petit, 6 Chemin Gabrielle Petit, 6 Rue de l'Institut, 30 Av. Général Bernheim, 21 Av. du Couronnement, 65 Av. du Couronnement, 65 Rue de l'Equateur, 25 Rue du Coquelet, 77 Rue du Coquelet, 77 Rue de Neerpede, 165 Rue de l'Eté, 100 Rue François Vekemans, 212 Rue de Wasseiges, 12 Rue du Condroz, 25 Rue des 2 Tilleuls, 45 Rue des 2 Tilleuls, 45 Rue Saint-Pierre, 14 Rue du Château, 82 Chemin de Perwez, 16 Rue du Winpelberg, 197 Rue Voot, 82 Rue Voot, 82 Av. des Pagodes, 238/1 Grand-Rue, 32 Grand-Rue, 32 Rue du Plateau, 18 Rue de Dublin, 21 Boulevard de l'Abattoir, 26 Rue Jules Borbouse, 26 Rue Jules Borbouse, 26 Rue Jules Borbouse, 26 Rue Montagne Sainte Walburge, 4b Rue d'Angleterre, 57 Rue d'Angleterre, 57 Rue d'Angleterre, 57 Rue du Cretinier, 184 Rue du Chêne, 14/16 Rue des Déportés, 140 Rue des Déportés, 140 Rue des Déportés, 140 Rue des Déportés, 140 Rue des Déportés, 140 Rue E. Fiers, 1 Rue E. Fiers, 1 Av. de Broqueville, 270 bte 1 Brume, 27 Rue du Palais, 86 bte 21 Rue du Palais, 86 bte 21 1200 1570 7940 7940 7940 7940 7940 7940 5004 1040 1200 1200 1050 5030 5030 1070 1050 1120 4280 5590 4652 4652 1301 6150 4570 1170 1200 1200 1020 7608 7608 5100 1050 1000 5170 5170 5170 4000 1060 1060 1060 7712 1000 6700 6700 6700 6700 6700 1030 1030 1200 4980 4800 4800 Bruxelles Bruxelles Brugelette Brugelette Brugelette Brugelette Brugelette Brugelette Bouge Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Gembloux Gembloux Bruxelles Bruxelles Bruxelles Hannut Ciney Xhendelesse Xhendelesse Bierges Anderlues Marchin Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Wiers Wiers Jambes Bruxelles Bruxelles Bois de Villers Bois de Villers Bois de Villers Liège Bruxelles Bruxelles Bruxelles Herseaux Bruxelles Arlon Arlon Arlon Arlon Arlon Bruxelles Bruxelles Bruxelles Trois-Ponts Verviers Verviers 02/762.91.83 02/648.95.94 068/457.450 068/457.450 068/457.450 068/457.450 068/457.450 068/45.74.50 081/210.247 0486/970.243 02/776.82.51 02/776.82.51 02/537.19.03 081/60.19.10 081/60.19.10 02/523.04.94 02/649.25.45 02/268.62.23 019/513.125 083/216.590 087/67.82.06 087/67.82.06 010/41.93.23 071/54.89.05 085/27.49.17 02/268.41.13 02/762.40.09 02/762.40.09 0476/64.24.95 0479/797.699 069/776.982 081/300.950 02/508.12.00 0477/58.48.48 0477/042.642 0477/042.642 0477/042.642 04/229.58.10 02/533.32.28 02/533.33.62 02/533.32.20 056/85.69.65 02/549.69.86 063/24.24.47 063/24.25.24 063/24.25.27 063/24.25.22 063/24.24.41 02/538.25.67 02/538.25.67 02/779.59.39 0476/54.36.75 087/292.000 087/292.000 Colloque "Cap sur le répit" 3 juin 2008 Liste des participants inscrits au 29 mai 071/244.568 071/244.568 071/244.568 069/844.981 02/395.30.64 02/395.30.64 02/421.43.55 02/421.43.50 0499/930.836 02/771.91.14 02/672.10.28 02/216.77.03 02/216.77.03 0479/48.14.09 0476/667.613 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected]; [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected]; [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Service Social Mutualités Chrétiennes Solidaritas CREB Solival Wallonie-Bruxelles Timber Tof Service Triangle-Bruxelles Triangle-Bruxelles Marie-Cécile Margriet Jean-Benoît Pierre Ingrid Sophie Patrick Pascale Françoise Corinne Danielle Bernadette Anne Huberty Responsable du service social Minet Assistante Sociale Dufour Directeur Lalemant Educateur Leruth Directrice Pâques Accompagnatrice Van Malderen Accompagnateur Biot Psychologue Dupéroux Maman Lassoie Sanders Van Vlaenderen - Van Roy Vandermeulen-Ketelaer Juriste Rue des Tanneries, 55 Av. de la Forêt, 52 Av. Dr G. Thérasse, 1 Av. Ed. Parmentier, 19 Boulevard Lambermont, 61 Chaussée de Waterloo, 1504 Chaussée de Waterloo, 1504 Rue Solleveld, 19 bt 14 Chaussée de Waterloo, 203 Rue d'Offignies, 70 Chaussée de Forest, 280 Rue de l'Europe, 210 Av. Maurice César, 86 Colloque "Cap sur le répit" 3 juin 2008 Liste des participants inscrits au 29 mai 5000 1050 5530 1150 1030 1180 1180 1200 1060 7370 1190 5030 1970 Namur Bruxelles Yvoir Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Dour Bruxelles Gembloux Wezembeek-Oppem 081/24.48.38 02/673.15.32 0476/40.12.16 02/772.45.62 02/215.51.92 02/373.52.45 02/373.52.45 0475/54.08.73 0485/78.13.02 065/65.53.62 02/345.41.49 081/613.569 02/736.65.96 ou 0476/64.24.49 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] “Cap sur le répit !” Les enseignements du colloque par F R É D É R I Q U E M A E R L A N Le 3 juin dernier, CAP48 organisait son second colloque au Wolubilis. C’est l’équipe de Badje qui a eu l’honneur de tout mettre en œuvre. Le répit des familles et des personnes handicapées était le thème central de la journée. Elle réunissait majoritairement les professionnels de la prise en charge de la personne handicapée, les personnes en situation de handicap et leurs familles. Les échanges ont porté sur l’organisation de services de répit, les besoins des bénéficiaires, les perspectives souhaitées et à envisager. Voici un bref compte-rendu de cette enrichissante journée. # handicap (gestion d’une crise d’épilepsie par exemple). Les formations de ce type ne nécessitent pas un long cursus. Mais, avant toute chose, ces intervenantes doivent dépasser leurs stéréotypes et préjugés vis-à-vis des De quoi parle-t-on ? cace, la solution de répit doit arriver de personnes handicapées. La question de leur S’accorder sur la définition du terme “répit” manière préventive, soit avant que la famille responsabilité est aussi posée. En effet, les n’est pas chose aisée. Mais, c’est avant tout ne soit essoufflée. aides familiales ne sont pas habilitées à fournir tous les soins nécessaires. Il faut donc un droit des familles et des personnes handicapées, qui n’a pas besoin d’être justifié. C’est Le travail en réseau privilégier un travail interdisciplinaire. Les un besoin de souffler et d’avoir une bulle d’air Là où des services de répit se sont organisés, commissions paritaires permettent de définir pour se ressourcer. Les organismes de répit un travail en réseau s’est développé. Cela les fonctions et d’avoir un cadre de fonction- se sont organisés et ont été créés sur base et permet aux intervenants d’avoir une vision nement mais celui posé pour les travailleurs en réponse à la demande de parents et de plus globale de ce qui se déroule sur le terrain offrant des activités de répit est assez restrictif. familles. Ils prennent souvent la forme de et de mieux répondre aux demandes expri- Il faudrait faire évoluer la législation. gardes à domicile régulières et suivies. mées et aux besoins révélés. Cela favorise Cependant, d’autres services aux familles donc les synergies au niveau local. A Une question transversale a traversé les existent et se développent. Ils peuvent Bruxelles, un réseau s’est constitué avec nombreux échanges de ce colloque : celle du prendre la forme d’activités de loisirs, rési- Interface Grande Dépendance, l’administra- transport des personnes en situation de dentielles ou non. tion de la COCOF, des services d’accompagne- handicap vers leurs activités de répit. La mise ment, le cabinet ministériel de Madame en place et l’organisation du transport et les Lors du colloque “Cap sur le répit”, trois Evelyne Huytebroeck, des institutions et des compétences des personnes qui les effec- groupes de travail ont eu lieu. Leurs partici- familles. Son action permet à des personnes tuent sont des questions cruciales pour les pants ont permis de poser des constats de grande dépendance, à domicile en familles qui souhaitent souffler. La question intéressants. continu, de bénéficier d’activités de répit. n’a pas été davantage creusée mais mérite- Mais, même si ce travail en réseau peut se rait que l’on s’y attarde. Les attentes des familles révéler efficace, il peut engendrer des ques- Les familles ont des attentes bien précises tions déontologiques de respect de la vie Les initiatives offrant du répit aux personnes par rapport aux activités de répit : accessibi- privée des familles demandeuses. handicapées et à leurs familles sont nouvelles. En les organisant, le secteur de la lité financière, centralisation de l’information et diversité de l’offre au niveau des périodes Compétences et statut des travailleurs personne handicapée questionne des enjeux couvertes et des types de services (garde à Les intervenantes des services de répit sont fondamentaux tels que la pertinence des domicile, soutien aux fêtes de famille ou lors majoritairement des aides familiales. Elles ont réponses apportées à un besoin social, les d’une activité extrascolaire, etc.). Le profes- des compétences transversales (soins et compétences et le statut des personnes qui sionnalisme, l’écoute et l’individualisation de nursing) mais elles doivent en développer tentent d’y répondre au quotidien et les colla- la réponse sont également des attentes d’autres pour prendre en charge de manière borations que peuvent engendrer ce travail. importantes. Enfin, pour être réellement effi- efficiente la personne en situation de Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? 22